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 If time is all I have ♦ Louis (terminé)

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MessageSujet: If time is all I have ♦ Louis (terminé)   If time is all I have ♦ Louis (terminé) EmptyLun 2 Juil - 13:35

If time is all I have ♦ Louis (terminé) Tumblr_m2hyu7l3FR1rq66ouo4_250If time is all I have ♦ Louis (terminé) Tumblr_m1xtldqRot1rq66ouo1_250
All I ever wanted
All I ever needed
Is here in my arms
Words are very unnecessary
They can only do harm

Cassiopée fouillait tous ses tiroirs à la recherche d’un pantalon potable. Abandonnant sa garde-robe, elle commença à fouiller dans celle d’Ariel. Après quelques longues minutes de recherche vaine, désespérée, elle retourna sur son lit pour s’asseoir dessus. Lâchant un long soupir, elle jeta un coup d’œil autour d’elle. La jeune fille avait encore oublié d’aller récupérer son linge propre à la laverie, et elle se retrouvait avec un seul pantalon disponible, mais il était craqué à un endroit peu flatteur, souvenir d’une douloureuse confrontation avec Jenny Adster. Pensant de plus en plus à se recoucher, étant déjà dans la tenue adéquate – à savoir une chemise trois fois trop grande et en culotte, Elektra s’allongea sur son lit. Elle était la dernière verte et argent restante dans le dortoir des filles, et essayait de se motiver par n’importe quel moyen. Trouver une raison pour se lever, enfiler une robe, mettre des talons, se maquiller, se coiffer, monter des marches, manger, voir des gens, parler, étudier, dormir. Et recommencer. Quel était donc l’intérêt ? Elle allait encore devoir faire ça une année entière. La blonde essayait de faire l’inventaire de toutes les choses qui seraient une bonne raison, de ce qui valait le coup. Son avenir était de toute façon tout tracé, elle ne comptait pas vraiment travailler mais plutôt se faire entretenir par son futur riche mari. Même si elle n’arrivait pas à se marier, elle était suffisamment talentueuse pour se débrouiller. Et puis elle avait déjà assez d’argent pour ne pas vivre dans la misère. Son avenir n’était donc pas une motivation. Se socialiser, elle n’en n’avait pas besoin. Elle était déjà assez connue dans l’école comme ça, et à part quelques âmes d’exception, la jeune fille n’entretenait pas des relations sincères et agréables avec les gens qu’elle connaissait. Lâchant un grand soupir en entendant la porte de la Salle Commune se fermer, elle se releva et attrapa un short et un large tee-shirt. Pensant à Ariel, à Louis, à Demyan et à Sin, elle se dit que ce n’était peut-être pas gentil de les abandonner à leur triste sort quotidien. Eux s’étaient levés dans la matinée. Pourquoi est-ce qu’elle n’aurait pas le courage ? Cassiopée était en train de réaliser qu’elle n’avait pas envie d’être méchante ces derniers temps, mais qu’elle aurait plus envie de faire un câlin à Adrian en le croisant dans les couloirs au lieu de l’ignorer royalement en sachant pertinemment que plus tard dans la soirée, quand personne ne regarderait, elle pourrait lui exprimer toute sa sympathie. Elle aurait bien fait la bise à Juyne au lieu de faire comme si elle ne l’aimait pas. L’hypocrisie ne menait à rien. Ça lui compliquait la vie plus qu’autre chose, et elle n’avait pas besoin de difficultés en plus. Malheureusement, elle ne pouvait se blâmer qu’elle-même si elle ne pouvait pas sauter sur Louis et l’embrasser en arrivant dans la Grande Salle. C’était son choix. Alors elle ferait avec. Aujourd’hui, Cayrel se lèverait donc pour les quelques âmes d’exception, celles qui valaient le coup.

En arrivant devant la Grande Salle, Cassiopée comprit qu’il était trop tard et qu’elle allait devoir avaler quelque chose sur la route. Ariel était déjà en train de sortir de la salle avec un pain au chocolat dans la main et un autre dans la bouche. Elle lui tendit le pain qu’elle avait dans la main, lui fit un petit bisou sur la joue et les deux Serpentard partirent vers leur premier cours de la matinée avec un enthousiasme ô combien feint. La sixième année était tellement intéressée qu’elle se rendit compte qu’elle avait cours seulement au moment où sa meilleure amie l’abandonna pour se rendre aux siens. « Heureusement qu’on est mercredi, cet après-midi on a pas cours. On ira à Pré-au-Lard ? » Cassiopée sursauta en entendant du bruit à côté d’elle. Quelqu’un avait pris la place libre sur son bureau à côté d’elle, et discutait avec une personne devant elle. Sans même demander son autorisation. La blonde ne dit cependant rien, ayant une montée de bonne humeur en réalisant qu’aujourd’hui, c’était mercredi, et qu’elle n’allait absolument rien faire de son après-midi. Surtout pas aller à Pré-au-Lard. Il allait falloir du temps avant qu’elle se décide à y remettre les pieds depuis l’évènement malheureux qui y était survenu. C’était une crainte ridicule, puisque non seulement Louis devait être un tantinet réticent à y retourner lui aussi et donc elle n’aurait pas à veiller une deuxième fois sur le garçon, mais en plus elle doutait sérieusement qu’il y ait un autre jeune homme à sauver des griffes des mangemort quand elle irait. Aucune chance, donc, qu’il se reproduise la même chose que ce qu’il s’était passé une semaine plus tôt. Apercevant du coin de l’œil Louis écrire à l’autre bout de la salle, Elektra savait que de toute façon elle avait des heures de colle à faire. Elle avait l’impression qu’elle ne les terminerait jamais. Elle évitait cependant de se plaindre, sachant pertinemment que son compatriote de misère devait souffrir de son escapade malencontreuse beaucoup plus qu’elle. Après tout, elle n’avait rien de gravé dans la main et elle allait passer moins de temps en salle de colle. Mais quand même, c’était cher payé pour sauver la vie d’un étudiant. La verte et argent se demandait si Louis regrettait la semaine passée. D’une certaine façon, elle n’avait absolument aucun regret. Ce que lui avait dit Louis était bien marqué dans sa mémoire et si elle avait a recommencé son mercredi, elle aurait fait exactement la même chose pour entendre ces mots une deuxième fois. Ils avaient étés spontanés, sincères, et tellement beaux et gentils à la fois que la blonde ne s’en était pas encore tout à fait remise. Elle n’en n’avait pas non plus voulu à Louis, alors qu’il était la raison de sa punition. Elle supporterait bien quelques heures de colle, maintenant qu’elle savait que son fragile Poufsouffle allait mieux et qu’il était de retour à Poudlard, sain et sauf. Etant une lâche évitant tout danger d’ordinaire, elle était en plus fière d’elle. Après tout, elle était restée quasiment toute la nuit avec un Weasley mal en point, et elle avait brisé plusieurs règles différentes juste pour lui. Héroïque.

Cassiopée réfléchit un instant, cherchant à savoir si elle avait le temps de faire quelque chose avant de purger sa terrible peine avec un pion ou un professeur quelconque. Elle aurait juste à demander à Louis s’il avait lui aussi la disponibilité et l’envie, et ils pourraient avec un peu de chance passer leur après-midi ensemble, même si passer du temps tous les deux n’avait concrètement pas amené une réussite des plus complètes à leur vie. C’était probablement ce qui allait finir par causer leur perte, à tous les deux. Malgré le fait qu’ils n’aient rien à faire ensemble, elle était déterminée à faire tout ce qu’il fallait pour voir le Poufsouffle un peu plus longtemps qu’en le croisant dans le couloir. Si elle devait donner une quelconque raison à sa journée, ça serait probablement ça. Et malgré tout ce que ça impliquait d’être avec Louis, elle savait qu’elle ne le regretterait pas. Elle n’avait jamais voulu être ailleurs quand elle était avec lui, et lui portait énormément d’affection. C’était l’exception parmi les autres membres de sa famille, et aussi parmi les autres Poufsouffle. A part Fred et sa Juynie, ce n’était pas l’amour fou avec les jaunes et noir. Ils l’avaient cherché, mais elle n’avait pas non plus aidé. Beaucoup trop de chose les séparaient. Louis devait lui avoir jeté un sort ou quelque chose du style pour avoir fait une telle impression sur lui. Elle qui avait toujours entendu les gens se moquer de lui parce qu’il ne parlait jamais, qu’il avait des airs de fille des fois, qu’il était trop timide et tout le temps tout seul, elle avait réalisé à quel point ils se trompaient tous. C’était une personne qui méritait d’être connue. Plus que beaucoup d’autres.

Les cours de la matinée passèrent lentement, trop lentement, et la pause de midi sonna comme une libération pour la jeune blonde, qui retrouva avec plus d’enthousiasme que dans la matinée sa française de meilleure amie. Cassiopée avait en chemin trouvé une occupation parfaite pour son après-midi, et il ne lui manquait plus que de la compagnie. Et quelle compagnie ! « Cet après-midi, je le passe pas avec toi au fait. » Ariel n’eut même pas l’air étonnée, ce qui fit sourire la blonde. Etait-elle si prévisible ? « Tu vas ou ? Vu que je te demande pas avec qui. » « Je te dis pas. Sinon tu vas me suivre, ou tu vas faire un truc, mais je sais que je vais te retrouver là-bas. » Violet afficha un faux air outré sur son visage et hocha la tête. Après tout, c’était vrai. Inutile de faire semblant, si la septième année pouvait glaner des potins sur le nouveau genre de couple de sa meilleure amie, elle le ferait automatiquement. Et c’était la dernière chose qu’Elektra voulait. La Cayrel tourna dans tout Poudlard avant de se faire à l’idée que Louis n’était pas à l’intérieur. Il faisait froid pour qu’il se soit assis quelque part à l’extérieur, mais il ne pouvait pas avoir disparu comme ça. Si c’était le cas, elle allait lui en vouloir. La blonde fit quelque pas vers le lac, cherchant la silhouette du français quelque part. Elle se surprit à sourire en le voyant seul dans le parc. Accélérant un peu pour éviter de mourir de froid sur la route, Cassiopée regarda autour d’elle. Il y avait plusieurs étudiants. Elle allait devoir trouver une raison d’aller voir le Weasley autre que pour lui donner un rendez-vous. Une raison parfaitement naturelle d’aller voir Louis Weasley, de sortir dans le froid pour aller lui parler et qui n’ai rien à voir avec des quelconques sentiments amicaux. Un blanc s’installa confortablement dans la tête de la Serpentard. La jeune fille était déjà arrivée devant le Poufsouffle, et n’avait pas encore trouvé de motif de discussion. Riant intérieurement à l’idée qu’elle risquait sa vie en parlant ouvertement à Louis si Lucy ou Khôl – par exemple - était dans le coin, elle attendit que Louis la remarque. Le garçon avait enfin levé ses yeux verts vers elle. Elle le fixa un instant, et fini par sortir un livre de son sac, qu’elle avait emprunté à la bibliothèque quelques jours plus tôt. Elle lui tendit, pris un air énervé et, heureuse qu’il n’y ait personne d’autre de présent dans les environs, parla complètement d’autre chose en secouant le bouquin sous son nez. « Je me disais que tu devais pas forcément t’amuser à Poudlard depuis la semaine dernière alors… » Cassiopée haussa d’un ton. « C’est TOI qui l’avait avant moi le bouquin, hein ? IL MANQUE UNE… PAGE. Une annexe. Tu me feras le plaisir de la retrouver. » Baissant les yeux sur ses pieds, elle continua de parler. « Si tu veux, tu peux me rejoindre dans la salle de bain des préfets vers quatorze heures ? Il me semble que les heures de colles sont en fin d’après-midi, enfin en tout cas on a un peu de temps libre en début d’après-midi, alors si tu veux et que si tu veux, je te propose ça. Moi j’y serais en tout cas. » La Serpentard leva les bras et tapa le haut du crâne du garçon avec le bouquin, pas assez fort pour que ça lui fasse vraiment mal, mais sans simuler non plus. Ça lui donnerait une raison pour lui faire un bisou magique s’il venait tout à l’heure. Elle eut un sourire en voyant l’air un brin ahuri du Poufsouffle, qui portait sa main à sa tête, ne s’y étant visiblement pas attendu. Approchant du visage du garçon pour lui parler de plus près, l’air menaçant, elle ajouta « Si tu ne retrouves pas cette page, je te fais bouffer le bouquin. Bye, Weasley. » Résistant à l’envie de l’embrasser, elle murmura. « Le mot de passe, c’est bulles de savon. T’es vraiment pas obligé de venir, je comprendrais... » L’obscure tourna les talons avec un petit pincement au cœur. Elle avait dû être tristement crédible. Le pauvre sixième année s’était fait agressé sans aucune raison. Une page annexe. L’excuse la plus ridicule que Cassiopée ait pu inventer.

La verte et argent était rapidement remontée dans son dortoir. Elle s’était souvenue en cours de route qu’elle avait promis à Ariel qu’elle lui ouvrirait les portes de la salle de bain des préfets un jour, pièce qui avait toujours était un mystère pour les deux filles. Maintenant qu’Elektra était officiellement préfète, elle adorait y passer du temps. Le souci restant qu’elle ne pouvait pas se glisser dans l’eau pleine de bulles souvent, ses blessures lycanthropes étant un sacré tue l’amour doublé d’un potin trop croustillant. Mine de rien, du monde passait dans cette salle de bain théoriquement réservée. Et elle pouvait très bien se retrouver avec des gens qu’elle adorait plus que tout au monde, du style Isis, Scorpius, Mirka. Ou mieux, Lucy. Pourquoi avait-elle donnée rendez-vous à Louis ici ? C’était quoi cette nouvelle idée stupide ? Elle n’aimait quasiment personne qui avait la légitimité de s’y rendre. Pete pouvait aussi décider de prendre un bain en même temps qu’elle. Diantre, c’était un piège. Si un jour elle se trouvait avec l’un d’entre eux dans la salle pleine de bulles, elle allait probablement se faire noyer. Avec l’expérience, cependant, elle avait réussi à trouver quelles heures étaient creuses. Et le mercredi après-midi vers quatorze heures ? Il n’y avait qu’une verte et argent assez stupide pour prendre un bain à cette heure-là. Bien sûr, il restait de toute façon une possibilité que quelqu’un ait l’envie de venir, mais ça serait vraiment la poisse. Et si les deux sixièmes années avaient autant la poisse comme ça, plus question de continuer quoique ce soit. C’était un acharnement des dieux, à ce niveau-là. En rassemblant quelques affaires aléatoires pour remplir son sac qu’elle détestait savoir vide, elle réfléchit à quelle heure elle allait devoir quitter la meilleure salle de Poudlard, le paradis sur Terre, qui sentait bon et qui était plein de bulles de savon. Plus tard, elle voudrait une salle de bain de princesse comme celle-là. La même. Dans sa chambre. Avec un grand lit à eau. Et un homme beau et riche, et gentil et attentionné et français. Parce qu’en y réfléchissant, elle ne pourrait pas vivre sans les français qui l’entourait. Ariel, d’abord. Ambroise, à qui elle tenait beaucoup, et puis Louis. Un lit à eau avec Louis. Elle se contenterait d’une salle de bain des préfets pour l’instant, mais c’était toujours un projet. Ça n’avait jamais tué, les projets. Réalisant que Louis ne viendrait peut-être pas, Cassiopée attrapa le premier bouquin qu’elle trouva pour soit disant avoir un moyen de s’occuper s’il ne montrait pas sa frimousse, sachant cependant pertinemment que s’il ne venait pas elle passerait son temps à se lamenter sur son sort et a éclater des bulles de savon pour exprimer son désespoir.

Avant de partir définitivement de la Salle Commune, elle lança à un regard méprisant à toutes les filles qu’elle eut le loisir de croiser, excepté Violet, qu’elle frappa et traita de poufiasse avant de partir. Elle n’insulterait jamais assez la française de toute façon. C’était comme un rituel qui était répétable à l’infini. Arrivant rapidement au cinquième étage, la verte et argent regarda l’heure d’un coup d’œil. Elle était en avance, ce qui n’avait rien d’étonnant. Murmurant le mot de passe, bulles de savons, la porte s’entrouvrit. Elektra espérait que Louis s’en serait rappelé. Ce n’était pas dur, et elle manquait cruellement à ses fonctions de préfète en lui disant le mot de passe, mais elle n’allait pas non plus lui tenir la porte. Cassiopée envoya valser dans un coin son sac et sa paire de talons hauts, son écharpe, sa veste et ses bas. Elle était en jupe et en chemise quand elle activa les grands robinets. Il faisait toujours chaud dans la salle, ce qui était une agréable sensation, en comparaison avec celle qu’on pouvait avoir en sortant dans le parc à cette époque de l’année. La blonde attendit qu’il y ait beaucoup de bulles avant d’avoir un sourire. Se sentir parfaitement bien était rare ces derniers temps, elle était donc heureuse de se rendre compte que rien ne lui torturait l’esprit à l’instant présent. S’asseyant au bord du premier ‘bassin’, elle plongea ses pieds dedans, avança petit à petit jusqu’à sentir l’eau au niveau de ses genoux. Plongée dans ses pensées, Cassiopée n’entendit même pas la porte s’entrouvrir derrière elle. Elle avait attendu, pourtant, le bruit significatif de l’entrée qui se débloquait lorsque le mot de passe était prononcé, et elle n’avait même pas fait attention. En tournant la tête, elle aperçut le dos d’un garçon qu’elle connaissait très bien. Jubilant intérieurement et faisant de son mieux pour ne pas passer pour une hystérique, elle sortit ses jambes de l’eau et descendit les marches.

Louis était venu, il était encore dans une situation tout à fait illégale mais il était venu. La sixième année fit quelques pas maladroits. Elle glissait sur le carrelage avec ses pieds mouillés, et le fait qu’elle sautillait ne l’aidait en rien à garder son équilibre. Louis se tourna vers elle avec un petit sourire, et c’est probablement ce qui la fit basculer. Elle glissa et se rattrapa juste attends au bras de son bien-aimé, tombant presque dans ses bras. En rougissant et riant à la fois, elle fixa le Poufsouffle. « C’était pas fait exprès, promis. » L’effet dramatique de la chute était remarquable bien qu’il ne fut pas désiré, et la blonde se releva en s’appuyant sur le garçon pour être un peu plus à sa hauteur. Elle se retrouvait dans la même situation que la première fois qu’il s’était parlé. Très proche de lui, plus petite, et à quelques centimètres de son visage. Les sentiments cependant avaient depuis beaucoup changé, et elle n’aurait pas hésité une seconde à lui raconter sa vie contrairement à quelques mois plus tôt. Se levant sur la pointe des pieds, elle posa un baiser sur ses lèvres. Elle le coupa immédiatement en apercevant de plus près les marques sur la main du garçon. Je ne m’échapperais pas. « Oh mon dieu Louis. C’est horrible. Montre. » Lisant la phrase, elle soupira. « C’est ridicule. C’est n’importe quoi. Bisou magique. » Cassiopée déposa trois petits bisous sur la paume de la main du Weasley et glissa ses doigts entre les siens. En disant bisou magique, elle se souvint du coup de livre qu’elle lui avait asséné quelques heures plus tôt et lâcha les doigts du garçon pour passer sa main dans ses cheveux. « Désolée pour ça. » Elle lui fit un bisou sur le nez et attrapa son bras. « Viens, on va essayer de se caler dans un coin. J’espère que tu vas bien. » Traînant le garçon dans la salle de bain, elle l’amena jusqu’au tas de vêtement qu’elle avait elle-même réalisé en jetant ses affaires les unes au-dessus des autres. « T’es trop habillé. » La verte déboutonna la veste du sixième année, et sans finir de lui enlever, leva les yeux vers lui. « C’est gentil d’être venu, vraiment. Je suis contente de te voir de plus près. Enfin. » Avec un petit sourire, elle attendit que le garçon enlève lui-même les manches de sa veste pour glisser ses bras autour de sa taille et poser sa tête sur son torse, se serrant contre lui comme si elle allait devoir lui dire au revoir dans la minute. « Tu m’as manqué. » Cassiopée ferma les yeux, appréciant l’instant. Elle devait l’apprécier puisqu’il était trop rare, et pas approuvé par la communauté. Instinctivement, elle se souvint du regard de Khôl et des mots de Rhîm. Elle détruisait la vie de Louis, et c’est pour ça que son meilleur ami lui lançait des éclairs chaque fois qu’ils se croisaient. « Dis-moi Louis… Je voulais te demander un truc. » Elektra se mordit la lèvre et fronça les sourcils. Elle cherchait ses mots, ne voulant blesser sans faire attention le sixième année. « Est-ce que… Est-ce que tu veux vraiment être avec moi ? Je doute pas de tes sentiments, quels qu’ils soient, mais on m’a dit que je te faisais plus du mal qu’autre chose, et j’imagine que les membres de ta famille qui sont au courant de l’histoire en détail ou pas n’ont pas dû apprécier… Alors je voulais savoir si t’étais toujours aussi sûr de toi. » Trouvant la force de lever les yeux vers le garçon, elle plongea ses yeux bleus dans les siens. « Tu crois que je vaux suffisamment le coup ? Je comprendrais tu sais. Je tiens beaucoup à toi, et tout, et je veux rester avec toi, mais je comprendrais la pression, et ça se trouve je te fais vraiment plus de mal qu’autre chose mais tu veux pas me le dire. Dis-moi Louis, dis-moi honnêtement avant que ce soit trop tard. Moi je t’aime beaucoup. » Fourrant sa tête blonde dans son cou dans un ultime câlin, Cassiopée se demanda si les coups de foudre, ça pouvait arriver à tout le monde ou si c’était juste son cœur qui faisait l’idiot, comme d’habitude. Elle murmura, peu sûre d’elle. « Vraiment beaucoup. »
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Louis Weasley

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MessageSujet: Re: If time is all I have ♦ Louis (terminé)   If time is all I have ♦ Louis (terminé) EmptyMar 10 Juil - 13:48

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Allongé dans son lit, Louis soupira. Il fixa un long moment le plafond dans une obscurité des plus totales, la nuit étant tombée depuis quelques heures sur le collège de sorcellerie. Il inspira profondément, puis relâcha l'air fraîchement emmagasiné dans un mouvement presque résolu. Son cœur battait la chamade, martelant sa poitrine avec intensité, comme il avait l'habitude de le faire chaque nuit depuis celle qu'il avait passé en compagnie de Cassiopée à Pré-au-Lard. Cette soirée qui avait tout changé entre eux, métamorphosé radicalement leurs sentiments l'un envers l'autre, ou du moins, les avaient placé au grand jour. Louis s'était prodigieusement dévoilé à l'adolescente, et depuis, il ne pouvait cesser de penser à elle. Déjà qu'elle avait une certaine tendance à hanter son esprit depuis les derniers mois, étant donné que le garçon réfléchissait constamment à un moyen de lui venir en aide pour adoucir ses tracas, dorénavant, Louis ne pensait plus à elle en fonction de ses problèmes qu'il voulait à tout prix résoudre, mais de l'amour irrémédiable qu'il vouait à l'adresse de la Serpentard. Il avait cessé de s'interroger sur la nature de cette affection toute particulière, sachant pertinemment que ça ne rimait à rien et qu'il ne pourrait jamais trouver de mots assez puissants pour le définir. Cet amour était des plus rares, des plus vivifiants, des plus rigoureux et des plus forts. Il faudrait ajouter un mot à la langue française rien que pour lui. C'était unique, et sa magie n'était plus à prouver. L'adolescent s'était ainsi résigné à se faire consumer par cet amour, peu importe les conséquences qui pourrait s'en suivre. Il se fichait bien des répercussions des sentiments qu'il entretenait à l'égard de la sixième année, d'une part parce qu'il en avait plus que marre de constamment se soucier de tout et de vivre continuellement pour les autres, d'autre part parce qu'il aimait s'enivrer totalement de cette force et s'en sentait que revigoré, que bien, royalement et simplement bien, et finalement, car il était assez réaliste pour se résigner à l'idée que cet amour était bien trop ancré en lui pour que se battre contre lui puisse mener à quelque chose. Il ne pourrait pas s'en défaire. Il devait vivre avec. Et à l'heure actuelle, il se faisait une joie de cohabiter avec un cœur plus animé que d'habitude.

Mais bien entendu, cet amour était trop beau pour être approuvé. Louis en avait touché quelques mots à Lucy, sa cousine doublée de sa meilleure amie et grosso modo l'une des personnes auxquelles il tenait le plus au monde, avec Victoire et quelques autres, bien entendu. La réaction de la jeune femme avait été des plus normales et des moins appréciatives face à l'annonce de sa relation avec Cassiopée. Ou plutôt, d'une part des sentiments qu'il avait pour la Serpentard. La haine viscérale que vouait la gardienne des Poufsouffle pour la préfète des Serpents n'étaient plus à prouver, et probablement le fait que son cousin préféré soit entiché d'une de ses pires ennemies n'ait rien pour améliorer son annonce. Mais que pouvait-il bien faire pour arranger ça ? Il n'irait demander à aucune des deux femmes de changer pour ses beaux yeux ou de faire semblant de s'apprécier. Il ne voulait aucunement s'imposer dans leurs rapports, à moins que ceux-ci deviennent directement assassins. En attendant, Lucy était au courant que Louis était amoureux de la Serpentard, et tout ce qu'elle souhaitait était que le garçon tire un trait sur la Verte et Argent. Elle avait des arguments à l'appuie, son mépris pour Cassiopée n'était pas le seul élément qui motivait sa désapprobation de ce nouveau lien. Elle avait vite évoqué les mêmes faits que Louis redoutait : comme celui que leur relation était destructrice et auto-destructrice pour lui. Que Cassiopée et lui étaient bien trop différents et divergents pour pouvoir entretenir une relation saine, sincère, durable. La réalité à l'état pur, ou plutôt, la logique. Car aux yeux du Louis amoureux, la réalité n'était pas ainsi. Il ne pouvait croire qu'elle soit ainsi.

Puis, il y avait eu Lily. Contrairement à la première informée, Lily avait prit la chose relativement bien. Ou du moins, elle acceptait le couple, elle semblait comprendre son cousin et par-dessus tout, ne souhaitait pas éperdument qu'il oublie Cassiopée. Lily était probablement plus penchée vers le coeur que la raison, et peut-être un peu plus impulsive et téméraire que Lucy pouvait l'être. Ou alors était-elle moins prudente vis-à-vis de son cousin. Quand Lucy le mettait en garde et le conseillait vivement d'arrêter toute cette histoire, Lily préférait lui faire confiance et ne pas interférer avec son coeur. Il ignorait ce qui était le mieux, ce qu'il préférait. Les avertissements francs de Lucy ou le soutien de Lily. Ses deux cousines étaient bien trop différentes et leurs réactions également pour pouvoir trancher. Ainsi, il se contentait de retourner tout cela en boucle. Au moins, il avait finit de se poser des questions sur lui-même et sur Cassiopée. Il en était venu à la conclusion qu'eux deux, c'était sûr et certain. Il n'avait plus qu'à gérer les autres. Encore heureux que personne de son côté n'était au courant officiellement de leur relation amoureuse secrète. Ses cousines étaient conscient que Louis était amoureux. Mais aucune d'entre elles n'avaient en leur connaissance que Cassiopée et Louis étaient des amants cachés, des petits amis par définition dans l'ombre.

Mercredi après-midi. Après le déjeuner, en règle générale, Louis se serait orienté vers sa salle commune ou la bibliothèque. Mais en l'occurrence, il avait des livres en retard à cause de son séjour à l'infirmerie et il n'avait pas spécialement envie de croiser Lucy. Pas qu'il était fâché depuis qu'elle lui avait annoncé la couleur de ce qu'elle pensait, mais disons que le jeune homme n'avait pas envie de confronté sa cousine, ni qu'elle s'aventure sur le sujet sensible « Cassiopée ». Comment pourrait-il lui déclarer qu'il ne pouvait pas faire une croix sur la jeune femme sans décevoir une autre à qui il tenait précieusement ? C'était atroce de devoir choisir. C'était terrible de devoir en abandonner une à défaut de l'autre. Louis s'en voulait rien qu'à l'idée de devoir faire un choix. Comme s'il pouvait en faire un. Comme s'il ne pouvait pas choisir Lucy, son amie de toujours. Comme s'il pouvait cracher sur Cassiopée, son élixir du bonheur. Louis se sentait prodigieusement coupable et mal en compagnie de la Poufsouffle, pour la simple et bonne raison que tout voulait qu'il lui obéisse, mais que son coeur ne pouvait se résoudre à le faire. Et pour cela, il redoutait les futurs agissements de sa cousine. Il ne voulait à tout prix ne pas la perdre. Il se sentait mesquin et hypocrite d'agir contre sa volonté. Cependant, dès lors qu'il se disait qu'il trouverait un moyen de tout arranger, de faire les choses bien, il se dégonflait et était inapte à produire quoi que ce soit. Il devait être trop faible. Ou trop sentimental.

Ainsi, en vue d'éviter quiconque de la famille Weasley, l'adolescent se dirigea vers le parc. La lourdeur de son sac à bandoulière lui annonçait clairement qu'il avait assez pour ne pas s'ennuyer comme un rat mort en plus de se transformer en bonhomme de neige après l'heure, vue la température extérieure plus que glaciale. Il pourrait donc soit faire des devoirs, soit lire un livre en solitaire, grelottant joyeusement et intellectuellement. A peine le sixième année eut-il poussé la lourde porte d'entrée du collège de sorcellerie qu'une bourrasque de vent lui fouetta le visage. Il hésita quelques instants mais se résigna à fuir à l'extérieur, puis s'installa derrière un arbre, l'emplacement le plus abrité qu'il ait pu trouver. Après une bonne heure et demi durant laquelle son encre eut le temps de se congeler dans son encrier, Louis abandonna l'idée de finir son devoir de métamorphose et ouvrit négligemment un livre qu'il avait emprunté pour son plaisir personnel. A peine eut-il finit de feuilleter les premières pages qu'il se sentit comme observé. Il leva les yeux instinctivement, croisant le regard de Cassiopée. Son coeur rata un battement. Ils se fixèrent durant quelques secondes qui semblèrent hors du temps, figées. Louis réprima un léger sourire en coin tandis qu'il avait l'impression que finalement, ils avaient apprit à communiquer sans les mots depuis le début de leur relation secrète. En effet, ils avaient dû réellement parlé qu'une ou deux fois à la volée, et encore, ça n'avait été que quelques termes rapidement échangés, et quasiment intégralement codés de peur que quelqu'un se doute que quelque chose se déroulait entre eux. Au final, seuls les regards avaient osé être honnêtes bien que prompts entre les deux adolescents qui ne rêvaient que de quelques temps pour n'être qu'eux. « Je me disais que tu devais pas forcément t’amuser à Poudlard depuis la semaine dernière alors… » Louis plissa les yeux, la Serpentard agitant un livre qu'il reconnaissait comme étant sur la transfiguration du 17ème siècle devant ses yeux. « C’est TOI qui l’avait avant moi le bouquin, hein ? IL MANQUE UNE… PAGE. Une annexe. Tu me feras le plaisir de la retrouver. » Le Poufsouffle fronça les sourcils. Une page ? Une annexe ? Il n'était tout de même pas du genre à ne pas respecter le matériel mis à la disposition des apprentis sorciers. « Si tu veux, tu peux me rejoindre dans la salle de bain des préfets vers quatorze heures ? Il me semble que les heures de colles sont en fin d’après-midi, enfin en tout cas on a un peu de temps libre en début d’après-midi, alors si tu veux et que si tu veux, je te propose ça. Moi j’y serais en tout cas. » Louis ne put retenir un franc sourire à cette idée, qui s'évanouit vite lorsqu'il reçut un violent coup de livre sur le crâne. La douleur s'imposant tout de suite, il porta sa main sur le lieu en misère, grimaçant. « Si tu ne retrouves pas cette page, je te fais bouffer le bouquin. Bye, Weasley. » La Serpentard s'était rapproché, empruntant un réel air menaçant. « Le mot de passe, c’est bulles de savon. T’es vraiment pas obligé de venir, je comprendrais... » Cassiopée tourna les talons, leur petit numéro s'étant exercé sans doute à merveille étant donné que Louis ne parvenait toujours pas à ôter une grimace de son visage, sa tête lui faisant bien trop mal pour le coup. Il croisa le regard d'un groupe de Serdaigle qui s'esclaffaient de rire et finit par attraper d'un air résigné le livre, s'assurant tout de même qu'il n'y manquait pas une annexe, sait-on jamais. Toutefois, à peine venait-il d'ouvrir l'ouvrage à son sommaire qu'il ne pensait qu'à une chose : le mot de passe pour rejoindre sa bien-aimée. Bulles de savon. C'était ridicule, mais si c'était les fameux trois mots pour ouvrir les portes du bonheur et la retrouver, il tâcherait de ne pas s'en moquer.

Les quatorze heures sonnant à la lourde horloge du château, le garçon fourra livres, parchemins et encriers qui ne servaient plus à rien depuis un bon moment étant donné que ses pensées ne vaquaient que vers une même personne et que le terme concentration n'était voué qu'à celle-ci. Il se releva, réalisant que ses jambes étaient largement engourdies avec le froid comme le bout de ses doigts. De plus, il parierait avoir les oreilles rougies. Tant pis. Il s'avança promptement vers le château, poussa de nouveau la porte de chêne et s'engloutit dans les couloirs menant à la salle commune des Poufsouffle. Il s'arrêta en chemin, se disant que finalement, ça ne servait à rien de repasser par les dortoirs et que plus vite il serait à la salle de bain des préfets, plus de temps il pourrait passer avec Cassiopée. Ainsi, il consentit à se traîner un livre de plus dans son sac déjà excessivement pesant et bifurqua à un croisement, accélérant un pas qui se fit de cesse stoppé derechef par un égyptien au mauvais endroit au mauvais moment. Louis maudit son meilleur ami quelques instants, se rappela qu'il s'agissait justement de son meilleur ami et qu'il n'avait aucune raison de faire cela et que le pauvre était innocent puis sursauta en se rendant compte que l'égyptien venait de lui dire quelque chose pendant qu'il était trop occupé avec ses règles de justice. « Quoi ? » prononça-t-il, l'air souverainement perdu. Le Gryffondor sourit, l'air amusé. « Tu allais où comme ça ? » Louis fronça les sourcils. Khôl était de ceux qui n'appréciaient guère le rapprochement qui s'était effectuait entre Cassiopée et lui, et il était assez doué en terme de foudroiement du regard. Ainsi, Louis mentit, à son plus grand damne. « Je vais à la bibliothèque, j'ai du retard sur mes livres. » En plus, ça expliquait son air pressé. Louis se découvrait-il un nouveau talent ? Ou alors, la présence de Cassiopée avait de larges influences sur lui. « Ha, d'accord. Espérons que ce soit Oli de service, alors. » Louis acquiesça vivement, ce qui fit sourire encore plus largement Khôl. « Je te retiens pas plus longtemps, c'est ça ? On se voit plus tard où tu as encore une retenue sordide ? » Pour toute réponse, Louis baissa les yeux, ses lèvres s'étirant en un rictus. « Je vois, peut-être à ce soir alors. » Un micro sourire s'afficha sur le visage du sixième année qui reprit d'un pas déterminé son chemin vers la tant convoitée salle de bain des préfets. Une dizaine de minutes plus tard, il était devant la fameuse pièce située au cinquième étage. Il fronça les sourcils, effectua un mouvement circulaire pour s'assurer que personne n'était présent, bien qu'il n'avait croisé aucune âme qui vive dès qu'il avait pénétré le coeur du cinquième étage. De plus, généralement, cet étage était des plus déserts. Louis marmonna le mot de passe et la salle de bain se dessina progressivement devant ses yeux. Il se glissa rapidement à l'intérieur de celle-ci, referma la porte derrière lui prudemment. La chaleur omniprésente dans la salle et fortement contradictoire avec le froid extérieur teinta rapidement les joues de l'adolescent d'un certain rose alors que son regard se faufila sur les alentours de la pièce, puis se stoppa sur une Cassiopée qui venait d'apparaître dans son champ de vision et semblait décidé à avoir une entrée des plus fracassantes. En effet, cette dernière glissa sur quelques mètres et se réceptionna dans les bras d'un Poufsouffle mitigé entre l'inquiétude et l'admiration face à une telle prouesse. Elle se redressa sur le sol en s'appuyant sur lui, le rouge ayant également teinté ses joues et un léger rire s'extirpant de ses lippes. « C’était pas fait exprès, promis. » Oh, il s'en fichait bien. Du moment qu'elle allait bien. De plus, elle pouvait atterrir dans ses bras autant de fois qu'elle le voulait, cela ne le dérangerait aucunement. L'adolescent se leva sur la pointe des pieds, déposant un baiser sur les lèvres du garçon. Ce dernier déposa sa main contre sa joue pour prolonger le baiser de quelques secondes et récupérer un contact physique qui lui avait tant manqué. Cependant, la Serpentard finit par se saisir de sa main, remarquant les effets de ses nombreuses retenues et le prix qu'il avait eu à payer pour son escapade à Pré-au-Lard. « Oh mon dieu Louis. C’est horrible. Montre. » Les yeux de Cassiopée lurent vivement les quelques mots inscrits en lettres sanguinolentes tandis que le regard du Poufsouffle ne pouvait se résigner à se détacher de la jeune femme qu'il pouvait enfin voir de près pour davantage que quelques secondes. « C’est ridicule. C’est n’importe quoi. Bisou magique. » Ayant presque oublié que son interlocutrice observait toujours sa blessure, Louis baissa les yeux, intrigué, bien qu'elle y posait déjà un baiser « magique ». Il eut droit à un second sur le nez quelques secondes plus tard pour excuser son malheureux coup sur la tête. « Viens, on va essayer de se caler dans un coin. J’espère que tu vas bien. » Elle l'emmena un peu plus profondément dans la salle et le sixième année constata que sa compagne devait être présente depuis quelques temps déjà vu que certains de ses vêtements étaient entassés dans un coin de la pièce. Il resserra légèrement son étreinte, trouvant ça presque surréaliste de ravoir Cassiopée pour lui tout seul. « T’es trop habillé. » Louis sourit, jetant un coup d'oeil à ses propres vêtements, comme si la Serpentard allait trop vite pour qu'il réalise tout d'un coup. Celle-ci entreprit de lui déboutonner sa veste. « C’est gentil d’être venu, vraiment. Je suis contente de te voir de plus près. Enfin. » Louis ôta ses bras des manches de son manteau qui eut à peine le temps de tomber sur le sol que Cassiopée l'étreignait de nouveau. « Tu m’as manqué. » Louis s'apprêtait à lui affirmer sincèrement que la réciproque était vrai mais à peine eut-il le temps d'entourer le corps de la jeune femme qui faisait battre son cœur de ses bras que celle-ci se distançait déjà, l'interrogeant sérieusement et sombrement. « Dis-moi Louis… Je voulais te demander un truc. » Elle se mordit la lèvre, fronça les sourcils. Le cœur de Louis martela sa poitrine avec plus d'intensité, craignant le pire. C'était peut-être infondé après toutes les preuves d'affection qu'elle venait de lui offrir, mais il redoutait qu'elle désire changer quelque chose dans leur relation, y ajouter un négatif de plus. Il avait déjà tant de mal à la supporter si loin de sa personne, s'il fallait effectuer un autre sacrifice, ça le minerait assurément. « Est-ce que… Est-ce que tu veux vraiment être avec moi ? Je doute pas de tes sentiments, quels qu’ils soient, mais on m’a dit que je te faisais plus du mal qu’autre chose, et j’imagine que les membres de ta famille qui sont au courant de l’histoire en détail ou pas n’ont pas dû apprécier… Alors je voulais savoir si t’étais toujours aussi sûr de toi. » Louis baissa les yeux, l'air agacé. Depuis des jours, songer à sa famille, aux réactions des autres, lui semblaient aussi productifs et douloureux que de se cogner la tête contre un mur à répétition. Il ne voulait pas gâcher ce moment privilégié avec Cassiopée en pensant à cette « cause perdue », à ce problème frisant l'insoluble, cette relation tout bonnement incompatible avec la vie qu'il possédait. Il leva des yeux décidés vers l'adolescent, croisant son regard azuré. « Tu crois que je vaux suffisamment le coup ? Je comprendrais tu sais. Je tiens beaucoup à toi, et tout, et je veux rester avec toi, mais je comprendrais la pression, et ça se trouve je te fais vraiment plus de mal qu’autre chose mais tu veux pas me le dire. Dis-moi Louis, dis-moi honnêtement avant que ce soit trop tard. Moi je t’aime beaucoup. » L'attrapeur soupira dans un léger rire, sentant la Serpentard l'étreindre une fois de plus. « Vraiment beaucoup. » Le garçon sourit, se remémorant que c'était exactement avec ces mots qu'il avait annoncé qu'il aimait Cassiopée à Lucy. Il saisit délicatement les frêles épaules de l'adolescente, plantant son regard dans le sien. Un sourire bienheureux étirait ses lèvres qui ne résistèrent finalement pas à la tentation de lui dérober un baiser. Lorsque le goût de ses lèvres envahirent enfin les siennes, il répliqua, amusé : « Bonjour, déjà. » Son sourire s'élargit. Il posa ses lèvres sur le front de son interlocutrice, savourant le moment. Dieu qu'elle lui avait manqué. Dieu qu'il voulait profiter d'elle avant d'attaquer l'imminent dossier « notre amour est destructeur. » « Tu sais, il y a des tas de choses depuis Pré-au-Lard sur lesquelles je doute. Même des choses auxquelles je pensais jamais éprouver le moindre doute, penser devoir remettre en question. Mais c'est le cas. » Il marqua une pause, revisitant à vitesse grand V les mille et uns tracas qui l'empêchaient de dormir sereinement la nuit. « Toutefois, s'il y a bien une chose sur laquelle je ne doute plus depuis un bon moment, c'est toi. C'est nous. » Il l'observa le temps d'une seconde. Dire qu'il pouvait évoquer un « nous » concernant Cassiopée et lui. Dire qu'il pouvait dire ça, utiliser ce pronom, les mettre dans le même panier, ça l'emplissait de bonheur, ça le transportait au paradis, littéralement. « Je veux être avec toi, Cassiopée. Tout le temps, autant que possible. Et je sais qu'on a quasiment tout contre nous, je sais que c'est pas forcément bien ce qu'on fait, dans le sens qu'on vit caché, mais je m'en fiche. Si c'est le prix que j'ai à payer pour pouvoir rester avec toi, alors je serais capable de vivre caché toute ma vie s'il le faut. Tu en vaux le coup, d'accord ? Tout ce que je t'ai dit au village, j'en pensais le moindre mot, et rien n'a changé. Absolument rien. Si ce n'est que je t'aime probablement encore plus. Vraiment vraiment beaucoup. » Il sourit doucement, saisissant sa main. « Je gère de mon côté, si tu es à mes côtés. » Il baissa les yeux, caressant ses doigts des siens. « Tout ça c'est compliqué, bizarre, dangereux. » Il attira son regard de nouveau vers celui de l'adolescente. « Mais même quand tout mon monde est flou à mes côtés, tu restes nette et précise. Comme toute l'affection que j'ai pour toi n'arrive pas à faire autre chose qu'atteindre des sommets, encore et encore. » Il sourit, répliquant d'un ton aussi sérieux que sincère. « Mon amour pour toi est la seule chose dont je suis présentement sûr et certain, la seule chose pour laquelle je veux me battre et qui vaut à mes yeux plus que le coup. » Il posa délicatement sa main contre sa joue, caressant son visage de porcelaine du pouce, admirant ses traits, s'enivrant de cette proximité, tombant encore plus profondément amoureux à chaque seconde qu'il passait en sa compagnie. Dans un murmure, il souffla : « Crois-moi, mon plus grand désir est d'être et rester avec toi. Tu ne me fais pas du mal, mais bien tout le contraire. » Il sourit timidement, se penchant pour l'embrasser amoureusement. « Tu m'as manqué aussi. »
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MessageSujet: Re: If time is all I have ♦ Louis (terminé)   If time is all I have ♦ Louis (terminé) EmptyVen 13 Juil - 8:39

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Why can't I breathe whenever I think about you ?
Why can't I speak whenever I talk about you ?
It's inevitable, it's a fact that we're gonna get down to it
So tell me, why can't I breathe whenever I think about you ?


Louis était venu, Louis était venu, Louis était venu. Ces trois mots étaient ceux qui tournaient dans la tête de Cassiopée, celle-ci posée sur le torse du garçon. Il pouvait se vanter d’être sa personne préférée sur Terre à cet instant précis. Si on prenait en compte le fait qu’Ariel était hors compétition dans ce classement, le Poufsouffle avait réussi cet exploit. La sixième année s’en voulait d’avoir harcelé son amoureux à propos de choses énervantes, déprimantes et tristement vrai à peine était-il arrivé. Le pauvre garçon n’avait même pas eu le temps de faire écouter le son de sa voix qu’elle exigeait des réponses à des sujets qui devaient plus le toucher qu’elle. Concrètement, personne ne lui avait reproché sa relation avec Louis, premièrement parce qu’elle n’en n’avait parlé qu’à très peu de gens, et deuxièmement parce que ceux qui le savaient ne lui avait rien dis de particulier. Si on exceptait Khôl, mais c’était une autre histoire. La Serpentard voulait dans tous les cas avoir l’intime conviction que tout devait rester comme ça. Qu’elle pouvait toujours compter sur Louis, qu’elle pouvait toujours rejoindre sans que ça le gêne la place la plus confortable du monde c’est-à-dire le creux de ses bras, et que tout irait bien. Elle savait que leur histoire était pour le moins singulière, mais c’était sûrement pour cette raison qu’elle fonctionnait aussi bien. Ils étaient ce qu’elle avait connu de plus fusionnel, et elle était incapable d’expliquer les sentiments qu’elle ressentait pour lui. Ce n’était pas faute d’avoir essayé, pourtant. C’était simplement inexplicable. Elle était tombée amoureuse de lui en un temps plus que record, d’un amour si puissant que la pauvre blonde ne pouvait pas résister. Quoique les gens autour disent, ça ne partirait pas. Louis rendait Cassiopée heureuse. La jeune fille était bien avec lui, presque que plus qu’avec n’importe qui. Elle oubliait ses multiples soucis quand elle croisait le regard du garçon. Elle avait fini par arriver à la conclusion que s’il y avait une preuve que la magie était bien réelle, c’était quand il la regardait. Quand il lui souriait. Alors quand il ne lui parlait qu’à elle, c’était du bonheur à l’état pur. Le problème d’Elektra était ceci dit toujours le même. Elle avait peur de réagir trop, d’être excessive, de se voiler la face. D’être tombée sous le charme des mots du résistant, et de rêver de quelque chose qui n’arrivait pas vraiment. Fermant les yeux et resserrant son étreinte avant de regarder le Poufsouffle, elle répondit au sourire que lui lançait le sixième année. La verte et argent rendit le doux baiser que lui déroba le garçon avec plaisir.

« Bonjour, déjà. » Cassiopée ria en rougissant. Il allait falloir qu’elle se calme, avant de parler. Et lui laisser le temps de répondre, aussi. « Tu sais, il y a des tas de choses depuis Pré-au-Lard sur lesquelles je doute. Même des choses auxquelles je pensais jamais éprouver le moindre doute, penser devoir remettre en question. Mais c'est le cas. » La sixième année avait décidé de se taire. Même si elle ne savait pas qu’elle allait être la réponse du Poufsouffle, elle n’avait pas particulièrement de mauvais pressentiment. Ou alors c’était un méchant manipulateur, mais c’était un peu moins probable alors tout devrait aller bien. Dans le pire des cas, il avait une jolie voix, agréable et qu’elle aurait pu écouter pendant des heures, alors c’était toujours ça de gagné. « Toutefois, s'il y a bien une chose sur laquelle je ne doute plus depuis un bon moment, c'est toi. C'est nous. » Un sourire encore plus grand que le précédent fit son apparition sur le visage de la blonde. C’était la seule chose qu’elle avait envie et besoin d’entendre. La réciprocité parfaite. « Je veux être avec toi, Cassiopée. Tout le temps, autant que possible. Et je sais qu'on a quasiment tout contre nous, je sais que c'est pas forcément bien ce qu'on fait, dans le sens qu'on vit caché, mais je m'en fiche. Si c'est le prix que j'ai à payer pour pouvoir rester avec toi, alors je serais capable de vivre caché toute ma vie s'il le faut. Tu en vaux le coup, d'accord ? Tout ce que je t'ai dit au village, j'en pensais le moindre mot, et rien n'a changé. Absolument rien. Si ce n'est que je t'aime probablement encore plus. Vraiment vraiment beaucoup. » Pour résumer la cause de la vitesse des battements de son cœur et le trop plein d’émotion qui emplissait la jeune fille à ce moment précis, disons juste qu’il aurait pu lui demander n’importe quoi d’autre à ce moment précis qu’elle aurait simplement été incapable de refuser. Elle était bien vulnérable face à Louis. Il parlait peu, mais quand il parlait, c’était toujours quelque chose de beaucoup trop parfait. Elle frissonna en sentant la main du Poufsouffle dans la sienne. Tout allait bien. Tout allait à merveille. Et jusqu’à preuve du contraire, tout irait bien. « Je gère de mon côté, si tu es à mes côtés. » Cassiopée hocha la tête rapidement. Evidemment qu’elle était à ses côtés. S’il y avait une chose dont il ne pouvait pas et ne devait pas douter, c’était bien ça. « Tout ça c'est compliqué, bizarre, dangereux. » La blonde plongea son regard dans celui du résistant. « Mais même quand tout mon monde est flou à mes côtés, tu restes nette et précise. Comme toute l'affection que j'ai pour toi n'arrive pas à faire autre chose qu'atteindre des sommets, encore et encore. » Elektra en était au point de se demander s’il comptait lui faire réaliser un suicide émotionnel. Elle était bien trop romantique, touchée par ses choses-là et accessoirement amoureuse du garçon pour ne serait que faire l’impression que ça ne la touchait pas. Elle rougissait, sentait son pouls s’accélérer, et son sourire qui grandissait sans qu’elle ne puisse rien y faire. « Mon amour pour toi est la seule chose dont je suis présentement sûr et certain, la seule chose pour laquelle je veux me battre et qui vaut à mes yeux plus que le coup. » Ce fut après un baiser que l’Obscure apprécia comme jamais qu’il finit par terminer sa tirade. « Tu m'as manqué aussi. »

La sixième année se mordit la lèvre, ne sachant pas si elle rougissait encore ou pas. C’était fort probable. Elle laissa passer un moment de silence et murmura dans l’oreille du garçon. « T’es trop gentil. » Reprenant un semblant de contenance, Cassiopée observa un instant le Weasley qui lui faisait face. « Je te trouve toujours trop habillé. » La blonde dû à contre cœur lâcher la main du garçon pour déboutonner sa chemise. Elle fit glisser ses mains à l’intérieur de celle-ci, les posant sur ses hanches avec un clin d’œil. « Après tout, on est dans une salle de bain, c’est pas l’endroit pour être habillé. » Faisant passer sa phrase pour un reproche et ne demandant pas plus son avis à Louis, assumant de toute façon qu’il ne se plaindrait pas, elle finit de lui enlever sa chemise le plus rapidement possible. De toute façon, ils s’étaient retrouvés nus dans la laverie, alors se déshabiller dans une salle de bain semblait plus que logique. La ceinture du garçon suivit rapidement le chemin de sa chemise, c’est-à-dire le plus loin possible de son pantalon. La blonde embrassa à nouveau son amoureux, profitant du fait qu’il était tout à lui. Elle en avait eu tellement envie ses dernières semaines que c’était comme revivre de pouvoir être si proche de lui. Les retrouvailles en étaient encore plus belles. La sixième année attrapa les deux mains de Louis sans couper le baiser enflammé qu’elle était ravie de lui donner, et recula pour s’asseoir sur le bord du bassin. Elle ouvrit les yeux, fixant les verts du garçon. Il devenait de plus en plus difficile de reculer, ce qui faisait rire la sixième année. C’était plus difficile que prévu. Le garçon avançait, et elle ne voyait pas où elle mettait les pieds, ce qui était potentiellement embêtant. Ils étaient déjà glissants, et elle sentait venir la chute. Le point positif étant qu’elle était déjà dans les bras de Louis et qu’il pourrait potentiellement la rattraper. Ou risquer de tomber avec elle. Ses genoux tapèrent soudainement le bord du bain, mais malheureusement, rien n’arriva comme prévu. En voulant s’asseoir, elle coupa finalement le baiser. Le but principal de se poser était qu’elle puisse finir d’enlever les vêtements du Poufsouffle en même temps que les siens, ce qui serait tâche plus aisée assise. Ce qui devait arriver arriva, elle se sentit glisser en arrière sans pouvoir se rattraper, et avec un réflexe stupide, elle s’agrippa aux bras du garçon. Le cri de surprise d’Elektra en se sentant partir en arrière fut suivi d’une chute magistrale dans l’eau savonneuse, pendant laquelle elle avait entraîné le garçon avec elle malgré lui.

L’eau était chaude, ce qui était agréable, mais les deux étudiants n’avaient pas eu vraiment le temps d’enlever leurs vêtements avant de tomber, ce qui les rendaient collants et, évidemment, trempés. Cassiopée sortit la tête de l’eau en s’étouffant, ne comprenant pas directement ce qui lui arrivait. Elle se releva sur les genoux, toussant de l’eau qui s’était infiltrée dans sa gorge. Elle se tourna vers le garçon, qui avait l’air encore plus étonné qu’elle d’être tombé. Il s’y attendait évidemment encore moins, et son expression faisait rire la verte et argent, ce qui ne l’aidait pas à se remettre de ses émotions. Elektra se releva sur ses pieds, manqua de glisser une deuxième fois et aida Louis à se relever à son tour. Ils avaient bu la tasse de manière comique. S’il y avait eu des gens autour d’eux, à coup sûr ils seraient en plein fou rire devant la situation. Cassiopée se laissa finalement retomber dans l’eau, se frottant les yeux piquants. Elle appuya son dos sur le bord, et fut rapidement rejointe par le Weasley à côté d’elle. Elle battit des sils et se tourna vers lui. « Je suis… désolée. Pff. » Il y eut un petit silence et ils finirent par rire de la situation. Après tout, il ne servait à rien d’en pleurer. Ce n’était que de l’eau, dans laquelle ils comptaient aller de toute façon. Juste de manière un tantinet moins brutale : Cassiopée avait accéléré le processus d’une manière tout à fait involontaire, mais qui ferait une anecdote drôle à raconter – si tenté qu’il puisse un jour raconter quelque chose du genre à quelqu’un sans prendre le risque de mourir. Avec un haussement d’épaule, la sixième année retira sa chemise. Elle tenta de l’essorer, et la jeta un peu plus loin. « Bon, faut que je me souvienne du sort pour sécher les vêtements maintenant. » Elektra enfonça un peu plus ses épaules dans l’eau chaude, se déplaçant doucement vers Louis à côté d’elle jusqu’à pouvoir poser sa tête sur son épaule. « Bon, ceci dit, maintenant qu’on est mouillé ET dans l’eau, je vois plus de raison pour que je garde ma jupe et que tu gardes ton pantalon. Enfin après, je sais pas ce que tu en penses. » Avec un sourire malicieux, la Serpentard se leva et passa sa jambe autour de celles de Louis, de manière à être par-dessus le Poufsouffle. Elle déposa un baiser sur sa bouche et glissa ses mains dans le haut de son pantalon. Elle sentit les mains du garçon dans le bas de son dos, et lui jeta un coup d’œil ravi. Quelle bonne idée avait-elle eu de l’inviter ici cette après-midi. Ils étaient infiniment tranquilles, et en oubliaient presque leurs soucis et l’environnement autour d’eux, ce qui était du luxe. Cassiopée était plus qu’heureuse de pouvoir tenir le garçon entre ses bras. Elle n’avait eu envie que de ça toute la semaine, et avait presque fini par croire qu’elle ne pourrait jamais se rapprocher de lui une autre fois. Comme quoi, rien n’était impossible. Approchant ses lèvres de son cou pour lui faire une pluie de baisers, elle finit par lui chuchoter à l’oreille. « Tu crois qu’on pourra plus se cacher un jour ? »
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MessageSujet: Re: If time is all I have ♦ Louis (terminé)   If time is all I have ♦ Louis (terminé) EmptyLun 16 Juil - 14:42

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« Tu m'as manqué aussi. » L'adolescent remarqua son interlocutrice rougir un peu plus alors qu'elle se mordait la lèvre dans un geste qu'il ne pouvait trouver qu'adorable. Un tendre sourire étira ses lèvres tandis qu'il effleurait du bout des doigts la joue de porcelaine de la Serpentard. Quelques secondes s'évanouirent, Cassiopée réduit davantage la distance qui séparait les deux apprentis sorciers afin de murmurer à l'oreille de son amant : « T’es trop gentil. » L'adolescent ne pipa mot, ignorant s'il devait prendre ces paroles de manière positive ou pas. Être « trop gentil » composait souvent les propos d'une réprimande qu'on lui faisait. Il pouvait être trop bon, trop bonne poire, trop généreux, trop serviable, et ça se retournait souvent contre lui, à sa plus grande tristesse. C'était sans doute un de ses plus grands torts, surtout que Louis n'était en aucun cas rancunier et finissait horriblement déprimé à l'idée qu'on puisse le remercier d'une manière si acerbe et non avide de vengeance. Quoi qu'il en soit, il sentit Cassiopée lâcher sa main, déboutonnant sa chemise après avoir déclaré : « Je te trouve toujours trop habillé. » Il se laissa faire, réprimant un léger frisson tandis que la Serpentard glissait ses mains contre son torse nu, mains qui finirent leur course au niveau de ses hanches. « Après tout, on est dans une salle de bain, c’est pas l’endroit pour être habillé. » Sa chemise ainsi que sa ceinture rencontrèrent bientôt le sol, les lèvres de Louis retrouvèrent précipitamment celles de son interlocutrice. Il ferma quelques instants les yeux, s'enivrant le plus possible du goût de ses lèvres qui lui avait tant manqué depuis la dernière fois. De son parfum qu'il se surprenait parfois à rechercher dans ses tentatives d'évasion de la réalité, que ce soit en cours, penché sur ses devoirs, en retenue. Cassiopée était devenue un réel point de repère, un point auquel il voulait s'attacher, un événement majeur dans sa vie. Mais elle invoquait aussi un espace sécuritaire, contre toute attente. Bien entendu, leur relation était périlleuse et non sans risques. Néanmoins, il se sentait irrémédiablement en sûreté à ses côtés. Ce n'était pas nécessairement une idée de prudence ou de danger néanmoins. C'était une question de vie, d'avenir. Aux côtés de la préfète, il parvenait à se visualiser dans l'avenir, ou tout du moins dans un avenir relativement proche. Elle était devenue le motif qui l'encourageait à se lever le matin et à presque apprécier Poudlard. C'était celle qui lui mettait du baume au cœur même quand il ne parvenait à la voir que quelques secondes à la volée dans la journée. C'était celle qui lui offrait de l'espoir, une esquisse de vie heureuse. Quelque chose qu'il avait perdu depuis des mois, des années peut-être même. En quelques semaines seulement, Cassiopée lui avait redonné le goût à la vie ainsi que fait découvert celui du bonheur. Il ne pourrait jamais être assez reconnaissant envers la Serpentard pour tout cela et espérait sincèrement que lui aussi, puisse la rendre heureuse. Qu'elle ne finirait pas par se lasser de sa personne, que leurs différences et divergences ne les distanceraient pas de manière à ce qu'ils ne redeviennent que de parfaits inconnus ou au mieux de vulgaires connaissances avec une histoire résolue vaguement partagée. Il souhaitait être à la hauteur, il souhaitait lui rendre la pareille, lui donner des petits morceaux de paradis ancrés dans leurs souvenirs à tous les deux, rien qu'eux deux.

L'adolescent ouvrit les yeux alors que Cassiopée l'orientait vers le bassin tout en s'étant résignée à l'idée de ne pas rompre leur baiser. A mesure qu'ils s'approchaient de l'eau, le sol se fit de plus en plus glissant si bien que l'Obscure finit par perdre une nouvelle fois l'équilibre et s'effondrer dans l'eau savonneuse, emportant le Poufsouffle dans sa chute. Le sixième année remonta à la surface, le goût du savon dans la bouche et la peau s'habituant du mieux possible à la température de l'eau très chaude. Il entendit sa compagnie recracher un peu d'eau à ses côtés puis croisa son regard. Une seconde plus tard, un rire s'évader des lippes de la jeune femme, au plus grand étonnement de Louis toujours sur le choc de se retrouver dans l'eau. Finalement, un fin sourire amusé étira ses lèvres avant qu'ils ne se déplacent vers le bord du bassin. « Je suis… désolée. Pff. » Louis ne put se retenir d'éclater de rire en pensant à toutes les maladresses qu'exécutaient avec expertise et succession Cassiopée en un laps de temps en plus court. Un peu plus et elle ferait compétition avec Louise, d'ailleurs. Le Poufsouffle chassa vite l'image de la fille Londubat et posa son regard vers son interlocutrice qui ôtait son chemisier trempé. « Bon, faut que je me souvienne du sort pour sécher les vêtements maintenant. » Louis sourit, puis fronça les sourcils à l'idée de formulation d'un sortilège. Sa baguette, il espérait qu'elle ne soit pas tombée au fond de l'immense baignoire. Il plongea sa main sous l'eau, extirpant avec soulagement le bâton de bois d'une des poches de son pantalon. Il s'approcha de Cassiopée, lui assurant tandis qu'il jetait sa baguette vers leurs affaires jonchant le sol un peu plus loin : « Je m'en occuperai plus tard, si tu veux. » Il déposa un baiser sur la joue de l'adolescente et se remit dos contre le rebord, Cassiopée l'étreignant, ses frêles épaules désormais plongées sous l'eau. « Bon, ceci dit, maintenant qu’on est mouillé ET dans l’eau, je vois plus de raison pour que je garde ma jupe et que tu gardes ton pantalon. Enfin après, je sais pas ce que tu en penses. » Le même sourire malicieux apparut sur le visage des deux élèves. Cassiopée prit place sur les genoux du Poufsouffle qui posa ses mains sur sa taille autant par envie et habitude que pour s'assurer qu'elle ne glisserait pas une troisième fois dans la journée. Leurs lèvres se rencontrèrent de nouveau, les mains de la jeune femme se faufilèrent dans le pantalon du garçon qui lui fit glisser lentement ses mains le long du dos de l'Obscure, profitant de chaque centimètre de peau qu'il pouvait caresser. Il rompit le baiser légèrement, reprenant son souffle, se réhabituant à avoir son cœur qui menaçait de transpercer sa poitrine tant il martelait celle-ci avec intensité. Il eut un léger sourire, son nez frôlant celui de la préfète, puis stoppa ses mains au niveau de l'élastique de sa jupe. Il fit glisser les derniers morceaux de linge qu'arborait la jeune femme le long de ses jambes pour les faire retrouver les autres à quelques mètres du bassin. Quelques minutes plus tard, ils étaient tous les deux dans la tenue la plus commune et attendue dans une baignoire : flambants nus.

« Tu crois qu’on pourra plus se cacher un jour ? » Louis baissa les yeux quelques instants. Au final, après réflexion, il en était venu à la conclusion que cacher leur relation leur permettait de la vivre qu'à deux, sans l'opinion des autres, sans leurs regards, sans leur interférence dans une histoire qui ne devrait être vécue qu'à deux, estimée qu'à deux, réfléchie qu'à deux. Probablement cela venait-il d'un point de vue pessimiste. Il savait pertinemment que peu de gens trouveraient leur relation acceptable, banale. Il savait qu'il finirait en tête d'affiche à un moment où à un autre et qu'ils n'allaient pas recevoir beaucoup de fleurs. Et peut-être craignait-il perdre Cassiopée pour ça. Pour cette réputation malmenée, cette ligne indélébile dans le chapitre de sa vie, de leur vie. Ironiquement, elle risquait de perdre moins de proches que lui dans son histoire s'il comprenait bien ce qu'elle avait voulu lui dire récemment, mais il ne pouvait s'empêcher de penser à ses maux à venir, aussi minimes puissent-ils l'être. Et d'un point de vue prodigieusement égoïste, il ne supporterait pas qu'Autrui lui ôte sa Cassiopée pour des histoires de gueules, de sang, d'origines, de convictions. Il souhaitait placer tout cela en arrière-plan. D'autre part, il avait désormais confirmation que ce soit possible eux deux étant donné qu'ils semblaient partager la même affection quelques temps après qu'ils se soient mis en couple. Ce n'avait pas été une décision prise à la légère, dans la singularité et l'effervescence du moment. En somme, il voulait vivre caché pour pouvoir ne vivre qu'avec elle et uniquement elle. C'était probablement trop demander, ils finiraient par étouffer, et ils devraient bien se mettre en avant un jour ou l'autre et dévoiler leur lien. Donc oui, dans son esprit, ça allait de soi qu'un jour, ils ne pourront plus se cacher, ils ne devront plus se cacher, ils ne voudront plus se cacher. Quand ? Là résidait toute la question. Et jusqu'à présent, Louis ignorait ce que Cassiopée pensait de cette facette de leur relation. Si elle préférait qu'elle soit inconnue de tous ou au contraire, réputée. L'adolescent leva les yeux vers sa petite amie, répliquant doucement : « Je sais pas, ça dépend. Ici, ça finira peut-être par être compliqué, vu comme les secrets circulent vite à Poudlard et n'ont pas forcément une grande espérance de vie. Après, on a aussi l'avantage que tout le monde ne nous verrait pas spécialement ensemble. » Il sourit, déposant un baiser sur le front de son interlocutrice. Il laissa ses lèvres quelques secondes supplémentaires sur le front de la jeune femme, dans le doute. Il se demandait s'il n'y avait pas des interrogations bien plus profondes dans la question de la Serpentard. Il baissa doucement la tête, croisant le regard de Cassiopée. « Tu préfères qu'on reste caché longtemps ? Tout le temps ? » Une pointe d'inquiétude apparut dans ses yeux. Il n'était pas effrayé à l'idée de devoir vivre des années en secret s'il le fallait avec la femme qu'il aimait, comme il le lui avait clairement clamé quelques temps auparavant, mais il se souciait qu'elle n'accepte pas toute cette discrétion, tout comme tout ce stresse qui pouvait en ressortir également. Néanmoins, d'un côté, ça le réconfortait de voir que la jeune femme y pensait. Ça prouvait qu'il occupait assez ses pensées, aussi. « Ou tu préférerais que tout le monde sache pour nous ? » Il lui sourit sincèrement, dégageant délicatement une mèche de son visage. Après, vivre à découvert apportait aussi un certain repos, un soulagement. Ils auraient l'opportunité de se voir quand ils le souhaitent, d'avoir bien plus que des moments volés et des regards en coin pour supporter les journées de cours quelques fois éprouvantes. Il fronça légèrement les sourcils, ajoutant : « Enfin, après ce n'est pas non plus comme si on avait besoin de se décider tout de suite non plus. Si ? » Il eut un léger sourire en coin, baissant la tête vers la large quantité de mousse qui recouvrait en épaisseur l'eau. « En tout cas, pas dans l'immédiat. » Un éclat malin que l'adolescente n'avait dû que très rarement voir chez Louis faisait pétiller ses yeux. Il attrapa rapidement toute la mousse qui reposait entre eux deux pour la déposer sur la tête de l'adolescente qui se retrouva avec un monticule de bulles de savon tout à fait hilarant. Le jeune homme ne put s'empêcher d'éclater de rire à cette vision, attirant à la fois la Serpentard contre lui pour ne pas qu'elle s'enfuit tout comme encore plus de mousse vers leur personne pour la recouvrir davantage, ouvrant les hostilités d'une bataille de mousse qui se voulait et s'augurait sans merci. Quelques minutes plus tard, Louis avait l'impression qu'il y avait encore plus de mousse qu'au départ à force de ses mouvements et une certaine quantité d'eau avait même finit par déborder du bassin, rendant le sol de la salle des bains des préfets encore plus glissant. Au moins, si quelqu'un avait la très mauvaise idée de pénétrer dans la pièce, il aurait de bons arguments pour rebrousser le chemin : ne pas avoir les chaussures trempées et ne pas se rompre le cou en glissant en arrière.
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MessageSujet: Re: If time is all I have ♦ Louis (terminé)   If time is all I have ♦ Louis (terminé) EmptyMar 17 Juil - 10:35

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En posant la question si fatidique à Louis, Cassiopée n’y avait même pas elle-même réfléchi. Est-ce qu’elle en avait envie, après tout ? Elle aurait bien aimé donné son avis au garçon, mais en y pensant et en retournant les options dans sa tête, elle ne pourrait pas lui donner une réponse. Rester caché, ce n’était dans tous les cas pas une solution, mais il restait Louis Weasley. C’était triste, mais c’était le cas et ce n’était pas un amour fou qui allait changer ça aux yeux du monde. Bon, son cœur n’avait quand même pas choisi le dernier sang-mêlé pauvre et inutile, qui n’avait pas sa place dans le monde, mais quand même. Il y avait mieux, si on en croyait la société dans laquelle les deux vivaient. « Je sais pas, ça dépend. Ici, ça finira peut-être par être compliqué, vu comme les secrets circulent vite à Poudlard et n'ont pas forcément une grande espérance de vie. Après, on a aussi l'avantage que tout le monde ne nous verrait pas spécialement ensemble. » Elektra eut un petit sourire. Ça aurait été vrai pour d’autres, mais elle était persuadée que le secret pourrait être facilement caché. Elle avait confiance dans les gens qui savaient. Ses relations parce qu’elle avait choisi de le dire, et celles de Louis parce qu’elle faisait confiance à Louis. C’était aussi simple que ça. Maintenant, ça ne serait pas facile à vivre. Peut-être parce que c’était le début. Mais les deux étudiants avaient déjà eu du mal à patienter comme s’ils ne connaissaient pas une semaine, elle ne se voyait pas faire ça encore longtemps. Dès qu’ils seraient sortis de Poudlard, les choses seraient peut-être plus faciles mais c’était, de un, loin, et de deux, très incertains. Ils n’étaient pas fait pour être ensemble. Point final. Soucieuse que le garçon arrive lui aussi à une conclusion aussi radicale, elle essaya de penser à une autre option. « Tu préfères qu'on reste caché longtemps ? Tout le temps ? » Levant les yeux vers le garçon elle fit non de la tête. Sans s’en rendre compte, elle exprimait sa pensée de manière extrêmement imperceptible, et il était fort probable que le garçon ne se rende même pas compte qu’elle exprimait un avis concret à cet instant. C’est d’une petite voix qu’elle essaya de répondre. « Non non, mais… » « Ou tu préférerais que tout le monde sache pour nous ? » Louis dégagea une mèche de cheveux du visage de la blonde, qui haussa les épaules. Elle aurait bien aimé avoir un avis concret de la part du Poufsouffle, histoire de savoir quoi répondre. Révéler leur couple au grand jour ferait des vagues, mais elle n’allait pas lister les conséquences d’un tel acte à son petit ami, il devait bien le savoir tout seul. Et ne pas avoir envie de l’entendre dire et redire. Cassiopée devait de toute façon réfléchir posément à tout ça. Et demander son avis à Ariel, peut-être. S’afficher officiellement avec le Weasley qui quand il était jeune ressemblait à une fille, comme l’appelait certains de ses camarades obscurs ou Serpentard seraient signe d’une grande rupture dans la vie de la blonde. Une grande et subite et irrévocable rupture. « Enfin, après ce n'est pas non plus comme si on avait besoin de se décider tout de suite non plus. Si ? » Répondant au sourire du sixième année, la blonde opina du chef. « En tout cas, pas dans l'immédiat. » Oh non. Elle n’avait pas envie de discuter ça, elle voulait profiter du temps qu’elle pouvait passer avec Louis autrement qu’en se rongeant les sangs.

Relevant les yeux dans le but d’embrasser son bien-aimé, elle croisa son regard. Suspicieux. Un éclat pétillait dans ses yeux, qui montraient qu’il avait quelque chose en tête de potentiellement drôle. Pour lui, tout du moins. Réfléchissant à toute vitesse à quelle idée avait pu germer de cette façon dans la tête de Louis, elle comprit très vite. La seconde après s’être posé la question, elle avait un chapeau improvisé de mousse sur la tête. Des bulles de savons éclataient autour d’elle, et ses yeux lui piquaient à cause de la mousse. Elle battit des sils, lançant un regard pour le moins surpris à Louis. « Mais. » Un sourire se forma sur son visage en sentant le garçon la tirer vers elle, et elle décida de se venger. Il était mignon avec ses bulles, mais elle avait un avantage non négligeable sur la situation, ce qui était plutôt ironique : ses cheveux. Il n’avait jamais eu à faire de longs shampoings avec dix milles trucs différents, résultant à un moussage plus qu’excessif. Elle, oui. Attrapant à grande poignée ce qu’elle avait maintenant partout sur le corps, elle l’envoya sans hésiter sur le garçon qui riait toujours de la tête de Cassiopée. S’enchaîna la riposte du sixième année, qui naturellement tourna en troisième guerre mondiale. Répandant un mélange d’eau et de mousse partout autour d’eux sur une grande circonférence, les deux étudiants bougeaient dans tous les sens pour gagner la bataille. Après plusieurs minutes, ils se calmèrent enfin, essoufflés de s’être battus et d’avoir autant ri en même temps. Cassiopée avait mal au ventre. Mais c’était une jolie sensation, agréable et bien qu’un tantinet douloureuse, très appréciable au final. Jetant un coup d’œil au sol de la salle de bain, elle se pinça les lèvres. « On a fait un beau désastre. » Louis tourna la tête à son tour. Il avait encore de la mousse sur le nez, ce qui fit rire Elektra. D’un ton victorieux, elle déclara sans appel. « On est d’accord pour dire que t’as largement perdu la bataille, hein. Je te dis, l’expérience du shampoing. Le shampoing, ça sauve la vie. » Dévisageant le garçon, elle se rendit compte qu’il avait aussi de la mousse dans les cheveux, sur les épaules, et autour des yeux. « Hihi, t’en as partout. » Passant doucement ses doigts sur son visage pour le libérer de tout le liquide mousseux qu’il ne pouvait pas voir lui-même, elle en profita pour l’embrasser tendrement. « Ça faisait longtemps que j’avais pas autant ri. » Soupirant d’aise, Elektra se glissa dans l’eau, appuyant son dos contre le torse de Louis. Elle releva la tête en arrière pour croiser le beau regard vert du sixième année. Oh, ce qu’elle pouvait être contente d’être là. Quitter Louis dans quelques heures allait être une torture. Une pure et simple torture. Surtout qu’ils allaient se recroiser dans les couloirs, le soir, le lendemain, le midi, le surlendemain. Ils allaient en cours ensemble, et ne pouvait même pas échanger plus de trois mots. Le fait qu’ils n’échangent déjà un regard gentil semblait irréaliste, alors de là à s’asseoir à côté en histoire de la magie, il y avait une marge infranchissable. Et pourtant, le changement devait être visible. Elle s’en rendait elle-même compte. La dernière fois qu’elle avait croisée Sarah, elle était tombée comme d’habitude, et elle avait laissée partir son porte-poisse avec juste un mot méchant qui n’était même pas dis sur un ton menaçant. Heureusement qu’il n’y avait personne autour d’elle. Les gens auraient remarqués la différence de comportement effrayante avec les gens depuis une semaine. En y ayant réfléchit, elle en était venue à la conclusion que c’était à cause et grâce de Louis. Il la changeait, et elle ne savait pas si c’était en bien ou pas. Oh, c’était sûrement bien parce que les gens autour de Cassiopée arrivaient presque à vivre en harmonie et Sarah n’avait pas de bleus à cause d’elle – et ce n’était pas la seule à ne plus souffrir des humeurs de la blonde, mais en même temps, c’était radical.

« Louis. » La verte et argent décida de parler directement à l’intéressé. Après tout, ils n’avaient pas à décider de tout maintenant mais il y avait des choses qui nécessitaient une conversation rapide et définitive. Il fallait des bases, sinon Cassiopée ne savait pas si elle allait être capable de ne pas être lunatique à chaque fois qu’ils se verraient. Elle n’était définitivement pas la même avec Louis. Elle montrait en tout cas un côté beaucoup plus doux qu’ordinaire, qui avait du mal à partir le reste du temps. Et quand elle redevenait la célèbre reine des glaces, l’inverse était vrai aussi pour le Poufsouffle. Ce qui n’était agréable pour personne. Prenant son courage à deux mais et ne sachant même pas comment aborder le problème, elle se lança. « Je dois être honnête avec toi... » Sa voix était bizarrement grave, ce que la sixième année s’affaira de modifier avant que Louis ne panique trop. Enfin, elle voulait qu’il s’inquiète un peu quand même. Pas qu’il s’en fiche. « Bon je sais pas comment te dire ça en fait. » Se retournant pour pouvoir vraiment regarder le garçon dans les yeux et voir son visage, elle continua dans sa lancée. « Je pense qu’il va falloir se décider plus vite que prévu, en fait. A propos de rester caché ou pas… et y’a un problème. » Il y eut un silence pendant lequel elle entendit presque Louis déglutir. « Mais pas un problème avec toi hein ! Tout va bien de ce côté-là. Enfin je crois. Ça se trouve c’est moi le problème. » Nouveau silence. « Bref. Le truc, c’est que je suis pas pareille quand je suis avec toi. T’as la chance de me voir sous un beau jour, vraiment, et tu me fais changer. Beaucoup. Enfin, visiblement. » Après avoir baissé les yeux vers la mousse, Elektra chercha de nouveau ses mots. « Et je pense que c’est en bien, j’imagine que c’est bien. J’espère. Mais les gens sont pas habitués, même moi je suis pas habituée. Tu commences à me connaître, et la première fois que tu m’as parlé tu connaissais déjà ma vie dans la seconde, et tu sais que c’est pas facile pour moi. Tu es Louis Weasley, mais tu peux passer invisible en marchant dans les couloirs. On avait déjà parlé de ma réputation, il me semble, et j’y tiens. J’y tiens parce que c’est la seule chose qui me rattache à Poudlard et qui m’empêche de faire n’importe quoi. J’y tiens parce qu’elle représente énormément pour moi, c’est pas qu’une histoire de réputation, c’est moi. C’est Cassiopée Elektra Cayrel, et j’ai peur que… J’ai pas peur de la perdre. Si je dois l’abandonner progressivement pour toi, je veux bien. » Réalisant ce qu’elle était en train de dire, la blonde eut un petit soupir. Elle s’étonnait elle-même. Le résistant devait avoir fait un sacré effet sur elle pour qu’elle ne se rende même compte de ce qu’elle était prête à faire pour lui. « Le truc c’est que je suis bien avec toi. Vraiment. Mais je peux pas compter juste sur ça. Je te fais confiance, j’espère que tu le sais, que tu le comprends et que t’en doutes pas, mais c’est dur pour moi de se reposer juste pour ça, et d’être prête à des choses alors que je suis pas sûre de ton côté. » Louis ouvrit la bouche, et elle lui posa le doigt sur celle-ci pour qu’il se taise. « Non j’ai pas fini. Et si je suis sûre de ton côté. Enfin je te crois. Mais, je peux pas être sûre que ça va durer tu vois ? De mon côté autant que du tien. Personne peut être sûr. Je pourrais faire une connerie, et toi aussi, ou quelque chose pourrait se passer. Je veux pas abandonner quelque chose trop vite, et je veux pas t’abandonner toi non plus. » Prenant une grande inspiration, elle formula sa pensée plus clairement, avant de laisser retomber un long silence. « Je peux pas être totalement moi-même avec toi, et je peux pas être comme je suis avec toi avec tout le monde. Et il faut que je fasse un choix, et il dépend de toi. Il dépend de ce que tu veux faire, de ce que tu peux faire, de ce que tu comprends par rapport à… moi, et de tout ce que ça implique. Je sais même pas ce que j’attends, concrètement, mais… voilà. Au moins j’aurais dit ce que j’avais sur le cœur. »
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MessageSujet: Re: If time is all I have ♦ Louis (terminé)   If time is all I have ♦ Louis (terminé) EmptyMar 17 Juil - 12:54

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« On a fait un beau désastre. » Le garçon tourna la tête vers l'ensemble de la salle de bain des préfets afin d'analyser l'étendue des dégâts. C'était certain, ils avaient commis un beau gâchis, une pagaille à en faire pâlir les plus respectueux et maniaques. Cependant, un sourire purement heureux étirait les lèvres du jeune homme sans qu'il ne puisse y faire quoi que ce soit. Il était là, persistant, étirant ses maxillaires de sorte qu'il le sentait très bien, représentatif du bonheur qui comblait l'adolescent. C'était trois fois rien, une bataille de mousse entre deux étudiants apparemment tous les deux grands enfants. Mais c'était ce genre de moment qui lui semblait propre à son duo avec Cassiopée, à sa relation avec l'Obscure. Bien entendu, faire une bagarre dans du savon était accessible avec tout le monde – ou presque. Et dans sa famille, il aurait facilement pu trouver quelqu'un qui se serait mis à cœur joie de lutter contre lui dans une eau savonneuse ou autre mixture. Mais aujourd'hui c'était Cassiopée. Et il se sentait tout simplement hors du temps, hors de la réalité, sur son petit nuage avec elle, comme il avait pu l'évoquer en tant que rêve et désir au village des sorciers quelques jours plus tôt. C'était difficile à vivre, souvent il s'interrogeait d'ailleurs sur la réalité de tous ses événements. Si dans une fabulation des plus odieuses il n'avait pas inventé tout cela de toutes pièces. Puis la Serpentard arrivait et lui rappelait que non, c'était bel et bien un chapitre de sa vie, qu'il courrait tous les risques possibles, beaucoup plus qu'il n'en avait jamais couru dans toute son existence, qu'il mettait en jeu tout ce à quoi il tenait le plus chèrement, qu'il s'en mordrait possiblement les doigts un jour ou l'autre. Néanmoins, à l'heure actuelle, il jubilait. Il espérait seulement que ce ne soit pas un mirage, que personne ne se jouait de lui, qu'aucune manipulation résidait sous toute cette histoire. Après tout, il n'était plus rare de voir quelques élèves de Poudlard tenter par les plus pernicieux moyens de s'attirer les bonnes grâces de membres d'un clan adverse ou d'une quelconque source de bénéfices pour leur propre bien ou celui de leur chef. Surtout que pour le coup, si c'était le cas, s'il était victime d'un guet-apens, il n'aurait aucune oreille à laquelle se plaindre. Tout le monde lui chanterait insatiablement le refrain du « je te l'avais dit » ou bien celui de la naïveté qui pouvait l'animer si souvent. Conclusion, il s'en remettait à la chance, à l'univers, à son instinct, ou plutôt, à son cœur détraqué qui aimait une jeune femme provenant d'un autre monde, d'une autre planète, mais qui l'avait complètement séduit, charmé. C'en était d'ailleurs même assez terrifiant et complètement vertigineux, d'être tant enamouré d'une fille après si peu de temps. Toutefois, il valait probablement mieux ne pas y penser, et se contenter de vivre. Dans tous les cas, c'était ce que le Poufsouffle avait décidé de faire pour une fois, et il ferait son maximum pour ne pas contourner ce crédo, au risque de s'y brûler les ailes.

« On est d’accord pour dire que t’as largement perdu la bataille, hein. Je te dis, l’expérience du shampoing. Le shampoing, ça sauve la vie. » Le jeune homme eut une mine qui se voulait offusquée avant d'éclater de rire. Il finit par rétorquer, peu enclin à laisser sa place de grand victorieux de cette première bataille de mousse : « N'importe quoi, c'est pas moi qui suis transformé en bonne femme de mousse. » « Hihi, t’en as partout. » Louis grimaça, coopérant enfin alors que Cassiopée dégageait son visage de la mousse qui l'occupait. « D'accord, peut-être un peu... Mais » Il se tut, Cassiopée l'embrassant tendrement. « Ça faisait longtemps que j’avais pas autant ri. » Le Résistant sourit gentiment tandis que son interlocutrice se logeait entre ses bras, son dos contre son torse. Quelques minutes silencieuses se déroulèrent pendant lesquelles l'attrapeur eut le temps de complètement reprendre son souffle suite à leur récente lutte. Souffle qui s'avéra toutefois de courte durée.

« Louis. » De nouvelles secondes silencieuses s'évanouirent, si bien que le sixième année ne trouva rien de mieux à faire que d'encourager Cassiopée à partager le fond de sa pensée : « Oui ? » « Je dois être honnête avec toi... » Le garçon fronça les sourcils, un frisson parcourant son dos. Il fallait dire que ce n'était pas spécialement le genre de phrase annonciatrice par définition de bonnes nouvelles ou de conversations réjouissantes. Louis sentit son rythme cardiaque s'accélérer légèrement, la préfète avouant : « Bon je sais pas comment te dire ça en fait. » Elle se retourna de manière à lui faire face. Le jeune homme ne pipa mot, de toute manière, il estimait n'avoir pas grand-chose à dire ou grand moyen de l'aider dans ce genre de situation. « Je pense qu’il va falloir se décider plus vite que prévu, en fait. A propos de rester caché ou pas… et y’a un problème. » Louis fronça de nouveau les sourcils, attendant la suite. Cassiopée avait ce don légèrement agaçant de faire durer un suspens assez abominable pour le coup. Il ignorait si elle cherchait ses mots ou voulait apporter ses propos en douceur, mais dans tous les cas, il aurait bien préféré qu'elle lui balance tout à la tronche d'un coup. Il aurait peut-être été sonné, mais il n'y aurait eu aucune pénible attente. Le Poufsouffle opta pour ne pas autoriser son cerveau à former de quelconques hypothèses et scenarii quant à la nature des futurs propos de l'adolescente. « Mais pas un problème avec toi hein ! Tout va bien de ce côté-là. Enfin je crois. Ça se trouve c’est moi le problème. » Étonnement, ses dires ne rassurèrent en aucun cas le sixième année. Surtout que manifestement, Cassiopée elle-même avait du mal à lui décrire le dit problème. « Bref. Le truc, c’est que je suis pas pareille quand je suis avec toi. T’as la chance de me voir sous un beau jour, vraiment, et tu me fais changer. Beaucoup. Enfin, visiblement. Et je pense que c’est en bien, j’imagine que c’est bien. J’espère. Mais les gens sont pas habitués, même moi je suis pas habituée. Tu commences à me connaître, et la première fois que tu m’as parlé tu connaissais déjà ma vie dans la seconde, et tu sais que c’est pas facile pour moi. Tu es Louis Weasley, mais tu peux passer invisible en marchant dans les couloirs. On avait déjà parlé de ma réputation, il me semble, et j’y tiens. J’y tiens parce que c’est la seule chose qui me rattache à Poudlard et qui m’empêche de faire n’importe quoi. J’y tiens parce qu’elle représente énormément pour moi, c’est pas qu’une histoire de réputation, c’est moi. C’est Cassiopée Elektra Cayrel, et j’ai peur que… J’ai pas peur de la perdre. Si je dois l’abandonner progressivement pour toi, je veux bien. » Un nouveau silence sépara les deux jeunes gens. Pour le coup, Louis ignorait quoi dire, tentant davantage d'assimiler le problème que de prendre des compliments que pouvait lui articuler la Verte et Argent. Ce qu'il ne comprenait pas, c'était comment Cassiopée pouvait se « dédoubler » en fonction d'avec qui elle se trouvait. A ses yeux, elle restait une même personne qui jouait certes avec des facettes, mais qui n'était pas non plus apte à friser la schizophrénie selon la situation. De plus, ça le perdait un peu qu'elle qualifie sa réputation comme sa personne. Elle-même lui avait clamé qu'elle était bien plus que ce qu'elle pouvait montrer en surface, et il était assez certain qu'elle devait s'impatienter quand les gens la jugeaient superficielle ou n'arrivaient pas à la comprendre dans l'instant. Pourtant, le portrait qu'elle dressait d'elle ne correspondait pas avec ces passés propos, et de plus pourrait se définir comme assez réducteur. Ou en tout cas, aux yeux du Weasley.

« Le truc c’est que je suis bien avec toi. Vraiment. Mais je peux pas compter juste sur ça. Je te fais confiance, j’espère que tu le sais, que tu le comprends et que t’en doutes pas, mais c’est dur pour moi de se reposer juste pour ça, et d’être prête à des choses alors que je suis pas sûre de ton côté. » Louis ouvrit la bouche, prêt à lui rappeler ce qu'il venait de dire, tout comme ce qu'il lui avait déjà dit au village des sorciers. Ça allait de soi, il lui semblait avoir été clair de plus : il ne trahirait pas sa confiance. Il l'avait déjà prouvé de plus en gardant le secret de sa lycanthropie. En fait, il se demandait même pourquoi l'adolescente se prenait la peine de revenir sur ça. Cependant, le garçon n'eut pas le temps d'articuler le moindre mot qu'elle posait un doigt contre ses lèvres, le faisant taire. « Non j’ai pas fini. Et si je suis sûre de ton côté. Enfin je te crois. Mais, je peux pas être sûre que ça va durer tu vois ? De mon côté autant que du tien. Personne peut être sûr. Je pourrais faire une connerie, et toi aussi, ou quelque chose pourrait se passer. Je veux pas abandonner quelque chose trop vite, et je veux pas t’abandonner toi non plus. » Oui enfin, pour le coup, Louis pouvait avoir des talents cachés, celui de lire dans l'avenir n'en faisait aucunement partie, aux dernières nouvelles. C'était là toute la complexité de toute relation amoureuse. Personne sait si ça va durer. Ainsi, le mieux est sans doute de laisser du temps au temps, laisser sa chance à l'amour, et laisser les choses évoluer en vivant l'instant présent. C'était probablement extrêmement candide et collait plutôt bien avec la personnalité du Poufsouffle et sans doute beaucoup moins bien avec celle de la Serpentard, mais aux yeux du jeune homme, c'était un peu le fonctionnement de l'amour en règle générale tout comme de la vie, il n'y pouvait fatalement pas grand-chose. « Je peux pas être totalement moi-même avec toi, et je peux pas être comme je suis avec toi avec tout le monde. Et il faut que je fasse un choix, et il dépend de toi. Il dépend de ce que tu veux faire, de ce que tu peux faire, de ce que tu comprends par rapport à… moi, et de tout ce que ça implique. Je sais même pas ce que j’attends, concrètement, mais… voilà. Au moins j’aurais dit ce que j’avais sur le cœur. »

Louis garda les sourcils froncés et eut l'étrange impression qu'il devait avoir cette même tête criant à l'incompréhension depuis l'annonce du problème par Cassiopée. Une bonne minute silencieuse s'abattit entre les deux élèves pendant lesquelles Louis tenta d'assembler le puzzle du dit souci avec les éléments que lui avait fournit la préfète. Finalement, il se rendit compte que ça devait être aussi judicieux que demander à un aveugle d'accomplir un taquin et opta plutôt pour la parole. Surtout qu'un bon nombre d'éléments lui trottaient dans la tête, l'intriguant et l'inquiétant à la fois. « Je suis désolé mais. » Louis se stoppa, lançant un dernier regard interrogateur à Cassiopée. « Je suis pas sûr de tout comprendre. » Il se redressa, ses méninges tournant à plein régime. « Pourquoi tu ne peux pas être toi-même avec moi ? » Louis baissa les yeux. En fait, c'était extrêmement troublant, le jeune homme en venait à se demander si elle ne jouait pas un rôle à ses côtés. Et cela animait tous ses vieux souvenirs vis-à-vis des membres de sa famille qui le mettaient perpétuellement en garde de Cassiopée, la grande manipulatrice. Le manipulait-elle ? Avait-il tort de lui faire confiance, de lui donner tant, de ne pas rester et d'être resté sur ses gardes ? « Si ta réputation c'est qui tu es, « Cassiopée Elektra Cayrel », si c'est vraiment la personne que tu es et que tu veux être, je ne comprends pas pourquoi il faudrait que tu fasses un choix. » Il s'arrêta, une nouvelle pensée, bien moins plaisante, venant de lui traverser l'esprit. « Si le problème c'est que je te change et que tu n'arrives plus à te retrouver auprès des autres, j'ai bien peur de ne pas pouvoir y faire grand-chose. » C'était catégorique, mais il ne pouvait ni se leurrer, ni la duper. Louis avait toujours su rester authentique et se montrer complètement face aux gens qui osaient l'approcher. Il n'avait jamais eu ce genre de problème, ce genre de voile. Probablement aurait-il dû étant donné qu'à l'heure actuelle, il avait très peu d'amis et était catalogué de tête de turc. Mais ça ne changeait pas les faits qu'il était toujours complet et entier devant quiconque. « T'aimes pas ça ? Que je te change ? » Il planta son regard dans celui de son interlocutrice. Le problème résidait probablement là. Si elle n'aimait pas comment elle évoluait en restant à ses côtés, il était impossible de continuer leur histoire. « D'un côté, on évolue tous au fil des ans. Mais. » Il se stoppa de nouveau, étudiant sa pensée. « Si t'aimes pas ce que tu deviens... » Nouveau silence. Finalement, il ne voulait pas se résigner à prononcer des mots annonçant une quelconque fin entre eux alors qu'ils avaient passés si peu de temps l'un avec l'autre. « Je sais pas, c'est à toi de voir. Je sais pas comment je peux t'aider, en fait. Je peux pas me refaire. Je peux pas refaire les autres non plus, toi y compris. Ce que tu deviens, c'est ce que y'a en toi et qui se développe à défaut d'autres facettes à mes yeux. Mais après, il y a aussi une différence entre être et montrer ce qu'on est. Je sais pas. J'ai pas l'impression de dire grand-chose d'utile, en fait. » Il soupira, dépité. « Tu voudrais que ça se sache pour nous pour que les gens comprenne pourquoi tu changes ? Ou tu voudrais ne pas changer ? » Il grimaça. « C'est un peu à toi de voir et décider. Entre ce que tu préfères montrer, ce que tu veux être, ce que tu peux ou veux laisser transparaître ou pas. » Louis sourit faiblement. « C'est ton choix à ce niveau-là. Entre ce que tu peux faire, ce que tu veux faire, ce que tu aimes faire. Et bien sûr, si tu veux nous laisser une chance dans ton choix sachant que ni toi ni moi savons comment tout ça même va évoluer. » Quelques secondes silencieuses supplémentaires tranchèrent ses propos. « Tout ce que je peux te dire, c'est que finalement, on a pas mal de trucs contre nous mais on a aussi notre volonté de notre côté. Je suis peut-être optimiste, mais je pense pas que c'est voué à l'échec en soi, nous deux, si c'est un des trucs qui te fait peur. Sinon, on en serait pas là. Tout ça n'aurait jamais vu le jour. » Il sourit franchement à son interlocutrice. « L'audace, ça a parfois du bon. »
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MessageSujet: Re: If time is all I have ♦ Louis (terminé)   If time is all I have ♦ Louis (terminé) EmptyJeu 19 Juil - 12:04

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L’expression de Louis était pour le moins significative. Il ne comprenait pas un mot de ce que voulait lui dire Cassiopée. Du côté de la blonde, c’était pourtant simple. A comprendre, tout du moins. A vivre, c’était plus dur. Mais bon, apparemment, il ne saisissait pas la complexité de la chose. Il ne saisissait même pas la chose, à vrai dire. La Serpentard ne savait plus vraiment comment expliquer, à vrai dire. Elle ne savait même pas poser des mots précis sur le problème, et attendit que le garçon daigne formuler une idée, un mot, quelque chose, pour qu’elle soit fixée sur la situation. Elle n’arrivait pas à lire dans ses yeux s’il allait éclater de rire, de colère, ou s’il allait simplement changer de sujet. Elle doutait qu’elle fasse l’une des trois propositions, le connaissant. Il allait plutôt faire de son mieux pour chercher une solution à un problème qui ne le concernait pas, dont il n’avait pas la solution, et qu’il ne comprenait même pas à la base. L’idée la fit sourire. « Je suis désolé mais. » Elle croisa le regard du Poufsouffle. S’il commençait par s’excuser, ça ne présageait sûrement rien de bon. L’obscure attendit la suite sans rien dire de plus. Sans même respirer, en fait. « Je suis pas sûr de tout comprendre. » Cassiopée se retint de rire. Elle avait bien vu que le garçon n’avait pas compris. Et qu’il n’était pas près de comprendre, malgré l’effort visible de volonté. « Pourquoi tu ne peux pas être toi-même avec moi ? » La sixième année fronça les sourcils. Elle venait d’expliquer pourquoi. Parce qu’aux yeux de tous, elle devait le traiter comme un Weasley. Et un Weasley, on ne couchait pas avec dans la laverie, on ne lui sauvait pas la vie contre son propre camp et on ne lui donnait pas rendez-vous dans la salle de bain des préfets pour faire quelque chose qu’on a attendu toute une semaine : l’embrasser à pleine bouche. Et toutes ces actions qu’on ne faisait pas, c’était censé constituer une Cassiopée Cayrel à part entière. Elle en deviendrait presque sa sœur, ce qui la débectait et lui faisait peur en même temps. Et en même temps, elle ne savait même pas comment se comportait sa sœur avec les garçons. « Si ta réputation c'est qui tu es, « Cassiopée Elektra Cayrel », si c'est vraiment la personne que tu es et que tu veux être, je ne comprends pas pourquoi il faudrait que tu fasses un choix. » La dite Cayrel avait envie de frapper Louis jusqu’à ce qu’il comprenne ce qu’elle disait. Elle parlait anglais, pourtant. Se disant que ce n’était pas juste de le tabasser mentalement pour une réflexion de fille qu’il n’avait pas compris, elle essaya de réfléchir à une autre façon de présenter les choses pour que son amoureux puisse comprendre ce qu’elle disait. « Si le problème c'est que je te change et que tu n'arrives plus à te retrouver auprès des autres, j'ai bien peur de ne pas pouvoir y faire grand-chose. » Elektra hocha la tête imperceptiblement. Il avait presque posé le doigt sur le problème, et comme elle se doutait, c’était irrévocable, il allait falloir qu’elle fasse un choix.

« T'aimes pas ça ? Que je te change ? » La blonde soupira. Elle n’avait pas de réponse à une telle question. Est-ce qu’elle aimait ça ? Concrètement, elle ne se sentait bien qu’avec lui. Ce devait donc avoir un effet positif. Après, c’était un changement plutôt radical, et c’était sa vie actuelle en jeu. Elle avait encore une année et demi voire deux, si elle allait en classe préparatoire, et elle n’avait pas prévu de changer son style de vie. Elle n’avait en fait rien prévu. Finalement. Mais elle allait un peu mieux ces derniers-temps, et Louis n’y était certainement pas pour rien. Les yeux verts du sixième année étaient plongés dans les siens, ce qui la rendait assez gênée. Elle avait peur de ce qu’il aurait pu lire dans ses yeux. « D'un côté, on évolue tous au fil des ans. Mais. » L’arrêt net du garçon commença à faire peur à la Cayrel, qui trouvait la situation ridicule. Ils étaient tous les deux effrayés de ce que pourrait dire l’autre, et ils cherchaient tous les deux leurs mots sans arriver à les trouver. « Si t'aimes pas ce que tu deviens... » Une fois de plus, le silence voulait tout dire. Ni l’un, ni l’autre, n’avait le courage de finir la phrase. « Je sais pas, c'est à toi de voir. Je sais pas comment je peux t'aider, en fait. Je peux pas me refaire. Je peux pas refaire les autres non plus, toi y compris. Ce que tu deviens, c'est ce que y'a en toi et qui se développe à défaut d'autres facettes à mes yeux. Mais après, il y a aussi une différence entre être et montrer ce qu'on est. Je sais pas. J'ai pas l'impression de dire grand-chose d'utile, en fait. » Cassiopée baissa les yeux sur la mousse qui se faisait de plus en plus rare. Elle avait froid. Et elle avait envie de dire à Louis de se taire parce qu’il ne disait rien d’utile, en effet, mais elle n’allait pas lui dire de fermer sa bouche alors que c’était elle-même qui lui avait demandé un avis. Et puis, il avait raison. Il n’avait rien à dire d’utile, elle devait faire un choix qui affecterait sa vie de tous les jours, mais ça n’aurait pas dû autant la surprendre. Après tout, c’était les aléas d’un couple. La blonde aurait dû le prévoir. Etre en couple ça changeait la vie, surtout être en couple avec un garçon comme lui. Elle avait l’impression d’être dans un mauvais remake de Roméo et Juliette et elle ne voulait pas mourir bêtement à la fin. « Tu voudrais que ça se sache pour nous pour que les gens comprenne pourquoi tu changes ? Ou tu voudrais ne pas changer ? » L’envie de dire au garçon de se taire dépasser l’entendement. Il n’était actuellement bon qu’à poser des questions qu’elle se posait déjà, mais en rajoutant un ton un peu angoissé, dépité et un brin triste. Cassiopée n’avait pas besoin de ça. Mais encore une fois, elle ne lui disait pas de se taire. La verte et argent eut un petit sourire triste. Encore un changement significatif. Il l’énervait et elle était en train d’être indulgente. Un mot qu’elle n’utilisait jamais. « C'est un peu à toi de voir et décider. Entre ce que tu préfères montrer, ce que tu veux être, ce que tu peux ou veux laisser transparaître ou pas. »

Le sixième année avait l’air profondément embêté, et Elektra en avait mal au cœur. Elle s’en voulait énormément de le forcer à dire des trucs pareils, à chercher autant ses mots pour dire des choses qu’elle n’avait même pas envie d’entendre. Elle avait carrément arrêté d’écouter, et observait le visage de son bien-aimé avec un regard absent. C’était une dure décision, mais elle avait à la prendre. « Tout ce que je peux te dire, c'est que finalement, on a pas mal de trucs contre nous mais on a aussi notre volonté de notre côté. Je suis peut-être optimiste, mais je pense pas que c'est voué à l'échec en soi, nous deux, si c'est un des trucs qui te fait peur. Sinon, on en serait pas là. Tout ça n'aurait jamais vu le jour. » La Cayrel revint sur terre d’un seul coup. Louis défendait leur couple, ce qui était mignon. La sixième année vit son Louis sourire de toutes ses dents. Ça lui réchauffa le cœur instantanément. « L'audace, ça a parfois du bon. » La blonde hocha la tête vigoureusement. Elle était au moins d’accord sur la fin. Avec un petit soupir, elle s’approcha du garçon, et posa ses deux mains sur ses joues avant de l’embrasser tendrement. « Je trouve que je te mets souvent dans l’embarras, faudra que je fasse attention la prochaine fois. » Fronçant les sourcils, ne sachant toujours pas quoi dire au garçon. Puisqu’il n’avait pas compris le problème, elle pouvait toujours le réexpliquer. Enfin, si, il avait presque compris. Mais il ne comprenait pas pourquoi elle avait ce problème. « Je sais, je vais prendre un exemple concret. » Passant sa langue sur ses lèvres, réécoutant son propre discours dans sa tête pour éviter de froisser une fois de plus le garçon, elle tenta quelque chose. « Tu vois qui c’est Sarah Mandleton ? Elle est dans ta maison. » Louis hocha la tête, Cassiopée continua. « Tu dois la connaître au moins un peu de réputation, je pense. Tu sais comment elle est, comment elle se comporte… Bref. La dernière fois je suis tombée à cause d’elle dans les couloirs, et d’habitude si quelqu’un fait ça il meurt. » La blonde eut un sourire involontairement diabolique, pensant déjà à la manière dont elle se vengerait de son moment de faiblesse de la veille. « Bref, la réaction d’une Cassiopée normale. C’est-à-dire, il y a quelques mois, c’est de l’enfermer dans un placard pour la punir et après partir. Ce que j’ai fait. Je sais plus ce qu’elle m’avait fait subir cette fois là, mais elle l’avait mérité, promis. Et là je lui ai juste dis que je me vengerais. Et je l’ai laissé partir comme ça. EN VIE. Je sais pas si tu te rends compte. » Il y eut un long silence, et Louis paraissait sceptique. « T’as pas l’air de te rendre compte, en fait. » Nouveau silence. Cassiopée claqua sa langue contre son palais. « Mais tu vois, tu comprends même pas pourquoi je fais ça d’habitude. On est trop différents pour ça. Et ça le truc. C’est l’effet que tu me fais. Je suis pas comme ça normalement. Je sais même plus comment t’expliquer ça. Surtout avec ma récente… Bref. » Elektra soupira. Elle n’avait toujours pas accepté sa lycanthropie, et se passa instinctivement les doigts sur sa hanche gauche. « Tu connais le bon côté de Cassiopée. C’est ce que je te montre, c’est mon naturel avec toi. Mais je suis pas comme ça avec tout le monde, je sais pas pourquoi. Tu comprends ? J’ai pas plusieurs personnalités, c’est juste… Différent. Être avec toi, ça me rend différente... dans le bon sens du terme. » Cassiopée fronça les sourcils. Mais qu’est-ce qu’elle racontait encore. Si ça lui plaisait, c’était quoi son problème ? Roulant des yeux, se consternant elle-même, elle finit par replonger ses yeux dans ceux du garçon. Haussant les épaules, elle reprit. « Je me préfère avec toi. Sincèrement, je me préfère avec toi. » Ayant enfin trouvé des mots compréhensibles, elle articula d’une petite voix. « Je suis juste trop vulnérable quand je suis avec toi. »

La blonde baissa les yeux, regardant partout ailleurs que Louis. Elle avait trouvé son problème. Son cœur fondait trop vite, et c’était quelque chose qui avait toujours eu lieu sans que ça la dérange vraiment, sans qu’elle ait à changer ses habitudes. Elle avait plusieurs petits amis, mais elle avait toujours eu la possibilité de montrer son romantisme et son bonheur d’être avec quelqu’un. Là, elle devait sauter d’un pied sur l’autre, et ça la gênait trop. Elle était incapable de cacher tout ça. De jouer double-jeu, constamment, avec tous. Ou alors, elle allait commencer à faire des crises de nerfs récurrentes, et surtout des crises de larmes. Tout Poudlard l’avait probablement déjà vu pleurer tellement elle pleurait partout. Elle ne savait même pas comment elle avait gardé son image de reine des glaces, froide, dure et forte alors qu’elle savait pertinemment elle-même qu’elle était une chialeuse. Sans l’avouer à personne, évidemment. L’honneur était en jeu. Et puis elle se mit à faire une liste. D’avant Louis. Qu’est-ce qu’elle avait. Elle avait sa réputation, son nom, son statut. Elle l’avait encore après Louis, seulement ce n’était plus aussi fort. Elle avait aussi tous les problèmes qui allaient avec le reste. Ses engueulades avec Jenny. Ambroise. Ses engueulades avec Ariel, Sin qui était parti voir Lily. Et cette impression qu’elle avait d’être désespérément seule. Seule avec tellement de choses qui la bouffaient de l’intérieur. Sa lycanthropie était un excellent exemple. Et puis il y avait Louis. Louis, qui avait trouvé les mots justes la première fois qu’ils s’étaient parlé. Elle savait pourquoi elle avait voulu le revoir après. Parce qu’il était arrivé comme une fleur un après-midi, et qu’il avait dit tout ce qu’elle voulait entendre. Sans le faire exprès, peut-être. Mais il avait atteint un exploit que nombres de ses amis n’avait pas réussis. Et les yeux bleus des amoureux, les yeux bleus des amoureux. Elle avait les yeux bleus des amoureux. Cassiopée avait pris sa décision bien avant, et elle ne le réalisait que maintenant. Relevant soudainement la tête, elle attrapa la main du garçon. « Louis j’ai filé mes collants. » Se rapprochant de lui avec un petit sourire, elle l’entoura de ses bras et le serra aussi fort qu’elle put. « J’ai filé mes collants, tu te souviens ? » Elle espérait qu’il comprenait que ça voulait dire beaucoup plus qu’un simple vêtement abîmé. Qu’il avait bien compris, cette fois. « Et je les ai pas filé pour rien, et j’avais juste… Je suis juste un peu bête. Je suis comme ça, il faut que je me plaigne avant de réaliser que ça se trouve j’ai de la chance. Désolée. » Déposant un baiser sur sa joue, elle se mordit la lèvre, sentant son cœur battre un peu plus fort en voyant le visage du Poufsouffle si près d’elle. « Je veux bien faire ce que tu veux mon Louis. Si tu veux qu’on reste cachés, si tu veux qu’on soit libres de faire ce qu’on veut… Je serais là à côté de toi. Parce que je te remercierais jamais d’avoir été là au moment où j’en avais besoin, et… » La voix de la Cayrel se brisa. Elle oubliait les mots qu’elle voulait dire, les mercis qu’elle voulait formuler et toute la gratitude et l’amour qu’elle avait pour lui. Elle embrassa une fois de plus son petit ami. Amoureusement, profitant de ses lèvres autant qu’elle pouvait.
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Taylor Kensington

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MessageSujet: Re: If time is all I have ♦ Louis (terminé)   If time is all I have ♦ Louis (terminé) EmptyJeu 19 Juil - 14:24


La jeune femme était de mauvaise humeur, comme souvent d’ailleurs. Comme elle ne voulait pas avoir à faire avec Eros, elle évitait de lui parler et lui en profitait pour lui mettre les pires tours de garde, mais si au début elle s’en fichait et les assumait, au bout de deux mois ça devenait lassant. Et aujourd’hui elle n’avait aucune envie de faire ce fichu tour de garde du soir, surtout qu’elle venait de rentrer de sa mission, un peu fatiguée. A bout de nerf, elle avait prit une décision, elle coincerait Eros.

Deux heures plus tard elle le trouvait, en train de faire peur à des premières années. Elle ne put s’empêcher de sourire, sur ce point-là ils se ressemblaient. Tous les deux aimaient se faire respecter et pour cela il fallait forger une rumeur, une de celle qui ne donne pas envie aux élèves de vous tester. Et si pour Eros la grosse brute c’était facile, pour Taylor c’était moins aisé. Mais avec son caractère obéissant, sa marque sur le bras et les sorts qu’elle maniait à merveille, elle avait finit par se la créer. Et maintenant qu’elle était bien en place, c’était plus amusant. Quand les petites Serdaigle se furent éloignées, Taylor applaudit son collègue. « Excellent, mais j’aimerai bien voir lequel de nous deux les élèves craignent le plus. » Avant qu’Eros ne puisse répliquer avec son orgueil masculin, la jeune blonde précisa. « Et on joue les heures de garde de ce jour contre celle de cet après-midi. » Sur de lui, le jeune homme ne réfléchit pas plus longtemps et accepta le deal de le jeune femme.

Moins d’une heure plus tard et après que six élèves se soient excusés devant Taylor parce qu’ils parlaient trop fort, étaient au milieu du couloir, ou avaient leur cravate mal nouée, sans que la pionne ne leur demande quoique ça soit Eros dut admettre qu’elle avait raison, même s’il lui promit qu’il n’avait pas dit son dernier mot. Alors qu’elle allait partir pour se reposer –car elle avait gagné cela– elle remarqua qu’Eros avait tout de même bien préparé son coup : elle était de garde aujourd’hui toute la journée y comprit le soir. Et évidemment il avait disparut de la circulation. Après avoir réduit en cendre deux bureaux et rendu une groupe de quatrième année morts de trouille, elle quitta les lieux pour faire exploser sa rage ailleurs. Il lui fallait au moins donner une bonne punition à une dizaine d’élève avant qu’elle ne soit totalement calmée. Elle détestait qu’on se joue d’elle, mais elle respectait trop l’ordre pour laisser le château sans pion. Si elle croisait Eros, il pouvait être sûr que cela serait sa fête.

Après avoir passé une bonne heure à vagabonder dans les couloirs, à distribuer deux cents lignes à un élève de poufsouffle qui avait son lacet gauche défait et à envoyer en colle toute la semaine suivante deux gryffondor qui avait eut le malheur de mettre un orteil sur la zone interdite aux élèves, Taylor commençait à s’ennuyer. Les cours avaient reprit et les rares élèves encore dans les couloirs l’évitaient. Les rumeurs à Poudlard allaient bien vite et il était certains que la mauvaise humeur de la pionne avait fait le tour très rapidement.

Décidant de jeter un coup d’œil dans chacune des salles non utilisée pour les cours, Taylor se lança à la poursuite d’élèves cachés. Rien de bien palpitant pour la jeune femme dans les quatre premiers étages, qui étaient surtout utilisés pour les cours mais lorsqu’elle débarqua dans le cinquième, son sixième sens la fit sourire. Et ses lèvres s’étirèrent sadiquement lorsqu’elle prononça le mot de passe de la salle de bain des préfets. Oh bien sur les préfets avaient le droit d’y aller n’importe quand si l’envie leur prenait, mais prendre un bain en milieu de journée dans cette salle luxueuse, c’était louche. Et c’est le bruit d’un corps qui plonge sous l’eau qui l’accueillit lorsqu’elle entra. Elle ne s’était pas forcée à être discrète après tout, elle avait bien le droit de se trouver là, elle aussi. Elle s’avança prudemment car l’eau coulait souvent sur le plancher et la belle pionne n’avait aucune envie de se ridiculiser en tombant. Sans quitter la baignoire des yeux, elle remarqua le tas de vêtements à sa gauche, il y en avait trop pour qu’ils appartiennent à un seul élève. Taylor priait Merlin pour que les deux élèves ne soient pas préfets afin qu’elle puisse s’amuser un peu. « Cassiopée Elektra Cayrel. » salua la pionne avec délice en reconnaissant la chevelure blonde de la jeune serpentarde. Mais elle ne voyait pas l’autre personne, sûrement enfouit sous la mousse. Si elle tenait à le cacher c’était bon signe pour la mangemort, elle allait enfin s’amuser. « Tu aimes si peu ton poufsouffle pour le laisser mourir sous l’eau de cette manière là ? Je ne partirais pas s’en l’avoir vu de toute manière. » Heureusement qu’elle était perspicace et qu’un seul coup d’œil lui avait permit de remarquer la cravate jaune et noir qui pendait au milieu des affaires du jeune couple. Les joues de la serpentarde s’empourprèrent et Taylor se délecta de se spectacle. Une longue minute passa avant que l’eau se mit à remuer et qu’un jeune blond sorte sa tête. « Louis Weasley ? » Elle se forgea très rapidement une air sadique sur son visage qui emporta sur l’étonnement. Après tout les élèves faisaient ce qu’ils voulaient elle n’était pas là pour juger mais pour punir. Elle fit mine de réfléchir quelques secondes pendant que les deux jeunes élèves avaient une discussion silencieuse. « Alors alors, que vais-je pouvoir vous donner comme punition qui mérite votre acte ? Deux élèves nus dans la salle de bain des préfets, un weasley et une cayrel. Hm, je n’ai pas envie de prévenir Peaves même s’il doit mourir d’envie de le raconter. Non, à la place toute sortie à pré-au-lard vous est interdite jusqu’à la fin de l’année scolaire. » Elle s’arrêta quelques secondes, pour leur faire croire à leur chance d’une banale punition facile à contourner puis précisa. « Vous viendrez me voir dans mon bureau quand vous serez vêtu, je vous donnerai un bracelet à chacun, celui-ci sonnera si vous êtes trop proche l’un de l’autre. A la fin de la semaine, si vous avez été sage, peut être bien que je vous l’enlèverai. » Ah, elle commençait à être de bonne humeur. Elle fit trois pas, comme pour partir puis précisa. « Ah oui, et vous récurerez les toilettes de mimi Geignarde à la brosse à deux demain, à 18h. C’est Eros qui se chargera de vous surveiller, sauf si vous préférez les nettoyer deux soirs d’affiler et dans ce cas, je vous surveillerai. Vous me direz vous préférence lorsque vous irez chercher votre bracelet. A tout à l’heure. » Et avec un immense sourire sadique, elle quitta la salle de bain des préfets. Et bah en voilà une chose qui fait plaisir à voir et qui retourne votre journée dans le bon sens. En sifflotant elle ferma la porte derrière elle.
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MessageSujet: Re: If time is all I have ♦ Louis (terminé)   If time is all I have ♦ Louis (terminé) EmptyMar 31 Juil - 10:25

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« L'audace, ça a parfois du bon. » Le garçon sourit d'un air réconfortant. En fait, ses dernières paroles lui semblaient être complètement hors sujet ou avoir ni queue ni tête. La seule raison pour laquelle il les avait articulées était qu'il ne pouvait se résigner à servir un silence face aux tracas de Cassiopée, même s'il ne les saisissait pas. Probablement aurait-il mieux fait de se taire, mais ce n'était pas dans son tempérament de demeurer les bras croisés lorsqu'on lui demandait de l'aide, implicitement ou pas. Il avait bien remarqué qu'au fur et à mesure qu'il pouvait patiner dans sa tirade qu'il s'éloignait ou alors perdait complètement l'attention de son interlocutrice, mais il n'avait su abandonner. Persévérant, il avait toujours été un garçon persévérant. Et assez optimiste ou naïf pour penser que la persévérance payait toujours. Finalement, souhaitant manifestement mettre un termes à ses souffrances, Cassiopée saisit ses joues, déposant un nouveau baiser sur ses lèvres. « Je trouve que je te mets souvent dans l’embarras, faudra que je fasse attention la prochaine fois. » Ha ça, Louis n'était pas contre. Même si à force, il commençait presque à s'y habituer. « Je sais, je vais prendre un exemple concret. » Louis leva les yeux, attendant la démonstration de la Serpentard qui semblait réfléchir. « Tu vois qui c’est Sarah Mandleton ? Elle est dans ta maison. » Le jeune homme ne put s'empêcher de froncer les sourcils, comme s'il craignait recevoir un impact rien qu'à l'énonciation du prénom de Sarah. Il connaissait la Poufsouffle, bien entendu. Non seulement arboraient-ils les mêmes couleurs, mais elle faisait aussi partie de l'équipe de Quidditch des Blaireaux, tout comme lui. D'ailleurs, elle lui avait même récemment brisé le poignet sur le terrain de Quidditch. Et bien d'autres mésaventures les liaient, bon gré mal gré. Sarah avait beau être adorable, avenante, serviable, Louis la redoutait. Parce qu'à chaque fois qu'il était en sa compagnie, il se sentait mal à l'aise, presque effaré. Surtout que de sa propre initiative, elle avait décidé de réparer les journaux intimes qu'il avait préalablement placés dans le foyer de leur salle commune afin de les annihiler. Il ignorait si elle les avait lus, et désormais qu'elle était chez les Obscurs, où Louis n'avait aucun ami pour ainsi dire, il priait les puissants sorciers défunts pour qu'elle ne les ait pas lus – ou les ai oubliés entre temps -. Quoi qu'il en soit, l'adolescent hocha la tête, faisant comprendre à Cassiopée que la réponse à sa question était positive. « Tu dois la connaître au moins un peu de réputation, je pense. Tu sais comment elle est, comment elle se comporte… Bref. La dernière fois je suis tombée à cause d’elle dans les couloirs, et d’habitude si quelqu’un fait ça il meurt. » Étrangement, le visage de Louis demeura impassible, le garçon mitigé entre l'étonnement et la peur face à la radicalité des propos de la sixième année. Bon, il se doutait qu'elle ne l'aurait pas assassinée de sang-froid au détour d'un couloir, mais sa petite amie était tellement impulsive qu'il demeurait quand même une certain probabilité pour que ce soit possible. Il aperçut le sourire diabolique de l'Obscur, ce qui ne le réconforta aucunement. « Bref, la réaction d’une Cassiopée normale. C’est-à-dire, il y a quelques mois, c’est de l’enfermer dans un placard pour la punir et après partir. Ce que j’ai fait. Je sais plus ce qu’elle m’avait fait subir cette fois là, mais elle l’avait mérité, promis. Et là je lui ai juste dis que je me vengerais. Et je l’ai laissé partir comme ça. EN VIE. Je sais pas si tu te rends compte. » C'était fou comment en quelques phrases Cassiopée parvenait à énoncer comment elle et Louis étaient diamétralement opposés. Pour commencer, le Weasley n'était pas rancunier, il ne l'avait jamais été. Et pourtant il a les motifs pour, chaque jour de sa vie. Ensuite, il n'aurait jamais osé punir un autre être humain, même s'il l'avait mérité. Il était plutôt du genre à pardonner facilement et laisser couler au lieu d'attaquer. Finalement, le fait que la préfète insiste une nouvelle fois sur le fait qu'elle ait laissé la vie sauve à Sarah n'avait rien de rassurant. A ce rythme-là, il commençait à craindre pour ses proches ainsi que sa propre personne. Grosso modo, c'était de ça, que Louis se rendait compte. « T’as pas l’air de te rendre compte, en fait. » Concernant le problème de l'apprentie sorcière, en effet, il pataugeait encore, trop abasourdi par ses dernières paroles. Il n'arrivait pas à assimiler les raisons qui motivaient son comportement, le besoin qu'elle éprouvait d'agir ainsi. « Mais tu vois, tu comprends même pas pourquoi je fais ça d’habitude. On est trop différents pour ça. Et ça le truc. C’est l’effet que tu me fais. Je suis pas comme ça normalement. Je sais même plus comment t’expliquer ça. Surtout avec ma récente… Bref. » Louis eut un sourire désolé, comprenant bien que l'adolescente évoquait sa lycanthropie. « Tu connais le bon côté de Cassiopée. C’est ce que je te montre, c’est mon naturel avec toi. Mais je suis pas comme ça avec tout le monde, je sais pas pourquoi. Tu comprends ? J’ai pas plusieurs personnalités, c’est juste… Différent. Être avec toi, ça me rend différente... dans le bon sens du terme. » Louis baissa les yeux. Il parvenait plus ou moins à saisir l'idée, même si ça lui paraissait toujours assez saugrenu. « Je me préfère avec toi. Sincèrement, je me préfère avec toi. » En revanche, il appréciait cette conclusion et l'enregistrait de suite. « Je suis juste trop vulnérable quand je suis avec toi. » Le garçon sourit, risquant : « Trop vulnérable, ou simplement humaine ? »

Un silence plana entre les deux adolescents. Ce n'était pas que Louis considérait Cassiopée comme quelqu'un d'inhumain, mais disons que les réactions qu'elle lui avait décrites à l'égard de Sarah Mandleton n'avait rien de très admirables. Et puis, aux yeux du Poufsouffle, il n'y avait pas de honte à savoir se montrer de bonne foi et au bon cœur de temps à autres. Bien entendu, il aimait la Cayrel pour son caractère de feu et de glace à la fois. Elle l'avait envoûté en partie grâce à lui. Il l'admirait, sans équivoque. Mais il persistait à penser que le fait qu'elle puisse se montrer plus clémente à l'avenir ne composerait pas une faiblesse mais plutôt une force. Il comptait lui déclarer tout cela mais la jeune femme saisissait sa main brusquement, plongeant son regard dans le sien, comme si tout s'était soudainement éclairé. « Louis j’ai filé mes collants. » Les lèvres du garçon formèrent un « o » parfait, se remémorant cette scène et comment il lui avait promit de la rembourser. Il ne l'avait pas encore fait, il devrait assurément placer quelques noises dans son cartable pour le faire à leur prochaine rencontre. « J’ai filé mes collants, tu te souviens ? » Louis acquiesça. Il se doutait qu'au regard illuminé de son interlocutrice, il y avait bien plus que le résultat du vêtement abîmé qui comptait. Qu'il signifiait quelque chose, composait un réel symbole à ses yeux. Malgré tout, il tenait à la dédommager. « Et je les ai pas filé pour rien, et j’avais juste… Je suis juste un peu bête. Je suis comme ça, il faut que je me plaigne avant de réaliser que ça se trouve j’ai de la chance. Désolée. » Elle déposa un baiser sur sa joue, redonnant à son impulsivité une place de premier choix. « Je veux bien faire ce que tu veux mon Louis. Si tu veux qu’on reste cachés, si tu veux qu’on soit libres de faire ce qu’on veut… Je serais là à côté de toi. Parce que je te remercierais jamais d’avoir été là au moment où j’en avais besoin, et… » Sa voix se brisa, un sourire tendre étira les lèvres du Poufsouffle qui s'avança pour l'embrasser. Finalement, il sentait qu'il avait eu la même utilité qu'un mur, que Cassiopée avait parlé à voix haute et démêlé seule une partie de ses tracas. Mais bon, il n'irait pas s'en plaindre, l'essentiel était qu'elle ait résolu un de ses dilemmes.

Leur baiser et sérénité fraîchement retrouvée ne durèrent guère. A peine une minute venait de se dérouler que la porte de la salle de bain des préfets s'ouvrit. Des souliers claquèrent sur le dallage au sol, Louis s'évanouit dans la mousse, propulsé par la préfète en règle. Sous l'eau, il ne percevait quasiment aucun son, et ne pouvait assurément pas comprendre le moindre terme que la pionne prononçait à l'égard de sa petite amie. Ainsi, il se concentra sur sa respiration, tentant de tenir le plus de temps possible sous l'eau, élargissant ainsi peut-être les chances que le ou la nouvel/le arrivé/e s'en aille. Il regretta tout le temps qu'il était sous l'eau l'absence de sa baguette, se récitant tous les sortilèges qui auraient pu l'aider dans cette situation, et finalement, ne pouvant plus résister à l'appel de l'oxygène, ressortit sa tête de l'eau au bout de plusieurs minutes. Son cœur s'arrêta néanmoins de battre alors qu'il constatait que Taylor les observait, les bras croisés, sévère, sadique. « Louis Weasley ? » Même s'il avait eu à répondre à cette interrogation, le dit Louis Weasley n'aurait pu formuler le moindre mot, à la fois essoufflé d'avoir tant retenu son souffle, et effaré par la présence de la mangemorte dans cette situation des plus... Délicates. Il orienta son regard vers Cassiopée. « Alors alors, que vais-je pouvoir vous donner comme punition qui mérite votre acte ? Deux élèves nus dans la salle de bain des préfets, un Weasley et une Cayrel. Hm, je n’ai pas envie de prévenir Peeves même s’il doit mourir d’envie de le raconter. Non, à la place toute sortie à Pré-au-Lard vous est interdite jusqu’à la fin de l’année scolaire. » Louis fronça les sourcils. S'il s'en sortait avec cette interdiction, il s'en porterait bien. Il ne comptait pas retourner au village des sorciers tout de suite, bien trop de mauvais souvenirs y résidaient encore et il lui arrivait toujours d'en faire des cauchemars, soit dit en passant. Il attira de nouveau son regard vers la Serpentard, se demandant comment elle prendrait cette punition, elle. « Vous viendrez me voir dans mon bureau quand vous serez vêtus, je vous donnerai un bracelet à chacun, celui-ci sonnera si vous êtes trop proches l’un de l’autre. A la fin de la semaine, si vous avez été sages, peut être bien que je vous l’enlèverai. » Un... Bracelet ? Qui sonne lorsque retrouvés à X distance l'un de l'autre ? Louis entendait déjà leurs deux bracelets retentirent d'ici. Surtout qu'ils suivaient plusieurs cours en commun et étaient donc dans les mêmes salles de classe. Il suffisait qu'ils entrent ou sortent en même temps que les autres pour faire sonner leur fameux bracelet. Sans compter que cela compromettait assez leur secret. Si certains comprenaient le manège de leur petit bijou fraîchement acquis, ils feraient un lien entre eux et commenceraient probablement à fabuler... Fabulations qui tireraient ensuite vers la réalité. « Ah oui, et vous récurerez les toilettes de mimi Geignarde à la brosse à deux demain, à 18h. C’est Eros qui se chargera de vous surveiller, sauf si vous préférez les nettoyer deux soirs d’affiler et dans ce cas, je vous surveillerai. Vous me direz vous préférence lorsque vous irez chercher votre bracelet. A tout à l’heure. » Louis déglutit, jamais deux sans trois, n'est-ce pas ? Déjà il était terrorisé devant la présence de Taylor, mais si en plus il devait passer deux heures en compagnie d'Eros, il finirait par mourir de peur avant d'avoir récuré complètement les toilettes de Mimi Geignarde. L'ancienne langue-de-plomb tourna finalement les talons, reprenant le chemin vers la sortie en sifflotant gaiement. Bien que cela devait faire cinq bonnes minutes que Taylor avait refermé la porte derrière elle, Louis ne démontrait plus grand signe de vie. « Figé » composait l'adjectif qualificatif parfait pour le représenter. Des milliers de choses lui traversaient l'esprit tandis qu'il était encore sous le choc. Il était traumatisé des mangemorts en tout genre depuis son escapade à Pré-au-Lard, et malheureusement, il avait encore des marques physiques pour le prouver. Il n'arrivait pas à ne pas avoir peur, et sur une note positive, il était désormais tellement pétrifié que ça ne se voyait plus. Il ne réalisait plus vraiment que Cassiopée était toujours à ses côtés, ne savait même pas où elle se situait précisément, si elle lui parlait ou pas. Il repensait à son attaque à Pré-au-Lard, puis son retour difficile à Poudlard, en passant par sa punition qui engendrait les lettres gravées sur le dos de sa main. Il revoyait chacune des scènes, dans un film horrible et dont certains moments se superposaient parfois, dans une parade macabre et encore plus alarmante. Finalement, il fallut un effort physique de la part de l'étudiante pour que Louis revienne au moment présent. Le jeune homme l'observa quelques instants l'air absent, le regard vide, et finit par se mouvoir légèrement. Il réfléchit quelques instants à ce qu'ils avaient à faire, totalement désamorcé. L'univers était tout de même maléfique avec eux pour qu'ils n'aient pas le droit au moindre moment en privé sans que quelqu'un de l'extérieur vienne le gâcher. Louis finit par se hisser hors de la baignoire, puis saisit sa baguette. Il prouva avoir toujours l'usage de sa voix en articulant le sortilège pour essorer leurs vêtements et se vêtit de son sous-vêtement puis pantalon, l'air toujours autant ailleurs. Il devait avoir l'air assez flippant à agir de la sorte, peut-être même sembler être sous l'emprise du sortilège de l'Impero. Mais d'une certaine manière, le garçon se doutait qu'il valait mieux qu'il soit sous le choc plutôt qu'il réalise tout devant Cassiopée. Dans ce cas-là, il le regretterait forcément, ne sachant comment contrôler des émotions si intenses.

Sa chemise à la main, le Poufsouffle commença à faire les cent pas dans la salle de bain au sol glissant sans s'en rendre compte. Il repensait aux dires de Lucy, comme quoi, rien de bon ne pouvait sortir de leur relation. Il ne l'avait pas cru sur le coup, mais c'était sans doute parce qu'il avait vu les choses sous un mauvais angle. Cependant, n'importe quel couple aurait pu être surpris dans cette salle. Il avait fallu que ce soit eux toutefois. Il avait fallu que leur secret soit encore mis à rude épreuve. Car oui, Louis ne souhaitait pas qu'il soit dévoilé. Pas dans l'immédiat. Ça dénotait bien trop de conséquences, bien trop de changements à gérer pour le moment pour lui. Mais si Lucy l'apprenait, si Fred le devinait ? Si sa famille, si ses rares amis, si les Résistants, le prenaient mal ? Qu'il se soit bien joué d'eux, qu'il sorte avec une Obscure à la réputation fracassante. Et s'il finissait par perdre Cassiopée ? A mesure des scenarii catastrophiques qui s'invitaient dans son esprit, il finit par s'installer sur une des rares surfaces du sol encore sèche, assis à même le sol. Il replia un de ses genoux, fixant un point invisible devant lui. L'angoisse croissait en lui, sa gorge se serrait, son cœur martelait sa poitrine, sa respiration se voulait sifflante, sa vision même se brouillait. Il se rendit vite compte qu'en fin de compte, il vivait dans la peur. Il avait peur de tout. Du futur, du passé, du présent. Il se demandait si un jour il arriverait à prendre tout avec assez de recul pour ne pas être terrorisé par la vie en elle-même. Mais en attendant, il fallait qu'il reprenne le dessus. Il ne voulait pas infliger ce bien piètre numéro de sa part à Cassiopée. Il porta son poing à ses lèvres, mordant une de ses phalanges sévèrement en vue de transporter la douleur. Le pire, c'est qu'il ignorait prodigieusement si cette peur, cet état de choc, abritait de la colère ou du désarroi.
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MessageSujet: Re: If time is all I have ♦ Louis (terminé)   If time is all I have ♦ Louis (terminé) EmptyMar 31 Juil - 14:07

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Cassiopée embrassait Louis avec toute la force et le désir qu’elle pouvait mettre dans son baiser. Tous les deux savaient que pour l’instant, c’était trop exceptionnel de pouvoir partager de tels moments, alors la blonde se promit d’arrêter de faire part de ses stupides états d’âmes pendant ces dits-moments. Il fallait profiter de l’instant, arrêter de réfléchir et mettre de côté le reste. Quelque chose que la sixième année ne faisait jamais. Elle se forcerait pour le blond. Elektra prévoyait se blottir contre le torse de son amoureux la seconde d’après, mais elle fut coupée par un bruit ne prévoyant absolument rien de bon. Le bruit de chaussures sur le sol trempé de la salle de bains des préfets. « MERDE » La verte attrapa Louis et le plongea sous l’eau, dans l’espoir stupide et vain que la pionne qui venait d’entrer ne le remarque pas. La sixième année était dorénavant persuadée que quelqu’un avait jeté un sort maléfique, une genre de… malédiction, qui faisait qu’à chaque fois où ils étaient tous les deux, quelque chose d’horriblement injuste leur arrivait. Injuste, ou mauvais, ou foireux. Un truc négatif. « Cassiopée Elektra Cayrel. » Reconnaissant la voix de Taylor Kensington, la blonde déglutit bruyamment. D’un certain côté, elle avait eu une chance folle que ça ne soit pas Eros, mais d’un autre côté, c’était Taylor et la nouvelle surveillante était quelqu’un d’imaginatif doublé de sévère et d’un manque de pitié presque célèbre. Cassiopée ne répondit rien. C’était plus que complètement inutile, après tout, et elle devait plutôt tout faire pour raccourcir son temps de présence dans la salle. Louis était toujours sous l’eau, ce qui inquiétait un brin la jeune sixième année. Il ne tiendrait, de toute façon, jamais assez longtemps. Et il y avait mille indices pour que quelqu’un d’observateur remarque qu’ils étaient deux. « Tu aimes si peu ton poufsouffle pour le laisser mourir sous l’eau de cette manière là ? Je ne partirais pas s’en l’avoir vu de toute manière. » Jackpot. Elektra toussota, appuyant sur l’épaule de son Poufsouffle, comme l’appelait Taylor, pour qu’il se relève. Il ne parut pas comprendre tout de suite, puisque de longues secondes, qui parurent une éternité aux yeux de la Serpentard passèrent avant que le Weasley sorte la tête de l’eau, inspirant à grandes goulées l’air dont il avait dû se priver quelques secondes plus tôt. La sixième année se rendit compte de la situation, et sentit le rouge lui monter aux joues. La pionne devait intérieurement bien s’amuser. Cassiopée le reconnaissait : pour quelqu’un d’extérieur et embaucher pour punir, c’était un contexte rêvé. Une Cayrel, un Weasley, nu dans la salle de bain des préfets. De quoi faire fonctionner ses meilleures punitions. « Louis Weasley ? » La verte leva les yeux au ciel, et jeta un coup d’œil au blond. Il ne semblait pas aller trop mal. Pas encore. La sixième année craignait sa réaction post passage inopiné de Taylor. « Alors alors, que vais-je pouvoir vous donner comme punition qui mérite votre acte ? Deux élèves nus dans la salle de bain des préfets, un weasley et une cayrel. Hm, je n’ai pas envie de prévenir Peeves même s’il doit mourir d’envie de le raconter. Non, à la place toute sortie à pré-au-lard vous est interdite jusqu’à la fin de l’année scolaire. » La verte croisa le regard du garçon. Elle sentait la colère monter en elle petit à petit. Le blond ne devait pas trop souffrir de cette punition, mais Elektra oui. Elle sortait souvent à Pré-au-Lard, et même si l’envie d’y aller avait depuis la semaine dernière un brin baissé, elle savait qu’elle aurait envie d’y retourner avec, par exemple, Ariel. Et elle allait devoir justifier cette punition d’une manière ou d’une autre. Et se priver de bons après-midis qu’elle aurait pu passer.

« Vous viendrez me voir dans mon bureau quand vous serez vêtu, je vous donnerai un bracelet à chacun, celui-ci sonnera si vous êtes trop proche l’un de l’autre. A la fin de la semaine, si vous avez été sage, peut-être bien que je vous l’enlèverai. » Avant même que la sixième année ne puisse essayer de se calmer et de réfléchir à un moyen de justifier la punition de sortie, Taylor avait repris, avec quelque chose de bien pire. Cassiopée savait le sentiment que ça faisait de prendre plaisir à être sadique, et elle espérait au moins que la surveillante prenait son pied. Parce que ce n’était sincèrement pas juste. Déjà qu’ils ne pouvaient pas souvent se voir, si en plus ils devaient s’éviter partout tout le temps et pour n’importe quoi. Le challenge de toute une semaine allait être de ne pas se croiser de trop près. Elle allait devoir éviter son petit-ami. Quelle joie. Quel bonheur. Quelle vie radieuse ils avaient tous les deux. Si un jour ils finissaient par faire accepter leur couple à tout le monde, ils l’auraient plus que mérité. « Ah oui, et vous récurerez les toilettes de mimi Geignarde à la brosse à deux demain, à 18h. C’est Eros qui se chargera de vous surveiller, sauf si vous préférez les nettoyer deux soirs d’affilée et dans ce cas, je vous surveillerai. Vous me direz votre préférence lorsque vous irez chercher votre bracelet. A tout à l’heure. » La blonde tourna les talons sans autres mots, sortant de la salle de bain en évitant de glisser sur le sol mouillé. Elektra n’en revenait pas. Elle devait choisir entre Eros et deux soirs d’affilé, et c’était impossible. Elle n’allait pas faire une chose pareille. Et puis récurer les toilettes. Non, juste… non. Elle se demandait si elle ne préférait pas le bracelet. Réalisant que la pionne était partie, elle essaya tout de même de retenir sa frustration. La furieuse envie de crier GROSSE POUFIASSE à travers la salle était plus que pressante, mais elle devait prendre en compte le risque qu’elle était toujours dans le coin. Et si elle criait, tout le monde entendrait, vu la puissance qu’elle mettrait dans sa voix. Elektra déglutit douloureusement, sentant des larmes de rage perler sur ses yeux. Elle se tourna vers Louis, qui ne bougeait plus. La blonde se mordit la lèvre. Le pauvre garçon n’avait vraiment pas de chance. Vraiment pas. Elle ne voulait même pas savoir à quoi il pensait actuellement. Il devait réaliser petit à petit toutes les conséquences des mots de la surveillante, ce qui n’était pas fondamentalement une bonne nouvelle. « Louis ? » La Cayrel n’eut absolument aucune réponse. Aucun geste, aucun signe qu’il avait entendu quoique ce soit. « Louis ? Ça va ? » La question, elle le savait, était profondément stupide, mais la jeune fille ne désirait qu’une réaction. Quelque chose qui montrait qu’il respirait. Fronçant les sourcils, la sixième année finit par attraper le garçon par les épaules et le secouer, histoire qu’il se réveille de ce qui semblait être un affreux cauchemar. Malheureusement, il se réveillait dans le dit cauchemar et pas ailleurs, mais ça la verte ne pouvait pas y faire. Elle voulait entendre sa voix. Il ne semblait pas non plus disposé à parler. Le garçon finit par bouger, ce qui rassura un tantinet Cassiopée. Il sortit de la baignoire et remis son pantalon, après avoir rapidement prononcé un sortilège pour les sécher.

« Louis tu me fais sérieusement flipper. » Toujours pas de réponse. Elektra se releva, plus inquiète par le comportement de son petit ami que par l’apparition de Taylor quelques minutes plus tôt. Oh, la colère allait revenir, mais avant elle voulait s’assurer qu’il n’allait pas à un certain moment oublier de respirer. Et que son cerveau était encore tout à fait fonctionnel. Voyant que le garçon tournait en rond, sa chemise trainant presque sur le sol, elle se leva, récupéra sa jupe et enfila sa chemise sans prendre le temps de l’ajuster comme il aurait fallu. Peut-être voulait-il être seul ? Cassiopée ne savait plus comment réagir face au garçon. Elle était debout, fixant Louis, attendant quelque chose qui ne venait pas. Il finit par s’asseoir sur le sol, et arrêter de bouger. Comme un peu plus tôt. La blonde tenta de le rappeler, ne s’étonnant même pas de ne pas avoir de résultat. « LOUIS ? » Elektra était énervée. Ça y est. Elle était définitivement énervée. Irritée par le comportement du jeune homme, qui semblait ne pas être capable de faire face à quoique ce soit. Elle était largement tentée de prendre ses affaires et de partir sur le champ. De laisser le Poufsouffle démêler ses pensées et ses sentiments tout seul, comme un grand. De faire face et d’assumer ce qui se passait au lieu de s’asseoir recroquevillé et de respirer bruyamment comme si une troisième guerre mondiale avait commencé. Oui c’était chiant. Oui les conséquences de toute cette histoire et de leur histoire à eux seraient difficiles. Oui c’était dur, oui, ils le savaient, mais c’était aussi lui qui l’avait voulu. Faire face aux difficultés ne semblait pas être dans la nature du jeune garçon. Cassiopée elle-même n’avait pas réagi de cette manière, alors que ce n’était pas son truc non plus. La blonde était parfaitement égoïste. Elle savait que s’il avait eu quelqu’un pour la prendre dans ses bras, elle se serait mise à pleurer de frustration, attendant qu’on lui porte de l’attention. Et elle ne voulait pas, elle n’acceptait pas que ce soit son Louis qui réagisse comme ça. S’approchant à grands pas du garçon, elle s’agenouilla pour faire face à lui. Il avait l’air vraiment mal en point. C’était encore plus flagrant quand on s’approchait. Sa respiration était sifflante, et il allait finir par saigner à force de se mordre le doigt de cette façon. Elektra ne savait toujours pas comment réagir. Elle hésitait entre une baffe et un baiser. Elle commença par attraper ses joues, et par le forcer à relever la tête. « Louis, regarde-moi ! » Quand elle réussit à croiser le regard du jaune et noir, elle attrapa délicatement sa main et le força à la baisser pour qu’il arrête de se mordre avec autant de violence la phalange. Elle garda sa main dans la sienne, faisant glisser ses doigts entre les siens. Le sixième année avait besoin de calme, pas d’une baffe. En arrivant plus près, Elektra c’était rapidement rendue compte que si elle commençait à s’énerver contre lui, il n’aurait plus qu’à aller se noyer dans la baignoire à deux mètres d’eux. La jeune fille avait l’impression de tenir une brindille entre ses mains. « Mon Louis, calme-toi. Ça va aller. On va arranger ça. Tout ira bien. Louis, dis quelque chose. » Le Poufsouffle ne semblait pas vraiment enclin à prononcer un mot. Il avait toujours du mal à respirer, et les yeux dans le vide. Cassiopée n’arrivait pas à attirer son attention. La blonde s’assit en face de lui, attrapant sa deuxième main libre. Elle n’était pas douée dans ce genre de choses, et sentait que l’énervement remontait rapidement. Le blond en face d’elle allait finir par se calmer tout seul, c’était obligé, mais la jeune fille se devait de faire quelque chose pour lui. Si elle n’était même pas capable de gérer ce qui ressemblait à une crise d’angoisse, et qu’elle n’arrivait qu’à créer des situations qui lui en donnait, elle serait profondément inutile doublé de douloureuse au garçon. Si ce n’était déjà pas le cas. « Mon amouuur. Parle-moi. Dis-moi ce qui va pas. Qu’on s’énerve à deux. » La sixième année leva les yeux au ciel. Elle savait déjà ce qui n’allait pas. Mais n’avait toujours pas de réponse, et elle sentit son bras partir tout seul et gifler le garçon. Pas fort, non. Elle ne lui avait pas fait mal. Mais elle n’avait pas pu se retenir plus longtemps.

La seconde d’après, elle sentit le regard du Poufsouffle sur elle. Elektra se pinça les lèvres et toussota. « Ah, ben ça a marché. » Louis la fixait toujours, ce que Cassiopée trouvait un brin dérangeant doublé d’inquiétant. Le garçon n’oserait pas répondre, probablement, mais il devait être incroyablement vexé. Et surpris aussi. Et s’il était rancunier ? La blonde n’avait pas avancé, compte tenu du fait que maintenant qu’elle avait laissé sa colère s’exprimer, elle avait juste envie de courir loin avant d’avoir la réaction du sixième année. « Je t’ai pas fait mal ? Je voulais pas te faire mal. » Lâchant un grand soupir, elle approcha doucement ses lèvres de sa joue et lui fit un rapide baiser avant de reculer. Si ça se trouve, il ne voudrait plus qu’elle l’approche. Il allait avoir peur d’elle. Si ce n’était déjà pas le cas. « C’est juste que. Tu réagissais pas et… je savais pas quoi faire. Et j’étais énervée. Et… Et voilà. » Soupirant, la blonde essaya de recroiser le regard à nouveau fuyant du jaune et noir. « C’est une des rares choses à laquelle je suis plus que nulle, à part ça. Réconforter les gens. Donc. Désolée d’avance. C’est pas toi qui aurais dû prendre la baffe… »mais tu me soulais et tu étais la seule joue disponible était la fin de la phrase. Elektra remercia son cerveau de l’avoir arrêté avant. Se creusant les méninges pour trouver autre chose à dire, elle finit par murmurer ce qu’elle avait envie de dire depuis qu’elle avait vu le visage de Taylor. « Oh, poufiasse. » La blonde lâcha les mains de son petit ami et se releva, glissant sa chemise dans sa jupe. « Peut-être que je ferais mieux d’y aller… Désolée de t’avoir amené ici. » La jeune fille était pleine de rancœur. D’une colère et d’une peine viscérale. Elle se sentait mal pour Louis, qui n’avait rien demandé, jamais, et qui finissait toujours par s’en prendre – aujourd’hui, littéralement – plein la figure.. Se balançant d’un pied sur l’autre, la sixième année attendit un signe du Weasley.
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MessageSujet: Re: If time is all I have ♦ Louis (terminé)   If time is all I have ♦ Louis (terminé) EmptySam 4 Aoû - 13:47

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Le garçon s'était gauchement installé sur une des rares parties encore sèche de la salle de bain des préfets et tentait de lutter contre la vague de sentiments qui menaçait de l'emporter. Sous le choc, il avait complètement fait abstraction de tout ce qui se déroulait autour de lui, son regard même apparaissant comme étant absent. Il s'était enfoncé dans ses pensées, refermé totalement sur lui-même, ne vivant plus que dans son propre monde. Il n'entendait plus Cassiopée s'animait à ses côtés, l'inquiéter, tenter de le raisonner. Il sentit vaguement quelqu'un lui prendre la main dont il martyrisait un doigt mais son contact avec le monde extérieur s'arrêta là. C'était comme s'il lui avait dit adieu, comme s'il le refusait, le rejetait de toutes ses forces. Il était comme totalement hypnotisé, totalement anesthésié du monde qui l'entourait. Ou du moins, jusqu'à ce qu'une douleur aigüe s'abatte sur sa joue.

Tout en cillant, il tourna finalement la tête vers Cassiopée, l'air incrédule. Sa joue lui chauffait et il comprit bien assez vite qu'elle venait de le gifler pour qu'il redescende sur Terre, ce qui avait été une réussite complète soit dit en passant. La jeune femme se pinça les lèvres, l'air désolé, mais tout de même satisfaite du résultat. Elle avait de quoi. « Ah, ben ça a marché. » Un silence s'installa entre les deux adolescents. Il fixa longuement son interlocutrice, ignorant comment il devrait réagir. Il ne lui en voulait pas de l'avoir frappé, bien au contraire. Plutôt, il s'en voulait qu'elle ait eu à le faire, tout comme il regrettait d'avoir été à l'origine de la pointe d'inquiétude qui faisait briller ses yeux. Cependant, une partie de lui savait pertinemment que c'était la meilleure réaction qu'il avait à lui offrir, selon lui. « Je t’ai pas fait mal ? Je voulais pas te faire mal. » Le jeune homme s'anima enfin, un fin sourire étirant ses lippes. Elle déposa un baiser sur sa joue en feu et il ferma lentement les yeux, savourant le baiser, reprenant pied sur la réalité. Taylor à l'aspect plus que rébarbatif, la sévère punition, les assassins bracelets, les toilettes à récurer. « C’est juste que. Tu réagissais pas et… je savais pas quoi faire. Et j’étais énervée. Et… Et voilà. » Le sourire du Poufsouffle s'évanouit tandis que son regard fuyait celui de la préfète. Il avait honte, honte de réagir ainsi, honte de ne pas savoir être aussi fort qu'il rêvait tant d'être. Honte de n'être que lui, Louis Weasley, peureux et émotif. Il aurait donné tant pour être plus. Pour lui offrir plus. Pour lui assurer être bien plus, lui promettre qu'il assurerait ses arrières si un jour il avait à le faire, lui jurer qu'il ne pourrait jamais lui faire défaut, qu'il avait les épaules solides pour tout affronter rien que pour elle. Il en avait la volonté solide, une partie de lui hurlait qu'il effectuerait tout ça sans réfléchir, sans douter, sans regretter. Mais une autre part de sa personne souhaitait que Cassiopée le sache au fond d'elle sans qu'il n'ait eu un jour à lui en faire part par des actes. « C’est une des rares choses à laquelle je suis plus que nulle, à part ça. Réconforter les gens. Donc. Désolée d’avance. C’est pas toi qui aurais dû prendre la baffe… » Louis se résigna à lever de nouveau les yeux vers Cassiopée. C'était certain que lui aussi aurait aimé que Taylor n'entre jamais dans la salle de bains des préfets avec la même arrogance qu'une dame noble descendant prétentieusement de sa diligence, et également qu'elle ne se soit pas entêtée à les punir si durement. Il aurait aimé que l'ancienne langue-de-plomb ait au moins un semblant de cœur, mais les suiveurs de leur Directeur était loin d'être réputés pour leur bonté d'âme. Promptement, Louis se demanda si Cassiopée perdrait une partie du cœur qui l'aimait en s'enrôlant dans l'armée de Voldemort si jamais elle le faisait. Après tout, elle était une Obscure, d'une famille plus qu'aisée, axée sur les directives du mage noir. le garçon chassa vite ses pensées, ne pouvant se résoudre à l'idée qu'elle ait à lui dire adieu et qu'il doive un jour subir son départ. Cela faisait certes peu de temps qu'ils étaient ensemble, mais le sixième année demeurait si attachéà elle, elle lui avait donné tant dans sa vie, que c'était comme s'il avait vécu toute une existence à ses côtés. « Oh, poufiasse. » L'adolescent eut un sourire amusé tandis que Cassiopée lâchait ses mains et se relevait, enfonçant son chemiser dans sa jupe. « Peut-être que je ferais mieux d’y aller… Désolée de t’avoir amené ici. » Il observa la sixième année passer d'un pied sur l'autre puis se releva à son tour, s'approchant doucement d'elle. « N'importe quoi. » répliqua-t-il, bien que ses propos sur le coup n'étaient pas spécialement clairs comme de l'eau de roche. Il saisit les poignets de la Serpentard puis l'invita à se rapprocher de sa personne. « T'es mon porte-bonheur, mon élixir du bonheur, tu as déjà oublié ? » Il déposa un baiser rapide sur ses lèvres. Il hésita quelques secondes, puis avoua : « Je te demande pardon pour ma réaction. » La tristesse se lut rapidement sur son visage. Il conserva le silence quelques secondes, puis reprit, la dureté empruntant étonnement ses traits. « On l'emmerde, cette bécasse. » Son ton était réellement mauvais, ce qui ne lui ressemblait aucunement. Mais d'une certaine manière, l'exaspération doublée de l'acharnement universel qui s'abattait sur leur couple ainsi que leur histoire des plus singulières ne pouvaient que motiver cette méchanceté. Ils ne désiraient qu'une chose : passer quelques heures tranquilles à deux, et même cela, ils n'y avaient pas le droit. Il y avait de quoi devenir fou de rage. Néanmoins, d'un point de vue optimiste, Taylor n'avait pas précisé d'heure pour se rendre dans son bureau. De plus, Louis n'avait pas spécialement envie de faire le poireau à attendre de passer à l'abattoir devant la porte de la pionne. Ainsi, sachant qu'ils n'avaient probablement plus grand chose à perdre et que ce serait vraiment digne de l'ahurissement pur que quelqu'un d'autre vienne les déranger, Louis se convainc que le mieux à faire était de profiter des quelques temps qui leur restaient jusqu'au jour où Taylor consentirait à leur ôter le bracelet qu'ils auraient à récupérer plus tard. Il croisa le regard étonné de sa petite amie et répondit pour toute défense : « C'est vrai. Et on n'est pas obligé d'aller dans son bureau à courir. Elle n'a rien précisé sur ça. » Un sourire malicieux apparut sur le visage du jeune homme qui se pencha pour embrasser avec plus d'intensité l'Obscure. « Alors, reste avec moi encore un peu ? » Il eut un sourire tendre, patientant quelques secondes pour une réponse. Finalement, il dégagea les longs cheveux blonds de l'apprentie sorcière de ses épaules et se pencha pour déposer quelques baisers dans son cou encore humide. Il fit glisser ses doigts le long de ses épaules puis caressa longuement son dos de ses mains, effleurant le creux de celui-ci, tout en prenant garde à ne pas approcher la région où il savait pertinemment qu'une morsure de loup-garou guérissait sans grande presse. Il répéta ses caresses à plusieurs reprises, prolongeant ses baisers dans son cou puis jusqu'au début de son épaule découverte par son chemisier, savourant chaque centimètre de son épiderme, s'enivrant de son parfum, de la douceur de sa peau, et y scellant chacun de ses baisers de son souffle chaud. Délicatement, il fit sortir les pans de son chemisier de sa jupe puis glissa ses mains le long de sa peau, la caressant du bout de ses doigts. Il releva légèrement la tête, prenant possession de ses lèvres dans un baiser avide d'amour puis répliqua d'un ton amusé, tandis que ses mains épousaient les formes de son dos, sans se risquer à aller encore plus loin. « T'es toute trempée. » Il sourit, puis l'embrassa de nouveau, caressant délicatement sa joue de son pouce. S'il avait à ne plus s'approcher d'elle pendant plus d'une semaine, il désirait plus que tout s'enivrer un maximum de la femme qui faisait battre son cœur question de penser pouvoir tenir le coup jusque la date de leur libération.
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MessageSujet: Re: If time is all I have ♦ Louis (terminé)   If time is all I have ♦ Louis (terminé) EmptySam 4 Aoû - 16:40

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Je sais je suis trop naïve
De dresser la liste non exhaustive
De toutes ces choses que je voudrais faire avec toi
T'embrasser partout
S'aimer quand on est saouls
Regarder les infos
Et fumer toujours trop...


« Peut-être que je ferais mieux d’y aller… Désolée de t’avoir amené ici. » C’est indécise que Cassiopée observait Louis, toujours assis. Il ne tarda pas à se relever et à la rejoindre. Elle s’en voulait de tout ce qu’il se passait, même si ce n’était pas entièrement sa faute. C’était une globalité. L’acharnement ne réussissait pas à la Serpentard, qui commençait à croire à une mauvaise farce de quelconques dieux quelque part qui devaient les haïr de tout leur être. « N'importe quoi. » Elektra baissa les yeux, s’approchant du sixième année en sentant une pression sur ses poignées. Il ne semblait pas l’avoir trop mal pris, ce qui était déjà un maigre point positif. Il ne manquait qu’à la blonde le fait que son petit ami lui en veille parce qu’elle avait voulu le réveiller d’une torpeur inquiétante pour abandonner d’essayer de vivre, et rester enrouler dans sa couette jusqu’à étouffement. « T'es mon porte-bonheur, mon élixir du bonheur, tu as déjà oublié ? » La Serpentard eut un maigre sourire. Comme si elle était capable d’oublier des mots tels que ceux-ci. Comme si n’importe qui pourrait oublier de tels mots. Levant les yeux vers son petit ami, elle murmura. « Oh, jamais. » Le baiser qui suivit fut de courte durée. Trop courte pour Cassiopée, qui observa le visage de Louis. Il redevenait triste. Le Weasley semblait incapable de contenir ses émotions. La sixième année fronça les sourcils, cherchant un moyen d’arranger les choses et ne sachant même pas la source du problème. « Je te demande pardon pour ma réaction. » Elektra caressa doucement la joue du garçon. Elle n’allait pas en faire un drame. Il n’avait pas à s’excuser, il n’avait à s’excuser de rien et pourtant c’était lui qui le faisait le plus. La sixième année essaya d’attraper le regard du garçon. Elle voulait qu’il voit que ce n’était pas grave, de la même façon qu’il avait sûrement du voir l’inquiétude et un brin de colère dans la prunelle de ses yeux quelques minutes plus tôt. Cependant cette triste expression disparue bien vite, remplacée par une que la blonde n’avait pas eu l’occasion de voir souvent – voir pas du tout. Une dureté évidente, une dureté violente qui étonna Cassiopée. Elle ne savait même pas que le garçon était capable d’avoir l’air aussi mauvais. Et aussi méchant. « On l'emmerde, cette bécasse. » La Cayrel sourit. Elle ne connaissait pas son Louis avec de tels mots dans la bouche, mais ça lui allait tout aussi bien. Elle le préférait comme ça plutôt qu’en train de se manger le pouce jusqu’à ce qu’une quelconque crise passe. Elektra était d’accord avec le sixième année, mais ne voyait pas vraiment où il voulait en venir. Il avait une idée derrière la tête. « C'est vrai. Et on n'est pas obligé d'aller dans son bureau à courir. Elle n'a rien précisé sur ça. »

Cassiopée eut un petit rire et haussa un sourcil, attendant une suite. De toute façon, même en sortant de la salle de bain des préfets, elle n’avait pas prévu d’aller chercher le charmant bracelet dans le bureau de l’autre blondasse. Pas avant le repas, au moins. Elle avait envie de porter cette chose le moins possible. Observant avec intérêt le sourire malicieux du garçon, elle sentit rapidement les lèvres du garçon rejoindre les siennes. Il rompit le baiser, une fois de plus, trop tôt. Elektra n’avait pas envie de rompre les baisers. Plus maintenant. Pas après la peur qu’elle avait eu. Elle ressentait la même chose qu’elle avait ressentie en voyant le Poufsouffle en sang dans la neige à Pré-au-Lard une semaine plus tôt. Comparé à ça, leur incident d’aujourd’hui avec Taylor n’était rien, mais quelque chose qui lui tiraillait les entrailles. La peur de perdre quelqu’un d’important. La peur de le perdre lui, ou de faire quelque chose de mal, de ne pas réussir à le retenir et de le regretter pendant longtemps. Elle fixa Louis avec un sourire absent. Elle n’avait pas envie qu’il la lâche. Elle ne voulait plus quitter ses bras. « Alors, reste avec moi encore un peu ? » La sixième année se pinça les lèvres, appréciant la tendresse qu’avaient retrouvée les traits de son amoureux. La jeune fille hocha la tête pour acquiescer, comme si c’était utile. Elle n’avait à aucun moment eut vraiment envie de partir de toute façon. S’il elle aurait pu, elle serait restée avec lui tout le temps. Et dans un monde meilleur ils auraient pu sortir main dans la main. Pas dans celui-ci. Pas maintenant, dans tous les cas. Elektra s’approcha du garçon pour déposer un baiser sur ses lèvres. Il entoura ses bras autour de ses hanches, l’embrassant dans le cou, passant ses mains dans son dos. Cassiopée enroula ses bras autour du cou de Louis, savourant l’instant, profitant du contact rapproché qu’elle avait la possibilité d’avoir et qui ne se reproduirait pas avant une autre longue semaine. La blonde sentait le souffle du jaune et noir sur sa peau partiellement dénudée. Elle fourra sa tête dans son cou, fermant les yeux pour oublier le reste. Ou avait-il été tout ce temps, ce Poufsouffle ? Avait-il disparu pendant six longues années, l’évitait-il ? Ou peut-être avait-elle fermée les yeux au mauvais moment pendant tout ce temps. Cassiopée ne comprenait toujours pas très clairement comment ils en étaient arrivés jusque-là. Jusqu’à présent, Louis Weasley n’avait été qu’un sombre cousin d’une branche généalogique éloignée dont elle ne comprenait toujours pas les tenants et les aboutissants.

Sans le vouloir, la sixième année eut un petit rire. L’arbre généalogique, le fameux. Elle voulait toujours le voir, et Louis ne lui avait toujours pas montré. Ce n’est pas comme s’ils avaient eu le temps, mais elle tenait à jeter un coup d’œil. Sentant que le garçon relevait la tête, elle lui mordilla le cou et suivit son mouvement, attrapant ses lèvres pour les dévorer avant qu’elles ne repartent plus loin. Les cheveux de la blonde étaient ébouriffés et partiellement mouillés. Sa chemise collait à sa peau à certains endroits, tout comme sa jupe. « T'es toute trempée. » Le blond sourit et déposa à nouveau ses lèvres sur celle de sa dulcinée. Elle sentit une larme couler sur sa joue, ce qui provoqua un recul immédiat du garçon. Cassiopée l’essuya d’un doigt et rendit son sourire au Poufsouffle, le coupant avant qu’il parle, qu’il ne s’inquiète, qu’il ne se remette en question ou qu’il râle. « Je vais bien, je vais plus que bien. C’est juste que j’ai eu peur de te perdre. C’est juste que je t’aime mon Louis. » Passant sa main derrière le cou du sixième année, elle taquina les lèvres du garçon avec sa langue, jusqu’à atteindre la sienne et approfondir le baiser. Reprenant le contrôle de la situation, elle glissa son bras derrière la hanche du garçon et le fit tourner vers le premier mur derrière lui, contre lequel elle le plaqua, sans le lâcher un seul instant. Elektra caressa le bas du dos du garçon pour finalement attendre le haut de son pantalon, qu’elle fit glisser sans n’attendre aucune permission. Ouvrant ses yeux bleus, elle les plongea dans les verts de Louis et lui sourit, avant de lui donner un petit clin d’œil. La dernière fois qu’ils s’étaient trouvés dans cette situation, ils étaient complètement bourrés et liés par aucuns sentiments, excepté quelques confidences et une promesse de se revoir un autre jour. La situation avait donc, finalement, bien changée. L’acte était le même, il voulait dire bien plus de choses. Lucy aurait pu reprocher à Louis celui-ci. Il était tout à fait en contrôle de son esprit et de son corps, et savait se défendre comme un grand. En passant sa jambe derrière celle du garçon et en sentant les bras du garçon sous ses fesses la lever du sol, Elektra en déduit que Louis n’avait pas vraiment envie de se défendre tout seul, et qu’il serait même ravi de se laisser faire.

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