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 Tea time ~ ft Cassiopée ♥ (terminé)

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MessageSujet: Tea time ~ ft Cassiopée ♥ (terminé)   Tea time ~ ft Cassiopée ♥ (terminé) EmptySam 31 Déc - 3:09

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your tiny hands and your crazy kitten smile


Ambroise, épuisé et couvert de bleus rentrait d'un pas nonchalant son balais sur l'épaule. Le français abordait une tenue de Quidditch aux couleurs de l'équipe de France. Un beau bleu ciel, avec dans le dos son nom écrit de manière élégante : De Sade. Ainsi que le numéro un. Et oui, Ambroise avait garder sa tenue de capitaine d'équipe de France, et la mettait de temps à autres pour jouer. Car le Français comptai bien reprendre la compétition une fois que son ex se serait calmé. Une fois qu'il n'essayerai plus de l’assassiner en plein match avec des cognards. D'ailleurs c'est ce qu'il venait de faire : s'entraîner à éviter ces saloperies de balles.

Ambroise savait bien que s'il voulait avoir un jour la chance de retourner dans une équipe à haut niveau, il devait continuer de s'entraîner durement, surtout que désormais il serai en compétition face à la nouvelle génération. Plus vive, plus jeune, plus rapide sans doute aussi. Pour le sport de haut niveau, bien qu'il n'ait que 26 ans le français commençait à se faire vieux... Oh oui, il avait une réputation certes, il était l'un des meilleurs attrapeurs de l'histoire. Il était connu mondialement dans le milieu du Quidditch, mais aussi connu de toutes les sorcières car il incarnait le sex appeal à la Française. Il apparaissait régulièrement dans les journaux people pour sorcières, et dedans on parlait de ses aventures, de sa vie de dévergondé, de séducteur invétéré. Tantôt il avait une jolie blonde Suédoise au bars, la semaine d'après c'était une Irlandaise à la crinière rousse éclatante, la semaine suivante une Italienne au type méditerranéen.... Il y avait aussi des filles de plus loin. Il avait eu une Cambodgienne, une Canadienne, une Australienne, une Japonaise, une Américaine.... Il avait fait un véritable tour du monde. Mais la dernière en date avec qui on l'avait vu publiquement, c'était une égyptienne, une beauté d'Orient qui aurait rendue jalouse Shéhérazade.

Mais désormais, il avait des vues sur la plus jolie blonde qu'il ait jamais vu.... Et qui pourtant ne se trouvait pas à des milliers de kilomètres à l'autre bout du globe en nouvelle Zélande, en Australie ou même en Norvège. Non, elle était là quelque part dans le château ou ses alentours. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire ? Peut être qu'elle était avec des amis. Très certainement, en ce mercredi après midi. Il n'y a jamais cours. Peut être même qu'elle n'était pas en uniforme ? De Sade se demandait bien quel look abordait Cassiopée quand elle ne portait pas les couleurs de Serpentard. Il la pensait assez rock'n'roll, mais après tout, c'est vaste comme définition. On peut être rock'n'roll comme de Sade et ressembler à un punk fashion dégénéré ou s'habiller rock'n'roll et ressembler à Marilyn Manson. En s'imaginant la jolie blonde avec la face peinturlurée en blanc, toute de noir vêtue avec un maquillage mille fois trop exagéré, de Sade fut pris d'un fou rire en plein couloir. Non, Cassiopée était certainement une fille qui fessait attention à son look, à son apparence pour être toujours la plus parfaite et avoir le plaisir de rabaisser les autres. C'était son business à elle aussi de vendre du rêve, comme Ambroise. Être beau, faire fantasmer et rabaisser les gens. Bon, c'était pas vraiment dans le genre d'Ambroise d'aller enfoncer les gens mais tout de même. Il se sentait supérieur, grâce à son succès au près des femmes -mais pas que.

Son balais sur l'épaule, le français continuait de marcher dans les couloirs en songeant à sa gloire passée dans le milieu du Quidditch. D'un côté, son ex avait détruit sa vie, sa carrière et ses ambitions. Jamais le jeune professeur ne le lui pardonnerait. Mais d'un autre, il savait que cet homme pouvait se montrer très agressif et violent. Oui, Ambroise avait peur de ce type. Bon, moins que d'un Basilic quand même, mais il fallait bien avouer qu'il était effrayant. Il se souviendrai toujours d'ailleurs de la manière dont il avait dit à Ambroise qu'il allait le tuer.
Il venait de le surprendre en train de coucher avec un autre, un gardien. Et ce dans leur lit, à eux, rien qu'à eux. Ce même lit dans le quel tout les deux se prouvaient qu'ils s'aimaient régulièrement, où Ambroise devenait sien. Ce lit où ils se disaient des mots d'amour, où ils se fessaient des promesses... Oui, Eros avait aimé Ambroise. Mais le Français ne partageait pas ces sentiments. Du moins, ils n'étaient pas aussi forts. Et jusqu'à présent, il n'avait jamais été fidèle à qui que ce soit. Eros avait certainement cru que son homme avait changé, qu'il était devenu sérieux et que cet appartement qu'ils avaient pris ensembles à Londres c'était une manière pour le français de dire « tu vois, je m'engage dans une relation ». Mais non.

Après qu'il eut fait partir l'amant d'Ambroise de leur appartement, il avait giflé brutalement le français. Et la gifle d'un batteur, ça fait jamais du bien. De Sade s'était carrément mit à pleurer, pendant qu'Eros hurlait. Oui, il pleurait comme un petit garçon qui viendrait de faire une bêtise, et qu'on gronderait. Sauf que là, c'était pas une bêtise d'enfant, c'était une bêtise d'adulte qu'on appelle Adultère. Il ne serait pas privé de désert ou de Quidditch pendant une semaine, ce serait bien pire. Ça allait être bien pire qu'une semaine sans Quidditch, ce qu'il lui réservait c'était une vie sans Quidditch.

Eros fou de rage avait voulu de nouveau frapper Ambroise, mais le français brandissait déjà sa baguette vers lui, pour lui dire de manière silencieuse : « lève encore la main sur moi et je te fait exploser la cervelle. » Alors, le batteur s'était penché. Il avait jeté la baguette de l'attrapeur à l'autre bout de la pièce et l'avait plaquer au mur en l'étranglant à moitié d'une main, avant de murmurer froidement tout contre ses lèvres en le regardant droit dans les yeux : « t'aurais pas du, Ambroise. T'aurais jamais du me tromper avec lui. Je te jure que tu va le regretter.... Nous deux, c'est finit. Mais n'oublie pas... J'ai peut être pas le droit de te battre au domicile conjugal, mais je peux quand même t'envoyer faire un tour à Ste Mangouste. Parce que maintenant, le champ de bataille, c'est le terrain de Quidditch. Et je vais ruiner ta carrière de Sade. Ruiner ta vie. »
à ce moment là, il l'avait lâcher, enfouit quelques affaires dans un sac et avait transplané ailleurs. Quelques jours plus tard, le français recevait une lettre de l'avocat pour régler les détails pratiques de la séparation, comme la vente de l'appartement, la garde d'éventuels enfants. Leur seul enfant, c'était un vieux rat qui mangeait n'importe quoi, et c'était Eros qui en avait eu la garde.

Soupirant doucement en y repensant, le français fut parcouru de frissons. Si Eros venait à savoir qu'il était ici, il était capable de venir vivre à pré-au-lard et de lui ruiner encore plus sa vie jusqu'à ce que le français en vienne au suicide. Pris de paranoïa en entendant des pas dans le détour d'un couloir, il se mit à paniquer et à regarder tout autour de lui. Mais... Ce n'était pas son ex, qu'il avait devant lui, mais la jolie blonde avec des amis à elle sortant de sa salle commune. Souriant soulagé, il s'approcha et fit la bise à l'une des amies qui accompagnait Cassiopée, une certaine Ariel avec qui il avait développé une certaine complicité, une amitié. Puis, il fit de même avec la plus jolie fille du château à ses yeux, la prenant doucement par la taille avant d'embrasser ses deux joues. Oui, le professeur ne s'était pas trompé, même en civil Cassiopée était la plus belle.

« Cassiopée, j'ai très envie de prendre le thé avec toi, il me semble que ça se fait entre vieilles familles nobles. Repasse dans une heure, je t'attendrai ici. »

Souriant et adressant un clin d’œil à la blonde, il poursuivit sa route jusqu'à son appartement non loin de là. Il n'avait même pas pris la peine de dire « j'aimerai prendre le thé », non. C'était une affirmation, il savait que ça ne servait à rien de tourner autour du pot avec Cassiopée, et qu'il la verrait dans une heure. Quand à cette histoire de vieilles familles... Ambroise était uniquement de sang mêlé à cause d'un ancêtre cracmol du 18ème siècle. On pouvait donc dire que son sang était quasiment pur, puisque JAMAIS chez les de Sade on n'avait épousé de fille de sang mêlé, une née moldue ou pire, ou une moldue. Non, le seul sang dit impur, c'était celui du grand père de Sade, l'écrivain qui avait fait de leur nom un adjectif : Sadique. Prenant donc une douche rapide, il se changea pour accueillir Cassiopée. Un jean tout simple, et un débardeur noir. D'apparence négligée, mais négligé étudié. Souriant à son reflet, il décoiffa légèrement ses cheveux encore humides, mit un peu de parfum et s'inspecta pour être sur d'être beau. Bah, ces yeux bleus feraient tout, comme d'ordinaire... Les filles en étaient dingues. Puis, après s'être assuré qu'il serait parfait pour la plus parfaite, le Français fit chauffer l'eau pour le thé. Déjà Seize heures, Cassiopée devait certainement être en route, ou alors déjà l'attendre. Sortant rapidement, il se dirigea vers leur lieu de rendez vous, devant la salle commune des verts. Et il vit avec plaisir qu'elle était là, seule. Souriant doucement, il s'approcha d'elle et la prit de nouveau par la taille pour déposer un simple baiser sur l'une de ses joues.

« Suit moi, c'est pas loin mon chez moi. C'est un peu le bordel, mais j'ai ranger avant que t'arrive. »

Quelques mètres plus loin, le professeur ouvrit sa porte, laissant rentrer Cassiopée. Son appartement était plutôt bien rangé pour un homme vivant seul. La vaisselle se fessait toute seule, son lit était refait par les elfes de maison et le balais passait un coup quand c'était nécessaire. Sur que s'il était moldu, ce serait beaucoup plus le désordre.... installant d'un coup de baguette une petite nappe sur sa table basse, il laissa la blonde s'installer dans l'un des fauteuils en cuir de dragon du salon, et ferma la porte de sa chambre. Pas que Cassiopée aille croire qu'il voulait déjà passer la nuit avec elle. Souriant, il apporta le thé, ainsi que des petits gâteaux et servit la jeune femme.

« Mes parents m'ont parlé des Cayrel. Vous êtes très proches de la Bourgeoisie de ce qu'on m'a dit. Pas encore Nobles vu que vous n'avez pas de titre, mais déjà Bourgeois. C'est pas mal. »

Buvant un peu, ils 'alluma ensuite une cigarette :

« Je vais pas y aller par quatre chemins. Si je t'ai fait venir ici, c'est parce que tu me plaît. Mais ça tu le sait déjà. Ensuite, je voulais m'assurer que tu soit pas déjà fiancée à un type pour conserver la lignée, comme c'est le cas pour beaucoup de filles de bonnes familles. »

Malheureusement. Ambroise trouvait ça vraiment vieux jeu ! Fiancer les filles à des inconnus... C'est comme ça que sa mère s'était retrouvée mariée et en cloque à 18 ans d'un homme qui 34 ans, juste parce qu'il avait un titre de Noblesse et qu'il était d'une vieille famille Française très respectée. Et elle, juste parce qu'elle avait un sang pur, et qu'elle était de la petite bourgeoise... Pour Ambroise, c'était déjà sur : si il avait une ou des filles, jamais il ne les forcerait à épouser un inconnu, juste parce que c'est bien pour la réputation. Non. Un bon parti, OUI, mais un inconnu qui pourrait être leur père, non.

« je sait que c'est courant dans certaines famille. Dans la mienne aussi d'ailleurs. Même si on sera jamais purs à cause d'un cracmol au 18ème siècle, on veut quand même rester... Plus ou moins purs. Mes parents m'ont pas imposé une fiancée. Mais je doit en choisir une qui soit pure, c'est la seule condition pour que j'ai mon héritage. Enfin bref, je compte pas t'épouser, rassure toi. C'est juste que tu me plaît, après faut voir si... si c'est réciproque. Et si c'est possible ici. Parce que si t'es déjà fiancée à un type, je chercherai pas à tenter quoi que ce soit avec toi. De même si je te plaît pas. »

Mais ça, pour qu'Ambroise ne plaise pas... Toute fille normalement constituée se mettait à glousser en le voyant, ou du moins se retournait pour le regarder quand il passait à côté. Parfois, il se demandait même s'il y avait pas un vieux sang de vélane qui traînait quelque part dans la famille du côté de sa mère. Parce qu'elle avait le même effet sur le sexe masculin qu'Ambroise au près des dames.
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MessageSujet: Re: Tea time ~ ft Cassiopée ♥ (terminé)   Tea time ~ ft Cassiopée ♥ (terminé) EmptyMar 10 Jan - 12:33

Spoiler:

« J’ai pas envie de marcher… Sérieux, Ariel ? » « OUI. Tu te bouges comme une grande jusqu’à la salle commune avec moi, et ensuite on ira se promener un peu. Y’a pas de raison qu’on reste enfermé dans notre chambre, alors qu’il fait un beau soleil. »

Depuis quand Cassiopée était-elle aventureuse ? Depuis jamais. Et elle ne le serait jamais. Ce n’était pas quelque chose qui allait changer avec le temps, avec l’âge, l’expérience… Non. Une fois dans la salle commune, elle allait probablement s’allonger dans son lit, se rouler en boule sous sa couette et laisser Ariel succomber à la tentation des choco-grenouilles pour ensuite se blottir à ses côtés. A ce moment-là elles pourraient discuter de tout et de rien. Hors de question d’aller « marcher ». « C’est marrant, quand même, que tu t’intéresses au professeur de Quidditch et que tu sois pas du tout sportive. » Comme souvent, il semblait que les deux filles lisaient dans les pensées de l’une et de l’autre. Cassiopée se retourna vivement, et posa sa main sur le coude de sa meilleure amie. « Mettons les choses au clair : JE. NE. M’INTERESSE. PAS. A. AMRBOISE. » Ariel commença à rire en découvrant la réaction de Cassiopée, qui était partie au quart de tour, évidemment. Elle ne voulait pas qu’on soupçonne quelque chose. De toute façon, il n’y avait rien à soupçonner. Non rien. DU TOUT. C’était surtout lui qui était à l’affut de la tête blonde et elle qui était consentante, énorme nuance. En pratique, ça ne changeait strictement rien… maintenant, dans la tête de Cassiopée, ça n’avait rien à voir et elle ne voulait pas que ça change. « Dis donc, en parlant du loup. » Ariel pointa du doigt le bout du couloir. Un jeune homme trainait les pieds, un balai déposé sur l’épaule, couvert de bleus et tout transpirant. Cassiopée ricana en finissant sa phrase. « … On en voit la queue. » Ariel se retourna et donna un coup amical dans l’épaule de la blonde, « Voyoooons, Miss Cayrel ! Quelle dévergondée vous faîtes ! » La Serpentard lui tirait la langue quand le professeur atteignit les deux élèves, hilares. Ariel n’était pas ce que l’on pouvait considérer comme un exemple de pureté et d’immaculée conception. Il embrassa sur les joues la septième année, et Cayrel grimaça. Elle savait qu’ils s’entendaient bien, mais de là à se faire la bise dès qu’ils se croisaient… Cassiopée n’allait plus être crédible avec ces histoires de consentante et de professeur à l’affut… peu importe, en ce moment elle avait une main qui glissait sur sa taille et un visage charmant qui s’approchait du sien. Elle fut tentée de décaler le visage juste pour qu’il l’embrasse sur les lèvres, mais elle ne le fit pas. Elle attendit qu’il ait fini les deux bisous qu’il lui fit sur les deux joues. Tendres et remplis de sous-entendus qu’elle ne voulait pas reconnaître. Ariel lui fit un clin d’œil, et le français adressa la parole à la blonde.

« Cassiopée, j'ai très envie de prendre le thé avec toi, il me semble que ça se fait entre vieilles familles nobles. Repasse dans une heure, je t'attendrai ici. » Et il partit. Sans que la blonde n’ait rien pu dire de plus. « Oh ben zut, on pourra pas aller se promener. » Cassiopée ne répondit pas, totalement sous le choc de l’ordre du professeur. Elle fit une grimace à Ariel et contempla les muscles du dos du français en action quand il marchait. Il disparut au bout du couloir, non sans avoir jeté un long coup d’œil à la dérobée à la Cayrel complètement dépassée par les évènements. C’était n’importe quoi. Sprintant presque jusqu’à la salle commune, elle s’effondra sur son lit, ôta ses talons et resta ainsi sans bouger. « Tu devrais te changer, peut-être ? Genre… enlever le haut. » « Tu m’énerves, ARIEL. »

La dite Ariel pouffa et s’assit sur le lit en face de celui de son amie. Cassiopée se releva à son tour. « De toute façon, je ne pense pas que je vais y aller. J’ai autre chose à faire. » « Comme manger des chocolats avec ta soeurette que tu vois tous les jours enrouler dans une couette comme une larve toute pas belle ? » La spontanéité de la réponse d’Ariel surpris Cassiopée. Il y eut un long moment de silence pendant lequel les deux filles se fixèrent, Cassiopée plongée dans ses réflexions et Ariel avec une lueur moqueuse dans le regard. Finalement, en défiant Ariel du regard de ne prononcer ne serait-ce qu’un mot, Cassiopée se dirigea vers son armoire pour se changer. Elle troqua son pantalon et son débardeur pour une robe courte avec des collants qu’elle enfila d’un coup de baguette. Arrangeant son maquillage à l’arrache, elle passa plus de temps –c’est-à-dire quatre mili secondes de plus, l’habitude améliorant la vitesse- sur ses cheveux, qu’elle détacha pour qu’ils tombent sur ses épaules. Elle se regarda un instant dans le miroir, puis soupira et se rassit dans son lit. « C’est n’importe quoi, j’y vais pas. » Ariel leva les yeux au ciel. « Allez, j’ai jamais vu d’appartements de prof ! C’est l’occasion ! » « Bah, couche avec. Je suis sûre qu’il voudrait de toi. » Ariel soupira, envisageant probablement sérieusement l’expérience. Avant qu’elle ait eu le temps de répondre, Cassiopée reprit rapidement. « Mais comment tu sais qu’il va m’emmener dans son appart’ ? TU AS QUELQUE CHOSE A VOIR AVEC CA ? » Le temps défilait, et Ariel évita soigneusement toutes les questions concernant le rendez-vous, pour finalement éclater de rire. « Mais NON. » Cassiopée n’étant absolument pas convaincue, elle approcha de son amie. « Si tu me mens à ce propos, je t’assure que je t’atomises. Non. En fait je te garde en vie dans un placard, baillonée, et je te fais souffrir par petites doses tous les jours. Demande à Sarah ce que ça fait. » Ariel leva les yeux au ciel. « Promis. J’y suis pour rien. » La blonde plissa les paupières, comme si regarder plus attentivement le visage de son amie allait lui permettre de connaître l’exacte vérité. Elle tourna le dos et remis ses talons dans son placard, fermement décidée à ne pas y aller.

« C’est marrant, t’avais la même façon d’agir juste avant d’être en couple avec Ali. Quand tu étais super amoureuse, tu te souviens ? » Cassiopée essaya de soupirer pour se calmer. Se mettre à tout casser ferait seulement gagner Ariel qui la taquinait H24. Et ce qu’elle voulait, c’est qu’elle s’énerve pour qu’elle prouve qu’elle ait raison. Elle n’avait pas raison. Elle n’avait pas raison, n’importe quoi. La blonde respira un grand coup et se retourna pour sourire à son amie. « Je n’irais pas, Ariel. Et avec Alistair, admets le fait que j’y mettais du mien. Là, il va falloir que tu me tires de toutes tes forces pour que j’aille au rendez-vous. » Cassiopée ne se doutait pas que ses paroles seraient prises au mot. Pourtant, elle connaissait Ariel. Mais elle avait l’esprit troublée, pour sa défense. Ariel s’approcha de Cassiopée, et la pris par les épaules. Surprise, la blonde ne bougea pas, questionnant sa soeurette du regard. « Tu viens avec moi, darling ! » Elle poussa Cassiopée vers la porte, et malgré tous ses efforts, oui. La blonde n’était pas une sportive. Pas le moins du monde. Elle se laissa donc faire, ayant arrêté de transpirer pour rien. Arrivées à la sortie de la salle commune, Ariel fini par lâcher Cassiopée. Qui essaya vainement de re-rentrer dans la salle commune. Son amie lui bloquait l’entrée. Elle regarda une nouvelle fois l’heure, et aperçut un certain jeune homme arriver à l’autre bout du couloir. Avec un sourire machiavélique, Ariel poussa de toutes ses forces Cassiopée en plein milieu du couloir. Ne voulant pas perdre la face, elle n’eut pas d’autre choix que de se rattraper à un pilonne et d’avoir l’air d’attendre depuis des millénaires.

Il lui fit un sourire, et l’embrassa d’un seul bisou sur la joue. A cet instant, Cassiopée se tourna vers l’ombre qui cachait Ariel et lui fit un sourire reconnaissant. Elle n’était pas amoureuse, non. Mais elle allait passer un bon après-midi, c’était certain. La septième année eut tout juste le temps de lui murmurer un « Ne gâche pas tout » que la blonde comprit pleinement. Elle allait faire de son mieux. Ambroise enchaîna, n’ayant rien vu au stratagème des filles. Ce qui était absolument normal. « Suit moi, c'est pas loin mon chez moi. C'est un peu le bordel, mais j'ai ranger avant que t'arrive. » « Ta franchise t’honore, Ambroise. » Cassiopée n’était pas maniaque, mais elle espérait bien que s’il comptait l’emmener chez lui il avait totalement rangé. Si ce n’était pas le cas, Ariel aurait dû dire à Ambroise de ne pas tout gâcher et non pas à elle. En tout cas, la blonde allait TOUT faire pour le déstabiliser. Il ne fallait pas qu’il pense que tout étais gagné. Arrivant dans l’appartement, elle eut le loisir de découvrir l’antre du professeur. Effectivement, rien d’horrible pour un homme vivant seul. Cependant, elle avait l’œil et avait remarqué un Tee-Shirt qui trainait sous un placard, quelques moutons de poussières, la vaisselle n’était pas non plus terminée. Mais ça, c’était la même chose dans tous les appartements. Un bon point pour lui, donc. Il ferma la porte de la chambre en lui lançant un regard sous-entendu. Et un deuxième point pour lui, il était assez subtil pour faire passer tranquillement le fait que c’était une invitation à boire le thé, et pas à joupiller dans un lit. Enfin, pour l’instant. La blonde se tourna donc tout sourire vers l’homme qui l’avait invité, qui se révélerait peut-être un gentleman. « Mes parents m'ont parlé des Cayrel. Vous êtes très proches de la Bourgeoisie de ce qu'on m'a dit. Pas encore Nobles vu que vous n'avez pas de titre, mais déjà Bourgeois. C'est pas mal. » Cassiopée observa son thé qu’on venait de lui servir un instant. « Pardon ? » Ambroise leva les yeux. il avait l’air assez perdu, mais ne répondit rien de plus. Cassiopée failli s’étrangler avec sa boisson du ton condescendant qu’il venait d’employer. S’il n’avait pas compris qu’elle marchait à la flatterie, alors il n’avait aucune chance. Zéro. Nada. « Je n’aime pas le thé. » Ambroise leva de nouveau les yeux. ils les avaient baissés pour attraper une cigarette, et ne répondit, une fois de plus, pas un mot. Il comprit cependant ce que voulait dire Cassiopée et changea de sujet.

« Je vais pas y aller par quatre chemins. Si je t'ai fait venir ici, c'est parce que tu me plaît. Mais ça tu le sait déjà. Ensuite, je voulais m'assurer que tu sois pas déjà fiancée à un type pour conserver la lignée, comme c'est le cas pour beaucoup de filles de bonnes familles. » Cassiopée posa sa tasse sur la table. Elle réfléchit un instant à une réponse, et voulait faire attendre le garçon juste assez pour qu’il soit un peu nerveux, mais pas trop pour qu’il la trouve complètement indécise. « Je suis ravie que tu n’y ailles pas par quatre chemins. C’est pas mon truc, tu devrais le savoir. A quel moment exactement as-tu acquis le droit de penser que tu me plaisais ? » Ambroise haussa les épaules. « Tu es venue. » Il y eut un petit blanc pendant lequel Cassiopée chercha et chercha une réponse potable, mais ne trouvant pas et commençant à s’insulter elle-même de tous les noms, Ambroise reprit. « je sait que c'est courant dans certaines famille. Dans la mienne aussi d'ailleurs. Même si on sera jamais purs à cause d'un cracmol au 18ème siècle, on veut quand même rester... Plus ou moins purs. Mes parents m'ont pas imposé une fiancée. Mais je doit en choisir une qui soit pure, c'est la seule condition pour que j'ai mon héritage. Enfin bref, je compte pas t'épouser, rassure toi. C'est juste que tu me plaît, après faut voir si... si c'est réciproque. Et si c'est possible ici. Parce que si t'es déjà fiancée à un type, je chercherai pas à tenter quoi que ce soit avec toi. De même si je te plaît pas. »

La longue déclaration du professeur laissa Cassiopée sans voix. Il était franc, il était honnête, et en plus il était gentleman –même s’il n’était pas toujours très délicat. Elle reprit son thé. Avala d’un coup sec la totalité de sa tasse. Cherchant une excuse pour lui sauter dessus et l’embrasser, faire l’amour et repartir loin d’ici s’enterrer sous terre. Cassiopée était une romantique, et elle savait que des arguments tels que ceux-là la faisait fondre parce qu’ils étaient sincères. C’est la plus grande chose qu’elle demandait chez un homme, sa sincérité. Elle se décida finalement à répondre le plus simplement possible, et le plus honnêtement possible. Tout en gardant un certain contrôle de la situation. Elle remarquait la nervosité d’Ambroise au tic qu’il avait de tirer de plus en plus fort sur sa cigarette. « J’aime bien le thé, en fait. » Ambroise s’étouffa avec la fumée, probablement sous l’effet de la surprise, et regarda Cassiopée avec de grands yeux. elle rigola gentiment. « Tu me passes une cigarette ? » Ambroise hésita. Il ne devait sûrement pas connaître les problèmes de poumons de Cassiopée, cependant il refusa. Elle haussa les épaules et reprit. « Si tu veux être si franc, soyons franc. Tu es professeur, je suis une élève. Je t’apprécie énormément. Oui tu es sexy, oui tu es gentil, oui tu es agréable et oui j’aime ta compagnie. Comme beaucoup de gens. Et je n'ai personne dans ma vie. Mais ici, c’est pas pareil. » Elle espérait qu’il ne dirait pas « partons alors », car elle serait capable de le suivre. Elle soupira un grand coup. Il y eut un long silence, pendant lequel elle essaya de ne penser à rien. Elle y arriva presque, ses yeux étaient perdus dans le vague. Et elle aurait énormément aimé savoir ce qui traversait la tête d’Ambroise à ce moment précis. Le silence devenant gênant, Cassiopée et son professeur ouvrirent la bouche en même temps. « Je… » « Et… » Ils rirent nerveusement tous les deux, et personne ne finit sa phrase. Finalement, la blonde ré ouvrit la bouche après un moment d’hésitation. « Je pense que je vais y aller. » A la tête d’Ambroise, elle aurait juré qu’il pensait qu’il aurait du parler avant elle. Elle était secrètement contente d’avoir ouvert la bouche avant lui. Et elle était une fois de plus partagée sur le fait qu’elle aurait aussi bien aimé entendre ce que le français avait à lui dire. Comment pouvait-elle savoir ce qu’il pensait, de toute façon ? Cassiopée se rendit compte qu’elle était en train de se prendre la tête pour rien, et que quoiqu’il arrive elle devait partir avant que, justement, quelque chose de malencontreux se passe. Elle se leva donc. Fit un sourire gêné à Ambroise. « Je… suis désolée. Sincèrement. » Elle aurait au moins dis ça. « Tu me plais. Beaucoup. » Le sourire qu’elle lui adressa après ces paroles était le plus franc et le plus gai qu’elle lui ai jamais fait, car elle se rendait compte qu’elle l’aimait vraiment bien. Secouant la tête dans l’espoir de remettre ses idées en place, elle attrapa son sac et fit un demi-tour maladroit vers la porte, qu’elle atteint rapidement. De toute façon « il veut juste coucher avec moi » était les phrases qu’elle se répétait et se répéteraient jusqu’à ce qu’elle soit définitivement convaincue. « De toute façon, c’est ce que je veux aussi. » Ambroise se leva rapidement derrière elle, et il démontra une fois de plus son agilité et sa rapidité en bloquant la porte qu’elle avait entrouverte pour sortir avant qu’elle ait pu faire un geste de plus vers le couloir. Il la fixa un instant. Il ne voulait pas qu’elle parte.

« On se fait la bise ? » Elle acquiesça, de bonne grâce. Et elle ne refuserait pas de toute façon un bisou du garçon, la tension magnétique qui régnait entre eux deux n’allait certainement pas s’envoler, et elle ne s’en irait probablement jamais. Aussi elle avança sa joue. Avant qu’il n’ait posé ses lèvres, elle voulut parler, et se retourna. Ne prévoyant absolument pas ce qu’elle avait failli faire une heure et demi plutôt, c’est-à-dire l’embrasser pour de bon. Ce qui devait arriver arriva, et leurs lèvres se collèrent. Et ne se détachèrent pas. Elle ferma les yeux, s’insulta quelques millièmes de secondes avant de succomber à la tentation et de rendre le baiser que lui donnait Ambroise. Il n’avait pas été long à se décider, et devait avoir sauté sur l’occasion. Peu importe. Le baiser continua. Cassiopée aurait voulu arrêter ce moment, et réalisa pleinement que c’était la seule solution qui s’offrait à eux. La tension augmenterait de plus en plus, après ça. Alors autant en profiter. Finalement, leurs bouches se séparèrent en même temps. Seuls leurs yeux ne se séparaient pas. Ils se fixaient. Simplement. Cassiopée finit par fermer la porte derrière elle et par appuyer son dos dessus. Ambroise était en face d’elle, ils ne se quittaient plus du regard. Les yeux bleus de l’autre était la seule chose que chacun voyait. Et puis les lèvres. Qui allait probablement se rapprocher encore une fois. D’une certaine façon, Cassiopée l’espérait. Elle espérait qu’elle n’aurait plus à tourner la tête.
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MessageSujet: Re: Tea time ~ ft Cassiopée ♥ (terminé)   Tea time ~ ft Cassiopée ♥ (terminé) EmptyMer 11 Jan - 5:14

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Après s'être préparé il retrouva la blonde, qui s'était changée pour mettre une robe. Beaucoup plus féminine, donc beaucoup plus mignonne aux yeux du français, qui l'installa dans le salon pour lui servir le thé. Honnête, il l'avait toujours plus ou moins été, selon les situations. Et visiblement en l'étant avec la blonde il marquait des points. Il commença alors a lui parler, des Cayrel d'abord, une banalité. Il voulait avouer ses sentiments à Cassiopée... Enfin, sentiments... On peut pas vraiment parler d'amour quand il est question d'Ambroise ! Véritable coureur de jupon, il changeait de petite amie tout les trois jours... Mais là c'était différent, Cassiopée avec quelque chose en plus que les autres n'avaient pas. Allez savoir quoi... Peut-être parce qu'elle lui résistait ? Peut-être parce qu'elle était son idéal féminin. Peut-être parce qu'il avait eu un coup de foudre ? Elle ne répondit rien de plus qu'un « pardon ? ». Ambroise savait que les femmes aimaient être flattées... Mais son rang était supérieur à celui de la blonde. Alors, il avait bien le droit de l'embêter un peu avec ça.

Puis, prenant son courage à deux mains après qu'elle lui ait dit qu'elle n'aimait pas le thé, il lui avoua ses sentiments :
« Je vais pas y aller par quatre chemins. Si je t'ai fait venir ici, c'est parce que tu me plaît. Mais ça tu le sait déjà. Ensuite, je voulais m'assurer que tu sois pas déjà fiancée à un type pour conserver la lignée, comme c'est le cas pour beaucoup de filles de bonnes familles.
Je suis ravie que tu n’y ailles pas par quatre chemins. C’est pas mon truc, tu devrais le savoir. A quel moment exactement as-tu acquis le droit de penser que tu me plaisais ? »

A ça, il répondit simplement en haussant les épaules :

« Tu es venue. »

ça suffisait non ?... Il était certes professeur et lui avait presque ordonné de venir prendre le thé. Mais il savait parfaitement que la blonde avait compris le sous entendu à cette invitation. Si tu veux de moi, tu viens. Si tu veux pas de moi, tu viens pas. C'était aussi simple que ça. Voytant qu'elle ne trouvait rien à redire contre cet argument infaillible, il reprit :

« je sait que c'est courant dans certaines famille. Dans la mienne aussi d'ailleurs. Même si on sera jamais purs à cause d'un cracmol au 18ème siècle, on veut quand même rester... Plus ou moins purs. Mes parents m'ont pas imposé une fiancée. Mais je doit en choisir une qui soit pure, c'est la seule condition pour que j'ai mon héritage. Enfin bref, je compte pas t'épouser, rassure toi. C'est juste que tu me plaît, après faut voir si... si c'est réciproque. Et si c'est possible ici. Parce que si t'es déjà fiancée à un type, je chercherai pas à tenter quoi que ce soit avec toi. De même si je te plaît pas. »

Fumant nerveusement, il écouta la jeune femme dire qu'elle aimait le thé finalement, ce qui le fit s'étouffer avec sa cigarette, après ce long blanc. Ça voulait dire qu'elle voulait continuer la conversation ?

« Tu me passes une cigarette ? »

Ambroise avait eu vent de ses problèmes respiratoires et ne voulait pas qu'elle se ruine la santé. Alors après avoir hésité il dit simplement :

« t'a pas l'âge de fumer, et une femme qui fume ça fait vulgaire. »

Elle haussa donc les épaules et reprit :

« Si tu veux être si franc, soyons franc. Tu es professeur, je suis une élève. Je t’apprécie énormément. Oui tu es sexy, oui tu es gentil, oui tu es agréable et oui j’aime ta compagnie. Comme beaucoup de gens. Et je n'ai personne dans ma vie. Mais ici, c’est pas pareil. »

Il y eut un long silence entre eux. Ambroise aurait été tenté de lui dire « aller viens alors, on s'en va. » Mais pour aller où ? En France dans son château alors qu'elle ne parlait pas français ? Pas sur que ses parents voient ça d'un très bon œil non plus. Le château était certes assez grand pour s'éviter mais tout de même... Puis que ça faisait partie de son patrimoine, il y habitait lorsqu'il était en France. Miss Cayrel était certes de sang pur et de bonne famille... Mais tellement plus jeune qu'Ambroise ! Ses parents penseraient de suite à les marier pour qu'on en parle plus, mais lui... Il ne savait pas si ce serai un jour sérieux ou non avec la blonde. Il était bien trop tôt pour se mettre à genoux, lui offrir une bague et lui faire des enfants. Pour l'instant... Tout deux se cherchaient simplement, l'un et l'autre sans aller au bout. Le silence commençait à devenir pesant et tout deux dirent en même temps :

« Je… » « Et… »

Simultanément. Ça fit rire Ambroise et Cassiopée nerveusement. Souriant, il laissa la blonde parler en premier, en bon gentleman.

« Je pense que je vais y aller. »

QUOI ?! Ambroise pâlit et resta bête sur son fauteuil, à écraser son mégot dans le cendrier . Il allait dire à la blonde « Et tu connaît le dicton pour vivre heureux vivons cachés? »
ça réglait le problème. Ne mettre personne au courant de leur petite idylle et ils seraient tranquilles l'un et l'autre...

« Je… suis désolée. Sincèrement. Tu me plais. Beaucoup. »

Alors pourquoi le repousser ?... Les femmes sont décidément un mystère... La blonde commença alors à partir et Ambroise bloqua la porte. Quand même... Si elle ne voulaient pas de lui, ils pouvaient au moins rester en contact, et en bons termes. S'il l'avait invitée à prendre le thé, c'est parce qu'il voulait bien faire, sachant qu'ici le tea time c'était une tradition nationale. S'il lui avait clairement avoué qu'elle lui plaisait, c'était qu'il voulait plus qu'une partie de jambes en l'air. Bloquant donc la porte qu'elle venait d'ouvrir, il demanda tout de même :

« On se fait la bise ? »

La blonde hocha positivement la tête. Et sans trop comprendre pourquoi, lui qui était simplement parti pour lui faire une bise formelle, leur lèvres se croisèrent. Alors, voyant que la blonde ne reculait ni ne le repoussait, il commença a doucement l'embrasser, passant ses bras autour de sa taille. Depuis combien de temps il en avait envie ?... Maintenant que ça arrivait, il avait du mal à y croire et même il se sentait un peu coupable d'embrasser une fille aussi jeune. Il culpabilisait et se faisait des scénarios dans sa tête, s'imaginant qu'il paraissait devant une cour au ministère de la justice magique pour pédophilie, détournement de mineur, viol... Toutes ces choses pas sympa. Mais bien vite de Sade oublia tout ça, pour se concentrer sur ce simple baiser, en caressant doucement le dos et la nuque de la jeune femme.

Tout deux rompirent ce baiser en même temps, et se regardèrent un moment en silence dans les yeux. Deux paires d'yeux bleus.... ceux de Cassiopée avaient l'air plus foncés que ceux d'Ambroise d'ailleurs. Peut-être la lumière. Lui souriant, il la prit par la main et la fit se rasseoir. Il fallait qu'ils se calment, aussi bien l'un que l'autre si non ça allait finir dans un lit plus vite que prévu. Croisant les jambes, il entendit gratter à la porte de la chambre. Visiblement, il y avait enfermé son chat. Grognant et se levant pour ouvrir a un énorme chat aux longs poils blancs et aux grands yeux bleus, il parla a l'animal en français, lui disant « tu m'fait chier plume ! » Ce à quoi le chat répondit par un miaulement avant de courir vers la cuisine pour aller manger quelques croquettes. Cherchant un instant le mot en anglais pour dire plume et ne le trouvant pas, il dit :

« Elle s’appelle Plume. Tu sait, la plume c'est la fourrure des hiboux. Je me souvient plus comment on dit plume en anglais... Pen ?...Comme le stylo »

Il lui arrivait parfois d'avoir des trous, un peu de mal. Après tout, sa langue d'origine c'était le français. Il avait appris l'anglais lors de ses études à Beauxbâtons et avait approfondit en jouant au Quidditch dans une équipe Irlandaise. Se rasseyant il but un peu de thé. Parler calmement de tout et de rien, c'était le mieux à faire pour qu'ils ne se sautent pas dessus pour faire l'amour.

« T'as des animaux toi ? »

Hum, d'un coup c'était moins romantique. D'ordinaire il serai déjà en train de déshabiller la fille dans le lit, mais avec Cassiopée, il voulait prendre son temps, leur donner le temps de la réflexion. Après un nouveau silence, il dit simplement:

« Je ne regrette pas notre baiser. Je suis content d'ailleurs que tu m'aie pas repoussé, j'aurais été vexé. »


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MessageSujet: Re: Tea time ~ ft Cassiopée ♥ (terminé)   Tea time ~ ft Cassiopée ♥ (terminé) EmptyDim 15 Jan - 12:29

Spoiler:

Les mains du français sur son dos et sur sa nuque faisaient frissonner Cassiopée. D’une certaine façon, elle se sentait un brin coupable, elle sortait à peine d’une 'relation' avec Ethan Ward… et elle était maintenant en train d’embrasser un professeur. Pour sa défense, elle n’avait pas fait exprès. Mais ses mains qui descendaient dans le bas de son dos étaient tout à fait siennes et absolument volontairement placées à quelques centimètres des fesses de son professeur.

Cassiopée haussa mentalement les épaules. De toute façon, elle ne devait rien à personne et elle pouvait accidentellement embrasser qui elle voulait. Sans compter le fait que cette 'relation' n'avait jamais été officielle, ni très sérieuse, ni même de longue durée. C'était plutôt deux personnes qui se tournaient autour, et elle était attirée par Ethan, oui. Mais moins que par Ambroise, et en plus elle devait se mettre au point avec Ethan, certaines choses n'étaient pas claires du tout. De toute façon, elle n’avait pas de compte à rendre. Le baiser terminé, Ambroise lui attrapa doucement les mains sans la quitter des yeux, et ils s’assirent tous les deux côtes à côtes dans le canapé. Ils continuèrent de se regarder en souriant, essayant tous les deux de se calmer le plus possible. Il ne fallait pas que ça dégénère et que ça finisse dans un acte qu’ils apprécieraient sur l’instant, et qu’ils regretteraient les semaines d’après. En plus, Cassiopée avait assez à craindre pour sa réputation avec cette histoire d’alcool pour ne pas en plus avoir sur le dos d’avoir fait l’amour avec un professeur aussi consentant soit-il. Cette histoire n’apporterait rien de bon. Leur échange de regard fut coupé par un bruit que connaissais très bien la Cayrel. Un chat qui grattait à la porte. Ambroise se leva pour aller l’ouvrir, et cracha quelques mots français qu’elle ne compris pas absolument pas. L’animal, lui, eut l’air de saisir l’essentiel car il émit un miaulement et déguerpit vers la cuisine, la porte juste à côté. Le professeur se retourna vers Cassiopée.

« Elle s’appelle Plume. Tu sais, la plume c'est la fourrure des hiboux. Je me souviens plus comment on dit plume en anglais... Pen ?...Comme le stylo ? »

La blonde éclata de rire. Il était extrêmement mignon quand il essayait de s’expliquer en anglais. Ambroise revint s’asseoir près d’elle en souriant devant sa maladresse. Il but une gorgée de thé, et elle essaya de lui répondre sans faire d’erreur. « C’est feather. Mais je pense que tu peux dire pen aussi… Enfin, j’ai compris l’essentiel. Elle est mignonne. » Parler de tout et de rien, parler de tout et de rien, parler de tout et de rien. « T'as des animaux toi ? » Cassiopée hocha la tête. « Une chatte, comme toi. Elle s’appelle Lucky Strike. » Ambroise fit un petit sourire. Cette discussion ne menait à rien, et ils se rapprochaient de quelques millimètres à chaque seconde. La blonde voulait embrasser le garçon une deuxième fois. Elle était persuadée qu’il ne dirait pas non. Le fixant de plus en plus dans les yeux, et voyant qu’il penchait sa tête de même, elle cligna des paupières et retourna à son thé. Rapidement, il fit de même. Soupirant de concert, ils se remirent à ricaner. Ils étaient vraiment pathétiques, tous les deux. Cassiopée préférait penser qu’ils étaient mignons, mais pathétiques était surement le terme juste. « Je ne regrette pas notre baiser. Je suis content d'ailleurs que tu ne m’aies pas repoussé, j'aurais été vexé. »

Puisqu’il fallait en parler… de toute façon, ils n’auraient pas évités le sujet très longtemps. « Je te dirais demain matin après une nuit de sommeil et une discussion avec Ariel si je le regrette ou pas. » Ambroise sourit. « Quoi ? » lança la blonde, vexée. « J’ai besoin de recul. Tout le monde n’est pas comme toi. » Son sourire disparu. « Mais je ne t’aurais pas repoussé de toute façon. C’est tous les deux ce que nous voulions. Il suffit… de calmer nos ardeurs pour le moment. » Le professeur hocha la tête. Ils savaient tous les deux qu’ils n’avaient pas l’habitude et qu’ils ne l’auraient probablement jamais de ‘calmer leur ardeur’ mais que dans cette situation, c’était nécessaire. « On en rediscutera, promis. » Autre silence, mais cette fois ce fut elle qui le coupa en souriant. Elle essayait de montrer sa volonté de recommencer une discussion. « Ploume tu dis ? » « Pardon ? » Le professeur se retourna en fronçant les sourcils. « Ta chatte. Elle s’appelle… Ploume ? » Réalisant qu’elle devait prononcer ça n’importe comment, elle rougit. « Pluuuume » lui redit le français, se retenant très visiblement d’éclater de rire, probablement pour ne pas vexer Cassiopée, qui essayait vraiment d’avoir un accent potable. « Ploum. » « Plume. » « Oui, ploum. » « Nooon, PLUME. Avec un U… comme…euh… »

N’ayant pas l’air de trouver un mot avec ce son totalement inconnu à la bouche de Cassiopée, il commença à comparer mots anglais et français pour arriver à ce qu’il voulait, c’est-à-dire faire prononcer le nom de son animal de compagnie correctement. Cassiopée le trouvait incroyablement mignon, les yeux en l’air, plongé dans ses pensées et alternant les deux langues qu’il connaissait. Sans réfléchir, elle lui attrapa le menton, lui tourna la tête et posa ses lèvres sur sa bouche, sans le lâcher. Il écarquilla les yeux quelques millisecondes mais s’abandonna finalement aux mains de la blonde et ferma les yeux pour apprécier le moment. Cassiopée fit de même, et finit par le lâcher. Il la fixa. Il voulait se montrer étonné, mais c’était un échec car la blonde pouvait lire sur son front qu’il ne lui en voulait pas et qu’il était plus énervé qu’elle se soit arrêtée dans son élan. « Plum ? » essaya de dire Cassiopée pour se faire pardonner. Elle était presque arrivée à dire le nom de ce stupide animal, mais Ambroise ne répondit pas tout de suite. Il devait encore être sur son nuage. « Raaaah, je suis débile. » La blonde commençait à se lamenter en s’avachissant sur le canapé. Elle s’en voulait d’avoir fait un truc aussi stupide. Le professeur arrivait très bien à se retenir de faire des conneries, et elle faisait tout foirer. Pourtant, Ariel lui avait bien dit « ne gâche pas tout ». Elle était INCAPABLE de faire quelque chose de censé. Continuant de se morfondre et de s’insulter à voix basse en se prenant la tête dans les mains, elle ne sentit pas tout de suite la main d’Ambroise sur son épaule. « Tu vaux plus que ça. » fut les seuls mots qui sortirent de sa bouche. Elle hocha la tête vaguement. Elle détestait quand c’était le bordel dans sa tête, comme ça. C’était quelque chose qu’elle ne supportait absolument pas. Et pourtant, c’était si souvent le cas. Le sourire et le les lèvres d’Ethan revenaient constamment dans sa tête, et pourtant dès qu’elle levait les yeux, elle croisait le regard d’Ambroise et oubliait directement le Serpentard. Elle se rendit compte trop tard qu’elle avait les larmes aux yeux et se maudit d’être aussi faible et de ne pouvoir se retenir de pleurer n’importe où. Foutu pour foutu, de toute façon. Ambroise passa sa main sur une larme qui commençait à couler sur la joue de la blonde. Elle ria. « Je suis désolée… Je ne suis pas aussi rabat-joie d’habitude… C’est juste que je suis un peu confuse, en ce moment. Je dois avoir l’air pitoyable. » Ambroise lui donna la meilleure réponse qu’elle ait espérée. Il l’attrapa gentiment et la pris dans ses bras. Cassiopée ferma les yeux. Pour une fois depuis longtemps ces derniers temps, elle se sentait incroyablement bien. Encore plus que quelques minutes auparavant, quand elle embrassait l’homme qui la serrait contre son torse. La blonde pouvait respirer, et elle s’accrochait à cet instant comme à la prunelle de ses yeux bleus.
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MessageSujet: Re: Tea time ~ ft Cassiopée ♥ (terminé)   Tea time ~ ft Cassiopée ♥ (terminé) EmptySam 28 Jan - 13:33

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Après leur baiser, ils retournèrent dans le canapé pour se calmer. Mais bien vite, Plume voulu sortir de la chambre du français. Après avoir hurlé sur l'animal, il présenta sa boule de poil blanche à Cassiopée sous le nom de Plume. Mais à vrai dire, il avait un trou sur la traduction...
Heureusement, la blonde l'éclaira:

« C’est feather. Mais je pense que tu peux dire pen aussi… Enfin, j’ai compris l’essentiel. Elle est mignonne. »
« T'as des animaux toi ? » Cassiopée hocha la tête.
« Une chatte, comme toi. Elle s’appelle Lucky Strike. »

Comme les cigarettes! ça fit sourire Ambroise. Cette discussion était tout à fait inutile, mais après tout ils se calmaient aussi bien l'un que l'autre en parlant de tout et de rien. Alors que tout les deux se rapprochaient de nouveau, ils se séparèrent à contre coeur avant de déraper de nouveau, retournant à leur thé et riant nerveusement comme deux adolescents qui découvrent l'amour. Ambroise décida alors d'entrer dans le vif du sujet:

« Je ne regrette pas notre baiser. Je suis content d'ailleurs que tu ne m’aies pas repoussé, j'aurais été vexé. »
« Je te dirais demain matin après une nuit de sommeil et une discussion avec Ariel si je le regrette ou pas. » Ambroise sourit. Décidément les femmes... Il faut toujours qu'elles en parlent avec leur copines!
« Quoi ? » La jolie blonde semblait vexée.
« J’ai besoin de recul. Tout le monde n’est pas comme toi.» Qu'es-ce qu'elle voulait dire?... Qu'il était sans coeur et totalement idiot? Certes il passait sans soucis d'une relation à une autre, mais s'il avait embrasser Cassiopée, c'est parce qu'il en avait réellement envie!
« Mais je ne t’aurais pas repoussé de toute façon. C’est tous les deux ce que nous voulions. Il suffit… de calmer nos ardeurs pour le moment. »
Et sur ce point, le Français était tout à fait d'accord avec la jeune fille. La mettre de suite dans son lit ne lui déplairait pas certes, mais tout de même...S'il voulait que cette histoire soit un peu sérieuse, il valait mieux oublier. Certes il n'aurait aucun mal à remplacer Cassiopée si celle-ci venait à le rembarrer, mais il la voulait elle et pas une autre!
« On en rediscutera, promis. »

Un nouveau silence s'installa entre eux. Ambroise se resservit une tasse de thé et touilla longuement en fixant cette dernière. Décidément, il préférait le café au thé... Une prochaine fois peut-être. Là, il avait voulu bien faire et prendre un thé anglais avec une anglaise. Pour s'intégrer allons nous dire! Après tout, il était en quelques sortes un immigré... La Grande-Bretagne c'était spécial quand même. Le climat ne le changeait pas trop de sa Bretagne natale, mais la mentalité y était différente... les mœurs aussi, et la cuisine n'en parlons pas. Mais avec le temps, il s'y était habitué.

« Ploume tu dis ? »
« Pardon ? » Ambroise avait du mal à saisir, et fronça les sourcils. Ploum? C'est quoi Ploum?...
« Ta chatte. Elle s’appelle… Ploume ? » Ah, elle parlait donc du chat. Se retenant de rire, trouvant son accent Anglais adorable, il accentua bien le U pour lui faire comprendre la bonne prononciation:
« Pluuuume »
« Ploum. »
« Plume. »
« Oui, ploum. »
« Nooon, PLUME. Avec un U… comme…euh… »

Il comprenait bien que c'était difficile. Lui même avait toujours un accent terrible lorsqu'il parlait Anglais... Mais il n'était pas perturbé, les filles trouvaient ça sexy...
Amusé par tout ça, il essaya d'expliquer le son "u" à la blonde, lui donnant les exemples. Mais en Anglais le son "u" n'existe pas... Alors forcément, c'était compliqué! Un peu comme pour les Japonais qui apprennent le Français. Le son "R" n'existe pas et ressemble plus à un "L" dans leur langue...
Alors qu'il alternait l'Anglais et le Français il senti soudain la blonde lui attraper le menton, et presser ses lèvres contre les siennes. Il aurait voulu continuer, l'embrasser vraiment, lui donner un des fameur French kiss comme on dit, qui font la réputation des Françaus... Mais visiblement, elle n'avait pas l'intention de poursuivre et dit:

« Plum ? Raaaah, je suis débile. »

Ambroise ne prit pas la peine de répondre de suite, trouvant cela sans intérêt à présent. Qu'importe si Cassiopée prononçait bien le nom de son animal après tout.
La jolie blonde s’apitoyait sur son sort et ses problèmes linguistiques... Le professeur fut touché et posât délicatement une main sur son épaule avant de dire doucement:

« Tu vaux plus que ça. »

C'est alors avec étonnement qu'il la vit pleurer. Touché, il essuya doucement une larme qui roulait sur la joue pale de la verte et argent.

« Je suis désolée… Je ne suis pas aussi rabat-joie d’habitude… C’est juste que je suis un peu confuse, en ce moment. Je dois avoir l’air pitoyable. »

Ne répondant pas de suite, le Français enlaça doucement la jolie blonde, la prenant contre son torse et caressant calmement ses cheveux pour la calmer. De Sade était quelqu'un de très tactile, plus que la plus part des Anglais. Le choc des cultures sans doute. Doucement, il déposât un baiser dans la chevelure blonde avant de murmurer:

« Me dit pas que c'est déjà à cause de moi que tu pleure?... »

Quand même... C'était leur premier rendez vous, et elle pleurait déjà. D'ordinaire la crise de larmes c'était quand Ambroise disait aux filles Aller casse toi je t'ai assez vue. Maintenant que j'ai eu ce que je voulais, je m'intéresse plus à toi!
Mais non... Et visiblement, ce n'était pas le cas puisque la blonde secoua négativement la tête de gauche à droite. La serrant un peu plus contre lui, tout de même rassuré, Ambroise soupira et dit doucement:

« Tant mieux, je préfère quand tu sourit.»

Un nouveau silence s'installa. Il écoutait la respiration de Cassiopée et regardait le mur face à lui, réfléchissant en silence. Les femmes étaient décidément bien compliquées! Elles pleuraient plus facilement que les hommes. Mais ça, c'était le fruit de l'éducation. On dit toujours aux petits garçons qu'ils ne doivent pas pleurer. Alors à force, ça rentre. Essayant de comprendre, il se dit que peut-être miss Cayrel sortait d'une relation, qu'elle était perturbée par tout ça, cette nouvelle idylle naissante avec un homme bien plus âgé qu'elle. Peut-être qu'elle regrettait leur baiser, qu'elle culpabilisait parce que c'était incorrect de s'amouracher d'un professeur quand on est une élève. Tentant de la rassurer, et jouant la carte de la franchise, il se livra à la jeune serpentard:

« Je suis pas le prince charmant. J'ai mauvaise réputation, on dit de moi que je suis un coureur de jupons, que je collectionne les filles. J'vais être honnête avec toi Cassiopée... Si tu veux bien qu'on ait une histoire tout les deux, ça risque de pas être rose tout les jours... Y'a des chances pour que tu vois en couverture de sorcière hebdo que t'es cocu. Peut être même que je te tromperai avec un mec... Pour l'instant c'est pas au programme, mais tu sait, le naturel revient toujours au galop. J'peux déraper... Mais ce serai une connerie que de laisser tomber une fille comme toi. »

Pour une fois, l'homme était sincère. C'était rare, mais ça arrivait. Soupirant doucement, relevant le visage de la jolie blonde il déposa délicatement ses lèvres sur les siennes à nouveau, pour bien lui faire comprendre que ce n'était pas des paroles en l'air avant de lui sourire et de poursuivre en caressant sa joue:

« Je peut pas encore dire que je suis amoureux de toi Cassiopée... Mais si tu me donne ma chance, je sent que je vais devenir raide dingue. T'exerce déjà un sacré contrôle sur moi... T'as réussi à me mettre à tes pieds, et croit moi c'est rare. J'aime les femmes comme ça, qui savent ce qu'elles veulent. Qui me laissent un peu tourner en bourrique au lieu de se jeter dans mes bras parce que je suis Ambroise de Sade le sexy boy du mois d'Avril sur le calendrier des dieux du stade. C'est ça qui me plaît chez toi... T'es pas comme les autres filles. Puis en plus, t'es jolie. Très jolie. Des jolies filles je peux en avoir à la pelle si je veux. Mais des aussi jolies que toi... non. Les erreurs de parcours, ça arrive dans une relation... Et comme j'ai tendance à beaucoup faire la fête, ça m'arrive parfois de draguer un peu à droite à gauche quand j'ai trop bu. »

Son petit sourire de chaton, ses petites mains. Ses jolis yeux bleus, ses cheveux blonds qui sentent bon la camomille. Toutes ces choses simples faisaient la beauté de Cassiopée Elektra Cayrel. ça la rendrait plus belle qu'une autre, aux yeux d'Ambroise et aucune fille dans le château ne pouvait prétendre lui arriver à la cheville.

« Biensur, si tu me laisse une chance de te rendre heureuse, tu te doutes bien qu'on va pas s'exposer au regard de tous dans le château... même dehors, a moins que tu veuille finir sur la gazette à la rubrique people. Ce serai con. Mais... Si tu veux, pour les Vacances de Noël on peut s'arranger pour passer quelques jours ensembles, tout les deux en France. J'ai un grand château, on y sera tranquilles, et à l'abri des regards indiscrets. »

Maintenant, il fallait que la blonde accepte sa proposition. Il comprendrait tout à fait si elle refusait, après tout ils ne se connaissent pas si bien que ça tout les deux...Mais c'était justement là l'occasion de voir s'ils se supporteraient, et ils pourraient en apprendre plus l'un sur l'autre pendant ces petites vacances. Le château de la petite famille de Sade était bien assez grand pour que tout les deux puissent être tranquilles sans pour autant croiser les parents d'Ambroise, ou l'oncle, la tante, la cousine...
Puis quand aux parents de Cassiopée, ils seraient sans doute ravis que leur fille ait trouvé un bon parti comme Ambroise! Un titre de Marquise, c'est pas tout les jours qu'on a l'occasion d'en avoir un. Et bien souvent malheureusement dans les familles de sang pur, on hésite pas à marier les filles à n'importe qui, juste pour la gloire.

C'était d'ailleurs ce qui était arrivée à la mère de l'attrapeur. Amortentia Bonnefous de Corbeillan s'était retrouvée mariée à tout jours dix huit ans à un homme de trente cinq ans, Ludovic Camille de Sade. Juste pour le prestige de la lignée, pour un titre de marquise... Finalement tout les deux étaient tombés amoureux par la suite, et sa mère ne regrattait pas d'avoir épousé cet homme, mais les choses auraient tout aussi bien pu très mal se passer.

Maintenant, reste à savoir si Ludovic Camille de Sade et Amortentia de Sade, les parents du jeune professeur, verraient cet union d'un bon oeil ou pas. Pas que ce soit dérangeant qu'il ait une relation avec une fille au sang pur, d'une grande lignée Anglaise... Mais le soucis justement, c'est qu'elle n'était pas Française. Et s'il avait des enfants avec elle plus tard, le nom De Sade, ne serait plus 100% made in France comme ça l'a toujours été dans cette unique branche de la famille toujours Française de pure souche.

Soupirant longuement en repensant à la très longue généalogie de sa famille qu'on l'avait forcé à apprendre par cœur lorsqu'il était enfant -soit disant pour être digne de porter le nom de Sade- il alluma une nouvelle cigarette.

« Je comprendrai que tu refuse. Mais ça me ferai vraiment plaisir si tu venait passer un peu de temps en Bretagne avec moi. La Bretagne, c'est vraiment une région à part en France! J'habite sur une petite île où il n'y a que des sorciers, incartable et inconnue des moldus. C'est là qu'on a notre domaine, au large des côtes en plein Océan Atlantique. L'air marin c'est bon pour la santé! Puis je serai heureux de te montrer où j'ai grandit, de te montrer mes racines dont je suis fier. Puis ça te changerait pas trop du climat Anglais, il fait souvent gris comme ici. C'est juste beaucoup plus beau la Bretagne! »

Fumant tranquillement, Ambroise de mit à parler de sa terre celte à la quelle il tenait beaucoup. Lui parlant des Korrigan, des menhir et du son de la bombarde. D'ailleurs, il savait en jouer, mais il pratiquait également la corne muse et la batterie. Ambroise était très attaché à sa terre... Et souvent, il jurait en Breton quand il s'énervait. Il n'était en effet pas rare de l’entendre hurler "Mil c’hast !" qui signifiait "milles putes" ou encore "gast!" pur dire "putain!". Le beurre salé lui maquait, les mouettes qui vous réveillent le matin aussi....

Dès qu'il pouvait, il rentrait chez lui, en Bretagne. C'était le seul endroit où il se sentait vraiment à l'aise, et où on le comprenait. Parce qu'il faut savoir qu'il parlait environ trois fois plus vite que la moyenne des Français et qu'il avait un accent très spécial... Soupirant doucement, il écrasa sa cigarette avant d'embrasser la joue de Cassiopée.

« Faudra que je t’emmène à un fest-noz si y'en a un quand tu viens. »

Buvant une gorgée de thé, et déposant à nouveau un tendre baiser sur les lèvres de la jeune femme, il ajouta:

« J'enverrai un hiboux à tes parents si tu veux pour le confirmer que t'es bien chez moi, et pas dans la nature on sait pas où. »

Oui, revenons à nos moutons. La Bretagne c'est bien beau mais Ambroise s'était un peu trop emporté en commençant à parler de son amour pour son pays, et en avait oublié le sujet principal: s'arranger pour que Cayrel vienne passer un peu de temps chez lui.
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MessageSujet: Re: Tea time ~ ft Cassiopée ♥ (terminé)   Tea time ~ ft Cassiopée ♥ (terminé) EmptyDim 29 Jan - 6:25

Cassiopée sentait les mains du professeur passer doucement sur ses cheveux blonds presque blancs. C’était quelque chose qu’elle appréciait énormément. Sans le savoir, Ambroise faisait un geste auquel elle ne pouvait simplement pas résister. Elle adorait ses cheveux, et le fait qu’on les caresse gentiment était quelque chose, à ses yeux, d’extrêmement plaisant. Petite, elle avait souvent dit à ses parents que quand elle serait grande elle paierait quelqu’un pour lui passer la main dans les cheveux et pour en prendre soin. En y repensant maintenant qu’elle était plus grande, elle se dit que ce n’était pas une mauvaise idée. « Me dit pas que c'est déjà à cause de moi que tu pleures ?... » Cassiopée releva la tête et fit un petit sourire au français qui avait l’air un peu inquiet. Elle secoua la tête. « Non, non, bien sûr que non… C’est juste… moi. » Elle ne lui dirait pas pourquoi, mais c’était bien elle le problème dans l’histoire, elle qui ne savait jamais ce qu’elle voulait, qui elle préférait, pourquoi elle faisait ça et si elle devait faire une chose ou une autre. C’était constamment du calcul pour prévoir la suite de sa journée, et forcément, quand elle avait un souci mathématique ça terminait mal. Et en ce moment, elle avait remarqué que son cœur n’était pas au calcul et que ça se terminait assez souvent mal. Aujourd’hui, son erreur se terminait dans les bras d’un professeur de Quidditch parce qu’elle n’était qu’une pauvre chialeuse. Elle se dit que ce n’était pas la pire chose qui puisse lui arriver, mais que c’était quand même assez horrible comme situation, surtout qu’elle était censée être une fille forte et tout ce qui allait avec. En fait, la situation était désespérée. Cependant, elle souriait à Ambroise. Parce qu’il avait réagi tout à fait simplement, sans rien lui dire qui soit agressif, méchant, et sans, surtout, lui poser de question. « Tant mieux, je préfère quand tu souris.» « Pour tout te dire, moi aussi ! » répondit la blonde en s’essuyant les yeux. Le garçon la serra dans ses bras un peu plus fort, et Cassiopée répondit à son étreinte. Ils ne dirent plus rien pendant un moment. La Cayrel avait trouvé refuge dans le cou du garçon, et il avait posé son menton sur le haut de sa tête. Il était certainement pensif sur le pourquoi du comment les filles étaient toujours trop compliquées à comprendre, mais la blonde n’expliqua pas ce qui lui trottait dans la tête. Elle préférait ne rien dire et apprécier le moment présent. Surtout qu’à tous les coups, expliquer mènerait à une nouvelle crise de larmes.

« Je suis pas le prince charmant. J'ai mauvaise réputation, on dit de moi que je suis un coureur de jupons, que je collectionne les filles. J'vais être honnête avec toi Cassiopée... Si tu veux bien qu'on ait une histoire tous les deux, ça risque de pas être rose tous les jours... Y'a des chances pour que tu vois en couverture de sorcière hebdo que t'es cocu. Peut-être même que je te tromperai avec un mec... » Cassiopée écoutait attentivement ce que le garçon avait à lui dire. Au moins, il restait honnête. Elle connaissait la réputation du de Sade, son nom était assez équivoque dans le milieu féminin, et elle savait pertinemment ce que ce genre de type disait aux femmes –et aux hommes, dans son cas- qu’il voulait séduire. Ce qui retenait son oreille, c’était plus le fait qu’il envisage déjà une histoire entre eux deux. La blonde ne trouvait pas ce fait aussi évident, mais apparemment, dans la tête du jeune homme, c’était tout à fait décidé, ils seraient ensembles à un moment ou à un autre. La Cayrel attendait aussi la fin de sa phrase, parce que dire qu’elle serait probablement cocu avec un homme dans la couverture d’un magazine n’étant pas vraiment ce qu’elle comptait faire de son futur, il avait intérêt à se rattraper. « Pour l'instant c'est pas au programme, mais tu sais, le naturel revient toujours au galop. J'peux déraper... Mais ce serai une connerie que de laisser tomber une fille comme toi. » Au moins, il admettait les choses essentielles. Que le naturel revenait au galop, qu’il était possible qu’il fasse une connerie, et last but not least, qu’elle était une fille exceptionnelle qu’il ne fallait pas laisser tomber. Elle ricana, la tête toujours sur l’épaule d’Ambroise. « Je suis contente que tu le reconnaisses. » En relevant les yeux, elle remarqua qu’il lui fit un petit sourire. Il attrapa son menton et lui déposa un petit baiser sur les lèvres. Ni l’un ni l’autre ne ferma les yeux, et Cassiopée sourit à son tour.

« Je peux pas encore dire que je suis amoureux de toi Cassiopée... Mais si tu me donne ma chance, je sens que je vais devenir raide dingue. T'exerce déjà un sacré contrôle sur moi... T'as réussi à me mettre à tes pieds, et crois-moi c'est rare. J'aime les femmes comme ça, qui savent ce qu'elles veulent. Qui me laissent un peu tourner en bourrique au lieu de se jeter dans mes bras parce que je suis Ambroise de Sade le sexy boy du mois d'Avril sur le calendrier des dieux du stade. C'est ça qui me plaît chez toi... » Cassiopée hocha la tête. Au moins, il n’était pas encore amoureux, ce qui était un sentiment partagé. En pensant ça, la blonde se dit qu’elle se confondait toute seule mais préféra apprécier la suite de la phrase du français. « ça, tu devras le supporter, frenchie. Je te laisserais pas faire ce que tu veux H24 » La blonde lui fit un clin d’œil et Ambroise ricana. « T'es pas comme les autres filles. Puis en plus, t'es jolie. Très jolie. Des jolies filles je peux en avoir à la pelle si je veux. Mais des aussi jolies que toi... non. Les erreurs de parcours, ça arrive dans une relation... Et comme j'ai tendance à beaucoup faire la fête, ça m'arrive parfois de draguer un peu à droite à gauche quand j'ai trop bu. » Cassiopée murmura un petit merci et embrassa Ambroise dans le cou. Elle n’avait pas grand-chose à dire de plus, à vrai dire. Elle était surtout contente qu’il ne se soucie pas de son état actuel et qu’il la tienne toujours dans ses bras comme si de rien n’était. Il était incroyablement calme, et Cassiopée trouvait cela extrêmement relaxant. C’est comme si plus rien n’était grave. Bien évidemment, si elle adorait cet instant, elle savait que sortir de l’appartement du professeur, et même se décoller de son torse si accueillant serait très dur. Elle allait être nostalgique toute la soirée, et plaignait Ariel d’avance.

« Bien sûr, si tu me laisse une chance de te rendre heureuse, tu te doutes bien qu'on va pas s'exposer au regard de tous dans le château... même dehors, à moins que tu veuille finir sur la gazette à la rubrique people. Ce serait con. » Et une fois de plus, Cassiopée était entièrement d’accord. « Bien sûr que je te laisse une chance… » Elle affirmait ça à voix haute, mais savait intérieurement que ce n’était pas gagné. Il allait devoir écarter tous les prétendants, notamment, encore et toujours le même, Ethan. Qui revenait en force pour profiter de la compagnie de la blonde. « Mais... Si tu veux, pour les Vacances de Noël on peut s'arranger pour passer quelques jours ensembles, tous les deux en France. J'ai un grand château, on y sera tranquilles, et à l'abri des regards indiscrets. » La blonde écarquilla les yeux. Est-ce qu’il l’invitait chez lui pendant les vacances ? Apparemment, oui. C’était une bonne occasion pour apprendre à se connaître, à s’apprécier, et tout ce qui allait avec, mais ils savaient tous les deux que ce n’était pas forcément la bonne solution pour prendre leurs temps. Dans un grand manoir, tous les deux quasiment tous seuls, ils joueraient comme des petits fous. Hum. Ce n’était pas forcément conseillé. Pas du tout, même. Cassiopée savait que cette proposition allait être la cause d’un immense débat intérieur. Un de plus. Dans lequel la mignonne Ariel irait foutre son nez, évidemment.

« Je comprendrai que tu refuses. Mais ça me ferai vraiment plaisir si tu venais passer un peu de temps en Bretagne avec moi. La Bretagne, c'est vraiment une région à part en France! J'habite sur une petite île où il n'y a que des sorciers, incartable et inconnue des moldus. C'est là qu'on a notre domaine, au large des côtes en plein Océan Atlantique. L'air marin c'est bon pour la santé! Puis je serai heureux de te montrer où j'ai grandi, de te montrer mes racines dont je suis fier. Puis ça te changerait pas trop du climat Anglais, il fait souvent gris comme ici. C'est juste beaucoup plus beau la Bretagne ! » Le français était parti dans son délire d’amoureux de la Bretagne, région absolument inconnue de Cassiopée. Elle riait de voir le professeur échanger les deux langues qu’il connaissait, parler avec un amour évident de son pays, de ses paysages, des coutumes, des mots spécifiques… sans laisser à Cassiopée le temps d’en placer une. Mais elle s’en fichait, à vrai dire. Elle écoutait attentivement tout ce que lui disait Ambroise, essayant de retenir le plus de choses. Elle avait du mal à tout suivre, mais elle saisissait l’essentiel. Quand il en vint à parler de créatures bretonnes, elle ne put s’empêcher d’éclater de rire. Il la regarda et ria à son tour, se rendant probablement compte qu’il venait de parler pendant une bonne demie heure de sa région d’origine dans un anglais approximatif et la plupart du temps en français. Il fit semblant de bouder « Quoi ? » Cassiopée ria de plus belle. « Rien, t’es trop mignon. » Le marquis sourit fièrement, et embrassa la joue de la blonde après avoir écrasé sa cigarette.

« Faudra que je t’emmène à un fest-noz si y'en a un quand tu viens. » Cassiopée hocha la tête. Il avait l’air content qu’elle soit d’accord qu’il l’emmène. Il y eut un petit silence. « Tu sais que je n’ai absolument aucune idée de ce qu’est un fest-noz, hein ? » Nouveau petit silence, et les deux personnes enlacées éclatèrent de rire. Ça faisait une demi-heure que Cassiopée ne comprenait strictement rien et qu’Ambroise faisait un beau monologue. Ce même Ambroise déposa une fois de plus un baiser sur les lèvres de la blonde. « J'enverrai un hibou à tes parents si tu veux pour le confirmer que t'es bien chez moi, et pas dans la nature on sait pas où. » La Cayrel ria, seule cette fois-ci. Le français fronça les sourcils. Elle expliqua son hilarité, histoire qu’il ne pense pas qu’elle se moque de lui. Même si c’était un peu le cas. « Ambroise… Tu sais que je fais ce que veut ? Enfin, j’veux dire… Mes parents… C’est pas comme s’ils ne savaient jamais où j’étais et qu’ils s’en foutaient. Ils savent que je n’aurais pas de problème. N’importe où je vais, c’est un peu comme si je n’avais qu’à dire le nom de mes connaissances pour qu’on me laisse tranquille. Alors économise l’énergie de ton hibou. » Il fronça les sourcils. Il ne devait pas vraiment trouver ça très prudent, en fait. Ou alors c’était autre chose. Quoiqu’il en soit, Cassiopée enchaîna. « Je ne vois aucun élément négatif vraiment à venir passer du temps avec toi en Bretagne… Je sais que ça te ferais plaisir et ça me ferait plaisir à moi aussi, crois-moi. Mais t’es sûr que ça arrangera les choses, vraiment ? » Ambroise haussa les épaules. Un haussement d’épaule style ‘Monsieur s’en fout.’ Cassiopée frappa gentiment le français du poing. « Hééé, je te rappelle qu’on est censés être responsables, et trouver une solution au problème. Qui n’en est pas un. Et qui n’a pas énormément de solutions possibles. En plus, on a même pas envie de trouver. » Faisant le bilan rapide de la situation, la blonde soupira. Ambroise fini sa pensée. « En plus, on est même pas responsables. » Cassiopée ria. « Parle pour toi ! »

La blonde poussa le français une fois de plus, mais un peu plus fort que la dernière fois, car il bascula en arrière et termina allongé sur le fauteuil, la tête sur l’accoudoir. Il avait dû être surpris, car il n’avait visiblement pas fait exprès de tomber. « Hééé ! » fit à son tour le marquis. Cassiopée se retrouvait assise sur ses cuisses, morte de rire. Elle bloquait le français et l’empêchait de se relever en restant assise sur ses jambes. Elle décida de profiter de la situation et s’allongea sur Ambroise, qui d’un coup d’un seul ne gigotait plus pour se libérer du poids de la jeune fille. Elle déposa un baiser sur ses lèvres et posa sa tête sur le torse du garçon. Le garçon allait ouvrir la bouche, mais voyant qu’il avait un sourire malicieux sur les lèvres elle l’embrassa avant qu’il n’ait pu dire quelque chose. Elle avança la main vers la petite table basse où étaient posées les tasses de thé. Elle attrapa le paquet de cigarette du français, qui émit une objection qu’elle n’écouta pas. Elle attrapa une cigarette, et voyant que le marquis avait repris sa plainte et n’autorisait pas Cassiopée à se servir dans son paquet de clope, elle déplaça sa main sans quitter l’homme des yeux sur sa cuisse, et remonta tout doucement jusqu’à sa poche. Ambroise déglutit et fini sa phrase de plainte dans un « héhé » confus. La blonde voulait surtout fumer une cigarette, mais si elle pouvait mettre Ambroise mal à l’aise dans un sens ambigüe du terme, pourquoi pas. C’était bien lui qui avait commencé à l’embrasser goulument. Enfin, pas vraiment, mais elle préférait croire ça. La blonde sourit et glissa sa main dans la poche du français, attrapa le briquet, resta 3 secondes la main sur le haut de la cuisse du professeur et la retira comme si de rien était. Elle alluma sa cigarette, tira une bouffée et releva la tête pour ne pas recracher toute la fumée dans le visage d’Ambroise. Faisant semblant de ne trouver plus aucun intérêt au garçon allongé, elle se leva, libérant le professeur et le laissant libre de ses mouvements.

La blonde fit quelques pas, jeta un coup d’œil à la chambre dont la porte était restée entre ouverte et s’adossa à la fenêtre, qui se trouvait dans un coin de la pièce ou les deux jeunes gens se trouvaient depuis maintenant presque une heure. Ambroise était encore allongé sur le canapé, mais il avait passé ses deux bras derrière sa tête et observait Cassiopée, un sourire malicieux aux lèvres. La verte et argent lui rendit son sourire et sans rien dire, forma le mot ‘quoi ?’ avec sa bouche. Malgré la lueur pétillante dans ses yeux, elle faisait de son mieux pour paraître innocente. Ce qu’elle n’était absolument pas, évidemment.
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MessageSujet: Re: Tea time ~ ft Cassiopée ♥ (terminé)   Tea time ~ ft Cassiopée ♥ (terminé) EmptyMer 1 Fév - 2:07

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your tiny hands and your crazy kitten smile


Ambroise adorait les cheveux de la verte et Argent, qui était dans ses bras à cet instant même. Ils étaient doux, sentaient bons et était d'un blond presque blanc. Il adorait ce genre de filles, ce genre de blondes. Avec ses grands yeux bleus et sa peau pâle, Miss Cayrel ressemblait à une jolie poupée de porcelaine, et c'était ça qu'il aimait. Inquiet de la voir pleurer, il lui demande si c'était à cause de lui qu'elle pleurait. ça lui aurait vraiment brisé le coeur de déjà la faire pleurer. Mais la blonde le rassura:

« Non, non, bien sûr que non… C’est juste… moi. »

Rassuré, Ambroise ne chercha pas à en savoir plus, se plongeant lui aussi dans ses pensées, s’interrogeant sur le malaise de la blonde et créant tout un tas d'hypothèses dans sa tête. Si Cassiopée Voulait lui en parler, elle lui en parlerait. Rien ne sert d'insister dans ce genre de situations, il le savait très bien. Il y a toujours un certain nombre de choses que l'on garde pour soi-même, et il est innutile de remuer le couteau dans la plaie. Après un long silence, le français joua de nouveau la carte de la sincérité avec celle-ci, annoncant qu'il n'était pas le prince charmant, qu'il n'était pas d'un naturel très fidèle mais qu'il ne voulait pas laisser passer sa chance et tout faire foirer avec une fille aussi exceptionnelle que Cassiopée. La flatterie à petites doses, c'est efficace. Et Puisque la Cayrel aimait la sincérité chez lui... Il avait décidé de la jouer franc jeu avec elle. Ce qui sembla plutôt bien marcher!

« Je suis contente que tu le reconnaisses. »

Après un petit baiser rapidement échangé, juste comme ça sans importance il poursuivit, continuant de parler à la jeune femme: il n'était pas amoureux, mais avouait qu'il était attiré par elle. En même temps, ce serai étrange qu'il soit déjà amoureux! Ce ne sont pas des sentiments qui s’acquièrent du jour au lendemain.
Il lui disait aussi que ce qu'il aimait chez elle, c'est qu'elle n’espérait pas une aventure avec lui juste parce qu'il était Ambroise Léandre de Sade, le Français sexy, l'attrapeur de renommée, l'homme avec un titre de Noblesse. Il conclu que si elle lui laissait une chance, il vaudrait mieux qu'ils évitent de s'afficher ensembles pendant un moment. Pour vivre heureux, vivons cachés. Ce à quoi la blonde semblait être totalement en accord avec lui:

« Bien sûr que je te laisse une chance… »

Souriant ravie, le français caressa doucement la joue de la blonde avant de presser de nouveau ses lèvres contre les siennes, un court instant afin de lui faire comprendre qu'il était content qu'elle accepte de bien vouloir lui laisser une chance. Avec ce genre de femmes sures d'elles il vaut mieux se montrer un peu soumis. Mais pas trop quand même, le juste milieu, le juste dosage. Ni trop macho, ni trop soumis.

« Si tu veux, pour les Vacances de Noël on peut s'arranger pour passer quelques jours ensembles, tous les deux en France. J'ai un grand château, on y sera tranquilles, et à l'abri des regards indiscrets. »

Certes. Ambroise savait très bien que durant ces quelques jours, Cassiopée et lui seraient quasiment seul, bien que généralement tout les de Sade se réunissaient au château Breton où avait grandit Ambroise avec ses parents. Mais même avec pleins de de Sade, ils seraient quand même tranquilles, seuls... Dans la même chambre, dans le même lit. Ce n'était pas le but principal du marquis d'avoir la verte et argent dans ses draps... Mais tout de même, ces choses là font partie de la vie couple et il devinait aisément que Cassiopée avait déjà pratiquer la chose avec d'autres garçons. Tant mieux de toute manière, il n'aimait pas les vierges.

Mais tout de même, se connaissant depuis peu, il comprenait que la blonde refuse, et le lui dit, afin de la rassurer. Certes, il serait un peu vexé, mais l'accepterai. Ensuite, il se mit à lui parler de la Bretagne, commençant un long monologue les trois quarts du temps en Français. Quand il partait dans ses explications, il avait tendance à se mettre à parler français. Comme ils en parlaient tout à l'heure: le naturel revient toujours au galop. Il n'était donc pas étonnant qu'Ambroise retrouve sa langue maternelle pour parler de sa terre d'origine.
Mais quand il évoqua les Korrigan, ces petits lutins celtes, elle se mit à rire toute seule. Korrigan... Bah quoi? C'était certainement le nom et la description qu'il en faisait qui l'amusait. En effet, ces petits lutins n'étaient pas bien beaux...

Mais la voir rire lui donnait du baume au coeur. Il la préférait comme ça qu'en larmes. Prenant un faux air boudeur, il demanda:

« Quoi ? »
« Rien, t’es trop mignon. »

Un compliment! Souriant fièrement, de Sade écrasa sa cigarette avant de déposer un baiser sur la joue de cette dernière.

« Faudra que je t’emmène à un fest-noz si y'en a un quand tu viens. »
« Tu sais que je n’ai absolument aucune idée de ce qu’est un fest-noz, hein ? »

C'est seulement à ce moment là qu'il se rendit compte que durant son long monologue sur son amour pour sa culture Celte, il avait parlé en français en rajoutant de "quoi" typiques Bretons à chaque fin de phrase, comme un ch'ti aurait rajouté un "hein". Ils se mirent alors à rire tout les deux, et échangèrent un nouveau baiser. Reprenant son sérieux, et se souvenant qu'il était un adulte responsable mais que Cassiopée n'était qu'une ado qui avait encore ses parents sur le dos, il cru sage de lui dire que si elle le souhaitait, il enverrai un hiboux à la famille Cayrel pour les prévenir qu'elle serait chez lui. Mais il ne comprit pas de suite le ricanement de la blonde, et du attendre les explications de celle-ci

« Ambroise… Tu sais que je fais ce que veut ? Enfin, j’veux dire… Mes parents… C’est pas comme s’ils ne savaient jamais où j’étais et qu’ils s’en foutaient. Ils savent que je n’aurais pas de problème. N’importe où je vais, c’est un peu comme si je n’avais qu’à dire le nom de mes connaissances pour qu’on me laisse tranquille. Alors économise l’énergie de ton hibou. »

ça le surprenait un peu. A sa connaissance, Cassiopée Cayrel était fille unique. Donc en général, les parents avaient tendance à surprotéger cette unique fille. Lui aussi était fils unique... Mais puisqu'il était un garçon, les choses étaient différentes. C'est alors qu'il comprit. Il suffit d'évoquer le nom de Cayrel pour avoir la paix. Comme il suffit d’évoquer De Sade en France pour inspirer la peur. Mais chez lui, les Cayrel n'étaient pas vraiment connus, tout comme les de Sade en terre anglo-saxone. Mais tout de même... Le simple fait qu'en France on la voit en compagnie de l'héritier de Sade suffirait pour écarter tout élément perturbateur éventuel.

« Je ne vois aucun élément négatif vraiment à venir passer du temps avec toi en Bretagne… Je sais que ça te ferais plaisir et ça me ferait plaisir à moi aussi, crois-moi. Mais t’es sûr que ça arrangera les choses, vraiment ? »

Le marquis de Sade haussa les épaules. Il s'en fichait, puisqu'il ne voyait aucun problème. Cassiopée était libre de ses mouvements, et c'est toujours mieux de passer les fêtes de noël en compagnie d'un homme charmant qui vous offre un beau sac à main en cuir de dragon plutôt qu'avec une vieille tante gâteuse qui vous offre un pull-over hideux et kitch à souhait. En plus, ça lui permettrai de voyager.

« Hééé, je te rappelle qu’on est censés être responsables, et trouver une solution au problème. Qui n’en est pas un. Et qui n’a pas énormément de solutions possibles. En plus, on a même pas envie de trouver. »
« En plus, on est même pas responsables. »
« Parle pour toi ! »

Ah oui. C'est vrai. Il avait vingt six ans, mais se comportait toujours comme un ado de dix sept ans. Et une fille de seize ans est toujours plus mature qu'un garçon de dix sept, ou même de vingt six ans. La preuve! Tout les deux se mirent à chahuter gentiment, comme deux enfants. Mais cette fois-ci, Cassiopée poussa un peu plus fort Ambroise, le faisant ainsi basculer sur le dos.

« Hééé ! »

Le professeur de vol avait été surpris. La blonde était désormais assise sur lui et rigolait. Il supportait mal cette soumission, étant d'un naturel un peu macho... mais quand elle s'allongea sur lui, il cessa aussi tôt de se débattre, profitant un peu. Si elle restait un peu trop comme ça et qu'ils commençaient à s'embrasser et à s'enlacer, il savait aussi bien l'un que l'autre comment et où ça allait finir. C'est à dire, dans le lit de l'attrapeur. Un sourire malicieux en coin, il ouvrit la bouche pour faire une petite remarque taquine et salace mais Cassiopée l'en empêcha en venant l'embrasser.

Il avait du mal à saisir. Ils prenaient leur temps oui ou non? Il faillait qu'il reprenne le contrôle de la situation pour ne pas déraper. Et Cassiopée lui en donna l'occasion en lui prenant une cigarette dans son paquet. Ausitôt, de Sade se mit à lui rouspéter dessus.

« Cassiopée! C'est pas bon pour toi la cigarette... »

Pas très convaincant hein? La verte et argent ne semblait pas impressionnée. Si bien qu'elle se mit à caresser la cuisse d'Ambroise qui resta bouche bée et surpris, puis ensuite prendre le briquet dans sa poche. Ambroise déglutit et conclu ses représailles en rigolant légèrement gêné.
La blonde se leva alors, pour aller fumer près de la fenêtre située à côté de la porte de la chambre du français. Elle y jeta d'ailleurs un rapide coup d'oeil. Elle pouvait, il n'avait rien à cacher. Il y avait son lit, son balais pas loin et quelques meubles, dont son énorme bibliothèque remplie d'ouvrages moldus en Français dont ceux de l'aïeul de Sade. La littérature, il avait toujours adorer ça... surtout la littérature moldue classique d'ailleurs.

Croisant les bras sous sa tête il continuait de contempler miss Cayrel fumer, la trouvant particulièrement belle ainsi éclairée par le soleil de cette fin de journée hivernale. Remarquant qu'il l'observait, elle lui demanda silencieusement "quoi?" au français qui se contenta de hausser les épaules. Décidant de la rejoindre, il prit également une cigarette que cette fois-ci il alluma avec sa baguette qui était à porté de main.

« Je commence à avoir faim moi. J'espère qu'il y aura du pudding, j'ai envie de ça. »

Se rendant compte que ses propos étaient futiles, il s'empressa de tirer sur sa cigarette avant d’apprécier le silence qu'il y avait entre eux, se contentant de la regarder dans les yeux en l’enlaçant d'une main par la taille, pour la tirer un peu plus près de lui. Dans ces moments là, pas besoin de parler. Plume vint alors de nouveau troubler l'ambiance, s'accrochant au jean de son maître en miaulant fortement, engueulant de nouveau gentiment son chat en français, il donna un coup de baguette pour que l'écuelle de croquette de cette dernière se remplisse à nouveau. Plume avait toujours faim. Comme Ambroise à vrai dire. écrasant sa cigarette il lâcha la blonde et s'étira longuement avant de ranger un peu les tasses qui traînaient sur la table basse, et d'enchaîner sur un sujet banal:

« Pour les vacances, il faudra prévoir une tenue sobre de jeune fille de bonne famille, quand il y aura tout les de Sade et compagnie à la maison pour noël. Vu que je vit encore chez mes parents quand je rentre en France... Faut que tu fasse bonne impression pour qu'on soit tranquilles. J'ai pas l'habitude de ramener des copines là bas... »

A vrai dire, la dernière personne qu'il avait présenté à ses parents, c'était Eros. Son ex, qui avait voulu le tuer...

« En fait, la seule personne que j'ai ramené c'était un mec, un ex à moi. Donc finalement, vient comme tu veux, ils seront content de voir que leur fils est avec une fille, pas comme la dernière fois. Même si mes parents sont assez conservateurs et vont trouver que tu fais "mauvais genre" si tu met une jupe un peu trop courte, je m'en fiche. J'ai pas honte de toi. »

Même si Ambroise n'avait jamais caché sa bisexualité, il est vrai que ses parents avaient un peu du mal à l'accepter, bien qu'ils le tolèrent. Soupirant longuement en regardant par la fenêtre, il repensa à Eros. Où est-ce qu'il pouvait bien être? Est-ce qu'il le cherchait? Est-ce qu'il l'avait déjà trouvé?... Ou peut-être bien qu'il s'était calmé.

« Je pense pas rester longtemps enseigner ici. Je veux reprendre la compet' tant que je suis pas trop vieux... ça me manque. Mais bon, Prof c'est relax, et je joue quand même au Quidditch avec les élèves. ça pourrait être pire... et j'aide certains de ces gosses à s'en sortir, à échapper au destin de mangemort, c'est pas plus mal. »

Il se mit alors à penser à Xander, à qui il voulait éviter un avenir sombre déjà tout tracé. Aliénor qu'il avait menée vers le haut, lui permettant ainsi d'intégrer une équipe pro. A Matt' qu'il entraînait à ne plus être un looser... à Lilly, qui prenait confiance en elle à son nouveau poste d'attrapeuse... Tant de jeunes, qu'il aidait plus ou moins.

« T'es de quel camp toi au fait?»

Autant savoir. Ambroise était certes impartial, mais ne savait pas trop de quel côté se placer si un jour il devait vraiment choisir. Il était actuellement ni mangemort, ni résistant... Il défendait le sang pur et compagnie, mais en aucun cas ne voulait éradiquer les moldus et nés moldus. S'il voulait conserver le sang le plus pur possible, c'est juste parce que pour lui on ne mélange pas les torchons et les serviettes.

« Moi j'ai le cul entre deux chaises je suis pas mangemort. Ni résistant... Je me contente de vivre ma vie sans me mêler de tout ça... Mais je sait bien qu'un jour je devrai choisir. Parce que c'est quand même une dictature... Et on essaye toujours de les renverser à un moment où à un autre, et même si ça prend tu temps ça se casse toujours la gueule. Peut être à la mort du Lord, ou bien avant... Ou après... On saura pas tant qu'il y aura pas la révolution. Seulement, je veux pas faire le mauvais choix. Il vaut mieux être du côté des gagnants que de celui des perdants, tu crois pas?... Enfin, tant que je peut rester neutre, je le reste.»
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MessageSujet: Re: Tea time ~ ft Cassiopée ♥ (terminé)   Tea time ~ ft Cassiopée ♥ (terminé) EmptyJeu 16 Fév - 6:31

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« I wanna freeze time at the drop of a hat, but even I can't do that »
Peter Pan - Jacqueline Emerson


Le français préféré de Cassiopée l’avait rejoint, une clope à la bouche et sa baguette à la main. Elle lui fit un petit sourire qu’il lui rendit. « Je commence à avoir faim moi. J'espère qu'il y aura du pudding, j'ai envie de ça. » La blonde se mit à rire. Pas parce que la phrase était drôle en soit, plus parce qu’elle n’avait strictement aucun rapport avec rien. Et parce qu’elle était totalement improbable en plus d’être dite avec une sincérité évidente. Ambroise dut s’en rendre compte car il tira sur sa cigarette en toussotant pour faire comme s’il n’avait rien dit. Cassiopée trouvait ça mignon. Elle s’approcha de son visage et posa son nez sur le sien, sans rien dire. Quelqu’un avait dit un jour qu’on appréciait vraiment une personne quand on était capable de se taire une bonne minute sans trouver cela gênant. La Cayrel sentait la main du jeune homme sur sa hanche, qui la tirait un peu plus vers lui. C’est volontiers qu’elle se rapprocha, ne lâchant pas du regard le professeur. Plume arriva pour faire le trouble-fête une fois de plus, et une fois de plus Ambroise l’engueula en français. « Laisse, je crois qu’il veut du pudding. » Ambroise ricana et sourit à la blonde, qui lui lançait un regard moqueur. Il la lâcha, s’étira en baillant et ramassa les deux tasses sur la table basse. Il reprit à son tour la parole.

« Pour les vacances, il faudra prévoir une tenue sobre de jeune fille de bonne famille, quand il y aura tous les de Sade et compagnie à la maison pour noël. Vu que je vis encore chez mes parents quand je rentre en France... Faut que tu fasses bonne impression pour qu'on soit tranquilles. J'ai pas l'habitude de ramener des copines là-bas... » Cassiopée écrasa sa cigarette. Elle se demandait bien quelle tête avait les parents d’Ambroise, et comment deux personnes qui désiraient voir leur fils avec une fille qui portait des jupes longues avaient réussis à engendrer un mec comme Ambroise. Cependant, elle hocha la tête. « Tu sais que tu vas réussir à me faire flipper, à me parler comme ça de tous les de Sade et de tes parents ? » Le français ne répondit pas tout de suite. Il avait l’air pensif, et c’était arrêté à mi-chemin entre la pièce où ils étaient qui devait probablement servir de salon et la cuisine. « En fait, la seule personne que j'ai ramené c'était un mec, un ex à moi. Donc finalement, vient comme tu veux, ils seront content de voir que leur fils est avec une fille, pas comme la dernière fois. Même si mes parents sont assez conservateurs et vont trouver que tu fais "mauvais genre" si tu mets une jupe un peu trop courte, je m'en fiche. J'ai pas honte de toi. » La Serpentard haussa un sourcil. « Tu n’as pas honte de moi ? T’entends ce que tu dis ? Je pourrais le prendre très mal, tu sais. » Ce fut au tour du français de passer la tête par la porte de la cuisine et d’hausser un sourcil. Il ne devait pas vraiment comprendre pourquoi elle le prendrait mal, et la blonde était une femme après tout : elle aurait pu prendre n’importe quoi mal. Il observait par la fenêtre, toujours pensif, quand Cassiopée l’interrompit. « Dîtes donc, c’est moi qui devrais ne pas avoir ou avoir honte de vous, professeur. » Elle l’embrassa goulument, juste pour rendre le ‘professeur’ ridicule. Comme pour appuyer ses pensées, il lui répondit. « Je pense pas rester longtemps enseigner ici. Je veux reprendre la compet' tant que je suis pas trop vieux... ça me manque. Mais bon, Prof c'est relax, et je joue quand même au Quidditch avec les élèves. ça pourrait être pire... et j'aide certains de ces gosses à s'en sortir, à échapper au destin de mangemort, c'est pas plus mal. » La blonde hocha la tête. « Moi je veux que tu restes là tant que tu es pas trop vieux, justement. Encore heureux que t’es pas trop vieux, quelques années de plus et ça devenait assez galère, quand même. » Ambroise sourit, elle lui rendit son sourire. « Je vais pas te dire que ce que tu fais c’est bien, tu sais. Je suis pas dans le même camp que toi… Si Xander McClary devient mangemort, tout ce que ça me fera c’est plaisir pour lui parce qu’il aura un bon job et qu’il aura assuré l’avenir de ses enfants. Je ne suis pas aussi riche pour rien. » Elle lui expliqua donc qu’elle était obscure par croyance, parce qu’elle était égoïste et que si elle allait bien tant que Voldemort dirigeait le monde magique, elle parait du principe que le reste du monde devait allait bien. Et tant pis pour ceux pour qui ce n’était pas le cas, on ne choisit pas sa famille. Ils s’étaient tous les deux rassit sur le canapé, enlacés. Discuter était le meilleur moyen de se connaître mieux et d’ainsi légitimer leur ‘couple’ qui se concrétisait de plus en plus. « Et toi, alors ? Tu m’as pas l’air d’être un mangemort très convaincu. T’inquiète, je dirais rien. » Cassiopée embrassa malicieusement et du bout des lèvres Ambroise, qui fronça les sourcils mais répondit.

« Moi j'ai le cul entre deux chaises je suis pas mangemort. Ni résistant... Je me contente de vivre ma vie sans me mêler de tout ça... Mais je sais bien qu'un jour je devrai choisir. Parce que c'est quand même une dictature... Et on essaye toujours de les renverser à un moment où à un autre, et même si ça prend tu temps ça se casse toujours la gueule. » « C’est toujours bien que tu aies conscience qu’un jour tu devras choisir. » Cassiopée n’était absolument pas d’accord avec le français. Cette dictature là ne se casserait probablement pas la gueule. Elle croyait totalement aux pouvoirs du Lord et à sa puissance. Personne n’arriverait à faire tomber un tel régime, surtout avec l’armée que le ‘dictateur’ avait. Beaucoup de personnes le suivaient par croyance, et pas par obligation. Ambroise sous-estimait le pouvoir des sang-purs. « Peut être à la mort du Lord, ou bien avant... Ou après... On saura pas tant qu'il y aura pas la révolution. Seulement, je veux pas faire le mauvais choix. Il vaut mieux être du côté des gagnants que de celui des perdants, tu crois pas?... Enfin, tant que je peux rester neutre, je le reste. » « Tu sais Ambroise, je vais prendre mon exemple parce que je le connais le mieux et qu’il reflète parfaitement ton erreur. Ma famille est riche, de sang-pur, et mes deux parents sont mangemort. Si jamais, et je n’y crois pas une seconde, le règne du Lord est compromis, nous serons les premier à nous battre pour que ça reste comme ça. Et nous ne sommes pas les seuls. L’avenir des sorciers est conservé de cette façon, c’est juste que tu ne vois pas le problème de notre côté. Etre ami de certaines familles t’apporte un soutien extraordinaire, tu devrais savoir ça. Et faire partie de ces mêmes familles… parfois, ça vaut bien une dictature. Et je crois tout à fait être dans le clan des gagnants pour les raisons citées un peu plus tôt. Nous avons vaincus une fois, je ne crois pas en une défaite possible de notre part. » Le français hocha la tête. La blonde laissa passer quelques minutes de battements, et reprit la parole.

« Par contre, tu as raison sur un point. Tu devras choisir un camp à un moment ou à un autre. Rien que si je te présente à mes parents, ils ne supportent pas vraiment les impartiaux. Mais même sans me prendre en considération (même si tu devrais), à un moment ou à un autre tu ne pourras pas passer au travers des mailles du filet pour l’éternité. Enfin bon, je te le souhaite, hein, puisque tu le vis très bien. Mais j’ai du mal à comprendre comment on peut ne pas prendre parti. C’est quelque chose d’essentiel pour vivre aujourd’hui. Tu n’as pas un avis défini sur la question ? Aucun ? » Ambroise réfléchit un instant, haussa les épaules, et allait parler quand Cassiopée le coupa par un baiser dans le cou. « Tu es bien trop gentil et mignon pour ça, n’est-ce pas ? » Le français élargit son sourire. « Je trouve que je te fais beaucoup de compliments, aujourd’hui. C’est pas normal, tout ça, va falloir que je me rattrape. » La blonde chercha quelque chose à dire qui ne soit pas particulièrement gentil, et, bizarrement, ne trouva pas. Cassiopée, enroulée dans les bras du français sur le canapé, pensa à la suite. Qu’est-ce qui allait se passer après cet après-midi ? Pourquoi elle avait accepté de venir ? Et puis soudain, elle se souvint qu’elle n’avait pas acceptée, mais plutôt qu’Ariel l’avait poussé dans le couloir. Insultant intérieurement sa meilleure amie, elle soupira. Ambroise était en train de parler, mais elle n’écoutait pas vraiment. En fait, elle n’écoutait pas du tout. Elle entendait juste la voix du français presque dans son oreille. L’expression juste était qu’elle n’avait rien à foutre de ce que lui disait Ambroise à ce moment précis, aussi elle le coupa. « Dis-moi, on fais quoi après ? » Il y eut un petit silence. Un silence un peu plus long. Un silence qui durait. Cassiopée leva les yeux au ciel. « Roh c’est bon ! Je t’ai coupé la parole, j’ai pas commis un meurtre ! » Le silence continua. « Tu sais que je vais pas m’excuser, hein ? » Cassiopée se tourna vers le français, qui avait un air renfrogné collé au visage. La blonde se retint de rire, et l’embrassa à la place. « Bon très bien. Je t’écoute. Tu me disais quoi ? » Malheureusement pour le français, la verte et argent n’écouta pas cette fois-là non plus. Disons qu’elle eut la volonté d’entendre, mais que dès qu’il eut repris sa phrase en grommelant elle n’écouta plus. Elle voulait vraiment savoir ce qu’il arriverait d’eux deux dès qu’elle aurait franchis la porte de l’appartement d’Ambroise. La blonde avait presque oublié la vie à l’extérieur de l’appartement. Dès qu’elle mettrait un pas dans sa salle commune, elle croiserait le visage d’Ethan, celui d’Ali, de Martin, de Matthew… Ambroise n’était pas celui avec lequel elle était censée passé son après-midi. Confuse, elle se rendit soudain compte que le français avait fini de parler. Elle reprit donc la parole. « Hum hum. Ouaip, t’as surement raison. Dis-moi, on fait quoi après ? » La Cayrel fit un grand sourire à son chéri, mis innocent mi ‘mais si je t’ai écouté’. Il soupira. « Parce que… t’es un peu venu tout chambouler, tu sais ? » La blonde n’arrivait pas à trouver les mots justes. Elle ne voulait absolument pas le vexer, vu qu’elle l’aimait déjà beaucoup, et en même temps il fallait bien qu’elle lui dise ce qu’elle avait sur le cœur. « Je veux dire… Tu peux pas arriver dans la vie de quelqu’un comme ça, être si mignon, si gentil et embrasser si bien et après… euh. Non, j’avais dis que j’étais plus gentille. » Le français sourit et l’embrassa du bout des lèvres. Cassiopée soupira encore une fois, mais lui rendit son baiser. « Tu vois ! Arrête de faire ça ! Après je sais plus quoi faire. J’imagine que tu te doutais que c’est pas comme si je restais célibataire très longtemps généralement, et… ben c’était pas le cas. Enfin si, un peu mais. Pff, tu m’embrouilles à me regarder comme ça. » En effet, Ambroise fixait les yeux bleus de Cassiopée avec les siens, un petit sourire en coin. Il devait penser un tas de trucs en même temps, et la blonde aurait bien aimé savoir quoi. Elle s’était tu, préférant ne rien dire plutôt que de continuer à s’embourber sous le sourire absolument adorable d’Ambroise. Elle attendait une réponse qui, avec un peu de chance, réglerait tous ses problèmes. Après tout, l’espoir faisait vivre.
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MessageSujet: Re: Tea time ~ ft Cassiopée ♥ (terminé)   Tea time ~ ft Cassiopée ♥ (terminé) EmptyDim 19 Fév - 2:37

« Je commence à avoir faim moi. J'espère qu'il y aura du pudding, j'ai envie de ça. »

Oui, aucun rapport. Il voulait juste détendre l'atmosphère en disant ce qui lui passait par la tête à haute voix. Le français avait encore du mal avec la cuisine Anglaise mais le Pudding, il avait beau dire, il adorait ça. La jelly par contre c'est une autre histoire... Pareil, le marquis ne comprenait pas cette obsession des petits pois! Les Britanniques en mettaient même dans le fish and chips, alors que normalement comme le nom l'indique ce plat est composé de poisson panné et de frites. Et donc, pas de poisson panné, de frites ET de petits pois comme on lui avait parfois servit dans des pubs. Quand aux saucisses, il préférait les saucisses françaises, trouvant un drôle de gout à celles venant du royaume uni. Y'a pas à dire sans la Bretagne, SA Bretagne on aurait pas de la bonne viande de porc en France. Plus de pâté au petit déjeuner, plus de rôti le dimanche, plus de cottes de porc au barbecue... La seule chose pour la quelle les anglais étaient vraiment bons dans le domaine du cochon, c'était le bacon, pour le petit déjeuner. Dans le cochon tout est bon? En France oui. Pas en Angleterre...
Perdu dans sa thèse sur la charcuterie et la viande porcine, le français enlaça mécaniquement la blonde par la taille sans lâcher son regard. En aucun cas il n'oserai comparer Cassiopée à un bon jambon là n'était pas la question. Quoi que, elle était appétissante, autant qu'il filet mignon. Mais le français savait bien que comparer une femme à un morceau de viande n'était pas une bonne idée. Alors l'attrapeur n'en dit rien, essayant de ne pas rire. C'est alors que Plume vint de nouveau miauler en s'accrochant à son jean. Elle avait faim. L'engueulant gentiment, Ambroise remplit de nouveau sa gamelle et sourit avec amusement à la petite blague de la Cayrel:

« Laisse, je crois qu’il veut du pudding. »

Pas mal, pas mal. S'étirant et baillant pour se donner du courage Ambroise rangea un minimum sa table basse la débarrassant des tasses, théières et autres soucoupes. Alors qu'il sentait l'atmosphère un peu détendue, il engagea la conversation tranquillement:

« Pour les vacances, il faudra prévoir une tenue sobre de jeune fille de bonne famille, quand il y aura tous les de Sade et compagnie à la maison pour noël. Vu que je vis encore chez mes parents quand je rentre en France... Faut que tu fasses bonne impression pour qu'on soit tranquilles. J'ai pas l'habitude de ramener des copines là-bas... »

Les de Sade très conservateurs avaient en effet un fils assez rock'n'roll, qui au premier abord n'avait pas vraiment l'air d'un bourgeois ni même d'un aristocrate, et encore moins d'un noble. Pourtant c'était bien le cas. Cet homme aux multiples tatouages qui jurait sans cesse en patois, qui fumait comme un pompier, qui enchainait les conquêtes masculines et féminines était bel et bien un marquis. Ses premiers tatouages, il les avait fait pendant qu'il était ado, en pleine crise d'adolescence alors qu'il n'avait que treize ans. Fils unique, il en faisait voir de toutes les couleurs à ses parents, mais également au personnel de Beauxbâtons. Il multipliait les sorties le soir tard dans les quartiers moldus pour rentrer ivre au petit matin - du moins quand il arrivait à rentrer-, revenait souvent avec un nouveau tatouage qu'il ne cherchait même pas à cacher, répondait aux professeurs, ne travaillait pas plus que ça et adorait jouer sur les mots du règlement intérieur avec insolence pour justifier son "innocence"...
Le seul moyen de pression qu'on avait sur lui c'était le Quidditch. On l'avait déjà suspendu à l'école à cause de ses bêtises, mais aucun attrapeur de sa maison ne lui arrivait à la cheville. Alors, à chaque fois les autres élèves se débrouillaient à faire pression sur l’administration de l'académie pour que De Sade revienne jouer. Il fut même promu capitaine...
Toujours est-il que malgré toutes ses conneries Ambroise restait un brave gars, un bon sorcier et quelqu'un d'adorable avec un bon fond. Alors malgré son insolence, on lui avait toujours plus ou moins fichu la paix mettant cela sur le compte de la crise d'adolescence. Sauf qu'à vingt six ans, ça commençait à être un peu long, malgré le fait que les garçons soient mâtures moins vite que les filles.
Alors depuis ses vingt quatre ans ses parents avaient tenté d'un peu le calmer, sans pour autant y parvenir... Maintenant qu'il était adulte, qu'il pouvait faire ce qu'il voulait il en profitait. Il avait attendu dix sept ans pour ça après tout. Ambroise de Sade n'avait pas encore envie de devenir complètement adulte, même si ça se faisait petit à petit.

« Tu sais que tu vas réussir à me faire flipper, à me parler comme ça de tous les de Sade et de tes parents ? »

Souriant doucement, Ambroise de Sade savait qu'il exagérait peut-être un peu. Ses parents n'étaient pas méchants. Sa mère était plutôt cool et grande fan de mode - passion qu'elle avait transmit à son fils- et son père était un homme qui paraissait froid au premier abord mais qui en réalité était un bon vivant et un grand blagueur.

« En fait, la seule personne que j'ai ramené c'était un mec, un ex à moi. Donc finalement, vient comme tu veux, ils seront content de voir que leur fils est avec une fille, pas comme la dernière fois. Même si mes parents sont assez conservateurs et vont trouver que tu fais "mauvais genre" si tu mets une jupe un peu trop courte, je m'en fiche. J'ai pas honte de toi. »

La verte et argent haussa un sourcil, visiblement surprise des derniers mots de son désormais plus ou moins officiel petit ami.

« Tu n’as pas honte de moi ? T’entends ce que tu dis ? Je pourrais le prendre très mal, tu sais. »

Oui bon d’accord elle avait mal interprété la chose. Pour comprendre une femme, le professeur avait bien compris qu'il fallait qu'il pense à l'envers. En disant "je n'ai pas honte de toi" pour lui sa signifiait "je suis fier de t'avoir à mon bras". Tant disque pour une femme, ça signifiait "tu me convient, tu fera l'affaire".

« Dîtes donc, c’est moi qui devrais ne pas avoir ou avoir honte de vous, professeur. »

La blonde embrassa alors Ambroise, comme pour souligner que le "professeur" était de trop à présent ente eux. Tout comme le formel "Miss Cayrel". Il faudrait qu'ils jouent le jeu tout les deux quand ils seraient face à des personne n'étant pas dans le secret... Mais entre eux, cette ligne séparant un professeur d'une élève avait été franchie. A bas la politesse de rigueur... ils était à présent égaux.

« Je pense pas rester longtemps enseigner ici. Je veux reprendre la compet' tant que je suis pas trop vieux... ça me manque. Mais bon, Prof c'est relax, et je joue quand même au Quidditch avec les élèves. ça pourrait être pire... et j'aide certains de ces gosses à s'en sortir, à échapper au destin de mangemort, c'est pas plus mal.
Moi je veux que tu restes là tant que tu es pas trop vieux, justement. Encore heureux que t’es pas trop vieux, quelques années de plus et ça devenait assez galère, quand même. »

Le professeur sourit et Cassiopée lui rendit sou sourire. Elle avait raison. C'était déjà limite dix ans d’écart, mais on choisit pas forcément de qui on tombe "amoureux". Dans un an Cassiopée aura dix sept ans, et tout deux ne seraient plus embêtés. La blonde serait considérée comme majeure et ils n'auraient aucun ennui si leur liaison venait à se savoir. Enfin, des ennuis moindres... car une relation entre un élève et un professeur, ça fait tâche.

« Je vais pas te dire que ce que tu fais c’est bien, tu sais. Je suis pas dans le même camp que toi… Si Xander McClary devient mangemort, tout ce que ça me fera c’est plaisir pour lui parce qu’il aura un bon job et qu’il aura assuré l’avenir de ses enfants. Je ne suis pas aussi riche pour rien. La blonde expliqua alors qu'elle croyait dur comme fer aux idées du Lord. C'était sans aucun doute le résultat d'une éducation fournie par des mangemorts... Et toi, alors ? Tu m’as pas l’air d’être un mangemort très convaincu. T’inquiète, je dirais rien. »

La Cayrel embrassa Ambroise du bout des lèvres. Il trouvait ce baiser un peu déplacé dans une conversation sérieuse, mais ne préféra rien dire à ce sujet et répondit honnêtement aux questions de la Blonde, comme il le faisait toujours:

« Moi j'ai le cul entre deux chaises je suis pas mangemort. Ni résistant... Je me contente de vivre ma vie sans me mêler de tout ça... Mais je sais bien qu'un jour je devrai choisir. Parce que c'est quand même une dictature... Et on essaye toujours de les renverser à un moment où à un autre, et même si ça prend tu temps ça se casse toujours la gueule.
C’est toujours bien que tu aies conscience qu’un jour tu devras choisir. »

Le français fit alors quelques prédictions assez floues sur la chute de la dictature. De pures hypothèses...

« Peut être à la mort du Lord, ou bien avant... Ou après... On saura pas tant qu'il y aura pas la révolution. Seulement, je veux pas faire le mauvais choix. Il vaut mieux être du côté des gagnants que de celui des perdants, tu crois pas?... Enfin, tant que je peux rester neutre, je le reste.
Tu sais Ambroise, je vais prendre mon exemple parce que je le connais le mieux et qu’il reflète parfaitement ton erreur. Ma famille est riche, de sang-pur, et mes deux parents sont mangemort. Si jamais, et je n’y crois pas une seconde, le règne du Lord est compromis, nous serons les premier à nous battre pour que ça reste comme ça. Et nous ne sommes pas les seuls. L’avenir des sorciers est conservé de cette façon, c’est juste que tu ne vois pas le problème de notre côté. Être ami de certaines familles t’apporte un soutien extraordinaire, tu devrais savoir ça. Et faire partie de ces mêmes familles… parfois, ça vaut bien une dictature. Et je crois tout à fait être dans le clan des gagnants pour les raisons citées un peu plus tôt. Nous avons vaincus une fois, je ne crois pas en une défaite possible de notre part. »

Cassiopée n'avait pas tord. Les de Sade fréquentaient les Weasley, parce que la mère de Sade et la mère Weasley étaient amies lors de leurs études, tout en étant dans deux camps opposés. L'une résistante se maria a un rouquin sans aucun prestige par amour; l'autre de sang pur et élevée dans la pure idéologie pro voldemort fut mariée de force à un de Sade pour le prestige. Encore heureux ça s'était bien terminé pour l'une et l'autre qui étaient comblées par leur mari et leurs enfants respectifs... Ainsi les de Sade bien qu'ils n'aient aucun lien de parenté direct avec les Weasley étaient de ce fait plus ou moins "cousins". Ambroise était également lié au Lancaster la famille d'Emrys sa cousine et aux Edelwiess puisqu'il était le parrain d'Ariel, les pères des deux jeunes gens étant très amis. Il savait bien que le nom "de Sade" le protégeait plus ou moins, qu'en étant avec une Cayrel il n'aurait pas de soucis... Mais devenir un mangemort extrémiste le terrifiait. Regardant ses avant bras, il conclut que de toute manière avec ses tatouages il n'y avait plus de place pour accueillir la marque des ténèbres.

« Par contre, tu as raison sur un point. Tu devras choisir un camp à un moment ou à un autre. Rien que si je te présente à mes parents, ils ne supportent pas vraiment les impartiaux. Mais même sans me prendre en considération (même si tu devrais), à un moment ou à un autre tu ne pourras pas passer au travers des mailles du filet pour l’éternité. Enfin bon, je te le souhaite, hein, puisque tu le vis très bien. Mais j’ai du mal à comprendre comment on peut ne pas prendre parti. C’est quelque chose d’essentiel pour vivre aujourd’hui. Tu n’as pas un avis défini sur la question ? Aucun ? »

A vrai dire si, il avait bien un avis sur la question. On ne peut pas être totalement neutre sur la chose... Alors qu'il allait parler, la blonde dit avec un joli sourire:

« Tu es bien trop gentil et mignon pour ça, n’est-ce pas ? »

Oui, comme ça il avait l'air doux comme agneau. Mais ce n'était pas vraiment le cas... Il savait très bien que pour sauver sa peau il serait prêt à tué. Que parfois il pensait longuement à comment appliquer les méthodes de tortures écrites par son aïeul, à imaginer les plaintes de douleur de ses victimes.

« Je trouve que je te fais beaucoup de compliments, aujourd’hui. C’est pas normal, tout ça, va falloir que je me rattrape. »

Ambroise ria à cette remarque et répondit sérieusement aux questions posées précédemment par la jeune femme:

« Oui j'ai un avis sur la question. Il faut pas mélanger les sangs purs et impurs. Enfin moi c'est pas pareil, je suis mêlé à cause d'un carcmol au 18ème... Donc en fait, je suis quasiment pur. On aurait peut-être du le buter mais bon une mère reste un mère et l’instinct fait qu'on veut protéger son enfant. Ils ont pas eu d'autre garçon, donc... Mais bref, je suis quand même marquis, j'ai un château, on me respecte et on me craint autant voir plus que certains sang purs. MAIS je trouve ça injuste qu'on fasse du mal à des gens simplement parce qu'ils sont d'ascendance moldue. Ils ont pas choisit tu vois? Après que deux clans se fassent la guerre c'est normal.
Dis-moi, on fais quoi après ? »

Cassiopée venait de le couper. Il avait bien compris qu'elle n'avait pas écouté un traitre mot de ce qu'il avait dit. Alors il y eut un silence. Il détestait qu'on se désintéresse de lui. Elle aurait pu au moins faire semblant.

« Roh c’est bon ! Je t’ai coupé la parole, j’ai pas commis un meurtre !»

Non, mais ça avait touché l'égo surdimensionné de l'attrapeur.

« Tu sais que je vais pas m’excuser, hein ? »

Oui, il le savait bien. Mais en l'embrassant comme elle le faisait, elle se faisait pardonner sa faute. Ambroise était faible face aux jolies filles...

« Bon très bien. Je t’écoute. Tu me disais quoi ? »

Se doutant que Cassiopée n'écouterai pas plus, il décida de dire tout autre chose, comme pour faire un test:

« Je disait que en fin de compte, je préférais les mecs. Parce que j'aime bien leurs grandes mains et leurs jambes poilues. Puis leur torse et leurs muscles. Toi t'es bien trop féminine et comme le dit souvent Emrys ma cousine pour me taquiner j'suis "pd". Elle t'aime pas tu sais? Elle trouve que je mérite mieux que toi. »

Comme prévu, Cassiopée Cayrel n'avait pas écouté le marquis de Sade et conclu par un sourire en disant:

« Hum hum. Ouaip, t’as surement raison. Dis-moi, on fait quoi après ? Le professeur de vol soupira. Parce que… t’es un peu venu tout chambouler, tu sais ? Je veux dire… Tu peux pas arriver dans la vie de quelqu’un comme ça, être si mignon, si gentil et embrasser si bien et après… euh. Non, j’avais dis que j’étais plus gentille. »

Le français se pencha alors pour l'embrasser. Pour l'instant Cassiopée avait le droit au côté "je suis un ange" d'Ambroise. Mais le nom de famille "de sade" sous entendait qu'il y avait aussi une part d'ombre chez le Français. Elle ne le savait pas encore mais Ambroise était également très possesif, macho et pervers. Inépuisable -ou presque- aussi. Il y avait certes quelques rumeurs là dessus dans la presse pour sorcières, mais rien n'avait encore été vraiment confirmé. Le côté démon, elle le verrait un peu plus tard.

« Tu vois ! Arrête de faire ça ! Après je sais plus quoi faire. J’imagine que tu te doutais que c’est pas comme si je restais célibataire très longtemps généralement, et… ben c’était pas le cas. Enfin si, un peu mais. Pff, tu m’embrouilles à me regarder comme ça. »

Le jeune homme avait compris il y a bien longtemps que son charme principal résidait dans ses yeux bleus. Les mêmes que sa mère, les mêmes que son père également, les mêmes que les autres de Sade en fait sauf quelques exceptions. Un bleu foncé, qui devient un peu plus clair au soleil. Un bleu ne se mêlant à aucune autre tâche de couleur, de beaux yeux d'un bleu pur. Il se souvenait même du petit Alexender aujourd'hui à Poufsouffle qui croyait quand il était enfant qu'Ambroise avait ensorcelé ses yeux pour qu'ils soient si bleus.

Caressant doucement la joue et les lèvres de la jeune femme, Ambroise déposa de nouveau un baiser sur les lèvres de celle-ci, avant de la reprendre dans ses bras, de manière possessive:

« Oui je sait bien. Je me doute que tu es très convoitée. Je sait ce que c'est aussi... Donc, je te propose un truc... Tant qu'on est pas trop attachés l'un à l'autre, on s'autorise quelques aventures, sans faire de scènes. Comme ça on peut être "ensembles" et s'amuser un peu quand même. ça sert à rien d'interdire l'adultère, puisque c'est naturel de vouloir aller voir ailleurs. Même si je voudrai bien que tu soit qu'à moi parce que je suis quand même égoïste, je peut pas t'interdire de me tromper alors que moi, je te tromperai sûrement un jour ou l'autre. MAIS ça voudra pas dire que je tiens pas à toi Cassiopée. »

Sortant de nouveau une cigarette et en tendant une par réflexe à la Blonde sachant très bien que lui interdire ne servirait à rien il alluma sa cigarette avec sa baguette et alluma également celle de Cassie avant de reposer ses 30 centimètre d'Acacia sur sa table basse.

« Mais bon, si on peut éviter au maximum de nous faire cocu l'un l'autre et essayer d'être un couple dit "normal"... On verra bien comment ça se passe, si on peut se supporter avoir une histoire et tout ça. Rien ne nous empêche d'essayer. On se verra en cachette, discrètement puis c'est tout. Et au pire si on met notre liaison au grand jour on dira qu'on a été fiancés par nos familles. C'est courant chez les grandes familles les mariages arrangés. Et le jour où on se sépare, on dira simplement que les fiançailles ont été rompues, ou bien... Qu'on a divorcé si un jour on se marie pour de vrai. Mais y'a le temps, on en est loin. Pour l'instant c'est une simple liaison entre deux personnes consentantes, ces histoires de fiançailles et de mariage, c'est juste un plan pour éviter le scandale. »

Point final, fin de la discussion. Et pour le lui faire comprendre Ambroise conclut en venant donner l'un des fameux french kiss qui font la réputation des français à la verte et argent. Il fermait toujours les yeux quand il embrassait sincèrement. Alors c'est ce qu'il fit, caressant doucement la joue de la jolie blonde, l'embrassant ainsi un long moment... Rompant doucement le baiser il sourit de nouveau, fit un clin d'oeil et se recula un peu pour finir sa cigarette.

« Bon, parle moi un peu de toi. On a parlé des de Sade... Tu me parle un peu des Cayrel? Tout ce que je sait c'est qu'ils sont mangemorts, Anglais et que si dans un futur lointain tu devient ma femme il faudra que je choisisse un camp, de préférence le vôtre. T'as des frères et sœurs? Moi je suis fils unique. T'es née où? Moi en Bretagne, mais ça je crois que tu le sait déjà. Elle est en quoi ta baguette? Moi c'est du Bois d'Acacia. Elle fait trente centimètres tout rond et elle a une plume de vivet doré. C'est drôle pour un attrapeur, hein? Et ton patronus? Moi, c'est un vivet doré aussi... Tant qu'à faire on rest dans le thème. T'aime le chocolat? C'est quoi ta couleur préférée?... »

Rigolant pour bien lui faire voir qu'il exagérait exprès avec toutes ces questions, il passa doucement une main dans les cheveux de la blonde en lui souriant tendrement.

« On apprendra à se connaître au fur et à mesure. En attendant... Il se fait tard, tu devrai rentrer à ta salle commune tout raconter à Ariel avant le diner. Nouveau clin d'oeil du marquis. L'engueule pas trop, elle y est pour rien. Elle est cool Ariel. Tu peux lui parler de ça et être tranquille, elle dira rien. Mais je pense que tu sait déjà qu'elle est une fille bien, puisque vous êtes toujours fourrées ensembles. Cassiopée Cayrel ne traîne pas avec n'importe qui, n'est-ce pas? »

Ricanant en voyant la blonde surprise, le Français se leva de son canapé en s'étirant de nouveau, laissant ainsi légèrement remonter son tee shirt pour dévoiler son ventre finement musclé. Ambroise n'avait pas non plus la musculature d'un batteur puisqu'il devait avant tout être léger et souple vu son poste d'attrapeur... mais tout de même, la compétition de haut niveau, ça muscle. Cassiopée était sans doute bien trop occupée à se demander comment Ambroise savait tout ça sur son amie pour remarquer le petit bout de ventre du Français. Car oui, Ariel et Ambroise cachaient leur lien de parenté parrain - feuille. Tout comme Emrys et lui cachaient leur lien de cousin - cousine... il y a certaines choses qu'on garde pour soi, même en couple. Mais Cassiopée Cayrel finirait par savoir tout ça, un jour où l'autre. Au fur et à mesure qu'elle et le Français commenceraient à se connaître.
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MessageSujet: Re: Tea time ~ ft Cassiopée ♥ (terminé)   Tea time ~ ft Cassiopée ♥ (terminé) EmptyMar 21 Fév - 14:15

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« You can lead the way, I will follow you. »

C’était écrit dans tous les magazines de modes, c’était parfois mentionné dans les magazines de sport, toutes les femmes dignes de ce nom le savait, une des plus grandes armes de séduction d’Ambroise de Sade était ces grands yeux bleus. Et comme tout séducteur qui se respecte, il n’hésitait pas à s’en servir. Cassiopée fixait ses grands yeux, se disant que les siens ne méritaient aucun des compliments qu’on lui faisait souvent. Pas face à ses yeux. Le professeur sourit. Il avança ses lèvres et les posa sur celles de Cassiopée, qui répondit doucement au baiser, en pressant simplement ses lèvres contre celles du français. Leurs bouches se séparèrent et Ambroise reprit dans ses bras la Serpentard. Elle ne dit pas non, appréciant l’étreinte possessive du français, sachant pertinemment que ça ne durerait probablement pas. Il recommença à parler. Ce coup-ci, elle l’écoutait. Elle ne se lassait pas de l’accent français du joueur de Quidditch, pas plus que de sa voix. Ne voulant absolument pas avouer une telle chose, elle préféra ne rien dire et écouter, plutôt que de le couper une nouvelle fois. « Oui je sais bien. Je me doute que tu es très convoitée. Je sais ce que c'est aussi... Donc, je te propose un truc... Tant qu'on est pas trop attachés l'un à l'autre, on s'autorise quelques aventures, sans faire de scènes. Comme ça on peut être "ensembles" et s'amuser un peu quand même. Ça sert à rien d'interdire l'adultère, puisque c'est naturel de vouloir aller voir ailleurs. » La sixième année sourit. Il savait aussi ce que c’était, évidemment. Ils étaient définitivement faits pour être ensemble. La suite de la tirade du français arracha une grimace à la blonde. Soit disant parce qu’elle était populaire, elle avait le droit de tromper les gens avec qui elle était ? Il ne vit pas la tête qu’elle tirait, et encore heureux. Elle parla tout de même, se demandant sérieusement s’il était assez franc pour raconter des trucs pareils. Et si ça ne lui posait VRAIMENT pas de problème. « Et avec une philosophie aussi pourrie, t’as jamais eu de problème ? » Ambroise l’ignora royalement. La blonde failli le couper pour lui faire remarquer, puis se dit qu’il n’avait probablement pas entendu. Elle espérait qu’il n’avait pas entendu. Cassiopée le laissa continuer, se disant aussi qu’il se rattraperait par la suite. « Même si je voudrai bien que tu sois qu'à moi parce que je suis quand même égoïste, je peux pas t'interdire de me tromper alors que moi, je te tromperai sûrement un jour ou l'autre. MAIS ça voudra pas dire que je tiens pas à toi Cassiopée. » La blonde eut un sourire un brin ironique. Donc en résumant, il voulait pas qu’elle le trompe, mais tenait quand même à lui préciser que lui ne se gênerait absolument pas. Mais il tenait à elle, bien sûr, histoire de faire passer la pilule. Le français baissait à toute allure dans l’estime de la sixième année, qui essayait tant bien que mal de se raisonner en se disant ‘ah quoi bon’. Malheureusement, ça ne marchait pas. Le français fit un petit silence, attendant probablement une réponse. Qui ne vint pas, Cassiopée essayant désespérément de trouver un moyen potable de répondre à ça, et ne trouvant pas. Le professeur en profita pour sortir une cigarette de son paquet, et la verte et argent arracha presque des mains celle qu’il lui tendait. Ambroise alluma la sienne puis celle de la jeune fille dans ses bras. Elle tira une énorme bouffée et recracha la fumée rapidement. L’attrapeur ne semblait toujours pas remarquer que Cassiopée n’était pas si bien qu’elle le prétendait. Il reprit la parole. « Mais bon, si on peut éviter au maximum de nous faire cocu l'un l'autre et essayer d'être un couple dit "normal"... On verra bien comment ça se passe, si on peut se supporter avoir une histoire et tout ça. Rien ne nous empêche d'essayer. » La blonde manqua de s’étouffer, toujours autant passive à la conversation qui tournait en monologue. Ils pourraient essayer de ne pas coucher ailleurs. Comme si le français allait ‘subir’ de ‘tromper’ Cassiopée. « On se verra en cachette, discrètement puis c'est tout. Et au pire si on met notre liaison au grand jour on dira qu'on a été fiancés par nos familles. C'est courant chez les grandes familles les mariages arrangés. Et le jour où on se sépare, on dira simplement que les fiançailles ont été rompues, ou bien... Qu'on a divorcé si un jour on se marie pour de vrai. Mais y'a le temps, on en est loin. Pour l'instant c'est une simple liaison entre deux personnes consentantes, ces histoires de fiançailles et de mariage, c'est juste un plan pour éviter le scandale. » La blonde se rendit compte qu’elle était déjà plus d’accord avec ça. De toute façon, ils trouveraient un moyen. Le problème n’était pas là. Mais la dernière phrase d’Ambroise montrait bien que le sujet était clos. La Serpentard se dit qu’elle le rouvrirait de toute façon. Elle ne pouvait simplement pas laisser passer ça. Pour appuyer le fait que c’était un monologue dont le point final avait été dit, Ambroise s’approcha de Cassiopée, et l’embrassa. Mais ce n’était pas un baiser comme tout à l’heure, léger et gentil. C’était plus le genre de baiser pour lesquels la France était mondialement connue. Cassiopée en oublia presque le léger incident précédent et la réputation du français qui se vérifiait. Elle apprécia ce moment comme leur premier baiser, qui n’était même pas fait exprès. Celui-là était définitivement voulu, sincère et très bien réussi. Finalement, il rompit le baiser. La blonde resta un moment à le regarder. Son cœur battait à tout rompre, mais elle n’en montra rien. Elle déposa simplement ses lèvres sur les siennes une dernière fois, et recula en même temps que lui pour terminer sa cigarette. « Bon, parle moi un peu de toi. On a parlé des de Sade... Tu me parle un peu des Cayrel? Tout ce que je sais c'est qu'ils sont Mangemorts, Anglais et que si dans un futur lointain tu deviens ma femme il faudra que je choisisse un camp, de préférence le vôtre. T'as des frères et sœurs? Moi je suis fils unique. T'es née où? » S’en suit encore quelques questions dîtes à toute allure, et auquel il répondait lui-même, sans laisser la blonde parler. Le sourire de celle-ci termina en rire, accompagnant le sien. Elle décida tout de même de répondre, se remettant dans ses bras. Ambroise lui caressait les cheveux. Elle n’avait pas de mots pour dire à quel point elle pouvait adorer ça. « Je ne te raconterais pas l’histoire des Cayrel, mais soit sur d’une chose : si dans un futur lointain tu deviens mon mari, tu auras déjà choisi un camp, et ça sera le nôtre. C’est une genre de sélection naturelle. J’ai une sœur jumelle… mais vu ta tête, tu viens d’apprendre son existence. Je dis rarement que j’ai une sœur jumelle. C’est un peu une erreur dans le plan parfait de la famille, tu vois. Bref, considère que j’ai une sœur qui s’appelle Ariel et qui s’avère être française. Je suis née à Londres, sinon. Oui oui, pure londonienne qui viendra ruiner ta lignée de français. Je pense que je suis capable de me marier avec toi et d’avoir un gosse de toi rien que pour dire que j’ai mis du sang anglais dans ce que tu prévoyais être une descendance bretonne. » Le français ricana. « Ma baguette, si ça t’intéresse tant que ça, fais 27,5 centimètres, est en bois d’aubépine et contient du crin de licorne. La même que Drago Malefoy, qui s’avère être une sorte de père adoptif pour moi. Marrant, hein ? Tu n’es pas le seul à avoir des anecdotes sur ta baguette. » La blonde embrassa furtivement Ambroise, qui écoutait attentivement –ou du moins semblait écouter- ce qu’avait à lui dire Cassiopée. « Mon patronus, c’est un serpent. Si c’est pas magnifique. Ma couleur préférée, c’est celle de l’olive. Je sais pas pourquoi, j’adore ça. Et je trouve que la nuance de vert de l’olive est juste magnifique. Autre chose, monsieur je veux tout savoir ? » Cassiopée sourit, et le français lui rendit son sourire. « On apprendra à se connaître au fur et à mesure. En attendant... Il se fait tard, tu devrais rentrer à ta salle commune tout raconter à Ariel avant le diner. » Clin d’œil du breton. « Je suis si prévisible ? » demanda malicieusement la blonde. « L'engueule pas trop, elle y est pour rien. Elle est cool Ariel. Tu peux lui parler de ça et être tranquille, elle dira rien. Mais je pense que tu sais déjà qu'elle est une fille bien, puisque vous êtes toujours fourrées ensembles. Cassiopée Cayrel ne traîne pas avec n'importe qui, n'est-ce pas? » Cassiopée hocha la tête. « Monsieur le Marquis, tu crois que tu vas m’apprendre à connaitre ma meilleure amie ? Mon pauvre chéri. » Cependant, elle restait un peu surprise. Il la connaissait donc si bien que ça. Elle savait qu’ils étaient proches, mais elle allait devoir demander précision à la concernée. Ça expliquerait beaucoup de choses quant à sa présence dans l’appartement. Contrairement à ce que pensait le français arborant son petit sourire en coin, la blonde avait eu le loisir d’admirer les abdominaux d’Ambroise alors qu’il s’étirait. Les femmes avaient ce genre de don. Celui du coup d’œil. Sans qu’elles en aient l’air, elles voyaient tellement plus de choses qu’elles prétendaient. Surtout les filles comme la Cayrel, qui faisaient attention à tout pour pouvoir le ressortir un jour ou l’autre. Le marquis se leva, tendit sa main à la blonde qu’elle attrapa. Elle sortit à son tour du canapé où elle était si bien. Le chat choisit cet instant pour faire son retour dans le salon après que le français ait rouvert la porte de sa chambre. Il s’arrêta un instant devant la Serpentard, qui se baissa pour le caresser. « Ploume. J’y arriverais jamais, hein ? » La question était adressée au propriétaire du chat qui lui fit un sourire mi attendri mi amusé. Il se pencha à son tour sur le chat. « Mais si. Avec de l’exercice et deux bonnes semaines en Bretagne, je suis persuadé que t’y arriveras. » Cassiopée ria, se releva, attrapa son sac et se dirigea à nouveau vers la porte de l’appartement. « Tu sais, maintenant que j’y suis, j’ai pas envie de partir. » Ambroise lui prit la main. « Tu veux rester ? » La blonde se mordit la lèvre en souriant. « Coucher avec toi ce soir me tenterait bien, mais… j’ai du pudding à manger. » Le professeur leva les yeux au ciel en riant. « ça va rester, hein ? » « Oh que oui. » acquiesça la blonde. Elle attrapa la poignée de la porte, la tourna, et l’ouvrit à moitié. Elle s’arrêta en entendant une phrase qui les avait menés là. « On se fait la bise ? » Cassiopée ferma les yeux, son sourire figé sur le visage. Elle se retourna vers Ambroise alors qu’il s’approchait. Ayant intentionnellement embrassé le brun aux yeux bleus, elle ria. « Oups. » « Foutu pour foutu… » Le français embrassa de nouveau la blonde, plus ardemment cette fois. Un vrai baiser d’au revoir. Ou de ‘reste’. Ce fut la blonde, cette fois-ci, qui y mis fin. Elle lui passa la main dans les cheveux. « Promis, je reviendrais te voir. » Elle ouvrit la porte en entier, regarda à droite et à gauche et sortit définitivement de l’appartement. Heureusement, la marche jusqu’à la salle commune était rapide : le couloir était tout droit après un petit tournant pour sortir de l’appartement. Elle rentra silencieusement dans la salle commune. La plupart des Serpentard étaient partis manger. Restaient Ariel, qui discutait avec Alistair, qui lui fit un geste de la main. Il avait l’air grognon. La blonde fronça les sourcils. « Ariel ? » Celle-ci détourna la tête en sifflotant. La blonde posa son sac, approcha d’un de ses meilleurs amis, et l’embrassa sur la joue. Il tourna lui aussi la tête. « Retourne embrasser ton français. » Cassiopée haussa un sourcil et soupira. « Ariel, je sens qu’on va ENCORE devoir discuter, toutes les deux. » A ces mots, Violet fit un rapide bisou sur la joue de la blonde et grimpa les escaliers quatre à quatre vers les dortoirs. Deuxième soupir de la sixième année, qui dis rapidement bonne nuit à Alistair et grimpa à son tour les marches qui la séparait d’une sérieuse discussion avec son amie.

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