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 Oli&Jacob — L'âme est une forteresse imprenable... tant qu'on est sobre.

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MessageSujet: Oli&Jacob — L'âme est une forteresse imprenable... tant qu'on est sobre.   Oli&Jacob — L'âme est une forteresse imprenable... tant qu'on est sobre. EmptyLun 30 Juil - 7:38


Lorsque Jacob s’éveilla cet très, très fin d’après-midi-là, il constata avec morosité qu’il avait dormi un quota d’heures des plus humains. Huit heures de sommeil. Autant dire qu’il avait perdu sa journée. Et il n’avait surtout pas le temps de se lamenter à ce propos s’il ne voulait pas risquer de grignoter de précieuses secondes sur la nuit à venir. Il se leva donc de son confortable canapé, (à se demander pourquoi il avait acheté un lit !), étira sa profonde et fine musculature et lança un regard de tombeur au miroir en face de lui. Jacob avait dû faire appel à toute sa force morale pour ne pas foutre un de ces fichus miroirs dans chaque recoin de son duplex. Il connaissait bien le mythe de narcisse et n’avait guère envie de subir le même sort. Une boule de poil couleur de miel vint s’enrouler autour de ses jambes en ronronnant. Voilà, çà, mesdames et messieurs, c’est le tableau parfait de la vie idyllique du jeune célibataire à qui tout réussi. Nouveau coup d’œil crâne en direction du miroir.
Comme chaque matin (vaut mieux y croire, pour ne pas le vexer), il convint de se trouver un petit déjeuner royal. Et comme chaque après-midi, il était plus facile de trouver un hot-dog ou un cornet de frite qu’une viennoiserie dans les rues de Londres. Après un tour bref dans son immense dressing, un saut dans la case douche et un arrêt devant la gamelle de Kenny (oui, un chat a des besoins), le jeune Knight était fin prêt à s’offrir au monde. Le temps que dur sa quête « breakfast frites », nous pouvons par exemple parler du fameux Kenny. Aussi magnifique que con ce chat. Croisé Maine coon, son doux pelage crème et son regard aiguisé lui donnaient l’air d’un animal racé et digne. Mais son cerveau et sa capacité de réaction lui donnaient… du fil à retordre. Un matin (un vrai cette fois), Jacob avait déplacé la gamelle de Kenny d’une vingtaine de centimètres. Deux jours durant la stupide mais affectueuse bestiole s’était laissée mourir de faim, jusqu’à ce que son propriétaire s’aperçoive qu’elle était incapable de retrouver ladite gamelle. Il n’y avait pas de doute, le jour où Jacob avait amené Kenny se faire castrer, il n’aurait pas du être désagréable avec le vétérinaire. Ce dernier avait d’ailleurs sans doute pratiqué une ablation du cortex, plutôt que des coui… enfin bref, Jacob se tenait à présent devant un snack ambulant du parc qui bordait son immeuble.
C’est presque tous les jours que le sorcier descendait en vadrouille à travers le monde moldu. Très jeune il s’était rendu compte que si, pour être un parfait mangemort, il avait fallu passer sa vie du côté exclusivement sorcier… On se serait vite fait chier ! Le chemin de traverse, l’allée des embrumes, pré-au-lard et… bah c’est tout en fait. Et puis les moldus avaient beau être douteux sous de très nombreuses coutures, ils tenaient parfois des bars… absolument sensationnels ! Le « Castle », à deux rues, était un de ses favoris, intime, audacieux, inventif, à la pointe de la mode… il y passerait sans doute une partie de la soirée.

    « Fish and chips ? » demanda brusquement le vendeur, un petit homme grassouillet à la voix nasillarde.
Jacob jeta un bref coup d’œil sur la « carte ». A part de l’eau ou divers soda, on ne pouvait rien y lire d’autre que la fameuse recette. Knight décocha donc un regard torve au propriétaire du snack, puis feignant un air niais répondit :

    « Non, chipolatas. Et dans un tacos mon brave je vous prie ! »
Le vendeur ne sembla pas saisir l’ironie et Jacob en fut d’autant plus atterré. Il régla donc en vitesse et entreprit de se casser au plus vite, loin de cet homme stupide. Il s’assit à l’autre bout du parc, sur un banc à l’ombre d’un orme et se délecta de son… tacos. Son regard se mit alors à se balader afin d’évaluer la population environnante. La faune lui parut cependant décevante. Jusqu’à ce qu’il entame la chipolata. Le jeune homme aperçu à cet instant un homme qui lui semblait familier. Pourtant, son air passe-partout et effacé laissait entendre qu’il ne devait pas souvent être familier à qui que ce soit, pour la bonne raison qu’on ne devait guère le remarquer plus d’une fois. Jacob fouilla un instant sa mémoire, et dû même la repousser dans ses retranchements. Euréka ! La bibliothèque de Poudlard, c’est là qu’il l’avait vu. Le bibliothécaire. Jacob passait une grande partie de son temps en vadrouille aux alentours de Poudlard. Pour ses connaissances, comme son futur carnet d’adresse ; l’école de sorcellerie était un excellent terrain de chasse. Mais cet homme… Dans chacun de ses souvenirs, il ne le voyait guère enjoué par la vie. Tout l’inverse de Jacob.
Il l’observa s’asseoir sur un banc, presque en face de lui, de l’autre côté de la large allée. L’homme (impossible de se souvenir de son fichu nom) se prit un instant la tête dans les mains. Comment était-il possible que, même ici, sous le soleil, dans l’un des plus beaux parcs de Londres, cet homme ait l’air aussi marqué par la vie, aussi morne. Jacob n’en revenait pas et tentait d’analyser son comparse. Il aimait tant la vie qu’il détestait ne pas la voir si douce avec certains de ses confrères. Confrères… bordel, Jacob était de plus en plus sûr de ne pas seulement avoir croisé cet homme dans une bibliothèque ou un couloir d’école. Et il voulait n avoir le cœur net. Appelez ça de la bonté, de la générosité ou un élan de je-ne-sais-quoi-parfaitement-absurde-et-inhabituel, mais Jacob se leva, engloutit avec classe son dernier bout de poisson et se dirigea à grand pas sur le semi inconnu.
Avant que ce dernier ne comprenne ce qui lui arrivait, Jacob, les mains dans les poches et son charme fou en action, s’était penché sur lui.

    « Je t’invite à boire un verre dans un bar vraiment sympas. J’apprécierai que tu ne me poses pas tout de suite de questions, donc voici quelques réponses. Jacob Knight, j’étais assis là, mon cornet de frite était excellent et les cocktails du Castle sont un excellent moyen de persuasion pour qu’un inconnu en suive un autre dans un bar. J’y tiens vraiment ! »
Comme pour l’empêcher de refuser, il tendit une main convaincante et amicale. Il ne savait pas ce qui le poussait vers cet homme, mais il s’en délectait par avance !

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MessageSujet: Re: Oli&Jacob — L'âme est une forteresse imprenable... tant qu'on est sobre.   Oli&Jacob — L'âme est une forteresse imprenable... tant qu'on est sobre. EmptyMer 1 Aoû - 14:21

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    « Mais ça peut-être marrant, viens ! » Grace secoua la tête une énième fois, excédée. « J’ai déjà dit non, quoi… un MILLION de fois ? Je ne t’accompagne nulle part Oli, pas ce soir, pas ce week-end, ni la semaine prochaine. Ni après. Tu te rends pas compte de la tonne de boulot que j’ai, surtout avec l’approche de la fin de l’année. Et je vais certainement pas passer la soirée dans les quartiers moldus juste parce que tu penses que ça peut être drôle. C’est la dernière fois que je te le dis. Maintenant, au boulot. » C’est de mauvaise foi que le bibliothécaire s’y était donc remis, grognant et marmonnant à la jeune fille qu’elle n’était pas drôle, et qu’elle ne voulait jamais s’amuser. Ce n’était en effet pas la première fois qu’il lui proposait une escapade du côté moldu, mais il comptait à chaque fois sur le fait que Collins ne pouvait pas être si monotone. Ça n’avait jamais fait de mal à personne de prendre l’air. Surtout que ça n’arrivait pas souvent au mangemort, finalement. Il restait souvent dans l’enceinte de l’école de sorcellerie, ou, au pire, à Pré-au-Lard. Mais récemment, il avait eu envie de changer d’air. Et les quartiers moldus de Londres semblaient une échappatoire agréable, même s’il n’y connaissait rien. « T’as qu’à y aller tout seul si tu y tiens vraiment. » Stoker considéra un instant la proposition de sa collègue. Ce n’était pas une idée stupide. Et puis il pourrait toujours inventer une superbe aventure quand il reviendrait, pour donner à Grace envie d’y aller une prochaine fois. Il tenait vraiment à s’amuser au moins une soirée avec sa collègue, même si ce n’était dans les habitudes ni de l’un ni de l’autre. « T’as raison. Je vais faire ça. Ouais ouais. Je vais y aller tout seul comme un grand et je vais trop m’amuser. »


Oli regardait autour de lui, assis sur un banc. Il n’était définitivement pas dans son élément de ce côté-là de Londres. Les gens passaient autour de lui, de tous les côtés. C’était bruyant, c’était fatiguant, et sans personne avec qui découvrir le quartier, c’était plus que chiant. Le mangemort ne savait même plus ce qui l’avait poussé à faire un truc pareil. A sortir ce soir-là, à transplaner jusqu’ici. Fronçant les sourcils et plongeant la tête dans ses mains pour se donner un coup de fouet mental et se forcer à bouger, il réfléchit sur le fait que finalement, il était sorti de Poudlard. Comme quoi, tout était possible. Même lui, qui était pourtant persuadé d’être cloitré dans l’école et ses alentours, avait tout à fait la possibilité de fuir après ses heures de travail. Et s’il restait ici, qu’il ne retransplanait jamais dans l’autre sens, il pourrait presque devenir un vrai moldu à part entière. Une fois qu’il aurait compris la différence de monnaie qui semblait quelque chose d’incroyablement difficile. Tant de pièces différentes, de tailles différentes, de valeurs différentes. Le jeune homme n’arriverait jamais à s’en souvenir. Le bibliothécaire lâcha un long soupir irrité. Il n’y avait absolument rien d’intéressant. Vraiment rien. Et puis il n’avait personne à qui parler. Jamais il ne reviendrait ici volontairement tout seul. Considérant le fait de kidnapper Will et de l’emmener avec lui la prochaine fois qu’il aurait des envies de fuite, il fut coupé dans ses pensées par quelque chose de plus ou moins inattendu. De même carrément surprenant. Quelqu’un venait lui parler. « Je t’invite à boire un verre dans un bar vraiment sympas. J’apprécierai que tu ne me poses pas tout de suite de questions, donc voici quelques réponses. Jacob Knight, j’étais assis là, mon cornet de frite était excellent et les cocktails du Castle sont un excellent moyen de persuasion pour qu’un inconnu en suive un autre dans un bar. J’y tiens vraiment ! » Morgan hésitait entre se lever et partir sans rien dire, éclater de rire, et dévisager le jeune homme devant lui jusqu’à ce qu’il sorte de son champ de vision. Mais il était seul, alors il accepterait un peu de compagnie. Oli ne se leva pas, restant tout à fait sceptique, mais attrapa la main tendue devant lui et la serra distraitement et par pure politesse. Et puis il reconnut le garçon. Évidemment. Quel idiot. Il était un des héritiers les plus riches d’Angleterre, et il l’avait déjà vu plusieurs fois autour de Poudlard. « Je sais qui vous êtes. Maël, c’est ça ? » Morgan ne prit pas la peine d’expliquer au garçon qu’il appelait tous les gens qu’il croisait par leur deuxième prénom. Il avait pris cette habitude il y avait déjà longtemps et n’avait pas changé. Oh bien sûr il avait quelques exceptions, mais pour la plupart des gens, c’était deuxième prénom. Et s’ils n’en avaient pas, Oli en inventait un que ça plaise à la personne ou non. « Tout le monde sait qui vous êtes. Et je pourrais pas me foutre plus de votre cornet de frites, en fait. Et je ne bois pas. »

Jacob semblait consterné, ou déconcerté, Oli n'arrivait pas à choisir. Plus Morgan ouvrait la bouche et plus Knight fronçait les sourcils. Le bibliothécaire se leva finalement de son banc. « Ceci dit, j’ai rien à faire, je m’ennuie, vous n’avez pas l’air d’être de mauvaise compagnie et j’aimerais bien savoir pourquoi vous êtes venu me parler alors allons-y. Au pire je boirais un coca. » Attendant avec un petit sourire que son compagnon inopiné lui montre le chemin, le bibliothécaire solitaire regarda autour de lui. « En tout cas je connais rien ici et c’est moche. » Maël invita d’un geste du menton Oli le suivre, ce que fit le bibliothécaire. « J’espère que vous savez que je vous suis parce que vous êtes le seul visage connu dans les environs, et pas parce que votre offre m’intéresse. Je sais même pas ce que vous me voulez. Vous me voulez-quoi, en fait ? ça se trouve vous être dangereux. » Stoker aurait en effet bien aimé que Jacob soit dangereux et pas juste un homme qui voulait sympathiser avec un inconnu qu’il avait déjà croisé plusieurs fois. Ça aurait mis un peu d’action.


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