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 i want to break free | ariara

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Chelsea M. Moriarty

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MessageSujet: i want to break free | ariara   i want to break free | ariara EmptyJeu 16 Mai - 22:36


tous dans le même pétrain


Le ciel est d’un noir profond, sans aucune étoile qui ne se pointe à l’horizon, tu t’assieds sur le rebord de la fenêtre de ta chambre et tu rêves à l’extérieur. L’envie de quitter l’enceinte du château se fait de plus en plus grande. L’impression d’étouffer malgré l’immensité de l’école t’habite. Tu as besoin de courir loin, dans les champs américains comme tu le faisais avec Zack, dans la campagne londonienne comme tu l’as fait avec tes nouvelles amies d’Angleterre quand ton frère est entré à Poudlard. Seulement même l’accès au parc t’es interdit ; la nuit tu n’as le droit de rien faire. Les règles du château imposées par le Lord sont très strictes et tu es obligée de les respecter car les sanctions sont encore plus sévères. Seulement, tu es beaucoup trop libre et têtue pour aimer être enfermée contre ton grès alors tu soupires doucement et te lèves. Un grognement te parvient d’un lit supérieur, mais tu ne te donnes même pas la peine de répondre, tu prends un gros pull et mets des chaussures avant de quitter le dortoir à pas de loup. Tu sais que tu trouveras forcément quelqu’un quelque part, n’importe où dans le château, peut être un couple interdit qui se bécote, peut être des élèves fous qui préparent des plans pour renverser le Lord, peut être des insomniaques recherchant l’envie de dormir, peut être des somnambules ou simplement des gens comme toi qui ont envie de se balader tout était possible. Tu sers ta baguette au fond de ta poche, tu sais mieux que personne qu’il faut toujours être prudent. Les couloirs sont longs et ne s’arrêtent jamais. Tu te sens en prison dans ce lieu et pourtant il est si grand. En réalité tu sais ce qui te trouble et ce qui te tracasse, mais tu n’as pas envie d’y penser pour le moment, tu n’en dors pas, ce n’est pas une raison pour en plus t’empêcher d’être réveillée. Tu pousses un soupir quand tu arrives dans un cul de sac et voilà, à force de ressasser tes pensées tu n’as plus fait attention à la route. Tu lèves la tête, au cas où ne sait-on jamais ce qu’il y a au-dessus et … « AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH » Tu as juste le temps d’écarquiller tes yeux bleus pendant que Peeves lâche le saut d’eau. En moins de temps qu’il ne le faut pour le dire tu es trempée de la tête au pied, dégoulinante de ton amour propre… heureusement que c’est la nuit et que tu ne risques pas de croiser grand monde. Pleine de rage, tu relèves la tête vers l’esprit frappeur et tu lui lances. « Je vais te MAUDIRE jusqu’à la fin des temps Peeves. » L’être immortel n’a qu’une seule réaction : il ricane. Et bien fort en plus. Tu es folle de rage mais le fantôme est beaucoup trop haut pour que tu puisses l’atteindre, il volette autour de toi, s’amusant de toi. Il profère des menaces, disant que c’est de ta faute et que tu n’avais qu’à te promener. Il commençait à crier comme pour attirer du monde autour de toi. Seulement tu refuses de t’abaisser à implorer son silence, alors pleine d’eau tu t’enfuis. Tu ne peux courir sans laisser des trombes d’eau partout. Tu ne peux marcher sans laisser une trace de tes pas. Tu ne peux avancer sans te trahir. Tu soupires et tu finis par te cacher, enfin t’asseoir sur un rebord de fenêtre, évidemment il y a beaucoup plus discret mais tant pis il faut que tu arrêtes de bouger. Les vêtements trempés ne te font pas du bien alors tu en enlèves certains, rapidement tes chaussures, ton pantalon, ton pull et ton gilet gisent au sol. Sur ta peau glacée tu ressens la fraicheur des pierres. Le château n’a aucune pitié pour les élèves frigorifiés. Tu aimerais bien aller te changer, mais te balader dans cette tenue ne te plaît pas plus que cela et maintenant que tu t’es débarrassée de tes vêtements tu n’as plus encore de les remettre. Le temps passe lentement et aucun de tes vêtements ne sèches vraiment, tu ne connais pas le sortilège pour empêcher l’eau de couler ça serait beaucoup trop simple. Tu frissonnes de temps en temps. Puis tu finis par laisser ton regard vagabonder dehors, le vent dans les arbres les fait tanguer, tu te perds dans la contemplation de la nature qui t’endors. Bien vite tu ne sais plus si tu rêves ou si c’est seulement ta pensée qui s’est égarée. Tu vois Ian McMillan. Plus âgé. Il te sourit à toi et personne d’autre, comme s’il était heureux de vous. Heureux d’être ton fiancé. Il t’invite à danser, il te porte, il te dit que tu es belle. Le décor change et vous vous retrouvez tous les deux dans un immense manoir dans la campagne anglaise, votre future maison. Tes jolies lèvres s’étirent en un franc sourire. Le doute s’est effacé, tu es maintenant sûre que tu rêves. Même si vous êtes liés pour toujours, même si le mariage est programmé par vos deux parents, même vous êtes fin l’un pour l’autre, McMillan te refuse. Il continue à toujours à te critiquer, t’inventer des défauts, se moquer de toi. Si seulement il savait, mais tu as promis tu ne lui diras rien si ses parents ne l’ont pas prévenu ce n’est pas à toi de lui annoncer, par respect pour lui. Parce qu’en réalité, même si tu lui en veux et que tu le détestes par moment, tu es bien heureuse que ça soit lui. Il est parfait en tous points. Ta tête rebondit sur la fenêtre qui bouge à cause du vent trop fort et cela te réveille. Tu écarquilles les yeux et étire tes bras dans un bâillement très classe. Tes lèvres -qui doivent être bleues- tremblent sans cesse. Tes pieds nus sont glacés. Avec des mouvements lents tu réveilles tes muscles ankylosés puis dans un nouveau bâillement tu tends tes petits pieds vers le sol pour sauter de la fenêtre. Tu arrives sur les pierres en souplesse grâce à ton poids plume. Tu regardes d’un air dégoûté tes vêtements, tu n’as aucune envie de les remettre puisqu’ils sont encore trempés. Une moue agacée se forme sur ton visage et tu maudis encore une fois cette saleté d’esprit frappeur. Tu poses ton pantalon mouillé sur ton bras droit puis tu y rajoutes tes pulls, tu fais tenir tes chaussures sur tes deux doigts droits et tu commences à marcher. Les couloirs sont vides pour l’instant et ton cœur espère naïvement que tu ne croiseras personne. Lentement tes pas te font traverser tout Poudlard, tu ne sais pas quelle heure il est, mais au vu de la nuit encore plus noire que tout à l’heure tu te doutes qu’il doit être très tard. Normalement les préfets et les adultes sont couchés, mais par précaution tu longes les murs et ne cours pas. Tu regardes l’angle du couloir sans le reconnaître, tu aimerais dire que tu connais Poudlard comme ta poche, mais c’est faux. Il y a tellement de lieux à découvrir et à visiter. Tellement d’endroits superbes et inconnus. La boucle du couloir tourne vers la droite alors tu longes sur la gauche et là -BAM- des pas que tu n’avais pas entendus. Une silhouette se détache au fond du couloir. Perdue au milieu tu ne sais pas quoi faire. Faut-il que tu reviennes doucement sur tes pas ? Que tu coures ? Ou un truc plus fou, que tu avances vers la personne et la dépasse le plus vite possible, peut être est-elle somnambule ? Les choix sont très restreints et plus tu perds du temps à envisager des possibilités les secondes s’écoulent et la personne se rapproche. Machinalement tu passes ta main dans les cheveux, bon la gauche au lieu de la droite qui tient tout ton attirail, mais ce n’est qu’un détail. Tu te mords les lèvres aussi et ton souffle est un peu plus saccadé. En réalité tu n’as pas de doutes, tu sais que tu risques gros. Soudain la personne est là, trop proche pour que tu puisses l’éviter, trop loin pour la reconnaître. Tes paupières se ferment sur tes yeux, tu prends une grande inspiration et tu cours. Tout droit, vers elle. Tu regardes le sol et tu vois les gouttes d’eau qui tombent encore de ton pantalon toujours mouillé. Soudain tu relèves la tête, il n’y a plus personne devant toi, tu l’as doublée ! Tu risques un regard dans ton dos, une longue chevelure rousse s’étale sur le dos d’une certaine personne qui continue sa route. Un soupir de soulagement s’échappe de ta poitrine. Tu es sauvée, tu fais encore deux pas et tu arrives au croisement, le couloir du premier étage est en long tandis que les escaliers qui descendent sur le hall te tendent la main pour t’inviter à l’emprunter. Ta salle commune n’est plus très loin. Un sourire victorieux se dessine sur tes lèvres pendant que tu descends les marches une à une, presque en dansant. Un raclement de gorge se fait entendre derrière toi. Tu pries Merlin et tu continues à descendre. Comme si tu avais rêvé. Il faut que tu ais rêvé, tu ne peux pas perdre si près du but. « Moriarty ? » Tu t’étouffes avec la salive que tu étais en train d’avaler. Merde. Tu es foutue. Tu inspires une bonne bouffée d’air et te retourne lentement les yeux fermés. Prête à voir la mort en face. Te mordant la lèvre tu relèves tes paupières. Une blonde. Cora McMillan. Tu restes sans voix. Ce n’est pas un professeur, ce n’est pas une ennemie. Bon ce n’est pas une amie non plus, même s’il valait mieux elle qu’Anton ou Alistair. Enfin les trois étaient au même niveau en réalité. En fait tu es foutue. Et en culotte. Oh oh. Tu te mords la lèvre et hésite. Maintenant que tu l’as vue et qu’elle a vu que tu l’as vue, tu ne peux plus vraiment trouver d’échappatoire. « Oui ? McMillan. » Tu la salues e la même façon qu’elle t’a appelée, avec en plus un bon sourire hypocrite. Bon, en réalité tu souhaites qu’elle t’apprécie et t’estime, puisque c’est ta future belle-sœur, mais elle n’a jamais fait l’effort de te connaître, tu en conclue donc qu’elle non plus ne doit pas être au courant pour Ian et toi. Pourquoi, par Merlin, les McMillan ne préviennent pas leurs enfants ?! Tu hausses les épaules, pour l’instant ce n’est pas encore ta famille mais ils verront bien que tu ferais ce que tu voudras quand tu seras entrée pour de bon chez les McMillan. Tu remontes deux marches pour être moins petite face à elle. Non parce que déjà que vous avez quatre ans d’écarts si en plus tu es six marches en dessous c’est injuste. Tu sens qu’il faut que tu dises quelque chose, mais tu ne sais pas quoi. Attend-elle que tu parles ? Préfère-t-elle que tu t’en ailles ? Dans ce cas-là pourquoi t’a-t-elle appelée ? Tu te mords la lèvre et la regarde dans la yeux, tu murmures presque gentillement. « Toi non plus tu n’arrives pas à dormir ? » Voilà, tu lances une conversation, au beau milieu de la nuit, sur un escalier au cœur de Poudlard, autrement dit si jamais un adulte arrive c’est ici précisément qu’il a le plus de chance de vous voir. Et pire encore, tu es en culotte. Génial. Tu aimerais au moins poser tes vêtements mais il y a peu de chance que votre discussion dure des heures donc tu ne vas peut être pas t’asseoir pour boire un thé sur ces marches. Tu te retient donc de déposer ton pantalon au sol et de poser tes fesses sur la pierre froide du château. Les dos bien droit, tu la regardes et tu attends. Pour quelle raison patientes-tu ? Au moins un déluge ou alors un miracle, parce que le déluge tu as déjà suffisamment donné pour ce soir..
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MessageSujet: Re: i want to break free | ariara   i want to break free | ariara EmptyJeu 29 Aoû - 12:51

Tu es dans ton lit et tu regardes le plafond. Tu sais qu’il est tard, mais le sommeil ne vient pas à toi. Trop de choses se bousculent dans ta tête ; tu penses  à Ian et à sa manière de se rebeller quand il s’agit de défendre Arthur, tu penses à Aleksander et à cet après-midi que vous avez passé ensemble sur les toits. Tout devient si compliqué alors que pourtant, tu t’étais toujours débrouillée pour ne jamais tomber dans un tel embarras. Certes, son sang est  pur, peut-être pas autant que le tien, mais il a le mérite de ne pas avoir été souillé, sans quoi toute relation te semblerait bien impossible. Pourtant, il n’arien non plus du gendre idéal auquel aurait pu rêver ton père. Il est courageux là où toi tu ne l’es pas, doux parfois où toi tu ne montres qu’amertume et méchanceté. Tu te demandes d’ailleurs pourquoi tu changes d’attitude en sa présence, pourquoi tu deviens plus « vivable », pourquoi tu n’arrives pas à être odieuse comme avec les autres (en sachant pourtant très bien que d’être odieuse avec ton monde ne t’avait jamais dérangé une seule seconde). Tu décides de te lever et d’aller te préparer une tisane dans les cuisines, de toute manière, ça ne te sers à rien de te forcer, tu n’arriveras pas t’endormir. Vêtue d’un pantalon de pyjama et d’un t-shirt, tu te munis d’une robe de chambre aux couleurs de ta maison et la passe sur tes épaules pour cacher tes bras cristallins. Tu te lèves tout en étouffant un bâillement de ta main droite et enfile tes chaussons verts. Tu as pour l’heure ôté ce masque de princesse des glaces pleine de classe et te ballades dans les couloirs vêtues d’habits de nuit. Pour une fois, tu es une adolescente comme les autres. Comme toutes les autres. Tu sais que cette année sera ta dernière année à Poudlard et c’est donc pour ça que tu as pris la résolution d’en profiter et de ne pas te contenter d’obéir aux règles. Et bien soit. Couvre-feu ou pas, la tisane que tu prévois de te préparer met déjà tes papilles en ébullition. Tu arrives vite dans les cuisines et t’empresses de faire ta mixture avant de réveiller tous les elfes de maison qui dorment sur quelques gros sacs, dans la pièce d’à côté. Jasmin. Tu adores le thé au Jasmin. C’est une habitude que tu as prise avec ta mère les soirs d’hiver, elle n’avait cessé de te répéter, tout au long de ton enfance, que le Jasmin faisait beaucoup de bien à la santé. Tu défais le petit sachet et l’infuse dans de l’eau bouillante avant d’y ajouter deux sucres et de touiller le tout avec une petite cuillère que tu as prise dans le tiroir sous l’évier. Il fait frais dans les couloirs et la chaleur de la tasse te procure un bien immense. Tu regardes dehors par la fenêtre et la réalité te touche en pleine face. Il fait nuit. Tu es seule. Seule comme toujours, cette solitude que tu chéris en cet instant féerique. Les étoiles jouent à cache-cache avec les nuages et tu t’accoudes en essayant d’en apercevoir une. En vain. Elles semblaient toutes avoir pris peur en ces jours sombres et cela t’amusait beaucoup. « AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH » Un cri parvient alors à tes oreilles. Il est loin, tu en es persuadée mais en même temps, avec la résonnance des couloirs du château, il te semble si proche. Tu ne t’en occupes pas, de toute manière, ce n’est pas toi qui irais porter secours à une âme en détresse au beau milieu de la nuit. Chacun sa route, chacun son chemin. La pauvre petite hurlante devra rouler sa bosse toute seule.  Tu entends le rire diabolique de Peeves résonner au loin et ça t’amuse. Ô, ça t’amuses beaucoup moins quand l’esprit farceur s’attaque à toi, mais sur ce coup, tu n’es pas sa victime et la pauvre fillette se ferait sûrement bientôt pincer pour avoir crié si fort. Il se met à crier pour que tous les insomniaques viennent admirer son œuvre et toi, ça te fait sourire parce que tu penses à la tête que pourrait faire sa victime à présent. Tu ne sais pas quoi faire. Tu n’as pas envie de retourner te coucher, de toute manière, cela ne servirait à rien. Te laissant convaincre par la chaleur qui remonte de tes mains à ton cerveau, tu décides de te rendre sur les toits, sur ce lieu où, quelques heures auparavant, tu avais rendez-vous avec Aleksander. Tu commences ton ascension en t’arrêtant une bonne trentaine de minutes devant les tableaux du premier étage. Tu ne les trouves pas forcément beau, non, même au contraire, mais tu sais que l’année prochaine tu ne les verras plus donc t’essaies de les enregistrer au plus profond de tes souvenirs pour ne pas oublier tout ce que tu as vécu à Poudlard. Parce que oui, mine de rien, des choses, tu en avais vécues ici et tu ne pouvais empêcher cette douce mélancolie de se saisir de toi. Quand tu t’approches du prochain escalier pour monter, une petite silhouette vient de passer devant toi sans même noter ta présence. La fillette était en sous-vêtement et semblait…trempée. Soudain, sa silhouette te semble étrangement familière. « Moriarty ? » Elle se fige. Tu comprends. Tu ne t’es pas trompée, c’est bien Ariadne Moriarty qui se trouve devant toi. Pourtant jeune fille de bonne famille, tu ne peux t’empêcher de lancer un regard méprisant sur elle, surtout à cause de cet accoutrement des plus déplacés dans une école. Tu n’aimes pas la façon qu’elle a de te saluer ni ce ton légèrement hautain et faussement hypocrite qu’elle utilise. Tu décides de remettre les pendules à l’heure : « En voilà une tenue, pour une jeune fille de bonne famille. » Tu espères qu’en ces quelques mots elle comprendrait toute ta déception quand à ses habits inexistants. Une jeune femme se devait de faire bonne impression et sûrement pas se balader à moitié nue dans les couloirs. « Toi non plus tu n’arrives pas à dormir ? » Elle semble mal à l’aise. Tu n’as rien contre elle et décide donc de retenir quelque peu ta langue acérée : « La question adéquate serait plutôt : qu’est-ce que fait une jeune fille de ton âge dans les couloirs en ces heures tardives, qui de plus est, en petite culotte ? » Tu espères qu’elle va se rhabiller avant de te répondre car tu préférerais ne pas être vue en compagnie d’une personne dans cet accoutrement. Il était tard, le concierge faisait sa ronde. Vous n’étiez pas à l’abri des regards.

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MessageSujet: Re: i want to break free | ariara   i want to break free | ariara EmptyLun 21 Oct - 5:44



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Peeves, oh tu le tuerais. Ce sale traitre. Tu as toujours été aimable -ou presque- avec lui, pourquoi se venge-t-il sur toi ? Et voilà que maintenant tu te balades toute seule, presque à poil dans les couloirs du château. Quelle honte. Tu n’es pas pudique pour un sous, mais il y a tout de même une sacrée différence qu’il ne faut pas balayer du revers de la main, comme si ce n’était rien. Toi, Ariadne Moriarty, en sous-vêtements dans les couloirs. Tu imagines les rumeurs qui couleront si quelqu’un t’aperçoit, la réputation que l’on risque de te donner ? Ah, mais pourquoi diable n’écoutes-tu pas en cours de sortilège ? Ou plutôt, pourquoi ne retiens-tu pas les sortilèges utiles ? Cela te sauverait la vie bien souvent et éviterait d’avoir recours à Rose -ta chère amie certes- dès qu’un sort de ménage s’échappe de ta pensée. Soupirant, tu continues ton ascension des escaliers, d’une manière rapide afin de diminuer le temps qu’il te faut pour atteindre ton lit et ton pyjama. Seulement le sort semble s’acharner contre toi. Et oui, il fallait que tu croises Cora McMillan. La seule et l’unique qui arrive à te faire peur et avec des raisons. Il y a beaucoup de personnes qui peuvent te faire peur, mais la tête de mule que tu es réussie toujours à se venger. Or Cora… Tu ne peux lui faire de mal sans te mettre à dos toute la famille, tu ne peux être naturelle car elle dirait des choses à ses parents, tu ne peux être méchante car elle parlerait à Ian. Cora te coincerait si elle le pouvait. Anton ne te fait pas aussi peur car c’est un mec, et tu ne l’intéresses pas, tu es trop petite et immature. Et puis les hommes ne sont que des brutes épaisses, alors que les femmes font marcher leur cerveau. Les femmes sont machiavéliques et très inventives quand elles le souhaitent… Cora, elle, n’a plus besoin de faire ses preuves, tu sais combien elle peut être menaçante. Heureusement tu n’as pas eu souvent à faire avec elle… Et voilà que tu es coincée dans couloir, frigorifiée avec elle. « En voilà une tenue, pour une jeune fille de bonne famille. » Merde… en plus d’être gelée tu es encore en sous-vêtements. Super. Tu as tiré le gros lot. Tu te mords la lèvre et, sans savoir quoi répondre, tu lances une banalité. Grossière erreur, mais la verte et argent te fait peur. Pourtant tu aimerais tellement qu’elle t’apprécie, qu’elle soit ton amie, ton alliée. Tu sais que tu en auras besoin dans ta vie future, tu as tellement peur de ne pas réussir à t’imposer dans ta future famille… Chez toi, ils sont tous à ta botte, tu l’as très vite compris. Seulement le jour où Ian a osé te rembarrer tu as perdu de ta superbe. Tu n’es pas une déesse grecque que tout le monde idolâtre et pourtant tu le mériterais. Surtout de la part de ton fiancé. Or tu as été suffisamment bien éduquée pour savoir qu’il faut faire profil bas devant les personnes qui, malheureusement, te surpassent. Tu te tais donc devant la seconde des McMillan. Tu soupires silencieusement. Comment vas-tu t’en sortir ? « La question adéquate serait plutôt : qu’est-ce que fait une jeune fille de ton âge dans les couloirs en ces heures tardives, qui de plus est, en petite culotte ? » Tu ne peux même pas fuir, elle semble avoir envie de te parler, peut être de t’humilier ? Tu te mords la lèvre et, sachant que tu ne peux pas t’abaisser à lui demander de te sécher tes vêtements tu enfiles très rapidement ton pantalon -encore trempé- et ton tee-shirt -qui lui a presque séché. Tu frissonnes dans tes vêtements frais, mais tu ne veux pas lui montrer que tu es faible. Au contraire, tu veux qu’elle te voie comme une fille forte qui ne se laisse pas abattre. Tu souris à pleine dent, sans voir que tes lèvres sont déjà un peu violacées. « Je suis désolée pour la tenue dans laquelle tu m’as aperçue, ce n’était pas volontaire crois-moi. Il m’est arrivé un petit, hum appelons ça une mauvaise rencontre, différent avec Peeves. Et a-aa-at-. » Tu retiens ton éternuement pour ne pas avoir l’air encore plus sotte que ce n’est déjà le cas. Tu fais circuler le sang dans tes orteils en bougeant délicatement tes pieds posés nus sur les pierres froides du château. Une fois ton souffle reprit, tu reprends la conversation comme s’il ne s’était rien passé. « Et ce que je fais dans les couloirs à cette heure-là, c’est une autre de mes insomnies. Comme je n’ai pas besoin de beaucoup d’heures de sommeil et qu’on se couche trop tôt à cause du couvre-feu ces temps-ci mon sommeil est totalement décalé et impossible de dormir. Tu dois connaître la même chose, donc je ne vais pas te détailler. » Tu entrevois à cet instant une possibilité de complicité, si vous partagez les mêmes insomnies, c’est déjà un bon début. Tu n’as plus qu’à espérer que Ian en fasse aussi, histoire de ne pas trop t’ennuyer la nuit. Un instant tu te dis qu’elle s’est peut être levée pour aller rejoindre un quelconque garçon, c’est ce que font certains élèves… l’autre jour tu as entendu une conversation où le jeune homme donnait rendez-vous à sa copine dans le parc la nuit. Quel romantisme tout de même, prendre froid et ne pas dormir, même pour les beaux yeux de Ian tu ne le ferais pas. Certes tu le ferais pour obtenir un de ses magnifiques sourires tu ferais n’importe quoi, mais ce n’était qu’un détail. La tête relevée, tu observes Cora qui te regarde aussi. Si elle devait rejoindre quelqu’un, elle t’aurait déjà virée depuis un bon bout de temps, ou alors elle ne t’aurait pas interpelée alors que tu montais l’escalier. Non, tu as réellement un espoir qu’elle partage une condition de ta pauvre vie. Super ! Une amitié va naître et tu auras une alliée. Un large sourire s’étale de nouveau sur tes lèvres. Tu penses beaucoup trop à l’avenir, cherchant à toujours tout planifier. Un jour tu tomberas de haut, mais tu ne veux pas y penser pour l’instant. Peu à peu ton corps s’est habitué à la fraicheur des pierres et ton corps a cessé de frissonné. C’est déjà cela de gagné. Silencieuse, tu hésites à ouvrir de nouveau la bouche, tu aimerais lui demander ce qu’elle aime, pour discuter et apprendre à la connaître, peut-être pour ne plus avoir peur, mais tu n’oses pas. De peur de paraître idiote et à côté. Elle t’impressionne, elle a atteint des sommets que, de ta place, tu ne vois pas encore. C’est fou comment tu changes de personnalité suivant les personnes qui te regardent. « Tu, hum, aime les tartelettes aux citrons ? Je connais un elfe qui les fait merveilleusement bien, il faut que tu les goûtes. » Tu as fini par trouver quelque chose à dire, tout en espérant de tout cœur qu’elle ne fait pas, comme les nombreuses filles qui se croient grosse, un régime quasi-permanant. Elle n’en a pas besoin, mais qui sait ? Si tu as raté ton accroche, tu auras du mal à trouver quelque chose de mieux, alors en ton for intérieur, tu pries Merlin qu’elle accepte de faire un bout de chemin en ta compagnie.
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