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 « Car ma vie, car mes joies, aujourd'hui ça commence avec toi. ♫ » ♣ JANET ♥

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MessageSujet: « Car ma vie, car mes joies, aujourd'hui ça commence avec toi. ♫ » ♣ JANET ♥   « Car ma vie, car mes joies, aujourd'hui ça commence avec toi. ♫ » ♣ JANET ♥ EmptyJeu 5 Juil - 10:50




Assis dans l'herbe, Heath poussa un long soupir de contentement, avant de se laisser tomber sur le dos. Voilà. Comme ça, c'était parfait. À l'ombre d'un arbre, il avait tout de même une vue dégagée sur le ciel, et pouvait contempler les nuages, et imaginer ce qu'ils pouvaient bien représenter. C'était un jeu qui pouvait paraître en soi assez ridicule, mais qui passait véritablement le temps. Et qui permettait à par ça de s'envoler très haut parmi ces fameux nuages. On ne faisait pas que les regarder ; on ne faisait pas que leur trouver une forme ; on s'envolait parmi eux, on flottait au milieu. Et soudain, plus rien d'autre n'avait d'importance. On se laissait entraîner dans les cieux, voler avec les oiseaux. Et on se mettait à rêver...

Heath attendait Janet. Janet, sa petite Janet. Ce bout de femme complètement barjo qui savait toujours lui rendre le sourire quoiqu'il arrive. Avec elle, il était bien. Il aurait passé ses journées à s'occuper d'elle, à prendre des photos de son joli visage, à faire des grimaces devant l'objectif en sa compagnie. C'était un peu le programme de l'après-midi, d'ailleurs. Ça, et regarder les nuages voleter au-dessus d'eux. Parce qu'au fond, Heath n'avait absolument rien envie de faire d'autre. Il se sentait bien là. Juste bien. Enfin pas encore tout à fait, mais quand Janet serait là, ça serait le cas. Même si l'aiglon avait la fâcheuse habitude de passer pour le gros con de service, et qu'il ne se privait pas de donner cette image aux autres pour alimenter les rumeurs du violent et avoir la paix... Et bien il fallait avouer que dans le fond, il était très loin d'être aussi bête et méchant qu'il ne le laissait voir. Il faisait ça pour être tranquille. Il faisait peur à quelques personnes, les autres le pensaient trop bête et simplet pour mériter une quelconque attention. Il s'en foutait comme de la couleur du premier slip de merlin. Ce qui importait, ce n'était pas le regard des gens qui ne l'intéressaient pas. C'était celui des gens qu'il appréciait. Sarah, Juyne, Liv. Et Janet. Sa petite Janet, encore et toujours. Au final, lorsqu'on apprenait à le connaitre et qu'on était gentil avec lui, il vous le rendait bien, et il s'avérait sociable et intéressant. Encore fallait-il faire l'effort d'apprendre à le connaitre. Ce que les gens ne faisaient que très peu.

Le Serdaigle poussa un soupir, jetant un coup d'oeil à sa montre à gousset qui avait appartenue à son grand-père maternel. Janet était en retard. La vilaine. Il saurait la punir quand elle arriverait. Et si elle l'avait oublié ? Et si elle l'abandonnait, qu'elle le laissait tout seule, et qu'elle ne venait pas ? Cette pensée effleura l'esprit fatigué de Heath pendant quelques instants avant de s'estomper aussi rapidement qu'elle était arrivée. Janet n'oublierait pas. Elle allait venir. Elle commençait à bien se faire attendre, mais elle viendrait. Elle n'aurait pas laissé tomber son petit Heath, pas comme ça. Non. Elle n'oserait pas. L'australien en était persuadé. Et il attendrait le temps qu'il faudrait avant qu'elle débarque, avec toute son énergie et sa bonne humeur.

Doucement, le jeune homme ferma les yeux. Cela faisait quelques semaines maintenant qu'il n'avait pas réussi à passer une nuit correcte. Il dormait mal. Son cou le faisait souffrir, sans doute une mauvaise position adoptée lors de son sommeil. Il faisait des cauchemars, de tout et de rien. Et il se réveillait avec une nausée. Tous ces maigres détails faisaient qu'il passait des nuits plus que médiocres, et terriblement courtes. Et là, il avait bien besoin d'une sieste. Il n'avait pas plu, l'herbe était sèche sous l'arbre. Il avait sa cape sur les épaules, l'écharpe de sa maison autour du cou pour lui tenir chaud. Il était bien. Le soleil chauffait ses pieds, sa tête était suffisamment abritée des rayons par l'ombre de l'arbre pour éviter une insolation. Y avait rien d'autre à dire. Il était bien. Il se sentait bien. Tout simplement.

Progressivement, Heath ferma les yeux. Il fallait que Janet arrive, sinon il allait s'endormir... Trop tard, il s'endormait. Il s'agrippait aux bras de Morphée qui lui faisaient espérer qu'il pourrait rattraper un peu de son sommeil perdu ces derniers temps. En attendant Janet, oui. Et pourquoi pas après tout ? Il avait besoin de dormir, et elle était en retard. Quand elle arriverait, il se réveillerait. En attendant, ses yeux se fermaient doucement, sa respiration se régularisait, ses muscles se détendaient. Une petite sieste à l'ombre d'un arbre en attendant une amie... What else ?
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MessageSujet: Re: « Car ma vie, car mes joies, aujourd'hui ça commence avec toi. ♫ » ♣ JANET ♥   « Car ma vie, car mes joies, aujourd'hui ça commence avec toi. ♫ » ♣ JANET ♥ EmptySam 7 Juil - 20:25

« Car ma vie, car mes joies, aujourd'hui ça commence avec toi. ♫ » ♣ JANET ♥ Tumblr_m3qj1mKgfY1r7okf1o1_500
YOU MAKE MY DREAMS COME TRUE

Janet sortait de la Grande Salle. C’était une journée, comme une autre. Elle avait bien mangé, elle avait beaucoup ri avec Sarah, parlé de théories tout à fait crédible sauf pour le monde entier, inventé deux ou trois trucs impossibles, avait essayé de travailler et n’avait pas réussi, et avait passé toute sa matinée à sourire et à sautiller dans Poudlard. La petite Poufsouffle avait échangé deux trois mots avec sa grande sœur, mais elle n’avait pas eu beaucoup de temps à lui accorder, aussi elle s’était rapidement retrouvée à déambuler dans les couloirs, à la recherche d’une occupation avant d’aller voir Heath. Heath, Heath. Elle l’aurait bien vu plus tôt dans la journée mais elle avait juste eu le temps de lui faire un grand coucou de loin au petit déjeuner, sans avoir la possibilité de lui parler plus que ça. Elle adorait le garçon. C’était plus que son meilleur ami, c’était quelque chose de plus fort qui les liait et elle ne voulait plus attendre le début de l’après-midi. Et puis juste quand le moment où elle allait le rejoindre était arrivé, la brune avait croisé Pete. L’amour de sa vie en sens unique, le jeune homme qui hantait ses rêves deux nuits sur trois, le sixième année dont elle était plus que folle amoureuse, et dont elle essayait désespérément d’attirer l’attention sans succès depuis maintenant sa petite enfance. Janet se sentait mélancolique. Elle avait lu quelque part que c’était le bonheur d’être triste, mais elle n’avait pas compris. Ça n’avait rien de joyeux. Oh, elle faisait de son mieux pour être tout le temps contente, elle y arrivait bien la plupart du temps, mais il y avait un moment où ça ne passait plus. Où elle ne pouvait pas s’empêcher d’avoir un petit rictus maladroit à la place d’un grand sourire qui partait d’une oreille pour aller jusqu’à l’autre. Heath et elle avait rendez-vous dans le parc, un lieu suffisamment calme pour être tranquille mais où ils pourraient faire les fous. Parler fort, prendre des photos, s’amuser le plus possible. Se dirigeant vers ce lieu, recouvrant peu à peu sa bonne humeur, elle était rentrée de plein fouet dans le Gryffondor. Ce qui était rare : d’habitude, elle le voyait arriver de loin. Elle reconnaissait presque le bruit de ses pas dans les couloirs. Bon, des fois, elle imaginait, mais elle était contente d’avoir souvent raison. Et là, elle ne l’avait pas vu. La cinquième année lui était simplement rentrée dedans. Et ils avaient parlés, de tout, de rien, des nouvelles règles de Poudlard, des cours mais pas trop longtemps parce que c’était un sujet très peu intéressant pour l’un comme pour l’autre, elle avait rougit pendant plus de la moitié de la conversation et avait ri à tout ce qu’il disait, nerveusement. Il avait terminé sur un « bon, je dois aller rejoindre Blake » qui ne l’avait pas fait rire. Pas vraiment. C’était toujours comme ça de toute façon, ils se croisaient par hasard et il finissait par partir voir quelqu’un d’autre de plus important. Paradoxalement, parler au garçon lui avait remis du baume au cœur. Comme à chaque fois, ce qui était quelque chose qui pouvait s’apparenter autant à un remède à la tristesse qu’à un poison. Chassant les mauvaises pensées qui emplissait l’esprit de Janet, la Poufsouffle invoqua des ondes positives et rempli mentalement ses chakras de petits symboles plus. Elle n’avait pas envie de déprimer son Heath, qui l’attendait depuis une bonne vingtaine de minutes maintenant.

La Bunrrow accéléra en sortant de l’école. Une fois dans le parc, elle trottinait de plus en plus vite. Il faisait beau, c’était nouveau vu le temps qu’ils avaient subis tout le mois dernier. Et le mois d’avant, et le mois d’avant. De belles éclaircies illuminaient les journées des étudiants, ce qui était grandement apprécié par tous. Jetant un coup d’œil à l’heure, elle réfléchit à dix mille moyens de s’excuser, et n’en trouva aucun qui soit suffisant. Généralement, ça ne la dérangeait pas tant que ça d’être en retard mais l’australien était trop cher à son cœur pour qu’il pense qu’elle ait oublié. Elle en aurait été un peu attristée, considérant qu’elle était une mauvaise amie s’il pouvait en venir à une telle conclusion. Janet chercha le garçon pendant cinq minutes de plus, ce qui l’énerva un peu. Le parc était trop grand, proportionnellement à la taille du Serdaigle. Surtout qu’il ne dansait pas dans le lac en tutu, alors il était encore plus dur à repérer. Réfléchissant au fait qu’elle n’aurait de toute façon pas préféré qu’il interprète le lac des cygnes dans le lac, elle le trouva en fin. Il était allongé sous un arbre, apparemment plongé dans un sommeil profond. C’est avec un sourire amusé que la jeune fille rejoint enfin son ami. Le fixant, elle essaya de le réveiller seulement avec son regard. Ça ne fonctionna pas, et Heath était bel et bien endormi. La cinquième année fut rapidement en proie à une hésitation de taille. Elle pouvait tout simplement lui sauter dessus pour le ramener à la vie, mais ça n’était peut-être pas très gentil. En même temps, elle ne voulait pas attendre trop longtemps à côté d’un garçon endormi. C’était une agréable compagnie qu’il soit endormi, éveillé, ou dansant en tutu dans le lac mais elle le préférait éveillé quand même. Janet ôta ses talons, ignorant délibérément les recommandations dans sa tête qui lui disait qu’elle tomberait malade si elle marchait pied nus dans l’herbe. En s’asseyant à côté du Serdaigle assoupi elle remarqua la présence de son sac à côté de lui. Avec un sourire malicieux, elle l’ouvrit doucement. Elle voulait attraper l’appareil photo pour le réveiller en prenant un cliché du garçon. Chose qu’il, finalement, n’avait pas vraiment tendance à faire. Ça serait quelque chose d’unique au monde. En posant ses doigts sur l’objet tant aimé de l’australien, celui-ci entrouvrit un œil. « Y’a un radar sur ton truc relié directement à ton cerveau ou c’est une coïncidence ? » Abandonnant l’idée de prendre une photo inédite, elle lâcha l’appareil et plongea ses yeux dans ceux encore un peu endormis de son ami australien. Avec un soupir, elle se mit à genoux devant lui.

« HEATHCLIFF JE SUIS DESOLEE. Je voulais pas être en retard, j’ai croisé… quelqu’un, et j’ai discuté, et après j’ai couru ! Mais je t’ai pas trouvé directement, et t’as même eu le temps de t’endormir, et en plus je te réveille, oh je suis nulle aujourd’hui. » La cinquième année n’appelait que très rarement Heath par son nom complet : soit quand elle était sérieuse et qu’elle désirait une attention sans limite, soit quand elle se foutait de lui. Et là, elle voulait vraiment qu’il lui pardonne. Le garçon eut un petit sourire. Elle se risqua à lui rendre. « Tu me pardonnes hein ? Tu me pardonnes ? Je t’avais pas oublié hein ! Et j’ai envie de te voir, donc ça serait vraiment cool si tu voulais bien que je reste. » Après un moment d’hésitation, elle s’allongea à côté du garçon, et prit son bras étendu en oreiller sous son cou. « Toute façon je te force, voilà. T’es bloqué. Mes muscles du cou bloquent ton bras, et tu partiras pas sans. » Se tournant pour faire face au bleu et argent, elle déposa un petit bisou sur sa joue. « Tu peux te rendormir si t’étais parti pour faire une sieste. Je parle plus à partir de maintenant comme ça je te dérange pas. » A peine avait-elle fermée la bouche que Janet la rouvrait pour dire autre chose. Aucun son ne sortit cependant, elle essayait de tenir sa promesse et de laisser la possibilité à Heath de parler, ou de dormir. Il y eut un petit moment de silence, et la Poufsouffle reprit d’un coup sans pouvoir se retenir. « Bon ça fait une minute que je me tais et tu dors pas, j’en déduis que je peux parler. j’espère que tu vas bien. Tu vas bien ? Moi oui. C’est cool il fait beau. » La jeune fille leva les yeux, observant les nuages. Ils avaient tous des formes différentes, et c’était un des passe-temps favori de la Bunrrow : trouver à quoi ils ressemblaient le plus. Elle aurait pu y passer des heures entières. Son imagination ajouté à ce petit jeu et elle aurait pu voir la septième symphonie de Beethoven en clé de fa gravée dans les nuages et y croire dur comme fer. Après tout pourquoi pas. « OH ! Regarde ! » Pointant son doigt vers un amas blanc, elle éclata de rire. « On dirait un mouton. » Après réflexion, elle corrigea. « Enfin on dirait tous des moutons, mais là je veux dire que… Il a une forme de mouton ? Tu le vois ? Pas parce qu’il est blanc, mais là y’a les pattes, là y’a… » Janet oublia de finir sa phrase et ferma la bouche, regardant avec un sourire le mouton dans le ciel. « Tu me racontes un truc ? »
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