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 Laisse-moi jouer avec toi ce soir [BEROS]

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Benjamin L. Geolia

lost in fucking mind
Benjamin L. Geolia


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MessageSujet: Laisse-moi jouer avec toi ce soir [BEROS]   Laisse-moi jouer avec toi ce soir [BEROS] EmptyJeu 27 Sep - 8:58


Tout salaire mérite travail




BEROS

Encore une soirée inutile pendant laquelle Benjamin avait arpentés les nombreux et infinis couloirs du château à la recherche d'un mioche à engueuler, mais sans aucune récompense : depuis la mort de Jenny Adster, les élèves se tenaient étrangement à carreaux et ne traînaient plus dans les couloirs en dehors des couvres-feu. Comme s'ils sentaient peser une menace sur leurs épaules, alors qu'en réalité, le maître des ténèbres n'en avait sûrement que faire de ces idiots de marmots qui grouillaient par milliers dans Poudlard, il avait probablement d'autres choses à faire. Non pas que le préfet trouvait inutile et sans intérêt de pouvoir terrifier toute une école de jeunes enfants, au contraire c'était le genre de chose qui pouvait le faire rire pendant un bon moment, mais malgré tout il ne pouvait s'empêcher de penser – assez légitimement d'ailleurs – que lui et le Seigneur des Ténèbres n'avait que peu de choses en commun. Par conséquent il était tout logiquement très frustré, n'ayant pu enlever de points grâce à de magnifiques réparties fusantes et cinglantes. Il avait envie de déverser son énergie quelque part, n'importe où.

Il revenait des cachots, il lui restait encore plusieurs étages à monter avant de pouvoir rejoindre la salle commune des bleus et bronzes et il ne risquait pas de croiser grand monde si ce n'était des surveillants ou d'autres préfets, donc soit des amis soit des gens dont il n'avait pas grand chose à faire. Alors pour se défouler, il choisit de parcourir en courant les derniers escaliers qui le séparaient de son étage. Accélérant son allure, son souffle se faisant plus court, à l'instar de ses pas ses pensées s’accélérèrent. Ce n'était pas tellement le genre des résistants de se taire et de ne plus agis, d'autant plus avec la mort de quelqu'un, que cette personne soit du camp adverse ou non, c'était idiot. En tout cas, Benjamin les voyait jusque là comme un groupe de courageux aventuriers plutôt que comme des têtes de bois farouches mais craintives, si tel était le cas il était vraiment déçu de leur réaction... Mais d'un côté, n'avait-on pas entendu parler de ces actions perpétrées par des inconnus, sous le nom de Code Phénix ? Benjamin se demandait si cela n'était pas un acte de la part de la résistance, après tout, les victimes étaient toutes partisanes du Lord : Le professeur Lachowski, Xander McClary et Sarah Mandleton. Et si les deux derniers n'étaient que des figures d'obscurs, donc un groupe d'étudiants pour le moins insignifiant, la première était en revanche une mangemort reconnue et qui plus est, professeur de défense contre les forces du bien... Bref, les deux petites actions avaient semé le trouble dans le château et dans les esprits, et à vrai dire, Ben espérait bien les trouver et leur enlever dix mille points à chacun, histoire de se faire plaisir pour quelques mois au moins.
De toute façon, lui, il n'en avait que faire de ces clans, il avait toujours été un impartial parce que ces petites guéguerres sans envergure ne l'intéressaient pas, il préférait réussir ses études, être un bon préfet, profiter de sa jeunesse, de toute façon il n'avait aucun soucis à se faire avec des parents de sang-pur et une feu-famille paternelle entièrement mangemort. Enfin... D'un côté il était vrai qu'après la mort de Jenny quelques semaines plus tôt, il s'était senti mal. Non pas qu'il ait été très proche d'elle – si tant est qu'il puisse être « proche » de qui que ce soit – mais malgré tout il l'appréciait, ils s'entendaient bien, critiquaient, potinaient, bref, ils comméraient tous les deux et sa mort, et le caractère si injustifié de celle-ci, l'avaient pour le moins chamboulé. Un tout petit peu. Roh, il se tourmenterait plus tard, la soirée était déjà bien avancée et il était fatigué et d'humeur maussade, alors inutile de penser aux choses tristes, surtout que les Épicuriens avaient beau dire, philosopher ne rendait pas heureux chez le Français et ça ne résolvait pas les problème, cela avait plutôt tendance à l'enfoncer dans ses névroses, rien de bien amusant en somme. Il fallait penser à autre chose. Ou bien arrêter de penser, tout simplement.

De toute façon il était arrivé à l'étage de sa salle commune, et un couloir seulement le séparait de la porte à la poignée en forme de tête d'aigle. Cette poignée allait lui poser une question, c'était débile. Comment empêcher les autres d'entrer dans la salle commune des Serdaigle si la seule protection était une énigme stupide ? Benjamin était effectivement du genre à se vanter d'être bien meilleur que ces autistes de Gryffondor, ces sournois de Serpentard ou ces lourdeaux de Poufsouffle, mais il fallait être lucide : ce n'était pas une énigme qui allait les empêcher d'entrer, certains d'entre eux avaient tout de même un cerveau. Il ralentit l'allure, arrivé au milieu du couloir, jusqu'à marcher à nouveau. La course avait bien servi, il était défoulé, mais un peu crevé, il fallait vraiment qu'il aille dormir. Il baissa la tête sur sa montre : vingt-deux heures trente-six... déjà. Et il avait encore tant de choses importantes à faire : se laver, faire ses devoirs, choisir ses vêtements pour le lendemain... Eh bien il était temps de s'y mettre. Le jeune homme enfin à hauteur de la porte, l'aigle s'anima et lui demanda : « Je suis un homme, je suis une femme. Je ne suis ni un homme ni une femme. Qui-suis-je ? » « Trop simple, l'ombre. » pensa Benjamin, sans se rendre compte que ça ne l'était pas forcément pour tout le monde et que l'énigme avait, malgré tout, un certain niveau de difficulté. Il ouvrit la bouche pour donner la réponse quand il entendit une voix qu'il aurait reconnue entre milles la donner avant lui. Il eut quelques frissons. Quand Eros était-il arrivé ? Il ne l'avait ni vu ni entendu, et même si la fatigue altérait ses sens, il aurait tout de même du sentir quelque chose venir. Des mains qu'il connaissait bien se posèrent sur les hanches du préfet tandis que le souffle du jeune homme qui se trouvait dans son dos lui fit se hérisser les poils de la nuque. Benjamin et Eros avaient une relation très simple : elle n'était que charnelle. Il était drôle, excellent au lit mais Ben ne connaissait ni son âge, ni sa nationalité et il oubliait même parfois son nom de famille... Mr. Sturridge... Ah ça pourrait être drôle de l'appeler uniquement comme ça un jour sous la couette. Benjamin posa ses mains sur celles du surveillant et souffla en se disant que ce soir il avait besoin de ça car il était crevé moralement mais pas besoin de ça parce qu'il était crevé physiquement, et avec Eros, c'était éprouvant quand ils « jouaient » ensemble. Il se retourna.

    « Bonsoir Eros, on traîne dans les couloirs? lui demanda-t-il avec un air enjôleur.


Il avait fait son choix, il préférait se remonter le moral plutôt que d'aller dormir maintenant, ses devoirs attendraient. Sans laisser le temps à son interlocuteur hyper sexy de répondre, il mit ses bras autour des épaules et coinça fiévreusement la lèvre inférieure de ce dernier entre les siennes. Il avait très envie de Eros ce soir, maintenant que celui-ci était venu l'embêter – jusque là il n'y avait même pas pensé – mais apparemment (ou devrais-je dire, évidemment), le mangemort ne l'entendait pas de cette façon et comptait lui en faire baver avant de le récompenser de son corps.

©WhiteCloud
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MessageSujet: Re: Laisse-moi jouer avec toi ce soir [BEROS]   Laisse-moi jouer avec toi ce soir [BEROS] EmptyMar 18 Déc - 12:45

Spoiler:

Eros venait de se réveiller. La tête dans un brouillard après une soirée plutôt arrosée en compagnie de ses collègues de Poudlard. Tous ceux qui n'étaient pas prof du moins, entre pions et assistants, ils les évitaient soigneusement, tout comme les élèves. C'est alors avec une gueule de bois monumentale qui jeta un coup d’œil à l'horloge murale de son appartement miteux. Il ne lui restait qu'une heure pour se préparer avant de prendre son tour de ronde pour la garde de nuit, probablement sa préférée. Il n'y avait jamais personne et il pouvait faire beaucoup plus de pauses clopes qu'en journée. Sans perdre de temps, il se redressa et prit une douche rapide avant de s'habiller. Il ne mit qu'une fine veste, pensant vraiment qu'il était immunisé au froid. Une éternelle cigarette calée dans le coin de la bouche, il se mit en marche vers le château de sorcellerie, les poings enfoncés dans les poches et un air concentré. En réalité, il plissait les yeux pour éviter de se prendre des flocons glacés dans l'iris. La nuit tomba très vite, signe premier de la saison froide, si on en oubliait la masse de neige qui s'amassait de partout, ce qui rendait l'utilisation des raccourcis très réduite pour le Mangemort. À l'entrée du château, Taylor tapait du pied. Il lui sourit, un air amouraché sur le visage. Bonsoir toi. Elle lui lança un regard froid qu'il ignora, cela ne changeait pas de d'habitude. Tu veux pas passer la nuit avec moi Kensington ? Un sourire vindicatif vint décorer ses lèvres tandis que la blonde lui assenait un coup d'épaule en lui refilant un parchemin du bla-bla habituel. Sans répondre elle descendit les marches avec fluidité et le brun la regarda partir, avant de souffler devant le papier qu'il tenait dans ses mains transies par le froid. Une liste d'élèves en permissions de sorties après les heures de couvre feu, ceux qui devaient être sévèrement punis en cas de bêtises, les préfets en chef, enfin bref, une paperasse que Sturridge ne regardait que très rarement. Il avisait des punitions à la tête la plupart du temps, du gros favoritisme qui n'arrangeait que peu d'élèves. Le couvre feu ne tarderait à arriver alors Eros entra dans le château, près à faire peur et à réprimander quiconque tentait d'échapper à son regard.

Les couloirs se vidaient très vite. Les répercussions des dernières mésaventures d'un certain groupe d'élèves, et la mort de Jenny Adster restaient gravées dans les esprits. Peu à peu, une ambiance reflétant l'esprit du Mage Noir de mieux en mieux s'installait dans la si belle école. De plus, l'esprit de la bleu et bronze coincé entre ces murs n'arrangeait en rien l'état d'esprit des adolescents. En parlant de Serdaigles, le jeune homme s'engageaient dans le couloir de l'aile ouest, où se trouvait la salle commune des érudits du château. Il s'agissait sans doute de ceux qui donnaient le moins de fil à retordre aux surveillants. Ils rentraient dans leur dortoirs en temps et en heures et n'essayait pas de vous prendre de haut comme les Serpents dans les cachots souterrains. Ils ne marchandaient pas comme ces satanés Poufsouffle, et ne jouaient pas au plus brave comme les Lions. Ils allaient se plonger dans leur livres ou discuter de leur futur examens : du moins la plupart.
En s'engageant dans une allée, Eros croisa Lew qui baissa la tête, rouge comme une tomate, il le laissa vaquer à ses occupations, se promettant à lui même que s'il le revoyait dans une heure errant dans les couloirs, il ne le louperait pas. C'est avec un sourire mesquin que le jeune homme reconnut un autre élève qu'il appréciait pour le moins.. à sa manière. Benjamin Geolia s'entretenait avec la poignée qui lui permettrait d'entrer dans la salle commune des Serdaigle. Sturridge et lui s'étaient souvent amusé sous la couette : une relation purement charnelle. Malgré sa légère préférence pour la gente féminine, Eros aimait beaucoup la présence du septième année. Mais ce soir il n'avait pas spécialement envie de lui, il avait envie de jouer comme il jouait avec Lew d'usage ; mais il était certain que Ben s'opposerait à lui, et il n'attendait que ça. Alors qu'il entendit l'énigme posée par le heurtoir, le Mangemort s'éclaircit la gorge avant de prendre la parole. Le jus de citrouille ? murmura-t-il à l'adresse de la tête d'aigle. Cette dernière émit un sifflement désagréable en signe de protestation et de mauvaise réponse avant de reprendre une forme totalement immobile. Il lâcha un rire avant de s'emparer des hanches du jeune homme. Avec un regard inquiet, il s'assura que personne ne trainait ses yeux indiscrets aux alentours, car le surveillant risquait gros, évidemment. Bonsoir Eros, on traîne dans les couloirs? Sans lui laisser le temps de répondre, le brun se retourna entre ses mains et colla ses lèvres contre les siennes, l'envie de traduisant facilement dans son baiser.
Le Mangemort sourit à nouveau et défit leur étreinte rapidement avant de se laisser emporter.
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