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 ce que l'on sème, ce que l'on s'aime. ted, demyan, albus, sin, lily

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MessageSujet: ce que l'on sème, ce que l'on s'aime. ted, demyan, albus, sin, lily   ce que l'on sème, ce que l'on s'aime. ted, demyan, albus, sin, lily EmptyMar 22 Mai - 6:54

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ce que l'on sème, ce que l'on s'aime. ted, demyan, albus, sin, lily UiYQxce que l'on sème, ce que l'on s'aime. ted, demyan, albus, sin, lily Hurd_610
crédit glory night, young folk, cripsow,
tearsflight et mexicali rose


Ils en étaient déboussolés
De voir que l'on tenait quand même
Et nous les premiers étonnés
De récolter ce que l'on sème...

Ce que l'on s'aime.

« À tout à l'heure » dit Lily à Sin avant de le quitter devant la porte de la bibliothèque. Elle rentra à la salle commune sur un petit nuage, où le moindre souci ou soupçon n'avait pas sa place. Il lui avait donné un rendez-vous. Devant la question de la gargouille, Lily resta à peine deux secondes à réfléchir. Avec une facilité déconcertante, elle résolu l'énigme pour déboucher... Au beau milieu d'une grande discussion. Qui, étrangement, s'arrêta lorsqu'elle entra dans la salle. Tous les regards se tournèrent vers elle, et tandis qu'elle traversait l'assemblée de Serdaigles, des murmures lui parvinrent aux oreilles. « C'est elle... » « Blakcwood... » « Dans la bibliothèque !! » « Ils sortent ensemble... » Elle les ignora royalement, et commença à monter l'escalier lorsqu'un voix la rappela un instant aux yeux des Bleus et Bronze. « Lily ? » « Oui ? » répondit-elle au poursuiveur qui l'avais appelée. « Euh... Voilà, on se demandait si c'était vrai cette histoire, enfin, je veux dire... Pardon, mais... On voudrait savoir... » « Tu sors avec Ainsley Blackwood ? » coupa une fille de sixième année aux longs cheveux blonds, un air hautain peint sur le visage. Sèche, Lily répondit : « Oui, ça te pose un problème ? » « Vous vous êtes vraiment embrassés dans la bibliothèque ? » osa alors demander un troisième année qui semblait bien trop curieux pour son âge. Lily croyait l'avoir déjà vu à une réunion résistante, mais elle répondit tout aussi sèche : « Oui. Et alors ? On sort ensemble, c'est normal je trouve. » Un silence plein de regards étonnés, de murmures mitigés et autres suivit. Lily allait monter dans le dortoir lorsque le poursuiveur reprit, étonné : « Je ne savais pas que tu appréciais ce... » Lily réagit au quart de tour. Il était tombé au mauvais moment, le pauvre. Sortant sa baguette, elle la pointa vers lui, les yeux plissés, le regard dur et la voix suave : « Tu disais ? Comment allais tu le traiter ? Hein ? » Elle laissa une longue pause qui fit imprimer sa réaction dans les esprits de tous les Serdaigles présents. « C'est ma vie, je ne vois de toute façon pas en quoi cela vous concerne. » ajouta Lily avant de ranger sa baguette et de monter dans son dortoir, fière de s'en être si bien tiré. Aucun remords ne lui venait, et pourtant, en temps normal Dieu sait si elle n'aurait pas été mortifiée de cette conduite. Elle qui aimait tant les Serdaigles, elle venait limite de les insulter.
Mais le rendez-vous de Sin lui prenait l'esprit, l'obnubilait, et cet amour qu'elle sentait dans son cœur la réchauffait de toutes parts. Comme son père avant elle, elle se défendait devant sa propre maison d'une conduite à laquelle elle ne devait normalement pas répondre. C'était vrai, ce qu'elle avait dit en bas. C'était sa vie, ils n'avaient pas à s'en mêler. Croyaient-ils que la jeune intello des Serdaigles resterait célibataire toute sa vie ? Lily ne le comptait pas, en tout cas. Et ce qu'elle ressentait pour Sin était la preuve qu'elle n'était pas incapable d'aimer autre chose qu'un livre, et ce qu'il ressentait pour elle était la preuve qu'elle était capable d'être aimée également. Alors, où était le problème ? Le problème était leurs différences. Mais ça, Lily en avait plus qu'assez de s'en préoccuper. Depuis ses onze ans elle se battait contre les différences, les apparences, et maintenant qu'on critiquait son petit ami à cause de leurs différences à eux deux. C'était bien la preuve qu'ils ne comprenaient rien à l'amour. « Qui se ressemble s'assemble », peut-être. Mais qui ne se ressemble pas s'assemble quand même. Et puis, comme l'avait dit elle-ne-savait plus qui, « sans différences, pas d'harmonie ».
Lily fit scrupuleusement tous ses devoirs pour penser un peu à autre chose en attendant le dîner. Elle ne voulait pas se préparer avant, parce qu'on verrait qu'elle était plus soignée que d'habitude et que ça paraîtrait louche, déjà que le fait qu'elle sortait avec Sin était le premier sujet de conversation des Serdaigles et Gryffondors, voir des autres maisons, elle n'allait pas en rajouter. Elle alla dîner sans avoir vu aucune des filles du dortoir. Un peu habituée à être évitée depuis ces deux semaines, Lily se résigna à manger seule à la table des Serdaigles. Pourtant, une personne vint la voir.
« Salut, Lily. » Elle leva la tête de son assiette avec surprise. « Oh, Xander. Ca va depuis la dernière fois ? » Il sourit, jeta un coup d'oeil à Mirka qui l'attendait de pied ferme, avant de débiter tout d'un coup, comme s'il voulait s'en débarrasser le plus vite possible : « JemefichequetusortesavecAinsleytusais. » Elle cligna des yeux trois fois. « Euh, pardon ? Excuses moi, je n'ai pas tout compris. Tu peux t'asseoir tu sais. » McClary jeta un coup d'oeil vers son groupe d'amis qui s'étaient finalement remis à bavarder, et il s'assit quelques minutes. « Je voulais que tu saches que je me fiche que tu sortes avec Sin, du moment que vous êtes heureux tous les deux. » Il fit une petite pause, prenant un petit pain qu'il grignota distraitement. « Mais avoue que c'est étrange quand même. Vous êtes deux strictes opposés... » Il la regarda un moment, puis, brusquement, se leva. « Enfin, je voulais te dire qu'on a un entraînement de Quidditch demain soir, j'ai réussis à réserver le terrain. » Elle n'avait rien dit jusqu'à présent, mais se rattrapa avant qu'il ne parte. « D'accord, j'y serais. Et, Xander ? » « Oui ? » « Merci de ton soutient, tu es un des rares à m'avoir approché depuis deux semaines. » Elle lui sourit un peu amèrement. « De rien. » dit-il avant de s'éloigner rapidement, laissant Lily finir seule sa tarte à la mélasse.
Elle laissa son regard se balader sur la Grande Salle. Au loin, les profs et le personnel mangeaient dans un calme serein. Pour eux, aucun évènement ne venait rompre la monotonie du quotidien. On voyait cependant Ted et Victoire à un bout de la table, qui discutaient avec animation. Un peu plus loin, Blake, le prof de métamorphose, et Stoker, l'aide à la bibliothèque, rigolaient de bon cœur. Ils s'entendaient à merveille, ces deux-là, tout Poudlard l'avait remarqué. Lily laissa son regard vagabonder encore un peu pour tomber sur Albus, Pete et Blake qui rigolaient également, entre eux. Normal. Puis, elle échangea une petite bataille de regards et de clins d'oeils avec Sin, qui lui aussi rêvait dans le vide.
Lily sortit vite de table pour aller se préparer. Elle prit une douche, passa un bon bout de temps dans la salle de bain à faire plein de trucs de filles pour améliorer son apparence, notamment ses cheveux, puis sortit enfin pour se trouver une tenue appropriée. Elle hésita longuement entre un jean et une belle chemise blanche et une robe courte, puis se décida pour le jean puisque cela passerait un peu plus inaperçu. On était en hiver quand même. Elle s'habilla, jeta un coup d'oeil à l'heure, et se rendit compte qu'elle était pile dans les temps. Un dernier regard dans la glace et elle sortit, avec dans les mains un bracelet qu'elle avait métamorphosé en livre, histoire d'avoir une excuse pour sortir à cette heure. Elle se faufila entre les Serdaigles en essayant de passer un peu inaperçu et finit par s'extirper de la salle commune sans avoir à subir de questions dérangeantes. Elle commença à descendre les étages, faisant très très attention à ne rencontrer personne, passant par des petits raccourcis peu empruntés, et finit par aboutir au couloir des cachots, où l'attendait Sin, plus magnifique que jamais avec, un peu comme elle, un jean et une chemise décontractée qu'il n'avait fermé qu'aux trois quarts. Elle lui sourit en arrivant, métamorphosa de nouveau son livre-bracelet, qu'elle passa à son poignet, et arriva devant Sin avec un grand sourire. Encore. Ils restèrent un moment à se contempler, comme ça, puis comme attirés l'un vers l'autre, ils échangèrent un long baiser plein de sentiments et tout le tralala.
Au bout d'un moment, Lily finit par rompre le silence et le baiser : « Alors, on y va, à cette petite fête ? » dit-elle avec entrain. Elle ne pensait plus qu'à Sin et avait oublié toutes les choses qui, en temps normal, auraient dû la tracasser. Comme le fait que Molly ne l'avait pas du tout empêchée de sortir de la salle commune, alors qu'elle avait dû entendre ou comprendre à demi mots le rendez vous galant des deux amoureux. Ou celui qu'elle avait bavardé avec Albus au dîner. Ou encore le regard étrange de son frère... Mais non. Elle flottait sur un petit nuage baptisé « Ainsley Blackwood » et rien ne pouvait la faire tomber... À part les trois silhouettes masculines qui se détachaient à l'autre bout du couloir. Lily se figea soudain. Trois silhouettes un peu trop familières... Qui se rapprochaient, se rapprochaient, encore et encore, de Sin et elle qui se tenaient main dans la main, un peu tendus. Sin avait compris ce que pensait Lily. Et elle savait qu'il redoutait un peu ce moment, quand même, bien qu'il ne l'avoua pas. Et elle, elle savait très bien qu'elle allait avoir du mal à surmonter ce moment. Et alors que les silhouettes devenaient des personnes distinctes, le cerveau de Lily se mit en marche, réveillant tous les indices qui auraient pu la mener à déjouer ce complot. Les trois garçons qui avançaient vers eux, leurs regards fixés sur Sin, semblaient presque crier : « Malheur à vous. Malheur à VOUS. MALHEUR À VOUS. » Elle serra fort fort fort la main de Sin, lui lança un regard crispé qui voulait dire : « On est obligés d'affronter »
Elle se tourna alors vers Teddy, Albus et Demyan qui étaient arrivés en face d'eux. Un sourire faux se peignit sur son visage. « Salut, ça va ? » Blanc. « Euh, bon, Teddy, Albus, Demyan, voici Sin. Sin, voici Teddy, Albus et Demyan. » Rire jaune. Blanc. Elle avait un peu peur de la réaction des trois mousquetaires en face d'elle, tout à coup.

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MessageSujet: Re: ce que l'on sème, ce que l'on s'aime. ted, demyan, albus, sin, lily   ce que l'on sème, ce que l'on s'aime. ted, demyan, albus, sin, lily EmptyMar 22 Mai - 23:59

« À tout à l'heure » La voix enchanteresse de la jolie rouquine vrilla ses tympans et accéléra les tempos de son palpitant si bien que le jeune homme demeura taciturne, sa voix prise en otage par une gorge bien décidée à demeurer muette. Ce ne fut que par les joues si tendres de Lily, qu'il croquait de sa bouche et au bord de ses lèvres, que vint ce qu'il ne parvint pas à murmurer : « A plus tard. » Ses prunelles brunes toisèrent l'envoûtante silhouette passer le tournant du couloir et disparaître d'un pas léger, son parfum vanillé dispersé dans son sillage l'entêtant encore. Un soupir, et le jeune homme secoua la tête pour mieux s'extirper de ses émois avant de se rendre compte de son étourderie : si Ainsley avait accompagné sa belle à la sortie de la bibliothèque, il y avait oublié ses affaires posées quelque part sur une table en compagnie de ses amis Gryffons. Lâchant un juron condamnant son inattention, le ténébreux jeune homme fit demi-tour, pénétra de nouveau la bibliothèque non sans essuyer des regards appuyés et curieux qu'il affrontait de son regard perçant, et récupéra son sac sans échanger un mot avec ses comparses accrochés désespérément à ses lèvres muettes. « Où tu vas ? » s'indigna l'un des rouge et or lorsqu'il vit Ainsley amorcer un pas et précipiter ses gestes pour quitter les lieux au plus vite. « Comme d'habitude. », murmura-t-il d'une voix flegmatique, tournant les talons dans un haussement d'épaules. Trop habitué à ce qu'on ne congratule ses moindres faits et gestes – ou presque – , le fêtard de ces dames ne supportait pas aujourd'hui ces oeillades coulant sur lui, lui rappelant à chaque seconde qu'il apparaissait soudain si différent. Un loup amouraché d'une brebis, quelle histoire insolite.

Il avait le diaphragme qui se gonflait à peine, sa respiration ronronnant sereinement malgré un myocarde en émoi ; assis quelque part au sommet des tours, Sin dardait le ciel d'un regard plus furieux encore que son amour incongru. Il semblait l'épingler comme il avait si souvent épingler le monde : avec dédain, avec fureur, avec insouciance. Car nombre de questions l'assaillaient de part et d'autre, suite à l'épisode de la bibliothèque où tant de regards s'étaient posé sur eux, les jugeant ouvertement et les accablant de leurs prunelles sentencieuses comme s'ils avaient été des bêtes de foire ou pire encore, des criminels... Un frisson lécha son échine comme Ainsley dut se rendre à l'évidence : il était vrai que sa réputation sulfureuse le suivait, délirante et fourbe, jusqu'au moindre de ses pas.  « Pourquoi est-il avec elle ? » «  Est-ce qu'il la manipule ? » «  Va-t-il la manger toute crue ? » « Que prépare-t-il comme mauvais coup ? » Autant de questions, diverses et légitimes, qu'il pouvait lire dans chacun de leurs regards incriminateurs... Mais pouvait-il les blâmer, quand même la famille Blackwood voyait cette idylle comme absolument contre-nature. Allaient-ils pouvoir marcher encore loin main dans la main, n'y aurait-il pas, bientôt, un obstacle de taille qui viendrait jalonner leur route ? Se refusant à tout abandon, Ainsley cautionnait au contraire ses démons intérieurs, furieux et téméraires qui se refusaient à la défaite : quitte à atteindre l'inaccessible, autant rendre possible ce que tous pensaient irréalisable. Ce fut sur cette pointe vindicative qu'il se leva et se décida à rejoindre la Grande Salle pour le dîner, l'esprit courroucé, le coeur amoureux.

***

« ...Enfin tu vois. C'est pour ça que je lui ai dit... » Ilyas tiqua lorsqu'il releva la tête de son assiette, ses grands yeux étonnés observant un Ainsley dans la lune l'écoutant d'une oreille distraite – ou pire, ne l'écoutant pas du tout et se contentant de hocher la tête instinctivement – avant de poursuivre dans sa lancée d'une voix affirmée : « Je lui ai dit que les trolls des montagnes devaient être autorisés à gouverner au Ministère et changer le règlement de Poudlard en nous obligeant à porter des tutus roses. Qu'est-ce que t'en dis ? » Ilyas observa la réaction d'Ainsley, lequel ne daignant lever ses yeux bruns que pour observer quelque chose, ou plutôt quelqu'un, droit devant lui et d'un air semi absent. « Tout à fait. » Sin haussa les sourcils tout en hochant de la tête par l'affirmative, répondant mollement à la question incongrue de son ami, preuve qu'il n'avait rien écouté. Exaspéré par l'attitude rêveuse de son interlocuteur, Ilyas finit par se retourner avant de comprendre la cause de sa béatitude : Lily Potter. Ce fut dans un sourire complice qu'il se tourna de nouveau vers Ainsley non sans le congratuler d'un : « Et bien mon vieux... Si on m'avait dit un jour que tu tomberais amoureux. » Sin sourcilla alors, comme électrifié par les propos de son ami qui l'extirpa de sa douce léthargie. Son regard pseudo dédaigneux semblait scander un « n'importe quoi », tandis que son sourire gêné et son nez piquant soudain dans son assiette prônaient l'abdication. S'en suivit des taquineries amicales et des rires chaleureux, dans lesquels Ainsley se confiait à Ilyas quant à son idylle improbable.

***

« Sin ! » Une voix familière l'interpella alors qu'il sortait de la salle commune. Même après une séance introspective sur les tours et une conversation animée avec son ami lors du dîner, le jeune homme semblait toujours aussi absorbé. Pour une fois que ses pensées n'étaient pas assaillies d'idéaux lubriques, on ne pouvait guère lui reprocher d'avoir dans son esprit une image totalement respectueuse et chaste de sa Lily, dont le visage ne cessait plus de le hanter. Preuve en était que le Gryffondor (qui s'était changé entre temps ; revêtant des vêtements décontractés pour l'occasion) n'avait pas capté aussitôt le timbre chantant de son amie de toujours, Loubelle. Cette dernière s'approcha de lui d'un pas vaporeux, avant de lui offrir un sourire virginal : « Tu es prêt ? » Prêt ? Sin arqua les sourcils d'incompréhension avant de se rendre compte de sa bévue : ce soir aurait du être leur soir, petite habitude coutumière entre eux et qu'ils ne rataient jamais. Les deux jeunes gens avaient pris pour usage de se réunir un soir par semaine, rien que tous les deux, s'isolant dans un cocon de complicité que nul ne pouvait transpercer. Par ailleurs, ils avaient vite compris que le faire tout en enfreignant le règlement, soit en violant le couvre-feu, ajoutait du piment et de l'amusement à leur soirée spéciale. Avisant le joli minois de son amie, Ainsley hocha doucement la tête feintant d'ignorer la déception qui se peignait sur le visage de la belle : « Je sors avec Lily ce soir. On repousse ça à demain ok ? » Il avait oublié leur soirée... La belle tressaillit sous le baiser furtif qu'il déposa sur sa joue avant de tourner les talons, accrochant ses rétines chagrinées sur sa silhouette imposante qui allait en s'éloignant. Incapable de sentir les battements de coeur de son amie de toujours, aveugle et inapte à comprendre que sa Lou nourrissait pour lui autre chose que de la pure amitié, Ainsley demeurait dans sa bulle. Juste elle et lui. Personne d'autre.

« Magnifique tenue. » souffla le ténébreux jeune homme à sa dulcinée, un sourire au coin des lèvres accompagnant un regard pétillant qui la dévorait avec tendresse. Avisant en effet sa jolie Serdaigle qui, comme lui, avait revêtu une chemise immaculée surplombée du pendentif qu'il lui avait offert ainsi qu'un jean, Ainsley se prêtait à l'humour flatteur, ce qui eut le don d'amuser la demoiselle. Posant sa main fraîche sur la joue rosée de la jolie rouquine, il ne put s'empêcher de la dévisager comme pour se repaître de sa beauté tel un assoiffé devant une fontaine. Un baiser alangui échangé pour sceller les battements de leur coeur, et Lily se redressa dans un sourire malicieux : « Alors, on y va, à cette petite fête ? » « Si les Serpentards ne te donnent pas de l'urticaire, alors allons-y. Sinon c'est le moment ou jamais de faire demi-tour. » souffla-t-il dans un sourire charmant et charmeur, délivrant au passage quelques informations bien utiles quant à la fête clandestine à laquelle ils se rendaient. En effet, si peu de Serdaigle voire de Gryffondors demeuraient au courant de cette sauterie improvisée, c'était bien parce qu'elle était le fruit des vipères elles-mêmes : Sin avait beau porter fièrement son blason rouge et or, compter sur sa témérité et son insolence, être fier supporter de son équipe de Quidditch et s'engager frénétiquement dans les rivalités entre Maisons... Cela ne lui empêchait pas d'avoir nombre d'amis chez les verts et argent. Ainsi invité par Emily Spencer, le fêtard qu'il était n'avait su décliner l'invitation, et avait emmené avec lui sa dulcinée du moment. Un peu d'excitation et de piquant dans cette vie routinière, que diable.

Glissant la main dans la sienne, voilà qu'il s'avança dans les couloirs humides et obscurs ; si ténébreux que les deux jeunes gens comprirent un peu tard que les trois silhouettes s'avançant vers eux n'étaient autre que les farouches défenseurs de Miss Lily. Sentant les doigts fins de cette dernière enserrer les siens avec vigueur, Sin lui offrit un sourire goguenard en contre partie, n'ignorant pas bien sûr que la rencontre ne serait guère une partie de plaisir, mais se refusant à abdiquer face à de la sordide intimidation. Si intimidation il y avait cependant, car les trois jeunes gens, malgré leur démarche austère, n'avaient pas encore ouvert la bouche pour avancer leur revendication. « Salut, ça va ? » Echec. Les jeunes hommes rechignèrent à répondre, trop occupés à se toiser dans le blanc de l'oeil. « Euh, bon, Teddy, Albus, Demyan, voici Sin. Sin, voici Teddy, Albus et Demyan. » « On se connait de vue. » ironisa-t-il plus à l'adresse d'Albus et Demyan qu'il croisait bien sûr régulièrement dans la salle commune, contrairement à Ted Lupin. Que dire d'autre au final, puisque leurs attitudes respectives se figeaient dans une méfiance et un dédain qui demeuraient assez parlant pour ne pas rajouter des propos dérisoires. Echanger des formules de politesse hypocrites, bien peu pour lui.


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Albus S. Potter


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Albus S. Potter


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MessageSujet: Re: ce que l'on sème, ce que l'on s'aime. ted, demyan, albus, sin, lily   ce que l'on sème, ce que l'on s'aime. ted, demyan, albus, sin, lily EmptyVen 1 Juin - 10:04

Ça faisait un petit moment qu'Albus savait la nouvelle. Il y avait eu tout d'abord les rumeurs. Albus ne s'y fie jamais. Puis l'annonce officielle par sa petite soeur elle-même qui s'est plutôt ma terminée -une statue cassée, un Albus peu fréquentable et une Lily en larmes. Mais malgré cela, il avait toujours essayé de penser que tôt ou tard, ça allait finir, que ce n'était que des bêtises, qu'elle se faisait juste des films... D'autant plus qu'il les avait rarement vu ensemble. Voire presque jamais en fait. Il avait donc joué à l'imbécile, et même s'il regardait depuis sa soeur d'un oeil et la surveillait beaucoup plus, il faisait comme si de rien n'était en gros. Il n'avait pas encore eu l'occasion de parlait au Blackwood pour vérifier tout cela. Cependant, il fallait dire que les bruits qui couraient dans le château l'inquiétaient plus que jamais. Surtout quand c'est Molly Weasley en personne qui lui annonce les derniers ragots. Ou les faits dont elle a été témoin.

« ... et je les ai vu s'embrasser. » Son coeur brusquement explosa, comme s'il avait été frappé à coup de marteau, encaissé la douleur depuis tout ce temps et que le clou décisif l'avait finalement fait céder. Il serra des dents et les poings de rage, la tête baissée. « Je suis désolée Al, vraiment. j'ai envie que ça s'arrête aussi. Je ne la reconnais plus... » Balbutia sa jeune cousine, ne sachant visiblement que dire. Mais Albus ne l'écoutait déjà plus et avait déjà foncé vers le château, afin de déambuler sans fin dans ses couloirs interminables.

Il y a avait tellement de garçons dans Poudlard. Des grands, des beaux, des intelligents. Si ça pouvait lui faire plaisir, d'accord. Mais aussi des droits, des sages, des innocents, des honnêtes, des généreux, des fidèles. Blackwood n'avait aucune de ces qualités. Et même si en matière de sagesse pour Albus on pouvait repasser, il y avait quand même un minimum à avoir pour quelqu'un, un garçon surtout, fréquentant un tant soit peu Lily. Et ces critères étaient encore pus sélectifs lorsqu'ils s'agissait de petits amis.

Albus, ça a toujours été le grand-frère-cool. Il faut dire aussi que leurs points communs sont nombreux, même si Lily est nettement plus intelligente et maligne que lui (la preuve, elle est dans la maison de la science et lui dans celle des tête-brûlées). Lily et lui passaient leur temps à se chamailler et à faire des aventures ensemble, à rire et à se taquiner, et ce depuis des lustres, sans que rien ne puisse leur faire revenir les pieds sur terre. Le quidditch est leur passion commune. La résistance leur tient à coeur comme jamais. Les farces et attrapes n'ont plus aucun secret pour eux. Autre point commun : insulter sans retenue l'autre grand alias James Potter alias le grand-frère-trop-chiant. Celui qui met des bâtons dans les roues à tous leurs plans machiavéliques. Celui qui veut toujours tout commander, pour "la bonne cause". Celui qui ne sait pas s'amuser et qui tient toujours à poser son veto à tout ce que les deux jeunes peuvent bien vouloir entreprendre.

Mais aujourd'hui, ça ne lui faisait absolument ni chaud ni froid d'être semblable à James. Au contraire, il n'attendait que ça : trouver Lily et la sermonner comme il le fallait.

Lily n'avait jamais été coureuse de jupons, du moins Albus le pensait. Les quelques fois où un garçon s'était approché de l'innocente Serdaigle, il avait réagit au quart de tour avec un bruit de sirène en fond : interdiction formelle de la touche, propriété privée. Albus n'avait donc pour ainsi dire jamais été au courant d'une quelconque relation que sa cadette aurait pu éventuellement avoir...

La journée avait pourtant bien commencé. Il faisait un beau ciel dégagé pour un tour en balai sur le terrain, Blake et lui étaient partis en fou rire pendant 10 bonnes minutes pour une histoire de ver de terre, Nara lui avait fait un magnifique sourire porteur d'espoir, il avait eu un A en potions et il avait reçu une lettre de mamie Weasley accompagnée de ses affreux cookies à la framboise et à l'abricot (ça faisait toujours chaud au coeur). Molly avait tout fichu en l'air.

*
**

Il regarda bizarrement Lily tout le reste de la journée, imaginant ses lèvres collées à celles de cet imbécile. Beurk. Il avait à peine touché à son repas tellement il se sentait pas bien. Beaucoup d'émotions se bousculaient dans sa tête. Entre la rage, la tristesse, le dégout, la peur, c'était un peu trop pour lui. Blackwood allait abuser de sa soeur. Il avait l'intention de coucher avec elle jusqu'à ce qu'elle en crève, rien que pour avoir une conquête de plus. Elle, impuissante, serait incapable de lui dire non. Il allait faire comme avec toutes les autres. Un nom sur une liste, qu'il allait oublier d'ici quelques mois. Et apparemment, ça ne posait AUCUN problème à Lily. La naïveté avait ses limites.

Albus sécha les deux derniers cours de l'après midi. Une heure de retenue de plus ou de moins... Il n'avait pas envie de voir la tronche des Mangemorts qui allaient le mettre plus en rogne. A force de rester tout ce temps à penser et à réfléchir dans la salle commune des Gryffondor, il s'endormit. A son réveil, une demi-heure plus tard, il ne savait vraiment plus où il en était, entre une furieuse envie de brochette de Blackwood avec supplément sauce piquante et une quiche Lily aux champignons. Il ne savait pas non plus à qui il en voulait le plus. A Blackwood, Lily, Molly, James, les Mangemorts... Il décida d'aller voir à l'infirmerie. Non qu'il se sentait souffrant, mais il avait absolument besoin de se confier à quelqu'un. Pas sur que Sarah, sa confidente de toujours, comprenne et puisse l'aider en quoique ce soit sur la situation, surtout qu'elle devait encore être en cours.

« Bah Albus qu'est-ce qui s'passe, t'as l'air tout pâle... Tu veux un petit remontant ?
- T'inquiète, ça va passer. Tu vois c'est qui Blackwood ?
- Lequel ?
- Celui qui... sort avec Lily. » Il avait à peine soufflé ces mots qu'il détourna son regard vers ses chaussures.
- QUOI ?! »

Albus eut bien du mal à résumer la situation à son frère adoptif. Ça lui fit l'effet d'une baffe, de voir son visage se décomposer et devenir de plus en plus grave à vue d’œil. Mais il ne pouvait pas lui cacher ça, à lui aussi : ça lui aurait fait plus mal quand il l'aurait découvert de lui même. Et puis, Ted était autant son frère que Lily était sa soeur. Il avait grandi à ses côtés, c'était en quelques sortes le grand frère modèle pour Albus.

« Je propose qu'on ait les voir ce soir, à cette fête. Qu'on s'y rende nous aussi, tu m'suis ? On va les attendre de pied ferme. »

*
**
Une heure plus tard, c'était plus déterminé que jamais qu'Albus se mit en route avec le Lupin, plus un autre Gryffondor, Teddy ayant proposé à Demyan de se joindre à eux. A plusieurs, ils auraient peut-être ainsi plus de chances de convaincre Lily de renoncer à ce mec qui n'en valait clairement pas la peine. Albus avait enfin choisi son humeur. Irritable. marchait de pied ferme, les yeux pétillants et les sourcils froncés, fusillant du regard chaque sorcier qui se trouvait sur sa route. Il avait à peine adressé un mot à Teddy et Demyan. Rares étaient les fois où Albus prenait un sujet autant à coeur. Croyez-moi, c'était pas beau à voir, un Albus en colère. Quand ils arrivèrent à destination et qu'il vit la main de Blackwood dans celle de SA Lily, ses yeux sortirent littéralement de ses orbites. Il n'arriva pas à réaliser comment ce geste, si "innocent" avait pu avoir eu l'audace de se produire.

« Salut, ça va ? » Un ange passa. « Euh, bon, Teddy, Albus, Demyan, voici Sin. Sin, voici Teddy, Albus et Demyan. » « On se connait de vue. » « Hmm. » Fut tout ce que put marmonner le Potter tandis qu'il se détachait lentement de la contemplation des mains des tourtereaux pour se fixer dans le regard sombre de Blackwood. « Ainsley Blackwood. Plus connu sous le nom de Sin. Septième année à Gryffondor. Batteur de l'équipe. Coureur de jupons à ses heures perdues et friand de toutes sorte de pêchés comme son surnom peut l'indiquer. N'a jamais eu de relations durables. Bon nombre de filles à Poudlard son passé par la case 'Lit de Sin'. Copain (Il marqua une pause, insistant sur la première syllabe du mot) de Lily Potter. » Deuxième pause. Il ne détacha pas son regard de celui de Blackwood et continua en serrant des dents « Les gars, vous pensez pas qu'il y a un truc qui cloche dans cette description ? »

Albus ne regarda pas même Lily. Il ne voulait pas la voir. Il n'arrivait pas à réaliser qu'elle était avec ce mec. Ils étaient... si différents. La différence n'est pas un problème, ça Albus pouvait le comprendre. Il en avait vu, des gens qui changeaient du tout au tout ou alors qui restaient avec des personnes à l'exact opposé de leur caractère ou de leurs idéaux. Il avait toujours accepté la différence, il avait grandi avec une singularité, un simple nom pourtant mais qui le rendait, lui, mais aussi tous Lily et James différent. Un nom qui faisait qu'on ne les regardait pas comme n'importe qui, qu'on murmurait souvent à leur passage. Un lourd héritage. Mais les différences rendent plus fort, pas vrai ? En effet oui, Albus pouvait comprendre Blackwood, dans un sens. Comprendre qu'il aurait certainement du mal à se détacher de cette image de bad boy briseur de coeurs. Il aurait même été OK pour l'aider. Si Lily avait été sur une autre planète.

Il ne pouvait pas se résoudre à laisser Lily en sa compagnie. Il avait peur. Il était terrorisé qu'il lui arrive quelque chose, qu'il ait une influence néfaste sur elle. L'idée que Lily puisse l'aimer était tout bonnement inimaginable, Albus ne pensait donc qu'elle était avec lui que par chantage. Albus savait pour sur qu'il ne fallait pas se laisser influencer par les rumeurs, ni même les écouter. Mais bon sang, quand on vous dit que la moitié des filles dans Poudlard est passé dans le lit du Blackwood, qu'est-ce qu'il est censé faire, hein ?! Lui casser la gueule, ouais. C'était la seule issue possible.

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Demyan L. Vladmirov

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MessageSujet: Re: ce que l'on sème, ce que l'on s'aime. ted, demyan, albus, sin, lily   ce que l'on sème, ce que l'on s'aime. ted, demyan, albus, sin, lily EmptySam 16 Juin - 6:47

Aujourd'hui, Demyan était d'humeur prodigieusement massacrante. Le biélorusse était certes quelqu'un d'assez complexe puisqu'imprévisible et souvent incohérent dans ses actions. Par exemple, quelques jours après son arrivée au château, étant donné que Demyan avait été scolarisé à Durmstrang avant le début de cette année scolaire, le jeune homme avait montré sa personnalité haute-en-couleurs en plein centre d'une Grande salle bondé en s'attaquant à nulle autre que Lucy Weasley. Oh, il ignorait l'identité de l'adolescente, c'était à peine s'il savait qu'elle était une Poufsouffle, n'ayant des idées que très récentes et plus que floues sur la répartition des élèves à Poudlard. Quelques jours plus tard, il aurait sans nul doute su que Lucy était une jeune fille assez populaire au château et que les gens apprécient en règle générale – ou méprisent pour son nom de famille. Mais quoi qu'il en eût été, Lucy aurait très bien pu être l'héritière de la reine d'Angleterre, ça n'aurait pas freiné Demyan dans son action. Vous pouvez très bien l'interroger sur le pourquoi du comment, quels motifs l'avaient incité à agir de la sorte envers la Poufsouffle qui lui avait strictement rien fait. Mais vous n'obtiendrez aucune réponse. Demyan lui-même ne le savait pas et n'y réfléchissait pas. Il n'était pas le genre d'individu à songer à ses dernières actions de toute manière : ce qui était fait, était fait, il était stupide et anodin d'en reparler. Seulement, en entendant la Weasley exaltait à la réception d'un Rappeltout de la part de son père, Demyan s'était levé de sa chaise, s'était orienté vers cette première, lui avait arraché le présent des mains avant de le fracasser sur le sol avec force, le pauvre objet se retrouvant éparpillé en mille minuscules morceaux sous le regard satisfait du Gryffondor. Le lendemain, Lucy lui criait dessus, il l'embrassait pour qu'elle se taise. Ça avait marché, puisqu'elle s'était tut, royalement sous le choc. Mais ça n'avait pas plu au Vladmirov qui l'avait alors insultée, son manque de réaction l'ennuyant cruellement. En conclusion, n'essayez pas de comprendre le septième année, cela s'avère une mission tout bonnement impossible.

Mais ce que montre réellement de lui-même le jeune homme c'est sa partie violente. Il crie, frappe, insulte, plaque au mur, embrasse. Mais tout se limite à des actions brutales. Il n'est pas celui qui vous offrira une longue tirade ni quelqu'un qui montre ses émotions aisément. Et même, parfois, il semble affreusement impassible alors qu'il attaque quelqu'un. Mais si une émotion peut bien emprunter les traits du nouvel arrivant, c'est bien une du domaine de la colère, de l'agacement, de l'énervement, de l'impatience ou encore de la déception, du dégoût, de la moquerie. En soi, il est impossible d'obtenir une quelconque preuve d'amour de la part de l'adolescent. Et si vous en venez à recevoir une quelconque marque de considération de sa part, il vous est fortement conseillé de vous précipiter de suite vers un guichet de vente de billets d'Eurogallions. Vous possédez pour ce jour une chance inouïe.

Mais aujourd'hui, Demyan savait pertinemment ce qui l'énervait. Il n'avait pas réussi à fermer l'œil de la nuit, et il haïssait attendre le sommeil dans son lit, à y tourner et virer en vain. De plus, ce n'était pas la première fois que ça lui arrivait, et ça finissait bien évidemment à se lire sur ses traits tirés qu'il manquait rudement de sommeil. Ce que le biélorusse ne supportait pas. Qu'on lui dise qu'il avait une mauvaise mine ou même une mine fatiguée et cela que ce soit d'un ton amical, doux, affectueux ou moqueur et méchant, ça en revenait au même, Demyan beuglait et insultait en retour. Il ne fallait pas le critiquer sur son apparence, ou plutôt, cette partie de son apparence qui était temporaire et à laquelle il pourrait certes y faire quelque chose mais que dans l'immédiat, il en était impuissant. Et puis il y avait le pourquoi il ne dormait pas. Parce qu'il était énervé. Depuis des semaines, il était énervé. Et ça l'énervait d'être énervé. Le pire, c'est que récemment, Ariel l'avait bien questionné sur la raison de son agacement perpétuel, mais l'adolescent n'en avait finit que complètement outré et l'avait envoyée sur les roses. Pour Teddy et Victoire, les infirmiers du château, la raison était simple : sa lycanthropie. Demyan avait beau mettre un point d'honneur à placer son infortune en dernier plan, il s'avérait strictement impossible d'oublier une partie de soi-même. Une partie de sa personne qui prenait le dessus sur son humanité bon gré mal gré une fois par mois, à la lueur de la pleine lune. Sa première transformation avait été abominable pour cette raison. Il avait refusé que le loup en lui prenne le contrôle intégralement, de lâcher complètement prise et de ne plus rien maîtriser sur les futures heures. Il avait résisté, lutté, pendant des moments souverainement atroces. Et son acharnement n'avait aucunement payé. Le loup-garou avait bien entendu vaincu l'homme et Demyan en était sorti complètement brisé physiquement. Au niveau de la souffrance, il lui semblait clair qu'il ne pourrait jamais plus avoir aussi mal dans sa vie que ce qu'il avait enduré cette nuit-là. Il avait sans doute été idiot de tenir tant à sa part d'humanité dans une telle situation vu le résultat que ça lui avait imposé. Mais ce n'était pas comme si quelqu'un pouvait lui en vouloir à part lui-même. Et en l'occurrence, il ne s'en voulait pas. Il ne s'en voulait pas que la peur à l'état pur l'ait motivé à se battre contre le fléau qui s'était sournoisement et injustement immiscé en lui. Sans doute parce qu'il était trop orgueilleux et ne voulait pas croire que ce qui l'avait fait tenir autant de temps face au loup-garou, ce qui pouvait faire autant tenir un homme face à un tel monstre, n'était que la peur et tout bonnement la peur. Ce ne pouvait pas être le courage, la bravoure ou la volonté à ce stade. Ce ne pouvait être que la terreur qui régit un instinct de survie, des pulsions de vie, si développés. Ce ne pouvait être que ça.

Et encore aujourd'hui, il avait mal. Et il n'en pouvait plus, d'avoir mal. Que la douleur lui rappelle constamment qu'il était un lycanthrope et cela à perpétuité. Il ne désirait qu'une chose, que cette souffrance s'en aille au mois pour quelques heures. Ça commençait sérieusement à atteindre ses nerfs de ressentir constamment cette sensation de mal à divers endroits de son anatomie. De se réveiller violemment parce qu'il avait eu le malheur de bouger pendant la nuit et que ça réveillait une vieille douleur dont il avait été récemment très heureux de se débarrasser. Probablement devrait-il finir par se plaire auprès de Victoire et Teddy question qu'ils lui donnent quelque chose de plus fort afin de contrecarrer cet imposant effet secondaire de ses transformations. Mais en attendant, il était buté à souffrir en silence pour s'en sortir seul, même si son orgueil n'avait jamais été atteint un prix si élevé jusqu'à présent. Et pendant ce temps, l'humanité devait supporter Demyan Vladmirov et son caractère en furie.

Une heure avant le couvre-feu, le biélorusse se dirigeait d'un pas résolu vers l'infirmerie. Il sentait que quiconque oserait se mettre sur son passage dans les prochains minutes encourrait sérieusement un danger de mort imminent et cela dans d'atroces souffrances, question qu'il puisse au moins avoir l'impression que quelqu'un d'extérieur partage sa douleur puis obtenir la satisfaction de remarquer qu'il surmontait la sienne quand même avec beaucoup plus de classe. La journée de cours avait été odieuse, bien que ni professeurs ni élèves ne lui avaient réellement cherché de noises. Probablement cela se sentait-il à son aura assassine qu'il valait mieux ne pas le chercher aujourd'hui. Le septième année poussa la porte de l'infirmerie et s'y engouffra. Quelques minutes plus tard, il retrouva un Teddy fulminant dans son bureau, qui faisait les cents pas tel un lion en cage. Apparemment, la colère était à la mode aujourd'hui. Bien que le biélorusse n'avait rien demandé et s'en fichait souverainement, Teddy se mit à lui raconter ce qui le tourmentait autant. Ainsi, alors que le Gryffondor soupirait de soulagement en sentant que la pommade récemment passée sur son épaule lui procurait un effet des plus merveilleux, ses oreilles s'emplissaient bien malgré lui de frustrations à l'égard d'Ainsley Blackwood puis de protectionnisme quasiment malsain à l'égard de Lily Potter.

Demyan avait une petite idée quant à l'identité des deux individus en question. Il connaissait Ainsley de par sa réputation, et puis également parce qu'il l'avait croisé à de nombreuses reprises. En effet, les deux jeunes hommes étaient non seulement de la même maison et de la même année, mais ils avaient aussi des facettes de leur personnalité assez similaires. Par exemple, on ne pouvait pas forcément les définir tels deux ermites et appréciaient la compagnie des femmes. Bien que dans leurs cas, l'amplitude de ces deux faits étaient différents. Mais soit, ils se connaissaient. Quant à Lily, Demyan pouvait aisément la visualiser, aussi étonnant cela puisse paraître. Le fait que le Gryffondor ne traînait pas avec les rats de bibliothèque, les individus discrets, sages, timides, solitaires était totalement véridique. Il les jugeait tout bonnement sans intérêt et les ignorait parfaitement. Il ne vouait pas de mépris ou autre envers eux, à ses yeux, ils composaient des êtres si insignifiants qu'il ne voulait même pas perdre une seconde de son existence à les côtoyer ou penser à eux. Il effectuait une totale abstraction de cette catégorie de personnes. Cependant, Lily Potter était plus ou moins réputée comme étant justement ce genre de personnalité. Elle était discrète, studieuse, aimait passer de longues heures à la bibliothèque. Comment Demyan en était-il venu à la connaître ? Un coup du sort, probablement. Le destin avait voulu que le biélorusse remarque que Lily Potter n'était pas que la coincée que tout le monde jugeait être. L'adolescente avait un tempérament de feu, un caractère extrêmement puissant et une force intérieure des plus impressionnantes. Ainsi, forcément, Demyan ne pouvait que l'estimer. A ses yeux, la Serdaigle était un réel joyau, une jeune femme qui pourrait aller extrêmement loin dans la vie et qu'il admirait intérieurement. C'était celle qui lui donnait foi en l'humanité, son petit joyau rien qu'à lui. Bien qu'il ne voue pas de quelconques sentiments à son égard. De toute façon, jusqu'à preuve du contraire, le jeune Vladmirov ne s'était jusqu'alors pas montré doté d'une quelconque capacité à vouer de l'affection envers la moindre personne. Même ses sœurs, il était difficile de dire pour quelqu'un de l'extérieur qu'il puisse les aimer. Ou en tout cas, concernant Zofia, étant donné qu'il entretenait une haine viscérale à l'adresse de l'autre jumelle, Mirka. Demyan n'était définitivement pas quelqu'un qui laissait transparaître des émotions « amicales ».

Demyan ferma les yeux quelques instants, profitant du fait que son épaule et d'autres parties de son corps récemment douloureuses depuis sa dernière métamorphose lui faisaient soit plus du tout mal, soit beaucoup moins. C'était tellement agréable après des journées de douleur qu'il se sentait comme transporté sur un nuage, son insupportable rage qui lui avait collé à la peau ces derniers jours s'éloignant désormais enfin de sa personne. Et il n'avait plus qu'une envie : filer rattraper ses heures de sommeil dans les dortoirs, pendant que cette sensation était toujours présente. Parce que l'adolescent conservait tout de même toujours ses pieds sur terre et était bien conscient que cette béatitude ne perdurerait pas. Autant en profiter. Au maximum. Alors qu'il clôturait ses plans de « comment savourer un maximum cette absence de souffrance », le Gryffondor se rendit compte que Teddy ne parlait plus depuis un certain temps. Il fronça les sourcils, se disant que c'était peut-être parce que le Lupin attendait une quelconque réponse de sa part. Dans un élan de positivisme engendré par ce sentiment d'aller enfin bien, Demyan opta pour un « oui » bref à l'égard de l'infirmier, qui fut réceptionné avec une singulière agitation chez son interlocuteur. Et en un temps trois mouvements, il était embarqué à son plus grand damne pour ce qui semblait être le valeureux sauvetage de la jeune Potter des griffes d'un vilain Blackwood.

L'adolescent avait beau énoncer tous les arguments qu'il eut en sa possession pour dissuader Teddy de l'emmener avec lui afin d'extirper Potter de ce, cité : « mauvais pas » ou « plus grande erreur de sa vie » ou « danger mortel », rien n'y fut. Il était bon pour être le troisième mousquetaire d'une bande improvisée dont il ne voulait aucunement faire partie, étant donné que le jeune homme lui avait fait comprendre qu'Albus Potter serait des leurs aussi. En conclusion, Demyan ne put s'empêcher de se dire qu'il ferait en plus sérieusement tâche, étant donné que Teddy estimait Lily comme sa « petite sœur » à en croire la quantité de fois qu'il l'avait définie ainsi et qu'Albus, par son nom de famille, était son frère aîné biologique. Quant à lui ? Oh, il constituait seulement le blessé rescapé qui, lors de son premier élan positif existentiel, se voyait traîné pour une réelle corvée. Enfin, il devait avouer qu'il avait sa part de responsabilités et qu'il l'avait cherché. Demyan n'était pas quelqu'un qui mâchait ses mots ou gardait ses pensées pour lui-même si bien qu'il avait vite fait comprendre à Teddy qu'il trouvait cela hautement décevant de la part de Lily qu'elle soit désormais en couple et avait prononcé ses pensées avec un honnête dédain. Le Lupin avait manifestement prit cela comme une marque d'alliance. Le seul souci, c'est que certes, Demyan ne cautionnait pas la relation amoureuse de l'adolescente, mais il se fichait bien qu'elle le soit avec Ainsley et même qu'elle le reste – c'était assez triste à dire, mais maintenant que Lily avait succombé une fois à l'amour, elle était eux yeux du Vladmirov définitivement perdue. Demyan n'offrait pas de seconde chances. On le décevait une fois, c'était fichu, il resterait sur cela perpétuellement. Ainsi, la cinquième année se contenterait de perdre toute l'estime que Demyan lui attribuait. Le biélorusse haïssait les couples, méprisait les gens amoureux. A ses yeux, ces personnes composaient les individus les plus faibles qui résident sur Terre. Par amour, les gens produisaient tellement de choses, se transformaient même, devenaient si vulnérables. C'en était répugnant. Aux yeux de Demyan, les gens amoureux étaient mauvais. De pures boulets incapables, dérisoires, retors. Lily passait ainsi de la qualification « petit trésor » à « boulet » le tout dans une déception des plus immenses et amères ressentie par le septième année.

Après plusieurs minutes de marche, Teddy et Demyan retrouvèrent Albus qui semblait d'humeur aussi radieuse que ce premier. Quelques temps plus tard, ils s'orientaient vers la fête où ils devraient apparemment « coincer » Lily et Ainsley. Cependant, ce fut dans le couloir que la confrontation s'annonça. Demyan reconnut la chevelure de braise de la Serdaigle accompagnée de l'allure nonchalante du septième année quelques mètres devant lui. Bien vite, ils réduisirent l'espace qui les distançait. Un silence lourd s'imposa entre les cinq individus, que Lily tenta de rompre : « Salut, ça va ? » Demyan eut un rire narquois qui ne fut aucunement partagé par les autres. Il trouvait cette situation plutôt cocasse, pour être honnête. Frôlant le mièvre et le stéréotypé. Les trois jeunes hommes venant sauver l'innocente et naïve Lily Potter d'un soit-disant gros méchant loup. Il ne pouvait pas ne pas en rire, sincèrement. « Euh, bon, Teddy, Albus, Demyan, voici Sin. Sin, voici Teddy, Albus et Demyan. » « On se connait de vue. » « Hmm. » Demyan croisa les bras, impassible. Il remarqua promptement que Lily et Ainsley se tenaient la main et cela lui donna rapidement la nausée, accentuant toute la déception acerbe qu'il vouait à l'adresse de la Potter depuis peu. « Ainsley Blackwood. Plus connu sous le nom de Sin. Septième année à Gryffondor. Batteur de l'équipe. Coureur de jupons à ses heures perdues et friand de toutes sorte de pêchés comme son surnom peut l'indiquer. N'a jamais eu de relations durables. Bon nombre de filles à Poudlard son passé par la case 'Lit de Sin'. Copain de Lily Potter. Les gars, vous pensez pas qu'il y a un truc qui cloche dans cette description ? » Demyan planta son regard sombre sur Lily. Il n'en avait rien à faire d'Ainsley, il n'avait rien contre lui. Tous ses mauvais sentiments s'orientaient uniquement vers la jeune femme. Il savait pertinemment qu'il ne partageait pas le même point de vue que ses deux compagnons du moment. Albus et Teddy souhaitaient visiblement seulement que Lily se sépare d'Ainsley, catalogué comme « mauvaise réputation » et qu'elle trouve « quelqu'un de mieux », « le bonheur en un autre homme, un homme qui aurait X ou Y qualités et façons de faire qui ne s'apparentaient pas à celles du Gryffondor en face de lui de toute évidence. ». Demyan, lui, revendiquait seulement la liberté de Lily, sa force individuelle. Ça lui crevait le cœur de la voir gâcher tout son potentiel si facilement, si piètrement. Ce qu'il prononça franchement, ne cillant pas : « Franchement, oui. » Il dévisagea Lily de haut en bas, d'un air méprisant, mais que la déception teintait énormément. « Je pensais pas que tu étais ce genre de fille, Lily. Le genre de personne à t'accrocher désespérément avec quelqu'un de cette façon. C'est tellement. » Il déglutit, cherchant un mot dans une langue qu'il ne maîtrisait toujours pas et qui pourrait représenter un minimum son opinion. « Pathétique. Et décevant. En plus, ça me choque. Je comprends pas comment tu peux faire ça. Comment tu peux tomber aussi bas. T'avais tout devant toi, et tu gâches tout de manière tellement... Stupide. » Il soupira, dégoûté. « Tu casses le mythe. Je te trouvais bien comme fille. Plus maintenant. » Il observa Lily quelques instants dans les yeux puis lança un coup d'œil à Albus et Teddy. Il savait qu'ils ne menaient pas à proprement parler le même combat bien qu'ils portaient tous deux à la même conclusion : une Lily sans Ainsley. Toutefois, il était possible que les deux hommes de son côté n'apprécient pas trop la façon qu'il ait eut de parler à la jeune Potter – même si d'un côté, ça pourrait la faire réagir et que cela prouvait que Demyan tenait un minimum à Lily, sinon, il ne s'était pas prit toute cette peine. Toutefois, Demyan s'en fichait. Si Teddy lui en voulait, il irait voir Victoire lorsqu'il aurait besoin de soin. Des amis, ça se fait, donc si Albus lui faisait la tête, il s'amuserait autrement qu'en sa compagnie. Tout ce qui avait réellement intéressé Demyan dans cette entreprise était de dire à Lily ce qu'il pensait d'elle à l'heure actuelle. Maintenant, c'était chose faite. Il avait abattue sa seule carte du moment, plus rien ne le retenait aux dernières nouvelles.


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MessageSujet: Re: ce que l'on sème, ce que l'on s'aime. ted, demyan, albus, sin, lily   ce que l'on sème, ce que l'on s'aime. ted, demyan, albus, sin, lily EmptyMer 20 Juin - 0:45

L'infirmerie était calme, alors Teddy Lupin en profitait pour ranger un petit peu, en partie son bureau, il devait avouer qu'il avait un bordel monstrueux dedans, cela faisait un moment qu'il ne l'avait pas rangé et cela se voyait. Surtout si on le comparait à celui de Victoire, qui était beaucoup plus organisée que son petit-ami. Cependant, même si le fils Lupin pouvait mettre plus de temps qu'elle à ranger ce qui lui servait de bureau, il n'y avait rien à dire, c'était ainsi et cela ne changerait certainement jamais. En relevant la tête, il vit le fils de son parrain. « Bah Albus qu'est-ce qui s'passe, t'as l'air tout pâle... Tu veux un petit remontant ? » Alors, ce genre de façon de parler il ne fallait pas s'en inquiéter c'était tout à fait normal avec Teddy, il était comme cela, surtout avec le jeune Potter. Bon il devait avouer également qu'il s'inquiétait assez vite pour lui, il était comme son petit frère, enfin c'était son petit frère pour lui donc le fait qu'il sente qu'il n'allait pas bien ne plaisait guère à Teddy. « T'inquiète, ça va passer. Tu vois c'est qui Blackwood ? » Le métamorphomage arqua un sourcil, il regarda Albus en se demandant où il voulait en venir. « Lequel ? » Le moment de silence entre les deux fut assez, voire trop long pour l'infirmier, il ne voulait pas attendre qu'il lui réponde. « Celui qui... sort avec Lily. » Alors, là, il en resta scotché, mais laissa tout de même une son s'échapper entre ses lèvres. Enfin plutôt un cri en y repensant.« QUOI ?! » Albus avait baissé les yeux donc il ne pouvait pas voir ce qu'il lui arrivait, mais le fait d'annoncer cela à Teddy était tout à fait imaginable pour lui. La petite Lily en couple, en plus avec un crétin comme Blackwood ? Bon d'accord le Lupin ne le connaissait pas donc il pensait cela d'une manière assez désinvolte, tout mec qui oserait s'approcher de Lily se ferait forcement traiter de crétin par Ted. Albus eu assez de mal pour expliquer au Lupin tout le problème surtout que celui-ci commençait à avoir du mal afin de se calmer. « Je propose qu'on ait les voir ce soir, à cette fête. Qu'on s'y rende nous aussi, tu m'suis ? On va les attendre de pied ferme. »

Teddy restait dans l'infirmerie peut importe l'heure de la journée, premièrement c'était son devoir de se trouver à n'importe quel moment présent pour les élèves. Mais alors que Victoire était partie manger, il se retrouvait seul dans cette pièce en fulminant encore contre Blackwood et Lily. Il avait de la chance que personne n'ait encore daigné venir le voir, puisqu'il n'était pas certain d'être aussi gentil que d'habitude, principalement par énervement. Surtout qu'il avait essayé de ranger de nouveau son bureau, mais impossible il y avait encore plus de bazar qu'avant, chose qui énerva le Lupin encore plus. En relevant la tête après avoir fait de nouveau les cent pas, il aperçut Demyan, Vladmirov, il ne lui sourit pas et se douta de la raison pour laquelle il était là. La lycanthropie était une cause de souffrance assez extrême, Teddy, en mémoire de son père et en vue de son travail trouvait tout à fait logique qu'il aide le biélorusse à aller mieux. Alors qu'il passait de la pommade sur le septième année, il fulminait encore et lui parlait de l'histoire, le pauvre il devait supporter cela, en même temps, n'importe quel élève aurait pu y avoir le droit. Le gryffondor n'avait pas eu de chance pour que ce soit lui qui était présent, un point c'est tout. Suppporter l'agacement et colère du Lupin n'était pas facilement, mais il fallait faire avec pour le pauvre Vladmirov. Alors qu'il finissait d'étaler la pommade sur le corps meurtri du lycanthrope, l'infirmier se tut attendant de voir ce que celui-ci avait à dire. « oui. » Il sourit une chose rare depuis la révélation d'Albus.

L'infirmier quitta donc le lit du jeune homme lorsqu'il avait fini afin d'aller finir de se préparer, il avait rendez-vous assez important et sans trop laisser les choix, malgré les vains essais du biélorusse pour lui faire comprendre qu'il ne voulait pas. Teddy l'emmena de force avec lui, c'était comme cela et il n'aurait rien à dire un point c'était tout et voilà. En croisant Albus c'était parfait, bon généralement Teddy aurait prit Blackwood à part lui aurait expliqué ce qu'il voulait de lui et l'aurait laissé partir. Mais la pauvre Lily aurait pris peu d'engueulades de la part du fils Lupin, mais là la pauvre enfant y aurait le droit plus que n'importe quand. Cependant, les trois compères arrivèrent plus où moins vite à l'endroit décidé.

L'aîné de la famille regardait la plus jeune d'un air assez réprobateur, elle savait certainement qu'il ne voudrait pas qu'elle fasse genre de choses. Le fait qu'elle donnait sa main à Blackwood était de trop pour le fils Lupin qui regarda sa filleuile d'un air sombre. En se doutant que son énervement devait largement se ressentir et surtout se voir à cause de ses cheveux qui avaient dû changer de couleurs, comme ils le faisaient depuis le moment où Albus était venu à la bibliothèque. « Salut, ça va ? » Un blanc passa, l'aîné du groupe ne voulait pas parler et attendant que les deux jeunes se défendent certainement. « Euh, bon, Teddy, Albus, Demyan, voici Sin. Sin, voici Teddy, Albus et Demyan. » Le premier appelé roula des yeux lorsqu'elle dit cela. Cette bonne manière était de trop pour l'infirmier. « On se connait de vue. » Alors, que le gryffondor pris la parole il le toisa de la tête au pied. Puis lui offrit un sourire faux, qui ne plairait guère à Lily, mais là il s'en fichait. La seule chose dont le Lupin avait envie était de mettre son poing dans le nez du Blackwood. Cependant, il resta plus au moins calme et en self-control, ce fut Albus qui commença à parler. « Hmm. » Ted le regarda se demandant ce qu'il allait dire, Albus l'étonnait bien souvent donc il s'inquiétait un peu. Ne sachant pas s'il allait devoir retenir la bête ou pas. Oui croyez Teddy, il savait comment il était énervé et ce n'était pas beau à voir. « Ainsley Blackwood. Plus connu sous le nom de Sin. Septième année à Gryffondor. Batteur de l'équipe. Coureur de jupons à ses heures perdues et friand de toutes sorte de pêchés comme son surnom peut l'indiquer. N'a jamais eu de relations durables. Bon nombre de filles à Poudlard son passé par la case 'Lit de Sin'. Copain de Lily Potter. Les gars, vous pensez pas qu'il y a un truc qui cloche dans cette description ? » Alors, Teddy ne dit rien, mais la manière dont il toisait Ainsley voulait tout dire. L'aîné restait bien calme, beaucoup trop d'ailleurs, lorsqu'il lâcherait la pression cela serait mauvais. Néanmoins, ce fut au tour du biélorusse de prendre la parole. « Franchement, oui. » Sauf que celui-ci se tournait plus vers la serdaigle que vers le jeune homme, Ted donna un regard vers Albus pour voir comment il allait et si tout ce passait bien dans sa tête. « Je pensais pas que tu étais ce genre de fille, Lily. Le genre de personne à t'accrocher désespérément avec quelqu'un de cette façon. C'est tellement. » Un silence passa entre eux tous avant que le gryffondor reprenne la parole. « Pathétique. Et décevant. En plus, ça me choque. Je comprends pas comment tu peux faire ça. Comment tu peux tomber aussi bas. T'avais tout devant toi, et tu gâches tout de manière tellement... Stupide. » Ted regarda le fils du ministre de la magie biélorusse sans acquiescer ce qu'il disait, là il allait peut-être un peu trop loin, non mais on ne parlait à Lily de cette manière. « Tu casses le mythe. Je te trouvais bien comme fille. Plus maintenant. » Le fils Lupin regarda un instant le fils de son parrain, histoire de ne pas regarder le lycanthrope, sinon il savait qu'il s'énerverait certainement contre lui également. Sauf que cela serait de trop.

L'infirmier resta un instant silencieux, toisant les quatre élèves un à un. Il se demandait encore ce qu'il allait faire. Cela ne dérangerait même pas de faire suffisamment de mal à Blackwood et de le laisser agoniser sans pour autant le soigner par la suite. « Lily... » Il ne pouvait pas encore partir sur la piste des parents, ha non, c'était bien trop dangereux. « Je peux savoir ce qui te prends tout d'un coup ? » C'était tout ce qu'il lui dirait, il la regardait d'une manière inquisitrice, c'était rarement de cette manière qu'il regardait sa petite princesse, pourtant là, il n'y avait que cela qui fonctionnait. Elle qui avait toujours été la plus sage des trois, pourquoi décidait-elle de sortir avec un garçon ? Qui plus ait un garçon comme lui ?

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MessageSujet: Re: ce que l'on sème, ce que l'on s'aime. ted, demyan, albus, sin, lily   ce que l'on sème, ce que l'on s'aime. ted, demyan, albus, sin, lily EmptyDim 8 Juil - 7:05

Sin ne semblait pas plus à l'aise qu'elle. Il était crispé, et leurs doigts entremêlés se serraient en signe d'union contre « l'ennemi ». « On se connait de vue. » marmonna-t-il. Les regards échangés entre Sin et Albus, Ted et Dem étaient insoutenables pour Lily. Elle avait mal au coeur de les voir en guerre. Elle ne pouvait supporter cette haine. « Hmm. » Albus couvait quelque chose. Lily le regarda d'un air inquiet. « Ainsley Blackwood. Plus connu sous le nom de Sin. Septième année à Gryffondor. Batteur de l'équipe. Coureur de jupons à ses heures perdues et friand de toutes sorte de pêchés comme son surnom peut l'indiquer. N'a jamais eu de relations durables. Bon nombre de filles à Poudlard son passé par la case 'Lit de Sin'. Copain de Lily Potter. Les gars, vous pensez pas qu'il y a un truc qui cloche dans cette description ? » La jeune fille baissa les yeux. Le ton de son frère la rendait dingue. Elle ne pouvait comprendre comment il pouvait l'ignorer à ce point. Comment il pouvait ne voir que cette réputation, comment il pouvait croire qu'elle aime quelqu'un comme ça ! Pouvait-il au moins essayer de comprendre, d'aller plus en profondeur ? Il la connaissait, bon sang (enfin, il était censé la connaître), il savait qu'elle ne se laisserait pas embobiner, il savait que si elle sortait avec quelqu'un, c'est qu'elle le trouvait bien, c'est qu'elle l'aimait.
« Franchement, oui. » Lily jeta un coup d'oeil à Demyan. Elle le sentait, ce soir allait être un règlement de comptes. « Je pensais pas que tu étais ce genre de fille, Lily. Le genre de personne à t'accrocher désespérément avec quelqu'un de cette façon. C'est tellement. » Il y eut un petit silence pendant lequel Lily leva les yeux vers Demyan. Il s'adressait à elle. Lui reprochait à elle, contrairement à Albus qui semblait la prendre pour la dernière des idiotes et croire que Sin était le grand méchant loup manipulateur. « Pathétique. Et décevant. En plus, ça me choque. Je comprends pas comment tu peux faire ça. Comment tu peux tomber aussi bas. T'avais tout devant toi, et tu gâches tout de manière tellement... Stupide. » Lily ouvrit la bouche pour répondre, mais ne dit rien. Son coeur battait à tout rompre. Elle était au bord des larmes, tellement les yeux et les paroles de Dem semblaient comme un adieu définitif. « Tu casses le mythe. Je te trouvais bien comme fille. Plus maintenant. » Il laissa tomber la guillotine, comme ça. Ses paroles achevèrent presque Lily. Elle ne pouvait supporter de le voir casser leur amitié, comme ça. Il venait de lui reprocher, quoi ? D'être amoureuse ? Elle avait beau être révoltée par ces réactions débiles, Lily ne put rien faire d'autre que se taire et serrer les points. Elle voulait attendre la réaction de Teddy. Avant d'éclater. De leur faire comprendre. De leur prouver. « Lily... » La voix douce de son presque grand frère la surpris. Etait-il calme ? Bienveillant ? Ou allait-il, comme les autres, mal réagir et mal la juger ? « Je peux savoir ce qui te prends tout d'un coup ? » dit-il, inquisiteur. Elle ouvrit la bouche, révoltée, outrée, mortifiée de voir que ces trois garçons à qui elle tenait le plus au monde, à qui elle devait une bonne partie des bons moments de son existence, de voir que ces trois garçons la jugeaient si vite, sans rien comprendre à elle, en fait. Comment pouvaient-ils la cotoyer depuis si longtemps sans la connaître ? « Ce qui me prend ? Ce qui me prend ?! » La voix de la jeune fille eu quelques ratés tellement elle se laissait sombrer dans la rage, et la douleur d'être si peu comprise, si vite jugée. « Mais mais... Comment pouvez-vous me juger, comment pouvez-vous juger Sin sans le connaître ?! Comment pouvez vous réagir comme ça ? Comment pouvez-vous me croire idiote, comment pouvez vous réagir comme si... » Elle se savait comment s'exprimer tellement elle était horrifiée. « Comme si je venais de d'annoncer mon mariage imminent à Scorpius Malefoy ! MERDE, quoi ! Si je sors avec Sin, c'est qu'il y a une raison ! Une bonne raison ! Vous ne vous êtes même pas demandés si j'étais heureuse, avant de débouler comme ça, comme trois mousquetaires qui ont trop peur d'agir seuls, hein ? Vous vous êtes même pas posé la question de... » Elle laissa exploser son chagrin et les larmes coulèrent sur ses joues. « JE L'AIME. Ca ne vous est pas venu à l'esprit ? HEIN ? Albus, toi qui me connais, enfin, plutôt, toi que je pensais que tu me connaissais, comment peux-tu me croire assez vulnérable, assez idiote, assez... naïve pour me faire manipuler de la sorte ?! Sérieusement ?! Tu es horrifiant, je sais pas si tu t'en rend compte. J'y crois même pas. On dirait que tu me prends pour la dernière des idiotes ! On dirait un grand frère trop aveuglé par la « sécurité de sa petite soeur » pour voir son bonheur ! » Lily fit une pose, presque essoufflée. Elle avait reprit les mots de James, elle avait fait comprendre à Albus qu'il ressemblait trop à James, et ça, elle le savait, ça lui ferait mal. Ils s'étaient tant battus, tous les deux, contre un grand frère trop protecteur, trop peureux de ce qui pourrait leur arriver, qu'elle avait du mal à croire qu'Albus pouvait devenir comme ça. Et c'était tellement horrible de le voir comme ça qu'elle n'avait qu'une envie: lui faire mal. Le blesser, jusqu'à ce qu'il se rende compte de ce qu'il était en train de devenir. « Et toi ! » Elle se tourna vers Demyan. « Comment ça je m'accroche désespérément ?! Tu te prends pour qui ?! Mon père ? Il est EN PRISON MON PERE ! » Elle se retint de lui expliquer en long et en large comment il aurait été compréhensif, comment il aurait voulu comprendre avant de l'engueuler de cette manière, de la prendre pour une idiote. « Ok ?! J'ai pas besoin de toi pour me donner des leçons, pour croire que je tombe bas, non mais oh, je suis AMOUREUSE. Ca te dit quelque chose ? Hein ? L'amour ! D'un côté, c'est pas étonnant que tu réagisse comme ça, tu sais même pas ce que c'est. On comprend mieux pourquoi Mirka est comme ça, hein. C'est de famille j'imagine ! Mais merde, Demyan ! On était amis, enfin je croyais ! Je pensais que tu m'aimais pour moi ! Pas pour mes amis et fréquentations ! Tomber aussi bas, mais je rêve ! Je casse le mythe ?! Ah ouais ? Bah je sais pas ce que tu t'étais inventé mais t'étais complètement à côté de la plaque, figure toi ! OUI, bienvenue dans la réalité, je suis Lily Potter, pas je ne sais quelle fausse image tu pensais « aimer ». » Elle les regarda tous avec hargne. Elle laissa imprimer ses paroles, et regarda Ted comme pour le défendre de s'y mettre aussi. « Si vous étiez sortis avec ma pire ennemie, vous pensez que j'aurais réagis comme ça ?! Est-ce que je me suis déjà mêlée à vos affaires personnelles, moi ? Est-ce que je vous ai déjà jugés sans savoir de quoi il en retournait ?! - Et toi, dit-elle à l'intention d'Albus, me sors pas « là c'est différent », parce que ça ne l'est aucunement ! Est-ce que j'ai donné mon avis quand tu as déclaré ton amour à cette pimbêche de Serpentard au nom à coucher dehors ?! Est-ce que je t'ai jugé ? Est-ce que j'ai cessé de te parler ?! Et toi, Ted ! Est-ce que je t'ai jamais embêté concernant Victoire ? Est-ce que, Demyan, j'ai jamais trouvé le moyen de te blesser en t'avouant que ta meilleure amie Cassiopée est une grosse garce alcoolique ?! Est-ce que je vous ai jamais empêché de vivre VOTRE vie ?! Pouvez-vous un seul instant vous demander si ça vous regarde, hein ?! « je suis ton frère » gnagnagna., NON ! J'ai le droit de vivre, j'ai le droit, et si vous avez raté votre vie et que vous vouliez vous rattraper en me privant de vivre la mienne, c'est DANS VOS RÊVES. J'aime Ainsley Blackwood, rien n'y changera, et ça vous devriez vous y faire parce que c'est pas trois idiots croyant me connaître qui vont m'empêcher de l'aimer ! » Elle jeta un regard circulaire aux trois garçons, qui ne semblaient pas s'être attendus à une telle férocité de sa part. La preuve qu'ils ne la connaissaient pas. « Les seuls qui me comprennent, ce sont ceux qui VRAIMENT se soucient de moi ! BLAKE, LOUIS, PETE, LUCY, même XANDER est venu me voir pour me dire qu'il acceptait mon choix ! Vous êtes tant aveuglés que ça par une image donnée ?! Me pensiez-vous aussi coincée que ma réputation ?! » Elle tenta de reprendre contenance et rajouta, un peu plus calmement mais avec toujours autant d'indignation: « Pensiez-vous pouvoir venir m'engueuler comme ça, me voir baisser les yeux et dire simplement « pardon, je le referais plus » ? Je ne suis PLUS une enfant ! Alors qu'est-ce qui se passe, Ted ? Eh bien je grandis ! Comme tout le monde ! Comme VOUS vous devriez le faire, sauf qu'on dirait que vos hormones de croissance se sont perdues en chemin ! Vous êtes... décevants. Ca fait mal au coeur de voir que vous me connaissiez si mal. » Elle pressa la main de Sin, comme pour le rassurer. À la voir comme ça, elle espérait qu'il ne prendrait pas peur. Ce serait vraiment le comble...
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