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 « J'aime passionnément le mystère, parce que j'ai toujours l'espoir de le débrouiller. » ft Cassiopée [TERMINE]

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MessageSujet: « J'aime passionnément le mystère, parce que j'ai toujours l'espoir de le débrouiller. » ft Cassiopée [TERMINE]   « J'aime passionnément le mystère, parce que j'ai toujours l'espoir de le débrouiller. » ft Cassiopée [TERMINE] EmptyVen 25 Nov - 9:55

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« J'aime passionnément le mystère, parce que j'ai toujours l'espoir de le débrouiller. »
Charles Baudelaire

Le Quidditch, c’est le bien, non ? En tout cas, pour lui ça l'est. C’est sa plus grande passion dans la vie le sport ! Longtemps, il a occupé un poste d’attrapeur. Tout d’abord à Beauxbâtons pour sa maison, où il a d’ailleurs été capitaine de sa cinquième à sa septième année. Ensuite, dans un petit club français, puis en équipe de France… Et enfin, dans un club irlandais. Mais sa passion du Quidditch remonte à beaucoup plus loin. A tout juste quatre ans, il apprenait déjà à voler avec mon père, et petit il poursuivait déjà des vifs d’or dans les landes bretonnes dépourvues de moldus. Ça a toujours désespérer ses parents de voir leur fils voler derrière une minuscule balle dorée, plutôt que d’étudier… Néanmoins, il obtint des résultats corrects, juste ce qu’il faut pour avoir ses BUSE et ses ASPIC. Bien qu’Ambroise ait travaillé son Anglais qui fait partie des matières enseignées à Beaxbâtons, il a toujours eu un peu de mal à avoir un bon accent, ce qui fait qu’aujourd’hui il possède toujours un accent français très prononcé. Mais ce petit accent, ça plait beaucoup aux filles… Il a toujours eu un succès fou avec les sorcières Anglaises après tout ! Remarque, avec les Françaises aussi. Il est ce qu’on appelle un homme à femmes, un coureur de jupons. Mais généralement, il n’a pas besoin de faire grand chose pour que ces dames tombent sous son charme…

Toujours est il qu’aujourd’hui, le professeur de vol se chargeait d’entraîner l’équipe des verts. A califourchon sur son balais dernier cri ultra rapide, il vole de bout en bout du terrai avec les joueurs en leur hurlant des directives. Les batteurs devraient être un peu moins agressifs et mieux viser, les poursuiveurs mieux équilibrés et plus rapides, et enfin l’attrapeur devrait se réveiller un peu. OUI, il est cruel avec eux. La seule qui tire vraiment sa carte du jeu, c’est June. Remarque, elle veut devenir professionnelle… Les bons joueurs, on les remarque DE SUITE. Mais en tant que capitaine, elle devrait être plus sévère avec son équipe et leur imposer un entraînement plus rigoureux et complet. Quand on est capitaine il faut être intransigeant sur l’entraînement, mais aussi féliciter ses joueurs quand ils ont bien travaillé…

Tournant vivement la tête vers les gradins à cause de gloussements, Ambroise remarque une bande de filles assises, et regardant au loin l’entraînement. Elles sont sans doutes venues pour voir l’un des garçons de l’équipe. En même temps normal, il les comprends, y’en a des mignons dans le tas ! Par contre les filles dans les gradins… On ne peut pas vraiment dire qu’elles soient très attirantes. Elles ne sont pas moches, mais… elles ne sortent pas de l’ordinaire. Sauf une. Une seule parmi la meute. S’il y a bien une chose que le jeune homme n’a JAMAIS compris c’est pourquoi les filles sont toujours en groupe. Quand on veut en inviter une à sortir, et qu’on l’arrache deux secondes à ses copines, on entend glousser et murmurer. Et si on se prend un râteau, c’est la honte parce qu’elles se moquent toutes de vous !… Mais bien heureusement pour le Don Juan, jamais aucune fille ne l’avait vraiment envoyé paitre. Et si cela arrivait… C’est certain que son orgueil en prendrait un coup !

Toujours est il qu’il se mit à mieux regarder cette fille, en souriant. Elle est droite. Fine. Elle a une jolie peau, des lèvres bien dessinées. Blonde. Les cheveux chez une fille c’est important pour le français, si une fille lui plaît c’est qu’elle a de beaux cheveux bien entretenus. S’il y a bien une chose que le professeur déteste ce sont les filles qui négligent leurs cheveux, qui ont les cheveux ternes, rêches et cassants. Les cheveux d’une femme, c’est toute sa féminité !
Par contre, même en la détaillant, Ambroise reste bien incapable de lui donner un âge précis… Les filles ici, sont déjà quasiment toutes des femmes. En fait, de Sade avait vraiment oublié à quel point l’école c’était agréable, surtout pour les jolies filles. Avec le temps, il se surprenait même d’avoir oublié à quel point une petite jupette d’écolière, ça peut être sexy !


A force de la contempler, le brun avait perdu la trace du vif d’or. Soudain, voyant l’attrapeur passer à toute vitesse devant moi il comprit bien vite que cette dernière avait vu cette petite balle dorée… IL ÉTAIT TEMPS. Plus que temps même. Sans plus attendre, il se mit à filer comme une fusée, prenant en chasse l’autre poursuiveur. Et effectivement, le vif d’or n’était vraiment pas loin, à vrai dire il était même tout prêt a quelques centimètre à peine d’eux, qui étaient au coude a coude. Il est temps de passer au cours, autant apprendre quelque chose non ?… Mais pour ça il faut de l’équilibre, et ne pas avoir le vertige !

Prenant son courage à deux mains, de Sade lâcha le manche de son balais, pour carrément se mettre debout dessus. Cette technique s’il la maîtrisait c’était grâce à un ami poursuiveur Australien et également grâce au skate board moldu qu’il avait pratiqué dans sa jeunesse. Et là, rapidement, en penchant son corps en avant pour prendre encore un peu plus de vitesse il atteignit enfin de vif d’or dont un se saisit. Une fois ce dernier en main, retombant sur son balais de course comme un chat, il pris ton sifflet pour signaler aux serpentards que l’entraînement était terminé.

Aller, rentrez aux vestiaires ça suffit pour aujourd’hui.

Et voilà. S’étirant comme un chat, il désigne l’un des poursuiveurs au hasard :

Toi, range le matériel avant de partir.

Un petit sourire en coin il passa sa main dans ses cheveux avant de voler vers les demoiselles installées dans les gradins depuis un petit moment à présent. Un blason vert est présent sur leur robes, elles sont donc à Serpentard. Et la jolie blondinette aussi.Se posant dans les gradins, il descendit de son balais, et sourit aux laiderons en extase. Juste par simple politesse… Il sait bien qu’on dit faute de grives on mange des merles, mais là, il y avaot un très bel oiseau face à lui. Alors, pourquoi se priver ?

Bonjour mademoiselle…l'entraînement t'a plu ?…

S’asseyant à côté d’elle, il lui serra la main, de manière formelle. Les Anglais ne font pas la bise! Ils sont si peu chaleureux… C’est sans doute ce que l’on appelle le choc des cultures ! Avec un peu de chance, son physique, ses yeux bleus et son accent français vont lui plaire. Les filles comme ça, c'est toujours un challenge de les séduire!

Moi c’est Ambroise Léandre de Sade. Mais tu peux m’appeler Ambroise, t’es pas obligée de dire Professeur de Sade, vu que t’es pas une élève. Et toi, c’est quoi ton prénom ?

Et voilà, il s’est présenté, avec le sourire et tout. Il faut toujours montrer son bon côté pendant les premiers temps avec les filles, jouer au gentil garçon un peu débile qui ose pas et qui sait pas comment les aborder. Mais tout ça, ça fait parti de son jeu... Du jeu de la séduction !


Dernière édition par Ambroise L. de Sade le Dim 25 Déc - 1:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « J'aime passionnément le mystère, parce que j'ai toujours l'espoir de le débrouiller. » ft Cassiopée [TERMINE]   « J'aime passionnément le mystère, parce que j'ai toujours l'espoir de le débrouiller. » ft Cassiopée [TERMINE] EmptyVen 25 Nov - 12:13

« J'aime passionnément le mystère, parce que j'ai toujours l'espoir de le débrouiller. » ft Cassiopée [TERMINE] MYC

« La beauté est indissociable du regard de celui qui voit. »
Heinz Pagels



Si Cassiopée était venue, c’est seulement parce qu’elle devait quelque chose à une des filles du groupe avec qui elle était actuellement. Elle ne se rappelait plus le prénom de la brune qui lui souriait, mais elle fit un rictus en retour. Elle l’avait sauvé pendant un cours de potions auquel elle n’était pas allée en disant que «Cassiopée avait un empêchement important, personnel et qu’il ne fallait pas la blâmer pour ça. » Le professeur n’avait rien dis, ce qui était plutôt exceptionnel de sa part. Après tout, elle était exceptionnelle. Mais là n’était (pour une fois) pas le sujet, et elle se trouvait maintenant au milieu d’un groupe de filles hystériques qui lui avait demandé de les accompagner pour voir si Cassiopée connaissait le nouveau professeur de vol « super mignon, super doué, trop trop génial » et autres qualificatifs qui avaient attirés la Serpentard dans les gradins. Elle voulait voir à quoi il ressemblait, se faire son propre avis, et puis peut-être contacter son père pour en faire un ami de la famille. Quelle ne fut donc pas sa surprise lorsqu’elle vit pour la première fois le fameux professeur. Il était jeune, il était effectivement assez beau, et il était très doué sur son balai. Cassiopée était donc au centre de ce groupe de jeunes filles en chaleur qui applaudissaient à chaque action, tandis qu’elle ne faisait que sourire, répondant malicieusement aux coups d’œil que le professeur sur son balai lui envoyait. D’ailleurs, il venait de laisser passer le vif d’or, en se retournant pour regarder une Serpentard précise dans le tas –elle, évidemment. Cassiopée ne put s’empêcher de ricaner en voyant une jeune fille passer à toute vitesse devant le balai du professeur qui fut ramené au match en voyant la rapidité avec laquelle l’attrapeur se dirigeait vers le vif d’or. La fille Cayrel aimait beaucoup le QUidditch, mais seulement quand elle le regardait. Certains mecs étaient plutôt mignons, dans le lot, et elle envisageait de plus en plus la possibilité d’en aborder un, mais son regard restait fixé sur le professeur, filant maintenant de plus en plus vite à la suite de la petite balle dorée… debout sur son balai. Il avait un sourire aux lèvres en attrapant juste devant l’autre le Vif. Il retomba agilement sur son balai, et siffla un coup pour indiquer la fin de l’entrainement. Les camarades de Cassiopée commençaient sérieusement à lui taper sur les nerfs, et elle soupirait de plus en plus de lassitude, lorsqu’elle vit arriver le fameux professeur vers le groupe. Essayant de ne pas tomber sur les cadavres évanouis des filles autour d’elle, Cassiopée se démena pour se décaler légèrement du groupe, histoire de ne pas passer pour une groupie avec elles. Ce fut un échec, car la brune-dont-elle-avait-oublié-le-prénom lui bloquait le passage. Et le voilà qui arrivait sur son balai. Il lança un sourire à toutes les filles, et se mis à fixer Cassiopée, qui ne bougea plus.

« Bonjour mademoiselle…l'entraînement t'a plu ?… »

La blonde tortilla une mèche de ses cheveux en dévisageant celui qui se tenait encore assis sur son balai face à elle.

« Rien de bien extraordinaire… Mais c’était pas mal du tout, Monsieur… Monsieur ? »

Ce fut son tour de la fixer avec ses beaux yeux bleus, et il répondit avec un accent français tout à fait exquis :

« Moi c’est Ambroise Léandre de Sade. Mais tu peux m’appeler Ambroise, t’es pas obligée de dire Professeur de Sade, vu que t’es pas une élève. Et toi, c’est quoi ton prénom ? »

Son ton un peu familier et son insistance au tutoiement dérouta Cassiopée mais ne la trompa pas quant au jeu que jouais Ambroise. Il lui tendit la main pour qu’elle la serre, ce qu’elle fit. Elle s’étonna cependant de ne pas avoir droit à une bise, mais se dis que ça viendrait probablement assez rapidement vu la façon avec laquelle le Sade lui parlait. Elle répondit donc avec un sourire narquois.

« Professeur de Sade sera parfait. Même si je ne suis pas une élève, je trouve un brin trop familier de vous appelez Ambroise. Je suis Cassiopée Elektra Cayrel, si mon nom complet vous intéresse. »

La lueur qui apparut dans les yeux d’Ambroise montrait qu’il était en effet intéressé. La Serpentard se retenu de doubler son sourire. Si la plupart des filles se faisait avoir, Cassiopée était tellement douée en matière de faux-semblant qu’elle discernait assez bien le jeu d’Ambroise. Elle n’en était pas parfaitement sûre, mais elle savait au moins qu’il cachait quelque chose. Les filles autour de Cassiopée se levèrent, et partirent l’une après l’autre en gloussant et murmurant. Ambroise put enfin se poser et s’asseoir à côté de la blonde, qui fixait le terrain en face d’elle. Elle se tourna d’un coup vers le professeur et commença à le questionner.

« Alors, Beauxbatons, c’est ça ? »

Elle le vit acquiescer et joua la provocation.

« Ah, ces français… De vrais incapables. Vous avez bien fait de venir jusqu’ici. »

Cassiopée continuait à regarder les membres des équipes ranger petit à petit les équipements sur le terrain, et elle rit en voyant un jeune Serpentard, sûrement bizuté car nouveau dans l’équipe, attraper une caisse de cognards mal fermée qui s’ouvrit dans un bruit retentissant. Les deux balles s’envolèrent dans le ciel, sous les yeux terrifiés du jeune maladroit. Ambroise grogna, enfourcha son balai et fonça à toute vitesse en criant -ce que Cassiopée supposait être des injures- dans un français parfait. Le pauvre Serpentard étourdi se répandit en excuse sous les rires goguenards du reste de son équipe à terre, excepté la capitaine qui essayait tant bien que mal d’aider le jeune, volant après des cognards particulièrement mesquins. La capitaine en rattrapa un en se jetant dessus, manquant de tomber de son balai. Le français déterminé s’attaqua au plus rapide, qui se déplacer de plus en plus haut. Quelques piques de vitesse, et le deuxième cognard était contrôlé. Ambroise ferma la boîte avec un regard noir pour celui qui l’avait ouverte, la déposa à terre, cria quelques minutes sur le reste de l’équipe, enfourcha son balai et en quelques minutes, était dans la même position qu’avant. Près à discuter avec la blonde qui, à son plus grand désespoir, ne pouvait s’empêcher d’être impressionnée. Cette impression d’infériorité par rapport à Ambroise l’énervait. Elle se disait que ça allait probablement passer. Et en attendant, si elle n’était pas insensible au charme du professeur, l’inverse était vrai aussi : il la dévisageait avec des yeux grands ouverts depuis plusieurs minutes. Elle fit un petit sourire en coin, et remarqua que les joues du français avaient rougies. Fait exprès ou non, elle le trouvait assez craquant, comme ça. Mais bien sûr, l’air de totale indifférence qu’elle arborait resterait ainsi. Pourquoi ? Parce que règle numéro 1 du jeu de la séduction : paraître insensible.
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MessageSujet: Re: « J'aime passionnément le mystère, parce que j'ai toujours l'espoir de le débrouiller. » ft Cassiopée [TERMINE]   « J'aime passionnément le mystère, parce que j'ai toujours l'espoir de le débrouiller. » ft Cassiopée [TERMINE] EmptySam 26 Nov - 1:56

« J'aime passionnément le mystère, parce que j'ai toujours l'espoir de le débrouiller. » ft Cassiopée [TERMINE] Tumblr_ls3384UsGo1r271s2o1_r1_500
« La beauté échappe aux modes passagères. »
Robert Doisneau

Et bien, c’était donc Mademoiselle Cassiopée Elektra Cayrel… De très beaux prénoms, qui allaient fort bien à une très belle personne. Le deuxième prénom surtout intriguait Ambroise… Elektra ? ça signifiait peut être donc qu’elle a un caractère électrique ? Soit. Des filles avec du caractère, c’est toujours mieux que des niaises, c’est beaucoup plus intéressant ! Surtout que lui-même, son deuxième prénom signifiait homme lion.
Quant à la familiarité… Il faut croire que c’était typiquement Français. Pour Ambroise, bien que la jeune fille soit encore étudiante ici, puisqu’il ne l’avait ni au Quidditch ni dans ses cours, ça ne le dérangeait pas d’être familier avec elle. De toute manière, Ambroise était le genre de prof sympa et relax sans pour autant être laxiste sur la discipline en cours. Il lui arrivait de plaisanter avec ses élèves pour détendre l’atmosphère, mais jamais il ne tolérait le moindre débordement lors de ses cours de vol. Après tout, ça peut être dangereux, surtout si on fait une mauvaise chute… Et il était bien placé pour le savoir, puisqu’il avait déjà finit plus d’une fois entre les mains des médicomages après des matchs de Quidditch assez brutaux.
Lorsqu’on l’appelait professeur, il trouvait toujours cela assez étrange, n’étant vraiment pas habitué à ce titre. De toute manière, ce job n’était que temporaire et il comptait bien réintégrer une équipe de Quidditch pro’ d’ici quelques temps, jusqu’à ce que son ex n’ait plus d’envies de meurtres. Et même lorsque Louis qui était comme son petit frère -sans pour autant avoir la moindre parenté avec lui- lui disait « professeur de Sade » pour rigoler, le Français était gêné. Professeur… Non décidément, ça sonnait mal avec son nom à côté. Capitaine de Sade c’est cool quand on est en équipe de France. Mais Professeur de Sade…Il avait décidément du mal à s’y faire, alors la plus part du temps il demandait à ses élèves de 1ère année de l’appeler « Sir » plutôt que « Professor ».

Alors, Beauxbatons, c’est ça ?

Ambroise acquiesça à la question avec un petit sourire.

Ah, ces français… De vrais incapables. Vous avez bien fait de venir jusqu’ici

Oh, c’est pas sympa ça… Moi je suis totalement français, et pourtant, je suis pas un incapable. On est pas des nuls chez les de Sade ! Même un lointain aïeul qui est cracmol était un grand génie littéraire qui a bouleversé la littérature française. C’était le marquis de Sade… Notre nom a donné le mot sadisme par la suite pour la petite histoire. Avec toutes les horreurs qu’à imaginé mon grand-père et ce seulement avec des méthodes moldues, je peux te dire que les mangemorts sont des enfants de cœurs. D'ailleurs c'est à cause de ce cramol que mon sang est mêlé.

Ne parlons pas des choses qui fâchent. Cette fille était du côté des obscurs il le savait bien… Quand une fille lui plaisait, il regardait tout, et il avait eu vite fait de remarquer la rose brodée sur sa manche. Alors cette petite histoire de sadisme la ferait certainement sourire, sans pour autant l’effrayer. Fixant le ciel de ses yeux bleus, Ambroise ajouta en souriant doucement :

Beauxbâtons c’est une très bonne école, même si c’est pas la même chose que Poudlard. Déjà là bas on a des matières en plus que vous n’avez pas ici, comme par exemple l’anglais, mais aussi le latin et le grec. C’est important pour la suite si l’on veut travailler à l’étranger, puisque tout le monde parle Anglais maintenant.

Et dans sa tête, Ambroise qui était passionné d’histoire et de littérature se dit pour lui-même : Foutu traité de Versailles ! S’il avait pas été signé, le Français serait encore la langue officielle…

L’éducation qu’on y dispense n’y est pas la même également, et on ne vit pas dans un château comme ici mais dans un palais. Le climat est beaucoup plus agréable…. C’est dans le sud de la France. L’été, on allait tous se baigner dans une petite rivière où l’eau était toujours fraîche et limpide. Mais ici, ça me rappelle ma Bretagne natale, avec le mauvais temps !

Alors qu’il discutait avec la jeune fille, parlant avec enthousiasme de sa vie à beauxbâtons qui lui manquait tant, il vit soudait des cognards se mettre à voler dans le ciel. Fou de rage, il enfourcha de nouveau son balais en vociférant :

MAIS QUEL ABRUTIT CELUI LA !

Ni une ni deux il se lança à la poursuite du plus rapide, qui montait très haut. Les montées et les descentes en chandelle, Ambroise n’en avait pas peur. Quand on est attrapeur, il vaut mieux aimer la vitesse…ou du moins ne pas en avoir peur. Attrapant rapidement le cognard qu’il tenait fermement, il redescendit tout aussi vite qu’il était monté. Ce genre d’incident, quand on drague une fille c’est jamais très plaisant ! ça vous oblige à vous éloigner d’elle… Et Ambroise sait parfaitement qu’une femme aime qu’on s’occupe d’elle, qu’on soit près d’elle. Redescendant, il remit le cognard dans la caisse qu’il verrouilla lui-même d’un coup de baguette cette fois-ci, avant de passer un savon à son équipe, disant ses quatre vérités à chaque joueurs sur sa manière d’évoluer sur le terrai aujourd’hui. Il n’épargna même pas Miss Mayfair l’attrapeuse, qui était pourtant sa cousine… ni June qui était une de ses petites chouchoutes. Parfois, il s’énervait et lançait quelques injures en français au milieu de l’anglais, ce qui donnait des phrases assez loufoques du style « f*cking p*tain de cognard !! »

Grognant sur les élèves, et particulièrement sur le poursuiveur qui était chargé de ranger Ambroise repartit vers la jolie Blonde. Il était certes un peu énervé… Mais il savait bien que la présence de cette ravissante créature allait l’apaiser. C’est pour ça qu’il aimait les femmes, parce que les femmes sont souvent plus douces que les hommes.

Excuse-moi, on a eu un petit problème comme tu as pu le voir.

Elle sourit en coin…. Et Ambroise se surprit à rougir et à baisser les yeux. Voilà qu’il était pris à son propre jeu. Il savait que Cassiopée jouait avec lui. Et il savait qu’elle savait qu’il jouait avec elle. Le jeu de la séduction était donc bien là, Ambroise était séduit déjà, par une femme aussi forte qu’elle. Du moins, elle avait l’air forte… mais toutes les femmes sont fragiles dans le fond, c’est bien pour ça qu’elles ont besoin des bras d’un homme non ?

Il me faut une cigarette, pour me calmer. Si la fumée te dérange je peux me décaler… Ou alors, si t’en veux une, sert toi dans mon paquet.

Souriant à Cassiopée, il sortit une cigarette qu’il alluma avec un briquet. Oui, il aurait pu le faire avec sa baguette… Mais Ambroise avait toujours eu l’habitude d’allumer les cigarettes avec des briquets moldus… Ce geste était devenu purement mécanique. Tirant longuement sur sa cigarette, il recracha la fumée et demanda :

Alors, où on en était ?… Ah oui, je te parlais de moi, et de beauxbâtons !… Mais parle moi un peu de toi aussi, si non c’est pas drôle. Déjà je te connais à peine et je perd peut être des points dans ton estime avec la cigarette... Je veux pas passer pour un gros narcissique en plus! Et vu qu’on est samedi après midi, je suppose que tu n’a pas cours…tu n’a rien de prévu ?

Se penchant vers la jeune fille pour qu’elle seule entende il ajouta :

Et je ne pense pas qu’une fille avec autant de charisme que toi traîne avec des boudins comme les filles de tout à l’heure.

C’est vrai non ? ça avait toujours été comme ça dans une école, et ce le serai toujours. Les belles personnes populaires restent ensembles, les intellos retentent groupés et les loosers restent des loosers qui traînent avec des autres loosers. Parfois il arrive que ces gens là se mélangent, mais c’est généralement toujours par intérêt. Le Français lui, avait toujours fait parti des gens beaux et populaires… Et les seules fois où il se mêlait aux autres c’était pas intérêt, ou pas pitié. Comme par exemple, pour demander de l’aide pour un devoir de potions, ou bien alors pour rester le beau gosse populaire et apprécié de tous, même des nuls, il se forçait à passer un peu de temps avec eux. En réalité ce comportement révélait un véritable manque d’amour, et de confiance en soi… Plus on l’aimait, mieux c’était. Ou du moins, plus les gens donnaient l’impression de l’aimer, mieux c’était… Car il savait très bien que la plus part des personnes étaient également avec lui pas intérêt. Parce que ça fait toujours bien d’être « ami » avec un attrapeur célèbre. Mais les personnes qui comptaient vraiment pour lui, se comptaient sur les doigts d’une main ! Il avait un petit cercle de véritables amis, au milieu de tout ces faux culs, et c’était pour lui une véritable dose d’oxygène dans sa vie !


Dernière édition par Ambroise L. de Sade le Sam 26 Nov - 9:05, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: « J'aime passionnément le mystère, parce que j'ai toujours l'espoir de le débrouiller. » ft Cassiopée [TERMINE]   « J'aime passionnément le mystère, parce que j'ai toujours l'espoir de le débrouiller. » ft Cassiopée [TERMINE] EmptySam 26 Nov - 8:01

« J'aime passionnément le mystère, parce que j'ai toujours l'espoir de le débrouiller. » ft Cassiopée [TERMINE] Astymestgif4

«Les femmes ne sont jamais désarmées par les compliments. C'est cela la différence entre les sexes. »
Oscar Wilde


« Il me faut une cigarette, pour me calmer. Si la fumée te dérange je peux me décaler… Ou alors, si t’en veux une, sert toi dans mon paquet. »

Cassiopée fut étonnée de le voir sortir une cigarette et de lui en proposer une. Elle hocha négativement la tête, résistant à la tentation. Fut un temps, elle fumait beaucoup, souvent, et elle avait eu des soucis respiratoires. Aussi, elle avait décidé d’arrêter de fumer, et malgré l’effort que ça lui demandait et le prix que ça lui coûtait, elle résistait. Pour rien au monde elle ne voulait ces problèmes encore une fois. Elle lui dit cependant qu’elle ne voyait aucun problème à ce qu’il fume à côté d’elle, pour éviter de lui dire « ne t’écartes pas ». L’art et la manière de dire quelque chose en voulant dire une autre chose… Rien de plus utile dans la vie.

« Alors, où on en était ?… Ah oui, je te parlais de moi, et de Beauxbâtons !… Mais parle moi un peu de toi aussi, si non c’est pas drôle. Déjà je te connais à peine et je perds peut être des points dans ton estime avec la cigarette... Je veux pas passer pour un gros narcissique en plus! Et vu qu’on est samedi après midi, je suppose que tu n’a pas cours…tu n’as rien de prévu ? »

Cassiopée se surpris à rire. Il ne voulait pas passer pour un narcissique… Il avait frôlé ce qualificatif dans la tête de la Serpentard, et maintenant il ne voulait pas perdre des points dans son estime. Voilà qui était intéressant. Elle haussa les épaules, se tourna vers Ambroise et attendit qu’il ai fini de recracher sa fumée pour répondre. Un moyen de se faire désirer.

« Effectivement, je n’ai pas cours. Rien de prévu non plus, à vrai dire… »

La blonde ne finit pas sa phrase. Elle cherchait un moyen d’expliquer ce qu’elle faisait avec les filles de toute à l’heure, et pourquoi elle n’avait pas d’autres chats à fouetter. Ambroise lui tendit la perche en lui faisant, par la même occasion, un compliment sous-entendu.

« Et je ne pense pas qu’une fille avec autant de charisme que toi traîne avec des boudins comme les filles de tout à l’heure. »

Cassiopée laissa échapper un petit rire lorsqu’elle entendit cette phrase dans son oreille. Dans son oreille, oui, le professeur s’était penché et avait approché ses lèvres à l’oreille de la Serpentard pour qu’elle soit seule à entendre. Elle sentait son souffle sur ses cheveux et se retint de rougir. Elle ne savait pas si elle avait réussi à ne pas montrer cette couleur qui lui montait aux joues, mais elle se rassurait en se disant qu’elle avait essayé. Il releva la tête, attendant une réponse en tirant sur sa cigarette.

« Je devais quelque chose à une des filles du groupe… Enfin, tu ne vas quand même pas te plaindre que j’ai traîné avec elle. Tu ne m’aurais pas vu, sinon. »

En jouant le jeu de la fille qui savait déjà qu’elle était appréciée, elle en avait perdu le soi-disant respect qu’elle avait instauré à la présentation du professeur, et qui devait indiquer qu’il allait devoir travailler dur pour être reconnu à ses yeux. Elle l’avait tutoyée, fatale erreur. Elle se mordit la joue pour se faire réagir, il était stupide de ruiner ses efforts maintenant. Elle était persuadée qu’Ambroise l’avait remarqué, mais il ne montra rien si ce n’est une lueur goguenarde dans les yeux, mélangée à une certaine victoire évidente de sa part. Bien, il avait gagné une bataille, pas la guerre. Jamais il ne la gagnerait face à Cassiopée. Elle décida donc de jouer sur ce petit et malencontreux incident pour le déstabiliser.

« Bref, rien de prévu. Je pensais rester là à t’observer jouer, professeur, mais apparemment tu as décidé de planter ta tente ici et de rester sur les gardins. »

Elle insista bien sur le « professeur » pour remettre Ambroise à sa place, même si elle aurait bien aimé pouvoir l’appeler « Amb’ » et le traiter comme un ami. Ou plus si affinités. Affinités. Cassiopée ne put s’empêcher de sourire à cette idée, ce qu’Ambroise remarqua. Il se tourna vers elle avec un regard interrogateur.

« Non… Rien. Je pensais seulement à quelque chose, et ça m’a fait rire. »

La volonté de savoir quelle était cette chose était quasiment palpable chez Ambroise. Mais il ne dit rien, se comptant d’avoir un air pensif.

« Bref, monsieur le sportif. Tu vas finalement camper là, alors ? »

Cassiopée ne savait pas vraiment sur quel terrain elle s’aventurait, mais elle voulait surtout savoir comment le professeur allait réagir, quand un mot précis s’inscrit dans son esprit. Professeur. Elle en avait presque oublié la signification avec cet homme qui enlevait progressivement son T-Shirt à côté d’elle tout en parlant car il avait chaud (la sueur était apparente). La Serpentard ne paniqua pas, mais se demanda surtout honnêtement comment elle devait réagir aux avances, car s’en était, d’Ambroise. Devait-elle partir, avant qu’il ne soit trop tard et qu’elle n’ai plus d’autres solutions que de jouer son jeu ? Ou devait-elle rester et profiter d’une personne qu’elle trouvait enfin à son goût ici ? Encore plus que Xander, avec qui elle aurait pu avoir un avenir, ou qu’Alistair, son éternel modèle masculin sur terre ? Elle soupira, ce qui fit arrêter Ambroise dans sa phrase. Il demanda si elle s’ennuyait autant que ça. Cassiopée s’en voulut de donner cette impression, car ce n’était pas vrai.

« Pas le moins du monde ! réponda-t-elle rapidement. J’étais plongée dans mes pensées. »

De nouveau, elle lui fit un sourire qui le fis rougir. Cette fois, il pris les choses en mains et lui répondit par un autre sourire beaucoup plus assuré qui fit baisser les yeux à la Serpentard. Mais il n’eut pas seulement pour effet une simple rougeur. Cassiopée oublia ses états de conscience, et se dis que pour une fois, elle avait un bon coup et qu’elle pouvait en profiter au diable les conséquences. De toute façon, elle avait des contacts qui pourraient la sortir d’une situation délicate. Et puis, s’il venait à se passer quelque chose, qui disait que cela recommencerait, ou que ça irait plus loin ? Après tout, la blonde ne savait pas ce que valait Ambroise… Et vice versa.
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MessageSujet: Re: « J'aime passionnément le mystère, parce que j'ai toujours l'espoir de le débrouiller. » ft Cassiopée [TERMINE]   « J'aime passionnément le mystère, parce que j'ai toujours l'espoir de le débrouiller. » ft Cassiopée [TERMINE] EmptySam 26 Nov - 9:12

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« Un charme est ce qui subjugue, plutôt que ce qui plaît. »
Alain

Alors qu’Ambroise lui demandait si ça la dérangeait, la jeune femme répondit qu’elle ne voyait aucun problème à ce qu’il fume à côté d’elle… Ambroise avait bien compris que ça voulait surtout dire « ne part pas ». Souriant amusé, il reprit la conversation en plaisantant gentiment, disant qu’il perdaitpeut être des points à fumer. Après tout c’est vrai, certaines femmes n’aiment pas l’odeur de la cigarette… Puis, il demanda à la jeune fille de lui parler d’elle pour ne pas passer pour un naricissique. Avec la blonde le Français jouait la carte de la plaisanterie, du moins pour le moment.
Puis, il demanda simplement si elle avait quelque chose de prévu cet après midi…

Effectivement, je n’ai pas cours. Rien de prévu non plus, à vrai dire…
Et je ne pense pas qu’une fille avec autant de charisme que toi traîne avec des boudins comme les filles de tout à l’heure.

La jeune femme laissa échapper un petit rire amusé et se mit à rougir légèrement. Alors comme ça, ça lui faisait de l’effet quand il murmurait au creux de son oreille ?… Normal après tout, c’était déjà le premier cap de « l’intimité ». Peut être que plus tard, il lui murmurera des mots d’amour, pour la rendre heureuse. Les femmes aiment se sentir aimées… Alors pour les garder plus ou moins longtemps, Ambroise était prêt à leur mentir.

Je devais quelque chose à une des filles du groupe… Enfin, tu ne vas quand même pas te plaindre que j’ai traîné avec elle. Tu ne m’aurais pas vu, sinon.

Non, effectivement, je vais pas m’en plaindre. J’aime bien faire de belles rencontres comme ça, un peu par hasard…

C’était vrai ce matin en se levant Ambroise ne savait pas qu’il tomberai sur une jolie blondinette au charme provocant. Une jolie femme avec des yeux maquillés de noir à outrance… Le maquillage aussi il aimait ça chez une femme. Il n’était pas plus macho que la plus part des hommes mais pour lui une fille devait prendre soin d’elle, se maquiller, faire attention à ses vêtements et à sa ligne… Une fille sans maquillage c’est pas mal. Une fille avec du maquillage et des artifices c’est encore mieux. Il faut qu’elles sachent jouer de leur charme féminin… Et visiblement, Cassiopée savait déjà très bien faire agir son charme !

Bref, rien de prévu. Je pensais rester là à t’observer jouer, professeur, mais apparemment tu as décidé de planter ta tente ici et de rester sur les gardins.

Professeur… Elle voulait donc déjà arrêter la familiarité pour le moment ? Soit. Au moins, elle le tutoyait et il était déjà moins mal à l’aise. C’était une petit victoire, mais le brun savait bien qu’avec ce genre de femmes on ne gagne jamais la guerre, que ce sont elles qui vous mettent à leurs pieds et non le contraire. Aussi, elle eut un petit rire amusé. Se tournant vers elle avec un regard interrogateur, elle répondit :

Non… Rien. Je pensais seulement à quelque chose, et ça m’a fait rire.

A quoi elle pensait ? ça intriguait l’attrapeur au plus haut point. Il avait l’habitude de toujours savoir ce que les femmes avaient derrière la tête, mais avec celle-ci ce n’était pas clair comme de l’eau de roche.

Bref, monsieur le sportif. Tu vas finalement camper là, alors ?
Faut croire que oui. Il fait chaud tu trouves pas ?…

Bien, il était temps d’agir ! Et de montrer ses atouts. Son corps mince et bien fait, ses tatouages pour le côté bad boy… en général, les filles aimaient. Retirant donc lentement son tee shirt, Ambroise se remit à fumer une fois torse nu et dit :

J’adore voler, vraiment, c’est cool… C’est ma passion dans la vie le Quidditch. Je sais pas si tu sais, mais j’ai été capitaine de l’équipe de France avant d’être prof ici, j’ai que vingt six ans, c’est pas mal non ? J’ai commencé le Quidditch tout petit et à Beauxbâtons j’étais dans l’équipe de ma maison. D’ailleurs, j’étais dans la maison qui est l’équivalent de Serpentard ici. J’ai toujours été sportif, et doué avec un balai ! C’est un don je pense, tu vois ?… J’adore tellement la sensation de liberté quand on vole, le vent sur le visage, dominer le paysage et filer là où on veut avec son balais sans se soucier de la destination. Si non je joue de la batterie aussi, et j’ai fait du skate board, c’est un truc moldu mais ça m’a bien servi pour le Quidditch, surtout quand je fait des trucs comme tout à l’heure pour attraper le vif d’or. Je sais pas si tu sait ce que c’est un skate board ?… En fait c’est une planche avec quatre roulettes et…


Ambroise se stoppa dans sa phrase en entendant la jeune femme soupirer. Il l’ennuyait ou quoi ? Ou alors, elle pensait qu’il la prenait pour une débile à lui expliquer ce qu’était un skate board. Mais si la miss avait toujours vécut chez les sorciers et était de sang pur il y avait de fortes chances pour qu’elle ne sache pas de quoi il ça avait l’air, et à quoi ça servait. Ecrasant sa cigarette Ambroise dit un peu irrité :

Tu t’ennuies avec moi ?

Pas le moins du monde ! J’étais plongée dans mes pensées.

Elle lui sourit encore une fois, et Ambroise rougit de nouveau. Mais bien vite il se ressaisit et dit alors :

Donc tu m’écoutais pas. Ça veut dire que tu me trouve pas intéressant ?… Si un jour tu te marie, faut que tu fasses au moins semblant d’écouter ce que ton mari dit pour qu’il soit content. Remarque-nous les hommes on fait pareil quand vous nous parlez de vos copines et de Shopping on hoche la tête de temps en temps pour avoir l’air intelligent et intéressé, c’est tout. Mais la future marquise de Sade devra m’écouter quand je parle… Si tu comptais te marier avec moi, faut oublier !

Ambroise se mit à rire amusé. L’humour, c’était sa tactique. Il savait très bien que la jeune femme ne projette pas de se marier avec lui. Du moins pas dans l’immédiat, ils se connaissaient à peine depuis quelques minutes. Et un titre de Marquise, ça ramène les femmes à leur rêves de petite fille, et à l’espoir de devenir une princesse un jour. Alors, il ajouta rapidement avant qu’elle ne réponde :

Je plaisantais. Je comptais pas te demander ta main. Par contre pour le titre de noblesse je plaisantais pas, je suis vraiment Marquis !
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MessageSujet: Re: « J'aime passionnément le mystère, parce que j'ai toujours l'espoir de le débrouiller. » ft Cassiopée [TERMINE]   « J'aime passionnément le mystère, parce que j'ai toujours l'espoir de le débrouiller. » ft Cassiopée [TERMINE] EmptyMar 29 Nov - 7:19

« J'aime passionnément le mystère, parce que j'ai toujours l'espoir de le débrouiller. » ft Cassiopée [TERMINE] 2cr90rb

« Une fille n'a qu'une envie, c'est de se marier et quand elle est mariée, elle a envie de tout. »
William Shakespeare


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Spoiler:


« Donc tu m’écoutais pas. Ça veut dire que tu me trouve pas intéressant ?… Si un jour tu te maries, faut que tu fasses au moins semblant d’écouter ce que ton mari dit pour qu’il soit content. Remarque-nous les hommes on fait pareil quand vous nous parlez de vos copines et de Shopping on hoche la tête de temps en temps pour avoir l’air intelligent et intéressé, c’est tout. Mais la future marquise de Sade devra m’écouter quand je parle… Si tu comptais te marier avec moi, faut oublier ! »

De quoi parlait-il, exactement ? Cassiopée ouvrit de grands yeux, et se demanda honnêtement ce qui lui prenait de parler d’une future femme, qui l’écouterait… et qui plus est, il sous-entendait à l’attention de Cassiopée « si tu voulais être ma femme ». N’importe quoi. Comme si elle l’idée lui avait effleuré l’esprit : tout ce qu’elle avait imaginé avec le beau brun était à la rigueur une relation libertine au possible. Au pire, rien. Et encore, ça ne serait pas trop grave (même si elle avait pleinement conscience de louper quelque chose dans ce cas-là). C’était un professeur, et elle l’avait encore oublié. Cassiopée jura intérieurement. Elle était une élève et il s’en fichait, alors à quoi bon faire des efforts de tenues ? Cependant la blonde hésitait franchement entre se lever et partir et éclater de rire car c’était une excellente blague. La première réaction était franche, la deuxième hypocrite, puisqu’elle ne trouvait pas ça drôle. Du tout. Aussi elle fit un léger sourire suivit d’un regard interrogateur qui fit bien comprendre à Ambroise qu’elle n’appréciait pas ce qui était censé être amusant. Comme si les femmes devaient faire semblant : les femmes avaient ce qu’elles voulaient, et les hommes s’y faisaient. La loi de la nature. Pourtant, Cassiopée choisissait généralement la manière hypocrite –comme beaucoup de femmes, qui était la plus simple, la plus pratique, la plus utilisée et la plus adaptée dans ce cas là. Mais elle ne voulait pas se laisser faire. Le professeur de vol ajouta bien vite une phrase en voyant la tête de Cassiopée.

« Je plaisantais. Je comptais pas te demander ta main. »

La blonde ricana, mi-rassurée mi-étonnée. Encore heureux, qu’il ne comptait la demander en mariage ! Ils se connaissaient à peine depuis quelques minutes. Et elle connaissait le professeur, l’ayant vu sur plusieurs magasines en couverture (entre autres). Elle savait sa réputation, et elle remarquait bien les regards qu’il jetait derrière son épaule pour repérer les jolis visages de Poudlard. Histoire de ne pas être perdu dans les couloirs, bien évidemment. Et puis se marier avant une bonne demi-dizaine d’années était hors de question. Pourquoi diantre ça lui avait même traversé l’esprit ?
« Par contre pour le titre de noblesse je plaisantais pas, je suis vraiment Marquis ! »
Bien. En quelques minutes, il avait réussi à lui dire qu’il était génial, qu’il était doué, beau, que la nudité ne le dérangeait en rien voir le contraire, qu’il n’aimait que les gens beaux –comme lui, qu’il n’était PAS narcissique mais qu’il était marquis. Cassiopée avait un petit rictus aux lèvres, ne sachant pas vraiment comment accumuler toutes ses informations en même temps. Narcissique, lui ? Pas du tout. Il voulait faire son intéressant, et cela commençait à ennuyer la Serpentard pour de bon. Sans compter qu’elle ne savait pas exactement comment elle devrait réagir à de telles annonces, si elle devait glousser comme une dinde et rougir comme une abrutie (ce qui était totalement exclu de ses réactions, évidemment), si elle devait lui lancer un regard méprisant et s’en aller (ce qui était fortement déconseillée si elle voulait le revoir pour une quelconque raison –et qui revenait au dilemme qu’elle avait éprouvé à une phrase qu’il lui avait dite il y avait quelques minutes à peine), le prendre au sérieux et l’embrasser sur le champ, le harceler jusqu’au mariage et s’appeler Marquise de Sade (ce qui était… borné et indigne de sa personne –mais qui sonnait vachement bien, finalement), se jeter sur lui et l’embrasser pour de bon (un tantinet violent), ou ne rien faire et rire, encore une fois (un tout petit peu répétitif depuis leur début de conversation). Elle eut quelques secondes d’hésitation qui lui valut un regard étonné de la part d’Ambroise. Elle était en colère contre lui. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien répondre à une telle chose ? Partagée entre l’idée de lui marcher dessus avec ses talons et l’embrasser goulûment ici et maintenant…

« Haha. »

… sortit de sa bouche. Ambroise ne put s’empêcher de rire devant le manque profond de conviction de Cassiopée, et elle s’insulta de n’avoir rien répondu de mieux. « Haha ». En repensant à l’intonation avec laquelle elle avait dis ça, elle ne put rien faire d’autre que rire à son tour, nerveusement mais sincèrement tellement elle se sentait stupide. Que faisait-elle d’habitude ? D’ordinaire, elle ne riait pas d’une stupidité de sa part… mais d’ordinaire elle n’était pas stupide. La question ne se posait donc pas. Alors pourquoi, pourquoi grand dieu «Haha » était-il sorti de sa bouche. Elle décida d’ignorer comme elle ignorerait un Poufsouffle ou un Potter sa phrase ridicule et de se re-concentrer sur l’homme torse-nu à côté d’elle. Et de le prendre par surprise.

« Moi, je suis une déesse. Je connais très bien les Malefoy, je suis une riche, belle, adulée dans mon manoir –immense, par ailleurs. J’ai tous les mecs que je veux, et si je ne les ais pas dans l’instant ça ne saurait tarder, je m’habille avec classe, mes cheveux sont parfait, mon maquillage de même, je rends jalouse deux filles sur trois que je croise, je n’ai rien à faire des autres, je suis impressionnante et je le sais. Je manipule, je magouille, je dis n’importe quoi sur pas mal de personnes, je suis à craindre et j’adore ma vie. Et fichtre, peu m’importe d’être marquise quand je suis déjà reine. Tu ne trouves pas que ça n’a aucune importance, dans mon contexte ? »

Le pauvre Ambroise failli en tomber de surprise. Et Cassiopée avait enfin sa revanche sur les réponses déroutantes du professeur. Elle se mit à rire gorge déployée devant la tête du français, et n’arrivait plus à s’en remettre. Elle avait l’impression qu’Ambroise allait bouder, mais elle n’en avait cure. Elle l’avait vraiment surpris, et c’est ce qu’aimaient les hommes –après coup. La surprise est ce que les femmes ont de plus précieux, une arme redoutable face aux prétentieux (aussi involontaires qu’ils soient) comme le professeur de vol.
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MessageSujet: Re: « J'aime passionnément le mystère, parce que j'ai toujours l'espoir de le débrouiller. » ft Cassiopée [TERMINE]   « J'aime passionnément le mystère, parce que j'ai toujours l'espoir de le débrouiller. » ft Cassiopée [TERMINE] EmptyMar 29 Nov - 8:30

« J'aime passionnément le mystère, parce que j'ai toujours l'espoir de le débrouiller. » ft Cassiopée [TERMINE] Tumblr_lgw63ucHIR1qcl5zoo1_500
« Un baisemain, c'est très bien, mais un diadème en diamant, ça dure toute la vie... »

Howard Hawks

Haha?... Elle se moquait de lui?... Ouais, faut croire. Pour le coup Ambroise était un peu vexé... Mais bien vite, Cassiopée ajouta:

Moi, je suis une déesse. Je connais très bien les Malefoy, je suis une riche, belle, adulée dans mon manoir –immense, par ailleurs. J’ai tous les mecs que je veux, et si je ne les ais pas dans l’instant ça ne saurait tarder, je m’habille avec classe, mes cheveux sont parfait, mon maquillage de même, je rends jalouse deux filles sur trois que je croise, je n’ai rien à faire des autres, je suis impressionnante et je le sais. Je manipule, je magouille, je dis n’importe quoi sur pas mal de personnes, je suis à craindre et j’adore ma vie. Et fichtre, peu m’importe d’être marquise quand je suis déjà reine. Tu ne trouves pas que ça n’a aucune importance, dans mon contexte ?

Ambroise resta silencieux un moment, cherchant quoi répondre à cette tirade qui dressait un portrait haut en couleur de la vipère puis dit finalement en rigolant:

ça tombe bien on est pareils. Toutes les filles et tous les mecs que je veux je les ai. Quand je passe à côté d'une meute de filles, deux sur trois se sentent plus quand elles me voient. Moi aussi je suis parfait, et je l'ai toujours été. Tout le monde m'apprécie, ou du moins fait semblant et ça me convient parfaitement, parce que dans le fond ouais, j'ai besoin d'être aimé. Et je crois que t'en a besoin aussi. Tu vois, c'est ça être populaire aussi, être entourés de faux culs qui font genre de t'aimer alors qu'ils sont jaloux de toi.

Marquant une pause, Ambroise reprit une cigarette et tira longuement dessus en recrachant sa fumée et poursuivit:

Je suis riche aussi, célèbre mondialement, adulé et je vend du rêve à des centaines de sorcière à travers le monde. Les mecs m'admirent et aimeraient me ressembler. Puis tout le monde voudrait savoir faire la même chose que moi avec un balais. Parce que quand je fait des acrobaties, j'ai la class et ça a l'air naturel, tu vois?

Le français se mit à rire encore et prit de nouveau une bouffée de nicotine. Il en avait besoin pour se calmer les nerfs... Et pour réfléchir à quoi dire à Mademoiselle Cayrel pour la séduire. Une fois qu'il sur, il se tourna vers la jolie blonde et dit:

On oublie notre petit accrochage sur mon humour pas drôle?... Visiblement le coup du gars timide ça te saoule. Puis tu as raison, tu es une reine. La perfection. Du moins pour moi tu l'est.

Ambroise était bien tenté d'ajouter que tout les deux savaient que l'autre était intéressé, qu'il était inutile de tourner autour du pot, qu'il aimait bien les pestes comme elle. Qu'elle était tout à fait son type de fille et qu'un joueur de Quidditch pro sur son tableau de chasse ça ferai bien. Mais le français n'en dit rien, laissant ses yeux bleus trainer un peu sur le corps de la jolie blonde en souriant en coin.

Oui, elle avait raison de dire qu'elle était une déesse, qu'elle était la reine. Elle avait tout ce qu'il faut, où il faut. Elle avait de beaux cheveux blonds parfaits, un maquillage provocant qui plaisait à Ambroise, de grands yeux bleus comme les siens. Sa peau semblait douce et sans imperfections dues à l'adolescence. Cette jeune fille était déjà une femme. Et ça plaisait terriblement au professeur de vol de voir une fille qui avait autant d'assurance, autant de confiance en elle qu'elle arrivait à le déstabiliser. ça lui plaisait qu'elle ne se mette pas à glousser comme une dinde juste pour lui faire plaisir quand il disait des blagues vraiment nazes.

Je t’emmène faire un tour si tu veux, pour me faire pardonner. ça rendra les autres encore plus jalouses... Et comme ça a l'air de te plaire... En plus, mon balai c'est le dernier modèle d'éclair de feu, le dernier modèle super rapide et maniable... du balais de luxe. Je te promet que je ferai pas le con, si t'as peur.

Le français avait dit sa dernière phrase en souriant, comme pour provoquer un peu Cassiopée. Oui, elle était la reine certes, mais lui il était le roi. Et tout le monde sait que celui qui gouverne le royaume c'est le roi et non pas la reine... du moins, en général... De toute manière, le brun savait d'ores et déjà que s'il y avait quelque chose de plus ou moins sérieux entre eux, ce serait une guerre permanente pour avoir le dessus sur l'autre. Il savait aussi qu'il avait perdu d'avance, parce qu'avec ce genre de femmes il était faible. Ne laissant pas vraiment le choix à la belle, il la prit par la main et l'attira contre lui, la tenant par la taille en lui souriant. Il déposât un baiser sur sa joue pour s'excuser puis, il murmura de nouveau à son oreille :

Aller, viens s'il te plaît.


Spoiler:
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MessageSujet: Re: « J'aime passionnément le mystère, parce que j'ai toujours l'espoir de le débrouiller. » ft Cassiopée [TERMINE]   « J'aime passionnément le mystère, parce que j'ai toujours l'espoir de le débrouiller. » ft Cassiopée [TERMINE] EmptySam 24 Déc - 23:59

Spoiler:

« Le sexe féminin est un danger pour l’homme parce que cela lui échappe totalement. »
Michel Schneider

Cassiopée appréciait comme jamais le silence qui avait suivi sa tirade. Elle avait récupéré toute sa fierté, et c’était rendue compte que la franchise était ce qui déroutait le plus le jeune homme en face d’elle. Chaque homme avait sa faiblesse. D’une manière tout à fait logique, il allait devoir répondre avec toute franchise. Cassiopée s’attendait à ce qu’il dise qu’il était comme elle.

« ça tombe bien on est pareils. Toutes les filles et tous les mecs que je veux je les ai. Quand je passe à côté d'une meute de filles, deux sur trois se sentent plus quand elles me voient. Moi aussi je suis parfait, et je l'ai toujours été. Tout le monde m'apprécie, ou du moins fait semblant et ça me convient parfaitement, parce que dans le fond ouais, j'ai besoin d'être aimé. Et je crois que t'en a besoin aussi. Tu vois, c'est ça être populaire aussi, être entourés de faux culs qui font genre de t'aimer alors qu'ils sont jaloux de toi. »

Bingo. Cassiopée sourit discrètement, elle profita qu’Ambroise ne la regarde pas pour se réjouir d’avoir gagné. Il allait sûrement lui sortir un CV complet de sa personne pour montrer à quel point il était génial, beau, adulé, blablabla.

« Je suis riche aussi, célèbre mondialement, adulé et je vends du rêve à des centaines de sorcière à travers le monde. Les mecs m'admirent et aimeraient me ressembler. Puis tout le monde voudrait savoir faire la même chose que moi avec un balai. Parce que quand je fais des acrobaties, j'ai la classe et ça a l'air naturel, tu vois ? »

« Je vois, oui. » répondit Cassiopée avec un air distant

Elle n’allait pas faire comme si ça lui plaisait qu’il réagisse comme ça. Elle devait avoir l’air trèèèès froid, et constamment distant pour réussir à se faire désirer. Preuve à l’appui que ça marchait, il y eût un long silence après la courte réponse de la Serpentard. Ambroise faisait sautiller son genou en fumant de plus en plus rapidement, aussi Cassiopée remarqua aisément qu’il était nerveux. Elle lui posa la main sur le genou pour qu’il arrête, doucement et en faisant glisser sa main sur sa cuisse. Il frissonna légèrement et Cassiopée ria intérieurement. Son pouvoir sur les hommes était sans limite.

« On oublie notre petit accrochage sur mon humour pas drôle?... Visiblement le coup du gars timide ça te saoule. Puis tu as raison, tu es une reine. La perfection. Du moins pour moi tu l'est. »

La discussion –enfin, plutôt le monologue du français- prenait une tournure de plus en plus intéressante. Il commençait à comprendre à quoi réagissait Cassiopée, c’est-à-dire pas à un type qui n’arrêtait pas de la fixer avec de grands yeux en attendant qu’elle parle pour qu’il puisse rire à chaque phrase. Elle n’aimait pas non plus les dragueurs de pacotilles qui ne regardaient jamais ses yeux, et plutôt… hé bien, autre part. Même si on n’y croyait pas, la Serpentard était plutôt romantique et ne supportait pas que les hommes la prennent pour une débile. Ce qui n’était pas le cas d’Ambroise, qui essayait tant bien que mal de se rattraper, vacillant dans l’estime de Cassiopée entre futur mari, proie d’un soir et attardé super lourd.

« Je t’emmène faire un tour si tu veux, pour me faire pardonner. ça rendra les autres encore plus jalouses... Et comme ça a l'air de te plaire... En plus, mon balai c'est le dernier modèle d'éclair de feu, le dernier modèle super rapide et maniable... des balais de luxe. Je te promets que je ferais pas le con, si t'as peur. »

Dans la tête de la blonde, la réponse fut instantanée. « Ouiiiiiiiiii s’il te plait, et puis fais le con histoire que je puisse m’accrocher à toi pour pas tomber. » La réponse fut tout à fait différente. Il n’était pas question de céder maintenant, quitte à redemander au français un peu plus tard, quand ils se connaîtraient mieux. Et plus si affinités. Elle remarqua cependant qu’il avait parfaitement saisi la jolie blonde. Rendre les autres jalouses et folles… Une passion, un hobby chez elle. Cependant, elle résista. Et plutôt que d’ouvrir la bouche et dire une connerie, elle ne répondit rien et se contenta avec un sourire de secouer négativement la tête. Ambroise prit Cassiopée de rapidité, enroula son bras autour de sa taille et la tira contre lui. Avec un petit baiser sur la joue, dans l’espoir de se faire pardonner d’être un homme, sans doute, (idée qui fit ricaner la Serpentard discrètement) et murmura dans son oreille, pour la troisième fois depuis leur rencontre.

« Aller, viens s'il te plaît. »

Il fut deux fois plus dur pour Cassiopée de lui dire non, d’autant qu’elle en avait envie, mais elle ne voulait pour rien au monde que cette homme ai un quelconque pouvoir sur elle. Aussi, pensant fortement à la fierté qu’elle ressentirait en s’en allant sous les yeux ébahis d’Ambroise, elle se tourna vers le français, le fixa dans les yeux et laissa planer le doute.

« Je suis désolé, professeur, mais je me vois dans l’obligation de refuser une telle chose –cependant ne croyez pas que ça me déplairait. Et n’y voyez pas non plus une offense personnelle. Mais il me semble que vos élèves vous attendent. Et que, malgré ce que vous croyez, j’en suis une aussi. Et vous êtes un professeur, chéri. »

Elle avait appuyé sur le « chéri » avec un clin d’œil. La réaction d’Ambroise était hilarante. Il était tout rouge, mais aussi en colère, et gêné car il n’avait pas vu le temps passé, ni la classe de première année qui le montrait du doigt en se posant des questions. Mais que faisait donc leur professeur, au lieu de leur donner le cours qu’il était censé donner ? Hé bien, une jolie fille très fière d’elle venait de le quitter, le laissant sur sa faim. Histoire de l’admirer une dernière fois, la mine déconfite sur son banc, sa cigarette à la main, elle se retourna pour lui faire un bisou papillon avant de faire demi-tour et de quitter les gradins. Du coin de l’œil, Cassiopée vit Ambroise remonter sur son balai. Avant qu’elle ait pu dire ouf, il était en bas, donnant déjà des ordres à ses élèves encore sur le sol.
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