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 Peace, I just want peeeeaaace ! [Sarah]

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MessageSujet: Peace, I just want peeeeaaace ! [Sarah]   Peace, I just want peeeeaaace ! [Sarah] EmptySam 24 Déc - 5:53

«On ne peut transplanter ni dans le parc, ni dans les abords, ni dans l'enceinte de Poudlard, et ce, depuis la création de l'école. Les mesures de sécurité ont d'ailleurs été doublées depuis que notre vénéré Seigneur des Ténèbres a prit les rennes du château.» C'est après cette dernière tirade au combien passionante que le professeur d'Histoire de la Magie libéra une classe de cinquième année visiblement très pressée de mettre le nez dehors. L'un d'entre eux, cependant, prenait tout son temps avant de quitter la salle de classe. Cette personne, c'était Martin. Le jeune homme n'avait aucune envie de se précipiter à la suite de ses camarades et, par la même occasion, de se retrouver coincé, comprimé, étouffé et écrasé dans le troupeau compact qui ne manquerait pas de se former dans le couloir, étant donné l'heure de pointe que représentait la fin des cours. Plus le temps passait, et plus il détestait les gens. Quoique le terme puisse paraître trop fort...non, l'exacte vérité était que la plupart des personnes de son entourage lui tapaient sur les nerfs. Banalement ordinaires, peu intelligents, peu vertueux et dans l'absolu, uniquement intéresses par des choses matérielles et dénués du moindre idéal poétique, ou du moindre but à caractère humaniste. Non pas qu'il se sentait supérieur à ces gens, mais simplement qu'il trouvait qu'ils employaient plus que mal le temps dont ils disposaient.

Lorsqu'il se décida enfin à mettre le pied à l’extérieur de la salle de classe...bon, d'accord, lorsque le professeur le pria gentiment de quitter la pièce, les appréhension de Martin semblaient plus fondées que jamais. Un rapide tour d'horizon des pecnots autour de lui suffisait à s'en convaincre. Quelques couples en train de se rouler de si grosses pelles qu'il se demandait s'ils cherchaient à se dévorer mutuellement, deux-trois élèves de deuxième année en train de se vanter ouvertement de ne pas avoir fait leurs devoirs, des mecs à l'allure débraillée en veux-tu en voilà, bref, l'illustration même de ce que Martin appelait lors de ses grands moments d'éloquence «La déchéance inéluctable qu'est train de subir Poudlard». Venant de n'importe quelle autre personne, ce genre de remarque passait aisément comme une tentative de se montrer cultivé ou raffiné, mais de la part de Martin, ce n'était ni plus ni moins qu'une énième illustration de sa verve phonétique. Talent qui, rappelons-le, lui vient en grande partie du milieu favorisé dont il est issu, ce même milieu qui est progressivement en train de le dégoûter au plus haut point. Il secoua la tête, vaine tentative de chasser de son esprit les élucubrations qui le torturaient depuis la rentrée. Il avait de toute évidence besoin de se changer les idées, mais malheureusement pour lui, il n'y avait aucun alcool à disposition. Les mangemorts y avaient veillés, partageant sur ce point les mêmes caractéristiques morales que leurs illustres prédécesseurs à la tête de Poudlard. Mais ça, c'est une autre histoire.

Il était très exactement dix-sept heures, soit deux heures avant que les elfes de maison ne se décident à servir les repas. Et merde, songea-t-il. Martin faisait en effet partie de ces personnes qui détestent avoir l'impression de perdre leur temps, et c'était inéluctablement ce qui allait finir par se passer. Pourtant, il allait bien falloir qu'il se trouve une occupation, aussi bête et sans plus-value soit-elle. Il réfléchit un moment avant de se dire que, de toute façon, il avait bien besoin de se retrouver seul un moment avec un bon bouquin entre les mains. Il sortit donc de son sac un roman policier typiquement moldu, œuvre qui émanait de Mary Higgins Clark, une célèbre romancière des années deux-mille. Pour une fois, Martin dérogeait à son petit leitmotiv personnel ; il allait, une fois n'est pas coutume, à l'encontre du règlement. Ce dernier stipulait que la simple détention d'une œuvre littéraire prohibée, c'est à dire la littérature non-sorcière, était sanctionnable de trois semaines de retenues en plus de quelques travaux au bénéfice de l'école. Le genre de trucs que notre Serpentard, en bon sang-pur réfléchi, ne commettait jamais. Pour le coup, le risque lui paraissait cependant relativement faible. Dans la mesure où il arrivait à se trouver un petit endroit tranquille pour bouquiner en silence, rien de bien fâcheux ne pouvait lui arriver.

Un sourire s'étira imperceptiblement sur ses lèvres ; ce genre d'endroit, il connaissait. Eh oui, quand on passe son temps à essayer de se détacher de la masse, c'est le genre de choses où l'on se doit d'être incollable. Ni une, ni deux, le jeune homme tapa son livre dans son sac sans aucune autre forme de procès et pressa le pas. Il devait s'assurer que personne ne le surprenne en train de rejoindre les toits, qui étaient bien évidemment sa destination. Il avait beau faire déjà sombre, un simple Lumos lui permettrait de s'adonner à sa chère et tendre lecture. En espérant que personne ne s'y trouve déjà, ce qui serait franchement dramatique au vu de la situation. Quelques minutes plus tard, Martin se trouvait déjà dans l'étroit escalier qui menait au sommet de l'école. Ce passage n'était connu que d'une poignée d'élève triés sur le volet, ce qui était évidemment loin de déplaire à notre petit solitaire préféré. Lorsqu'il parvint enfin au sommet de l'escalier, il inspira une grande bouffée d'air glacé. Putain, ça caille, éructa-t-il. Comme quoi, on peut être riche, issu d'une famille réputée, et parfois s'exprimer comme les gens du peuple. C'est ce qui faisait en partie le charme de Martin, ce charme qui faisait malheureusement chavirer le cœur de la moitié des filles de Poudlard. A choisir, il aurait bien aimé être moche comme un pou, con comme un manche et grossier au possible, mais la nature, dans son vice, avait préféré le doté d'un pouvoir d'attraction dont il se serait bien passé. Enfin, comme le disait si souvent son père, la vie est ainsi faite.

Malgré le fait que l'on était qu'en fin d'après-midi, Martin ne voyait qu'à peine deux mètres devant lui, et risquait de se casser la gueule à tout moment s'il ne se décidait pas de lancer le sort de lumière. Lumos, chuchota-t-il presque imperceptiblement. Le fait de parler aussi bas n'était pas réellement justifié, personne n'aurait pu l'entendre de là ou il était. Mais la précaution était de mise, aussi Martin ne souhaitait pas se mettre plus en tord qu'il ne l'était déjà. Pour cette raison, il s’avança prudemment une centaine de mètre au loin, histoire d'être hors de portée du regard d'un éventuel visiteur surprise et, prudemment, s'installa contre le rebord d'une des tours, et se saisit du roman tant convoité. Il avait toujours apprécié cette romancière moldue pour la maestria avec laquelle elle arrivait à insérer dés éléments qui paraissaient anodins au premier abord, mais qui s'avéraient par la suite capitaux pour le dénouement final. Il balaya une dernière fois les alentours du regard, histoire d'assurer qu'il était bel et bien seul, et se plongea dans l'univers passionnant dAugust Rommel Taggert et de de ses méfaits...
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Sarah Mandleton

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MessageSujet: Re: Peace, I just want peeeeaaace ! [Sarah]   Peace, I just want peeeeaaace ! [Sarah] EmptyLun 26 Déc - 7:28

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Attendre, attendre et attendre encore, c'était long, toujours beaucoup trop long. Pourquoi faut-il attendre chaque fois qu'on va quelque part ? Enfin, dans le cas de Sarah c'était plutôt pourquoi le temps pour aller manger est toujours plus long quand elle meurt de fin ? Oui car il faut le dire, notre cher petit ventre sur patte a besoin de sa triple dose quotidienne de bouffe sinon elle ne survit pas. Et pourtant quoiqu'on en dise, cette petite poufsouffle est encore plus sotte que gourmande, parce qu'elle est incapable de se souvenir comment se rendre aux cuisines. Alala, une vraie incapable.

Bref, aujourd'hui encore, la journée s'était étalée en longueur. C'est-à-dire qu'elle avait passé une matinée où tous les cours avaient été théoriques donc aucun moyen de s'amuser, se distraire et de faire des bêtises. Puis le repas de midi avait été parfait jusqu'à ce qu'elle se renverse la moitié de son pudding dessus. Enfin, les cours de l'après-midi avaient été ennuyeux à mourir, puisqu'elle avait fait exploser son chaudron et que le prof avait refusé qu'elle en refasse une, elle se retrouvait donc avec une T comme Troll pour la seconde fois du trimestre. Pourtant elle était sortie des deux heures de potion avec un immense sourire aux lèvres et une bonne humeur totalement habituelle. Les cours étaient finis pour aujourd'hui, ils n'avaient presque pas de devoirs pour le lendemain et en plus le prochain rendez-vous obligatoire était pour le diner. Bref une bonne soirée en perspective.

Assises au coin du feu de la salle commune, entourée de tas de bouquins, Janet et Sarah faisaient leurs devoirs de divination. « C'est bien Venus qui nous prédit un bon avenir ? » demanda Sarah, plongée dans un livre sur les signes et explication des feuilles de thé, Janet rigola et ouvrit le livre qui parlait des planètes « Commence par prendre le bon livre, si tu veux trouver les bonnes réponse ! » Et en rigolant les deux jeunes fille finirent leur devoir et s'amusèrent à se prédire des malédictions. Une demi-heure plus tard, après s'être tuées une bonne dizaine de fois et s'être menacée d'atroces souffrance comme des avenirs plus qu'heureux avec des beaux jeunes et riches hommes, les deux poufsouffles s'arrêtèrent et allèrent ranger leurs affaires dans leur dortoir. Il était alors dix-sept heures. Janet lui expliqua qu'elle devait retrouver son nouvel ami dans les couloirs du septième étage et proposa à Sarah de l'accompagner.

Après s'être maquillée et habillée ''pareil que sa grande sœur'', comme disait Sarah, Janet était fin prête. Ne tenant plus en place, les deux jeunes filles se serrèrent la main et partirent en courant. C'était leur truc de courir pour se détendre, de courir en rigolant, de courir en essayant de pas tomber. Quinze bonnes minutes plus tard, les deux fillettes étaient au beau milieu d'un couloir tout à fait inconnu à Sarah et totalement essoufflée. « Pas besoin de demander à un tableau, je connais le chemin. » Janet, chère Janet qui connaissait Sarah comme si elle l'avait fait. En lui souriant car incapable de parler sans souffler comme un buffle Sarah lui pressa la main et elles repartirent, en marchant cette fois. Montant encore deux ou trois étages jusqu'à se retrouver en face du tableau qui était le lieu du rendez-vous. Sarah embrassa Janet sur la joue, lui souhaita de bien s'amuser et commença à chercher le chemin du retour.

Deux escaliers, un passage secret et une dizaine de minutes plus tard, Sarah était totalement perdue. Incapable de se repérer dans Poudlard elle abandonna la recherche, abandonna même l'idée de demander de l'aide à un tableau, comme à son habitude – ils commençaient à bien la connaître d'ailleurs – et s'assit par terre adossée au mur. Au final, elle était plutôt bien là. Enfin, assise par terre c'est son truc à elle et là, le sol n’était même pas si froid ou si inconfortable. Elle ferma les yeux, quelques secondes, fredonna une chanson pour se donner du courage pour se relever quand elle vit un minuscule trou dans le mur. Elle pencha la tête vers la droite, puis vers la gauche. Oui c'était bien une ouverture. Curieuse, elle s'avança et examina ce qui se trouvait devant elle. C'était une porte un qu'elle n'avait jamais vue. Elle était confondue dans le mur ; si elle ne s'était pas assise elle serait passé devant et ne l'aurait absolument pas vue. Heureuse de sa trouvaille, elle sourit. C'était la seconde fois qu'elle découvrait des choses, totalement par hasard dans Poudlard.

Elle serra sa cape sur elle et d'une main presque sûre, elle ouvrit la porte. Un minuscule local se trouvait maintenant devant elle, le tout était sombre, elle mit les mains sur les murs, c'était plutôt étroit. Heureusement que la poufsouffle n'était pas du tout claustrophobe. Mais elle se demanda maintenant ce qu'il y avait. Parce que c'était super sympa une pièce fermée avec rien. « Lumos » chuchota-t-elle, comme s'il ne fallait pas parler fort, comme si elle était dans un lieu interdit, comme s'était excitant ! Grâce à la lumière elle vit qu'il y avait une nouvelle porte, en se rapprochant de la porte, elle éteignit sa baguette et actionna la poignet. Elle ne savait pas où cela menait, elle n'avait pas peur mais elle trouvait ça plus classe de faire lentement, comme si elle était en mission top secrète. Face à elle se trouvait un escalier en colimaçon, plutôt étroit et … étonnement frais. L'air froid s'engouffra dans ses poumons tandis qu'elle grimpait les marches quatre à quatre, maintenant excitée de voir ce qu'il y avait en haut.

Elle sortit à l'air libre, elle sentit deux choses en même temps : le froid et les étoiles. LES ETOILES ? Pourquoi voyait-elle les étoiles ? Réfléchit Sarah, tu peux le faire ! « Eh, mais on est dehors ! C'est trop fou ça. Ahhhh. » Elle avait faillit glisser et ne voyant pas où elle marchait, cela pouvait être plus dangereux. Elle essaya de se calmer et de réfléchir un peu. Sur sa droite elle vit une petite lumière, elle fonça vers ce lieu sans plus de pensées. Lumière = attrape poisson = go sarah. C'est tout, c'est pas plus compliqué que cela dans le cerveau de la jeune fille.

Elle s'avança donc, en faisant attention à ne pas tomber, soudain la lumière s'éteignit. « Eh mais c'est pas drôle, lumos. » Éclair de génie, elle pouvait allumer sa baguette à elle. Elle éclaira les alentours. Elle mit plusieurs secondes et de nombreux clignements d'yeux pour se rendre compte qu'elle se trouvait sur les toits. Prises de vertiges elle prit peur, puis évita de regarder en bas et sauta sur une plateforme. Elle éclaira le lieu où il y avait eut de la lumière, plus personne. Hum, étrange tout ça. « Eh, dites, y a quelqu'un ? C'est Sarah Mandleton. » demanda la petite poufsouffle en tremblant de froid. Un silence lui répondit d'abord puis une personne sortit de l'ombre et s'avança vers elle. Elle mit du temps à le reconnaître mais finit tout de même par le voir. Un immense sourire se forma sur son visage. « Martin ! Qu'est-ce que tu fais ici ? »


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MessageSujet: Re: Peace, I just want peeeeaaace ! [Sarah]   Peace, I just want peeeeaaace ! [Sarah] EmptyMer 28 Déc - 5:44

La littérature moldue avait cet avantage sur la littérature sorcière qu'elle n'était pas influencée par un quelconque positionnement idéologique de l'auteur. C'est à dire, dans des termes un peu plus explicites, que le meurtrier n'était pas forcément un sang mêlé, que la victime n'était pas un gentil mangemort qui purifiait la race sorcière de la mauvaise herbe cracmole ou moldue. En somme, la lecture d'ouvrages prohibés était infiniment plus rafraîchissante que celle que le ministère autorisait, gavée de préjugés, de haine et de clichés. Enfin, c'était tout du moins ce qu'en pensait Martin, qui se surprenait à être de plus en plus agacé par la société magique dans son ensemble. Malgré le fait qu'il vienne d'un milieu aisé, cela ne l'empêchait pas d'être assez virulent vis-à-vis du régime actuel, du ministère et plus généralement, de tout son entourage. Ironique, n'est-ce pas, que certains des opposants à Voldemort proviennent justement de familles que ce dernier compte parmi ses plus proches fidèles. Martin fronca les sourcils et leva les yeux au ciel. La nuit était à présent complètement tombée, et malgré son Lumos, il ne voyait pas à trois mètres devant lui. Il soupira et se dit que, de toute façon, il n'avait pas dans l'idée de s'en aller maintenant. Martin avait beau jouir d'un débit de lecture assez rapide, il n'était qu'au quart de son bouquin, et il avait vraiment hâte de savoir si oui ou non, Sharon Martin avait bel et bien été la victime de Steve Petterson. La question méritait de se poser, étant donné que l'intrigue était suffisamment bien ficelée pour que le lecteur aie au moins quatre ou cinq coupables à l'esprit, alors que les meurtres n'étaient l'oeuvre que d'une seule personne. C'était l'une des raisons pour lesquelles Martin adorait autant cette auteur.

Plus le temps passait, et plus le jeune homme se félicitait d'avoir eu l'idée de rappliquer sur le toit. Il faisait certes assez froid, mais il n'y avait aucun bruit et l'air frais lui faisait le plus grand bien. Il était impossible pour quiconque ne sachant pas être à Poudlard de deviner que, quelques mètres plus bas, un millier d'élèves dégoûtants, hurlants et gesticulants rendaient l'atmosphère absolument invivable. Ici, Martin se sentait enfin libre de faire ce qu'il voulait, de se vouer à des activités autrement plus intéressantes que le lancer de frisbee a dents de serpent ou la lecture de ces magasines people à la con. Là encore, c'était quelque chose que le jeune Serpentard ne comprenait absolument pas ; l’intérêt que manifestaient ses camarades pour les célébrités. De par son milieu, Martin avait eu la chance de rencontrer la plupart des plus grands joueurs de Quidditch et il ne leur avait rien trouvé de particulièrement exceptionnel. A vrai dire, la plupart l'avaient déçus par leur manque flagrant de discussion dés que l'on s’éloignait un petit peu du domaine du sport. A cette pensée, Martin ne put s'empêcher de commenter à voix haute «Ça, c'est fatal. Une fois qu'un esprit manque de profondeur, y'a plus rien qui peut venir le sauver de la médiocrité.» Une fois cet épisode oublié, Martin jeta un regard autour de lui...et constata qu'une source de lumière était en train de se diriger vers lui. Et merde, c'était trop beau, tout seul sans dérangement pendant plus de vingt minutes ? Utoooopie ! Bon, pour le coup y'avait trois possibilités. La première d'entre elle était qu'un feu follet possédé par une énergie occulte avait décidé de faire payer un quelconque méfait à Martin. Seconde possibilité, un professeur avait eu la bonne idée, une fois n'est pas coutume, de bien faire son boulot et d'aller vérifier si un élève n'était pas éventuellement en train de squatter les toits du château. Enfin, il se pouvait qu'un élève aie été prit d'une envie soudaine de monter au sommet du château pour voir ce qu'il s'y passait. Objectivement et en ayant pesé le pour et le contre, Martin avait une petite préférence pour l'hypothèse de l'énergie occulte qui voulait le tuer. Allez quoi, pitié !

La source de lumière s'approcha de Martin et malheureusement pour notre jeune homme, il devenait évident que l'hypothèse de la manifestation surnaturelle s'estompait. Il arrivait en effet à reconnaître la silhouette et la démarche d'un être humain. D'un élève, plus précisément, à en juger par la taille très moyenne de la personne. La personne continuait de s'approcher et, bientôt, Martin allait savoir de qui il s'agissait. Par précaution et au cas où il s'agissait malgré tout d'un professeur ou d'un préfet, il fourra rapidement le roman défendu dans son sac. Bon, c'est pas qu'il commençait à se faire chier, mais Martin aimerait bien savoir de quoi il en retournait, là ! Elle savait avancer un peu plus vite, la mystérieuse personne. Parce qu'au vu de sa démarche, elle n'allait pas être à distance respectable avant deux bonnes minutes, ce qui représentait cent-vingt secondes de perdues dans le précieux temps du Cleverley, et ça, il ne pouvait pas le laisser faire. Pour cette raison, il se saisit de son sac, de sa baguette, et avança d'un bon pas vers le porteur de la lumière. Ah, il pouvait à présent reconnaître son visage. Il s'agissait de...«Sarah ?! Qu'est-ce que...qu'est-ce que tu fais là ?». Tout les voyants étaient au rouge, à commencer par la figure de Martin. La situation était grave, l'alerte lancée, l'adrénaline montée ; Sarah Mandleton venait de faire son apparition. D'un côté, il était rassuré de savoir que ce n'était ni un professeur, ni un préfet, mais de l'autre...cette fille était un véritable danger ambulant, qui sait ce pour quoi elle était montée jusqu'ici alors que c'était pourtant interdit. Si ça se trouve, elle en avait après un malheureux élève innocent, après tout ! Non pas qu'elle soit méchante ou vindicative, mais simplement qu'elle était dotée d'une maladresse prodigieuse et qu'inconsciemment, elle terrifiait tout bonnement notre jeune homme. Mais trêve de palabres, il fallait savoir ce qu'elle était venue faire là. Martin avait l'âme d'un héros et s'il pouvait éviter une tragédie comme il en a vécu, il se devait de le faire. Le jeune Serpentard ne pouvait pas se permettre de mettre une vie en jeu. Il pouvait s'agir d'un élève sur lequel elle allait accidentellement faire tomber une dalle, de lui même qu'elle aurait inconsciemment poussé du haut de la tour ou même de Sarah herself ! Bref, Martin, tu dois prendre ton courage à demain et mettre à mal les plans des deux mains gauches de la jeune fille.

Martin reprit toute la contenance qu'il avait habituellement et s'apprêta à interroger la jeune fille. «Salut Sarah !Excuse moi, je ne m'attendais pas à te voir, surtout pas ici ! Franchement, je m'attendais vraiment à me retrouver seul pour un bon moment, et d'un côté, c'aurait pas été si mal...enfin j'veux dire qu'il fait vraiment froid et que je ne voulais pas que...euh...quelqu'un d'autre que moi n'attrape froid.». Niveau tact, on peut difficilement faire pire. Alors Martin, qu'est-ce qui t’arrive ? C'est la terreur qui te fait perdre tous tes moyens ? Allez, réessaye encore une fois. «Et sinon, qu'est-ce que tu viens faire ici, sur le toit de l'école, par ce temps glacial, alors que tout le monde est occupé à faire ses devoirs, s'amuser ou se crêper le chignon ? C'est vraaaaaaaaaaaaiment étrange que tu te retrouves ici en ce moment, tu ne trouves pas ?». Plus chargé en sous entendus, tu meurs. D'autant que toute cette tirade était d'une utilité plus que discutable ; partant du postulat que c'était la maladresse de Sarah qui était susceptibles d'engendrer des drames, il y avait tout à parier qu'elle ne se doute même pas de ce qu'elle n'allait pas manquer de faire. Mais sait-on jamais, peut-être avait-elle réellement un but. Toujours était-il qu'une fois sa réponse donnée, il faudrait agir. Et vite...


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Sarah Mandleton

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MessageSujet: Re: Peace, I just want peeeeaaace ! [Sarah]   Peace, I just want peeeeaaace ! [Sarah] EmptyMer 28 Déc - 15:11

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« Sarah ?! Qu'est-ce que...qu'est-ce que tu fais là ? »
« Martin ! Qu'est-ce que tu fais ici ? »
C'est d'une même voix que les deux élèves s'étonnèrent chacun de la présence de l'autre. Enfin c'est vrai ça, quelle était la probabilité de chance que deux élèves qui n'avaient presque rien en commun se retrouvaient par hasard sur … aucune idée de l'endroit mais ce n'était pas un lieu très souvent utilisé. Il faut bien se l'avouer, tous les chemins qu'elle avait du emprunter pour arriver ici montraient bien que n'importe qui n'y allait pas pour son bon plaisir. Donc soit ce cher Martin connaissait déjà les lieux, soit il était venu par hasard ici. Sarah secoua la tête, mais pourquoi diable se posait-elle cette question tout à fait inutile ? Martin était là, elle aussi c'était tout ce qui importait pas besoin de se torturer l'esprit à chercher une signification plausible quant à la présence du jeune serpentard. La jaune et noire sourit à sa propre remarque et ferma les yeux car la lumière qui sortait de la baguette de Martin était éblouissante. Deux secondes plus tard, voyant toujours la même lumière vive sortir de la baguette de son camarade de classe -enfin ils étaient seulement en botanique et soin aux créatures magique ensemble et si c'était un détail important pour la jeune fille- elle déplaça sa tête sur le côté afin d'éviter la lumière. Ah, là elle voyait enfin le monde autour d'elle sans flash abondant.

Sarah paniqua un quart de seconde, Martin n'avait pas bougé un pouce, comme s'il était perturbé par sa présence, car il la regardait … étrangement. Elle leva les mains au dessus de sa tête -elle avait vu sa dans un film moldu, les coupables mettent leurs mains en l'air pour montrer qu'ils n'ont rien fait- et offrit son plus beau sourire innocent. Allait-il être rassuré ? Comme si c'était un signe, il changea de position, se rapprocha d'elle et ouvrir la bouche pour dire : « Salut Sarah ! Excuse moi, je ne m'attendais pas à te voir, surtout pas ici ! Franchement, je m'attendais vraiment à me retrouver seul pour un bon moment, et d'un côté, c'aurait pas été si mal...enfin j'veux dire qu'il fait vraiment froid et que je ne voulais pas que...euh...quelqu'un d'autre que moi n'attrape froid. » Ah bah soit pas trop surpris mon petit serpentard, moi non plus je m'attendais ni à te voir ici ni même à monter jusqu'ici. Si j'avais su qu'il faisait si froid à l'endroit où j'allais atterrir je me serais plus couverte. Et qu'il était mignon à se soucier de la jeune poufsouffle. Elle lui sourit, heureuse qu'il se soucie de sa santé. En plus Sarah attrapait souvent froid : étant de faible constitution, il était tout à fait normal qu'elle attrape un rhume au premier coup de vent.

Au plus grand bonheur de Sarah, le jeune homme ne s'arrêta pas de parler, parlant avec sa voix charmante, Sarah écouta avec attention. « Et sinon, qu'est-ce que tu viens faire ici, sur le toit de l'école » les toits de l'école ! Enfin elle s'avait où elle se trouvait étonnant, elle n'avait jamais pensé qu'il y avait un quelconque passage qui y mène. Elle n'avait jamais même supposé l'idée qu'il existe un espace suffisamment grand pour se tenir sur les toits. Sarah était restée aux dessins des enfants où les toits sont triangulaires et si on marche dessus on tombe. Point barre. Pas besoin d'aller chercher une explication elle avait juste oublié de grandir un peu. Mais Martin continuait de parler sans s'arrêter « ... par ce temps glacial, alors que tout le monde est occupé à faire ses devoirs, s'amuser ou se crêper le chignon ? C'est vraaaaaaaaaaaaiment étrange que tu te retrouves ici en ce moment, tu ne trouves pas ? » Étrange c'était exactement le mot. Et des gens qui se crêpent le chignon ? Sarah fut heureuse d'apporter une expression de plus dans son vocabulaire, elle allait la ressortir à Janet la prochaine fois qu'elles se verraient, ah oui oui oui, ça pourrait être drôle !

Sarah, toujours souriante, lui répondit. « Et bah figures-toi que je me suis perdue. C'est uniquement pour ça que j'ai atterrit ici, je suis pratiquement persuadée que je serais incapable de retrouver ma salle commune d'ailleurs... » Elle rigola. Non quelle soit le pire boulet sans aucun sens de l'orientation que la terre n'ait jamais porté ne l'attristait pas plus que ça. Eh non, elle en riait. Si jamais quelqu'un en a marre, je peux apporter des enveloppes. « Enfin bon, on va pas rester debout en équilibre sur ce toit-là si ? Non ? J'ai envie de m'asseoir moi. » Fail Martin qui voulait de la tranquillité, Sarah est venue d'empoisonner ta vie. « Euh dit, tu m'expliques pourquoi tu mets tes mains tout autour de moi comme si j'allais tom... ahhhh » Chute. Combien de fois sa conscience ne lui a-t-elle pas répéter que faire deux choses à la fois était trop dur pour la pauvre petite poufsouffle ? Elle était incapable de réfléchir, marcher et parler en même temps, voilà la raison de son énième chute de la journée. Heureusement que Martin avait été tout près d'elle et avait réussit à la rattraper avant qu'elle ne s'écrase au sol. Enfin, elle se serait juste écrasée la tête contre le toit, puisqu'elle avait eut la bonne idée de tombée du côté droit, soit pile sur un toit pointu.

Finalement Martin décida qu'il était grand temps de prendre les choses en main et amena Sarah sur une esplanade où le toit était un peu plus large. « Piouf, heureusement qu'on a pas paniqué. On est sur les toits c'est ça que tu as dis ? Dites donc, c'est drôlement haut ! » Si vous vous ennuyez un soir, venez faire appel à Sarah, la jeune poufsouffle sera on ne peut plus heureuse de vous faire un monologue toute la soirée sur toutes les choses qu'elle peut voir de ses yeux. Heureusement Sarah était dos à Martin, trop concentrée sur ses pieds pour voir la tête du serpentard. Qui de toute manière l'aurait fait rire et elle lui aurait expliqué qu'il n'avait aucune raison de s'inquiéter pour si peu de choses. « C'est joli comme endroit ici. Enfin là il fait tout noir donc je vois pas grand chose, mais en plein jour, ça doit être beau non ? » demanda Sarah, des étoiles dans les yeux. Elle était fascinée par Poudlard, par la magie, par le parc du château, donc avoir un point de vue du haut des toits, c'était sûrement splendide. Sarah se fit un post-it dans la tête : revenir voir ici en plein jour. Puis se rappelant de sa cervelle de moineau, elle se dit qu'elle aurait sûrement oublié dans une minute ce qu'elle avait prévu de faire. De toute manière elle aurait été incapable de retourner par ici. Dommage, une prochaine fois peut-être. « Et sinon, tu as découvert ce lieu comment toi ? » Sarah pipelette c'était quelque chose, elle ne s'arrêtait plus une fois lancée. Il faut dire que la compagnie de Martin lui plaisait, il était gentil, jamais il ne lui ferait du mal et puis il venait de lui sauver la vie. Oui elle se sentait totalement en confiance avec lui. Elle fit deux pas en avant pour se rapprocher de lui, c'est assez déplaisant de parler à quelqu'un sans le voir, mais elle tapa sa chaussure dans quelque chose de mou -et elle mit deux bonnes secondes à comprendre que ce n'était que sa jambe- et tomba au sol. Des reflexes plus ou moins développés à cause de ses nombreuses chutes, elle mit les mains en avant pour ne pas se faire mal à la tête. Une fois allongée au sol, enfin sur les toits, elle se mit à rire. « Deux chutes en moins de dix minutes, je vais bientôt battre mon record. Je pense que je vais rester là où je suis, ça sera moins dangereux. »
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