Tirée lentement hors de ses songes, elle sent des doigts parcourir sa peau. Ça lui arrache un frisson, un frisson qui remonte délicieusement le log de sa colonne vertébrale. Ses lèvres se pincent délicatement l'une contre l'autre. Le voile de chair se soulève, laissant voir ses orbes chocolats. Juste à temps pour voir la silhouette de Khôl se redresser. Sa main se soulève et se referme contre le poignet du jeune homme, l'obligeant à revenir sur ses pas et à poser son cul magnifique sur le fauteuil. Elle réajuste même sa position, pour lui laisser suffisamment de place. Ses doigts enlacent les siens. Elle se contente de soutenir son regard sombre. Elle ne dit rien, pas tout de suite, elle profite simplement de sa présence. J'vais être en retard, j'ai cours cet après-midi et je dois manger... Tu m'accompagnes? Elle roule des yeux, laissant échapper un soupire lasse. Elle n'a pas d'autre choix, elle va devoir quitté ce fauteuil si elle désir lui tenir compagnie un peu plus longtemps. Une moue s'empare de sa bouille, paume posée contre le fauteuil, elle se redresse. Le corps encore endormi par la léthargie dans lequel il était plongé jusque là. Elle s’étire gracieusement, replaçant approximativement sa tignasse brune. Une nouvelle impulsion et la voilà debout, le tissus de sa robe glisse contre ses jambes. C'est une longue robe, aérienne et fluide. Khôl à un sourire mièvre et tout à fait craquant. Il pose son pouce contre sa joue, probablement marqué par l’oreiller contre lequel elle était couchée. Un grimace boudeuse. Allez, j'voudrais pas que tu meurs de faim. Elle le pousse gentillement pour l'obliger à sortir de la salle commune de leur maison. Il parle, mais elle l'écoute d'une oreille peu attentive, s'extasiant sur le mouvement de ses lèvres, la beauté de ses traits finement dessiné, la chaleur de son sourire, la malice qui donne vie à son regard noisette. Elle descend les marches, lentement. Sa main posée contre la rampe de l'escalier, elle se laisse ainsi guidé sans avoir besoin de détourner son attention de son cher et tendre cousin. Ils sont probablement les seuls du château à ne pas se rendre compte de l'attraction passionnée que les unis l'un à l'autre. Peut-être parce qu'ils n'ont jamais surpris l'un de leurs regards amoureux. Rhîm elle même ne parvient à expliquer clairement ce qu'elle ressent à l'égard de son cousin. SON COUSIN. Mais voilà longtemps qu'elle a tiré un trait sur l'idée de le comprendre. Elle ne le comprendra jamais, alors, elle se contente de l'accepter. Elle sait au fond d'elle que ses sentiments ne sont pas rationnel, encore moins acceptable pour sa famille. Mais elle ne peut pas aller à l'encontre de cet qu'elle ressent. Elle ne le veut pas, de toute façon. Est ce qu'elle a conscience que ce qu'il le lie à lui pourrait les détruire, l'un comme l’autre? Évidemment. Cette idée l'horripile. Perdre la faveur des Dieux ne la dérangerait pas si c'était pour être avec Khôl. Mais elle ne se risquerait pas à le mettre dans cette position. Rien qu'à l'idée que les divinités d'antan puisse tourné le dos à un garçon comme Khôl par sa faute, ça lui noue le ventre. Hey ça va? Elle sort de ses songes. Khôl la fixe, intrigué et amusé. Elle roule des yeux, encore, et d'un mouvement de menton, elle lui indique la grande salle. Jamais ils ne parlent de ce genre de chose... Ou presque. Ils préfèrent se voiler la face. Ils préfèrent ne pas avoir à affronter ses questionnements qui les briseraient, l'un comme l'autre. Elle longe la table des Gryffondor et se laisse tomber à une place disponible. Elle s'accoude à la table, posant délicatement son menton dans le creux de sa main. Elle n'a pas fin. Contrairement à Khôl qui a déjà rempli son assiette, exposant avec intérêt les dernières trouvailles de son cours d'Histoire de la magie. Il parle pour d'eux. D'habitude, c'est plutôt le contraire, mais ils se complètent l'un et l'autre à la perfection, comme s'ils formaient à eux deux un être entier et parfait. Khôl, le passionné, il parle, il parle, il en oublierait presque de manger. Le prie, dans l'histoire, c'est que Rhîm ne saisit pas un traitre mot de ce qu'il est en train de lui raconter. Faut dire qu'elle ne s'applique pas tant que ça. Au bout de quelques seconde, elle prend un toast et le fourre dans la bouche du jeune homme. Bien obligé de se taire, il mâche, l'observant avec des yeux rond. Il déglutit. T'es en retard... Qu'elle lui annonce avec un sourire amusé. Il ouvre la bouche et la referme. Il s'agite, cherchant une horloge. Calme, Rhîm se saisit de sa cravate pour la remettre correctement. On s'voit au souper? Il se contente de déposer un baiser sur son front avant de se fourrer très gracieuse un toast dans la bouche. Ça lui arrache un sourire. Elle le regarde courir dans l'allée. Elle retournerait bien se couchée... Franchement, qu'est ce qu'elle ne ferrait pas pour lui. Puis voilà qu'une sombre silhouette se plante devant sa lumière. Lentement, les orbes de l’Égyptienne se redresse. Un uniforme de Serpentard. Des cheveux d'un blond qui se rapproche du blanc. Nul doute : Cassiopée Cayrel. Elle la connaissait, de nom et de réputation. Puis, l'autre Cayrel était dans la maison de Rhîm. Les sourcils de la brune se soulève, interrogateur. Pas un sourire. Elle ne l'invite pas à s'asseoir. Depuis quand les serpillière rampaient jusqu'à la table des Rouge et Or? Simple visite de courtoisie? Il y a peu de chance. En tout cas, Rhîm ne parierait pas la dessus. Elle la détail quelques instants, sans la moindre gène. Alors, qu'est-ce qui t'amène si loin de ton cachot? Un sourire hypocrite se glisse sur les lippes de la demoiselle. La Miss Cayrel, elle s'en méfie, surtout depuis qu'elle s'est incrusté entre Khôl et Louis. Oui, oui, incrusté, sournoisement. Sans parler des regards assassins que lui lance l'Egyptien lorsque la blonde entre dans une pièce. Enfin... Toujours accoudée contre la table, ses doigts pianotent nerveusement contre sa joue. Elle ne compte pas se bouger, alors si la Cayrel doit lui parler, qu'elle fasse donc.

Je peux ?Avant que Rhîm ne puisse consentir à la laisser prendre place à la table des rouges et ors, voilà que la Cayrel posait son humble postérieur. La brune haussa vaguement un sourcil. Elle n'en avait rien à foutre qu'une Serpentard finissent à la table des Gryffondor, pas plus que ce soit une obscure. Rhîm était en dehors de ce genre de guerre qu'elle trouvait on ne peut plus ridicule. Soit. C'était plus par principes et par politesse qu'autre chose. Faut croire que les bonnes manières, ça te connait pas, hein!!? railla-t-elle sans attendre la moindre réponse de la blonde. Elle ne lui demanda pourtant pas de virer son gros cul du banc. Faut croire que la demoiselle avait réussit à attisée sa curiosité. Ça concerne ton bien-aimé cousin. Par tous les Dieux, qu'est ce que cette fille pouvait bien vouloir à Khôl... Rhîm eut du mal à masquer sa surprise. Faut dire qu'elle ne savait absolument pas que son cousin fréquentait ce genre de fille... Elle haussait à nouveau les sourcils. Elle était toujours accoudée à la table de sa maison, la main soutenant son menton, ses longs doigts pianotant avec impatience contre sa joue. Bon, elle allait en venir au fait? Tu aurais la moindre idée de pourquoi j’ai l’impression que je vais mourir à chaque fois que Khôl me regarde ? Tu as probablement remarqué, mais si ses yeux avaient le pouvoir de m’exécuter, je pense que je ne serais pas là à te parler maintenant. Froncement de sourcils du côté de la brune. Ma parole, elle était réellement aussi gourde qu'elle en avait l'air? Ou alors naïve. Enfin, cette fille ne s’intéressait pas à Khôl, enfin, pas de la façon dont Rhîm le craignait et c'était déjà cela de pris. Et bref, ça m’énerve, j’aimerais savoir pourquoi et si je peux arranger le tir. Pour une fois que je suis persuadée de n’avoir rien fait et que j’aimerais être pacifique, si tu pouvais m’aider, je t’en serais reconnaissante. Ce n’est pas dans mes plans de me mettre un Gryffon de plus à dos. Rhîm avait soudain l'irrésistible envie d'éclater de rire. Franchement, elle ne s'était pas attendue à autant de naïvetés. Mais bon, elle était polie. Elle pinça les lèvres pour ne pas laisser exploser son hilarité. Elle ne pu tout de même pas réprimer ce sourire moqueur qui se dessina au seuil de ses lippes. Et puis, j’ai jamais reçu aucun message de haine de ta part, alors j’espère que tu m’en veux pas personnellement non plus. Rhîm finit pas soupirer. Son visage quitta son perchoir. Elle réajusta sa position pour se trouver face à la demoiselle Cayrel. Elle savait exactement ce qu'il se passait. Elle croyait que Cassiopée aurait suffisamment de jugeote pour le savoir elle aussi... mais ce n'était visiblement pas le cas. Rhîm se ferrait donc un plaisir d'éclairer la lanterne de la demoiselle Serpentard. Elle rassembla rapidement ses idées, se racla la gorge et vint gentiment tapoté les genoux de la fille qui lui faisait face.

Bon, d'abord, faut que tu saches que j'ai pas l'habitude de m'occuper des affaires de mon cousin. Ou du moins, PAS quand ça ne le touche pas lui, directement. Mais bon, je ne voudrais pas que tu te couvres de ridicules en allant directement le trouver... Je vais donc essayer d'être aimable et de t'ouvrir les yeux. Jusque là, l’Égyptienne était -presque- irréprochable. Bon, elle n'était peut-être pas la plus aimable, mais elle était courtoise et il ne fallait pas non plsu trop lui demander. Elle prit une inspiration profonde et se para de son sourire le plus franc possible. Franchement, trésor, tu t'attendais à ce qu'il te couvre de fleurs alors que tu es en train de briser la vie de son meilleur ami? Et quand je parle de son meilleur ami, je parle bien évidemment de Louis Wealsey. Oui, elle se sentit obligé de le préciser, parce que Cassiopée ne semblait pas être au courant de grand chose. Rhîm était-elle en train de la prendre pour la première des imbéciles? Hm... Peut-être un peu. Mais bon, aux yeux de Rhîm, tout les questionnements de la demoiselle n'avait pas lieu d'être, c'était logique, simplement logique. Rhîm ne connaissait pas toute l'histoire. A vraie dire, elle ne connaissait que ce que Khôl avait bien voulu en dire et que ce que les bruits de couloirs avaient bien voulu lui confier. Entre nous ma belle, quand est-ce que vous allez mettre un terme à cette mascarade? Nous savons toutes les deux que Louis n'est pas n'importe quel mec avec lequel on peut jouer aussi facilement. Rhîm avait toujours fait preuve de franchise, une franchise qui pouvait la faire paraître dure et dépourvue de tact, mais c'est cette franchise qui l'obligeait à agir de la sorte, sans douceur ni faux semblant. Elle disait ce qu'elle pensait, simplement. Elle n'avait jamais été proche de Louis, mais elle connaissait le bonhomme à travers Khôl et cela lui suffisait amplement. Que tu touches à Louis, j'en ai rien à foutre. Ca c'était dit. C'était fait. Sans détour. Elle ne mâchait pas ses mots. Elle ne culpabilisait même pas. Mais si votre petite histoire ridicule venait à blesser Khôl, tu pourrais clairement te faire du soucis à propos de MOI. Un sourire on ne peut plus hypocrite s'empara des lèvres de la Kaygizis. Elle gardait un regard faussement doucereux sur la demoiselle qui lui faisait fasse. Elle se redressa, haussa vaguement les épaules. Innocente ou presque. Tu crois vraiment être une pacifiste? Ouvre les yeux... Tu détruits tout ce que tu touches. Les propos de la Gryffondor devenait de plus en plus violent et blessant. Elle les pensait, elle les pensait sincèrement. Elle laissait Cassiopée accusé le choc et se tournait vers la table des Gryffondors pour se servir un verre de jus de citrouille. Elle en bu une gorgée, reposa le verre et en revint à la blonde. Discussion close? Probablement pas, cela aurait été trop beau. Mais bon, pour le moment, Rhîm n'avait rien contre elle, elle n'allait donc pas la chasser, non, elle allait même trouver la patience nécessaire pour l'écouter. Si ce n'était pas de la gentillesse ça...

Je suis pas pacifiste, déjà. Je retire ce que j'ai dis. C'était juste une technique d'approche, qui de toute façon ne marche pas. C'est ridicule d'être pacifiste. Bref. Un regard équivoque et un sourire moqueur. La seule chose ridicule que Rhîm voyait, c'était Cassiopée elle même. Et visiblement, il fallait ajouter hypocrite et menteuse au palmarès des défauts de la Cayrel. Enfin, elle avait finit par faire preuve de franchise, il fallait bien le lui reconnaître et ce n'est certainement pas la belle Égyptienne qui allait s'en plaindre. Et j’en ai absolument rien à faire de tes sentiments non plus. Si je suis venue te voir, c’est pas pour ta belle gueule, ni pour celle de ton cousin. C’est justement parce que je veux rien avoir à faire avec vous de quelques manières que ce soit. Plus la blonde parlait, plus elle perdait de la crédibilité. Ses gestes et certaines paroles contredisaient ce qu'elle disait à présent. Rhîm avait l'impression que Cassiopée changeait de comportement vis à vis d'elle pour ne pas paraître complètement ridicule, pour récupérer un peu de crédibilité et ne pas perdre la face. Ce n'était qu'une impression, Rhîm ne prétendait pas connaître Cassiopée, elle ne voyait que ce que la verte et argent laissait bien voir. Cela ne voulait rien dire, la brune savait les serpents vicieux et manipulateurs, mais par dessus tout, orgueilleux. Aussi, quitte à faire pitié jusqu’au bout, et puisque je suis bien partie… Cela ne fit que confirmé ce que la demoiselle pensait déjà. La Cayrel avait été blessé dans son égo. Ni plus, ni moins. En plus elle était lucide. La blonde avait certes, bon nombre de défaut, mais elle se trouvait avoir des qualités très appréciable. j’imagine que tu peux pas me renseigner sur le pourquoi du comment ? Je vais pas te demander de faire la chouette et d’aller dire à Khôl que blabla, mais tu en sais pas plus ? Non parce que au cas où tu es un quelconque intérêt dans l’histoire, je détruis pas la vie de Louis. Et si je le fais sans m’en rendre compte… J’aimerais bien savoir pourquoi. Et c’est pas volontaire. Alors les menaces de mort peuvent arrêter. Bref. Je te fais pas perdre plus ton temps. Froncement de sourcils de la part de notre Gryffondor. Elle est de plus en plus perplexe quant au fait que Cassiopée ait conscience de ce qu'elle est en train de se produire, de ce que sa relation avec Louis pourrait bien provoquer. Les Kaygizis étaient neutre et n'avaient jamais pris part au conflit qui opposait le monde de la magie. Cela ne le empêchait pas de comprendre certaines choses. Les Weasley était étroitement liés à la résistance, alors que de leur côté, les Cayrel l'étaient au obscure. Deux familles que tout oppose, deux amoureux. On pourrait presque croire que l'on se trouve au milieu d'un conflit Montaigu contre Capulet, si ce n'est qu'aux yeux de Rhîm, leur amour n'était pas aussi pure et réelle que celui des célèbres amants. Oh, la brunette ne mettait pas en doute l'attachement qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre, non, elle ne connaissait pas suffisamment l'un et l'autre pour le savoir. Rhîm aimait observer les liens qui unissaient les personnes, la façon dont les personnes réagissaient était souvent révélatrice. L'obscure se leva finalement. Rhîm s'en fichait pas mal. Elle réajustait à peine sa position que Cassiopée était déjà de retour à ses côtés. Tu sais vraiment pas pourquoi hein ? Si t’avais pas compris ça me perturbe beaucoup cette histoire, donc hésite pas à me prendre pour une idiote quelques minutes de plus et à m’expliquer en détails. Avec un peu de chance ça me fera sentir moins coupable, même s’il y a plus de probabilité pour que l’inverse arrive. Je sais que ça te fait plaisir, trésor, alors vas-y. Rhîm laissa échapper un soupire. Elle avait perdu son sourire. Toute cette histoire n'avait pas d'importance pour elle, mais elle n'était pas la garce que tout le monde prétendait. Je suis certaine que tu ne le fais pas souffrir volontairement, mais c'est pourtant ce que tu fais. Elle n'avait plus ce ton doucereux et hypocrite. Elle demeurait neutre, impassible et froide, mais moins narquoise. Elle avait planté son regard sombre dans celui de la Cayrel. Tu es un Cayrel, c'est un Wealsey. Au cas où elle ne l'aurait pas remarqué, hein. J'sais pas si tu as vu à quel point les Weasley sont lié entre eux!!? Ce n'est un secret pour personne. Rhîm étant elle même très proche de sa famille, elle ne peut que comprendre ce que cela peut signifier. La famille avant toute autre chose. S'il y a réellement une histoire entre toi et Louis. Si. C'est bien la preuve que Rhîm n'en sait pas autant. Au vue de la réaction de Cassiopée, de ce que Khôl avait pu lui dire, elle n'était pas très loin du compte. Ca va déchirer les Weasley. Ca va le séparer de tout ceux qu'il aime. C'est vraiment ce que tu veux? L'avoir au profit des siens? Rhîm ça la tuerait de voir Khôl avec une fille qui ne lui convient pas. Et encore, dans leur cas, il n'y a pas cette histoire de clan. Bon, Khôl n'est pas spécialement le bon exemple. Mais cela vaut pour n'importe lequel de ses cousins. Tu l'aimes? D'accord, mais justement, si tu l'aimes, pourquoi tu lui infliges cela? Rhîm esquive un sourire. La famille avant tout, même l'amour. Cela valait autant pour elle que pour les autres. Son cousin avant l'amour de sa vie. Elle n'a pas quitté la jeune femme du regard. Un sourire doux vient se glisser sur ses lippes fines et rosées. Louis est pas bien pour le moment. Je ne le connais pas comme toi tu le connais, ou comme Khôl le connait, mais il est pas bien. Tout CA, ça ne ferra qu'agraver les choses. Rhîm en a la certitude. Elle parle de Louis, parce qu'elle sait que Cassiopée n'en rien a foutre de Khôl. Au fond, ça revient au même. Si Louis va bien, Khôl ira bien, non? Peut-être qu'elle aime bien le blond? Ou plutôt qu'elle s'est habitué de sa présence.

Cassiopée écoutait attentivement la Gryffondor, ce qui était quelque chose de plutôt exceptionnel. Il était très rare qu’elle accorde son attention à quelqu’un, pas autant, pas de cette façon. Disons que cette fois-ci, le sujet l’intéressait plutôt. Et elle posait les questions, autant écouter les réponses. Les réponses, cependant, l’angoissaient comme pas possible. Rhîm était actuellement la personnification de ses doutes et hésitations. Et elle n’était pas agréable. Elle était franche, ce qui était quelque chose de positif. Elektra n’avait pour une fois pas envie qu’on lui dise des mensonges pour lui faire plaisir. « Je suis certaine que tu ne le fais pas souffrir volontairement, mais c'est pourtant ce que tu fais. » La sixième année leva les yeux au ciel. Evidemment, qu’elle ne le faisait pas souffrir volontairement. Les yeux marron de Rhîm étaient plantés dans les siens. Elle supportait le regard, attendant une suite qui ne tarda pas. « Tu es un Cayrel, c'est un Weasley. » La blonde eut un petit sourire ironique. Non sans rire ? Ils n’avaient pas assez remarqués ça tous les deux. C’est quelque chose qui leur avait totalement échappé. « J'sais pas si tu as vu à quel point les Weasley sont lié entre eux !!? » La verte et argent réfléchit un instant. Elle avait vu qu’ils s’entendaient bien, enfin presque tous bien, mais elle ne savait pas s’ils étaient vraiment liés par un lien fort, ou si c’était la pression d’être de la famille qui les reliaient malgré eux. Après tout, Roxanne avait bien réussi à s’enfuir de l’étau familial en rentrant chez les Obscurs et à Serpentard. C’était quelque chose qu’elle avait fait volontairement. De toute façon, elle ne connaissait pas assez bien les Weasley et les Potter pour juger de leurs relations familiales. « S'il y a réellement une histoire entre toi et Louis… » La supposition de la Gryffondor laissa Cassiopée de marbre. Si Rhîm n’avait pas saisi, c’est qu’elle était stupide. Mais elle préférait sûrement supposer au lieu d’avancer des choses dont elle n’était pas sûre. C’était très sage de sa part, après tout. Un point de plus dans l’estime de la blonde. « Ça va déchirer les Weasley. Ça va le séparer de tout ceux qu'il aime. C'est vraiment ce que tu veux ? L'avoir au profit des siens ? » « Non, c’est pas ce que je veux, mais… » La sixième année ne continua pas. Pas besoin. La jeune fille en face d’elle avait raison, elle n’avait même pas pensé aux aléas familiaux. Chez elle, la vie était simple. On écoute son père, on se fiche de sa mère et on a oublié qu’on avait une sœur. Rien de bien compliqué. Elle évoluait toute seule, et n’avait réellement rien à faire du reste. Ce n’était pas la même vie pour Louis. Il ne pouvait pas faire pareil. « Tu l'aimes ? D'accord, mais justement, si tu l'aimes, pourquoi tu lui infliges cela ? » Très bonne question. Cassiopée décida de ne pas parler. Elle n’avait pas envie de répondre à la Rouge et Or toute façon. Ce n’était pas ses affaires, et elle en venait à faire des leçons de morale alors qu’elle venait juste parler de son cousin au départ. Cassiopée n’aimait pas les leçons de morales, même quand elle l’avait cherché. « Louis est pas bien pour le moment. Je ne le connais pas comme toi tu le connais, ou comme Khôl le connait, mais il est pas bien. Tout CA, ça ne fera qu'aggraver les choses. »

La blonde eut un moment de réflexion. L’égyptienne avait peut-être raison. Sûrement, même. Elle décida, finalement, de lui demander son avis. « T’as sûrement raison pour beaucoup de chose, mais il pourrait se plaindre aussi, non ? » Faisant un petit sourire à Rhîm, elle continua. « J’ai pas envie de t’embêter avec ça, mais… Je sais que t’es assez proche de ton cousin. Alors peut-être que tu pourras mieux comprendre la situation. Je veux dire, si ça lui fait tant de mal, il peut le dire aussi ? » Essayant de s’expliquer sans avoir l’air complètement odieuse, Cassiopée attrapa un bout de pain et en mangeant un morceau avant de reprendre, cherchant ses mots. « C’est une décision qu’on prend à deux, Louis est un garçon franc, ça m’étonnerait qu’il choisisse juste pour me faire plaisir. Enfin… Je pense. » Soupirant, Elektra jeta un coup d’œil à la septième année en face d’elle. Si ça se trouve, elle n’en avait strictement rien à faire, et avait juste envie qu’elle s’en aille. C’était fort probable, vu comment elle s’était incrustée en face d’elle au début de la conversation. « J’arrive pas à comprendre. J’ai pas de famille comme ça. Je suis pas une personne familiale, et personne dans cette famille n’a vraiment le sens de la famille. Isis, peut-être, quoiqu’elle n’a pas trop le choix. Enfin ça sert à rien qu’elle en est un, vu comment elle est. » Jetant un coup d’œil autour d’elle pour voir si la blonde qui lui ressemblait tant physiquement n’était pas dans le coin, elle se tut un instant. Aucun signe de la jumelle Cayrel. Parfait. « Les Cayrel, c’est juste un nom qu’on sort comme ça. Je tire rien de ma famille, pas comme Louis cherche le soutien chez la sienne. Je veux pas être responsable d’un écart si grand avec sa famille si c’est important pour lui. Je suis égoïste et je le veux pour moi, mais je respecterais son choix. Alors pourquoi est-ce qu’il ne dit rien, si ça peut autant le blesser ? Tu le dirais, toi ? Ou Khôl ? » Il y eut un moment de silence. Rhîm fixait Elektra, qui avait l’impression d’avoir dit la connerie du siècle. Mais elle ne pouvait simplement pas comprendre comment la famille passait avant l’amour, ou l’amitié, ou quoique ce soit. Sa famille était au dernier plan. Loin, loin, loin derrière. Quel intérêt, de toute façon, la famille, on finissait par s’en détacher au bout d’un moment. Espérant que la Gryffondor ne lui dirait pas de partir, elle attendit une réponse. Elle pouvait bien se moquer, ou ne pas comprendre le raisonnement de la blonde, mais elle voulait désespérément comprendre. C’était tout ce qui lui manquait. Peut-être qu’elle changerait un peu si elle comprenait ce problème Weasley. Sans compter que la plupart des membres de sa famille la détestait. Ça ne devait pas aider. Mais c’était encore un autre problème beaucoup moins facile à régler.

T’as sûrement raison pour beaucoup de chose, mais il pourrait se plaindre aussi, non ? J’ai pas envie de t’embêter avec ça, mais… Je sais que t’es assez proche de ton cousin. Alors peut-être que tu pourras mieux comprendre la situation. Je veux dire, si ça lui fait tant de mal, il peut le dire aussi ? Surement? C'était même certain. Les tensions qui régnaient entre les Weasley étaient de plus en plus tangible à travers le château. Pas seulement à cause de la petite romance entre Louis et Cassiopée -Si romance il y avait réellement-, mais il était certain que cela n'arrangeait en rien les histoires de la famille. Il pourrait se plaindre? Hm. Oui certainement. Rhîm avait évidemment son petit avis sur le sujet, mais elle laissait l'opportunité à la demoiselle Cayrel d’annoncer clairement ses pensées avant de la couper. Elle n'était toute façon pas là pour lui faire un procès. Au fond, elle s'en foutait pas mal de l'issue de cette conversation, tant que Khôl serait épargné. Le fait de donner son point de vue la rendait déjà suffisamment impliqué, peut-être trop à son goût. Mais après tout, ce n'était pas de sa faute, c'était la demoiselle de Serpentard qui était venue à elle. Et même si c'était de sa faute, cela ne changerait pas grand chose, elle n'avait rien a perdre ni a gagné dans cette histoire, du moins pour le moment. Elle était proche de Khôl? Hm... Ouai. Rhîm ne voyait pas trop en quoi cela la rendait plus apte à comprendre la situation. Sérieusement, la relation qu'elle entretenait avec son cousin était loin d'être celle que les Weasley entretenait entre eux. Mais soit, passons, elle comprenait de toute façon où Cassiopée voulait en venir. C’est une décision qu’on prend à deux, Louis est un garçon franc, ça m’étonnerait qu’il choisisse juste pour me faire plaisir. Enfin… Je pense. Qui avait dit que ce n'était pas le cas. Rhîm était lasse, la blonde écervelée ne semblait pas comprendre où Rhîm voulait en venir. En plus, elle commençait à la prendre comme confidente ou un truc dans le genre. Elle aurait peut-être du suivre son cousin et l'accompagné jusqu'à son cours. Non mais franchement, bientôt, la Cayrel allait lui parler de ses positions sexuelles préférées. Rhîm qui l'avait toujours vue comme une garce, elle la trouvait à présent beaucoup trop guimauve et fleur bleue pour être prise au sérieux. Une garce manipulatrice qui perd tout ses moyen face à l'amour. On aura tout vu. J’arrive pas à comprendre. J’ai pas de famille comme ça. Je suis pas une personne familiale, et personne dans cette famille n’a vraiment le sens de la famille. Isis, peut-être, quoiqu’elle n’a pas trop le choix. Enfin ça sert à rien qu’elle en est un, vu comment elle est. Non mais... Sérieusement... Est-ce que quelqu'un pouvait la faire taire? Rhîm ne pensait pas avoir été gentille... Au contraire. Pourquoi se livrait-elle à ce point à l’Égyptienne...? Le verte et argent était-elle en manque d'affection à ce point pour se livrer aussi facilement. Elle en avait rien à foutre Rhîm. Elle lançait des coups d'oeil à la ronde, se demandant ce qu'elle avait mérité pour que ça lui tombe dessus. La prochaine fois, elle garderait ses conseils avisés pour elle. Les Cayrel, c’est juste un nom qu’on sort comme ça. Je tire rien de ma famille, pas comme Louis cherche le soutien chez la sienne. Je veux pas être responsable d’un écart si grand avec sa famille si c’est important pour lui. Je suis égoïste et je le veux pour moi, mais je respecterais son choix. Alors pourquoi est-ce qu’il ne dit rien, si ça peut autant le blesser ? Tu le dirais, toi ? Ou Khôl ?

Rhîm ne l'écoutait plus. Elle avait complètement décroché, elle s'en foutait complètement de tout ce blabla inutile. La Cassiopée, elle aurait pu se contenter de dire qu'elle ne vivait pas dans ce genre de famille. Ca aurait amplement suffit. Rhîm se fichait du reste. Et encore, elle se fichait aussi du reste, mais autant poursuivre ce qu'elle avait commencer... Même si elle redoutait de plus en plus de se faire assommer par les confidences de cette tarée. Oui, parce qu'elle devait sincèrement l'être pour croire que cela intéressait Rhîm. Quoi qu'il en soit, ce n'est que lorsqu'elle entendit le prénom de son cher et tendre cousin qu'elle se rendit compte que la blondasse lui posait des questions. Hm. Elle n'essayait pas de remettre de l'ordre dans ses idées, simplement de retrouver les questions que la sixième année avait formulée. Alors pourquoi est-ce qu’il ne dit rien, si ça peut autant le blesser ? Tu le dirais, toi ? Ou Khôl ? Bonjour, Rhîm Kaygizis, conseillère matrimoniale. Ridicule. Sérieusement, elle avait l'air de savoir ce que Louis pensait? Il était beaucoup trop torturé pour qu'elle ne pense à se foutre à sa place. Quant à elle ou Khôl, jamais ils ne se retrouveraient dans cette situation. Pourquoi? Les Kaygizis ne se mêlent pas de cette guerre. Nous ne jugeons pas les familles par rapport aux clans auxquelles elles appartiennent. Autrement dis, les Kaygizis n'étaient pas suffisamment stupide pour laisser les clans séparer l'amour et la famille. En attendant, ce n'est pas vraiment cela qui allait aidé les affaires de la Juliette de Poudlard. Un soupire. Louis t'aime pet-être, qu'est ce que j'en sais. Il avait déjà pas mal de soucis avant de te connaître, alors tu lui donnes peut-être l'impression de compter pour quelqu'un. Si j'étais pas bien, j'crois que ça pèserait dans la balance pas mal dans la balance. Qu'est ce que j'en sais, moi, ce que Louis Weasley pense. Je suis pas franchement sa super copine. Heureusement d'ailleurs, parce que là, elle était déjà à deux doigts de le secouer pour qu'il réagisse enfin. Elle n'osait même pas imaginer ce qu'elle lui ferrait s'ils étaient réellement proche. La conversation commençait à l'agacer, à l'ennuyer. Elle avait dit ce qu'elle pensait, elle ne devait rien à personne. Elle ne savait même pas pourquoi elle était encore là, peut-être parce que la blonde continuait de lui parler. Elle devait être foutrement mal pour croire que cela intéressait la dernière année. Elle se gardait pourtant d'être plus désagréable qu'elle ne l'avait été et se retenait bien de lui faire comprendre qu'elle était plus que saoulante. Au moins, elle aurait fait sa bonne action de la semaine... Enfin, à ce stade, c'était peut-être sa bonne action du moi.

Il fallut un tout petit peu de temps, trop peut-être, à Cassiopée pour qu’elle comprenne que Rhîm, pour dire juste, n’en n’avait absolument RIEN à foutre de ce qu’elle lui racontait. Soit. La blonde, de toute façon, était lancée et c’était trop tard. Tant pis. Il fallait qu’elle parle à quelqu’un de toute façon, mais il fallait surtout qu’elle arrête de parler à n’importe qui. Il y avait eu une raison pour laquelle elle parlait à Rhîm là maintenant tout de suite, mais Elektra aurait dû couper la conversation bien avant. De toute façon, la Rouge allait bientôt le faire à sa place. Tout finirait rapidement. Et elle ne lui parlerait plus jamais, parce qu’elle n’y voyait aucun intérêt. Le « Hm » significatif qu’elle venait de sortir de sa bouche le prouvait bien. La Serpentard ne bougea ceci dit pas, attendant un peu plus qu’une onomatopée en tant que réponse. Elle ne tarda pas à venir, après un temps de réflexion de la part de la septième année. « Les Kaygizis ne se mêlent pas de cette guerre. Nous ne jugeons pas les familles par rapport aux clans auxquelles elles appartiennent. » La Cayrel haussa un sourcil. Elle ne répondait pas vraiment à la question. Elle prônait plutôt le fait que sa famille d’égyptien possédait la voix de la sagesse et qu’elle était un exemple en matière d’amour de paix et de bonheur familial. Tout du moins, c’est comme ça que la sixième année le prenait. Et elle s’en fichait aussi. Elle était aussi faussement contente pour Rhîm, si sa famille vivait super bien ce qui déchirait beaucoup de monde. C’était super. Woo, quelle joie de vivre chez les Kaygizis. Les deux filles partagèrent un soupir en même temps. Elles s’énervaient mutuellement, ce qui n’était ni agréable ni intelligent. Cassiopée se disait qu’elle l’avait cherché, mais elle cherchait aussi une réponse utile qui ne venait pas. Tant pis. « Louis t'aime peut-être, qu'est ce que j'en sais. Il avait déjà pas mal de soucis avant de te connaître, alors tu lui donnes peut-être l'impression de compter pour quelqu'un. Si j'étais pas bien, j'crois que ça pèserait dans la balance pas mal dans la balance. Qu'est ce que j'en sais, moi, ce que Louis Weasley pense. Je suis pas franchement sa super copine. » Cassiopée réfléchit un instant aux paroles de Rhîm. Enfin une réflexion un tantinet plus utile. La Gryffondor était las de cette discussion, ça se sentait dans a manière de balancer des réponses forcées. La sixième année avait ce qui lui fallait, elle n’attendait rien de plus de la part de l’égyptienne. Elle n’attendait, en fait, qu’un regard extérieur qui avait été agréablement trouvé en la personne de Rhîm. La pauvre fille n’avait rien demandé, mais tant pis. C’était tombé sur elle, elle pourrait en vouloir à son cousin si elle avait envie. C’était Khôl la source de la conversation. Et s’il n’était pas content, il n’avait qu’à aller voir directement la blonde au lieu de la fusiller du regard. Quoiqu’en y repensant, Elektra préférait presque les regards méchants qu’une confrontation directe en face à face. Son courage inexistant lui faisait encore défaut. Elle vivrait avec. Mais pas question de devoir se justifier au meilleur ami de son petit ami.

« Bon. Nous savons toutes les deux que la conversation doit avoir une fin, je propose maintenant. » Cassiopée passa une jambe par-dessus le banc pour se lever de la table. « C’est pas comme si j’avais des trucs essentiels à faire, mais presque. » Oh, hypocrisie, te revoilà. Elektra avait elle-même entretenu la discussion, et elle en avait conscience. Accordant un minimum de crédit à la rouge et or, elle reprit. « J’apprécie tes précieuses réponses sur le sujet, ceci dit. Et puis je sais au moins pourquoi Khôl me déteste. Non pas que ça change ma vie, mais je pourrais me foutre de lui la prochaine fois qu’il me regarde méchamment et s’en va. » Fronçant les sourcils en réalisant que ce n’était peut-être pas l’idée du siècle de se moquer du cousin bien aimé de Rhîm devant elle, elle décida de mettre un terme à cet intermède dans la vie sans nouvelle rencontre d’Elektra. Elle n’avait pas prévu d’aller voir une Gryffondor qu’elle ne connaissait pas dans la journée, et pourtant, elle avait finalement cédé à la tentation. « Je vais finir par être en retard en cours, alors je te souhaite une… euh… agréable fin de journée. » Passant sa deuxième jambe au-dessus du banc, elle attrapa un morceau de pain et le coupa en deux. Elle avait incroyablement la flemme de retourner à la table des Serpentard pour manger un bout, et irait directement poser ses belles fesses sur une chaise absolument pas confortable pour suivre un cours inintéressant. Un programme qui promettait d’être amusant. Cassiopée ne partait pas avec un air enjoué, ni satisfait. Quitte à choisir, elle aurait presque préféré parler avec la septième année, qui était plus sympathique qu’elle n’en avait l’air. Elektra s’attendait à une jeune fille peut-être plus désagréable, et tout du moins un brin moins réceptive. Elle avait du répondant, ce qui la plaçait un peu plus haut que le commun des mortels dans le classement intérieur de la sixième année. Qui sait, un jour, ça se trouve, elles se parleraient quotidiennement. Ce jour n’allait pas être bientôt, puisqu’elle doutait que la jeune fille brune en face d’elle lui reparle d’elle-même dans le mois. Ou l’année. Et ce n’était pas la blonde qui irait faire le premier pas une deuxième fois. Une fois suffisait largement. « Bref. Au plaisir de se reparler un jour. On sait jamais. » Elektra fit un petit rictus qui aurait pu passer pour un sourire si celui à qui il était adressé y mettait vraiment de la bonne volonté, et mâcha le dernier bout de pain qu’elle avait dans la main en quittant la Grande Salle, pensive. Rhîm n’était pas si inutile après tout. Ses paroles méritaient une petite méditation. Ça tombait bien, les sixièmes année avaient Histoire de la Magie juste après le repas.