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 TOOLERMAN ► I hate myself for loving you (terminé)

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MessageSujet: TOOLERMAN ► I hate myself for loving you (terminé)   TOOLERMAN ► I hate myself for loving you (terminé) EmptySam 12 Jan - 10:47


∞ Clint & April
Seul l'amour peut garder quelqu'un vivant.






Passant sa main pour retirer la buée, April soupira longuement en se regardant le miroir de sa salle de bain, seulement vêtue d’une serviette, les cheveux et le corps trempé par sa douche. Elle avait des cernes profondes et violettes juste en dessous de ses grands yeux bleus, elle semblait encore plus fatiguée qu’à l’ordinaire, plus usée et lésée. Elle ne dormait plus, se lançant corps et âme dans ses missions pour tenter d’oublier, tenter de penser à autre chose et surtout pour essayer de se donner l’illusion de reculer le moment où tout exploserait comme la bombe à retardement qu’elle était. Tout partait en vrille, elle ne contrôlait plus rien et ça l’a bouffait comme de l’acide, une boule contente pesait dans son estomac l’empêchant même de se nourrir. Elle devait avoir perdu au moins quatre voir cinq kilos depuis les dernières semaines et son corps commençait sérieusement à afficher les dégâts de cette sous nutrition et de ce manque de sommeil. Elle s’était aussi mise à fumer alors que la clope n’était pas quelque chose qui l’attirait plus que ça. Elle fumait de temps en temps à l’occasion, mais pas plus alors que là elle était facilement rentrée dans la case tabou des fumeurs. Soupirant longuement, le regard azur de la jeune femme glissa naturellement vers sa main posée encore sur le miroir et plus particulièrement vers son poignet. Pour un œil extérieur on n’y voyait pas grand-chose, juste sa peau halée mais pour elle qui savait, qui se souvenait de ce moment, elle voyait les restes de la marque de la main de Clint qui lui avait laissé des bleus commencer à disparaître. Elle savait où regarder et ça lui sautait presque aux yeux chaque fois qu’elle regardait son poignet. A la pensée du mangemort, April déglutit difficilement comme si elle devait avaler une balle de ping-pong, sa salive lui restant coincée dans la gorge dans un goût amer. Elle ne l’avait pas revu depuis la dernière fois, il avait tout simplement disparut de la circulation, ne lui donnant plus aucune nouvelle, en même temps elle ne s’attendait pas à autre chose de sa part. Il lui avait très clairement fait comprendre qu’il ne voulait plus la voir pour le moment, depuis cette histoire de grossesse. Un frisson de dégout parcourut le corps de la brune et baissa le regard vers son ventre parfaitement plat. Heureusement que ça avait été une fausse alerte sinon ça aurait été pire que Armageddon. Elle non plus ne voulait pas de cet enfant, et encore moins avec un type aussi instable qu’elle. Ils auraient eut l’air de quoi sérieusement en parents aimants, ça aurait été la plus grosse blague du siècle. Secouant la tête pour se sortir ça de la tête une fois pour toute, la jeune femme quitta enfin sa salle de bain pour se rendre dans sa chambre, ouvrant l’armoire elle attrapa des sous-vêtements noir, un slim de la même couleur et un débardeur beige. Enfilant tout ça, elle laissa ses longs cheveux noir sécher dans son dos avant de caller sa baguette gentiment emprunté à un cadavre dans l’intérieur de sa botte en cuir noir. Une vague de rage l’a submergea en repensant à la façon dont Clint lui avait prit sa baguette et s’était tiré avec, cet enfoiré n’avait même pas eut la décence de lui renvoyer par hibou, à croire qu’il voulait la rendre dingue jusqu’au bout. La baguette qu’elle avait actuellement elle l’avait prise à un sorcier qu’elle avait tué lors d’une mission mais elle ne lui convenait pas, ce n’était pas la sienne et donc elle était forcément moins puissante avec vu qu’elle y sentait une certaine résistance, comme si la baguette refusait de lui obéir pleinement ce qui était le cas. Elle voulait répurer sa baguette et elle allait le faire. Pour l’instant Clint est apparemment en mission à l’autre bout du monde selon ses collègues du ministère mais elle allait attendre de pieds fermes qu’il ramène son joli petit cul pour récupérer son du. Enfilant sa veste en cuir, April entendit quelqu’un frapper à la porte au moment où elle sortait ses cheveux mouillés du col de sa veste. « J’arrive. » Elle savait qui c’était mais elle ne voulait pas le faire rentrer ici, un frisson de dégout parcourut son échine en pensant à l’homme derrière la porte mais elle tenta de prendre une bonne consistance avant de traverser le salon, ouvrant la porte pour tomber nez à nez avec un homme gras et épais d’une trentaine d’années, le genre d’homme au regard lubrique et au sourire pervers qui la dégoute au plus haut point, ses yeux laissant largement transparaitre la folie qui l’habite.

Comme à son habitude, son collègue laissa glisser un regard appréciateur sur les courbes de la jeune femme qui fronça le nez, claquant avec force la porte derrière pour attirer son attention ce qui marcha puisqu’il redresse la tête vers elle en agrandissant son sourire. « Prends une photo la prochaine fois ce sera plus simple. » Elle sut qu’elle allait regretter sa remarque au moment même où une étincelle de folie s’alluma dans les yeux noir d’Andrews. « J’y penserai… » L’imaginer avec sa photo en train de faire elle ne sait quoi arracha une grimace à April qui s’empressa de contourner son collègue. « Dépêche toi je n’ai pas que ça à foutre. » En fait si vu que Voldemort avait gentiment annulé tout ses cours de la journée vu qu’elle devait partir en mission pour lui, gentil tonton voldy non ? Se hâtant dans la rue, April serra compulsivement sa mâchoire en s’approchant d’une zone de transplanage un peu plus loin de son appartement. Elle détestait ce genre de mission qui ressemblait plus à une boucherie qu’autre chose, surtout avec l’autre taré comme binôme. Elle était toujours en duo avec lui et la dernière fois il s’était amusé à faire exploser littéralement un prisonnier pour tester son nouveau sort, la recouvrant d’immondice innommable. Ce mec l’a révulsait au plus haut point et elle avait hâte de terminer cette mission pour ne pas le recroiser avant la prochaine. Attendant qu’Andrews se place à côté d’elle, elle toucha son épaule sans cacher son dégoût et les fit transplaner sur une colline verdoyante. Le temps était différent, plus gris, brumeux tout comme le décor qui donnait la sensation d’être revenu au temps du moyen âge avec ses grandes collines d’herbes, sans civilisation apparente avec la mer glacée à quelques mètres. Une bourrasque de vent glacée confirma bien à la belle qu’ils étaient en Ecosse et elle referma soigneusement sa veste en cuir tout en se penchant pour prendre sa baguette dans sa botte. Plissant les yeux, elle distingua sans mal une petite maison en pierre blanche située en bas de la colline, leur destination. « J’ai hâte de les entendre me supplier ça me ferait presque bander. » April tourna la tête vers son collègue qui regardait la maison avec un sourire carnassier. « Tu me dégoûtes Andrews… » Sans même attendre une autre de ses répliques salaces, la jeune femme descendit la colline en serrant fermement sa baguette. Elle allait détester ce qui allait se dérouler dans cette maison, elle supportait de moins en moins de massacrer des personnes qui en réalité étaient dans son camp. La culpabilité la rongeait insidieusement et la tuait à petit feu. Arrivée devant la petite maison d’où s’échappait de la fumée par une cheminée, April se stoppa en évalua d’un regard les différentes fenêtres et les portes, il n’y avait pas beaucoup de moyens de s’échapper même si de toute façon ils n’en auraient pas le temps les pauvres. Jetant un regard en coin à son collègue, la brune pouvait sentir d’ici son excitation et elle réprima une remarque acide à son égard. Comment le meurtre et le sang pouvait apporter autant de plaisir à une personne ça l’a dépassait complètement. Lui faisant un signe de tête, Andrews agrandit son sourire et passa devant en sautillant presque comme un gamin qui s’apprête à ouvrir des cadeaux et sans ménagement il défonça la porte déclenchant des hurlements de part et d’autre des personnes dans la maison. Ce qui s’en suivit fut à la hauteur des craintes d’April. Des hurlements, des pleurs, des supplications, du sang, des lumières vertes jaillissant de partout faisant exploser des meubles, des fenêtres, tuant tout sur son passage. Certains essayèrent de s’enfuir mais furent vite rattrapé sans gros effort. April abattait ses sorts avec une efficacité et une rapidité fulgurante qui la révulsait, sa main et ses lèvres agissaient tout seuls. Le sol fut vite recouvert par beaucoup de cadavre, femmes, enfants, hommes, un vrai carnage. Elle pouvait entendre le rire gras d’Andrews au milieu de cette tuerie dont il prenait un plaisir certain.

Mais ils étaient aussi là pour une raison précise. Coinçant un homme d’une quarantaine d’année contre un mur en joue avec sa baguette, tenant étroitement une femme en larmes dans ses bras, April parla d’une voix froide, détachée et cassante. « Où sont-ils ? » L’homme écarquilla les yeux tandis que la femme redoublait l’intensité de ses sanglots. Andrews vint se poster à côté d’elle et se lécha les lèvres en regardant la femme comme un prédateur. « Ne m’oblige pas à me répéter Marc, dis moi où ils sont et le Lord se montrera peut être clément avec toi et ta femme. » Foutaise, ils savaient tous ici que Voldemort n’était pas du genre à épargner les traitres loin de là. « Je…je vous en prie il y a des enfants et…NON S’IL VOUS PLAIT ! » Andrews venait d’arracher de ses bras la femme qui hurla en se débattait faisant grimacer April qui resserra son emprise sur sa baguette. Enfonçant presque sa baguette dans le cou de la jeune femme, son collègue regarda avec délectation le corps de l’homme trembler de peur. « Parle sinon je la bute…ou pire. » un sourire pervers apparut alors sur les lèvres du mangemort arrachant un frisson à Alterman. Hors de question qu’il lui fasse quelque chose de ce genre en sa présence. Dans un soupire résigné, L’homme montra du menton un tapis dans le salon sur lequel reposait deux corps. Hochant la tête à son tour, April laissa la lumière verte frapper sans prévenir le corps de l’homme qui s’effondra sans vie sous le hurlement de sa femme et le rire d’Andrews. « Tues-la. Tout de suite. » Sous entendu tu n’as pas intérêt à t’amuser à la violer ou autre face à moi. April fusilla du regard son collègue le défiant d’oser lui tenir tête. « Tu fais chier Alterman avec tes principes à la con. » Haussant les épaules comme simple réponse, elle s’éloigna du mangemort après avoir entendu le corps lourd et sans vie de la femme s’effondrer par terre. Elle voulait vite en finir l’air commençait à devenir irrespirable ici avec tout ces cadavres. S’approchant du tapis, la belle vit léviter les deux corps plus loin et s’accroupit pour tirer le tapis, découvrant une trappe à même le sol. Elle aurait dû y penser. Attrapant la corde qui servait de poignet, April ouvrit la trappe et découvrit une famille entière composée de deux enfants, une femme et un homme qui se serrait comme des rats pour leur échapper alors qu’ils étaient condamnés d’avance. « Je vous en prie nous… » « Sortez. » Parlant d’un ton sans appel, April se redressa lentement sans lâcher du regard la famille qui commençait à sortir à l’aide de l’échelle. Bien évidemment ils essayèrent de négocier leur survit, en vain. « Je savais que la maison était infestée de rats. » Ne relevant pas cette remarque inutile, April jaugea du regard la famille. Elle ne voulait pas la tuer, surtout les enfants et pourtant sa baguette se leva d’elle-même en temps que celle de son collègue et un à un ils tuèrent de sang froid chaque membre. Mais April eut un moment d’hésitation en pointant sa baguette sur la plus jeune des enfants qui en profita pour détaler comme un lapin en essayant d’atteindre la porte d’entrée. « Merde! » Se tournant pour la viser, April ne fut pas assez rapide puisque sans prévenir la gamine explosa dans une lumière blanche, forçant Alterman à fermer les yeux en recevant sur elle des trucs chauds et gluants devinant sans mal en entendant le rire triomphant d’Andrews que cet abrutit avait de nouveau fait joujou avec son nouveau sort.

Rouvrant les yeux, April faillit vomir en voyant les murs, le sol et le plafond de la maison recouvert de ce qui était autrefois la gamine aux yeux noisette. Baissant la tête sur sa propre tenue elle ne fut pas surprise de se voir aussi recouverte de sang et autre lui arrachant un haut de cœur avant de fusiller du regard son binôme. « T’es un porc Andrews faut te faire soigner…tu n’as plus qu’a nettoyé tout ça ne compte pas sur moi pour nettoyer tes petites expériences. Laisse-moi passer.» crachant ces mots d’un ton acide, la brune attendit que Andrews bouge son corps plein de graisse mais il lui sourit de façon perverse en se rapprochant d’elle. Affichant une mine dégoûtée, la jeune femme le poussa sans ménagement comme elle le put et se dirigea d’un pas furieux vers la porte d’entrée, l’ouvrant à la volée, elle inspira fortement l’air frais de dehors étant à deux doigts de vomir. Essayant de se calmer, le corps parcourut de sueur froide et de tremblement, la jeune femme descendit la colline et se retrouva vite sur la plage, ses cheveux balayés par le vent glacé qui lui faisait un bien fou. Elle s’approcha lentement de l’eau y restant quand même à bonne distance, fermant les yeux pour savourer l’air marin et pure, essayant d’ignorer la douleur dans sa poitrine, le regard terrorisé de cette famille, des enfants, imaginant la douleur de la gamine quand elle avait explosé de l’intérieur à cause de ce taré. Plantant ses ongles dans la paume de ses mains, April inspira encore et encore pour tenter de ses calmer mais elle avait une envie de pleurer qui gonflait dans sa gorge comme une boule prête à éclater. Rouvrant lentement les yeux pour regarder l’étendue devant elle, elle pointa sa baguette sur ses vêtements pour s’apprêter à ses nettoyer quand elle entendit un bruit derrière elle qui n’avait rien à voir avec le vent, faisant volte face en pointant sa baguette, elle se retrouva nez à nez avec une personne qu’elle na s’attendait vraiment pas à voir, encore moins aujourd’hui et surtout maintenant. « Clint… » Prononçant son prénom dans un murmure sans cacher sa surprise, April eut un moment d’hésitation avant de finalement baisser sa baguette en dévisageant son amant, ou ancien amant elle ne savait plus trop, fronçant alors les sourcils. « Qu’est-ce que tu fous là O’Toole ? » lui parlant d’un ton froid et détaché, elle ne pouvait cependant pas ignorer le gonflement dans sa poitrine.
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MessageSujet: Re: TOOLERMAN ► I hate myself for loving you (terminé)   TOOLERMAN ► I hate myself for loving you (terminé) EmptyDim 13 Jan - 8:59


april et clint
In the back of my mind, well I fought my god 'cause all of the hell that's in my time. Our winter made things hazy and I know that I was losing site of my hometown, and in my blacking out I think I let you down. Don't let them try to save me 'cause I'm already crazy. And there is something in your face that pulls me far enough away. whereiwanttobe


Les rideaux filtraient la lumière du jour qui tentait de se frayer un chemin dans la chambre du Mangemort. Ce dernier était allongé sur son lit, encore endormi, des cadavres de bouteille gisant tout autour de lui. Ouvrant un œil après de longues minutes d’effort acharné, Clint se releva sur son lit et s’adossa au mur en se frottant le crâne. Son mal de tête était devenu quotidien, et il vivait presque comme si cela était normal, comme si cela avait fait partie de sa vie depuis toujours. Il faut dire que depuis quelques semaines le Mangemort avait tendance à vider plus rapidement les bouteilles d’alcool qui se trouvaient sur son passage, augmentant grandement sa consommation qui était pourtant déjà assez importante. Tâtonnant sa table de nuit pour trouver son paquet de cigarette, Clint parvint à le trouver et sortit l’une des cigarettes du paquet avant de le jeter à même le sol et d’allumer ladite cigarette. Une grimace traversa ses traits tandis que la douleur au crâne s’accentua mais il continua comme si de rien était. Inspirant la fumée de la cigarette, il laissa aller sa tête contre le mur et observa le plafond, les souvenirs de son dernier rendez-vous avec April revenant dans son esprit comme un flot de vagues impossible à stopper. Depuis qu’il avait vu la jeune femme pour la dernière fois, il n’arrêtait pas de se répéter la scène, encore et encore, comme pour ne pas oublier le moindre détail de cet épisode malheureux. Il se souvenait de tout. De la sensation qui l’avait envahi lorsqu’elle lui avait dit qu’elle était enceinte, des mots qui avaient franchi sa bouche, de la douleur cuisante au niveau de sa joue, de la porte qui claque derrière lui, de son retour chez lui et de la bouteille qu’il avait vidé en une heure. Pourtant il avait envie d’oublier tout ça, il avait envie de tourner la page et de se dire que tout ceci n’était qu’un mauvais songe qu’il avait fait, mais rien à faire. Il n’arrêtait pas d’y pense. Il était parti en mission, faisant le tour de l’Europe durant deux semaines, mais rien à faire. Encore et toujours cette marque cuisante sur sa joue, le souvenir honteux de ses phrases. Prenant une nouvelle taffe de sa cigarette, le Mangemort secoua la tête pour se débarrasser de ces pensées. Il avait eu besoin de prendre du recul face à cette situation, il avait eu besoin de savoir où il en était aujourd’hui et c’est pour cela qu’il avait accepté les missions qui l’envoyait à l’autre bout de l’Europe en compagnie de Parker. Lorsqu’il revenait en Angleterre, il se terrait chez lui et sortait seulement dans Londres, évitant à tout prix Poudlard et ses environs dans la peur de croiser le regard d’April. Il était même allé jusqu’à demander à Parker de se rendre seul devant Voldemort pour leurs ordres de mission, sans même lui donner des explications. Heureusement que son collègue avait accepté, sans quoi il se serait retrouvé dans une situation qui aurait pût se révéler catastrophique. La fumée de la cigarette s’éleva dans les airs tandis que Clint tirait une nouvelle fois dessus. Le Mangemort avait envie de se rendormir et de rester chez lui toute la journée, à se soûler comme un fou, et à ne penser à rien. Son travail au ministère avait été mis entre parenthèse depuis qu’il avait prétexté devoir aller en mission tous les deux jours sous les ordres de Voldemort, et personne n’avait jugé bon d’aller demander au Lord si cela était vrai ou non. Il n’avait donc pas grand-chose à faire aujourd’hui, et l’envie de rester dans son lit était assez importante. Seulement quelqu’un toqua à la porte, et O’Toole se rendit compte que sa perspective de rester seul dans son lit était fortement entravée. Se levant, le Mangemort écrasa sa cigarette dans un cendrier qui traînait par là et s’empressa d’enfiler un jean et un tee-shirt noir avant de se diriger vers la porte d’entrée et d’aller l’ouvrir. La tête de Parker apparu dans l’embrasure de la porte et Clint le laissa entrer en bâillant. Le Mangemort lança un regard à la pièce et finit par poser ses yeux sur son collègue. « T’es pas sorti depuis quand ? » Clint haussa les épaules pour seule réponse avant de fermer la porte et de se diriger vers la table où trônait un autre paquet de cigarette. Il le tendit à Parker qui en attrapa une avant d’en prendre une aussi et de l’allumer. Après avoir inspiré la fumée, il questionna son collègue sur l’objet de sa visite. « Le Lord veut qu’on aille jouer les nounous » Quoi ? Tu peux me la refaire là, j’ai pas tout compris ? « Pardon ? » Parker attrapa le briquet qui traînait sur la table et alluma sa clope avant de lancer ledit briquet et de répondre lentement. « Tu vois qui est Andrews ? Ce petit gros qui a une énorme calvitie et un sérieux problème mental ? » Euh … C’est pas comme si tous les Mangemorts n’avaient pas de sérieux problèmes psychologiques mais passons ce point. Clint voyait plus ou moins de qui Parker voulait parler, mais il ne voyait pourtant pas où il voulait en venir et attendit donc la suite après avoir acquiescé de la tête. « Et bien il a eu une mission, sur les plages d’Ecosse. Tuer une famille de sang-de-bourbes dissimulée par une famille de sorciers. » Très bien, et en quoi c’est notre problème ? O’Toole tira sur sa clope tout en affichant un air qui faisait clairement comprendre qu’il ne voyait absolument pas où Jasper voulait en venir. « Bref, la dernière fois qu’il a dû tuer des moldus, en pleine ville, il a littéralement fait exploser ses victimes. Exploser. Il était seul, mais même s'il y avait eu son binôme il y a fort à parier qu’il aurait fait la même chose. Donc faut qu’on aille vérifier si il a bien suivit les consignes, parce que se retrouver avec la police moldue au cul c’est pas top » Clint roula des yeux avant de tirer sur sa clope et de l’écraser dans le cendrier. Si maintenant il devait s’occuper des autres Mangemorts, il n’était pas sorti de l’auberge. Y avait pas marqué baby-sitter sur sa gueule. Mais bon, les ordres sont les ordres et s’il devait le faire, il allait le faire. Se levant, il fit signe à Parker de l’attendre avant de se rendre dans sa chambre et de prendre sa baguette ainsi que sa veste qu’il enfila. Lorsqu’il la mit sur les épaules, il entendit un bruit sur le sol et baissa les yeux pour voir la baguette d’April qui avait dût tomber de sa veste avant d’aller s’écraser sur le sol. Se baissant, il l’attrapa et la regarda quelques secondes, comme hypnotisé. Ce n’est que lorsque Parker l’appela pour lui demander ce qu’il foutait qu’il reprit ses esprits et la mit de nouveau dans sa veste. Puis il retourna dans le salon et, après un regard appuyé en direction de Parker, les deux hommes transplanèrent.

Quelques secondes plus tard, le Mangemort sentit un vent froid venir lui fouetter le visage et il ouvrit le visage. Le bruit des vagues venant frapper les rochers, les mouettes, les étendues vertes et désertes, l’odeur de sel marin, tous ces éléments prouvèrent aux deux hommes qu’ils n’avaient pas atterris à Hawaii. Mettant ses mains dans les poches de sa veste en cuir, Clint commença à descendre la bute verte en compagnie de Parker, sans un mot. Au loin, une petite maison se dessinait et les deux Mangemorts savaient que c’étaient là que se trouvaient Andrews et ses victimes. « Il est seul cette fois-ci ou il est accompagné de son binôme ? » La voix de Clint se perdit légèrement dans le vent mais cela n’empêcha par Parker de l’entendre et de lui répondre, en criant presque. « Non, apparemment il est accompagné. Il me semble que c’est .. merde, comment elle s’appelle. Alterman ? Ça doit être ça ouais, Alterman. » Clint se stoppa d’un coup, laissant Parker continuer de deux trois pas avant de s’arrêter à son tour. Son collègue se retourna vers lui en le questionnant du regard mais Clint était trop occupé à maudire le destin et ses interventions de merde pour y prêter une quelconque attention. Sérieusement ? April était dans le coin et lui il allait arriver comme si de rien était, ils allaient faire la fête comme si c’était normal ? Putain, parfois la vie est une sale garce, ça Clint pouvait vraiment vous le confirmer. Soupirant de son malheur, le Mangemort reprit sa route sous le regard interrogateur de Parker qui ne posa pourtant aucune question. Il savait depuis bien longtemps qu’il n’y avait aucune chance de tirer une quelconque information d’O’Toole. Les deux hommes continuèrent donc leur route en silence avant d’arriver devant la petite maison d’où n’échappait aucun bruit mais dont la porte était grande ouverte. Fronçant les sourcils, Clint sortit sa baguette de sa poche, tout comme Parker, avant de pénétrer dans la demeure. Une affreuse odeur de sang s’empara de ses narines mais aucune grimace ne déforma ses traits tant il était habitué à cette odeur métallique et forte. Le sol était jonché de cadavre mais aussi de ce qui semblait être des entrailles et du sang, et Clint sût à cet instant précis qu’ils arrivaient trop tard. En effet, un petit homme replet était debout au milieu de la pièce, dos à eux. « Alterman, tu reviens à temps, j’ai trouvé une survivante » Un rire gras s’éleva dans les airs et Clint ne put retenir une grimace de dégoût devant le spectacle que lui offrait cet homme. Il en avait vu des choses affreuses, il en avait commis des meurtres, mais jamais il n’avait eu un tel rire devant un tel spectacle. Et jamais il n’avait été aussi moche non plus, ce qui n’aide pas. « Content que ça te fasses rire Andrews » Le Mangemort se retourna d’un coup, son rire se coupant net, sa baguette levée devant lui. Lorsque son regard se posa sur les deux arrivants qui avaient eux aussi leurs baguettes levées, il eut un air de surprise mais se reprit bien vite. « Baisses ta baguette » prononça Parker d’une voix froide que Clint avait l’habitude d’entendre à chaque fois qu’ils étaient en mission. Andrews parut hésiter mais obtempéra rapidement, comme un gamin qu’on prive de dessert. Les yeux bleus de Clint se posèrent alors derrière le Mangemort et il découvrit une jeune femme, collée contre le mur, qui parlait à voix basse comme pour prier, les larmes coulant sur ses joues sales. Lançant un signe de tête en sa direction, il questionna Andrews à propos d’elle. « Elle ? Une écervelée qui pensait pouvoir s’en sortir » Ajoutant le geste à la parole, le petit gros attrapa la demoiselle par les cheveux et la balança vers les deux autres hommes. Un cri sortit de la bouche de la jeune femme mais une gifle administrée par Andrew le stoppa net. « Qu’est-ce que vous faites là ? » Clint lança un regard noir à Andrews, laissant Parker répondre. « Le Lord a du mal avec tes méthodes. Faire exploser les gens ? Sérieusement ? Tu penses que la police moldue va laisser passer ça quand elle va découvrir la scène de crime ? Réfléchis, même si tu n’as pas l’air d’avoir beaucoup de neurones. » Andrews afficha une mine défaite et enragée mais on sentait bien qu’il se retenait, ne voulant pas se battre contre deux Mangemorts plus vieux et expérimentés que lui. « Maintenant tu vas me faire le plaisir de nettoyer tout ça » Parker leva davantage sa baguette comme pour lui faire comprendre qu’il pouvait lui fournir un peu d’aide si jamais il manquait de motivation et les yeux porcins du Mangemort se posèrent furtivement sur le morceau de bois avant de revenir sur les deux hommes. « Laissez-moi juste m’occuper de cette charmante demoiselle avant » Le Mangemort rattrapa la jeune femme par les cheveux et cette dernière poussa de nouveau un cri, devant le regard dégoûté des deux autres hommes présents. « Lâches là » La voix de Clint s’éleva dans les airs, glaciale. La main d’Andrews lâcha sa proie et il recula au même moment où O’Toole prononçait ‘Avada Kedavra’ et que le corps de la jeune femme tombait comme une poupée de chiffons sur le sol recouvert de sang. « Elle ne méritait quand même pas de se faire toucher par un porc comme toi » Andrews esquissa un geste pour attraper sa baguette dans sa poche mais Parker lui intima l’ordre silencieux de ne pas le faire. Baissant sa baguette, Clint fit un tour de la pièce du regard avant de reposer les yeux sur Andrews qui l’assassinait du regard. « Où est Alterman ? » Andrews haussa les épaules avant de répondre « J’sais pas, elle est sortie après que j’ai fait exploser la gamine » Un nouveau rire grassouillet s’éleva dans les airs et Clint fut pris d’une furieuse envie de faire exploser ce porc à son tour. « Elle doit être partie sur la plage, ou peut-être qu’elle est en train de pleurer chez elle parce qu’elle a le cœur trop sensible. » Ce fut le mot de trop, la baguette d’O’Toole se leva d’elle-même et deux secondes plus tard, Andrews allait percuter le mur opposé. Tout chez cet homme lui donnait envie de vomir, et la façon dont il avait osé parler d’April lui donnait juste envie de le tuer de ses propres mains, là et tout de suite. Jetant un regard dégoûté à la silhouette ronde de l’homme qui tentait de sortir des décombres de bois, il tourna la tête vers Parker. « Fais le nettoyer son carnage et ramène le à Poudlard, il aura qu’à s’expliquer au Lord. Moi je vais chercher Alterman et je la ramène. On se retrouve là-bas » Après que Parker ai acquiescé, le Mangemort tourna les talons et se retrouva de nouveau dehors. Tournant la tête pour tenter d’apercevoir une silhouette familière, il décida de prendre le chemin de la plage où il aurait de grandes chances de trouver la brune. Arrivé sur l’étendue de sable blanc, il fit rapidement le tour de la plage des yeux, et son regard se posa sur la jeune femme qui était installée à quelques mètres de lui. Soupirant, il commença à se diriger vers elle avant de s’arrêter. Après tout il aurait pût demander à Parker d’aller chercher Alterman pendant que lui s’occupait d’Andrews. Quoique il aurait sans doute tué le porc depuis longtemps s’il s’était retrouvé seul face à lui. Mais là il avait plongé dans la gueule du loup tout seul, comme un grand. Parfois il était vraiment con. Mais bon, c’était trop tard à présent, plus moyen de tourner les talons, il devait assumer ses conneries comme un grand.

Continuant donc son chemin jusqu’à la jeune femme, il arriva bientôt à sa hauteur et le bruit de ses pas alertèrent la jeune femme qui se retourna d’un coup, baguette levée. « Clint… » Malgré le bruit du vent, Clint entendit parfaitement le murmure de la jeune femme et releva aussi son air étonné, ce qui était normal étant donné qu’il n’y avait aucune raison pour qu’il soit là aujourd’hui, sur cette plage déserte. Après une seconde d’hésitation, la jeune femme baissa sa baguette avant de planter ses yeux bleus dans le regard du Mangemort qui eut du mal à ne pas détourner les yeux, remplit d’un sentiment de culpabilité. « Qu’est-ce que tu fous là O’Toole ? » Le ton glacial de la jeune femme n’étonna même pas le Mangemort qui se contenta de mettre ses mains dans les poches afin de ne pas se retrouver avec les doigts congelés. Ses yeux se posèrent sur l’étendue bleue de la mer avant de se poser de nouveau sur la jeune femme. Il s’aperçut alors que la brune était recouverte de sang et d’autres sortes de morceaux d’organes humains non-identifiés et il fit le lien avec l’explosion d’une des victimes de la maison en bois. Andrews était vraiment un porc, y a pas à dire. « Je viens surveiller ton connard de collègue. Ce mec est un taré, je l’ai laissé avec Parker et je dois te ramener à Poudlard » Sa voix n’était pas froide, pas chaleureuse, seulement terne et sans intonation, comme s’il parlait du temps qu’il faisait. Et puis ce n’est pas comme si tous les Mangemorts n’étaient pas tarés hein. Regardant la jeune femme, il sortit sa baguette de sa poche et la pointa vers la brune. Quelques secondes plus tard, la jeune femme était de nouveau propre, plus aucune trace de sang n’était visible sur ses vêtements même si l’odeur devait encore être présente. Remettant sa baguette dans sa poche, il sentit la présence d’une autre baguette dans sa veste et la mémoire lui revint subitement. « J’ai ta baguette aussi » Sans blague ? C’est toi qui es parti de la chambre avec ma baguette en disant clairement que tu me la rendrais jamais ? J’avais pas fait le rapport. Se giflant mentalement pour être aussi con, le Mangemort se contenta de sortir la baguette de sa poche et de la tendre à April afin qu’elle la récupère. Elle n’allait sans doute pas le buter maintenant, enfin espérait-il. Remettant sa main dans sa poche, le Mangemort posa ses yeux sur le visage d’April, puis sur ses lèvres, et une furieuse envie de s’emparer d’elles apparut dans son esprit. Mais ce n’était sans doute pas une bonne idée vu comment s’était déroulée leur dernière entrevue, et Clint se retint de sauter sur la brune pour aller l’embrasser, alors qu’il en mourrait pourtant d’envie. Le silence s’installa alors, seul le vent soufflant sur la plage. Clint inspira l’air marin et décida de briser le silence pesant. « Désolé de pas avoir donné de nouvelles, j’ai pas mal voyagé ces derniers temps » Haha, la bonne blague. Quoique non, c’était vrai, mais il oubliait seulement de parler des journées entières passées à boire seul comme un sans-ami dans son appartement, fuyant tout ce qui touchait, de près ou de loin, à Poudlard et ses environs. Mais ça, April n’était pas obligé de le savoir, même si elle n’était pas conne et qu’elle allait bien vite comprendre que Clint avait tout fait pour la fuir depuis qu’elle lui avait annoncé qu’elle était enceinte. Les yeux de l’irlandais se posèrent d’ailleurs sur le ventre d’April qui se révéla être aussi plat qu’à l’habitude, voir même plus, et il fronça les sourcils. Lui avait-elle menti pour le tester ? Ou s’était-elle trompée ? Parce que si c’était le premier cas, il avait sans doute échoué à l’examen vu la fuite qu’il avait fait. Relevant les yeux vers la jeune femme, il la questionna sur cette question qui lui brûlait la langue. « C’était seulement une indigestion donc ? » Appelez le Clint Einstein s’il vous plait. Le Mangemort décida de se taire et de laisser la jeune femme répondre et en profita pour sortir son paquet de clopes de sa poche et d’en allumer une, la fumée se faisant vite emporter par le vent qui soufflait.
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MessageSujet: Re: TOOLERMAN ► I hate myself for loving you (terminé)   TOOLERMAN ► I hate myself for loving you (terminé) EmptyMar 15 Jan - 10:18


∞ Clint & April
Seul l'amour peut garder quelqu'un vivant.



April avait tout simplement envie de vomir. La sensation lui tordait le ventre, lui soulevait le cœur et lui nouait la gorge. Même sortie de la maison elle ne pouvait enlever cette puanteur de ses narines, elle ne pourrait plus jamais effacer de sa mémoire les visages des personnes qu’elle venait une fois de plus de massacrer pour cette soit disant grande cause, et elle ne pourrait plus ignorer les cris qu’elle entendait encore dans sa tête, surtout celui de la gamine qui était maintenant répandu sur elle en un amas de chair sanguinolente. Elle avait poussé ce petit cri de surprise et de douleur, elle avait dû sentir ses molécules s’affoler, sentir son corps chauffé à blanc avant de littéralement exploser comme une monde. April avait assisté à des trucs vraiment dégueulasse, mais ce qu’elle venait de voir pour la deuxième fois dépassait l’entendement, faire exploser quelqu’un de cette façon dans le simple but de s’amuser…elle ne pouvait pas le digérer, surtout depuis que sa chère petite conscience avait décidé de montrer le bout de son nez depuis quelques semaines. Elle ne dormait plus, ne mangeait que le minimum vitale lui faisant perdre plusieurs kilos, elle était absente quand quelqu’un lui parlait et surtout elle était dans un état de nerfs qui l’a rendait presque bipolaire. Elle voulait faire taire tout ça mais elle ne le pouvait pas, ou plutôt elle ne le voulait pas. Elle connaissait pourtant le moyen et la raison de cette soudaine prise de conscience. Sa mémoire. Jamais elle n’avait tenu aussi longtemps sans en effacer ce qui l’a dérangeait. Elle avait toujours fonctionné comme ça, ses parents se servaient de cette technique pour cacher leurs pensées a Voldemort et elle avait du faire la même chose afin qu’il lui fasse confiance, enfin dans les limites de la confiance qu’accorde Voldemort à autrui. Mais grâce à ça elle avait toujours passé haut la main le fameux test du je fouille dans ton crâne dans les moindres recoins en t’arrachant si possible des hurlements de douleur en piétinant ta cervelle comme de la gelée. Un moment fort agréable en soit que chaque mangemort doit subir régulièrement. Malheureusement avec les derniers évènements, April n’avait pas « nettoyé » sa mémoire et résultat le visage de toutes ses victimes devenaient pesant, l’a tuant lentement. Elle allait devoir le faire une nouvelle fois même si la perte petit à petit de sa mémoire était un prix à payer énorme, effaçant progressivement le visage même de ses parents et des personnes qui ont compté dans sa vie. Soupirant lentement, la jeune femme avait dû quitter la maison avant de faire une connerie comme massacrer son binôme. Certes il était plus âgé et donc plus expérimenté, mais la colère est souvent capable de produire des miracles et puis il fallait admettre qu’Andrews manquait cruellement d’intelligence, c’est aussi pour ça que Voldemort aimait bien ce porc. C’est un animal, sans aucune conscience morale, on lui ordonne, il obéit, point. Le problème c’est que à force de tuer sans scrupule, il devenait gourmand et ne pensait pas un seul instant aux conséquences de ses actes comme le fait que faire exploser une personne comme un ballon de baudruche allait surement faire rappliquer la police moldu ou pire des mangemorts mécontent de son manque de discrétion et sincèrement April ne voulait pas être associé à lui. Plusieurs fois Voldemort l’avait mit en binôme avec lui, pour une raison assez simple vu qu’elle est son exact opposé. Calme et réfléchit tout en restant implacable, alors qu’Andrews n’agit que selon ses instincts et ses envies perverses, il faut donc bien quelqu’un pour le canaliser même si parfois c’est vraiment dur. La dernière fois qu’ils avaient fait une mission ensemble, ça avait même faillit dégénérer sévèrement parce qu’Andrews se pensait tout permit avec April sous prétexte qu’elle est un plus jeune mangemort que lui et ses mains deviennent vite baladeuse, Alterman lui avait donc cassé le poignet ce qui ne lui avait pas plus du tout, la suite se passe de détail. La jeune femme ne comprend donc pas qu’elle se retrouve encore à faire équipe avec lui vu l’état lamentable dans lequel ils étaient revenus la dernière fois, à la limite de s’entretuer. A croise que Voldy aimait entretenir l’animosité dans ses équipes.

Ne supportant donc plus la vue de son cher camarade et cette odeur causée par les morts et les restes de la gamine, la brune était sortie pour prendre la direction de la plage où le vent venait lui fouetter le visage. C’était tellement calme et paisible. L’endroit parfait pour ressasser ses pensées morbides. Elle aurait presque préféré se retrouver devant un groupe de Heavy Metal plutôt que ce calme assourdissant de la mer et de vent. Elle voulait rentrer chez elle mais elle devait attendre l’autre taré qui devait nettoyer la maison. April ne se doutait pas un seul instant de ce qui se tramait maintenant dans la maison, elle laissa son regard se porter sur l’horizon en inspirant fortement. Son cœur lui faisait mal mais la raison était autre que les cadavres de la maison, cette douleur concernait une tout autre personne. Soupirant, la belle grimaça en sentant cette odeur de chair fraiche et de sang et leva sa baguette pour se nettoyer mais un bruit derrière elle l’a fit faire volte face. C’est à peine si elle l’avait entendu, en fait elle l’avait plus sentit qu’entendu, ses sens étant toujours en alerte du moindre changement dans l’air. Elle se retrouvait maintenant fac à la personne qu’elle s’attendait le moins de voir, et que surtout elle n’avait pas envie de voir, sa baguette levée pointée en plein sur son visage. Il ne bougea même pas, ne cherchant pas à esquiver le geste qui aurait pu pourtant lui être fatal, au fond il devait savoir que jamais April ne l’aurait tué comme ça, mais il ne savait pas tout et c’est aussi pour ça qu’il ne bougeait pas parce qu’au final, elle l’aurait surement tué sans hésité pour sauver sa mission. Hésitant pendant une fraction de seconde, April laissa malgré elle échapper un murmure qui laissa transpirer toute sa surprise et quelques part sa douleur de le voir ainsi devant elle, toujours aussi froid et détaché mais elle se reprit vite et après avoir finalement baissé sa baguette, elle reprit la parole d’une voix tranchante, celle qu’elle employait quand elle était en mission ou face à d’autre mangemort. Serrant sa baguette imperceptiblement en ne quittant pas des yeux celui avait été son amant. L’était-il toujours ? Elle ne savait pas ce qu’ils étaient au final, et encore moins depuis qu’il l’avait laissé dans cette chambre sans même un dernier regard fuyant comme un lâche, comme un homme doté de sentiments humains tels que la peur et la lâcheté. « Je viens surveiller ton connard de collègue. Ce mec est un taré, je l’ai laissé avec Parker et je dois te ramener à Poudlard » La brune esquissa un sourire sans joie. Elle s’attendait à quoi au final ? Ah ba je suis venue te voir tu me manquais et désolée de mettre comporté comme le dernier des salauds la dernière fois je ne recommencerai plus. Cette blague. Elle était en face de Clint O’Toole et non en face d’un bisounours. Pourtant elle ne pouvait empêcher cette pointe de déception dans sa poitrine mais elle n’en montra rien, fixant froidement le mangemort dont les cheveux se faisaient balayer par le vent marin. « Je n’ai pas besoin de nounou O’Toole, je connais le chemin pour rentrer à Poudlard, j’y bosse je te rappel ». Il semblait presque aussi fatigué qu’elle, peut être même plus au final, ses traits étaient marqué et elle le connaissait assez maintenant pour savoir que le rouge de ses yeux et ses cernes profondes avaient surement été causé par une trop grande consommation de clopes et de whisky mais elle ne lui dit rien, ce n’était plus son problème si tant est que ça l’est été un jour ce qui est moins sûr. Serrant la mâchoire, April se figea un instant en voyant O’Toole lever et pointer sa baguette sur elle. Euh il fout quoi là ? Alors c’est ça ? Il est juste venu pour la tuer sur cette plage déserte après l’avoir jeté comme une merde ? Il déconne ou alors il n’a aucun amour propre. Ne frémissant même pas, la brune garda son regard accroché à celui du brun le défiant presque de faire quelque chose mais finalement elle sentit quelque chose sur sa peau, comme un courant chaud et elle n’eut pas besoin de baisser les yeux pour savoir qu’il venait de la nettoyer. En même temps c’est ce qu’elle avait l’intention de faire avant qu’il ne débarque comme une mouche sur le cul d’une vache.

Elle ne le remercia même pas, se contentant de le fixer d’un air froid en replaçant une longue mèche de cheveux derrière son oreille, ne soulevant même pas son commentaire sur son cher binôme, en même temps il l’avait vu recouverte de sang à la limite de vomir pas besoin d’être devin pour deviner qu’elle aussi voulait voir ce trou du cul six pieds sous terre. « J’ai ta baguette aussi » April ne put s’empêcher de lever un sourcil à sa remarque. Tiens donc comme c’est étonnant, ce n’est pas comme ci il avait détalé comme un lapin en prenant en prime sa baguette comme si elle était une gamine capricieuse à qui ont confisquait sa sucette. A cause de lui April avait dû se contenter pendant trois semaines de cette baguette de merde. Enfonçant ses ongles dans la paume de sa main, la jeune femme fusilla du regard le mangemort qui eut au moins la décence de paraître gêné ce dont la brune se délecta, voir Clint mal à l’aise était une grande première même s’il n’était pas au point de se tortiller comme une collégienne, elle le voyait dans ses yeux surtout. « Oh il ne fallait pas voyons tu es trop bon avec moi O’Toole. » Ouai bon ok elle l’avait encore mauvaise et le souvenir de leur dernière entrevue lui restait encore en travers de la gorge, les mots qu’il lui avait balancé dans la tronche était bien imprimé au fer rouge dans ses pensées et elle ne pouvait faire autrement que de se montrer acide avec lui-même s’il semblait plus ou moins regretter. Quoiqu’elle doive halluciner, ce type était tout simplement incapable de ressentir des remords. Lui arrachant presque la baguette des mains, April baissa un instant le regard vers sa baguette, le prolongement de sa main, caressant une gravure légère dans le bois avec son pouce. Elle sentait déjà la magie de son instrument l’a pénétrer comme si elle retrouvait une partie de son âme et que sa baguette reliait leurs deux magies. Une baguette choisie son sorcier et non l’inverse. Esquissant l’ombre d’un sourire, Alterman rangea ses deux baguettes dans la poche arrière de son jean avant de croiser les bras sur sa poitrine en dévisageant Clint qui en faisait tout autant. Elle ne put réprimer un frisson délicieux en voyant son regard glisser sur sa bouche. Par réflexe et sentant sa bouche s’assécher, la belle se passa furtivement le bout de la langue sur les lèvres tandis que le regard du mangemort était encore dessus avant qu’il ne replonge ses beaux yeux vers elle. Elle avait envie de se jeter sur lui ce qui était complètement contradictoire avec la haine et le reproche qu’elle ressentait à son égard. Mais il l’attirait, comme un aimant et ces trois dernières semaines sans lui avaient été un supplice. « Désolé de pas avoir donné de nouvelles, j’ai pas mal voyagé ces derniers temps » Un sourire sans joie apparut alors sur les lèvres de la brune. Clint qui semble culpabiliser et qui en plus s’excuse on aura tout vu, dans deux seconde Voldemort en bikini va débarquer et ce sera le pompon. April ne put cacher sa surprise qui traversa ses yeux bleu pendant une fraction de seconde avant qu’elle ne se reprenne et hausse les épaules avec dédain. « Ce n’est pas comme si tu avais déjà eut l’habitude de m’en donner auparavant. Tu fais ta vie, je fais la mienne c’est tout. » on sentait toute l’animosité et la rancœur qu’elle avait contre lui en cet instant, elle n’arrivait toujours pas à digérer la réaction qu’il avait eut mais surtout ses paroles cuisantes, l’a traitant quasiment de salope alors qu’elle s’était confiée à lui et avait en quelque sorte pour la première fois ouvert son cœur en lui demandant l’exclusivité, il lui avait renvoyé ses paroles et ses sentiments dans la gueule à la première crise et elle n’arrivait pas à passer au dessus alors qu’elle ne pouvait pas nier à quel point il lui avait manqué. D’ailleurs le regard sur son ventre n’échappa pas à April qui se crispa violemment en grimaçant. Il vérifiait cet enfoiré. Il vérifiait si son ventre n’avait pas changé depuis qu’il l’avait vu, depuis qu’elle lui avait dit être enceinte de lui. Il vérifiait qu’elle n’avait pas grossit ce qui en l’occurrence était carrément l’inverse. Une rage sans nom monta dans son ventre puis dans sa poitrine. Il se foutait vraiment de sa gueule. « C’était seulement une indigestion donc ? » April ne put s’empêcher de laisser échapper un petit froid, mesquin. Alors qu’elle regardait le mangemort sortir son paquet de clope, elle attendit qu’il allume la sienne et l’a lui prit des lèvres sans même lui demander son avis, l’a portant à ses lèvres lui montrant ainsi que elle aussi commençait à fumer. Oh et à cause de qui ? Suivez juste son regard. « Ça dépend, je dois te dire quoi pour pas que tu t’enfuis comme un lâche ? » Bim. Oui c’était bas mais elle en avait besoin.

Besoin qu’il comprenne à quel point il l’avait blessé ce jour là. Tirant sur sa cigarette elle le regarda longuement en réfléchissant avant d’expirer la fumée. « Humm alors voyons…j’attendais un bébé en fait, de tout les mecs avec qui j’avais baisé dans les toilettes de l’école ces dernières semaines, et puis sérieusement il y en a eut tellement que je ne saurais dire lequel était le père, j’ai dit toi au hasard. » le pire c’est que aucune trace d’humour ne passait sur le visage de la brune en cet instant. Tirant une nouvelle fois sur sa clope, elle se délecta du regard de Clint avant de finalement soupirer, elle n’avait pas envie de jouer, son cœur lui faisait trop mal et hors de question qu’elle craque devant lui. « Non je n’étais pas enceinte, juste malade ne t’inquiète pas. Mais au moins ça m’a permit de réaliser que nous deux… » Elle ne termina pas sa phrase parce que les mots lui brûlaient la langue. Clint était devenu en quelque sorte la seule personne stable de son entourage, la seule relation qu’elle avait envie de continuer et égoïstement elle ne voulait pas l’arrêter mais sa fierté avait prit une tel claque qu’elle hésitait sur la marche à suivre. Se perdant un moment dans le regard sombre de son ancien amant, April détourna le regard en voyant du mouvement derrière lui. Andrews et un autre mangemort descendait la colline pour venir les rejoindre. Son binôme était encore plein de sang ce qui lui arracha une grimace de dégoût quand à Parker qu’April ne connaissait pas encore, il semblait aussi froid et distant que Clint. Il n’en fallut pas plus à Alterman pour deviner que ces deux là trainaient ensemble. La jeune femme montra du menton les deux hommes à O’Toole le laissant ainsi se retourner tandis que les deux mangemorts se rapprochaient d’eux, le regard salace d’Andrews glissant sur elle lui arrachant un frisson de dégoût, faisant sourire son binôme. Elle le tuerait. Elle ne sait pas quand ni où mais elle se promettait de tuer ce type un jour de sang froid. Cette pensée l’a calma et April accueillit les deux hommes sans bronchés, levant un sourcil pour savoir ce qu’ils foutaient là avant de regarder son collègue. « J’espère que tu as nettoyé ta merde Andrews je ne me ferais pas engueuler pour tes conneries… » Elle plissa les yeux vers lui alors qu’il haussait les épaules comme si elle venait de lui dire que son lacet est défait. Elle va le buter. « Alterman on n’a pas été présenté il me semble, Jasper Parker. » La brune regarda la main tendue vers elle et l’a prit pour la serrer doucement « April Alterman » dévisageant l’homme en face d’elle, elle ne put s’empêcher de sentir son ventre se serrer comme pour tirer la sonnette d’alarme. Son regard. Elle avait presque l’impression de se voir dans un miroir. Il semblait calme et déterminé et pourtant elle pouvait presque entendre son cerveau marché à deux cent à l’heure tandis qu’il l’a dévisageait à son tour. Retirant presque brusquement sa main de la sienne, April prétexta d’attraper de replacer une nouvelle mèche balayé par le vent dans son visage derrière son oreille en évitant soigneusement le regard de Parker qui l’a fixait toujours. « Alors Alterman c’est bon tu as finit de chialer on va pouvoir rentrer ? » le sang de la brune ne fit qu’un tour quand elle entendit les paroles du gros porc. Bon elle allait le buter ici et maintenant. Ne réfléchissant pas, elle attrapa sa baguette à une vitesse folle et l’a pointa directement sur le gros alors qu’un sort jaillissait déjà du bout de sa baguette mais sans prévenir son sort vu dévié dans le sable au même moment où quelqu’un poussa son bras. La seconde d’après Andrews était en train de hurler de douleur en se convulsant sur le sable. La jeune femme cligna plusieurs des yeux pour comprendre ce qui venait de se passer et tourna la tête pour voir Clint l’a baguette levée. C’est lui qui venait de lancer le doloris en l’a faisant dévier mais pourquoi ? Le regardant sans cacher son étonnement, April n’écouta même pas les hurlements et les supplications de son binôme, qu’il crève.

Un soupire lasse attira son attention et Alterman tourna la tête cette fois ci vers Parker qui regardait le gros corps d’Andrews sans cacher sa lassitude. « Je vois maintenant que ton manque d’intelligence n’est plus une simple rumeur mais un fait avéré, n’importe qui aurait déjà comprit que l’insulter elle relevait du suicide en sa présence à croire que manger le mur ne t’as pas suffit. » April fronça les sourcils en essayant de décrypter ce que venait de dire Parker. Comment ça l’insulter elle relevait du suicide ? Petit à petit Alterman fit les liens en voyant Clint prendre un plaisir à peine voilé à torturer le gros tas, se souvenant que plus tôt c’était lui qui avait dévié son bras comme s’il voulait l’a vengé lui-même. Restant complètement interdite, April croisa furtivement le regard de Parker avant de détourner les yeux pour regarder Andrews. Doucement elle porta sa main sur le poignet de Clint et lui baissa le bras pour faire cesser le sort. « Arrête. Laisse le Lord lui apprendre les bonnes manières. » Esquissant un léger sourire à l’adresse de Clint comme pour essayer de calmer une bête sauvage, April reporta son regard sur un Andrews essoufflé, le corps tremblant et en sueur. Il avait de la chance. Elle le voulait le tuer elle-même donc ça attendra. « Je vois que tu avais besoin de te défouler un peu après avoir passé des jours dans ta grotte…Bon je ramène celui la à Poudlard. Ne tardez pas trop. » Le léger sourire que lui adresse Parker n’échappa pas à la jeune femme qui se sentit encore plus mal à l’aise. Visiblement il en savait beaucoup plus que prévu. April les regarda transplaner, restant seule avec Clint. Un silence pensant s’installa, seulement brisé par le vent et le bruit des vagues. Les paroles de Parker et son sourire remuaient encore et encore dans sa tête, elle n’osait pas parler et son cœur battait la chamade sans qu’elle ne comprenne vraiment pourquoi. « Tu l’as envoyé contre un mur ? » Se tournant enfin vers le mangemort, April eut du mal à contenir son sourire amusé en imaginant avec délectation le gros corps graisseux d’Andrews se fracasser contre un mur comme la première fois où elle avait eut à faire à lui. Plongeant son regard bleu dans ceux de Clint, la brune s’y perdit un moment sans parler avant de se passer lascivement la main dans les cheveux. « Je croyais que tu étais en mission ces dernières semaines… » Parker avait bien foutu sa merde, à moins qu’au final il voulait juste que les deux amants arrache enfin le pansement et discutent plutôt que de tourner autour du pot.

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MessageSujet: Re: TOOLERMAN ► I hate myself for loving you (terminé)   TOOLERMAN ► I hate myself for loving you (terminé) EmptyMar 15 Jan - 12:10


april et clint
In the back of my mind, well I fought my god 'cause all of the hell that's in my time. Our winter made things hazy and I know that I was losing site of my hometown, and in my blacking out I think I let you down. Don't let them try to save me 'cause I'm already crazy. And there is something in your face that pulls me far enough away. whereiwanttobe


Le vent soufflait assez fort sur la plage, faisant voleter les grains du sable qui venaient s’engouffrer dans les cheveux des deux Mangemorts, se regardant comme si ils allaient se sauter dessus. Pour se tuer ou s’embrasser, c’était là la question à se poser. Répondant à la question d’April qui lui demandait ce qu’il faisait ici, sur cette plage abandonnée d’Ecosse, le Mangemort fut à peine surprit par la réponse de la brune même s’il avouait être un peu vexé par le ton froid et indifférent qu’elle adoptait envers lui. « Je n’ai pas besoin de nounou O’Toole, je connais le chemin pour rentrer à Poudlard, j’y bosse je te rappel » Un sourire froid s’étala sur les lèvres du Mangemort qui posa finalement ses yeux sur la jeune femme, confrontant leurs deux regards azurs. Il n’aimait pas qu’on lui parle comme ça, et, pire que cela, il était blessé qu’April lui parle comme cela. Mais, comme à son habitude, il ne fit rien paraître, préférant garder son calme olympien et recevoir les phrases de la jeune femme en pleine tronche sans ciller. Après tout il avait toujours été entraîné pour agir de la sorte, et le fait qu’il entretenait une relation plus que professionnelle avec la jeune femme n’allait pas le transformer en nounours dégoulinant d’amour pour sa belle. Certes il appréciait April plus qu’il n’aurait pût l’imaginer, mais il ne fallait quand même pas déconner. Clint O’Toole était fidèle à lui-même, et donc il gardait ce masque de fer sur son visage, ce masque qui empêchait quiconque de pouvoir savoir ce qui se passait dans le for intérieur du Mangemort. « J’aurais très bien pût me passer de ce moment Alterman, mais les ordres sont les ordres donc tu vas me suivre » Un ordre énoncé, une action effectuée. C’était ainsi dans la logique du Mangemort qui, en effet, aurait préféré rester à boire chez lui plutôt que de se retrouver sous le regard perçant de son ancienne maîtresse. La situation était plutôt délicate donc il ne considérait pas vraiment cette mission comme une partie de plaisir, mais il devait obéir et mettre ses problèmes personnels de côté, comme le fait un fidèle partisan. Soupirant, l’irlandais posa ses yeux sur la tenue couverte de sang d’April et il sortit sa baguette afin de la nettoyer, tout en percevant la lueur de crainte qui passa dans le regard d’Alterman. Un sourire se dessina sur ses lèvres tandis qu’il rangeait sa baguette et sortait celle de la jeune femme. Elle pensait vraiment qu’il était capable de la tuer, comme ça, sur une plage, juste après avoir vu avec quel porc elle travaillait ? Le simple fait qu’elle pense qu’il pourrait un jour la tuer – pas la frapper, pas l’insulter, mais la tuer – vexa profondément Clint mais il ne le montra pas. Après tout elle faisait ce qu’elle voulait, elle pensait ce qu’elle voulait, ce n’était plus son problème, et il ne voulait pas que ce soit le sien, même s’il mourrait d’envie de l’embrasser, là tout de suite, et que l’idée de la savoir dans les bras d’un autre le dégoûtait. Mais c’était comme ça, ils n’avaient rien construit ensemble, ils s’y étaient refusés, et depuis leur dernière entrevue ils étaient redevenus libres comme l’air, chacun vaquant à ses propres occupations, ne se souciant pas de ce que fait l’autre. C’était la règle du jeu, simple et efficace, mais difficile à tenir. Tendant la baguette en bois à la jeune femme, il attendit qu’elle la prenne dans ses doigts avant de remettre sa main dans sa poche. « Oh il ne fallait pas voyons tu es trop bon avec moi O’Toole. » Il ne fit même pas attention à la remarque d’April, de toute façon qu’est-ce qu’elle voulait qu’il lui dise ? Qu’il s’excuse d’être parti avec sa baguette et de ne lui rendre que trois semaines plus tard ? Elle devait plutôt s’estimer heureuse qu’il daigne lui rendre, ou qu’il ne l’ait pas encore brisé en deux. Alors non, il était hors de question qu’il s’excuse pour une situation qu’elle avait causé en lançant la pire information qu’elle n’aurait jamais pût lui lancer. Elle s’attendait à quoi ? Qu’il vienne s’excuser à genoux, lui prenne la main pour la demander en mariage et qu’ils vivent heureux jusqu’à la fin de leurs jours ? Ce n’était pas dans l’histoire et ça ne le serait jamais, pas entre eux du moins. Si elle cherchait quelque chose comme ça, alors il avait bien fait de prendre la fuite et de la laisser là, plutôt que de lui faire miroiter des choses qui n’arriveraient jamais. Il s’y était refusé, il ne voulait pas de cette vie, et jamais il ne prendrait cette voie-là. Sa vie actuelle était bien, il ne voulait pas tomber dans tout ce romantisme à deux gallions qui empeste et qui pourrit toutes les relations par son hypocrisie. Au fond, l’amour n’est qu’une illusion, Clint ne croit pas en toutes ces choses qui pourrissent l’existence et ajoutent des problèmes à quelque chose qui en produit déjà assez. Pourquoi ajouter des questionnements sur ce qu’un tel pense de vous alors que vous avez déjà du mal à vous comprendre vous-même ? Alors oui, Clint était comme tout le monde, il avait un cœur, mais ce cœur-là était bien caché, et il était hors de question qu’il sorte aujourd’hui, qu’il se réveille pour foutre sa merde. Et tout ça, il fallait qu’elle le comprenne, et qu’elle arrête de penser qu’il était un homme gentil pour la simple et bonne raison qu’ils s’étaient envoyés en l’air. Bien sûr, ce que O’Toole n’arrivait pas à assumer, et donc encore moins à dire à haute voix, c’est que ça le déchirait d’en être arrivé à ce stade là avec la jeune femme. Sans qu’il ne s’en aperçoive, elle avait pris de la place dans sa vie vide et sans relations quelconque. Elle était devenue l’une des rares personnes dont il était sûr, un pilier au milieu de toutes ces relations professionnelles, de tous ces visages qui défilent sans qu’il n’y ai de nom dessus. Elle appartenait au cercle fermé des gens envers qui Clint pouvait se fier. Il savait qu’elle était là, et cette simple idée le rassurait, comme leurs rendez-vous le rassuraient. Mais bien sûr, tout cela il ne l’admettait pas parce qu’il s’était construit cette carapace et qu’il ne pouvait pas accepter que quelqu’un parvienne à la percer. Déjà Parker avait eu du mal à travailler avec lui au début, alors que pourtant tout sentiment amoureux était exclu de leur relation. Alors rajoutez du sexe et de l’affection, et vous comprendrez un peu dans quel état de dénuement et de déni total se trouvait le Mangemort actuellement. Ses yeux se posèrent sur les lèvres de la brune qui s’en rendit compte et prit un malin plaisir à passer sa langue sur sa bouche, histoire de bien l’emmerder. Gamine. Soupirant de nouveau, le Mangemort décida tout de même de faire une tentative de paix avec la jeune femme en lui précisant qu’il était parti en mission durant ces dernières semaines. Ce qui était donc à moitié vrai, à moitié faux, mais ça elle ne pouvait pas le savoir et elle ne devait pas le savoir. Relevant les yeux, le Mangemort vit une expression de surprise traverser les traits d’Alterman mais cette dernière se reprit bien vite puisqu’elle haussa les épaules avant de rétorquer d’un air qui voulait faire croire qu’elle n’en avait rien à faire « Ce n’est pas comme si tu avais déjà eut l’habitude de m’en donner auparavant. Tu fais ta vie, je fais la mienne c’est tout. » On est cools alors, on se fait une bouffe la semaine prochaine et je te ramène ma nouvelle meuf ? C’est fou à quel point tous les deux pouvaient être à la fois hypocrites et têtu, avec un égo assez surdimensionné. A se demander comment ils avaient réussi à survivre tout ce temps sans s’entretuer. Mais parfois il faut éviter de poser des questions hein. Ils voulaient toujours avoir le dernier mot et ne pas céder devant l’autre. Leur arracher une quelconque marque de sympathie de la bouche relevait en soi d’un exploit qui pouvait presque figurer dans le livre des records tant c’était rare. Alors déjà que chacun de leur côté c’était la merde, tous les deux ensemble ça menait souvent à des crises horribles pour finir par sortir deux mots qu’une personne normalement constituée et avec une vie sentimentale dans la norme aurait réussi à cracher au terme de deux minutes à peine. Sans même parler de déclaration d’amour enflammée, le simple fait de dire qu’ils tenaient l’un à l’autre avait quand même coûté une fenêtre et une étagère en bois. Ça coûte cher les déclarations quand même. Il n'y avait rien à faire au fond, ils étaient tous les deux bloqués dans leurs caractères de merde, impossible d'en sortir parce qu'ils considèrent que c'est être faible que de dire quelque chose qui soit personnel. Alors ça menait à des situations telles que celle-ci, où ils se lançaient des piques alors qu'au fond ils mourraient d'envie d'oublier toute cette histoire. April lui avait manqué, ça oui, il était resté cloîtré chez lui à boire et à fumer tout en se ressassant leur dernière entrevue. Mais il ne pouvait pas lui dire, c'était juste contraire à sa personne. Ce n'était pas lui s'il lui disait ça. C'était triste, mais c'était ainsi. Sortant une clope de son paquet après avoir posé son regard sur le ventre de la brune et l’avoir questionné à propos de sa soi-disant grossesse, Clint eut à peine le temps de tirer dessus qu’April lui arrachait carrément de la bouche. Pensant, au début, que c’était seulement pour l’écraser dans le sable en imaginant la tête de Clint à la place de la cigarette, il vit avec étonnement qu’elle la portait à sa bouche. Et bah maintenant on fume, bravo, de mieux en mieux. La prochaine fois je te retrouve avec ta bouteille de whisky personnalisée ? « Ça dépend, je dois te dire quoi pour pas que tu t’enfuis comme un lâche ? » Ah ouais ? Elle voulait jouer à ça ? Vraiment ? Et bien on allait jouer. La regardant tirer sur son ancienne clope, il attendit qu’elle fasse semblant de réfléchir longuement et qu’elle parle avant de prendre la parole. « Humm alors voyons…j’attendais un bébé en fait, de tout les mecs avec qui j’avais baisé dans les toilettes de l’école ces dernières semaines, et puis sérieusement il y en a eut tellement que je ne saurais dire lequel était le père, j’ai dit toi au hasard. » Au moins elle l’assumait, c’est déjà bien. Les yeux bleus de Clint ne faillirent pas un instant, ses traits ne bougèrent même pas d’un centimètre, comme si April venait juste de lui annoncer qu’elle venait de voir un documentaire sur les ours polaires. La regardant de nouveau tirer sur sa clope, il attendit encore qu’elle parle, sentant la colère monter légèrement en lui. « Non je n’étais pas enceinte, juste malade ne t’inquiète pas. Mais au moins ça m’a permit de réaliser que nous deux… » Que nous deux quoi ? C’était une connerie ? Au final ils pensaient presque la même chose étant donné que c’était la pensée qu’il avait eu en sortant de leur chambre quelques semaines plus tôt. Mais tout comme elle, il n’avait pas réussi à prononcer la fin de la phrase, elle était restée en suspens dans sa gorge, impossible à sortir. Ils se ressemblaient, ils se ressemblaient même trop par moments que c’était pour ça qu’ils finissaient toujours par s’engueuler violemment. S’approchant de la jeune femme, il se posta à quelques centimètres d’elle, ses yeux se posant sur les lèvres roses de la brune. Mais, bien qu’il ai une forte envie de presser les siennes contre la bouche d’Alterman, il se contenta de récupérer sa cigarette avant de reculer de nouveau, reprenant sa place initiale. Le parfum de la jeune femme s’était emparé de ses narines mais il essaya de ne pas y faire attention, inspirant l’air marin pour se débarrasser de cette odeur qui lui rappelait trop de choses. « Si tu veux fumer achète-toi tes clopes Alterman » Prenant une pause, il porta la cigarette à sa bouche et tira dessus avant de recracher la fumée et de continuer. « T’attends quoi de moi ? Sérieusement, qu’est-ce que ce qui me dis que tu t’es pas tapé des membres de Poudlard hein ? » Bon, c’était peut-être un peu méchant mais après ce qu’il venait de se prendre dans la gueule il avait le droit de lui rendre la pareille quand même. Détournant le regard, il inspira avant de reposer ses yeux sur la jeune femme, le regard plus froid et déterminé que jamais. « Franchement April arrête de jouer à ça, tu sais très bien qu’on voulait pas de ce môme, ni toi ni moi. Tu t’attendais à quoi en me disant ça ? Que je fonde une famille ? Si je t’avais dit ça c’est toi qui aurait fuis alors arrête deux minutes ton cinéma » Bon, ça c’est fait, maintenant je vais picoler salut les gars. Tirant une dernière fois sur sa cigarette qu’il écrasa ensuite dans le sol avec son pied, il releva la tête avant d’ajouter. « Et que nous deux quoi hein ? Aller dis-moi. Que nous deux c’était une erreur. Si ça te fais plaisir de le penser, je t’en prie » Voilà, c’est dit. Prend en ce que tu veux, de toute manière maintenant y a plus rien à faire.

Clint avait l’horrible sensation de la dernière fois qui lui reprenait les tripes, cette sensation que quelque chose lui glaçait le ventre, que son estomac était en train de danser la polka sur un bar enflammé. Voulant partir le plus vite possible de cette plage, Clint commença à ouvrir la bouche mais April lui fit signe de se retourner, ce qu’il fit. Parker et l’autre porc s’approchaient des deux Mangemorts en dévalant la petite pente de terre et de sable qui menait à la plage. Une grimace traversa les traits de l’irlandais quand ses yeux se posèrent sur le corps gras d’Andrews qui était recouvert de sang et d’entrailles ou je ne sais quelle autre sorte d’organe humain. Cet homme était vraiment dégoûtant, on ne pouvait pas le nier. Attendant que les deux hommes arrivent à leur hauteur, Clint lança un regard interrogateur à Parker qui se contenta de lever les yeux au ciel comme pour lui faire comprendre que l’autre con lui tapait sur le système alors que ça faisait à peine cinq minutes qu’il était seul avec lui. Comme je te comprends. Tournant la tête en direction d'Andrews, il remarqua un regard qu'il avait l'habitude voir sur le visage d'autres hommes tout aussi hideux que le Mangemort qui tentait vainement de faire bouger sa graisse. Il regardait April comme ça ? Comme si c'était un vulgaire objet ? Et puis de quel droit posait-il son regard de porc sur la jeune femme. Le Mangemort sentit ses tempes battre tandis qu'il regardait le gros descendre, un sourire salace collé au visage. Une fois qu’ils furent arrivés à leur hauteur, Alterman lança un regard dégoûté à Andrews avant de lui lancer une remarque que Clint n’écouta même pas, trop concentré sur Andrews en lui même. Il détourna le regards quelques secondes pour voir Jasper s'approcher d'April. « Alterman on n’a pas été présenté il me semble, Jasper Parker. » Ça claque comme nom quand même, enfin moins que Clint O’Toole mais bon, on ne peut pas être parfait dans la vie mon pauvre Jasper. L'irlandais profita de ce moment pour lancer à Andrews, qui regardait toujours April d'un air salace « En plus de ressembler à un porc, tu te comportes comme un porc Andrews. T'as vraiment rien pour toi » Puis il tourna la tête, laissant Andrews le fusiller du regard. Regardant April tendre à son tour la main et empoigner celle de son collègue, il ne quitta pas son regard des deux Mangemorts mais ne remarqua même pas l’air effrayé qui traversa le visage d’April avant qu’elle ne lâche la main de son collègue. Sans doute vexé qu’on ne s’occupe plus de ses grosses fesses, et vexé de la dernière remarque de Clint, Andrews trouva intelligent de faire remarquer sa présence en lançant une pique à April. « Alors Alterman c’est bon tu as finit de chialer on va pouvoir rentrer ? » Alors là mon grand, mauvaise idée, très mauvaise idée. D’accord, c’était la merde entre April et Clint. D’accord, ils venaient tout juste de se balancer les pires conneries à la gueule juste pour se prouver l’un à l’autre qu’au fond c’étaient des durs sans sentiments. Mais là faut pas pousser le bouchon trop loin, la limite tu viens juste de la franchir. Se rendant à peine compte du mouvement de son bras, qui alla chercher sa baguette dans sa veste avant de la pointer en direction d’Andrews, Clint poussa le bras de la jeune femme qui avait aussi brandit sa baguette et, en y mettant toute la haine et le dégoût qu’il éprouvait envers cet homme, il pensa ‘Endoloris’. Un filet de lumière rouge écarlate jaillit de la baguette de Clint et alla s’abattre en plein sur la poitrine du gros qui tomba sur le sol avant de se tortiller dans tous les sens et en criant comme un porc qu’on conduit à l’abattoir. Le voir se trémousser sur le sol en hurlant de douleur était bien plus que suffisant pour le Mangemort qui regarda avec un mélange de délectation et de colère cet affligeant spectacle. C’est dans ces cas-là que l’on se rend compte que pour lui, la torture et le meurtre sont des choses aussi basiques et normales que respirer ou manger. Certes il ne prenait pas autant de goût à tuer des moldus ou des exilés que le prenait Andrews à faire exploser des gens, mais là, devant ce corps qui se tortillait, il comprenait ce que c’était que d’aimer la douleur de l’autre. Il osait parler d’April en ces termes devant lui, et bien il devait payer le prix de son crime, il osait la regarder comme il la regardait, il osait poser son immonde regard sur elle et sourire comme le pervers qu'il était, et ça Clint ne pouvait le tolérer. Et encore, il aurait pu faire bien pire à ce corps flasque et dégoûtant. Ce n’était même pas pour prouver à April que c’était un fier chevalier venant sauver sa princesse du méchant sorcier. Non, c’était par réflexe, mécanique. Comme si il avait dût le faire, comme si c’était une obligation, quelque chose de logique. C’en devenait presque effrayant.

Tellement obnubilé par le spectacle que lui offrait ce corps immonde se tortillait sur le sable en hurlant, le Mangemort entendit à peine la phrase de son collègue mais en perçut quand même les bribes les plus importantes. « Je vois maintenant que ton manque d’intelligence n’est plus une simple rumeur mais un fait avéré, n’importe qui aurait déjà comprit que l’insulter elle relevait du suicide en sa présence à croire que manger le mur ne t’as pas suffit. » Bon, lui aussi il veut un petit sort dans sa tronche ou bien ça se passe comment ? Mais qu’importe, pour l’instant la seule chose dont O’Toole se préoccupait c’était la douleur d’Andrews, qu’il ne voulait pas voir s’arrêter. Et pourtant il fut bien obligé de couper court à ses souffrances lorsqu’il sentit une main se poser sur son poignet et l’obliger à se baisser. « Arrête. Laisse le Lord lui apprendre les bonnes manières. » Non, il voulait le tuer de ses mains, et voir son regard porcin s’éteindre sous ses yeux, tout en profitant de ce moment exquis où Andrews s’excusera, mais trop tard. Non, il n’a pas de problèmes psychologique pourquoi dont ? Ne prêtant même pas attention au léger sourire d’April qui essayait sans doute de le calmer, ou qui se sentait émue d’un tel acte ‘héroïque’, Clint garda le regard fixé sur le corps endoloris d’Andrew avant de lancer « Emmène-moi ça loin d’ici Parker, sinon je le bute » Puis il se retourna au son de la voix de Parker. « Je vois que tu avais besoin de te défouler un peu après avoir passé des jours dans ta grotte…Bon je ramène celui la à Poudlard. Ne tardez pas trop. » Il va le buter. Le traîner dans une ruelle sombre et le buter de ses propres mains, après s’être occupé de l’autre gros porc. Non sérieusement, il allait le buter là, d’où il sort des phrases pareilles, histoire de bien foutre la merde. C’est pas comme si Clint venait juste de dire qu’il était en mission et que toi tu te ramènes pour dire qu’ee fait il était juste cloîtré chez lui comme un vieil alcoolo solitaire. Tu veux souffrir Parker, tu veux souffrir. Le petit sourire que lança Parker à April n’échappa pas non plus à O’Toole, et lorsque ses yeux rencontrèrent ceux du Mangemort, il lui fit comprendre qu’il ne perdait rien pour attendre et qu’il allait se charger de son cas plus tard, ce qui fit disparaître le sourire en coin du Mangemort tandis qu’il transplanait. On peut vraiment plus faire confiance à personne de nos jours, c’est pas possible. Et puis, comment Parker pouvait-il savoir qu'il se passait un truc entre April et lui ? Ils ne se voyaient presque plus, hormis pour leurs missions, et l'irlandais n'est pas vraiment du genre à aller raconter sa vie à ses collègues, même Parker. Mais bon, envoyer des gros dans des murs c'est vrai que c'est bizarre. Et puis Parker avait toujours été doué pour dénicher l'information qu'il lui manque, avec son esprit tordu de Serdaigle. Non vraiment, cet homme en savait trop, si il n'était pas le seul 'ami' de Clint, ce dernier l'aurait déjà buté à l'heure qu'il est. Le silence reprit ses droits sur la plage, seul le bruit des vagues et du vent qui soufflait venant perturber ce calme idyllique qui s’installait entre les deux Mangemorts. La baguette toujours serrée dans la main, Clint laissa tombé son bras le long du corps mais ne bougea pas plus, préférant éviter le regard d’April après la grosse connerie que venait de sortir Parker. Je vous jure qu’il va le buter. « Tu l’as envoyé contre un mur ? » L’irlandais fut surpris qu’elle lui demande ça et il daigna enfin se décaler vers elle pour ensuite poser son regard sur son visage. Un sourire se dessinait sur les lèvres de la jeune femme mais Clint ne savait pas comment l’interpréter alors il ne pensa rien et se contenta de répondre de la façon la plus neutre possible « Ouais, ça se pourrait bien. » Et comment que je l’ai envoyé dans un mur, son corps a presque rebondi tellement la graisse à absorber le choc. C’était magnifique, splendide, un pur chef d’œuvre. Sentant le regard d’April sur lui, il releva les yeux pour les plonger dans ceux de la jeune femme qui se passa la main dans les cheveux avant de reprendre. « Je croyais que tu étais en mission ces dernières semaines… » Nous y voilà, merci Parker, non vraiment mon petit tu gère vraiment, ouvre une agence matrimoniale parce que là y a un don à exploiter. Soupirant, le Mangemort rangea sa baguette dans la poche intérieure de sa veste avant de parvenir à aligner deux mots. « J’étais en mission un jour sur deux. » Et l’autre jour, tu picolais comme un trou et fumais à t’en arracher les poumons, mais à part ça, ta vie est très saine. Sortant son paquet de cigarettes de sa poche – parce que là il en avait vraiment besoin – Clint en attrapa une avant de l’allumer pour enfin continuer de parler. « Donc ouais, j’étais à Londres. Mais de toute manière je vois pas en quoi ça change quoi que ce soit, étant donné que tu l’as si bien dit, on vit nos vies chacun de notre côté » Tout en sombrant dans l’alcool, le tabac et limite la dépression, mais à part ça. Tirant sur sa clope, le Mangemort posa ses yeux sur la bouche de la jeune femme une nouvelle fois mais cette fois-ci son regard dériva bien vite, ne voulant pas qu’elle lui refasse le même coup que tout à l’heure. « Et pour Andrews. J’ai juste pas apprécié la façon dont il parlait de toi, mais après tout ce mec est un gros porc donc je l’aurais sans doute envoyé dans un mur à un moment ou à un autre » Il devait partir. Vraiment. Sinon il n’allait pas pouvoir s’empêcher de s’emparer de ses lèvres, il n’allait pas pouvoir résister une minute de plus alors que ça faisait déjà trois semaines qu’il avait été privé de la caresse de sa bouche sur la sienne, qu’il n’avait pas eu le droit de la toucher, pas même de la regarder. Non vraiment. Il devait partir avant de craquer.
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MessageSujet: Re: TOOLERMAN ► I hate myself for loving you (terminé)   TOOLERMAN ► I hate myself for loving you (terminé) EmptyMer 16 Jan - 7:12


∞ Clint & April
Seul l'amour peut garder quelqu'un vivant.



S’il y a bien une chose à laquelle April ne s’attendait pas c’était à voir Clint ici, sur cette plage alors qu’elle était recouverte de sang et qu’elle venait de massacrer froidement deux famille sans ciller alors que maintenant elle avait l’impression que de l’acide l’a bouffait de l’intérieur. Trois semaines. Trois longues semaines qu’elle ne l’avait pas vu, qu’elle ne l’avait pas touché ou embrasser ou même sentit, trois semaines qui lui ont paru une éternité et qui pourtant lui ont fait prendre conscience à quel point elle s’était attachée à lui comme la dernière des connes. Tout en cet homme lui avait manqué, que ce soit cette odeur constante de tabac et de whisky, son regard neutre, sa mauvaise foi, ses piques, même leurs disputes lui avaient manqué parce que c’était comme ça que ça fonctionnait entre eux. Des disputes et de la baise. Mais c’est sympa avec une personne dont on n’est pas attaché, la donne change quand les sentiments rentrent en ligne de mire. Maintenant April en voulait plus, elle attendait plus de lui, de eux et même si elle refusait de l’admettre, il était la première personne qu’elle refusait de perdre, cette idée lui déchirait les entrailles autant que les paroles qu’il avait eut à son égard. Il l’a prenait pour une salope, il lui avait pourtant fait confiance quand elle avait nié les accusations de son stupide cousin, mais apparemment c’était juste une façade encore une fois, il restait un homme et il avait surement dit ça pour la sauter une nouvelle fois, évitant la dispute. April n’arrivait toutefois pas à concevoir que Clint puisse penser de cette manière mais ses paroles étaient toujours profondément ancré dans son esprit, l’a narguant pour lui montrer qu’en réalité l’homme en face d’elle et dont elle semble s’être éprise comme une imbécile l’a considère seulement comme une salope et c’était pire que toutes les tortures qu’elle avait dû endurer pour en arriver là. Aucun Doloris ne lui fera plus mal que cette sensation d’être salit. En le voyant April ne pouvait contenir ses remarques amères, ça sortait tout seul sans qu’elle ne puisse le contrôler. Il l’avait jeté comme une merde sans même lui laisser la chance de parler, de s’expliquer. Bon bien sûr elle aurait pu le retenir au lieu de le regarder claquer la porte mais elle avait aussi une fierté, mal placée certes mais une fierté quand même et elle n’allait pas retenir un homme qui venait de l’insulter ouvertement de Marie couche toi là. Mais après ces trois semaines, toute la rancœur qu’elle avait accumulé et cette douleur sourde dans sa poitrine, se déversait maintenant comme du venin, elle voulait le blesser à son tour, lui montrer ce que ça fait quand la personne à laquelle on tient se fout ouvertement de votre gueule. Certes Clint et April ne sont pas connus pour être des enfants de cœur, loin de là même, les cadavres dans la maison pourront en témoigner mais là ça avait été trop loin. Qu’ils soient comme ça avec le reste du monde oui, mais quand ils sont que tout les deux ils devraient pouvoir réussir à faire tomber un peu les masques. April prenait de gros risques en fréquentant un mangemort avec ce qu’elle cache mais elle le prenait parce qu’elle pensait que quelque part ça en valait la peine. Visiblement elle s’était bien trompée et elle ne referait plus deux fois la même erreur. Alterman ne se priva donc pas pour rappeler à son cher amant, ou plutôt ex-amant, que Poudlard était légèrement sa deuxième maison, voir même la première vu que son appartement à Pré-au-Lard lui servait peu. Elle n’avait pas besoin de nounou et encore moins de lui pour trouver son chemin. Elle le fusilla du regard alors qu’un sourire passait sur ses lèvres. Ba oui toujours plus, l’humilier ne lui avait pas suffit la dernière fois, il venait en rajouter une couche ici sinon ce n’était pas drôle n’est-ce pas ? « J’aurais très bien pût me passer de ce moment Alterman, mais les ordres sont les ordres donc tu vas me suivre » April reçut cette remarque comme une gifle mais ne montra rien, ne contentant de le regarder froidement. Enfoiré de merde. Plus elle l’écoutait, plus elle essayait de se rappeler ce qu’elle lui trouvait à part sa belle gueule. Non mais sérieusement, elle ne méritait pas mieux que ça ? Que se faire traiter comme un colis postale qu’il baise quand il en a envie et qu’il jeté ensuite ? Alterman n’était pas une sainte mais elle était quand même persuadée d’avoir droit à plus de considération que ça. En même quelle idée de s’enticher d’un gars comme O’Toole…

April se mordit la langue pour ne rien dire. Le laissant faire mumuse avec sa baguette et l’a nettoyé. Ah ba oui faut qu’elle soit propre s’il veut la baiser prochainement c’est logique. Après trois semaines il doit avoir faim le petit. Des pensées de ce genre tournèrent encore et encore dans l’esprit torturé de la belle qui continua de dévisager le mangemort. Elle récupéra tout de même sa baguette que ce con lui avait embarquée en la quittant comme un lâche. S’en suivi ensuite plusieurs petites piques et elle ne put s’empêcher de s’humidifier les lèvres en voyant le regard insistant de Clint sur sa bouche. Ce n’était pas tellement pour l’allumer, plus un réflexe se souvenant qu’il avait toujours ce genre de regard avant de l’embrasser et une furieuse envie de se jeter sur lui tordit son ventre douloureusement mais elle resta bien en place. Elle ne lui donnerait pas cette satisfaction, il ne pouvait pas penser qu’il pouvait la quitter comme une merde l’a laissant mijoter pendant trois semaines avant de revenir la bouche en cœur pour qu’elle lui saute au cou. Elle restait April Alterman merde, elle avait tué ses propres parents pour une mission alors ce n’est pas un mangemort qui allait l’a changé aussi sexy soit-il. Mais malgré ça elle ne put terminer sa phrase, celle qui aurait signé finalement la fin de leur pseudo relation. Elle ne pouvait pas faire ça, elle ne voulait pas le faire. Elle préférait presque que ce soit lui qui s’en aille plutôt que d’assumer ce choix qu’elle allait de toute façon regretter. Il était devenu trop important, trop présent dans sa vie pour qu’elle décide de le jeter comme ça. Laissant sa phrase en suspens, April se mordit la lèvre en regrettant d’en avoir tout de même trop dit ce qui ne sembla pas touche plus que ça le mangemort. En même temps aucun des deux ne laissaient jamais rien paraître ce n’était pas aujourd’hui que ça allait changer. La jeune femme ne bougea pas d’un millimètre en voyant Clint esquisser un mouvement vers elle. Elle aurait pourtant peut être dû avec toutes les vacheries qu’elle venait de lui balancer dans la gueule mais non, s’il voulait l’a giflé, lui péter le bras ou même la tuer alors grand bien lui fasse, elle ne flancherait pas face à lui. Elle ne quitta pas son regard quand il s’approcha lentement, elle pouvait presque sentir la chaleur émaner de son corps tellement il était proche même s’il ne l’a touchait pas. Son souffle venait balayer son visage et un frisson lui parcourut l’échine quand il posa encore ce regard sur ses lèvres. Merlin il n’avait pas le droit de faire ça, il savait très bien quel effet il pouvait avoir sur elle. Ne bougeant toujours pas, elle le laissa lui prendre doucement la cigarette des lèvres avant qu’il ne se recule bien trop vite à son goût. C’est là qu’elle se rendit compte que pendant tout ce temps elle avait retenu son souffle, ne le reprenant que maintenant, essayant de se maitriser pour ne pas qu’il voit qu’elle était essoufflée. April esquissa un léger sourire à sa remarque. Elle avait justement des clopes dans sa veste mais sur le coup c’était celle qui avait touché ses lèvres qu’elle voulait vraiment. « Merci du conseil j’y penserai. ». Alterman croisa les bras sur sa poitrine en soupirant, elle voulait partir d’ici. Elle lui avait dit ce qu’elle avait à lui dire mais maintenant elle voulait partir loin de lui, il était toxique, il l’a rendait accro et ce n’était vraiment pas bon. Mais visiblement Clint n’avait pas l’intention de laisser ses remarques acides sans réponse. Ba oui on parle de Clint et April, s’il n’y a pas de dispute ce n’est pas drôle. « T’attends quoi de moi ? Sérieusement, qu’est-ce que ce qui me dis que tu t’es pas tapé des membres de Poudlard hein ? » Elle allait le gifler. Non mais il était sérieux en plus de ça, il n’avait pas comprit la première fois ? Peut être que la gifle n’avait pas été assez forte. Sur le coup April ne put cacher sa colère mais surtout sa peine. Une fois de plus elle prenait ces paroles comme un coup de poignard en plein cœur. Alors elle avait raison, il l’a voyait vraiment comme une salope. « Ne m’oblige à t’en coller une autre O’Toole… » Elle avait à peine sifflé ses paroles tellement sa mâchoire était serrée, elle était presque sûr que ses ongles avaient transpercé sa peau maintenant mais elle ne sentait rien, juste cette rage sourde dans son ventre. Elle avait autant envie de le tuer que de l’embrasser et ça l’a rendait folle.

Le regard froid qu’il posa sur elle termina de la démolir. Elle sentit quelque chose dans sa poitrine qui se cassait mais elle tenta d’ignorer au maximum cette sensation, se concentrant sur la douleur dans sa paume de mains et les nouvelles paroles de Clint. « Franchement April arrête de jouer à ça, tu sais très bien qu’on voulait pas de ce môme, ni toi ni moi. Tu t’attendais à quoi en me disant ça ? Que je fonde une famille ? Si je t’avais dit ça c’est toi qui aurait fuis alors arrête deux minutes ton cinéma » Deuxième gifle. A croire que sa passion première était devenu comment détruire April Alterman en dix leçons. Il avait bien révisé semble-t-il quand même. Jamais elle n’avait eut autant envie de fuir une personne. Elle ne pouvait se résoudre à transplaner sur le champ, elle voulait que lui aussi en prenne pour son grade, foutue fierté bonjour mais elle avait vraiment du mal à contenir sa colère et sa rancœur en cet instant, jamais cacher ses émotions n’avaient été aussi éprouvant. « Et que nous deux quoi hein ? Aller dis-moi. Que nous deux c’était une erreur. Si ça te fais plaisir de le penser, je t’en prie » Et sinon prend un couteau, enfonce le moi dans le cœur et tourne la lame dix fois ça fera moins mal du con. April tenta de déglutir sa salive mais sa bouche semblait comme asséché. Il voulait parler de ça ? Il voulait qu’elle lui dise que oui il est toxique, que oui même si le quitter va surement la déchirer en deux elle devrait le faire mais de toute façon qu’est-ce que ça peut lui foutre, c’est une salope n’est-ce pas ? Il y en a plein des filles comme elle qu’il peut baiser alors pourquoi lui balancer des trucs comme ça dans la tronche. April détourna le regard au moment où elle aperçut son binôme et Parker descendre de la colline de sable. Ils arrivent au bon moment ces deux là c’est peu dire. Le regard salace d’Andrews n’échappa pas à April qui le fusilla du regard rêvant déjà de lui arracher les yeux à main nue. Il s’en aperçut et le sourire qu’il lui adressa ne fit qu’amplifier ses envies de meurtres. Non mais ils ont quoi les mecs aujourd’hui ? entre un qui revient trois semaines après l’avoir abandonné dans une chambre d’hôtel minable comme un lâche pour lui balancer des horreurs histoire de bien enfoncer le clou et ce gros porc qui l’a regarde comme s’il allait la bouffer, il manquerait plus que le troisième se mette à la frapper gratuitement et ça serait le summum de la journée de merde. Mais heureusement Parker semblait à contrario des deux autres beaucoup plus raffiné et bien élevé. April attrapa sa main pour le saluer mais une peur sourde lui rongea les entrailles quand elle croisa son regard. Ce mec allait lui poser des problèmes elle le sentait déjà. Tellement absorbée par ce regard, Alterman entendit à peine les paroles prononcées par Clint, elle sentait en revanche son regard pesant sur eux et elle relâcha prestement la main de Parker comme si elle s’était brûlé avant de détourner son attention vers le gros tas qui comme à son habitude ne put s’empêcher d’ouvrir sa gueule. Franchement ce n’était pas le moment de la chercher et April ne réfléchit pas une seule seconde en sortant sa baguette en l’optique de lui faire très mal mais elle n’eut jamais ce loisir vu que Clint poussa son poignet, le sort atterrissant alors dans le sable dans une sorte d’explosion. Pourtant elle put voir le corps d’Andrews tomber au sol et se tordre de douleur comme si son sort l’avait atteint mais elle se rendit vite compte que le sorte venait de son mangemort, le bras tendu vers l’autre gros porc, le regard voir. Pourquoi il avait fait ça ? Comme s’il avait lu dans ses pensées, Parker prit alors la parole pour lancer une remarque qui l’a laissa sur le cul. Hein quoi il a dit quoi le monsieur ? Pourquoi mal parler d’elle pourrait pousser Clint à lancer un doloris, il était le premier à lui cracher dessus et pas plus tard qu’il y a cinq minutes. Il devait carrément se montrer, connaissant O’Toole il avait juste vu l’occasion de se défouler après les remarques qu’elle lui avait dîtes alors c’était juste que Voldemort voulait que Andrews soit corrigé rien d’autre. Il se passa plusieurs minutes de silence pendant lequel son binôme hurla de douleur en supplia.

Personne ne bougea pour l’aider, le regardant calmement avant que finalement April baisse le bras de Clint pour qu’il arrête. S’il le tuait il allait avoir des problèmes avec Voldy et quelque part même après tout ça, Alterman ne voulait pas risquer de le perdre aussi bêtement. Toutefois le mangemort ne l’a regarda même pas alors elle reporta son regard vers Parker qui parla ne fois de plus en langage codé. Il va continuer longtemps à lancer des remarques comme ça ? Bientôt il va lui sortir qu’en réalité Clint a déjà une famille avec une femme et un gosse aussi ? April le dévisagea un moment la bouche entrouverte alors qu’il lui adressa un petit sourire en coin qui se passait de toutes paroles. Il sait. C’est tellement évident maintenant qu’April ne peut s’empêcher d’afficher sa surprise. Il est redoutable et dangereux, Alterman allait devoir régler ce problème et vite. Regardant Parker transplaner avec le gros tas, la jeune femme resta interdite un bon moment, mal à l’aise, les paroles du mangemort lui revenant en tête. Il disait n’importe quoi c’est sûr. Malgré tout une info l’a fit sourire d’amusement et elle ne put s’empêcher de demander à Clint s’il avait bien envoyé Andrews contre un mur. Posant ses yeux sur lui, elle eut la surprise de voir le brun aussi gêné qu’elle et elle devinait facilement que Parker allait passer un sale quart d’heure quand Clint quitterait cette plage.« Ouais, ça se pourrait bien. » Un sourire passa alors sur les lèvres de la brune, il ressemblait presque à un gamin boudeur comme ça. Pourquoi il était gêné d’avoir envoyé ce con contre un mur ? April n’arrivait plus à le suivre et son sourire d’effaça quand elle croisa enfin son regard, l’information concernant son hibernation revenant à la surface, elle ne put s’empêcher de lui demander. Apparemment c’était encore pire que ce qu’elle avait pensé, elle ne voulait juste plus l’a voir et aujourd’hui était un malheureux concours de circonstances et elle ne pouvait pas être encore plus blessé qu’en cet instant. « J’étais en mission un jour sur deux. » Et il lui disait ça normal. Ah ba non j’étais en mission deux jours, les autres je n’avais juste pas envie de te croiser c’est assez clair comme rupture ? Si un jour April s’était imaginée vivre ça elle aurait pensé qu’elle était folle. Inspirant un bon coup, la belle tourna son visage vers la mer pour essayer de se calmer alors que l’odeur du tabac lui vint aux narines devinant que Clint venait une fois de plus d’allumer une clope. Elle avait une boule dans la gorge qu’elle ne parvenait plus à faire disparaître et elle voulait partir. Elle s’était faite suffisamment humiliée. « Donc ouais, j’étais à Londres. Mais de toute manière je vois pas en quoi ça change quoi que ce soit, étant donné que tu l’as si bien dit, on vit nos vies chacun de notre côté » April était tellement lésée et blessée qu’elle se contenta d’hausser les épaules sans le regarder, comme s’il venait de lui parler de la couleur de ses cheveux. Elle était blasée, fatiguée. Faire semblant devant lui demandait bien trop d’énergie et elle n’en avait plus, il l’avait vidé, complètement et elle avait juste envie d’aller se terrer dans son lit sous sa couette. En l’espace de quelques minutes il l’avait humilié, blessé et insulté sans qu’elle ne puisse rien dire parce que c’était elle qui avait choisit de s’attacher à lui, elle le connaissait pourtant ou du moins sa réputation. Quelle conne. Si elle pouvait elle se foutrait des claques. « Et pour Andrews. J’ai juste pas apprécié la façon dont il parlait de toi, mais après tout ce mec est un gros porc donc je l’aurais sans doute envoyé dans un mur à un moment ou à un autre » April tourna son visage vers Clint ne lui montrant rien, ni sa surprise, ni sa douleur, absolument rien. Elle était complètement fermée, braquée alors qu’il y a quelques semaines elle avait enfin réussit à être plus à l’aise avec lui mais là retour à la case départ, et elle ne comptait pas relancer les dés pour faire avancer son pion. Elle le dévisagea tandis qu’il regardait de nouveau ses lèvres. Elle aurait pu l’embrasser là tout de suite, il ne l’aurait pas repoussé, pas avec ce regard mais elle ne pouvait pas, pas après tout ça. « En quoi ça te concerne la façon dont il parle de moi, je suis une salope tu as oublié ? Des mecs qui me reluquent comme un morceau de viande j’en ais à la pelle… » Malgré son assurance, April n’avait pas pu empêcher sa voix de se briser au milieu de sa phrase au mot salope. Elle avait de plus en plus de mal à cacher la peine qu’il lui faisait par ses paroles, surtout celle-ci après ce qu’elle avait changé pour être avec lui. Soupirant de lassitude, April détourna une nouvelle fois le regard vers la mer pour ne pas craquer, déglutissant avec difficulté. « Pourquoi tu m’as mentis ? Je pense que tu ne pouvais pas faire pire que me traiter de salope alors me dire que tu étais juste en mission deux jours mais que le reste du temps tu ne voulais simplement pas me voir ça serait passé comme une lettre à la poste… » Elle refusait de le regarder c’était trop dur, les mains un peu tremblantes, April ouvrit la fermeture éclair de sa veste et attrapa son paquet de cigarette dans la doublure, en prenant un avant de l’allumer avec un zippo. Inspirant doucement, la jeune femme ferma les yeux en laissant la fumer emplir ses poumons avant de pencher la tête pour se pincer l’arrêt du nez, épuisée, à bout de force. Elle se battait contre tout, elle ne mangeait plus, ne dormait plus, elle se battait contre elle-même et c’était trop, elle restait humaine et elle venait d’atteindre une de ses limites. Recrachant doucement la fumée, April perdit son regard vers le large, elle aurait aimé aller là bas, se perdre dans l’océan que rien ne semble pouvoir atteindre. « Tu veux savoir ce que je veux ? Savoir où on en est. La dernière fois qu’on s’est vu, tu m’as traité de salope et tu es partit. Tu m’as évité pendant trois semaines et maintenant que tu reviens…tu m’insulte encore une fois. C’est quoi ton problème merde ! » Se tournant enfin vers lui, April le regarda fixement laissant pour une des première fois apparaître sa douleur sur son visage, la douleur causée par ses propos. « Je sais que je ne suis pas parfaite loin de là, j’ai un sérieux problème avec les relations humaines et toi aussi mais ça ne te donne pas le droit de me traiter comme ça…je n’ai rien fait pour mérité ça Clint, rien, j’ai même été jusqu'à te proposer une exclusivité que tu as accepté je te rappelle… » April jeta rageusement sa cigarette dans le sable sans même la finir, elle avait envie de vomir, de partir et en même temps de rester. Elle allait parler. Si c’était ce qu’il fallait pour que cette histoire soit réglée une fois de plus, elle allait le faire. « Tu veux savoir ce que j’ai ressentit quand tu es partit ? Pour te donner une idée un doloris aurait été surement moins douloureux. Tu m’as humiliée, insultée et ensuite abandonnée comme une merde de dragon. Je pensais être un peu plus que ça pour toi. Non je n’en voulais pas de ce gosse tu le sais très bien, mais ce n’était pas une raison pour détaler, l’avortement tu connais hein ? Et je te rappelle que c’est toi qui m’à forcé à te le dire, tellement que j’ai gardé pendant deux semaines la marque de tes doigts imprimé sur mon poignet ! » Plus elle parlait et plus sa voix montait, elle avait tellement besoin de lui dire ces choses, qu’il comprenne enfin. « Tu m’as blessé Clint, vraiment. Et pourtant ces trois semaines sans toi…jamais personne ne m’a autant manqué. Alors insulte moi, abandonne moi ou même moque toi de moi mais au moins moi j’ai les couilles d’assumer ce que je ressens. » La jeune femme dévisagea longuement le mangemort et sentit quelque chose sur sa joue. Oh non bordel. April essuya rageusement la larme qui venait de glisser sur sa joue sous le coup de la colère, détournant violemment la tête. « Fais chier… ».


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MessageSujet: Re: TOOLERMAN ► I hate myself for loving you (terminé)   TOOLERMAN ► I hate myself for loving you (terminé) EmptyMer 16 Jan - 10:24


april et clint
In the back of my mind, well I fought my god 'cause all of the hell that's in my time. Our winter made things hazy and I know that I was losing site of my hometown, and in my blacking out I think I let you down. Don't let them try to save me 'cause I'm already crazy. And there is something in your face that pulls me far enough away. whereiwanttobe


Ils se retrouvaient encore une fois à se crier dessus, à se lancer des piques tout aussi vexantes les unes que les autres, à se regarder comme s’ils allaient se sauter dessus alors que leurs mots montraient exactement l’inverse. Encore une fois, comme s’ils n’étaient pas fatigués de toujours se battre, de toujours afficher ce masque de pierre qui les bouffaient de l’intérieur comme une maladie qui s’insinue dans leurs veines avant de les faire tomber. Ils étaient là, à se regarder comme s’ils se détestaient, alors qu’au fond tout aurait été si simple s’ils étaient capables de parler. De dire. Dire les choses, comme des gens normaux. Parler fait du bien, parler arrache parfois beaucoup de souffrances et les problèmes sont souvent résolus. Mais non. Ils avaient trop d’égos. Trop de fierté. Ils étaient comme deux enfants qui ne veulent pas céder leur jouet à l’autre. Ils attendaient que l’autre bouge, que l’autre fasse un signe. Mais ça n’arrivait pas. Parce qu’aucun des deux n’était là pour rattraper l’autre. Trop ressemblants, trop implusifs, trop fermés. Ils fuyaient l’amour comme s’il s’agissait du plus grand fléau qui n’a jamais touché l’espèce humaine. Ils avaient peur de s’engager, de dire ce qu’ils pouvaient ressentir comme si c’était une honte dont ils n’avaient pas le droit de parler, comme si baisser les armes était le pire crime dont ils pouvaient se rendre coupables. Mais à quoi bon se battre si c’est pour se détruire encore et encore ? April lui avait manqué. Il ne pouvait même pas le nier, il ne pouvait même pas faire preuve d’assez de mauvaise foi pour oser dire qu’il avait passé trois semaines folles, à s’amuser comme un fou, sans penser une seconde à elle. Parce que c’était faux. Il avait passé trois semaines atroces. Il avait essayé de penser à autre chose pourtant. Mais les meurtres et les interrogatoires ne durent pas longtemps, et une fois l’image de ses victimes disparue, celle d’April revenait comme un fardeau dont il ne pouvait se séparer. Tout le temps, partout, c’était un supplice que de penser à elle et de ne pas pouvoir la toucher, l’embrasser, la sentir. C’était un supplice que de se passer en boucle leur dernière entrevue comme s’il s’imposait de souffrir. Une punition. Mais se punir de quoi ? Ce n’était pas la première fois qu’il se détachait d’une femme sans prendre de ses nouvelles, de l’oublier comme si elle n’avait jamais existé. Alors pourquoi ? Pourquoi est-ce que tout changerait aujourd’hui, avec elle ? Il ne savait même pas pourquoi il ressentait cette boule au ventre en pensant aux phrases qu’il avait osé prononcer. La traiter de tous les noms, en la traînant dans la boue comme pour lui montrer qu’il ne l’avait pas cru lorsqu’elle lui avait promis de ne pas l’avoir trompé. Pourquoi était-il si mal de savoir qu’elle avait reçu ça en pleine face ? Mais après tout, cela ne lui avait peut-être rien fait au fond. Il se faisait sans doute des films pour rien. Il n’était rien d’autre qu’un pion parmi les autres, un amant de plus sur sa liste, son petit jouet du moment. Que pouvait-il en savoir ? Il ne savait rien d’elle, elle ne savait rien de lui, parce qu’ils se fermaient à toute confrontation directe. Ils étaient aussi impénétrables que des murs de briques, et peut-être que pour la brune toute cette histoire n’était qu’une simple passade, qu’un simple jeu qu’il était temps d’arrêter. Et, étrangement, l’idée que cela puisse être vrai faisait plus de mal à Clint qu’il n’aurait pût le croire. Déjà, son égo en prendrait un coup énorme. Ce n’était pas vraiment flatteur que de savoir qu’on a été utilisé comme un simple amusement, et il y a fort à parier qu’il n’aurait pas trouvé la plaisanterie très amusante. Mais plus que ça, il aurait été déçu. Déçu par la jeune femme, déçu par lui-même aussi, déçu d’avoir pût s’accrocher à quelqu’un qui au fond n’en avait rien à faire de lui. Et c’est sans doute cette peur, cette appréhension qui l’empêchait de dire clairement ce qu’il pensait, même s’il n’arrivait pas vraiment à mettre des mots sur ce qu’il ressentait en l’état actuel des choses. Il n’était pas habitué à ce genre de conversations. Il ne savait même pas ce que pouvait signifier le mot couple ou engagement, et encore moins celui d’amour. Alors il était perdu, perdu au milieu de cette masse de mots qui semblaient flotter devant ses yeux sans qu’il ne puisse réellement les comprendre. C’était déstabilisant. Horrifiant. Nouveau. C’était étrange. Un mélange de sentiments complètement contradictoires. Un mélange de sensations qui se mêlaient les unes aux autres ce qui provoquait un séisme perturbant. D’un côté, il avait envie de tout arrêter, de continuer sa vie comme si tout cela ne s’était pas produit. De repartir encore une fois et de la laisser seule sur cette plage, de la quitter parce que c’était mieux ainsi et qu’il valait mieux ça plutôt qu’ils ne se détruisent mutuellement. Mais de l’autre côté. De l’autre côté, il n’arrivait même pas à imaginer ne plus la voir, il n’arrivait même pas à l’imaginer dans les bras d’un autre que lui, il n’arrivait pas à tolérer les mecs dans le genre d’Andrews qui osaient poser leur regard sur cette femme. Et il ne pouvait pas la laisser là, comme ça. Parce qu’il savait qu’il allait finir chez lui, à boire encore et encore, et à regretter cette dernière décision, cette décision prise à cause de sa fierté, de son égo. Il ne pouvait pas, même si au fond c’était sans doute la meilleure chose à faire. Tous les deux se regardaient, comme si c’était ainsi que ça marchait, comme si Merlin allait apparaître entre eux et régler cette histoire en claquant des doigts. Parce que ce n’était pas le cas. Ils devaient se bouger le cul ou tirer un trait sur cette histoire. Parce que maintenant, ils n’avaient plus d’autre choix.

Les deux autres hommes partis, le silence retomba sur la plage, laissant les deux Mangemorts regarder un peu partout pour éviter de parler en premier. On ne change pas les bonnes habitudes. Ce fut April qui ouvrit la marche, demandant à l’irlandais si oui ou non il avait envoyé ce gros balourd d’Andrews dans un mur. Ce qui était vrai mais bon, passons sur la force incroyable et les réflexes extraordinaires de ce gentil O’Toole parce que ça me gênerait un peu. La conversation continua un peu, mais le vrai sujet n’était toujours pas abordé, comme s’ils avaient peur de se faire toucher par la foudre au moment même où ils allaient en parler. Mais pourtant, il faudrait bien le faire un jour ou l’autre. Ou alors partir au lieu de rester comme deux cons sur une plage déserte. « En quoi ça te concerne la façon dont il parle de moi, je suis une salope tu as oublié ? Des mecs qui me reluquent comme un morceau de viande j’en ais à la pelle… » Hein ? Que ? Quoi ? Des noms, donne-moi des noms, je vais faire une liste avant de les tuer un par un, à commencer par Andrews parce que lui c’est vraiment un gros porc tout dégueulasse. Il la vit détourner le regard, sa voix se brisant au milieu de sa phrase et là il se sentit vraiment con. Sans rien laisser paraître bien évidemment. Il l’avait blessé plus qu’il ne l’aurait cru, et ce n’était pas peu dire. Mais là, à la voir comme ça, il avait envie de tout effacer, de revenir au départ et de rejouer la partie. Parce que là, ils se faisaient du mal plus qu’il n’en faut, et même derrière leurs carapaces, il y avait des êtres humains, et au bout d’un moment ils allaient craquer. Craquer et s’effondrer. Ils devaient parler avant de finir dévorés par les remords, les regrets, les non-dits. Ils devaient parler, ça en devenait presque vital à présent. « Pourquoi tu m’as mentis ? Je pense que tu ne pouvais pas faire pire que me traiter de salope alors me dire que tu étais juste en mission deux jours mais que le reste du temps tu ne voulais simplement pas me voir ça serait passé comme une lettre à la poste… » Pourquoi avoir menti ? Non mais sérieusement là, faut arrêter au bout d’un moment. Elle voulait quoi au juste ? Qu’il lui dise qu’il était resté à boire comme un trou pendant trois semaines, alternant entre les meurtres et le whisky ? Elle voulait qu’il lui dise qu’il avait passé trois semaines à sombrer seul, hanté par ses pensées ? Elle croyait quoi ? Et pour ce qui est de l’insulte, elle lui avait bien fait comprendre qu’ils avaient leur vie chacun de leur côté, et maintenant c’était lui le fautif ? Certes la première fois c’était sorti sous le coup de l’énervement, mais elle n’avait pas été tendre avec lui la première fois, elle avait même fait exploser la moitié de la chambre. Et lui dans tout ça, où il en était ? Il ne savait même plus qui croire ? Croire Marcus qui, bien qu’étant un gamin, en savait certainement plus que lui sur ce qu’elle faisait à Poudlard, ou la croire elle, qui pouvait lui raconter n’importe quoi ? Elle pensait qu’il savait lire dans les pensées ou bien ça se passe comment ? Il ne pouvait être sûr de rien, et sous le coup de l’énervement ses mots avaient dépassés sa pensée. C’était certes regrettable, mais elle devait arrêter de remuer le couteau dans la plaie, parce qu’au fond lui il n’était sûr de rien et devait juste se fier à sa parole à elle. Alors qu’elle ne vienne pas lui reprocher de ne pas en savoir assez parce que c’était sa faute à elle, pas à lui. Il regarda la brune aller chercher un paquet de cigarette dans sa poche et en sortir une avant de la porter à sa bouche. Savoir qu’elle fumait ne le rendait pas fou de joie mais il ne voyait pas vraiment ce qu’il pouvait lui dire maintenant. Et même avant, il n’avait jamais eu aucun droit sur elle de toute manière. « Tu veux savoir ce que je veux ? Savoir où on en est. La dernière fois qu’on s’est vu, tu m’as traité de salope et tu es partit. Tu m’as évité pendant trois semaines et maintenant que tu reviens…tu m’insulte encore une fois. C’est quoi ton problème merde ! » Bon et bien ça avance, on y arrive enfin. Un peu plus et on arrive à la demande en mariage. Non j’déconne. « Je sais que je ne suis pas parfaite loin de là, j’ai un sérieux problème avec les relations humaines et toi aussi mais ça ne te donne pas le droit de me traiter comme ça…je n’ai rien fait pour mérité ça Clint, rien, j’ai même été jusqu'à te proposer une exclusivité que tu as accepté je te rappelle… » La brune se retourna vers son ancien amant avant de jeter furieusement sa clope dans le sable. Les yeux du Mangemort suivirent la course de la cigarette vers le sol avant de revenir se poser sur la brune qui semblait sur le point d’exploser. C’était la première fois qu’il la voyait dans un tel état. Elle semblait démunie, presque fragile. Et là, il se rendit vraiment compte que tout cela était sa faute, que tout cela était allé vraiment trop loin mais que le jeu était sur le point de se finir, et qu’il y avait peu de chances pour qu’il parvienne à en sortir gagnant. Alors il ne dit rien, se contentant de regarder la jeune femme tandis qu’elle parlait, s’infligeant le supplice de voir son visage tordu par la douleur. Il s’obligea à soutenir son regard parce que c’était le moins qu’il lui devait. Et même si lui souffrait aussi, si lui aussi était acculé par les remords, qu’il était au pied du mur, il savait que ça ne pouvait pas être pire que ce qu’elle devait ressentir en ce moment même. Alors il garda ses yeux posés sur elle, attendant qu’elle finisse de parler, encaissant les mots les uns après l’autre, parce que c’était dans l’ordre des choses. Il avait souffert, mais il avait fait souffert, et quoi qu’on en dise Clint n’était pas lâche. Il assumait. Il avait fui parce qu’il ne voulait pas prononcer des phrases regrettables. Il avait fui parce que c’était mieux ainsi, mais aujourd’hui, ici, sur cette plage, il assumait les conséquences de ses actes, parce que c’était ce qu’il devait faire. Ne pas fuir. Ne pas fuir parce que ce n’était pas lui, ne pas fuir parce qu’elle ne le méritait pas. Ne pas fuir parce que ce serait regrettable. « Tu veux savoir ce que j’ai ressentit quand tu es partit ? Pour te donner une idée un doloris aurait été surement moins douloureux. Tu m’as humiliée, insultée et ensuite abandonnée comme une merde de dragon. Je pensais être un peu plus que ça pour toi. Non je n’en voulais pas de ce gosse tu le sais très bien, mais ce n’était pas une raison pour détaler, l’avortement tu connais hein ? Et je te rappelle que c’est toi qui m’à forcé à te le dire, tellement que j’ai gardé pendant deux semaines la marque de tes doigts imprimé sur mon poignet ! Tu m’as blessé Clint, vraiment. Et pourtant ces trois semaines sans toi…jamais personne ne m’a autant manqué. Alors insulte moi, abandonne moi ou même moque toi de moi mais au moins moi j’ai les couilles d’assumer ce que je ressens. » Et vous voulez répondre quoi à ça ? A ça et à la larme qui coula sur la joue de la brune et que Clint eut le temps d’apercevoir avant qu’elle ne se détourne brusquement. Il ne savait même pas quoi dire, il n’avait jamais été doué pour les longs discours, encore moins quand le sujet était quelque chose qui le touchait de près. Alors il ne savait pas quoi dire, il ne savait pas quoi faire. Il l'avait blessé, et il se retrouvait comme un con, à essayer de savoir comment réparer l'irréparable. Il avait envie de se réveiller de ce cauchemar, de se rendre compte qu’en fait tout cela n’avait été qu’un mauvais rêve. Mais ce n’était pas le cas. Soupirant, le Mangemort mit ses mains dans ses poches après avoir jeté sa cigarette dans le sable et regarda la mer quelques secondes, laissant le calme reprendre ses droits avant de prendre une inspiration. Il devait dire quelque chose, sinon elle allait se tirer sans plus de questions et il l’aurait mal. « Savoir où on en est ? J’en sais rien si tu veux tout savoir. » C’est un bon début, mais faut continuer de parler mon pote. Essayant de rassembler ses pensées dans le bon ordre, le Mangemort se rapprocha de la jeune femme, et après avoir retiré ses mains de ses poches, il se planta devant elle. Sa main glissa sur le menton de la jeune femme, l’obligeant à relever la tête. Ses yeux bleus étaient humides et lorsqu’ils rencontrèrent le regard de l’irlandais, ce dernier eut une forte envie de l’embrasser, là, maintenant, tout de suite. Mais il ne fallait pas, sinon il allait se prendre une grosse claque dans sa gueule, et ça ce n’était pas vraiment cool. « Tu veux vraiment savoir ? Tu veux qu’on parle ? Et bien on va parler. Si je t’ai menti sur ces trois dernières semaines, c’est que j’ai passé un jour sur deux enfermé chez moi à vider des bouteilles de whisky. Alors non, excuse-moi si ce n’est pas vraiment ma plus grande fierté. » Sa main se glissa lentement sur la joue de la jeune femme et alla essuyer la larme qui perlait à son œil avant de se détacher de son visage, bien trop tôt au goût du Mangemort. Il recula ensuite d’un pas histoire de respirer un peu, parce qu’il devait se munir de courage s’il voulait aligner ce qu’il voulait et ne pas coller ses lèvres contre celles de la jeune femme. Se passant une main dans les cheveux, il ferma les yeux quelques secondes avant les rouvrir en soupirant. « Tu penses quoi sérieusement April ? Que t’es la seule à être dans ce cas ? Que j’ai passé trois semaines à m’éclater ? Si je t’ai évité pendant tout ce temps c’est que je savais très bien que ça avait été une connerie. Une connerie de t’insulter, une connerie de me barrer. Mais tu voulais que je fasse quoi ? Que je revienne comme si rien ne s’était passé ? » Tout cette histoire allait trop loin, il fallait que ça sorte, il fallait qu’ils se disent enfin clairement les choses sinon ça allait dégénérer. « Tu m’as sorti ça comme ça, tu m’annonce que t’es peut-être enceinte et après tu t’étonnes que je réagisse mal. Je pensais que tu me connaissais mieux que ça pour savoir que j’allais pas sauter de joie. On venait à peine d’accepter une exclusivité, et là ça a été trop. Alors ouais, j’ai paniqué, mais c’est comme ça » Et c’est trop tard pour faire machine arrière, alors ils devaient faire avec, avancer avec ou arrêter maintenant. Ils devaient se pardonner, ou tout abandonner, c’était leurs seules issues. Et que voulait-il ? Il ne voulait sans doute pas arrêter comme ça, après cet épisode. Bien sûr il s’en remettrait, mais c’est dur de laisser partir une personne dont on a eu du mal à s‘accrocher, de se montrer encore une fois que la confiance est une sainte horreur et qu’on est bien mieux seul. Parce qu’il n’allait pas tenir toute une vie seul, même s’il se disait que c’était mieux ainsi. Il s’en était rendu compte lors de ces trois dernières semaines. La solitude avait un affreux goût lorsqu’on n’y est plus habitué. Si April n’avait pas apparue, il serait encore très bien tout seul. Mais elle venait de chambouler sa vie et même si c’était horrible à accepter, il devait bien s’y soumettre parce qu’il ne pouvait rien y faire. « Tu penses que je vais me moquer de toi ? » Le Mangemort roula des yeux. Sa voix était emprunte de la lassitude et de l’effort qu’il devait faire pour réussir à parler. Elle n’était plus froide, plus neutre, mais fatiguée, endolorie, comme si parler lui coutait le plus cher effort de sa vie. « Si tu penses que tu m’as pas manqué, que j’ai pas pensé à tout ce que je t’ai dit en le regrettant, alors tu te trompes » C’était dit. Au fond ce n’était pas si difficile à aligner comme mots, mais ça lui avait couté un fort effort. Il se sentait soulagé mais en même temps il se sentait con. Il avait l’impression de rentrer dans la case des gars romantiques et mielleux, et il n’aimait pas cette image qu’il avait de lui-même. Tout aurait été plus simple s’il n’était pas venu en aide à April, s’il ne lui avait pas renversé son café dessus. Mais il l’avait fait, et aujourd’hui il se retrouvait sur une plage, à parler de sentiments, avec une femme aussi fermée que lui. Si on lui avait dit ça quelques mois plus tôt, il n’y aurait pas cru. Comme quoi, la vie réserve parfois des surprises, pas toutes très agréables à surmonter. « Alors oui je regrette. Parce que tu n’as pas mérité ce que je t’ai dit. Et que si quelqu’un osait te le dire je le tuerais sur le champ. Mais je l’ai dit, et j’ai ressassé ça assez longtemps pour que t’en rajoutes une couche » Il était fatigué, il voulait fermer les yeux et dormir, oublier tout ça, oublier le visage douloureux d’April, oublier sa larme, ses larmes. Il voulait oublier.Mais il ne pouvait pas, on ne pouvait pas commander ses souvenirs comme ça. Alors il devait regarder la jeune femme, se battant entre ses sentiments et ses idées, entre le cœur et la raison. Parfois il vaut mieux écouter le cœur, parfois non. Il ne savait même pas comment faire pour laisser ce cœur diriger sa parole, il n’avait jamais été entraîné à ça, il se perdait, il perdait pied. Alors il se lança. C’était fou, débile, idiot, suicidaire, nouveau, horrible, mais il le fit. Il planta ses yeux dans le regard azur de la jeune femme. Et il le dit. « Je sais pas pourquoi ni comment on en est arrivés là. Mais pour moi ça a dépassé la simple histoire de cul, je me suis trop accroché à toi April, beaucoup trop pour que ça reste de la simple affection. J’ai envie de buter tous les mecs comme Andrews qui osent poser le regard sur toi, et la simple idée que tu sois avec un autre me dégoûte. Alors oui, j’ai dépassé le stade du plan cul et même si tu me considère comme le pire des connards, ça change rien à ça » Le Mangemort détourna le regard en soupirant et se laissa tomber sur le sol, en face de la mer, ses yeux se perdant dans l’immensité qu’offrait cette étendue d’eau. Il sortit une nouvelle cigarette de son paquet, parce qu’il en avait besoin vraiment, celle-ci plus que jamais. Il devait augmenter sa consommation à chaque fois qu’il voyait la jeune femme tant elle le poussait au bout de ses derniers retranchements. Allumant la clope, il rangea le paquet et vit la brune se mettre juste devant lui, lui cachant la mer. Et il attendit. C’était la seule chose qu’il restait à faire.
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MessageSujet: Re: TOOLERMAN ► I hate myself for loving you (terminé)   TOOLERMAN ► I hate myself for loving you (terminé) EmptySam 19 Jan - 6:12


∞ Clint & April
Seul l'amour peut garder quelqu'un vivant.



April n’avait jamais voulu ça, à aucun moment elle n’avait voulu en arriver là avec Clint, jamais. Elle se connaît et elle connaissait la réputation du mangemort, pas d’attache juste du sexe ça devait être juste ça et simplement ça mais non, il avait fallut que les sentiments s’en mêle, que petit à petit ils se retrouvent dépendants l’une de l’autre, que leur rendez-vous deviennent de plus en plus fréquent jusqu'à devenir presque quotidien. Ça aurait du lui mettre la puce à l’oreille, les alerter, ils auraient du tout arrêter quand c’était encore le moment, ils se seraient quitter comme deux potes de chambres et c’est tout mais maintenant c’est trop tard, beaucoup trop tard, ils avaient dépassé la ligne rouge et de beaucoup et maintenant ils se retrouvaient sur cette plage comme des cons après les paroles bourrées de sous entendu de Parker. Lui il savait, il avait comprit. Il ne l’a connaissait même pas et April était prête à parier que Clint n’était pas le genre de mec à parler de ses histoires de culs ou de cœurs avec ses potes. Mais malgré ça, Parker avait comprit au premier regard ce qui se tramait entre ces deux là alors que eux même n’en étaient pas capable. Ils refusaient tout en bloc, ils niaient comme deux gamins capricieux, ils voulaient tellement être spéciaux, uniques, au dessus des lois de la nature humaine et pourtant ça leur revenait dans la tronche comme un boumerang avec une telle violence qu’ils n’arrivaient même plus à se regarder dans le blanc des yeux. Alterman était complètement sur le cul après les quelques phrases de Parker parce qu’elle réalisait qu’il avait raison et qu’ils avaient besoin de ce coup de pied au cul extérieur pour avancer, elle en avait besoin et elle réalisait que malgré ce qu’elle pensait, elle ne pouvait pas continuer comme ça. La douleur était insupportable, cuisante et pourtant invisible. Elle essaya alors de renouer un peu le dialogue avec deux ou trois phrases bateau mais ce n’était pas suffisant. Chaque fois ils faisaient. Ils se voyaient, échangeaient des banalités et couchaient ensemble pendant des heures mais au final aucun des deux n’arrivaient à quitter la chambre ou le lit sans y être forcé par un ordre extérieur mais là ça allait changer, il fallait que ça change sinon cette histoire allait les rendre encore plus fou qu’ils ne l’étaient déjà ce qui était peu dire. Alors April déversa toute sa rancœur. Sans pouvoir s’arrêter, sans pouvoir contrôler les mots qui sortaient de sa bouche, elle parla, encore et encore, chaque paroles prononcées lui faisait l’effet d’un acide dans sa bouche, ça lui brûlait les lèvres, lui tordait le ventre et faisait battre son cœur tellement vite et fort qu’elle était presque sûr de mourir d’une crise cardiaque avant la fin de cette conversation. Jamais elle n’avait fait ça, jamais elle ne s’était autant livrée sur son ressentit, sur ses sentiments, elle se révélait à elle-même en faisant cela, elle se surprenait et plus elle parlait et plus elle souffrait de voir à quel point elle s’était attachée au mangemort. On ne parlait plus d’une simple attirance sexuel, d’un simple flirt, on abordait le véritable sujet des sentiments, de l’amour et cette perspective donnait l’envie à April de partir en courant sans se retourner, d’aller s’enfermer dans son appartement et de se pomper le plus de souvenirs possible afin d’essayer de retirer cette sensation dans sa poitrine. Mais si la pensine retire des souvenirs, elle ne peut pas empêcher les sentiments et Alterman en connaissait assez sur ce sujet pour savoir que même si elle le faisait, le simple fait de revoir Clint au détour d’un couloir lui rappellera tout. Alors quitte a faire fuir son mangemort, quitte a ce qu’il se foute ensuite de sa gueule et la prenne pour ces filles dégoulinantes de sentiments amoureux, qu’elle se perde elle-même en chemin ou pire qu’elle laisse transparaitre la douleur qu’il a causé avec ces simples paroles la dernière fois qu’ils s’étaient vu, elle parla. S’allumant une clope pour essayer de se donner le courage de continuer.

Clint ne l’a lâchait pas du regard et semblait aussi insensible à ses propos que si elle venait de lui dire que demain elle n’avait pas cours. Il se contentait de la fixer froidement sans même essayer de la couper et ça l’a déstabilisait encore plus. Il s’en foutait royalement. Sa gorge se serra et April devina que ça s’entendait quand elle parlait, elle n’arrivait plus à cacher ce qu’elle ressentait, à quoi bon, elle avait parlé, c’était plus fort que n’importe quoi d’autre pour eux deux. Elle avait envie de lui crier qu’il parle, qu’il se bouge enfin, qu’il lui dise si oui ou non elle pouvait attendre plus de lui, d’eux mais il ne disait rien, il l’a regardait avec ses yeux qui l’a rendait dingue. La jeune femme s’arrêta de parler à bout de souffle et sentit quelque chose qui glissa sur sa joue, pas besoin de s’appeler Merlin pour deviner que c’était une larme et elle tourna brusquement la tête pour ne pas que Clint l’a voit pleurer, elle s’était suffisamment ridiculisée devant lui, maintenant elle n’avait plus qu’a rentré chez elle et se pendre. Au moins le silence du mangemort se passait de mots. Serrant la mâchoire en sentant la boulle dans sa gorge prête à exploser, Alterman décida qu’il était temps pour elle pour partir avant de vraiment finir par chialer comme une gamine mais c’est le moment que choisit son amant pour prendre la parole d’une voix fatigué, terne. « Savoir où on en est ? J’en sais rien si tu veux tout savoir. » Bon et bien ça a le mérite d’être clair Sherlock. La brune se retint de soupirer, de l’insulter et même de le frapper. Elle venait de se mettre à nue devant lui et il sortait cette phrase débile qui voulait tout et rien dire en même temps, merci bien monsieur O’Toole. Elle perçut alors du coin de l’œil le mangemort bouger et ferma une fraction de seconde les yeux en pensant qu’il partait, ça ne l’aurait même pas étonné à se stade ci mais au lieu de ça elle sentit les doigts chaud de Clint glisser sous son menton, l’a faisant relever la tête afin de plonger ses yeux dans les siens. Un long frisson lui parcourut l’échine, les mains du mangemort ayant toujours eut cet effet sur elle, même dans un geste aussi chaste et tendre. Elle se força alors à maintenant son regard mais détesta savoir qu’elle paraissait faible dans cet état, vulnérable. « Tu veux vraiment savoir ? Tu veux qu’on parle ? Et bien on va parler. Si je t’ai menti sur ces trois dernières semaines, c’est que j’ai passé un jour sur deux enfermé chez moi à vider des bouteilles de whisky. Alors non, excuse-moi si ce n’est pas vraiment ma plus grande fierté. » Quoi ? April ouvrit et referma la bouche encore sous le choc de cette révélation même si quelque part ça ne l’étonnait pas tellement. Elle connaissait l’addiction du brun pour la bouteille et donc ne comprenait pas trop pourquoi il lui avait caché cette information. Bon certes la première fois qu’ils s’étaient vraiment rencontrés elle l’avait ouvertement traité d’alcoolique mais pour sa défense il avait essayé de la tuer alors. Mais quelque chose lui disait que cette information en cachait une autre et donc April s’abstint de tout commentaire se demandant si elle devait essayer de lire entre les lignes ou non et le moins que l’on puisse dire c’est qu’avec un homme comme Clint il fallait s’accrocher pour décrypter ses propos. Son regard toujours hypnotisé par les orbes bleus du brun, Alterman ne put retenir un second frisson en sentant sa main glisser sur sa joue, une bourrasque de vent les frappant au même moment mais elle savait très bien que la fraicheur de l’air n’y était pour rien dans ces frissons de désir. Fermant une fraction de seconde les yeux, elle appuya sa joue contre la paume de Clint qui vint essuyer avec son pouce une larme qui s’apprêtait à dégringoler une nouvelle fois le long de sa joue, l’a faisant rouvrir les yeux. La tendresse qui en résultait de ce simple geste lui gonfla le cœur et elle était presque tentée de sourire si la situation n’était pas aussi grave. D’ailleurs Clint retira la main de sa joue comme s’il s’était brûlé au contact de sa peau, surement qu’il avait prit conscience de l’intimité de ce geste.

Déglutissant difficilemment, April retint la remarque qui lui brûlait les lèvres et laissa O’Toole continuer de parler, après tout elle avait suffisamment parlé, à lui de prendre ses couilles en main et de commencer à se livrer ou alors qu’il parte et l’a laisse avec sa fierté piétinée. « Tu penses quoi sérieusement April ? Que t’es la seule à être dans ce cas ? Que j’ai passé trois semaines à m’éclater ? Si je t’ai évité pendant tout ce temps c’est que je savais très bien que ça avait été une connerie. Une connerie de t’insulter, une connerie de me barrer. Mais tu voulais que je fasse quoi ? Que je revienne comme si rien ne s’était passé ? » Oh merlin épouses moi. Non chut April ta gueule laisse le finir. Plus il parlait et plus elle se sentait un peu moins vulnérable, faible parce qu’il était en train de se mettre au même niveau qu’elle et que ça l’a touchait, plus qu’elle ne l’aurait pensé. « Tu m’as sorti ça comme ça, tu m’annonce que t’es peut-être enceinte et après tu t’étonnes que je réagisse mal. Je pensais que tu me connaissais mieux que ça pour savoir que j’allais pas sauter de joie. On venait à peine d’accepter une exclusivité, et là ça a été trop. Alors ouais, j’ai paniqué, mais c’est comme ça » La jeune femme ne put retenir une légère grimace à ce souvenir, la douleur étant encore marquée au fer rouge dans sa poitrine. Elle se doutait qu’il avait paniqué…non en fait elle n’en savait rien, côté sentiments humains elle ne voyait pas plus loin que ce qu’elle voyait, elle l’avait surtout vu comme un lâche sans cœur qui l’avait simplement abandonné, elle n’avait même pas imaginé que Clint puisse avoir peur de tout ça et maintenant qu’elle le réalisait, elle se sentait conne de ne pas avoir prit cette information en compte. Ils sont terrorisés, tout les deux. Ils ne connaissent rien aux sentiments humains, rien à la vie telle que les autres personne l’a connaissent. Tout ça c’est nouveau, terrifiant, ils sont comme des gosses qui apprennent à courir sans avoir essayé de marcher avant. En fait ce qu’ils faisaient maintenant, ils auraient du le faire avant, mais mieux vaut tard que jamais. Instinctivement April amorça un geste pour aller caresser la joue de son amant mais stoppa son geste, préférant attendre au risque de le couper dans son élan alors elle laissa retomber sa main le long de son corps en se mordant la lèvre. « Tu penses que je vais me moquer de toi ? » Ce qu’elle entendit alors dans le ton de la voix du mangemort lui serra le cœur. Elle savait à quel point parler, se confier, s’ouvrir à elle était douloureux pour lui parce que comme elle jamais personne ne lui avait apprit à le faire. Ah ils sont chouettes les parents mangemorts qui apprennent à leurs gosses a ne plus rien ressentir, à devenir des armes parfaites sans sentiments, sans culpabilité, mais voilà le résultat, comme des robots qui apprennent à vivre pour la première fois c’est douloureux, maladroit, quelque part ils se soutiennent mutuellement dans cette épreuve qu’ils n’avaient jamais envisagé de vivre un jour, jamais ils n’avaient prévu de tomber sur leur alter ego. « Si tu penses que tu m’as pas manqué, que j’ai pas pensé à tout ce que je t’ai dit en le regrettant, alors tu te trompes » Le moins que l’on puisse dire c’est que là April était sur le cul, littéralement et qu’elle ne cherchait même pas à le cacher. Clint O’Toole vient d’admettre qu’il a eut tord et qu’en plus elle lui avait manqué. Au final c’était tout ce qu’elle attendait de sa part. Toute la colère et la rancœur qu’elle avait pu avoir à son égard jusque là c’était comme envolé, elle n’avait envie plus que d’une chose, lui sauter dessus pour lui faire comprendre à quel point ce qu’elle ressent pour lui est puissant mais elle avait quand même encore un minimum de fierté malgré tout ça et resta sagement en place non sans cacher sa surprise et son plaisir, un léger sourire étirant ses lèvres. « Alors oui je regrette. Parce que tu n’as pas mérité ce que je t’ai dit. Et que si quelqu’un osait te le dire je le tuerais sur le champ. Mais je l’ai dit, et j’ai ressassé ça assez longtemps pour que t’en rajoutes une couche » Ok qui êtes vous et qu’avez-vous fait de Clint O’Toole ? April se sentait conne maintenant d’avoir enfoncé le clou et détourna le regard vers la mer en soupirant. « Excuses-moi… » Elle souffla à peine ces paroles emportées par le vent, elle n’était pas sûr qu’il les entend mais tant pis, déjà que pour elle s’excuser était une épreuve alors elle ne le répètera pas même pour tout l’or du monde. Quelque part elle avait du mal de voir Clint comme ça. Elle était habituée à le voir froid, distant, toujours sur la retenue et là il semblait plus…humain et ça ne faisait qu’augmenter ses sentiments de savoir que derrière cette carapace se cache en fait un homme qui est comme elle et n’arrive pas à s’exprimer correctement même s’il n’en pense pas moins.

Merlin faites que cette conversation soit la dernière ! Retournant finalement son regard vers lui, elle le vit bouger un peu comme s’il se parlait à lui-même, il semblait avoir prit une décision en plantant ses yeux dans les siens et April ne pouvait empêcher les muscles de son ventre se contracter sous la peur attendant la sentence comme une condamnée. « Je sais pas pourquoi ni comment on en est arrivés là. Mais pour moi ça a dépassé la simple histoire de cul, je me suis trop accroché à toi April, beaucoup trop pour que ça reste de la simple affection. J’ai envie de buter tous les mecs comme Andrews qui osent poser le regard sur toi, et la simple idée que tu sois avec un autre me dégoûte. Alors oui, j’ai dépassé le stade du plan cul et même si tu me considère comme le pire des connards, ça change rien à ça » Oh-mon-dieu. Entrouvrant les lèvres, Alterman bugua littéralement sous la révélation tandis que Clint se laissait tomber sur le sable. Elle resta à fixer l’espace vide où se trouvait le mangemort quelques secondes auparavant, ses mots tournant encore et encore dans son esprit, y raisonnant comme une douce litanie tandis qu’elle prenait peu à peu conscience de l’importance de ces paroles. Même pas besoin de lire entre les lignes pour comprendre, c’était aussi clair que s’il avait prononcé les trois fameux mots, trois petits mots qui changent pourtant tout. Elle se sentait paralysé, les membres lourds dans le sable, le cerveau complètement hors d’état de marche tandis qu’elle restait à fixer ce point dans un temps qui lui semblait une éternité. Son cœur avait raté plusieurs battements avant de se mettre à battre tellement vite et fort, elle allait crever c’est certain. Déglutissant avant de cligner plusieurs fois des yeux comme pour essayer de se réveiller, prendre conscience que non ce n’est pas un rêve et que oui elle est bien sur cette plage d’Ecosse avec Clint qui vient de lui dire d’une manière détourné qu’il l’aime. Doucement la belle baissa son regard bleu sur le mangemort qui était occupé à fixer l’étendue marin en fumant une nouvelle clope, son regard avait changé elle ne le voyait plus comme avant, il lui semblait encore plus beau, plus sexy et surtout plus humain. Bougeant enfin ses membres tremblants, April vint se poster devant lui, afin qu’il l’a regarde elle et non la mer. Elle plongea son regard dans le sien un long moment, penchant légèrement la tête sur le côté comme pour l’évaluer avant de doucement s’accroupir face à lui, se sentant étrangement intimidée. « Je suis désolée Clint pas un seul instant l’idée que tu puisses paniquer ne m’a effleuré l’esprit…en même temps tu ne me montres jamais ce que tu ressens j’ai juste cru que tu voulais tout arrêter et je l’ai vraiment ressentit comme un abandon, j’ai moi-même été prise court par la douleur que ça m’a fait… » Baissant un instant le regard vers ses mains tremblantes, April les serra l’une contre l’autre avant de soupirer. « Je suis comme toi je ne sais pas…parler de sentiments et de toutes ces conneries, je n’ai pas été élevé comme ça, je ne sais pas comment on fait et j’ai apprit avec toi, j’ai apprit à ressentir des choses que je ne pensais pas possible, j’ai apprit que au final j’étais humaine comme tout le monde et capable de ressentir des sentiments comme l’affection ou la jalousie…les meubles et la fenêtre de notre chambre s’en souviennent encore je pense ! » elle essaya de détendre un peu l’atmosphère en souriant amusé bien que ce souvenir cuisant lui faisait mal pour la simple et bonne raison qu’imaginer Clint dans les bras d’une autre lui sciait le cœur. Doucement, presque comme s’il s’agissait d’un animal blessé, Alterman posa ses mains sur les genoux du mangemort afin qu’il allonge ses jambes puis toujours en appuie, elle s’approcha et se plaça à califourchon sur lui, nouant ses bras autour de son cou, son visage près du sien sans le toucher, fermant doucement les yeux pour respirer son odeur. Maintenant qu’elle le touchait, elle se rendait compte à quel point son absence laissait un vide dans sa vie, dans sa poitrine, un trou béant et à vif qu’il était le seul à pouvoir combler, elle avait presque envie de fondre en larme tellement le savoir près d’elle lui faisait du bien. « Je ne regrettes rien, pas même nos disputes ou nos coups de gueules parce que c’est ce qui m’a permit de réaliser à quel point tu comptes pour moi, à quel point ta présence dans ma vie est devenue quasiment vitale…je ne vais pas partir dans les clichés, je ne sais pas faire et ne t’attends pas à ce que je deviennes le genre de fille guimauve quand elle sont amoureuses, c’est nouveau pour moi, je ne sais pas comment ça va se passer, comment on va évoluer mais ce qui est sûr c’est que je ne suis pas prête à te perdre une nouvelle fois, plus maintenant. » Elle chuchota ses dernières paroles contre la bouche de Clint dans un souffle chaud avant de finalement coller doucement ses lèvres aux siennes. Elle avait l’impression que son corps effectuait des saltos dans sa poitrine et elle était presque sûre qu’il puisse le sentir. Doucement elle caressa sa bouche de la sienne, lui volant son souffle, domptant ces lèvres qui lui avaient tellement manqués, les goûtant, les savourant, les mordillant. Contrairement à leurs habitudes, ce baiser n’avait rien de fougueux, il était presque tendre et timide parce qu’il signifiait beaucoup. April essaya de lui faire comprendre l’étendue de ses sentiments par cet échange, ses doigts glissant sur sa nuque puis dans ses cheveux alors que sa langue se frayait un chemin afin d’aller caresser langoureusement celle du mangemort. Commençant à manquer cruellement de souffle, la belle se détacha enfin de cette bouche, collant son front contre celui du brun avant de rire doucement. « On est pire que des gamins… ».

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MessageSujet: Re: TOOLERMAN ► I hate myself for loving you (terminé)   TOOLERMAN ► I hate myself for loving you (terminé) EmptySam 19 Jan - 14:10


april et clint
In the back of my mind, well I fought my god 'cause all of the hell that's in my time. Our winter made things hazy and I know that I was losing site of my hometown, and in my blacking out I think I let you down. Don't let them try to save me 'cause I'm already crazy. And there is something in your face that pulls me far enough away. whereiwanttobe


Pathétique. Il se sentait pathétique. Il devait sans doute être pathétique. Comment, comment en était-il arrivé là ? Comment avait-il pût à ce point sombrer dans ce qu’il avait toujours refusé, et se laisser aller au fil du courant, sans même tenter de se battre et de nager à contre-sens. Pourquoi s’était-il laissé envahir par cette vague de sentiments, cette vague qui déferlait sur lui et lui ôtait toute estime de lui-même. Ce n’était pas lui, il n’arrivait pas à se reconnaître dans les mots qu’il prononçait, dans les gestes qu’il faisait. Le pire dans tout cela, c’est qu’il ne faisait pas semblant. Ce n’était pas un jeu, c’était sincère. Il avait fait tombé son masque et s’était dévoilé tout entier, et ça il n’arrivait pas à le croire parce qu’il s’était juré que ce jour fatidique n’arriverait jamais. Et pourtant, il devait bien admettre que c’était le cas. Ce jour qu’il avait redouté était bel et bien arrivé, il n’y avait aucun doute là-dessus. Et pourtant, il n’avait jamais envisagé de dire ces phrases. Il aurait été tellement plus simple de partir avec Parker, d’emmener April à Poudlard et de repartir, loin de toute cette agitation, loin de toute cette prise de tête. Mais il ne l’avait pas fait. Il était resté debout, les pieds plantés dans le sable, à regarder Andrews se tortiller sur le sable comme le gros porc qu’il était. Il était resté debout, à regarder April lui cracher ses quatre vérités en pleine figure, à la regarder pleurer, à tenter de la réconforter en lui disant qu’elle n’était pas la seule à souffrir. Et voilà où il en était arrivé. A se dévoiler. Ce sonnait tellement faux à ses oreilles qu’il n’arrivait même pas à se persuader qu’il l’avait vraiment fait. Et pourtant c’était le cas, c’était bien ce qui venait de se produire. Comme si les mots étaient sortis tous seuls, pour tenter de panser la blessure commune des deux amants. Un baume sortit tout droit de la bouche de Clint, qui pourtant ne voulait pas de tout ça, mais qui, d’un autre côté, en demandait encore plus. Parce que oui, cette situation était en désaccord avec tous ses principes. Mais dans sa douleur, il ne voulait pas l’arrêter là, parce qu’il savait que ce serait encore plus dur pour lui. C’était tellement fou qu’il se sentait perdu, démuni, comme un enfant sans protection. Il était devenu fragile, alors qu’il s’était forgé cette carapace de fer durant de longues années. Et elle tombait aussi facilement. Trop facilement. C’était horrible de se dire qu’il avait passé tant d’années à se renfermer sur lui-même, à penser que ce genre de choses n’étaient pas pour lui, à se forger ce masque de fer, et de voir que en l’espace de quelques minutes, avec quelques mots, toutes ces années tombaient en lambeaux. Du travail brisé par quelques phrases. Des mots qui détruisent. Accablé, soulagé, emplit d’un mélange de sensations toutes plus contradictoires les unes que les autres, le Mangemort se laissa tomber sur le sol, fuyant le regard perçant de la brune, fuyant son jugement. Il voulait regarder ailleurs, ne pas faire face au regard insquisiteur de la brune, voir à son regard emplit de pitié. Parce qu’après tout, il était pathétique, et la brune devait le trouver si misérable, si sensible, si dégoûtant. Parce que c’était comme ça qu’il se voyait en l’état actuel des choses. Ce n’était pas lui, cet homme qui disait ce qu’il pensait, qui avouait – par chemin détourné – ses sentiments envers la jeune femme. Et pourtant, il l’avait fait. Il avait presque envie de se foutre une claque pour avoir céder aussi facilement aux assauts de son cœur qui battait dans sa poitrine, aux accès de rage qui l’envahissaient quand il voyait un homme comme Andrews poser son regard sur elle. Il n’avait pas réussi à se contrôler, à garder ce calme qui le caractérisait, à rester froid et distant. Il avait échoué, et pourtant cette défaite avait un goût salvateur dans sa bouche. Il se sentait misérable, mais au fond il était soulagé. Comme si on venait d’êter un poids de sa poitrine et qu’il respirait mieux. Comme si il avait eu besoin de dire ça, parce qu’il savait que sinon ses journées à venir allaient s’enchainer sur le même schéma. Alcool. Tabac. Idées noires. Il le savait, et il ne voulait plus revivre ça. Il ne voulait plus revoir le visage d’April flotter dans son esprit et l’associer à ce sentiment de remords, à ce sentiment d’erreur. Il voulait associer son visage à quelque chose d’heureux, et ne pas être rongé par la culpabilité à chaque fois qu’il la croiserait. Alors il avait dut lui dire. Parce que, c’était mieux pour eux deux. C’était aussi bien pour elle, qui avait brisé sa carapace à coups de larmes, que pour lui, qui allégeait le poids de sa culpabilité. Soupirant, le Mangemort sortit une nouvelle cigarette de son paquet avant de la porter à ses lèvres. La fumée s’empara de sa bouche avant de se frayer un passage jusqu’à ses poumons, et l’irlandais se laissa porter par ce nuage opaque de fumée qui ressortit bientôt de ses lèvres, voulant oublier. Oublier ce qu’il ressentait, oublier ce qu’il avait dit. Mission impossible en somme, étant donné que ce qu’il ressentait pour la brune était aussi implanté dans son esprit que ce qu’il avait appris depuis sa plus tendre enfance. Impossible à oublier. Le visage d’April remplaça bientôt l’étendue bleue de la mer, et le Mangemort ne pût s’empêcher de remarquer qu’elle tremblait. Parce qu’elle avait peur de lui dire qu’il n’était qu’un gros con et qu’il ne devait plus jamais espérer la voir ? Qu’elle se rassure, il n’allait pas porter la main sur elle, il n’avait même plus la force de lutter contre elle. Elle faisait ce qu’elle voulait. Tout avait été dit, ils pouvaient en faire ce qu’ils voulaient à présent, et Clint ne pouvait pas l’empêcher de partir, pas après ce qu’ils s’étaient faits l’un à l’autre. Elle le regardait comme une bête étrange, comme une enfant qui découvre les animaux du zoo, et qui n’ose pas s’approcher d’eux. Super sympa, autant me lancer des cacahuètes hein. « Je suis désolée Clint pas un seul instant l’idée que tu puisses paniquer ne m’a effleuré l’esprit…en même temps tu ne me montres jamais ce que tu ressens j’ai juste cru que tu voulais tout arrêter et je l’ai vraiment ressentit comme un abandon, j’ai moi-même été prise court par la douleur que ça m’a fait… » Vas y, insiste sur le fait que je suis un monstre de glace sans sentiments aucun, qui ne pense qu’à ton cul. De toute manière, un peu plus un peu moins, autant piétiner le peu de fierté qui lui restait histoire de le laisser plus bas que terre. Mais non, le plus important dans la phrase de la brune, c’était son excuse. Elle s’excusait de ne pas avoir vu ce qui pourtant semblait évident aux yeux du brun. C’était le monde à l’envers aujourd’hui : ils parlaient de sentiments, s’excusaient, bientôt ils allaient se marier en rappelant Andrews pour qu’il soit leur témoin ou quoi ? Fallait peut-être arrêter les fantaisies pour aujourd’hui là quand même. « Je suis comme toi je ne sais pas…parler de sentiments et de toutes ces conneries, je n’ai pas été élevé comme ça, je ne sais pas comment on fait et j’ai apprit avec toi, j’ai apprit à ressentir des choses que je ne pensais pas possible, j’ai apprit que au final j’étais humaine comme tout le monde et capable de ressentir des sentiments comme l’affection ou la jalousie…les meubles et la fenêtre de notre chambre s’en souviennent encore je pense ! » Il était sur le cul –dans tous les sens du terme puisqu’il était assis haha, quelle comique. Maintenant c’était elle qui venait lui dire qu’au fond, elle ressentait aussi quelque chose pour lui. Clint ne savait même plus quoi en penser. Ils avaient toujours dit qu’ils n’allaient jamais s’accrocher, que ce genre de sentiments n’étaient pas fait pour eux, que eux ils n’étaient pas comme les autres, que la Nature pouvait les épargner. Et voilà qu’ils se découvraient l’un à travers l’autre, comme s’il avait fallu attendre qu’ils se rencontrent pour qu’ils comprennent enfin la signification de mots qu’ils n’avaient jamais pût comprendre auparavant. Ils étaient tous les deux là, sur cette plage, à s’apprivoiser, à se tester, à se dévoiler au prix d’un lourd effort.

C’était complètement fou, et en même temps c’était tellement simple, tellement réconfortant. Les mots de la brune eurent l’effet de calmer les pensées de l’irlandais. Toutes ces réflexions, toutes ces interrogations, pour rien. Il avait suffi de cinq minutes pour clarifier des semaines de doutes. Cinq misérables minutes, contre trois semaines de torture mentale, à se ressasser les scènes, les mots, les gestes. C’était tellement rageant, mais tellement bon. Comme si tout était plus clair. Ils ne pouvaient plus le nier. Ils s’étaient accroché l’un à l’autre, contre tous leurs idéaux et leurs certitudes. Ils tendaient inexorablement vers l’amour, ils le frôlaient, l’avait peut-être même déjà touché sans s’en rendre compte, ne connaissant pas encore ce sentiment. O’Toole n’avait même pas le cœur à sourire à la petite remarque d’April à propos de ses dégâts dans la chambre. Il était trop abasourdi, écrasé par ces sentiments qui déferlaient sur lui sans qu’il ne puisse y faire quoi que ce soit. Il se contenta de soutenir le regard de la brune, l’écoutant sans rien dire, sa cigarette au bord des lèvres. Il la laissa allonger ses jambes contre le sable, en profiter pour se rapprocher tout en douceur et venir se coller contre lui. L’irlandais ôta sa cigarette de sa bouche et cette dernière tomba sur le sable sans un regard de la part du Mangemort, trop captivé par les yeux de la brune qui avait à présent son visage à quelques centimètres du sien. Les bras de la brune vinrent enlacer le cou du Mangemort qui se laissa faire, sans rien dire, sans bouger. Il se contenta d’inspirer l’odeur de la brune qui vint remplacer l’odeur âcre du tabac, et il se rendit compte à quel point cette odeur, ces caresses, ce regard lui avaient manqué. Il avait l’impression de retrouver quelque chose qu’il avait perdu et qu’il n’aurait jamais pensé pourvoir récupérer, et le plaisir qui en résultait était encore plus fort que tout le reste. Le souffle d’April caressait son visage, et il fut tenté de fermer les yeux mais s’en empêcha en entendant la brune reprendre la parole. « Je ne regrettes rien, pas même nos disputes ou nos coups de gueules parce que c’est ce qui m’a permit de réaliser à quel point tu comptes pour moi, à quel point ta présence dans ma vie est devenue quasiment vitale…je ne vais pas partir dans les clichés, je ne sais pas faire et ne t’attends pas à ce que je deviennes le genre de fille guimauve quand elle sont amoureuses, c’est nouveau pour moi, je ne sais pas comment ça va se passer, comment on va évoluer mais ce qui est sûr c’est que je ne suis pas prête à te perdre une nouvelle fois, plus maintenant. » Un sourire traversa les lèvres du Mangemort lorsque la brune commença à parler des clichés et des guimauves en tout genre. Ce n’était tellement pas eux, que le jour où ils finiraient comme ça, il valait mieux les achever plutôt que de les laisser vivre dans un monde rose et peuplé de bisounours. Beurk. Mais le plus important, c’était ce qu’elle venait de dire. Ce qu’elle venait de lui avouer. Et le pire, le plus étrange là-dedans, c’est qu’il ressentait la même chose. Il ne pouvait même pas supporter la simple idée qu’elle parte et qu’il soit obligé de la voire dans les bras d’un autre. Ce n’était pas pensable, il ne pouvait pas accepter d’endurer quelque chose pareil, simplement parce qu’il tenait trop à elle pour la regarder être heureuse dans les bras d’un autre plutôt que dans les siens. Mais il ne dit rien, préférant laisser le silence emplir la plage plutôt que de briser ce moment avec des paroles inutiles, tout simplement parce que les mots n’avaient plus leur place pour le moment. Les lèvres de la jeune femme se collèrent contre les siennes, et les mains de Clint vinrent se poser sur le cou de la brune, caressant sa nuque, remontant le long de ses joues, parcourant ses cheveux, tandis que ses lèvres retrouvaient celles qui lui avaient tant manqué. Leurs bouches se domptèrent de nouveau, retrouvant rapidement leurs habitudes, et bientôt leur baiser se prolongea, faisant entrer leurs langues dans la danse. Mais ce n’était pas comme d’habitude. C’était moins animal, plus doux, plus sentimental, comme s’ils avaient peur de blesser l’autre, comme s’ils se préoccupaient enfin de l’autre, et ne cédaient plus simplement à leurs instincts et leurs pulsions. C’était les mêmes baisers, mais qui prenaient une toute nouvelle dimension, une dimension qui les plongeait dans un monde qu’ils ne connaissaient pas encore, et qu’ils découvraient à tâtons. Bientôt, trop tôt au goût de Clint, la brune se détacha de lui et alla coller son front sur le sien, reprenant son souffle après cet échange. Il venait à peine de quitter les lèvres de la brune qu’il avait déjà envie de s’en emparer de nouveau, de les reprendre encore, pour combler leur longue absence. « On est pire que des gamins… » Un pâle sourire se dessina sur les lèvres de Clint, qui s’empêcha de laisser échapper un léger rire. Parce que oui, ils étaient pires que des gamins. Ils avaient besoin de quelqu’un pour pouvoir enfin dire ce qui leur pesait sur le cœur. Ils avaient eu besoin de l’intervention de Parker, qui n’avait pas mis plus de trente secondes à comprendre, alors que eux avaient tourné en rond depuis des semaines, des mois. Ils avaient eu besoin d’un coup de pied au cul pour enfin oser prononcer ce qu’ils avaient peur de dire. Ils se tournaient autour, attendant que l’autre fasse un signe parce qu’ils étaient hantés par cette peur de l’inconnu. Comme deux enfants qui découvrent l’autre, et qui n’osent pas l’approcher tout de suite, le jugeant avant d’aller lui parler. Et eux, ils étaient pareils. Ils avaient l’expérience émotionnelle de deux enfants de six ans, et encore ce n’était même pas sûr. Ils étaient là, deux grands Mangemorts qui pouvaient tuer des familles entières sans ciller et sans trembler, à fuir devant des sentiments, à perdre leurs mots. Ah, c’est beau la fierté, c’est beau les Mangemorts, mais au fond ils n’étaient rien d’autre que deux machines à tuer. Enfin, c’est ce qu’ils pensaient. Ils découvraient que finalement ils étaient tout aussi humains que les autres, et que même si les mots pitié et compassion ne faisaient pas partit de leur vocabulaire, le mot amour y avait pourtant sa place. C’était assez cocasse, mais un peu triste au fond, parce qu’il avait fallu attendre autant de temps pour qu’ils ouvrent enfin les yeux. Et c’était triste de voir que finalement, ils se rendaient compte qu’ils n‘étaient pas différents et qu’ils s’étaient fermé à quelque chose de naturel et d’heureux. Qu’ils avaient consacré leurs vies à la noirceur et aux ténèbres, au mal et à la souffrance, sans penser à regarder autre part, sans même s’autoriser un écart pour être un tant soit peu heureux. Ils étaient guidés par cette noirceur, mais cela ne peut durer toute une vie, ils ne s’en rendaient compte que maintenant. Il n’y en a même pas un pour rattraper l’autre, tous les deux sont aussi peureux l’un que l’autre sur ce plan là. Gardant son front collé contre celui de la brune, le Mangemort soupira avant de parler enfin. « Pire que des gamins, c’est triste quand même … » Oui, c’était triste, mais mieux vaut tard que jamais hein. Clint se décolla de la brune et plongea de nouveau son regard dans les yeux bleus de la jeune femme en lui souriant légèrement. Il n’avait pas l’habitude d’agir comme ça, il ne savait même pas comment faire. « Je te rassure, le délire guimauve c’est pas pour moi non plus » ajouta-t-il en grimaçant comme pour montrer tout le dégoût que lui inspirait cette image de lui dégoulinant d’amour et de miel. Ne compte pas sur lui pour t’appeler mon petit canard en sucre ma vielle. Il ne savait plus quoi dire, et de toute manière les lèvres roses de la brune lui faisaient trop envie pour qu’il puisse y résister plus longtemps. Remettant sa main sur le cou de la jeune femme, il la rapprocha de lui doucement, avec des gestes presque délicats, avant de s’emparer à nouveau de ses lèvres. Il se sentit de nouveau bien tandis que l’odeur et le goût de la jeune femme s’emparait de ses lèvres et de ses narines, qu’il inspirait le parfum de la brune et qu’il goûtait à ses lèvres, à sa langue. Ses mains continuèrent de caresser le visage de sa maîtresse, descendant de ses cheveux à son cou, allant caresser sa nuque pour revenir vers ses joues. Il se détacha d’elle pour reprendre sa respiration mais ne la lâcha pas pour autant. Gardant son regard plongé dans celui d’April, il descendit ses mains au niveau de sa taille et la souleva de ses jambes pour la faire basculer sur le côté. Puis il reprit possession de ses lèvres, continuant ses caresses, les étendant sur le corps de la brune, qu’il retrouvait enfin. Ses mains se déplacèrent d’elles-mêmes, connaissant les moindres recoins du corps de la jeune femme. Il pouvait s’y guider les yeux fermés tellement il l’avait déjà parcouru. Mais cette fois-ci, ses gestes étaient doux, même s’ils étaient quand même empreint d’une certaine passion qu’il ne pouvait pas faire disparaître aussi facilement, surtout après trois semaines sans la voir, sans la sentir, sans la toucher. Décollant ses lèvres de celles d’April, il plongea son regard dans celui de la jeune femme. Ses lèvres se dirigèrent lentement jusqu’à son oreille, caressant sa joue au passage ce qui provoqua un frisson chez la jeune femme que le Mangemort sentit. « Tu m’as manqué » furent les derniers mots qu’il susurra à l’oreille de la jeune femme, son souffle allant caresser le cou de la brune, avant qu’il ne reprenne d’assaut ses lèvres, continuant ses caresses. Il sentit le sable s’engouffrer dans ses cheveux, et il vit que ceux d’April étaient complètement envahis par les grains minuscules puisque sa tête reposait sur le sol, mais cela n’avait aucune importance pour l’instant. Plus rien ne comptait pour l’instant, à part leurs caresses et le goût de leurs baisers.
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