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 comment savoir si cette journée n’est pas la dernière ? ▲ toolerman (terminé)

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MessageSujet: comment savoir si cette journée n’est pas la dernière ? ▲ toolerman (terminé)   comment savoir si cette journée n’est pas la dernière ? ▲ toolerman (terminé) EmptyLun 17 Déc - 8:54


april et clint
Ils n’étaient pas toujours d’accord, en fait ils n’étaient jamais d’accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun ils étaient fou l’un de l’autre... n'oubliejamais


lire la première partie

Lorsque Clint ouvrit enfin les yeux, la lumière lui fit mal et il dût cligner des paupières quelques secondes avant d’y être enfin habitué. Se relevant sur les coudes, il jeta un œil à la chambre dans laquelle il se trouvait. La chambre était un piteux état. La fenêtre était brisée en mille morceaux, l’étagère n’existait plus qu’en un tas de débris noirâtres qui jonchaient le sol et le sol en lui-même était recouvert de tous ces débris d’objets. Le Mangemort eut quelques secondes de réflexion avant de se souvenir de la scène qui s’était déroulée sous ses yeux quelques heures auparavant. La colère d’April avait transformé la chambre en un champ de bataille et Clint avait eu le rôle d’un soldat partant en guerre, fusil à l’épaule et peur au ventre. L’irlandais tourna la tête pour regarder la jeune femme justement, qui dormait paisiblement à ses côtés. Puis tout lui revint en tête. La cause de ce carnage, la discussion qui s’en était suivie et surtout, surtout, ce qu’il avait dit. Ce qu’ils s’étaient promis. Tout cela lui revenait en tête comme un mauvais rêve dont il gardait encore le souvenir, mais il savait bien que toute cette histoire n’était pas un cauchemar mais qu’il s’agissait bel et bien de la réalité. Soupirant, le Mangemort attrapa sa veste qui gisait sur le sol et y prit son paquet de cigarette dont il en attrapa une avant de l’allumer. Il avait l’air fin, assis sur le lit, clope au bec, April dormant à ses côtés. Mais que faire d’autre ? Il ne voulait pas la réveiller, pas maintenant. D’abord parce qu’il avait besoin de réfléchir, mais surtout parce qu’il voulait retarder le plus possible leurs regards gênés, leurs angoisses à propos de cette promesse, de cette exclusivité dont il avait tant parlé. Il ne voulait pas devoir en parler encore une fois, mais il savait que le sujet allait revenir sur la table à un moment ou à un autre, et la question était maintenant de retarder le plus cette échéance. Tirant sur sa cigarette, le Mangemort se colla contre le mur et fixa un point invisible sur le plafond. Il pensait, il doutait, et surtout il avait peur. Lui qui, sans se vanter, n’avait pas souvent cette sensation d’être pris aux tripes, devait bien avouer que là il avait peur, il était même carrément mort de trouille à l’idée de ce qui allait suivre. Dans quoi s’était-il encore engouffré ? Sérieusement, buter des gens c’est beaucoup plus simple et moins prise de tête que les querelles amoureuses. Voilà pourquoi il ne voulait pas s’engager dans une relation, parce que ce n’était qu’une source de problèmes, et il préférait de loin avoir le moins de problèmes possible, de rester tranquillement sur son petit chemin avec ses emmerdes. Mais non, la brune avait dû se ramener et ramener avec elle un amas de problèmes qui prenaient la tête du Mangemort. Le plus simple serait de la tuer, mais bon il n’allait quand même pas faire ça, si ? Non, valait mieux éviter, elle était quand même sympathique la petite dame, elle pouvait encore servir un peu. Reprenant une nouvelle taffe de sa cigarette, Clint sentit du mouvement dans le lit à ses côtés et baissa les yeux pour voir la jeune femme remuer légèrement avant de reprendre une position calme et une respiration normale. Elle n’ouvrit pas les yeux et Clint expira silencieusement pour marquer son soulagement. Tel un gamin qui sait qu’il va se faire gronder mais qui ne veut pas, il priait pour retarder le moment où elle allait se réveiller, il faisait tout pour ne pas y penser même s’il n’y arrivait pas. C’était pathétique de réussir à en arriver là, d’avoir peur à ce point de tout ce qui touchait de près ou de loin à l’amour ou les sentiments, que Clint se maudissait lui-même d’être aussi débile et peureux pour ce genre de choses. Il s’était forgé peu à peu un carapace depuis son enfance, et il pensait qu’il pouvait vivre toute sa vie de cette façon, entourée par ce mur de glace impossible à briser. Du moins le croyait-il, puisque la preuve en était qu’April parvenait petit à petit à fissurer ce masque, et que bientôt elle parviendrait à la briser totalement. Mais c’était effrayant et Clint ne voulait pas en arriver là, il ne voulait pas renier tout ce qu’il était juste pour les beaux yeux de la jeune femme. C’était rageant de voir qu’il ne pouvait rien y faire pourtant, qu’il était la victime de la vie, comme tous les autres. Il n’était pas différent, il n’était pas exceptionnel, toutes ses certitudes s’effondraient l’une après l’autre à mesure que ses rendez-vous avec le professeur devenaient de plus en plus fréquents. Il lui avait juré l’exclusivité, ce seul fait là montrait bien qu’il avait changé, qu’il n’avait pas tenu ses promesses, que les choses allaient dans une direction qu’il ne connaissait pas, puisqu’il ne l’avait jamais vécu auparavant. Foutue vie, pourquoi tout était si compliqué, pourquoi ne pas vivre tout simplement, seul et sans soucis ? Pourquoi devait-il toujours y avoir des problèmes en plus, encore et toujours. Soupirant, le Mangemort tira une nouvelle fois sur sa cigarette avant de l’écraser dans le cendrier qui gisait sur le sol. Il se leva ensuite en faisant le moins de bruit possible, et une fois debout il se rendit dans la salle de bains où ses vêtements étaient restés. Il les ramassa avant de les enfiler lentement, en faisant le moins de bruit possible.

Une fois rhabillé, il se regarda dans la glace, se replongeant une nouvelle fois dans ces pensées qui l’assaillaient depuis son réveil. Il aurait pût partir comme un voleur, mais ce n’était pas vraiment la meilleure chose à faire, il valait mieux affronter la dure réalité de la vie plutôt que de la fuir sans cesse. La preuve, cela ne l’avait pas empêché de se retrouver pris au piège comme tous les autres. Ouvrant le robinet du lavabo, Clint mit ses mains en coupe pour récupérer l’eau qui coulait avant de se la mettre sur le visage. Il réitéra la chose deux trois fois avant de refermer le robinet, d’attraper une serviette et de s’essuyer le visage. Il devait avoir l’esprit clair, mais son mal de crâne qu’il se traînait depuis le matin était encore bien persistant. A cette pensée, il se rappela qu’il n’avait toujours pas bu depuis qu’April avait débarqué dans la pièce. Ça devait faire quoi, bien cinq heures qu’il n’avait pas bu, or vu la conversation qu’il avait eu, il aurait eu besoin de plus d’un verre. A ce rythme-là, la jeune brune allait le rendre complètement sobre, et ça ce n’était pas une bonne chose. Pas dans le sens où finir totalement alcoolique à boire sa villageoise sous un pont l’enchantait, mais l’idée de pouvoir un jour arrêter de boire pour une femme ne lui plaisait pas mais alors pas du tout même. Cela voudrait dire qu’il avait passé la limite, qu’il était définitivement passé du côté de ces mecs qui dégoulinent d’amour en guimauve. Et ça vraiment, c’était hors de question, il préférait encore se faire piétiner par une horde de centaures sauvages plutôt que de devenir un de ces hommes mielleux qui fondent d’amour devant leur dulcinée. Rien que cette idée le dégoûtait et le Mangemort grimaça à son reflet tandis qu’un frisson lui parcourait l’échine. Vraiment, il devait se ressaisir, il fallait se reprendre et ne pas rester comme ça. Au moins il avait une porte de sortie, c’est ce dont ils avaient conclus. Ils n’étaient pas en couple, ils devaient juste ne pas aller coucher à droite à gauche. Ca restait du sexe, pur et dur, sans notion de sentiments. Seulement c’était devenu du sexe exclusif. Ce simple mot avait réussi à les mettre dans tous leurs états et le Mangemort sourit légèrement lorsqu’il repensa à l’état dans lequel il se trouvait quelques heures plus tôt, complètement paniqué à l’idée de s’engager. Mais tout allait bien, il ne l’avait pas demandé en mariage, elle ne lui avait pas dit qu’elle était enceinte, ou pire, qu’elle l’aimait. Donc tout allait bien. Tout était parfait dans le meilleur des mondes, il ne pouvait pas demander mieux. Le seul risque qu’ils encouraient c’était de s’attacher encore et encore. Et dire qu’au départ il la détestait, elle ne lui inspirait pas confiance. Voilà que maintenant ils entretenaient une relation plus ou moins officielle, c’était vraiment ironique. La vie est vraiment putain d’étrange si vous voulez mon avis. Soupirant, le Mangemort repassa du côté de la chambre et jeta un regard au lit où April était toujours endormie. Cette femme était une marmotte, il devait limite lui foutre des coups de pied au cul pour qu’elle daigne se lever. Jetant un regard à sa montre, il vit que l’après-midi était plutôt avancée et un doute l’assaillit. Est-ce qu’April avait cours ? Il avait beau chercher dans les décombres de sa mémoire ruinée par l’alcool, il n’arrivait pas à s’en souvenir. Et si elle avait bel et bien cours, elle était plutôt dans la merde parce que le Lord appréciait moyennement que ses enseignants n’assurent pas leurs cours pour aller se taper quelqu’un dans une chambre miteuse. Bon, vu que c’était Clint elle aurait peut-être un peu de chance, parce que Clint était un peu un sauveur, un protecteur, et que le Lord ne pouvait rien lui faire, mais bon. Oui oui, les chevilles ça va très bien pourquoi ? Bref, le doute persistait et il ne voulait pas qu’elle se retrouve dans la merde en partie à cause de lui. Il s’approcha donc du lit et se pencha au dessus de la jeune femme. « T’as pas cours ? » demanda-t-il à haute voix, mais sans aucune réaction de la brune. Le Mangemort leva les yeux au ciel puis, en prenant garde à ne pas marcher sur des bouts de verre, ce qui était mission impossible vu l’état du parquet, il se dirigea vers le mur opposé. Il entendit le bruit des draps derrière lui et en conclut donc qu’elle était réveillée – enfin. Se retournant après avoir allumé une énième clope, il recracha la fumée avant de s’appuyer contre le mur et de regarder April qui émergeait doucement mais sûrement des bras de Morphée. « Tu t’entraînes pour le concours de celle qui dors le plus longtemps ? T’es sur la bonne voie là » lança-t-il, sourire sarcastique aux lèvres. C’était comme si leur dispute n’avait jamais eu lieu. Ils repartaient sur leurs petites piques, comme si tout cela n’avait été qu’un mauvais rêve. Durant leur conversation il n’aurait jamais osé sortir une phrase pareille, mais là tout semblait s’être réparé, vu comment la conversation avait terminé – c’est-à-dire sous une douche. Mais bon, le malaise devait toujours être présent, et le sujet allait sans doute revenir sur le tapis. Enfin, le plus tard possible espérait-il.


Dernière édition par A. Clint O'Toole le Dim 27 Jan - 3:50, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: comment savoir si cette journée n’est pas la dernière ? ▲ toolerman (terminé)   comment savoir si cette journée n’est pas la dernière ? ▲ toolerman (terminé) EmptyLun 17 Déc - 12:12

Toolerman


« Maman ! Lève-toi ! » Une jolie petite brunette vint sauter sur le dos de sa mère endormie, se mettant à califourchon sur elle en imitant le cheval, faisant rire la gamine aux éclats. April ne put s’empêcher de sourire à son tour même si le éveil était quelque peu brutale, au final elle y était habitué avec sa fille qui frisait souvent l’hyperactivité mais en trois ans de vie à ses côtés, elle s’y était faite. « Nora laisse maman se réveiller tranquillement ce n’est pas très gentil ça. » un homme d’une trentaine d’année pénétra dans la chambre, un sourire tendre aux lèvres tandis que la petite fille affichait maintenant une boue boudeuse de se faire réprimander par son père. April tourna la tête pour observer celui qui semblait être son mari, ses traits lui disaient quelque chose. Elle savait pertinemment qu’elle était en train de rêver et pourtant cet homme elle le connaissait sans vraiment le connaître mais peu importe, sa venue agrandissait son sourire et elle le laissa la libérer de leur fille turbulente, lui permettant ainsi de se retourner sur le dos avant de se redresser, se passant une main dans les cheveux. Ils semblaient plus longs, lui arrivant presque au milieu du dos, c’était étrange et normal à la fois comme tout les rêves en fait. La jeune femme regarda son réveil qui affichait 13 :34, elle avait visiblement fait une bonne grasse mat’, en même temps c'était dimanche donc elle ne bossait pas. Son regard se posa alors sur sa main gauche, une alliance ornait son annulaire avec une normalité déconcertante. Relevant la tête, April croisa le regard de son mari qui lui adressa un sourire tendre, leur fille callée dans ses bras, elle ferma alors les yeux en souriant pour accueillir ses lèvres, l’embrassant avec tendresse et amour. « Il y a du café en bas… » « Merci mon cœur » sa propre voix lui raisonnait dans les oreilles et pourtant elle lui semblait étrangère, en fait tout cela lui semblait étranger et en même temps…normal, un peu comme une vie parallèle. La jolie brune s’extirpa de son lit et enfila une robe de chambre, croisant son reflet dans le miroir. Elle n’avait pas changé, son visage restait le même, seul ses cheveux avaient poussés et surtout son visage semblait moins marqué, moins tiré, elle semblait moins soumise au stress qu’elle endurait d’ordinaire chaque joue, elle se sentait bien, heureuse. Un sourire s’étira sur ses lèvres et elle quitta a chambre conjugal pour se rendre naturellement dans la cuisine où elle fut accueillit par une odeur de café, s’en servant un mug plein, elle balaya la pièce du regard, s’y sentant chez elle. Puis sans vraiment savoir comment, elle se retrouva devant une porte d’entrée blanche, sa fille lui tenant la main tandis que son mari l’a tenait pas les épaules, le parfait petit tableau de la famille heureuse. La porte s’ouvrit alors lentement, laissant apparaitre un autre couple, plus vieux mais tout aussi heureux. « Mamiiiie Papyyyy ! » Nora lâcha alors sa main pour se jeter dans les bras de sa grand-mère. Ses parents. Les mêmes qu’elle avait tué des années plus tôt. Pourtant April n’en fut pas surprise et elle rentra avec légèreté dans cette grande maison dans laquelle elle fut jadis élevée. Un arbre de noël trônait dans le salon, le feu de cheminée réchauffait la pièce de sa douce chaleur tandis que des verres de lait et des cookies attendaient les convives sur la table basse. Nora se jeta bien évidemment dessus mais son père l’a réprimanda une fois de plus. « Ma chérie tu veux bien venir m’aider dans la cuisine ? » April adressa un sourire à sa mère et l’a suivit dans la cuisine, allant directement sentir ce qui cuisait dans la casserole « L’asthme de papa va mieux ? J’ai pas eut le temps d’aller voir le médecin donc je ne sais pas si… » « Va brûler en enfer sale garce » Alterman se figea en entendant parler sa mère, se doutant qu’elle s’adressait à elle, lentement elle retourna pour faire face à celle qui dix minutes plus tôt était son génitrice et qui maintenant n’était plus qu’une sorte de montre, de l’encre coulant de ses yeux, de son nez, emplissant sa bouche comme du goudron. « Maman… » « C’est toi qui m’a fait ça, regarde ce que tu as fait Joy… »

April sursauta en même temps qu’elle se réveillait, le bruit de la cuillère tombée au sol résonnant encore dans sa tête tout comme le visage de sa mère. Elle resta un moment à fixer un point devant elle sans bouger, essayant de se remettre du cauchemar qu’elle faisait pourtant presque chaque nuit. Rêvant d’abord de ce qu’aurait pu être sa vie si elle n’avait pas emprunté cette voie. Un mari aimant, une petite fille, ses parents encore en vie, son bras vierge de toute marque. Ça lui paraissait tellement improbable tout ça. Même elle n’aspirait plus à ça aujourd’hui, elle était bien trop différente de ce qu’elle aurait du devenir, elle était dure, froide, manipulatrice et semblait dénuée de tout sentiments positifs ou négatifs, pas comme la April qu’elle venait de voir dans son rêve. A savoir maintenant laquelle des deux elles aimeraient être même si aujourd’hui il était trop tard pour faire machine arrière. Au bout de quelques secondes qui lui parurent une éternité, April bougea pour se mettre sur le dos en soupirant, essayant de se remettre les idées en place. Elle balayait la pièce du regard et tout lui revint en tête. Quelques heures plus tôt elle avait surprit Clint en compagnie d’une autre femme et après tout était partit en sucette. Même si elle avait nié que ça l’a touchait, sa magie avait réagit autrement et avait décidé de faire exploser les meubles et la vitres, jonchant le sol de milliers de débris. Il s’en était suivit alors une discussion houleuses entre les deux mangemorts pour finalement en venir à la conclusion que oui ils s’appréciaient plus que deux simples plans culs et qu’ils n’iraient donc plus voir ailleurs, faisant alors d’eux des sortes de plans culs exclusif. Dans quoi elle s’était embarquée putain. April ferma les yeux en soupirant et se passa une main sur les yeux en se demandant comment elle en était arrivée là et surtout pourquoi. Clint était pourtant un type qu’elle détestait, le genre de mangemort qu’elle rêvait de tuer de ses mains le moment venu et voilà qu’elle se retrouvait maintenant à passer la nuit dans ses bras et a lui jurer presque fidélité, on se foutait de la gueule de qui là. « Tu t’entraînes pour le concours de celle qui dors le plus longtemps ? T’es sur la bonne voie là ». April répondit d’abord par un grognement, elle n’avait même pas pensé qu’il puisse être encore là. Le connaissant un peu depuis le temps et surtout au vu de ses réactions suite à leur conversation, elle aurait plutôt parié que Clint avait détalé comme un lapin en prétextant beaucoup de boulot, ce qui était risible en soit pour un membre du ministère. « Et toi pour celui du plus gros emmerdeur de la Terre ? Continue comme ça t’es dans le top trois… » La jeune femme se décida enfin à retirer sa main de devant ses yeux pour croiser le regard de Clint qui était une fois de plus en train de cloper un peu plus loin. Elle le regarda un long moment, percutant a ce moment là que ses traits apparaissait sous la même forme que l’homme de son rêve. Non là c’était beaucoup trop pour il ne fallait pas déconner. Qu’elle lui promette de ne pas aller s’envoyer en l’air ailleurs passe encore mais qu’elle rêve de lui comme son mari et le père de son enfant fallait pas pousser surtout que juste l’idée d’imaginer Clint en père était aussi ridicule que d’imaginer Oli caresser une araignée, impossible. « Tu peux pas m’épargner tes sucettes à cancer au moins le matin… » La jeune femme grimaça et se redressa lentement en tenant le drap sur sa poitrine. Elle disait plus ça pour le faire chier qu’autre chose, déjà parce que la cigarette ne l’avait jamais accommodé et aussi parce qu’elle n’était personne pour interdire à Clint de faire quelque chose, ils le savaient tout les deux. Alterman jeta un œil au réveil qui avait survécu à sa crise de jalousie et qui pendait le long de la table de nuit simplement retenu par les câbles. 13 :34. Là ça devenait carrément flippant. Bugant un instant, la brune finit par se lever, restant enrouler dans le drap comme dans une robe pour cacher sa nudité, non pas qu’elle soit pudique, surtout devant Clint après les parties de jambes en l’air qu’ils se payaient, mais c’était simplement pour ne pas se peler le cul. April balaya la pièce du regard à la recherche de ses fringues, bénissant le ciel qu’aujourd’hui soit son jour de congés sinon Voldy l’aurait massacré vu l’heure. Mais elle n’émit pas cette information à haute voix, ne se souvenant pas que Clint lui ai posé la question plus tôt. Se souvenant que ses affaires étaient dans la salle de bain, elle traversa la pièce mais sentit une vive douleur quand un morceau de verre se planta dans son pied. « Ah putain ! » elle se mit à sauter à cloche pied et se stabilisa en se rattrapant sur Clint sans la moindre gêne, essayant de regarder son pied mais le grand l’en empêchait ce qui l’agaçait au plus au point et elle ne se priva pas de le faire savoir en prestant à haute voix diverses insultes bien sentit, ses cheveux lui tombant dans les yeux, elle allait tout casser, c’était obligé, fallait pas pousser April dans la bouse de dragon quand même, elle allait vraiment tout péter là.



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MessageSujet: Re: comment savoir si cette journée n’est pas la dernière ? ▲ toolerman (terminé)   comment savoir si cette journée n’est pas la dernière ? ▲ toolerman (terminé) EmptyMar 18 Déc - 8:54


april et clint
Ils n’étaient pas toujours d’accord, en fait ils n’étaient jamais d’accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun ils étaient fou l’un de l’autre... n'oubliejamais


Clint avait envie de se baffer. De s’administrer des claques énormes pour qu’il se réveille enfin de ce rêve qui l’avait plongé dans une torpeur inédite. Pour tout vous dire, le Mangemort ne se reconnaissait pas. Ni dans ses paroles, ni dans ses gestes, et encore moins dans ses actes ou ses promesses. Promesse. Ce simple mot, pas long, était tout nouveau pour lui. La seule promesse qu’il avait faite dans sa vie était plutôt une allégeance, une allégeance au Seigneur des Ténèbres. Hormis ce haut fait de gloire, il n’avait jamais rien promis à personne, et encore moins à lui-même. Alors pourquoi là, pourquoi maintenant ? Ce n’était plus lui. Il sombrait lentement mais sûrement dans ce monde qu’il ne connaissait pas mais surtout qu’il ne voulait pas connaître. Il avait l’impression de voir un autre homme lorsqu’il croisait son regard dans le miroir, il avait l’impression de se trahir. Et ça il ne pouvait se le permettre, c’était inacceptable, improbable. Il devait se ressaisir, redevenir celui qu’il avait toujours été. Cet homme à la carapace aussi dure que le béton, avec peu de conscience, ne se souciant pas de ce que les autres pouvaient penser ou même ressentir. Cet homme qui vivait pour le sang et les pleurs depuis de longues années, cet homme qui avait soif d’aventures, d’adrénaline. Il y a quelques semaines, il aurait tout donné pour être en mission plutôt que d’être dans cette chambre. Et pourtant, cette sensation s’éloignait peu à peu, disparaissant des méandres de sa mémoire. Il ne savait même plus ce que ça faisait, ce manque d’aventures. Il avait perdu la soif de voir le monde, tout du moins pour l’instant. Il était pourtant fait pour voyager, s’aventurer dans des contrées hostiles, accomplir des missions ardues, des missions qui vous hante jusque dans vos rêves les plus profonds. Il ne vivait que pour ça, il n’avait toujours vécu que pour ça. Alors il ne voulait pas changer, il n’aimait pas le changement, il était bien dans sa vie. Mais la seule manière d’annihiler ce changement, c’était en se débarrassant d’Alterman. Et en était-il capable ? Rien n’était moins sûr. Oh bien sûr il ne parlait pas de la tuer, ce n’était pas à l’ordre du jour, il n’avait aucune raison de tuer l’une de ses collègues. Non, il parlait plutôt de s’éloigner, de prendre ses distances, parce qu’il ne voulait pas sombrer dans ce mielleux mélodrame qui finit dans la joie et les rires. Sa vie n’était pas une comédie romantique, sa vie était une tragédie, surplombée par la tâche de la mort et du sang. Le destin qui lui avait été attribué ne permettait pas ce genre d’écarts, il n’avait pas le droit à se laisser aller dans les délicieuses volutes du bonheur ou de quelque chose qui s’en approche. Sa vie était vouée à le laisser seul face à ses pensées, à ses démons. Il le savait, et pourtant il s’aventurait en terrain interdit. Seulement la chute n’en serait que plus douloureuse, l’atterrissage serait éprouvant. Cette fois-ci il ne pourrait peut-être même pas s’en relever. Clint en était conscient, le sort n’avait pas choisi ce chemin pour lui, à chaque fois il lui reprenait le peu de bonheur auquel il avait eu le droit. A chaque fois, comme un mauvais disque qui ne cesse de tourner sur le tourne-disque, répétant sans arrêt les mêmes paroles que le Mangemort commençait à connaître par cœur. Une musique envoûtante et entraînante, une musique morbide, une oraison funèbre. Sa vie était une tragédie placée sous le signe de la mort, dictée par la délicate mélodie d’une oraison funèbre. Alors pourquoi y croyait-il encore ? Se passant la main dans les cheveux, le Mangemort soupira avant de retirer sur sa clope tandis qu’April bougeait dans les draps blancs qui recouvraient le lit. La fumée pénétra dans sa bouche avant qu’il n’inspire et qu’elle passe dans ses poumons. Il garda la bouche close le temps de profiter de la fumée qui lui emplissait les poumons, pensait à cette fumée, ce brouillard, qui le tuait à petit feu. L’image de sa vie, qui se consumait lentement, s’écoulant en fumée qui disparaissait bien vite. Personne ne se souviendrai de lui, il n’aurait pas d’enfants pour garder son visage en mémoire, sa vie n’était que fumée, une fumée éphémère. Le Mangemort rouvrit la bouche avant d’expulser la fumée par sa bouche. Il regarda les volutes s’envoler dans les airs puis disparaître dans la lumière de la pièce. Spectacle captivant, qui fut interrompu par la voix de la jeune femme qui trônait dans le lit, main devant les yeux. « Et toi pour celui du plus gros emmerdeur de la Terre ? Continue comme ça t’es dans le top trois… » Clint ne prit même pas la peine de répondre à cette attaque frontale. Après tout il avait été gentil ce matin, ce n’était pas sa faute si madame se levait du mauvais pied, fallait pas déconner non plus. Il avait peut-être changé mais on pouvait toujours pas le prendre pour plus con qu’il n’était, alors du calme. Lançant la fin de sa cigarette sur le sol sans l’écraser car sans chaussures, il la regarda se consumer avant de s’éteindre complètement, laissant la dernière volute de fumée s’envoler dans les airs. Il devait avoir un sérieux problème avec la fumée aujourd’hui, à croire qu’il n’avait jamais rien vu d’aussi beau depuis qu’il était né. Il devrait vraiment aller consulter, ça tournait plus très rond dans sa tête, ça devenait carrément flippant. La prochaine étape ça allait être quoi ? Il allait se mettre à contempler les abeilles et les mouches comme si c’étaient les plus belles créatures jamais créées par la Nature ? Oula, fallait pas déconner les cocos.

Se giflant intérieurement, il reposa son regard sur April qui s’était redressée mais avait gardé le drap devant elle, soit pour cacher sa nudité, soit pour éviter de se prendre le vent qui pénétrait à travers la fenêtre éclatée. Étant donné qu’il l’avait vu de nombreuses fois nue, Clint opta pour la seconde hypothèse qui semblait être la plus logique en ces circonstances, mais après tout il pouvait se tromper. « Tu peux pas m’épargner tes sucettes à cancer au moins le matin… » Bien sûr, et sinon tu veux le petit-déj au lit aussi ? Plutôt crever que d’arrêter de cloper, ce n’était pas comme si il était venu lui souffler sa fumée de cigarette en plein sur le visage, il était de l’autre côté de la pièce, et la fenêtre explosée permettait une certaine aération de la pièce, alors qu’elle ne vienne pas le faire chier. Non mais vraiment, on aura tout vu. « Et toi tes remarques sarcastiques dès le réveil. » rétorqua-t-il en détournant le regard pour jeter un coup d’œil au sol qui était jonché à présent de verre, de bois, et de mégots. Celui ou celle qui allait s’occuper du ménage n’allait pas être déçu, Clint aurait tout donné pour voir sa tête au moment où il entrerait dans sa pièce et remarquerait l’état déplorable de la chambre. « Et puis je te signale qu’on est plus le matin. Je sais pas si on a les mêmes notions, mais à quatorze heure c’est l’aprèm » Il releva les yeux pour lancer un sourire sarcastique à la jeune femme qui entreprenait de se relever du lit, le drap toujours enroulé autour d’elle. Les yeux azurs du Mangemort suivirent la jeune femme tandis qu’elle se dirigea vers la salle de bain mais il ne fit pas un seul geste, bien trop bien installé contre son mur. Seulement bien sûr, madame décida de marcher en plein milieu d’un amas de verre. L’effet fut immédiat. Elle sortit un putain tandis qu’elle perdait l’équilibre et venait se raccrocher à Clint qui dût changer de position pour ne pas perdre à son tour l’équilibre. Passons les dizaines d’injures qui sortirent de la bouche de la jeune femme. Elle regardait son pied d’où s’écoulait un léger filet de sang écarlate qui venait s’écraser en grosses gouttes sur le plancher en bois clair. Décidément cette chambre aura vécu, c’est le moins que l’on puisse dire. L’irlandais décida de lui venir en aide puisqu’elle avait l’air mal parti pour se démerder toute seule. Passant sa main sous les genoux de la jeune femme et son autre main derrière son dos, il la souleva comme si elle ne pesait pas plus lourd qu’un sac de parchemin avant d’aller la remettre au lit. Elle avait vraiment deux pieds gauches. A croire qu’à chaque fois qu’ils se voyaient, elle devait se blesser, pour garder la constance. Clint s’en passerait bien sérieusement, il n’était pas médicomage aux dernières nouvelles. Soulevant le drap et le relevant jusqu’aux genoux de la jeune femme qui était à présent allongée sur le dos, il jeta un coup d’œil à la plaie et remarqua qu’elle n’était pas très profonde. Beaucoup de sang coulait mais ce n’était qu’une entaille bénigne, pas de quoi en faire un drame. Il se releva et fixa le pied de la jeune femme quelques secondes de plus avant d’aller chercher son regard des yeux, remontant de ses jambes à son visage. « C’est rien, un petit bandage et c’est bon. » Il se retourna pour se rendre dans la salle de bain. L’irlandais fouina quelques minutes dans les minuscules placards qui tombaient en ruine pour essayer de chercher quelque chose pour bander le pied meurtri de la jeune femme. Il tomba finalement sur un morceau de compresse qui semblait en piteux état, mais n’ayant rien de mieux sous la main, il décida de le prendre, ne pouvant faire mieux. Il revint donc dans la chambre, chaussures en main, en faisant bien attention à ne pas marcher sur les bois de verre avant de lancer la compresse à April qui l’attrapa. « Tiens » Puis il fit le tour du lit et s’assit sur le rebord du matelas avant de se chausser, pour éviter de se retrouver avec le pied ensanglanté comme la brune à ses côtés. Une fois que ce fut fait, il se retourna vers elle, regardant où elle en était.

Pourquoi être si froid avec elle après ce qui s’était passé juste avant ? Non, il n’était pas schizophrène, du moins pas encore, mais il avait l’impression d’être con. Il s’était laissé aller dans ce jeu dangereux et April l’avait ramené à la dure réalité. Elle ne lui avait pas répondu pour ses cours, comme quoi dès qu’ils abordaient des sujets autres que le cul ou eux, cela importait peu. Il avait tenté, et il avait compris, il ne referait pas l’erreur. Et donc, si il était aussi froid à présent, laissant la jeune femme se démerder toute seule avec sa compresse et son pied blessé, c’est parce qu’il se trouvait idiot, il se trouvait stupide. Il avait l’impression de se retrouver dans la peau de ces mecs dont il se foutait allègrement quelques mois auparavant. Il avait l’impression de ressembler à Parker, qui, bien loin d’être con, voulait se poser et avoir une petite famille tranquille, se reposant de sa dure vie. Clint s’était toujours foutu de lui, et c’était étrange que ces deux hommes si diamétralement opposés parviennent à bien s’entendre. Et pourtant c’était le cas, ils devaient se compléter sans doute, autant sur le plan professionnel qu’amical. C’était assez marrant de les voir débarquer tous les deux, n’ayant ni le même physique ni la même personnalité. Qu’importe, la question n’était pas là. Le problème résidait plutôt à cet essai que venait de faire Clint. Dans un sens, cela le confortait dans son envie de ne pas s’engager, et surtout pas avec une femme comme April. C’était prises de tête assurées, tous deux ayant des caractères trop volcaniques pour s’entendre et vivre ensemble plus de deux heures. Ils avaient besoin de respirer, de se laisser de l’espace, sinon ils se détruisaient l’un et l’autre mutuellement, se tuant à petit feu, à petits coups de poignards. Alors non, il ne voulait pas s’engager, et cette exclusivité lui revenait en tête comme un mauvais air dont on n’arrive pas à se débarrasser. Pourquoi avait-il fait ça ? Pourquoi avait-il fait cette erreur monumentale ? Une question qui restera sans doute sans réponse longtemps, mais bon, c’était trop tard à présent. Se relevant, le Mangemort alla se placer en face d’April qui était toujours sur le lit. Il s’appuya contre le sommier du lit et plongea son regard dans le regard chocolat de la jeune femme. « Donc je suppose que t’as pas cours ? » Sa voix n’était pas froide, pas méchante, elle était calme et posée, comme toujours. Sa voix normale, sa voix de tous les jours. Seulement les mots étaient sortis de manière brutale, comme un reproche que l’on sifflerait entre ses dents. Ce n’était pas voulu, mais là Clint n’en pouvait plus. Il se maudissait d’avoir joué à ce jeu, il se maudissait d’avoir cédé aux assauts de la jeune femme à propos de la fille de ce matin, il se maudissait d’avoir abdiqué devant cette vie qu’il ne voulait pas. Il était fatigué, il avait besoin d’un verre, et il commençait à avoir faim. Alors oui, il ne devait pas être agréable, mais c’était à prendre ou à laisser.
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MessageSujet: Re: comment savoir si cette journée n’est pas la dernière ? ▲ toolerman (terminé)   comment savoir si cette journée n’est pas la dernière ? ▲ toolerman (terminé) EmptyDim 23 Déc - 8:51

Are you kidding me ?


« Et toi tes remarques sarcastiques dès le réveil. » Un léger sourire apparut sur le visage pourtant fermé d’April. C’est clair qu’elle n’était pas ce qu’on appelle une personne matinale, elle détestait le matin et encore plus devoir se lever, surtout quand elle ne l’avait pas décidé. En général il ne fallait pas lui parler tant qu’elle n’avait pas bu son café sinon ça donnait…ça. Une April a bout de nerf qui peste contre tout et tout le monde et Clint allait visiblement en faire les frais que ça lui plaise ou non. Pour couronner le tout en plus, la jeune femme ne se sentait pas très bien, déjà son rêve l’avait mit mal à l’aise, elle détestait faire ce genre de rêve qui peuvent se répercuter sur la réalité, le genre de rêve qui vous fait cogiter pendant des heures vous poussant à vous demandez si oui ou non les évènements rêvés ont une quelconque signification, du style message mystique pour montrer le droit chemin ou pire un rêve prémonitoire, quoi que là c’était peu probable vu que les parents d’April présents dans son rêve étaient morts et enterrés depuis des années. Quoiqu’il en soit, son cauchemar l’avait laissé songeuse mais surtout elle ne se sentait pas dans son assiette, elle était nauséeuse et a bout comme si la moindre petite chose pouvait la faire exploser comme Clint et ses réflexions inutiles ou l’odeur de sa clope. Elle ne se priva donc pas de lui faire une remarque bien sentit à laquelle il répliqua du tac au tac. C’était ça aussi leur relation, des piques, des remarques, des sarcasmes, voilà pourquoi les faits de son rêve ne pouvaient pas s’avérer comme un quelconque message prémonitoire, en couple ils ne pourraient jamais tenir sans se sauter à la gorge, ils avaient des tempérament bien trop volcanique pour cela et chacun voulait toujours avoir le dernier mot sur l’autre. « Et puis je te signale qu’on est plus le matin. Je sais pas si on a les mêmes notions, mais à quatorze heure c’est l’aprèm » Oui ça elle l’avait remarqué merci bien. La jeune femme lança un regard haineux à son amant qui semblait très amusé par la mauvaise humeur apparente de la brune ce qui l’agaçait encore plus. Elle avait envie de partir d’ici, de prendre une bonne douche et surtout de prendre un cachet pour son mal de crâne qui lui martelait les temps et lui donnait la nausée. Soucieuse de vouloir quand même s’habiller avant de partir, ba oui elle n’allait pas non se balader le cul à l’air à Pré-au-lard, elle n’était pas sûr que ça plaise beaucoup à Voldy qu’une enseignante de son école mais surtout une mangemort redoutable de son armée face étalage de son corps dans les rues, April finit donc par s’extirper du lit « conjugal » en restant enroulée dans le drap pour essayer de ne pas chopper la mort avec la fenêtre qui laissait passé des bourrasques de vent glacial. Elle ne savait même pas comment elle était parvenue à dormir avec la température avoisinant les zéro, quoique en même temps à ce moment là elle était loin d’avoir eut froid vu ce que Clint et elle avait fait pendant plusieurs minutes mais passons. Posant ses pieds nus par terre, April ne pensa pas un seul instant au fait qu’elle aurait pu se couper, n’ayant pour objectif que de s’habiller et quitter cette chambre mais c’était sans compter son mauvais karma et un bout de verre s’enfonça profondément dans sa chair, l’a faisant pester à haute voix tandis qu’elle se rattrapait sans gêne à Clint qui n’était semble-t-il pas décidé à bouger. Décidemment cette journée commençait vraiment mais alors vraiment mal, la jeune femme aurait dû le deviner avec ce rêve à la con, rare étaient les journées qui se déroulaient sans encombres après avoir rêvé de sa défunte mère qui l’accusait copieusement, quoique le coup de Clint papa poule c’était une grande première et elle espérait sincèrement que ce serait la dernière parce que c’était vraiment déroutant et glauque.

Au bout de quelques secondes, le mangemort se décida à intervenir, sentant surement la remarque brûlante qu’allait lui lancer April en lui jetant un regard noir. Elle le laissa la soulever comme ci elle ne pesait rien, chose très agréable pour une fois soit dit en passant mais bon, ce n’était pas comme si c’était la première fois qu’il l’a portait, quoique les autres fois les circonstances étaient disons plus…passionnées. Alterman sentit le moment où il allait la jeter sur le lit comme une merde mais elle fut étonné qu’il ne le fasse pas, l’a posant presque délicatement sur le matelas avant de soulever le drap afin de regarder la plante de son pied meurtrie. Elle le regarda faire sans rien dire, le fixant intensément le trouvant presque prévenant et tendre dans ses gestes. Un frisson lui secoua l’échine et elle détourna un instant le regard quand des flashs de son rêve lui revinrent en mémoire en même temps qu’il passait ses doigts sur son pied avant de finalement prendre la parole coupant court à ses divagations. « C’est rien, un petit bandage et c’est bon. ». Elle reporta alors son regard sur lui en hochant simplement la tête le laissant aller dans la salle de bain de fortune surement pour trouver de quoi faire un bandage. April en profita pour essayer de regarder son pied mais ce n’était pas très facile surtout qu’elle était courbaturée de partout et le moindre mouvement trop brusque lui soulevait le cœur. Elle ne put cependant s’empêcher de sourire en réalisant l’ironie de la situation. « Et une fois de plus je me retrouve blessée dans cette chambre avec toi… » Elle parla plus pour elle-même que pour lui mais elle se doutait qu’il avait entendu. Relevant la tête en le voyant revenir avec une compresse, elle eut juste le temps de lever la main pour l’attraper au vol. « Merci bien. » elle baissa de nouveau le regard sur son pied posé sur son genou, détachant la compresse de son emballage tandis que le silence s’installa de nouveau dans la chambre seulement entrecoupé par le bruit du vent, des gestes de Clint qui mettait ses chaussures et de la jeune femme qui tenta de faire quelque chose pour son pied. Au bout d’un moment qui lui sembla une éternité, Alterman releva le regard pour croiser celui de Clint qui semblait attendre de voir si elle arrivait à se démerder avec sa compresse ce qui l’a fit sourire d’amusement. Une fois qu’elle eut terminé, elle réajusta un peu son drap pour se couvrir des courants d’air et ne bougea pas d’un centimètre quand le mangemort se pencha sur le matelas pour plonger son regard dans le sien. « Donc je suppose que t’as pas cours ? » April fronça un peu les sourcils en soutenant son regard. Elle n’aimait pas trop cette distance qu’il instaurait toujours entre eux après leurs moments passés ensemble, comme ci à chaque fois il en avait honte. « Tu supposes bien Sherlock » elle lui répondit sur le même ton que le sien et ne résista pas tout de même à lui voler un baiser ce qui contrastait énormément avec son comportement mais elle s’en fichait tout comme elle se fichait des états d’âme de Clint en cet instant, s’il était mal à l’aise de leur conversation, s’il avait envie de partir, elle ne le retenait pas point. Détachant ses lèvres des siennes, elle se laissa glisser sur le lit en soupirant ne disant rien sinon elle risquait de dire des choses qui n’allaient pas forcément plaire au brun et il semblait déjà suffisamment sur les nerfs. « Clint tu sais que… » mais la brune ne put jamais terminer sa phrase, un haut de cœur plus important que les autres l’obligea à se redresser à toute vitesse, plaquant sa main contre sa bouche pour tenter de garder son repas de la veille le plus longtemps dans sa gorge.

April poussa Clint et se leva précipitamment, se fichant de se couper une nouvelle fois les pieds, arrivée dans la salle de bain elle releva la lunette des toilettes et se vida complètement, le corps parcourut de spasmes et couvert d’une sueur froide qui l’a faisant frissonner désagréablement. Une fois qu’elle n’eut plus rien dans l’estomac, la belle resta un moment à bout de souffle, les mains en appuie de part et d’autre de la cuvette, un goût désagréable dans la bouche mais surtout à bout de force, n’ayant plus qu’une envie, se coucher et dormir alors qu’elle venait à peine de se lever. Elle se sentait nauséeuse et c’était une chose qui ne lui arrivait jamais, elle ne savait pas trop comment faire. Se redressant lentement, elle se retint un instant contre le mur, sa tête tournant violemment et elle ferma les yeux en appuyant son front humide contre le dos de sa main. La voix de Clint lui parvint derrière elle mais elle n’en tint pas compte essayant juste de ne pas flancher ses jambes. Précautieusement, April se tourna vers le lavabo et se rinça la bouche plusieurs fois pour tenter de retirer ce goût immonde de sa gorge ce qui marcha avant qu’elle ne mette ses mains en coupe pour s’asperger le visage. L’eau glacée sur sa peau en feu ne lui faisait pas du bien du tout bien au contraire, sa peau était sensible, à vif et les frissons qui lui parcoururent le corps étaient tout sauf agréable. Elle devait avoir choppé une gastro ou un truc du genre, c’était ça aussi le risque en bossant avec des gamins mais bon elle irait voir Ted qui lui donnerait une potion et ça serait terminé, enfin elle l’espérait. Attrapant une serviette sur le côté du lavabo et s’essuya le visage avant de se tourner lentement vers Clint la serviette toujours posée sur sa bouche. « Désolée je pense que j’ai mangé un truc qui est pas passé… ».


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MessageSujet: Re: comment savoir si cette journée n’est pas la dernière ? ▲ toolerman (terminé)   comment savoir si cette journée n’est pas la dernière ? ▲ toolerman (terminé) EmptyDim 23 Déc - 12:53


april et clint
Ils n’étaient pas toujours d’accord, en fait ils n’étaient jamais d’accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun ils étaient fou l’un de l’autre... n'oubliejamais


Après avoir lacé ses chaussures, le Mangemort soupira lentement avant de se lever du lit et de se diriger vers la jeune femme qui s’était servi de sa compresse. Il se planta devant elle tandis qu’elle finissait de se soigner, laissant tomber des morceaux de compresse blanche sur le lit. Clint observait la jeune femme assise sur le lit, parcourant son corps recouvert du léger et fin drap de ses yeux, s’arrêtant sur son pied pour y voir que la compresse était bien mise, avant de remonter lentement vers le visage d’April. Il ne savait pas quoi faire, quoi dire, il avait juste envie de quitter cette pièce pour mieux y revenir dans quelques jours. A chaque fois c’était la même chanson, le même refrain, la même rengaine. Il étouffait et voulait partir le plus loin possible de tout ce qui pouvait lui rappeler qu’il s’attachait peut-être à elle, mais il en redemandait encore et encore, ne pouvait pas se raisonner à ne plus venir dans cette chambre. Encore et toujours les mêmes gestes, les mêmes automatismes. Aujourd’hui était encore différent peut-être, puisque aujourd’hui il n’avait qu’à poser son regard sur le sol pour se rappeler de leur conversation, se rappeler de leur engagement futile mais qui sonnait de manière trop officielle aux oreilles de Clint. Il passait alors du chaud au froid, du pardon à la froideur, ne sachant sans doute pas manier avec aisance tous les sentiments et toutes les émotions qui se mélangeaient dans son esprit et qui envahissaient peu à peu chacune de ses pensées. Il n’avait jamais été doué avec les autres, il n’avait jamais rien compris à la psychologie humaine et encore moins à celle des femmes. Il fuyait ce genre de problèmes, s’éloignant le plus possible de tout ce qui ressemblant de près ou de loin à une relation amicale ou sentimentale. Il n’était pas fort dans ce domaine, c’est peut-être pour cela qu’il faisait un si bon Mangemort, insensible aux cris, sans attaches. Il ne pouvait pas comprendre l’instinct qui pousse une mère à se jeter entre lui, le rayon vert qui sortait de sa baguette, et ses enfants. Il ne pouvait pas comprendre le sacrifice d’un père qui tentait, dans un dernier espoir futile, à s’interposer, espérant s’en sortir. Non, il ne comprenait pas toutes ces choses, il ne voulait même pas les comprendre. Sa main s’abaissait mécaniquement, comme la lame de la guillotine qui tombe sans arrêt, sans défaut, sans interruption, encore et encore. Il était une machine à tuer, il devait l’être, et il ne pouvait pas se permettre de s’encombrer de sentiments ou de quoi que ce soit qui s’y approchait. C’est ce qui faisait les Mangemorts. Leurs idéaux, leurs missions, leurs actions, ce n’étaient pas des choses humaines, il fallait verser du sang pour y parvenir, et il fallait avoir des nerfs pour faire couler le liquide rouge sur le sol. Il leur fallait des nerfs, et donc pas de compassion. Clint était entré dans ce moule, il s’était adapté à cette vision du monde, se délaissant petit à petit de toutes ces sensations. C’est ce qu’on lui avait toujours appris, c’est ce qu’il avait toujours cru, et il ne pouvait pas changer d’avis, pas aujourd’hui, pas après tant d’années passées à y croire. Ce n’était pas une solution envisageable, il s’y refusait tout entier, et c’est pour cela qu’il restait distant avec April les lendemains matins, quand ses pensées n’étaient pas encore embrumées par l’alcool, qu’il avait le temps de se torturer avec lui-même. Puis cette sensation disparaissait lorsqu’il quittait la pièce. Il se rendait au bar, il buvait jusqu’à plus soif, il s’enivrait des volutes alcoolisées, et alors il oubliait tout, il ne pensait plus à tout ce que cela pouvait induire, il était enfin libéré de cette torture, de ces questionnements qui l’obsédaient. C’était un cercle vicieux, encore et encore la roue tournait et il n’arrivait pas à la faire s’arrêter. Mais au fond avait-il véritablement envie de la stopper dans sa folle course ? Lui-même ne pouvait donner un avis précis sur cette question, il n’y pensait pas, il ne voyait pas les choses sous cet angle-là. « Tu supposes bien Sherlock » Le Mangemort revint sur Terre et son regard se fixa de nouveau sur la jeune femme qui lui avait répondit sur le même ton que lui, c’est-à-dire un ton froid, pas très amical. Mais il ne pouvait pas la blâmer, même si parfois leurs petites piques étaient un peu trop déplacées. Ils n’arrivaient jamais à converser sans s’en envoyer, ou sans se battre. Au final la communication n’était vraiment pas leur fort, c’était le triste constat que l’on pouvait faire d’eux. Cependant, l’oubliator fut surpris de voir la jeune brune s’approcher de lui pour lui voler un baiser avant de se laisser glisser contre le matelas pour se rallonger. Clint ne dit rien et se contenta de soupirer avant de se redresser et de se frotter les yeux en faisant quelques pas dans la pièce. Ils n’avaient rien à se dire, ou en tout cas ils n’arrivaient pas à se dire ce qu’ils voulaient se dire. La seconde hypothèse semblait être la plus probable lorsque l’on connaissait un tant soit peu les deux adultes, qui avaient quand même pas mal de difficulté à dire ce qu’ils pensaient, ou ce qu’ils ressentaient surtout. « Clint tu sais que… » La jeune femme se stoppa dans sa phrase ce qui obligea Clint à se retourner vers elle juste à temps pour la voir se précipiter vers la salle de bain, une main plaquée sur la bouche. Fronçant les sourcils, le Mangemort lui emboîta rapidement le pas et arriva bientôt dans l’embrasure de la porte de la salle de bains.

April était penchée au-dessus de la cuvette des toilettes, vomissant ses tripes, le corps tremblant. L’irlandais attendit quelques minutes, le temps que les bruits des vomissements s’estompent pour laisser place au silence, seulement entrecoupé du souffle saccadé de la jeune femme, avant d’ouvrir enfin la bouche. « Ca va ? » question stupide, il le savait mais bon qu’est-ce qu’il pouvait bien pouvoir dire à une femme qui venait de se précipiter vers les toilettes pour vomir ? Même s’il n’était pas très doué avec les mots, ce genre de situation n’était pas vraiment très facile à gérer, pour qui que ce soit. Il n’allait quand même pas aller la vanner sur ses vomissements, en lui sortant une connerie comme si c’était drôle. De toute manière, la jeune femme ne l’entendit même pas, ce qu’il pouvait comprendre étant donné son état. Clint ne la quitta pas du regard tandis qu’elle se relevait, les membres tremblants après cet effort, et qu’elle se dirigeait vers le lavabo. Elle l’ouvrit avant de récupérer l’eau qui coulait dans ses mains et de l’avaler, pour faire passer ce goût horrible qui devait subsister dans sa bouche. Il la laissa faire, sans bouger, sans prononcer un mot, laissant seulement le bruit de l’eau coulant dans les mains de la jeune femme briser le lourd et pesant silence qui s’installait petit à petit dans la pièce. Voilà encore autre chose. D’abord elle se coupait le pied, maintenant elle vomissait. Elle devait clairement confondre médicomage et oubliator, il n’y avait aucune autre explication possible. Manque de bol, Clint n’était pas doué en médecine, et il même s’il ne le voulait pas, il ne pouvait rien faire pour lui venir en aide, obligé de la voir se vider l’estomac. Il ne fit donc rien, comme à son habitude, attendant de voir comment elle allait se remettre de ce petit intermède charmant au plus haut point. Et après venez pas leur dire qu’ils sont romantiques, parce que sérieusement là on touchait vraiment le fond niveaux romantisme. Une fille qui va vomir sous les yeux de son amant, je ne vois pas trop ce qui y a de charmant dans toute cette histoire. April attrapa une serviette qu’elle porta à sa bouche pour s’essuyer les lèvres avant de relever les yeux vers Clint, serviette toujours à la bouche. « Désolée je pense que j’ai mangé un truc qui est pas passé… » Pourtant la nourriture de Poudlard était connue pour être plutôt de bonne qualité, c’était étrange que la jeune femme fasse une intoxication alimentaire alors qu’elle était nourrie par des elfes de maison aux petits soins pour tous les habitants du château. Enfin, c’était toujours plausible, mais étrange. « Tu ferais mieux de rentrer à Poudlard, te faire soigner » dit-il ne sachant pas quoi ajouter d’autre. Clint O’Toole ou le guide des belles paroles très utiles, un ouvrage à offrir à vos proches pour Noël. Décidant qu’il valait peut-être mieux la fermer pour le moment, Clint fit un pas en avant pour pénétrer dans la salle de bain et se contenta de se pencher vers le sol pour ramasser les vêtements de la jeune femme, jonchant toujours le sol humide de la salle. Il attrapa méticuleusement ses sous-vêtements ainsi que son tee-shirt puis son jean avant de les tendre à la jeune femme, un pâle sourire aux lèvres. Bizarrement il n’avait pas envie de sourire, et pourtant elle ne lui avait rien dit, rien fait. Mais il avait une boule au ventre, un espèce de pressentiment malsain qu’il ne parvenait pas à décrire mais qui le mettait mal à l’aise pour l’instant. Était-ce de voir April vomir ? La vision de la jeune femme agonisant dans une rue de Pré-Au-Lard était sans doute pire donc non, ça ne devait pas venir de là. Ou alors pas seulement du spectacle, mais des raisons de ce spectacle. Il trouvait ça vraiment étrange qu’elle vomisse maintenant à cause d’un aliment mal digéré, surtout qu’ils étaient ensemble depuis plusieurs heures et qu’elle n’avait pas eu l’air mal du tout. Tout ceci tournait dans le cerveau- car oui il en a un messieurs dames, étonnant n’est-ce pas ?- de Clint qui essayait de se rassurer mais qui n’y parvenait pas. Il était contaminé par les autres, avant il ne se posait pas autant de questions inutiles, sérieusement ça devenait grave de psychoter sur une crise de foie, fallait vraiment se faire soigner. Il attendit que la jeune femme récupère ses vêtements avant de mettre ses mains dans les poches de son jean, ne sachant pas quoi dire. Il était aux prises avec ce pressentiment étrange qui lui glaçait l’estomac, mais il ne savait vraiment pas pourquoi. Et c’était vraiment chiant. « T’es sûre que c’est à cause de la bouffe ? » Voilà, il l’avait dit, maintenant il allait passer pour un con, mais un peu plus un peu moins, au point où il en est ça ne compte plus vraiment. Et puis il devait être sûr, et Clint n’était pas célèbre pour son tact, alors à quoi bon faire semblant de tourner autour du pot ? Il voulait juste être sûr, savoir pourquoi il était envahi d’une vague angoissante, pour aucune raison apparente. Il ne savait pas pourquoi il avait pris aussi mal cet épisode, pourquoi la voir vomir le mettait dans tous ses états. Il ne comprenait pas, et c’est sans doute parce qu’il n’y avait aucune raison valable, mais une petite voix dans sa tête lui disait de se méfier, de ne pas croire les apparences et de chercher plus loin. Fronçant les sourcils il ajouta calmement. « J’veux dire, c’est bizarre vu que t’avais pas l’air mal ce matin. Et puis c'est pas comme si vous mangiez mal à Poudlard » L’autre hypothèse, c’était qu’April se soit bâfré comme un porc et qu’elle faisait une crise de foie, mais Clint voyait mal la demoiselle aller s’empiffrer sans raisons, ou même tout court. Soupirant et essayant de se libérer de ces pensées qui n’avaient aucun sens et qui ne servaient à rien, il tenta d’afficher un sourire plus serein mais son effort ne fut pas très concluant. « Tu veux que je te raccompagne à Poudlard ? » Comme si la fuite était la meilleure des solutions. Encore une fois, il avait besoin de sortir prendre l’air, de boire de tout son soûl, d’arrêter de penser à toutes ces choses qui l’empoissonnaient à petits feux, il devait sortir, la laisser s’éloigner quelques jours, et tout reviendrait dans l’ordre. Il devait respirer, prendre un recul, digérer cette longue journée qui avait changé tant de choses, tant d’idées ancrées depuis si longtemps. Alors il fuyait.
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MessageSujet: Re: comment savoir si cette journée n’est pas la dernière ? ▲ toolerman (terminé)   comment savoir si cette journée n’est pas la dernière ? ▲ toolerman (terminé) EmptyMer 26 Déc - 4:59

Are you kidding me ?


April était très rarement malade et c’est ce qui rendait la situation si étrange, du plus loin qu’elle se souvienne, même en étant enfant elle n’était pas sujette aux maladies infantiles, elle n’a jamais contracté la varicelle ou autre, au pire elle a déjà eut des petits rhumes comme la plupart des être vivants mais jamais elle n’avait été malade au point de vomir. et même lorsqu’elle boit un peu trop, elle connaît ses limites et sait s’arrêter avant d’en arriver à courir pour mettre la tête dans la cuvette. C’est aussi ce qui la poussa à sonner à la sonnette d’alarme, pourquoi elle vomissait, pourquoi maintenant et surtout pourquoi comme ça alors que quelques minutes plus tôt elle se sentait parfaitement bien. l’odeur de la cigarette de Clint est quelque chose qui ne l’a jamais dérangé, elle y est habituée maintenant, même dès le matin sans avoir encore ouvert un œil, elle est habituée à sentir cette fumée lui parvenir aux narines tout comme elle est habituée à sentir l’odeur de tabac froid sur le mangemort. Quelque part c’est une odeur qui a toujours fait partie de lui, elle l’a connu comme ça, avec cette odeur de clope et de whisky imprégné dans ses vêtements et sur sa peau, rien de très originale en soit et surtout rien d’inhabituel. Pourtant ce matin, cette odeur lui soulevait le cœur au point de la faire courir aux toilettes pour recracher le peu qu’elle avait dans l’estomac, déjà qu’elle n’avait pas énormément mangé la veille mais là c’était pour le coup qu’elle était plus qu’à jeun. Rien n’aurait pu prévoir ça, elle était tranquillement allongée sur le lit perdue dans ses pensées quand son estomac s’est retournée d’un coup, l’a poussant à courir aux toilettes une main plaquée sur la bouche en espérant ne pas tout vomir sur le sol déjà dans un sale état, poussant Clint au passage avant de se vider complètement dans les toilettes. Son estomac se tordant douloureusement. Elle ne prêta même pas attention au mangemort qui l’avait suivit dans la salle de bain, en fait elle aurait préféré qu’il ne l’a suive pas à choisir parce que voir une femme avec qui on couche vomir ses tripes dans les chiottes c’est loin d’être une expérience sexy qui donne envie de faire l’amour de nouveau par la suite. Elle se sentait extrêmement faible et comprenait mieux pourquoi les personnes malades restaient souvent alitées. Elle qui les as toujours considéré comme des lâches et surtout des faibles de rester au lit simplement pour une petite grippe ou une petite gastro, elle comprenait mieux pourquoi maintenant et regrettait amèrement ses jugements. Parce que là en l’occurrence elle avait qu’une envie, retourner se coucher et mourir en paix tellement elle se sentait mal, le corps parcourut de frissons désagréables, un goût amer dans la bouche et le souffle court, elle avait les jambes flageolantes menaçant de l’a laissé tomber à tout moment et son corps ressemblait à du coton. « Ca va ? » Malgré son mal être apparent, April ne put se retenir d’esquisser un sourire amusé à la question du mangemort tandis qu’elle se dirigeait vers le lavabo en se tenant au mur dans l’espoir d’essayer de se rafraichir même si étonnamment elle n’avait pas particulièrement chaud. En fait elle ne saurait même pas dire si elle avait chaud ou froid en ce moment. « La grande forme. » elle ne le regarda même pas, lâchant ces mots d’une voix faible et pourtant amusé même si on pouvait y déceler toute l’ironie de la situation. Se rinçant le visage, elle essaya ensuite de boire de l’eau pour essayer de faire passer ce goût infecte coincé dans le fond de sa gorge. Elle ne souhaitait ça à personne même pas à son pire ennemi quoique l’idée de faire boire du vomit à quelqu’un pouvait s’avérer être une torture bien sadique quand on en connaît le goût. Réprimant cette idée qui n’avait pas sa place ici, April s’appuya un moment contre le rebord du lavabo en laissant l’eau couler sur son visage, fuyant son reflet dans le miroir ayant peur de ce qu’elle pourrait y voir.

Au bout de quelques secondes à peine, elle attrapa une serviette dont la propreté était douteuse et s’essuya le visage avec un côté plus ou moins propre avant de se tourner enfin vers Clint qui l’a regardait appuyé dans l’encadrement de la porte l’air songeur. Elle s’excusa quand même pour cette scène loin d’être glamour quoique quand on y pense ce n’était pas vraiment pire que leur première rencontre. Ils avaient quand même baisé ensemble juste après qu’il lui a enfoncé les doigts dans la blessure de son abdomen dans le seul but de la faire parler. Ils étaient complètement cinglés ce n’était même plus un fait à prouver. « Tu ferais mieux de rentrer à Poudlard, te faire soigner » un léger sourire en coin se dessina sur les lèvres de la brune qu’elle cacha derrière la serviette. C’était presque amusant de voir que Clint était aussi démunie qu’un gosse en cet instant. Il ne savait pas quoi faire de ses mains, il ne savait pas quoi dire, il n’osait même pas la toucher. Le genre de mec fort et costaud qui est capable d’étaler une dizaine de sorciers une main dans le dos mais qui dès qu’il se retrouve face à une situation inconnue touchant de trop près l’intimité se bloque et redevient un enfant sans aucune expérience et incapable d’agir par lui-même. Quelque part oui ça faisait rire April mais d’un autre côté elle savait qu’elle était mal placée pour porter des jugements sur ce genre de cas. Ne disant rien, elle le regarda ramasser ses affaires sur le sol de la salle de bain, ne le lâchant pas du regard. Elle se passa la serviette dans le cou pour essuyer quelques perles d’eau qui ont glissé, le bassin appuyé contre le lavabo au cas où ses jambes décident finalement de l’a lâché. Elle trouvait ça presque attendrissant qu’il ramasse précautionneusement ses vêtements comme ça. Essayant de ne pas dramatiser la situation, se persuadant que oui c’était la bouffe de Poudlard qui l’avait sans doute intoxiqué, April balaya d’un revers toutes les autres hypothèses, souriant gentiment au mangemort quand il lui tendit enfin ses fringues. Elle les prit et les posa sur le rebord de l’évier avant de défaire le nœud qui retenait le drap autour de sa poitrine, le laissant glisser sur le sol dans un bruit de tissu froissé. « T’es sûre que c’est à cause de la bouffe ? » Ne s’attendant pas du tout ça ce genre de phrase de la part de Clint, April releva lentement la tête vers lui, une jambe passée dans le trou de sa culotte, l’autre encore en suspens dans l’air. Elle resta un instant figé dans son mouvement en le fixant avant de froncer les sourcils et de finalement enfiler totalement sa culotte l’ajustant sur sa taille fine. « Qu’est-ce que tu veux dire par là au juste ? » elle n’aimait pas trop la tournure des évènements là. Ok elle avait vomit et ok ça ne lui arrivait jamais mais il ne fallait pas non plus partir dans des délires non, tomber dans la paranoïa ne les mènerait à rien sauf peut être à finir de s’entretuer dans cette chambre qui n’allait pas tenir plus longtemps de les héberger. Encourageant Clint à exprimer le fond de sa pensée d’un signe de tête appuyée, la brune attrapa son soutien-gorge et l’enfila avant de l’accrocher dans le dos sans lâcher du regard le beau brun. « J’veux dire, c’est bizarre vu que t’avais pas l’air mal ce matin. Et puis c'est pas comme si vous mangiez mal à Poudlard » Enfilant son jean taille basse avant d’attacher le bouton et de fermer la fermeture éclair, April fixa Clint sans vraiment le voir, perdue de nouveau dans ses pensées. Elle n’entendit même pas ses dernières paroles quand il lui proposa de la raccompagner à Poudlard. Il avait réussit son coup cet abrutit, maintenant elle se posait des milliards de questions. Elle n’était jamais malade bordel alors pourquoi d’un coup elle se mettait à vomir ses tripes. Pourquoi d’un coup elle ne supportait pas l’odeur de clope qui imprégnait l’air et les vêtements de Clint, pourquoi elle ne supportait même pas son propre parfum pourtant léger présent sur son tee-shirt qu’elle venait d’enfiler. Rabaissant le tissu sur son ventre l’air absent, la jeune femme fit claquer sa langue contre son palais en réfléchissant, passant le regard entre la cuvette des toilettes lieu du crime et Clint, essayant de faire un quelconque rapprochement. Alors elle était peut être malade, une maladie grave genre Leucémie ou Cancer, ou même traumatisme crânien avec tout les sorts qu’elle avait prit dans la gueule depuis son enfance, et puis c’était sans compter les nombreux sorts d’extraction de pensées qu’elle utilise dans le but que Voldemort ou les autres ne trouvent rien en fouillant sa cervelle. Il y avait aussi les missions, elle en effectuait deux fois plus que les autres puisqu’elle devait effectuer les missions pour l’ordre ET pour les mangemorts ce qui lui faisait courir deux fois plus de risque sans compter le stress quotidien d’être infiltré dans une école remplie de mangemorts, de futurs mangemorts et du taré à la face de serpent.

April avait en fait toute les raisons d’être malade, au bout d’un moment le corps ne peut plus encaisser autant de traumatismes et il essaye de se défendre à sa façon sans que ça ne soit forcément logique pas vrai ? Même elle n’y croyait pas à ces hypothèses. Après tout si ça avait dû être le cas son corps se serait déjà rebellé depuis longtemps, en 26 ans il avait tout le temps de la faire vomir ses tripes pour lui signifier « Hey stop là j’en peux plus ralentis un peu la vieille » mais non il avait fallut que ça se passe aujourd’hui pour une raison qu’elle n’arrivait pas à expliquer. Après elle n’était pas stupide, elle restait une femme avant toute autre chose et elle avait bien une autre hypothèse mais elle l’a trouvait tellement grotesque et impossible qu’elle refusait d’y penser. « Humm hein quoi ? » elle percuta que Clint lui avait quand même posé une question à laquelle elle n’avait pas répondu, en fait elle ne l’avait même pas entendu. Elle le regarda en clignant plusieurs des yeux et fronça les sourcils comme si elle le voyait pour la première fois, comme si elle venait seulement de réaliser qu’il se trouvait en face d’elle. Faisant plusieurs liens dans sa tête. On était le combien bon sang. Fin du mois bon pas de panique elle avait eut ses règles euh le…putain elle ne remarque jamais ce genre de chose elle s’en fou tellement. Bon plus simple. Avec qui elle a couché récemment. Il avait Eros, Oli et Clint, trois possibilités. Mais Eros et Oli ça c’est passé avant le mangemort puisqu’elle avait cette foutue impression de ne pas avoir le droit d’aller voir ailleurs même si d’autres facteurs rentraient aussi en compte comme le fait que Oli était surtout un très bon ami avec qui elle avait passé un bon moment mais ça s’arrête là, avec Eros c’était déjà un peu plus tordu mais ils n’avaient rien fait depuis qu’elle avait commencé à coucher avec Clint. Tiens d’ailleurs Clint, alors depuis combien de temps ils se fréquentaient…un mois ? Non plus, peut être deux. Donc disons deux mois, deux mois et demi, ok jusque là c’est clair. Bon maintenant la partie la plus délicate. Ses règles. Quand les avaient-elles eut la dernières fois ? Elle était persuadée de les avoir eut au début du mois et pourtant maintenant qu’elle y pensait, elle ne savait plus mais ce n’était pas grave hein, juste un petit retard ça arrive à toutes les femmes, petit dérèglement hormonal lié au stress et basta pas de quoi fouetter un chat. Et puis elle avait vomit ça aussi ce n’est pas grave c’est une intoxication alimentaire rien de méchant et…putain de sa mère bordel de merde. April entrouvrit la bouche en écarquillant les yeux sans lâcher Clint du regard tandis que la lumière se faisait dans son esprit embrumé. Elle se crispa un instant avant de finalement baisser la tête en cherchant quelque chose d’invisible sur le sol. Elle tâta même ses poches de jean et oh miracle un chewing-gum au fruit ! Elle le prit dans sa bouche et le mâcha avant de finalement passer à côté de Clint sans le regarder. « Je…euh…bon ba je vais y aller hein, oui tu as raison je me sens pas très bien je dois couvrir une saloperie, je vais passer à l’infirmerie et ce sera réglé avec une potion. » sortant de la salle de bain, elle se dépêcha de chercher son sac du regard pour ne pas perdre de temps, il fallait qu’elle sorte d’ici, non il fallait surtout qu’elle s’éloigne de cet homme et vite. Repérant son sac, elle contourna le lit et l’attrapa, ne vérifiant même pas si elle avait tout contrairement à ses habitudes, elle se dirigea alors vers la porte d’un pas décidé, ne se souvenant même plus avoir mit ses chaussures. « Bon euh…merci pour cette soirée et…on s’appelle. » typique et lâche, presque une réaction masculine tiens. April posa la main sur la poignée et la tourna, ouvrant la porte mais elle se referma d’un coup sec, la main de Clint posée à plat sur le bois. Mauvais signe, très mauvais signe.
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MessageSujet: Re: comment savoir si cette journée n’est pas la dernière ? ▲ toolerman (terminé)   comment savoir si cette journée n’est pas la dernière ? ▲ toolerman (terminé) EmptyMer 26 Déc - 11:19


april et clint
Ils n’étaient pas toujours d’accord, en fait ils n’étaient jamais d’accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun ils étaient fou l’un de l’autre... n'oubliejamais


Vous avez déjà eu cette impression que vous étouffez ? Que le sol s’ouvre sous vos pieds, que vous perdez l’équilibre sans aucune branche à laquelle vous raccrocher ? Que tout autour de vous tourne, que rien ne vous paraisse réel ? Non ? Et bien c’est ce que Clint ressentait en cet instant précis. Il avait l’impression d’évoluer dans un labyrinthe obscur qui s’emparait de lui lentement, en douceur, mais qu’il savait qu’il ne pouvait pas en sortir. Il avait l’impression de plonger dans un monde qu’il ne connaissait pas, et April ne fit rien pour le rassurer. La boule au ventre, la gorge sèche, il regarda la jeune femme se rhabiller, enfiler ses sous-vêtements puis boutonner son jean, et enfin enfiler son tee-shirt. Mais elle n’avait pas l’air bien. On aurait dit que chaque bouffée d’air qu’elle inspirait était une douleur insupportable, qu’elle était prête à vomir de nouveau tant tout ce qu’il y avait dans l’air la dégoûtait. Il ne l’avait jamais vu comme ça, et bizarrement ça l’inquiétait. Non pas parce que la maladie le rendait inquiet, après tout vomir n’a jamais tué personne, enfin pas au début en tout cas. Mais les gestes de la jeune femme, sa tête lorsqu’il lui a demandé si elle était sûre d’être malade, tout cela le rendait nerveux, il avait l’impression qu’elle lui cachait des choses, et ça il n’aimait pas du tout, mais alors pas du tout. Que cherchait-elle à dissimuler ? Avait-elle des éléments qu’il n’avait pas pris en compte ? Sans aucun doute vu la tête qu’elle tirait à l’heure actuelle. Fronçant les sourcils, le Mangemort regarda la jeune femme qui commençait à se perdre dans ses pensées vu la tête qu’elle faisait, les sourcils légèrement froncés, comme si elle essayait de se souvenir de quelque chose d’important que Clint ne pouvait pas comprendre. Le Mangemort demanda à la jeune femme si elle voulait qu’il la raccompagne à l’école de sorcellerie mais visiblement elle n’écouta pas sa question puisqu’elle releva la tête avant de dire « Humm hein quoi ? » Ça fait plaisir, la prochaine fois je dirais plus rien si tu ne m’écoutes pas. Mais ce n’était pas le moment pour jouer au mec vexé. Il y avait un problème, visiblement April en prenant petit à petit conscience. Malheureusement du côté de l’irlandais, certaines pièces du puzzle manquaient, aussi ne pouvait-il pas encore faire le rapport dans sa tête. Donc il devait savoir ce qui se passait et pourquoi il s’était sentit aussi mal lorsqu’il avait vu la jeune femme se précipiter vers les toilettes. Ce n’était pas comme si il n’avait jamais eu affaire à des gens en train de vomir. Bon nombre de personnes vomissent après quelques heures de torture. Leur corps refuse d’en supporter davantage alors il leur fait comprendre, mais cela ne change rien à la donne. Les Mangemorts continuent de lever leur baguette, machinalement, ils prononcent encore et encore les formules de ces sorts horribles qui tirent des hurlements inhumains des entrailles de leurs victimes. Ils savent alors que l’heure de l’aveu est proche, alors ils s’acharnent, et les prisonniers finissent par cracher le morceau. Alors oui, le spectacle de quelqu’un en train de vomir n’était pas nouveau pour Clint qui commençait à être endurci de ce niveau-là. Mais là c’était bizarre. Non pas parce qu’il connaissait April, mais parce que quelque chose ne collait pas. Il y avait un problème dans l’engrenage, quelque chose qui allait tout faire dérailler mais il ne savait pas quoi, alors il paniquait, comme toujours lorsque l’on s’attaque d’un peu trop près à ce qu’il peut ressentir. C’était burlesque de voir comment un homme tel que Clint O’Toole, capable de tuer de sang-froid, de se rendre dans le bureau de Voldemort pour lui rendre compte de ses missions sans savoir quelle va être sa réaction, bref un Mangemort averti et impitoyable, paniquer de la sorte dès qu’on touchait la sphère privée. Quelle pourriture que les sentiments ou tout autre chose qui s’en rapproche un tant soit peu. Clint vit la jeune femme lever les yeux vers lui comme si elle venait de comprendre quelque chose d’affreux. Pas bon. Pas bon du tout mais alors pas du tout. Se décollant de l’embrasure de la porte, il la regarda chercher quelque chose dans ses poches puis en sortir un chewing-gum qu’elle enfourna dans sa bouche avant de se mettre à le mâcher frénétiquement comme si sa vie en dépendait. « Quoi ? » Autant parler à un mur de briques. « Je…euh…bon ba je vais y aller hein, oui tu as raison je me sens pas très bien je dois couvrir une saloperie, je vais passer à l’infirmerie et ce sera réglé avec une potion. » April passa près du Mangemort pour sortir de la salle de bain afin de retourner dans la chambre mais Clint n’était pas décidé à la laisser partir, pas maintenant, pas après ça. Se retournant il la regarda chercher son sac avant de le mettre sur son épaule et se diriger vers la porte. Pas si vite ma grande, la fuite c’est un truc de mec, toi tu va assumer tes conneries et me dire ce qu’il se passe ici. « Bon euh…merci pour cette soirée et…on s’appelle. » On s’appelle ? Sérieusement ? La bonne blague, ils ne se donnaient jamais de nouvelles, mais alors jamais au grand jamais. Vas-y soyons fous, passe moi ton 06 je te textote quand je rentre de ma mission où j'aurais tué une famille entière et on se fera un ciné, normal quoi. Elle était étrange, ce n’était pas normal. Et ce n’était vraiment pas dû à ses vomissements, une crise de foie ou toute autre connerie de ce genre ne vous fait pas réagir de la sorte. De plus en plus préoccupé Clint suivit la jeune femme du regard tandis qu’elle se précipitait sur la porte. Mais c’était sans compter sur le Mangemort qui arriva à sa hauteur en deux trois pas et qui posa sa main sur le bois de la porte, l’obligeant à se refermer en claquant. Depuis quand April fuyait-elle de la sorte après ce genre d’entrevues ? Normalement c’était plutôt à lui de vouloir partir le plus vite possible. Décidément cette journée était vraiment étrange, vivement qu’elle se termine enfin. N’ayant plus du tout envie de partir pour le moment, le Mangemort obligea la jeune femme à se tourner vers lui, lui enlevant la main de la poignée de la porte. Sa main à lui était toujours posée fermement contre la surface dure et épaisse de la porte en gage de prévention si jamais il lui venait l’envie de sortir de nouveau. « Tu te fous de ma gueule ? » Bon allons y gaiement, autant attaquer dans le tas de toute façon la diplomatie n’avait jamais été le fort de O’Toole, pour ça fallait plutôt demander à Parker. Plongeant son regard dans les yeux chocolat de la jeune brune qui le regardait d’un peu paniqué, le Mangemort attrapa le poignet de la jeune femme pour la pousser loin de la porte. Détachant sa propre main de la porte, il garda fermement sa prise sur le bras de la jeune femme et la tira vers la chambre avant de la faire s’assoir sur le lit, pour éviter toute tentative de fuite. Le sac de la jeune femme tomba sur le sol et sa baguette roula sur le parquet, allant rejoindre les morceaux de bois et de verre qui étaient encore jonchés sur le sol. Clint la rattrapa du pied puis releva la tête pour regarder April. Il n’était pas d’humeur à plaisanter, plus maintenant. April n’avait jamais eu affaire à un Clint énervé et sobre, et ça vraiment c’était la plus mauvaise équation qui soit, je peux vous l’assurer. « Qu’est-ce que tu me fais là ? Qu’est-ce que qui se passe ? » Clint avait, en ce moment présent, l’horrible impression d’être pris pour un con. Or, il détestait ça, mais au plus profond de son être. C’était quelque chose qu’il ne cautionnait pas, et qu’il n’acceptait pas du tout. Venant de la part d’April en plus, alors là ça ajoutait encore plus d’horreur dans cette situation qui commençait légèrement à dégénérer puisque le Mangemort avait de plus en plus de mal à garder son calme. Mais il prit sur lui et regarda la jeune femme en croisant les bras, lui montrant bien qu’il ne bougerait pas d’ici tant qu’elle ne lui aurait pas dit tout ce qu’il avait envie de savoir. Cette scène avait un air de déjà-vu affreux. Il se revoyait dans la ruelle sordide, la main plongée dans l’abdomen de la jeune femme, à lui trifouiller les tripes pour qu’elle laisse échapper des mots de sa bouche. S’il devait le refaire, il le referait. Ça ne le dérangeait pas de devoir user de la force pour savoir quelque chose, même s’il devait admettre que ça lui ferait mal au cœur de devoir en arriver là avec Alterman. Mais c’était ainsi, Clint n’était ni un grand romantique ni un pacifiste, et il avait l’habitude d’utiliser la force pour que les gens lui disent ce qu’il voulait entendre. Vous le saviez déjà mais je le redis : Clint était taré. Mais ne le sommes-nous pas tous un peu au fond ?

Bref, la question n’était pas de savoir si l’homme est taré ou si c’était seulement Clint qui avait des soucis, mais bel et bien de savoir ce qu’April savait et que Clint ne savait pas. Car oui, c’était là la source du conflit qui les opposait en ce moment-même. Gardant le contact visuel avec la jeune femme qui était toujours assise sur le lit – où elle s’était quand même retrouvée de force, ce qui est un comble en soit – le Mangemort serra le poing. April était désarmée, sa baguette gisait sous la chaussure du Mangemort qui ne comptait pas lui rendre aussi gentiment et la laisser partir. Il avait limite envie de la briser mais il ne fit pas parce que après il allait en entendre des insultes. « Je t’écoutes. Et surtout me prend pas pour un con, j’ai horreur de ça. » La voix de Clint était froide, glaciale. Ce n’était pas habituel, pas avec April. Soit il gardait son sang-froid et adoptait une voix neutre et monotone, soit il parlait chaleureusement. Mais jamais de cette manière. D’ailleurs, aussi loin qu’il n’arrive à s’en souvenir, April ne l’avait jamais vu perdre son sang-froid de la sorte, elle n’avait jamais eu en face d’elle le visage que Clint ne montrait que lors de ses missions. Elle avait toujours connu le Clint qui était ‘amical’ –oui bon, aussi amical qu’il puisse l’être- mais jamais cette façade de glace qu’il arborait lorsqu’il rentrait dans son rôle de Mangemort. Mais là il n’y arrivait plus, il ne parvenait plus à garder son calme, il avait envie de savoir, il avait besoin de savoir. Alors il devenait horrible, il changeait de masque comme un comédien change de costume entre deux actes. Et April allait devoir faire avec maintenant. Décroisant les bras, le Mangemort lança un regard par la fenêtre dont la vitre était brisée pour voir que le soleil commençait lentement mais sûrement à descendre. Et il avait un rendez-vous avec un collègue, alors que la seule chose dont il avait envie c’était de rentrer chez lui pour oublier toute cette journée en buvant encore et encore. Décidément il aurait vraiment mieux fait de ne pas se lever ce matin parce que là on battait des records dans le concours de la journée la plus pourrie de l’année. Mais bon, il en faut bien. Soulevant le pied, le Mangemort se baissa légèrement pour récupérer la baguette de la jeune femme avant de mettre le morceau de bois dans la poche intérieure de sa veste. Au moins comme ça April savait qu’elle devait l’attaquer à mains nues pour récupérer son bien, et autant vous dire que le rapport de force était vite fait. Non pas qu’April ne soit pas capable de se défendre, mais sans vouloir vexer qui que ce soit, Clint la maîtrisait bien facilement. Reprenant sa position initiale, c’est-à-dire bras croisés sur la poitrine et le regard posé sur la jeune femme, Clint attendit. Il attendait une réponse, quoi que ce soit, même s’il espérait surtout une bonne nouvelle du style « Non en fait je me suis juste souvenue que j’avais mangé des huîtres alors que je les digère mal haha, je suis tête-en-l’air parfois » Mais étrangement, il n’avait pas l’impression que ce soient les mots qui allaient franchir les lèvres de la jeune femme. Ou en tout cas il n’y croirait pas. Vraiment pas. Il commençait à connaître la jeune femme et cette réaction n’était pas normale. Alors ok ils n’avaient pas l’habitude de se raconter leurs vies pendant des heures, mais sa réaction ce n’était même plus une envie de partir, c’était une fuite pure et simple. Et ça, ce n’était pas normal. Et il devait sans doute se préparer au pire, même s’il n’était pas du tout prêt à entendre une mauvaise nouvelle. Mais alors vraiment pas du tout.
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MessageSujet: Re: comment savoir si cette journée n’est pas la dernière ? ▲ toolerman (terminé)   comment savoir si cette journée n’est pas la dernière ? ▲ toolerman (terminé) EmptyJeu 27 Déc - 6:33

Are you kidding me ?


Putain putain putain PUTAIN. Voilà les seuls mots dont April arrivait à penser en cet instant. Son cerveau avait semble-t-il complètement grillé à la seconde où elle avait fait les liens dans sa tête, des liens dont elle ne voulait pas entendre parler et qui pourtant étaient tellement évidents maintenant qu’elle faisait les rapprochements. Sa fatigue, sa mauvaise humeur, son hyper sensibilité aux odeurs, ses vomissements et bien évidemment le must du must son retard de presque trois semaines dans ses menstruations. Bon là il ne faut pas être un génie avec bac +15 pour deviner ce que ça signifie et ce n’était pas bon mais alors pas bon du coup, April était même tentée de s’enfoncer un des bout des verres qui jonchait le seul pour se l’enfoncer dans le bide histoire d’éradiquer la moindre forme de fétus qui aurait pu prendre place dans son utérus qu’elle pensait pourtant hostile à toute forme de vie et de procréation. Non mais sans déconner réfléchissez un instant. Juste deux minutes. April Alterman mère. Clint O’Toole père. Ça relève d’une énorme blague à faire pipi par terre et à se rouler dedans ensuite ! Pauvre gosse, il va être élevé à coup de doloris, à coup de whisky et des photos de ses défunts grands parents tués de sang froid par sa mère, je l’envie ce gamin moi sérieux pas vous ? Non et puis en plus ce n’est pas comme ci April avait une prédisposition à être mère, elle déteste les gosses et travaille dans cette école juste pour l’infiltration et a voir la matière qu’elle enseigne n’importe quel abrutit devinerait qu’elle préfère les animaux plutôt que les humains alors les gosses la morve au nez n’en parlons même pas. Quand à Clint. Je pense que ça se passe de commentaire quand on le connaît. Non sans déconner, une force supérieure là haut devait bien se foutre de leur gueule en cet instant genre AH bien fait pour votre gueule bande de méchant mangemort, un têtard pour ton noël ! Hors de question, jamais, impossible, même pas la peine d’y pensée, niet. Jamais au grand jamais April engendrera un mioche et encore moins de Clint même si elle l’adorait et surement plus que ça mais non c’était inconcevable, ça relevait du rêve pure et dure, non cauchemar en l’occurrence plutôt. Putain elle devait sortir d’ici et vite, elle virait encore plus cinglée qu’elle ne l’était déjà et bientôt elle allait se mettre à rire nerveusement comme une folle tellement cette situation était risible d’ironie. Non mais sans déconner quoi, regardez juste l’état de la chambre. Ils ont simplement abordé le sujet du Je t’aime bien mais je ne veux pas me poser parce que moi et les relations humaines ça fait deux et résultat ils avaient tout cassé ! Enfin non, April avait tout cassé ce qui était pire vu que c’est elle qui portait le parasite dans son bide. Alors imaginez une conversation sur les bébés…ou encore le mariage, merlin Hiroshima c’était du pipi de chat à côté de la bombe qu’ils allaient lâcher après une telle conversation. C’était aussi pour ça qu’April voulait partir, elle avait qu’a se rendre à l’infirmerie ou chez un médicomage, il lui donnerait une potion tuebébéindésirablequin’arienàfoutrelà et basta, il n’en saurait jamais rien. Mais c’était sans compter la tête de mule qu’était Clint qui comme d’habitude voulait toujours tout savoir et montait sur ses grands chevaux parce qu’Alterman lui cachait quelque chose. Pff ce n’était pas comme ci l’information cachée était importante merde. Oui elle a une espèce de crevette à lui dans le ventre et alors ? Savoir qu’il n’a pas bu une goutte d’alcool depuis 24h était une information bien plus capitale moi je vous le dis. En plus qui sait, il était peut être même pas de lui. Non rectification il était bien mais ça pu être drôle que ça ne soit pas le cas non ? Genre de Eros ou Oli, Camélia aurait été ravit, elle lui aurait surement arraché la tête et tout les membres pour les donner à manger Jekyll et Hyde tiens, avant de garder un de ses bras pour tuer Oli avec. Charmante comme scène. Non malheureusement ou heureusement elle ne savait pas trop, ce mioche était celui du mangemort alcoolo et c’était pire que de savoir qu’on avait un cancer croyez moi. D’ailleurs April devait surement avoir le même regard qu’une personne apprenant qu’elle est atteinte d’une maladie incurable, les yeux fuyant, la mâchoire serrée et pressée de partir au point de sortir des futilités digne d’un couple à Clint du style « On s’appelle » pauvre fille va, il lui manque plus qu’un pénis et des testicules et elle ferait le mec parfait en train de fuir après une bonne partie de baise.

La jeune femme essaya donc de sortir le plus vite possible mais O’Toole en décida autrement et plaqua sa main contre le bois de la porte pour refermer sèchement la dite porte. Pas bon. April refusa de lâcher la poignée et surtout de le regarder, fixant un point invisible sur la porte tandis que Clint prenait enfin la parole d’une voix sèche et coupante comme du verre. Pas bon non plus ça. « Tu te fous de ma gueule ? » April était tentée de lui oui. Sérieusement. Genre Oui poisson d’avril ! On n’est pas en avril ? Ah merde je me suis gourée de quatre mois ce n’est pas grave ça compte quand même LOL. Mais elle ne bougea pas, déglutissant difficilement sa salive sans lâcher du regard la porte. Ça allait faire très mal tout ça elle le sentait venir. Finalement elle fut obligé de tourner la tête quand il l’a força à lâcher la poignée et elle plongea son regard dans le sien en déglutissant une nouvelle fois. Elle ne l’avait jamais vu comme ça, ou du moins pas avec elle. Même lorsqu’ils s’étaient revus à pré-au-lard et qu’il lui avait fait subir un interrogatoire improvisé en fourrant ses doigts dans son abdomen, jamais il n’avait été aussi froid, presque violent avec elle. Là son regard était vide de toutes émotions et il lui parlait comme si elle était une vulgaire victime de ses tortures. Elle détestait ça et étrangement ça l’a blessait plus qu’elle ne l’aurait pensé. Elle avait bien envie de lui répondre sur le même ton mais il n’y arrivait pas, ses mots restaient bloqué dans sa gorge tout comme son cerveau s’était mit sur pause depuis le moment où elle avait comprit le problème. Elle se sentait faible, presque vulnérable et elle voulait partir pour régler ça et redevenir le mangemort craint de tous à la réputation de folle sadique sans pitié, au moins ça elle pouvait assumer mais pas le reste, pas ce qui était en train de se passer dans cette chambre. Etonnamment et ce qui montra a quel point elle était différente, April se laissa faire quand le mangemort tira durement sur son poignet, le tordant presque pour l’amener vers le lit et l’a faire asseoir comme une enfant ayant fait une grosse bêtise. Elle ne bougea pas et ne chercha même pas à rattraper son sac qui tomba sur le sol. Elle suivit du regard sa baguette qui roula sur le sol avant que Clint ne posa son pied dessus, elle s’attendait presque à ce qu’il appuie dessus pour la casser mais il ne le fit pas. « Qu’est-ce que tu me fais là ? Qu’est-ce que qui se passe ? » Coinçant ses mains entre ses cuisses, April regarda partout sauf dans les yeux du mangemort, elle était mal à l’aise ce qui ne lui arrivait jamais, sauf avec lui. Il arrivait à faire ressortir chez elle des émotions qu’elle ne pensait jamais connaître et ça l’agaçait. Mais là ils avaient franchit la ligne rouge et ça allait devoir cesser, ils le savaient tout les deux. « Je t’écoutes. Et surtout me prend pas pour un con, j’ai horreur de ça. » April soupira bruyamment et se mordit la lèvre en réfléchissant à comment aborder tout ça sans que Clint explose littéralement et vu son état de nerf actuelle la tâche s’avérait plus que délicate. Relevant le regard, elle suivit chacun de ses mouvements quand il se baissa pour ramasser sa baguette et l’a fourré dans la poche intérieure de sa veste faisant froncer les sourcils de la brune avant qu’elle se secoue la tête dépitée. « Oh ça va pas la peine de me confisquer ma baguette je n’avais pas l’intention de m’en servir. » elle se surprit elle-même pas le ton cassant de sa voix alors qu’en fait elle était complètement terrorisée. Laissant ses mains entre ses cuisses pour les empêcher de trembler,

April regarda finalement fixement le visage du mangemort en se mordant toujours la lèvre avant d’inspirer un bon coup. « Bon promets moi de ne pas t’énerver et surtout de ne pas paniquer, si ça se trouve c’est faux et j’ai juste fait les mauvais liens mais on ne sait jamais alors promets sinon je ne te dirais rien. Et tu sais mieux que personne que même sous la torture, si je n’ai pas envie de parler je ne dirais rien. » Plissant les yeux, elle savait parfaitement que Clint avait comprit son allusion à son petit manège dans la ruelle. Ce taré avait d’abord décidé de l’aider puis finalement ba non, pourquoi ne pas enfoncer mes doigts dans sa blessure a vif histoire d’essayer de percer le mystère April Alterman hein ? Et pourtant quelques heures après ils baisaient comme des sauvages dans cette même chambre. Couple de tarés vous avez dit ? Non du tout. Légèrement seulement. La jeune femme attendit la réponse de Clint même si elle avait que malgré ses belles promesses, il allait péter un câble, elle commençait à le connaître le petit et si même elle cette nouvelle l’a mettait dans tout ses états, elle imaginait la réaction du mangemort impulsif sans mal. Soupirant une nouvelle fois, elle se leva et commença à marcher, mais en voyant qu’elle se dirigeait vers la porte, elle fit demi tour pour aller vers la fenêtre, elle ne voulait pas risquer de se faire casser le bras si jamais il pensait qu’elle voulait s’enfuir. « Bon euh…comment dire j’ai… » April posa nerveusement ses mains sur le rebord de la fenêtre cassée en regardant dehors, essayant de puiser une quelconque force dans le vent qui venait caresser son visage. « J’ai du retard. Pas mal de retard. » Bon il ne fallait pas oublier qu’elle s’adressait à un homme aussi hein. Homme de Neandertal qui va surement comprendre par retard, qu’elle avait cours et qu’elle a simplement oublié d’y aller et que donc Voldemort allait lui passer un savon mais pourtant elle n’arrivait pas à sortir le mot avec un grand M. se tournant finalement vers Clint elle le vit sans surprise l’a fixer avec les sourcils froncés. Affligeant. Soupirant cette fois ci de lassitude, April se passa une main dans ses longs cheveux bruns avant de regarder un moment le sol cherchant la force de sortir la phrase fatidique. « Je crois que…je suis…enceinte… » BOUM. Evacuez les femmes et les enfants d’abord ceci n’est pas un exercice la fin du monde est arrivé. Relevant le regard timidement vers Clint, elle essaya de déceler ses émotions et ses réactions, le mot enceinte lui raisonnant encore dans ses oreilles. Enceinte. Ça sonnait tellement comme une farce et pourtant.


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MessageSujet: Re: comment savoir si cette journée n’est pas la dernière ? ▲ toolerman (terminé)   comment savoir si cette journée n’est pas la dernière ? ▲ toolerman (terminé) EmptyVen 28 Déc - 5:30


april et clint
Ils n’étaient pas toujours d’accord, en fait ils n’étaient jamais d’accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun ils étaient fou l’un de l’autre... n'oubliejamais


Tout ceci était bizarre, trop bizarre pour être vrai. Peut-être qu’en fait ce n’était pas vrai. Ce n’était qu’un rêve, un mauvais rêve. Du moins c’est ce qu’il espérait au plus profond de ses tripes, il avait juste envie d’ouvrir les yeux et de découvrir le plafond immaculé, de tourner la tête et de voir April dormir paisiblement à ses côtés. Et la vie reprendrait son cours normal, comme elle devait le faire. Les rouages se remettraient à tourner dans le bon sens et Clint se sentirait soulagé de toute cette pression qu’il ressentait dans l’estomac et dans le reste de son corps. Sa bouche devenait sèche tandis qu’il voyait April fuir son regard comme si elle allait lâcher une bombe, quelque chose qui allait tout faire exploser en mille morceaux. Elle, lui, eux. Le reste ne comptait plus, il avait cette boule dans la gorge qu’il avait l’impression de devoir vomir mais qu’il ne pouvait pas. Le regard fuyant de la brune ne le rassurait pas le moins du monde, au contraire cela ne faisait qu’accentuer cette angoisse qui s’emparait lentement de son être, s’attaquant à chaque fibre, chaque veine, chaque parcelle de sa peau. Il n’était jamais dans cet état, oh non jamais, mais là c’était différent, comme s’il sentait que lorsqu’il sortirait enfin de cette pièce tout aurait changé, et pas dans le bon sens. « Oh ça va pas la peine de me confisquer ma baguette je n’avais pas l’intention de m’en servir. » Ouais ouais cause toujours, on sait jamais avec ces tarés de Mangemorts. Clint la vit placer ses mains tremblantes entre ses cuisses et ce fait ne lui plut pas le moins du monde. Pourquoi tremblait-elle ? Elle semblait terrorisée malgré le ton froid de sa voix. Tout en elle respirait la peur et malgré ses efforts pour le cacher, le Mangemort l’avait bien remarqué et il n’aimait pas ça, mais alors pas du tout. La jeune femme releva enfin la tête, plongea ses yeux chocolat dans les yeux bleus de l’écossais qui attendait juste qu’elle s’explique, pour qu’il comprenne enfin à quoi tout cela rimait. « Bon promets moi de ne pas t’énerver et surtout de ne pas paniquer, si ça se trouve c’est faux et j’ai juste fait les mauvais liens mais on ne sait jamais alors promets sinon je ne te dirais rien. Et tu sais mieux que personne que même sous la torture, si je n’ai pas envie de parler je ne dirais rien. » L’allusion à l’épisode de la ruelle ne le fit même pas sourire, pas un seul tressaillement sur son visage. On aurait dit que son visage était fait en béton tellement ses traits ne bougeaient plus depuis qu’il avait forcé la jeune femme à s’assoir sur le lit sans lui demander son avis. Il n’était pas d’humeur à rire, il était plutôt d’humeur à tout faire péter dans cette pièce histoire que même les murs ne soient plus réduits qu’à un vulgaire amas de pierres. Mais il devait garder son calme, sinon il n’allait jamais savoir ce qu’elle avait à lui dire, ce qu’elle lui cachait. Inspirait pour se calmer et contrôler le ton de sa voix, le Mangemort ouvrit la bouche pour promettre. « Tournes pas autour du pot, je te promets que je resterais calme » Autant demander à Voldemort d’arrêter de buter des élèves pendant les bals. Clint n’était pas calme, et vu la gueule que la jeune femme tirait il allait rester encore moins calme lorsqu’elle aurait enfin craché le morceau. Pourquoi tout ceci devait être aussi compliqué ? Clint regarda la jeune femme se lever et le contourner pour se rendre vers la porte, mais avant qu’il n’ait eu le temps de dire quelque chose pour l’empêcher de sortir, elle tourna les talons et se dirigea plutôt vers la fenêtre à laquelle elle s’appuya, lui tournant le dos. Bon elle voulait faire durer le suspense ou quoi ? C’est bon accouche là –vous avez remarqué le jeu de mots ? Se frottant les yeux, Clint ne prononça pas un seul mot, attendant juste que la demoiselle daigne enfin lui dire ce qu’il se passait parce que là il commençait vraiment à perdre patience et ce n’était pas bon signe du tout. « Bon euh…comment dire j’ai… J’ai du retard. Pas mal de retard. » Mais pourquoi ? Pourquoi les femmes passent par des détours comme ça, pourquoi ne pouvaient-elle pas dire tout simplement ce qu’elles voulaient dire et basta ? Non, elles préféraient jouer aux énigmes, faire des rébus. C’est vrai que c’est vachement drôle. Le Mangemort fronça les sourcils, attendant une autre intervention de la part de la jeune femme. Il ne comprenait rien à toutes ces histoires de retard. Retard en quoi d’abord ? Tu ne peux pas énoncer clairement tes idées au lieu de me faire chercher comme un con ? La brune se retourna vers son amant et passa une main dans ses cheveux, signe qui n’annonçait que de la nervosité et ça ce n’était pas bon. Baissant la tête, la jeune femme sembla prendre son courage à deux mains puisqu’elle le dit. Cette phrase. La phrase. Celle qu’il ne voulait jamais entendre, pas lorsqu’elle était adressée à lui. La phrase qui allait tout changer et pas en bon. « Je crois que…je suis…enceinte… » Mayde mayde, ici la tour de contrôle, on a perdu le visuel avec le cœur, je répète on a perdu le visuel avec le cœur. Le cœur de Clint loupa un, voire deux, battements. C’était une blague ? Devait-il se mettre à exploser de rire pour montrer que c’était une bonne blague mais pas de très bon goût ? Vu la tête d’April ce n’était pas une blague. L’information se fraya un chemin lentement jusqu’au cerveau de Clint, les mots s’imprimèrent dans son esprit, se répétant comme un disque rayé. Un mauvais disque. Enceinte. Elle était enceinte. De lui ? Bien sûr, le calcul était rapide à faire, et s’il croyait ce que la jeune femme lui avait dit quelques heures plus tôt, elle n’avait pas couché avec d’autres depuis leur rencontre. Pas bon signe. Oh mon dieu, elle était enceinte. Y avait un truc qui poussait dans son bide, un truc qui venait de lui. Lui père ? Laissez-moi rire. Valait encore mieux que l’enfant soit élevé par une troupe de loups sauvages, il serait encore plus normal que s’il grandissait avec un père tel que Clint O’Toole. Et de toute manière il n’aimait pas les gosses. Ça hurle, ça fait chier, ça bouffe tout le temps, ça vous empêche de faire ce que vous voulez, ça court, ça coûte cher. Non sérieusement, les gosses il les préférait chez les autres, pas chez lui. Alors avoir un môme c’était juste hors de question. Non. Nein. Niet. Pourquoi est-ce que ça devait lui arriver à lui ? Pourquoi lui et pas un autre, un de ces abrutis qui veulent des gosses. Il voulait bien leur donner volontiers celui-là tiens, cadeau de Noël.

Le Mangemort ne dit rien, les mots ne voulaient pas sortir. Il resta planté là, comme un idiot – c’est le cas de le dire – à regarder April, aucune émotion ne traversant son visage. Si sa façade était impassible, à l’intérieur c’était un déluge d’émotions, de questions, de sensations. Tout se mélangeait, des cascades d’émotions qui se mêlaient les unes et les autres, provoquant un mélange affolant et perturbant. Son cœur battait la chamade, son cerveau ne semblait pas vouloir accepter ce qu’il venait d’entendre, sa bouche semblait refuser de laisser passer quoique ce soit comme paroles. C’était comme si il avait plongé dans un état second où il n’était plus maître de son corps. Il se regardait de haut, observant avec délice le spectacle que son enveloppe corporel lui offrait. Sa pensée était détachée, il n’arrivait pas à faire fonctionner esprit et corps ensemble, comme si les deux avaient cessés de s’entendre et se faisaient la guerre. Et puis, soudain, d’un coup, il revint à lui, comme s’il sortait la tête de l’eau. Tout reprit sa place, son cerveau recommença à tourner, sa bouche se rouvrit enfin, ses idées – quoique encore un peu confuses – se remirent à tourner. Sa promesse d'il y a quelques minutes s'envola en fumée tandis que les idées se remettaient en place. Alors ça non, il n'allait pas rester calme. Mais alors pas du tout. « Non. » Non. C’était le mot qui résumait la situation. Non ce n’était pas possible. Non il ne voulait pas. Non ça ne se passerait pas comme ça. Non elle ne pouvait pas lui faire ça. Alors, tout se déversa dans les airs, les paroles sortirent comme des flots de lave bouillonnante. En l’état actuel des choses, la façon de dire ce qu’il pensait était bien la dernière de ses pensées. Il se foutait bien de savoir s’il parlait mal, si ses mots étaient aussi tranchants que des poignards pour la jeune brune, il se foutait de tout ça, il avait juste besoin de tout sortir une bonne fois pour toute. « J’espère que c’est une blague. Et si c’est le cas c’est pas drôle du tout » Sa voix était froide, elle emplissait l’air d’un vent glacé. « Est-ce que tu te rend compte de ce que t’es en train de dire là ? Non mais sérieusement April tu te rends compte ? Enceinte ? » une grimace traversa ses traits à ce mot mais il se reprit bien vite et continua « Enceinte. Non c’est pas possible, je veux pas. » Un rire jaillit alors de sa gorge pour aller s’envoler à la suite de ses mots. Un rire morbide, un rire sans joie. Toute cette pression ressortait de diverses manières, et ce rire en faisait partie. Mais ce n’était pas le genre de rire que l’on aime entendre. Non c’était le genre de rire qui vous donne des frissons dans le dos, un rire que l’on entend souvent sortir de la bouche des fous assassins, ces rires emplis d’une folie meurtrière. Oh bien sûr il n’allait pas tuer April, il n’allait même pas porter la main sur elle. A quoi bon ? Elle ne lui avait rien fait, c’était seulement cette erreur, cette chose qui poussait peut-être dans son ventre, prête à sortir pour venir gâcher leurs vies à tous les deux. S’il avait été capable de le faire il aurait tué de ses propres mains ce fœtus grandissant dans le ventre de la brune. Mais il ne pouvait rien faire, il était impuissant face à cette situation et c’était sans doute là le pire dans toute cette histoire. Bien sûr, il pouvait dire à April de faire en sorte que cette chose meure, mais après tout avait-il l’assurance qu’elle le fasse vraiment ? Il n’était qu’un pion dans cette partie, il avait perdu tout pouvoir et sa vie lui échappait des mains, comme si elle partait en fumée et qu’il ne pouvait plus la rattraper. Que faire ? Que dire ? Il ne savait pas, il ne savait plus. La seule chose dont il était sûr c’est qu’il ne voulait pas d’enfant, de qui que ce soit. Non pas qu’il n’appréciait pas April, voire plus, mais il ne pouvait pas avoir d’enfants, c’était quelque chose qui n’était pas écrit dans le livre de sa vie. C’était incompatible avec tout ce qu’il était, tout ce qu’il pensait. Se rapprochant de la fenêtre, il alla se mettre juste devant April tout en gardant une certaine distance entre eux. La jeune femme fuyait encore son regard, et cela l’énervait encore plus. Qu’elle le regarde bordel de merde, il n’était pas là pour faire joli, ce n’était pas un meuble qu’elle pouvait changer quand bon lui semblait. « Regarde-moi putain. » Sa voix n’était plus froide, mais elle était acide, méchante. Il lui parlait mal pour la première fois. « J’espère vraiment que si c’est vrai, tu comptes pas le garder. Parce que moi je te préviens j’en veux pas. Si bien sûr il est de moi, ça j’en sais rien. » Bim dans ta face. Le Mangemort était tellement en rage, tellement énervé, que les mots sortaient sans qu’il n’ait le temps de les peser avant. Tout ce qu’il pensait était automatiquement retransmit par sa bouche, ses lèvres bougeant toutes seules pour cracher son venin. Il était horrible, lui-même s’en rendait compte, mais il n’arrivait pas à stopper de flux de paroles brûlantes, il avait besoin qu’elles sortent. Comme quoi le sexe c’est mal les enfants, ça fait faire des bébés et après votre vie elle est ruinée, et après vous dites des choses horribles et vous tombez dans l’alcool et la dépression. Bon pour Clint ce n’était pas tout à fait dans cet ordre-là puisqu’il buvait avant qu’elle lui annonce ça, mais l’idée est la même. Y devait vraiment y avoir quelqu’un là-haut qui se foutait bien de sa gueule en ce moment même.
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MessageSujet: Re: comment savoir si cette journée n’est pas la dernière ? ▲ toolerman (terminé)   comment savoir si cette journée n’est pas la dernière ? ▲ toolerman (terminé) EmptyVen 4 Jan - 12:04

Are you kidding me ?


Comment avait-elle pu en arriver là ? Comment April avait elle pu se retrouver aussi bas, qu’est-ce qui avait merdé, quand est ce qu’elle avait commencé à ne plus filer droit ? Pourtant sa vie avait été tracé dès son enfance, et même bien avant sa naissance. Ses parents ont décidé d’avoir un enfant dans un but précis, oui elle était une enfant aimée mais elle ne se leurrait pas quand au but de son existence première, elle l’a devait entièrement à la guerre et à Voldemort et ça ses parents ne lui avaient cachés. Ils avaient conçus une arme et rien d’autre, elle a été façonné de façon à rentrer dans le moule tout en restant parfaitement en place dans la résistance, l’apparence d’un mangemort redoutable, l’âme d’une résistante, voilà ce qu’elle était. Elle avait tout fait, bon nombre de sacrifice, elle avait sacrifié sa propre vie pour cette guerre, la vie de ses parents, son destin, sa vie sociale et même professionnelle, elle n’avait jamais flanché, même devant le grand maître qui l’avait poussé à tuer ses propres géniteurs pour paraître blanche comme neige à ses yeux, elle était April Alterman bordel de merde, comment en était-elle arrivée ici, dans cette chambre, à coucher quotidiennement avec un mangemort de la pire espèce, non pire que ça, a entretenir une espèce de relation tordue pour lui, à lui porter de l’affection, a envisager un certain avenir en commun avec lui, à faire une scène de jalousie pour lui et maintenant…a porter une partie de lui, un enfant, un parasite qui grandit dans ses entrailles, un descendant direct d’un mangemort renommé. Non jamais c’était un cauchemar ou une énorme blague d’un très mauvais goût. Elle allait forcément se réveiller ça ne pouvait pas être autrement parce que si ce n’était pas le cas, autant la tuer tout de suite parce que là elle avait touché le fond du fond. Elle avait presque envie de rire tellement cette situation relevait du ridicule, si on lui avait parlé de ça il y a des semaines, elle aurait envoyé la personne directement psychiatrie ou elle l’aurait tout simplement tué pour abréger ses souffrances. C’était peut être une idée tordue d’Indali tiens. Cette tarée l’avait questionné sur ses fréquentations la dernière fois qu’elles se sont vu et elle devait admettre que cette saleté s’était bien renseigné sur elle. Non mais sérieux, encore pour elle et Clint, ce n’était pas tellement un secret, même s’ils étaient discrets, ils ne se cachaient pas non plus, ils venaient ici ensemble trop souvent pour que ça passe inaperçue, rien que le barman avait juste à dire qu’il leur passait toujours la même chambre sans même attendre la question. Mais elle avait apprit pour Oli par exemple et ça pour le savoir elle avait dû bien se renseigner, de même pour Eros mais au final l’information qui l’inquiétait le plus concernait Sarah. Elle ne voulait pas que le fait qu’elle soit sa nièce s’ébruite, elle ne voulait pas que la jaune et noir devienne un moyen de pression sur elle si jamais ça tournait mal, elle avait promit de la protéger et ça serait manquer à sa parole si elle venait à se faire torturer contre des informations concernant sa tante retrouvée. Indali avait visiblement apprit par elle ne sait qu’elle moyen qu’elle avait un lien directe avec la gamine mais après April était quasiment sûr qu’elle ne connaissait pas l’intitulé de leur lien. Quoiqu’il en soit ça n’avait pas échappé à la brune que ses fréquentations dérangeaient sa supérieur donc elle avait peut être monté tout ça dans le but de les séparer les deux asociaux de l’amour, après tout elle avait tapé exactement là où il ne fallait pas, en plein dans les relations humaines. Alterman aurait voulu que ça soit ça. Que comme dans les séries télévisés moldu, une équipe surgisse de nulle part avec une caméra, des micros et crient que c’était une caméra cachée, qu’ils avaient donné en douce à boire à April un vomitif pour lui faire peur et voilà chacun rentre chez soit il n’y a plus rien à voir. Mais ça ne se passe pas comme ça dans la vraie vie hein. Non la vraie vie est une vraie chienne qui nous baise quand on a le dos tourné et qui continue quand on est au sol jusqu'à ce qu’on supplie et qu’on en crève, l’a voilà la vraie vie. April n’avait plus qu’a assumé, sans chercher à comprendre le pourquoi du comment, à quoi ça servirait, après tout ils avaient été assez cons tout les deux à se penser au dessus des lois de la nature, il reste un homme et elle une femme, pas la peine de leurs refaire leurs cours d’éducation sexuel. Ils ont merdé, point barre.

Mais bien évidemment comme chaque fois dans ces situations là, la femme prend toujours plus cher que l’homme, à croire que la gente féminine aux yeux des hommes a été programmé dans l’unique but de leur pourrir l’existence, du style, tu ne veux pas d’enfant ? Ah ba tant pis je vais t’en faire un dans le dos pour ensuite l’élever toute seule parce que te connaissant tu vas surement m’abandonner comme une merde ahah j’adore ma vie. Sans déconne. April avait autre chose à foutre que donner naissance à des chiards. Déjà parce qu’elle devait s’en coltiner tout les jours à Poudlard et que les mômes lui sortaient pas les yeux maintenant, mais aussi parce que devoir livrer bataille contre le plus grand mage noir de tout les temps en pesant dix tonnes avec un ventre comme un ballon merci bien, a moins de rouler en lançant des Avada elle n’allait pas aller bien loin. Non mais et puis sans déconner…je pense qu’imaginer April et Clint en parents est une excuse amplement suffisante pour faire avorter la jeune femme sur le champ sans questionnement. Cette dernière avait donc finit par lâcher la bombe vu que monsieur O’Toole voulait tellement savoir alors qu’elle aurait pu régler ça sans même qu’il le sache et tout se serait bien passé mais non, il est encore plus têtue qu’elle et a un sérieux problème avec le contrôle, sale maniaque du contrôle va. Elle le regarda presque inquiète tandis qu’il blêmissait à vu d’œil comme s’il venait de voir le fantôme de Merlin himself danser le chacha devant lui. Il semblait complètement absent et April était même tentée de claquer des doigts devant son nez mais elle avait peur qu’il fasse une mauvaise réaction comme les gens somnambule alors elle se contenta de le regarder, de plus en plus mal à l’aise sous son regard vide avant que finalement il cligne plusieurs fois des yeux comme pour reprendre connaissance. Trop bizarre. « Non. » Si. Quoi ce n’est pas ça qu’il faut répondre ? Non mais sérieusement elle avait autre chose à foutre que s’amuser à lui faire des blagues aussi pourries. Mais vu la situation April se garda de répliquer, se mordant l’intérieur de la joue pour essayer de se calmer tandis qu’elle sentait des picotements sur sa peau, fronçant un peu les sourcils, elle devina sans mal que c’était la magie de Clint qui envahissait la pièce, il bouillonnait littéralement sur pièce, son regard se faisant plus noir, sa mâchoire se crispant. Oula pas bon ça. Si Alterman n’avait pas déjà été acculé contre le rebord de la fenêtre elle aurait été tentée de reculer pour s’éloigner de cette bombe à retardement. Visiblement il encaissait encore plus mal le choc qu’elle. « J’espère que c’est une blague. Et si c’est le cas c’est pas drôle du tout… Est-ce que tu te rends compte de ce que t’es en train de dire là ? Non mais sérieusement April tu te rends compte ? Enceinte ? » April serra les dents à son tour tandis que le mangemort déversait son venin sur elle comme ci tout était de sa faute, la grimace de dégoût qu’il accentua en répétant le mot enceinte plusieurs fois fut le coup de grâce, non mais sans déconner il était gonflé là ! Alterman ouvrit la bouche pour répliquer mais il fut plus rapide qu’elle alors elle referma les lèvres, le laissant continuer, notant par la même occasion dans sa tête qu’il avait toujours sa baguette et que donc sans elle ne pouvait pas trop le provoquer même si là il pouvait bien la tuer elle n’en avait rien à foutre, il dépassait les bornes. « Enceinte. Non c’est pas possible, je veux pas. » La jolie brune sursauta un peu quand Clint éclata d’un rire froid et cassant. Oh mon dieu il était cinglé, c’est bon il venait de se révéler au grand jour, il était complètement taré, bon à enfermer. April avait presque envie de pleurer ou de tout casser en sachant que cette chose lui poussait dans le bide et lui il riait…bon ok c’était un rire jaune mais quand même. C’était limite plus vexant que toute les insultes du monde. Alterman grimaça légèrement en ne disant toujours rien, enfonçant ses ongles dans la paume de sa main, ayant envie de lui balancer milles et unes insultes bien sentit au visage en particulier le mot lâcher ou abrutit. Genre il l’a prenait pour la vierge Marie ou quoi ? Elle n’avait pas faire ce chiard toute seule alors qu’il arrête d’insinuer ça ou elle allait vraiment s’énerver pour de bon quitte à ce qu’il l’a bute après.

Baissant la tête pour essayer de sa calmer mais aussi parce que cette situation était dérangeant, elle lui échappait et April détestait ne pas contrôler les choses. Ses ongles toujours enfoncés dans ses mains, elle regarda avec beaucoup d’intérêt les morceaux de verres par terre tandis qu’un vent frais vint caresser sa nuque, soulevant ses longs cheveux bruns vers l’avant, touchant presque le visage de Clint. « Regarde-moi putain. » Fermant une fraction de seconde les yeux sous le ton cassant et autoritaire de la voix de son amant, hésitant même à obéir pour le faire chier, April releva quand même la tête pour plonger son regard chocolat dans celui azur du mangemort, serrant les dents pour ne rien dire de peur de laisser échapper le mort de trop. « J’espère vraiment que si c’est vrai, tu comptes pas le garder. Parce que moi je te préviens j’en veux pas. Si bien sûr il est de moi, ça j’en sais rien. » Enfoiré. Elle essaya d’être compréhensive, vraiment. Il était sous le choc, c’était normal, elle aussi mais là il allait trop loin. Elle venait de prendre sa dernière remarque comme une claque. Ne retenant pas son geste, elle ne s’en rendit compte que quand sa main rentra en contact avec la joue du mangemort, le bruit de la gifle raisonnant dans la pièce. C’était comme ci le temps s’arrêtait, seul le bruit de la claque restant en suspens au dessus d’eux alors que la main d’April était sur la joue de Clint. Des picotements douloureux se firent alors ressentir dans la paume de sa main et elle prit alors conscience de son geste mais ne le regretta pas, il l’avait amplement mérité. « T’es vraiment un enfoiré de première O’Toole. Que tu sois sous le choc je peux le comprendre mais n’oublies pas qu’on est deux dans cette histoire, ce gamin je ne l’ai pas fait toute seule quand à ton insinuation à savoir si oui ou non il est de toi…va te faire foutre, tu peux bien penser ce que tu veux. » Se détournant de lui pour le contourner, elle se pencha pour ramasser son sac et ce qui en était tombé. Etrangement elle sentait ses yeux brûler, elle se doutait de la raison mais elle refusait de craquer ici. Elle ne pleurait jamais mais là elle était fatiguée, à bout et franchement cette histoire c’était beaucoup pour elle. Se redressant avec son sac à la main, elle affronta Clint du regard, sa joue encore rouge de la gifle qu’elle venait de lui mettre. « Pour répondre à ta question, non je ne compte pas le garder, avoir des mômes n’a jamais été dans mes projets d’avenir alors c’est bon tu peux te détendre, ce n’est pas demain la veille que tu auras un gosse, et encore moins de moi, satisfait ? » tout comme lui, elle lui parlait d’un ton cassant et froid mais n’arrivait pas à être en colère parce que au fond la dernière remarque de Clint l’avait profondément blessé. Ça serait venu d’une autre personne surement qu’elle l’aurait massacré comme Marcus dans les toilettes mais venant du mangemort elle ne le digérait pas du tout et avait envie de partir au plus vite. Tendant la main en direction de Clint, elle ne le lâcha pas du regard, n’essayant pas de paraître amicale ou conciliante, il avait laissé passer sa chance ce goujat. « Rends-moi ma baguette O’Toole. »


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MessageSujet: Re: comment savoir si cette journée n’est pas la dernière ? ▲ toolerman (terminé)   comment savoir si cette journée n’est pas la dernière ? ▲ toolerman (terminé) EmptySam 5 Jan - 3:59


april et clint
Ils n’étaient pas toujours d’accord, en fait ils n’étaient jamais d’accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun ils étaient fou l’un de l’autre... n'oubliejamais


En cet instant précis, le Mangemort ne parvenait plus à garder ses émotions refoulées au fond de lui. En temps normal, il gardait un visage impassible en toutes circonstances. Il avait été élevé comme ça, c’était ancré dans ses gènes, dans chaque parcelle de son corps. Tout en lui l’obligeait à ne jamais montrer ce qu’il pouvait ressentir, que ce soit de la joie ou de la colère. Il s’était fait un mot d’ordre de garder cette barrière de glace qui le séparait des autres, cette carapace qui le protégeait d’un quelconque lien avec autrui. Il n’avait jamais eu envie de s’attacher à qui que ce soit, sa vie avait été dictée par sa volonté d’appartenir au cercle des Mangemorts, de faire partie de ce tout, de cet univers restreint et sélectif. Il était parvenu, il avait gagné son pari. Et il avait monté les échelons, il avait atteint des summums, il avait appris lentement à devenir impitoyable, à ne pas avoir peur, à faire face à tout. Tout. Sauf qu’il n’était pas préparé à ce qu’il vivait en ce moment-même. Personne ne l’avait prévenu qu’un jour il allait devoir faire face à une femme, une femme qui lui annoncerait qu’elle portait son enfant dans son ventre. Non, personne ne lui avait jamais rien dit à ce sujet, et il ne savait pas quoi faire. Alors il perdait pied, il se sentait désarmé pour la première fois depuis longtemps. Ses émotions ressortaient en flots bouillants et acides et se déversaient sur la jeune femme qui ne pouvait rien dire, rien faire, pour les contrer. C’était ainsi, la machine avait été engrené, c’était terminé. Lui-même n’arrivait pas à s’arrêter même son sa raison lui criait de se taire, de tourner les talons et de partir. Mais ce n’était plus possible. Il ne pouvait pas partir maintenant, la nouvelle était trop énorme pour qu’il fasse comme si de rien était. Il était hors de lui et en même temps il se questionnait, il se remettait en question. Et il détestait ça. Après tout, peut-être que celle nouvelle était la bienvenue. Ça lui montrait à quel point il avait joué avec le feu, à quel point il avait dépassé la limite admise. Il était temps pour lui de reculer, de faire marche arrière. Il ne pouvait plus risquer de s’accrocher davantage à la brune qui lui faisait face, ce n’était pas dans le marché, il n’avait pas le droit, il ne pouvait pas, il ne voulait pas. Envisager un quelconque avenir avec la jeune femme n’était pas possible. Fonder une famille ? Non mais sérieusement, vous l’imaginez en père de famille aimant ? Non, ce n’était pas lui, ce ne serait jamais lui. Alors oui, cela lui faisait mal de se dire qu’il ne reverrait peut-être plus jamais April après tout ce qu’il était sur le point de lui dire, mais son instinct de survie prit le dessus et il ne s’arrêta plus. Sa voix transcenda l’air, telle une épée de glace qui vint fendre le silence. Des mots, des mots et encore des mots. Certains plus doux que d’autres, mais tous craché de la même façon, comme si April ne valait rien. Ce n’est pas juste, mais c’est comme ça. Clint n’arrivait pas à contenir sa colère, sa rage, alors il la faisait sortir sur April, de la pire des façons. Et il ne fut même pas étonné de la réaction de la jeune femme. Après tout ne méritait-il pas une telle sanction ? Le Mangemort eut à peine le temps de voir la main de la brune s’élever dans les airs et s’abattre sur sa joue. Silence. Il sentit une douleur sur sa joue, la brûlure se fit forte puis s’atténua peu à peu tandis que les doigts de la brune glissaient de sa joue pour aller reprendre leur place habituelle. Silence. Il ne dit rien, mais ce geste l’énerva plus qu’il n’aurait dû. Après tout il méritait amplement cette claque, mais il détestait qu’on porte la main sur lui. Par réflexe il attrapa la main de la jeune femme qui retombait le long de son corps et la poigne qu’il exerca dessus fut pire que celle qu’il avait exercé quelques minutes plus tôt. Elle n’avait en aucun cas le droit de lever la main sur sa joue, même après ce qu’il venait de lui dire. Il n’était pas d’humeur à se prendre des baffes. Ce n’était pas sa faute si elle avait eu un comportement étrange, si elle avait lancé cette bombe au milieu de la pièce. Comment voulait-elle qu’il réagisse ? Qu’il saute au plafond et lui dise qu’il allait éduquer ce mioche et devenir un père aimant ? La bonne blague, c’était simplement impensable. Ses doigts enlacèrent le poignet de la jeune femme tandis qu’il serrait son poing. Il était à deux doigts de lui péter le bras, et il avait une forte envie de le faire mais il ne le fit pas. Il laissa la jeune femme parler tout en gardant sa prise sur son bras. « T’es vraiment un enfoiré de première O’Toole. Que tu sois sous le choc je peux le comprendre mais n’oublies pas qu’on est deux dans cette histoire, ce gamin je ne l’ai pas fait toute seule quand à ton insinuation à savoir si oui ou non il est de toi…va te faire foutre, tu peux bien penser ce que tu veux. » Va donc voir son père au lieu de m’emmerder. Non bon calmons nous, on respire calmement et on reprend ses esprits. Si les dires de la jeune femme quelques heures plus tôt étaient vrais – c’est-à-dire qu’elle n’avait pas couché avec quelqu’un d’autre depuis leur rencontre – alors oui ce môme était celui de Clint. Mais ça ne le rassurait pas, mais alors pas du tout. Ça lui renvoyait plutôt son mal-être en pleine tête. Retour à la case départ. Mais sérieusement, elle s’attendait à quoi ? A ce qu’il lui dise que tout irait bien ? Elle avait eu amplement le temps de voir quel genre d’homme il était. Il n’était pas un homme romantique ou quoi que ce soit, il n’avait pas envie d’être père, il était plus amoureux de ses bouteilles que de quiconque d’autre. Alors pourquoi ? Pourquoi venir lui dire qu’elle était enceinte ? Qu’elle ne lui fasse pas croire qu’elle voulait garder cet enfant parce que ce serait la meilleure blague de tous les temps. Elle n’était pas mieux que lui au fond. Alors pourquoi est-ce qu’elle lui faisait un plat alors qu’elle allait se débarrasser de ce môme, qui n’existait peut-être même pas ? La situation aurait presque été comique si elle n’avait pas été aussi dramatique.

Les doigts du Mangemort resserrèrent leur prise et le Mangemort pouvait presque sentir les os craquer sous ses doigts. Elle l’insultait, le giflait, et lui devait accepter ça sans rien dire ? Vraiment c’était la meilleure de l’année. De toute manière c’était trop tard, elle n’avait qu’à partir. Qu’il lui fasse mal ou non, qu’il se venge ou non, cela ne changerait rien à la donne. Alors les doigts du Mangemort glissèrent du poignet de la jeune femme, laissant apparaître la marque rouge que la pression avait fait. Bien fait. La jeune femme s’empressa de contourner son amant après avoir lancé ces paroles et Clint ne bougea pas d’un pouce, gardant le regard posé à l’endroit où le visage de la brune se tenait quelques secondes plus tôt. Il l’entendit récupérer son sac mais il ne voulait rien faire pour la retenir, il avait juste envie de se retrouver seul, et de partir loin, très loin. Le Mangemort se retourna tout de même lorsqu’il n’entendit plus de bruit et il vit la jeune femme le juger du regard. Ses yeux étaient humides mais il ne savait pas si cela venait du fait qu’elle soit en colère ou triste. La première solution était sans doute la plus plausible, être triste parce qu’un connard se comporte en connard, c’est un peu étrange non ? Vous êtes plutôt en colère quand cela vous arrive. « Pour répondre à ta question, non je ne compte pas le garder, avoir des mômes n’a jamais été dans mes projets d’avenir alors c’est bon tu peux te détendre, ce n’est pas demain la veille que tu auras un gosse, et encore moins de moi, satisfait ? » Merci bien de préciser. Fallait vraiment penser à trouver un sort qui empêche les femmes de tomber enceinte. Il allait vérifier ça dans les archives du ministère, il devait bien avoir quelque chose à ce propos. Le Mangemort sentit sa main se mettre à trembler et il la serra pour éviter que ses doigts ne dansent la polka sans son accord. Sa mâchoire se crispa tandis que les paroles de la jeune femme montaient au cerveau. Le petit ‘satisfait ?’ de la fin était mal passé mais il décida de laisser passer parce que de toute manière il n’allait pas à aller faire une crise pour ça. Plus vite ils partiraient de cette chambre plus vite les choses seront réglées. « Rends-moi ma baguette O’Toole. » C’est une blague ? Pour que tu puisses me tuer et laisser mon corps sans vie gire sur le sol comme une vulgaire poupée de chiffon ? Va crever. Elle croyait encore au père Noël ce n’est pas possible. Après qu’il l’ai insulté, que elle l’ai giflé, elle pensait vraiment qu’il allait lui rendre sa baguette comme si de rien était, comme si tout était terminé et que finalement on vivait dans un monde merveilleux, qu’on allait élever des dizaines de mômes dans la joie et la bonne humeur ? Non mais vraiment, parfois les gens réfléchissent bizarrement. « Alors là tu peux toujours attendre. » La main tendue d’April reste cependant en suspens dans les airs. C’est bien, ça te fait les muscles. Avançant vers la jeune femme, il la contourna à son tour sans lui adresser un seul regard et se dirigea vers la porte d’entrée de la chambre. Il était prêt à ouvrir la porte et se tirer comme ça, sans un regard en arrière, comme si tout cela n’était au fond qu’une immense scène de vaudeville pathétique. La main sur la poignée de la porte, il se retourna cependant vers la jeune femme pour terminer la conversation au lieu de partir comme un voleur. « Tu fais ce que tu veux de ton gosse de toute manière, je te préviens juste que si tu le garde c’est sans moi. » Lalala, quel gentil garçon. Un amour vous dites ? Je trouve aussi. Romantique, attentionné, l’homme parfait en somme, non vraiment je suis jalouse. Lâchant la poignée de la porte, il soupira avant de se retourner complètement vers la jeune femme. « Je pense que … » Que quoi ? Le mot voulait sortir mais il savait que si jamais il le disait il allait tout briser. Pour toujours et à jamais. Il n’était pas idiot, même dans cet état d’énervement avancé. Alors il ne savait pas s’il devait laisser ce mot franchir la barrière de ses lèvres ou s’il ferait mieux d’ouvrir la porte et de partir, la laissant là, seule. Non, il ne pouvait pas prononcer ces syllabes, sinon ce serait vraiment fini, et même si toute cette histoire lui faisait peur – oui il avait peur de cette pseudo-relation qu’il entretenait avec April alors qu’il s’était juré de ne jamais entrer dans le vie de ‘couple’ ou même de s’attacher à une femme – il ne voulait pas l’arrêter là, pas comme ça. Il avait seulement d’une pause, d’une longue pause, de changer d’air, de partir loin, et de revenir quand les choses se seraient calmées. Oui c’était lâche mais il ne voyait pas ce qu’il pouvait faire d’autre. Après tout il appréciait réellement la jeune femme, ce n’était pas une aventure de passage comme il en avait eu des tas, et de ce fait il ne voulait pas couper les ponts après cette entrevue. C’était idiot, ils étaient adultes, ils auraient dû avoir un minimum d’expérience dans ce genre de relation, mais non. « Non rien » Bon choix. Si jamais il avait osé laisser franchir le mot ‘erreur’ de ses lèvres, il l’aurait regretté il le savait. ‘Je pense que tout ça était une erreur’ c’est horrible comme phrase. Surtout que ce n’était pas le cas, ce n’était pas vrai, et ils le savaient tous les deux. Mais ils se voilaient la face comme deux enfants qui découvrent pour la première fois qu’on peut s’attacher à quelqu’un. Ils nient, ils font comme si les autres ont tort, ils continuent à se borner dans leurs idées. Deux enfants. Et après vous voudriez qu’ils en aient un ? Ironique n’est-ce pas ? Maintenant, Clint devait partir. Il fallait qu’il parte. Et qu’il boive. Pour oublier. Oublier l’espace de quelques heures. Comme toujours. Jetant un regard à sa montre, il vit que l’heure avait bien avancé. « Je vais devoir y aller. » C’est tout ? C’est tout. Reposant la main sur la poignée de la porte, il ouvrit cette dernière avant de sortir dans le couloir. Il avait vraiment besoin d'un verre mais il ne voulait pas rester dans ce bar. Arrivée dans la salle principale du bar, il vit son collègue adossé au comptoir et il lui fit signe de le suivre dehors. S'éloigner. Le plus loin possible.


FIN
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