Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

Partagez
 

 that awkward moment ▬ ft april (terminé)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



that awkward moment  ▬ ft april  (terminé) Empty
MessageSujet: that awkward moment ▬ ft april (terminé)   that awkward moment  ▬ ft april  (terminé) EmptyDim 30 Sep - 11:06

that awkward moment  ▬ ft april  (terminé) Tumblr_m24xjddGNb1qi81u4o1_500
just one more chance to see your face again

    quelques années plus tôt, grande salle de Poudlard, cinquième année d'Oli Stoker. Oli regardait autour de lui d’un air plus ou moins désespéré. Il cherchait une jeune fille qui mériterait son attention, une jeune fille qu’il tenterait de séduire pour arriver à la présenter à Neil. Ce dernier, Serpentard qui était devenu un genre de mentor plus ou moins forcé, lui avait ordonné de se ramener avec une fille la prochaine fois qu’il irait lui parler, parce que ça devenait ridicule de ce côté-là. Tout Poudlard avait la possibilité d’être au courant de l’amour que le Poufsouffle portait à sa meilleure amie, Vanessa, ce qui ne l’aidait en rien à surmonter sa peur terrible d’aborder une demoiselle. Et il devait trouver une fille jolie. Qui serait suffisamment intéressante pour que Neil lâche Oli. Et puis avec un peu de chance, elle lui plairait vraiment, non ? C’était une possibilité, après tout. Morgan aurait donné n’importe quoi pour ne pas être comme ça avec les filles. Mais comme beaucoup de chose, c’était une situation plus ou moins irrémédiable et ce n’était pas son truc. Et à l’époque, il ne savait pas que ça changerait avec le temps. Et pas de futur moi pour le prévenir que si, un jour, tu verras, tu auras une fille différente dans ton lit tous les soirs. De toute façon, il ne l’aurait même pas cru. Le cinquième année avait énormément de mal à se voir, à se représenter dans le futur. Il ne savait déjà même pas qui il était vraiment aujourd’hui, alors se situer dans 10 ans… Non, décidément, impossible. Ça dépendait de trop de choses. A force de tourner les yeux partout, une chevelure châtain accrocha son regard. Il réfléchit un instant. C’était un jeune homme très observateur, et il connaissait le nom de plus des trois quarts de Poudlard. La jeune fille tourna la tête, et ça fit tilt dans la sienne. April. April, c’était ça son nom. Une Serdaigle, il avait quelques cours en commun avec elle. Prenant son peu de courage à deux mains, il se leva de sa table et s’approcha de la sienne, remettant maladroitement ses cheveux en place comme si ça allait changer quelque chose. Non pas qu’il ne soit pas beau, il était juste tellement ridicule quand il parlait que ça enlevait tout son charme. « Coucou. » La bleue releva la tête et fronça les sourcils. « Moi c’est… » Le garçon eut un moment d’hésitation. Oli ? Carl ? S’il la présentait à Neil, ça serait Carl. S’il voulait partir sur des bases honnêtes, c’était Oli. Quel était le mieux ? Voyant que sa phrase restait en suspens trop longtemps, il finit par bégayer. « Ol.. Carli. Oli. Non appelle moi Carl en fait. Enfin. On verra. Je. »


de nos jours. Une claque. C’était le souvenir le plus marquant que l’aide bibliothécaire possédait de la jeune femme assise non loin de lui, à la table des professeurs dans la Grande Salle. A force de tourner la tête vers elle, elle avait fini par croiser son regard et il avait détourné le sien. Comme à chaque fois. Ce n’était pas la première fois que cette situation arrivait, ça faisait même depuis au moins une année que c’était comme ça. Ils s’étaient déjà reparlés, April ne montra pas particulièrement de signes qu’elle se souvenait de la cinquième année et qu’elle lui en voulait ou non, mais lui tenait à s’excuser. Il ne savait même plus ce qu’il avait pu dire de si horrible, mais il se souvenait d’une baffe brûlante. Sous une certaine lumière, c’était quasiment sûr qu’il avait encore la marque de ses doigts. Pourtant il faisait de son mieux pour être délicat à l’époque. A aucun moment il n’avait voulu l’offenser, et pire que la claque, il se rappelait des rires du groupe derrière lui. April était la cinquième année qu’il n’avait jamais eu et qu’il, selon lui, n’aurait jamais. Même après ses années d’expérience en la matière, chaque fois qu’il ouvrait la bouche pour dire quelque chose, il bégayait. Une autre membre du personnel ne lui posait aucun souci, mais elle… c’était une autre paire de manche. Et le nombre de fois qu’il s’était approché pour s’excuser et qu’au final il était parti dans l’autre sens en courant, c’était perdu d’avance. Elle devait le prendre pour un fou. Ce qui était le cas de pas mal de gens, ceci dit. Le repas se termina comme si de rien n’était, et le début de soirée passa pire que lentement. Oli, pour une fois, s’ennuyait. Durant cette agréable journée, il avait acheté deux chats, il avait parlé à Victoire. Il avait fait tout un tas de trucs, il avait même rendu service à Grace alors que ce n’était pas un truc qu’il faisait spontanément. Mais sa récente – et secrète – tentative de suicide l’avait rendu téméraire, et il profitait de ses journées dernièrement. Peut-être qu’un jour il se lasserait de sa vie encore une fois, mais pour l’instant tout allait bien.

Et pour l’instant, l’écossais essayait d’apprendre à ses deux chats qu’il ne fallait pas manger les livres. Parce que c’était sa source de revenu, et que sans les livres les animaux ne seraient pas là. Oli était un très mauvais pédagogue. Voyant que les deux s’agitaient de partout, il décida de les emmener faire un tour. Un des chats était tout noir, avec une tache blanche autour de l’œil gauche, et l’autre était son miroir parfait. Tout blanc, avec une tache noire autour de l’œil droit. Morgan les adorait déjà. Il aurait presque pu les appeler Oli et Carl, mais ça terminerait mal alors il cherchait encore un nom. Pour l’instant il les portait quand il voulait les appeler, aller les chercher ça marchait très bien. Il demanderait de l’aide pour le baptême, le mangemort n’étant absolument pas doué avec ça. Ses pas le guidèrent jusqu’à la cuisine, ce qui lui fit penser qu’il était plus guidé par son estomac que ses jambes. Ses chats le précédèrent dans la pièce. « Ah ben vous aviez juste faim en fait. » En entrouvrant la porte des cuisines, il aperçut l’ombre de quelqu’un se retourner en entendant les chats se balader. L’un deux sauta sur une table et fit tomber quatre casseroles. Le bibliothécaire se précipita pour les ramasser, et attrapa son chat d’une main. « C’est pas bien, faut pas faire ça… Merde, t’as même pas de nom. » Le garçon tourna les yeux et croisa ceux d’April. Ah ben oui, il fallait que ce soit elle. La couleur de la peau de Stoker se rapprocha de celle d’une tomate en une demi seconde. « Il est ou le deuxième chat… Atten- » Le dit deuxième chat, le noir, décida que c’était une bonne idée de sauter sur l’épaule de la professeur pendant qu’elle lui tournait le dos. Celle-ci sursauta, et en moins de temps qu’il ne fallait pour finir le atten- de l’écossais, il avait récupéré son deuxième chat, qu’il posa par terre. Il n’était littéralement pas possible de devenir plus écarlate.

« Désolé, ils sont pas encore très disciplinés. » Aux yeux de la jeune femme, il comprit que sa remarque était inutile. Oui. Elle avait bien vu. Sans réfléchir, le mangemort tendit sa main au dessus d’une table qui les séparait. « Ol… » Oh non. Le même problème. April le dévisageait, un sourcil levé. « Car. Non. Oli. Je sais. Pas. Si. Attends. Non. » Aspirant une grande bouffée d’air, il finit par faire un semblant de sourire. « Oli. Appelle moi Oli. Enfin je sais qu’à l’époque je t’avais dis Carl, mais ça s’est mal terminé alors… Non pas que je veuille recommencer, enfin quoique je suis plus doué depuis, mais c’est pas ça que je voulais dire. » Avant que la professeur n’eut le temps d’attraper la main tendue, il l’avait déjà rétracté contre sa taille, et se passait la main dans le cou, plus que gêné. « J’embrasse mieux depuis ceci dit. » La phrase était sortie toute seule. Il se plaqua les deux paumes contre la bouche. « NON je voulais pas dire que. Enfin c’était pas pour sous entendre je. » Déglutissant douloureusement, il finit par tâtonner sa poche à la recherche d’une cigarette. Il finit par en trouver une, qu’il alluma. Un silence planait dans la pièce. Le bibliothécaire se mordilla la lèvre et posa le paquet sur la table, invitant April a en prendre une. « Non ce que je voulais vraiment dire c’est… euh. Pardon. Pour y’a… wow, déjà dix ans. Ouais voilà, pardon. J’ai jamais pu le dire, et je me souviens plus pourquoi, mais je me souviens de la gifle alors… excuse-moi. Excusez moi ? Je peux te tutoyer ? Ou je dois t- vous vouvoyez ? Oh je recommence. Pardon je me tais. » Le mangemort s’assit sur la table derrière lui et ne dit plus rien, la tête baissée vers le sol, les joues en feu. Pour un grand retour, c’était un grand retour.
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



that awkward moment  ▬ ft april  (terminé) Empty
MessageSujet: Re: that awkward moment ▬ ft april (terminé)   that awkward moment  ▬ ft april  (terminé) EmptyMar 2 Oct - 12:21

    April n’avait pas faim. Elle ne saurait pas trop dire d’où ça pouvait venir, surement la boule qui pesait sur son estomac chaque fois qu’elle se retrouvait à cette table entourée de personnes qu’elle déteste profondément, obligée de faire attention aux moindres de ses faits et gestes, de ses paroles, même son souffle et son rythme cardiaque étaient épiés pour déceler le mensonge. Elle en connaissait un rayon là-dessus. Ses parents l’avaient bien formée et avaient pour ça payé de leurs vies. Mais ça c’est une autre histoire. En vérité ce qui la mettait mal à l’aise ce soir c’était le regard insistant d’un des membres du personnel. Il n’avait pas arrêté de lui lancer des œillades plus ou moins soutenues tout au long du repas et ce n’était pas la première fois. Bien sûr elle savait que certains membres pouvaient avoir des doutes sur elle, en réalité ici tout le monde se méfiait de tout le monde, le moindre geste était analysé et rapporté directement au Lord. Tout les professeurs, même les plus fidèles vivaient dans l’attente perpétuel d’être un jour convoqué dans le bureau du directeur afin d’expliquer tel ou tel acte. April n’avait pas peur, loin de là, même si elle avait beaucoup plus à perdre que n’importe quel professeur ici, mais elle détestait se sentir épié comme un animal dangereux. Elle est un très bon professeur et une mangemort dévouée, enfin en apparence. Elle remplie ses missions sans poser de question, même les plus écœurantes et élimine même toutes personnes susceptibles de trahir sa couverture, amis comprit, elle n’était pas à son premier essai sur ce point là malheureusement. Bref, quoi qu’il en soit, le regard insistant de son collègue l’a mettait mal à l’aise et elle ne saurait pas vraiment dire pourquoi. Ou peut être si, elle en avait une petite idée.

    • Flashback •

    Cinquième année d’étude ▬ April n’avait pas fermé l’œil de la nuit et pour cause la veille avait été un grand jour. Elle avait enfin reçu sa marque des ténèbres après une cérémonie dans les règles. Elle était fière, mais pas vraiment pour ce que la marque représentait en elle-même, vu qu’elle n’était pas devenue mangemort pour les idéaux véhiculés par Voldemort, mais parce que ça représentait quinze année de travaille acharné sur elle, sur son esprit et son physique afin de rentrer dans les bonnes grasses du Lord, et elle avait réussi. Maintenant elle pouvait vraiment commencer ce qu’elle avait à faire, c’était le début de la fin en quelque sorte. L’excitation l’avait donc empêché de dormir mais maintenant qu’elle devait se lever pour aller déjeuner c’était un véritable calvaire. Déjà parce que son avant bras lui faisait affreusement mal, et de deux parce que ses amis ne l’a lâchaient pas, il voulait connaître tout les détails de la cérémonie. April était donc arrivée dans la grande salle entourée de groupies qui n’arrêtaient pas de lui casser les oreilles et ça commençait vraiment à lui taper sur le système. Ses parents lui avaient conseillé de se faire des amis afin d’être mieux intégré dans le milieu et de donner une bonne image, mais si elle avait eut le choix, elle serait resté seule, la compagnie des autres l’agaçait au plus au point, et encore plus quand il s’agit d’une bande de dindes. La jeune fille poussa un soupire lasse et alla directement s’asseoir à la table des Serdaigle ou d’autre élèves l’attendaient pour connaître les détails. Merlin que quelqu’un les fasse taire ! Le revers de la médaille est loin d’être agréable pour le coup ! « April alors comment c’était !! Il parait que tu dois passer le rite des sorts impardonnables c’est vrai ? C’était sur qui ? Elle a crié ? Supplié ? J’ai tellement hâte que ce soit mon tour et puis… » « Tu me donne mal à la tête… » la jolie brune avait finit par se lever pour changer de place mais un garçon, qui vu son uniforme ne faisait pas partit de sa maison, lui barra le chemin. Il semblait à la fois déterminé et mal à l’aise c’était bizarre à voir, et assez drôle en fait. Ses cheveux étaient en l’air comme s’il avait essayé de se les coiffer et ses joues étaient rougies par l’émotion. Si April n’avait pas été de mauvaise humeur elle l’aurait presque trouvé touchant. « Coucou. » Elle ne prit pas la peine de lui répondre, seulement de croiser les bras et de lever un sourcil pour lui faire comprendre qu’il était sur son chemin et que vu son humeur, il avait tout intérêt à cracher le morceau. Et c’est ce qu’il fit. Enfin il essaya parce que le rendu n’était pas au rendez-vous. « Moi c’est… » alors là c’était le pompon, il ne sait même pas comment il s’appelle ? non mais c’était une caméra cachée ou quoi ? la jeune fille attendit qu’il retrouve la mémoire ce qui lui parut une éternité « Ol…Carli. Oli. Non appelle moi Carl en fait. Enfin on verra. Je. » Il lui voulait quoi celui là encore. April sentit les regards de la moitié de la table tournés vers eux, visiblement attendant une réaction de sa part et tout s’enchaina très vite…

    • Fin Flashback •

    April finit par reposer sa fourchette après avoir joué avec ses aliments dans son assiette sans en porter une seule miette à sa bouche avant de regarder la paume de sa main droite. Elle l’avait giflé. Elle pouvait encore ressentir la brûlure et le picotement dans ses doigts quand sa main était entrée en contact avec sa joue, ainsi que le bruit qui avait résonné dans toute la salle sous les yeux ébahies des autres élèves. Ça s’était d’ailleurs passé dans cette même salle. La jeune professeur releva son regard chocolat pour fixer la table des Serdaigles et revoyait la scène avec plus ou moins de netteté. En fait c’était surtout les sensations qui étaient restés, ses souvenirs étant en bouillis à force d’être manipulés. Quoi qu’il en soit elle ne voyait que cette raison pour que le fameux Oli, oui depuis elle s’était renseignée sur lui tout comme sur les autres membres du corps enseignant, la regarde ainsi. Il devait lui en vouloir encore pour cet affront, ce qui quelque part était normal. Elle l’avait quand même ridiculisé devant la moitié de l’école et n’avait jamais donné suite à cet épisode. Bon bien sûr ils leur étaient arrivés d’échanger quelques mots par si par là, mais des banalités sans importance et pour une raison inconnue, et qu’elle n’admettra surement jamais, April le regrettait un peu. C’est en soupirant que la jeune femme finit par se lever en s’excusant auprès des autres professeurs avant de quitter la grande salle. Elle pouvait encore sentir le regard d’Oli dans son dos, comme s’il la transperçait et elle fut soulagée de franchir les grandes portes pour se rendre dans ses appartements où elle espérait se changer les idées en corrigeant les copies de ses élèves. Et elle y parvint, pendant quelques heures du moins. Mais les lois de mère nature reprirent le dessus quand son ventre exprima un bruit loin d’être glamour lui rappelant qu’elle n’avait rien avalé de la soirée. « Roh mais chut ! » April posa une main sur son ventre et se rendit compte qu’elle lui parlait…ok il était temps qu’elle reprenne ses esprits et sa raison là, si quelqu’un la voyait faire il allait soit penser qu’elle est enceinte, ce qui était peu probable, soit penser qu’elle est cinglée, ce qui déjà est beaucoup plus plausible. La jeune femme quitta donc son bureau pour se rendre dans les cuisines. Elle connaissait le chemin par cœur vue qu’elle le faisait assez régulièrement, bon en réalité presque tous les soirs mais faut pas le dire ! April traversa les couloirs et descendit les escaliers salivant d’avance sur ce qu’elle allait manger, des sucreries ! heureusement qu’elle avait un métabolisme qui lui permettait de ne pas prendre de poids sinon elle serait énorme avec la dose de sucre qu’elle engloutit chaque soir. La belle vérifia qu’il n’y avait personne dans la pièce et alla directement vers son placard fétiche, prenant de la pâte à tartiner et des chamallows. Bon ça pouvait sembler étrange comme mélange mais elle adorait ça alors pourquoi pas ! la gourmande alla donc s’asseoir sur l’un des plan de travail, la vérité c’est qu’elle n’aime pas s’asseoir sur des chaises, si elle pouvait manger assise sur la table dans la grande salle elle le ferait mais pas sur que les autres professeurs apprécient, alors ici elle en profite. Le pot de pâte à tartiner ouvert, elle s’apprêta à enfourner un morceau de chamallows dans sa bouche quand un bruit la fit tourner la tête. Des bruits de pas. Ce qui l’a surprit au début vu qu’elle vit débouler deux chats dans les cuisines ce qui l’a fit sourire. Les animaux ont toujours eut le don de la faire sourire sans qu’elle ne le contrôle. En revanche, elle effaça vite son sourire quand la porte de la cuisine s’ouvrit en grand pour laisser passer une silhouette masculine. Un rapide coup d’œil sur son visage et elle le reconnu sans mal. Décidemment ce soir il était partout ! mais il ne sembla pas la reconnaitre alors April ne dit rien, le regardant attraper l’un des chats qui venait de mettre le bazar en quelques secondes, pour le coup la discrétion était raté, et puis c’était étonnant pour un chat de manquer autant d’agilité, mais bon, en même temps quand on voit qui est son maître on ne peut pas être surpris. « C’est pas bien, faut pas faire ça…merde, t’as même pas de nom. » la jeune femme se mordit la lèvre pour ne pas éclater de rire. Elle ne savait pas trop pourquoi mais il était presque attendrissant là. Et encore plus quand il remarqua enfin sa présence. Son visage s’empourpra tellement vite qu’elle cru qu’il allait exploser, ou simplement qu’il avait cessé de respirer pendant plusieurs secondes, et puis elle ne l’aida pas beaucoup, se contentant d’afficher un sourire en coin, le laissant se dépatouiller. « Il est où le deuxième chat…attend- » Ah oui c’est vrai qu’elle avait vu deux chats entrer et là il en tenait qu’un seul. April s’apprêta à l’aider, ne vous méprenez pas elle l’aurait fait pour le chat ! mais ce dernier jugea bon de manifester sa présence en lui sautant sur l’épaule avant que Oli ai pu finir sa phrase. Habituée à bien pire avec ses autres animaux, la belle ne bougea pas et sourit tendrement en le caressant au passage avant que d’un mouvement rapide et maladroit, le jeune homme le prenne et le pose par terre. April le fixa et se demanda à quel moment il allait exploser parce que ça ne pouvait que arriver vu la couleur de son visage, elle en serait presque inquiète si elle ne s’appelait pas April Alterman. « Désolé, ils sont pas encore très disciplinés. » la belle haussa un sourcil amusé à sa remarque. Il l’a prenait pour une débutante ? il ne devait surement pas avoir remarqué quelle matière elle enseigne ici…mais elle retint à temps la remarque qui lui brulait les lèvres depuis qu’elle l’avait vu entrer dans la pièce. De plus, il la devança et reprit la parole, et là, elle se retrouva dix ans en arrière, dans une certaine grande salle le lendemain où elle a reçu sa marque.

    Son regard chocolat se baissa sur la main tendue et tremblante de son homologue masculin « Ol… » Oh non pitié il n’allait pas recommencer ! ce n’était pas si difficile de se présenter bon sang ! surtout que ça faisait déjà un an qu’ils bossaient ensemble et elle connaissait déjà son prénom ! et même les deux mais ça elle ne lui dira pas…mais une fois de plus, April resta muette et se contenta de relever le regard sur son visage attendant une réaction de sa part. « Car. Non. Oli. Je sais. Pas. Si. Attends. Non. » Elle devait l’achever ou pas ? « Oli. Appelle-moi Oli. Enfin je sais qu’à l’époque je t’avais dis Carl, mais ça s’est mal terminé alors…Non pas que je veuille recommencer, enfin quoique je suis plus doué depuis, mais c’est pas ça que je voulais dire. » Il lui faisait des avances ou April hallucinait ? la jeune femme esquissa un mouvement pour serrer sa main mais il la reprit comme si elle allait le brûler. Bon ok, il est encore plus bizarre que ce qu’elle pensait. D’abord il ne se souvient pas de son prénom, et maintenant il refuse qu’elle le touche, et bien ils ne vont pas aller loin là ! la brune se contenta de poser ses mains sur la table et de le regarder avec insistance, elle avait presque l’impression que de la fumée sortait de ses oreilles et elle se retint de sourire. C’est elle qui le mettait dans cet état là ou bien était-ce avec tout le monde ? « J’embrasse mieux depuis ceci dit » Bon là elle ne put retenir un pouffement de rire c’était trop, mais elle parvint à se retenir d’éclater de rire ceci dit, sa lèvre en prit un coup mais au moins elle sauvait un peu son honneur au jeune homme ! mais la tâche était encore plus difficile en le voyant plaquer ses mains et bafouiller comme une jeune pucelle, elle n’était pas en pierre non plus là ! « NON je voulais pas dire que. Enfin c’était pas pour sous entendre je. » Bon là il allait littéralement mourir d’étouffement s’il ne se reprenait pas, merlin elle n’aurait jamais pensé qu’il était si timide ! ça lui changeait des autres hommes ceci dit…elle l’observa toujours sans un mot, elle n’aime pas parler, observer c’est mieux et plus utile. Monsieur fume en plus, déjà qu’il a du mal à respirer quand il s’exprime…elle le laissa faire, la fumée ne la derange pas, au contraire, elle aime bien l’odeur. Et puis elle espérait quelque part que ça allait le calmer avant qu’elle ne soit obligé de lui faire du bouche à bouche, quoique que…bon April tu t’égares là ! « Non ce que je voulais vraiment dire c’est…euh. Pardon. Pour y’a…wow, déjà dix ans. Ouai voilà, pardon. J’ai jamais pu le dire, et je me souviens plus pourquoi, mais je me souviens de la gifle alors…excuse-moi. Excusez-moi ? je peux te tutoyer ? ou je dois t- vous vouvoyez ? oh je recommence. Pardon je me tais. » OK là c’était trop il ne fallait pas abuser non plus ! Contre toute attente April réussit quand même à se retenir à grandes peines de ne pas éclater de rire ou juste quitter la pièce en pensant qu’il se payait sa tête. Et puis quelque part, elle n’avait pas envie de partir. Elle resta un petit moment sans bouger ni parler, du coup un silence pesa s’installa dans la cuisine, seulement brisé par le ronronnement des chats et l’expiration d’Oli quand il recrachait sa fumée de cigarette. Elle le regarda longuement même s’il avait la tête baissée, elle pouvait parfaitement voir la couleur de ses joues, et sa façon de tirer sur sa cigarette trahissait son malaise. Ça pouvait presque être vexant à force, elle n’était pas si impressionnante que ça si ? bon ok, la plupart des hommes qui l’abordent ne sont pas forcément à l’aise, elle est une femme de caractère qui en impose, les hommes se sentent vite en danger, mais à ce point là ça ne lui était jamais arrivé. En même temps elle ne pouvait pas se vanter d’être une experte dans la manière, les relations n’étaient pas sa priorité. «Bien… » sans dire un mot de plus, April contourna la table et se dirigea vers la porte de sortie, la seule porte présente en fait. On aurait pu penser qu’elle allait sortir vu comment elle partait mais en réalité, elle la referma délicatement sans un bruit. Puis après une courte, se dirigea vers Oli qui n’avait pas bougé de place et allait finir par fumer le filtre à force de tirer sur sa cigarette comme ça.

    Doucement elle lui prit la cigarette des mains et la jeta dans l’évier où un petit bruit annonça qu’elle s’était éteinte au contact de l’eau. « Alors premièrement, calme-toi, je ne vais pas te manger et je n’ai pas l’intention de te gifler une nouvelle fois… » étrangement et contrairement à son habitude, April avait parlé d’une voix calme, presque douce. Pour sa défense elle n’avait aucune envie qu’il lui claque entre les doigts par sa faute, et puis elle le trouvait…attendrissant. Le premier qui dit un mot il est mort. La belle inspira un bon coup à son tour et avec précaution comme avec un animal sauvage, prit la main du jeune homme pour la serrer doucement sans le brusquer mais ferme quand même et lui adressa un sourire gentil. « On va recommencer calmement et depuis le début. Je sais que tu t’appelle Oli, et aussi Carl mais ne me demande pas pourquoi…mais je suis contente que tu te présente enfin officiellement. Moi c’est April et tu peux me tutoyer. Ça va jusque là ? » Bon ok ça pouvait donner l’air de parler à un débile mental ou quelqu’un de potentiellement dangereux, mais elle ne savait pas vraiment comment faire. D’ordinaire elle serait partit et n’aurait pas prit la peine de s’occuper de lui, donc elle débutait un peu d’indulgence voyons ! la jolie brune se racla la gorge et continua sur sa lancée sans lâcher la main de l’homme en face d’elle. « Pour ce qui est de tes excuses, elles sont inutiles. C’était il y a dix ans et il y a eut prescription depuis, je ne t’en ai jamais voulu. Déjà parce que à l’époque j’avais d’autre chose à régler, mais aussi parce que je me souviens même plus de la raison de cette gifle. En fait je ne me souvenais même pas de cet épisode avant de te revoir. » Bon il y avait quelques mensonges dans ses propos. elle se souvenait parfaitement de pourquoi elle lui avait donné la gifle. A l’époque April était vierge et surtout elle ne connaissait rien à la relation homme/femme, ses parents ne lui en avaient jamais parlé, et elle n’aimait pas parler de ça avec ses amies, c’était tabou, et puis elle n’en voyait pas l’intérêt. Elle connaissait ce qu’elle avait lu dans les livres et en voyant ce garçon s’approcher d’elle au milieu de tout le monde et lui faire des avances, elle avait prit peur et préférer l’attaque plutôt que de risquer à se ridiculiser. Résultat c’était lui qui avait écopé de son inexpérience. Mais ça elle ne pouvait pas vraiment lui avouer. « En fait…je crois que je me rappelle pourquoi…tu avais essayé de me ploter… mais c’est oublié » April balaya ce souvenir construit de toutes pièces d’un mouvement de la main et reporta son attention sur le jeune homme en lui souriant doucement. « Et pour finir… » sans prévenir, la belle tira sur la main de son collègue pour prendre son visage en coupe et poser ses lèvres sur les siennes. Sans lui laisser le temps de réagir, elle l’embrassa langoureusement en goûtant ses lèvres, se retenant d’aller caresser sa langue avec la sienne, mais elle fut obligée de mordiller doucement sa lèvre avant de lentement le relâcher. Tout en souriant, elle se lécha les lèvres en le fixant puis finit par se détourner comme si de rien était « Je n’avais pas testé avant mais c’est vrai que tu embrasses bien. je crois qu’on a fait le tour maintenant, tu peux te détendre, ce qui est fait n’est plus à faire ! » elle lui jeta un regard par-dessus son épaule avant de s’asseoir à son tour sur la table en face, reprenant un chamallows « Alors qu’est-ce qui t’amène dans les cuisines à une heure si tardive ? je suis ici tout les soirs et je ne t’avais jamais vu avant alors il y a bien une raison. Insomnie ? fringale nocturne ? jambes énervées ? oui je pose beaucoup de questions tu l’apprendras vite par la suite… » April lui fit un grand sourire, ce qui était rare et se remit à la fixer en silence, caressant distraitement l’un des chats qui était venu sur la table pour se frotter contre elle. La soirée allait finalement être intéressante.


Spoiler:



Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



that awkward moment  ▬ ft april  (terminé) Empty
MessageSujet: Re: that awkward moment ▬ ft april (terminé)   that awkward moment  ▬ ft april  (terminé) EmptyMer 3 Oct - 2:45

that awkward moment  ▬ ft april  (terminé) Tumblr_m8jyrpB45z1rr6ht5

Pathétique. C’était le meilleur mot du vocabulaire d’Oli qu’il avait trouvé pour décrire son comportement. Il avait juste envie de partir en courant dans l’autre sens en bredouillant qu’il avait assez parlé pour aujourd’hui. Et puis ces chats trouveraient des rats à manger, ou des araignées, ou n’importe quoi mais pourvu qu’il ne soit pas forcé de rester ici face à une April qui semblait visiblement se retenir de rire. Le bibliothécaire ne trouvait pas ça très drôle, mais tant qu’à faire il préférait qu’elle rit : se prendre une nouvelle claque par la même personne dix ans après n’était pas particulièrement quelque chose d’enviable. Et il était censé passé une soirée tranquille, pour une fois. Rencontrer la professeur de soins aux créatures magiques n’était pas dans ses plans. Non pas qu’il ait le choix, vu la situation. Malgré son envie pressante de s’enterrer dans un trou pour se réfugier, Stoker était incapable de faire un mouvement hors du répétitif geste de fumer. Plus mécanique qu’autre chose, pour tout dire, puisqu’il s’en rendait à peine compte. Il fixait la table sur laquelle il était appuyé, attendant que quelque chose se passe. La jeune professeur se leva de l’autre bout de la table sur lequel elle s’était assise et s’approcha de la porte. Oli eut un instant envie de lui dire de rester, mais il ne savait pas ce qu’elle comptait faire. Et puis, voulait-il vraiment qu’elle reste ? Il n’avait aucune idée de ce qu’il pouvait lui dire, de ce qu’ils pouvaient discuter. Il ne parlait jamais longtemps à la professeur, et ce n’était pas ce soir qu’il comptait commencer. Surtout pas si elle partait comme ça sans un mot de plus. Et puis après tout, l’écossais ne savait même pas ce qu’il préférait. Si elle se retenait d’être méchante, alors il préférait qu’elle parte avant d’ouvrir la bouche. Même s’il le méritait, il n’avait pas envie qu’on soit méchant avec lui. Il avait des efforts, non ? Oli ne demandait pas grand-chose, juste l’assurance qu’elle ne lui en voulait pas trop. C’était juste ça qu’il désirait. «Bien… » Bien ? Oli releva la tête imperceptiblement, juste pour voir un dos devant une porte. Et manifestement, elle était en train de la fermer. je vais mourir. adieu. La professeur allait probablement l’exterminer sans bruit, et on retrouverait son corps dans la cuisine demain matin, à moitié dévoré par les chats affamés. Rien qu’à cette idée, Morgan tira sur sa cigarette. Enfin, essaya : April venait de lui prendre des mains juste avant que le tabac arrive à ses lèvres, et elle l’envoya d’un geste vers un évier. Le bibliothécaire leva les yeux vers elle. Il avait envie de demander l’autorisation d’en prendre une autre, à vrai dire. Lui, avoir peur d’une femme qu’il ne connaissait pas à cause d’une petite claque ? Non. Jamais. Pour dire vrai, le mangemort était terrorisé.

« Alors premièrement, calme-toi, je ne vais pas te manger et je n’ai pas l’intention de te gifler une nouvelle fois… » Soulagement. Rien ne lui garantissait qu’elle n’allait pas faire pire, mais il était déjà garanti que, un : il ne serait pas dévoré vivant, et deux, il ne subirait pas le même sort que son lui pré-ado. C’était bien un de ses pires cauchemars, tiens. Revivre à son âge ce qu’il avait vécu plus tôt. Une fois était amplement suffisant. Le brun sentit quelque chose sur sa main. En tournant la tête, il se rendit compte que c’était April qui tenait la sienne, et qui lui adressait un gentil sourire. Oli aimait bien ce sourire gentil. Et il aimait bien la pression de la main. Mais il se demandait s’il faisait à ce point pitié pour qu’elle ait le besoin de lui sourire et d’agir comme s’il avait 8 ans et qu’il venait de découvrir un truc de grand, qu’il fallait donc expliquer avec douceur et compréhension. « On va recommencer calmement et depuis le début. Je sais que tu t’appelles Oli, et aussi Carl mais ne me demande pas pourquoi…mais je suis contente que tu te présentes enfin officiellement. Moi c’est April et tu peux me tutoyer. Ça va jusque-là ? » Le bibliothécaire tiqua sur le ton de la brune. Bon, il n’allait rien dire : il n’y avait rien à dire, il ne comptait pas protester au risque qu’elle se mette à vouloir le faire arrêter de respirer, mais bon. S’insultant intérieurement, il décida que tant qu’elle lui parlait comme ça il n’était pas en danger de mort, et en étant venu à la conclusion qu’il valait mieux débile que mort, il hocha la tête lentement, restant méfiant. ça se trouve, elle cachait son jeu. « Pour ce qui est de tes excuses, elles sont inutiles. C’était il y a dix ans et il y a eut prescription depuis, je ne t’en ai jamais voulu. Déjà parce que à l’époque j’avais d’autre chose à régler, mais aussi parce que je me souviens même plus de la raison de cette gifle. En fait je ne me souvenais même pas de cet épisode avant de te revoir. » Le mangemort était content d’entendre ça. Il releva la tête et croisa le regard de la jolie brune. Se mordillant la lèvre, il lui fit un petit sourire. Discret, mais si elle était un brin observatrice, elle saurait que ça allait mieux. Pour être honnête, Oli n’était plus sûr de savoir ce qu’il avait fait non plus. Probablement de l’indélicatesse à un niveau professionnel comme il l’avait l’habitude, mais de là à ressortir les détails de l’histoire, il ne fallait pas trop lui en demander. Et si la jeune femme ne s’en souvenait plus non plus, tant mieux. C’est que ça ne devais pas être si horrible, non ? « En fait…je crois que je me rappelle pourquoi…tu avais essayé de me ploter… mais c’est oublié. » Il y eut un silence. Les joues du bibliothécaire furent instantanément en feu. Rouge tomates.

Le mouvement de la main pour faire oublier ça d’April n’eut aucun effet sur Stoker. Comment. Quoi. Pourquoi avait-il fait une chose pareille ? A l’heure d’aujourd’hui, il arrivait toujours à ses fins avec des inconnues, tout du moins la plupart du temps. Et ça finissait très bien pour lui. Essayant de rappeler ce qu’il avait bien pu faire d’aussi stupide quand il était plus jeune pour foirer à ce point, le bibliothécaire n’entendit pas la dernière phrase de la professeur, et lorsqu’il releva les yeux en sentant sa main être tirée en avant, il n’eut pas le temps de réagir. Il subissait l’instant. Totalement hors de contrôle, ce qu’il n’aimait absolument pas. En revanche, ce qu’il aimait plus, c’était les lèvres d’April sur les siennes. Ca faisait trois fois en un court laps de temps qu’on l’embrassait sans qu’il le prédestine. Les deux premières fois, c’était des élèves. Le fait que ça vienne de la brune le surprenait encore plus. Et pour la troisième fois, il ne fit que répondre au baiser sans rien chercher à comprendre. Beaucoup le considérait comme très timide, et c’est là qu’il se rendait compte qu’une infinité de personnes pensant le connaître n’avait aucune idée de comment il était vraiment. Entre le côté Carl absolument pas délicat mais qui plaisait aux femmes parce qu’il était assez macho pour être attirant et le côté Oli qui était gêné chaque fois qu’il croisait le regard d’une jolie demoiselle, il y avait un juste milieu qui savait profiter des bonnes choses ainsi que les provoquer. Pas aujourd’hui. Aujourd’hui il voulait qu’April recommence ce qu’elle venait de faire. Elle continua de le fixer. Il ne bougea pas, lui rendant son regard. Il était encore gêné de la situation précédente, mais si elle relaxait les gens comme ça quand elle était avec eux, alors il avait envie de lui demander comment elle réussissait dans la vie.

« Je n’avais pas testé avant mais c’est vrai que tu embrasses bien. Je crois qu’on a fait le tour maintenant, tu peux te détendre, ce qui est fait n’est plus à faire ! » Oli faisait face au dos de la jeune fille, qui lui lança un regard auquel il répondit par un petit sourire. c’est bon oli tu peux respirer maintenant. vas-y, c’est pas compliquer. expirer, inspirer, expirer. inspirer. April attrapa un chamallow et le glissa dans sa bouche. Morgan regarda autour de lui pour voir ce qu’il pourrait manger. Il avait envie de salé. « Alors qu’est-ce qui t’amène dans les cuisines à une heure si tardive ? je suis ici tous les soirs et je ne t’avais jamais vu avant alors il y a bien une raison. Insomnie ? fringale nocturne ? jambes énervées ? oui je pose beaucoup de questions tu l’apprendras vite par la suite… » Oli ricana. C’était tout nouveau qu’il aille dans les cuisines en pleine nuit, mais pas qu’il se balade dans le château. Ça devait d’ailleurs être un merveilleux concours de circonstances qu’ils ne se soient jamais croisés plus tôt, si elle se baladait elle aussi la nuit. Le bibliothécaire se tourna pour ouvrir un placard derrière lui, qui s’avéra être vide. « Alors tu apprendras vite que je réponds pas à toutes tout le temps. » Ce n’était pas une question, ni une suggestion. C’était un fait. Si les questions déviaient vers des sujets qui ne l’intéressaient pas, il garderait simplement le silence. Il tourna la tête vers la brune. « Je préfère poser les questions, il me semble qu’on a ça en commun. » Avec un clin d’œil, il se détourna et se baissa pour attraper le chat blanc. Après un petit moment de silence, il posa le chat sur la table et le caressa d’une main, distraitement. « Je dors pas beaucoup la nuit… Mais les cuisines ne sont pas un lieu de prédilection pour moi, d’ordinaire c’est plus les couloirs tu vois. Ceci dit, je crois que les deux trucs poilus qui me suivent partout avaient faim. Et même si certains ouvrages de la bibliothèque me débectent, je crois que Grace m’en voudrait si je leur donnais ça à manger. » Il sourit à l’ancienne Serdaigle et se souvint instantanément de la matière qu’elle enseignait. Soins aux créatures magiques. Deux choses, donc : il venait de sous-entendre qu’il aimerait bien pouvoir donner des livres à manger à ses animaux de compagnie, ce qui était un tantinet de la maltraitance – du moins c’est ce qu’il pensait – et de deux, ça se trouve elle trouverait un truc à leur donner pour qu’ils arrêtent de manger tout ce qui était à proximité. Et c’était actuellement le paquet de clopes du brun, qui réagit instantanément. « Ah non pas touche. Dégage. Non va-t’en, c’est pas à toi ça. » Le chat finit par se détourner après que Morgan l’ait poussé. Il glissa une autre cigarette dans sa bouche, qu’il fuma plus calmement cette fois ci. Ah, tout allait mieux. Tout était arrangé. Il pourrait enfin croiser April sans rougir, sans bégayer un truc incompréhensible, sans se faire un scénario de sa mort. Ce qui était paradoxal, puisqu'il était arrivé à ce niveau d'aisance après qu'elle l'ait embrassé par surprise, mais ça lui convenait. April avait la potentialité de devenir autre chose que la gêne personnifiée, aussi il commença à lui parler comme si de rien n'était.

« Ils sont tous nouveaux… Tu sais ce qu’ils mangent ? Enfin je sais ce que les chats mangent. Mais je sais pas où en trouver. » Après un petit moment de réflexion, Oli toussota. « Ouais enfin presque. Ils mangent. euh. Ouais. Des trucs à la viande ? » L’effort manifeste du bibliothécaire pouvait être soit mignon, soit stupide, mais il n’était plus à ça près. Il avait bien une souris, mais c’était sa souris, qu’il avait adopté avec Sarah. Il ne pouvait pas – rien que d’y penser, il en frissonnait – donner Fiki en pâture aux deux chats sans noms. « D’ailleurs si t’as des idées pour leurs noms. Je suis en pleine recherche. » Le brun soupira et puis releva la tête, intéressé par April qui semblait s’amuser avec le chat noir. « Et toi alors ? C’est commun que tu t’engloutisses des chamallow à cette heure-là de la nuit ? C’est pas très diététique, enfin j’imagine que tu le sais déjà. » Attendez, c’était quoi le mot d’ordre avec cette fille ? Délicatesse. Ouais, on repassera.
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



that awkward moment  ▬ ft april  (terminé) Empty
MessageSujet: Re: that awkward moment ▬ ft april (terminé)   that awkward moment  ▬ ft april  (terminé) EmptyMer 3 Oct - 5:27

Nice to meet you
« Nous sommes tous les architectes de notre destin lors ne nous tournons pas avec tristesse sur notre passé. Il ne reviendra jamais. »


FFinalement la soirée qui s’annonçait si ennuyeuse allait vraiment être intéressante et pour deux raisons non négligeable. Déjà April découvrait une personne qui, elle doit l’avouer, n’avait fait que l’intriguer mais sans plus au court des années passées. Oui elle l’avait remarqué, bien évidemment, elle avait des yeux et savait s’en servir. Beaucoup de femmes pensent et disent que la gente féminine ne matte pas les hommes, que cette pratique est réservée exclusivement à la gente masculine. Faux. April devait-elle alors se considérer comme un homme ? N’importe qui l’ayant vu nu vous diras le contraire. Bon on s’égare du sujet une fois de plus. Tout ça pour dire que la jeune femme avait bien évidemment remarquer Oli avant même qu’il ne vienne lui parler en cinquième année. Déjà parce qu’il était mangemort et donc qu’elle se devait de connaître tout les descendants des mangemorts, leurs noms, âges, rang, groupe sanguin, leurs passions, tout jusqu’aux moindres détails étaient inscrits dans un petit carnet et le bibliothécaire avait deux pages consacrées rien qu’a lui, enfin à lui et son alter-ego. Rien ne lui échappait et encore moins l’embarras dans lequel elle mettait son collègue. Ça aurait pu être presque vexant au final, pourtant elle le voyait parler avec les élèves, certaines milles fois plus attirantes qu’elle, et à ses collègues féminines sans problème, mais avec elle il avait l’air d’avoir peur…non en fait il semblait carrément terrorisé et près à imploser sur place avec sa cigarette qui ne ressemblait plus à grand-chose maintenant. D’ordinaire elle n’aurait rien fait, elle serait juste partit. Si à la limite, elle ne se serait pas retenue de rire, ce qui est une tâche vraiment difficile en cet instant, mais c’est tout. Elle n’aurait pas cherché à le comprendre, à le rassurer, à le connaître plus que nécessaire, et pourtant elle avait fermé la porte, prit sa main et lui avait parlé. Répondant plus ou moins à ses questions, choses qu’elle déteste faire. Elle aime poser les questions, et non y répondre et d’habitude, elle arrive toujours à ses fins. Mais là ça lui semblait légitime pour le calmer de répondre à ses questions, du moins les plus formels. C’est ce qu’elle entreprit, une par une, y allant doucement comme avec un animal sauvage et terrorisé par l’homme. Oui les hommes ne sont parfois pas si différents des animaux quoi qu’ils en pensent. Un homme reste un animal, la méchanceté en plus. Un homme terrorisé, a besoin de douceur, de calme, de patience pour se sentir à l’aise. Oli est comme un chaton sans défense en cet instant. Enfin April le voit comme ça, sinon elle n’aurait pas réussi à l’approcher, elle est plus douée avec les animaux qu’avec les hommes, sauf pour les coups vite faits mais ça c’est autre chose. Par la suite il lui était venu une idée toute bête. Mathématique et scientifique. Ils s’attirent. C’est indéniable. April le trouve plus que séduisant et a voir le regard qu’il lui jeté parfois, il ne doit pas la trouver repoussante. C’est mathématique. Deux corps qui se plaisent s’attirent forcément, et créer une tension sexuel qui est souvent à l’origine de malaise comme celui-ci, il faut donc le casser. La jeune femme avait effectué ses calculs dans sa tête avant de tirer sur sa main et l’embrasser langoureusement. Au moins aucun des deux ne se demandera sans cesse en regardant l’autre quel goût pouvait bien avoir ses lèvres. Bon après elle avait lié l’agréable avec tout ça et profiter de son baiser. Il avait mit un peu de temps à y répondre, après tout c’était normal, l’effet de surprise. Mais quand il se décida à bouger, c’était pas mal, pas mal du tout même. Théorie à double tranchant. Elle avait bien envie de recommencer et même de pousser un peu mais se détacha avec un sourire, elle devait admettre que pendant un moment le temps sembla se suspendre quand il soutenu son regard mais elle mit ça sur le compte de l’adrénaline du baiser avant de finalement s’éloigner.

Pari réussi ! April pu enfin voir sur le visage du bibliothécaire un sourire. Bon léger certes, mais un sourire quand même et ça lui allait bien. Surtout qu’il commençait doucement à reprendre ses couleurs dîtes normales et à respirer à peu près normalement. La magie de la science ! Ou d’autre chose. Elle-même pu se détendre, bon elle n’était pas stressée hein ! Mais elle ne s’amusait pas à embrasser des inconnus comme ça dans les cuisines tout les soirs donc forcement son cœur battait un peu trop vite à son goût. Elle se calma donc en cachant son émotion derrière ses sucreries et les caresses prodiguées à un petit matou curieux, laissant le temps à Oli de reprendre ses esprits mais surtout d’assimilé le nombre de question qu’elle venait de lui balancer en une seconde. Elle le regarda ouvrir et fermer des placards tout en suçotant son chamallows. Visiblement il avait aussi faim mais pas de sucre sinon il en aurait prit ici sur la table, ou alors il n’aimait pas ça, oui c’est possible aussi, faudrait qu’elle se renseigne tiens. Et puis son rire l’a déstabilisa un peu autant que sa réponse « Alors tu apprendras vite que je ne réponds pas à toutes tout le temps. » au moins ça avait le mérite d’être clair net et précis. Un bon point qui l’a fit lentement sourire sur son bonbon. Décidemment il ne lui en fallait pas beaucoup pour se reprendre, elle pourrait vite y prendre goût si elle devait l’embrasser à chaque fois pour le décoincer quoiqu’elle doute que maintenant ce soit nécessaire. Dommage. « Je préfère poser les questions, il me semble qu’on a ça en commun. » il devenait vraiment intéressant finalement. Bien que la perspective de subir un interrogatoire ne l’enchante pas, elle aimait bien le caractère derrière cette timidité, c’était mignon. Bon elle ne lui aurait jamais avoué même sous la torture on s’entend bien le dessus, mais elle commençait à bien apprécier le bibliothécaire. La belle sourit encore plus à son clin d’œil plus ou moins assuré mais ne répondit rien, bougeant juste un peu à afin de croiser sa jambe droite sur la gauche sans cesser de caresser le chat qui ronronnait tellement fort qu’il aurait pu concurrencer le bruit du réfrigérateur, fixant Oli en mangeant son chamallows. «Je ne dors pas beaucoup la nuit… Mais les cuisines ne sont pas un lieu de prédilection pour moi, d’ordinaire c’est plus les couloirs tu vois. Ceci dit, je crois que les deux trucs poilus qui me suivent partout avaient faim. Et même si certains ouvrages de la bibliothèque me débectent, je crois que Grace m’en voudrait si je leur donnais ça à manger. » Tiens lui aussi c’était un insomniaque ? Encore un point commun. Décidemment elle allait presque devoir créer une liste. C’était étonnant qu’elle ne l’ait pas croisé avant dans les couloirs. En même temps elle ne prenait pas le temps de trainer en se rendant ici le soir, n’ayant en général envie de parler à personne et encore moins un collègue mangemort. Ses moments ici seule lui permettait de se retrouver un peu entre son jeu d’actrice avec les mangemorts et celui avec Phénix. Elle finissait par oublier qui elle était vraiment au final et ça l’a terrorisait mais ça c’était une autre histoire. Pour l’instant ce qui l’intéressait vraiment, c’était l’homme en face d’elle qui semble-t-il n’était pas très doué avec les animaux, elle pourrait lui apprendre, on verra par la suite. La jeune femme rigole doucement quand l’un des chats tenta de lui prendre une cigarette pour la manger. Il devait vraiment être affamé pour essayer de manger un truc aussi dégoutant, bien que en cet instant la jeune femme devait admettre que l’odeur de tabac ne l’a dérangeait pas, au contraire, elle trouvait ça…non rien.

« Ils sont tous nouveaux… Tu sais ce qu’ils mangent ? Enfin je sais ce que les chats mangent. Mais je ne sais pas où en trouver. Ouais enfin presque. Ils mangent. Euh. Ouais. Des trucs à la viande ? » April manqua de s’étouffer avec son chamallows en éclatant de rire. Bon là elle n’avait rien pu faire, la naïveté du jeune homme était tout simplement adorable et en même temps risible. La jeune femme toussa un moment tout en rigolant, espérant ne pas mourir dans une condition aussi nulle. Quand elle réussit enfin à reprendre son souffle, elle tourna son visage vers le bibliothécaire mais ne parvint pas à répondre, sa gorge encore trop serrée par l’étouffement. « D’ailleurs si t’as des idées pour leurs noms. Je suis en pleine recherche. » La brune finit par se calmer et baissa la tète en sentant les griffes du chat sur sa cuisse tandis qu’il se mettait à patouner en ronronnant, la faisant sourire. « Et toi alors ? C’est commun que tu t’engloutisses des chamallow à cette heure-là de la nuit ? C’est pas très diététique, enfin j’imagine que tu le sais déjà. » April cessa le mouvement de sa main qui allait vers le paquet de chamallows et leva ses yeux chocolats vers l’homme qui doit manquer le plus de tact dans l’enceinte de l’école. Etrangement, elle aime bien. Bon fallait qu’elle arrête parce qu’elle allait presque finir par l’apprécier et sa règle d’or c’est aucune attache. Qui sait, peut être que demain elle devra le tuer et si elle s’est attachée ne serait-ce qu’un peu, elle va culpabiliser, ce qu’elle fait déjà suffisamment. April sourit doucement en coin et reprit quand même un chamallows rose qu’elle se contenta de suçoter « T’en fais pas pour moi, j’ai de bon gênes de ce côté-là, et puis ça compense le fait que je n’avale presque rien dans la journée, c’est mon péché mignon si tu préfères, mais merci d’avoir insinué que je devrais arrêter à cause de mon poids, très classe. » Bon d’accord c’était un coup bas, surtout qu’il ne l’avait pas insinué de cette façon, juste que ce n’était pas très bon pour la santé de s’envoyer toutes ces sucreries, mais elle aimait bien le voir rougir et essayer de s’expliquer en bégayant, elle trouvait ça vraiment mignon, comme un chaton qui essaye de cracher ou miauler. Ba oui, elle n’était pas si insensible qu’elle ne veut bien le montrer la demoiselle même si elle ne l’avouera jamais. Mais par contre, les chamallows commençaient à l’écœurer alors elle mangea le dernier et prit cette fois ci comme victime une cuillère de pâte à tartiner qu’elle lécha avec précaution. « Et oui ça m’arrive souvent de venir ici, presque tout les soirs en fait. J’aime bien attendre qu’un inconnu descende pour ensuite l’embrasser par surprise. Chacun ses hobbies pas vrai ? Bon en général je ne tombe que sur des élèves, mais ça fait plaisir de tombe sur un homme pour une fois. » Essayant de garder son calmer, April termina de nettoyer la cuillère en souriant en coin avant de la reposer sur la table en laissant sa phrase en suspens. Gratouillant la tête du chat qui s’étalait à moitié sur la table et a moitié sur ses cuisses. « Ils sont mignons je dois l’admettre, on dirait qu’ils se complètent. » elle avait parlé d’une voix plus douce, comme chaque fois qu’elle rentrait dans le sujet qui l’a passionnait. En général les gens avaient un peu de mal à la reconnaître quand elle se mettait à parler de sa passion, ses yeux chocolat se mettaient à briller, sa peau dorée se mettait à rosir au niveau de ses pommettes, et elle avait du mal à contenir son sourire. C’est aussi pour ça qu’en dehors de ses cours, elle évitait d’en parler. Pour elle c’était une part de faiblesse, elle n’aimait pas se montrer vulnérable. Enfin après c’était sa façon de penser. « Tu sais je ne suis pas très douée pour choisir et trouver des prénoms, pour être sincère je n’ai aucune imagination de ce côté-là, tout simplement parce que je ne cherche pas des prénoms pour les animaux. Ici ce n’est pas très bien vu, je me vois mal présenter un dragon ou une mygale géante en les appelant Rondoudou et Fifi la poilu, je pense que ça ne serait pas très crédible. Et puis je me mets à la place des animaux, je n’aimerais pas être affublé d’un nom débile juste pour le plaisir de mes maîtres…enfin je ne sais pas, s’ils avaient été à moi je les aurais surement appelé Black et White, ou Yin et Yang, des trucs communs et sans originalité je ne… »

April se stoppa net en se rendant compte qu’elle parlait trop et surtout pour dire des trucs complètement inutiles et débiles. Voilà, les rôles étaient presque inversés là, non hors de question. La jeune femme se racla la gorge et reporta son attention sur le chat sur ses genoux qui commençait à mordre ses doigts. « Ils ont une alimentation spéciale en fait. Tu peux leur donner de temps en temps un morceau de viande mais c’est juste une friandise. Ils ont besoin de la même chose que nous en fait, mais sous une forme différente. J’ai ce qu’il faut dans mon bureau, si tu veux je t’en donnerai ça ne me gêne pas. » April releva enfin la tête pour regarder longuement Oli avant de lui sourire doucement puis elle se laissa glisser une fois de plus de la table en faisant attention de ne pas entrainer dans sa chute le chat et alla au frigo, se penchant pour chercher ce qu’elle voulait. Quand enfin elle trouva le saumon, elle referma le frigo avec son pied et effectua un bruit avec sa bouche qui fit accourir les deux chats à ses pieds qui se mirent à miauler pour avoir ce qu’elle avait dans les mains « Oui ça va les morphales ça vient doucement ! » la jeune femme contourna Oli toujours assit sur une table près des placards et dû se pencher presque sur lui pour atteindre une assiette dans le placard « Excuse-moi… » Non sans mal elle sortit l’assiette du placard en lui offrant un sourire d’excuse espérant ne pas l’avoir écrasé au passage et se mit accroupie pour poser l’assiette sur le sol avec les miettes de saumon que les chats s’empressèrent de dévorer. « Voilà, au moins ça suffira pour ce soir, mais n’hésite pas à passer prendre ce dont tu as besoin. » April se lava les mains pour retirer l’odeur peu agréable de poisson de ses mains et regarda le bibliothécaire par-dessus son épaule.


fiche par century sex.


Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



that awkward moment  ▬ ft april  (terminé) Empty
MessageSujet: Re: that awkward moment ▬ ft april (terminé)   that awkward moment  ▬ ft april  (terminé) EmptyDim 7 Oct - 10:27

that awkward moment  ▬ ft april  (terminé) Tumblr_masydwje4O1ru2a6uo1_500
let the first impulse pass, wait for the second.

La main de la professeur de soin aux créatures magique s’arrêta en cours de trajet jusqu’au paquet de sucreries. Oli n’avait pas fait sa remarque diététique dans le but qu’elle arrête de manger, c’était surtout une constatation, et une façon, peut-être, de la taquiner un peu. Non pas qu’il sache pourquoi, il était rare qu’il taquine les gens, mais le bibliothécaire la pensait réceptive positivement à ce genre de remarque. ça se trouve non, et elle arrêtait de manger pour pouvoir le tuer, et après elle finirait le paquet de chamallows. A cette idée, Morgan fronça les sourcils. Il n’était vraiment pas prudent, il allait falloir qu’il apprenne après tout ce temps. C’était déjà exceptionnel qu’il ne soit pas un petit tas de cendre ou d’os en décompositions quelque part dans une boite. Après un petit silence, April reprit ce qu’elle faisait avant qu’il arrive, et porta un des bonbons à la bouche. L’écossais fit un petit sourire en coin. « T’en fais pas pour moi, j’ai de bon gênes de ce côté-là, et puis ça compense le fait que je n’avale presque rien dans la journée, c’est mon péché mignon si tu préfères, mais merci d’avoir insinué que je devrais arrêter à cause de mon poids, très classe. » Le sourire du brun disparut. Ah non, une fois une claque, mais pas deux. Il ne l’avait pas dit comme ça, enfin pas de ce qu’il croyait. Est-ce qu’il l’avait dit comme ça ? Oh mon dieu, Oli était un garçon horrible. « Non mais je. Je voulais pas que. Enfin c’était pas. Euh. Ouais non t’es pas. Enfin vous. Non tu, t’avais dit que je pouvais. Mange si tu veux. Ca te va bien. Enfin ça te va, tu prends pas de. T’as compris. » Le bibliothécaire avait envie de rire. Sérieusement, il avait envie de rire. C’était probablement sa partie beau garçon bourreau des cœurs et dragueur professionnel qui se foutait bien de sa gueule. Incapable de finir une phrase, d’aligner deux mots sans rougir, de regarder une jeune femme dans les yeux. Bravo bravo, t’iras loin comme ça. Quand le brun releva les yeux, rassemblant son courage pour se la fermer et attendre que ça change de sujet, il croisa le regard de la brune qui tenait dans sa main une cuillère pleine de pâte à tartiner. C’est qu’elle serait presque mignonne, cette petite. Elle changea immédiatement de sujet, ce qui fit très plaisir au Stoker. Il se passerait bien de commenter sa propre phrase. « Et oui ça m’arrive souvent de venir ici, presque tous les soirs en fait. J’aime bien attendre qu’un inconnu descende pour ensuite l’embrasser par surprise. Chacun ses hobbies pas vrai ? Bon en général je ne tombe que sur des élèves, mais ça fait plaisir de tombe sur un homme pour une fois. »

Le mangemort venait de mettre un carré de chocolat dans sa bouche et manqua de le recracher intégralement. Il s’étouffa pendant une ou deux secondes et recouvra l’usage de sa trachée et de ses poumons. April avait un petit sourire en coin, gardant le couvert entre ses lèvres, passant apparemment du temps et usant d’un soin quasi professionnel à lécher le reste de la pâte sur celui-ci. Le bibliothécaire finit par faire un franc sourire. C’est qu’elle était drôle, avec ça. « Ils sont mignons je dois l’admettre, on dirait qu’ils se complètent. » L’écossais eut un moment de blanc, se demandant ce qui se complétait et ce qui était mignon, et sorti brutalement de ses pensées en posant les yeux sur un de ses chats, appuyé contre les cuisses d’April. Il fit un petit « oh » et hocha la tête. Oui, il les avait achetés pour ça, parce qu’il était quasiment impossible de les séparer l’un de l’autre. Ils allaient ensemble. Tout simplement. « Tu sais je ne suis pas très douée pour choisir et trouver des prénoms, pour être sincère je n’ai aucune imagination de ce côté-là, tout simplement parce que je ne cherche pas des prénoms pour les animaux. Ici ce n’est pas très bien vu, je me vois mal présenter un dragon ou une mygale géante en les appelant Rondoudou et Fifi la poilu, je pense que ça ne serait pas très crédible. Et puis je me mets à la place des animaux, je n’aimerais pas être affublé d’un nom débile juste pour le plaisir de mes maîtres…enfin je ne sais pas, s’ils avaient été à moi je les aurais surement appelé Black et White, ou Yin et Yang, des trucs communs et sans originalité je ne… » Oli écoutait la professeur parler sans cesser de sourire un instant. Il ricana en imaginant les prénoms des animaux, frissonna quand elle parla de mygale, ne pouvant même pas supporter qu’on prononce le nom d’une araignée sans craindre qu’une lui grimpe à l’instant sur le pied. Morgan ne put s’empêcher de rire en voyant la tête d’Alterman qui s’arrêta net de parler, se raclant la gorge. Elle semblait un brin gêné de sa longue tirade qui n’avait pas l’air d’avoir une fin. Le bibliothécaire aurait bien aimé qu’elle continue de parler, ça ne le dérangeait pas une seconde et puis ça l’évitait d’avoir à lui ouvrir la bouche, chose qui terminait toujours en désastre.

« Ils ont une alimentation spéciale en fait. Tu peux leur donner de temps en temps un morceau de viande mais c’est juste une friandise. Ils ont besoin de la même chose que nous en fait, mais sous une forme différente. J’ai ce qu’il faut dans mon bureau, si tu veux je t’en donnerai ça ne me gêne pas. » Cette fois-ci, le brun avait compris de quoi elle parlait. Des chats. Et en l’occurrence, il fallait qu’il écoute. Il devait arrêter d’être Oli pendant deux minutes, sinon il allait revenir demain matin dans son bureau pour lui demander ce que les chats ça mangeait et si elle avait une idée de prénom. Concentre-toi, Morgan, tu peux le faire. Surtout que ce n’était pas très compliqué : quand tu penseras à manger, Oli, penses à nourrir tes chats de la même chose. Rien de bien difficile. La jeune fille le fixait depuis une bonne minute, alors il répondit maladroitement à son sourire, se sentant rougir à son tour. Elle finit par bouger et fouiller dans le frigo près d’elle pour en sortir un aliment qu’il ne reconnaissait pas de là où il était. Les chats, en revanche, eurent l’air de bien comprendre ce qu’elle faisait puisqu’ils s’étaient précipités à ses pieds. Oli baissa les épaules, dépité. Il aurait beau faire n’importe quoi ça cet instant, c’était April qui gagnait l’attention des deux chats. « Oui ça va les morphales ça vient doucement ! » Le brun toussota, se sentant bête en entendant que la professeur appuyait sur le fait qu’ils étaient affamés. Oui, bon, les chats se nourrissent pas tous seuls, première leçon. Morgan observa la brune approcher de lui sans comprendre pourquoi, et déglutit en la voyant se pencher et l’écraser à moitié pour sortir une assiette du placard. Son premier réflexe fut de ne pas bouger, alors qu’il aurait été plus simple de lui laisser le passage. Que voulez-vous, il arrive de perdre son sens logique. « Excuse-moi… » Le brun hocha la tête, ne rajoutant rien. La seconde d’après, elle était accroupie devant les deux animaux et elle servait ce qui s’avérait être du saumon aux deux compères affamés. « Voilà, au moins ça suffira pour ce soir, mais n’hésite pas à passer prendre ce dont tu as besoin. » Stoker regardait April se relever et aller se laver la main avec un petit sourire.

Il réalisa qu’il la fixait depuis plusieurs longues minutes quand elle se retourna pour le regarder. Oli toussota et fit un semblant de sourire. « Je crois que c’est la plus longue conversation que j’ai eu avec un membre du personnel depuis que je suis à Poudlard. » Avec un geste de la main, il se corrigea. « Enfin. Féminin. Et hors Grace, mais bon. » Le bibliothécaire leva les yeux au ciel. « De quoi je parle, là. Bouh, je sais pas ce que je raconte ce soir mais c’est pas ma soirée il me semble. » Baissant les yeux sur la professeur, il sentit le besoin de se corriger une énième fois. « Non pas que tu rends la soirée nulle, ou que te voir fais foirer ma soirée, de toute façon elle avait mal commencé. Mais tu l’améliores un peu, tu vois. » Il y eut un long moment de silence. La brune avait presque l’air gênée à la place de l’écossais, qui prit une grande bouffée d’air. Il savait pourquoi il galérait tellement à prononcer une phrase. Parce qu’il était déstabilisé, qu’il avait perdu le contrôle de la situation, et du coup il ne savait jamais comment réagir. Et avec la jeune femme, il ne voyait qu’une solution pour reprendre un tantinet le dessus. Ou tout du moins, faire quelque chose dont il était l’auteur et pas la voir s’activer autour de lui en laissant le temps passer. April s’était appuyée contre l’évier, et allait ouvrir la bouche pour dire quelque chose. Elle n’eut même pas le temps de prendre sa respiration que le brun s’approchait d’elle en trois grands pas, passait sa main sur sa hanche et la tirait vers elle. La milliseconde d’après, il posait ses lèvres sur les siennes, sans prévenir, comme ça. C’était son tour de la surprendre, et il n’avait pas d’autre moyen. Enfin si, il en avait d’autres, mais aucun n’était aussi agréable. L’écossais approfondit le baiser, glissant sa langue entre les lèvres de la jeune fille avant de s’écarter de quelques centimètres, la regardant dans les yeux un instant. Elle semblait troublée, ce qui était plus ou moins attendu. Le bibliothécaire se mordit la lèvre, lui fit un discret sourire et recula. Un échec. « Nop, je pensais que je serais moins intimidé après ça mais non. » April haussa un sourcil, et il haussa lui les épaules. « Laisse tomber ma logique. Enfin je regrette pas, j’avais envie de le faire de toute façon. » Il agrandit son sourire et pencha la tête, observant ses chats. Oli s’appuya sur ses paumes et se leva pour s’asseoir sur la table derrière lui. Montrant du doigt les chamallows, il reprit. « Tu me fais goûter ? J’ai jamais mangé et ça à l’air bon… » Le mangemort se détendait un peu. Pas assez pour être à l’aise, mais au moins il ne risquait plus de l’embrasser par surprise comme ça, ce qui était probablement un point positif pour le développement d’une conversation.
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



that awkward moment  ▬ ft april  (terminé) Empty
MessageSujet: Re: that awkward moment ▬ ft april (terminé)   that awkward moment  ▬ ft april  (terminé) EmptyDim 7 Oct - 12:06

Nice to meet you
« Nous sommes tous les architectes de notre destin lors ne nous tournons pas avec tristesse sur notre passé. Il ne reviendra jamais. »


April devait admettre une chose, l’homme en face d’elle l’intriguait grandement. Sans vraiment comprendre pourquoi, c’était un fait, il était autant intriguant que attirant, un peu comme un aimant. Elle ne comprenait pas pourquoi il était si gêné avec elle, enfin si là on pouvait appeler ça de la gêne, parce que à ce stade là il est carrément coincé en sa présence. Elle a l’habitude d’impressionner les hommes, ces derniers se sentent toujours menacé par une femme avec un fort caractère mais avec Oli c’était différent. Déjà parce que ça faisait des années qu’ils se connaissaient maintenant et surtout parce que à part l’incident de la baffe, elle n’a jamais été mauvaise avec lu…bon ok oubliez ça. Quoi qu’il en soit, il l’intriguait beaucoup et encore plus ce soir qu’ils étaient tous les deux dans cette cuisine. La jeune femme s’amusa un moment avec lui, d’accord c’était pas très fairplay de se servir de sa timidité mais c’était trop tentant, elle s’amusa donc à le charrier à propos de sa remarque sur les cochonneries que mange April, lui faisant croire alors qu’il avait insinuer qu’elle était grosse, et sa réaction ne se fit pas attendre ! La jeune femme se retint de rire mais ne put retenir un pouffement, il était trop mignon. Mais bon c’était le torturer, surtout qu’il se remettait à rougir, elle ne voulait qu’il risque d’exploser encore une fois, ça serait du gâchis. Mis pourtant elle aurait pensé qu’après l’avoir embrassé ça irait mieux ! Elle avait cassé la tension sexuelle, il devrait être plus détendu non ? Bon remarque, elle ne l’avait peut-être pas cassé mais amplifier, elle-même n’arrêtait pas de repenser au baiser et au goût de ses lèvres, ce n’était pas forcément une bonne chose. Heureusement qu’elle était une menteuse professionnelle et ne montrait que ce qu’elle voulait bien montrer sinon elle serait surement dans le même état que lui, je vous dis pas le tableau après. Mais à son tour elle se laissa prendre à son propre jeu et commença à répondre à l’une de ses questions au sujet du prénom de ses chats et là bien sûr, elle ne s’arrêta pas et parla pour ne rien dire. Un massacre. Ils se complètent bien en fait c’est amusant à voir. Mais contrairement à lui, elle s’en rendit compte et dévia vite de sujet même si elle perçut son regard et son petit sourire signe qu’il avait très bien comprit son malaise. Non on elle devait reprendre les commandes ! Elle fit donc plus ou moins exprès de se coller à lui en allant chercher une assiette (a) bon elle aurait pu lui demander de se décaler, c’est beaucoup plus simple mais non, elle avait envie de retrouver la sensation de son corps collé au sien alors elle ne s’en priva pas, au pire des cas il se serait décaler, au meilleur, il n’aurait pas bougé et c’est exactement ce qu’il fit pour le plus grand bonheur de la demoiselle. Bon oui là elle pouvait vite passer pour une perverse, entre embrasser une inconnue comme ça sans prévenir dans les cuisines, lécher en souriant une cuillère de pâte à tartiner et se coller sans gêne à ce même inconnu, ça en deviendrait presque indécent. Mais non, en fait toute cette situation en était presque drôle. Surtout avec les diverses réactions d’Oli qui était vraiment un bon public. Le moment où il s’étouffa avec le morceau de chocolat fut quand même le summum de son art et April eut beaucoup de mal à se retenir de partir en crise de fou rire. Elle pourrait passer des heures à la taquiner pour voir ses réactions, ce qui était étrange vu qu’elle n’était pas du genre à taquiner les gens. Déjà parce qu’il y avait peu de gens à qui elle parlait et avec qui elle pouvait plaisanter, mais aussi parce que ce n’était pas vraiment sa manière d’être. Mais avec Oli c’était facile, naturel. Elle plaisantait, taquinait, rigolait, parlait de tout et de rien avec plus ou moins de gêne, elle était détendue, c’était une bouffée d’air frais de se retrouver avec lui.

Après avoir donné à manger à ses deux morphales de chats, April alla se laver les mains, l’odeur de saumon était loin d’être un parfum très aphrodisiaque et vu comment ses chats avaient faim, elle ne voulait pas risquer qu’ils s’attaquent ensuite à elle pour la manger. Elle serait obligée de se laisser faire, imaginez la mort nulle franchement. Et puis ce n’est pas Oli qui l’a sauverai sur ce coup-ci, pauvres chats ! Bon passons. La jolie brune prit donc son temps pour bien se savonner les mains et finit par tourner la tête en sentant le regard insistant du jeune homme sur elle. Il souriait. Il était chou comme ça mais elle ne comprenait pas trop pourquoi il l’a fixait comme ça. Comme s’il avait une idée derrière la tête mais hésitait à la mettre à exécution. Il allait peut être la tuer. Après tout elle ne le connaissait pas ! Il avait peut-être manigancé tout ça avec le Lord pour pouvoir la tuer sans trop de grabuge, il avait pris le professeur le moins suspect de Poudlard et l’avait envoyé la tuer. Et puis April connaissait certains aspects de la personnalité d’Oli, enfin de Carl plutôt. Bon là elle divaguait complètement fallait qu’elle se calme c’était du grand n’importe quoi. La jeune femme éteignit l’eau et se tourna lentement vers le jeune homme, cherchant du regard un torchon pour s’essuyer les mains.« Je crois que c’est la plus longue conversation que j’ai eu avec un membre du personnel depuis que je suis à Poudlard. Enfin. Féminin. Et hors Grace, mais bon. De quoi je parle, là. Bouh, je sais pas ce que je raconte ce soir mais c’est pas ma soirée il me semble. Non pas que tu rends la soirée nulle, ou que te voir fais foirer ma soirée, de toute façon elle avait mal commencé. Mais tu l’améliores un peu, tu vois. » A chacun de ses mots April souriait de plus en plus jusqu’à lui faire un sourire éblouissant, prête à éclater de rire. C’était impossible d’être aussi adorable. Non rectification. C’était impossible qu’April Alterman trouve quelqu’un adorable autre qu’un animal. Et pourtant Oli y parvenait très bien. En même temps elle le comparait à un chaton dans sa tête, c’était peut-être pour ça qu’il parvenait à la toucher de la sorte. Quoi qu’il en soit elle n’avait toujours pas trouvé un torchon et elle baissa donc le regard vers son jean. Bon Ba a la guerre comme à la guerre dit-on ! Toujours le regard baissé vers ses jambes, April ne vit par le regard du bibliothécaire changé, signe qu’il avait décidé d’agir plutôt que de penser. Elle releva la tête au moment où il avançait vers elle d’un pas décidé et ouvrit le bouche pour lui répondre qu’elle aussi elle ne parlait pas aux autres professeurs en règle général, mais elle n’eut même pas le temps d’inspirer pour prendre la parole. Tout alla très vite et elle devait admettre que là c’était elle qui ne s’attendait pas du tout à ça. Les mains toujours à moitié en l’air et encore humide elle se laissa totalement faire quand la main ferme d’Oli se posa sur sa hanche pour la coller contre lui, maintenant coincée entre son corps et l’évier derrière elle. Dans un même mouvement il posa ses lèvres sur les siennes la laissant un instant complètement choquée. Pendant une fraction de seconde elle ne le toucha même pas, ses couches encore repliés et ses yeux ouverts, puis doucement elle ferma les yeux et c’est naturellement qu’elle répondit à son baiser, beaucoup plus affirmé cette fois ci vu que c’était lui qui l’avait surprise et donc avait les commandes. La jeune femme se laissa étonnamment faire, ses mains encore fraiche allant se glisser lentement sur sa nuque tandis qu’elle entrouvrait les lèvres pour laisser passer sa langue qui alla vite entamer un ballet sensuel avec sa jumelle. Il embrassait bien. Non. Il embrassait vraiment bien et c’était d’autant plus étonnant quand on voyait sa façon d’agir. April se surprit même à laisser échapper un léger gémissement contre sa bouche avant qu’il ne décide de rompre le baiser la laissant à bout de souffle et quelque peu décontenancée. Délicatement le jeune femme ouvrit ses yeux chocolat et rencontra les deux orbes bleus d’Oli, ne pouvant s’empêcher à son tour de sourire. Elle suivit le mouvement de ses dents qui mordillèrent sa lèvre et se surprit à se demander ce qu’elle ressentirait s’il faisait pareil avec la sienne. Heureusement il s’écarta d’elle à ce moment-là sinon elle aurait été capable de tenter l’expérience une nouvelle fois.« Nop, je pensais que je serais moins intimidé après ça mais non. » April se racla la gorge et passa sa main dans ses longs cheveux châtain signe qu’elle était mal à l’aise mais elle ne le quitta pas du regard pour autant. Elle aimait la petite teinte rosée qu’avaient prise ses joues à cause de ce second baiser.

Elle savait très bien ce qu’il entendait par là, elle-même l’avait embrassé au début pour casser ce malaise qui au final n’avait fait que s’amplifier. « Laisse tomber ma logique. Enfin je ne regrette pas, j’avais envie de le faire de toute façon. » La jeune femme sourit doucement en le regardant s’assoir et elle ne put s’empêcher de passer sa langue sur ses lèvres encore rouges du baiser pour voir si le goût du jeune homme y était encore présent. « Je vois ce que tu veux dire mais si je peux me permettre…je me tiens à la politique du jamais deux sans trois…mais j’essaierai de te prévenir cette fois ci. » la belle lui fit un clin d’œil et se pencha pour ramasser l’assiette que les chats avaient récuré comme des goinfres et la mit dans l’évier avant de se tourner de nouveau vers un certain garçon qui faisait des miracles sur elle en cet instant, la preuve, elle ne pouvait pas s’empêcher de sourire. Elle le regarda un moment en croisant les bras sur sa poitrine, le bassin appuyé contre l’évier mais il l’a sorti de ses pensées en lui montrant les chamallows l’a faisant rire. Il pouvait se montrer enfantin quand il voulait mais…non attendez c’est une blague ! « Tu plaisantes ? Tu n’as JAMAIS mangé de chamallows ! Et sinon tu as l’eau courante chez toi ? » La jeune femme agrandit son sourire tandis qu’elle secouait la tête désespérée en le regardant avant de s’approcher de lui « Bon ferme les yeux. » Elle se posta devant lui et attendit qu’il s’exécute, espérant qu’il n’allait pas penser qu’elle allait le tuer par la même occasion. April se tourna et prit le paquet de chamallows, le pot de pâte à tartine et la plaquette de chocolat qu’Oli avait sorti juste avant. Pendant un moment elle le regarda et ne put empêcher son regard de se poser sur ses lèvres encore gonflées ce qui l’a fit sourire une nouvelle fois. Elle glissa sa main dans le paquet de chamallows et sortit sa baguette, d’un sort informulé elle le fit fondre ce qui le colla un peu à ses doigts. « Ouvre la bouche…ça c’est ce qu’on appelle un chamallows grillé, en général on en fait quand on est jeune au-dessus d’un feu de camps. » elle glissa la friandise dans sa bouche et du le laissa la prendre, reprenant ses doigts doucement pour les lécher afin de retirer le surplus de sucre. Le temps qu’il goûte elle prépara un deuxième en mettant un peu de pâte à tartiner dessus, et un autre en faisant fondre le chamallows autour d’un carré de chocolat. « Ça c’est un chamallows avec de la pâte à tartiner. C’est pas super pour la ligne mais c’est tellement bon qu’on s’en fiche un peu ! » Une fois de plus elle glissa le morceau dans sa bouche, attardant un peu ses doigts couvert de pâte puis quand il eut finit, elle glissa le dernier morceau avec le carré de chocolat « Et ça…je viens de l’inventer ! » Elle laissa échapper un rire cristallin en le laissant manger le morceau. Il ressemblait à un gosse comme ça avec du chocolat au coin des lèvres l’a faisant sourire. Elle le regarda ouvrir ses beaux yeux bleu tandis qu’il finissait son morceau, rigolant doucement en lui nettoyant le chocolat qu’il avait sur la lèvre « T’es pire qu’un gosse en fait ! Alors tu aimes ? » Instinctivement elle lécha son doigt et plongea son regard dans le sien sans rien dire, laissant un long silence s’installer avant de sourie et de s’assoir à côté de lui sans un mot. Puis elle se lança sur une question qui l’a tracassait depuis longtemps « Je peux te poser une question quelque peu…indiscrète ? » la jolie brune attendit d’avoir son feu vert avant de tourner la tête vers lui pour le regarder. « Pourquoi c’est Oli que j’ai en face de moi ? Et pas Carl ? »


fiche par century sex.


Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



that awkward moment  ▬ ft april  (terminé) Empty
MessageSujet: Re: that awkward moment ▬ ft april (terminé)   that awkward moment  ▬ ft april  (terminé) EmptySam 13 Oct - 6:42

that awkward moment  ▬ ft april  (terminé) Tumblr_m2gjuyHzfN1qzkkcqo1_500

« Je vois ce que tu veux dire mais si je peux me permettre…je me tiens à la politique du jamais deux sans trois…mais j’essaierai de te prévenir cette fois ci. » Le clin d’œil d’April fit rougir Oli. Quand ça concernait… ça, il aimait bien la politique de la jeune fille. Jamais deux sans trois. Son sourire ne disparaissait pas, et il avait l’impression qu’il était débile, alors le bibliothèque baissa les yeux en s’asseyant. La clé, c’était de ne pas regarder la source du problème. En l’occurrence, la jolie professeur en face de lui. Le brun montra du menton ce qu’elle mangeait depuis qu’il l’avait surpris dans la cuisine, demandant s’il pouvait goûter. Il n’était pas très gourmand d’ordinaire – sauf pour des plats spécifiques, comme les tacos, ou le nutella, mais c’était des exceptions légitimes – et n’avait donc jamais essayé de fouiller dans les placards et de goûter ce qui s’y trouvait. De plus, sans vouloir l’offenser, il avait bien l’impression qu’Aterman était une experte dans ce domaine. Pas lui. La preuve, elle lui lançait un regard pour le moins désespéré. « Tu plaisantes ? Tu n’as JAMAIS mangé de chamallows ! Et sinon tu as l’eau courante chez toi ? » Morgan leva les yeux au ciel avec un sourire. Pour être honnête, est-ce qu’il avait l’eau courante dans son appartement ? Aucune idée. « Bon ferme les yeux. » Le bibliothécaire eut un petit moment de blanc et hésita. Elle n’allait probablement rien y faire, mais il préférait manger les yeux ouverts. Encore une fois, sans aucune méchanceté, il ne faisait confiance à personne. Surtout pas quand c’était pour faire goûter des trucs inconnus. Une seconde, c’était du chocolat, et la bouchée d’après une araignée : on ne sait jamais ce qui peut arriver. Décidant que si elle faisait ça, il lui ferait payer le prix fort, il ferma les yeux, un brin inquiet. Après tout, c’était peut-être malpoli de ne pas obéir et elle essayait sûrement d’être agréable. Autant ne pas passer pour un con après être passé pour un débile.

Noir. Noir complet. Il y eut un petit silence d’une minute, et Morgan détestait ça. Ne rien voir. Il ne put se retenir de rire nerveusement, une suite de scénario tous aussi cons les uns que les autres se bousculant dans sa tête. April partait. Il rouvrait les yeux, et y’avait pleins de mondes dans la cuisine. Elle l’attachait et le laissait là. Il ouvrait les yeux, et en fait il était dans son lit et c’était un rêve pour le moins embarrassant. Il ouvrait les yeux, et il était à la table des Poufsouffle, observant la grande salle à la recherche d’une jeune fille intéressante qu’il pourrait ramener à Neil. A cette pensée, il faillit ouvrir les yeux. Et puis elle parla, ce qui le calma un peu. « Ouvre la bouche… ça c’est ce qu’on appelle un chamallow grillé, en général on en fait quand on est jeune au-dessus d’un feu de camps. » La seconde d’après, il avait un truc mou et bizarrement excellent dans la bouche. Il en voulait un autre. Plus vite. ça allait rentrer dans sa liste d’exceptions, les… comment ça s’appelle déjà ? « Ça c’est un chamallow avec de la pâte à tartiner. C’est pas super pour la ligne mais c’est tellement bon qu’on s’en fiche un peu ! » chamallow. Ouvrant la bouche pour en avoir un deuxième, il sentit sur sa lèvre un des doigts d’April, ce qui le fit sourire. Il en lécha le bout pour attraper de la pâte à tartiner, et il avala quasiment tout rend son nouveau plat préféré. Se demandant s’il avait un métabolisme qui lui permettait de ne pas prendre de poids, comme sa collègue, il écouta la brune continuer de lui parler de ses recettes improvisées. « Et ça…je viens de l’inventer ! » Oli se passa la langue sur la lèvre. Il avait le pressentiment que ça allait être bon. Il attendit d’avoir le dernier chamallow – jamais deux sans trois, hein ? – dans la bouche et ouvrit les yeux, croisant le regard d’April. Elle ria, et il ne put s’empêcher de rougir. Encore. « T’es pire qu’un gosse en fait ! Alors tu aimes ? » Il opina du chef avec véhémence, montrant son enthousiaste. L’écossais avait trouvé son nouveau lieu favori à Poudlard.

Il observa un instant la professeur, qui finalement alla s’asseoir à côté de lui sans un bruit. Elle brisa le silence qui durait. « Je peux te poser une question quelque peu… indiscrète ? » Oli fronça les sourcils et haussa les épaules. Après tout, elle pouvait poser la question. Comme il l’avait déjà prévenu, ce n’était pas dit qu’il réponde. « Pourquoi c’est Oli que j’ai en face de moi ? Et pas Carl ? » Alors ça, il ne s’y attendait pas. Le concerné tourna la tête vers la jeune fille, se demandant à quel moment dans sa tête elle s’était dit que c’était une bonne idée de poser une telle question. Si elle le connaissait un peu, au moins de réputation, elle devait savoir que ce n’était pas un sujet à aborder avec lui. Même son meilleur ami, Will, savait très bien qu’il devait y aller doucement quand il en parlait. Et qu’il préférait ne pas en parler du tout, d’ailleurs. Le plus surprenant, c’était que la professeur avait posé ça soudainement. Il n’était en aucun cas psychologiquement prêt à répondre. Se rendant compte que ça faisait une bonne minute qu’il la fixait sans bouger, un air ébahi et un brin énervé sur le visage, il détourna les yeux, se leva et fit le tour de la cuisine pour attraper la plaque de chocolat. Il en mangea un carré et tapota la table nerveusement, ne sachant pas quoi dire. Littéralement. Il n’avait rien dans la tête. Toussotant, il sortit la première phrase qui lui venait à l’esprit. « Parce que tu es chanceuse, j’imagine ? » Haussant les épaules, il baissa les yeux sur ses chats, qui léchaient l’assiette de saumon. Ils semblaient encore affamés. « Ils ont encore faim je crois. » Attrapant le paquet de chamallow, il ajouta doucement. « Moi aussi. » Oli eut le temps d’en avaler un et de faire durer le silence tendu un peu plus longtemps avant de reprendre. « J’ai aucune réponse à te donner. » Fronçant les sourcils, le brun leva les yeux vers elle et la fixa. C’était un regard neutre, ni méchant ou énervé, mais toute gentillesse ou tendresse qu’il avait pu avoir plus tôt avait disparu en un instant. « Pourquoi tu me demandes ça ? » Se mordillant la lèvre, il continua. « Pourquoi maintenant ? Pourquoi aujourd’hui ? Pourquoi comme ça ? Pourquoi ça t’intéresses ? Je vois pas en quoi ça te concerne et pourquoi ça devrait changer quelque chose. Tu devrais juste être contente ou indifférente et voilà. Personne – sûrement pas moi – t’as demandé d’être curieuse. »

Le ton de sa voix était de plus en plus accusateur et violent, aussi Oli se força à se calmer avant de partir en vrille, et de vraiment s’énerver. Si elle voulait voir la différence, elle n’avait qu’à poser une deuxième fois une question de ce style, et puis elle verrait. C’était dur, mais il y arriva et lâcha la table en se rendant compte que les articulations de ses doigts étaient blanches. Avec un petit rire nerveux, il soupira. C’était bien parti avec April, et c’était une question que d’autres auraient pu poser. Pas besoin d’en faire toute une histoire. Le bibliothécaire ouvrit la bouche, la referma, et finit par dire quelque chose, d’un ton étonnamment doux. « Crois-moi, je suis pas sûr que t’aies envie de savoir la réponse. » Il ajouta un petit sourire et décida de changer de sujet, confirmant sa théorie comme quoi il préférait poser les questions. « Mais si on part sur ce genre de questions, aucun secret à me dire ? J’aime bien les secrets. Et puis on a tous des histoires pas nettes sur nous même. » Il fit un petit clin d’œil, comme s’il en connaissait plus qu’il ne voulait le montrer. Ce n’était pas vrai, il n’avait rien entendu dans les couloirs d’intéressants sur April, et il ne voulait pas écouter. Ceci dit, il ferait ses petites recherches personnelles comme il en avait l’habitude. Elle n’échapperait pas à sa curiosité. La jeune fille tiqua, semblant soudainement moins souriante que plus tôt. Voyant la réaction immédiate de la professeur, le brun eut un sourire en coin. Il semblait qu’elle n’aimait pas non plus les questions de ce type. Oli garderait ça en tête, ça pouvait servir un jour peut-être. « Je propose qu’on change de sujet radicalement, les questions c’est nul. » Réfléchissant pour en trouver un autre et n’en trouvant pas, il attrapa le paquet et le tendit à la brune. « Un chamallow ? En échange, trouve un truc à dire. Un sujet sur quoi parler. Je suis nul à ça. » Relevant soudainement la tête, il eut un sourire satisfait. « Oh, ou sinon applique ta règle du deux sans trois et embrasse moi pour combler le vide. ça me dérange pas. »
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



that awkward moment  ▬ ft april  (terminé) Empty
MessageSujet: Re: that awkward moment ▬ ft april (terminé)   that awkward moment  ▬ ft april  (terminé) EmptyDim 14 Oct - 6:28

Nice to meet you
« Nous sommes tous les architectes de notre destin lors ne nous tournons pas avec tristesse sur notre passé. Il ne reviendra jamais. »


April n’en revenait toujours pas de ce qu’elle était en train de faire et surtout avec qui ! cette soirée devait être le plus normal possible et finalement elle se retrouvait dans la cuisine avec l’un de ses collègues qu’elle venait déjà d’embrasser deux fois non sans un grand plaisir, a qui elle donnait à manger des sucreries d’une façon presque érotique en voyant le bout de langue d’Oli lécher son doigt pour récupérer du Nutella. C’était complètement inédit et surtout inconcevable quand on connaissait April. Après Oli elle ne le connaissait pas vraiment, elle en savait ce qu’elle avait cherché sur lui c’est tout, elle ne lui avait jamais vraiment parlé avant ce soir, même quand ils étaient à l’école ensemble ils se parlaient pas, la plus grande conversation qu’ils avaient échangé à l’époque était lors de la fameuse gifle, et plus tard ça devait être pour une histoire de livre complètement banal à la bibliothèque. Et là ce soir ils se retrouvaient à se bécoter en plein milieu de la nuit dans la cuisine de Poudlard. Bienvenue quand la quatrième dimension. Quoi qu’il en soit, Alterman ne pouvait s’empêcher de sourire au contact du bibliothécaire et c’était une chose encore plus rare. Ça faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas sourit juste pour…sourire, sans sous entendu, sans se forcer, un sourire simple et naturel. Qu’elle n’avait pas rit aussi. Qu’elle ne s’était pas sentit aussi, naturelle. Enfin elle se comprenait, mais Oli avec ses rougissements et ses phrases sans queue ni tête lui faisait du bien c’était indéniable. Et dangereux. April balaya ses pensées et finit de donner le dernier chamallows à son collègue, le regardant le savourer avec un sourire tendre. Visiblement c’était plus qu’a son goût. En riant elle lui retira avec son pouce le chocolat qu’il avait au coin des lèvres et croisa son regard bleu quand il rouvrit les yeux, bugant un instant en le voyant rougir et sourire comme un gosse le soir de Noël, il ne devait même pas se rendre compte de l’effet qu’il pouvait avoir sur elle en cet instant, elle détestait ça. Elle aurait du partir depuis longtemps de cette cuisine et oublier tout ça, mais au lieu de ça elle prit place lentement à côté de lui, laissant un instant le silence s’installer avant de lui poser une question qui lui trottait dans la tête. Oli ne l’a connaissait pas et pourtant ce n’est pas Carl qu’elle avait eut en face d’elle, elle le savait bien, même si une fois il avait essayé de se présenter comme tel, son regard n’était pas celui de Carl mais d’Oli et elle voulait comprendre pourquoi mais elle se rendit vite compte que ce fut une grave erreur de poser cette question qui apparemment était tabou pour le jeune homme. Elle tourna la tête en sentant son regard sur elle et a la vue de sa tête, son sourire s’effaça immédiatement. Et merde. Elle ouvrit la bouche pour parler mais ne sut pas quoi lui dire, les mots étaient sortis, elle ne pouvait pas revenir en arrière. Elle le regarda manger le chocolat comme s’il essayait de s’étouffer avec pour ne pas parler. « Parce que tu es chanceuse, j’imagine ?... Ils ont encore faim je crois… Moi aussi. » Il ressemblait à une bombe à retardement et c’était plus qu’inquiétant. April se crispa un peu ne sachant pas comment réagir, elle n’avait jamais rencontré Carl, elle en savait seulement ce qu’elle avait trouvé mais quelque chose lui disait qu’elle ne voulait pas le connaître. Le petit bibliothécaire mignon et timide lui convenait parfaitement, bon sang pourquoi elle avait été lui demander ça ! La jeune femme se mordit la lèvre étrangement mal à l’aise en le regardant manger un chamallows. « J’ai aucune réponse à te donner. » Et en fait elle n’en voulait plus aucune, elle se rendait compte maintenant que ça avait été stupide de sa part même si elle ne l’admettra pas. Elle avait tout gâché en quelques secondes alors qu’il avait été le seul à ne pas la juger et à la faire sourire.

April ne bougea pas de la table et soutint le regard d’Oli, un regard qu’elle souhaitait ne plus jamais revoir poser sur elle. Même après ce peu de temps passé ensemble, son regard doux et timide lui manquait déjà face à celui-ci. La jeune femme serra le bord de sa table avec ses mains pour se retenir de partir d’ici pour essayer de conserver le peu de souvenirs joyeux qu’elle avait en sa compagnie avant de tout gâché avec sa question stupide. « Pourquoi tu me demandes ça ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi aujourd’hui ? Pourquoi comme ça ? Pourquoi ça t’intéresses ? Je vois pas en quoi ça te concerne et pourquoi ça devrait changer quelque chose. Tu devrais juste être contente ou indifférente et voilà. Personne – sûrement pas moi – t’as demandé d’être curieuse. » April le laissa parler, le ton cassant de sa voix l’a touchant plus qu’elle ne l’aurait pensé et elle finit par détourner le regard. Non mais franchement qui aurait cru voir ça un jour, April Alterman se sentant minable d’avoir posé une question presque innocente, se sentant coupable comme un gosse prit la main dans le bocal à bonbon ! Elle l’entendit ensuite rire nerveusement, il pétait un plomb c’est bon, il se transformait en docteur Jekyll et mister Hyde et allait la tuer, là dans cette cuisine. Elle allait rencontrer le fameux Carl qui allait la massacrer avant que le gentil Oli refasse surface et parte en ne voyant même pas le corps sans vie de la brune sur le sol, mangé par ses chats. Au moins ils seront nourris correctement pour ce soir, April est un produit de choix ! Non mais n’importe quoi… « Je… » Mais Oli fut plus rapide qu’elle et reprit une fois de plus la parole, son ton étant redevenu doux, bon ça devenait flippant de le voir changer comme ça en une seconde. La belle redressa le visage pour le regarder. « Crois-moi, je suis pas sûr que t’aies envie de savoir la réponse. Mais si on part sur ce genre de questions, aucun secret à me dire ? J’aime bien les secrets. Et puis on a tous des histoires pas nettes sur nous même. » April se figea d’un coup en voyant son clin d’œil et elle était persuadée qu’elle devait avoir blêmit dans la seconde qui suivit. Comment ça, c’était quoi cette histoire ? Peut être qu’en fait Oli avait joué la carte du gentil tout doux bibliothécaire juste pour mieux la casser ensuite. En même temps elle avait baissé sa garde en étant seule avec lui ici, elle avait prit goût à rire avec lui en la taquinant et n’avait pas pensé qu’il puisse se payer sa tête. La belle serra les dents un instant ne sachant pas trop quoi faire mais finalement se ravisa. Le tuer ne servirai à rien pour l’instant et puis elle savait que quelque part il ne savait rien, il ne pouvait rien trouver de toute façon, tout était trop bien ficelé. Après il parlait peut être de chose plus futile comme sa relation avec Clint ou ce genre de chose, pensant que c’était un secret très important. Alterman se détendit un peu et le laissa continuer, relâchant la pression sur la table. « Je propose qu’on change de sujet radicalement, les questions c’est nul. Un chamallow ? En échange, trouve un truc à dire. Un sujet sur quoi parler. Je suis nul à ça. Oh, ou sinon applique ta règle du deux sans trois et embrasse moi pour combler le vide. Ça me dérange pas. » April ne put s’empêcher de sourire avec sincérité et douceur en secouant la tête. Elle venait de retrouver en quelques secondes le Oli qu’elle appréciait et ça la détendit même si elle garda dans un coin de sa tête ce qu’il venait de lui dire et surtout ce qui venait de se passer. Il pouvait presque être effrayant quand il s’y mettait ! La belle regarda le paquet de guimauve et hésita un instant avant de finalement plonger sa main dedans pour en prendre un en regardant Stocker. Mais elle ne le mangea pas, jouant avant entre ses doigts en baissant la tête ne sachant pas trop quoi dire en réalité, elle n’était pas très douée pour faire des excuses mais là elle savait que ça s’appliquait. Alors fit ça avec légèreté pour ne pas retomber dans la même situation.

« Excuses moi…le tact est une qualité que je ne possède pas malheureusement, mais promis je vais essayer de m’améliorer ! » la belle lui fit un clin d’œil en souriant et finit par manger son chamallows en regardant Oli un long moment. Il semblait calmer même si elle avait du mal à oublier ce qu’elle venait de faire. Elle avait envie de sortir d’ici maintenant, elle se sentait à l’étroit, plus à l’aise et puis de toute façon ils commençaient à être à cours de guimauve. Lentement un sourire en coin se dessina sur les lèvres gourmandes de la prof et elle glissa de la table sans lâcher du regard le bibliothécaire. Elle s’approcha de lui et l’accula doucement contre l’évier derrière lui, inversant les positions qu’ils avaient eut plus tôt. Elle leva doucement l’une de ses mains et la fit glisser dans son cou puis sa nuque qu’elle caressa du bout des doigts en penchant la tête pour aller frôler ses lèvres des siennes mais ne l’embrassa pas. Les caressant juste avant de sourire et de chuchoter contre sa bouche « J’ai une idée et tu vas venir avec moi…promis je ne vais pas chercher à te tuer ou autre… » Elle rigola toujours contre ses lèvres et finit par se détacher, prenant sa main dans la sienne. Là elle l’entraina hors de la cuisine mais se stoppa en se souvenant des chats. Elle revint en arrière et appela les chats « Bon aller Docteur Jekyll et Mister Hyde on y va ! » elle dit ça sur le ton de la plaisanterie et attendit que les chats passent devant elle pour enfin sortir, elle finit quand même par lâcher la main d’Oli pour ne pas risquer qu’il fasse une crise cardiaque en chemin et arrivé en haut des cachots elle se stoppa. « Alors…je te laisse 5 minutes pour ramener tes chats dans ton appartement et je t’attends ici ! » April attendit qu’il accepte non sans mal et le laissa partir avec les deux boules de poils, attendant patiemment. Elle était surement en train de faire une bêtise qu’elle allait regretter mais ce soir elle ne voulait pas trop penser, elle avait juste envie de sortir de cette école et oublier pour une fois qu’elle n’est pas une personne normale. La jeune femme percuta alors que peut être Oli n’allait pas venir, après tout elle venait de lui donner l’occasion de s’enfuir, il allait surement la saisir à deux mains. La belle se mordit la lèvre s’insultant de tout les noms et soupira s’apprêtant à rentrer chez elle mais finalement elle le vit revenir et du faire de gros efforts pour ne pas sourire une fois de plus. Alterman l’entraina alors hors du château jusqu'à la zone de transplanage et prit doucement sa main pour transplaner à Pré au lard et sans lâcher sa main elle finit par l’entrainer dans un bar d’où on pouvait entendre de la musique, la soirée n’annonçait très intéressante pour le coup…

fiche par century sex.


Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



personal informations



that awkward moment  ▬ ft april  (terminé) Empty
MessageSujet: Re: that awkward moment ▬ ft april (terminé)   that awkward moment  ▬ ft april  (terminé) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

that awkward moment ▬ ft april (terminé)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» interrogatoire || fred / april (terminé)
» interrogatoire ▽ april et clint (terminé)
» [terminé] Une rumeur profite toujours à quelqu'un ˠ April
» croyez ce qui vous aide à mieux dormir la nuit ▲ april (terminé)
» Bursting storm ◓ ft. April

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
D i s s e n d i u m :: DRAGEES SURPRISES DE BERTIE CROCHUE :: RP-