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 interrogatoire ▽ april et clint (terminé)

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MessageSujet: interrogatoire ▽ april et clint (terminé)   interrogatoire ▽ april et clint (terminé) EmptyLun 11 Mar - 6:14




Ôtant sa veste de ses épaules et la balançant sur une des deux seules chaises de la pièce, Clint soupira en se passant la main dans les cheveux. Attrapant son paquet de cigarette dans sa poche arrière il en sortit une avant de l’allumer. Le premier interrogatoire de sa journée s’était déroulée avec Taylor, une personne qu’il pouvait plus ou moins qualifier d’amie, et il n’avait pas du tout aimer devoir jouer les inquisiteurs face à elle. Il ne manquait plus que ce soit au tour d’April de franchir cette porte pour que sa journée soit vraiment pourrie au plus haut point. Inspirant une taffe de sa cigarette dont la fumée commençait à envahir la misérable pièce qui leur servait de salle d’interrogatoire, Clint alla se poster de nouveau contre le mur, attendant qu’une nouvelle personne daigne ouvrir cette foutue porte. Il en avait déjà marre de poser des questions débiles à des Mangemorts. Il n’était pas là pour faire cracher des informations à ses collègues, il n’était pas vraiment très doué en la matière. A la limite il pouvait bien se charger de torturer le traître lorsque l’on aurait mis la main dessus, mais de là à trouver qui il était. Sérieusement, les Mangemorts de cette école étaient tous plus fous les uns que les autres, entre un qui a deux personnalités et un autre sous contrôle du Ministère. Le plus difficile était sans doute de trouver qui était sain d’esprit dans cette école et non pas qui balançait ses informations à ces pauvres membres de l’Ordre qui ne sont même pas foutus de faire quoi que ce que soit. Ah c’est beau de vouloir résister mais pour le moment Clint n’avait jamais entendu parler d’une quelconque action de la part de ses ennemis, alors il pouvait dormir tranquille sur ses deux oreilles. Entendant la porte s’ouvrir en grinçant, le brun balança sa clope sur le sol et l’écrasa du pied avant d’enfin lever les yeux pour voir qui était le nouvel arrivant. Et merde. S’arrêtant quelques secondes tout comme celle qui venait d’entrer dans la pièce, le Mangemort maudit Merlin ou Dieu sait-qui de le détester à ce point. Sérieusement, il allait avoir fière allure en essayant de lui faire avouer des trucs. Franchement parfois il se maudissait d’avoir autant de poisse dans la vie. Mais bon, le travail et les ordres. On ne désobéit pas aux ordres, sauf si on voulait se retrouver mort dans les deux secondes qui suivent.

Faisant un signe de tête à April pour qu’elle referme la porte derrière elle, il l’incita à s’assoir juste en face de lui avant de prendre la chaise à son tour. Il évita son regard le plus longtemps possible, fouinant dans les parchemins qui s’étalait sous ses yeux comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. Le silence s’installait petit à petit, pesant, les enveloppant de ses lourds bras d’acier. Il repensait à plusieurs choses. A leur dernière entrevue, où il l’avait emmené chez lui après que cet espèce de gros porc d’Andrews ai essayé de poser ses mains sur elle. Puis à l’annonce qu’elle lui avait faite, genre la bombe nucléaire de l’année qui lui était tombée dessus comme ça, sans prévenir. Et aussi la réunion dans la Grande Salle, où le comportement de la brune avait été étrange, voire très étrange. Tout se mélangeait dans sa tête au fur et à mesure qu’il ressassait les derniers évènements. Puis, enfin, il releva les yeux et rencontra le regard azur d’April. Un pâle sourire se dessina sur ses lèvres avant de s’évanouir. Le Lord l’avait prévenu : ses sentiments ne devaient pas interférer dans sa mission. Il savait pour eux deux, et il était sûr qu’il n’allait pas laisser passer la moindre erreur de la part du Mangemort. Se raclant la gorge, il décida enfin de prendre la parole. « April Alterman, à Poudlard depuis six ans ? » Trop formel. C’était assez étrange comme situation mais le brun continua sur sa lancée, essayant de ne pas être déconcentré. « Bon, je veux que tout ça se finisse vite alors dis-moi ce que tu sais et tu pourras partir. Je veux savoir tout savoir sur toi, tes collègues, les comportements suspects. » Reposant ses mains sur la table, il plongea son regard dans celui de la brune, essayant de lui montrer qu’il n’aimait pas ça mais qu’il y était contraint. Et après tout, il allait aussi peut-être découvrir pourquoi la brune avait pleuré lorsqu’elle avait été obligée de torturer Oli. « Avec qui tu traînes, ce que tu fais de ton temps libre. » A part venir me voir. Blague. Marquant une pause, il fit un sourire crispé, les souvenirs de ce qui s’était produit dans la Grande Salle remontant à la surface. « Ah, et tu pourrais aussi me dire pourquoi tu pleures lorsqu’on t’oblige à torturer quelqu’un. Parce que là j’ai pas trop comprit ton cinéma » Parce que oui ma petite dame, tu vas lui dire ce qui se passe parce que là ce n’est pas normal. Elle n’allait pas quitter cette pièce avant de lui avoir dit ce qu’il voulait savoir. Bon, les sentiments prenaient légèrement le dessus sur la mission, mais ça pouvait toujours aider de connaître les relations qui unissaient les membres du personnel après tout. Reculant sur sa chaise tout en continuant à observer la brune, Clint haussa les sourcils. « Je t’écoutes » Un jour, ils se verraient sans se mettre sur la gueule. Un jour.
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MessageSujet: Re: interrogatoire ▽ april et clint (terminé)   interrogatoire ▽ april et clint (terminé) EmptyMar 12 Mar - 10:06




Un enfer. Il n’y avait pas d’autre terme possible, April vivait une véritable descente aux enfers ces derniers temps. L’annonce publique d’un traitre dans les rangs du Lord les avaient tous mené à la paranoïa et maintenant elle ne pouvait plus dormir, en même temps personne de censé ne pourrait y parvenir en étant le mouton déguisé en loup au milieu d’une meute, le moindre faux pas, les moindres soupçons et elle se ferait bouffer, entrainant avec elle le reste de son troupeau. Parce que oui, elle ne serait surement pas la seule à tomber et c’était ça le problème, en mettant en péril sa couverture, c’est toute la mission qu’elle menaçait, une mission qu’elle occupait depuis des années, lui coutant sa vie sociale, sa santé mentale et la vie de sa famille, elle avait tout donné pour voir un jour le Lord tomber de son piédestal et maintenant elle se retrouvait coincé. Bien évidemment elle ne pouvait plus se permettre d’avoir encore des contacts avec Indali et les autres du coup elle se retrouvait vraiment seule face à toute cette agitation, elle aurait pu se confier à Clint mais autant aller se livrer directement à Voldemort ça sera plus rapide que de prendre un intermédiaire. En pensant à son cher et tendre, April serra la mâchoire, déglutissant avec peine cette sensation acide dans le fond de sa gorge, essayant d'imaginer si jamais elle se retrouvait face à lui, est-ce qu'il la torturait comme les autres ? comme ce gosse dans la grande salle avec ce regard froid, glacial, sans aucune lueur de pitié dans les yeux. Mais bon, quoiqu’il en soit on ne pouvait pas réellement dire que sa vie amoureuse passait au premier plan pour le moment, surtout pas en ayant cette lettre entre les mains comme une grenade prête à exploser. Sa convocation. Elle l’avait reçu il y a à peine dix minutes d’un hibou qui ressemblait plus à un corbeau qu’autre chose, sale bestiole aussi flippante et répugnante que son supposé maître. Cette convocation lui retournait les tripes et c’est à grande peine qu’elle se retint de vomir, le stresse et l’angoisse la rongeait. Oh elle n’avait pas peur de la torture, elle avait toujours supporté assez bien les sorts de torture, ses parents y avaient personnellement veillé, elle en connaissait même un rayon, la preuve à la petite sauterie de la grande salle bien que le souvenir cuisant d’Oli hurlant de douleur lui serrait encore la poitrine. Elle avait voulu aller le voir après cela mais Victoire l’en avait empêché, prétextant que pour l’instant il serait plus sage qu’il ne voit pas certaines personnes, et encore moins son bourreau soit dans ce cas ci April. Tant pis, elle le forcera à lui parler de gré ou de force, après tout elle ne pouvait pas se permettre de perdre l’un de ses seuls amis, surtout maintenant. Soupirant, la jeune brune se passa une main dans ses cheveux trop longs et reposa la missive sur sa table, attrapant sa baguette, elle la regarda avant de finalement la laisser sur la table, les règles sont les règles, avant de quitter son appartement, traversant les couloirs étrangement désert. Toute l’école semblait en suspend depuis la scène de la Grande Salle, comme ci toute vie, toute trace de joie avait quitté pour toujours les murs de l’école. Plus de rire, de moquerie, de cris de joie, de bavardages, les élèves semblaient tous tellement terrorisé et anxieux à l’idée de recevoir à leur tour leur convocation que plus rien ne semblait bouger, la tension était palpable rendant l’atmosphère presque irrespirable. Docilement Alterman se rendit au deuxième étage, s’arrêtant devant la porte où le mangemort chargé de l’interroger devait déjà l’attendre. Son cœur tambourinait douloureusement contre sa poitrine, des milliers de pensées se bousculant dans sa tête. Fermant les yeux, elle essaya de respirer calmement, faisant le vide dans sa tête, priant pour que la personne de l’autre côté ne soit pas Clint, puis quand elle eut retrouvé son calme olympien, elle posa la main sur la poignée et ouvrit la porte, croisant un regard azur qu’elle ne connaissait que trop bien. Son cœur loupa un battement tandis qu’elle fixa l’air de rien l’homme dont elle s’était amourachée comme une conne. Bien évidemment, si cela avait été une autre personne ça n’aurait pas été drôle pas vrai ? Percevant le signe de tête de Clint, la brune referma la porte et s’avança jusqu’à la table, seul meuble de la pièce et prit place sur la chaise comme s’ils allaient parler de la pluie et du beau temps, ne laissant comme à son habitude rien paraître, se permettant même un petit sourire moqueur en coin en voyant l’air si professionnel du mangemort en sa présence.

« April Alterman, à Poudlard depuis six ans ? » Ne parvenant pas à ce retenir face à tant de cinéma, Alterman roula des yeux avant de s’appuyer contre le dossier de la chaise en croisant les bras sur sa poitrine, ne lâchant pas du regard le mangemort qui semblait vouloir regarder partout sauf dans sa direction. Puis enfin il daigna lever la tête vers elle, visiblement tout aussi blasé qu’elle de se retrouver dans cette pièce à jouer les inspecteurs des années 80. « Bon, je veux que tout ça se finisse vite alors dis-moi ce que tu sais et tu pourras partir. Je veux savoir tout savoir sur toi, tes collègues, les comportements suspects. » Ne bougeant toujours pas d’un cil, April se contenta de fixer le brun sans répondre, se demandant si c’était une blague ou pas. « Avec qui tu traînes, ce que tu fais de ton temps libre. » Sans pouvoir se retenir, Alterman leva un sourcil pour lui demander s’il était sérieux alors qu’un sourire en coin se dessina sur ses lèvres pulpeuses. Ce n’est pas comme ci elle passait la plupart de ses temps libre avec lui à consommer leur pseudo relation comme des animaux, il était assez bien placé pour le savoir. Ouvrant finalement la bouche pour parler, elle fut prise de court quand Clint continua sur sa lancée sur un ton qui finalement ne lui plut pas du tout et pour cause. « Ah, et tu pourrais aussi me dire pourquoi tu pleures lorsqu’on t’oblige à torturer quelqu’un. Parce que là j’ai pas trop comprit ton cinéma » Bon une gifle ou un petit doloris aurait surement moins été douloureux que ça. Refermant prestement la bouche, April plissa les yeux en jugeant le mangemort, le transperçant de ses yeux bleus. Il la connaissait bien, peut être même trop et c’est pour ça qu’elle détestait être ici avec lui. Soupirant finalement pour montrer son agacement, April retint toutes les remarques personnelles qui lui venaient à l’esprit pour ne garder que les professionnelles. « Tout savoir sur moi hein. Très bien. Je m’appelle April Joy Alterman, je suis née le 12 Avril 1986 à Glasgow, j’ai donc 26 ans. Mes parents, Moïra et Nathan Alterman étaient tout deux des mangemorts de sang-pur, pas les meilleurs certes mais des mangemorts fidèles tout de même. Très tôt ils ont voulu faire de moi une bonne recrue alors ils m’ont forgé à leur manière. Les efforts ont été largement récompensés sur ce point. J’ai reçu ma marque quand j’avais…je ne sais plus, j’étais encore à l’école. » April détestait parler de sa vie, de son passé même si au final elle n’en avait pas honte, ses parents étaient certes des traitres, mais ils étaient aussi des héros, tout dépendait du camp auxquels on appartenait. Mais ses souvenirs étaient brumeux, disloqués, à force de les retirer, les remettre, puis les retirer, elle en perdait beaucoup de morceaux et maintenant son passé se résumait à de grosses lignes mais elle avait perdu les petits détails qui rendent tout passé si personnel. Essayant de ne rien montrer, elle balança les informations comme elles lui venaient, essayant de rester toujours proche de la vérité sans en dire trop, ne lâchant jamais Clint des yeux. « Mais il s’est avéré que mes parents étaient des traitres. Ils divulguaient des informations à un groupe de résistants d’Angleterre. Je les ai tués. D’abord mon père, puis ma mère, le Lord peut personnellement en témoigner, il avait fait le déplacement pour se charger de nous punir. J’ai été innocenté, je ne savais rien des agissements de mes parents et je ne les ai jamais cautionnés. J’ai terminé mes études et je suis devenue professeur plus par besoin que par envie. Voilà, satisfait ou tu veux aussi connaître mon groupe sanguin et mon cycle de menstruation. » Bon ok ça, ça n’avait rien de professionnel mais elle trouvait cette situation tellement ridicule, surtout que la dernière pique de Clint ne lui avait pas échappé. « Pour ce qui est de la grande salle je ne vois pas le rapport, c’était un réflexe nerveux, j’étais sous impérium. Oli est une personne que j’apprécie et comme tout le monde, sauf toi, j’étais légèrement à bout de nerf rien de plus. » La moitié d’une vérité passe toujours mieux qu’un gros mensonge et puis pas sûr qu’il apprécie de savoir ce qui s’était vraiment passé entre le bibliothécaire et sa copine. April décroisa les bras de sa poitrine et posa les mains sur la table en soupirant. Elle avait envie d’une clope. Là de suite maintenant mais elle n’était pas sûr que le geste soit bien reçu, surtout venant d’un toxico comme Clint qui devait lui aussi être en manque de nicotine. « Tu voulais savoir quoi d’autre ? Ah oui avec qui je traine durant mon temps libre. Tu dois le connaître, un mec qui bosse au ministère, ou du moins qui dit y bosser même si je le vois rarement y aller. Il assez mignon quoiqu’il a un caractère de chien, il est très porté sur la bouteille aussi, le whisky plus particulièrement et on peut dire que ses clopes sont le prolongement même de ses doigts. Tu vois qui c’est ? » Un sourire amusé se dessina sur les lèvres de la brune alors qu’elle croisa une nouvelle fois le regard de Clint. Oui bon elle n’arrivait pas à prendre ça au sérieux, pas avec lui, en même temps elle l’avait vu dans des situations tellement intimes que là non, ce n’était pas crédible. « A part ça je ne traine pas avec grand monde, déjà je ne traine pas, je côtoie des gens nuance, ensuite je n’aime pas tellement me mêlé aux autres, un trait de caractère qu’on a en commun je te rappelle. J’aime bien Camélia la garde chasse même si son hyperactivité est souvent épuisante, Oli le bibliothécaire que tu as visiblement remarqué aussi, il est bizarre c’est surement ce que j’apprécie chez lui, il est différent, comme Eros le pion d’ailleurs, sa présence est parfois apaisante. Je ne peux pas voir en peinture Taylor la pionne par contre, son sadisme, sa façon de jouet les filles cruelles en se pensant au dessus des autres…je ne sais pas, elle sur joue trop ça m’agace. Bon écoute j’en sais rien, je ne parle pratiquement avec personne Clint d’accord ? alors dis moi clairement ce que tu veux savoir et je te le dirais si je le sais mais là ça me gonfle alors abrège. » Comment ça elle poussait le bouchon ? Oui bon un peu mais elle est un peu sur les nerfs la petite, faut la comprendre, la chasse aux sorcières venait d’être lancé et la sorcière, ba c’est elle.
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MessageSujet: Re: interrogatoire ▽ april et clint (terminé)   interrogatoire ▽ april et clint (terminé) EmptyMar 12 Mar - 11:00




Tout ceci était une blague géante. Une sorte de mise en scène géante et de très mauvais goût dans laquelle le Mangemort avait malheureusement le rôle principal et où il était forcé et contraint d’endosser son costume sous peine de se faire tuer. Oui, il se retrouvait à faire des interrogatoires dans Poudlard, ce qui, au fond, ne le dérangeait pas plus que ça puisqu’il ne connaissait pas grand grand-monde dans cette école. Mais bien sûr, avec sa chance légendaire et l’esprit pervers et très mal tourné du Lord, voilà qu’il se retrouvait face à April. Oui, voilà qu’il devait endosser le costume pathétique et absolument pas réaliste d’un Mangemort sérieux qui pose des questions très connes et bateaux à celle avec qui il passe la plupart de son temps et de ses nuits. Ironique vous avez dit ? Et encore, ce n’était pas le pire dans cette histoire. Parce que même si aucun des deux n’y pouvaient rien, vu les deux caractères qu’ils possédaient respectivement, il y avait fort à parier que ce sympathique interrogatoire allait terminer en règlement de compte. D’ailleurs Clint ne se fit pas prier pour engager les hostilités, laissant de côté une partie de son professionnalisme et en attaquant le sujet de la Grande Salle. Pleurer. Elle avait pleuré. Pour les beaux yeux de Stoker. Et cette simple idée mettait l’irlandais hors de lui. Il voulait savoir pourquoi elle avait fait ça et il voulait connaître la véritable raison, pas un bobard qu’elle avait inventé de toutes pièces comme elle savait si bien le faire. Plongeant son regard dans celui de la jeune femme, il ne la lâcha pas des yeux tandis qu’elle prenait la parole, l’air froid. « Tout savoir sur moi hein. Très bien. Je m’appelle April Joy Alterman, je suis née le 12 Avril 1986 à Glasgow, j’ai donc 26 ans. Mes parents, Moïra et Nathan Alterman étaient tout deux des mangemorts de sang-pur, pas les meilleurs certes mais des mangemorts fidèles tout de même. Très tôt ils ont voulu faire de moi une bonne recrue alors ils m’ont forgé à leur manière. Les efforts ont été largement récompensés sur ce point. J’ai reçu ma marque quand j’avais…je ne sais plus, j’étais encore à l’école. » C’était pitoyable, ils étaient pitoyables franchement. Roulant des yeux, le brun se laissa aller sur sa chaise, appuyant son bras droit sur le dossier de ladite chaise. Au fond il se foutait bien du passé d’April, et d’ailleurs il le savait, il n’y avait qu’à lire les dossiers que gardait le Ministère sur tous les Mangemorts pour savoir quelles avaient été ses études, dans quelle maison elle avait été envoyé, quel était la nature de son sang et toutes ces conneries là. Et bon dieu qu’il s’en foutait. Il en avait rien à foutre qu’elle soit allée à Serdaigle et que ses parents aient été des sang-purs parce que la seule chose qui embrumait l’esprit du brun en cet instant précis c’était ce qui s’était passé dans la Grande Salle. Mais visiblement la brune n’avait pas envie d’aborder ce sujet et elle faisait traîner les choses, ce qui commençait à taper sur les nerfs de l’irlandais. « Mais il s’est avéré que mes parents étaient des traitres. Ils divulguaient des informations à un groupe de résistants d’Angleterre. Je les ai tués. D’abord mon père, puis ma mère, le Lord peut personnellement en témoigner, il avait fait le déplacement pour se charger de nous punir. J’ai été innocenté, je ne savais rien des agissements de mes parents et je ne les ai jamais cautionnés. J’ai terminé mes études et je suis devenue professeur plus par besoin que par envie. Voilà, satisfait ou tu veux aussi connaître mon groupe sanguin et mon cycle de menstruation. » Elle se foutait de sa gueule en plus. Haussant les sourcils, le brun se redressa sur sa chaise avant de plonger son regard dans celui d’April qui semblait tout aussi renfermée que lui à cet instant précis. « Pour le deuxième pas besoin, je commence à le connaître » Sa voix était froide et posée mais pas une ombre de sourire ne venait se dessiner sur ses lèvres. Il gardait son calme olympien, pour le moment tout du moins.

Ils avaient vraiment tout pour se mettre sur la gueule, à chaque fois qu’ils se voyaient il y avait toujours quelque chose qui faisait chavirer le navire et les envoyait directement dans la dispute. Sérieusement, ça en devenait lassant. « Pour ce qui est de la grande salle je ne vois pas le rapport, c’était un réflexe nerveux, j’étais sous impérium. Oli est une personne que j’apprécie et comme tout le monde, sauf toi, j’étais légèrement à bout de nerf rien de plus. » Un ricanement s’échappa des lèvres du brun tandis qu’il levait les yeux tout en secouant la tête. Elle pensait vraiment qu’il allait avaler ça ? Non mais sérieusement, il la connaissait beaucoup trop maintenant pour savoir qu’il y avait quelque chose d’étrange sous cette histoire. Elle n’avait pas bronché en attaquant cet élève et en utilisant sur lui un sortilège des plus affreux, alors qu’elle ne vienne pas lui dire que d’un coup la pression était remontée. Et l’imperium n’a jamais fait pleuré quelqu’un aux dernières nouvelles alors elle allait devoir être plus convaincante que ça si elle voulait que Clint lâche l’affaire. Mettant ses mains à l’arrière de son crâne, il ne quitta pas la brune des yeux tandis qu’elle reprenait la parole, brisant le bref silence qui s’était installé dans la minuscule pièce. « Tu voulais savoir quoi d’autre ? Ah oui avec qui je traine durant mon temps libre. Tu dois le connaître, un mec qui bosse au ministère, ou du moins qui dit y bosser même si je le vois rarement y aller. Il assez mignon quoiqu’il a un caractère de chien, il est très porté sur la bouteille aussi, le whisky plus particulièrement et on peut dire que ses clopes sont le prolongement même de ses doigts. Tu vois qui c’est ? » Non pas du tout mais il a l’air cool, faut que tu me le présente. Ne prêtant pas attention au léger sourire qui s’affichait désormais sur les lèvres de la brune, le brun garda son air froid habituel. Les rares fois où cette carapace s’était brisée s’était en présence de la brune et voilà qu’aujourd’hui il reprenait ses vieilles habitudes, ses vieux démons revenant le hanter comme avant. Il ne fit même pas gaffe au compliment caché sous cette description peu flatteuse de sa personne –mise à part le fait qu’il soit très beau mais ça tout le monde le savait – ce qui prouvait bien qu’il n’était pas dans son état normal. « Je rigole pas April » La jalousie dont il était la proie en ce moment-même l’empêchait de prendre du recul sur toute cette histoire et de tirer un trait sur la larme qu’elle avait versé. Non, il ne pouvait pas faire preuve de discernement à ce stade-là, il voulait la vérité et il la voulait maintenant. Il n’était pas prêt à la frapper, oh ça non jamais il n’oserait lever la main sur elle, mais là il commençait sérieusement à sentir le sang affluer dans son crâne. Détachant ses mains de l’arrière de son crâne il croisa les bras sur sa poitrine, attendant de voir si la brune avait terminé sa petite comédie ou pas. « A part ça je ne traine pas avec grand monde, déjà je ne traine pas, je côtoie des gens nuance, ensuite je n’aime pas tellement me mêlé aux autres, un trait de caractère qu’on a en commun je te rappelle. J’aime bien Camélia la garde chasse même si son hyperactivité est souvent épuisante, Oli le bibliothécaire que tu as visiblement remarqué aussi, il est bizarre c’est surement ce que j’apprécie chez lui, il est différent, comme Eros le pion d’ailleurs, sa présence est parfois apaisante. Je ne peux pas voir en peinture Taylor la pionne par contre, son sadisme, sa façon de jouet les filles cruelles en se pensant au dessus des autres…je ne sais pas, elle sur joue trop ça m’agace. Bon écoute j’en sais rien, je ne parle pratiquement avec personne Clint d’accord ? alors dis moi clairement ce que tu veux savoir et je te le dirais si je le sais mais là ça me gonfle alors abrège. » Pardon, tu me la refais là s’il te plaît ? Non mais il rêvat debout là, elle se foutait de sa gueule, c’était trop. Les mains du Mangemort se posèrent avec fracas sur la table tandis que sa chaise reculait d’un trait, les pieds grinçant contre les dalles sales de la pièce. Il était à présent debout, surplombant la brune de toute sa hauteur. Son crâne lui faisait mal, il pouvait sentir le sang bouillir dans ses veines tandis que sa mâchoire se contractait d’elle-même, sous l’influence de son cerveau. Il en avait marre qu’elle joue à ce petit jeu stupide avec lui. Mais il devait se calmer, laisser les sentiments de côté et continuer à lui poser des questions sur l’école. Trop tard ? Oui, c’était bien trop tard, il n’aurait pas dût accepter cet interrogatoire et aurait dût demander à Parker de s’en charger à sa place. Il venait de dépasser la ligne rouge et il était trop loin pour revenir en arrière. « Tu veux savoir ce que je veux ? Que tu me dises la vérité pour commencer parce que désolé mais tes excuses à deux balles avec moi ça marche pas. Je suis pas le premier pecno du coin qui te connait pas, je sais que t’aurais jamais chialé pour quelqu’un et ça me tue de voir que tu l’as fait pour cet espèce de … » Les mots s’étouffèrent dans sa gorge tandis qu’il ôtait ses mains de la surface lisse du bois et qu’il détournait le regard. Sa voix avait résonné dans la pièce comme un coup de canon, lui-même s’étonnait qu’il ait pût hausser le ton à ce point alors qu’il avait pour habitude de garder un ton de voix assez calme. Il avait besoin d’une clope pour se calmer les nerfs et quelques secondes plus tard il sortait son paquet de sa poche avant de s’allumer une cigarette. Inspirant la fumée, le brun ferma les yeux avant de les rouvrir et de se retourner de nouveau vers April.

« Stoker et toi. » Le ton de sa voix avait fortement baissé depuis sa dernière prise de parole mais on pouvait encore percevoir sa colère dans les trémolos qu’elle faisait. « Je te connais April t’es pas du genre sentimentale, je vois pas pourquoi tu chialerais pour quelqu’un alors que tu m’affirmes sans arrêt que t’as pas pleuré depuis tes six ans. Ou alors je dois le prendre mal, enfin tu me dis ce que je dois penser de tout ça parce que pour le moment c’est un peu flou tu vois » Tirant de nouveau sur sa cigarette dont il écrasait carrément le filtre sans s’en apercevoir, le Mangemort s’avança vers la table. « Tu vas me faire croire que t’as pété tous les os d’un gamin sans broncher et que d’un coup la culpabilité est tombée sur tes épaules ? Laisse-moi rire deux secondes. Ou alors tu me prends vraiment pour un con fini et ça c’est une grosse erreur » rajouta-t-il en se penchant sur la table et rapprochant son visage de celui de la brune. Se redressant, il porta sa clope à ses lèvres avant de fouiller dans les parchemins et d’en sortir un du tas. « Mis à part ça, je veux savoir ce que tu sais sur tous les membres du personnel de cette école. Blake, Lupin, Weasley, même si le nom de ces deux-là les définit déjà » ajouta-t-il avec un rictus « Yaxley, Dewis, Williams, McClary. » Balançant le parchemin sur la table, il plongea de nouveau ses yeux dans ceux de la brune. « Parce que même si tu sembles moins proche d’eux que de Stoker, tu dois quand même savoir des choses sur eux » Bref, ça s’est fait. Maintenant il n’allait pas la lâcher. Elle allait cracher le morceau si elle voulait sortir de cette pièce.
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MessageSujet: Re: interrogatoire ▽ april et clint (terminé)   interrogatoire ▽ april et clint (terminé) EmptyLun 18 Mar - 11:23




A peine arrivée et April voulait déjà repartir d’ici. L’interrogatoire en lui-même était déjà une plaie mais quand il se transformait en règlement de compte de couple c’était pire que tout, surtout avec deux caractères aussi forts que Clint et April, aucun des deux ne lâcheraient le morceau à moins d’en venir peut être la force ce qui était peu probable comme hypothèse. Quoiqu’il en soit, la jeune femme tenta de faire passer la pilule avec des touches d’humour à peine camouflé mais le mangemort ne semblait pas du tout réceptif, il semblait contrarié, et ils savaient tout les deux que la recherche du potentiel n’y était pour rien, c’était purement personnel et ça concernait le bibliothécaire et la jalousie visiblement excessive du brun. « Je rigole pas April » Sans déconner je n’avais pas remarqué, ton sourire est tellement éblouissant mon chéri d’amour. Se mordant la joue pour retenir toutes remarques acerbes, April se contenta de jouer la carte de la gentille mangemort et de répondre aux questions, bon avec plus ou moins de professionnalisme mais quand même. Elle en avait marre, cette comédie ne l’a faisait pas rire du tout et sincèrement vu la situation elle avait d’autres choses à foutre comme sauver son jolie cul mais là avec Clint qui lui faisait une scène ça devenait délicat. Non mais sérieusement ce n’était pas le moment de parler de ça, qu’il lui dise clairement ce qu’il veut et basta, qu’il arrête de jouer au parrain parce qu’avec elle à part la faire marrer ça ne marchait pas vraiment. Lui faisant part de son agacement sans aucune crainte, oubliant même la raison première de sa venue ici, April ne fut même pas surprise par la réaction quelque peu violente du mangemort qui se leva d’un bond en claquant ses mains contre la surface de la table, la faisant trembler. Elle ne dévia aucunement le regard, le défiant même de faire le moindre geste contre elle bien qu’elle se doutait qu’il ne le ferait pas. Elle pouvait lui reprocher bien des choses mais elle savait que jamais il ne lèverait la main sur elle sans raison importante comme découvrir qu’elle était le traitre de cette petite machine qu’il pensait si bien rôdée. April pouvait facilement voir la mâchoire de Clint se contracter sous l’énervement et étrangement, elle avait envie de sourire. Pourquoi ? Aucune idée, ses lèvres la démangeait juste en faisant face à ce Clint en furie mais bien sûr, au moins par respect pour lui, elle ne le fit pas, gardant sagement ses bras croisés sur sa poitrine, son regard bleu ancré dans le sien, la tête légèrement penché sur le côté attendant que monsieur daigne redescendre en pression et lui expliquer clairement où il voulait en venir au lieu de jouer au gros dur. « Tu veux savoir ce que je veux ? Que tu me dises la vérité pour commencer parce que désolé mais tes excuses à deux balles avec moi ça marche pas. Je suis pas le premier pecno du coin qui te connait pas, je sais que t’aurais jamais chialé pour quelqu’un et ça me tue de voir que tu l’as fait pour cet espèce de … » Alterman se figea un instant au début de sa tirade, une vague de panique l’ayant envahit d’un coup, mais elle se calma en réalisant qu’une fois de plus il faisait référence à cette scène quelque peu fâcheuse. Au moins ça c’était réparable même si elle ne voyait pas le mal, alors que le fait qu’il découvre un jour sa véritable identité ne le sera certainement jamais. Ne bronchant pas, April grimaça un peu en imaginant une multitude d’insulte que Clint aurait pu utiliser et étrangement elle n’appréciait pas qu’il parle de son ami de la sorte, surtout qu’il n’avait pas vraiment de leçon à donner sur ce sujet. Elle le regarda prendre une clope pour l’allumer. Quel professionnalisme de fumer pendant un interrogatoire. Bon bien sûr elle se retint de lui en chiper une mais quand même. Suivant du regard le mangemort, Alterman croisa de nouveau son regard quand il daigna reporter son attention sur elle, sa voix étant descendu de plusieurs octaves, mais elle le connaissait trop bien pour savoir qu’il ne faisait que retenir la pression et que son calme apparent était bien plus dangereux que ses cris démesurés. Le calme avant la tempête dit-on. « Stoker et toi. » Nous y voilà. Malgré elle, April détourna le regard une fraction de seconde avant de se souvenir qu’elle n’avait strictement rien à se reprocher. Enfin à part le fait qu’elle mentait à tout le monde mais ça c’est un détail. « Je te connais April t’es pas du genre sentimentale, je vois pas pourquoi tu chialerais pour quelqu’un alors que tu m’affirmes sans arrêt que t’as pas pleuré depuis tes six ans. Ou alors je dois le prendre mal, enfin tu me dis ce que je dois penser de tout ça parce que pour le moment c’est un peu flou tu vois » Batard. Serrant les mains sur ses bras sans s’en rendre compte, ce fut au tour de la brune de se retenir d’exploser. Ce con se servait de choses personnelles contre elle, de confidence juste pour la faire plier. Serrant la mâchoire, elle le laissa continuer à grande peine, le laissant se pencher vers elle, leurs visages n’étant séparés qu’à quelques centimètres et l’idée de l’embrasser pour le faire fermer sa bouche lui effleura l’esprit mais elle ne lui fera pas ce plaisir. « Tu vas me faire croire que t’as pété tous les os d’un gamin sans broncher et que d’un coup la culpabilité est tombée sur tes épaules ? Laisse-moi rire deux secondes. Ou alors tu me prends vraiment pour un con fini et ça c’est une grosse erreur » Un léger sourire passa sur ses lèvres, un sourire que elle seule pouvait comprendre et qui pouvait très bien passer pour du foutage de gueule au vu des dernières paroles du mangemort mais tant pis. « Mis à part ça, je veux savoir ce que tu sais sur tous les membres du personnel de cette école. Blake, Lupin, Weasley, même si le nom de ces deux-là les définit déjà…Yaxley, Dewis, Williams, McClary. » April ne daigna même pas porter son regard sur le tas de parchemins, ne lâchant pas du regard le mangemort, elle se doutait qu’il n’avait pas finit. « Parce que même si tu sembles moins proche d’eux que de Stoker, tu dois quand même savoir des choses sur eux » Gagné. Là monsieur a terminé.

Lâchant un long soupire pour trahir son agacement, April décroisa enfin les bras en relevant les sourcils, impassible, bien qu’elle bouillonnait de l’intérieur. Reculant un peu la chaise de la table, la jeune femme croisa les jambes en posant une main sur la table, pianotant un peu sur le bois en réfléchissant à comment aborder les choses. « Tu m’emmerdes Clint. Sérieusement. Je suis ici pour te parler de ce que je sais ou non pour démasquer le traitre, pas pour régler mes comptes avec toi. Ce qu’il y a, ou plutôt ce qu’il y a eut avec Oli Stocker ne te regarde pas, c’était avant toi. » Arrêtant son manège avec ses doigts sur la table, la belle releva le regard pour croiser les yeux de Clint, essayant de cacher en vain sa colère. « De quel droit tu te permets de juger sans même connaître les faits ? Tu veux sérieusement qu’on parle de ton passé ? De tes conquêtes ? Parce que laisse-moi te rafraichir la mémoire au sujet de la brune avec qui tu t’es envoyé en l’air dans la chambre que nous avions prit l’habitude de fréquenter, ou si tu veux on peut remonter un peu plus loin…» Alterman observa sans ciller le visage de son petit-ami à mesure qu’elle crachait son venin sans scrupule, chacun son tour mon gars. « Camélia Clarke ça te parle ? Tu sais la petite blonde qui bosse ici en garde de chasse, cette même blonde avec qui tu as copieusement baisé quand elle bossait aux trois balais et qui est aujourd’hui ce qui se rapproche le plus d’une meilleure amie. Alors Clint, tu veux vraiment qu’on glisse sur ce sujet glissant ou tu préfères qu’on en reste à la mission ? » Bon ok pour cacher sa frustration c’était raté mais au moins les choses étaient clairs de ce côté ci même si elle n’avait pas exprimé clairement la relation qui la liait avec Oli. Blasée, le professeur se leva à son tour, ne supportant plus de rester assise à le regarder dans le blanc des yeux alors qu’elle avait juste envie d’exploser, le stresse, la pression, et maintenant la jalousie, ça faisait beaucoup trop à encaisser d’un coup. Tentant de respirer calmement, April passa une main dans ses cheveux en faisant dos au mangemort, essayant de remettre ses idées et ses priorités à leurs places. « Je connais chaque vie, chaque passé des membres du personnel. Mais c’est du papier, ce n’est pas du concret. Personnellement je ne sais pas grand-chose, je ne leur fait pas confiance, à aucun d’eux, même pas à Camélia. » Elle essayait de se rapprocher le plus possible de la vérité et d’être honnête bien que certaines phrases qui brûlaient la langue. Toujours de dos, elle essaya de faire le vide pour écourter cette entrevue. « William Blake je n’ai rien à lui reproché de concret. Il est bizarre, mais il est fidèle même si c’est une mauviette. Apparemment je le connaissais quand j’étais plus petite mais je ne m’en souviens pas, mais il m’a raconté des faits qui prouvent ses dires alors. » A ce souvenir, un léger sourire presque nostalgique fendit les lèvres de la brune mais Clint ne put heureusement pas le voir. « Lupin et Weasley ils n’y a rien à dire, tout le monde sait dans quel camps ils sont, ils ne sont donc pas vraiment des traitres puisqu’ils n’ont jamais prêté allégeance au Lord, d’ailleurs je ne comprendrais jamais pourquoi ils sont encore ici et surtout en vie. » Une vérité pour une fois qu’elle ne transformait pas puisque c’était réellement un point d’ombre pour elle. « Yaxley est clean, c’est le bon toutou à son maître pas de doute là-dessus, je ne m’entends pas particulièrement bien avec lui mais je ne peux pas lui reprocher sa loyauté. » Pauvre con. Ce mec était surement le seul qu’elle craignait ici pour sa couverture. « McClary…sincèrement elle est inutile. Une petite blonde de famille bourgeoise qui batifole avec Yaxley. Je ne sais pas grand-chose sur elle mais elle me parait un peu trop légère pour endosser un tel rôle…satisfait ? Je peux y aller ? » Tournant enfin la tête, elle observa Clint, les bras croisés sur sa poitrine.
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MessageSujet: Re: interrogatoire ▽ april et clint (terminé)   interrogatoire ▽ april et clint (terminé) EmptyMer 20 Mar - 5:12




L’heure n’était pas à la bonne humeur, loin de là. Déjà que faire passer un interrogatoire à April relevait de l’ironie la plus pure et la plus méchante, voilà que maintenant ce qui aurait dût se terminer en quelques minutes se transformait en une véritable hécatombe et un règlement de compte en bonne et due forme. Le couple était en effet en pleine crise de nerfs, la pression aidant fortement a exacerber les sentiments respectifs des deux protagonistes. Tout retombait d’un coup sur les épaules de l’irlandais qui était accablé à la fois par la pression que lui soumettait le Lord, le trouble de l’annonce d’un traître, la haine aussi envers ce dit traître qui avait osé se moquer d’eux et maintenant la jalousie profonde qu’il ressentait suite aux évènements de la Grande Salle. Tout ceci mélangé donnait un résultat pour le moins insupportable et Clint ne pouvait plus se retenir de dire ce qu’il pensait, ou plutôt de cracher ce qu’il pensait en pleine figure à April. Au moins ç avait le mérite de faire du bien seulement voilà, April n’était pas non plus la femme doté du caractère le plus facile du monde. C’était même totalement l’inverse. Elle avait un sacré caractère de merde tout comme lui ce qui expliquait leurs nombreuses disputes qui devenaient quasi habituelles dès qu’ils se voyaient. Seulement Clint avait un travail à faire, des questions à poser, et il tentait sincèrement de s’en tenir au protocole. Seulement c’était plus fort que lui et les mots sortaient de sa bouche comme s’il ne s’en rendait pas compte et que son cerveau avait décidé de faire une partie en solo. De toute manière il voulait que les choses soient claires et pour l’instant le moins que l’on puisse dire c’est qu’elles étaient plus nébuleuses. Il nageait en pleines eaux troubles même si un début d’explication commençait lentement à se dessiner sous ses yeux aveugles. Mais il espérait sincèrement que cette explication n’était pas la bonne sinon il y avait intérêt que Stoker courre vraiment très vite. Si jamais ce qu’il apprenait là appuyait ce qu’il pensait, il n’allait pas le louper ce bibliothécaire complètement taré. Déjà qu’il ne pouvait pas se le voir en peinture à la base alors là ce serait le pompon. Respirant lentement, le brun tira sur sa cigarette avant d’attendre la réponse de la jeune femme qui semblait au bord de la crise de nerfs. Si jamais elle éclatait sa colère sur lui il n’allait pas être content. Mais alors pas content du tout. Il était déjà assez de mauvaise humeur pour qu’elle ne vienne lui en rajouter une couche. Il lui posait une question elle lui répondait basta. Et qu’elle ne commence pas à prendre ses grands airs parce que sinon elle allait vite se barrer et il demanderait à Parker ou à un autre de se charger de l’interroger à sa place. En plus Parker était assez doué pour faire parler les gens, contrairement à Clint qui n’avait jamais véritablement excellé en psychologie humaine. « Tu m’emmerdes Clint. Sérieusement. Je suis ici pour te parler de ce que je sais ou non pour démasquer le traitre, pas pour régler mes comptes avec toi. Ce qu’il y a, ou plutôt ce qu’il y a eut avec Oli Stocker ne te regarde pas, c’était avant toi. » Le fils de … Il venait bien d’entendre ce qu’il venait d’entendre ou il avait des hallucinations dûes à sa trop forte consommation d’alcool ? La première hypothèse était la plus vraisemblable malheureusement. Il avait lui faire la peau et traîner son cadavre au milieu de la Grande Salle avant de le faire bouffer par des bêtes immondes. Oui voilà c’était bien comme idée, il allait faire. Tentant, en vain, de se calmer, le brun ne répondit rien, laissant la jeune femme continuer à parler tandis que son cerveau tournait à vive allure. Il tira de nouveau sur sa cigarette qui s’éteignit entre ses doigts, étant déjà terminée. Comme les taffes sont plus grandes lorsque l’on est énervé. Sans quitter la brune du regard, il récupéra son paquet dans sa poche arrière avant d’en rallumer une. Et oui maintenant il les enchaine, de toute manière une de plus une de moins vu l’état dans lequel devait être ses poumons ça ne changeait pas grand-chose. Tirant sur sa cigarette et posant, que dis-je, jetant brutalement son briquet sur la table, le brun laissa April parler. « De quel droit tu te permets de juger sans même connaître les faits ? Tu veux sérieusement qu’on parle de ton passé ? De tes conquêtes ? Parce que laisse-moi te rafraichir la mémoire au sujet de la brune avec qui tu t’es envoyé en l’air dans la chambre que nous avions prit l’habitude de fréquenter, ou si tu veux on peut remonter un peu plus loin…» Fais toi plaisir ma belle, si tu veux je te donne une liste de toutes les filles qui sont passées dans mon lit, enfin celle dont il se souvenait, comme ça au moins l’affaire sera réglée. « Camélia Clarke ça te parle ? Tu sais la petite blonde qui bosse ici en garde de chasse, cette même blonde avec qui tu as copieusement baisé quand elle bossait aux trois balais et qui est aujourd’hui ce qui se rapproche le plus d’une meilleure amie. Alors Clint, tu veux vraiment qu’on glisse sur ce sujet glissant ou tu préfères qu’on en reste à la mission ? » Un ricanement s’échappa des lèvres du brun tandis qu’il tirait de nouveau sur sa cigarette. Elle voulait vraiment jouer à ça ? Sérieusement ? Elle n’allait pas du tout apprécier la plaisanterie. Il la regarda se lever et lui tourner le dos sans rien dire, détournant même le regard de sa silhouette tandis que la voix de la brune résonnait de nouveau dans la pièce.

« Je connais chaque vie, chaque passé des membres du personnel. Mais c’est du papier, ce n’est pas du concret. Personnellement je ne sais pas grand-chose, je ne leur fait pas confiance, à aucun d’eux, même pas à Camélia. William Blake je n’ai rien à lui reproché de concret. Il est bizarre, mais il est fidèle même si c’est une mauviette. Apparemment je le connaissais quand j’étais plus petite mais je ne m’en souviens pas, mais il m’a raconté des faits qui prouvent ses dires alors. Lupin et Weasley ils n’y a rien à dire, tout le monde sait dans quel camps ils sont, ils ne sont donc pas vraiment des traitres puisqu’ils n’ont jamais prêté allégeance au Lord, d’ailleurs je ne comprendrais jamais pourquoi ils sont encore ici et surtout en vie. Yaxley est clean, c’est le bon toutou à son maître pas de doute là-dessus, je ne m’entends pas particulièrement bien avec lui mais je ne peux pas lui reprocher sa loyauté. McClary…sincèrement elle est inutile. Une petite blonde de famille bourgeoise qui batifole avec Yaxley. Je ne sais pas grand-chose sur elle mais elle me parait un peu trop légère pour endosser un tel rôle…satisfait ? Je peux y aller ? » En gros la même chose que lui avait dit Taylor. Si tout le monde lui disait toujours la même chose il allait vite se faire chier à rester coincé entre ces quatre murs. Le brun ne regarda même pas le brune tandis qu’elle se tournait vers lui, les bras croisés. Il s’était rapproché de la table et griffonnait les informations qu’elle venait de lui transmettre, tête baissée, clope coincée entre deux doigts. S’arrêtant quelques secondes, il releva la tête pour regarder la jeune femme. « Si tu veux partir la porte est juste là. » Voilà, maintenant que la colère était montée, elle redescendait et il se braquait. De mieux en mieux, vas-y continue dans ce sens parce que là je pense que tu tiens le bon bout. Rebaissant la tête sur ses notes, il continua d’écrire avant de poser la plume et de se redresser. April était toujours là, mais apparemment vraiment en colère. Et bah quoi, je pensais que tu voulais partir, je t’en prie fais-toi plaisir. « Je juges sans connaître les faits ? » Un ricanement s’échappa de ses lèvres sans qu’il ne puisse le retenir. « En même temps si tu me les donne pas c’est un peu compliqué tu crois pas ? » Question rhétorique, il n’attendait aucune réponse, plus maintenant. « Et si tu veux qu’on parle de mon passé, mes excuses sont les mêmes que les tiennes. La fille du bar je te rappelle qu’on était pas ensemble ok ? Et que c’est toi qui a tout fait exploser. Et moi par contre j’ai le droit de rien dire parce que ‘c’était avant’ ? » Secouant la tête avec un sourire cynique collé aux lèvres, le brun reprit de nouveau une taffe de sa clope. « C’est bizarre comme tes excuses ne valent pas pour moi. » Il avait des dizaines de remarques à lui lancer au visage mais il les retint, préférant tirer sur sa clope pour éviter de dire quelque chose. « Tu veux parler de Camélia ? Très bien on va en parler. Mais à partir de ce moment-là tu peux aussi me faire la liste de tous les mecs avec qui tu t’es envoyé en l’air hein. Et le problème n’est pas le même, Camélia je la fréquente plus et moi je chiale pas quand je suis face à elle. Parce que ouais Stoker tu le croises tous les jours, sérieusement tu crois vraiment que s’il s’est passé un truc c’est facile pour moi de te voir traîner avec lui ? » L’irlandais se passa la main dans les cheveux avant de porter sa cigarette à ses lèvres et de reprendre. Une vague de colère remontait en lieu et lorsqu’il releva les yeux il croisa le regard d’April qui esquissait un mouvement. Et ce fut la goutte de trop. Jetant sa clope à terre, le brun se rapprocha d’elle en quelques secondes et lui attrapa le poignet violemment avant de la plaquer contre le mur. Bon, voilà qu’il devenait violent. Lâchant le poignet de la jeune femme il fit glisser sa main le long de son corps avant d’atteindre son cou. Ses doigts enserrent cette parcelle de peau, légèrement sans trop lui faire mal. « J’en ai vraiment marre que tu me prennes pour un con » La pression se resserra sur le cou de la jeune femme qui se cambra avant que Clint ne daigne les desserrer, sans pour autant les enlever. Elle ne devait pas oublier que malgré ses sentiments il n’était pas le plus gentil et le plus avenant des êtres humains. « De toute manière j’aurais dû m’en douter. A chaque fois ça retombe sur ma gueule. Tu sais quoi, traîne avec qui tu veux, mais après viens pas me dire que je suis pas assez démonstratif ok ? Parce qu’un moment ou à un autre faut savoir ce que tu veux dans la vie. » Voilà. ? Ça c’est fait. Maintenant elle pouvait partir, de toute manière il était fatigué de cette histoire, il avait envie de terminer cette journée, de récupérer Parker et d’aller boire aux Trois Balais, histoire d’oublier à quel point cette mission était chiante. Voilà ce qu’il voulait pour l’instant. Plongeant son regard dans celui de la brune, il garda sa main sur son cou, la menaçant en silence de tenter quoi que ce soit.
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MessageSujet: Re: interrogatoire ▽ april et clint (terminé)   interrogatoire ▽ april et clint (terminé) EmptyJeu 21 Mar - 8:57




Ça partait complètement en sucette comme chaque fois qu’ils se retrouvaient dans la même pièce. Ces deux là étaient pire que deux gamins, ils s’aiment, plus que tout, ils se l’étaient même avoué envers et contre tout quand on connaît leurs caractères de merde mais surtout leurs fiertés démesurées, ils avaient parlé, comme des gens à peu près civilisé, et voilà que maintenant ils recommençaient, au moindre grain de sable dans leur couple, ils cassaient tout, s’insultaient presque, se déchiraient, ils étaient même prêt à se taper sur la gueule sans retenue, c’était pathétique mais c’était eux. Ils savaient que même en se disant les pires horreurs dans cette pièce, ils ne pouvaient pas rester fâché très longtemps, et encore moins se séparer, ils étaient dépendants l’un de l’autre, qu’ils le veuillent ou non et en cet instant, April aurait aimé ne pas avoir autant besoin du mangemort que de respirer. Elle avait envie de se barrer, au que oui elle voulait juste qu’il pose ses questions à la con pour qu’elle puisse sortir parce que là le terrain étant trop glissant, leur jalousie dépassait les limites et ça pouvait très mal finir, la chambre des trois balais s’en souvient encore. Mais c’est clair que aucun des deux n’y mettait du sien, on pouvait même penser que c’était à celui qui blesserait le plus l’autre par ses paroles, ou même ses gestes et pour l’instant il n’y avait aucun vainqueur, juste deux vaincus. Parce que oui, là Alterman ne pouvait pas ignorer la douleur qui serrait sa poitrine en imaginant Clint avec d’autre femme, même avant elle et quelque part elle comprenait son sentiment mais elle avait trop de fierté pour l’admettre et puis Oli était son ami, elle en avait pas beaucoup et elle avait déjà peur de le perdre avec l’épisode de la grande salle alors pas la peine d’en remettre une couche. Essayant de parler sur un ton neutre en fixant le mur, April déblatéra tout ce qui lui passait par la tête au sujet de ses collègues, se fichant éperdument du but de l’interrogatoire. Une fois terminé, April se tourna enfin vers le mangemort qui ne daigna même pas porté un regard sur elle, finissant de l’achever. Elle avait même plus envie de se disputer avec lui, la colère étant devenu plus une douleur lancinante dans sa poitrine qu’autre chose. Elle détestait quand il se braquait comme ça comme un gamin coupant court à toute discussion. « Si tu veux partir la porte est juste là. » Sale con. Inspirant doucement pour ne pas repartir dans les tours, April croisa les bras sur sa poitrine pour bien montrer qu’elle ne bougera pas de là tant que monsieur n’aura pas daigné la regarder et parler, marre de fréquenter un gosse boudeur à la fin. Il l’avait forcé à parler, alors qu’il assume maintenant mais qu’il ne la laisse pas sur le carreau comme ça. Le fixant avec insistance, elle sut que sa technique avait marché quand Clint redressa de nouveau la tête et croisa son regard qui ne devait avoir rien d’amoureux transi. « Je juges sans connaître les faits ? » Le ricanement qu’il laissa échapper la fit grimacer. Il se foutait clairement de sa gueule et sa fierté en prit un sacré coup mais elle se retint de parler, serrant avec force la mâchoire en continuant de regarder le brun qui semblait littéralement en proie à une colère noire. « En même temps si tu me les donne pas c’est un peu compliqué tu crois pas ? Et si tu veux qu’on parle de mon passé, mes excuses sont les mêmes que les tiennes. La fille du bar je te rappelle qu’on était pas ensemble ok ? Et que c’est toi qui a tout fait exploser. Et moi par contre j’ai le droit de rien dire parce que ‘c’était avant’ ? C’est bizarre comme tes excuses ne valent pas pour moi. » April accusa les coups sans bouger, le souvenir cuisant de la chambre des trois balais bien encore présent, se souvenant de la colère qui s’était insinuée dans ses veines comme un poison en découvrant Clint avec cette autre femme qui avait laissé son parfum partout dans la chambre lui donnant la gerbe. Elle trouvait ça facile le on n’était pas ensemble alors qu’ils commençaient à se fréquenter. Retenant la remarque qui lui brûlait les lèvres, la jeune femme enfonça ses ongles dans ses paumes en essayant de respirer calmement. « Tu veux parler de Camélia ? Très bien on va en parler. Mais à partir de ce moment-là tu peux aussi me faire la liste de tous les mecs avec qui tu t’es envoyé en l’air hein. Et le problème n’est pas le même, Camélia je la fréquente plus et moi je chiale pas quand je suis face à elle. Parce que ouais Stoker tu le croises tous les jours, sérieusement tu crois vraiment que s’il s’est passé un truc c’est facile pour moi de te voir traîner avec lui ? » Etrangement cette dernière phrase la toucha plus que de raison, essayant d’imaginer comment elle serait si les situations étaient inversées, surement qu’elle ne le supporterait pas non plus. Mais d’un autre côté elle ne voyait pas pourquoi elle ne pouvait pas avoir d’ami, même si cet ami était Oli Stocker. Un ami qu’elle venait de torturer devant toute l’école contre sa volonté et qu’elle n’avait même pas été voir parce qu’il refusait de la voir maintenant.

Déglutissant amèrement sa salive, April décida que la conversation était terminée, ils ne seraient jamais d’accord sur ça. Ravalant ses remarques acides, elle esquissa un mouvement pour sortir d’ici mais Clint fut plus rapide, sans qu’elle ne le prévoie, il attrapa son poignet avec force et l’amena contre le mur, son dos heurtant avec force la surface dur, lui coupant le souffle. Là pour le coup elle ne s’y attendait pas, le mangemort ne s’était jamais montré violent avec elle, passionné oui, mais jamais violent mais là visiblement elle l’avait vraiment poussé à bout et ça la déstabilisait. Ne pliant pas sous son regard, April resta étroitement coincée entre le mur et le corps de Clint, elle pouvait le sentir bouillonner de colère et regrettait presque de ne pas avoir sa baguette. Elle sentit sa main remonté le long de son corps lui arrachant malgré elle un frisson, ses mains ayant toujours eut un drôle d’effet sur elle mais tout désir disparut quand ses doigts puissants se posèrent sur sa gorge, la serrant d’abord doucement, la crispant. « J’en ai vraiment marre que tu me prennes pour un con » Une sonnette d’alarme se déclencha dans la tête d’April au moment même où les doigts de Clint se resserrèrent avec force autour de sa gorge fine, son souffle y resta bloqué l’empêchant de respirer. Il l’étranglait. Il l’étranglait vraiment. Posant ses mains sur son poignet, elle voulu le faire lâcher mais il le fit de lui-même, elle savait au fond qu’il n’allait pas la tuer, il ne pouvait pas, c’était juste une piqûre de rappel. Reprenant son air sans lâcher du regard le mangemort, elle laissa ses mains sur son poignet sans chercher à bouger. Elle n’avait pas peur de lui, même après ça. « De toute manière j’aurais dû m’en douter. A chaque fois ça retombe sur ma gueule. Tu sais quoi, traîne avec qui tu veux, mais après viens pas me dire que je suis pas assez démonstratif ok ? Parce qu’un moment ou à un autre faut savoir ce que tu veux dans la vie. » Elle le dévisagea un long moment, leurs souffles se mêlant, le sien étant plus saccadé et rapide que celui du mangemort, leurs yeux d’un bleu presque similaire ne se lâchaient plus alors qu’ils étaient qu’a quelques centimètres l’un de l’autre. C’était chimique. Toujours entre eux, dès qu’ils se touchaient, même pour se battre, ça devenaient chimique, ils s’attiraient comme deux aimants pour ne plus se lâcher avant de tomber d’épuisement. Quelque part elle devrait le gifler pour l’avoir étranglé, violenté, mais non, elle n’y arrivait pas et elle était même obligée d’admettre que quelque part, elle avait apprécié. N’essayant pas de lui retirer sa main de sa gorge au risque de se faire encore étrangler, un sourire en coin se dessina sur les lèvres des la brune. « Ce que je veux ? » sa voix était étrangement rauque et cassé surement à cause de la pression mais elle s’en foutait, sans prévenir elle lâcha le poignet de Clint et au lieu de le repousser comme n’importe quelle personne censée, elle attrapa le col de sa chemise pour qu’il vienne coller ses lèvres aux siennes avec rudesse, leurs dents s’entrechoquant. S’en suivit un baiser passionné ou chacun essayait de dominer l’autre jusqu’à ce qu’ils retrouvent leur rythme, leurs habitudes. Elle colla le corps du mangemort le plus possible contre elle, restant bloquée entre lui et le mur alors que ses lèvres s’étirèrent dans un sourire contre la bouche du brun « On t’a déjà dit à quel point tu es sexy quand tu es en colère… » Malsaine, folle, perverse, vous avez dit ? Oui totalement. Décollant un peu son corps du sien, April en profita pour glisser ses mains sur le torse du mangemort, tirant d’un coup sec sur sa chemise pour faire voler les boutons, découvrant la peau de son torse pour son plus grand plaisir alors ses mains s’attelaient déjà à défaire la ceinture de son pantalon lui arrachant presque tandis sa bouche dansant toujours ce ballet fiévreux avec celle de son oubliator. Ils étaient comme ça, ils se déchiraient pour mieux se réconcilier, à chaque fois et même dans les situations incongrues comme celle-ci.
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MessageSujet: Re: interrogatoire ▽ april et clint (terminé)   interrogatoire ▽ april et clint (terminé) EmptyDim 24 Mar - 9:15




Comme toujours la situation avait largement dégénéré. Ça devenait une mauvaise habitude dont les deux protagonistes ne parvenaient pas à se détacher. Il semblait même qu’ils prennent un malin plaisir à se crier dessus en toutes circonstances pour finalement finir collés l’un contre l’autre, s’embrassant et se caressant comme si tout ceci ne s’était pas passé. Ils se criaient dessus pour mieux tomber dans les bras l’un de l’autre et c’était là ce qui faisait leur couple, la base même de leur relation. Sauf que là la situation se prêtait très mal à ce petit jeu malsain dont ils étaient les maitres. Dans une salle d’interrogatoire vide qui était censée être le lieu pour dénicher un traître et non pas pour attraper le cou de sa petite-amie avant de l’étrangler à moitié. Oui, ça pouvait être prit comme de la torture au pire. Si quelqu’un débarquait là maintenant, le Mangemort pourrait toujours dire que c’était sa manière d’interroger les gens. Sympa comme technique de plaquer ses victimes contre un mur, ça peut toujours marcher. Desserrant ses doigts qui entouraient le cou fin de la brune, Clint plongea son regard dans les yeux azurs de la jeune femme. Il sentait son souffle saccadé lui percuter le visage, se mêlant au sien qui était beaucoup plus calme même s’il était plus saccadé qu’à la normale à cause de la colère dont il était la proie. Pourquoi devaient-ils être comme ça, à se chercher mutuellement et faire une montagne de quelque chose qui n’était qu’un infime détail sans importance ? Leur machine si bien rôdée à leurs yeux se bloquait dès qu’un grain de sable se prenait dans les engrenages et ils étaient paniqués. Et leur panique se muait rapidement en colère, haine, jalousie, violence. Ils étaient tous les deux en proie à des sentiments forts mais à des sentiments malsains, mauvais. Rien de bon ne sortait de leurs prises de tête et pourtant ils y prenaient goût, ils en redemandaient encore et encore, ils n’arrivaient même pas à voir à quel point ils se détruisaient. Mais c’était trop tard. La preuve, ils étaient là, Clint la main serrée sur le cou de la brune, à se cracher leur venin au visage. Alors qu’ils auraient dût jouer aux parfaits Mangemorts et ne pas faire interférer des sentiments quelconques dans cette pièce. Ce n’était pas le lieu pour et l’irlandais n’avait pas pour habitude de jouer contre les règles du jeu. S’il avait une mission à accomplir il remplissait sa tâche comme le parfait petit soldat qu’il était, sans demander quoi que ce soit en retour. Il avait été prévenu par le Lord qu’il ne devait pas laisser sa vie privée prendre le pas sur sa vie professionnelle et il s’en était cru capable. Sauf que toutes ses illusions tombaient en ruines depuis le moment où la professeure de soins aux créatures magiques était rentrée dans la pièce. Des illusions perdues, comme toujours. Sa vie était un château de cartes qui vacillait au moindre coup de vent et tombait, brisant et mélangeant toutes les cartes. C’était le résumé de sa vie, la dure réalité des désillusions. Les mains de la brune serraient son poignet, ses ongles s’enfonçant dans sa chair, mais il ne faisait pas attention à ces faibles démonstrations de lutte. Il crachait son venin au visage de la brune sans la quitter des yeux, sans lâcher ce cou si frêle qu’il était si facile de briser. Mais il ne voulait pas la tuer, pas même la blesser. C’était juste la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase et elle devait arrêter de penser qu’il n’était qu’un abruti capable d’encaisser tout parce que c’est comme ça. Elle devait arrêter de penser que lui était différent d’elle parce qu’elle avait tort, et tout ceci il lui faisait comprendre.

« Ce que je veux ? » Le brun fut de nouveau concentré sur la jeune femme et ses yeux se posèrent furtivement sur les lèvres d’April qui s’étiraient dans un sourire en coin qu’il connaissait bien. Mais vu les circonstances c’était un peu improbable comme réaction. Il la vit ôter ses mains de son poignet et quelques instants plus tard il était attiré vers elle, les ongles de la brune serrant fortement le col de sa chemise. La main qui tenait le cou de la brune alla se poser sur le mur tandis que les bouches des deux adultes entraient dans une danse fiévreuse et déchaînée, leurs corps luttant l’un contre l’autre quelques secondes avant que les esprits ne se calment et que leurs baisers reprennent une forme plus ou moins normale. C’était complètement imprévu. Tandis que sa langue jouait avec celle d’April, le Mangemort se demandait vraiment s’il rêvait ou si April était vraiment en train de l’embrasser après ce qui venait de se dérouler dans cette pièce. Mais après tout ils étaient fous tous les deux, il le savait depuis longtemps. Il ne fallait pas s’attendre à quelque chose de censé de la part de l’un des deux puisqu’ils étaient complètement marginaux, jouant avec le feu jusqu’à s’en brûler les ailes et plus encore. Au fond cet épisode n’était qu’un de plus sur la longue liste qui unissait les deux êtres. Entre leur première rencontre qui se termina dans un lit alors que Clint avait failli tuer la brune en enfonçant ses doigts dans sa chair ouverte et ensanglantée, les dégâts causés dans la chambre des Trois Balais ou encore la subite disparition du binôme d’April, tout ce qui composait leur couple était complètement ahurissant, tellement loin des sentiers battus. Ils n’aimaient pas faire dans la normalité et ils le prouvaient une fois de plus. Séparant leurs deux bouches pour reprendre un peu d’air nécessaire, Clint entendit la voix de la jeune femme sonner à ses oreilles. « On t’a déjà dit à quel point tu es sexy quand tu es en colère… » Folle à lier. Elle était folle à lier mais il ne s’en étonnait même pas puisqu’il la connaissait, et que c’était pour ça qu’il l’aimait. Un sourire traversa les lèvres du brun tandis que les mains d’April se glissaient sur sa chemise. Chemise dont elle arracha les boutons dévoilant le torse de Clint. Reposant ses lèvres sur celle de la brune, il reprit le ballet entêtant qu’il connaissait si bien tandis qu’il sentait les mains de la jeune femme s’atteler à défaire sa ceinture. La main du brun passa entre la tête de la brune et le mur, rapprochant encore davantage la tête de la jeune femme contre la sienne, sa bouche toujours collée à la sienne. Ses doigts se glissèrent dans la chevelure brune de la jeune femme avant qu’il ne se sépare de nouveau d’elle. « April, je travaille » Sa voix était légèrement saccadée à cause de ces échanges enflammés. Il n’avait pas envie de quitter la brune ici, mais il ne pouvait pas se permettre de laisser libre court à toutes ses envies primaires que la brune savait très bien réveiller. Collant son corps contre celui de la jeune femme, ses mains glissant dans son dos avant d’atteindre les fesses de cette dernière, il la souleva de la force de ses bras, la plaquant contre le mur. April était à présent légèrement plus en hauteur que lui, ses jambes entourant et serrant le bassin du brun.

« Sérieusement » Ses lèvres se posèrent de nouveau sur celle de la jeune femme, jouant avec elles quelques secondes avant qu’il ne coupe le contact physique une nouvelle fois. « April faut vraiment qu’on arrête » Ses lèvres étaient presque déjà recollées à celles de la brune tandis qu’il prononçait ces paroles, les mots allant percuter la bouche de la brune qui ne semblait pas vouloir défaire leur étreinte. Un sourire parcourait ses lèvres tandis qu’elle l’embrassait. Cette femme était le diable incarnée, la tentation faite humaine, c’était juste impossible pour l’irlandais de résister à l’appel de la brune. Dès qu’ils étaient dans la même pièce c’était chimique, ils n’arrivaient pas à se résister et même s’ils essayaient, ils finissaient toujours par céder aux assauts de cette alchimie. Mais là si quelqu’un pénétrait dans la salle alors qu’ils étaient dans cette position ça n’allait pas vraiment plaire au Lord. Tandis qu’il embrassait la jeune femme, le brun décela quelque chose qui le crispa imperceptiblement. Mais il se détacha tout de même de la jeune femme, l’oreille tendue. Des bruits de pas résonnaient dans le couloir vide du second étage et Clint pouvait clairement les entendre à présent. Lâchant la jeune femme dont les pieds touchèrent le sol en douceur, il s’occupa à remettre la boucle de sa ceinture en place avant de tenter en vain de reboutonner sa chemise. Difficile quand les boutons sont tous étalés sur le sol. Merci April, c’est super sympa j’espère que t’aimes coudre parce que tu vas passer la nuit à me remettre ça en ordre. Lançant un regard à la brune en lui montrant les dégâts qu’elle venait de causer sur ce pauvre bout de tissu, il n’eut en réponse qu’un haussement d’épaules et un sourire en coin. Vraiment plus aucun respect de nos jours. Avançant vers sa chaise, le brun attrapa sa veste qu’il enfila par-dessus histoire de gagner au change. Deux secondes plus tard la porte s’ouvrait après que deux coups secs eurent été frappés et la fine silhouette de Parker apparut à travers l’embrasure de la porte. Ses yeux se posèrent tour à tour sur Clint qui le regardait comme si de rien était, et April dont les cheveux étaient en bataille et les lèvres rougies. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres avant qu’il ne prenne la parole. « Tout se passe bien ? » Ta gueule. Attrapant un morceau de parchemin qui traînait sur son bureau et qui lui servait à noter ce qu’April lui disait, il le brandit sous les yeux du nouvel arrivant. « Oui tout va bien regarde » Un léger haussement de sourcils se fit percevoir chez Parker qui ne se défaisait toujours pas de son sourire en coin. « Bon et bah grouille toi, j’ai un interrogatoire dans 5 min. » L’irlandais se contenta d’hocher la tête tandis que Parker refermait la porte. Mais au dernier moment ce dernier la rouvrit, son sourire plus flagrant que jamais. « Je te ramène une chemise aussi » Connard. Puis la porte se referma derrière le Mangemort qui semblait très content de sa petite intervention. Le silence reprit ses droits dans la pièce tandis que l’irlandais jetait un regard à sa montre. « Bon bah je pense qu’on en a terminé » Relevant les yeux, il croisa le regard de la brune qui avait toujours ce foutu sourire en coin. « Merci de ta ‘collaboration’ » Les pas de la brune se dirigèrent vers la porte sous le regard insistant du brun mais s’arrêtèrent à quelques centimètres de lui. La main de Clint se leva rapidement, attrapant le poignet de la jeune femme, l’obligeant à s’arrêter et à se retourner. Leurs lèvres se scellèrent dans un baiser, beaucoup plus doux que tout à l’heure avant de se séparer de nouveau. Puis les doigts de l’irlandais lâchèrent le poignet de sa petite-amie qui se dirigea vers la porte. De toute manière maintenant qu’il était obligé de venir à Poudlard, le plus simple était de trouver un endroit pour l’héberger et il aurait tout le temps de rattraper cette petite interruption intempestive ce soir. Jetant un regard à la table, le brun récupéra tous ses parchemins dont il fit un léger tas avant de jeter un regard à sa montre. Parker n’allait pas tarder à revenir. Attrapant sa baguette, le brun la dirigea vers sa chemise et murmura « Reparo ». Les boutons étalés sur le sol se hissèrent dans les airs automatiquement et se précipitèrent sur la chemise de Clint, reprenant leur place habituelle. Voilà qui est fait. En espérant que les prochains interrogatoires ne soient pas aussi musclés.
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