Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

Partagez
 

 [terminé] Une rumeur profite toujours à quelqu'un ˠ April

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Fred Weasley

Fred Weasley


personal informations

► date d'inscription : 24/08/2011
► parchemins : 2765


[terminé] Une rumeur profite toujours à quelqu'un ˠ April Empty
MessageSujet: [terminé] Une rumeur profite toujours à quelqu'un ˠ April   [terminé] Une rumeur profite toujours à quelqu'un ˠ April EmptyVen 9 Nov - 4:53

« Je veux vous voir demain soir en retenue. » Quooii ? Qu’est-ce qu’il avait encore fait de mal. Pour une fois, Fred n’avait normalement rien à se reprocher. Il avait été calme, n’avait pas fait de bêtises. Mais apparemment, il avait fait quelque chose qui n’avait pas plu au professeur de défense contre les forces du bien. De toute façon, il y avait toujours quelque chose. Il trouvait toujours une excuse pour le punir. Parfois, c’était qu’il avait bavardé. D’autres fois, qu’il n’avait pas été attentif. Ça pouvait aussi être qu’il n’avait pas eu l’impression de le voir travailler ou qu’il trouvait qu’il avait un sourire j’m’en foutiste sur le visage. Toutes les excuses étaient bonnes pour qu’il se retrouve en retenue avec ce professeur qu’il détestait, tout autant que ça matière. D’entres toutes, elle était celle que le fils de Georges Weasley détestait le plus. Il y avait aussi la divination, mais dedans il réussissait au moins à rigoler tellement c’était débile comme matière. D’ailleurs, il y passait plus de temps à dormir qu’à travailler. Il n’avait jamais compris l’intérêt de cette matière. D’ailleurs, il l’avait abandonné à la fin de sa cinquième année. Après avec eu un T, il avait très vite compris qu’il n’était pas fait pour cette matière. Mais quelques fois, il était parvenu à obtenir d’avoir des bonnes notes. Il avait raconté n’importe quoi, avait fait preuve d’une imagination débordante, il n’avait pas trop de mal pour ça, et la professeur Dewis avait adoré. Quand il avait vu sa note, il n’en était pas revenu d’avoir une note aussi élevée. Surtout quand on savait comment il avait fait son devoir, rigolant de toutes les façons les plus débiles qu’il pouvait y avoir de mourir avec James.

Fred quitta la salle en pestant. Il ne pourrait pas aller à son entrainement de Quidditch. Il était dégouté. Il avait l’impression que le professeur le punissait toujours pour l’empêcher de faire quelque chose. Ça tombait une fois sur deux sur le jour et l’heure de l’entrainement de quidditch en compagnie de ses amis. Mais non, une fois de plus il ne pourrait pas faire la petite pause dont il avait besoin. Il en avait marre, il avait déjà du mal à se contenir et à survivre par moment, si en plus on lui supprimait son deuxième échappatoire, il allait finir par vraiment s’énerver.

Il errait dans les couloirs, n’ayant envie de rien d’autre que cette punition soit remise à un autre moment. Il s’en moquait d’être en retenue mais pas à un moment où il avait autre chose. Là, c’était une vraie punition. Sinon pour lui les heures de colle c’était, de un, un concours et de deux, une bonne façon de s’amuser en ne faisant strictement rien. Bon, il y avait des surveillants plus ou moins sympathiques, certains le faisaient rire tellement ils pouvaient être ridicules dans leur petit costume de mangemort. D’autres, étaient gentils avec lui ce qu’il ne comprenait pas vraiment. D’autres encore étaient banals, ne faisant que leur devoir comme s’ils n’avaient aucune humanité. C’était ceux là, que Fred aimait embêter. Bon, je l’admets, il embêtait aussi un peu les autres. C’était pour cette unique raison qu’il aimait les heures qu’il pouvait passer dans la salle de retenue, en plus bien sûr d’être de temps en temps avec ses cousins ou ses amis et aussi de s’en faire des nouveaux. Il y avait des personnes qu’il avait rencontrées en retenue, dont il était devenu ami seulement grâce aux heures qu’ils avaient pu passer ensemble car ils s’étaient retrouvés de nombreuses fois en même temps dans cette lugubre salle.

En passant dans un couloir, il la vit, elle se tenait juste devant lui. Elle, c’était la professeur de soins aux créatures magiques. Elle était sympa et surtout c’était une Phénix. Fred n’avait pas mis longtemps à le comprendre. Elle avait au bout d’un moment presque arrêté de le punir ce qui n’aurait pas été le comportement normal d’une professeur et surtout d’un mangemorte. Ils faisaient quand même souvent tout pour le punir. Il lui avait fait discrètement remarquer ça au bout d’un petit moment. Ils étaient dans le même clan, il était donc normal qu’il lui dise de se méfier. Surtout que s’il l’avait vu, il devait certainement y avoir des obscurs et donc futurs mangemorts pour certains qui l’avaient également remarqué. Depuis ce jour-là, ils se voyaient régulièrement pour discuter de l’ordre, de lui plus tard, de leur point de vue, d’idées, de projets… Oui, ils parlaient de beaucoup de choses ayant très aux résistants et à l’ordre. Tout ne s’était pas passé comme prévu dans leurs petites rencontres qui étaient censées être secrètes. Ils se voyaient régulièrement et une rumeur que Fred aurait préféré ne jamais entendre s’était répandue. Il fréquenterait la jeune femme. C’était d’une stupidité. Il aurait bien tout contredit mais avant qu’il est eu le temps de le faire, elle le lui avait interdit. C’était bien sympa mais il avait tout de même une petite amie. Heureusement, il avait quand même eu le droit de la mettre au courant, c’était tout de même la moindre des choses. Il ne savait pas vraiment comment elle l’avait pris. Mais elle était au courant, déjà elle ne ferait plus attention à toutes les rumeurs qu’elle pourrait entendre.

Il se dirigea vers elle, elle lui demandait de jouer le jeu, il le faisait. Normalement, les professeurs ne devaient pas avoir ce genre de relation avec leurs élèves alors ils faisaient comme si c’était vrai, ils se cachaient un peu. Il lui fit un léger sourire, puis lorsqu’il fut à son niveau lui frôla la main de la sienne lui indiquant par là qu’il aimerait bien qu’elle le suive, comme s’il la prenait par la main. Il ouvrit la première porte qu’il trouva et s’enfonça dans la pièce. Tous les témoins, s’il y en avait croirait qu’ils se donnaient en rendez-vous secret. Et c’était le cas, mais pour une toute autre chose que ce qu’ils pourraient croire. Une fois qu’elle l’eut suivi, il referma lentement la porte. « Assurdiato » Personne ne pourrait entendre le sujet de leur conversation et il valait mieux. On n’était jamais assez prudent. « Bonjour. » Il lui fit un grand sourire. Il ne savait pas toujours comment réagir lorsqu’il se trouvait face à elle en dehors des cours. Comme face à une amie ? Comme face à une prof ? Comme face à une petite amie ? Il écarta directement la dernière option. Mais c’était dur pour lui de faire comme si elle était une professeur normale, ce n’était pas le cas. Et d’ailleurs quelques mois plus tard, il serait son égal.  « Il fallait que je te vois. C’est au sujet de voilà, tu vois quoi… » Il ne prononçait jamais ou presque le mot ordre. C’était trop risqué il trouvait. Il ne voulait pas qu’elle se fasse prendre parce qu’il aurait dit Phénix ou Ordre un peu trop fort. Les mots étaient peut-être un peu tracés, il y avait peut-être des choses qui suivaient leur discussions jour après jour. Il était lui-même trop peu sage pour pouvoir se permettre d’avoir de trop gros écarts de conduite au niveau de ses idées. Il les avait, tous les connaissaient mais il ne l’avait jamais dit vraiment clairement. « Est-ce que ça avance ? je dis ça c’est pas pour rien. Il faudrait que vous vous bougiez un peu l’arrière train. On a eu un mort. Qu’est-ce qu’ils en pensent ? » C’était de ça qu’il voulait lui parler. Ça faisait un petit bout de temps que Jenny était morte mais ils n’en avaient jamais vraiment parlé. Pourtant, ils auraient du le faire. Qu’est-ce que l’ordre allait faire ? Allait-il laisser tous les élèves dans le château alors qu’ils pouvaient être tués à n’importe quel moment ? C’était un bal ! Et il n’aurait pas pu tourner pire. Fred en était encore choqué. Il n’avait pas quitté tout de suite la salle. Et si ça avait été lui qui avait été touché ? L’ordre aurait-il réagit différemment ? Jenny était peut-être une obscure mais elle était avant tout une victime du Lord.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



[terminé] Une rumeur profite toujours à quelqu'un ˠ April Empty
MessageSujet: Re: [terminé] Une rumeur profite toujours à quelqu'un ˠ April   [terminé] Une rumeur profite toujours à quelqu'un ˠ April EmptyJeu 22 Nov - 2:35


Fred & April

April jeta le parchemin qu’elle avait entre les mains sur son bureau en soupira, se prenant la tête entre les mains, ses longs cheveux bruns retombant en cascade de chaque côté de son visage. Elle était fatiguée, vraiment fatiguée. Vous connaissez cette sensation de faire des choses qui vous bouffent, vous tuent à la tâche avec juste cet espoir que au moins ce ne sera pas en vain, que quelque part vos efforts même les plus durs seront récompensés alors qu’a final, vous avez fait tout ça pour rien, nada, quedal. A part y perdre la santé et gagner en folie pure, vous n’avez aboutit à rien après des années de dur labeur. Voilà où April en était, voilà ce qu’elle ressentait en cet instant. Elle était lasse et fatiguée autant physiquement que moralement et même les petites choses qui avant arrivaient à la faire sourire ne suffisent plus. la naïveté et la gentillesse de Sarah ne l’a font plus sourire comme avant, les nuits passées dans les bras de Clint ne lui semblent plus aussi intenses, les heures passées avec Oli a promener ses chats lui semblent banales, les délires avec Camélia plus fades…elle n’avait semble t-il plus goût à rien et ça lui faisait peur parce qu’alors il ne lui restait plus rien en soit, ni sa mission, ni les petits bonheurs qui peuplaient sa vie, elle se sentait vider de tout. Le seule sentiment encore viable qui parvenait à la faire réagir c’était la colère. La colère d’assister impuissante à toute cette merde et en plus de devoir prendre partie pour chaque camp, avant tuer et torturer des innocents pour le compte de Voldemort ne l’a dérangeait pas, elle avait apprit à vivre avec, avait été élevé comme ça, se fermer hermétiquement à tout ce qui pourraient la toucher de près ou de mal, c’était dans sa nature tout comme l’art du mensonge et de tromper son monde, mais ça ne fonctionnait plus. Elle avait réussit avec brio pendant un long moment, plus d’une quinzaine d’années mais là il semblerait que sa putain de conscience est décidée comme par magie de se pointer après toutes ces années et de lui faire vivre un véritable enfer. Chaque nuit était comme se faire torturer par un tison chauffé à blanc, la douleur et la marque était tout aussi forte et indélébile. Chaque nuit elle revoyait le visage des gens qu’elle avait massacré, torturer, même des personnes dont elle ne se souvenait même plus, des enfants, des familles entières, simplement pour garder intact sa couverture chez l’Ordre. Et ces derniers qui n’en foutaient pas une, a ça pour lui demander des comptes et lui faire des reproches sur sa manière de fonctionner ils étaient au rendez-vous ! Mais pour le reste ils ne servaient à rien. Au final April avait l’impression d’être seule avec Camélia et James dans cette bataille, les autres restaient terrées dans leur trou comme des rats attendant que finalement ce soit eux qui fasse le sale boulot par on ne sait trop quel miracle.

April n’y croyait plus et c’était ça le plus dur. Ne plus croire c’est s’avouer vaincu par avance et elle le savait très bien et puis maintenant elle avait de nouveaux facteurs non négligeables dans sa vie comme Sarah et Clint, entre sa nièce qui était rentrée avec naïveté chez les obscurs et Clint qui prônait haut et fort les idéaux de Voldemort, elle ne savait plus quoi faire. Si jamais Clint apprenait qui elle était en réalité, ça serait un carnage. Etrangement elle craignait moins la réaction d’Oli. « Fait chier. » April se leva en poussant sa chaise dans un bruit grinçant, elle étouffait ici elle avait besoin de prendre l’air. La brune fourra la missive dans sa poche intérieure et vérifia que sa baguette était bien dans sa botte, puis elle attrapa sa veste en cuir et l’enfila dans un geste rageur. Elle n’avait jamais été fan de la robe de sorcier ce qui avait le don d’en agacer plus d’un dans le personnel de Poudlard, mais bon, tant qu’elle l’a portait pendant les cours ils n’avaient rien à dire. Verrouillant sa salle, la belle traversa le parc, jetant un regard vers la forêt interdite espérant secrètement y voir une seconde fois Potter qui peut être lui redonnerait l’espoir qu’elle avait perdu mais elle savait que c’était impossible, il lui avait bien dit qu’il l’a recontacterait quand ce serait le moment alors il y avait peu de chance qu’elle le voit débarquer comme une fleur. April soupira laissant échapper un nuage de fumée blanche du à la combustion avec l’air glacé. Se dirigeant à grands pas vers le château, elle s’y engouffra en bousculant au passage un élève, ne prenant même pas a peine de lui dire pardon, elle continua son chemin espérant presque croiser Sarah, Cam ou Oli afin de se changer les idées mais bien sûr ça voudrait dire rendre cette journée un peu moins pourrit et du coup ça ne serait pas drôle n’est-ce pas ? Doucement elle se mit à ralentir le pas essayant de se calmer plutôt que de parcourir le château en long et en large sans but. Quand elle releva la tête elle croisa un regard qu’elle connaissait bien. Un élève de Pouffssoufle, Fred Wesley. Ce garçon était pour le moins très intéressant mais surtout très prometteur, dire qu’elle avait faillit le tuer et pour être honnête, il n’aurait pas été un Wesley, elle l’aurait surement fait mais elle ne lui dira surement jamais. Il parait qu’avouer à quelqu’un qu’il est passé à un cheveu de la mort était assez traumatisant. La belle le regarda un moment tandis qu’il avançait vers elle, visiblement il avait quelque chose à lui dire et son sourire ne manqua pas de faire apparaître le sien par la même occasion. Merlin bénissait les ragots par moment. Un élève complètement abrutit les avait vu un jour rentrer dans une salle tout les deux et avait lancé la rumeur qu’ils se fréquentaient intimement. April avait sauté sur l’occasion, elle préférait passer pour une salope aux yeux des élèves et des professeurs plutôt que comme une traite et c’était surement la même chose pour Fred. Ce qu’ils faisaient tout les deux étaient plus que dangereux alors une simple rumeur aussi puéril n’allait certainement pas les tuer ni les toucher, quoique au début le petit Weasley avait été assez récalcitrant. En même temps il vivait une amourette avec une autre élève donc il avait peur que sa dulcinée le prenne mal. April n’était pas un monstre, enfin…pas cette fois ci. Dans sa grande générosité elle l’avait autorisé à dévoiler la vérité à sa copine. Enfin jusqu'à certaine limite bien évidemment. Seulement à lui dire que cette histoire de flirt était fausse c’est tout. Si jamais il ouvrait plus sa bouche, il savait très bien qu’il finirait mal, April n’avait qu’une parole et elle n’allait pas risquer sa mission à cause d’un simple élève même si c’était un Wesley et que le fait de le tuer lui mettrait à dos l’Ordre, Potter et les Résistants mais tant pis, the show must go on.

April attendit donc qu’il arrive à sa hauteur et comprit de suite la caresse de sa main sur la sienne, elle avait tapé juste, il voulait lui parler, en privé ce qui sous entendait de l’ordre. La belle se retint de soupirer pas du tout d’humeur à aborder ce sujet là mais elle n’en montra rien, lui souriant presque tendrement et le suivant dans la salle secrète pour être tranquille. Le laissant lancer le sort d’insonorisation, elle se plaça contre un bureau, croisant les bras sur sa poitrine en regardant Fred fixement sans ciller. « Il fallait que je te vois. C’est au sujet de voilà, tu vois quoi… ». La jeune femme haussa un sourcil retenant la remarque acide qu’elle avait sur le bout de la langue. Elle se doutait qu’il ne voulait pas la voir pour confirmer la rumeur, ils avaient toujours fonctionné comme ça, elle savait pertinemment qu’il venait la voir en général seulement pour parler de l’Ordre et d l’avancement des choses mais bon. Ce qu’elle ne lui disait pas c’est que certaines informations ne lui seraient jamais divulguées. Elle ne savait rien de lui, et même si c’était le cas, la confiance était quelque chose qui se méritait et pour l’instant la seule personne qui l’avait mérité de sa part, c’était Camélia et pour des raisons assez évidentes. La belle leva simplement le menton pour lui faire comprendre qu’il pouvait continuer. « Est-ce que ça avance ? Je dis ça c’est pas pour rien. Il faudrait que vous vous bougiez un peu l’arrière train. On a eu un mort. Qu’est-ce qu’ils en pensent ? ». Un sourire presque mauvais se dessina sur les lèvres pulpeuses du professeur. Elle l’attendait celle-ci. D’ailleurs c’était étonnant qu’il ne soit pas venu la voir plus tôt pour lui parler de ça. Oui certes il y avait eut un mort mais Fred n’était quand pas naïf à ce point si ? « Un mort ? Weasley par pitié me dis pas que tu es aussi naïf et aveugle que les autres, tu penses sincèrement qu’il n’y a eut qu’un mort ? Cette gamine n’était qu’un exemple, si elle a été tué devant toute l’école ce n’était pas sans raison mais ne pense pas que c’est la seule, seulement les autres sont supprimés plus…discrètement. » Au moins les choses étaient clair, il ne devait pas se leurrer, cette école était une vraie boucherie par moment seulement ça ne s’ébruitait pas, seuls les professeurs et le Lord étaient au courant de se qui se tramait dans les cachots mais pas les élèves sinon bonjour le mouvement de panique. Il suffisait de prendre des élèves dont personne n’en avait rien à faire, une lettre aux parents et c’était terminé, une vermine en moins. Malgré tout, April ne put empêcher son cœur de se serrer et ça l’agaça, foutue conscience de merde. Elle soupira et finit par poser les mains derrière elle sur le bureau en penchant la tête en arrière laissant le silence s’installer. « Ils n’en pensent rien. A commencer par savoir s’ils savent penser ou non. Ils attendent que ça se passent voilà où on en est. » Doucement elle rebaissa la tête pour croiser le regard de Fred, ne montrant en rien son agacement alors qu’elle bouillonnait intérieurement. « Mais j’ai une info qu’ils n’ont pas et je ne pense pas leur donner tout de suite, donc si je te l’a divulgue, tu reste silencieux c’est bien comprit ? » sous entendu si tu parle, je ferais en sorte que tu reste silencieux pour toujours. Fred n’était pas stupide loin de là, il savait très bien qu’April ne parlait jamais en l’air et qu’elle ne menaçait pas sans conséquence. « J’ai revu Potter. » Elle lâcha la bombe sans autre forme de procès, regardant avec intérêt l’effet qui se produisit sur Weasley.

© fiche créée par ell

Revenir en haut Aller en bas

Fred Weasley

Fred Weasley


personal informations

► date d'inscription : 24/08/2011
► parchemins : 2765


[terminé] Une rumeur profite toujours à quelqu'un ˠ April Empty
MessageSujet: Re: [terminé] Une rumeur profite toujours à quelqu'un ˠ April   [terminé] Une rumeur profite toujours à quelqu'un ˠ April EmptyMar 25 Déc - 22:50

Fred se tenait devant April. April avec qui il faisait semblant d’entretenir une liaison, April qui faisait partie de l’ordre et qui n’avait pas été très discrète. Celle qui lui donnait des conseils pour l’année d’après. Mais aussi celle à qui il avait envie de poser des questions ce jour-là. Ca faisait un bon bout de temps que celles-ci lui trottaient dans la tête à savoir que pensait l’ordre de l’assassinat en plein bal d’une élève. Sa mort aurait du faire réagir l’ordre. Que faisaient-ils ? Préparaient-ils quelque chose ? En tout cas, le rouquin l’espérait parce que ça commençait à chauffer dans le château à cause du Code Phénix, en partie. Fred l’admettait, il faisait parti de celui-ci, mais il fallait admettre que leurs actions étaient bien organisées. C’était le début d’un futur combat, pour lui en tout cas. C’était comme s’il organisait des attaques comme il le ferait ou voulait le faire plus tard. Une organisation parfaite, des attaques rapides et qui marquaient. Le tout était bien étudié et le redoublant et résistant était plutôt fier. Evidemment il n’avait pas été vu pour le moment et il espérait que ce ne serait jamais le cas. Il devait bien avouer qu’il avait quand même un peu peur. Ils avaient un peu dépassé les bornes pour l’administration, il le savait bien. Il ne pouvait s’empêcher de se demander ce qu’il se passerait pour lui et les autres membres de leur petite organisation lorsque les choses se gâteraient.

Il regardait la jeune professeur. Il voulait des explications. Il voulait savoir ce qu’il se passait à l’extérieur. Ses parents ne lui en parlaient jamais dans ses lettres et il était de même pour James qui ne lui écrivait que très rarement. En même temps, il était dangereux de le faire. Il le savait. Et puis, ce n’était pas comme s’ils étaient encore en très bons termes. Ils s’étaient disputés, c’était tout. Il l’avait lâché, l’avait insulté, lui avait fait des remarques dont il avait encore du mal à se remettre et n’était pas près de passer l’éponge. Il se demandait pourquoi il lui avait fait ça. Qu’avait-il gagné à se séparer de lui ? Ils avaient toujours été un duo, une paire indissociable à Poudlard, alors pourquoi avait-il tiré un trait sur lui et ses précieux conseils dès qu’il avait mis un pied en dehors de Poudlard ? C’était toujours un mystère pour le rouquin. Et ce n’était pas les quelques lettres plus qu’étranges qu’il lui envoyait qui l’aidait à mettre ses idées au clair.

« Un mort ? Weasley par pitié me dis pas que tu es aussi naïf et aveugle que les autres, tu penses sincèrement qu’il n’y a eut qu’un mort ? Cette gamine n’était qu’un exemple, si elle a été tué devant toute l’école ce n’était pas sans raison mais ne pense pas que c’est la seule, seulement les autres sont supprimés plus…discrètement. » Comment ça ? De quoi parlait-elle ? Il y avait eu d’autres morts ? Non, non, ce n’était pas possible ! Fred était sous le choc fasse à la révélation de sa professeur. Il l’aurait forcément su. On en aurait forcément parlé. Le résistant ne savait plus quoi dire. Il n’avait jamais imaginé que Jenny puisse ne pas être la première. Et de plus, il détestait qu’on le traite de naïf et d’aveugle. Oui, ça ne lui avait jamais effleuré l’esprit qu’il eut pu y en avoir d’autres pour la simple et bonne raison qu’il n’en avait jamais entendu parler. D’ailleurs, il aurait dû y avoir des élèves au courant. Personne n’était vraiment seul dans le château. Et il ne voyait pas trop où était l’exemple du Lord. Il avait tué quelqu’un, et alors ? Ca ne changeait rien pour la plupart des élèves. De toute façon, tout le monde s’en foutait de la politique. Ça n’avait que rendu les résistants plus énervé. Il n’y avait presque pas eu d’arrivée dans leur camp après ça. Alors tout le monde se tenait à carreaux mais pour combien de temps. Les élèves allaient finir par se rendre compte qu’ils faisaient le mauvais choix et à ce moment là, l’Ordre, les Résistants et d’autres seraient près à les accueillir parmi eux et à mettre quelque chose en place. Mais pour cela, il devait savoir la réponse des Phénix, que pensaient-ils vraiment de tout ça ? Ils étaient forcément au courant avec des membres de leur organisation secrète dans le château.

Mais la phrase que lui avait dite April le tracassait. Il voulait en savoir plus, beaucoup plus. « Ecoute, tu me trouveras peut-être naïf et bigleux mais c’est comme ça. Je sais qu’il y a de la torture, des pressions sur la famille, sur les élèves. Mais comment peut-on ne pas être au courant de ça ? C’est impossible ! Il y a forcément des élèves qui ont vu des membres de leur dortoir disparaitre, ne se posent-ils pas de questions ? Il y en aurait bien un qui aurait parlé non ? Je sais bien qu’il y a la torture et que le Lord exerce une certaine pression mais à ce point… » Il laissa sa phrase en suspend. Jusqu’où pouvait-il aller pour que personne ne parle. Oui, il pouvait torturer les amis pour les faire taire, mais en privé, normalement les discussions ressortaient. Le poufsouffle n’avait jamais vu ses disparitions, n’y même entendu la moindre allusion, c’était étrange. « Et sinon, il y en a déjà eu beaucoup ? Par pitié, ne me dis pas qu’il y en a eu des dizaines, sinon c’est vraiment grave… » Il avait peur de la réponse qu’il allait avoir. Si elle était positive, il était de leur devoir de réagir, de taper un grand coup avec les plus radicaux des résistants. Il faudrait que ça aille au-delà du Code Phénix. Fred savait que Lily Potter n’était pas toujours très chaude pour les grandes actions, mais elle allait devoir prendre ses responsabilités et enfin se bouger et faire bouger les lignes de la résistance qui ne faisaient pas énormément de choses depuis sa nomination. D’ailleurs, si ça avait été le cas, ils n’auraient jamais eu besoin de créer une organisation parallèle. Une organisation qui se battait, une organisation plus radicale, qui avaient des chefs charismatiques. Oui, je lance des fleurs à Fred et Albus… Mais bon, il fallait admettre qu’ils en avaient un peu plus dans le ventre avec Lucy, Hermès et Adrian que tous les résistants réunis.

Fred entendit le soupir de la jeune femme qui se tenait en face de lui. Elle était appuyée sur le bureau et le regardait. Elle semblait un peu perdue dans ses pensées, comme énervée. Fred la comprenait, c’était normal qu’elle le soit s’il se passait vraiment ça dans les cachots de Poudlard, sans que personne ne le sache. « Ils n’en pensent rien. A commencer par savoir s’ils savent penser ou non. Ils attendent que ça se passent voilà où on en est. » le silence avant qu’elle ne dise ça avait été long. Fred avait eu le temps de repenser à tout ce qu’elle lui avait dit. Et c’était ça la réponse. Les Phénix ne faisaient rien, ne pensaient rien. C’était une blague ! Ce n’était pas possible autrement ! Comment pouvaient-ils ne rien penser, ne rien vouloir faire ou tenter ? Si c’était vraiment le cas, alors à quoi servaient-ils d’autres qu’à faire joli ?

« Tu rigoles ? » Sous l’effet de surprise qu’il avait eu, il l’avait tutoyée. Il espérait qu’elle ne lui en voudrait pas. En même temps, il ne savait pas vraiment comment être par rapport à elle. En public, en cours, il était un élève. Lorsqu’ils n’étaient pas en cours, ils faisaient semblant de se fréquenter et était un couple aux yeux des autres, sauf que bien sûr ils se cachaient. Les relations prof-élève n’étaient pas très bien vues. Mais dans la réalité, Fred ne savait pas trop quoi faire. Elle était une professeur certes mais ils partageaient pas mal de choses ensemble et il n’arrivait pas trop à savoir comment s’adresser à elle. « Ils attendent quoi ? Le déluge ? » Oui le fils de Georges et Angelina Weasley était énervé. Les Phénix se rendaient-ils compte que des gens étaient morts dans la précédente guerre et qu’ils leur avaient passés le flambeau ? Que diraient-ils s’ils les voyaient ne faisant rien et attendant que les choses se fassent toutes seules. « Je partage vraiment tes doutes sur le fait qu’ils savent ou non penser… C’est pourtant évident qu’il serait temps qu’ils se bougent un peu avant que ça ne dégénère encore plus. Ce sera quoi lors de la prochaine manifestation ? Une dizaine d’élèves tués, puis une vingtaine ? En tout cas, j’espère que vous allez tenter de faire bouger un peu les choses. Ca devient critique ici, c’est une évidence. » Il se tut. L’évidence c’était qu’il ne se cachait même plus pour tuer des élèves alors que selon les dires de la professeur de soins aux créatures magiques, il le faisait avant.

« Mais j’ai une info qu’ils n’ont pas et je ne pense pas leur donner tout de suite, donc si je te l’a divulgue, tu reste silencieux c’est bien comprit ? » Une information que qui n’avait pas ? Les Phénix ? Les mangemorts ? Fred entendit la fin de la phrase et il comprit on ne peut plus bien le message. Il parlait, il était tué. Comme s’il allait l’ouvrir ! Il n’était pas débile, il savait se taire lorsque c’était nécessaire. C’était ce que les mangemorts n’avaient pas encore compris, il pensait qu’il était seulement un grand gamin qui aimait faire des blagues et non quelqu’un qui se battait déjà pour quelque chose. « Tu me prends pour qui ? Le premier des imbéciles. Je parle jamais, tu devrais le savoir depuis le temps. » C’était un peu vache mais c’était la vérité. Il aurait pu dire à des gens que c’était faux, qu’ils ne se fréquentaient pas. Mais il ne faisait rien, pour elle. Et pourtant ça lui coutait. C’était dur de faire semblant. Heureusement tout le monde n’était pas au courant et c’était temps mieux. Maintenant, il attendait juste de savoir ce qu’elle allait lui annoncer. Il espérait que ce serait intéressant. Ca avait l’air de l’être mais pourquoi lui donnerait-elle une information que même l’ordre ne connaitrait pas à lui, un élève qui ne pouvait pas encore faire grand-chose dans cette guerre.

« J’ai revu Potter. » Si elle avait voulu lâcher une bombe sur le rouquin, elle n’aurait pas fait mieux. Potter, James Potter. Elle l’avait revu. Fred était sous le choc. Il ne savait pas trop quoi penser. Il ne s’entendait plus avec lui et ça faisait plus d’une demi-année maintenant qu’il ne l’avait pas vu. Alors, au niveau de la réaction, il ne savait pas quoi faire. Il restait comme ça, devant April, ne sachant que dire tellement la surprise était énorme. Jamais, il n’aurait cru qu’elle lui aurait parlé de lui. Lui le fils ainé de Harry Potter, lui, son cousin préféré. Que pouvait-il lui dire ? C’était bien… Elle avait revu quelqu’un à qui il ne parlait même plus. C’était vraiment très intéressant. Que devait-il dire ? Il s’en moquait de James. Il ne lui donnait pas de nouvelles, alors il n’en voulait pas non plus. Il se moquait bien qu’il soit en pleine forme après ce qu’il lui avait fait.

Mais ce n’est pas vraiment comme ça que le poufsouffle réagit même s’il aurait dû. Sur le coup, il resta bien sous le choc, il pensa bien qu’il ne lui parlait plus, mais que très brièvement. C’était bien l’effet d’une bombe. Mais il pensa surtout à sa santé, à savoir comment il allait. Parce qu’il se posait énormément de questions sur lui. Il pensait souvent à lui et se disait qu’il voulait peut-être lui écrire mais qu’il n’y arrivait pas. C’était risqué et il le savait. Là, tout ce qu’il voulait face à April c’était avoir de ses nouvelles. « Quand et où ? » Il se tut. Il voulait faire de l’ordre dans ses pensées. C’était bizarre d’entendre parler de sa famille par une personne étrangère à celle-ci. « Et comment il allait ? Il t’a parlé de moi, de la famille ou pas du tout ? » Oui, il voulait savoir si ils en avaient parlé. Il ne voyait pas pourquoi il l’aurait fait, mais on ne sait jamais, l’espoir fait vivre.



Dernière édition par Fred Weasley le Mer 22 Mai - 10:21, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



[terminé] Une rumeur profite toujours à quelqu'un ˠ April Empty
MessageSujet: Re: [terminé] Une rumeur profite toujours à quelqu'un ˠ April   [terminé] Une rumeur profite toujours à quelqu'un ˠ April EmptyMer 1 Mai - 9:07


fred & april


April se foutait clairement dans la merde en entretenant cette pseudo liaison avec le fils Weasley, elle le savait parfaitement mais elle avait voulu se leurrer en se disant qu’avoir peut être un allié dans l’enceinte de l’école ferait avancer plus vite les choses. Faux. En réalité elle risquait surtout de se faire griller parce qu’autant si elle prenait ses précautions et protégeait ses arrières en effaçant régulièrement sa mémoire, Fred lui n’était qu’un gamin quoiqu’il puisse en penser. Il n’y avait qu’à voir l’épisode des lapins avec sa chère cousine Lucy. Ils étaient des amateurs et maintenant April en prenait vraiment conscience et elle ne savait pas comment réagir. En réalité elle avait aussi besoin de lui parce qu’il pouvait détenir des informations, espionner les élèves, mais elle savait aussi que sa couverture était beaucoup plus importante et dépassait le simple stade des pseudos camps des élèves de Poudlard. Ils ne jouaient pas dans la même cours et surtout ils ne risquaient pas les mêmes choses, quoiqu’il y aurait fort à parier que si un jour elle était démasquée et que Fred se retrouvait mêlé à elle, il finirait au fond du trou en sa compagnie, comme c’est romantique. Mais d’un côté elle ne voulait pas le tuer, elle ne pouvait pas le tuer. Déjà parce que si demain un Weasley disparaissait ça ferait vite le tour de l’école, mais aussi parce qu’elle devait admettre qu’elle l’aimait bien, il avait du cran et un avenir certain dans l’ordre alors elle allait éviter de tuer les rares bonnes recrues qu’ils avaient encore ici au milieu des potentiels mangemorts et des mauviettes. Mais malgré tout, Fred restait un gamin naïf, il ne croyait que ce qu’il voyait comme la plupart des élèves de cette école. Une élève est morte devant tout le monde ? Gros drame, mais ils ne pensent pas une seule seconde à tous ceux qui disparaissent dans leur dos, sinon ça risquerait de mal tourner. April trouvait ça presque mignon de voir avec quelle naïveté Fred pensait que cette école les protégeait et les épargnait surtout, la prison elle est ici, l’enfer est ici, pas dehors, surtout quand on a le diable en directeur. Appuyée contre le bureau, Alterman ne cacha pas son émotion, montrant clairement au poufsouffle que là, oui, il était carrément stupide et inconscient de penser que la gamine de la soirée était la seule victime et la réponse de Fred en grand défenseur de l’humanité ne se fit pas attendre, elle n’en était même pas surprise. « Ecoute, tu me trouveras peut-être naïf et bigleux mais c’est comme ça. Je sais qu’il y a de la torture, des pressions sur la famille, sur les élèves. Mais comment peut-on ne pas être au courant de ça ? C’est impossible ! Il y a forcément des élèves qui ont vu des membres de leur dortoir disparaitre, ne se posent-ils pas de questions ? Il y en aurait bien un qui aurait parlé non ? Je sais bien qu’il y a la torture et que le Lord exerce une certaine pression mais à ce point… » Un sourire cruel se dessina progressivement sur les lèvres de la mangemort malgré elle, les vieilles habitudes ont la dent dure. Restant contre le bureau, elle posa ses mains sur le bois derrière elle sans lâcher du regard le roux qui semblait tomber littéralement de son nuage de bonté et de monde tout rose. Ba ouai mon gars, la vie est une tartine de merde que tu dois en manger en souriant, et avec Voldemort comme directeur autant dire que la tartine se transforme vite en gâteau. « Et sinon, il y en a déjà eu beaucoup ? Par pitié, ne me dis pas qu’il y en a eu des dizaines, sinon c’est vraiment grave… » Des dizaines ? Petit joueur, après toutes ces années, des dizaines c’était à peine les pertes d’une seule année alors il était loin du compte. Soupirant malgré elle pour montrer son exaspération face à la situation, April baissa la tête pour se pincer l’arrêt du nez, partagée entre ouvrir les yeux une bonne fois pour toute au jaune et noir ou le préserver encore un peu de la dur réalité dans laquelle ils sont tous obligés de vivre maintenant.

Au lieu de ça, la jeune femme préféra changer de sujet, ou plutôt rebondir sur une autre question de son élève, bien qu’elle soit tout aussi délicate puisqu’il s’agissait cette fois ci de l’implication de l’Ordre dans toute cette histoire. Une énorme blague en soit en fait, April était presque tentée d’éclater de rire mais ce serait mal vu et quelque peu inquiétant, donc elle se contenta de dire la vérité, soit que les membres de l’ordre et en particulier la chef, Indali, une femme aussi exécrable que inutile selon Alterman, ne foutaient rien, ou plutôt qu’ils attendaient bien sagement l’abri que ceux qui sont sur le terrain, donc là en l’occurrence elle, fasse tout le boulot, une mission suicide à l’état pur en d’autres termes. « Tu rigoles ? » Ouai en fait c’est une grosse blague, une caméra cachée, les membres de l’ordre sont cachés dans les placards de la salle et vont en sortir en criant SURPRISE. Et en plus il se permet des familiarités. Relevant un sourcil fasse à la réaction du blond, April ne répondit tout de même rien, il en avalait suffisamment en cet instant donc elle laissera passer pour cette fois ci uniquement. « Ils attendent quoi ? Le déluge ? » Je sais pas faudra leur demander tiens. Haussant simplement les épaules, April garda une fois de plus gentiment sa jolie bouche fermée en attendant que le jaune et noir descende un peu en pression. « Je partage vraiment tes doutes sur le fait qu’ils savent ou non penser… C’est pourtant évident qu’il serait temps qu’ils se bougent un peu avant que ça ne dégénère encore plus. Ce sera quoi lors de la prochaine manifestation ? Une dizaine d’élèves tués, puis une vingtaine ? En tout cas, j’espère que vous allez tenter de faire bouger un peu les choses. Ça devient critique ici, c’est une évidence. » Sans pouvoir le contrôler plus longtemps, April laissa échapper un ricanement sans aucune trace d’humour et de joie dedans. Non sérieusement elle allait devoir faire cesser tout ça et vite parce qu’elle se mettait à découvert avec un idéaliste comme Fred, même si elle ne doutait pas de sa capacité à faire bouger les choses. Il le fera, mais sans elle. Malgré tout, et sachant maintenant ce qu’elle avait à faire, April offrit une sorte de dernier cadeau à Fred, lui annonçant ainsi qu’elle avait revu James Potter dans la forêt il y a quelques jours. Elle connaissait le lien qui unissait les deux jeunes hommes et surtout elle savait que Potter représentait à lui-même l’espoir d’une rébellion et d’une victoire possible, bien que la brune ne se leurrait pas, James est devenu faible, il est seul et perdu, le revoir à fait prendre conscience à la jeune femme que leur symbole de liberté était en pleine déchéance et plus du tout capable de venir les sauver pour le moment, il se fera tuer à la première occasion même par une imbécile comme Taylor. Quelle mort pourrit quand même, surtout pour le héros de toute une génération. « Quand et où ? » Soupirant de nouveau face à ce nouvel espoir brillant dans les yeux de Fred, April se décolla du bureau et en fit le tour pour aller ouvrir un tiroir, en sortant un paquette de cigarette. Glissant l’une d’elle entre ses lèvres, elle l’alluma à l’aide de la magie avant d’inhaler le tabac, fermant un instant les yeux avant de l’expirer lentement. « Dans la forêt, en pleine nuit. Tu n’as pas besoin d’en savoir plus. » Tirant une nouvelle fois sur sa cigarette, April observa son élève qui semblait en proie à une multitude d’émotions, surement le contre coup de toutes les informations qu’il a à digérer. « Et comment il allait ? Il t’a parlé de moi, de la famille ou pas du tout ? » Euh sérieusement là ? Relevant un sourcil en arrêtant sa main à mi-chemin entre ses lèvres et le reste de son corps, April se demanda pendant une fraction de seconde si le jaune et noir était réellement sérieux de lui poser cette question à elle. Finalement elle termina son geste en prenant son temps, tirant une nouvelle latte de sa clope, gardant un moment la nicotine dans ses poumons avant de l’expulser. Merci Clint pour ce superbe cadeau empoisonné hein.

« Alors on va mettre quelque chose au clair Fred. Toi, ta famille et vos querelles de gamin, je m’en tape comme de la première barbe de Merlin c’est clair ? Quand bien même il m’en aurait parlé, je n’ai même pas du l’écouter et sincèrement vu l’état pitoyable dans lequel il était, je me doute qu’il pense en premier lieu à demander des nouvelles de toutes la famille Weasley sinon il en avait pour la semaine. Alors non il ne m’a pas parlé de toi, ni de ta famille ni quoique ce soit d’autre qui n’ai pas de rapport avec sa survie et la nôtre c’est clair comme ça ? » Parlant d’une voix sèche, April espérait également que comme ça il se souviendrait que même si la rumeur les disait ensemble, ce n’était pas le cas et qu’il restait son élève, un gamin et que donc il lui devait un certain respect. Fumant de nouveau sa cigarette déjà à moitié entamée, Alterman baissa le regard sur le tiroir de son bureau encore ouvert. Coinçant sa cigarette entre son index et son majeur, la jeune femme attrapa de sa main libre un objet dans le fond de son tiroir, emballé dans un bout de tissu blanc sale. « Il m’a donné ça en revanche. » posant le dit objet sur le bureau, elle ouvrit le drap avec son doigt, révélant ainsi un miroir assez petit. « C’est un miroir à double sens, pour communiquer avec lui » Observant d’un air absent l’objet sur sa table, April en oublia presque la présence du poufsouffle. Elle avait pris le miroir dans la précipitation, mais maintenant avec du recul, elle se rendait compte de l’énorme bêtise qu’elle avait faite de l’accepter. Ni une ni deux, la belle attrapa sa baguette dans la poche arrière de son jean et la pointa sur le miroir. Avant que Fred ne puisse comprendre et réagir en conséquence, une espèce de boulle transparente se forma autour du miroir qui se mit à léviter au-dessus du miroir qui explosa en une multitude de morceau, formant presque des paillettes à l’intérieur de la sphère, évitant ainsi à chacun de se prendre les débris de verre. Une fois terminé, elle laissa retomber la poussière de verre sur le bureau et reposa sa baguette sur la table sans se soucier de savoir qu’elle venait surement de pulvériser le dernier moyen de communication possible avec Potter. « Il faut que tu sois réaliste Fred. Les dizaines d’élèves tués, c’est seulement pour une année, tout le monde et remplaçable, et pour le moment il ne faut pas compter sur l’Ordre et encore moins sur Potter pour venir nous aider, on est tout seul et le mieux que l’on puisse faire pour l’instant, c’est de se faire tout petit. » Redressant enfin la tête, April plongea son regard dans celui du blaireau, écrasant par la même occasion sa cigarette sur le bois du bureau à côté des paillettes de verre.


Spoiler:


Revenir en haut Aller en bas

Fred Weasley

Fred Weasley


personal informations

► date d'inscription : 24/08/2011
► parchemins : 2765


[terminé] Une rumeur profite toujours à quelqu'un ˠ April Empty
MessageSujet: Re: [terminé] Une rumeur profite toujours à quelqu'un ˠ April   [terminé] Une rumeur profite toujours à quelqu'un ˠ April EmptyMer 22 Mai - 10:15

Fred se tenait devant sa professeur et il était de plus en plus en train de s’enfoncer. Il ne comprenait pas ce qu’il se passait dans le château ou plutôt n’y croyait pas. Comment aurait-il pu ? Il lui était impossible de croire que de nombreux élèves étaient tués chaque année. En effet, il l’aurait bien su un jour ou un autre. Par exemple dans les élèves de son age et de sa maison, il n’y avait aucune disparition depuis qu’il était à Poudlard. Si c’était le cas, et il se demandait comment cela pouvait-il être possible que personne ne remarque rien. un élève qui disparait à forcément des amis qui peuvent parlé, des camarades de chambrées. Bref, tout plein d’éléments qui font que ça se saurait facilement. Comment faisaient-ils alors pour faire disparaitre des élèves. C’était certainement durant leur plus jeunes années ou des sans amis, ce n’était pas possible d’une autre manière. C’est pourquoi il tenta de donner son avis à sa professeur sur ce point là. Il n’était pas très à l’aise en face d’elle, ou plutôt il ne savait plus trop comment se comporter. Ils étaient si proches par moments qu’il ne savait plus s’il devait la vouvoyer ou la tutoyer. C’était une chose extrêmement dérangeante pour lui. D’un coté, ils étaient assez proches pendant tous ses petites réunions et donc il avait tendance à avoir envie de la tutoyer mais d’un autre coté, elle était et restait sa professeur. En cours bien entendu, il ne se posait pas la question.

Lorsqu’il vit le sourire qu’elle affichait après qu’il lui ai parlé de tout cela, il ne comprit pas. Comment pouvait-elle sourire. Elle le prenait certainement pour un débile, quelqu’un de naïf qui ne voyait rien. mais c’était ainsi. Comment aurait-il pu imaginer des choses pareilles ? Cela lui paraissait impossible et c’était d’ailleurs pour ça qu’il avait posé la question. Il ne l’aurait pas fait sinon. Mais maintenant qu’il était au courant, il voulait savoir combien d’élèves avaient disparu. Il voulait avoir un ordre d’idée. Il ne devait pas non plus y en avoir énormément, de ça, il en était presque sûr. Il l’aurait forcément eu des amis qui auraient disparu à un moment ou à un autre. Mais il comprit qu’il devait être loin du compte lorsque la jeune femme qui se tenait en face de lui se mit à soupirer. Ainsi, il y en avait eu beaucoup plus. Elle n’avait même pas besoin de lui répondre, il avait compris, il n’était pas idiot. Mais Fred aurait aimé avoir un peu plus de détails sur leur façon de faire disparaitre les gens. Il ne voyait pas comment cela pouvait se produire. Il hésitait à poser la question mais en préféra en poser une autre à savoir ce que l’ordre fichait. C’était tout de même leur rôle de régler les problèmes tels que celui-là. A moins qu’ils soient si peu nombreux qu’ils ne pouvaient rien faire. Et pourtant, ils avaient tout de même réussi à mettre plusieurs de leurs membres dans Poudlard. Il y avait sa cousine et le fils Lupin, même si pour eux c’était comme une cage dorée. Mais il y avait aussi elle, une espionne que personne ou presque ne soupçonnait. S’ils arrivaient à contourner le Lord pour intégrer Poudlard et y placer des espions, ils devaient tout de même être un certain nombre. Il se demandait combien ils étaient. C’était une question assez intéressante en réalité. Sa réponse l’avait déçue et il le lui avait fait savoir. Ils ne faisaient rien. C’était lamentable. Fred se demandait à quoi ça leur servait de rentrer dans l’Ordre si c’était pour regarder les espions se faire tuer. Qui avaient-ils à leur tête. Il espérait qu’avec les nouveaux événements à Poudlard, ils allaient un petit peu se bouger, c’était la moindre des choses. Parce que le rouquin voyait bien que les choses empiraient de plus en plus. Bon, il en était en partie responsable avec le Code Phénix mais ce n’était tout de même pas une raison. Il essaya de lui dire qu’il fallait faire quelque chose mais tout ce qui sortit de sa bouche fut un ricanement. Elle se moquait de lui ou pas ? En tout cas, Fred ne le prit pas très bien. Elle semblait le prendre vraiment pour un gamin. En fait, c’était pareil, qu’ils soient chez les Phénix ou Mangemorts, les adultes les prenaient tous pour des gamins ne pouvant rien faire. On ne leur disait rien. Même elle. Elle partageait avec lui son secret mais ça ne changeait rien, elle ne le croyait certainement pas capable de comprendre. Et pourtant elle aurait pu tenter de lui expliquer comment ils se débrouillaient pour faire disparaitre les élèves, lui dire que le chef de l’Ordre était un bon à rien, ce qui était certainement le cas plutôt que de lui rire au nez. Le redoublant était loin d’être un idiot, il aurait compris la façon de penser de l’Ordre. Mais non, ils étaient tous dans le château à espérer quelque chose qui n’arriverait jamais. Et le pire c’était que certains leur faisait croire le contraire.

Elle avait revu James. Le fils Weasley en était retourné. Il fallait dire que leur dernière rencontre ne s’était pas très bien terminée. Fred voulait savoir comment il allait, s’il avait revu des gens de sa famille, c’était tout ce qu’il lui importait. Il voulait savoir s’ils se portaient bien tous. Cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas reçu de lettres de ses parents. Elles semblaient bizarrement beaucoup se perdre en chemin. « Dans la forêt, en pleine nuit. Tu n’as pas besoin d’en savoir plus. » D’accord… Elle aurait pu tout de même lui en dire un peu plus, il n’était certainement pas celui qui vendrait la mèche, elle aurait dû le comprendre. Il lui demanda ensuite comment il allait et lui posa les quelques questions dont il voulait avoir la réponse. « Alors on va mettre quelque chose au clair Fred. Toi, ta famille et vos querelles de gamin, je m’en tape comme de la première barbe de Merlin c’est clair ? Quand bien même il m’en aurait parlé, je n’ai même pas du l’écouter et sincèrement vu l’état pitoyable dans lequel il était, je me doute qu’il pense en premier lieu à demander des nouvelles de toutes la famille Weasley sinon il en avait pour la semaine. Alors non il ne m’a pas parlé de toi, ni de ta famille ni quoique ce soit d’autre qui n’ai pas de rapport avec sa survie et la nôtre c’est clair comme ça ? » Fred tourna son nez. Il avait envie de sortir. Elle le prenait pour un gamin et un idiot et il n’aimait pas ça. si elle le prenait comme ça que faisait-elle ici, pourquoi avait-elle lancé la rumeur qu’elle sortait avec lui pour pouvoir le voir tranquillement ? Il aurait bien aimé lui rappeler qu’il avait une petite amie et qu’il avait risqué aussi des choses dans cette histoire. Elle c’était assez connu qu’elle sortait et couchait avec tout le monde, ce n’était pas son cas à lui. Alors, pourquoi avait-elle organisé tout ça ? Elle aurait très bien pu lui dire de ne pas en parler et lui dire directement qu’elle ne voulait pas lui en parler si c’était pour être comme ça avec lui après. Elle ne lui avait pas dit qu’elle avait vu James complètement mourant, elle aurait pu le croiser en bonne santé alors qu’il se cachait quelque part dans la région. « Il m’a donné ça en revanche. » Il la regarda poser un objet emballé dans un drap sur le bureau. Il était de petite taille et le poufsouffle se demanda ce que cela pouvait bien être. Lorsqu’elle commença à le déballer, il comprit tout de suite. Il en avait déjà vu et son père lui en avait déjà parlé. C’était un superbe moyen de communication. Peut-être le meilleur moyen existant. « C’est un miroir à double sens, pour communiquer avec lui » Sans blague ? Il savait quand même ce que c’était et il se doutait aussi de la raison pour laquelle il lui avait donné, il ne voyait pas pour quelle aurait raison il aurait pu le faire.

Et là, il ne comprit pas. Elle fit une chose qu’elle n’aurait jamais dû faire. C’était un sacrilège. Cela se passa bien trop vite pour que Fred ne réagisse mais il resta sous le choc. Elle venait de faire exploser, de détruire le miroir qu’elle lui avait montré quelques instants plus tôt. Pourquoi lui avait-elle montré si elle n’en voulait pas ? Le rouquin se doutait bien que ce pouvait être un petit peu dangereux mais elle aurait pu lui donner. Il aurait fait comme si James le lui avait donné avant sa sortie de Poudlard. C’était un objet qui coûtait vraiment cher alors il ne fallait pas le briser ainsi. C’était le seul moyen qu’ils avaient tous de parler avec son cousin alors pourquoi le détruire ? Elle pouvait le donner à n’importe qui mais le détruire, c’était vraiment idiot. C’était en tout cas l’avis qu’avait le poufsouffle sur la question. Il regarda avec une légère tristesse les restes de ce qui aurait pu lui permette de parler avec son cousin, mais également de le retrouver l’année suivante, qui formaient désormais un tas de poussière sur le bureau. Elle reprit la parole. « Il faut que tu sois réaliste Fred. Les dizaines d’élèves tués, c’est seulement pour une année, tout le monde et remplaçable, et pour le moment il ne faut pas compter sur l’Ordre et encore moins sur Potter pour venir nous aider, on est tout seul et le mieux que l’on puisse faire pour l’instant, c’est de se faire tout petit. » Même s’il n’était plus très concentré sur ça et qu’il était plutôt en colère pour la façon dont elle l’avait considéré, il écouta ce qui était en réalité sa réponse à beaucoup de ses questions. Etre réaliste, c’était ce qu’elle lui demandait d’être. Mais comment aurait-il pu l’être ? Il aurait bien aimé savoir comment tous ses élèves pouvaient disparaître. Mais au moins, c’était clair, l’Ordre ne leur serait d’aucune utilité. Il se disait que dans le cas présent, il ferait peut-être mieux de faire quelque chose avec son cousin comme il avait pu créer le Code Phénix. Ce serait peut-être plus réussi.

Il était un peu perdu. Beaucoup même. Il ne savait plus quoi penser, et surtout il ne comprenait pas. Pourquoi des élèves étaient tués ? Ca ne servait pas à grand-chose hormis de faire pression sur les familles. Mais il aurait été plus utile de s’attaquer aux parents. Enfin, peut-être pas. Mais en tout cas, l’action sur les élèves était assez faible. Si les plus résistants des résistants n’étaient même pas au courant, c’était quand même étrange. Il aurait bien posé la question à ses cousins Potter, savoir si l’un des deux le savait. Bubus, il avait l’impression que non, il lui en aurait parlé. Surtout après la mort de Jenny. « J’aimerais pouvoir être réaliste. Mais vous vous rendez compte ? Je suis depuis huit ans dans cette école, si s’en est une, et jamais je n’ai vu un élève disparaître. Alors comment est-ce qu’ils s’y prennent, pour qu’aucun de ses copains ne s’en rende compte. Parce que si c’était le cas, il y en aurait qui aurait parlé, ce n’est pas possible autrement. Je vois pas comment c’est possible. » Il se tut. Il ne voyait pas comment c’était possible. De toute façon, elle avait bien de le voir à sa réaction. « Moi par exemple, je sais très bien que depuis que je suis chez les poufsouffles, personne n’a disparu. A moins que ça soit durant la première semaine de première année, et encore, on connait rapidement les personnes de son dortoir. » Il se tut. Il étouffait, il avait envie de sortir. Il ne comprenait plus rien. Il savait que Poudlard était une prison, mais il ne pensait pas que ça allait aussi loin avec Jenny et il en découvrait encore plus ce jour là. « Et désolé de vous avoir demandé pour James. Je ne pouvais pas deviner qu’il était blessé. Il va quand même s’en sortir. Il aurait très bien pu vous donner quelques petites nouvelles de l’extérieur et parler de ma famille à ce moment là. Après tout, on ne sait presque rien d’eux, nos lettres disparaissent assez régulièrement. Ils seraient morts que je ne le saurais même pas. » Pourquoi l’aurait-il fait en même temps ? Il s’en foutait clairement de lui, il le savait très bien, il lui avait fait très clairement comprendre. Il n’était qu’un moins que rien vis-à-vis du grand James Potter.

« Et sinon, est-ce que vous savez pourquoi il était là ? Pour vous voir ? Il savait aussi que vous en êtes membre ?
» Pourquoi aurait-il été dans la forêt à ce moment si ce n’était pas le cas ? Ce n’était de un pas un lieu pour se cacher à cause des dangers présents dans la forêt et de deux, Poudlard était continuellement sous la surveillance de mangemorts. Alors que faisait-il en pleine nuit au beau milieu de la forêt. Pourquoi n’avait-il pas choisit ce jour-là pour faire une petite ballade nocturne, Fred était déçu. Il aurait tout de même aimé le voir. Le rouquin évita de parler du miroir qu'elle venait de briser même s'il trouvait ça un peu idiot de l'avoir fait. Désormais, il ne savait plus vraiment quoi dire. Il pensait au Code Phénix, à tout ce qu’ils étaient en train de faire dans le château sans que personne ne sache qui ils étaient. C’était une belle action pour le rouquin. Mais il savait que tous étaient à couteaux tirés, obscurs comme résistants, se demandant d’un coté qui osait tenir tête au Lord et aux mangemorts et de l’autre se demandant qui ne suivait pas les consignes de Lily Potter. Pourtant, ils auraient tous dû se douter de qui étaient les leaders de cette organisation. Qui d’autre n’avaient pas accepté la décision de James ? « Et donc si j’ai bien compris, l’Ordre ne sert à rien ? Comment est-ce que ça se fait ? Je sais bien que je ne suis pas dedans mais, qu’est-ce qu’il se passe ? Si les gens rentrent dedans, c’est bien pour faire bouger les choses, non ? » C’était une chose qu’il ne comprenait pas. Tout comme tous les résistants qui ne bougeaient pas de peur d’être puni. C’était pourtant le principe de la résistance de faire des actions ou au moins de se rendre un minimum utile. Et pourtant, il y en avait des incompétents, des personnes qui se contentaient d’assister aux réunions sans jamais rien faire. En premier, il y avait eu Sarah Mandelton, ce n’était pas une grosse perte, elle ne servait à rien de toute façon. Et puis, même au sein de sa famille, c’était bien beau d’être chez les résistants et de choisir un camp, Fred aimait ça, mais Rose était inutile. Ben oui, on va pas faire une bêtise et risqué d’avoir une retenue, ce serait trop bête… Au moins, Molly elle était claire, elle ne voulait pas se battre donc elle restait en dehors même si elle les soutenait. Mais elle ne venait pas aux réunions, au risque de lâcher des informations pour ensuite ne rien faire. En fin de compte, c’était peut-être ça qui se passait à une échelle un peu plus grande. La seule différence aux yeux de Fred, c’était que ce n’était plus une petite organisation comme à Poudlard. Un clan que seul quelques uns prenaient au sérieux, quand on rentrait chez les Phénix, ce devait être qu’on en avait envie et qu’on avait envie de changer les choses.


Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



[terminé] Une rumeur profite toujours à quelqu'un ˠ April Empty
MessageSujet: Re: [terminé] Une rumeur profite toujours à quelqu'un ˠ April   [terminé] Une rumeur profite toujours à quelqu'un ˠ April EmptyLun 23 Sep - 12:23



fred & april


« J’aimerais pouvoir être réaliste. Mais vous vous rendez compte ? Je suis depuis huit ans dans cette école, si s’en est une, et jamais je n’ai vu un élève disparaître. Alors comment est-ce qu’ils s’y prennent, pour qu’aucun de ses copains ne s’en rende compte. Parce que si c’était le cas, il y en aurait qui aurait parlé, ce n’est pas possible autrement. Je vois pas comment c’est possible. » Un léger sourire sans joie se dessina sur les lèvres de la brune. C’était pourtant si évident et personne n’avait encore compris comme ça fonctionnait. April se contenta de regarder le jeune homme, son visage aussi froid et impassible qu’à l’ordinaire. Elle ne prêta même plus attention au tas de poussière argenté sur son bureau qui fut à l’origine un miroir à double sens mais surtout le seul et dernier moyen de communiquer encore avec Potter. Elle venait de le réduire en cendre juste devant les yeux de ce pauvre garçon aux idées bien trop idéaliste. Il devait comprendre que l’heure n’était plus à cet espoir dérisoire et vain, que la guerre n’avait rien d’une partie de plaisir. Posant ses mains derrière elle sur la surface de son bureau, Alterman s’y appuya sans quitter du regard le pouffssoufle qui semblait complètement paumé après les aveux qu’elle venait de lui faire. De toute façon il pouvait bien en penser ce qu’il voulait, quand il franchirait cette porte il ne se souviendrait même plus lui avoir parlé un jour en dehors des cours. Elle sera pour lui comme pour tous les autres, une prof dans cette école de merde, surement bien trop dur à l’image sadique et sans pitié mais ça s’arrêterait là. Plus de rendez-vous secret, plus de confessions et surtout plus de secret qu’il serait incapable de garder sous la pression. Il était trop jeune, trop inexpérimenté pour qu’April laisse passer ça. « Moi par exemple, je sais très bien que depuis que je suis chez les poufsouffle, personne n’a disparu. A moins que ça soit durant la première semaine de première année, et encore, on connait rapidement les personnes de son dortoir… Et désolé de vous avoir demandé pour James. Je ne pouvais pas deviner qu’il était blessé. Il va quand même s’en sortir. Il aurait très bien pu vous donner quelques petites nouvelles de l’extérieur et parler de ma famille à ce moment-là. Après tout, on ne sait presque rien d’eux, nos lettres disparaissent assez régulièrement. Ils seraient morts que je ne le saurais même pas. » Soupirant une énième fois face à tant de naïveté, Alterman pencha légèrement la tête en arrière pour fixer le plafond, faisant claquer sa langue contre son palais. Elle ne comprenait pas comment des gens comme ça pouvaient encore exister. Comment est-ce que quelqu’un était encore capable de croire, d’espérer à un monde si utopique. Il était borné, terriblement borné et il restait sourd à tout ce qu’elle pouvait lui dire, à croire qu’il refusait d’accepter l’évidence. Ce cas avéré ne put que la complaire dans ce qu’elle avait l’intention de faire. Rebaissant la tête, la jeune femme le dévisagea un instant sans prononcer un seul mot, laissant un silence lourd s’installer entre eux. « Tu ne t’es jamais dit que tout simplement ces personnes n’avaient jamais existé pour toi ni pour les autres Weasley ? » elle lui laissa le temps d’assimiler ce qu’elle venait de dire, voir s’il comprenait par lui-même ou si elle devait fournir plus de détails et visiblement son froncement de sourcils en disait long. En même temps elle ne pouvait pas lui en vouloir. Elle avait baigné dans cette pratique et dans la magie noire depuis sa tendre enfance, lui il avait été choyé par une famille d’utopiste qui prônait l’amour et les relations familiales avant le pouvoir. Décollant ses mains de la surface du bureau, April croisa ses bras sur le devant de sa poitrine en observant son élève. « Sais-tu à quel point il est simple d’ôter le souvenir de l’existence d’une personne ? De manipuler l’esprit afin que cette personne n’ait jamais existé, pas de nom, pas de visage, il peut arriver parfois qu’une sensation, un parfum, rende nostalgique une personne mais ce sera tout. Un coup de baguette et tu disparais ni plus ni plus moins. Ta famille, tes amis, ta petite amie, tout le monde oubliera que tu as partagé leur vie. Alors si effectivement tu n’as remarqué aucune absence de tes camarades, c’est qu’ils n’ont jamais existé pour toi Fred. » C’était la première fois qu’elle prononçait son prénom depuis le début de leur entretien, c’était venu naturellement face à une information aussi lourde à encaisser.

La brune ne rajouta rien, le laissant assimiler tout ça alors qu’elle contourna son bureau pour venir chercher une fois de plus son paquet de clopes, en allumant une avant d’inspirer la nicotine qui se propagea dans ses poumons. « Et sinon, est-ce que vous savez pourquoi il était là ? Pour vous voir ? Il savait aussi que vous en êtes membre ? » Un ricanement traversa les lèvres de la professeur. Oui bien évidemment il est au courant, tout le monde est au courant d’ailleurs, même Voldemort, après tout à quoi bon mettre des années à monter une couverture c’est tellement inutile. « Ne sois pas idiot, bien sûr que non il ne le sait pas. » la jeune femme expirant la fumée de sa cigarette dans un nuage opaque. « Et donc si j’ai bien compris, l’Ordre ne sert à rien ? Comment est-ce que ça se fait ? Je sais bien que je ne suis pas dedans mais, qu’est-ce qu’il se passe ? Si les gens rentrent dedans, c’est bien pour faire bouger les choses, non ? » Tirant une nouvelle latte de sa cigarette, April resta silencieuse face au pouffssoufle, l’observant attentivement alors qu’elle fuma tranquillement sa clope, sa main libre posée à côté de sa baguette. Elle était fatiguée, elle n’avait pas envie de lui répondre, elle voulait juste en finir avec ce problème pour pouvoir passer au suivant et autant dire qu’une longue liste s’étalait devant elle. Ecrasant finalement sa cigarette sur le bois de son bureau, April se passa ensuite une main dans sa lourde chevelure ébène. « Ecoutes Weasley on va s’arrêter là pour aujourd’hui. J’ai cours et toi aussi, on reprendra cette petite conversation plus tard. » Grossier mensonge mais il n’était pas censé le savoir et autant dire que la brune était passée maitre dans l’art du mensonge. Lui montrant la porte avec son menton, elle lui fit comprendre ainsi qu’il n’avait pas vraiment voix au chapitre et qu’il valait mieux qu’il parte sans discuter. Elle le regarda alors approcher de la porte alors que ses doigts vinrent silencieusement attraper sa baguette. Doucement elle leva sa baguette et la pointa sur le dos de son élèves, se concentrant au maximum même si ce sort avait toujours des conséquences imprévues, elle était bien placée pour le savoir. Elle lança alors le sort imprononcé, un jais de lumière bleu allant s’abattre en plein dans le dos de Fred qui se stoppa net sur le coup, sa main posée sur la poignée. Avec dextérité, April préleva tous les souvenirs liés à elle et à sa mission, faisant en sorte qu’il ne se rappelle même pas leur première discussion. Elle savait aussi qu’elle retirait d’autres souvenirs que les siens, l’engrenage de l’esprit étant quelque chose de très aléatoire mais elle tenta de faire le mieux possible avant que la lumière ne disparaisse totalement. April regarda alors le pouffssoufle secouer la tête comme s’il venait de se réveiller avant de finalement terminer son geste et sortir de la salle, laissant la brune avec tous ses souvenirs.



RP TERMINE !


Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



personal informations



[terminé] Une rumeur profite toujours à quelqu'un ˠ April Empty
MessageSujet: Re: [terminé] Une rumeur profite toujours à quelqu'un ˠ April   [terminé] Une rumeur profite toujours à quelqu'un ˠ April Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

[terminé] Une rumeur profite toujours à quelqu'un ˠ April

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» that awkward moment ▬ ft april (terminé)
» interrogatoire ▽ april et clint (terminé)
» interrogatoire || fred / april (terminé)
» croyez ce qui vous aide à mieux dormir la nuit ▲ april (terminé)
» Interrogatoire ► Pálina & April

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
D i s s e n d i u m :: DRAGEES SURPRISES DE BERTIE CROCHUE :: RP-