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 Bursting storm ◓ ft. April

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Odette T. Carrow


I'd watch you bleeding if I wanted to laugh
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MessageSujet: Bursting storm ◓ ft. April    Bursting storm ◓ ft. April  EmptyJeu 26 Sep - 3:21



April & Odette
© Never-Utopia - ithika

Assise sur son canapé, Odette sirotait comme d'habitude après une dure journée de travail son whisky pur-feu sans glace. Seule. Cela ne la dérangeait pas outre mesure. Elle passait d'ores et déjà ses journées à prétendre qu'elle appréciait tous les sorciers l'entourant. Un sourire, une légère carresse sur la main, des phrases complètement stéréotypées... Il lui était extrêmement facile de les avoir à ses pieds et persuadés qu'elle était ravie de leur compagnie. Cela l'amusait pour être parfaitement honnête. Elle aimait voir certains de ses employés complètement charmés, soumis au moindre de ses gestes. Elle n'avait qu'à demander et ils obéissaient. Leurs regards salacieux, emplis d'un désir vicieux lui inspiraient de la pitié et non du dégoût. Jamais ils ne pourraient la toucher, jamais ils ne pourraient assouvir ce désir qui consume leurs corps et leurs esprits. Ils n'étaient pas dignes d'elle. Certes, la sorcière aimait passer du bon temps, ramener de temps à autre un inconnu dans son appartement mais elle ne se saisissait pas non plus du premier venu. Elle ne l'avait jamais fait et ne comptais pas changer quoi que ce soit à ce fait. Probablement ne se rappelait-elle pas le nom de tous ceux qui avaient défilé sur ce canapé, elle savait cependant qu'ils avaient eveillé un intérêt quelconque chez elle. Bien évidemment, elle avait gardé quelques unes de ces relations éphémères davantage de temps qu'une simple nuit mais cela était rare. Très rare. Ou le sujet était particulièrement intéressant et ne l'avait pas encore lassé de par ses futiles conversations ou bien il était particulièrement doué de ses mains et de son corps. Perdue dans ses pensées, elle essaya de se souvenir de ces exceptions. Kriss avait bien entendu l'une d'elle, mais son cas était différent. Elle l'avait dans la peau, souhaitait assouvir ce désir frustré qu'elle avait enfoui en elle depuis une dizaine d'années. Ce qui était chose faite et appartenait désormais au passé. Deux autres sorciers, rencontrés lors de ses déplacements à l'étranger pouvait également être inclus dans ce groupe. Et Clint O'Toole. Un autre oubliator travaillant pour le ministère. Voilà à peu près toutes les informations qu'elle connaissait le concernant. Avait-elle besoin de plus ? Absolument pas. Elle appréciait son coté taciturne et leurs rencontres qui ne s'éternisaient jamais. Il avait été l'un des exutoires les plus efficaces qui lui avait été donné de rencontrer. Elle se mit à se souvenir de l'effet de ses mains sur son corps, de la façon qu'il avait de prendre contrôle de la situation. Voilà ce qu'elle appréciait dans leurs rapports, il ne la voyait plus comme sa patronne mais comme n'importe quelle autre sorcière et elle pouvait lâcher prise. Evènement qui, comme vous le pouvez le deviner est d'une fréquence extrêmement rare. Enfin, enfin elle mettait le doigt sur ce qui l'agaçait depuis qu'il ne répondait plus à ses demandes, à ses attentes. Personnelles, soyons claires, car il restait malgré tout un employé utile et efficace. Quand bien même l'assistante était frustrée de ne plus l'avoir eu dans son lit depuis un long moment, elle était suffisamment profesionnelle pour faire la part des choses. Elle aurait pu lui faire du chantage afin de regagner sa présence, mais cela n'était pas dans sa nature. Elle aimait gagner réellement, par ses propres capacités et non pas par le titre de son emploi ou le pedigree de sa famille. Une lettre à son encontre, suggérant une entrevue privée une fois que les fuyards aient été capturés avait été envoyé en debut de semaine. Elle n'avait désormais plus qu'à attendre.... A attendre, combien de temps cela faisait-il maintenant ? Bien trop. Odette posa son verre sur la table basse et pénétra dans sa chambre, bien décidée à ne pas passer la soirée seule, à tromper son ennui.

D'un coup de baguette, alors qu'elle sortait de la douche elle alluma la radio et passa les stations jusqu'à tomber sur quelque chose de suffisamment calme. Sans y réfléchir par deux fois elle saisit des vêtements suffisamment confortables pour qu'elle n'ait pas besoin de penser à eux de la nuit. Son dévoulu se porta sur un chemisier blanc et un simple short noir. Afin de rendre sa féminité évidente, elle s'appliqua sur son maquillage et choisit de porter de fins talons aiguilles. Après tout elle n'avait pas ce problème de moldus consistant à marcher. Comme à son habitude, elle rassembla sa chevelure à l'arrière de sa tête, optant pour une queue de cheval. Fin prête, elle retourna dans le salon dans le but de terminer son verre. L'optique de cette soirée la ravissait. Elle ne se faisait pas grand soucis et savait qu'elle aurait l'embarras du choix concernant son partenaire. Elle avait grâce à ses parents hérités de gênes plutôt flatteurs et d'une arrogance suffisante pour en avoir conscience et en jouer. Afin de rendre sa nuit encore plus intéressante, elle se lança le défi de trouver marmite à son chaudron dans la première heure. Plus vite elle aurait assouvi son désir, plus vite elle irait dormir. Quand bien même Odette appréciait se détendre après ses journées au ministère elle n'oubliait jamais que les lendemains s'annonçaient tout aussi chargés. Près de la porte, elle lança un sort d'attraction à ses clés et son sac à main. Plus par réflexe que par necessité elle ouvrit la porte dans le but de descendre les marches de son immeuble et transplaner depuis le chemin de traverse. Quelle ne fût pas sa surprise lorsqu'elle se trouva nez-à-nez avec une brune avant même d'avoir pu poser un pied au-dehors de son appartement. Elle n'était apparemment pas là afin de lui vendre quoi que ce soit. Cela devait donc avoir question avec son emploi. La sorcière esquissa un sourire avant de s'adresser à l'inconnue.

◓ Je suis navrée, mais je ne reçois personne dans mon appartement personnel en dehors de mes heures du bureau. Si vous souhaitez une entrevue, envoyez-moi donc un hibou et je pourrais vous avoir un rendez-vous. Si vous voulez bien m'excuser, j'aimerais quitter mon appartement.  ◓

Dédain par réflexe elle secoua sa main afin de faire signe à son interlocuteur de continuer son chemin. Ce peu avant de trouver son regard. Allez savoir pourquoi, une peur sourde lui saisit l'estomac. Comme si elle avait l'intuition que cette histoire était bien loin d'être terminée.
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MessageSujet: Re: Bursting storm ◓ ft. April    Bursting storm ◓ ft. April  EmptyJeu 12 Déc - 23:18

bursting storm
odil
« Vous vous foutez de moi ? » la voix de la jeune femme fendit l’air glacial comme un fouet tandis que son regard céruléen balaya chaque visage posté devant elle. April observa les mines honteuses voir apeurées de ses élèves qui baissaient le regard les uns après les autres, elle pouvait sentir la rage bouillir dans ses veines mais elle savait au fond que les résultats médiocres de ces gamins à l’examen blanc n’y étaient pas pour grand-chose. En réalité elle s’en balançait comme de la première barbe de Merlin que ses élèves apprennent quelque chose ou pas, elle savait que beaucoup d’entre eux étaient des cas désespérés avec le cerveau de la taille d’une cacahuète, mais elle avait besoin de passer ses nerfs et l’occasion était beaucoup trop belle. Un silence de mort s’installa alors qu’une bourrasque de vent vint soulever les longs cheveux de la brune qui ne quittait pas des yeux les abrutis prostrés devant elle. Son cerveau se mit à fulminer en tentant de trouver une idée pour leur faire passer l’envie d’échouer une nouvelle fois à l’un de ses examens. « Dunham et Peters venez ici. » la brune regarda les dit élèves regarder autour de lui avant de venir se placer à côté d’elle, elle  vit l’un des deux tenter de jouer au fière en relevant légèrement le menton. « Je vous donne une heure, pas une de plus pour ranger et nettoyer les hangars, le premier qui utilise la magie finira en retenue tout le mois avec moi. » de nouveau la jeune femme balaya du regard l’assemblée des élèves qui paraissaient presque soulagés par cette punition avant de poser son regard froid sur l’un des deux élèves à côté d’elle. « Dunham je veux que tu lances un doloris sur l’élève de ton choix » c’est avec une certaine satisfaction qu’April vit le visage du garçon se décomposer, en même temps que ceux des autres élèves. Ah satisfaction quand tu nous tiens. Plissant légèrement les yeux, la brune observa son élève qui peinait à déglutir correctement alors qu’il tourna son visage vers ses camarades.  Gros dilemme de choisir lequel de ses amis faire souffrir. April se rendait compte qu’elle avait été trop souple ces derniers temps et qu’elle ne pouvait plus se permettre ce genre d’écart, surtout avec le grabuge de la découverte d’un traitre et du serment inviolable qu’elle avait dû prêter au Lord après cela. Chaque mot, chaque action devait être minutieusement réfléchit avant d’être effectué, et ça plus sa dernière dispute avec Clint qu’elle n’avait pas revu depuis des jours à cause de sa mission, autant dire que la brune n’avait plus du tout le cœur à rire et à se montrer clémente. Faisant claquer sa langue contre son palais pour témoigner de son impatience, la jeune femme montra d’un signe du menton le groupe d’élèves serrés les uns contre les autres. « J’attends Dunham, c’est eux ou toi. » visiblement cette information cruciale déclencha l’instinct de survie de l’élève qui pointa sa baguette sur une jeune fille. Lâche en plus d’être con c’est du joli. Le sort fusa de sa baguette et le jet de lumière verte s’abattit en pleine poitrine de l’adolescente qui tomba dans la boue en hurlant de douleur. Observant son corps convulser sous les effets du sort, April croisa les bras sur sa poitrine en ne laissant paraitre aucune émotion sur son visage. Laissant passer quelques minutes qui parurent interminables pour les autres élèves et certainement la jeune fille.  La brune souleva une nouvelle fois le menton pour faire signe à Dunham de stopper le sort ce qu’il fit, laissant sa camarade secouée et en larmes. Bien on progresse. « A ton tour Peters » cette fois ci l’élève fut moins hésitant et lança le sort sur un garçon cette fois ci. Même rituel avant que la jeune femme ne mette fin au supplice de son élève. « Bien. Que les choses soient claires, Dunham et Peters ont pour ordre de recommencer sur chacun d’entre vous toutes les dix minutes, et s’ils ne le font pas correctement, et croyez moi je le saurai, je m’en chargerai moi-même à mon retour et vous ne voulez pas que ce soit moi qui m’en charge. » April put enfin voir la terreur dans le regard de ses élèves, satisfaite que le message soit passé. Tournant les talons, la jeune femme traversa le parc pour regagner le château, tenant le col de sa veste pour tenter de se protéger du froid.

« Hey Alterman attends ! » se stoppant net en entendant son nom, la concernée se retourna pour voir son interlocuteur. Seth Jackson. Se crispant légèrement en voyant le jeune homme, April ne laissa pour autant rien paraitre, attendant qu’il comble la distance entre eux pour écouter ce qu’il avait à lui dire. Chaque fois qu’elle se retrouvait en sa présence elle était mal à l’aise, cette sensation de déjà vu ne l’a quittait jamais, elle savait que quelque chose clochait chez lui et c’était réciproque il était là le véritable problème. « Tu dois aller au ministère, maintenant. Dolohov a des documents à te donner pour une mission. » Haussant un sourcil, la belle croisa ses bras sur sa poitrine en observant l’homme face à elle « et pourquoi il me les envoie pas comme d’habitude ? » C’était quoi cette nouvelle façon de faire, April n’avait pas que ça à foutre de se rendre au ministère juste pour des documents sérieusement. Ok certes là elle avait terminé sa journée mais elle avait l’intention d’aller se terrer dans son appartement avec une bouteille de vin et des clopes pour ruminer en paix, c’est un programme très chargé figurez-vous. « Aucune idée, il a juste précisé qu’il voulait que tu viennes les récupérer en personne. » ne pouvant pas se retenir, April roula des yeux avant de soupirer, un mal de crâne apparaissant déjà doucement au niveau de ses tempes. « Il a surtout la flemme de bouger son gros cul ouai. Bon ça va j’y vais merci. » Sans un mot ni un regard de plus, la mangemorte contourna le brun pour se rendre dans la zone de transplanage hors Poudlard. Ni une ni deux elle transplana directement devant le ministère, ne pouvant pas le faire à l’intérieur. Rien que de pénétrer dans cette établissement lui donnait envie de se pendre, elle se demandait comment un mec comme Clint pouvait bosser là-dedans. Ecartant sa furieuse envie de clope, April entra dans le bâtiment, et c’est sans aucune surprise qu’elle trouva le bureau de Dolohov vide. Enfoiré de merde. « Miss Alterman tenez c’est le dossier que vous devez traiter. » tournant la tête, Alterman fit face à une petite blonde qui lui tendit un dossier non pas avec son nom mais avec celui de Clint. Elle avait une tronche à s’appeler Clint O’Toole sérieux ? La blondasse dut voir son scepticisme puisqu’elle gloussa comme une dinde. Charmant. « C’est une affaire que vous avez traité avec Monsieur O’Toole l’année dernière, on n’a pas retrouvé le compte rendu et … » d’un geste de la main April fit taire la secrétaire déjà épuisée par ses paroles. Ouai ok elle voyait de quelle mission elle voulait parler, une histoire de moldus cachés dans une maison en bord de plage, enfin elle se souvenait plus du après la mission mais peu importe. « Je vais le faire ». Sans attendre d’autres informations de la part de la blonde, April se rendit dans un bureau de libre n’ayant aucune envie de ramener encore plus de paperasses chez elle. S’installant, elle ouvrit alors le dossier et tomba sur une petite note à l’écriture très féminine. Fronçant légèrement les sourcils, la brune attrapa le bout de papier entre ses doigts fins. Son cœur lui descendit directement dans l’estomac quand elle comprit de quoi il s’agissait. Une demande de rendez-vous. Et pas un rendez-vous professionnel non là il on parlait bien d’un rendez-vous personnel, une partie de jambe en l’air, une partie de baise avec…Odette ? Mais putain c’est qui cette poufiasse avec son prénom à deux noises ? Fulminant intérieurement, April garda les yeux rivés sur la missive, sa mâchoire se contractant violemment en imaginant cette pouffe avec SON mec. Non il lui aurait pas fait ça, étrangement sur ce point-là elle lui faisait confiance, donc cette conne faisait juste des avances mal placées au petit-ami d’une autre, quelqu’un allait devoir lui remettre les idées en place et surtout calmer ses hormones de chienne en chaleur et bizarrement là tout de suite April se sentit investit de cette mission céleste. Elle allait la buter. Jetant un coup d’œil à l’adresse inscrite en bas du papier, la brune froissa le papier dans sa main en se levant d’un bond, quittant le bureau alors qu’une rage sans nom lui brulait les entrailles. Milles et une tortures lui passèrent par la tête alors qu’elle sortir du ministère, transplanant directement dans la direction qu’elle souhaitait.

Arrivant devant un immeuble qu’elle ne regarda même pas, April grimpa l’escalier avant de se retrouver devant la porte qui la s’éparait encore du futur cadavre de la responsable de cette missive. Et comme si le sort était en sa faveur, la porte s’ouvrit justement sur une blondasse stéréotypée aux gros nichons et à la bouche pulpeuse suceuse qui lui adressa un sourire qu’elle voulait déjà lui faire ravaler. « Je suis navrée, mais je ne reçois personne dans mon appartement personnel en dehors de mes heures du bureau. Si vous souhaitez une entrevue, envoyez-moi donc un hibou et je pourrais vous avoir un rendez-vous. Si vous voulez bien m'excuser, j'aimerais quitter mon appartement. » Une multitude d’insultes passa dans l’esprit d’April tandis que la voix mielleuse de son interlocutrice lui agressa les oreilles. Son regard se vrilla sur la main qu’elle secoua avec dédain comme pour faire partir une mouche. Ok à la base elle avait juste l’intention de la mettre en garde mais là elle allait la tuer. Sans un mot, April attrapa la main manucurée de la blonde et la tordit avec violence jusqu’à entendre un craquement, la poussant par le même fait à l’intérieur de l’appartement, refermant la porte à l’aide son pied. « Ta petite soirée attendra duchesse » mettant à profit l’effet de surprise, la brune sortit sa baguette et utilisa un accio pour prendre la baguette de la jeune femme, elle n’était pas non plus totalement inconsciente et même si la blonde paraissait beaucoup plus jeune qu’elle (beurk), elle ne voulait prendre aucun risque. Une fois la deuxième baguette en main, April consentit enfin à relâcher le poignet douloureux de la fausse bimbo, son regard en disant long sur le dégoût qu’elle éprouvait à son égard. Se reculant de quelques pas, elle scruta la demoiselle de haut en bas sans aucune gêne. Merde qu’est-ce qu’il pouvait lui trouver. Bon d’accord elle était hyper roulée et côté visage il n’y avait rien à jeter, mais au final elle ressemblait à la majorité des bimbos de ce pays, jamais elle n’aurait pensé qu’un gars comme Clint aille fricoter avec ce genre de gonzesses. Déglutissant avec difficulté sa salive sous l’effet de la rage et la jalousie, April releva le regard pour le planter dans celui de la blonde qui ouvrit la bouche pour parler mais la brune la stoppe simplement en levant la main avec le même dédain qu’elle avait utilisé plutôt avec elle. « Un mot et je t’arrache la langue. » et bizarrement ce n’était pas des menaces en l’air au vu de la colère de la brune. C’était rare qu’elle ressente une telle sensation, une brûlure dans les entrailles et une compression douloureuse au niveau de la poitrine, elle était presque partagée entre tout casser ou se mettre à pleurer dans un coin de la pièce. Se mordant la lèvre, April balaya la pièce du regard sans but précis avant de reporter son attention sur la blonde. « Clint O’Toole ça te dit quelque chose ? » elle n’y alla pas par quatre chemins, de toute façon ça se servirait à rien d’autre qu’à lui faire perdre son temps. La lueur qui passa dans le regard de la blonde donna confirmation à April qu’effectivement elle savait de qui elle parlait. Un léger sourire se dessina alors sur ses lèvres alors qu’elle approcha d’un pas vers Odette. « Et moi tu sais qui je suis ? » bien évidemment qu’elle ne le savait pas, peu de monde était au courant de leur relation ils n’étaient pas vraiment du genre à s’afficher aux yeux de tous donc peu de chance que la jeune femme soit au courant et il serait préférable pour elle qu’elle ne le sache pas. « Non bien sûr que non. J’ai trouvé ton petit mot à l’encontre de O’Toole et laisses moi te dire une chose ma belle, je déteste qu’on touche à ce qui m’appartient. » C’était peut-être fort voir totalement dégradant de parler de Clint de la sorte mais April n’arrivait plus vraiment à réfléchir à correctement, tout ce qu’elle voyait c’était que la femme en face d’elle avait fait des avances plus que douteuse à son petit-ami et ça elle ne l’acceptait pas absolument pas. D’un mouvement souple de baguette, la brune envoya valser la jeune femme plus loin droit sur la table basse en verre qui céda sous le poids de la demoiselle. C’est avec délice qu’Alterman vit la peau laiteuse de la blonde entaillée à certains endroits par les morceaux de verres. « Je ne le répèterai qu’une seule fois, restes loin de lui est-ce que j’ai été assez clair ou tu veux que je te fasse un dessin ? »


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Odette T. Carrow


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MessageSujet: Re: Bursting storm ◓ ft. April    Bursting storm ◓ ft. April  EmptyJeu 23 Jan - 18:08




Bursting Storm

April & Odette
Thème par Maguitte2008 - (c) Cassandrielle



Parmi la multitude de chose qu’Odette avaient apprises durant ses années au ministère, l’une d’elles étaient que les émotions n’avaient pas besoin de mots pour être compréhensibles.  Des dents qui mordaient une lèvre étaient une preuve indéniable d’envie ou de désir. Une bouche tremblotante et des yeux humides affichaient une évidente tristesse et elle pouvait vous donner une myriade d’exemples pour appuyer ces propos. Elle avait su au cours du temps les discerner, aussi elle n’eut aucun mal à deviner que son interlocutrice était sujette à une immense rage. Peut-être aurait-elle du le remarquer plus tôt, avant de l’envoyer paître. Ses yeux s’ils le pouvaient l’électrifieraient sur place et elle n’eut pas une seconde le doute qu’elle allait employer les gestes plutôt que la parole. Le poids qui était présent dans son estomac le contestait. Malheureusement pour elle, cette réflexion lui vint une fois qu’elle avait le dos tourné, prête à fermer sa porte à clé. Son raisonnement était sur le point d’aboutir, son corps presque prompt à réagir lorsque qu’elle sentit des doigts s’enrouler de son poignet et le tordre. Le craquement résonna dans ses oreilles et elle mit quelques secondes à réaliser ce qu’il signifiait. Ce n’est qu’après coup, lorsque la brune la poussa dans son propre appartement qu’elle laissa échapper un léger cri trahissant la douleur qui venait de se manifester. L’assistante mis quelques secondes à assimiler la situation. Elle était à nouveau libre de ses mouvements, les doigts de sa seconde main s’ouvraient et se refermaient comme par réflexe. Elle réalisa qu’elle était inconsciemment à la recherche de sa baguette, qu’elle souhaitait contre-attaquer. Elle caressa brièvement sa hanche, secoua sa manche et comprit que l’intruse la lui avait dérobé. Il ne devait pas même s’être écoulé une minute depuis que leurs regards s’étaient croisés et elle se trouvait avec des os brisés, privée de son majeur moyen de défense. Et pour quoi ? Oui voilà sa question : pourquoi !

Cette nana était timbrée, une psychopathe qui méritait d’être enfermée. Contrairement à la majorité des sorciers qui se seraient retrouvés dans cette situation, Odette n’était pas effrayée. Au contraire, elle était prête à se jeter sur cette inconnue, lui rendre la monnaie de sa pièce. Une sourde colère commençait à gronder, à la rendre aveugle. Elle n’avait pas la moindre idée qui cette cinglée pouvait être et ignorait si elle était du genre à abattre quelqu’un de sang-froid. Elle ne connaissait pas ses capacités en matière de sorts et encore moins ses intentions. Tout cela aurait dû l’arrêter, tous ces paramètres inconnus devraient lui faire réfléchir à deux fois, mais sa raison avait fondue comme neige au soleil. Elle fut néanmoins coupée dans son élan alors qu’elle allait exprimer son ressentiment. Le ton sec de la brune au regard perçant la ramena à la réalité de la situation, au fait qu’elle n’avait aucune défense directe si jamais elle décidait d’attaquer. Son poignet commençait vraiment à lui faire mal, elle se retint cependant de l’enserrer entre ses doigts afin de montrer son état de faiblesse. Elle se mordit l’intérieur de la joue d’une part pour oublier qu’elle était blessée d’autre part pour se retenir de dire quoi que ce soit alors que les insultes pleuvaient par dizaines à l’intérieur de son crâne ayant compris que la sorcière face à elle n’avait pas prononcé des menaces en l’air. A force de mâchouiller, un goût de fer empli sa bouche. Elle avala son sang, essayant de comprendre ce qu’elle pouvait bien lui reprocher. Résistante ? Employée ? Parente d’une de ses victimes ? Les scénarios étaient tous aussi vraisemblables. Le silence commençait à lui taper sur les nerfs. Qu’est qu’elle avait à reluquer son intérieur ? Une clocharde qui cherchait quelque chose à voler ? Rien de tout cela.

Odette avait du mal à faire le rapprochement. O’Toole ? Mais qu’est-ce qu’il avait à foutre là-dedans ? Ironique quand on sait qu’elle songeait justement à lui à peine quelques minutes plus tôt. Mais cela ne l’avançait pas. Elle retint ses lèvres de s’ouvrir alors qu’elle crevait d’envie de savoir ce qui ne tournait pas rond chez cette pétasse. Quand est-ce qu’elle allait enfin en arriver au fait ? Non elle ne savait pas qui elle était. C’était bien ça le problème. Ça n’avait aucun sens. Si seulement elle avait sa baguette, si seulement elle avait un moyen de se défendre. Elle l’aurait envoyé se faire voir chez les moldus si elle y était. Elle lui aurait montré qu’on lui devait un minimum de respect. Qui qu’elle fût, elle n’était certainement pas aussi importante qu’elle pouvait l’être. Autrement elles auraient été amenées à se rencontrer depuis le temps. Elle devait certainement être une de ces sorcières qui pensaient avoir raté leurs vies et l’enviaient, elle, sa réussite, son corps, ses conquêtes. Même si elle ignorait de quelle façon elle avait pu découvrir sa relation avec l’oubliator. Ils ne s’adressaient jamais plus de trois mots au ministère, transplanaient directement devant la porte de l’un et de l’autre. Du moins c’est ce qu’ils faisaient avant qu’il… « J’ai trouvé ton petit mot à l’encontre de O’Toole et laisses moi te dire une chose ma belle, je déteste qu’on touche à ce qui m’appartient. » ne la laisse en plan. Ceci expliquait cela. Le puzzle s’arrangeait dans son crâne lorsqu’elle sentit une forte pression effectuée sur sa poitrine lui coupant le souffle. Son corps entier se tendit, ses muscles se contractèrent et elle comprit qu’elle avait subi un sort d’expulsion alors qu’elle atterrissait lourdement sur sa table basse en verre.

L’assistante poussa un râle, sentait son sang dégouliner en plusieurs endroits. Ses mains qu’elle avait mises derrière elle pour réceptionner sa chute, ses bras qui avaient amorti le plus gros. Son visage. Elle passa ses doigts sur sa joue, sentant définitivement un chaud liquide les souiller et elle était certaine qu’il ne s’agissait pas de larmes. Certes elle avait mal, mais elle avait également connu pire. Tout ce qu’elle parvenait à faire était analyser la personne qu’elle avait face à elle. Une putain de jalouse. Pire que ça. Fallait vraiment qu’elle se fasse prescrire celle-la, elle avait de gros problèmes pour gérer ses émotions. Odette aurait pu lui dire qu’elle n’avait pas couché avec O’Toole depuis des mois, qu’elle ignorait qu’il était engagé dans une quelconque relation. Qu’il avait probablement arrêté de venir ici quand il l’avait rencontré elle –ce qui d’ailleurs n’avait aucun sens à ses yeux, mais passons-. C’était sans compter sur son esprit de contradiction. Son corps entier était comme engourdi, dénué de nerfs. Elle essaya de se relever s’appuyant sur son poignet brisé, la douleur soudaine, celle qu’elle ressentait de toute part, la situation enfin clarifiée, tout cela lui fit perdre de sa lucidité. Elle avait comme un brouillard à l’intérieur de son crâne et avait cessé de réfléchir. Un franc rire s’échappa de sa gorge, toujours essoufflée, elle manqua de s’étouffer. Sa gorge la brûlait, et elle était à moitié certaine de cracher du sang lors de sa quinte de toux. Au lieu de tenter à nouveau de quitter le sol, elle se contenta de s’asseoir au milieu des débris, se moquant bien des nouvelles blessures qu’elle pouvait s’infliger. Elle allait de toute manière devoir passer à Ste Mangouste alors autant qu’ils soient payés pour faire quelque chose. Elle essuya ses yeux d’un revers de la main se rendant compte qu’elle avait littéralement rit aux éclats. « T’as un sacré problème toi. Tu sais ça ? » Oui elle devrait se taire, oui elle était déjà dans une sale position. Mais le choc, lui avait fait perdre son filtre. « Tu te rends compte que t’es prête à me bousiller à cause d’un mec ? Tu n’as pas l’air d’être une faible d’après le petit aperçu que tu m’as fait alors pourquoi tu te laisses dominer par des « sentiments » ? C’est stupide. » Odette ferma les yeux quelques instants, elle ne savait pas à quoi elle jouait et elle avait sacrément le tournis. « Vu que t’as l’air de vouloir me faire la peau autant que je sois honnête. Tu ne crois pas que c’est O’Toole qui devrait avoir ta visite ? Je peux t’assurer qu’on était deux à avoir du bon temps. La seule différence c’est que moi je ne trahi personne. C’est certain que c’est plus facile de s’attaquer aux feuilles qu’aux véritables racines du problème. Mais quand elles sont pourries, elles sont pourries et t’auras beau me détruire, il y aura toujours une autre pétasse pour me remplacer. Moi je dis ça, je dis rien. » Elle souhaitait bouger, se lever, mais son corps ne répondait plus. Odette ne contrôlait à dire vrai plus grand-chose, certainement pas ses paroles. Il fallait croire que sa véritable nature avait tout simplement pris le relai afin d’essayer de la sauver. Mensonges, manipulation, cynisme. Telles étaient les armes qu’elle avait à disposition. Ce qui était bien faible lorsque l’on considérait les mains pleines de son invitée surprise.


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