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 ELRICK × t'as prévu quoi aujourd'hui ?

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MessageSujet: ELRICK × t'as prévu quoi aujourd'hui ?    ELRICK × t'as prévu quoi aujourd'hui ?  EmptyLun 15 Oct - 2:11

je me demande pourquoi tu m'étonnes encore

La grande salle, la table des serdaigles et le septièmes années des bleus et bronzes, la biélorusse discutait sur une chose qui paraissait très importante à son meilleur ami. Le quidditch, si vous saviez ce que cela la barbait à elle, peut-être qu'il arrêterait d'en parler, mais non Xander en serait incapable c'était certain, elle aurait peut-être préféré bifurquer sur son histoire avec Sarah. Elle voulait savoir ce qu'il se passait entre eux de nouveau, bah quoi elle avait parlé avec la poufsouffle de certaines choses donc, il fallait qu'ils en parlent tous les deux. Cependant, elle ne ferait pas devant tout le monde, trop de risque, elle pourrait faire une toute petite gaffe et on pouvait être certain que quelques personnes répéteraient cela et l'agrandirait. Chose que la biélorusse détestait si ce n'était pas elle qui gérait les rumeurs non, mais. Enfin, il fallait qu'elle parle sérieusement au McClary et elle ne pourrait pas le faire tranquillement dans la grande salle. « Andrew je t'en supplie dis au mec qui te sert de meilleur ami d'arrêter de parler de quidditch. » La biélorusse désespérait au point d'en faire la demande au jeune Clensen à qui elle ne parlait plus vraiment depuis le début de leur septième année. Chose plutôt étrange, mais bon en dehors de la salle commune ils ne se parlaient pas tant que cela tous les deux à moins qu'il y ait Xander dans les parages comme à cet instant dans la grande salle. « Je te signale que je suis toujours là. » La jeune femme sourit en entendant le blond parler de cette manière, comme si elle n'était pas au courant qu'il était là quand même. « Oh mince, je croyais que t'étais parti désolée. » Mirka se fichait de lui totalement, pas de chance pour une fois qu'il ne faisait rien de grave qui le méritait pas. En même temps, la biélorusse pouvait bien se permettre de taquiner son meilleur ami de temps en temps. « Tu vas rejoindre Sarah après le dîner ? » Question ridicule de ce fait, il était certain que le poursuiveur des bleus et bronze allait rejoindre sa petit amie après le repas. La biélorusse avait encore un peu de mal à se faire à l'idée, mais s'ils étaient heureux elle ne dirait rien tant qu'il ne lui faisait pas plus de mal qu'il avait déjà fait. « Et toi tu vas rejoindre lequel des Larsön ? » Mirka regarda le Clensen d'un air mauvais, premièrement cela ne le regardait pas ce qu'elle comptait faire par la suite et dans un deuxième temps, il n'avait pas besoin de sous-entendre qu'elle ne savait pas choisir entre eux. Il était la seule personne au courant pour les sentiments qu'elle avait pour le poufsouffle, donc il ne devrait pas la juger de cette manière. La préfète en chef était liée aux deux et elle ne pouvait rien y faire de toute manière, certaines choses ne se contrôlaient pas et encore moins ses fiançailles. « Bon je vous laisse, j'ai du boulot. » Mirka se leva et laissa les deux jeunes hommes à la table des serdaigles en quittant la grande salle.

Le fait d'avoir des responsabilités en plus que les autres élèves ne dérangeait pas la biélorusse, même si certains soirs elle préfèrerait éviter de devoir effectuer les rendez-vous journaliers avec les quatre directeurs de maison. Ce point-là elle s'en passerait aisément, cela lui prenait du temps sur ses moments d'études donc même si elle aimait la place de préfète en chef et ne la laisserait pour rien au monde, si seulement elle n'était pas obligée de voir les professeurs plus souvent elle ne serait pas contre. Son professeur préféré étant le professeur Blake, directeur de la maison de sa jumelle, elle aimait bien le retrouver lui en dehors des cours. Ne sous-entendez rien, il n'y avait rien qui sortait de l'éthique entre ses deux là, ils avaient un rapport professeur-élève très sain. Le professeur de métamorphose enseignait des choses à la biélorusse qui la faisait progresser de jour en jour, il était bien connu que Mirka était certainement l'une des meilleures élèves en métamorphose de l'école, si ce n'était pas sa meilleure élève. Donc il était beaucoup plus facile pour elle d'aimer la matière et d'écouter toutes les petites choses que pourrait lui dire le professeur Blake en plus. D'ailleurs, pour ceux qui connaissaient la petite anecdote de ce qu'il c'était passé dans la salle commune des serdaigles quelques mois auparavant, Mirka avait métamorphosé un élève. Enfin, très peu d'élèves savaient que c'était elle, ceux qui étaient au courant, l'avaient protégée malgré le fait qu'il y ait une retenue collective pour l'ensemble de la maison des bleus et bronzes. Ensuite, les autres elle avait quelques difficultés, mais bon elle s'en fichait elle faisait son boulot sans que l'on l'ennuie et qu'aucun professeur n'ait quelque chose à redire donc. La jeune femme devait faire le tour de tous les directeurs de maison chaque soir et après pouvait s'en aller dans sa salle commune. Sauf que ce soir-là elle fut retenue par la plupart d'entre eux plus longtemps que d'habitude et donc en fonction de l'heure qu'il était elle pouvait ou non rentrer dans sa salle commune en fonction du couvre-feu donné où tous les élèves devaient se retrouver avec les autres élèves de leur maison.

Il fallait qu'elle aille faire sa ronde par la suite, le couvre(feu étant passé depuis près d'une heure. La jeune femme devrait donc rester plus longtemps dans sa salle commune pour revoir l'évaluation que leur faisait le professeur Yaxley le lendemain. Etant donné qu'elle avait oublié dans ses affaires et qu'au lieu de se l'emmenait pendant qu'elle faisait sa ronde comme certains soirs, elle ne pourrait pas réviser tranquillement. Se promener dans les couloirs après le couvre-feu était un luxe que possédaient les préfets, ces derniers temps Mirka n'avait attrapé aucun élève, chose que commençait à l'ennuyer un peu. Ce n'était pas amusant si personne ne sortait en douce, comment on pouvait profiter de ses avantages par la suite ? C'était difficile, comme si aucun élève n'osait braver le danger, bien sûr il y en avait forcément qui devaient réussir à le faire en ne se montrant pas aux différentes rondes que pouvaient effectuer, préfets, professeurs, surveillants, mangemorts. Oh cela pourrait être amusant qu'elle croise un certain surveillant, au moins ça lui changerait les idées. Eros Sturridge par exemple, le batteur des Wigtown Wanderers, d'ailleurs elle n'avait aucune idée d'où se trouvait cette équipe, il faudrait peut-être qu'elle lui demande un jour. Cela pourrait être intéressant d'en savoir un peu plus sur lui. Mirka marchait dans les couloirs quand elle entendit des pas devant elle, elle suivit ce son qui l'intrigua, elle espérait au fond d'elle que ce soit un élève qu'elle pourrait pourrir ou au pire des cas Eros. La jeune femme continua de marcher en ayant accéléré son rythme tant qu'elle n'avait pas rattrapé la personne qu'elle avait entendue. On pouvait entendre ses talons claquer sur le sol. Sauf qu'elle vit un dos, plissa les yeux un instant en essayant de reconnaitre la personne en tors. Et sourit lorsqu'elle trouva, Elrick Grindelwald, la biélorusse roula des yeux, qu'est-ce qu'il avait encore en tête pour être en dehors de la salle commune des serpentards. Avec lui elle pouvait s'attendre au pire. « Je peux savoir ce que tu fiches dehors Elrick ? Ou plutôt ce que tu mijotes. » Oui parce que Mirka à force de le côtoyer celui-ci elle savait qu'il devait préparer un coup, bon pas forcement plus gros que lui pour une fois, quoi que c'était tout à fait possible le connaissant.

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MessageSujet: Re: ELRICK × t'as prévu quoi aujourd'hui ?    ELRICK × t'as prévu quoi aujourd'hui ?  EmptyLun 15 Oct - 8:54

Avec flemme, et un rien de paresse, Elrick se redressa et s'étira, narguant de ses muscles le regard d'une jolie jeune blonde. Avec un sourire en coin, il fit craquer quelques uns de ses articulations, et se releva, emmenant dans le même mouvement son pantalon. Des tintements se firent entendre, il bouclait sa ceinture. « Woaw, c'était super top Marie... » « Michelle... » « Michelle, qu'est-ce que j'ai dit ? Bref, c'était top mais demain j'ai ce gros devoir qui m'attends alors... » « Ça va, ça va. Te fatigue pas. Je sais bien que c'était pour passer le temps va. Me donne pas d'excuse pitoyable et casse-toi, pendant que je ramasse ma dignité... » Quelqu'un d'intelligent, ou de compatissant, aurait soigneusement choisi les mots qui sortiraient de sa bouche par la suite. Elrick, s'il pouvait être intelligent parfois, n'avait pas deux sous de jugeote après l'amour, et la compassion chez lui... Était aux abonnés absents H24. Alors il garda son sourire amusé, faisant disparaître toute trace de gène puisqu'il ne comptait pas nier, et s'approcha de la petite blonde, ses mains en appuis près de ses cuisses et son visage tout proche du sien. Le sourire sur la bouche pulpeuse de la blonde laissa à penser au serpentard qu'elle attendait un baiser alors que... « T'as rien à ramasser... Elle est partie en fumée quand t'as accepté de me suivre dans la réserve déjà ! » Et il éclata de rire pendant que sa conquête voyait rouge et repoussait violemment le visage qui la narguait avec autant d'impudence. Il y avait de quoi se vexer, c'était certain. Elrick Grindelwald était un crétin, c'était une autre certitude. Mais dans la somme de crétins de l'école, celui-ci tirait son épingle du jeu en ne révélant jamais les noms de ses partenaires, les taquineries restaient privées. La blondinette le savait, parce que toutes ses copines avaient avoué, à demi-mot, avoir connu la petite mort entre ses bras, mais aucune n'avait été acculée voire humiliée pour cette raison. D'autres, peut-être, celle-là, non. Pourtant, elles avaient dit aussi que c'était une torture pire que de voir la vérité révélée aux yeux de tous. Parce qu'il était un garçon, parce qu'il était serpentard, parce qu'il pouvait être mesquin, peut-être gardait-il cette information comme un gage pour plus tard, peut-être s'en servirait-il pour leur faire beaucoup de peine... Aucune n'avait jamais eu le courage de le lui demander, préférant alimenter leur paranoïa. Ce qui était dommage, car la réponse de l'intéressé les aurait probablement faites rire.

Avec humeur, la dénommée Michelle s'empressa de se rhabiller, pendant qu'Elrick, torse nu, s'étendait sur le côté, coude sur le sol et tempe dans la paume, pour la regarder faire. « Arrête de me regarder... » Elle était de mauvaise humeur, contrariée. Pas besoin d'être un génie des maths pour le comprendre. Et chaque fois, Elrick s'interrogeait sur les limites de la susceptibilité des filles. Poussant un soupir d'agacement sonore, il roula sur le dos et cala ses mains en oreiller. Les filles, ça avait la peau douce, et ça sentait bon... Mais qu'est-ce que c'était chiant. Putain, qu'est-ce que les filles pouvaient être prise de tête... Ça le sidérait. Complètement. « Pour retourner à ta salle commune, évite de filer tout droit, il y a souvent des rondes au niveau des escaliers au quatrième étage. Prends plutôt le passage secret du troisième. La nuit il est casse-gueule, donc les préfets évitent de le prendre. » Pendant un moment, il n'entendit rien de plus que les élastiques discrets d'une culotte que l'on remonte, d'un soutient-gorge qu'on rajuste, ou des chaussettes que l'on remet. Ce n'est que quand le bruit de chaussures qui claquent sur le sol retentit que, paradoxalement, le silence se fit tout à fait. Blasé, Elrick osa un œil vers la conquête qui était tellement plus belle les cheveux épars sur le carrelage, formant comme un halo autour de sa tête, pendant que lui-même était sur elle, et en prenait plein la vue. Ainsi attifée... c'était triste à dire, mais elle ressemblait à un robot. « Pourquoi tu me dis tout ça ? » Nouveau soupir agacé. Ce fut à son tour de se lever, et de jouer les automates pendant la séance de rhabillage. Ces filles, toujours à vouloir qu'on leur dise des trucs qui existent pas... Finalement, les mecs sont pas si salauds. Ils veulent juste leur faire plaisir en leur disant ce qu'elles veulent entendre, mais après elles gueulent parce qu'il n'y a pas une once de vérité. Sans déconner ? Manque de chance, ou au contraire chance absolue, pour elle, Elrick n'avait pas la moindre envie, une fois obtenu ce qu'il voulait, de leur raconter la messe. « Écoute, fais ce que tu veux je m'en branle. » Brusque, il remit sa chemise sans douceur, la craquant presque, et ne fermant que les trois boutons du milieu, par flemme. Sa cravate, dont le nœud tenait à peine, fut passée autour de son cou avec au moins autant de délicatesse et ses rangers enfilées sans même qu'il ne prenne la peine de les lasser. Le visage fermé, il ramassa son sac et passa la hanse de sa besace sur son épaule. « Toi t'es une petite fifille bien sage qui sors jamais après le couvre-feu donc t'as toutes les chances de te faire pincer, mais à part ça, c'est vrai qu'il faut pas écouter le gars qui sort tout le temps hein... » « Alors ça c'est la meilleure ! Tu passes la majorité de tes week-ends en retenue ! » Elrick marqua une pause, la blonde aussi. Elle sut qu'elle venait de se trahir en voyant le sourire de fierté s'afficher sur le visage du serpentard et venir la narguer, et en piqua un fard. « Je savais que tu mentais quand tu disais que tu me connaissais pas... Mais bref, on s'en fout. Ouais, j'ai beaucoup de retenues. Mais c'est que la partie émergée de l'ice-berg. Si je me faisais chopper pour toutes les fois où j'enfreins le règlement, ils auraient de quoi me coller jusqu'à ma mort. Sur ce, tu fais ce que tu veux, moi je me tire. Bonne soirée. »

Un pseudo salut militaire, une ébauche de salut militaire, esquissée du bout des doigts, plus tard, il avait claqué la porte et déambulait dans les couloirs comme un prince. Au fond, se faire chopper ne le dérangeait pas. Ça lui permettait de tester son pouvoir de persuasion, d'une, quand il devait batailler pour éviter la retenue. De deux, c'était un très bon indicateur de l'ordre hiérarchique au sein des mangemorts. Ceux qui le collaient sans vergogne étaient supérieurs à son père, ceux qui feignaient de ne pas le voir lui étaient indubitablement inférieur, quant à ceux qui négociaient, c'était ceux qui l'ignoraient mais qui balisaient de faire une connerie. Inutile d'être un génie pour utiliser les vices humains à son avantage. Quelques pas plus tard, il chatouillait la poire d'un tableau et entrait dans les cuisines de l'école. Les elfes étaient partis dormir, pas étonnant avec les journées qu'ils se tapaient, Elrick avait donc les mains libres. Comme le gros mort de faim qu'il était, il fit une razzia de gâteaux divers et variés, s'en enfila trois dans le bec sur place, avant de repartir les bras pleins de l'immense garde-manger du château. La bouche pleine, il repartait, conquérant, vers la salle commune, assuré d'y arriver en un clin d’œil sans rencontrer qui que ce soit puisqu'uniquement le hall séparait le couloir des cuisines des cachots, et donc de son dortoir. Et rien, pas même les bruits de talons qui claquent et se rapprochant vers lui ne sut lui ôter l'idée une seule seconde qu'il allait s'en sortir. Ce ne fut que lorsqu'il s'entendit héler par la voix si familière de Mirka Vladimirova qu'il n'eut d'autre choix que de se dire que, oui, il s'était fait griller. Toutefois, pas de quoi fouetter un chat. Ça n'était « que » Mirka. Il pourrait toujours négocier. Comme elle était dans son dos, il pivota sur ses talons et prit le parti de lui afficher une image affligeante. Débraillé comme jamais, les cheveux hirsutes, la chemise mal boutonnée au possible, mauvais boutons dans mauvais trous, le nœud de cravate au niveau du nombril... Il offrait une vision de l'élève de Poudlard post-apocalyptique. Le pire ? Le muffin dans sa bouche et son petit sourire amusé derrière, ses yeux au bleu lumineux débordant de malice. « Fsalut Mvirka ! Attfends... »

Récupérant le gâteau dans une main, il prit la peine de terminer sa bouche, avant d'adresser un clin d'oeil à la préfète en chef. « Je disais donc, salut Mirka. Ça biche ? Tu es très en beauté ce soir. » Dragueur invétéré, certaines de ses phrases pouvaient sonner ironiques de par leur vieillerie, pourtant elles n'en étaient rien. Mirka le connaissait assez maintenant pour savoir qu'une phrase comme celle-ci cachait deux messages, le premier, la vérité, qu'il la trouvait jolie, le second, qu'il ridiculisait le langage soutenu et se ridiculisait lui-même de par l'utilisation de ce dernier. Le second message, connaissant le larron, était plus difficile à discerner compte-tenu de sa tendance constante à se foutre de la gueule du monde. Une main pleine d'un muffin où il manquant un gros morceau, l'autre paume levée vers la jeune femme, le sourire du jeune homme s'élargit. « C'est pas moi ! Pour une fois, je mijote rien du tout et j'ai rien fait ! Enfin... Si, j'ai fait un truc, mais rien qui puisse justifier que tu me balances... Promis... » Ce disant, il lui servit son air le plus innocent possible. Elrick n'était pas nécessairement bon acteur, c'était surtout un bon bluffer, mais là, une fois n'est pas coutume, il n'avait rien à se reprocher. Le karma voudrait qu'il prenne pour toutes les fois où il a fait quelque chose et n'a rien eu, mais il espérait que l'univers attendrait encore un peu avant de se venger. Après tout, de ses frasques, il n'y avait jamais eu mort d'homme. Pas à sa connaissance du moins. Alors, pourquoi ne pas tenter d'apitoyer la préfète en la regardant avec ses grands yeux et son petit air d'angelot ? Il n'y a pas de raison, voilà pourquoi Elrick tenta.
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MessageSujet: Re: ELRICK × t'as prévu quoi aujourd'hui ?    ELRICK × t'as prévu quoi aujourd'hui ?  EmptySam 20 Oct - 9:42

je me demande pourquoi tu m'étonnes encore

Les longues rondes dans le château pouvait tout à fait être barbantes pour la serdaigle lorsqu'elle se sentait obligée de les effectuer. Elle aimait bien avoir une pause entre les rendez-vous avec les directeurs de maison et les rondes à faire. Mais certains soirs, elle ne pouvait pas se payer le luxe de passer un moment dans la salle commune. Chose qui pouvait bien l'ennuyer d'ailleurs, la biélorusse aurait bien eu envie d'aller se poser tranquillement dans sa salle commune. Et sa ronde n'allait pas forcement arranger la sauce, puisqu'en général c'était les jours où les professeurs aimaient prendre leur temps à parler de la journée et tout ce qui allait avec, où elle se retrouvait avec un élève sur les bras. Mirka ne rêvait que d'une seule chose, pouvoir poser son arrière train sur l'un des canapés de la salle commune et regarder le feu en entendant encore Xander lui parler de Sarah, en bien pour une fois, il fallait qu'elle s'y habitue d'ailleurs. La serdaigle ne se serait jamais soupçonnée de vouloir ce genre de choses d'ailleurs, elle devait réellement en avoir marre de sa journée. Enfin, tant qu'ils étaient heureux tous les deux elle ne dirait rien, mais aussi tant qu'il évitait de faire du mal à la poufsouffle, sinon cela irait mal pour lui. Le McClary savait mieux que quiconque de quoi elle était capable pour protéger Sarah. Leur petit séjour à l'infirmerie avec le loup-garou ils s'en souviendront toute leur vie les deux serdaigles.

Trouver le serpentard au beau milieu d'un couloir après le couvre-feu ce n'était rien de très étonnant pour la biélorusse. Elle se demandait tout de même ce qu'il comptait faire cette fois-là, elle avait quelque peu l'habitude de ses excentricités et de ses sales idées. Cependant, il n'y avait pas de quoi lui en vouloir pour autant, tant qu'ils ne croisaient ni mangemorts ni professeurs, ils seraient tranquille. Même si le mieux serait qu'elle le renvoie immédiatement dans sa salle commune. Premièrement, afin qu'il ne l'attire pas dans l'un de ses plans foireux et deuxièmement, qu'il ne s'attire pas d'ennuis, comme s'il s'en faisait pas assez. Lorsque Elrick se retourna vers la serdaigle, elle ne put s'empêcher de sourire, l'allure qu'il arborait, n'allait vraiment pas avec ce qu'elle connaissait de lui. Néanmoins, ce genre d'accoutrement était quand même dans son genre à lui, lorsqu'il se fichait de tout, un peu je m'en foutiste sur les bords le Grindelwald. Comment la préfète en chef pouvait-elle garder son sérieux avec un énergumène comme lui en face d'elle surtout habillés de la sorte. Le dernier des Vladmirov pourrait faire cela, même à son âge il savait mieux se présenter que le serpentard. « Fsalut Mvirka ! Attfends... » Alors, il fallait qu'elle déchiffre ce qu'il venait de lui dire. Un petit défi rien que pour elle, que c'était adorable de sa part. La biélorusse roula des yeux, en attendant qu'il se décide à avaler et faire quelque chose de son muffin, sinon cela serait elle qui le lui ferait avaler de force. Mirka n'hésiterait pas une seule seconde à le faire. Elle se demandait ce qu'il avait bien pu faire pour être dans un état pareil, certes il avait dû passer dans les cuisines pour le petit gâteau, mais avoir cette allure il y avait autre chose.

Un petit clin d'oeil venant d'Elrick auquel elle sourit des plus simplement, attendant toujours qu'il daigne lui dire ce qu'il faisait encore dans les couloirs à une aussi tardive mis-à-part manger un muffin habillé comme s'il avait du survivre à une attaque de dragon. « Je disais donc, salut Mirka. Ça biche ? Tu es très en beauté ce soir. » La jeune femme interpellée roula de nouveau les yeux, elle avait cette tenue depuis le début de la journée. Même sa coiffure tant bien même qu'elle l'arrange de temps en temps pouvait l'attester. Sauf qu'elle ne tombait plus dans le piège du jeune homme qui jouait au tombeur de ses damoiselles. Sérieusement, ils avaient passé le cap entre eux, certes un compliment ne faisait jamais de mal et la biélorusse ne se plaindrait pas. Mais il ne l'aurait pas de cette manière en tentant de lui faire oublier par un stratagème de séduction qu'il était en dehors de son dortoir à une heure plus ou moins tardive. Surtout que cette manière de parler n'allait vraiment pas à Elrick, il l'avait habitué à des mots plutôt crus qu'autre chose. Certes, de temps en temps cela pouvait être amusant de l'entendre parler ainsi, ne serait-ce que pour se moquer de lui par la suite. Alors qu'il leva les bras comme pour montrer qu'il n'avait rien fait elle se mit à rire en le regardant, sérieusement ? Il pensait qu'elle allait y croire ? Depuis tout ce temps, qu'ils se connaissaient ? Il était bien naïf pour le coup. « C'est pas moi ! Pour une fois, je mijote rien du tout et j'ai rien fait ! Enfin... Si, j'ai fait un truc, mais rien qui puisse justifier que tu me balances... Promis... » Sérieusement ? Il avait rien fait ? Enfin, pas de sale coup, d'idées bizarres, désagréables, étranges ? La biélorusse n'allait pas se retrouver avec quelque chose d'inquiétant sur les bras ? Mirka laissa le bénéfice du doute au Grindelwald. Il valait mieux de toute manière et aucune trace d'un de ses coups était évidente.

« Tu connais les obligations des préfets, enfin on s'en fiche après tout non ? » Mirka regarda Elrick en secouant la tête négativement, oui il savait ce qu'ils devaient faire, certes logiquement la préfète en chef avait pour devoir d'accompagner un élève hors de sa maison à son directeur. Sauf que premièrement elle n'avait pas très envie de le faire, elle avait assez vu le professeur de défense contre les forces du bien. Et secondement, elle préférerait ramener sans trop de problèmes le Grindelwald, cela serait moins chaotique pour elle et plus bénéfique pour le jeune homme. « De plus tu sais bien que tes petits airs de tombeurs fonctionnent plus sur moi. » La biélorusse devait avouer qu'il était plutôt à son goût c'était une évidence bien entendu, mais là n'était pas le problème. Elle était loin de succomber au charme et à son humour lourd et décalé, oui parce que c'était ce qu'elle pensait de lui. Qu'il pouvait se retrouver lourd certains jours. Enfin tout du moins, lorsqu'il tentait des allures de tombeurs avec elle. « Pas comme certaines filles. » Un ait inquisiteur s'installa en Mirka elle le sonda de manière à savoir ce qu'il avait fait s'il ne prévoyait réellement rien. Elle ne chercha pas forcement plus loin, s'il voulait en parler il le ferait sinon, qu'il se taise à jamais. « Tu es en dehors de ta salle commune et tu vas rien faire ? » La serdaigle haussa les épaules, elle était septique tout de même, elle n'était pas un de ses gamins qu'il pouvait avoir en leur racontant des craques. Le jeune homme le savait pourtant. Mirka se rapprocha peu à peu de lui en le regardant attentivement de nouveau. Il s'était un peu trop négligé cette fois-ci, même s'il s'en fichait, ce n'était pas fort intéressant de sa part. « Donc je t'amène voir ton directeur ou bien ? » Mirka lui laissait une dernière petite chance de faire quelque chose ce soir, sans se faire attraper. Avec la préfète en chef à ses côtés, il serait étonnant qu'un professeur ou un surveillant dise quoi que ce soit, puisqu'il serait certain qu'elle remmènerait l'élève à bon port. Chose qu'elle ferait même si elle devait utiliser sa baguette, certes, cela était interdit en dehors des cours, mais bon à quoi bon être une sorcière sinon ?
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