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 STEFAN ∞ PEOPLE RUN IN CIRCLE, IT'S A VERY VERY MAD WORLD.

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MessageSujet: STEFAN ∞ PEOPLE RUN IN CIRCLE, IT'S A VERY VERY MAD WORLD.   STEFAN ∞ PEOPLE RUN IN CIRCLE, IT'S A VERY VERY MAD WORLD. EmptyLun 22 Juil - 11:12

people run in circle, it's a very very mad world.
- stefan STEFAN ∞ PEOPLE RUN IN CIRCLE, IT'S A VERY VERY MAD WORLD. 241369  

Tu l'avais croisé à l'instant, encore. Qui donc ? Mais quelle question ! Qui d'autre que lui, ce connard. Tu croyais que cette fois-ci serait la bonne. Tu pensais que t'étais devenue assez forte pour lui. Que t'étais enfin à son niveau. Erreur. Une minute, une parole, un geste, un simple regard et pouf, tous tes efforts envolés. Tes moyens ? Perdus. Ton aplomb ? Disparu. Encore une fois, il t'avait eu. Tu ne savais pas trop comment d'ailleurs. Ce mec... c'était un véritable fléau ! Tu ne pouvais définitivement plus le voir. Que ce soit en peinture, en photo et encore moins en vrai. Ce que t'aurais aimé toi, c'est l'humilier. Exactement comme lui l'avait fait, un an plus tôt. Exactement comme il continuait de le faire à chacune de vos rencontres. T'aurais voulu que ça s'fasse vite, sans accrocs. T'aurais préféré être déjà débarrassée de lui. Sauf que, ma pauvre, il ne fallait pas rêver. Il était bien trop malin, trop fourbe, trop dur, trop tout pour toi. Tu jouais pas dans la même cour. Pas encore du moins. Alors oui il venait de te blesser, de t'écraser même, et ce devant tout le monde. Oui il venait de gagner cette bataille, mais la guerre, il la perdrait. T'en étais certaine. En même temps, tu n'avais jamais envisagé autre chose. Ta vengeance était devenue tout ce qui comptait. Lui faire regretter ses actes, l'anéantir. Rien d'autre, jamais. C'en était devenu effrayant, cette obsession que tu lui vouais. Non, pas à lui, pas à ce moins que rien, cette ordure, ce- bref. Pas à lui. Juste à la vengeance, point barre. Parce qu'il n'était plus rien pour toi. Ouais, tellement rien que les soixante dernières minutes, tu les avais passé dans ton dortoir, contemplant une ancienne photo de vous deux, ressassant vos bons moments. Tellement insignifiant que pour l'oublier, t'as eu besoin de venir jusqu'ici, à cette fête, espérant que tu te trouverai un joujou à utiliser, puis jeter. Juste pour l'oublier. Admettre que t'en avais besoin, juste cette fois. Il devait être à peine dix-neuf heures lorsque tu portas à tes lèvres le premier verre. Les fêtes commençaient, pour la plupart, très tôt à Poudlard. Le couvre-feu étant à vingt heures pile, les pions et préfets étaient deux fois plus vigilants aux alentours de cette heure-ci. Alors qu'à dix-neuf heures, personne. Mieux valait qu'ils vous voient sortir de vos chambres pour ne plus revenir, que de vous prendre directement la main dans le sac. Ce serait vraiment moche. Nul. Pas à ton niveau. Passons. Tes yeux verts émeraude scrutaient avec attention l'endroit. Plus précisément les possibles joujous de ta soirée. Tu analysais, sous tout les angles, toutes les coutures. Observais de loin, toujours. Puis venait normalement ton choix final. Celui qui avait su attirer ton regard, éveillé ta curiosité. Tu ne te trompais jamais de cible, normalement. Alors tu quittas ton tabouret, ton siège d'observation, pour t'avancer dans la foule. La foule, encore une chose que tu n'aimais pas. Vraiment pas. Mais bon, ça faisait partie du plan, du processus, de la vengeance. Tu partais du principe que, si c'était pour atteindre ton objectif, rien ne te serait impossible. Même prétendre aimer les personnes que tu détestais. Même certifier être tout ce que tu n'étais pas. Même mentir aux personnes t'étant le plus cher. Tout. Absolument tout. Donc tu t'avança, dans cette foule qui ne t'inspirait que de l’exaspération, posa délicatement ta main sur l'épaule du brun sur lequel tu avais jeté ton dévolu en finissant par te pencher légèrement en avant pour pouvoir murmurer. « Alors comme ça on n'a pas pu détacher ses yeux d'une belle brune de toute la soirée ? » Doublement faux. De un tout ce que tu avais pu apercevoir de toute la soirée, c'était son dos. Un dos drôlement sexy qui te laissait penser que l'autre côté de la tartine devait, elle aussi, être à la hauteur. Et de deux, Moweïnne Albacassis belle ? Intriguante, mystérieuse, quelque peu mignonne à tes heures perdues et parfois un poil désirable certes. Mais belle, franchement... Même avec la montagne d'efforts que tu faisais, tu n'arrivais pas à la cheville d'Estrella niveau apparence. Estrella, c'était la beauté frappante. Celle qui vous tape dans l'oeil dès les premières secondes et qui reste gravée dans votre esprit. Toi t'étais ce charme à peine visible, largement compensé par une personnalité de feu. Le fossé était toujours présent entre vous deux, même si tu avais tendance à penser et à dire le contraire. Évidemment tu t'auto-trouvais magnifique, splendide, rayonnante. Simplement parfaite. Mais les autres dans tout ça ? Tu allais bien vite découvrir ce que ce beau brun pensait de ton « attraction sans faille. » Il fallait juste être un peu plus patiente, le gratifier d'une deuxième réplique. Beaucoup plus équivoque que la précédente, sans pour autant tomber dans le vulgaire. Ce soin, tu le lui laissais à elle. « Tes prières vont êtres exaucées ce soir mon grand. Merlin les a entendu et s'est dit que pour une fois, il te laisserait la chance de passer la nuit avec une véritable enchanteresse. » Égocentrique et prétentieuse ? A peine. Dans tous les cas, tu avais réussis à éviter le très répandu et trop direct « On baise ? » avec le sourire jusqu'aux oreilles. Non, non et non ! La subtilité de la séduction était importante pour toi. La subtilité tout court à vrai dire. Sinon comment pourrais-tu, ne serait-ce qu'un seul instant, prétendre être une manipulatrice or paire ? Inimaginable. Un sourire vint égayer ton visage. Un léger sourire en coin qui ne reflétait en aucun cas de bonnes intentions. Ton regard était celui d'une lionne partit en chasse, mélangé à une pointe de mépris malgré tout. Certes cet heureux passerait la nuit avec toi. Certes cela serait sûrement l'une des meilleures nuits de son existence. (enfin pas à ce point-là non plus) Mais pour toi il n'était avant tout qu'un simple cobaye. Une marionnette dont tu te débarrasserais le plus rapidement possible. Un pion que tu utiliserais pour tester ta capacité à manœuvrer les gens. Rien de plus, jamais. Tu fis un pas en arrière, laissant ainsi assez de place au jeune homme pour se retourner. Tes deux mains passèrent derrière ton dos, comme pour laisser sous-entendre que ton corps lui appartiendrait, cette nuit uniquement. Du moins, pour le laisser se noyer dans sa stupidité, son ego. Pour l'attirer dans tes filets. Et surtout et avant tout autre chose. L'oublier.

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Stefan K. Durden

if i had a heart i could love you
Stefan K. Durden


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MessageSujet: Re: STEFAN ∞ PEOPLE RUN IN CIRCLE, IT'S A VERY VERY MAD WORLD.   STEFAN ∞ PEOPLE RUN IN CIRCLE, IT'S A VERY VERY MAD WORLD. EmptyMer 24 Juil - 14:09

people run in circle, it's a very very mad world.
- moe STEFAN ∞ PEOPLE RUN IN CIRCLE, IT'S A VERY VERY MAD WORLD. 548823  

A ce moment précis, il y a 6 470 818 671 personnes dans le monde. Certains prennent peur. Certains rentrent chez eux. Certains racontent des mensonges pour s'en sortir. D'autres font simplement face à la vérité. Certains sont des êtres maléfiques en guerre avec le bien, et certains sont bons et luttent contre le mal. Six milliards de personnes dans le monde, six milliards d'âmes. Et parfois... il ne vous en faut qu'une seule. Enfin non pas parfois, tout le monde. La seule personne qui te manque c’est Eden et tu le dis. Pourquoi est-ce qu’elle n’est pas là ? Tu soupires, cette soirée risque d’être longue, trop longue. Ta meilleure amie n’est pas là, ça fait trois soirs de suite qu’elle te pose un lapin. Ok tu ne l’as jamais invitée personnellement, mais ne pas la voir en soirée c’est comme s’il te manquait une partie de toi. Levant les yeux au ciel, tu voles le verre d’une jeune fille qui est déjà en train de fricoter avec un quelconque mec assis sur un rebord de canapé. Tant pis, il ne faut pas abandonner sa boisson. Tu finis le verre cul sec, histoire que ça monte plus vite au cerveau, puis tu sors ton paquet de clope et en allume une. Tant pis pour les non-fumeurs de la salle, la soirée avait qu’à être mieux. Tu inspires la fumée avec délice et la laisse s’infiltrer dans tes poumons, en fermant les yeux tu t’imagines allongée à côté d’Eden dans l’herbe du parc, tu te penches vers elle pour la prendre dans tes bras et « Alors comme ça on n'a pas pu détacher ses yeux d'une belle brune de toute la soirée ? » une voix criarde te fait revenir sur la réalité. Tu ne peux t’empêcher de ricaner en reconnaissant la voix, qui n’est absolument pas criarde, c’est uniquement parce qu’elle t’a fait remettre les pieds sur terre que tu la traites de tous les noms. Tu te tournes discrètement pour avoir les deux personnes dans ton champ de vision. Sur la gauche un jeune homme pas réellement beau et séduisant, cependant il est aisé de remarque qu’il dégage quelque chose, dans son sourire et sa façon de parler, tu en déduis qu’il possède du ‘charme’ enfin ce n’est pas ton avis personnel, toi tu sais que tu en possèdes -bien évidemment- une bonne dose et tu n’irais pas de risquer à en mater les hommes. Tu as Shane pour cela. Ahem, ne nous éloignons pas du sujet. Et sur ta droite, une jolie petite fille, brune, délicate, charmante et … ah j’ai le droit de dire la vérité sans me faire lyncher ? C’est une folle, une dingue, une garce, une traitresse, une manipulatrice hors-pair, mais qui manque énormément de confiance en elle encore. Bref une vraie tigresse de poche, qui a toujours plus d’un tour dans son sac. Malgré le relent de colère que tu ressens pour la jeune fille, tu as hâte de voir la suite de la conversation. Prêt à jaillir -comme toujours- au moment le plus délicat : celui où elle va faire une connerie. Tu attends, assis sur ton fauteuil, en tirant sur ta cigarette, sans rien dire. Observant chacun des mouvements de la jeune fille qui se déplace avec un semblant de sensualité, tu te retins de rire. Si seulement elle se rendait compte qu’elle n’avait pas besoin de ça pour séduire ! Elle a si peu de confiance en son physique qu’elle joue de tous les attraits qu’elle puisse se rajouter, pourtant tu as tenté de lui expliquer, seulement tous les hommes sont comme toi : attiré par la chair. Beaucoup ne cherchent que le plaisir d’un beau cul une seule nuit et elle s’offre se luxe alors qu’elle vaut bien mieux que cela. Tu vides un autre verre, attrape quelque chose à manger et admire la scène comme si tu étais au cinéma. « Tes prières vont être exaucées ce soir mon grand. Merlin les a entendu et s'est dit que pour une fois, il te laisserait la chance de passer la nuit avec une véritable enchanteresse. » Un faible rire s’échappe de ton sourire, elle joue dans la comédie ce soir, mademoiselle a décidé de prendre les choses en main et de ne rien laisser au hasard. Tu croques dans une chip -au poulet bien sûr- et attend la réponse du jeune homme qui ne laisse pas les choses tarder. Et commence avec un fort accent espagnol, comme pour se la péter. « Mah qué tou es … ah mais c’est toi, avec la voix j’ai cru que c’était ta sœur. C’est la canon qui danse là-bas non ? » Si la situation n’était pas aussi dramatique, puisque tu connais Moe comme si tu l’avais fait -et vu le temps que tu as passé avec elle, on peut presque dire que tu la connais par cœur- tu aurais sûrement ri. Seulement là tu te lèves de ton siège et fonce sur le faux-couple de la soirée. Tu pousses la petite d’un coup de fesse avant de fixer le jeune homme de haut en bas. Comme prévu il n’est pas beau et avec cet air idiot sur le visage il ne ressemble plus à rien. Alors qu’il s’apprête à ouvrir la bouche, tu écrases ta cigarette sur sa main. Tu imagines la douleur qu’il doit ressentir et tu souris. Bien fait pour sa gueule, on parle pas à ta protégée de cette manière-là. « La prochaine fois … non en fait il n’y aura jamais de prochaine fois. Dégage. » Ton visage ne montre aucun sourire et tes yeux lancent des éclairs. Tu attrapes Moe par la main avant qu’elle n’ait le temps de s’enfuir, tout en forçant le garçon débile à se lever. S’il ne part pas, ce sont tes poings qu’il va trouver. D’un geste ample de la tête, tu fais craquer ton cou, histoire de te rendre un peu menaçant. Il ouvre la bouche comme pour essayer de te dire quelque chose, mais tu le devances. « Ecoute je n’ai pas que ça à faire, tu vires ou tu rampes sous mes coups. Qu’est-ce qui te fait le plus plaisir ? » Alors qu’il semble sur le point de se rebeller tu lèves ta main gauche -puisque la droite tient toujours Moe qui ne cesse de se débattre- et il finit par s’en aller. Tu soupires d’aise, car même si tu aimes te battre plus que tout, ce soir tu sens qu’il faut que tu t’occupes de la petite. Quand l’autre s’est déplacé, elle s’est arrêtée de bouger pour te cracher à la gueule des insultes dont elle seule à le secret. Tu fais celui qui n’entends rien avant de l’attirer vers toi et de chuchoter à son oreille. « Et moi je peux passer la nuit avec une véritable enchanteresse ? » Tu sais qu’elle ne va pas aimer cette blague qui est de très mauvais goût, mais pourquoi serait-elle la seule à pouvoir t’embêter ? Tu rigoles devant son air déconfit puis l’attire vers la sortie, en prenant au passage une bouteille de whisky pur-feu encore fermée qui traînait sur une table, quel coup de bol. « On se casse, cette soirée est nulle, non ? » lances-tu à la jeune fille qui ne semble toujours pas heureuse de passer du temps accrochée à ton bras. Seulement il n’y a pas à dire, même si sa rage est grande et que sa volonté est d’acier, tu as soixante fois plus de muscles qu’elle. Tu la traînes vers la sortie. Il n’est pas encore vingt heures et c’est un coup de bol pour vous car cela signifie que le couvre-feu n’est pas encore applicable et que vous avez le droit de vous balader dans les couloirs. La bouteille est de trop. « Dommage que tu n’aies pas assez de seins on aurait pu la cacher là sinon. » remarque tout à fait blessante et gratuite, mais c’est comme cela que marche votre amitié, elle te taquine sur la taille de ton sexe, sur tes prouesses au lit, sur Eden, bref sur toutes les choses qui peuvent faire mal, alors tu joues de la même manière. Vous avancez à pas rapide dans les couloirs et après avoir hésité quelques secondes tu finis par la faire monter les escaliers. Tu sais qu’il y aura forcément une after dans la salle commune des serpentard et tu n’as pas forcément envie que tout le monde t’engueule d’avoir ramené une rouge et or dans leur espace, déjà qu’ils ont mis un temps fou à accepter qu’Eden squatte… Tu l’entends rechigner en montant les marches, pourtant ce n’est pas de ta faute si leur salle commune est vraiment mal foutue. Enfin vous atteignez le dernier étage et après avoir donné le mot de passe, tu t’engouffres à la suite de ton amie. La salle est vide, premier soupir de soulagement. Tu avais peur de croiser Eden et tu n’aurais pas su comment réagir, trop de problèmes entre vous actuellement. Tu t’assieds sur le meilleur fauteuil de la salle commune, comme si c’était la tienne et que tu la connaissais par cœur. Certes la seconde partie de la phrase est sûrement vraie… mais ce n’est pas une raison. Tu poses la bouteille devant toi et boit au goulot, avant de la tendre à ta compagne d’infortune. « Avant que tu n’aies le temps de me démontrer par a+b que je suis un gros connard qui t’empêche de draguer, laisse-moi te dire que putain t’as raté ton coup ce soir, il était vraiment moche. Et puis c’est quand même bien un petit tête à tête. Tu es heureuse de me voir, ne mens pas. » Tes chevilles doivent avoir un sérieux problèmes de volume, à force, mais tant qu’elles te supportent tu ne t’en soucies guère. Tu t’allonges de tout ton long, pour l’instant le feu de la soirée n’a pas encore pris, mais il ne risque pas de tarder, tu fais confiance à Moe pour mettre de l’ambiance…
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MessageSujet: Re: STEFAN ∞ PEOPLE RUN IN CIRCLE, IT'S A VERY VERY MAD WORLD.   STEFAN ∞ PEOPLE RUN IN CIRCLE, IT'S A VERY VERY MAD WORLD. EmptyJeu 25 Juil - 9:51

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- stefan STEFAN ∞ PEOPLE RUN IN CIRCLE, IT'S A VERY VERY MAD WORLD. 241369  

« Mah qué tou es … ah mais c’est toi, avec la voix j’ai cru que c’était ta sœur. C’est la canon qui danse là-bas non ? » Sourire. Sourire. Sou- Pardon ? Que venait-il de dire à l'instant ? Qu'est-ce qu'il avait osé dire ? Il pensait que c'était ta sœur ? TA sœur ? Cette blague. Si cela avait été elle, cette pouf, elle aurait sauté dessus comme une vulgaire péripatéticienne. Sans classe. Sans élégance. Sans rien. Si cela avait été elle, elle ne se serait même pas embarrassée de mots, se frottant à lui comme Baloo se frotterait à un arbre. Un comportement pitoyable en somme. Comme d'habitude. Et pourtant c'était toujours Estrella que l'on regardait. Que l'on admirait et convoitait. Toujours cette garce sans une petite once d'amour propre. Oh bien évidemment à ce moment-là tu ne pouvais pas prétendre être si différente. Seulement ton comportement n'était qu'une mascarade, une supercherie digne des plus grands. Une nécessité au vu de ton objectif. Non, dans le fond tu n'étais pas comme ta sœur. Toi, tu valais mieux. Alors pourquoi personne ne semblait l'avoir remarqué depuis toutes ces années ? Pourquoi le monde ne tournait-il qu'autour de cette étoile irradiant de beauté ? Pourquoi malgré tes efforts tu avais l'impression que ça ne changerait jamais ? Peut-être bien qu'ils avaient raison, tous. Peut-être bien que tu étais vouée à vivre dans l'ombre de l’aîné des Albacassis. Peut-être bien que tu ne brillerai jamais aussi fort qu'elle. Cette idée, ajoutée aux propos du jeune homme sur lequel tu avais jeté ton dévolu et visiblement mal choisi, te fis te remettre en question. Comme souvent lorsque tu étais comparée à Estrella. Ton visage était passé d'une expression enjouée à un air plus que dépité. Tu ne pensais pas que cela pourrait encore te toucher. Décidément, tu n'avais fait que de te surestimer ce jour-là. Mais pas question de te laisser faire. Hors de question de les laisser gagner. Eux, ces abrutis qui adoraient ta sœur. Tu t'apprêta à lui répondre, à lui lancer une de ces répliques cinglantes dont toi seule avait le secret. Tes yeux se plantèrent dans les siens et puis. « La prochaine fois … non en fait il n’y aura jamais de prochaine fois. Dégage. » Tu reconnu cette voix sans aucune difficulté. Et même si cela n'avait pas été le cas, qui d'autre à part ce Durden aurait osé t'éjecter d'un coup de fesse ? Raah celui-là, toujours présent pour mettre son grain de sel dans les affaires des autres. Non, modification. Toujours présent pour mettre son grain de sel dans TES affaires. Même quand tu ne lui avais rien demandé. De toutes façons tu ne lui demandais jamais rien. T'avais pas besoin de lui, tu étais une grande fille responsable. Enfin c'est ce que tu disais à tous ceux qui te posaient la question. En réalité, si Durden ne mettait pas toujours son pif dans ta vie privée, tu aurais eu pas mal d'emmerdes. Enfin, en plus de ceux que tu avais déjà. Si on creusait bien tout au fond de ton p'tit cœur en apparence de pierre, on pourrait dire que tu lui en étais plus ou moins reconnaissante. Pas au point de l'apprécier plus que ça non plus. Il restait ce crétin qui s'était foutu et se foutait toujours de toi à l'heure actuelle. Celui qui te traitait comme une gamine alors que vous aviez le même âge. Celui qui te rappelait sans cesse l'Enfoiré qui te pourrissait l'existence chaque jour. Sauf que lui, à contrario de ton ennemi juré, se montrait parfois serviable et « gentil ». « Que-qu'est-ce que tu fous ? » Certes tu le supportais le jeune brun, mais franchement pour qui s'prenait-il ? Tu maîtrisais parfaitement la situation ! Mais non, il fallait évidemment qu'il s'en mêle. Comme à chaque fois. A chaque fois que tu te retrouvais embarrassée, humiliée ou dans une de ces galères dans lesquelles tu arrivais tout le temps à te fourrer. Bref ce Durden, c'était comme le chevalier qui viendrait sauver la princesse en détresse. En plus con, piquant et brutal que celui des contes. Tiens en voilà le parfait exemple. Il venait d'écraser sa cigarette sur la main de l'autre abruti, celui qui avait osé te confondre avec Estrella. Tu ne pu te retenir de lâcher un petit rire en voyant le visage du dit abruti lorsque la clope entra en contact avec sa main. Tu t'arrêtas très vite. Il ne faudrait pas que ton « sauveur » se mette à penser que tu étais heureuse qu'il se la joue à la Superman. Et puis ce n'était pas ton genre de rire. Juste avec Juynie. Ou alors lorsque tu étais bourrée. Ou encore lorsque tu arrivais à manipuler quelqu'un. Excepté que là encore, le rire ne présagerait aucun bon sentiment. Alors au lieu de rire, tu réfléchis un instant. Chose que ta sœur n'était pas capable de faire. Passons. Il fallait que tu te casses vite fait bien fait d'ici. Tu savais très bien ce qu'il se passerait sinon. Si tu restais là, aux côté de Durden, il t'entraînerait sûrement dans un coin pour te faire la morale. Comme si lui était un exemple, franchement. Lui faisait tout ce qu'il t'interdisait de faire. Si ça ce n'était pas l'hôpital qui se moquait de la charité. Si ce n'était pas Aladdin qui se foutait royalement de Simba. Sachant que lui était promis à un brillant avenir, au poste de roi alors qu'Aladdin lui, n'était à la base qu'un vulgaire clochard. Quelque chose dans ce genre là oui. Tu repéras la porte de sortie, et d'entrée également d'ailleurs, après une bonne minute d'observation. Trop de foule. Tu n'aimais pas ça. Définitivement pas. Par conséquent et même doté d'un regard de lynx comme le tien, il te parut difficile de la retrouver cette foutue porte. Et lorsque tu voulus te diriger vers elle, vers ta liberté, tu sentis quelque chose agripper ton bras. Tu avais beau vouloir avancer, tu n'y arrivais pas. « Lâche-moi merde ! » Aucune réponse. Aucune attention. Durden était trop occupé à faire craquer son cou pour t'écouter. Non mais j'vous jure celui-là. Toujours en train de se craquer quelque chose. Un jour le cou et puis le jour d'après les doigts. Pourquoi pas les doigts de pieds pendant qu'on y est ? Ah tu l'attendais le jour où, avant une bagarre, il enlèverait ses chaussures pour pouvoir effectuer son échauffement des doigts de pieds. Désespérant. Tu soupiras d'agacement en comprenant qu'il ne te porterait pas un seul regard avant que l'autre abruti n'ai déguerpit. Tu attendis donc patiemment quelques secondes, histoire de voir comment la suite des événements allait se passer. Le brun de serpentard avait l'air tellement concentré. On aurait dit qu'il tournait une scène de film. Ça t’impressionnait presque, cette pression qu'il arrivait à faire ressentir à son adversaire. Évidemment, jamais de la vie et même après la mort tu n'irais le lui avouer. Fierté et ego obligent. Tu l'observas, l'observas, l'observas. Et lorsque tu finis par déduire qu'il était trop concentré pour avoir une emprise suffisamment écrasante sur ton bras, tu te débattis aussi fort qu'une poule voulant éviter de se faire couper la tête. Tu y mis toute ta force mais apparemment, la sienne te surpassait sans aucun doute. Alors que tu y mettais toute ton énergie, lui n'avait même pas l'air de dépenser le moindre calorie pour t'obliger à rester à côté de lui. Comme une enfant. Comme la gamine qu'il pensait que tu étais toujours. L'idée de le mordre te parcouru l'esprit l'espace d'un instant. Mais il était poilu le bougre ! Tu ne voulais tout de même pas te retrouver avec tout pleins de poils dans la bouche. Non, tu t'étais assez ridiculisée pour la journée. Cela suffisait. Finalement tu compris que tu n'avais pas la force requise, à cet instant-ci, pour échapper à son emprise. Peut-être à cause des quelques verres que tu avais déjà bu. C'était ce que tu pensais. Encore une excuse bien sûr. Tout le monde savait bien qu'au-de-là de ta volonté sans faille, tu n'avais jamais eu aucune force physique. Quoique si. Uniquement lorsque tu pétais réellement les plombs. Comme il y a un an de ça, lorsque tu t'étais battue avec ta sœur. Qu'est-ce que ça t'avait fait du bien... « On se casse, cette soirée est nulle, non ? »

Tu croyais rêver. Quel culot ! Il te laissa à peine le temps d'ouvrir la bouche que déjà il t'embarquait avec lui dans une course folle. Bon d'accord, pas si folle que ça vu d'un œil extérieur. Mais vu par une feignasse de ton statut, courir était digne d'un exploit. Toi tu détestais le sport. Tous les sports. Tous sauf le quidditch pour lequel tu nourrissais un intérêt tout particulier. Tu adorais regarder des matchs même si tu ne prenais jamais parti pour l'une ou pour l'autre des maisons. Les gryffons, tu ne les avais jamais considéré comme ta deuxième famille. Déjà que tu te considérais quasi-orpheline. Mais bref, le quidditch. Tu pensais sérieusement à postuler comme gardienne. Cette place te semblait moins fatigante que les autres. Tu te souvenais d'ailleurs en avoir déjà discuté avec Durden. Si tes souvenirs étaient exacts, il t'avait répondu que ce sport n'était pas pour les fillettes qui avaient peur de se casser un ongle. Ahlala, qu'est-ce que son soutien te soulageait. « Dommage que tu n’aies pas assez de seins on aurait pu la cacher là sinon. »  Essoufflée. Totalement épuisée. Cette fois tu en étais sûre. Ce gars voulait ta mort, un point c'est tout. Pourtant tu n'arrêtais pas de grogner et de te débattre pour autant. Tu n'arrêterais jamais. Tes sourcils se froncèrent lorsque sa remarque arriva finalement à tes oreilles. Tu ne pris même pas la peine d'essayer de lui répondre. Pas tout de suite. Tu savais qu'il ne t'en laisserait pas le temps. Qu'à peine les lèvres entrouvertes, il te traînerait de nouveau comme un petit rat domestique. C'est d'ailleurs ce qu'il fit. Évidemment. Tu le connaissais trop bien pour te tromper sur ses déplacements. Ses mouvements. Pas assez pour savoir ce qu'il avait dans la tête ou encore dans le cœur bien sûr. Mais tu en savais suffisamment pour prévoir ses mouvements à l'avance. Vous arriviez finalement devant l'entrée de la salle commune. Celle des gryffondors. « Hmph. C'est ici que nos chemins se séparent. Je suppose que monsieur-je-sais-tout est tombé sur une colle, n'est-ce- » Et il donna le code. Et il entra dans la pièce. « … pas ? » Ce n'était pas logique. Pas logique du tout même. C'était un serpentard, d'accord. Depuis quand les serpentards connaissaient le mot de passe de la salle commune ? Il n'avait même pas l'air un instant mal à l'aise, non non non. « Réfléchis Moe. Comment c'est possible... » Mais si mais c'est bien sûr. La réponse était simple. Eden. Qui d'autre aurait-pu lui filer le code. Le pire était qu'il prenait ses aises le bougre. S'asseyant sur l'un des meilleurs fauteuils, comme s'il était chez lui. Buvant sa bouteille de whisky pur-feu avant de te la tendre. « Avant que tu n’aies le temps de me démontrer par a+b que je suis un gros connard qui t’empêche de draguer, laisse-moi te dire que putain t’as raté ton coup ce soir, il était vraiment moche. Et puis c’est quand même bien un petit tête à tête. Tu es heureuse de me voir, ne mens pas. » Enfin il l'avouait, qu'il était un véritable connard gâcheur de drague. Gâcheur de tout en fait. Tu ne t’attardas cependant pas sur ce point. « Tiens ? Pour une fois tu ne me sors pas un de tes « une morveuse ne boit pas. » ? Intéressant. » Tu t'empressas de saisir l’élixir avant qu'il ne change d'avis. Il était plutôt joueur le Durden. Et vu que, lorsqu'il n'était pas avec sa Eden il s'ennuyait la plupart du temps, tu t'attendais presque à ce qu'il te fasse lui courir après rien que pour pouvoir goûter à ce whisky. Tes yeux se fermèrent tout en t'abreuvant de cette boisson si enivrante. Doucement. Et de la même façon que l'avait fait ton compère. Cela faisait longtemps que tu n'avais pas bu au goulot. Rappelons quand même qui tu étais. Moe Albacassis, la princesse, l'élégante, la distinguée. Pas besoin de préciser que ce genre d'action n'allait absolument pas avec ton image. Pourtant à ce moment-là, tu t'en fichais. Tu venais de passer une journée horrible et dégradante. Autant que tu te rattrapes. Alors tu te désaltéras. Encore et encore. Jusqu'à ce que tu t'arrêtes, d'un coup sec. Tu ne tenais pas très longtemps l'alcool, ce n'était un secret pour personne. Après seulement quelques secondes, tu perdais littéralement les pédales. Tu entrais dans un état second qui ne te laissait jamais de souvenirs. Te mettant à rire puis à pleurer. A câliner puis frapper. A complimenter puis rabaisser. C'était sans aucun doute l'instant où tes deux personnalités se côtoyaient. Où Moweïnne et Moe rivalisaient. Où le meilleur et le pire, l'ange et le démon s’entre-tuaient. La bouteille se posa sur la table dans un bruit sourd. Une langue fis son apparition entre tes lèvres rosées pour ne laisser aucune goutte de whisky pur-feur se perdre. Lorsqu'enfin tu ouvris les yeux, c'est Moe qui était présente. Moe la garce, la sans cœur. Moe la manipulatrice, la fourbe. Celle qui rabaissait les autres pour se sentir mieux. Celle que Durden connaissait à peine.

Tu t'avanças vers lui, ou plutôt vers le siège à côté du sien sur lequel tu t’asseyas. Un sourire narquois et des pupilles reflétant un air moqueur et malsain vinrent s'afficher sur ta soit-disant bouille d'ange. Quelle ironie. Une véritable tête de bébé pour un esprit aussi vil. « Mon pauvre... Même si tu le voulais de tout ton cœur, je crains bien que ta mécanique ne se soit rouillée avec le temps. » Tu avais décidé de répondre à toutes ses piques, toutes les remarques qu'il avait fait plus tôt dans la soirée. Avant tu ne pouvais pas le faire. Avant ce n'était pas la mauvaise Moe qui avait le pouvoir. Avant c'était celle qui faisait semblant, pas celle qui l'était réellement. « J'ai entendu dire que tu devenais un très mauvais coup. Fait gaffe Durden, il va falloir que tu te reprennes très vite en mains. Sinon Crickson pourrait bien te voler ton statut de serial-baiseur. » Et d'une. Tu savais que ces deux-là étaient en conflit, limite en guerre ces derniers temps. Qui n'était pas au courant qu'ils s'étaient carrément battus il n'y a pas longtemps de ça. Une histoire de filles si tu avais correctement écouté aux portes. Toi tu n'en avais pas grand chose à carrer. Ni l'un ni l'autre n'était sur ta liste de cible à abattre. De ce fait tu ne voyais pas pourquoi tu t'acharnerais à comprendre le pourquoi du comment. Mais cela restait un moyen comme un autre de faire mal à la personne en face de toi. Comme la détestable Moe, qui avait pris le dessus et que tu étais à ce moment, aimait le faire. Et tu continuas sur ta lancée. « Et puis entre nous, je doute que ton engin de cinq centimètres me fasse grimper aux rideaux. Tu ne serais définitivement pas à ma hauteur. Parfois je me demande comment t'as pu chopper autant de nanas. Sûrement toutes désespérées quand on y réfléchit. » Et de deux. A la fin de ta première phrase, tu avais posé un regard lourd de sens à l'intention de son entre-jambe. On ne sait jamais, peut-être que le pauvre ne comprendrait pas tes sous-entendus. Qu'est-ce que tu pouvais être perfide parfois. Ce qui ne t'empêcha pas de poursuivre. « Encore une fois il a fallu que tu me gâches la fête. Elle était très bien avant que tu ne déboules avec tes grands sabots et ton faux air de bad boy auquel, en passant, je ne crois pas du tout. Je suis sûre qu'au fond tu dois être un gamin. Pétrifié et lâche. D'ailleurs, je n'avais pas besoin de toi. Pas plus que la dernière fois et la dernière dernière fois. J'suis une grande fille d'accord, je sais me débrouiller toute seule ! » Il te mettait hors de toi lorsqu'il cherchait à régler tes problèmes à ta place. Cela te donnait l'impression que tu étais toujours la pauvre gamine sans défense d’autrefois. « Ouais j'aurais très bien pu me passer de ton aide. Je lui aurai collé une bonne grosse gifle et adiós jilipolla. » Plus facile à dire qu'à faire. Tu tombais des nues tout à l'heure. Tu aurais sûrement jeté un regard à ta sœur, vu le sien qui te méprisait, et serait rentrée à ton dortoir le plus vite possible. Rien de plus. Au fait en parlant d'« Estrella, elle était là ce soir. Pourquoi tu n'es pas allé l'emmerder elle ? Ça m'aurait fait des vacances, surtout que tu rêves de te la taper depuis des années. » Toujours ce sourire faux, même sous l’exécrable Moe, lorsque le sujet de ta sœur venait à être abordé. Encore plus quand c'était toi qui en parlait. Durant une fraction de seconde à peine, ta vue se troubla. Tu sentis tes yeux devenir humides, mais repris vite le contrôle de la situation. Comme à chaque fois. Personne ne devait te voir affaiblit. Encore moins ce Durden qui ne raterait une occasion de se moquer de toi pour rien au monde. « Ah moins qu'elle non plus ne veuille pas de toi ? » Tu ne savais pas pourquoi tu avais dis ça. En le disant tu n'avais pensé à personne en particulier. Mais tu aspirais à ce que lui si. A ce que cette phrase fasse l'effet d'une bourrasque dans la tête de Durden. Pourquoi Durden et pas Stefan d'ailleurs ? Très simple. Lui te voyait comme la gamine que tu étais avant. Il t'appelait même « la morveuse » pour que tu ne l'oublie pas. Alors tu lui rendais la pareille, l'ayant toujours nommé ainsi. Durden. Tu trouvais que cela sonnait comme le sobriquet d'un troll. Et tu n'avais jamais manqué de le lui faire remarqué. « Que ce soit bien clair le troll, il n'y a qu'avec deux ou peut-être trois personnes maxi' avec lesquels j'aimerai passer un tête à tête. Et une merde telle que toi n'en fait absolument pas partie. » Pas pour cette Moe-ci en tout cas. Pauvre Durden. Il allait comprendre pourquoi personne ne se risquait à t'aider. Il allait bien vite regretter son geste le malheureux. La Moe qui faisait semblant d'être une vraie garce  espérait que son ego et son impulsivité l'emporteraient. Qu'il la laisserait tranquille. Qu'il la laisserait seule avec le néant. Son compagnon préféré. Mais la Moe qui l'avait emporté et que tu étais à cet instant ne voulait qu'une chose. Lui faire regretter à jamais de s'être mêler de tes affaires. Non, c'était plus que cela. Pire encore. Plus malsain. Tu voulais le blesser. Le détruire. L'anéantir. Rien d'autre. En commençant avec tes remarques emplies de méchanceté, subtilement accompagnées et équilibrées par un sourire éclatant d'antipathie.    

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Stefan K. Durden

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MessageSujet: Re: STEFAN ∞ PEOPLE RUN IN CIRCLE, IT'S A VERY VERY MAD WORLD.   STEFAN ∞ PEOPLE RUN IN CIRCLE, IT'S A VERY VERY MAD WORLD. EmptyMar 30 Juil - 2:29

people run in circle, it's a very very mad world.
- moe STEFAN ∞ PEOPLE RUN IN CIRCLE, IT'S A VERY VERY MAD WORLD. 548823  

Trop occupé à chercher une méthode pour défoncer la gueule de ce connard qui osait s’en prendre à Moe, tu ne t’occupais pas d’elle. Tu aurais presque oublié sa présence si elle ne forçait pas sur ton poignet pour te faire lâcher. Et si elle ne râlait pas tout le temps. Comme avec ses « Lâche-moi merde ! » si élégants. Elle te plaisait bien quand elle était chiante et énervée. Autant tu appréciais la gamine mal dans sa peau, qui était l’esclave de sa bombe de sœur, autant tu apprécies la jeune fille qui tente de s’émanciper en jouant à la garce. Il n’y a pas à dire, les deux sont en contradiction permanente et tu aimerais bien les connaître mieux. Même si tu as un faible pour la petite morveuse qui a besoin de toi. Tu aimes te sentir important et utile. C’est la première fois que tu prends autant soin de quelqu’un et surtout qui te repousse. Tu n’as pas l’habitude d’être gentil et autant avec Ian c’est satisfaisant parce que même s’il est trop bien élevé et trop parfait, il te montre de temps en temps son affection… autant Moe ne te le montrera jamais. C’est intrigant. Si bien que parfois tu te demandes si tu fais la bonne chose, puis tu regardes sa bouille te bébé et tu te dis qu’il faut que tu la protèges. Tu veux l’aider, mais tu n’arrives pas à comprendre combien tu es lourds, combien tu es chiant. Tu fais ce qu’un grand-frère ferait mais tu n’en as jamais eu et tu n’en as presque jamais été. Tu soupires en pensées, cette jeune fille va te rendre fou, seulement tu t’es fixé un but et tu comptes bien l’atteindre. Oui, tu seras meilleur que tous ceux qui abandonnent à la moindre difficulté, tu seras plus grand que tous ceux qui ont peur dès que le chemin devient tortueux, tu seras plus fort que ces traitres qui ne pensent qu’à s’amuser et qui en oublient l’essentiel : une famille. Peut être que ce sont des gens qui ont eu une vie facile et qui peuvent très facilement se dire que ce n’est pas important, que les liens de la famille comptent pour des prunes. Ce ne sont que des connards sans histoire, les liens familiaux sont tellement précieux pour toi car ils n’ont jamais existé. Même si tu refuses la pitié sur ce côté-là et que tu joues au dur, il y a quelque chose qui s’est éteint en toi cette nuit-là et ce n’était malheureusement pas l’incendie. « Hmph. C'est ici que nos chemins se séparent. Je suppose que monsieur-je-sais-tout est tombé sur une colle, n'est-ce- » Avant qu’elle ne finisse sa phrase tu étais déjà rentrée dans la salle commune. « … pas ? » Regarder son visage déconfit, qui ne comprenait absolument pas comment tu puisses être au courant de détail pareil. Comme si tu ne savais pas faire… bon ok, pour la salle de commune de serdaigle tu ne t’y aventurais jamais seul c’était un poil trop compliqué, mais pour ce qui est poufsouffle et gryffondor, tu avais tellement souvent retrouvé Bryonia et Eden que tu étais obligée. Malheureusement les mots de passes changeaient souvent et parfois tu étais bien obligé de faire le con devant la salle commune jusqu’à ce que quelqu’un t’ouvre. Comme si on te mettait les bâtons dans les roues. N’importe quoi, qui voudrait t’empêcher de t’amuser ? Tu es un fier serpentard, il n’y a pas de raison de te refuser l’accès de quoique ça soit. Si être préfet n’avait pas autant d’inconvénients, tu aurais sûrement choisi cette voie, car les avantages sont phénoménaux.

Assis dans la salle commune, sur un fauteuil bien confortable, tu joues avec le coussin. Le serrant dans tes bras, lui enlevant ses plumes une à une ou autre conneries du genre. C’est fou comment les bras d’une femme te manquent ! Deux jours que tu dors seul, parce qu’avec Eden c’est tendu, parce que Bryonia est occupée, parce que Ariel n’est plus ta copine, parce que des milliards de raison s’ouvrent à toi et que ce soir tu es avec Moe. Tu devrais sourire et t’en occuper plutôt que de détourner tes pensées, comme tu le fais toujours. Sois heureux de ce que tu as, bordel. Tu lui tends la bouteille sans réfléchir, perdu dans tes pensées. « Tiens ? Pour une fois tu ne me sors pas un de tes « une morveuse ne boit pas. » ? Intéressant. » Eh merde oui, tu n’as pas réfléchi. C’est la première fois que c’est toi qui lui donnes à boire, d’habitude au contraire, tu lui enlèves son verre. Bon, tu es fatigué et tu as bu toi aussi, ça te donne une bonne excuse valable. Tu la regardes boire, impuissant. Tu ne peux pas aller lui arracher la bouteille sinon ça te donnerait l’air trop chieur et tu veux qu’elle t’apprécie, tu ne peux pas lui lancer un truc à la figure puisque tu ne veux pas en perdre une seule goutte, mais d’un autre côté tu veux la laisser boire, elle est drôle quand elle est bourrée et puis … le lieu est sécurisé et clôt, il ne peut rien arriver de mal…. Normalement, il ne reste plus qu’à prier Merlin pour vous en sortiez vivants. « Oui bon stop, faut pas que tu meurs d’un coma éthylique la morveuse, je te rappelle que t’es haute comme trois pommes. » Elle s’était arrêtée avant même le début de ta phrase, mais tu t’étais senti con alors tu l’avais fini. Avec un air très mature, elle te tire la langue. Tu lui réponds du même en lui envoyant le coussin que tu tenais dans les mains. Bien sûr, tu avais attendu qu’elle dépose la bouteille, eh oh, tu n’allais pas en perdre non plus. Une bataille de coussin commençait presque à s’engager, mais tu cries « POUCE » et attrape l’alcool, il n’y a pas de raison qu’elle seule soit joyeuse, tu as aussi envie de dire des conneries. Fin même si tu en dis tout le temps, mais cela ne compte pas. La gorge en feu et la bouteille à moitié vide -voire un poil plus- tu regardes la jeune fille qui se déplace et bam elle attaque. Violemment en plus, des piques qui font mal. Pourquoi toi ? Qu’as-tu fait de mal ? Tu hausses les sourcils et t’allonges sur le fauteuil. Fermant les yeux, qu’elle parle et déverse son venin, tu sais que derrière ce qu’elle raconte c’est le connard qui lui a fait mal au cœur tout à l’heure qu’elle clash. Enfin tu l’espères, mais qui te voudrait du mal ici ? Personne. « J'ai entendu dire que tu devenais un très mauvais coup. » Oh putain ces rumeurs aussi tu les as entendu. Elles se sont répandues dans Poudlard comme une trainée de poudre, seulement la moitié des filles du château qui ont pris leur pied avec toi savent que c’est faux, donc tu sais forcément qu’elle vient de quelqu’un qui te jalouse. Seulement ça fait mal au cul d’entendre ça, qui est assez puéril pour laisser ce genre de rumeur ? Ok, tu pourrais en lancer une de ce style sans problème, il faut le reconnaître. Tu soupires et « Sinon Crickson pourrait bien te voler ton statut de serial-baiseur. » tu te prends une claque virtuelle magistrale. Jamais. Lui. NON. Tu refuses de lui céder la place, tu étais là dans la cours des grands depuis longtemps, tu les as toutes baisées ces copines, il n’a pas le droit. Alors que tu t’apprêtes à rétorquer méchamment tu remarques le petit sourire satisfait de ta compagne pour la soirée. Moe semble fière de son coup et son visage te montre avec joie que ce n’est que le début. Elle doit être réellement énervée pour te traiter de la sorte. Tu fronces les sourcils en te demandant pourquoi elle est si remontée. Ce n’est pas possible qu’elle soit dans cet état-là parce que quelqu’un a simplement osé prononcer le nom « d’Estrella » tout de même. Et tu exclues l’idée que ce soit de ta faute. Plus sérieusement tu transpires de joie et tu sèmes le bonheur autour de toi ! Non ? Bon ok peut être que c’est faux. « Et puis entre nous, je doute que ton engin de cinq centimètres me fasse grimper aux rideaux. Tu ne serais définitivement pas à ma hauteur. » Tu t’étouffes avec le peu de whisky pur feu que tu étais en train de boire. Déjà avoir des relations sexuelles avec Moe, uh, on ne baise pas sa sœur quand même. Ensuite bien sûr que tu es à la hauteur et même mieux d’abord. Enfin elle n’a rien à dire sur tes performances. Elle fait descendre son regard sur ton entre-jambe, tu comprends ainsi que c’est vraiment une connasse. Tu te mets debout, d’un coup sans réfléchir. Avec un peu de sang dans l’alcool, tu ne réfléchissais plus réellement et en moins de trente seconde ton caleçon rejoignait ton pantalon sur le sol de la salle commune. Debout, à moitié nu devant la jeune fille, tu la regardes fermer les yeux et t’engueuler. Tu ris. Au moins elle ne pourra plus jamais rien dire, sans mentir. Parce qu’elle aura vu la chose, sans érection qui plus est. Un sourire satisfait se forme sur ton visage. Avec un air innocent tu lances « Je me sens toujours plus à l’aise dans cette tenue, ça ne te dérange pas si je reste comme ça ? » et sans attendre sa réponse, tu te rassois, avant d’enlever ton tee-shirt. Il fait trop chaud avec le feu pour rester habillé de toute manière. Tu lui souris de toute tes dents, fier de la rage que tu lis sur son visage. Elle a voulu t’atteindre à ton tour de lui montrer de quoi tu es capable. Tu attrapes un autre coussin et joue distraitement avec, mais tu fais bien gaffe à ne pas cacher ton sexe, le but étant qu’elle craque. Cependant elle continue à parler sans t’accorder plus d’attention. « Je suis sûre qu'au fond tu dois être un gamin. Pétrifié et lâche. » Elle continue et tu hausses les sourcils. Putain elle a raison, tu le sais que tu es lâche, tu fuis à la moindre difficulté, ce n’est un secret pour personne, seulement tu détestes quand on te le fait remarquer. Tu aimes jouer au fort et au super-héros qui n’a peur de rien. Chose fausse, mais les gens ne te le font pas remarquer normalement. Tu rigoles quand elle dit qu’elle est une grande fille. Comme si elle était grande. Parfois tu oublies qu’elle a ton âge, c’est une mioche pour toi, une petite morveuse de sœur. Pour peu tu l’aurais vraiment adoptée histoire de la haïr avec raison. Enfin de la haïr de façon fraternelle quoi. « Je lui aurai collé une bonne grosse gifle et adiós jilipolla. » Un nouveau sourire s’étale sur ton beau visage, bien sûr qu’elle l’aurait fait. Les yeux levés vers le ciel, tu ricanes. Elle a une belle grande gueule, mais elle n’est pas si violente. Contrairement à cette peste de Palina qui… non, ne ravivons pas les mauvais souvenirs. Alors que tu es en train de te perdre dans tes pensées, elle change de sujet qui te déconcerte au plus haut point. « Estrella, elle était là ce soir. Pourquoi tu n'es pas allé l'emmerder elle ? Ça m'aurait fait des vacances, surtout que tu rêves de te la taper depuis des années. A moins qu'elle non plus ne veuille pas de toi ? » BAM. Tu penses à Eden, qui ne veut pas de toi. Tu penses à Estrella que tu, comme elle le dit, meurs d’envie de baiser. Tu penses à Ariel qui t’a lâché, puis tu penses à Moe. Aussi étrange que cela puisse paraître, penser à elle te suffit pour ne plus penser à Estrella. C’est vrai qu’elle est très bien formée et que toutes les rumeurs remontent à elle comme un très bon coup. Seulement tu résistes, pour Moe. Tu ne sais pas vraiment pourquoi, mais tu le sens au fond de ton cœur. Peut être qu’en fin de compte tu n’es pas le connard fini auquel tout le monde t’associe. Peut être as-tu un fond de bonté en toi. Tout comme tu n’aurais jamais touché à la sœur d’Eden si jamais elle en avait eu une. Tu détournes le regard, tu ne peux pas penser à elle en cet instant. Tu changes de position pour planter tes yeux dans ceux de la jeune fille. Que cherche-t-elle à faire ? Te faire mal ? Pourquoi ? Malgré toutes les années tu n’arrives toujours pas à comprendre ce qu’elle te reproche, tu te conduis toujours comme le plus servant des gentlemen avec elle. Et les taquineries montrent bien que tu l’apprécies car lorsque tu veux être méchant tu n’as pas besoin d’aide tu sais très bien l’être. Vexant et cassant. Beaucoup en ont fait les frais. D’autres se sont pris tes poings, c’est vrai, mais ce n’est pas le même style. « Que ce soit bien clair le troll, il n'y a qu'avec deux ou peut-être trois personnes maxi' avec lesquels j'aimerai passer un tête à tête. Et une merde telle que toi n'en fait absolument pas partie. » Troll et merde. Deux surnoms très dégradant qui ne te correspondent pas le moins du monde. D’un coup d’épaule tu regardes si quelqu’un se trouve derrière toi, une personne qui aurait pu entrer dans le champ de vision de la jeune fille. « Tu parlais à moi ? Désolée je ne réponds qu’au doux nom de « maître Durden » surtout venant de ta part. » Tu es con quand tu t’y mets, ce n’est même pas drôle, mais après tout ce qu’elle vient de te dire, tu préfères détendre l’atmosphère. Après tout, seuls et tranquilles pendant que tout le monde se déprave dans une des pièces du château, tiens tu espères même que ce soir ils vont se faire prendre. Tu souris en pensant que si jamais tu te fais prendre par un professeur ou un préfet de gryffondor dans cette salle commune tu pourras marchander ta colle en donnant le lieu de la soirée. Rien à foutre, pas de solidarité entre élève qui s’installe quand ta colle est en jeu. Après tout, Ian va finir par en avoir marre de passer tout son temps libre à laver le terrain de quidditch, récurer les chiottes, recopier des lignes, ton pauvre tuté. Sans crier gare tu reprends la conversation. Du moins certains bouts, ceux qui t’ont le plus touché ou fait mal : ceux dont tu te souviens… « Tu veux t’attaquer à moi alors que je t’ai sauvé la vie ? T’es sérieuse ? Tu te serais fait mal en le frappant … si tu l’avais frappé. Alors la prochaine fois je te laisserai faire et même je te filmerai. Ah, je connais des gens qui payeraient pour te voir te ridiculiser. » Et même si un sourire mauvais sur les lèvres tu sais que tu ne le feras pas. Tu serais le premier à tabasser le connard qui la filme, tu récupérais la pellicule et tu volerais à son secours, mais parfois tu as besoin de voir les gens s’agenouiller devant toi pour te demander grâce. Tu aimerais la forcer à retirer ses paroles, seulement elle sait aussi bien que toi que tu as menti. Que dans le fond tu es gentil. Bordel pourquoi es-tu aussi sympa avec elle et pas avec les autres ? Tu es un énorme paradoxe, les gens qui recherchent ta sympathie ne trouvent que ta connerie et ta méchanceté, alors que ceux qui n’en ont rien à foutre, tu la leur sers sur un plateau d’argent. Tu n’as pas tout compris au fonctionnement de la vie, petit Stefan. « M’enfin, tu peux parler et m’attaquer avec Crickson, d’ailleurs ça te va, rassurée sur les fausses rumeurs qui circulent sur mon phallus ? » Pendant un cours instant tu te demandes où tu as pu apprendre un mot pareil, puis tu hausses les épaules. Tu te lèves une nouvelle fois, histoire de la faire sortir de ses gongs. T’es un chieur né, Crickson aurait de bonnes leçons à suivre avec toi… « Et là je verse une larme, à tous ces pauvres cons -désolée tu en fais partie ma petite morveuse- qui croient tout ce qu’il se trouve dans les journaux et bouches-à-oreille. A ton avis qui a lancé cette putain de rumeur ? Sûrement un con jaloux de ma popularité ou une débile qui n’a pas compris que pour que je m’intéresse à elle il faut plutôt bouger les fesses. » A aucun moment tu as pensé que cela pouvait être une vengeance, non c’est forcément pour attirer ton attention. Pas te faire passer un message. Tes chevilles sont réellement surdimensionnées. Tu poses ton cou sur le sommet du canapé et regarde la plafond, lui aussi est magique et des étoiles y brillent. Soudainement tu redeviens le salaud qui aime faire chier Moe. « T’as vu ces étoiles brillantes, ça me fait penser à quelqu’un… » tu sais qu’il n’y a rien de mieux pour la faire sortir de ses gongs, même toi à poil a eu moins d’effet. Tu ne lui laisses pas le temps d’en placer une et tu reprends la parole. « Elle ne plus s’intéresser à moi ? Au contraire, elle sera prête à me sauter dessus dès que je l’aurai décidé. Je prends mon temps histoire de te faire encore plus souffrir, c’est vachement plus amusant. Non, c’est vrai, parce que sinon je ne serais qu’un ex comme les autres et j’aurai moins d’importance à tes yeux. » C’est faux, totalement faux, tu sais que si tu couches avec elle, Moe ne te le pardonnera pas. Et elle t’en fera voir de toutes les couleurs. Et aussi douloureux que cela puisse paraître tu préfères encore passer des années ami avec Moe, plutôt qu’une excellente soirée avec sa sœur. C’est la première fois que tu réfléchis réellement et que tu ne penses pas avec ta bite. Etrange. Il doit y avoir anguille sous roche. Seulement il faut en profiter, alors profitons.
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