Dimanche

Une jeune fille s'étirait face à sa fenêtre, dominant de son regard le parc de Poudlard. Ce jour là aurait put être un matin ensoleillé comme celui des autres jours, le soleil aurait put éclairer de ses rayons d'orées la douce herbe verdoyante et les élèves auraient put s'y étaler de tout leur long pour s'y reposer. Oui, cette journée aurait put être ainsi si on avait pas mit de côté l'énorme orage qui s'abattait sur Poudlard.

L’ambiance était sombre et totalement chaotique, les gouttes d'eau tombant du ciel s'écrasaient avec violence sur la vitre. Soupirant devant ce temps pourrit, Mia attrapa sa cape et décida d'aller prendre son petit déjeuner. Hier encore, son sac avait explosait mystérieusement ... Elle savait qui était l'auteur de cette plaisanterie et allait lui faire manger ses dents...

La journée promettait déjà.. perdue entre les devoirs du week-end et les parties d'échecs version sorcier, la salle commune allait être totalement bondée aujourd'hui.
Frissonnant à cause d'un courant d'air particulièrement glacial, Mia resserra sa cape autour de son cou. Alors qu'elle s’apprêtait à descendre les escaliers menant à la grande salle quand elle entendit un bruit sourd venant du fond du couloir. Curieuse, et se demandant bien ce qui pouvait s'y être passé, Mia avança silencieusement dans le couloir et tomba nez à nez avec....... Un chat ?

Des sauts renversés sur le sol ainsi qu'un grand nombre de balais, le chat trônait au milieux de ce beau petit bordel, un air innocent sur le visage. S'accroupissant pour être à sa hauteur, la rouge et or tendit sa main pour pouvoir caresser la tête du petit chat. Le petit chat se mit à ronronner doucement en se frottant à elle.

« Bah alors petit ? Qu'est ce que tu fais là ? C'est toi qui a fait tout ce boucan et qui a tout renversé? »

La regardant de haut en bas, le petit chat finit par s'enfuir avant de devoir se faire punir pour le bazar dont il était l'auteur. Soupirant une nouvelle fois, Mia rangea toute les affaires d'un coup de baguette. Remettant sa cape sur le dos, elle se remit en route vers son adorable petit déjeuné. Avait elle peut-être une chance de pouvoir le manger ? Haussant les épaules, elle manqua de se croûter dans les escaliers comme une andouille. Reprenant son équilibre, elle s'accrocha à la rampe de l'escalier mouvant. Il valait mieux qu'elle laisse tomber les escaliers si elle ne voulait pas s'écraser face contre terre et dire bonjour à l'esprit de la pierre de l'escalier. Arrivant au premier étage, elle décida de finalement se balader dans les couloirs. Arrivant au milieux du couloir, la rouge et or se mit à fixer une tapisserie à laquelle elle n'avait jamais fait attention quand soudain ….

« BOUUUUM »

La tête la première, Mia venait de tomber dans un placard, perdant la moitié de ses affaires dans le jolie vol planée qu'elle venait de faire. Le nez dans la poussière, la tête dans un truc tout mou qui ressemblait à un coussin, dans le noir, la jeune rouge et or se demandait où elle avait atterrie. Essayant de se relever dans le noir elle trébucha sur quelque chose de dur et manqua une nouvelle fois de s’exploser la tête dans la porte qui.... ne s'ouvrait plus ? Oh non ! La porte devait s'ouvrir que de l'extérieur.

« Eh M**** »

Soudain, fronçant les sourcils, Mia se concentra sur les bruits qu'elle entendait... il lui semblait que quelque chose bougeait à l'intérieur de placard.. Qu'étais-ce ?
Tâtonnant sa cape pour trouver sa baguette et tenter un lumos... elle ne trouva rien. Sa baguette avait dût tomber lors de sa chute.

« Euh y a quelqu'un ? »

Le vert et argent s’étira paresseusement. Il avait dormit une bonne partie de la nuit dans le lit de la belle Ariel, mais il avait dû repartir tôt le matin avant que quelqu’un de gradé ne les surprenne. Il avait marché les yeux à demi ouverts dans les couloirs de sa salle commune avant de s’effondrer telle une loque sur son lit. Il ne s’était réveillé une seconde fois dans la matinée qu’en vue du repas. Tout en baillant il alla se doucher, puis tenta de s’habiller. « Bouge-toi gros. » lui lança un de ses camarades de dortoir qui avait encore plus faim que lui. Il acquiesça et fini de mettre son pull. Deux minutes plus tard, les deux garçons quittèrent la salle commune pour remonter vers la grande salle. Il ne faisait pas beau pour un dimanche de fin de mois de mai, enfin peut être que le Lord contrôlait le temps juste pour entretenir un climat de terreur sur Poudlard. Le pire c’était que c’était envisageable. Il haussa les épaules et continua sa route. « Viens on passe par les couloirs Stef ! » Stefan leva les yeux au ciel, c’était débile en plus d’être un détour énorme. Il n’avait pas faim ya deux secondes là ? Le vert et argent refusa alors que son ami insistait. « J’ai vraiment besoin de passer par les couloirs Stef. » Oh qu’il était chiant, ou alors il avait un but dans la vie, celui de tuer Stefan par coup d’imbécilité. Il n’était pas une fille, il pouvait y aller tous seul dans les couleurs tout de même non ? Le jeune homme l’envoya boulet et continua sa route. « Tu veux pas que je te la tienne pendant que tu pisses non plus. » cracha-t-il avant de se retourner en direction de la grande salle. Une vraie gamine son pote, c’était peut être pour ça qu’il l’appréciait vous me direz.

Alors qu’il allait rentrer dans la grande salle -enfin- Ian l’arrêta. Merlin ne voulait-il pas que Stefan se nourrisse ? Son tuté lui lança son regard ravageur, celui qui aurait fait fondre n’importe qui, même le Lord, et le supplia de l’accompagner récupérer ses affaires. D’après ce qu’il lui avait dit, des poufsouffle avait volé ses affaires et les avait accrochées trop haut pour qu’il ne les récupère pas et avec sa magie il n’arrivait à rien. L’hésitation entre manger et aider son tuté n’aurait pas dû avoir lieu, mais le regard suppliant de ce dernier finit par l’achever. Le pire était que le jeune serpentard savait que les affaires volées appartenaient à Arthur et non à Ian… Il soupira et décida de suivre le jeune homme.

Rapidement l’affaire fut réglée, les poufsouffles n’étaient pas les plus malins du château et Stefan avait déjà vu pire. Il redonna les vêtements à son tuté et s’éloigna enfin pour manger… en passant via les couloirs cette fois. Il hâta le pas, parce qu’il commençait à avoir sérieusement faim quand soudain un bruit sourd se fit entendre. Il ne comprit même pas ce qu’il s’était passé. Il était là, marchant dans le couloir quand quelqu’un lui arriva en pleine face. A moins qu’on ne lui ait lancé un sortilège ? Il regarda autour de lui et ne vit rien. Ok, il était dans le noir et pas seul puisqu’il y avait une autre respiration affolée.

Il laissa ses yeux s’habituer à l’obscurité pendant qu’il se relevait, il essaya d’avancer pour sortir mais l’autre personne lâcha un juron après avoir secoué la poignée. Bon, respirons calmement, tout allait bien se passer. Il n’était qu’enfermer dans un stupide endroit clôt et sombre alors qu’il mourrait de faim. Génial. « Euh ya quelqu’un ? » OK. Il était foutu. Cette fois il la connaissait pour l’avoir charrié jusqu’à ce matin même. En plus d’être enfermé dans l’impossibilité de sortir, il se coltinait MIA. Sérieusement tout mais pas elle.

Il se força à respirer et chercha sa baguette, histoire de lui lancer un sortilège pour se calmer… elle avait disparu. Génial. Merveilleux. Il allait bientôt mourir. Merlin voulait sa mort pour de bon ! Pour essayer de se rassurer, il lança un « Mia, dis-moi que ce n’est pas toi ? » La réaction de la blonde ne se fit pas attendre. C’était bien elle. Ils étaient foutus. Enfin surtout elle. « Tu peux m’expliquer ce que tu as fait ? Je sais que tu adores passer du temps avec moi et tout parce que je te manque, mais tu n’étais pas obligée de m’enfermer avec toi dans ce foutu lieu clôt, merde. » Il ne voulait pas mentionner qu’il n’avait pas sa baguette, ça serait une faiblesse supplémentaire face à son ex-copine. « Au fait, essaie pas de mettre de la lumière avec ta baguette, je n’ai pas besoin de faire des cauchemars en voyant ta salle tête. » C’était bas et facile, mais il n’avait pu s’en empêcher, de toute manière il fallait qu’il comble sa faim par autre chose. Seulement il détestait tellement Mia qu’il ne pouvait pas se réjouir de l’embêter, c’était donc un cercle vicieux : il avait faim donc il se défoulait sur elle et cela l’énervait de la voir, il était encore plus en colère et affamé. Parfait. Il allait passer un super bon moment. « Bon, au début je pensais que c’était avec quelqu’un d’intelligent donc je te faisais confiance pour la porte, mais vu que c’est toi, je crois que je vais aller essayer. » Il se leva et marcha à l’aveuglette vers la porte, prenant bien garde à la pousser au passage en espérant qu’elle tombe par terre. Il arriva enfin à la porte mais celle-ci resta bien close. Il tambourina, chercha machinalement sa baguette qui n’était toujours pas là, mais rien n’y fit. Ok il était dans la merde et pour de bon. « Je suppose que tu es heureuse d'être ici. »

Spoiler:

D'après la respiration qu'elle entendait, Mia put aisément deviner que la personne enfermée avec elle n'était autre qu'un garçon. Génial, elle espérait au moins qu'il ne s'agisse pas d'un Serpentard sinon elle avait toutes les raisons de se pendre sur le champs. La mystérieuse personne qui était enfermé avec elle dans ce placard à balais, annonça enfin :

« Mia, dis-moi que ce n’est pas toi ? » 

Oh non ! Pitié ! Qu'est-ce que Dieu lui avait fait pour qu'elle mérite un tel châtiment ? Si elle ne se trompait pas sur la voix qui venait de surgir de l'obscurité la dernière personne avec qui elle aurait voulu se retrouver en tête à tête était Stefan. Même l'idée de se retrouver avec un Serpentard pervers et imbus de lui même aurait été plus appréciable que ce qui lui arrivait actuellement.

« Hélas, crois moi je ne suis pas enchanté de me retrouver ici avec toi...»

« Tu peux m’expliquer ce que tu as fait ? Je sais que tu adores passer du temps avec moi et tout parce que je te manque, mais tu n’étais pas obligée de m’enfermer avec toi dans ce foutu lieu clôt, merde. »

« Eh bien vois tu, je me disais justement que j'allais te pourrir la vie juste par plaisir. Non mais sans rire Stefan, tu crois vraiment que je meure d'envie de te voir au point de t'enfermer dans un placard sachant très bien que si tu continue sur cette lancée je vais t'étrangler avec la serpillière qui traîne dans le coin pour te montrer ce que ton égaux surdimensionné vaux ? »

Soupirant, Mia leva tout de même les yeux au ciel, sachant très bien qu'il ne pouvait la voir. Elle illustrait son irritabilité pour elle même, au moins.

« Au fait, essaie pas de mettre de la lumière avec ta baguette, je n’ai pas besoin de faire des cauchemars en voyant ta salle tête. »

Se retenant de montrer sa mauvaise humeur, Mia releva néanmoins qu'il valait mieux qu'elle évite de parler du fait qu'elle n'avait elle même plus sa baguette et donc que ça la mettait en position d'infériorité face à lui, chose qu'il n'aurait pas hésité à utiliser en sa faveur. Profitant du fait qu'il soit dans le noir, Mia ne souleva donc pas ce léger détail.

« Ne t'en fais pas, je n'avais pas non plus l'envie de voir ton affreuse face de serpent. »

Mia avait ressentit la mauvaise humeur excessive du jeune homme et, l'ayant côtoyé d'assez près lorsqu'ils étaient sortit ensemble, elle en déduit que le ventre sur patte qu'il était n'avait pas eu sa part du gâteau....

« Bon, au début je pensais que c’était avec quelqu’un d’intelligent donc je te faisais confiance pour la porte, mais vu que c’est toi, je crois que je vais aller essayer. »

« Je t'en prie »

Levant une nouvelle fois les yeux au ciel et croisant les bras, elle laissa ce crétin fini tâtonner pour arriver à la porte, la bousculant sur le passage. Ne lui donnant pas le plaisir de se ramasser par terre, elle attendit le dénouement de l'histoire avec impatience, sachant qu'il allait faire la même conclusion qu'elle.... Riant devant sa tentative inespéré de tambouriner à la porte pour qu'on leur ouvre, Mia lui lança un sourire victorieux qu'il aurait put même deviner à travers l'obscurité dans laquelle ils étaient plongé.

« Je suppose que tu es heureuse d'être ici. »

« Autant que toi, je suppose... Bon alors qu'est ce que tu attends, Mr je fais et sais mieux que tout le monde ? Sors nous de cette pièce, cela ne doit pas être si compliqué pour toi, non ? »

L'air qu'elle avait utilisé était dédaigneux et montrait l'ironie de la situation.
Oh non, Mia était loin d'être heureuse de se retrouver enfermer avec lui, mais elle pouvait en tirer une certaine contrepartie pour lui rendre la monnaie de sa pièce... Après tout elle pouvait se venger un peu pour tout ce qu'il lui avait fait jusqu'à présent et il allait amèrement regretter...
Elle était peut être aussi douce qu'un agneaux mais pouvait mordre comme un serpent à sonnette..

« Hélas, crois moi je ne suis pas enchanté de me retrouver ici avec toi...» Eh merde, c’était bien elle, plus de doute possible, plus de retour en arrière. Ils étaient coincés pour on ne sait combien de temps, youpi, génial, la vie est belle. « Non mais sans rire Stefan, tu crois vraiment que je meure d'envie de te voir au point de t'enfermer dans un placard sachant très bien que si tu continues sur cette lancée je vais t'étrangler avec la serpillière qui traîne dans le coin pour te montrer ce que ton égo surdimensionné vaut ? » Bien sur qu’elle ne mourrait d’envie, c’était une évidence pour tout le monde, il n’y avait qu’elle pour se le cacher. Oui, l’égo de Stefan allait très bien, merci de prendre des nouvelles. Il aurait bien voulu la voir avec une serpillière, douée comme elle l’était, elle aurait pu s’étrangler elle-même. Il ricana devant sa menace, il n’avait pas peur d’elle, loin de là.

« Ne t'en fais pas, je n'avais pas non plus l'envie de voir ton affreuse face de serpent. » C’était bas et faux. Certes les serpents n’étaient pas les plus belles créatures –et en plus ils mangeaient des œufs en entier, dégueulasse– mais il n’était pas affreux. Loin de là. En bref, elle répliquait pour répliquer. C’était mignon d’essayer au moins. Son ton était noir, elle n’était pas heureuse d’être en sa compagnie, finalement, cela allait peut être amusant ? Dommage qu’il ait si faim, sinon il aurait pu en profiter un tant soit peu.

« Bon alors qu'est ce que tu attends, Mr je fais et sais mieux que tout le monde ? » Elle avait la bonté de reconnaître sa supériorité, c’était déjà un bon début. Il sourit méchamment bien qu’elle ne puisse pas le voir. « Sors nous de cette pièce, cela ne doit pas être si compliqué pour toi, non ? » Et bien malheureusement si, c’était compliqué, mais cela il ne pourrait jamais l’avouer. Ça serait perdre la face devant elle. Il réfléchit à une manière d’éviter d’être faible face à elle, mais pas grand-chose ne lui vint, il était donc réellement foutu dans cette cage.

« Bah voyons, madame je suis la première de ma classe en sortilège, on a perdu sa baguette ? On est incapable de lancer un sortilège pour nous sauver ? » Il rejetait sur elle ce qu’il avait lui-même perdu, après tout, peut être qu’en l’énervant elle allait l’éblouir et lancer un sortilège qui les sortirait de là. Bah quoi, il avait le droit de rêver !

Il était toujours debout, non loin de la porte, il tentait de voir une sortie… mais évidemment il n’y avait personne de l’autre côté, ils étaient tous en train de manger, comme des gens normaux. Pourquoi elle n’y était pas d’ailleurs. « Ne crois pas que je m’intéresse à ta vie, mais pourquoi tu n’es pas allée manger comme tout le monde ? J’aurai encore préféré être seul dans ce placard qu’avec toi.» Cela avait au moins le mérite d’être clair. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple de toute manière ? Il soupira et une fois de plus, par reflexe, chercha sa baguette dans sa poche. Il se sentait nu sans son arme de défense, cette baguette, 32,5 centimètre, bois d’if, ventricule de dragon. Elle l’accompagnait chaque jour depuis plus de six longues années. Et voilà qu’elle était perdue quelque part ici. Peut être que Mia l’avait trouvé et qu’elle jouait avec et se moquait de lui. C’en était rageant et insupportable. Il soupira une fois de plus.

Il retourna s’asseoir, il n’était pas stressé juste affamé et il voulait sortir d’ici. Sauf qu’il ne voyait pas comment faire, il ne pouvait pas l’amadouer ni la séduire pour obtenir ce qu’il voulait, il se refusait à tomber aussi bas. De toute manière elle l’enverrait sûrement bouler. Employer la force il ne pouvait pas non plus, il n’avait pas sa baguette et il ne pouvait pas frapper une fille. En bref, il était fait comme un rat. De rage il frappa avec toute sa force sur un carton et un couinement en sortit. « Génial, on a même de la compagnie, tu aimes les rats j’espère ? » Il ne lui manquait plus qu’elle lui réponde que c’était un souris et ils étaient fichus. Poudlard était en train de sombrer dans une démence sans nom…

Face à Stefan, Mia était toujours sur la défensive, depuis leur rupture plutôt...rapide, elle avait commencé tout doucement à le haïr pour finalement en arriver à la situation actuelle... Remerciant le ciel de ne pas l'avoir dénoué de toute répartit et lui permettant de répliquer le plus souvent aux joutes assez vivent du Serpentard. S'était ainsi qu'elle se retrouvait parfois au même niveau que lui, comme pouvait en témoigner une de ses dernières répliques. Certes, c'était assez exagéré de dire à Stefan qu'il avait une « face de serpent » car, elle devait l'avoué il n'avait pas une si mauvaise bouille, il était même plutôt canon...c'était pas pour rien qu'elle avait voulu sortir avec lui. Mais, bien entendu aujourd'hui, elle ne ressentait plus rien du tout pour lui...

« Bah voyons, madame je suis la première de ma classe en sortilège, on a perdu sa baguette ? On est incapable de lancer un sortilège pour nous sauver ? »

Benh voyons, c'était si facile de demander à quelqu'un de faire le sâle boulot, sauf qu'il allait attendre longtemps pour qu'elle jette le moindre sort pour les sortir là, n'ayant pas sa baguette. Bien entendu, elle était elle même coincée dans un cercle vicieux, il voulait la pousser dans ses retranchements, jouant sur sa fierté de Gryffondor, la poussant à faire elle même l'action alors que celle-ci n'avait absolument pas sa baguette sur elle et, en aucun cas voulait que Stefan le comprenne...la mettant alors dans une situation d'infériorité qu'elle ne supporter absolument pas.

« Nous sauver....T'es sérieux là, à t'entendre on dirait qu'on est enfermé dans un placard remplis d'inféris qui veulent nous tuer... Aurais-tu les chocottes Stefan? »

Le manque de courage des Serpentard était totalement ridicule, il commençait déjà à stresser comme une petite fille alors qu'ils étaient à peine enfermés dans un placard dans un château, certes grand, et comportant des milliers d'habitant. Sachant qu'ils avaient chacun des amis, dans le pire des cas ceux-ci s'inquiéteraient pour eux et viendraient à leur recherche...quoi que les amis de Stefan ne devait pas être bien loyaux...Enfin elle ne les connaissait pas.

« Ne crois pas que je m’intéresse à ta vie, mais pourquoi tu n’es pas allée manger comme tout le monde ? J’aurai encore préféré être seul dans ce placard qu’avec toi.» 

« Je te retourne la question, toi qui est, si je me souviens bien, prêt à vendre tes propres amis pour aller manger... Cela m'étonne assez de savoir que tu te promène dans les couloirs à l'heure du dîner alors que, d'après les hurlements de ton ventre, tu n'ai toujours pas mangé. »

L'entends soupirer, Mia ne comprenait pas vraiment la réaction du jeune homme. Pourquoi s'asseyait-il dans un coin du placard alors qu'en un simple sortilège il pouvait les faire sortir de ce trou à rat... ? Ce n'était absolument pas logique... Même une simple bagarre d'égaux ne pouvait rivaliser face au non désire qu'il partageait avec elle de rester à deux enfermer dans un placard sombre et sans lumière... Peut-être que.... Non, impossible. Ils ne pouvaient être deux dans cette pièce sans baguette. Ça paraissait improbable.

L'entendant donner un grand coup dans un carton, Mia fronça les sourcils en entendant un petit couinement de souris en sortir...

« Génial, on a même de la compagnie, tu aimes les rats j’espère ? » 

Un rat ? Quel horreur ! Génial.... la colocation risquait de laisser à désirer. A trois dans un espace si petit et avec un invité pas vraiment adorable.

« Je ferais avec c'est toujours mieux que de rester seul avec toi, mais bon au moins tu te sentiras pas tout seul, tu as enfin trouvé quelqu'un à ta hauteur... »

« Nous sauver… » Elle ne faisait aucun sortilège et cela l’exaspérait au plus haut point. Qu’est-ce qu’elle pouvait être une fière rouge et or quand elle s’y mettait. C’était cela qui l’avait séduit au début de leur relation, quelle était fière et belle et qu’elle lui résistait un peu. Maintenant c’était terminé et cette qualité devenait un défaut. Pourquoi ne voulait-elle pas le laisser partir ? Il ne supposa même pas qu’elle avait le même souci que lui, non, elle était forcément prévoyante et elle avait décidé de les tenir enfermé dans cette prison. Il soupira. « Aurais-tu les chocottes Stefan ? » Le jeune homme avala difficilement sa salive quand il l’entendit parler, parce qu’en plus c’était lui qui avait les chocottes ? Elle était bien bonne celle-là. On parlait de Stefan Kit Durden, celui qui allait dans la forêt interdite la nuit, celui qui appelait la dame blanche à minuit durant les nuits noires à l’orphelinat, celui qui jouait avec sa vie et avec Eden. Non, ce Stefan-là n’avait pas peur, il mourrait juste faim. Oh, ce qu’elle commençait à l’énerver, il n’y avait pas une loi qui interdisait aux femmes d’étaler leur génialité alors que non ? Ce serait tellement plus simple pour tout le monde. Il la regarda, enfin regarda l’endroit où il devinait qu’elle se trouvait et lui lança un regard noir, un regard totalement inutile. Qu’elle arrête de se venger et qu’elle le laisse sortir et tout serait bien plus simple. « Pff, j’ai pas peur moi, j’ai juste faim. Après si tu veux rester là à tout jamais ça ne tient qu’à toi, tu vois quand je disais que tu aimais trop passer du temps en ma compagnie, je n’avais pas tout à fait tort… »

« Toi qui es, si je me souviens bien, prêt à vendre tes propres amis pour aller manger … » Il s’étouffa devant l’insulte. Il réfléchit. Il dû reconnaître qu’elle n’avait pas tort. Et merde. Son estomac tenait une place primordiale dans sa vie, en même temps il était de mauvaise humeur quand il avait faim et il pouvait faire des ravages, c’était uniquement pour les autres qu’il était comme ça, de la gentillesse à l’état pur. Ok, c’était complètement faux, s’il mangeait c’était parce qu’il aimait manger, point à la ligne. Il ne réagit donc pas à ses paroles. Pas plus qu’aux « hurlement de ton ventre » Nianiania. C’était si facile, son ventre à elle aussi devait parler mais comme il s’en foutait il ne devait pas écouter. Oh et puis ce n’était pas une honte, la faim était le lot commun de beaucoup de personne après tout. « Ah bah tiens, ma vie l’intéresse en plus ? Et bien j’ai fait un acte que tu n’as pas dû faire souvent dans ta vie : un acte de gentillesse. » Elle méritait bien ces paroles pour sa mauvaise foi qui le gardait prisonnier dans cet espace. En s’asseyant, il soupira, encore et toujours, c’était un signe de sa présence, voilà pourquoi on pouvait le reconnaître entre mille. Il lui aurait bien jeté un regard noir, mais il faisait trop sombre pour qu’elle distingue ses yeux. Il lui aurait bien lancé un sortilège, mais il n’avait pas de baguette. Il n’avait rien d’autre à faire que déverser sa rage ailleurs… et sur un rat. Super l’invité surprise.

« » Il rit jaune, mais il dû reconnaître qu’elle avait du talent, sa réplique était parfaitement bien cinglante et même s’il ne la méritait pas, il devait reconnaître sa justesse. « [color=forestgreen]C’est vrai que ce rat est bien supérieur à toi, au moins j’ai une véritable compagnie.[ /color] » Continuant de garder son calme, il reprit d’une voix nonchalante. « A t’entendre parler, on pourrait croire que c’est toi qui a les chocottes. Oh bien sur ma très cher madame je sais tout mieux que tout le monde et je te suis bien supérieure, vous détournez le sujet mais je vois clair dans votre jeu. » Il était toujours persuadé que c’était de sa faute s’ils se retrouvaient coincés là, parce qu’en étant lucide cela ne pouvait pas être dû au hasard, Merlin ne le haïssait pas à ce point. Le priver de repas c’était pire que tout. Enfin presque. Il se tut et se pencha au sol. Il avait une idée en tête mais il devait être très rapide. D’un geste assuré de la main, il plongea sur le rat. Ah, s’il avait sa baguette, il l’aurait attrapé du premier coup. Il retenta une seconde fois, mais la bonne fut la troisième. Emportant la créature avec lui, il s’approcha de la jeune blonde et lui mit la créature sous le nez. « Ca chatouille les poils n’est-ce pas ? » Lui dit-il méchamment. « Comment veux-tu l’appeler ? Puisque nous sommes coincés dans ce charmant appartement, autant se l’approprier non chérie ? » Il était débile et con quand il le voulait. Elle avait tout de suite compris qu’il se foutait de sa gueule bien évidemment, mais quitte à être coincé, autant rire un peu. « Je suis sûr que tu vas beaucoup aimer ta nouvelle maman mon petit rat, une vraie pince-sans-rire comme toi. » dit-il en s’adressant au rat cette fois-ci. « HAN LE CON IL M’A MORDU. » cria-t-il soudain en lâchant la créature droit sur Mia. Au moins ça occuperait la jeune fille et elle arrêterait peut être de se foutre de sa gueule. Non mais sérieux une morsure de rat c’est tellement chiant, et par merlin ça faisait mal en plus. Il rageait maintenant. Certes les blagues les plus courtes sont les meilleures, mais la sienne n’avait pas duré plus de deux minutes alors on ne pouvait pas vraiment dire qu’elle était raté. Encore une fois l’absence de sa baguette se fit sentir. Rha. Il leva les yeux au ciel et jeta un regard noir à la jeune fille qui devait être en train de se moquer d’elle ou mieux, d’essayer de se débattre le rat, bien fait.

« Pff, j’ai pas peur moi, j’ai juste faim. Après si tu veux rester là à tout jamais ça ne tient qu’à toi, tu vois quand je disais que tu aimais trop passer du temps en ma compagnie, je n’avais pas tout à fait tort… »

« Benh voyons... »

Mais bien sûr. Ce gars avait vraiment un ego de malade. Il fallait toujours que tout tourne autour de lui, s'en était absolument irritant. Comment pouvait-il se supporter lui même ? Et comment pouvait-elle le stopper sans lui révéler qu'elle n'avait pas sa baguette sur elle.

Ah bah tiens, ma vie l’intéresse en plus ? Et bien j’ai fait un acte que tu n’as pas dû faire souvent dans ta vie : un acte de gentillesse. »

Se retenant de ne pas lui rire au nez, Mia avait conscience qu'elle faisait un peu preuve de mauvaise foi mais, peut lui important. Elle n'avait pas réglé assez ses comptes avec lui...
Comme si elle était sans cœur... pour qui la prenait-il ? Croisant les bras contre sa poitrine, Mia s'appuya nonchalamment contre le mur du placard à balais.
D'ailleurs....Qu'est ce qui l'avait attiré par Stefan ? Peut être son côté Cash et sa détermination....bon elle devait avouer que son physique avait bien aidée tout ça aussi...

«C’est vrai que ce rat est bien supérieur à toi, au moins j’ai une véritable compagnie.   A t’entendre parler, on pourrait croire que c’est toi qui a les chocottes. Oh bien sur ma très cher madame je sais tout mieux que tout le monde et je te suis bien supérieure, vous détournez le sujet mais je vois clair dans votre jeu. »

« Euh d'abord c'est Mademoiselle, j'ai pas quarante ans ? De plus si tu veux faire de ce rat ton nouvel ami c'est ton problème mais tu le laisse loin de moi Ok ? J'ai aucune envie de sentir son haleine de chacal et puis je vois pas du tout de quel jeu tu parle, peut-être insinue-tu que c'est de ma faute si nous sommes tous les deux enfermés ici ? Absolument pas ! Je n'y suis pour rien et, tout comme toi je suis obligé de me coltiner quelqu'un que je ne peux pas me voir en peinture. »

Lorsqu'elle commençait par parler en utilisant des mots nobles, on pouvait de suite deviner que Mia était profondément irrité et qu'elle n'était plus du tout amusé par la situation...bien au contraire. Soudain, sentant le jeune homme se lancer sur quelque chose par terre, Mia se raidit ayant un mauvais pré sentiment. Qu'est-ce que ce dégénéré mental allait faire..... ? Elle entendit finalement un couinement et un soupire de satisfaction de la part de Stefan qui se releva lentement en s'approchant d'elle. Reculant un peu pour essayer d'échapper à ce qu'il allait suivre, elle se rendit compte que sa tentative était vaine.

«  Ca chatouille les poils n’est-ce pas ?  Comment veux-tu l’appeler ? Puisque nous sommes coincés dans ce charmant appartement, autant se l’approprier non chérie ? Je suis sûr que tu vas beaucoup aimer ta nouvelle maman mon petit rat, une vraie pince-sans-rire comme toi.  »

Non mais il était sérieux là ? Il délirait totalement avec ce rat dans le main....Il se foutait totalement d'elle.... Qu'il aille se faire soigner, surtout qu'à force d'agiter le rat comme ça il allait...

 « HAN LE CON IL M’A MORDU. »

D'abord, explosé de rire, Mia se moquait ouvertement de la tête de ce garçon tellement peu intelligent qu'il était étonné de se faire mordre par un rat visiblement enragé qui n'avait aucune envie de se faire balancer dans les sens. Puis, soudain elle sentit quelque chose lui tomber dessus....quelque chose de mouvant....Quelque chose qui ne semblait pas soyeux du tout et qui avait l'air totalement excité.

« ARRRRRRRRRRRRRG !! Qu'est ce que ?!!! NON MAIS STEFAN ENLEVE MOI CE RAT DESSUITE AAAAAAHH !! A TOUS LES COUPS IL A LA RAGE !! »

Ayant totalement perdu son calme, agité dans tous les sens, Mia essayait de se débarrasser de l'animal qui lui avait grimpé sur les épaules. Le jetant finalement à terre, soulager de ne plus l'avoir sur elle et de ne pas s'être fait mordre comme l'autre imbécile... elle serra les dents face à l'auteur de cet acte.

« Je te jure que tu refait un truc comme ça et je te tue de mes propres mains Stefan Ok ? »

Le rat avait été la goutte d'eau qui fait débordé le vase, serrant les dents et repoussant le garçon pour qu'il ne soit plus aussi près, elle s'assit avec exaspération sur un carton dans le coin. Elle avait totalement perdu sa patience...ce gars avait vraiment le don pour la faire sortir de ses gonds....

« ça va t'es content ? On va rester coincer ici pendant encore un moment parce que visiblement tu n'as pas l'air de dénier sortir ta baguette et moi non plus donc.... Assied-toi et arrête de me casser les pieds. Le fait que tu es faim m'importe peu si on doit se supporter autant faire un effort..... »

« Euh d'abord c'est Mademoiselle, j'ai pas quarante ans ? » Eh voilà qu’elle recommençait à se plaindre. Quand ce n’était pas Stefan, c’était ses paroles, puis le lieu, toujours en train de le critiquer ou le reprendre. Il lui répondit sèchement que ce n’était qu’une façon de parler mais de toute manière la jeune fille ne l’écoutait pas. Elle continuait son monologue. « problème mais tu le laisse loin de moi ? » Oh, voilà que cela lui donnait des idées, elle avait peur de la créature, bon il faut dire qu’un rat ce n’est pas l’animal le plus sexy mais de là à en avoir peur. Ahah. Il allait bien s’amuser, ça c’était sûr. Il l’écoutait distrait. « je ne peux pas me voir en peinture. » cela le fit relever la tête. Ainsi donc elle n’avait pas de tableau de lui dans sa chambre ? Il en était pourtant sûr. Se retenant une vanne idiote, il se tut et attendit que le temps passe un peu. Malheureusement le temps semblait aller au ralentit.

Il décida de mettre sa petite blague en pratique, et victoire le cri qu’elle poussa l’encouragea. « ARRRRRRRRRRRRRG !! » Dément. Elle avait réellement peur alors que cela ne l’avait pas dérangé le moins du monde d’attraper la bête. Il rit bien fort. « Qu'est ce que ?!!! NON MAIS STEFAN ENLEVE MOI CE RAT DESSUITE AAAAAAHH !! A TOUS LES COUPS IL A LA RAGE !! » C’était de plus en plus drôle, elle criait, perdait son calme, ressemblait à une gamine. « [color=forestgreen]NAON.[ /color] » cria-t-il en reprenant l’expression d’Ariel. « [color=forestgreen]Jette pas le rat comme ça, tu vas lui faire mal.[ /color] » finit-il en boudant. S’il perdait l’animal, il risquerait de s’ennuyer comme un rat mort –ok jeu de mot pourri– pour de bon. Il soupira pendant qu’elle le menaçait. Elle osait penser qu’elle pourrait le tuer. Ahah. Qu’est-ce qu’elle était mignonne quand elle s’y mettait. Ce n’était pas comme s’il était six fois plus fort qu’elle. Pas du tout. Regrettant de se pas avoir sa baguette pour faire taire cette présomptueuse, il soupira et s’assit sur un carton. Loin d’elle. « ça va t'es content ? On va rester coincer ici pendant encore un moment parce que visiblement tu n'as pas l'air de dénier sortir ta baguette et moi non plus donc.... Assied-toi et arrête de me casser les pieds. Le fait que tu es faim m'importe peu si on doit se supporter autant faire un effort..... » Malheureuse. Il ne faut surtout pas dicter sa conduite au serpentard sinon il fait tout l’inverse. C’était débile. A moins qu’elle ne l’ait fait exprès. Et pourquoi diable ne voulait-elle pas utiliser sa baguette, cela en devenait lassant et insupportable. Il leva les yeux au ciel et cracha en s’énervant. « Non je ne suis pas content, oui tu me fais chier, non je ne sortirais pas ma baguette parce qu’A CAUSE DE TOI ELLE EST PERDUE PUTAIN. Tu ne me dis pas ce que j’ai à faire et j’ai faim et je le dirais autant que je veux. Alors tais-toi si ça ne te plait pas. » Il s’assit boudeur. Soudain il se rendit compte de ce qu’il venait de dire, il venait de se trahir. Cette fille le rendrait fou. Certes il perdait souvent son calme… enfin on ne pouvait pas qualifier Stefan de calme, mais là, il n’y avait pas de raison. Il rageait, se retenait de la frapper, déferlant sa violence sur les paquets se trouvant là. Même le rat avait fui loin de Stefan. Le jeune homme en avait marre, en plus d’avoir horriblement faim. Il n’allait pas se retenir, il allait bientôt déverser sa rage sur elle pour de bon. Il hurla. « T’es qu’une stupide et débile gamine. RHA. Mais j’en peux plus. » Si elle avait peur de sa voix, c’était tant mieux. Lui n’en avait plus rien à faire, il n’avait pas besoin que de se défouler, de crier, de penser à autre chose. Il était tout sauf calme et cela commençait à peine à sortir. « Alors SORS ta baguette, arrête de faire ta maligne, parce que là j’en peux plus du tout. DU TOUT. » Sa voix était forte, ses gestes n’étaient pas calculés, les objets volaient autour de lui. Il espérait de tout cœur qu’elle se prenne un bout de carton et qu’elle cède, parce que lui, ça n’allait plus le faire.

Spoiler:

« Non je ne suis pas content, oui tu me fais chier, non je ne sortirais pas ma baguette parce qu’A CAUSE DE TOI ELLE EST PERDUE PUTAIN. Tu ne me dis pas ce que j’ai à faire et j’ai faim et je le dirais autant que je veux. Alors tais-toi si ça ne te plait pas. »

Le monde s'arrêta autour de la jeune fille....étais-ce donc vrai ? Avait-il vraiment perdu sa baguette ? D'après sa réaction Oui. Dans ce cas là ils étaient vraiment mal.....Très très très très très très mal....
Tout ce qui se passa ensuite, passa très rapidement et elle n'eut pas le temps de tout assimiler. La connectivité avec son cerveau été visiblement en panne... Stefan s'était assis visiblement au bord de la déprime, il parlait mais ses mots sonnaient comme de lointaine ondes sans significations, ce n'est que lorsqu'elle se prit un bout de carton dans la figure que, tout le circuit de neurones sembla se reconnecter.

« Bordel ! Mais qu'est ce que tu fou Stefan ? »

S’asseyant aussi excédé que lui, elle se retrouva finalement a sourire. La situation était loin d'être comique, plutôt ironique. Ils se retrouvaient tout deux dans un placard, refusant d'avouer l'un comme l'autre qu'ils n'avaient pas leur baguette pour ne pas se montrer faible et vulnérable et, finalement s'était lui qui avait craché le morceau. Elle aurait put être fière de sa petite victoire si elle ne s'était pas retrouvé dans cette pièce minuscule en compagnie d'un rat puant, et d'un ex particulièrement ronchon.
D'ailleurs elle venait de ce rendre compte de quelque chose ! Cet imbécile semblait lui mettre sur le dos le fait que Monsieur je fais pas attention à mes affaires ai perdu sa baguette ! Quel cornichon !

« Bon Stefan ! Ce que je vais te dire ne vas pas te faire plaisir, je te rassure moi non plus ça ne m'enchante pas mais, on va devoir rester ensemble coincé ici encore un bon moment....parce que moi non plus j'ai perdu ma baguette en tombant dans ce trou. C'est quand même une journée pourrit ! »

Pour une journée pourrit elle n'aurait pas put rêver mieux ! Se retrouvé avec lui...en plus il allait certainement répéter toutes les trente secondes qu'il avait faim, allait péter une durite et allait lui faire avaler le rat pour qu'il arrête de parler.... Oula, rien que le fait d'être déjà resté une bonne demi-heure à s'engueuler avec lui et a respirer l'odeur nauséabonde de ce rat lui été déjà monté à la tête. Il ne manquait plus qu'elle en fasse un malaise. Quoi que... ça aurait put être marrant de voir sa réaction à lui si cela arrivait. Au départ il se moquerait sûrement d'elle et au final peut-être qu'il paniquerait...ou alors il en profiterait pour l'insulter et lui dire des trucs biens méchants.
Qui sait.

Peut-être devait-elle tenter l'expérience pour s'amuser un coup. Quoi que ce ne serait pas très sympa de sa part de faire croire à son ex qu'elle tombait dans les pommes, le laissant tout seul à gérer la situation actuelle qui était : rester tous les deux dans un placard sachant qu'ils n'avaient ni l'un ni l'autre leur baguette et que personne ne savait qu'ils étaient ici...
Plutôt embêtant comme situation. Surtout qu'elle ne voyait pas comment meubler la conversation, se voyant mal parler chiffon avec Stefan qu'elle n’appréciait plus particulièrement. Avant elle aurait peut-être put, et encore... Ce n'était pas vraiment dans ses habitudes ce genre de chose.

« On est vraiment mal barré.... »

Voulant rester polie jusqu'au bout, enfin après avoir tout de même traité de tous les noms le jeune homme, Mia soupira finalement en repliant ses jambes contre sa poitrine pour ne pas ressentir le frisson qui la parcourus lorsqu'un courant d'air venant de sous la porte l'atteignit.
Quel galère !

« Bordel ! Mais qu'est-ce que tu fou Stefan ? » Il avait naïvement cru qu’elle n’était pas stupide, mais apparemment si. Qu’est-ce qu’elle voulait qu’il fasse de plus ? Il était à bout, exténué, affamé, enfermé dans ce foutu placard. Cela ne devait pas plus de trente minutes et il avait pourtant il avait l’impression qu’il y avait passé des heures. Au bout de quelques secondes il remarqua qu’il n’y avait plus d’objets légers et faciles à lancer autour de lui, il avait tout viré. Il se prit la tête dans les mains et soupira. Qu’est-ce qui pouvait arriver de pire ? Rien. Ah, si, que l’autre se remette à parler. Evidemment, il suffisait qu’il le pense pour que la blonde ouvre la bouche, génial. « Bon Stefan ! Ce que je vais te dire ne vas pas te faire plaisir, je te rassure moi non plus ça ne m'enchante pas mais, on va devoir rester ensemble coincé ici encore un bon moment....parce que moi non plus j'ai perdu ma baguette en tombant dans ce trou. C'est quand même une journée pourrit ! » Haha, elle avait perdu sa baguette. Attendez… mais c’était génial ! Elle était démunie, parfait, parfait. Il avait un plan qui se créait dans sa tête. Il sourit méchamment. « On est vraiment mal barré.... » Désolée ma cocotte, mais TU es mal barrée. Le garçon fit le moins de bruit possible et se leva. Instinctivement elle leva les yeux vers lui. Bon, il ne pouvait pas être discret et en plus ses yeux s’étaient habitués à la pénombre. « Je fais les cents pas, ça te dérange ? De toute manière je m’en fiche. » cracha-t-il. Oui, cela la dérangeait sûrement, mais tant pis, si elle préférait rester sans bouger, c’était tant mieux pour elle. Lui cherchait quelque chose. Il regardait dans tous les recoins, mais avec le bordel que c’était, il ne retrouverait sûrement jamais rien. Dommage. Seulement il ne perdit pas espoir, il allait retrouver sa baguette. Et celle de la jeune fille aussi, comme ça il pourrait lui faire du chantage. Il marchait dans l’étroit placard mais ses tours n’avaient jamais la même forme, il vagabondait dans tous les sens, montant sur les cartons, écrasant des papiers, qu’importe, il voulait uniquement ressentir le bois de la baguette sous ses pieds. Il n’avait besoin que de cela. Il cherchait sans cesse, marchait, errait alors que l’espace était ridiculement petit. Bientôt Mia allait péter un câble et lui demander de s’asseoir, mais au moins il ne parlait pas et lui jetait plus de rats à la figure, la jeune rouge et or devrait s’estimer heureuse. Il soupira, cela faisait au moins deux minutes qu’il marchait sans rien trouver. Merlin lui en voulait-il autant ? Qu’avait-il fait de mal bon sang ? Il soupira une énième fois pendant que son estomac gargouillait. Il attendit la remarque acerbe de la jeune fille. Il marcha encore. Soudain il sentit quelque chose de nouveau, prit d’un fol espoir il se baissa et … tomba sur un crayon. Qui était l’imbécile qui avait laissé un crayon ici ? Si Stefan le retrouvait, il allait le frapper et lui faire manger le crayon, au moins. Alors, désespéré mais persévérant il reprit sa petite marche. Un couinement lui fit esquisser un sourire, les rats étaient donc toujours là. Certes, le jeune homme n’avait plus trop envie d’en rattraper un même si l’expérience avait été amusante. Il se baissa pour s’asseoir, à deux doigts d’abandonner quand un objet lui roula entre les doigts. Il ne mit qu’un millième de seconde à ressentir le bois d’une baguette. Il savoura l’instant puis sentit quelque chose d’étrange, elle était plus courte et plus fine que la sienne. Et merde, il venait de tomber sur la baguette de l’autre cruche. Stefan prit sur lui pour ne rien dire et tenta un sortilège informulé. Il ne savait pas très bien les faire, mais il avait vu la théorie en cours et s’était entraîné trouvait le mécanisme extraordinaire. Il se concentra longuement et resta en silence quelques instants puis, il lança le sortilège d’accio sur sa baguette. Un courant fendit l’air, cela avait marché ! Seulement rien n’arriva vers lui, il ne comprit pas, jusqu’à ce qu’il entende un petit cri d’étonnement provenant de Mia. Le jeune homme ne mit pas longtemps à comprendre : puisque la baguette ne lui appartenait pas et qu’en plus il ne maîtrisait pas le sortilège, sa baguette à lui se trouvait entre les mains de mia. Merde. Merde et remerde. « Rends-moi ma baguette. » prononça le brun en détachant chacun de ses mots et en essayant de leur transmettre un ton menaçant. « Tout de suite. » Un poil trop autoritaire, cela ne risquait pas de plaire à la jeune fille, mais qu’importe, il avait besoin de récupérer sa baguette qui était l’objet le plus utile et indispensable à la vie sixième année. Mia refusait cependant de la lui rendre. Evidemment, cette jeune fille n’avait pas l’intention d’être gentille, il avait beau la critiquer, elle n’était pas conne du tout. Il soupira et finit par employer la manière forte. « Ecoute j’ai trouvé ta baguette, alors dépêche-toi de me rendre ma baguette avant que je te ne fasse exploser le cuir chevelu.» Il espérait réussir à mettre ses menaces à exécution, parce qu’il ne maîtrisait pas réellement bien l’instrument de la jeune fille, bon, l’avantage, c’était qu’elle devait être dans le même cas que lui. Maintenant il fallait voir si c’était un avantage ou un inconvénient. Son but à lui était de récupérer les deux baguettes, de s’amuser un peu, puis de sortir en la laissant là. Seulement il doutait de la réalisation de son projet, mais qui ne tente rien n’a rien n’est-ce pas ? Il sourit et se força à croire à fond en son plan. Après tout, la volonté faisait des miracles et il allait bientôt sortir d’ici. Tout semblait pour le mieux dans le meilleur des mondes, plus besoin de douter.

Tournant en rond comme un lion en cage, Stefan donnait le tournis à la jeune fille. Elle sourit lorsqu'il sembla lui expliquer ce qu'il faisait. Comme si elle était débile ! Il fallait être sourd muet et empoter pour ne pas comprendre qu'il était entrain de tourner dans la pièce. Elle était peut-être blonde mais, elle avait un cerveau et des neurones qui fonctionnaient très bien. Il fallait pas non plus la prendre pour une bille. Et puis, pourquoi tournait-il commence ça ? Cherchait-il quelque chose ? C'était stupide ils étaient dans un espace plus que petit et déjà qu'il prenait de la place, il en rajoutait pour créer des courants d'airs. Quel imbécile ! Elle l'entendis se baisser une première fois pour ramasser quelque chose, peut être une pierre pour lui lancer dans la tête....visiblement il avait fait choux blanc. Quelques secondes plus tard elle entendit un couinement lui rappelant la présence d'un ou plusieurs rats avec eux...quelle charmante compagnie...

Elle le sentit se baisser une nouvelle fois au sol puis, plus rien. A quoi jouait-il ? C'était bizarre de ne plus l'entendre alors qu'il avait décidé de lui pourrir la vie jusqu'au bout...Que pouvait-il bien faire ? Sûrement devait-il lui préparer un mauvais coups maintenant qu'il savait qu'elle été également désarmée. Fronçant les sourcils en essayant de comprendre quels étaient ses intentions, Mia sentait plutôt mal les prochaines minutes qui allaient suivre....

Soudain alors que rien ne semblait perturber le calme qui les entouraient, un objet rentra en collision avec son épaule, lui tombant dans la main.. Mais qu'est-ce que c'était ?

Refermant la main sur l'objet, Mia comprit immédiatement. Alors c'était ça ? La baguette qu'elle tenait dans la main n'était pas la sienne puisque plus longue et plus rugueuse que celle qu'elle avait acheté sur le chemin de traverse à ses onze ans. Il avait dû vouloir trouver leurs deux baguettes pour pouvoir être en position de force et avoir le dessus sur elle puisqu'il ne supportait pas d'être inférieur à quelqu'un. La bonne blague. Il n'était même pas capable de faire un sortilège informulé sans donné à son adversaire la baguette qu'il cherche justement à récupérer.

« C'est ça que tu veux peut-être Stefan ? » Demanda t-elle en agitant négligemment la baguette du bout des doigts en sachant qu'il lui réclamait plutôt froidement.

« Je n'ai pas très envie de te rendre ta baguette vois tu.... Surtout sur le ton que tu emplois, puis je ne suis pas inconsciente, je sais très bien quels intentions tu as derrière la tête. »

Plusieurs choix s'offraient à elle à présent : soit elle lui rendait sa baguette après avoir tenté un accio pour récupérer la sienne. Soit elle prenait possession des deux, le narguait pendant un bon moment, sachant qu'il allait très vite se laçait, allait la menaçait et au final pourrait même en venir aux mains. Soit, elle allumer la lumière, ce qui pourrait se retourner contre elle puisqu'elle donnerait une meilleure vue de ses mouvements à son adversaire puis, récupérerais sa baguette, ouvrirait la porte et partirait sans un regard en arrière envers le crétin qui été cloîtré avec elle. Mauvaise idée, il pourrait utiliser les coups bas et l'attaquait par derrière.

Que devait-elle faire alors ? Elle n'avait pas très envie de se battre à présent. La première chose qu'elle devait essayer dans tous les cas c'était de récupérer sa baguette par tous les moyens possibles avant qu'il n'est possession des deux.
Elle pourrait très bien le menacer de casser sa baguette s'il ne coopérait pas mais, il pourrait faire de même et au final aucun des deux n'aurait l'avantage.... Quel dilemme..

Choisissant finalement quel était la marche à suivre, Mia lança un sortilège informulé qu'elle avait longtemps travaillé pour le réussir presque parfaitement. Espérons que la baguette du jeune homme réponde aussi bien qu'avec la sienne. Tendant la main elle attendit le résultat de l'incantation informulé....

Stefan venait de trouver la baguette de la jeune fille, il allait peut être finir par sortir de là ? Il osa espérer que tout allait s’arranger et qu’en plus il réussirait à faire du chantage à la jeune fille. Seulement il rata son sortilège, évidemment, ç’aurait été trop facile. Il soupira et tenta de menacer la jeune fille, peut être que cela pourrait marcher ? Il sourit méchamment jusqu’au moment où elle répondit sèchement. « Je n'ai pas très envie de te rendre ta baguette vois tu.... Surtout sur le ton que tu emplois, puis je ne suis pas inconsciente, je sais très bien quels intentions tu as derrière la tête. » Mince. Il n’allait pas réussir à s’en sortir en réalité. Il essaya d’échafauder des plans, de prévoir des attaques ou des sorts plus ou moins gentillets qu’il serait en mesure de lancer sur la jeune fille quand le silence devint pesant. C’était étrange qu’il y ait un tel silence dans la pièce. Au début ils s’étaient engueulés donc cela avait fait du bruit. Puis il s’était mis à marcher et à lui lancer le rat dessus, des cris avaient retentit. Ensuite ils avaient repris leur discussion en haussant la voix. Enfin il s’était mis à marcher en long et en large de la pièce. Bref, il y avait toujours eu du bruit et du mouvement, quand ce n’était pas l’un, c’était l’autre, alors se retrouver dans un lourd silence, c’était nouveau. Il prêta l’oreille et essaya de la voir, mais il faisait si noir, comme lors d’une nuit sans lune. Il la devinait plus qu’il ne la voyait, mais impossible de savoir ce qu’elle fabriquait. Il hésita à se lever pour aller la surprendre et lui faire un peu plus peur quand une explosion retentit. Il sursauta à l’entente du bruit et regarda par-dessus son épaule et cette fois-ci il ouvrit ses yeux paniqués. Sérieusement, cette fille ne tenait pas à sa vie et elle était complètement tarée. Il les ferma et espéra qu’il avait rêvé mais non, l’odeur était réelle : le placard était en train de bruler. Des flammes avaient pris sur les cartons derrière lui, elle ne l’avait loupé qu’à quelques centimètres. Stefan espéra de tout cœur qu’elle n’avait pas lancé ce sortilège-là volontairement. « MAIS CA VA PAS ? » il criait, une fois de plus ce n’était qu’une manière de refouler sa peur et de garder la face. Il prit sa baguette et lança plusieurs aguamenti, mais il n’arrivait pas à mesurer la puissance et tantôt l’eau jaillissait en trombe pendant une demi seconde tandis que d’autres fois il n’obtenait qu’un mince filet d’eau. « MAIS RESTE PAS LA SANS RIEN FAIRE PUTAIN. » il hurlait alors que le feu prenait avec plus de force, comme si l’eau ne servait à rien. Avec la rage de vaincre, il hurla une fois de plus le sortilège et l’eau quitta sa baguette avec tellement de force que le feu s’arrêta. L’eau par contre ne finissait plus, alors pour s’amuser un peu, il pointa la baguette vers la jeune fille. « Mince, je n’arrive plus à arrêter le sortilège. » Le jeune homme faisait semblant de prendre son temps et de ne pas être pressé. Il mouillait la jeune fille le plus longtemps possible même si elle était en train de grogner de l’insulter et de se déplacer. Ah ah, douce vengeance ma cocotte. Le garçon finit par stopper le sortilège au moment où la jeune fille éternua. « A tes souhaits. » répliqua le vert et argent avec un sourire immense. Il fallait bien se distraire dans ce trou à rat et il avait finit par trouver une bonne distraction, pour peu il en oublierait sa faim. « Bon et bien, après avoir foutu le feu au placard et après avoir voulu me tuer sans succès, je pense qu’il est temps que tu me rendes ma baguette parce que là tes médiocre capacités ne sont plus à prouver… » Il s’arrêta un instant et reprit avant de sourire méchamment. « Quoiqu’au pire tu vas faire exploser le lieu et là on pourra sortir. Enfin comme tu veux, je ne suis plus à ça prêt et c’est toi qui es en train de mourir de froid là, pas moi. » La situation l’amusait réellement maintenant, il voulait voir jusqu’où elle allait se battre, à quel moment elle allait lâcher. Bien sûr il aurait pu tenter d’ouvrir la porte avec la baguette de la jeune fille, mais avant d’être enfin libre il voulait la tester. Méritait-elle qu’il la haïsse ? Parce que les ennemis prennent une place précise dans les vies des humains, alors que les connaissances que l’on ignore ne servent à rien. Elle possédait donc une place de choix dans le cœur de Stefan et il voulait savoir jusqu’où elle pourrait aller…

Spoiler:

Mia tenait fermement sa baguette dans les mains et essayer de se concentrer pour lancer son sortilège d'attraction. N'ayant jamais été très doué en sortilège, elle redoutait le pire, de plus ce n'était même pas sa baguette qu'elle avait entre les mains mais celles de son ex, légèrement plus longues ce qui la déstabilisé un petit peu. Fermant les yeux elle essayait de visualiser le trajet que pouvait mettre sa baguette jusqu'à ses mains pour l'aider un petit peu dans sa tâche.....Seulement au bout de quelques minutes de concentration, elle finit par sursauter en entendant un cris plutôt aigus que venait visiblement de pousser Stefan. Rouvrant les yeux en même temps que ses narines étaient agressés par une odeur de brûlé, elle resta interdite devant le spectacle qui se déroulait devant ses yeux.

Elle venait de mettre feu au placard, manquant de quelques malheureux millimètres sont interlocuteur. Heureuse d'avoir manqué le jeune homme qui, n'aurait pas apprécié de prendre feu, elle se réveilla vite en entendant Stefan lui hurler de faire quelque chose. Trop impressionné par ce qu'elle avait fait, elle resta interdite quelques instants mais, fut une nouvelle fois réveillé quand un filet d'eau glacé l'arrosa de la tête au pied. Le sal****, il n'avait pas osé ?
Bon, après tout elle venait quand même de lui lancer un sortilège qui aurait put faire un Stefan rôti à la broche mais, ce n'était pas la peine de se venger ainsi ….. non ?

« Mince, je n’arrive plus à arrêter le sortilège. »  

Beh voyons, comme si elle était totalement bête.... Levant les bras pour constater, dans le noir, les dégâts qui avaient étés provoqués sur sa tenue, elle se ravisa en imaginant très bien qu'elle devait ressembler à un chien mouillé de la tête au pied. Enlevant son pull noir qui était pire qu'une éponge à présent, elle tenta de l'essorer en essayant d'éclabousser le jeune homme au passage... constatant que sa chemise blanche était dans le même état que son pull, elle soupira et pesta de nombreuses fois. Heureusement qu'elle avait du maquillage qui tenait l'eau, sinon elle aurait ressemblé à une de ces poupées de cires qui aurait fondu au soleil.
Éternuant à cause de l'eau glacée qui avait trempé tous ses habits, Mia lança un regard noir à Stefan qui aurait put être perçu même dans la pièce la plus sombre du monde, elle en était sûre.

« A tes souhaits. »  Oh oui, cet idiot s'amusait en plus, il devait y prendre son pied ! Quel génial vengeance n'est-ce pas ? Après la princesse et la grenouille, la sirène et le strangulot... Pas besoin de dire qui était qui … Pitoyable ! 

« Bon et bien, après avoir foutu le feu au placard et après avoir voulu me tuer sans succès, je pense qu’il est temps que tu me rendes ma baguette parce que là tes médiocre capacités ne sont plus à prouver… Quoiqu’au pire tu vas faire exploser le lieu et là on pourra sortir. Enfin comme tu veux, je ne suis plus à ça prêt et c’est toi qui es en train de mourir de froid là, pas moi. » 

Eh voilà qu'il se moquait une nouvelle fois.. qu'est ce qu'elle avait envie de lui tordre son jolie cou pour lui faire regretter ses paroles.... Minute papillon ? Venait-elle de dire que son cou était jolie ? Le froid lui était visiblement monté à la tête, ça faisait peur ! Frissonnant une nouvelle fois devant l'abomination qu'elle venait de penser, elle se pinça la lèvre réfléchissant à la situation.
Oh non, elle n'allait pas donner ce plaisir à Stefan, elle n'allait pas le laisser gagner cette revanche. Mais, comment pouvait-elle faire ? Que pouvait-elle faire ? Elle ne pouvait pas lancer un sortilège qui puisse sécher ses affaires sans risquer de se faire exploser avec cette baguette inconnu. Souriant, elle eut une idée plutôt mauvaise. Levant une nouvelle fois la baguette du jeune homme, elle lança un sortilège qu'elle était sûre de ne pas pouvoir louper. Un seau d'eau glacé apparut et se déversa sur le garçon dans un bruit sourd.

« Mes capacités sont peut être médiocres mais, au moins je ne suis plus la seule à me peler ! Alors qu'en dis tu Ste-fan ? »

Elle accentua le prénom de ce dernier exprès pour lui prouver qu'elle n'avait pas froid aux yeux, et qu'elle ne comptait pas laisser tomber si vite. La vengeance était un plat qui se mangeait froid et ils étaient deux a se geler.

Décidant finalement d'allumer la lumière pour lui montrer qu'elle était aussi déterminé que ce qu'elle le disait, elle fut surprise de voir la tête de chien mouillé de celui-ci … Ses cheveux plaqués sur sa tête la faisait plutôt rigoler et, elle se retint de ne pas rigoler du tout, quoi que ses lèvres pincés devaient la trahir.

La situation devenait vraiment cocasse, entre l’histoire du rat, l’eau, le feu, le froid et le placard, ils avaient eu de quoi s’amuser mais là ç’en était trop. Il était grand temps de sortir de là. Fermant les yeux, le jeune homme en profita pour se moquer de la jolie jeune femme avec mépris. Ah, qu’est-ce qu’il aimait être méchant avec elle, cela lui rappelait pourquoi être puissant et violent lui faisait plaisir : cela le calmait et l’amusait. Alors qu’il était perdu dans ses pensées, un saut d’eau glacé vint se poser sur sa tête avant de dégouliner dans son dos. Recevoir un verre d’eau froide entre les omoplates c’est horrible alors je vous laisse imaginer la torture que c’est que de sentir un SAUT d’eau GLACEE s’écouler tout le long de votre dos. Stefan hurla de surprise puis se retint. Son cri était trop aigu pour être digne de sortir de ses lèvres. Il se mordit les lèvres et inspira. Son regard se dit dur et se fit craquer les doigts. La bagarre n’était pas sur le point de se finir tout de suite. « Mes capacités sont peut être médiocres mais, au moins je ne suis plus la seule à me peler ! Alors qu'en dis tu Ste-fan ? » Oh et elle jouait aussi, que c’était étonnant. La belle blonde n’avait certainement pas froid aux yeux, elle était donc prête au pire… seulement elle était loin de réellement connaître Stefan et de savoir tout ce que les méandres de son cerveau cachait comme surprises. Elle n’allait pas tarder à s’en prendre encore plus dans la gueule. Il sourire mauvais s’étira sur son visage quand une lumière l’éblouit soudainement. C’était Mia qui avait lancé un sortilège pour y voir quelque chose. Il regarda son ennemie : le visage trempé, les cheveux dégoulinant, son maquillage n’avait pas coulé elle devait posséder une bonne marque sorcière. Il faillit se mettre à rigoler quand il remarqua qu’elle avait les lèvres pincées. Merde, il devait être dans le même état qu’elle pour qu’elle se retienne de lui rire au nez. Pourquoi se retenait-elle d’ailleurs ? Depuis quand avait-elle un semblant d’humanité ? Il leva presque élégamment un sourcil avant de se dire que de toute manière au point où il en était, être un peu plus ridicule ou un peu moins cela ne changerait pas grand-chose. « En effet, qu’est-ce que tu manies bien un sort que l’on apprend en deuxième année, il y a de quoi être fière !» Toujours en train de se moquer, un sourire narquois aux lèvres, maintenant qu’elle le voyait autant la pousser dans ses retranchements jusqu’au bout. Il se racla la gorge et lâcha. « Non vraiment, tu m’apprendras ? Un jour j’aimerai être aussi … nulle que toi, juste pour voir ce que cela fait, le cerveau vide d’une blonde ça doit être reposant. » Il était trempé par sa faute et il était en train de se peler le cul, il n’avait AUCUNE raison d’être gentil, vraiment aucune. Alors autant en profiter parce qu’il ne savait toujours pas quand est-ce qu’ils pourraient sortir de là. Stefan soupira et se déplaça pour cogner contre la porte. Certains élèves avaient bientôt fini de déjeuner, ils n’allaient plus tarder à passer dans le couloir. Collant l’oreiller contre la porte il essaya d’entendre des bruits de pas mais rien ne vint. Il soupira. « Surtout tais-toi, j’en ai marre de t’entendre. » De la méchanceté gratuite, c’était injuste contre la pauvre gryffondor mais il fallait bien qu’il trouve quelqu’un sur qui passer ses nerfs. Ou alors quelque chose. D’un coup de pied bien placé il fit vibrer la porte. Plus avec ses poings fermés il tapa, avec un maximum de force et pendant un maximum de temps, avant même que la blonde n’ait le temps de se foutre de sa gueule ou de lui faire des remarques une petite voix s’éleva de l’autre côté. « toc toc, quelqu’un est coincé ? » Cette voix était traînante et insupportable. Stefan était sur de l’avoir déjà entendu sans être capable de pouvoir dire où, un instinct de survie cependant l’empêcha de se retenir et il hurla. « OUVREZ LA PORTE BORDEL DE MERDE. » Si c’était un professeur il était dans la merde, si c’était un fantôme ça ne serait pas cool, si c’était un élève .. espérons que cela ne le fasse pas fuir. La poignée se tortilla dans tous les sens. « C’est bloqué. » oh putain le con. La voix lui disait toujours quelque chose sans qu’il ne mette le doigt dessus. « fais quelque chose, moi j’abandonne, ce gamin est débile. » lâcha-t-il à mis voix. Il ne sut pas si le garçon l’avait entendu mais en tout cas un bruit attira son attention alors qu’il était en train de marcher dans le sens inverse pour laisser la place à Mia. Un « fffffffffffffffffffffzipp » lui fit écarquiller les yeux et d’un réflexe il se jeta au sol. Le pétard explosa au milieu de la pièce et se transforma en une multitude de feux d’artifices multicolores. YUGHNJK ?AELDZJHJ. Le serpentard s’empêcha de jurer à voix-haute et se retint de tuer quelqu’un. Comme si cela ne suffisait pas. Par Merlin qu’avait-il fait ? il attrapa la baguette de Mia -c’était toujours mieux que rien- et attendit le second pétard, il se promit qu’il le ferait exploser sur Mia, au moins elle aurait un peu de chaleur après tout ce froid. Le bruit reconnaissable entre tous -pour un accro aux farces et attrapes- se fit de nouveau entendre et s’armant de sa baguette il lança un sortilège de déviation il fit tourner le pétard vers une Mia enragée. Le pétard explosa prématurément et une nouvelle flopée de feux d’artifice déboula dans le placard noir. Génial. Merci le petit con derrière la porte qui avait bien l’air de s’amuser.

Spoiler:

« En effet, qu’est-ce que tu manies bien un sort que l’on apprend en deuxième année, il y a de quoi être fière ! Non vraiment, tu m’apprendras ? Un jour j’aimerai être aussi … nulle que toi, juste pour voir ce que cela fait, le cerveau vide d’une blonde ça doit être reposant. Surtout tais-toi, j’en ai marre de t’entendre. » 

Grrrr qu'est ce qu'il pouvait l'énerver. Les gens qui avaient toujours réponse à tout l'énerver... comment pouvait on avoir autant de répartit dans un si petit corps.

Maintenant que la lumière s'était faite une place dans la pièce et qu'elle s'y était habitué, elle regarda ses vêtements qui lui collaient la peau et grimaça en remarquant que sa chemise d'uniforme était maintenant un peu trop transparente à son goût. Bon, elle s'en moquait un peu puisqu'elle savait très bien que ça ferait ni chaud ni froid à Stefan. La seule chose qu'il pourrait dire c'est qu'elle essayait de l'attirer avec de pareilles bassesse... Foutaise.

Le voyant se pencher pour voir, ou plutôt entendre, si quelqu'un traînait aux alentours pour tenter de sortir ici, Mia capitula et se tu. Elle avait autant envi que lui de sortir d'ici... Puis, s'en prévenir, le garçon se mit à tambouriner la porter de coup de pied comme un fou. A croire qu'il était possédé... Elle allait rigoler ou se moquer de lui ouvertement lorsqu'elle entendit une petite voix derrière la porte... Bon, d'accord il fallait l'avoué, il avait été totalement ridicule mais...si ça pouvait les sauver.... elle voulait bien ignorer ce court instant grotesque...

 « toc toc, quelqu’un est coincé ? »

Oh non........tout mais pas ça....à la limite elle aurait tellement préférer rester en tête à tête avec Stefan encore deux jours et être découverte après 2 jours d'enfermement par le concierge venu prendre un balais.... Mais là.... pas lui..... c'était pire que tout.... déjà qu'elle ne le supportait pas en temps normal mais si il la retrouvait coincer avec Stefan s'en était finit de sa tranquillité.

Après l'avoir entendu batailler contre la poignée pendant un moment...le garçon fit enfin l'incroyable constat : « C'est bloqué ! » Non ? Vraiment ? Ils n'avaient pas remarqués que le placard ne s'ouvrait plus et avait décidé de s'enfermer dedans, tout seul, pour discuter et donner des coups dans la porte comme ça, pour le plaisir... Elle était d'accord avec Stefan pour ce dernier point : « ce gamin est débile. » Alors qu'elle allait acquiescer ce fait, Mia entendit un drôle de bruit derrière la porte... Comme un..un pétard... ?

Comprenant rapidement ce qui allait se passer, elle se jeta également à terre à la suite de Stefan, ne calculant pas totalement son coup et se fracassant sur ce dernier. Heureusement elle n'était pas franchement lourde mais, tout de même …. ce n'est pas franchement plaisant de recevoir une jeune fille qui venait de se jeter sur lui...

Dans une flopée de fusées de toutes les couleurs, les deux adolescents tentaient d'attraper de quoi se défendre. Elle avait toujours la baguette de Stefan dans les mains et tentait de se protéger avec...Après tout elle s'en moquait si elle la cassait...Ce n'était pas la sienne. Alors que celui qu'elle avait reconnu comme Marcus, s'amusait derrière la porte a les bombarder de feux d'artifices en tout genre, tenta d'esquiver une fusée de Stefan avait détourné vers elle. S'est donc furax qu'elle se retint de pas lui mettre un coup de pied dans le nez...

Elle tenta alors de se protéger avec un protego, et alors qu'elle allait hurler quelque chose à l'intention des deux Serpentards, la porte du placard s'ouvrit (ENFIN) ! La lumière de l'extérieur laissa apparaître la silhouette de Marcus sur le pas de la porte, visiblement très content de lui et peut-être venu relever les dégâts qu'avait commit son attaque.

Qu'est ce qu'elle détestait ce goss ! C'est alors très rapidement profitant sûrement de la surprise de Stefan face à l'apparition de ce nouveau personnage, la jeune fille lui lança un accio pour récupérer sa baguette et ne fut satisfaite que lorsque celle-ci se posa dans ses mains.

Le bruit du pétard explosa et le jeune homme eut l’intelligence d’esprit -ou le réflexe de l’habitude tout dépend de la façon dont on regarde la scène- de se jeter au sol afin de l’éviter. Il avait plus ou moins calculé son coup si bien que sa tête arriva dans un carton et non sur la pied, mais que son poignet tapa le sol un peu trop fortement. Pitié Merlin, faites qu’il ne se l’était pas foulé. Un bruit sourd le tira de la contemplation de son poignet. Un poids s’était abattu sur lui. OK OK Mia n’était pas lourde et en plus elle lui fournissait un très bon bouclier, si les fusées les visait, c’était elle qui se prenait tout. Bien fait. C’est la seule raison qui l’empêcha de la pousser violemment. Et puis il était trempé un peu de chaleur humaine ne faisait pas de mal. Il s’arma tout de même de sa baguette et détourna une fusée, oh bah oui il fallait bien s’amuser un petit peu. Le regard de la jeune fille était éloquent, elle détestait sincèrement le vert et argent. Grand bien lui fasse. Il la regarda d’un air innocent, comme si cela ne l’atteignait pas le moins du monde avant de sourire. Ah ah, si seulement elle voyait sa tête ! Le brun finit par la pousser car le calme était en train de reprendre place dans ce fichu placard. Un calme un peu trop étrange d’ailleurs. La porte s’ouvrit. Ok, Cauldwell. Le connard. Il allait payer de sa vie. Le sourire satisfait qu’il lui jeta mis Stefan hors de lui, il poussa la blonde sans ménagement et fut content d’entendre le bruit de sa chute au sol. Il ne voyait plus rien si ce n’était le visage satisfait du quatrième année, ce même visage qu’il allait démolir dans quelques secondes. Il fit trop pas avant de sentir la baguette de la rouge et or quitter sa main. Il se retrouvait démuni, parfait, au moins le bout de bois de la sixième année ne serait pas tâchée d’un sang qui n’était pas le sien. Il ne regarda même pas l’instant de fierté de la blonde trop concentrée sur le gamin. « Eh bah, deux élèves enfermés dans un placard, le cheveux en bataille, le regard hagard, j’ai hâte de voir les ru… » il n’eut pas le temps de finir sa phrase car le poing du vert et argent venait de lui démolir la mâchoire. Sans plus attendre le serpentard mégalo se jeta sur le gamin et l’assaillit de coups. Il n’avait pas pu décharger sa violence sur la blonde car frapper les filles c’était vraiment bas. Même si Mia n’en n’était sûrement pas une. Par contre frapper un gamin -bon ok il n’avait que deux ans de moins- cela ne le dérangeait pas plus que cela. Ses poigns frappait partout où il le pouvait, tentant de faire le plus de mal possible. Seulement il n’eut même pas le temps de lui casser le nez et les dents voire les parties génitale qu’une force le poussa en arrière. Deux mains le retenait. Alors que le vert allait lui foutre un coup bien placé avec son coude une voix froide le coupa. « Trouve toi un adversaire à ta taille plutôt. » Cette voix était le symbole de la souffrance qu’il avait enduré. Elle était responsable de beaucoup de chose. Il se retourna sans hésiter et le jugea du regard. Stefan n’était pas dans le top de sa forme là, et le risque de se battre était trop grand pour qu’il joue avec le diable. Ses pupilles traduisirent le mépris qu’il ressentait pour le rouge et or et acquiesça. « Très bien fillette, dis-moi l’heure qui t’arrange pour te faire démolir ta face d’ange et je serais là. » Se retournant vers la jeune fille qui tenait toujours sa baguette, il écouta la réponse du biélorusse. Depuis le temps qu’il attendait cette bagarre-là ! Il regarda la blonde et soupira, il tendit la main. « Je ne frappe pas les filles, mais là je suis à bout, si jamais tu ne me rends pas ma baguette tu pourras aller voir weasley pour tenter de te refaire la face comme le gamin. D’accord ? » Et sans attendre la réponse de la jeune fille, il récupéra son dû et s’éloigna. « Au fait, j’espère ne plus jamais te croiser. » lança-t-il derrière son épaule à la blonde.

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