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 [terminé] V comme... ? [Sixtine]

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MessageSujet: [terminé] V comme... ? [Sixtine]   [terminé] V comme... ? [Sixtine] EmptyLun 15 Avr - 20:32

~ [terminé] V comme... ? [Sixtine] 1366012625087357100 & [terminé] V comme... ? [Sixtine] 57494277 ~

Quelques jours avant…

Comme bien souvent en début de soirée, la salle commune des Serpentards regorgeaient d’activités. Si certains s’employaient à terminer leurs devoirs, assis à une table ou un équilibre sur l’accoudoir d’un gros canapé, d’autres discutaient avec animation ou flirtaient outrageusement. Installé près du feu, William tournait machinalement les pages de son livre de métamorphose avancée, jetant de temps en temps des regards curieux sur l’un ou l’autre des divers protagonistes, qui s’agitaient autour de lui. En tant qu’élève en classe préparatoire, il avait sa propre chambre et aurait pu jouir de toute la tranquillité, nécessaire à l’apprentissage de l’art compliqué de la transformation, mais ce soir, son intérêt était tout autre. C’est bien souvent perdu dans la masse des élèves, que se révélaient les intérêts cachés, à l’abri d’une foule bruyante et inattentive.

Le regard bien trop bleu de l’obscur s’arrêta sur Sixtine, visiblement ailleurs au milieu de sa petite cour de copines habituelles. Belle, peut-être bien trop, populaire et engagée, elle avait tout pour elle et si certains la jugeaient parfois superficielle, William lui trouvait une certaine part de mystère et plus particulièrement, quand elle affichait, derrière son teint d’opale et ses iris si clairs, cet air rêveur… Comme si elle s’échappait à des kilomètres des commérages stériles autour d’elle. La porte de la salle commune se referma et personne ne porta le moindre intérêt au nouvel arrivant, sauf elle. Intrigué, l’espion silencieux suivi son regard pour tomber sur McAdams, avant d’en revenir directement à Sixtine. Un sourire sournois s’installa sur les lèvres bien dessinées de l’Obscur, avant qu’il ne replonge dans son livre, l’air de rien. Cette information là se révèlerait peut-être intéressante.

***

Comme bien trop souvent, un courant d’air glacé vint le transir de la tête aux pieds, à peine eut-il posé un premier pas dans l’entrelacs de couloirs, des cachots de Poudlard. Un frisson mourrut à son échine et William inspira profondément, avant de passer une main à sa nuque, pour se défaire des picots de chair de poule à sa peau. Le mois de mai se faisait plutôt clément et il avait négligé d’emmener sa cape avec lui, ce matin, en partant pour ses cours de la journée. Vêtu de l’uniforme de l’école, l’emblème des obscurs à sa manche, il avançait toujours la tête haute, jetant à tout va son indifférence ou son mépris. Seuls les personnes assez intelligentes pour embrasser sa cause avait droit à un regard neutre, très peu trouvaient cependant totalement grâce à ses yeux. Froid, cassant et impitoyable, il s’était forgé, au fil des ans, une réputation de leader au sein de son clan, que personne ne saurait lui discuter. Quand il donnait un ordre, on l’écoutait et fort peu étaient les partisans, qui auraient osé se rebeller face à lui.

Près de la salle commune, un groupe de filles bavardaient avec animation, mais une seule l’intéressait. Elle avait attiré son attention tout de suite, éthérée, ses longs cheveux d’or relâchés dans son dos, silencieuse au milieu des pies qui l’entouraient. Les yeux noircis par les ombres des cachots, William avait fixé sur elle un regard attentif, la détaillant sans la moindre retenue, avant de s’arrêter à sa hauteur. Les voix se turent instantanément, alors que les yeux curieux de la petite cour se tournaient vers lui. Il ne leur montra pas le moindre intérêt et se pencha directement sur Sixtine, pour lui glisser à l’oreille, d’une voix suave :

« Suis-moi ! »

Un ordre, sans la moindre ambigüité, mais il n’y avait aucune agressivité dans le ton. Ses doits effleurèrent sciemment ceux de la jeune femme au moment où il repartait, sans accorder le moindre regard aux autres filles, qui commentaient déjà ce qui venait de ses passer, en messe-basse pas vraiment si discrètes. A la faveur de l’ombre qui se refermait déjà sur lui, un sourire carnassier s’inscrivit sur son visage. Elle le suivrait, si elle tenait un tant soit peur à son statut au sein des obscurs, elle le suivrait parce qu’on ne refusait jamais rien à William Nott, quand on avait la rose noire aux poignets. Elle le suivrait parce que dans le cas contraire, il le lui ferait payer au centuple et elle le savait. Il n’avait jamais eu aucune pitié pour qui défiait ouvertement son autorité et n’allait pas commencer aujourd’hui, aussi belle, attirante et toute puissante, pouvait se croire Sixtine V. Simons, petite fille pas si sage.

Il entendit son pas léger derrière le sien et après avoir tourné à l’angle de plusieurs couloirs, il s’arrêta devant une porte, qu’il poussa sans la moindre hésitation. Une salle oubliée comme tant d’autres, qui avait du voir jouer entre ses murs, mille et un scénario depuis qu’elle avait obtenu ce nouveau statut. Liaisons cachées, flirts éphémères, fêtes clandestines, complots avortés ou réussis, l’atmosphère y était particulière et presque chargée de tous ces souvenirs enivrants, le genre de d’endroit qu’il aimait tout particulièrement. Il ne tint la porte que quelques secondes, et alors que Sixtine rattrapait le battant, William s’avança dans l’espace totalement dégagé, parlant sans se retourner…

« Sixtine... »

Son nom avait roulé sous sa langue, dur et mélodieux à la fois, caléidoscope de couleurs ambigu, presque provocateur, quand on songeait à la chapelle qui portait le même patronyme, tout là-bas, à Rome, dans cette Italie aux mille parfums et aux mille contradictions. Un sourire amusé vint étirer ses lèvres, alors qu’il se tournait vers elle, s’appuyant avec nonchalance, contre l’un des murs de pierre.

« Et le V ? Victoire, Virginie, Valérie, Viviane… ? »

Il allait rarement droit au but et il préférait de loin que Sixtine s’imagine les raisons, qui auraient pu le pousser, à la convoquer de cette manière. Dans le couloir, devant la salle commune, les commères qu’ils venaient de quitter, elles, ne devaient pas se gêner pour supputer à tout va, spéculant sur les quelques mots, qu’il avait pu glisser à la belle Serpentard. Et elle, que s’imaginait-elle, dans sa jolie petite tête ? Elle avait au moins eu le cran de le suivre sans rechigner et sans question, de se tenir là, devant lui, droite et fière.

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MessageSujet: Re: [terminé] V comme... ? [Sixtine]   [terminé] V comme... ? [Sixtine] EmptyMer 17 Avr - 5:19


Car tout masque ne se porte jamais longtemps...

Sixtine V. Simons & William A. Nott



Cette image la poursuivait depuis quelque temps maintenant, et plus elle regardait dans sa direction, plus ça lui revenait. Il y a deux ans environ, Matthew l’avait abordé un matin alors qu’elle relisait un livre de DCFB, en prévision du devoir qu’il faudrait bientôt rendre. Déjà en temps normal, elle ne lui accordait que très peu de regards - et le peu qu’elle lui lançait était chargé de mépris - mais ce jour-là avait été particulier et n’avait fait que renforcer son désir de l’éviter. Son camarade l’avait hélé comme s’ils avaient élevé les dragons ensemble et sa familiarité ne lui avait pas plu du tout. Non content de venir porter atteinte à son image, en plus il empestait l’alcool à des kilomètres. Et la cerise sur le gâteau, c’est qu’en dépit de tous ces éléments, il avait cru qu’elle pourrait s’intéresser à lui, et qu’une simple fleur, une simple déclaration – qui n’avait rien de romantique soit dit en passant – la ferait tomber amoureuse. Qu’est-ce qu’il pouvait être naïf ! Stupide même ! Déjà qu’elle n’avait jamais eu de réels sentiments pour tous ces beaux mâles avec qui elle sortait, alors lui ! C’était juste impensable ! Mais les choses avaient changé. La nature l’avait rendu plutôt attirant dans son genre et elle, elle avait compris que les apparences cachaient une bien sombre réalité. A courir après le pouvoir qu’on pouvait obtenir uniquement par les apparences, elle se rendait compte que tout cela n’avait été qu’un énorme mensonge. Le bonheur éternel ne se trouvait pas là, et la véritable identité des personnes qu’on disait être les plus en vues n’étaient que des monstres déguisés. Monstres dont elle faisait partie.

Pourquoi sa conscience s’était réveillée ? Pourquoi aujourd’hui plutôt qu’un autre jour ? Elle l’ignorait, et doutait de le savoir un jour. L’explication la plus probable que la Serpentard avait trouvée jusqu’ici était qu’avoir eut le temps de réfléchir à ce qu’était sa vie, une fois être parvenu à son but, elle avait constaté avec angoisse que sa vie ne tenait que sur des illusions, du vent, et que toute populaire et belle qu’elle pouvait être, ça ne durerait qu’un temps, et qu’un jour ou l’autre elle se ferait remplacer par le même genre de fille qu’elle était elle-même devenue. Cette idée la tenaillait avec une rare violence, et ce, bien qu’elle n’en laisse rien paraître. De toute façon, elle ne laissait jamais rien paraître, la sixième année était bien trop expérimentée de ce côté-là. Et puis, un soir, alors qu’elle discutait distraitement avec ses copines, elle l’avait vu entrer. Sans jeter un coup d’œil ni à gauche ni à droite, rasant les murs, son soupirant avait apparemment adopté un radar pour éviter ceux qui lui voulaient du mal, ce qui faisait pas mal de monde. Outre ses personnes qui se croyaient intelligentes en le martyrisant, personne ne le remarquait jamais. Il était comme invisible. Son exact opposé. Elle, Sixitine Victoria Simons, quand elle entrait dans une pièce, elle rayonnait de tout son être, et même ceux qui la détestaient ne pouvaient faire autrement que de la regarder. On la saluait, cherchait à lui parler et à s’attirer ses faveurs, surtout du côté des garçons. Quoiqu’il en soit, Matthew et elle, c’était le jour et la nuit, la lumière et les ténèbres, et rien n’aurait pu faire se croiser leur chemin. Vraiment aucun ?

Ce matin encore, avant que les cours ne commencent, Sixtine était entourée de ce qu’on pourrait appeler Sa Cours, ses plus fidèles amies et partenaires de ragots en tout genre. Pourtant, voilà quelques semaines maintenant que la belle demoiselle ne parvenait plus à rester concentrée sur ses discussions stériles. Bien que régulièrement elle approuvait, souriait et plaçait quelques commentaires dans la mêlée, ses pensées, elles, étaient à des années lumière de là. Hier encore, ses yeux s’étaient portés sur le loser de l’école, au moment même ou il était entré. Si lui avait un radar à idiots-violents-pathétiques, il semblerait bien que la blonde avait développé son propre radar, celui de savoir quand est-ce que son camarade était dans les parages. C’était déstabilisant et en même temps, celui qu’elle avait méprisé et ignoré toutes ces années lui paraissait maintenant des plus fascinants. Comment pouvait-il vivre ainsi ? Et qui était-il réellement ? Elle s’était fait la promesse de le savoir, d’aller lui parler. Mais quand ?

La Verte et Argent était toujours plongée dans ses pensées quand elle entendit une voix masculine lui susurrer à l’oreille de le suivre. Est-ce que c’était Matthew ? Encore un pied dans son imaginaire, elle eut cette illusion mais lorsqu’elle se retourna, ce fut pour tomber sur le descendant Nott, qui lui effleura les doigts de la main avant de repartir. Bien que ses copines de bavardages malveillants la regardèrent avec envie, des étincelles dans les yeux et prêtent à inventer une tonne de rumeurs toutes aussi fausses les unes que les autres, Sixtine, elle, se montrait plutôt méfiante. Elle n’était pas d’humeur à le divertir et les cours allaient bientôt commencer.

« Je reviens. » annonça-t-elle inutilement avant de se mettre en route et de suivre le bel éphèbe.

William Nott… comme toute fille de Serpentard et du clan des Obscurs, Sixtine l’avait regardé en espérant secrètement qu’il la remarque un jour. Il affichait ce détachement et cette distance qui imposait le respect et pour lui, pour lui plaire, on serait prêt à tout et n’importe quoi. Ce qui le rendait attirant ? Son noble lignage évidemment, mais aussi cette prestance et cette intelligence qui se dégageaient de lui. Il était, à n’en pas douter, le meilleur partit de leur génération, avec quelques autres rares héritiers de la Haute. Mais malheureusement, il tombait bien mal. Les pensées de la belle étaient aux antipodes de ce qu’il était. Cela dit, elle ne se faisait pas trop de soucis. Les gens comme lui, elle ne les connaissait que trop bien, pour les côtoyer et en faire presque partie. S’il s’intéressait à elle, ce serait pour quelques jours, voire quelques heures ou même quelques minutes, après quoi il l’oublierait. Un mauvais moment à passer donc… Ou alors, et c’était le plus probable en ce début de journée, il voulait lui demander ou elle en était avec Kenneth. Un des leaders du clan lui avait demandé il y a quelques jours de convaincre le Gryffondor de les rejoindre, et elle y travaillait. Mais ça demandait du temps, d’autant que le lion ne se laissait pas si aisément manipuler, malgré son grain de folie évident. Cessant de supposer à tout va, elle attendit simplement que le Serpentard au regard bien trop perçant ne le lui explique.

Une fois dans une salle de classe vide, oubliée de tous officiellement mais dans laquelle bien des choses s’y passaient, elle resta postée près de la porte, tandis que son camarade avançait dans la pièce. Elle avait bien envie de lui dire d’en finir et vite, mais garda le silence. La hiérarchie entre les deux élèves était évidente, et avec lui, c’était d’autant plus vrai. William était connu pour sa violence et son intolérance, et la jeune femme n’avait aucune envie de l’irriter. A la place, elle préféra le détailler, profitant qu’il soit de dos et qu’elle n’ait rien d’autre à faire.

« Sixtine… »

Elle leva son regard vers lui, attendant la suite, et se retenant de répondre un présente ! blague qu’elle devinait ne pas convenir. Il se retourna ensuite, pour lui faire face, adossé contre le mur de pierre, et les deux se retrouvaient alors à l’opposé. La miss campa sur sa position, rassurée par la porte juste à porté de main. Le visage neutre, elle fit mine de ne pas remarquer le sourire amusé de son aîné et décida d’avance que quoiqu’il advienne, elle jouerait les cruches, comme les hommes les aiment si bien.

« Et le V ? Victoire, Virginie, Valérie, Viviane… ? »

Non, V pour Va te faire foutre. Intérieurement, elle se mit à rire avec cynisme et méprit. William Nott représentait tout ce qu’elle détestait depuis qu’une conscience lui était née. Mais c’était et surtout parce qu’il la renvoyait à ce qu’elle était, la même que lui, à quelques richesses près. Désinvolte, insolente, manipulatrice, hautaine et suffisante, c’est ce qu’elle avait toujours été, c’est ce qu’était son camarade, et ça la répugnait. En plus, ainsi posté face à face, elle avait véritablement l’impression qu’il était son reflet. Détestable révélation.

« Victoria. » répondit-elle simplement.

Et en prononçant ce nom, elle se rendit compte de l’ironie des deux prénoms que lui avaient donnés ses parents. Sixtine, comme cette fameuse chapelle en Italie, et Victoria, le même prénom qu’une reine plus que célèbre d’Angleterre. On ne pouvait pas dire que ça incitait à l’humilité, au contraire, ça promettait du rêve non ? Toujours immobile, un air curieux et intéressé sur le visage, la demoiselle jouait son rôle de petite-fille bien sage à la perfection.
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MessageSujet: Re: [terminé] V comme... ? [Sixtine]   [terminé] V comme... ? [Sixtine] EmptyJeu 18 Avr - 3:32

William, 8 ans…

- Elle s’appelle Sixtine, mon trésor.
- Sixteen ?Comme quinze + un ?
- Non, comme la chapelle.
- La quoi ?

Elle était tout menue et elle avait les cheveux plus blonds qu’un champ de blé. Elle ressemblait à ces poupées de porcelaine, que Cora avait chez elle et qu’elle dédaignait bien souvent quand il était là, si pâle, avec pourtant, les joues toutes roses. Elle se tenait bien droite, dans sa jolie robe faite probablement sur mesure. Elle était jolie, mais elle avait l’air toute fragile, malgré ses airs assurés. Ses poignets étaient tellement fins que William ne put que se dire, qu’il pourrait les briser, s’il le voulait vraiment. Et puis, il avait croisé ses grands yeux bleus, et il s’était dit que non, finalement, elle ne le laisserait certainement pas faire. Il y avait de la détermination, dans ce regard là et alors que sa mère terminait de lui expliquer d’où venait le prénom de la petite fille, qui se tenait un peu plus loin, avec ses parents, au milieu de la foule des convives, le petit garçon avait sourit.

- C’est vrai qu’elle est jolie.

La petite Sixtine aux cheveux d’or et aux prunelles d’azur !

Et belle, elle l’était toujours, là, face à lui, dix après, dans la semi-pénombre de cette pièce complètement vide. Il n’avait rien oublié de ce jour où il l’avait vue pour la première fois, comme il n’oubliait jamais rien de ces gens, qui pourraient un jour lui être utile ou se montrer digne de sa réelle attention. Depuis son arrivée à Poudlard, il l’avait toujours tenue à l’œil, tout en gardant ses distances. Il l’avait vue se transformer en cette fille populaire, qui attirait tous les regards. Il l’avait vue graviter entre les plus en vues, les filles qui s’accrochaient à elle comme à une sorte de modèle, les garçons, qui passaient mais auxquels, elle ne semblait jamais s’attacher. Et puis, elle était devenue une obscure. Il avait souri la première fois qu’il avait remarqué la rose noire à sa manche, exactement comme ce fameux jour, où il avait dit à sa mère que oui, la petite sixtine était jolie… Mais pas que ! La hiérarchie de leur clan était aussi trouble qu’effrayantes, à escient. Certaines des missions qu’on lui avait confiées venaient de lui, sans même qu’elle ne puisse vraiment le savoir. La tester était un plaisir et pour l’instant, elle n’avait jamais démérité…

En ce moment, sa mission était claire : attirer dans leur filet Kenneth Shaun. Quand il en avait été question, il avait tout de suite dit sa confiance en Sixtine. Si une fille pouvait parvenir à le faire fléchir, c’était bien elle. Et puis, elle avait posé ses grands yeux bleus sur le petit Loser de Serpentard et William avait eu l’impression qu’elle s’échappait, doucement. Et il n’aimait pas ça ! Avoir le fourchelang était important pour la cause et Matthew n’avait strictement aucune place dans cette équation-là. Sauf si… Sauf s’il existait un moyen de se servir de lui, pour atteindre Olive, sa petite résistante de meilleure amie, une autre prise de choix, s’il était possible un jour, de lui faire entendre raison.

Elle avait gardé le silence tout autant que ses distances, depuis qu’elle était entrée derrière lui dans cette pièce, respectant une hiérarchie dont elle devait avoir pleinement conscience. Le visage impassible, elle se contentait de le regarder, attendant certainement les questions. Elles devaient venir de lui, puisque c’était lui, qui menait la danse. Et elle y répondit quasiment instantanément. Victoria ! Une moue légèrement ennuyée vint brouiller les traits de l’Obscur. Il préférait de loin Sixtine, piquant et faussement angélique. Démarche de félin, il s’était approché d’elle tout en la détaillant sans la moindre gêne, réduisant la distance entre eux en même temps que son sourire se faisait plus ironique. Il laissa plus d’un pas entre eux quand fut arrivé le moment de s’arrêter. Jolie petit poupée de porcelaine si appliquée et tellement docile… Vraiment ? Il avait saisit son poignet avant de le tourner doucement et d’y poser son regard. Son pouce avait effleuré la petite rose noire en une caresse, signe qu’elle appartenait à son clan, presque, qu’elle lui appartenait à lui ! Ses yeux perçants en étaient finalement revenus à son visage, alors que ses doigts serraient plus fort son poignet, tirant dessus pour l’attirer plus près de lui. Plus petite, si elle voulait vraiment darder ses prunelles d’un bleu si clair dans les siennes, qu’elle lève la tête ou alors, qu’elle continue à jouer à la gentille petite Obscure bien sage, ça lui allait aussi.

- Explique-moi Sixtine, comment tu comptes ramener Kenneth vers nous en passant ton temps à rouler des yeux de biche à ce crétin de McAdams ?

De sa main libre, il avait soulevé le menton de la jeune femme, pour l’obliger à soutenir son regard, alors qu’il prononçait le nom de ce pauvre crétin, qui semblait s’attirer ses faveurs, pour il ne savait quelle raison grotesque. Elle se croyait amoureuse ? Ridicule ! Pas question qu’il laisse passer le moindre mensonge dans les grands yeux bleus de Sixtine. Lâchant un soupir avant de sourire, cruel, il avait lâché son visage pour serrer encore plus ses doigts, autour de son poignet si fin. Enfant, il s’était déjà dit qu’il pourrait le briser, ce n’en était que d’autant plus vrai aujourd’hui. Elle porterait peut-être les marques de cet entretien, sur sa peau pâle… Elle n’aurait qu’à s’en servir comme d’un aide-mémoire. Elle appartenait aux Obscurs et c’était un contrat qu’elle avait signé de son plein gré et qu’il ne lui permettrait pas de bafouer.

- Tu pense peut-être pouvoir te servir d’autre chose que de ton joli minois, pour l’enrôler chez les Obscurs ?

Sa voix était clairement moqueuse, cette fois et tout dans son expression affichait le plus profond des cynismes. Elle n’avait pas intérêt à vouloir oublier qui elle était, parce qu’il se ferait un plaisir de le lui rappeler… Dans la douleur. Et il ne parlait pas forcément que des marques qu’ils pourraient laisser sur son corps, en guise de souvenir de lui.

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MessageSujet: Re: [terminé] V comme... ? [Sixtine]   [terminé] V comme... ? [Sixtine] EmptyDim 21 Avr - 0:08


Car tout masque ne se porte jamais longtemps...

Sixtine V. Simons & William A. Nott



Tout ce en quoi elle avait toujours cru, chacun des choix qu’elle avait faits pour s’approcher encore plus des étoiles, chaque regard qu’elle avait eu, chaque parole qu’elle avait prononcée, tout n’avait été fait que dans un unique but : avoir le pouvoir sur tous et tout le monde, et aussi sur ce William Nott qui se croyait bien plus malin que les autres. Mais elle avait comprit assez tôt qu’un jour ou l’autre, on finit toujours par tomber sur plus fort que soi. Son camarade, plus âgé qu’elle de deux ans, était peut-être celui qui serait capable de la contrer. Les deux ensemble, s'ils décidaient d'unir leur intelligence, elle était sûre qu'ils pourraient faire de grandes choses, mais ça ne se ferait jamais, et pour cause, il se plaçait en être supérieur tandis que les aspirations de la belle blonde était ailleurs. Alors oui, peut-être qu'il était celui qui lui serait supérieur dans ce jeu-là, mais elle ne se laisserait pas faire, et tant pis pour la chute. On l’avait élevé pour qu’elle devienne un leader, pas pour être le jouet de parfaits idiots insensible comme ce Nott, aussi attirant puisse-t-il être. Son sourire doucereux, ses regards inquisiteurs, ses gestes mielleux et brutaux à la fois, il était clair qu’on n’était pas là pour le plaisir. Elle ne savait cependant pas si c’était une bonne ou une mauvaise chose. Ses airs supérieurs l’agaçaient, et elle se promit que si un jour l’occasion de lui faire payer son attitude se présentait, elle ne la laisserait pas passer. Plus petite, plus fragile, moins riche oui… mais elle n’avait rien à lui envié niveau ambition et ruse. Que le meilleur gagne ? Il pourrait bien être surpris.

Toujours immobile et bien droite à proximité de la porte, Sixtine avait les yeux rivés sur ce qu’elle considérait être comme son adversaire. Elle n’aurait jamais du le voir ainsi, ils étaient du même côté non ? Et si elle avait envie de changé de camps ? Non c’était stupide ! La sixième année repoussa ses idées saugrenues de sa tête. A force de tout remettre en question, elle allait finir par tout gâcher ce pour quoi elle avait travaillé si dur pendant toutes ces années. Hors de question de massacrer tout ce labeur pour des futilités ! Peut-être que son entretient avec ce bel éphèbe la remettrait sur la bonne voie ? C’est ce qu’elle cru avant qu’il ne réduise la distance qui les séparaient, et que le nom McAdams ne sorte de sa bouche. A la prononciation de ce nom, Sixtine se raidit, furieuse autant contre cet idiot aux grands airs que contre elle-même. Depuis quand il s’intéressait à ce qu’elle faisait ? A qui elle voyait et à qui elle avait envie de parler ? Elle aurait du se montrer plus discrète ! Ses copines n’avaient pourtant jamais rien remarqué ni soupçonné, mais lui si. Fallait-elle que la Serpentard comprenne qu’elle était surveillée ? Est-ce que c’est ce qu’il essayait de lui faire comprendre ? Qu’en entrant chez les Obscurs elle avait signé un pacte avec lui ou elle acceptait d’être son esclave ? C’est ce qu’il semblait indiqué en attrapant son poignet entre ses doigts pour le serrer de la sorte. S’il pensait l’intimider, son camarade se fourrait le doigt dans l’œil jusqu’au coude ! Avec elle, ça ne prenait pas. La sixième année allait devoir y réfléchir plus sérieusement et jouer plus finement. Pensait-il avoir trouvé sa faille en remarquant qu’elle s’intéressait à McAdams ? Stupide ! Elle n’avait aucun sentiment pour lui, pas plus qu’elle n’en avait jamais eu pour ceux avec qui elle était sortit… juste qu’elle avait envie d’apprendre à le connaître et peut-être l’aider ? Pour le moment tout ça était encore flou dans sa tête. La seule chose dont elle était certaine, c’est que le souvenir du loser s’était rappelé à sa mémoire et qu’aujourd’hui, elle sentait qu’elle devait lui parler. La raison lui échappait totalement, mais Sixtine savait qu’un jour ou l’autre elle saurait pourquoi. Peut-être qu’elle sentait qu’il deviendrait quelqu’un d’important et de populaire si on lui donnait les moyens ? Amoureuse… Non mais n’importe quoi ! A la limite, la jeune femme voulait bien concéder qu’il avait un côté rebelle, solitaire et mystérieux qu’elle trouvait craquant et que dans son genre, il devenait de plus en plus beau, mais ce n’était pas une raison suffisante pour parler de sentiment. Des mecs hyper mignons, elle en avait eu à la pelle, ça n’avait pas empêché qu’elle les avait tous lâcher à un moment ou à un autre, sans rien éprouver de particulier. Mais McAdams était différent de tout ceux qu'elle avait connu, du moins en avait-elle l'impression, est-ce que ça changeait réellement quelque chose ?

Bien que de plus en plus irritée par le jeune homme aux yeux azurs, la Verte et Argent restait d’apparence neutre, ses sourcils s’étant froncés imperceptiblement. Mais bien qu’insupportable et odieux, il était intelligent et peut-être l’avait-il sentit. Comme il l’interrogeait sur Kenneth – ce qui ne l’étonna guère – elle fit abstraction du sous-entendu qu’il avait proféré sur McAdams et se concentra sur le sujet de sa mission. Quand l’héritier Nott avait serré son poignet, elle avait continué de le regarder dans les yeux, avec une légère pointe de défi. Elle ne se laisserait pas traitée comme lui étant inférieur. S’il la pensait fragile, tant mieux ! Elle saurait lui faire regretter amèrement et rapidement son manque de discernement. Non, s’il voulait lui soutirer quelque chose, il aurait mieux valu qu’il oublie son orgueil l’espace d’un instant et qu’il la traite sur un ton d’égal à égal. Là, il avait mal joué. Cela dit, la petite blonde réfléchissait avec une rare vélocité et finalement, la tournure que prenait la conversation pourrait peut-être aller dans son intérêt. Il fallait qu’elle reste maîtresse de ses émotions et qu’elle lui fasse comprendre qu’au lieu de la considérer comme une esclave, il avait tout intérêt à reconnaître son brillant intellect.

« Pourquoi pas ? » commença-t-elle avec assurance mais respect. « Kenneth est peut-être un peu fou sur les côtés, mais il est loin d’être idiot. Et des filles à ses pieds, il en a à s’en faire une montagne. Plutôt que de me rajouter dans le lot, je vais lui offrir ce qui se fait visiblement rare entre garçon et fille : une amitié. Après, s’il développe plus, c’est tout bénef ! »

Féline, Sixtine affichait elle-aussi un sourire amusé en passant à côté de du beau brun, en lui lançant une œillade. Elle était un esprit libre et elle comptait ne pas se laisser enfermer dans l’image d’une fille soumise. Ça ne lui plairait sans doute pas, mais au moins il était prévenu et il faudra bien qu’il se fasse à l’idée. Le fait qu’elle s’éloigne de la porte et qu’elle ne se laisse pas impressionner en était d’ailleurs la preuve. Une fois après fait quelques pas, elle posa une main sur sa hanche en regardant distraitement le mur devant elle.

« Et si c’est un compte rendu que tu veux, j’ai l’honneur de t’informer qu’il est étonnamment réceptif à mes sollicitations. Dans un mois ou deux, je suis sûre qu’il sera de notre côté. »

Cela dit, Sixtine commençait à se dire qu’elle aimerait qu’on se passe de ses services à l’avenir. Elle avait déjà bien assez œuvré et prouvé sa valeur, n’y avait-il personne d’autre capable de s’assurer ce genre de mission ? Mais elle en resta là. Montré qu’elle n’avait pas peur de lui avait déjà du lui attirer son courroux, elle n’allait pas tenter le diable. Elle espérait seulement qu’il comprenne qu’elle ne cherchait pas à se rebeller, mais qu’elle souhaitait simplement être traitée avec considération. Sa réaction en avant première d’ici quelques secondes…
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MessageSujet: Re: [terminé] V comme... ? [Sixtine]   [terminé] V comme... ? [Sixtine] EmptyMer 24 Avr - 1:12


Elle n’avait pas essayé de le dédire, de se justifier ou d’argumenter quoi que ce soit sur le sujet McAdams, mais un mouvement à peine perceptible de ses épaules, lui laissa penser que la question la rendait nerveuse. Aucun signe cependant de la moindre inquiétude, sur son joli visage de porcelaine ou dans son regard soutenant le sien, presque provocateur. Elle n’avait pas baissé la tête et William avait apprécié tout autant qu’il avait détesté ça. Sixtine lui laissait une impression ambivalente, ne sachant pas vraiment s’il devait sourire de ses airs bravaches et assurés ou au contraire, la plaquer contre un mur et lui faire comprendre de manière bien moins douce, à qui elle était en train de s’adresser. Il avait presque l’impression de sentir déjà sous sa paume, le cœur de la jolie blonde battre à sa gorge, quand il approfondirait la pression sur sa trachée… et ses doigts s’agitèrent d’eux-mêmes, la chair de poule à sa nuque, à cette simple pensée.

Un rire soupiré lui échappa, quand Sixtine lui lança comme une ultime provocation, qu’il y avait peut-être autre chose, que Kenneth pourrait voir en elle, que sa jolie plastique. Le Gryffondor était peut-être déjanté, mais il n’avait rien d’un idiot. Qu’elle lui apprenne plutôt quelque chose qu’il ne savait pas, il n’avait que faire d’attirer chez les Obscurs, des crétins inutiles. Selon elle, sa proie n’avait qu’à se baisser pour ramasser les filles, alors, il était bien plus malin de chercher à devenir son amie ! Ridicule, mais il avait tout de même desserré l’emprise de sa main sur son poignet, pour qu’elle puisse s’en libérer… Ce qu’elle fit presque aussitôt, pour le contourner, tout en lui lançant un regard assuré…

« Oui, c’est certainement plus malin de la jouer comme ça… Puisque visiblement, tu penses ne pas parvenir à sortir du lot des greluches, qui se pavanent devant lui. »

Il l’avait dit sur un ton aussi amusé que railleur, mais l’insulte était cinglante. Pas assez jolie, pas assez charmante, pas assez spéciale pour mettre Kenneth à genou ? Il espérait bien avoir gratté un peu le verni de cette si jolie confiance en elle, qu’elle affichait avec une insolence rare et qui avait le don de l’agacer au plus haut point. Elle ne se postait plus près de la porte… Un peu trop sûre d’elle… Et non, ça ne lui plaisait pas vraiment et en même temps, son audace avait quelque chose d’amusant, d’excitant. La faire retomber un peu de son piédestal plus fragile qu’elle ne pouvait se l’imaginer, aurait certainement quelque chose de profondément délectable !

Elle ne se laissait pas démonter pour autant et puisqu’il était là, elle lui servit un compte-rendu lacunaire de ses formidables avancées avec Kenneth. Il était réceptif à ses sollicitations et elle était convaincue que dans quelques mois à peine, il rejoindrait les Obscures, grâce à elle. Cette fois, William avait ri franchement, faisant quelques pas en arrière, pour s’appuyer contre la porte close. Elle n’avait pas peur, c’était bien…

« Brave petit Soldat, on peut vraiment compter sur toi. »

Ca aussi, c’était terriblement méprisant, quantité négligeable, la fille qu’on envoyait s’offrir en pâture pour la cause ! Mais si elle croyait que son petit numéro avait suffit à le détourner de la question qu’elle avait carrément ignorée, elle se trompait lourdement ! McAdams n’en demeurait pas moins un problème, quand bien même avait-elle décidé que Kenneth n’était pas à son goût… Ou qu’elle n’était certainement pas à la hauteur du goût de Kenneth ! Trainer avec un tel loser, ce n’était pas digne d’une Obscure, qu’elle soit un simple soldat ou bien plus, ça n’y changeait strictement rien… Sans compter que ledit vaut-rien traînait lui-même avec une petite résistante notoire, qu’il fallait aussi remettre dans le droit chemin… La jolie Olive, qui ne faisait vraiment pas la fierté de son grand-frère, si loyal au clan à la rose noire.

« Puisqu’apparemment, ramener Shaun ne sera qu’une formalité et que t’en a rien à battre, de McAdams… J’ai une autre petite mission à te confier. »

Une mission qui de surcroit, lui ferait peut-être plaisir et lui servirait de couverture, pour approcher son séduisant petit loser, avant que William ne l’écrase sous son pouce ! Peut-être saurait-elle, dans cette situation-ci, sortir du lot des pouffes qu’un McAdams pourrait se taper ? Son sourire était toujours aussi railleur et le regard qu’il posait sur elle, à la limite de l’amusement. Une parole de trop et il pourrait peut-être lui faire accepter cette mission-là, en posant ses mains sur elle, de manière bien plus violente, qu’il y a quelques minutes à peine… Et franchement, quel plaisir ça lui ferait !

« En plus d’être un crétin inutile, McAdams a aussi de très très vilaines fréquentations… »

L’Obscur avait secoué la tête, faisant claquer sa langue contre son palais à la fin de sa tirade, comme s’il était en train de réprimander, un garnement vraiment désobéissant. C’était souvent les impartiaux, qui pouvait vous en apprendre le plus, sur ce qui se tramait dans l’école, en tout temps. Ils avaient la fâcheuse tendance de laisser traîner leurs oreilles un peu partout, dans un camp comme dans l’autre, sans qu’on ne fasse vraiment attention à eux… D’autant plus, quand on était une pauvre monnaie négligeable, comme ce petit crétin. Non mais est-ce qu’elle avait vraiment pu s’enticher de lui ? Réellement ? Quelle déception si c’était le cas, mais aussi, quelle formidable moyen de voir si elle était aussi attachée à la cause, qu’elle voulait bien le laisser paraître.

« Je veux que tu l’approches et que tu en tires toutes les confidences que tu pourras en tirer… Dans un premier temps. »

Ce n’était pas que ses compétences, qu’il voulait tester dans le plan McAdams, sa loyauté aussi était sur le grill.

« Et de toute manière, comme il te laisse totalement indifférente… Ce qu’il pourrait lui arriver de fâcheux… Tu t’en moques, hein ? »

Le regard qu’elle lui avait lancé, l’autre jour, William n’en était pas dupe une seule seconde. Il était tout le contraire de ceux qu’elle lui lançait aujourd’hui, calculés, tous jusqu’aux derniers. Elle ne le convainquait pas une seconde et ses réticences à vouloir manipuler Kenneth, en jouant de ses charmes, ne faisait que le conforter dans ce qu’il pressentait déjà. Par le passé, elle ne faisait pas autant la fine bouche. Les mecs ? Aucune importance… Quant à ses histoires d’amitié, elle pouvait aller les servir à d’autres ! Est-ce qu’elle le prenait vraiment pour un idiot ? Quelle continue… Il la briserait avec d’autant plus de plaisir !
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MessageSujet: Re: [terminé] V comme... ? [Sixtine]   [terminé] V comme... ? [Sixtine] EmptyMer 24 Avr - 2:57


Car tout masque ne se porte jamais longtemps...

Sixtine V. Simons & William A. Nott



Si seulement elle avait pu lui lancer un avada kedavra sans avoir de problème… elle l'aurait fait sans l’ombre d’une hésitation, d’un remord. Un jour ou l’autre, elle le fera d’ailleurs très certainement. En attendant, elle allait devoir supporter ce crétin fini, mais elle se promit que ça ne durera qu’un temps. Nott pensait qu’elle lui appartenait, et ne cessait de la tourner en dérision. Qu’est-ce qu’elle s’en fichait ! Si sa manière de procéder ne lui plaisait pas, il n’avait qu’à aller trouver une cruche pour le faire à sa place, elle ne demandait pas mieux ! Le plus ennuyant dans cette histoire, c’est qu’il avait remarqué l’intérêt qu’elle portait à son camarade, en sixième année lui-aussi. Mais justement, si ça aurait du la déstabiliser, elle se dit au contraire qu’elle devrait en tirer leçon. Si elle-même qui se jouait des hommes se laissait prendre à ce piège qu’était l’amour - ou du moins une certaine attirance - nul doute que cet idiot aux grands airs tomberait dans le panneau un jour ou l’autre. Peut-être même que c’était déjà fait ? Elle connaissait qui pourrait la renseigner, filer son soi-disant supérieur pour lui ramener une faille, aussi mince soit-elle pour lui faire regretter d’être né et de venir fouiner dans sa vie. Un jour prochain, elle le fera tomber, elle lui fera connaître la souffrance et quand elle se sera lassée de s’amuser, elle lui assènera le coup fatal. Il voulait jouer à ce jeu-là avec qu’elle ? Elle lui fera regretter. Elle tombera sans doute, mais elle ne descendra pas seule. Elle s’assurera qu’il se fasse au moins autant mal qu’elle, et à ce petit jeu-là, il la sous-estimait. Tant mieux ! Indifférente au venin qu’il pouvait lui cracher au visage, Sixtine s’était déjà envolée au loin. Elle était un esprit libre, qu’on se le dise ! L’idée de quitter les Obscurs caressait chaque jour ses pensées, peut-être devrait-elle retourner sa veste radicalement, aider les Résistants. Quitte à se faire malmener par ce pitre, autant que la raison en soit valable, et autant avoir des alliés qui pourraient lui rendre la pareil.

La Verte et Argent se désintéressait totalement de Kenneth. Quelque part, elle espérait même qu’il résiste et qu’il refuse d’entrer chez les Obscurs. Quand elle l’avait vu si heureux, différent, amicale, sans une once de fourberie, elle s’était sentit bien, et s’était même surprise à penser que ce serait dramatique qu’il perde sa joie de vivre en rejoignant le clan des Serpents. Peut-être que sa place n’était plus chez les Obscurs, mais ailleurs. Là où on la laisserait être qui elle est vraiment, ou elle ne serait pas un objet, où on l’apprécierait à sa juste valeur. De toute façon, ses parents l’avaient déjà largement handicapée en lui racontant des fadaises sur ce qui fait qu’on est réellement heureux ou non, et par extension, les Obscurs aussi puisqu’ils étaient ceux qui avaient le même mode de penser que ses géniteurs. Avec naïveté, elle s’était perdue dans cet engrenage, faisant maintenant elle aussi partie de la machine. Mais elle était plus forte qu’il n’y paraissait, malgré sa petite taille et ses traits de porcelaine. Un jour, elle se libérerait de tout ça, elle avait déjà ses idées en tête. Mais la première chose à faire, c’était de neutraliser Monsieur-je-vaux-mieux-que-tout-le-monde-et-je-suis-le-maître. Il se prenait pour qui ? Le descendant de Voldemort ? Merlin qu’il était ridicule ! Mais elle n’allait pas le lui faire remarquer. Mentalement, la sixième année élaborait déjà son plan, tandis que le brun continuait de déblatérer sans fin. Elle faillit cependant arborer un air navrant et rieur quand il se mit contre la porte. Quoi, il allait la torturer et la tuer ? Eh bien au moins ce sera fait. Ce sera toujours mieux que de voir sa tête et de subir ses grands airs supérieurs. D’ailleurs, c’est tout ce qu’il savait faire ? Intimider les gens à coups de poings ? Lamentable !

« Si ma manière de procéder avec Kenneth ne te plait pas, libre à toi de faire appelle à une autre fille. »

Après tout, elle n'était peut-être pas au goût du Gryffon et si c'était le cas, que pouvait-elle y faire ? C’est alors qu’il décida d’enfoncer le clou en lui reparlant de McAdams. Son aîné voulait qu’elle se serve de lui pour approcher certaines de ses fréquentations. La blonde comprit directement de qui il voulait parler : Olive Finnigan. Une fille avec un tempérament de feu et qui, à sa manière, pourrait être utile dans leur camp. Pour le moment, il faudrait seulement qu’elle en tire des confidences. Bon, l’avantage c’est qu’elle pourra aller lui parler, même devant tout le monde sans qu’on puisse venir lui casser les pieds, c’était une mission donc faites place ! Mais d’un autre côté, elle n’avait aucune intention de se servir de lui. Peut-être serait-il son ticket de sortie ? Elle allait devoir analyser tout ça au plus vite. Toujours bien droite et immobile, gentille et douce petite esclave, Sixtine avait déjà son plan d’attaque en tête. Elle avait laissé une chance à ce Nott de la considérer sur un pied d’égalité mais il l’avait gâchée. Elle avait hâte qu’il s’en morde les doigts et elle n’aura de cesse d’y travailler jusqu’à ce que ça arrive effectivement. Pourtant, bien qu’elle était en train de changer, ce qu’elle avait été toutes ces années n’avaient pas disparu pour autant, et elle commençait à s’ennuyer de cette conversation. Bon, maintenant qu’il avait ri à ses dépends et qu’elle avait décidé de le poignarder dans le dos à la première occasion, est-ce qu’elle pouvait sortir et se diriger vers son premier cours ?

« Fais ce qu’il te plaît, de toute façon, c’est bien ce que tu fais toujours non ? » lança-t-elle d’un ton neutre.

Adoptant maintenant une attitude défensive, elle attendait qu’il se décide de bouger son derrière de la porte pour rejoindre ses copines. Il ne tirerait plus rien d’autre d’elle maintenant. Si se montrer être un parfait connard marchait avec d’autres, grand bien leur fasse, mais elle, elle avait quitté ce rang-là pour aller voir d’autre pâturage. Elle se doutait cependant qu’il ne la laisserait pas partir aussi simplement mais au moins il était fixé, la Serpentard n’était pas de celles qui faisaient ses quatre volontés et qu’il pouvait utiliser selon son bon vouloir. Quand à sa nouvelle mission, inutile de dire qu’elle l’acceptait, ce n’était pas comme si elle avait le choix.

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MessageSujet: Re: [terminé] V comme... ? [Sixtine]   [terminé] V comme... ? [Sixtine] EmptyDim 28 Avr - 20:50


Joli masque ! Elle n’avait pas sourcillé une seule seconde face à lui, encaissant insultes et moqueries, comme si chacun de ses mots coulaient sur elle, avec une indifférence totale. Elle était terriblement agaçante, mais si elle se montrait moitié aussi habile et impassible, quand elle était en mission, il fallait bien l’avouer, elle était aussi un atout précieux pour leur camp. Jusque là, elle n’avait jamais failli à sa tâche et s’était toujours montré digne de la confiance des Obscurs et donc, de la sienne. Pourtant, quelque chose le dérangeait, dans ce face à face, où elle se montrait bien trop apte à encaisser tout ce qu’il pourrait bien lui balancer à la figure. Ca ne la touchait pas vraiment ? Il aurait voulu que ce soit le cas, sans vraiment savoir pourquoi et ça l’était probablement, non ? Derrière cette jolie petite carapace qu’elle s’était forgée avec le temps, derrière les bonnes manières de la fille de bonne famille, derrière tout ce qu’elle voulait bien lui faire croire, en jouant les parfaites petites soldates, il aurait voulu que ça la touche.

Dans sa réplique, il avait au moins pu déceler une pointe de contrariété. Si ses méthodes ne lui plaisaient pas, il pouvait toujours envoyer une autre fille, pour s’occuper de Kenneth. Evidemment ! Ca lui aurait fait plaisir en plus, non ? Ne plus avoir à trainer autour du Gryffondor, alors que c’est auprès de McAdams, qu’elle aurait voulu pouvoir faire la belle. Qu’elle n’y compte pas trop, ce n’était pas dans ses plans, du moins, pas pour le moment. Quant à satisfaire à ses caprices, c’était bien là, la dernière de ses intentions.

« Oh, mais je serais déçu de t’empêcher d’explorer cette nouvelle tactique révolutionnaire, pour faire plier les garçons auxquels tu ne plait pas ! »

Comme s’ils avaient pu être légion ! Il fallait être honnête, Sixtine était probablement l’une des plus belles filles de cette école et elle le savait pertinemment, aussi bien que lui ! Mais la piquer sur ce terrain-là ne manquait tout de même pas d’un certain charme, de piquant. Derrière la petite séductrice de pacotille, il avait l’impression d’avoir bien plus à découvrir. Encore fallait-il qu’elle reste dans le droit chemin, qu’elle ne se perde pas sur la route… Et ce n’était certainement pas en tombant sous le charme d’un pauvre Loser, impartial de surcroit, empoté, par-dessus le marché, qu’elle allait évoluer dans le bon sens, celui qu’il voulait. Lui permettre de se rapprocher de McAdams, pour mieux pouvoir enfoncer le clou, c’était délectable. Il l’aidait tout autant qu’il pourrissait d’avance tout ce qu’il pourrait y avoir entre eux, en l’envoyant se servir de lui. A moins qu’elle ait le cran de refuser ? Elle savait ce que pourrait lui coûter de jouer les rebelles en attaquant de plein front et elle esquiva tout aussi habilement que d’habitude. Mission acceptée… Dans un silence plein d’abnégation, puisque c’était ce qu’il voulait et oui, il faisait toujours ce qui lui plaisait. Pas elle ? Quelle surprise ! Pauvre Sixtine, martyre volontaire ! Mais peut-être que si elle savait mener sa barque correctement, un jour…

« Evidemment ! »

… Elle pourrait avoir l’occasion de donner quelques autres à son tour. Avec un sourire narquois, il s’était redressé, avant d’ouvrir la porte et de la tenir pour elle, la gardant entrebâillée, d’une main sur le battant. Mademoiselle Simons pouvait disposer… Sixtine s’était avancée, toujours aussi digne et sûre d’elle, la démarche altière et William l’avait suivie des yeux, sans se départir de son air mâtin. Elle ne manquait rien pour attendre, si elle pensait pouvoir se montrer plus habile que lui, au jeu de la manipulation. Ses pas claquaient contre le sol dallé et il ne la lâchait pas des yeux. Ce don de l’agacer tout autant que de l’intéresser, peu de gens étaient parvenu à le lui dérober et juste avant qu’elle ne quitte finalement la pièce, se glissant dans l’embrassure de la porte, il la retint par le bras, serrant un peu plus fort que nécessaire. C’était plus fort que lui, poser ses mains sur elle et affermir son autorité, par tous les moyens en sa possession. Il s’était penché sur elle et ce fut tout près de son oreille qu’il parla, à mi-voix, le ton plein de fiel.

« Ne t’avise pas de prendre trop de plaisir à cette mission, parce que d’une manière ou d’une autre, sois-en sûre, je le saurais »

Parce qu’il ne comptait pas la lâcher des yeux et que dans les rangs des obscurs et plus encore chez les Serpentards, les crétins prêts à lui lécher les bottes et à lui reporter tout ce qui pourrait bien se passer, entre Sixtine et son pauvre Loser de coup de cœur, étaient bien plus que légion. Qu’elle s’avise de le doubler, et il le lui ferait payer le plus cher possible… D’autant plus que désormais, il connaissait son point faible… Un point faible des plus pathétiques, par-dessus le marché.

Une moue toujours aussi amusée sur le visage, il s’était redressé pour la dévisager, le regard mauvais et pourtant, le sourire toujours accroché aux lèvres. Doucement, ses doigts avaient relâché leur emprise sur le bras de la jeune fille et cette fois encore, il espérait bien avoir laissé quelques marques sur sa peau pâle, de jolie poupée de porcelaine, pour l’aider à se souvenir, qu’elle n’appartenait pas au même monde que McAdams. Elle était une Obscure et il comptait bien le lui rappeler, le plus souvent possible, que dans un sens, c’était à lui, par extension, qu’elle appartenait. Qu’elle le veuille ou non.

« Bonne journée, Princesse. »

Le ton était badin, presque enjoué et il ouvrit la porte, cette fois, en grand. La conversation était terminée… Pour l’instant ! Et le soldat Simmons pouvait disposer… Pour l’instant ! Les doléances des petites filles en mal d’amour, il n’était pas spécialement disposé à les écouter et c’est désinvolte, qu’il était parti dans le sens inverse de la jeune femme, s’enfonçant dans l’un des couloirs sombres des cachots, ce sourire agaçant toujours accroché au visage. La journée avait plutôt bien commencé, pour lui.


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MessageSujet: Re: [terminé] V comme... ? [Sixtine]   [terminé] V comme... ? [Sixtine] EmptyMar 30 Avr - 2:38


Car tout masque ne se porte jamais longtemps...

Sixtine V. Simons & William A. Nott



La meilleure manière de quitter ce lieu et cette présence Ô combien inopportune était encore de ne pas donner au Serpentard une quelconque phrase à laquelle se raccrocher, et ce que fit la sixième année. Il pouvait bien se moquer d’elle, la railler, elle restait de marbre. La seule chose qu’elle espérait, c’était sortir d’ici avant que son masque ne se fissure. N’ayant jamais perdu son sang-froid, elle ignorait ce dont elle était capable, mais ce n’était ni le lieu ni la personne avec qui le découvrir. Quand au fait qu’il la trouvait incompétente, si c’était le cas, c’était son problème à lui, pas à elle. La petite blonde n’avait-elle pas déjà suffisamment prouvé ses talents et sa loyauté ? C’était pourtant cette loyauté même qui était remise en cause, Sixtine le savait. Quand William avait prononcé le nom de McAdams, soulignant le fait qu’elle lui lançait des yeux de biche, elle avait compris que son aîné chez les Obscurs avait remarqué ce qu’elle-même refusait de voir. Il devait croire – à tord ou à raison, ça restait à déterminer - qu’elle avait des sentiments pour son camarade de classe et qu’elle risquait de ne plus être aussi efficace si elle s’attachait à la mauvaise personne. Non seulement une fille amoureuse ça comporte des risques quand elle doit aller aguicher d’autres types pour les embarquer dans son camp, mais si en plus elle corrompt son image avec un moins que rien, sa crédibilité était foutue. Or miss Simons était une des meilleurs dans son domaine, raison pour laquelle bien qu’insolente avec Nott, il tentait de l’intimider pour la remettre sur le droit chemin, au lieu de la mettre sur liste noire. Un droit chemin sacrément tortueux… Visiblement, l’idée même qu’elle brise ses chaines pour la simple mais très bonne raison qu’elle avait ouvert les yeux sur le monde n’avait pas effleuré l’esprit de cet odieux personnage, mais c’était pourtant la réalité. Sixtine en avait assez que sa vie entière ne tourne qu’autours des apparences, des illusions et des paillettes. Elle ne voulait plus vivre dans le mensonge et la manipulation. Depuis que ses yeux voyaient la vérité du monde dans lequel elle évoluait, elle se sentait vide et esseulée. Cet univers de miroir ne lui correspondait plus, et elle aspirait à quelque chose d’authentique, de vraie et éternelle. La plus grosse claque qu’elle s’était prise, c’est quand elle avait été voir Kenneth la première fois. Le lion était complètement décalé mais son âme était foncièrement pure, sans une once de fourberie, et ça, ça l’avait complètement déstabilisée, attirée. Depuis, la miss aussi espérait pouvoir un jour faire et dire ce qu’elle souhaitait sans qu’on ne la regarde de travers, elle voulait sortir des rangs et explorer d’autres chemins en elle, d’autres terrains inexplorés, d’autres terres vierges. Mais il avait fallut que l’héritier Nott le remarque et qu’il vienne lui rappeler qu’en étant chez les Obscurs, elle lui appartenait, qu’elle était marquée au fer rouge de son nom à lui. Probablement cherchait-il à lui faire peur, qu’elle se dépouille de tout sentiment et surtout de toute envie de liberté, mais la seule chose qu’il avait réussit à faire, c’était de l’énerver et de lui donner l’envie de lui montrer qu’elle n’appartenait à personne, et surtout pas à lui !

Par l’attitude calme et déterminée de sa cadette malgré ses railleries, le Serpentard finit par comprendre qu’elle ne lui accorderait aucun divertissement, et qu’à moins qu’il n’ait autre chose à lui demander, l’entrevue était terminée. Sans rien ajouter, mais toujours avec ce fichu sourire qu’elle aurait volontiers effacé de son visage à coup de doloris, il finit par se redresser, cessant de faire barrage sur la porte pour l’entrouvrir, signe qu’il la libérait. La Verte et Argent ne se fit pas prier et s’avança d’un pas assuré, emplie de dignité, vers la porte. Sixtine savait pertinemment qu’à travers son masque d’impassibilité suintait son irritation, mais elle continuait de faire semblait de n’avoir rien remarqué, surtout pas ce regard qu’il coulait sur elle. Elle dut aussi se retenir de ne pas lui lancer un regard assassin. Finalement, les quelques mètres qui la séparait de la sortie furent engloutis sous ses pas souples, mais comme elle l’aurait parié, il ne se contenta pas de lui tenir la porte pour qu’elle s’en aille. Non, au moment de partir, bien qu’elle ne lui ait accordé aucun regard, il la retint par le bras, serrant de manière bien trop forte ses doigts sur elle, avant de lui glisser dans une ultime duplicité emprunte de menace qu’il vaudrait mieux pour elle ne pas prendre trop de plaisir à cette seconde mission qu’il venait de lui confier, car il le saurait et Sixtine termina intérieurement la phrase qu’il avait commencé. Oui il le saurait et ferait le nécessaire pour la rappeler à l’ordre, mais pas nécessairement en s’attaquant à elle. Qu’il puisse s’en prendre à McAdams juste pour l’atteindre elle lui faisait horreur, contrairement à ce qu’elle avait prétendu, et elle se rendit compte que la liberté à un prix, et pas des moindres. La question était : est-ce qu’elle était sûre de vouloir le payer, et jusqu’où ira-t-elle pour trouver la monnaie ?

Toujours sans répondre, elle avait écouté ce qu’il avait dit, avant qu’il ne la lâche et ne parte dans la direction opposée à la sienne. Se retournant, elle s’assura qu’il n’était plus là et partit dans les toilettes ou elle souleva sa manche. Des marques rouges commençaient à noircir légèrement sa peau opaline. La mufle ! Non seulement il venait de gâcher sa journée, mais en plus il avait osé inscrire cette doucereuse conversation à l’encre de la violence. Sa seule consolation, ça finirait par partir. En attendant, elle devait reprendre ses esprits. Aussi, s’approchant des lavabos, elle humidifia ses mains avec un peu d’eau qu’elle se passa ensuite sur le visage, après quoi elle ferma les yeux l’espace de quelques instants, histoire de faire descendre l’agitation qui l’avait gagné sans qu’elle ne s’en rende compte, et pour se recomposer une tête qui ne laisserait rien présager de ce qu’elle venait de subir. Une fois fait, elle sortit des toilettes et rejoint ses amies qui lui demandèrent de tout leur raconter sur ce qui se passait entre elle et William. Et comme toujours, elle mentit. Et comme toujours, elle le faisait à merveilles.

FIN du RP
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