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 Mettre les choses au clair • ROSIAM

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MessageSujet: Mettre les choses au clair • ROSIAM   Mettre les choses au clair • ROSIAM EmptyLun 17 Déc - 11:19


Mettre les choses au clair


Amos Bronson Alcott ▽ Qui parle à l'instinct, s'adresse à l'essence même de l'espèce humaine, et trouve la plus immédiate des réponses
Le crayon gratte le papier. Sa main lui fait mal à force d’écrire, alors fait ce mouvement de poignet qui est censé la soulager, mais cela ne marche pas, la douleur revient une fois que le papyrus s’imprègne de l’encre noire. Vous ne saurez pas étonné de savoir que Rose travaille depuis bientôt quatre heures d’affilées, et sans pause s’il vous plait. La rousse ressent cependant que son corps ne supporte plus le rythme : ses yeux se ferment sans qu’elle ne le veuille, ses membres s’alourdissent et sa tête bourdonne d’informations ingurgitées. C’est donc à grand regret que la Gryffondor pose son arme et se laisse glisser sur l’antique chaise. Elle sait que s’arrêter quelques instants n’est pas mauvais, elle sait que s’est d’ailleurs nécessaire, mais c’est comme ça, elle ne peut pas s’en empêcher. Soupirant elle sent une présence étrange dans la bibliothèque et c’est instinctivement, qu’elle se retourne pour voir ; et toujours, elle se rend compte qu’il n’y a personne. Ce genre de situation commence à l’agacer, si même dans la bibliothèque on ne peut plus être tranquille. Et puis elle n’est quand même pas folle, il y avait bien quelqu’un ? Elle se retourne, face à son bureau et laisse passer quelques secondes de réflexion. Discrètement, elle ferme un livre qu’elle avait emprunté et va le ranger dans les rangées de bouquins, elle en profite pour jeter un bref coup d’œil sur les alentours. Et rien. Rien. Elle est seule dans cette grande pièce. Seule avec ses illusions. La fatigue sans doute, il n’y a pas d’autres solutions. Regardant l’heure, elle apprend qu’elle n’a pas d’autres cours avant demain et qu’après tant de travail, elle mérite du repos, c’est préférable. Rapidement elle rassemble ses affaires et sort de la salle, ses livres et son travail contre sa poitrine. Traversée les couloirs vides rajoute encore de l’étrangeté à la scène. Elle se fait vraiment des scènes, il est réellement temps qu’elle freine sur les études. Alors qu’elle s’apprête à tourner à un carrefour d’allées interminables, elle aperçoit un jeune homme en face qui disparaît dans un autre couloir. Elle l’a reconnu, ce fameux « chef des obscurs », que personne ne voit et que personne ne connaît vraiment. Rose n’a pas l’habitude d’être curieuse, mais à plusieurs reprises elle l’a surpris à l’observer et c’est énervant, elle aimerait travailler tranquille. Décidant de mettre les choses au clair avec cette histoire stupide, elle se met à le suivre avec légèreté. S’agrippant toujours à ses copies, elle longe les murs. Cependant, elle se fait stopper dans son « enquête » par sa cousine, Louise Londubat qui lui rentre littéralement dedans dans un de ses virages non contrôlés : « Ah ! Je … Je suis désolée ! Rose je suis désolée ! Tu vois j’ai … Je voulais faire … Et puis bah pouf, t’es là quoi ! » Mais Rose n’a pas le temps, et avec cette cousine bruyante elle risque de se faire démasquer, c’est pas comme si un silence mortuaire avait régné quelques secondes auparavant. De peur que Louise ne se remette à parler, la rousse s’empresse de la rassurée : « Non non ne t’inquiètes pas, ce n’est vraiment pas grave Louise, je pense m’en remettre ». Ce qui a de bien c’est qu’elles s’entendent parfaitement. Rose remarque alors les feuilles volantes : son devoir. La Gryffondor se relève précipitamment et les attrape les unes après les autres, quatre heures de boulot qui plane comme si ce n’était rien d’important. Ces travaux sont devenus d’autant plus précieux depuis que son autre cousine verte cherche à les lui dérober. Ce qui n’est plus tolérable, on ne lui fait pas le coup deux fois. « Tu fais quoi en fait ici ? », Rose n’ose pas lui dire qu’elle suit quelqu’un, d’abord ce n’est pas dans son habitude, et puis ensuite ça ne fait pas vraiment bien. Pas vraiment. « Je vais travailler ailleurs, la bibliothèque est trop calme », excuse pour le moins idiote. Louise accepte et s’éclipse. Rose s’en veut de devoir la quitter, sachant qu’elles ne se voient déjà pas beaucoup, elle aimerait partager plus de chose avec la Poufsouffle. Un jour, peut-être, elle lui racontera toute cette histoire sans doute fondée uniquement dans son esprit. La jeune fille se remet à la poursuite de son ombre mystérieuse, mais cela fait un bout de temps qu’elle l’a perdu et elle doute de pouvoir le retrouver. Ce qui est assez dommage en somme puisqu’il est assez difficile de le trouver dans la journée. Cependant, dans un dernier espoir, elle continue de arpenter plus calmement cette partie du bâtiment. Mais arrive un point où elle ne reconnaît plus et c’est dangereux d’être dans un coin qu’on ne connaît pas, surtout dans ce château comparable à un labyrinthe. La jeune fille en déduit qu’elle est dans les dortoirs des prépas, un endroit à part des autres élèves de classes inférieures. Rose soupire de cette situation ridicule et s’apprête à faire demi-tour lorsqu’elle entend un pion parler avec un élève. Si on l’a prend ici, elle ne donne plus très chère de son image de parfaite élève ; avec Roxanne, cette image a déjà largement été bafouée, pas question d’aggraver la situation, pas après tant d’effort. Hors de question. Quitte à perdre William de vu, elle préfère autant se cacher et se préserver. Par de grandes foulées silencieuses elle parcourt les couloirs à la recherche d’une porte ouverte par laquelle elle pourrait aller se planquer. Evidemment, Rose trouve toujours une solution au problème, en général, et c’est par chance qu’elle trouve une pièce non fermée à clé. En s’engouffrant à l’intérieur et en refermant derrière elle, la rouge et or se promet intérieurement de ne plus prendre ce genre d’initiative. Elle préfère mettre cette erreur sur le compte de la fatigue et se promet de l’oublier sitôt qu’elle aurait dormi. Se croyant en sureté dans cette pièce elle se permet de soupirer et de respirer quelques secondes. Ce n’est qu’en rouvrant les yeux, qu’elle s’aperçoit qu’elle n’est pas seule. Ca aurait été trop facile. Beaucoup trop facile. William. Il tombe bien ou il tombe mal. Elle n’est plus vraiment sûre d’avoir le courage de parler avec lui, enfin maintenant elle ne peut plus sortir. Le pion passe justement derrière la porte avec cet élève inconnu ou ce professeur plutôt. Elle n’est peut-être plus assez motivée pour s’expliquer mais elle sera encore capable de s’agripper aux rideaux s’il essaie de la mettre dehors et de l’exposer aux yeux du surveillant. Rose opte donc pour faire comme si sa présence ici était totalement normale et réfléchi. Elle se maudit une nouvelle fois de se mettre dans une situation plus que complexe, elle a tous les tords pour l’instant. Et ne préférant pas s’enfoncer d’avantage, la jeune rousse préfère se taire. Bien que d’après l’air renfrogné du prépa ténébreux, la tension risque de monter d’un cran. Non décidément, aujourd’hui, elle est vraiment fatiguée.
(c) AMIANTE



Dernière édition par Rose Weasley le Mar 18 Déc - 11:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mettre les choses au clair • ROSIAM   Mettre les choses au clair • ROSIAM EmptyMar 18 Déc - 7:14

    La haine, l'amour, on sait tous que c'est à peu près pareil.

    Mettre les choses au clair • ROSIAM Tumblr_m5u4yqsOU11rqkf12
    La journée était totalement bucolique pour William. Il avait beaucoup flâné, il n'avait même pas pris la peine de manger, trop occuper à penser à tout ce qui lui passait par l'esprit. Par exemple pourquoi est-ce que cette nana lui trottait dans la tête, tout le temps ? Il la voyait partout, en même temps on ne pouvait pas rater une rouquine pareille. Et puis c'était une Weasley, on en sentit l'odeur à des kilomètres à la ronde. Mais ce qu'il ne comprenait pas c'est qu'il la haïssait plus que tous ceux qui l'entouraient mais il ne pouvait s'empêcher de la voir où qu'elle soit, comme si son elle était un aimant et que son attention était un morceau de fer. Il souffrait de cette passion qui lui brûlait les tripes : il ne pouvait se permettre d'essayer de comprendre ce qu'il se passait dans sa tête car il savait qu'il ne pouvait se permettre de montrer ses sentiments. Mais elle allait bien finir par remarquer qu'il l'observait quand elle était dans son champ de vision. Non il ne faut pas s'imaginer qu'il la suivait, soyons honnête tout de même, il avait autre chose à faire. Ses cours passèrent à une vitesse infiniment lente, à la fin de la journée il en avait assez de rester assis le cul sur une chaise. Il s'exila dans le parc pendant quelques heures, prenant le temps de lire un bouquin qu'il avait emprunter à la bibliothèque. Il ne faut pas croire, il était plutôt cultivé et adorait la littérature : les méchants pouvaient avoir de bons côtés aussi des fois. Enfin pour connaître les bons côtés il faudrait déjà que monsieur se mette à s'exprimer, il ne parlait pas vraiment à part si il y était obligé. Il préférait ne rie dire plutôt que d'énoncer quelque chose de peu intéressant. William finit par s'extraire lentement du parc, marchant d'un pas sur et tranquille, regardant la nature autour de lui avec intérêt. Il faisait très froid et il devait bien être le seul à être dehors par ce temps-là. Il eut un sourire amusé et pénétra dans l'enceinte du bâtiment. Il se dirigea vers la bibliothèque d'un pas rapide : il n'avait pas spécialement envie de croiser des gens, pas envie de parler ou d'avoir un quelconque rapport social.
    Le jeune homme poussa lentement la porte de la bibliothèque et se glissa tel un chat à l'intérieur. Il se glissa entre les rayons sans faire de bruit quand quelque chose ou quelqu'un attira son attention. Il s'arrêta et eut un froncement de sourcils agacé. Elle était là, penchée sur un bureau entrain de travailler je ne sais quoi. Elle avait l'air concentrée dans ce qu'elle faisait, ses cheveux roux dégringolaient le long de ses épaules comme une cascade superbe. Mais elle allait le remarquer, c'était sur. Il s'éclipsa rapidement, sans prendre le temps de savoir si elle l'avait vu ou non. Il ne valait mieux pas pour elle. William reposa son livre et sortit d'un pas rapide, prenant tout de même soin de ne pas faire de bruit. En quelques minutes les couloirs s'étaient à peu près vidé. Il n'eut donc pas trop de mal à tenter de rejoindre son étage mais quelqu'un le suivait, il sentait le regard dans son dos. Qui ? Il n'en savait absolument rien, après il était peut-être complètement parano.
    Des voix retentirent derrière lui, de filles. Totalement étrange, il devait se faire des idées, de toute façon qui voudrait bien se risquer à le suivre. Il rentra dans son dortoir, la pièce principale était vide, aller savoir pourquoi. Il ne ferma pas la porte, de toute façon il sentait que quelqu'un le suivait alors il allait bien voir si c'était vrai. Il n'avait rien à perdre de toute façon. Il n'y avait pas l'air d'y avoir grand monde là-dedans... Il jeta sa cape en travers d'un fauteuil et s'appuya contre un mur, observant les braises qui crépitaient dans la cheminée. Il avait des activités tout à fait passionnante il faut se l'avouer. Soudain la porte s'ouvrit, et il ne douta pas que la présence qui venait de rentrer dans son antre n'était pas désirée. Il ne broncha pas, restant quelques secondes toujours entrain de fixer son feu de cheminée, essayant de garder son sang froid. Il aurait tué des gens pour moins que ça mais bon, on va rester simple. Il finit par se tourner vers elle, plongeant son regard froid et pas très agréable dans le sien, elle n'était pas dans une bonne posture et elle le savait très bien, ça se voyait dans son regard. Il interpréta les voix des surveillants derrière la porte mais ne broncha pas : il n'allait pas la balancer, il avait d'autres plans à assouvir avant celui-là. Et puis elle devrait avoir plus peur de lui que des pauvres professeurs ou autre qui passaient dans ces vieux couloirs. Il s'approcha d'elle suffisamment près pour la mettre mal à l'aise mais elle ne pouvait pas vraiment se dérober. Il l'obligea à soutenir son regard, une moue dédaigneuse et profondément cruelle prenant peu à peu son visage. Il la détestait, plus qu'il n'avait jamais détesté quiconque mais pourtant il l'avait dans la peau.

    « Tu m'expliques ce que tu fais là, Weasley ? »

    Il cracha son nom, montrant bien à quel point il la méprisait mais son regard était probablement trop brûlant pour qu'il paraisse vraiment froid et insensible à sa présence. Oh, elle ne devait pas penser qu'il était troublé à cause d'elle, absolument pas, il était beaucoup trop énervé qu'elle soit là pour que ça puisse paraître sur ses traits. Il la jugea de haut en bas, grossièrement, comme si elle n'était qu'une poussière non-désirée. Non, elle n'aurait pas du venir ici, c'était comme se jeter dans la gueule du lion en ayant conscience de ce qu'il est vraiment. William pouvait sentir son souffle près de lui, son odeur. C'est surtout ça qui l'énervait, de pouvoir l'avoir aussi près de lui. Il ne voulait pas l'approcher, il ne voulait pas qu'elle l'approche. Parce qu'il savait très bien qu'au premier contact, tout serait fini, à jamais.
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MessageSujet: Re: Mettre les choses au clair • ROSIAM   Mettre les choses au clair • ROSIAM EmptyMar 18 Déc - 11:35


Mettre les choses au clair


Amos Bronson Alcott ▽ Qui parle à l'instinct, s'adresse à l'essence même de l'espèce humaine, et trouve la plus immédiate des réponses
Tout le monde a déjà connu ce genre de situation, celle qui vous met vraiment mal à l’aise, celle qui vous fait changer d’avis toutes les deux secondes et qui vous donne des sueurs froides. Bon certes, Rose n’était pas arriver à ce point là, elle n’avait pas les sueurs froides et elle savait, à peu près, ce qu’elle faisait. Toujours regrettant sa présence, elle essaya de se détendre même sous le regard hautain du jeune homme. Il avait peut-être un an de plus qu’elle, il était peut-être puissant et, d’après les rumeurs, malin ; mais cela ne suffisait pas à terrifier la jeune fille connue pour son indifférence à toutes épreuves. Pour la rousse, William était seulement quelqu’un de solitaire qu’elle voyait tout de même assez souvent, chose étrange pour elle. Rose n’aimait pas ne pas savoir, elle n’aimait pas ne pas comprendre malgré le fait qu’il existe des choses inexplicables. Les voix des pions de l’autre côté de la pièce l’obligèrent à rester le plus calme possible, il ne fallait qu’ils l’entendent. Il ne fallait surtout pas. D’après la réaction du chef obscur, elle n’allait pas être dénoncer tout de suite, ce qui était un premier soulagement pour dire vrai. Une fois le danger passé, le ténébreux s’approcha un peu trop près à son goût avec ce regard pour le moins agaçant, mais elle ne recula pas, plutôt mourir maintenant que de lui faire croire qu’elle était impressionnée. Etre prise de haut était vraiment quelque chose d’insupportable pour la jeune fille, mais elle préféra serrer les dents et entourer avec plus de force ses bouquins et son devoir contre son corps ; car attaquer maintenant serait une très mauvaise tactique, sachant que les surveillants n’étaient sans doute pas encore très loin. La patience est une qualité et elle s’accrochait pour l’entretenir. Il soutenait le regard et Rose n’était pas de celle qui baisse les yeux. Intérieurement, elle eut l’impression que cette histoire n’allait pas très bien se terminer, et c’était entièrement sa faute, elle s’était infiltrée dans son repaire alors qu’il n’avait rien demandé, bien qu’il soit tout de même étrange qu’elle le remarque souvent à l’observer. Pourtant elle ne pouvait pas partir comme ça et faire comme si elle ne faisait que passer. Il fallait assumer. La Gryffondor remarqua tout de même que ces temps-ci, elle enchainait les erreurs, les fautes, les conneries, les mauvaises idées, bref, que des mauvaises choses qui la perturbaient au plus haut point. Elle aurait pu mettre ça sur le compte de Roxanne, qui ne faisait que l’emmerder dans son travail, ou sur le compte de Lew qui l’avait vraiment bousculer lors de leur entrevu. Elle ne l’avait d’ailleurs pas revu depuis et cela l’inquiétait, qui sait de quoi il serait capable dans son malheur ? Elle se rendit compte qu’elle y était très attachée et que de le savoir dans une très mauvaise passe était douloureux. « Tu m’expliques ce que tu fais là, Weasley ? », elle fut rappelée à l’ordre par des paroles dures, ou plutôt froides. Fallait-il vraiment qu’il soit si désagréable ? Elle connaissait son dégoût pour sa famille mais tout de même. Par réflexe elle fronça les sourcils, être traitée ainsi était inadmissible, comme de la vulgaire vermine, comme une poussière, comme un déchet. Honteux. Est-ce que Roxanne subissait le même traitement ? Non, bien sûr que non, elle était une très bonne obscure certainement. Comme deviné un peu plus tôt, la tension montait déjà et Rose ne savait pas vraiment ce qu’elle pourrait répondre à cela sans paraître tout à fait ridicule. Elle ne comptait pas se laisser faire, elle ne comptait pas fléchir ni abandonner. Elle était venue avec une idée dans la tête mais comment parler avec quelqu’un qui vous hait plus que tout ? Le crépitement des flammes remplissait le silence qui régnait et finalement, elle aurait bien aimé qu’ils restent ainsi. Comment savoir de quoi il était capable ? D’après quelques rumeurs, il pouvait être parfaitement cruel. Heureusement elle avait sa baguette, elle n’était pas sans défense et elle connaissait de nombreux sorts dont Roxanne avaient les frais par ailleurs. Enfin il s’agissait là d’une protection quelque peu ridicule. Rose soupira intérieurement, elle n’allait pas faire la muette indéfiniment non plus. Elle inspira, agacée que ce soit aussi compliqué. Et puis il était beaucoup trop près, beaucoup trop près, elle n’avait pas l’habitude d’affrontements de ce genre : « La « Weasley » elle a un nom. » murmura-t-elle froidement, le regard dur, en s’avançant même un peu. Sa mâchoire se contracta, si elle n’était pas spécialement famille, Rose n’aimait pas être prise pour une moins que rien seulement parce qu’elle avait un nom de famille peu commun. Sentant que sa réponse n’arrangerait pas les choses, elle se prépara mentalement à poursuivre, histoire d’être plus explicite. Ils étaient maintenant très proches, elle sentait son souffle mais elle ne se sentait pas déstabiliser. Cependant elle finit par détourner le regard sans baisser pour autant la tête et décida de se décaler pour s’enfoncer dans la pièce. Pour cela, elle posa une main sur le bras de William et le poussa légèrement pour qu’il la laisse passer. Rien d’agressif, mais de ferme. Libéré du poids de son regard et de l’intrusion de son espace vital, elle souffla discrètement, se sentant plus légère en quelque sorte. Dos au prépa, la jeune fille se sépara de ses affaires, se trouvant coincée lorsqu’elle tenait ses affaires de cette façon, comme si elle voulait se cacher derrière ces carrés de papier, ce qui était faux. Elle les déposa donc sur un meuble en bois, rayant la possibilité de les balancer sur William par colère, ce qu’elle serait capable de faire, les nerfs en ce moment à vif. Peut-être le temps de l’explosion était-elle venue ? Ils lui avaient tous tellement répété que cela arriverait un jour : qu’à force de travailler autant, elle finirait par exploser sous la tension. Elle n’y avait pas cru, pensant pouvoir tout supporter, cependant, en ce moment, elle sentait que tout changeait et que jamais rien ne redeviendrait comme avant. Ce qui était assez déstabilisant en fait, même pour Rose Weasley. Elle ne voulait pas décevoir, il fallait qu’elle soit parfaite et c’était tout. Mais ça devenait si oppressant, si étouffant. Enfin là n’était pas le problème, un souci à la fois, celui de William était sur le feu, elle s’attaquait tout de même à un gros poisson, elle qui préférait la discrétion. En étant entrée dans cette pièce, elle venait peut-être de mettre un terme à sa tranquillité, mais elle était sérieuse en pensant qu’il y avait quelque chose de bizarre et autant y mettre un terme maintenant. Rose était plutôt observatrice et elle ne doutait pas de ce qu’elle voyait. Il était gênant dans son ambition de monter au sommet, point. Elle resta quelques secondes seulement immobile, attentive aux bruits extérieurs, et d'après ses déductions, les surveillants étaient maintenant bien loin, elle pouvait parler sans gêne. La jeune fille se retourna alors vers le brun et croisa les bras sous sa poitrine, déterminée. Elle n’avait pas peur et quoiqu’il advienne, son indifférence la sauvera, rien ne l’empêchera de réussir, pas même lui : « Je voudrais savoir si tu as un problème avec moi ? Et quand je dis ça, je parle pas seulement de mon nom de famille, Nott ». Jouons.
(c) AMIANTE

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MessageSujet: Re: Mettre les choses au clair • ROSIAM   Mettre les choses au clair • ROSIAM EmptyMar 18 Déc - 22:48

    William n'aimait pas du tout ce qu'il était entrain de se passer : il ne pourrait pas se défendre infiniment contre elle et il finirait par faire une erreur qui le trahirait. Il était bien loin d'être invincible et il le savait très bien, malgré tout ce qu'il pouvait montrer en extérieur. Tous les hommes ont des sentiments, même ceux qui se montrent le plus insensible, à moins d'être sociopathe mais ce n'était pas le cas de William. Et donc il était dans une très mauvaise passe : il savait comment être désagréable, surtout avec une personne comme elle. Ce n'est pas très dur de montrer aux gens qu'on ne les aime pas mais il y avait quelque chose qui clochait. La jolie rousse devait se douter qu'il ne l'aimait pas mais elle était venue jusque là. Il ne doutait pas qu'elle le cherchait : elle n'avait rien à faire dans ces couloirs et elle n'avait aucun droit d'y être. Donc elle l'avait forcément suivit depuis la bibliothèque, ce qui voulait dire qu'il était dans de beaux draps... Si elle était là ça veut dire qu'elle avait compris quelque chose, au qu'elle se posait des questions. Donc elle était beaucoup trop curieuse et beaucoup trop gênante. Il ne cessait de l'observer, cherchant dans ses yeux des réponses à ses questions. Mais elle soutenait son regard avec fierté : elle n'avait pas peur, elle n'était peu être pas à l'aise mais elle ne baissait pas le regard devant lui. C'était une qualité qui lui plaisait, c'était plus drôle de jouer avec ceux qui résistent que tous ces faibles. Et puis elle n'avait pas du tout apprécié la façon dont il la traitait, c'était parfait. Sa contrariété s'afficha sur son joli minois et il se contenta de l'observer en silence, comme si elle n'avait rien dit. De toute façon ce qu'elle disait n'avait aucune importance, c'était un peu comme si il n'écoutait pas un traître mot de ce qu'elle disait. Soudain sa voix retentit et son cerveau se remit en marche. Elle avait un nom oui, elle s'appelait Rose et il le savait très bien. Elle se rapprocha de lui, il pu voir sa mâchoire qui se contractait, lui signifiant clairement qu'elle n'était pas en accord avec lui. Le jeune homme ne pu empêcher son regard de dévier sur la bouche de la jolie rousse en face de lui. Voilà, une première erreur. Il fronça les sourcils avec agacement et reposa son regard sur la jeune femme, l'observant avec un dédain plus que profond. Non il n'allait pas lui dire qu'il connaissait son prénom, qu'il savait beaucoup de choses sur elle et qu'il la connaissait comme si elle était sa meilleure amie. Et elle détourna son regard du sien mais il ne se laissa pas fléchir pour autant. Elle regardait derrière lui mais il ne comprenait plus vraiment ce qu'il se passait. Son coeur avait parfois des ratés, ce n'était vraiment pas un bon jour pour lui, définitivement. Il sursauta lorsqu'elle posa sa main sur son bras, comme si elle l'avait frappé ou qu'il s'était pris une décharge électrique. Un frisson violent parcouru tout son corps : c'était un contact désagréable pour lui. Il serra les poings pour se retenir de ne pas devenir agressif et il la laissa passer, trop occupé à se contrôler pour faire quoi que ce soit. Il finit par se mordre la lèvre inférieur, essayant de canaliser sa rage mais il ne réussit qu'à se l'ouvrir. Agacé, il passa sa langue sur ses lèvres, aspirant quelques gouttes de sang. William finit par se tourner vers elle, les mains dans la poche et adoptant une attitude nonchalante. Il aimait passer du coq à l'âne, il ne pouvait faire que ça pour parvenir à la déstabiliser. Mais il n'arrivait pas à calmer la rage qui bouillonnait en lui, il ne s'en sentait pas vraiment capable. Rose se tourna finalement vers lui après avoir posé ses affaires sur un meuble, croisa ses petits bras et l'observa avec un maintien tout à fait royal. Il haussa un sourcil amusé à sa question qui était en fait une affirmation claire. Elle voulait jouer ? Pas de soucis, mais elle ne savait pas qu'ils ne jouaient pas sur le même terrain. Il eut un sourire qu'on pouvait qualifier de "charmeur", mais ça ne lui arrivait pas trop souvent. Oh, lui aussi il pouvait s'amuser avec la vérité.

    « En imaginant que j'ai un quelconque problème, Rose, ce serait toujours toi. »

    Sa phrase n'était pas claire du tout et il le savait, elle ne répondait pas vraiment à sa question et de toute façon il n'avait pas envie d'expliciter ni même de parler. Il faisait un effort pour qu'elle n'ait pas l'impression de faire un monologue. Il se passa la langue sur les lèvres, le goût de ferraille du sang lui parvient en bouche. Il eut un froncement de sourcil agacé et sortit un mouchoir de sa poche, épongeant les fines gouttes de sang qui perlaient sur sa lèvre. Il n'avait pas l'air con maintenant. La blessure finit quand même par arrêter de saigner et il jeta son mouchoir dans une poubelle, avant de reprendre sa place comme si il ne s'était rien passé. Après tout il n'y avait pas eu d'évènement profondément intéressant. Son regard se reposa sur la jeune femme, avec toujours le même sourire aux lèvres. Son attitude paraissait sincère et fausse à la fois, lui-même ne savait pas vraiment quel rôle il jouait. Mais elle le cherchait, elle voulait qu'il lui dise ce qu'elle voulait attendre alors il n'allait pas se gêner pour ça.
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MessageSujet: Re: Mettre les choses au clair • ROSIAM   Mettre les choses au clair • ROSIAM EmptyJeu 20 Déc - 11:48


Mettre les choses au clair


Amos Bronson Alcott ▽ Qui parle à l'instinct, s'adresse à l'essence même de l'espèce humaine, et trouve la plus immédiate des réponses
Il était fâché. Il était perdu. Il était vague. Tout était flou. Alors comment se retrouver dans ce brouillard épais qu’il créait ? Il l’attirait dans cette brume, elle avait peut de se perdre elle-même. Mais elle savait, elle savait ce qu’elle voulait, elle savait ce qu’elle était venue chercher : des réponses. Mais comment marcher droit lorsque celui en face de vous, nourrit le doute ? Il était là à jouer plusieurs rôles, mais bientôt il se tromperait lui-même, il finirait par confondre les masques, par confondre les attitudes et peut-être qu’à ce moment là il ne pourra plus jouer. Il sera là. Lui. En attendant il n’arrêtait pas, il ne déviait, il esquivait, il se cachait et n’osait montrer la vérité. Quelle vérité ? Existait-elle d’ailleurs ? Peut-être n’y aura-t-il jamais de réponses ? Bien sûr que si, il y a toujours des raisons, toujours des solutions, toujours des réponses. Toujours. Elle n’abandonnerait pas, même perdue dans l’épais nuage noir. Même perdue. Il l’a regarda avec cet air si étrange. Charmeur ? Elle ne connaissait pas le charme. Elle ne savait pas ce que c’était. Elle ne savait pas. Tout ce qui était lié aux hommes ne l’intéressait pas. Jusqu’ici elle s’était cachée derrière les livres, pensant se protéger ainsi de toutes ces idioties propres à leurs âges. Elle ne voulait pas se laisser entrainer à ce que l’on pouvait appeler « amour ». C’était destructeur, c’était mauvais. Mauvais. Alors, effectivement, ils ne jouaient pas sur le même terrain, ils ne jouaient sans doute pas non plus pour la même chose. Mais le savaient-ils vraiment ? Comme le disait Socrate : « Tout ce je sais, c’est que je ne sais rien ». Alors ils ne savaient pas où ils allaient. Ils ne savaient pas comment tout cela se terminerait et savaient-ils vraiment ce qu’ils voulaient ? Rose en était persuadée tout du moins. En se retournant vers lui, la jeune fille remarqua qu’il saignait de la lèvre. Etait-il si nerveux pour se mordre au point d’en faire couler le sang ? Il n’en laissait rien paraître. Ils avaient cela en commun. Ne rien montrer. Cacher. Cacher à tout prix pour se préserver. N’est-ce pas là un art ?

Rose attendait avec impatience sa réponse qu’elle devinait déjà énigmatique. William était réputée pour être un très bon stratège, elle ne doutait pas le moins du monde de ses capacités, mais la Gryffondor était pleines de ressources. « En imaginant que j'ai un quelconque problème, Rose, ce serait toujours toi. » Tiens, il connaissait son nom, c’était déjà cela. Pour ce qui était du reste, elle n’était pas vraiment avancée sur la question. Elle n’avait rien appris de plus et il pouvait toujours se brosser pour qu’elle en reste là. Sa haine envers elle était clairement montrée. Pour exprimer son dégoût à propos des Weasley et autres, il était beaucoup plus à l’aise. La rousse fit la moue en fronçant les sourcils, mécontente qu’il la laisse avec ces mots. Elle le quitta des yeux et secoua doucement la tête, négativement. Elle posa ses grands yeux verts sur la cheminée, pensive : « Tu crois vraiment que je vais me contenter de ça ? ». Elle resta quelque peu vague, laissa planer le silence, autant le suivre dans le brouillard. Elle s’appuya contre un mur, lasse de tourner autour du pot. Lasse de danser avec le chef obscur pour quelque chose de si futile. Elle voulait être tranquille, elle voulait qu’on la laisse dans son coin, elle ne voulait pas être sortie de la solitude, elle ne voulait pas qu’on l’arrache à ses bouquins, à son travail ; était-ce si compliqué à comprendre ? Etait-ce si dur à avaler ? Elle voulait qu’on la laisse plonger, qu’on la laisse exploser, qu’on la laisse faire. Pourquoi ? Pourquoi ? N’était-ce pas plus simple comme ça ? Seule. Seule jusqu’à la fin, débarrasser de ses sentiments douloureux, de ses émotions qui tuent et qui arrachent les larmes. Débarrasser du malheur et des problèmes. Lâche ? Oui, elle était lâche, lâche et sérieuse. Elle serait parfaite. Parfaite pour les études. La meilleure.

Rose fixa le jeune homme simplement. Il devait le savoir tout de même que ça ne se finirait pas comme ça, il devait le savoir tout de même qu’elle ne repartirait pas sans plus d’informations. Il devait le savoir, ou elle lui ferait comprendre. Elle décida de se jeter à l’eau, de clarifier ses idées, il sera ainsi obliger de réagir, il sera obliger. De toute façon elle n’attendrait plus les réponses, elle irait les chercher : « On sait tous à quel point tu nous détestes. JE sais à quel point tu peux nous haïr... Me haïr. Mais je ne suis pas venue ici pour ça. » Elle fit une pause, de quoi le laisser méditer. Il ferait comme si ses paroles n’étaient pas importantes, il y serait indifférent, il montrerait son désintérêt et alors, ils n’avanceraient pas. Elle ne pourrait se battre ou jouer, indéfiniment avec lui. « Je ne suis pas folle, je sais ce que je vois, et tu sais ce que je vois ? Toi. Je te vois souvent. Beaucoup trop à mon avis … » Ca commençait à devenir sérieux et elle craignait qu’il ne prenne ses paroles sur le ton de la rigolade, c’est pourquoi elle s’avança à nouveau vers lui, doucement, légère. Bien qu’elle commençait à bouillir de l’intérieur : « Alors tu fais quoi ? Tu me suis ? Tu m’observes ? Tu fais quoi ? » Elle commença à parler avec les mains, à s’énerver. Parce que perdre son temps pour cette scène était agaçant. Elle en avait marre, marre de paraître incomprise, de paraître perdue, de paraître à la masse. Elle savait pourtant, elle savait ce qu’elle voulait : « Alors tu vois, je me dis qu’il y a forcément un problème pour que tu sois toujours derrière moi ; donc moi, je veux comprendre. Je voudrais juste comprendre ! Alors explique-moi ! Dis-moi ! T’as un problème avec moi ? J’ai fais quoi ? Hein ? J’ai fais quoi ? ». Elle s’énervait, elle n’avait pas l’habitude de s’énerver aussi facilement. Mais elle était fatiguée, juste fatiguée. Et elle tombait, elle tombait si vite. Elle plongeait dans les yeux de William, elle était partagée entre l’étonnement, la colère, l’adrénaline, l’explosion. Elle en avait marre de ne pas tout comprendre. Bien qu’un tourbillon envahissait son cœur, elle restait totalement calme de l’extérieur. Totalement calme. Elle voulait qu’il comprenne, qu’il réponde. Il fallait qu’il réponde, sincèrement. Mais cela paraissait tellement absurde, que pouvait-elle dire en fait ? Que pouvait-il lui répondre ? Existait-il seulement une réponse ? Qu’importe, elle s’était expliquée, elle ne pouvait rien ajouter, elle n’avait rien de plus à dire. Rien de plus. Le brouillard s’était dissipée de son côté, mais pas encore du sien. Se lèvera-t-il un jour ?
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MessageSujet: Re: Mettre les choses au clair • ROSIAM   Mettre les choses au clair • ROSIAM EmptyJeu 20 Déc - 23:59

    Elle attendait des réponses et ça il l'avait bien compris. Mais ça ne voulait pas dire pour autant qu'il allait lui répondre aussi facilement. Beaucoup de gens avaient essayé de comprendre ce qu'il se passait dans sa tête et ils n'avaient pas réussi à savoir. Il était beaucoup trop difficile de comprendre si il vous aimait bien ou non, de toute façon il se servait toujours de tout ceux qui l'entouraient. Non pas qu'il n'avait pas de sentiments, loin de là, mais il prenait sa mission d'Obscurs très au sérieux et puis le nom de ce "clan" avait une raison. Si il était le chef des Obscurs il fallait bien qu'il soit le plus obscur de tous non ? Et ce dans tous les sens du terme. Il n'était jamais surpris, jamais perdu, il savait toujours ce qu'il faisait. Il anticipait tous les coups en avance, c'était un très bon joueur d'échec d'ailleurs. Mais il avait trouvé son échec et maths dans tout ça et c'était Rose Weasley. Pour autant il n'arrivait pas encore à comprendre ce qu'il se tramait à l'intérieur de lui. En se refusant à l'aborder et à réfléchi à tout ça, il s'empêchait une compréhension total des évènements et permettaient donc à la jeune femme de pouvoir le prendre de court. L'amour il ne connaissait pas, je ne dis pas qu'il n'a jamais eu de petite copine ou quoi que ce soit mais c'était plus pour l'image que pour le reste. Et puis qui pourrait supporter quelqu'un tel que lui ? Il faut quand même avouer qu'il est plutôt insupportable dans le genre, c'est bien d'avoir un petit côté ténébreux mais il ne faut pas aller trop loin. De toute façon il n'aimait pas se mettre en valeur pour qu'on ait envie de l'approcher, il n'avait jamais recherché de contact physique particulier avec une fille. De toute façon il n'aimait pas le contact physique en général. Elle n'apprécia pas sa réponse et la petite moue qu'elle eut était toute à fait adorable. Elle faisait très femme enfant, elle était très expressive et il était facile de lire sur son visage. William l'observait se mouvoir dans la pièce avec intérêt, étudiant ses mouvements. Si elle allait se contenter de ça ? Il eut un sourire profondément amusé. Elle était plutôt marrante cette petite.

    « Ce n'est pas comme si tu avais le choix. »

    Il la sentait perdue, mal à l'aise un peu aussi. Elle s'appuya contre un mur comme si il n'y avait rien d'autre dans cette pièce pour s'asseoir. William ôta sa cravate aux couleurs de son clan et sa veste, il en avait marre de cet uniforme au bout d'un moment. Il déboutonna deux boutons de sa chemise histoire d'être plus à l'aise. De toute façon il était chez lui et il n'avait pas de raison d'être mal à l'aise. Elle jouait sur son terrain et elle savait très bien ce qu'elle avait à perdre en se rendant ici. Peut-être qu'il était vraiment dérangeant après tout si elle était obligée de le suivre pour essayer de comprendre. Mais il n'y avait rien à comprendre, il ne pouvait pas lui expliquer quoi que ce soit vu que lui-même ne le savait pas. Elle reprit le terme de la conversation, enchaînant de nombreuses questions compliquées pour lui. Elle s'avançait vers lui progressivement, il sentait qu'elle commençait à s'énerver mais il n'allait pas l'interrompre. Il se contentait de l'observer, les sourcils froncés, ne comprenant pas vraiment pourquoi elle s'énervait sur lui d'un coup. Elle le voyait trop souvent hein ? Elle tentait de rester calme mais il fallait avouer que cette conversation tournait à la scène de ménage. Le jeune homme ne savait pas trop comment réagir, jamais personne ne s'était permis de lui faire une scène comme ça. Il ouvrit la bouche, la referma, réfléchissant à ce qu'il pourrait lui répondre. Perplexe, il fronça les sourcils et s'approcha de la fenêtre, lui passant devant comme si elle était un fantôme.

    « Je ne sais pas quoi te dire. »

    Il fallait au moins qu'il lui dise ça pour lui permettre de réfléchir, il avait besoin de temps. Tout ce qu'il disait devait être calculé mais il avait besoin de temps. Non pas qu'il était débile et lent mais il devait être sur que sa phrase serait bien tournée, qu'il n'y aurait pas de problème de compréhension et qu'il serait. Bon il ne mettait pas dix minutes, il ne faut pas abuser. Il se pinça l'arête du nez : il ne comprenait pas lui même, vraiment pas. Il lâcha un soupir agacé et se tourna vers Rose, cherchant son regard. Il devait lui répondre, mais il ne pouvait lui dire ce qu'il ne voulait pas entendre. L'étape du sujet "t'es Weasley donc je t'aime pas" était un peu dépassé et il ne pouvait pas répondre ça. Concrètement, elle ne lui avait rien fait et il ne pouvait pas haïr la personne qu'elle était vraiment. Elle n'avait pas été gâtée niveau origines c'est tout, elle n'avait pas choisit ses parents après tout. Et il y avait des Weasley chez les Obscurs, fallait qu'il arrête d'être buté comme ça... Il se décida et prit son courage à deux mains, se décidant à lui répondre, enfin.

    « Je ne peux pas te répondre, je n'en sais rien. Je constate que je tombe souvent sur toi mais ce n'est pas volontaire, je ne te suis pas, vraiment pas. C'est une question de circonstance je dirais. Mais à ce que je sache c'est plutôt toi qui m'a suivi donc ce serait plutôt à moi de m'inquiéter. »

    Il eut un sourire amusé et se rapprocha d'elle. Il la fixa un instant, détaillant son regard et son visage avec intérêt. Puis il la contourna et s'assit sur un fauteuil, à ce rythme là la conversation risquait d'être fortement longue. Il continuait de réfléchir cependant, essayant de trouver des réponses aux questions de la jolie rousse. William risquait de tomber sur des sentiments lointain enfoui qu'il n'avait pas du tout, mais vraiment pas du tout, envie de concevoir... Mais maintenant c'était trop tard, la machine infernale était enclenchée, pour le meilleur et pour le pire.
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MessageSujet: Re: Mettre les choses au clair • ROSIAM   Mettre les choses au clair • ROSIAM EmptySam 22 Déc - 10:38


Mettre les choses au clair


Amos Bronson Alcott ▽ Qui parle à l'instinct, s'adresse à l'essence même de l'espèce humaine, et trouve la plus immédiate des réponses
« Je ne sais pas quoi te dire. » Il ne savait pas. Il ne savait pas quoi dire. Que fallait-il faire alors ? Elle serait venue pour rien. Elle l’aurait suivi. Se serait faite passé pour une idiote. Aurait perdu du temps. Tout cela n’aurait servit à rien, à rien du tout, parce qu’il ne savait pas quoi dire, il ne savait pas quoi lui répondre. Rose resta un moment immobile, stoppée dans son élan d’énervement. C’était clair, elle n’aurait rien. Pas de réponses. Rien. « Tu ne sais pas quoi dire … » murmura-t-elle en écho. Elle trouvait ça incroyable, elle avait tellement cru qu’elle repartirait avec ce qu’elle était venue chercher. Pour elle ne pouvait pas y avoir d’échec. Il devait lui dire quelque chose. Il devait répondre. Il s’éloigna d’elle pour se diriger vers la fenêtre, elle le suivit des yeux mais ne bougea pas. Il paraissait perplexe, partagé. Peut-être qu’ils étaient tout deux perdus sans pouvoir se l’admettre ? Non. Non, ils n’étaient pas perdus. Elle n’était pas perdue. Elle savait, elle savait. Il réfléchissait, mais elle voulait des réponses. Elle ne pouvait pas partir ainsi. Si ? Bien sûr qu’elle pouvait partir maintenant, tout de suite, abandonner toutes tentatives d’éclaircissement, abandonner tout simplement et le laisser seul dans cette pièce. Partir. Ce serait tellement plus simple. Beaucoup plus simple pour eux deux, ça se voyait. Mais Rose se connaissait, elle ne pouvait pas. Elle n’arrêterait pas d’y penser et chercherait par tous les moyens de connaître le problème, parce que maintenant elle en était persuadée, il y avait quelque chose. Ce quelque chose paraissait incompréhensible et bien que finalement peu difficile à déchiffrer, ils ne voulaient sans doute pas en apprendre le sens. Peut-être ne valait-il mieux pas comprendre. Peut-être existait-il des choses qu’il fallait mieux laisser de côté. Mais cette idée était impossible à assimiler pour la jeune fille. Elle voulait tout savoir, tout comprendre, il ne fallait pas de tâche noire sur son tableau. Butée ? Aucun doute. William chercha son regard et l’observant depuis le début, il n’eut pas de mal à le trouver. Elle eut l’impression qu’il allait enfin parler, alors elle ne le quitta pas des yeux, ne voulant pas perdre un seul des mots qui sortiraient de sa bouche. Non, elle ne perdrait rien. Elle attendait, elle attendait et rien. Il n’y avait rien. La curiosité la piquait à vif, elle qui pourtant ne s’intéressait à rien. Elle qui pourtant vivait sans besoins. Elle qui vivait à part. Impatiente elle l’incita du regard et il finit enfin par lâcher les mots qui n’apaisèrent guère sa soif de connaissances : « Je ne peux pas te répondre, je n'en sais rien. Je constate que je tombe souvent sur toi mais ce n'est pas volontaire, je ne te suis pas, vraiment pas. C'est une question de circonstance je dirais. Mais à ce que je sache c'est plutôt toi qui m'a suivi donc ce serait plutôt à moi de m'inquiéter. ». Elle resta hébétée par tant d’ignorance. S’il ne savait pas, comment ferait-elle de son côté ? S’il ne restait qu’un point d’interrogation comment ferait-elle ? Vivre avec ce trou. Il s’approcha et la fixa un moment, elle trouva d’ailleurs cela étrange. Rose n’avait pas l’habitude qu’on la regarde de cette façon, surtout à travers les yeux d’un homme. On ne s’intéressait pas à sa personne. On ne s’intéressait pas elle. Il la détailla, elle fronça les sourcils. Elle commençait à avoir l’habitude d’afficher ce réflexe inutile. Finalement il alla s’installer sur un fauteuil derrière elle. Restant quelques secondes perdues, elle laissa son regard se balader dans la pièce, comme si elle allait trouver, inscrit sur les murs en lettres d’or, les réponses à ses questions. Un soupir s’échappa de ses lèvres rouges et elle se laissa tomber dans un fauteuil en face de l’Obscur. Sagement, elle le fixa, avec un peu de chance, il allait poursuivre, mais elle vit bien que non. Elle devait se débrouiller avec cela. Elle n’avait pas le choix. Rose se prit la tête entre les mains pour réfléchir. Déjà, il ne la suivait pas et avec un peu de chance, après cette entrevue, elle le verrait beaucoup moins et elle ne serait donc plus gênée dans son travail. Après tout, c’était la seule chose qu’elle désirait vraiment dans toute cette histoire, c’était cela qu’elle était venue chercher non ? La tranquillité. Elle pouvait donc se contenter de ce peu de renseignements. Tentant de se convaincre, Rose aurait voulu se lever, ouvrir la porte et quitter la pièce pour errer dans les couloirs en quête d’oubli. Mais elle ne pouvait pas. C’était toujours le même problème : ne pas pouvoir et ne pas comprendre. La Gryffondor voulait d’avantage d’éclaircissement sur ce comportement fort étrange. Surtout qu’il essayait de poser l’accusation sur ses épaules, il voulait lui faire porter le chapeau. Et même si elle était en tord, elle n’était pas venue sans raison : « Je t’ai suivi aujourd’hui parce que te voir près de moi fréquemment m’a surprise. J’ai trouvé cela étrange et j’ai voulu mettre les choses au clair. » Dit-elle en reposant ses yeux verts sur lui. Décidément, aujourd’hui était difficile. Elle commençait à ressentir avec plus d’intensité la fatigue du travail qu’elle avait fourni quelques minutes plus tôt. Ses paupières devenaient plus lourdes, mais elle devait rester éveillée, hors de question de s’endormir maintenant. Rose se tenait droite et comprit qu’elle ne tirait rien de plus du chef Obscur : « Tu n’as pas à t’inquiéter, je ne te suivrais plus. » Et il était clair qu’elle ne suivrait plus personne, notamment si c’était pour la mettre dans ce genre de situation. Calme, elle dirigea son attention vers la fenêtre. Finalement, tout dans cette scène était étrange. Elle était résistance, il était obscur, elle n’était pas en règle, il ne savait pas quoi dire. L’incertitude régnait en maitre et Rose ne pourrait soulever le mystère. Elle ne s’en sentait pas capable. Lasse, elle ajouta ces quelques mots dans un souffle, épuisée : « Alors c’est tout ? … ». Elle attendit quelques instants, fixant à nouveau le jeune homme, observant ses réactions. Elle était vraiment égoïste. Elle était là, avec le chef obscur, elle était chez les résistants. Ne devrait-elle pas tenter d’en apprendre un peu plus ? N’était-elle pas censée aider son camp ? N’était-ce pas ça la règle ? Mais Rose n’était pas le moins du monde intéressée par cette « mini-guerre ». Toutes leurs histoires n’avaient aucunes importances et le sort de cette école lui était bien égal. Egoïste, c’était le mot. Egoïste. Si elle avait rejoint les Résistants, c’était uniquement sous le poids de sa famille, sous le poids de la perfection : ne pas décevoir. Toujours le même problème. Toujours. Jusqu’ici, c’était son frère qui l’avait protégé de son inutilité à l’intérieur du groupe. Mais il ne pourrait le faire indéfiniment, et elle ne le permettrait pas non plus. Elle songeait à changer de camp par ailleurs. Pour aller où ? Aucune idée, mais pour gagner du temps, elle pourrait récupérer quelques renseignements, histoire qu’ils la laissent enfin tranquille. Elle pourrait donc essayer. Elle pourrait. Mais elle ne pouvait changer de sujet aussi radicalement, il se braquerait et il en serait finit de tout ça. Peut-être que c’était ce qu’il fallait finalement, que cela se finisse au plus vite, d’une manière ou d’une autre. Alors peu importe sa réaction, il fallait qu’elle sorte d’ici : « Pourquoi les Obscurs ? ». Impassible.

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