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 Parfois dans la vie les choses changent ◊ Cassiopée (terminé)

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MessageSujet: Parfois dans la vie les choses changent ◊ Cassiopée (terminé)   Parfois dans la vie les choses changent ◊ Cassiopée (terminé) EmptyJeu 17 Mai - 8:06

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Dimanche matin. Enfin, le week-end était presque finit. Il avait été très utile à Jenny pour se reposer un peu après une semaine assez intensive. Les vacances de Noël terminées, les cours avaient repris et les professeurs se montraient de plus en plus exigeants envers les septième années. Bien sûr c'était loin d'effrayer la Serdaigle qui s'en sortait comme toujours très bien. Elle avait même hâte d'être à lundi. Mais elle n'était pas contre une petite pause en fin de semaine qui lui permettrait de se détendre et de s'adonner à d'autres activités. Comme la lecture, ses recherches en magie noire, ou ses quart d'heures potins. Ce dernier pouvait d'ailleurs être partagé avec Geolia ou la Cayrel de Serpentard au choix. En matière deux ragots ces deux-là étaient des plus doués. Le fait qu'elle ai choisi plusieurs options et qu'elle ai continué la plupart des matières après ses excellentes B.U.S.E.S n'était pas en rien dans sa fatigue. Ce matin là elle s'autorisa donc à dormir un peu plus longtemps que d'ordinaire et quand elle s'extirpa de son lit, la plupart des filles de son dortoir étaient déjà descendues, y compris Mirka. Dommage, Jenny avait bien envie de passer un peu de temps avec l'une de ses rares véritables amies, mais elle aurait probablement du mal à la trouver puisqu'elle pouvait être n'importe où dans le château y compris dans une salle commune qui lui était étrangère. Et puis elle n'avait pas très envie de chercher, c'était aussi simple que ça. Elle fila sous la douche, se lissa les cheveux d'un coup de baguette magique et enfila son uniforme aux couleurs des bleus et bronze. Elle ne voulait pas perdre du temps à fouiller dans son armoire à la recherche d'une tenue plus originale. De toute manière son uniforme lui allait parfaitement bien. La jupe mettait ses jambes en valeur et la chemise ses jolies courbes. Bref, c'était tout à fait convenable, même pour une dimanche. Elle attrapa son sac de cours et descendit les marches menant à la salle commune. Elle ignora proprement tout le monde et s'installa simplement à une table pour finir un devoir. Elle n'était pas en retard bien au contraire il lui avait été donné vendredi, soit deux jours auparavant, pour la fin de la semaine suivante. Elle était studieuse que voulez-vous. « Jenny tu fais ton devoir de métamorphose ? » Elle releva ses grands yeux bruns pour les poser sur le grand roux de son année qui lui faisait face. Il n'avait pas besoin d'en dire plus, il voulait clairement qu'elle l'aide à le réaliser. Preuve qu'après sept années passées à ses côtés il n'avait toujours rien compris à la jeune femme. Elle n'aidait personne. Ce n'était pourtant pas un concept très difficile à comprendre non ? Comment se faisait-il que certains croyaient toujours à un possible changement d'attitude. Elle ne donnerait aucune réponse et ne ferait pas d'aide au devoirs point. Qu'aurait-elle à y gagner ? Absolument rien. Elle ne prit donc pas la peine de lui répondre, ne serait-ce que pour acquiescer et reporta son attention sur son devoir qui, aux trois quart finis, faisait déjà quatre bons parchemins et autant vous dire que ce n'était pas parce qu'elle écrivait gros. Il attendit quelques instants voyant qu'elle ne lui adresserait décidément pas la parole, avant de tourner les talons. Ce n'est que vingt minutes plus tard, le point final de son exposé sur les animagii enfin apposé qu'elle lâcha sa plume d'oie bleutée, referma sa bouteille d'encre et qu'elle rangea ses affaires dans son sac. L'heure du déjeuner était déjà là, aussi elle se leva et quitta la salle commune.

Une fois arrivée dans la grande salle, elle s'assit à la première place qu'elle aperçut à la table des aigles, qui s'avéra être près de Lily Potter. Évidemment elle ne lui adressa pas le moindre mot et mangea en silence non sans lui avoir lancé quelques regards dégoûtés. De toute façon même en cherchant elle n'avait rien à lui dire, si ce n'était de critiquer la laideur de ses cheveux roux ou sa famille absolument destinée à être oubliée. Ou encore son côté je-sais-tout, tout à fait horripilant qui donnait à Jenny parfois envie de la faire taire par la force. Pourtant elle ne la côtoyait vraiment pas souvent. C'est fou ce que ça pouvait être reposant de ne pas avoir à parler à des élèves plus insignifiants les uns que les autres, de préserver sa jolie voix un peu rauque pour des gens qui en valaient – juste un peu – plus la peine. Mais Jenny se lassait vite de tout, des bonnes comme des mauvaises choses. Une matinée sans avoir ouvert la bouche et laisser échapper le moindre son était finalement plus que ce qu'elle ne pouvait en supporter. Une fois son repas terminé, elle chercha des yeux quelqu'un à embêter. Comme ce n'était pas vraiment son genre d'aller elle-même chercher les gens, il fallait qu'elle choisisse bien. C'est finalement sur la table des Serpentard que son regard s'arrêta, se posant sur une petite blonde qu'elle connaissait plus que bien. Une minute plus tard elle se créait une place près de la demoiselle Cayrel ayant sans le moindre mot, ni le moindre geste, fait s'écarter deux ou trois gêneurs. « Cassie chérie ! » s'exclama-t-elle en lui plaquant deux bises sur la joue. Ses yeux se posèrent sur l'assiette de la vipère qui, elle, était loin d'avoir finit son repas et qui à en juger par la quantité de nourriture devant elle, devait avoir un faim de loup. « Dis donc, ça va ? » Elle voulu emprunter un ton inquiet qui jurait pourtant avec le grand sourire qu'elle affichait. Cependant c'était vrai qu'il lui semblait qu'il y avait quelque chose d'anormal. Déjà, en y pensant ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas vu sa soit disant meilleure amie et ensuite il y avait de quoi se poser quelques questions étant donné la quantité assez inattendue de viande – saignante d'ailleurs – présente sur l'assiette se trouvant devant la blonde. Le stress l'expliquait peut-être ou Cassiopée avait peut-être ses règles et besoin de consommer un peu de fer. Auxquels cas Jenny s'en fichait royalement. Elle n'éprouverait pas une once de compassion. Mais s'il y avait autre chose, un secret, une source plausible de ragots derrière tout ça, alors elle était toute ouïe. « Non sérieusement ma puce, ça m'inquiète j'ai pas l'habitude de te voir te goinfrer comme une truie. Si tu as un problème tu sais bien que je suis toujours là pour toi. » Un air angélique sur son visage, nul doute qu'au moins les trois quarts des camarades de la jeune fille présents à la table tomberaient aveuglément dans le panneau. Pas Cassiopée en revanche. Non elle n'avait que trop l'habitude de la fausse amitié de Jenny pour ne pas voir clair dans son jeu. Un jour il faudrait qu'elles arrêtent, qu'elles osent s'affronter, tant pis pour les dommages collatéraux qu'une lutte de pouvoir entre les deux élèves créeraient. Pour la septième année cependant ce jour était encore loin, très loin d'arriver.
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MessageSujet: Re: Parfois dans la vie les choses changent ◊ Cassiopée (terminé)   Parfois dans la vie les choses changent ◊ Cassiopée (terminé) EmptyVen 18 Mai - 0:45

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→ JENNY & CASSIOPÉE« This means war. »

Cassiopée tournait et virait dans son lit. Elle en avait marre de ne pas arriver la nuit et de s’endormir à l’aube, ce qui rendait son cycle de sommeil très aléatoire et ses journées quatre fois plus fatigantes. Elle était irritée pour rien, n’aimait personne sauf son chéri – et encore, il devait se tenir à carreau – avait de moins en moins de bonnes notes, ne supportait plus les potins, et se retrouvait à préférer passer ses journées avec Louis Weasley plutôt qu’avec Ariel. Louis au moins était gentil et se taisait quand elle le suppliait d’arrêter de parler. Ce qui n’arrivait pas souvent, elle le suppliait plutôt de parler quand il se taisait, mais ça marchait aussi. Le point positif était que de moins en moins de personne la dérangeait pour rien ou venait lui parler. Elle était agressive et changeait toujours d’avis sur tout. Comme si elle avait ses règles, finalement, sauf que c’était H24. Définitivement pas du joli, donc. Sa meilleure amie tenta de la réveiller en lui secouant l’épaule, mais la seule réaction d’Elektra fut un merveilleux doigt d’honneur digne d’une demoiselle qui dissuada la française de persévérer. C’était dimanche, c’était donc inutile de se lever tôt. La verte et argent entendait la Salle Commune se vider et décida de se lever quand il n’y eut plus aucun bruit. De toute façon, elle n’arriverait pas à dormir plus longtemps. Elle allait encore avoir des immenses cernes, ce qui ne l’aiderait pas à avoir l’air aimable. Elle ne voulait pas avoir l’air aimable, et même en étant bien réveillée et encore plus belle qu’elle ne l’était d’habitude… Elle n’aurait pas l’air aimable. Avec des cernes elle aurait au moins l’air fatigué et pas agressive, mais elle ne comptait pas sortir avec une tête pareille. Si des changements majeurs se déroulaient dans sa tête ces dernières semaines, une chose n’avait pas changé : l’importance pour elle de l’apparence. Elle s’était même accrue, puisqu’elle ne supportait pas qu’on puisse douter de sa perfection. Toute cette histoire de loup-garou, il fallait que ça reste secret. Cassiopée Elektra Cayrel devait rester la reine blonde, poupée délicate de Serpentard. La seule chose qui pouvait, devait, et se rapportait au chien-loup était son caractère. Mais ça, c’était purement volontaire. Après avoir arrangé du mieux qu’elle pouvait son visage devant la glace, elle décida de comment elle allait s’habiller. Il était onze heures du matin, elle allait bientôt pouvoir se mouvoir jusqu’à la Grande Salle et manger. Son estomac lui en voulait d’avoir loupé le petit déjeuner, mais l’heure était à la tenue. Après plusieurs minutes de réflexions, elle attrapa un skinny jean gris, et enfila rapidement une chemise large qui lui donnait un air un peu plus cool qu’ordinaire. Son uniforme habituel la rendait sexy : elle avait des formes qui étaient très bien soulignées par la chemise et la jupe. Aujourd’hui, elle se voulait confortable et pas gênée par un grand décolleté ou des collants. Elle enfila ensuite des bottines en fourrure et s’engouffra dans une grande écharpe qui appartenait à sa meilleure amie. Cassiopée savait qu’Ariel ne lui en voudrait pas : elles passaient leurs vies à s’échanger des affaires.

Hélas pour la blondinette, l’heure n’était pas suffisamment passée. Il était à peine midi, et personne ne serait dans la Grande Salle à part les solitaires et les affamés, et manger avec Matthew n’était pas tout à fait ce qu’elle avait envie de faire. Elektra descendit les marches en soupirant et chercha un peu de compagnie. Elle n’en trouva pas : seulement deux Serpentard de deuxième année étaient en train de travailler dans un coin. La Cayrel s’approcha donc de la cheminée et s’assit sur le canapé qui lui faisait face. Elle avait un bouquin dans son sac qu’elle attrapa. Rapidement, elle passa de la position assise à coucher et de la page 117 à la page 41 tellement elle n’arrivait pas à se concentrer. Finalement, elle s’endormit enroulée dans le châle de Violet, le livre toujours dans la main. Elle fut réveillée quarante minutes plus tard par des petits bisous dans le cou. C’était Alistair qui essayait de la réveiller le plus gentiment possible. Ça fonctionnait, puisque la sixième année ouvrit les yeux avec un immense sourire aux lèvres. Elle regarda un instant autour d’elle. Il y avait Ariel qui était en train de ramasser son sac, Roxanne qui la fusillait du regard, Alistair évidemment, Martin qui lui souriait et Matthew, qui devait passer par là et qui s’était arrêté pour voir. « Tu vas bien ? » « Oui… Je suis fatiguée, c’est tout. On va manger ? » Ils étaient tous d’accord et Alistair et Roxanne partirent devant. Ariel et Martin marchaient au côté de Cassiopée, jusqu’à ce que le dit Martin la prenne à part. « T’es sûre que ça va ? T’as l’air différente ces temps-ci… » Il n’eut jamais de réponse. La sixième année tourna les talons et se rapprocha de Violet. La française passa un bras autour de son cou et elles marchèrent jusqu’à la grande salle sans rien dire. Il n’y avait rien à dire. Cassiopée irait mieux dans quelques semaines, il fallait juste qu’elle se fasse à la transformation et ce que ça impliquait. La potion Tue-Loup, le sommeil perturbé à chaque pleine lune, la faim qui était un tantinet trop forte tout le temps pour une fille comme Cassiopée… tout ça, il lui fallait un temps d’adaptation mais elle s’habituerait. Les autres aussi. Après tout, elle avait juste des problèmes de sommeil et d’appétit pour ceux qui faisaient attention : elle pouvait tout aussi bien être enceinte. Pensant soudainement que cette idée était encore pire que n’importe quoi d’autre, elle décida d’arrêter de faire des hypothèses stupides et assumer le fait qu’elle mangeait et dormait. Comme une personne normale.

Le petit groupe s’assit à leurs places habituelles dans la Grande Salle, et ils commencèrent rapidement à manger. Cassiopée écoutait d’une oreille les discussions autour d’elle, mais se concentrait surtout sur les plats qui défilaient devant elle. Elle allait enfourner un grand morceau de viande dans sa bouche quand elle fut coupée par une voix qu’elle n’avait pas envie d’entendre. « Cassie chérie ! » Le ton enjoué de la Serdaigle était bien trop beau pour être vrai. De la place fut faite sur le banc près de la dite Cassie chérie, et Jenny prit toute la place qu’elle pouvait. Quitte à venir à la table des Serpentard, autant les déranger au maximum. « Dis donc, ça va ? » Elektra se sentit désolée pour sa viande rouge. Elle attirait beaucoup trop les regards. A croire qu’elle était plus jolie que la fille qui allait les avaler. Cassiopée allait répondre, mais Jenny la coupa. Non seulement elle l’avait coupé et Cassiopée détestait ça, mais c’était pour dire quelque chose qu’elle regretterait probablement. « Non sérieusement ma puce, ça m'inquiète j'ai pas l'habitude de te voir te goinfrer comme une truie. Si tu as un problème tu sais bien que je suis toujours là pour toi. » Elle allait donc le regretter.

Si quelqu’un avait pu voir de très près la blonde, il aurait pu admirer la vitesse à laquelle ses poils s’étaient hérissés. Il y eut un petit silence autour de la table des Serpentard. Entre ceux, débiles à souhait, qui admirait l’amitié des deux filles, ceux qui s’inquiétaient aussi pour Cassiopée et la petite partie qui avait compris l’horrible méchanceté de sa phrase, personne ne soufflait mot. Le pire dans la situation, c’est que la blonde n’avait absolument rien à répondre d’ironique, de sarcastique, ou de méchant. Ni même de gentil. Rien. Un vide terrifiant avait pris la place de sa répartie dans son cerveau, pour le plus grand plaisir de Jenny. Plaisir de courte durée, puisqu’Elektra retrouva enfin ses mots. « Je suis contente que tu en parles, ma puce. » Cassiopée avait posé sa fourchette sur le rebord de son assiette, et fixait la septième année avec un grand sourire qui aurait fait peur aux trois quart de Poudlard. « J’imagine que tu as su que j’avais passé un peu de temps à l’hôpital suite à un fâcheux évènement ? En revenant, j’ai décidé que je devais profiter de ce que la vie avait à m’offrir, et ce midi, devine quoi ? La vie m’offre de la viande rouge. » Il était très amusant pour les Serpentard de voir l’expression de Jenny changer petit à petit, bien qu’elle essayait de garder un visage faussement souriant et faussement aimable – et faussement intéressé. Elle devait pressentir le drame : et elle avait raison. Ce n’était pas dans la nature de la Cayrel de répondre de cette manière ou d’assumer engloutir de cette façon autant de chose. C’était évidemment un pur détail dans sa vie : pas la peine de faire une histoire pour un ou deux (ou trois) morceaux de viande en trop. Mais ça voulait dire tellement plus pour les deux filles qu’il fallait qu’elles fassent attention à tout ce qui pouvait sortir de la bouche de l’autre. « J’ai aussi décidé de faire le tri dans ma vie pour accueillir la dite viande rouge. Aussi je pense me séparer de certaines personnes qui ne me sont pas aussi essentielles que d’autre : simple question pratique, je suis sûre que toi, grande solitaire qui n’aime personne et que personne n’aime comprendra ça. » La main de Cassiopée se dirigea vers son assiette, qu’elle attrapa par le dessous. « Aussi, je déclare dorénavant solennellement que l’époque de Jenny-Cassie chérie d’amour est terminée. » La blonde savait qu’elle devait s’arrêter là et ne pas aller plus loin. Mais elle ne pouvait s’en empêcher. « Et pour sceller cette merveilleuse nouvelle que je suis sûre sera aimée de beaucoup, je te propose de goûter au triste évènement déclencheur. » Sans réfléchir une seconde de plus, – si elle l’avait fait, elle n’aurait pas joint le geste à la parole – la sixième année tendit le bras et écrasa d’un geste sec mais précis le plat de viande rouge sur le visage de Jenny Adster. En reposant l’assiette sur la table, Cassiopée fit un bruit un peu trop fort. La Grande Salle entière s’était retournée. Les réactions étaient toutes plus diverses les unes que les autres, et des murmures renforçait l’humiliation que venait de subir la bleue et argent. La Cayrel observait avec un plaisir qu’elle n’arrivait pas à feindre les morceaux de viande qui glissaient de son visage pour tomber sur son uniforme, laissant une trace de sang partout où ils allaient. Des rires commencèrent à fuser, de plus en plus fort et de plus en plus répandus, ainsi que quelques applaudissements. La plupart des gens présents n’aimaient pas où Cassiopée, où Jenny, mais la grande majorité savait que le geste de la blonde représentait beaucoup plus. C’était comme si la guerre avait été déclaré, en somme.

Ariel avait les yeux écarquillés vers Cassiopée. La dite Cassiopée toussota lorsqu’elle croisa le regard plus qu’assassin de Jenny. « Voilà qui est un regrettable accident. On t’a déjà dit que tu mangeais comme une truie ? Non sérieusement, les serviettes de table, ça existe. C’est pas pour les chiens… ni pour les cochons. » Consciente qu’elle s’enfonçait et que plus elle insistait plus la vengeance de la septième année serait terrible, elle se retourna en face de son assiette et demanda innocemment à ce qu’on lui passe du jus de citrouille. Personne ne bougea. « Faut tout faire soi-même. » Grognant, la blonde se leva et fit quelques pas pour aller chercher ce qu’elle désirait. Elle tourna le dos quelques secondes à Jenny, et quand elle se retourna, la Serdaigle lui faisait face. Cassiopée réfléchit un instant. Elle pouvait se taire et attendre la réplique douloureuse de son ex-meilleure amie qui ne l’avait jamais été ou elle pouvait continuer de surenchérir parce que c’était incroyablement drôle. Foutu pour foutu… La blonde fit la moue. « Oh, c’est ma faute ? Je suis désolée, l’assiette m’a glissé des mains. »
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MessageSujet: Re: Parfois dans la vie les choses changent ◊ Cassiopée (terminé)   Parfois dans la vie les choses changent ◊ Cassiopée (terminé) EmptyMer 23 Mai - 10:13

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« Je suis contente que tu en parles, ma puce. »Ca, ca n'annonçait rien de bon. Jenny ne voulait pas que Cassiopée soit « contente » elle la voulait vexée et humiliée. Sa soit-disant amie sous-entendait là qu'elle était presque ravie que le sujet soit abordé, qu'elle avait justement quelque chose à lui dire. Et à moins que ce ne soit un ragot concernant quelqu'un d'autre - ce qui vu les circonstances serait tout de même étonnant - ça voulait forcément dire qu'elle avait quelque chose, et apparemment de bien sentit, à lui cracher au visage. Elle n'avait cependant pas peur, franchement la Serpentard ne l'effrayait pas le moins du monde, mais elle était moins satisfaite qu'un instant auparavant. « J’imagine que tu as su que j’avais passé un peu de temps à l’hôpital suite à un fâcheux évènement ? En revenant, j’ai décidé que je devais profiter de ce que la vie avait à m’offrir, et ce midi, devine quoi ? La vie m’offre de la viande rouge. » Elle en avait entendu parler en effet et c'était probablement ça qui expliquait qu'elle ne l'avait pas vu depuis un moment. Elle aurait du y penser, mais vous comprenez, Jenny entendait tellement de choses, impossible de faire attention à tout. Surtout aux moins intéressantes. Elle avait toutefois du mal à suivre sa réflexion, se demandant où elle voulait en venir. Son visage garda tout de même plus ou moins la même expression de fausse sympathie. Y avait du monde, fallait pas qu'elle l'oublie. Un mauvais pressentiment s'emparait d'elle, mais elle ne put mettre le doigt dessus. « J’ai aussi décidé de faire le tri dans ma vie pour accueillir la dite viande rouge. Aussi je pense me séparer de certaines personnes qui ne me sont pas aussi essentielles que d’autre : simple question pratique, je suis sûre que toi, grande solitaire qui n’aime personne et que personne n’aime comprendra ça. » Là en revanche c'était très clair, limpide même. Et tout de suite elle parvint à mieux comprendre le pressentiment qu'elle avait eut. Finalement cette fin de fausse amitié qu'elle imaginait jusque-là lointaine était très proche. Palpable. Elle était surprise, c'était forcément le moins qu'on pouvait dire. Elle qui pensait que sur ce point-là au moins Cassiopée et elle étaient sur la même longueur d'onde tombait des nues. Elle savait qu'elles finiraient par entrer en véritable conflit, c'était évident, mais pas de si tôt. Et puis tant qu'à faire elle s'imaginait elle comme étant la cause de cette fin d'amitié abrupte. Elle était aussi presque vexée qu'elle n'ai pas mérité de se le voir annoncer d'une manière plus au niveau de sa grandeur. La façon dont elle l'avait fait était un peu pathétique quand même. « Aussi, je déclare dorénavant solennellement que l’époque de Jenny-Cassie chérie d’amour est terminée. » Elle fit un effort pour garder une expression impassible, ne pas transformer son faux sourire en une immonde grimace. Ses prunelles brunes ne quittaient pas celles d'un bleu très clair de la Cayrel, dans le regard de la Serdaigle, la haine qu'elle éprouvait à l'égard de sa camarade était plus que visible. L'unique once d'hypocrisie que son expression conservait encore résidait dans le sourire auquel s'accrochaient encore ses lèvres. Pour le coup on ne pouvait pas reprocher à la Serpentard un manque de clarté. « Et pour sceller cette merveilleuse nouvelle que je suis sûre sera aimée de beaucoup, je te propose de goûter au triste évènement déclencheur. » Avant qu'elle n'ai pu réaliser quoique ce soit, elle sentit une substance peu ragoûtante s'écraser sur son visage. La viande de Cassiopée. La viande saignante. Sur son joli minois. Elle n'en aurait pas été plus choquée si la blondinette l'avait frappée. En fait ça l'aurait probablement moins touché. Ca aurait été purement inacceptable et sa vengeance aurait été terrible, mais là c'était pire que tout. Si elle avait pu elle aurait immédiatement tué la jeune fille pour l'outrage qu'elle venait de lui faire. La seule chose qu'elle pouvait lui reconnaître, c'était d'avoir réussit à offrir à leur amitié une fin en beauté. Et encore, elle était trop énervée pour ne serait-ce qu'y penser. Jenny n'osa même pas jeter un coup d'œil à son uniforme qu'elle sentait se salir entre les morceaux de viandes et le sang encore chaud qui s'en dégageait. Elle l'imaginait aisément dégouliner sur ses vêtements et le sentait clairement sur son visage. C'était immonde tout simplement immonde. Même dans son pire cauchemar elle n'aurait pu imaginer une chose pareille. Ca la répugnait tant qu'elle ne pu même pas esquisser un geste pour au moins essuyer ses joues. Une humiliation publique en plus ! Impossible de penser, même une milli-seconde que cet évènement, la chute tragique de Jenny Adster de son piédestal, ai pu passer inaperçu. Les rires et les applaudissement qui commençaient à fuser en étaient témoins. Cela dit elle croisa le regard de nombreuses personnes qui elles restèrent silencieuses. Pourquoi ? Parce qu'elles savaient. Elles savaient que jamais la Serdaigle ne partirait sans se se battre, en laissant sa nouvelle ennemie gagner. Elles savaient qu'une guerre, très dangereuse pour les deux jeunes filles comme pour ceux qui les entouraient, venait d'être déclarée. Et qu'une telle guerre serait jusqu'à la mort.

Jenny plissa les yeux, jetant un regard plus assassin qu'elle n'en avait jamais lancé à celle qui avait pour plusieurs années, aux yeux de tous été sa meilleure amie. Si un regard avec pu tuer nul doute que Cassiopée serait tombée raide morte depuis belle lurette. « Voilà qui est un regrettable accident. On t’a déjà dit que tu mangeais comme une truie ? Non sérieusement, les serviettes de table, ça existe. C’est pas pour les chiens… ni pour les cochons. » Un rictus affreux apparut sur les lèvres de la brunette, à la fois moqueur et dégoûté. Elle n'en revenait même pas qu'après ce qu'elle avait osé lui faire, la Cayrel osait en rajouter une couche, s'enfoncer un peu plus. Mais ce n'était pas grave, la destruction prévue de son être par Jenny inclurai simplement plus de tortures. Psychologiques et physiques dans la mesure du possible. Et si cela devait durer même après Poudlard et bien soit. Elle n'y était jamais allée de main morte, elle n'allait pas commencer aujourd'hui. Personne ne lui avait jamais fait un tel outrage et rien que pour servir d'exemple la sixième année le lui paierai cher, très cher.« C'est drôle vraiment, surtout venant d'une fille apparemment aussi maladroite qu'une Poufsouffle. Décidément il n'y a pas que de tes habitudes culinaires qui ont changé. Je l'avoue je suis...déçue. Mais ne t'en fais pas malgré tout tes efforts pour gâcher ma garde robe elle ne serait jamais à la hauteur de la tienne. » Un magnifique sourire hypocrite orna ses lèvres. Même dans la haine la plus totale, ses habitudes ne changeait pas. Jenny n'était une furie qu'intérieurement, extérieurement, presque rien ne la différenciait de d'habitude. Enfin, à part bien sûr sa tenue vestimentaire. Cassiopée voulu alors se servir du jus de citrouille et lui tourna le dos. Grossière erreur. Jenny reprit pleinement ses esprits et doucement serra les doigts sur sa baguette qui reposait encore dans sa poche. Dans un battement de cil et sans que ses lèvres n'esquissent le moins mouvement le pantalon très serré de la Serpentard se craqua sans bruit, mais ostensiblement et dans un endroit assez peu pratique. Bien sûr ce n'était que le hors d'œuvre. Simplement le temps qu'elle puisse trouver une meilleure idée, un meilleur sort à lui lancer. Son problème ne résidait pas dans un éventuel manque d'idée. En fait elle savait ce qu'elle mourrait d'envie de lancer : un bon, simple et direct endoloris. Mais devant tout ce monde, professeurs assis plus loin inclus ? Ce serait de l'inconscience pure, une chose qui ne définissait absolument pas Jenny. « Oh, c’est ma faute ? Je suis désolée, l’assiette m’a glissé des mains. » Très amusant. En plus de dire n'importe quoi pour simplement exciter la haine que lui vouait déjà la brunette, Cassiopée radotait. Oui on avait compris, elle était maladroite tout le monde avait pu le voir, et Jenny venait justement de lui en faire la remarque. Enfin...évidemment l'accident n'en était pas un et Cassiopée n'était pas plus maladroite que d'habitude. Elle l'avait clairement fait exprès ça ne dupait personne. Jenny ne lui fit pas remarquer ce qu'elle venait de lui faire, préférant qu'elle le découvre par elle-même. De nombreux regards se posèrent en effet sur le postérieur de la demoiselle, mais la Serdaigle ne revendiqua pas son geste. Sa nouvelle meilleure ennemie saurai très bien quand elle s'en sera rendu compte qu'elle était responsable, même si il n'y avait pas la moindre preuve. Cela dit, Jenny ne pouvait pas en rester là et puisque pour le moment elle ne pouvait pas faire ce qu'elle voulait réellement, elle se contenta d'un sort d'un niveau beaucoup moins élevé. Le résultat n'en serait toutefois pas moins bon. Ca promettait d'ailleurs une humiliation équivalente à celle qu'elle venait de subir. Elle sourit un peu plus et à nouveau sans avoir besoin d'user de sa voix, parce qu'elle était plus que douée en sortilèges, elle prononça mentalement l'incantation du maléfice de furonculose : Furunculus. Concentrée les yeux rivés sur son adversaires son sort ne manqua pas sa cible et réussit parfaitement. Déjà des rougeurs commençaient à apparaître sur le visage de Cassiopée, dans son cou et même ses bras. Le pustule jaunâtre ne tarderait pas lui à devenir visible sur le sommet des furoncles. Intérieurement, Jenny jubilait, sa mini-vengeance était rendue encore plus terrible par le faire que sa victime n'était même pas encore au courant de ce qu'il lui arrivait.
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MessageSujet: Re: Parfois dans la vie les choses changent ◊ Cassiopée (terminé)   Parfois dans la vie les choses changent ◊ Cassiopée (terminé) EmptySam 16 Juin - 14:35

« C'est drôle vraiment, surtout venant d'une fille apparemment aussi maladroite qu'une Poufsouffle. Décidément il n'y a pas que de tes habitudes culinaires qui ont changé. Je l'avoue je suis...déçue. Mais ne t'en fais pas malgré tout tes efforts pour gâcher ma garde-robe elle ne serait jamais à la hauteur de la tienne. » Cassiopée trouvait la Serdaigle ridicule. Elle essayait de sortir de sa situation pour le moins gênante avec une pirouette, mais il était évident qu’elle n’y arrivait pas. Ne rajoutant pas le fait que leur uniformes étaient les mêmes exceptés la couleur mais que le vert allait mieux à Cassiopée que le bleu à Jenny, la sixième année tourna le dos à sa nouvelle ennemie de toujours, ce qu’elle regretta un tantinet trop tard. Erreur de débutant. En faisant à nouveau demi-tour pour faire face à son ancienne meilleure amie qui ne l’avait concrètement jamais été, Elektra sentit les regards se tourner vers elle. Plusieurs rires fusèrent, et elle comprit rapidement que Adster n’avait pas attendu une seconde de plus pour se venger : ce qui était de bonne guerre, et tout à fait normal. Cassiopée ne s’attendait pas à autre chose de la part de la brune de toute façon. Elle ne savait pas pourquoi, cependant, elle ne regrettait pas son geste de vengeance. Toutes ces années passées à faire l’hypocrite, réduites en bouillie par un steak saignant. Comme quoi, leur amitié n’avait vraiment pas tenu à grand-chose. Quoi qu’il en soit, ce fut le toussotement d’Ariel et fit remarquer à la Serpentard la vengeance de Jenny. Elle n’y était pas allée fort, évidemment, ce n’était que le début, mais c’était déjà quelque chose. Elle sentit son pantalon s’ouvrir légèrement, à un endroit trop stratégique pour être aléatoire. Cassiopée ne pouvait pas insulter mentalement quelqu’un plus que ça. Fixant la Bleue et Argent, elle réfléchit à toute vitesse pour prendre sa revanche. Il fallait absolument qu’elle trouve quelque chose, quelque chose, n’importe quoi, qui fasse passer cette histoire de pantalon pour un truc stupide et ridicule. Avec un sourire, la Serpentard réalisa qu’elle avait trouvé ce qu’elle allait faire. En un discret mouvement de baguette, les cheveux si bien entretenus de la septième année virèrent au rose cochon. Mais pas un beau rose, pas un rose agréable à porter si on a des envies excentriques, non. Un rose délavé, un rose cochon qui s’est roulé dans la boue. Un rose sur le déclin. Un truc bien moche, et on ne voyait que ça. Les élèves autour d’eux semblaient bien s’amuser, et de nouveaux rires se firent entendre, suivis par des murmures. Cassiopée réalisa qu’elle n’était pas la seule à pouvoir lancer des sorts sans bruits. Petit à petit, elle comprit qu’il se passait quelque chose pour que la lueur meurtrière des yeux d’Adster se transforme en lueur vengeresse un brin terrifiant. Elektra porta sa main à son visage, et ses doigts rencontrèrent un liquide visqueux. Se rendant compte que sa peau, sa belle peau, était en train de se recouvrir de furoncle, elle se mordit les lèvres. Jenny était une redoutable ennemie.

Rendant la pareille à son adversaire, Cassiopée apporta une touche design à la jupe de la Serdaigle. Elle coupa d’un coup de baguette discret les coutures qui faisaient tenir la jupe de la septième année sur ses hanches. Elle ne l’avait pas encore remarqué, mais dès qu’elle se lèverait, la jupe tomberait sur ses pieds, la laissant en culottes collants dans la Grande Salle. Ce n’était que partie remise du pantalon craqué dont Elektra avait encore honte. Mais elle n’en montrait évidemment rien, ce qui ferait trop plaisir à Jenny de toute façon. Continuant son chemin de pensée et sans rien dire de plus, la Serpentard fit apparaître dans un rire qu’elle ne put retenir une queue de cochon à la septième année, qui cette fois-ci la remarqua immédiatement. « Hé bien, comme quoi, tu m’as l’air d’être vraiment dans ton élément, regarde ! Tu te transformes ! Les cheveux, la queue en tire-bouchon… Génial. » Cassiopée faisant semblant de trouver ça amusant, même si elle savait que des furoncles prenaient encore place sur son visage et que c’était quelque chose qu’elle allait devoir arranger très vite. Elle commençait déjà à regretter le geste qu’elle avait fait. Quelle idée de se faire Jenny Adster une ennemie. Ne sachant bien ce qu’il avait pu lui passer par la tête en lui envoyant sa viande en pleine figure, la Cayrel se sentit tirée en arrière de force, alors que la Serdaigle en face d’elle se faisait lever du banc malgré elle. Les baguettes des deux jeunes filles disparurent de leurs mains, et Elektra leva les yeux, pour croiser ceux d’Eros. « Hop là vous deux, vous allez me suivre très rapidement. » N’ayant pas d’autre choix, les deux filles se firent trainer par le pion irlandais. Sans avoir fait trois mètres, le bas de l’uniforme de Jenny se retrouva au sol en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, et Elektra ne put retenir un large sourire qui lui valut un regard noir de la part d’Eros. Les rires dans la Grande Salle reprirent de plus belle. Cassiopée attendait un sort de la part de la brune qui ne saurait tarder. Le mangemort soupira en regardant Adster. « Si vous auriez l’obligeance de remettre votre bas… » Jenny ne se fit pas prier, et quelques minutes plus tard, un pantalon foutu et deux furoncles éclatées pour le plus grand malheur de la blonde, ils étaient tous les trois à la sortie de la grande salle. L’ex batteur de Quidditch soupira bruyamment. « Non mais vous vous croyez où là ? Vous êtes des vraies gamines c’est pas possible, vous vous chamaillez comme des chiffonnières… Grandissez un peu, non ? » Le silence qui suivit fut lourd d’appréhension. Tout ce que voulais Cassiopée, c’était récupérer sa baguette pour pouvoir parer le douloureux sort qu’elle sentait arriver de la part de la Bleue. Ça allait faire mal, elle le savait et essayait de s’en protéger le plus possible. En jetant un coup d’œil à l’hypocrite jeune fille en face d’elle, elle ne put s’empêcher d’avoir un petit rire. Elle ne savait pas si Jenny s’était rendu compte de la réelle nature de ses cheveux roses, ce qui était assez drôle. Elle devait se douter qu'ils avaient changés de couleur, mais à quelle nuance ? Les deux filles n’étaient sérieusement pas sous leur plus beau jour, mais le combat en valait tellement la peine qu’Elektra avait hâte de pouvoir continuer à déverser sa haine sous forme de sorts purement méchants et soit disant malencontreux. On ne fait pas disparaitre presque cinq ans d’hypocrisie en claquant des doigts…
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MessageSujet: Re: Parfois dans la vie les choses changent ◊ Cassiopée (terminé)   Parfois dans la vie les choses changent ◊ Cassiopée (terminé) EmptyDim 24 Juin - 6:42

Des murmures et quelques rires firent comprendre à Jenny que quelque chose, quelque chose qu'elle n'aimerait pas du tout s'était produit. Cassiopée aussi savait utiliser des sortilèges non prononcés apparemment. Elle ne savait pas exactement de quoi il s'agissait et au fond, elle s'en moquait, peu importe ce que sa nouvelle pire ennemie lui avait fait dans tout les cas sa vengeance serait terrible. C'est à ce moment-là que la blonde prit conscience des furoncles. Jusque là c'était le coup que Jenny préférait. Elle aurait pu faire pire si seulement autant de personnes ne s'étaient trouvés là. Ce genre de sorts n'était pas à sa hauteur, elle pouvait faire tellement mieux. Jenny sentit alors que quelque chose n'allait pas au niveau de sa jupe comme si elle était moins serrée. Elle pensa que ce devait être son esprit qui lui jouait des tours car elle ne voyait pas l'intérêt de la chose. Une queue de cochon apparut alors sur son derrière chose qu'elle vit tout de suite. L'effort qu'elle dû faire, elle la princesse de glace, pour ne pas sauter sur son adversaire et en finir avec les mains fut considérable. Elle tenta de garder une certaine contenance tandis que son ancienne amie la provoquait encore. « Hé bien, comme quoi, tu m’as l’air d’être vraiment dans ton élément, regarde! Tu te transformes! Les cheveux, la queue en tire-bouchon… Génial. » Elle comprit donc que c'était ses cheveux que Cassiopée avait visé avant. Qu'avait-elle fait? En avait elle changé la couleur? Les avait-elle frisé? Peu importe ses cheveux c'était sacré. Elle secoua la tête pour qu'une mèche lui tombe sur le visage. Elle aperçut l'immonde rose de ses cheveux et du retenir une grimace tout aussi affreuse. Plutôt que de montrer ce qu'elle ressentait réellement, elle eut un sourire cruel. « Au moins je ressemble à quelque chose. Toi en revanche, je sais bien que tu rentres tout juste dans l'adolescence ma puce, mais ce n'est pas une raison pour avoir l'air si négligée. » Et toc. Évidemment elle aurait voulu arracher les yeux de son adversaire et les faire frire à la poële avant de les lui faire manger. Elle aurait pu lui couper la tête rien que pour avoir touché à ses cheveux. Elle se fichait de la couleur, ce n'était pas le problème, vert, bleu, rouge, jaune pipi même si elle voulait, c'était du pareil au même, Cassiopée était une femme morte. Mais alors la queue en tire-bouchon ça c'était la cerise sur le gâteau. La Serpentard aurait le droit à une mort lente et douloureuse, très douloureuse. Pour l'instant cependant le champ d'action de Jenny était très limité, c'est pourquoi elle s'était contentée de lui lancer une pique sur ses furoncles et en même temps sur le fait qu'elle était plus jeune qu'elle et puis aussi sur son pantalon déchiré. À ses yeux, la Cayrel n'était qu'une gamine immature qui entrait dans sa crise d'adolescence et décidait de se rebeller contre les mauvaises choses. Et dans ce cas, tant pis pour elle si ça lui retombait dessus. Si Jenny méprisait quelque chose c'était bien ce genre d'agissement stupide et irréfléchi. Sa crise d'adolescence, elle ne l'avait pas connue et c'était tant mieux. Au moins elle était toujours raisonnable et ne s'humiliait pas seule. Sa baguette fut alors arrachée de sa main dans sa poche et Jenny fut soulevée du banc sans pouvoir rien faire. « Hop là vous deux, vous allez me suivre très rapidement. » Après qu'elle ai fait quelques pas, la jupe de Jenny tomba sur le sol. Voilà qui expliquait l'étrange sensation qu'elle avait eu auparavant. La culotte de la Serdaigle était donc désormais visible pour tous les élèves et adultes présents dans la Grande Salle. Si on pouvait mourir de honte, Jenny serait déjà six pieds sous terre. Mais la jeune femme ne se démonta pas, elle eut un immense sourire et plutôt que remettre sa jupe avec trop d'empressement, elle adressa des petits signes de mains à certains garçons qui la sifflaient. S'ils savaient à quel point elle trouvait ça offensant plus qu'autre chose. Mais ce n'était pas un problème, elle retiendrait leur tête et leur ferait regretter ça. Ce qui arrangeait la brune c'était qu'au moins sa culotte n'était pas en coton blanc avec des petits cœurs rouges. Non la sienne elle était en satin bleu nuit, ça avait déjà plus de classe. « Si vous auriez l’obligeance de remettre votre bas… » Jenny réagit immédiatement offrant un sourire désolée à ceux qui n'avaient pas finit de se rincer l'œil et remonta sa jupe en un instant. Et voilà comme se sauver la mise en quelques instants après une humiliation totale, par Jenny Adster. Elle la retint sur ses hanches d'une main tandis que Cassiopée, Eros et elle sortaient de la Grande Salle sous les regards de nombreuses personnes. « Non mais vous vous croyez où là ? Vous êtes des vraies gamines c’est pas possible, vous vous chamaillez comme des chiffonnières… Grandissez un peu, non? »

« J'aurais adoré me battre de façon plus...adulte...passer aux choses sérieuses, mais je n'aurais pas voulu semer la sixième année que voilà en le faisant. » Elle jeta un regard noir à son ancienne amie. Oui elle sous-entendait qu'elle n'était pas aussi douée qu'elle et elle sous-entendait également, mais ça on ne le comprendrait pas forcément, qu'elle aurait voulu pouvoir user de magie noire et autres sorts interdits. Elle n'était d'ordinaire pas si provocatrice face à un adulte, mais la Serpentard l'avait vraiment fait sortir de ses gonds et de plus elle n'avait pas apprécié qu'on la traite plus ou moins de gamine. Si il y avait quelque chose qu'elle n'était pas c'était bien immature. En revanche, elle admettait qu'elles avaient dû avoir l'air fines à l'intérieur. Peut-être que les gens s'attendaient à ce genre de choses venant de Cassiopée, mais pas de Jenny. Elle n'était pas impulsive, elle n'était jamais mêlée à des bagarres, elle n'était jamais punie. Elle ne haussait même jamais la voix. La blonde était déjà plus bruyante, elle se faisait plus remarquer. Pour les mauvaises choses d'ailleurs si on en croyait la brune. Ce qui la réconfortait c'était que les choses les plus immatures - bon peut-être mis à part le pantalon de Cassiopée - venaient de cette dernière. Les cheveux et la queue en tire-bouchon par exemple. C'était des choses qui seraient surtout venues à un gamin de six ans. Pas à une jeune fille de seize ans. Et encore moins à une jeune femme déjà majeure de bientôt dix-huit ans. Mais de toute façon ce n'était justement pas elle qui avait eu ces idées. Jenny ne supportait pas qu'on lui ai pris sa baguette, cet instrument était tout pour elle. C'était ce qui la faisait passer d'adversaire solide à redoutable. De puma à véritable tigresse. Elle pouvait toujours faire mal avec les mots, mais Cassiopée méritait bien pire, or ce n'était pas avec des sortilèges informulés et pire encore, sans baguette qu'elle lui ferait subir ce qu'elle voulait lui faire subir. Si Eros le surveillant se décidait à partir en leur laissant le baguette - mais pourquoi le ferait-il? - elle lui infligerait sa vraie peine, un sortilège de torture presque inconnu qui lui venait de ses leçons de magie noire. Seuls deux élèves dans tous Poudlard le connaissaient, elle et Xander. Pas de contre sort. La Cayrel aurait du mal à riposter contre une septième année entraînée et surtout, enragée. « Maintenant qu'on est calmées et que de toute évidence on a toutes deux besoin de se changer, on pourrait, s'il-vous-plaît, récupérer nos baguettes? » Eros parut hésiter un instant. Mais finalement il rangea les morceaux de bois qui étaient encore dans sa main au fond de la poche de sa robe et tourna les talons. « Vous viendrez les récupérer, séparément, plus tard. » Jenny le regarda s'éloigner bouche-bée. Ah non! Toute une journée sans baguette? C'était comme lui demander de la passer nue. Elle n'était pas d'accord. Elle jeta un regard noir à sa camarade. « Non mais tu as vu ce que t'as fait? Voilà à cause de ta putain de crise d'adolescence on a plus nos baguettes. Je sais pas ce qui te prends et en réalité je m'en fiche un peu, mais t'avais pas à m'entraîner dans tes gamineries. Tu m'excuseras, mais moi j'ai besoin de ma baguette. » C'était injuste, elle le savait mais tant pis. Elle était énervée et pour une fois elle avait juré, chose qu'elle ne faisait d'ordinaire jamais. Elle trouvait juste que Cassiopée avait vraiment exagéré avec l'histoire de la viande. Ensuite elle-même avait répliqué, mais ce n'était que pour lui rendre la pareille. La responsable dans l'histoire c'était la Serpentard et Jenny était décidée à le lui faire savoir.
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MessageSujet: Re: Parfois dans la vie les choses changent ◊ Cassiopée (terminé)   Parfois dans la vie les choses changent ◊ Cassiopée (terminé) EmptyLun 6 Aoû - 13:08

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Cassiopée tapotait du pied impatiemment. Elle savait ce qu’Eros voulait leur dire, que c’était mal, qu’elles faisaient de la peine, que blablabla. Mais la blonde n’en n’avait rien à faire. Elle voulait simplement sa baguette, un nouveau jean, et une fin d’après-midi tranquille. N’ayant aucune envie d’approfondir la dispute avec Jenny ni de devoir repasser voir le surveillant plus tard pour sa baguette, elle attendit une suite. Sans trop d’espoir, ceci dit. La voix de la Serdaigle qui essayait misérablement de reporter la faute de gaminerie sur la verte la fit lever les yeux au ciel. Pathétique. « J'aurais adoré me battre de façon plus... adulte... passer aux choses sérieuses, mais je n'aurais pas voulu semer la sixième année que voilà en le faisant. » La Cayrel eut un soupir bruyant. Toute cette histoire l’énervait. C’était elle qui avait commencé, et elle ne le regrettait pas, mais elle n’avait plus envie de passer une seconde de plus en la compagnie de Jenny Adster. Que ce soit pour se battre, se rabibocher – ce qui n’arriverait jamais – ou quoique ce soit d’autre, elle ne pouvait plus voir la tête de la Septième année en peinture. Ni entendre sa voix. Ou le son de ses pas. Il y avait la goutte d’eau, et le vase avait débordé. C’était trop tard, plus de retour en arrière. Le pire étant que la sixième année ne savait pas si elle était contente de son geste ou pas. La fin de leur fausse amitié avait été prévisible, depuis leur première bise échangée, mais ça faisait bizarre de se dire que c’était comme une guerre à petite échelle qui venait de commencer. « Maintenant qu'on est calmées et que de toute évidence on a toutes deux besoin de se changer, on pourrait, s'il-vous-plaît, récupérer nos baguettes ? » Se changer, en voilà une bonne idée. Pour une fois, elle méritait d’être soulignée. Le surveillant considéra les deux jeunes filles un instant, comme il considérait la proposition de la septième année qui semblait au bord de la crise de nerf. La sixième année ne bougea pas, ne parla pas, attendant juste le verdict du joueur de Quidditch, qui semblait en pleine hésitation. Elle ne voulait pas vraiment récupérer sa baguette. Pas tout de suite. Elle n’était pas mentalement prête à subir les attaques d’Adster. Un jean foutu, ça allait. Mais un tête à tête enragé avec de la magie, c’était moins attrayant comme idée. Toute façon rien n’était attrayant si Jenny était dans les parages. Cassiopée ignora royalement le regard noir que lui lançait la bleue et argent, et ne lâcha pas des yeux Sturridge qui, finalement, pris la sage décision de les ranger dans sa poche de robe, et de tourner les talons sans un regard de plus pour les deux jeunes filles. « Vous viendrez les récupérer, séparément, plus tard. »

Elektra eut un petit sourire. Ça lui allait très bien. La brune, ceci dit, n’était pas très contente de son sort. Surtout que sans baguette, elle perdait tout son pouvoir supérieur qu’elle avait envisagé avoir sur la blonde. Et qu’elle avait peut-être, mais à cette question la sixième année ne voulait pas avoir la réponse. Jetant un coup d’œil à la jeune fille à côté d’elle, elle constata avec joie qu’elle avait réussi à la mettre hors d’elle. Elle était bouche-bée, et la colère se lisait aisément dans ses prunelles et sur ses traits. Plus de sourire hypocrite ou de regard dans lequel brillait une lueur vengeresse. Juste un pur énervement, dont Cassiopée était partiellement responsable. Et voir Jenny Adster dans cet état, c’était ravissant. Presque revigorant. La Serpentard dévisagea attentivement la Serdaigle, pour se rappeler de son expression. Elle aurait probablement envie de se la remémorer à loisir pendant les mois qui suivraient. Jenny passerait de plus en plus en arrière-plan dans sa vie, aussi elle finirait par s’en foutre du visage énervée d’une brune impétueuse, vexée dans sa fierté, mais pour le moment, ça faisait du bien. « Non mais tu as vu ce que t'as fait ? Voilà à cause de ta putain de crise d'adolescence on a plus nos baguettes. Je sais pas ce qui te prends et en réalité je m'en fiche un peu, mais t'avais pas à m'entraîner dans tes gamineries. Tu m'excuseras, mais moi j'ai besoin de ma baguette. » La sixième année ne put s’empêcher de rire. Elle reconnaissait qu’elle avait eu mieux comme actions intelligentes, mais la Serdaigle l’avait suivi dans son délire. Quant à la crise d’adolescence… Cassiopée n’allait certainement pas donné le plaisir à Jenny de bouder et de se vexer de telles phrases. Elle passait au-dessus. Ce n’était pas la première fois qu’on lui disait un truc méchant, surtout pas la première fois que cette septième année le faisait. L’exemple même étant qu’elle l’avait traité de grosse truie quelques minutes plus tôt. La verte et argent ne se lassait pas de l’énervement de la brune. Elle avait même dis un gros mot ce qui était oh dieu inhabituel. Elektra lança un sourire amusé à la jeune fille. « Si tu savais à quel point tu me fais de la peine à cet instant. Tu te rends compte que tu viens de perdre la seule chose qui te conférait un tout petit peu de pouvoir ? C’est ça qui te frustre autant ? Sans baguette, tu rimes à quoi ? A rien. » Appuyant ses mots, faisant bien comprendre ses sentiments à Jenny, elle reprit. « Mais tu sais quoi, là t’es rien. T’es juste inutile. T’es devenue une banale petite brune écervelée, frustrée et énervée parce qu’elle a plus son joujou. Vociférant comme une idiote parce qu’elle ne sait plus quoi faire. Joli spectacle, ceci dit. Je m’en lasse pas. Je crois pas qu’un jour je m’en lasserais. »

Haussant les épaules, Elektra essaya de se montrer détachée face aux évènements. Elle était un brin soulée de la situation, et avait envie de remonter dans ses dortoirs pour enfiler quelque chose de potable, et l’absence de sa baguette à proximité était angoissante. C’est qu’on s’y habituait, au bout d’un moment. Mais Cassiopée n’allait pas jusqu’à s’énerver comme ça pour une baguette. Elle allait la récupérer, et elle n’était pas complètement perdue sans. Relativiser les choses, ça n’arrivait pas souvent à la verte mais de temps en temps c’était super utile, finalement. Se moquant ouvertement de Jenny, elle la singea, reprenant son attitude. « Oh mon dieu, je n’ai plus mon morceau de bois qui constituait ma seule défense, oh secours, oh secours, que vais-je donc faire ? Oh je sais, blâmons quelqu’un d’autre, vu que je ne sais faire que ça ! » Accompagné d’un rire moqueur, Cassiopée fit quelques pas en arrière, ne comptant pas rester plus longtemps dans le hall avec Adster. « Tu vas le retrouver ton joujou. En attendant, essaie avec ton cerveau que tu crois existant de reconsidérer la situation actuelle et de réévaluer ton niveau de gaminerie. Parce que je te promets que dans le genre, tu atteins actuellement des sommets. Enfin bref. Bonne teinture de cheveux pour qu’ils retrouvent leur horrible couleur brunâtre. » La sixième année lança un dernier petit sourire et fit demi-tour.
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MessageSujet: Re: Parfois dans la vie les choses changent ◊ Cassiopée (terminé)   Parfois dans la vie les choses changent ◊ Cassiopée (terminé) EmptyMer 8 Aoû - 11:05

Parfois dans la vie les choses changent ◊ Cassiopée (terminé) Tumblr_m89ofeiBTx1rs7qge

« Si tu savais à quel point tu me fais de la peine à cet instant. Tu te rends compte que tu viens de perdre la seule chose qui te conférait un tout petit peu de pouvoir ? C’est ça qui te frustre autant ? Sans baguette, tu rimes à quoi ? A rien. » Elle osait en rajouter. Cette petite garce osait en rajouter. Jenny allait lui faire la peau c'était certain. Déjà ses ongles s'enfonçaient lentement dans la peau de sa paume. Elle tentait de rester calme, pour une reine des glaces comme elle c'était sensé être simple, mais Cassiopée avait désormais le don de la faire sortir de ses gonds. Dire qu'elle avait bêtement cru qu'il y avait une chance pour qu'elle s'excuse ou du moins reconnaisse son tord. « Mais tu sais quoi, là t’es rien. T’es juste inutile. T’es devenue une banale petite brune écervelée, frustrée et énervée parce qu’elle a plus son joujou. Vociférant comme une idiote parce qu’elle ne sait plus quoi faire. Joli spectacle, ceci dit. Je m’en lasse pas. Je crois pas qu’un jour je m’en lasserais. » Elle n'était pas plus touchée que ça par les insultes d'une pauvre gamine. Parce qu'elle savait très bien qu'elles étaient infondées, même si beaucoup pouvaient critiquer Jenny on ne pouvait pas réellement penser qu'elle était écervelée. Non ça c'était plutôt le lot de certains petites Poufsouffle comme Sarah Mandleton que la brunette haïssait. Toutefois la Serdaigle enviait un peu le calme de la blonde. Forcément elle ça l'arrangeait, elle n'aurait ainsi pas à subir les foudres de la septième année. Et encore, si elle avait une idée de l'ampleur des connaissances en magie noire de Jenny c'est sûrement un cri de joie qu'elle aurait poussé.


Cassiopée haussa les épaules dans un geste d'une nonchalance tout simplement intolérable pour sa camarade. Comment pouvait-on réagir ainsi? Surtout que c'était parfaitement de sa faute. Elle avait voulu tout envoyer en l'air, déclarer une guerre qui causerait forcément des dommages autant directs que collatéraux et elle réagissait comme si c'était tout à faire normal, comme s'il n'y avait pas le moindre problème. Heureusement que Jenny n'était pas violente, sinon sa main se serait déjà écrasée avec force sur la joue de sa rivale. Et ça n'aurait sûrement pas été le dernier coup qu'elle lui aurait asséné. « Oh mon dieu, je n’ai plus mon morceau de bois qui constituait ma seule défense, oh secours, oh secours, que vais-je donc faire ? Oh je sais, blâmons quelqu’un d’autre, vu que je ne sais faire que ça ! » Osait-elle là se moquer d'elle? C'était une situation à laquelle la jeune femme n'était pas du tout familière. Elle n'avait jamais vécu ça et elle était bien décidée à rectifier le tir. Simplement, comment faire? « Tu vas le retrouver ton joujou. En attendant, essaie avec ton cerveau que tu crois existant de reconsidérer la situation actuelle et de réévaluer ton niveau de gaminerie. Parce que je te promets que dans le genre, tu atteins actuellement des sommets. Enfin bref. Bonne teinture de cheveux pour qu’ils retrouvent leur horrible couleur brunâtre. » Provocatrice, la Cayrel lui adressa un sourire qui lui donna envie de lui arracher le tête et tourna les talons. Ca c'était une erreur de débutant. Une erreur qu'elle avait d'ailleurs déjà fait et qui lui avait valu de se retrouver avec un pantalon déchiré sur le derrière. On ne tourne pas le dos à une Jenny Adster énervée. C'était une règle de vie voilà tout. Surtout que ça avait juste tendance à la mettre encore plus en colère. Elle détestait ne pas avoir le dernier mot. Gamine? Peut-être un peu finalement. Ou simplement têtue. Pleine de rage, ne sachant quel mot pourrait être suffisamment méchant et ignoble pour décrire son ancienne fausse amie, elle fit la première chose qui lui passa par la tête. Elle se défit d'un de ses escarpins, ce qui la déséquilibra d'ailleurs beaucoup et le lança en visant la tête de Cassiopée. Jenny aurait pu être une excellente joueuse de Quidditch, d'ailleurs elle avait fait partie de son équipe entre sa seconde et sa cinquième année avant de laisser tomber tout d'abord parce que le niveau de son équipe n'était pas à la hauteur du sien, mais aussi parce qu'elle en avait assez de se donner pour une coupe qui n'en valait pas la peine. Bref, elle était très douée et la preuve en était que son lancé atteignit parfaitement sa cible mouvante. Pour le coup oui, elle atteignait des summums de gamineries, mais elle en était consciente et le faisait malgré tout. C'était son choix donc à ses yeux pas tout à fait la même chose. De toute manière ce n'était pas comme si elle avait un public, comme si sa réputation risquait d'en pâtir, comme lorsqu'elles étaient dans la Grande Salle. Elle enleva son autre chaussure pour récupérer son équilibre et la garde en main avant d'adresser un sourire moqueur à Cassiopée qui avait l'air d'avoir eut la surprise de sa vie. Effectivement même Jenny n'y aurait pas cru si on lui avait dit la veille qu'elle se retrouverait à lancer un escarpin à Cassiopée. Ou à n'importe qui d'autre. Cela dit, elle aurait rit si on lui avait dit qu'elle aurait les cheveux roses et une queue de cochon. « Effectivement, j'admets que mes actes récents ont fait preuve de peu de maturité, mais il fallait bien que je te réponde en me mettant à ton niveau. » C'était peu de chose, malheureusement elle n'avait rien trouvé de mieux. Elle ne savait pas ce qui allait se passer ensuite. Sans sa baguette elle perdait ses moyens de vengeance les plus efficaces et immédiats. Jenny ne se battait pas à mains nues. Et ça, ça ne changerait pas. Du coup elle manquait cruellement de marge de manœuvre. Finalement autant qu'elle en revienne à ce qu'elle connaissait le mieux. Une idée commençait à germer peu à peu dans son esprit. C'était un gros coup de bluff, mais son raisonnement se tenait. « C'est quoi ton problème d'ailleurs ? Tu manges de la viande à peine cuite et en quantité industrielle, tu es d'humeur massacrante, tu dévoiles beaucoup moins ton corps qu'avant, sans compter que tu as disparu pour faire un tour à l'hôpital juste après la fameuse attaque d'un loup-garou dans l'école...» Elle laissa un long silence éloquent s'installer tandis qu'elle faisait l'addition dans son cerveau. « Alors je suis sûre que pour ce dernier point tu as une excuse en béton armé comme sûrement pour tous les autres, mais l'école adore les potins. Si c'est appuyé de ce genre...d'indices elle se fera un plaisir de répandre celui-ci. Et si en plus c'est vrai...c'est mon devoir d'informer les élèves qu'un danger public erre dans le château. » Elle prit un air innocent après avoir dit cela comme si elle ne pensait qu'au bien être de ses camarades. À ce moment-là elle était prête à faire circuler cette rumeur quoi qu'il arrive. Mais plus elle y pensait et plus elle-même commençait à y croire. Et si, Cassiopée avait réellement été mordue par le loup? Dans ce cas Jenny avait un avantage non négligeable sur elle car elle doutait que la blondinette souhaite que le tout Poudlard soit mis au courant. La jeune femme croisa les bras sur sa poitrine étudiant avec soin les réactions de la vipère. Elle était bonne actrice, Jenny ne l'oubliait pas. « Et puis tu sais quoi? Tu ne me trompes pas une seule seconde, tu fais la fière là parce que ça t'arrange bien qu'on nous ai prit nos baguettes. Peut-être que t'as enfin réalisé qu'avec, à combat égal tu tiens aucune chance. Mais tu fais erreur si tu crois que tu pourras t'en sortir. Tu peux partir aujourd'hui puisque c'est ce que tu veux, mais crois-moi j'oublierais pas et toi tu paieras. » Ce fut son tour de hausser les épaules pour bien insister sur le fait qu'elle s'en moquait, Cassiopée paierait, aujourd'hui ou demain c'était pareil. Mais plus le laps de temps était long entre ce jour-là et la vengeance et plus son ennemie risquait de faire des choses qui rendrait le prix à payer plus cher. Et en bonne camarade Jenny la mettait en garde.
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MessageSujet: Re: Parfois dans la vie les choses changent ◊ Cassiopée (terminé)   Parfois dans la vie les choses changent ◊ Cassiopée (terminé) EmptyDim 26 Aoû - 14:15

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Cassiopée s’était bien amusée. Elle s’était bien moquée de Jenny et avait admiré à quel point la Serdaigle était sortie de ses gonds, même si elle n’avait rien fait de concret. Elektra avait envie de revenir la voir la semaine prochaine pour lui demander si elle avait toujours les marques des ongles dans sa paume, tellement elle avait appuyé fort. C’était presque trop facile pour la sixième année. Elle avait l’habitude de se moquer des gens et se moquer de cette personne là en particulier, la Serdaigle de septième année Jenny Adster… c’était plus que jouissif. Elle commémorait ce jour tous les ans. Ça faisait tellement du bien que la blonde en venait à se demander pourquoi elle ne l’avait pas fait avant. Enfin, elle aurait tout le temps d’y réfléchir pour ne pas faire la même erreur une probable prochaine fois en faisant le chemin de retour vers la salle commune des verts et argent. En faisant demi-tour, la sixième année ne se douta pas un seul instant que la bleue puisse se venger physiquement. Il était impossible pour elle qu’elle ose, non, Jenny était trop vicieuse et trop dépendante de la magie et des mots qu’elle savait utiliser à merveille pour faire quoique ce soit qui puisse laisser un bleu avec ses propres mains. Ça serait comme plonger ses ongles dans la boue : impossible. Et pourtant, et pourtant. Tout semblait arriver en ce jour, puisqu’Elektra sentit un objet lancé à toute vitesse entrer en collision de plein fouet avec le dos de sa tête, ce qui fut douloureux et surprenant. Elle se retourna d’un coup et baissa les yeux, trouvant à ses pieds l’escarpin de Jenny, sa feu presque meilleure amie de potins. La Serpentard était tellement surprise qu’elle faillit en rire, et qu’elle en oublia à quel point c’était douloureux. Elle se passa la main derrière la tête machinalement, et se baissa pour attraper la chaussure de la Serdaigle. Elle releva les yeux vers la septième année, toute sourire, son deuxième escarpin dans la main. Il y eut un grand silence, que Cassiopée finit par rompre. « … Sérieusement ? » Le sourire de la brune – actuellement rose – était ridicule. « Effectivement, j'admets que mes actes récents ont fait preuve de peu de maturité, mais il fallait bien que je te réponde en me mettant à ton niveau. » Nouveau haussement de sourcil de la part de la Cayrel. « J’envoie pas des objets à la tête des gens de dos et pour éviter de partir sur un échec cuisant, moi. En plus quelque chose qui m’appartient. T’es conne ou. »

La sixième année ne bougea pas d’un poil, sachant très bien que la Serdaigle allait enchaîner sur quelque chose d’autre. Elle espérait pour elle, d’ailleurs, qu’elle ait lancée la chaussure pour attirer l’attention et non dans un geste désespéré et pathétique de violence. Ah, ça y était, elle ouvrait la bouche. « C'est quoi ton problème d'ailleurs ? Tu manges de la viande à peine cuite et en quantité industrielle, tu es d'humeur massacrante, tu dévoiles beaucoup moins ton corps qu'avant, sans compter que tu as disparu pour faire un tour à l'hôpital juste après la fameuse attaque d'un loup-garou dans l'école... » Cassiopée ne voyait que trop bien ou sa nouvelle ennemie voulait en venir. Elle se demandait presque comment et pourquoi personne n’avait fait le raisonnement avant. Adster était intelligente, et savait très bien combiner des informations entre elles pour leur donner le sens qu’elle désirait. C’était une professionnelle à ce genre de trucs, et Elektra le savait que trop bien. Elle ne montra aucune réaction si ce n’est de la lassitude face à Jenny, arborant un air indifférent comme elle avait si bien appris à le faire depuis toute petite. Le long silence qui avait suivi les paroles de la septième année toucha finalement à sa fin. « Alors je suis sûre que pour ce dernier point tu as une excuse en béton armé comme sûrement pour tous les autres, mais l'école adore les potins. Si c'est appuyé de ce genre... d'indices elle se fera un plaisir de répandre celui-ci. Et si en plus c'est vrai... c'est mon devoir d'informer les élèves qu'un danger public erre dans le château. » L’air innocent que Jenny offrit à Cassiopée quelques secondes après sa tirade donna envie de vomir à la blonde. Croisant les bras sur sa poitrine, en parfait synchronisation avec la Serdaigle, la verte et argent attendit qu’elle rajoute quelque chose, puisque visiblement, une autre phrase la titillait et qu’elle avait toujours quelque chose à redire. A part une constance lassitude mêlé à un regard désespéré tellement la sixième année trouvait Jenny pathétique, rien ne pouvait se lire sur son visage. Demyan l’avait pris par surprise la dernière fois, et elle avait été incapable de rester impassible. Mais depuis, elle s’était vite adaptée et ne donnerait cette information à Jenny pour rien au monde.

« Et puis tu sais quoi? Tu ne me trompes pas une seule seconde, tu fais la fière là parce que ça t'arrange bien qu'on nous ai prit nos baguettes. Peut-être que t'as enfin réalisé qu'avec, à combat égal tu tiens aucune chance. Mais tu fais erreur si tu crois que tu pourras t'en sortir. Tu peux partir aujourd'hui puisque c'est ce que tu veux, mais crois-moi j'oublierais pas et toi tu paieras. » Il y eut un silence pendant lequel Cassiopée put apprécier l’air énervé qu’arborait malgré elle la bleue et argent, et elle pencha la tête sur le côté, l’air narquois. « C’est bon t’as fini ? » N’ayant aucune réponse à part un regard mauvais, elle attrapa l’escarpin et brisa en deux la chaussure, le talon d’un côté et la semelle de l’autre. « T’aurais pu envoyer un truc plus intelligent. Joli lancer, ceci dit. » Laissant tomber les restes de la chaussure sur le sol, elle haussa les épaules. Elle ne comptait pas attendre la bleue avec un objet à elle qu’elle cassait, Adster ne manquait pas de pair de chaussures. C’était surtout très symbolique. Après un long soupir, la sixième année tortilla une mèche de cheveux autour de son doigt, reprenant la parole avec un air apitoyé. « Regarde-toi. Tu fulmines tellement que c’est beau à voir. Et je te retourne le compliment, c’est toi qui viens de te rendre compte que sans ta baguette tu n’es capable de rien si ce n’est empiler des informations et les modifier à ta guise pour essayer d’avoir un impact ridicule sur quelqu’un. » Jetant un coup d’œil vers l’objet brisé au sol, elle rajouta avec un sourire narquois. « Ah, et envoyer tes chaussures aux gens aussi. Qualité non négligeable. » La blonde hésita un instant, et finit par parler, choisissant ses mots minutieusement, le plus délicatement possible pour ne pas se trahir. « Qu’est-ce que tu attendais au juste ? Que je fonde en larmes à tes pieds en te suppliant de ne pas répéter mon horrible secret ? Tu crois que j’ai une ‘excuse en béton armé’ ? Idiote. » Faisant des guillemets avec ses doigts en reprenant l’expression de Jenny, elle leva les yeux au plafond. « J’ai pas besoin d’une excuse en béton armé, puisque je ne vois pas pourquoi on croirait ce que tu sous-entends. »

Se défendant comme elle pouvait, observant avec attention les réactions de Jenny, elle reprit. « Est-ce que tu crois vraiment que t’es la première à faire le calcul et à me balancer ça ? Tu te crois si intelligente et si douée, capable de déduire des trucs et d’arriver à un résultat bancal qui est un gros coup de bluff ? » Faisant quelques pas vers la brune, la Cayrel secoua la tête négativement, passant sa langue sur ses lèvres. « Que tu le veuilles ou non, et surtout que ça te plaise ou non, je te connais là-dessus, Jenny. Et je te trouve ridicule à cet instant précis. » Claquant sa langue sur son palais, elle mis les mains dans ses poches et fit un sourire à la demoiselle. « Ils auraient pris les mesures nécessaires de toute façon, alors même si ton dévouement face à la sécurité de l’école m’émeut… ton raisonnement ne tient pas debout. » Prenant soin de ne rien développer de plus, considérant que détailler les mesures que l’équipe administrative prendrait en cas de loup-garou à l’école serait trop suspect, elle laissa Adster détailler ça toute seule dans sa tête. Elle pouvait voir la réflexion dans ses yeux, et qu’elle essayait de démêler le vrai du faux dans les paroles de la blonde, si tenté qu’il y en ai, du vrai et du faux. Dans un dernier rire moqueur, Elektra attrapa les bretelles de son haut et enleva les deux épaules, faisant lentement glisser son débardeur vers le bas de sa poitrine et montrant à moitié son soutien-gorge devant le regard désapprobateur et le jugement visible dans ses yeux de la septième année. « Tu veux que je me déshabille plus, c’est ça ? » Avec un clin d’œil, elle finit par remettre en place ses vêtements et lancer un regard narquois à la fille en face d’elle. « Tu rouilles Jenny. Tu sais plus quoi faire et ça me fait pitié de te voir comme ça. »
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MessageSujet: Re: Parfois dans la vie les choses changent ◊ Cassiopée (terminé)   Parfois dans la vie les choses changent ◊ Cassiopée (terminé) EmptyMer 29 Aoû - 10:49

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« C’est bon t’as fini ? » Disons que ce n'était pas tellement la réponse à laquelle s'était attendue Jenny. Elle pensait que la réaction de Cassiopée serait un peu plus violente que ce soit pour avouer les faits ou pour les nier. L'air narquois qu'arborait la blonde était donc pour elle tout aussi irritant que surprenant. Cependant la Serdaigle fut bien loin de se démonter, elle ne baissa pas les yeux et son regard insistant suffit à faire comprendre à Cassiopée que oui. Elle sursauta presque en voyant cette dernière briser d'un coup sec sa chaussure. En soit ce n'était pas la perte la plus terrible de sa vie et elle avait des escarpins qui valaient deux fois ceux-ci pleins son placard. Mais l'important était le geste de son ancienne fausse amie. Non seulement elle abîmait sa propriété, chose que la jeune Adster trouvait inacceptable, mais nul doute que ce geste annonçait également qu'elle allait se faire une joie de briser également la théorie de la brunette. . « T’aurais pu envoyer un truc plus intelligent. Joli lancer, ceci dit. » Ce qui fit le plus mal, c'était qu'elle avait parfaitement raison. De toute manière rien dans son lancer n'était intelligent peu importait au fond de quel objet il s'agissait, mais c'était vrai que ça lui aurait éviter de perdre un escarpin et de devoir rentrez nue-pied au dortoir. Par Merlin! Mais oui, elle devrait se rendre pieds-nus comme une gitane jusqu'au septième étage. The walk of shame dans toute sa splendeur. Ca lui apprendrait à sortir de ses gonds et balancer une chaussure à la tête de Cayrel. Celle-ci fit tomber les deux morceaux désormais séparés de son escarpin sur le sol avant de hausser les épaules. Jenny aurait pu la bouffer, mais son précédent acte et ses répercussions lui avaient finalement donné la force de rester calme. Elle ne s'énerverait plus. À quoi bon? Elle se vengeait bien mieux lorsque c'était son cerveau qui faisait le travail. Elektra attrapa une mèche de ses cheveux blond platine et la tortilla avec nonchalance. « Regarde-toi. Tu fulmines tellement que c’est beau à voir. Et je te retourne le compliment, c’est toi qui viens de te rendre compte que sans ta baguette tu n’es capable de rien si ce n’est empiler des informations et les modifier à ta guise pour essayer d’avoir un impact ridicule sur quelqu’un. » Inspirer, expirer. Surtout ne pas céder à la tentation d'arracher la tête de son ennemie. Pour l'instant elle considérait toujours qu'elle avait l'avantage car si la défense de Cassiopée ne résidait que dans les quelques mots qu'elle avait prononcé eh bien la brune avouait qu'elle était déçue. « Ah, et envoyer tes chaussures aux gens aussi. Qualité non négligeable. » Au lieu d'exploser, la septième année afficha un sourire qui ne reflétait rien de plus que son agacement. Comme si plutôt que d'être touchée par le ton narquois qu'osait utiliser la Serpentard, elle s'ennuyait. Et pour tout dire c'était un peu le cas. Elle scrutait néanmoins avec attention le visage de son interlocutrice, cherchant le moindre signe annonçant qu'il était possible qu'elle ai eu raison lorsqu'elle l'avait menacé. « Qu’est-ce que tu attendais au juste ? Que je fonde en larmes à tes pieds en te suppliant de ne pas répéter mon horrible secret ? Tu crois que j’ai une ‘excuse en béton armé’ ? Idiote. » Jenny resta de marbre, d'un calme implacable, elle écoutait attentivement la défense qui arrivait enfin. En fait, ça ressemblait à ce à quoi elle s'était attendue. Elle ne pouvait pas décemment penser que Cassiopée abandonnerait un tel secret aussi facilement. Et certes elle n'était pour le moment sûre de rien, mais plus l'idée faisait son bout de chemin dans son esprit et plus elle y croyait. « J’ai pas besoin d’une excuse en béton armé, puisque je ne vois pas pourquoi on croirait ce que tu sous-entends. » Un sourire narquois apparut sur les lèvres de la jeune femme. C'était ridicule, les élèves de Poudlard avait toujours avalé des rumeurs bien plus dures à croire que celle-ci. Et même si Jenny souhaitait fortement que ce fut la vérité, quand bien même c'était faux, elle savait bien que ce genre de rumeur pouvait détruire une réputation. Et dans le cas de la Cayrel de Serpentard, la réputation c'était tout. « Est-ce que tu crois vraiment que t’es la première à faire le calcul et à me balancer ça ? Tu te crois si intelligente et si douée, capable de déduire des trucs et d’arriver à un résultat bancal qui est un gros coup de bluff ? » L'aigle haussa les sourcils en voyant son adversaire s'avancer un peu vers elle en secouant la tête. Si elle croyait l'avoir convaincue elle se trompait lourdement. Bien que jusque là elle ne se soit pas trahie non plus. « Que tu le veuilles ou non, et surtout que ça te plaise ou non, je te connais là-dessus, Jenny. Et je te trouve ridicule à cet instant précis. » Contre toute attente Jenny du réprimer un rire. Si Cassiopée la connaissait si bien que ça, alors elle devait savoir qu'il en fallait beaucoup plus pour faire la faire douter.

Cassiopée fit claquer sa langue dans un bruit proprement horripilant avant de glisser ses mains dans les poches de son pantalon. Jenny pensa que si elle s'arrêtait là, elle ne lui aurait pas fournit suffisamment matière à trancher que ce soit ou non en faveur de sa supposition. Il lui en fallait plus, juste un peu, mais hors de question bien sûr de lui faire comprendre que c'était plus que le coup de bluff qu'elle soupçonnait. « Ils auraient pris les mesures nécessaires de toute façon, alors même si ton dévouement face à la sécurité de l’école m’émeut… ton raisonnement ne tient pas debout. » À nouveau rien dans l'attitude de la brune ne pouvait laisser penser qu'elle avait porté plus d'attention que nécessaire aux propos de la vipère. Et pourtant! Son cerveau analysait chaque réaction chaque mot prononcé par sa nouvelle pire ennemie. Elle était prête à parier qu'Elektra devait être très renseignée sur les « mesures » qu'elle avait mentionné. Elle avait matière à répondre désormais, mais n'en eut pas l'occasion car sans qu'elle n'ai pu le voir venir Cassiopée baissa les bretelles de son haut afin de découvrir la moitié de son soutien-gorge. Si bien évidemment, Jenny comprit la raison du geste, elle ne put s'empêcher de désapprouver le manque de classe de sa camarade. Car c'était bien de classe et non de pudeur que manquait la jeune fille. La pudeur n'était pas une qualité valorisée par la brune, la classe en revanche, on ne pouvait pas en avoir trop. Et se déshabiller à moitié de cette manière relevait de la vulgarité. Ses yeux bruns passèrent sur la poitrine de la Vert et argent et l'espace d'une seconde lui suffit à voir que leur peau était parfaitement lisse. Pourtant elle refusa de laisser paraître la moindre surprise. Une parcelle de peau ne prouvait rien du tout. « Tu veux que je me déshabille plus, c’est ça ? » Le clin d'œil qu'elle lui adressa lui valut un regard dégoûté. Elle se rhabilla avant de lui lancer un regard narquois qui fit comprendre à Jenny qu'elle pensait avoir gagné. « Tu rouilles Jenny. Tu sais plus quoi faire et ça me fait pitié de te voir comme ça. » La brunette eut un sourire presque franc et hocha vaguement la tête de haut en bas. Elle laissa peser le silence un instant pour s'assurer que son interlocutrice avait bien terminé sa défense. Elle poussa un petit soupir avant de lancer très calmement. « Je ne doute pas qu'ils auraient pris les mesures nécessaire Cassiopée. D'ailleurs c'est évident qu'ils les ont pris, t'essaies de me faire croire que si t'étais un loup-garou on le saurait déjà tous parce qu'on nous aurait mis au courant ? Je dois te rappeler que le loup qui t'as transformé était une élève ici ? As-pen si je me souviens bien. Et on l'a jamais su, jusqu'au jour où les « mesures » comme tu les appelles, n'ont pas suffisamment été respectée j'imagine. Mais les profs, sûrement pas tous, le savaient forcément et les infirmiers avec. Alors si tu espères que cet argument contre tout, crois moi il ne fait que me faire croire d'autant plus au fait que j'ai raison. Comme tu le dis, je ne suis sûrement pas la seule à le savoir, que les gens l'aient deviné ou que tu leur aies dit, il y en a qui sont au courant. Quant aux autres ? Il suffit de ne pas chercher à savoir pour ne pas voir ce qui était sous son nez. » Elle haussa les épaules. C'était vrai, elle n'avait jusque là jamais fait l'addition, mais désormais elle était certaine que si elle observait mieux son ancienne amie les lendemains de pleine-lune elle trouverait encore plus d'indices confortant sa théorie dont elle était désormais quasi-convaincue. Peut-être parce son addition était finalement trop logique pour ne pas être vraie, ou parce que Cassiopée n'avait pas su la convaincre du contraire, ou parce qu'elle avait mentionné d'elle-même des « mesures » auxquelles elle n'avait même pas songé. « Et puis Cassiopée, tu sais aussi bien que moi les effets que peuvent avoir une rumeur de la sorte. Vraie ou fausse, qu'importe tant que les gens y croient. Et si ils ont pu croire un temps qu'un frère et une sœur de Gryffondor avaient une liaison incestueuse grâce à nous, fais moi confiance, ils avaleront ta lycanthropie sans le moindre problème. » Ses lèvres s'étirèrent en un mince sourire. « Si je me souviens bien les élèves n'ont eut aucun mal à croire que Fawkes était un loup-garou. Et encore moins de mal à le rejeter complètement. » Jenny s'était bien moquée de savoir si c'était vrai ou non, l'important ce n'était jamais ça de toute manière. L'une de ses devises c'était que s'il y avait suffisamment de gens pour le croire alors c'était vrai. Sentant qu'elle avait tout dit, elle lança un dernier regard qui était presque sincèrement désolé à Cassiopée et passa à côté d'elle pour emprunter les escaliers. La lycanthropie de celle qui avait été aux yeux de tous sa meilleure amie pendant quelques années, devait être quelque chose de dure à assumer. Un secret aussi lourd était difficile à porter pour quelqu'un qui s'amusait généralement à répandre des rumeurs sur les autres. Et lorsque les gens le sauraient, alors la reine qu'était presque Cassie serait très vite détrônée. Quoique l'aura effrayante qui pouvait déjà se dégager d'elle n'en serait que renforcée par cette information. Sans se retourner elle grimpa une à une les marches avec le plus de dignité possible et une fois hors de vue se précipita pour rejoindre au plus vite son dortoir et enfiler des chaussures - non s'en s'être lavée les pieds au préalable.


TERMINÉ
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