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 [terminé] « Il faut que tous braves menteurs soient gens de bonne mémoire, pour se garder de méprendre » Etienne Pasquier [Ewen]

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Benjamin L. Geolia

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MessageSujet: [terminé] « Il faut que tous braves menteurs soient gens de bonne mémoire, pour se garder de méprendre » Etienne Pasquier [Ewen]   [terminé] « Il faut que tous braves menteurs soient gens de bonne mémoire, pour se garder de méprendre » Etienne Pasquier [Ewen] EmptyMar 17 Avr - 6:38

Ewen & Benjamin
Jenny avait démenti. Et si Jenny disait le contraire, alors c'était vrai, enfin faux. Enfin, c'était vrai que c'était faux car si Benjamin n'avait aucune confiance en elle en ce qui concernait le reste, il n'avait foi qu'en elle dans tout ce qui était ragots. Et Ewen avait beau être une bonne source, si la Serdaigle avait dis que c'était faux, c'était faux. Etienne Pasquier disait « Il faut que tous braves menteurs soient gens de bonne mémoire, pour se garder de méprendre » et en cet instant précis, Benjamin espérait pour Ewen qu'il avait une mémoire d'éléphant sinon... sinon... raah ! Benjamin ne pouvait le lui faire regretter, ou en tout cas pas trop, car Ewen restait une bonne source d'information de laquelle il ne pouvait pas décemment se passer. Alors que faire ?

Il devait lui expliquer comment les choses devaient se passer, mais avant tout il devait se calmer car il détestait par-dessus tout que quelqu'un se joue de lui. Actuellement, il voyait rouge, rouge sang, mais il devait faire redescendre la pression et relâcher la vapeur. Voilà ce que le préfet pensait en marchant d'un pas cadencé dans les couloirs du troisième étage. Une technique qu'il affectionnait beaucoup pour canaliser ses sentiments était de compter les dalles qui parsemaient le sol qu'il foulait en arpentant les couloirs. Une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, le nombre de morceaux dans lequel serait Ewen quand il le laisserait après s'en être occupé... Non, visiblement ça ne marchait pas. Deuxième solution, la salle de bain des préfets. Benjamin, qui avait oublié à quel étage il était, demanda l'information à un élève qu'il croisa. L'expression du 7ème année devait refléter son agitation car l'élève en question paru effrayé et parti à vive allure après avoir délivré l'information. Troisième étage donc.

Rejoignant les escaliers enchantés pour monter les deux étages qui le séparaient de la salle de bains des préfets, il appréciait à l'avance l'eau et la mousse sur son corps et les jets sur ses muscles pour le détendre une bonne fois pour toute. Son impatience augmentait à chaque marche qu'il montait et du même coup, le faisait accélérer encore un peu plus à chaque fois, si bien qu'il arriva en sprint dans la pièce de ses désirs. Heureusement elle était vide. La probabilité qu'elle soit occupée alors que seule une dizaine de personnes sur les centaines d'élèves avait le droit de s'en servir était mince, c'est certain – d'ailleurs Benjamin n'avait jamais croisé personne jusque là – mais ne sait-on jamais. D'un coup de baguette il enclencha la kyrielle de robinets qui surplombait le grand bain et le bruit de cascade se fit donc entendre. Soupir de soulagement. La première étape de détente était amorcée : la mélodie de l'eau lui plaisait tellement, annonciatrice d'un pur bonheur.
Le Serdaigle enleva ses vêtements et se plongea dans la couche de mousse qui recouvrait l'eau chaude et parfumée et ferma les yeux quelques minutes.

Une fois ses paupières closes, il se plongea entièrement dans le bain à la taille d'une piscine et nagea d'un côté à l'autre plusieurs fois pour évacuer au mieux tous ses mauvais sentiments, cela ayant pour but d'être fin prêt à aller voir Ewen sans avoir envie de le faire mourir sur place.

Penser à lui l'amena à se poser des questions. Pourquoi Ewen avait-il voulu lui mentir de cette façon ? C'était inutile, bête, dommage... et dangereux ! De plus, leur arrangement marchait dans les deux sens, si Ewen partageait un grand nombre d'information avec son préfet, ce dernier n'hésitait pas à lui confier une bonne partie des choses qu'il savait sans problème. Son mensonge n'avait aucune logique. Heureusement qu'une majeure partie de ses confidences s'étaient avérées vraies jusque là, sinon il aurait fini en charpie. Et si le 5ème année lui avait dis beaucoup d'autres choses fausses ? Et si il avait eu l'air idiot à plusieurs reprises à cause de lui ? Ça n'était pas concevable, ça ne pouvait pas être arrivé ! Mais il lui fallait arrêter d'y penser, cela l'énervait à nouveau. Et de toute façon, si vraiment il avait dis des choses fausses, on aurait pas attendu longtemps pour le lui faire savoir en essayant de le tourner en ridicule. Sans y arriver totalement, bien entendu, est-il nécessaire de préciser à nouveau que Benjamin aurait fais de sa vie un cauchemar dans le cas contraire ?

Il était temps de sortir de l'eau, la tension artérielle du garçon était retombée à un chiffre normal, il ne voyait plus rouge mais bel et bien en couleur et il arrivait parler sans que chaque mot résonne tel une menace d'une mort lente, douloureuse et cruelle... enfin presque. Il attrapa une serviette sur un meuble à la sortie du bain, se sécha lentement pour rester sur cet état de zénitude, et profita de la douceur du tissu blanc sur sa peau. Quand, enfin, il fut totalement sec, il se rhabilla, mis sa robe de sorcier, ses chaussures, attendit immobile, prit une grande respiration et sortit de la salle.

Prochaine étape : trouver Ewen pour s'expliquer. Ce ne serait pas une mince affaire. Le château était pour le moins... colossal ! Une occasion de se transformer pour trouver le garçon dans l'enceinte de l'école. Il n'y avait personne dans le couloir, il en profita donc pour activer son don, et les plumes arrivèrent plus vite qu'un chien à l'appel de la gamelle alors que le garçon se jetait dans le vide par une fenêtre. Personne ne vit rien, fort heureusement. L'oiseau commença son périple à travers le parc gelé, traquant avec ardeur les bruns portant une écharpe bleu et bronze. Malheureusement, ils se faisaient rares en cette saison. Pas un seul à la lisière de la forêt, pas un seul au bord du lac, pas davantage dans le parc ou autour de la maison de la garde-chasse. Où le détective privé de Poudlard pouvait-il bien se terrer ? Dans le château il serait beaucoup plus compliqué de faire passer un colibri. Benjamin vola jusqu'à la volière où il profita de l'absence d'humains pour se transformer à nouveau en lui-même. Il dévala ensuite les escaliers prêt à passer le reste de sa journée s'il le fallait (il était déjà dix-sept heure vingt-cinq) à chercher McDonagh.

Le septième étage passé au crible ne donna rien, si ce n'est un couple de gens moches en train de se bécoter que Benjamin gratifia d'un retrait de points conséquent à chacun couplé à un :

    « Beurk, mais c'est dégueulasse ! Pas de ça par ici, si je vous revois je fais un rapport.  ».


Les recherches au sixième étage ne portèrent pas plus leurs fruits. Pas même un ou deux élèves à engueuler pour se calmer encore plus qu'avec le bain et la transformation en colibri. En y repensant, Benjamin avait vraiment tout fait pour être le plus calme possible devant Ewen, on ne pourrait pas dire qu'il n'avait pas fait d'efforts s'il finissait pas s'emporter.

Nouveau passage aux escaliers enchantés, ah ! Des élèves en train de sauter par-dessus les rampes pour aller d'un escalier à l'autre.

    « Hé non mais vous êtes complètements abrutis ou bien ? Cinquante points de moins pour chacun d'entre vous ! Ce n'est pas que la perspective de voir vos petites têtes de rats écrasées sur le sol du premier étage me déplaise, mais en plus de donner du travail superflu aux personnel d'entretien, ça réduirait le nombre d'élèves que j'ai le droit de faire souffrir de mes injustices, alors ça, ça me déplaît, sans même parler du fait que c'est interdit par le règlement. Maintenant filez ! »


Voilà, le préfet des bleu et bronze était d'excellente humeur, son pouvoir et son autorité respectée, rien de tel pour aller mieux et voir la vie en rose, amen.

Ces légères pensées dans la tête, il commença ses recherches au cinquième étage. Et après un petit quart d'heure, il tomba sur sa cible en train d'espionner discrètement quelqu'un. Haha ! La revanche était proche, et son mensonge valait bien cela.

    « McDonagh ! » cria-t-il de sa plus grosse voix de préfet.


Le sus-nommé sursauta à l'appel de son prénom, et, voyant qu'il était repéré par sa cible, se retourna vers le préfet et se dirigea vers lui, l'air de rien.

    « Suis-moi, j'ai deux ou trois choses à te dire. »


Ewen emboîta le pas de Benjamin et le suivit en direction de la salle de bain des préfets. Après tout, pensait le bleu et bronze, il n'y avait vraiment jamais personne là-bas, ce qui représentait un bon endroit pour régler ses comptes et éventuellement, cacher un débordement involontaire.

    « Ne l'ouvre surtout pas avant que je ne te le demande. »
Lança le garçon, pressentant une question sur le pourquoi de ce rappel à l'ordre.

Arrivé devant la porte de la salle de bain des préfets, il entendit un son sortir de la bouche de la personne qui le suivait.

    « Silencio ! Je t'avais prévenu. »


Les protestations silencieuses ne gênaient pas Benjamin, il ouvrit donc la porte et attendit que Ewen l'ai suivi pour la refermer et la verrouiller.

    « Alors, tu arrives à deviner ce qui me force à t'amener ici ? »


L’aîné lança le contre-sort à la formule de silence et attendit la réponse, plantant fermement ses yeux dans les prunelles mi-inquiètes mi-confuses du garçon, plutôt mignon il fallait l'avouer, en face de lui.
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Dernière édition par Benjamin L. Geolia le Mer 17 Avr - 5:40, édité 1 fois
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Ewen McDonagh

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MessageSujet: Re: [terminé] « Il faut que tous braves menteurs soient gens de bonne mémoire, pour se garder de méprendre » Etienne Pasquier [Ewen]   [terminé] « Il faut que tous braves menteurs soient gens de bonne mémoire, pour se garder de méprendre » Etienne Pasquier [Ewen] EmptyMar 22 Mai - 7:42

C'était une journée comme les autres pour Ewen. Il était en train de rentrer au château après avoir eu son cours de botanique, le dernier cours de la journée. Il avait eu lieu en même temps que les poufsouffles, il avait donc été en compagnie de Lucy et Louis Weasley pendant une heure. Mais comme à leurs habitudes, ils ne lui avaient pas adressé la parole. Louis lui avait tout de même fait un léger sourire. C'est vrai qu'ils étaient de nouveau proche depuis que le sixième année c'était fait attaquer par le loup-garou et qu'il avait été soigné par le fils de Bill et Fleur. En plus, il l'avait soutenu en tenant tête aux deux septièmes années de serdaigles, Xander et Mirka. Si Ewen appréciait Xander, il n'aimait pas trop son amie, mais bon, il ne la connaissait pas très bien non plus.

Il rentra lentement au château profitant de ce dernier moment de liberté. Et oui, il soutenait une dictature, il en était bien conscient, mais n'était-ce pas ce qu'ils avaient de mieux à faire. Néanmoins, il n'était pas sûr de ne pas changer d'avis un jour. Certaines actions des obscurs lui déplaisaient mais il aimait encore moins celle des résistants. Et si celle des obscurs pouvaient être acceptées, il savait qu'il ne serait jamais capable d'être un bon mangemort. Tuer des innocents, il ne savait pas comment il pouvait le faire. Mais c'était son camp, il l'avait choisit. Il se dit que c'est parents ne seraient pas très contents s'il l'apprenaient. Ils avaient tout fait pour qu'il soit à l'abri de la guerre. Pendant toute son enfance, ils ne lui en avaient pas parlé une seule fois. C'était donc lui qui avait choisit de s'impliquer dans un des camps. Mais son choix, il n'était pas pour un clan, il était pour lui.

Et oui, il avait besoin de bonnes relations pour son loisir et c'était les obscurs qui pouvaient leur en donner le plus. Et surtout, ainsi, il était protégé. Mais il avait un problème. Benjamin, son préfet. Il lui demandait toujours des informations. N'avait-il pas compris que tous les autres payer dix gallions pour obtenir les informations qu'il recherchait pour eux. Mais bon, il ne voyait pas trop comment il pourrait ne pas les lui donnait. Il ne lui disait donc rien mais son grand jeu, c'était dans dires des fausses de temps en temps. Ben allait devoir trouver ce qui était vrai et ce qui était faux... Cela amusait le sixième année. Il espérait qu'il n'allait rien dire, et surtout que son préfet n'allait pas le remarquer. Après tout, il ne savait pas à quoi lui servait ses informations.

Il était en train de se diriger vers la grande salle mais il vit alors droit devant lui la personne sur qui ont lui avait demandé de faire quelques recherches. Il la suivit donc discrètement. Il n'arrivait pas à comprendre où celle-ci allait. Elle semblait traverser tous les étages. Mais que cherchait-elle ? Il allait alors l'approcher lorsqu'il entendit derrière lui le cri d'une personne qui l'appellait. "McDonagh !" Le sixième année sursauta. C'était la voix de son préfet. Qu'est-ce qu'il lui voulait encore ? Celui-ci se dirigeait maintenant dans sa direction. Le sixième année se demandait ce qu'il allait bien vouloir savoir ou bien lui dire. Il était étrange par moments. « Suis-moi, j'ai deux ou trois choses à te dire. » Ewen fut bien obligé de lui obéir. Après tout, c'était tout de même son préfet, il devait donc lui obéir. Mais où l'emmenait-il ? Qu'allait-il lui faire ? Allait-il être puni ? L'esprit du jeune homme bouillonnait de questions. Il entrouvrit les lèvres pour poser une question mais eu juste le temps de les entrouvrir. « Ne l'ouvre surtout pas avant que je ne te le demande. »

Ewen resta donc silencieux, se demandant où l'emmenait son ami. Qu'y avait-il au cinquième étage, parce que c'était bien là qu'il l'emmenait. Ils se retrouvèrent alors devant une porte. La salle de bain des préfets ? C'était là qu'il l'emmenait ? Mais qu'est-ce qu'il lui prenait ? Il n'avait pas envie de se laver là-bas... "Qu'est-"« Silencio ! Je t'avais prévenu. » Il venait de lui couper la parole et même de le faire taire par la force. Comme s'il n'avait pas pu lui dire Tais-toi ! Non, il se voyait oublier de lui lancer un sort. Qu'est ce qu'il lui arrivait. Il maudissait, son préfet. Comme s'il n'avait pas pu lui expliquer plutôt que de l'emmenait là-bas. Et puis, il y avait d'autres endroits dans le château où ils auraient pu discuter en paix autre que ce lieu. Ewen n'était pas très rassuré.

Le jeune homme suivit le septième année dans la salle de bain des préfets. Dis donc ! Elle était grande, ça c'était une belle salle de bain. Il entendit la porte se refermait derrière eux. Et à son grand désespoir, il vit que Benjamin la verrouillait. Mais que lui voulait-il. Il n'avait pas besoin de fermer la porte à clef. Qu'est-ce qu'il lui prenait d'un seul coup ? Ewen était loin d'être rassuré. Ben l'effrayait un peu dans son comportement. « Alors, tu arrives à deviner ce qui me force à t'amener ici ? » Ewen ne comprenait pas, non, il ne savait pas. Il tenta de le dit mais aucun sont ne sortit de sa bouche. Stupide sortilège ou stupide Ben. Ne se souvenait-il plus qu'il lui avait jeté un sort qui l'empêchait de parler ? Heureusement, Ben sembla réagir et annula son sort. "Non, pourquoi ? Il y a une raison particulière ?" Ewen provoquait un peu son ainé. Il avait envie de l'embêter, de l'énerver un peu même si ce n'était pas forcement une bonne idée vu comment il semblait déjà sur les nerfs. Mais en faisant ça, il tentait aussi de lui montrer qu'il n'avait pas toute la situation en main et Ewen se rassurait un peu. "Je pensais que tu voulais me faire visiter. C'est très classe ! Rien que pour ça j'aimerais être préfet." Il se tut. De toute façon, il ne savait pas pourquoi il était là, alors autant qu'il lui dise et qu'il arrête son petit cirque. Ewen était sûr d'une seule chose. Il allait passer un sale quart d'heure, voir peut-être plus. Mais il pourrait toujours tenter d'obtenir discrètement quelques infos sur la personne qui se tenait devant lui, quelqu'un lui en avait demandé un peu. C'était pas grand chose mais il faudrait quand même qu'il arrive à trouver. Il attendait donc patiemment que le septième année crache enfin le morceau et lui explique ce qu'il faisait là, parce que ce n'était pas très rassurant comme endroit.

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Benjamin L. Geolia

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[terminé] « Il faut que tous braves menteurs soient gens de bonne mémoire, pour se garder de méprendre » Etienne Pasquier [Ewen] Tumblr_lh70qzftRJ1qardvwo1_500
« Ewen & Benjamin »
Un menteur averti en vaut deux

Cela faisait à peine cinq minutes qu'ils étaient tous deux dans cette superbe pièce et pourtant, dans la tête de Benjamin cela faisait déjà plusieurs jours, presque une éternité. Son vis à vis le fixait sans ciller, sans bouger, avec son expression de déterré à qui on vient d'annoncé qu'il a perdu cent millions de gallions. Il se retenait difficilement mais il faisait son maximum, car c'était un garçon plein de self-control... Enfin il aimait à le croire tout du moins.

    « Non, pourquoi ? Il y a une raison particulière ? » lança-t-il d'un air d'ingénu.


« Impossible, ce mec se fout carrément de ma gueule » pensa Benjamin, sentant la pression qu'il avait difficilement fait descendre remonter. « Mais c'est ça, fait l'innocent, rira bien qui rira le dernier ! » Il ne comprenait pas comment quelqu'un pouvait adopter un air si innocent quand cette personne était pourtant si coupable. D'un côté, il était tout de même en train de parler à l'enquêteur de Poudlard, sûrement le plus gros menteur ou en tout cas le menteur plus expérimenté du château. Alors dans un sens, tout cela était logique. Mais cela signifiait aussi, selon la logique Geolienne, que Ewen était en train de lui mentir.

    « Bah évidemment qu'il y a une raison pour que je t’amène ici, on ne vient pas prendre un bain, espèce d'autiste ! » lança le préfet manquant d'accompagner l'insulte d'un sort.


Mais il ne fallait pas l'attaquer, il le lui fallait vivant, dans le cas où il aurait besoin de le torturer avec des outils ordinairement destinés à l'extraction des viscères de poulets.

    « Je pensais que tu voulais me faire visiter. C'est très classe ! Rien que pour ça j'aimerais être préfet. 
    - Ouais bah crois-moi tu n'as aucune chance mon grand, il faudrait être dans mes bonnes grâces pour ça et, tu t'en rends bien compte j'espère : tu ne l'es pas du tout du tout ! » s'écria-t-il comme un fou furieux.


Si Ewen s'était mis à bégayer en chuchotant que Benjamin lui faisait peur, cela n'aurait pas surpris le préfet, il savait qu'il devenait excessif et bizarre quand il tentait de canaliser son agacement. Cela parce que ce n'était pas un exercice qu'il pratiquait souvent, il manquait donc d'expérience. Habituellement il n'hésitait jamais à exprimer allègrement ses contrariétés et les problèmes que lui posait tel ou tel mortel... Enfin... Tel ou tel élève quoi. Mais là il devait se contenir car un faux pas lui fermerait les portes à de nombreuses informations que Ewen était capable de lui donner. Alors il se calmait, comptait indéfiniment les dalles par terre en faisant les cents pas, parlant dans sa barbe comme un vieux fou qui pestait contre la vie d'aujourd'hui, comparée à « son époque ». Et bien qu'il ne fut pas vieux, il était bien fou. Las de ce jeu qu'il instaurait lui-même inutilement à force de marcher à un bout de la pièce, jeter un regard au sixième année, s'apercevoir qu'il ne comprenait toujours pas et recommencer, il s'arrêta et revint se planter en face du traître. Oui car il n'était ni plus ni moins qu'un traître. Il figea à nouveau ses yeux dans ceux de son interlocuteur, perçu l'incompréhension, comprit qu'elle était sincère et souffla.

    « Mais raah ! Les informations que tu m'avais données sur Cassiopée et Ariel ! Elles étaient fausses. Tu m'as menti espèce de... Argh. Hum, tu m'as menti, et j'aime vraiment pas ça étant donné que je te donne moi aussi des informations sur ce que je sais, et quitte à pas tout me donner – ce que je comprendrais, on à tous nos sources et nos réserves de potins à garder secrètes – au moins j'aimerais que tu évites le mensonge. De quoi j'ai l'air moi après hein ? D'un guignol qui dit des trucs faux, voilà de quoi j'ai l'air. Alors là je suis très remonté contre toi. » débita-t-il à une vitesse impressionnante.


Il reprit son souffle et attendit une réponse de son interlocuteur, tapant du pied comme une mégère trahie par son amant. Deux menteurs pris à leurs propre jeu, voilà ce qu'ils étaient. Ce qui rendait la situation d'autant plus compliquée. Et alors que le plus jeune allait répondre, son aîné n'eut pas de meilleure idée que de le couper de peur que ce qu'il s'apprêtait à dire ne lui déplaise.

Attirant sa main à son front, il se retourna, digne d'un acteur tragique grecque. Contemplant son reflet dans le carrelage du mur, il se découvrit rougit, les traits crispés, le souffle court... Assez effrayant en fait. Cette image lui plu, il ne s'était jamais vu comme ça et son narcissisme profond le forçait bien entendu à apprécier cet aspect fort, autoritaire et puissant de lui-même. Il prit à peine quelques infimes secondes pour se détailler, histoire de passer inaperçu. Ses bras étaient crispés, ses jambes paraissaient toutes tendues, sa mâchoire, elle, était visiblement aussi crispée que les bras. Bref, une image d'un garçon extrêmement tendu et menaçant. Très logiquement... Benjamin se mit à rire car l'image lui paraissait très paradoxale, comparée au garçon qu'il était le reste du temps, mais le fait qu'il éprouve de la satisfaction à se trouver menaçant, il trouvait ça particulièrement marrant. Riant encore, il se rappela de la présence du vil menteur, fit volte-face et reprit son sérieux. Là, il devait vraiment le prendre pour un cinglé.

Il revint devant lui, se gratta le nez comme si les dernières secondes n'avaient jamais existé puis croisa les bras et dit.

    « Bref, hum, maintenant il est temps de répondre j'ai assez attendu hein. Je comprends vraiment pas dans quel but tu m'as menti, c'était quoi ton but ? Ça ne sert aucun de nous deux, honnêtement. » dit-il d'un ton presque boudeur.


Apparemment, rire un peu l'avait détendu, sa pression était retombée et avait laissé place à un agacement enfantin, Benjamin avait envie de bouder, vexé par les actes de Ewen. Alors il resserra davantage les bras et attendit une réponse en regardant le reflet du détective en herbe dans le mur, de la même façon qu'il avait regardé le sien.

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Ewen McDonagh

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MessageSujet: Re: [terminé] « Il faut que tous braves menteurs soient gens de bonne mémoire, pour se garder de méprendre » Etienne Pasquier [Ewen]   [terminé] « Il faut que tous braves menteurs soient gens de bonne mémoire, pour se garder de méprendre » Etienne Pasquier [Ewen] EmptyLun 2 Juil - 12:26

Ewen était bloqué dans la salle de bain des préfets en compagnie de Benjamin. Euh, non, il était plutôt enfermé dans celle-ci. Le préfet l'avait emmené là pour l'y enfermer. Et le pire c'est qu'Ewen n'avait aucune idée de pourquoi, celui à qui il avait dit tant de choses l'avait enfermé et semblait si énervé. Lui, il devait bien connaître la raison qui l'avait poussé à l'enfermer alors il n'avait qu'à la lui dire du départ. Il se demandait vraiment ce qu'il avait. Pourtant, il était assez calme, enfin c'était ce que le sixième année croyait. Quand il lui répondit qu'il ne connaissait pas les raisons pour lesquelles, le septième année voulait lui parler seul à seul, celui-ci sembla avoir beaucoup, beaucoup de mal à le croire. Pourtant pour une fois qu'il disait la vérité. C'était évident qu'il avait du faire quelque chose mais sans qu'il ne lui dise rien c'était dur de savoir de laquelle de ses blagues ou erreurs il parlait.

« Bah évidemment qu'il y a une raison pour que je t’amène ici, on ne vient pas prendre un bain, espèce d'autiste ! » Il était vraiment énervé. C'était d'ailleurs étrange. Ewen baissa les yeux un très court instant. Là, enfermé, il avait vraiment peur de ce qui allait se passer. Il ne pouvait rien faire contre son préfet et avait vraiment peur que ça dégénère. Si il avait été moins énervé, il lui aurait demandé pour sortir. Il ne se sentait pas en sécurité. Peut-être venait-il de découvrir qu'il ne supportait pas être enfermé ? Était-il claustrophobe ? Jusqu'à présent non, mais ça allait peut-être être l'élément déclencheur parce qu'il ne se sentait vraiment pas bien. Il aurait aimé pouvoir sortir un peu, que la porte soit juste entrouverte un minimum. Il ne savait pas quoi faire. Il n'allait tout de même pas lui redire qu'il n'avait aucune idée de quoi Benjamin était en train de parler. Ça commençait à devenir vraiment bizarre. Déjà, qu'il était enfermé dans la salle de bain des préfets. Il n'aurait pas pu l'enfermer ailleurs. Il pouvait le noyer s'il s'énervait et ça angoissait encore plus le sixième année. Il décida alors de tenter le tout pour le tout. Il devait lui montrer qu'il n'avait pas peur même si c'était le cas. Il devait paraitre fort. Il tenta donc une petite provocation. C'était risqué, il le savait mais au moins, il lui expliquerait peut-être ce qu'il se passait. Mais il pouvait également se mettre vraiment en colère et peut-être le frapper, lui jeter un sort ou peut-être le noyer...

« Ouais bah crois-moi tu n'as aucune chance mon grand, il faudrait être dans mes bonnes grâces pour ça et, tu t'en rends bien compte j'espère : tu ne l'es pas du tout du tout ! » Il venait de hurler ces paroles. Ewen recula de quelques pas en tentant de cacher sa peur. Enfin à ce point là, ce n'était même plus de la peur c'était de la terreur. Il avait vraiment peur de celui avec lequel il passait tout de même beaucoup de temps parce qu'il lui disait des potins. C'était des échanges de potins, bien qu'ils soient, de temps en temps, un peu forcés... Devant lui, son préfet tentait, enfin il semblait au jeune homme, de se contrôler. Il espérait qu'il allait y arriver, il ne voulait pas être sa victime. Il avait déjà était victime d'un loup-garou et avait failli y passer alors il ne voulait pas d'un autre drame en si peu d'intervalle. Mais bon, il ne savait pas comment il pourrait l'éviter s'il arrivait parce qu'il ne savait même pas ce qu'il devait dire et au cas où, si jamais l'excuse était la meilleure solution, il ne savait pas de quoi il allait devoir s'excuser.

Ewen était en train de regarder le septième année qui faisait des aller-retours un peu plus loin en regardant le sol. C'était certainement une technique pour ce calmer. Il se demandait combien de temps ça aller durer. En effet, ça pouvait durer encore longtemps à la vue de sa colère. Le sixième année espérait qu'il n'avait pas de mal à se calmer. En plus, il semblait parler, dire des choses incompréhensibles pour le jeune homme séquestré. Il se demandait ce qu'il devait faire. Intervenir en lui demandant ce qu'il avait fait, ou attendre patiemment que son préfet revienne pour lui parler peut-être calmé. Il opta pour la seconde option, jugeant la première un peu trop risquée dans l'état des choses et de Benjamin. Celui-ci revint au bout d'un bout de temps et fixa le jeune homme droit dans les yeux. Que voulait-il y lire ? De la terreur ? De l'incompréhension ? Il allait être servit... Il dût y trouver ce qu'il cherchait ou peut-être pas, mais en tout cas, il souffla un grand coup. Avant quoi ? Peut-être d'enfin lui expliquer ce qu'il se passait. Ou bien il soufflait pour se calmer encore un peu et il allait devoir encore attendre un peu avant d'enfin pouvoir comprendre ce qu'il lui arrivait, comprendre ce qu'il se passait.

« Mais raah ! Les informations que tu m'avais données sur Cassiopée et Ariel ! Elles étaient fausses. Tu m'as menti espèce de... Argh. Hum, tu m'as menti, et j'aime vraiment pas ça étant donné que je te donne moi aussi des informations sur ce que je sais, et quitte à pas tout me donner – ce que je comprendrais, on à tous nos sources et nos réserves de potins à garder secrètes – au moins j'aimerais que tu évites le mensonge. De quoi j'ai l'air moi après hein ? D'un guignol qui dit des trucs faux, voilà de quoi j'ai l'air. Alors là je suis très remonté contre toi. » Ewen tenta de comprendre tout ce que Benjamin venait de lui dire. Ça avait été très rapide et Ewen n'avait pas eu le temps de tout suivre. Mais bon, il avait compris l'essentiel. Son préfet lui en voulait parce qu'il lui avait donné de fausses informations sur Cassiopée et Ariel. Oui, c'est vrai qu'il l'avait fait, mais jamais il n'aurait cru que ça allait poser problème, il avait fait ça pour rire, pour s'amuser... Il aimait bien faire des blagues de temps en temps, et puis ce n'était pas vraiment méchant. Il suffisait de dire qu'il s'était trompé et puis voilà... Maintenant il allait devoir s'expliquer sur ça. Et encore, ce n'était pas la seule fois où il lui avait joué un petit tour, il lui avait donné plusieurs fois de fausses informations. Il fallait qu'il lui dise mais bon, c'était pas terrible comme excuse : 'J'avais envie de m'amuser, de faire une blague.' Ewen leva les yeux vers Benjamin. Celui-ci tapait du pied, semblant attendre une réponse avec impatience.

Ewen était en train de réfléchir pour bien choisir les mots qu'il allait prononcer pour ne pas énerver le septième année mais lorsqu'il entrouvrit la bouche, Benjamin le coupa. Le sixième année n'en revenait pas. Il voulait des explications et il lui coupait la parole, c'était vraiment le monde à l'envers. Déjà les aller-retours, et puis maintenant ça, Ewen se dit que son ami était vraiment étrange et bizarre par moment. Celui-ci ne lui avait pas vraiment coupé la parole, il s'était retourné. Ewen n'allait pas lui parler alors qu'il ne le regardait pas, surtout que la discussion pouvait tourner au vinaigre. Et il ne compris pas pourquoi, certainement qu'il ne vit pas un moment important de ce que Benjamin avait fait, mais celui-ci eut un fou-rire. Etait-il fou ? Ewen se posait sérieusement la question. Il avait quand même des problèmes par moment. Enfermer quelqu'un dans une salle de bain sans dire pourquoi, les cents pas qu'il avait fait (bon ça à la rigueur, sous la colère, Ewen aurait peut-être été capable de le faire) mais le fou-rire après avoir piqué une gueulante, c'était du jamais vu pour le jeune homme.

Puis, il se retourna et tenta de redevenir sérieux. Enfin c'est ce qu'Ewen cru. Tout de suite le sixième année avait moins peur. Il était même un peu rassuré, mais qu'à moitié, parce qu'il n'aurait jamais cru Benjamin aussi bizarre alors c'était tout de même un peu angoissant pour lui. « Bref, hum, maintenant il est temps de répondre j'ai assez attendu hein. Je comprends vraiment pas dans quel but tu m'as menti, c'était quoi ton but ? Ça ne sert aucun de nous deux, honnêtement. » 'C'est surtout moi qui est attendu oui...' C'était ce que pensait Ewen et il n'avait pas tout à fait tord. Si le préfet avait été plus rapide à tout lui expliqué, il n'aurait pas eu à se calmer et s'il ne s'était pas retourné au moment auquel le sixième année allait répondre, il n'aurait pas eu de fou-rire et la réponse du serdaigle serait arrivé plus rapidement. Mais bon, il fallait faire avec. Ewen ne savait plus trop comment lui expliquer avec tout ça.

"Ben en fait, il y avait pas vraiment de but." C'était de la réponse. Il ne savait pas ce qu'il devait dire. Qu'il en avait eu marre à un moment de toujours lui donner des informations ? Qu'il s'était sentit contraint et avait donc eu envie de se venger ? Enfin, se venger, de faire une petite blague pour lui faire comprendre qu'il n'allait pas tout lui dire. C'est vrai qu'il était la seule personne à qui il donnait autant d'informations sur les autres. Bon, il lui en donnait en retour mais il n'était pas le seul et les autres ne lui en demandaient pas tant en échange, voir pas du tout pour certains. "En fait, j'ai fait ça pour m'amuser. J'avais envie de faire une petite blague... Et puis... Heu... En fait c'est que... tu... Bon, tu me demandais tout le temps des informations à ce moment là, et même si je sais que tu m'en donnes en retour, j'en avais un petit peu marre alors je me suis dis que c'était pas pour un truc inventé que ça aller changer quelque chose." Il avait dit la suite très vite après des débuts plus que laborieux mais au moins c'était sortit. "C'était parce que j'avais rien à te dire et que t'insistais alors voilà... Je suis désolé que tu en ais parlé à quelqu'un. Sur le coup, c'était juste pour te faire une petite blague, pas pour que tu te ridiculises." Bon, un petit peu, ça faisait partie de la blague, mais pas vraiment se ridiculiser. Plutôt ne pas avoir l'air très malin et devoir inventer un peu. Ewen trouvait que ça faisait partie du jeu. "Désolé..." C'est vrai qu'il l'était quand même. Surtout que Benjamin ne savait pas encore qu'il avait dit d'autres bêtises à ce moment là. Et pire encore, il ne se rappelait pas de toutes. Il se souvenait d'une grande partie mais pas de tous. Il baissa les yeux n'osant pas le dire. Il savait que le préfet allait poser la question. Il ne voyait pas comment il ne pouvait pas. De toute façon, il allait bien répondre quelque chose et s'il ne lui posait pas cette question, il lui dirait plus tard, quand il serait plus calme.
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Benjamin L. Geolia

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[terminé] « Il faut que tous braves menteurs soient gens de bonne mémoire, pour se garder de méprendre » Etienne Pasquier [Ewen] Empty
MessageSujet: Re: [terminé] « Il faut que tous braves menteurs soient gens de bonne mémoire, pour se garder de méprendre » Etienne Pasquier [Ewen]   [terminé] « Il faut que tous braves menteurs soient gens de bonne mémoire, pour se garder de méprendre » Etienne Pasquier [Ewen] EmptyMar 18 Sep - 6:40

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« Ewen & Benjamin »
Un menteur averti en vaut deux

Les yeux plantés dans ceux de Ewen, Benjamin attendait fermement une réponse car le mystère restait entier pour lui. Rien n'était logique dans cette histoire, il n'avait jamais rien fait au jeune Serdaigle qui justifie ce comportement, ce mensonge, il était donc impatient de voir où était le problème pour enfin piger quelque chose à cette histoire complètement tordue. Tout à son attente, il réfléchissait tout de même à un éventuel jour où il aurait été méchant, car ce n'était pas à exclure quand on parlait de Benjamin Geolia. Il se laissait constamment aller car il considérait les choses comme Sartre « L'enfer c'est les autres » ou peut-être d'une autre façon : « être avec les autres, c'est l'enfer ». Alors il n'était pas à exclure qu'il ait eu un mot plus haut qu'un autre à l'encontre du plus jeune, sans y faire attention, sans trop le vouloir. Mais rien ne lui venait, non, rien. Logique, il avait – ou tout du moins il le pensait – toujours fait attention en s'adressant à lui, désireux de garder une bonne entente pour ne pas compromettre leurs business. Et de toute façon, aucune situation n'avait jamais prêté au conflit étant donné qu'ils ne se parlaient que pour s'échanger des infos, c'est-à-dire pas si souvent que ça. Alors oui, définitivement, Benjamin ne situait pas sa faute. « Sa faute »... C'était fou ce qu'il détestait penser en ses termes, comme si lui pouvait faire des erreurs. Ou même une seule erreur, penser au pluriel était presque blasphématoire. Alors pianotant de sa main droite sur son bras gauche, les bras toujours croisés, il souleva un sourcil comme pour rappeler à Ewen qu'ils n'attendaient pas une pizza à emporter mais bien une réponse de ce dernier. Finalement, le bougre ouvrit la bouche pour, Benjamin l'espérait, enfin donner une explication à tout ce bins, démêler la situation pour de bon et les sortir de cette impasse (la salle de bain commençait à lui taper sur les nerfs). « Ben en fait, il y avait pas vraiment de but. » … « Pas vraiment de but »... Benjamin eut un rire nerveux, peut-être même accompagné d'un rictus figé et délirant, il ne le savait pas mais n'avait pas envie de se tourner vers le mur brillant tel un miroir pour s'en assurer. Alors comme ça Ewen n'avait pas eu de but précis pour se ficher de lui, il avait juste eu une légère envie de faire cet inutile blague. « Ah ouais non mais okay » pensa très justement Benjamin. Enfin « très justement » n'étaient peut-être pas les mots, mais il était incapable de penser à quoi que ce soit d'autres si ce n'est un sort de castration immédiate ou un coup de boule dans le plexus de son informateur, alors « ah ouais non mais okay » devrait faire l'affaire jusqu'à ce qu'il soit (de nouveau) calmé. Il s'était attendu à une résolution du problème, à une solution, à une explication qui clarifie tout ce bazar dans sa tête... Raté, retentez votre chance. Benjamin ne dit rien, attendit la suite qui, à en juger par les engrenages agités que l'on pouvait voir à travers les yeux clairs du plus jeune, ne devait pas tarder. Mais il fallait avouer qu'après cette réponse pour le moins décevante, le préfet n'attendait rien d'extraordinaire. « En fait, j'ai fait ça pour m'amuser. » Oïe. « J'avais envie de faire une petite blague... » Re-oïe. « Et puis... Heu... En fait c'est que... tu... Bon, tu me demandais tout le temps des informations à ce moment là, et même si je sais que tu m'en donnes en retour, j'en avais un petit peu marre alors je me suis dis que c'était pas pour un truc inventé que ça aller changer quelque chose. » Triple-oïe. Comment s'enfoncer à trente mille mètres de profondeur en trente secondes, pour les nuls, écrit par Ewen McDonagh. Achetez-le, on fait pas mieux ! Effectivement, ce n'était vraiment pas extraordinaire, c'était même craignos comme réponse. « Bah en fait, j'en avais juste marre que tu me taxes des infos, du coup j'ai eu envie de me foutre de toi... » Trop aimable jeune homme, mille points de moins pour votre maison ! Benjamin ne pensait qu'à cette petite phrase, il pouvait faire ce qu'il voulait, personne ne viendrait lui demander de comptes, et s'il se débrouillait bien il pourrait facilement cacher le corps... Euh, non, pas du tout. Le bleu et bronze devait se ressaisir à tout prix, il ne l'avait que trop dis : une bonne entente avec son cadet était nécessaire. C'était parce que j'avais rien à te dire et que t'insistais alors voilà... Je suis désolé que tu en ais parlé à quelqu'un. Sur le coup, c'était juste pour te faire une petite blague, pas pour que tu te ridiculises. » « M'ouais c'est ça mon grand, va jouer avec les gamins de ta classe, et mens-leurs à eux, je la connais cette excuse, moi, et je la fais mieux que ça. Tss. » Benjamin s'en voulait presque d'avoir pensé qu'il pouvait être en faute. Finalement il n'avait rien à se reprocher, comme d'habitude. Comment avait-il pu se croire fautif ? Le fautif c'était ce garçon sexy à la tête de fouine, le vilain. Pourquoi chacun des garçons de ce satané château était-il beau gosse ? C'était quelque chose de très contraignant quand il s'agissait de détester telle ou telle personne. Le plus vieux se racla la gorge, désireux d'effacer tout signe d'énervement ou de menace quelconque puis dit : « Okay, hum, quelque chose à ajouter peut-être, tant qu'on y est ? » Désolé... » répondit Ewen. Et il le fit d'une façon si sincère qu'elle en décontenança Benjamin. Enfin presque, on n'a pas détruit le nez du Sphinx en un jour. Bien qu'encore énervé, les yeux de chamois apeuré de Ewen avait un peu calmé Benjamin. Oh, il se doutait bien que son interlocuteur était un excellent acteur – déformation professionnelle dit-on – mais tant pis, il était passé par trop d'états différents, là il baissait la garde. Il se dirigea vers un renfoncement du mur qui créait un banc, s'assit et fit signe au détective en herbe de le rejoindre. « Je vais pas te manger... J'y ai renoncé. » Il souffla, à quoi bon s'énerver de toute façon, il était fatigué d'être énervé. Se rendant compte de son humeur constamment changeante, il rit encore. Le pauvre Ewen devait vraiment se croire en compagnie d'un fou furieux. « Écoute, soit, c'est arrivé, on va faire avec. Mais, je te le demande, ne le refais plus, plus du tout, ça vaut mieux pour nous deux. » Il regarda Ewen, attendit quelques secondes puis dit. « Bon, et combien d'autres conneries tu m'as dis jusque là ? Sois honnête, qu'on en finisse.

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Ewen McDonagh

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MessageSujet: Re: [terminé] « Il faut que tous braves menteurs soient gens de bonne mémoire, pour se garder de méprendre » Etienne Pasquier [Ewen]   [terminé] « Il faut que tous braves menteurs soient gens de bonne mémoire, pour se garder de méprendre » Etienne Pasquier [Ewen] EmptyMer 3 Oct - 0:25

Ewen se tenait face à son préfet et ami. C'est vrai qu'il lui avait joué un tour mais tout de même. Il avait voulu se marrer, s'amuser, ça arrivait bien à tout le monde. C'est vrai qu'il n'avait pas pensé que ce serait devant Jenny que son ainé se ridiculiserait. Mais c'était quand même marrant. Pour l'instant, il ne riait pas, même si il était quand même content que le septième année se soit fait avoir. Il était déjà si en colère, il n'allait pas l'énerver encore un peu plus. Là, il faisait un peu du cinéma mais pas que ça. Il fallait qu'il s'explique et il savait que ça ne plairait pas trop à Benjamin. D'abord, parce qu'il s'était moqué de lui et qu'il avait eu envie de lui faire cette blague. Et ensuite, parce qu'il se douterait bien que s'il l'avait fait c'était parce qu'il y avait eu un moment où il en avait eu marre de lui filer plein d'infos. Ben quoi ? Il lui en donnait tout le temps, au bout d'un moment le sixième année en avait eu sa claque.

Ewen voyait dans les yeux de son interlocuteur qui l'avait enfermé dans la salle de bain des préfets qu'il n'aimait pas trop sa réponse et aussi qu'il n'y croyait pas tellement. Pourtant c'était la stricte vérité, bien qu'un peu améliorée pour ne pas provoquer de colère chez le deuxième serdaigle. C'est vrai qu'il lui donnait également des informations lorsqu'il en trouvait. Ewen était tout de même pas très à l'aise. C'est pourquoi il ne jouait pas entièrement la comédie lorsqu'il faisait une tête de personne qui avait peur. Il se demandait comme tout ça allait tourner. En plus d'être plus âgé que lui, mais de ça le sixième année s'en foutait complétement, Ben était son supérieur grâce à son rang de préfet. Est-ce qu'il pourrait se débrouiller pour qu'il soit puni ? Le serdaigle avait quelques doutes là dessus mais il se disait qu'on ne savait jamais de quoi une personne qui se sentait bête pouvait être capable. Bon, il devrait trouver un moment potable de se faire venger parce que s'il racontait son histoire les professeurs lui riraient au nez. Heureusement qu'ils étaient dans la même maison, ainsi il ne perdrait pas les points qu'il lui aurait certainement fait perdre s'il avait été dans l'une des trois autres maisons.

Ewen profita du silence qui s'était installé pendant quelques secondes entre eux pour observer de plus près la salle de bain. C'était la grande classe. Elle était bien mieux que celle de leur étage. Il se disait qu'il était quand même chanceux d'avoir pu rentrer une fois dans celle-ci même si ce ne serait malheureusement pas pour se laver et profiter de celle-ci. « Okay, hum, quelque chose à ajouter peut-être, tant qu'on y est ? »  Ca avait brisé le silence entre eux deux. Qu'est-ce que le sixième année aurait pu rajouter ? Pas grand, grand chose. Il avait toute expliqué. Si, il savait, il pouvait lui dire à quel point il était désolé. Il en rajouta un peu dessus pour lui montrer qu'il l'était sincèrement et d'ailleurs il l'était vraiment. Bon, il était fier de sa petite farce mais le jeune homme était un bon ami à lui, il n'aurait jamais du lui faire ça. Maintenant, il prenait un peu conscience de tout cela. Mais il se disait aussi que sa réaction à lui était légèrement mais seulement légèrement exagérée. Après tout, c'était une blague, il aurait pu juste lui en parler et non le kidnapper et l'enfermer dans la salle de bain. S'il lui avait dit qu'il voulait une discussion sérieuse, il ne serait pas parti pour éviter celle-ci. Il souffrait trop lorsque Lucy lui faisait ça.

Et là, il ne comprit pas vraiment. Son ainé se dirigea vers un endroit du mur qui formait une espèce de banc et s'y assit. Il n'allait plus rien lui dire ? Avait-il passé l'éponge ? Ewen n'avançait pas, ne sachant pas si Benjamin avait envie qu'il l'y rejoigne. Et puis il le vit lui faire signe. Mais le jeune homme hésitait. Il ne se sentait pas très bien par rapport à son préfet et avait un peu peur qu'il l'attaque par surprise même s'il avait des doutes sur le fait qu'il soit capable de faire ça. Et puis, il semblait tout de même un peu plus détendu et calme qu'au début de leur conversation. « Je vais pas te manger... J'y ai renoncé. » Il se mit à rire. Ewen ne comprenait pas. Pourquoi changeait-il de caractère aussi vite ? Pourquoi riait-il tout le temps ainsi ? Ça devait être des rires un peu nerveux... Le sixième année se dirigea alors vers le banc et prit place à coté de son ami. Enfin de la personne qui était son ami. Il avait peur que leur amitié ne soit désormais un peu gâchée même s'il espérait que ce ne serait pas le cas. « Parce que tu y as songé ? Je ne dois pas être très bon, tu sais. » Il se maudit d'avoir dis ça même si c'était pour détendre l'atmosphère. Ce n'était peut-être pas tout à fait le moment de faire de l'humour. Il se demandait comment il allait le prendre. Il le regarda, guettant la réaction qu'il aurait.

« Écoute, soit, c'est arrivé, on va faire avec. Mais, je te le demande, ne le refais plus, plus du tout, ça vaut mieux pour nous deux. » Ewen acquiesça d'un léger signe de tête. Il était content que le septième année ait un peu passé l'éponge. Il ne ferait plus l'erreur de lui refaire un coup pareil. D'ailleurs, ça n'avait jamais été vraiment pour être méchant avec lui. Il avait pété un câble et plutôt que de lui en parler il avait préféré lui mentir un peu. Il avait voulu s'amuser. Peut-être qu'il en avait besoin à ce moment là. Faire une bêtise de temps en temps, ça aidait à se sentir mieux. Surtout qu'Ewen ne vivait pas la grande joie au quotidien à essayer de se faire pardonner de Lucy. Il se rappelait encore qu'après avoir raconté des bobards à Ben, il s'était senti un peu mieux. Il avait eu l'impression de prendre le contrôle sur quelque chose. Il avait eu un léger sentiment de supériorité par rapport à quelqu'un. Lui, savait des choses que les autres ne savaient pas et voulaient obtenir. Et grâce à son coté connu du château entier sur ce point là, il pouvait faire croire tout et n'importe quoi aux autres. Oui, il avait aimé que Ben le croit, qu'il gobe toutes les bêtises qu'il avait pu lui raconter, parce que pendant un moment, il savait que l'autre tombé. Qu'il n'était pas le seul à galérer et qu'un autre devrait se battre contre quelque chose à un moment. Mais c'était aussi pour la blague. Cette blague l'avait aidé. Mais il n'allait tout de même pas raconté ses propres secrets au bleu et bronze qui se tenait en face de lui. C'était personnel. Les problèmes qu'il pouvait rencontrer avec Lucy, Louis ou même le loup-garou ne concernaient personne d'autres que lui.

« Bon, et combien d'autres conneries tu m'as dis jusque là ? Sois honnête, qu'on en finisse. » Ewen regarda un peu partout autour de lui, ne sachant pas trop quoi répondre. Il ne se rappelait plus tout ce qu'il lui avait dit. Il savait juste une chose, il avait dit plus d'une connerie mais de là à se rappeler de toutes... Bon il n'en avait pas non plus dis des centaines, il devait y en avoir cinq tout au plus, cinq grosses et après peut-être quelques petites, mais des vraiment petites. « Tu sais je suis vraiment désolé, je te promets que je le referais plus, mais j'en ai eu envie, je sais pas ce qu'il m'a pris. C'était débile... » Il se tut. Il fit le tour rapidement de toutes les choses qu'il aurait dit et qui seraient fausses. « Je t'en ai pas dis beaucoup, beaucoup. Peut-être cinq grosses. Après il y avait des petites choses, mais je pense pas que tu t'en souviendrais, c'était plutôt des petits détails, des trucs pas très intéressants. » Ca faisait quand même beaucoup. En plus, il devrait lui dire les trucs qui étaient faux et il ne se souvenait vraiment pas de tout. « Mais je ne me rappelle pas tout ce que je t'avais dit, c'était il y a un bout de temps. Et puis, des choses ont changé entre temps. Y a juste la pseudo relation entre Cassiopée et Xander, elle est fausse évidemment, même s'ils s'embrassaient assez souvent il y a un petit moment. D'ailleurs tu dois avoir eu vent des dernières nouvelles concernant la vert et argent ? Après je sais plus ce que j'ai pu te raconter. Ça doit pas être des trucs trop bizarres ou trop nuls, sinon je m'en souviendrais. » Pause, il ne savait pas quoi rajouter. C'était bête mais bon, il n'allait quand même pas commencer direct à lui raconter des potins, là, dans la salle de bain après ce qu'il s'était passé. Un éclair lui traversa alors l'esprit. Il se rappelait d'autres choses. « Ah oui, et que le professeur Stoker était gay, c’est faux aussi. Je sais même pas comment j’ai pu sortir un truc pareil, c’est tellement évident que c’était des conneries… Je crois qu'il y avait aussi une histoire de maladie, ou un truc du genre mais je ne sais plus exactement quoi... » Et sinon, et bien, il ne savait plus trop. Ce devait être des choses plus minimes.


Dernière édition par Ewen McDonagh le Jeu 13 Déc - 4:59, édité 1 fois
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Esprit de Poudlard

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‘‘Comme un plat qu'on mangerait froid.. ou tout mouillé’’
L'eau ? On contrôle



Et s’ils allaient plus loin dans leur mission ? S’ils s’attaquaient à plus haut placé que de simples obscurs ? Ils s’étaient mis d’accord sur leur prochaine cible, elle devait avoir de l’importance au sein de château, avoir un contact auprès des Mangemorts comme des élèves. Benjamin était leur cible. Ni méchant, ni obscur, mais il avait le défaut d’être préfet.

Ils étaient rudement bien cachés. Le fait étant que le sort de camouflage qu’ils s’étaient lancé l’un à l’autre aidait bien à se faire des plus discrets près de l’entrée de la salle de bain. Lapin Belliqueux avait déverrouillé la porte d’un coup de baguette et faisait le guais. Peu importe comment il avait fait pour se retrouver ici, le résultat était qu’ils avaient un beau sourire aux lèvres. Un regard échanger et les voilà près. « Ils vont prendre une bonne douche, les deux amoureux ! » dit Lapin Assassin tout sourire avant que Lapin Crétin pose son index sur ses lèvres pour signaler la discrétion puis pointa les robinets fermés. Impatient, Lapin Assassin acquiesça et sans attendre brandit sa baguette avec silence. Dans un murmure quasiment inaudible, il prononça de simple parole de sortilège et en un instant, de l’eau froide se mit à tomber. Concentrer, Lapin Assassin dirigea l’eau au-dessus de la tête de ses victimes. L’animal attendit que les deux serdaigles lèvent les yeux en l’air pour rompre le sort. L’eau à la température glacière tomba lourdement sur les deux amis. Fière, le lapin sorti à pas de loup dans le couloir, suivit de près par Lapin Crétin qui avait pris soin d’écrire « code phœnix » près de la porte d’entrée. Les trois complices s’éloignèrent rapidement, assez pour ne pas être vu.


Shtoum (c)
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En à peine quelques minutes, Ewen déballa les – plutôt nombreux, on pouvait le dire – mensonges qu'il avait pu inventer pour satisfaire les désirs de potins de Benjamin. Il l'avait carrément entubé d'intox des milliers de fois. Au fur et à mesure que la liste s'allongeait, les sourcils du préfet montait peu à peu en altitude sur son front. Difficile à croire que deux rangées de poil pouvaient aller si haut, et pourtant... Benjamin était dépité. Et bien qu'il s'était calmé plusieurs fois depuis qu'il était entré dans cette pièce, à nouveau la colère lui montait à la tête. Oh, il aurait bien pu se dire « Oui, mais je l'ai bien cherché » ou « non mais le pauvre, c'est quand même pas de sa faute s'il n'avait plus rien à me dire » seulement il était Benjamin Geolia, et chez les Geolia, la mauvaise foi était un héritage de père en fils. Alors bien sûr, il vit rouge, sans prendre pitié pour le 5ème année malgré son air un peu perdu, ses intonations innocentes, son ton haletant. Pour le préfet tout n'était que mascarade, comédie – d'ailleurs il n'avait peut-être pas tout à fait tort – et ce garçon ne méritait aucune pitié. Fatigué de faire le garçon calme et serein, compréhensif, il serra ses doigt sur la baguette dans sa poche pour se canaliser, mais le « désolé » complètement grotesque le fit voir définitivement rouge. Désolé ? C'était tout ? Non mais croyait-il vraiment qu'un désolé ferait l'affaire ? Croyait-il que c'était tout ce que tous ces mensonges valaient ? Si c'était le cas il était franchement dans l'erreur, et la baguette du 7ème année allait le lui montrer. Il la sortit tout à coup de sa poche, la pointa sur Ewen qui recula de plusieurs pas. Le bras tendu, il se frotta les yeux et siffla « Ewen, ewen, aaah, Ewen... N'as-tu donc pas appris que mentir était mal ? Honnêtement, au début je partais pour laisser couler tout ça, vu comme tu paraissais plein de remords, mais là, avouons que tu y as été fort, non ? Tu te rends compte du nombre de choses que tu m'as dites ? Du nombre de conneries ? Non mais sérieusement, j'ai eu l'air de quoi moi ? Je comprends maintenant les petits sourires des gens, ils se foutaient de ma gueule et ça à cause de toi. Tu sais comme je suis sensible, je suis un garçon à fleur de peau, une vraie gronzesse, alors me faire ce genre de coup c'est vraiment pas conseillé, surtout que j'ai mes règles donc... Enfin bref, ça ne peut pas rester impuni, tu vois ce que je veux dire ? » Benjamin reprit sa respiration, il était lui-même impressionné par sa capacité à débiter des flots de mots sans sens réels à une vitesse folle, en apnée. Ce n'était pas chose commune, lui la gérait parfaitement. Il replaça ses doigts sur sa baguette, et, alors qu'il s’apprêtait à lancer un sortilège d'emprisonnement végétal (celui qui est vénéneux) il ressentit comme une présence au-dessus de sa tête. « Putain mais qu'est-ce qu... » Une énorme flaque d'eau était littéralement en train de... flotter dans les airs, juste au-dessus d'eux. Celle-ci tomba comme une pierre au moment même où les deux garçons lui jetèrent un regard. L'eau était gelée ! Benjamin hurlait comme un putois, insultant tout ce qui lui passait par la tête, ses vêtements étaient trempés, il avait très froid et il en avait marre de cette discussion. Après avoir lancé un « tu paies rien pour attendre » il sortit en trombe de la pièce sans même voir le brillant « code phoenix » qui illuminait la pièce d'une lueur nouvelle. Ewen ne manquerait pas d'en parler, lui.

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Ewen McDonagh

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Ewen avait tout de même un peu honte. Il avait raconté énormément de mensonges à Benjamin et en y repensant, il trouvait ça un peu bête. Marrant, mais bête. Il se disait qu’il aurait dû lui avouer qu’il n’avait plus aucune information à lui donner plutôt que de lui dire des bêtises. Surtout que c’était évident qu’il finirait par le savoir et qu’ainsi tout lui reviendrait en pleine figure. Il se tenait devant le septième année qui avait du mal à se contenir. Plus il lui disait les mensonges qu’il avait dit, plus il semblait se mettre en colère. Celui-ci semblait très crispait et il était devenu tout rouge. Ewen prit légèrement peur, qu’allait-il lui faire ? Pourtant, c’était lui qui avait insisté pour qu’il lui dise la vérité et qui disait quelques instants plus tôt, ce qui est fait est fait. C’était trop tard. Il n’allait tout de même pas se remettre fortement en colère. Il lui avait certes menti mais il s’était excusé et lui avait quand même dit la plupart des faussetés qu’il avait pu lui raconter. Surtout que certains étaient plus que peu crédibles. Tout le monde savait que Xander était fou amoureux de Sarah, la poufsouffle un peu débile. D’ailleurs, sur ce coup là, le serdaigle n’avait pas vraiment compris. Lui qui cherchait à sortir avec des filles de son âge, de sang pur, mature… Il faisait tout le contraire. Parce qu’il n’y avait pas plus immature que cette jeune fille qui en plus n’était pas pro-Voldemort et était de sang-mêlé. Le mariage ne serait jamais accepté par Papa McClary.

La baguette de son préfet fut pointée d’un seul coup dans sa direction et le sixième année recula de plusieurs mètres. Il n’allait tout de même pas l’attaquer, là, dans la salle de bain des préfets alors que lui-même n’était pas en possession de sa baguette et surtout pour une chose comme celle-là. « Ewen, Ewen, aaah, Ewen... N'as-tu donc pas appris que mentir était mal ? Honnêtement, au début je partais pour laisser couler tout ça, vu comme tu paraissais plein de remords, mais là, avouons que tu y as été fort, non ? Tu te rends compte du nombre de choses que tu m'as dites ? Du nombre de conneries ? Non mais sérieusement, j'ai eu l'air de quoi moi ? Je comprends maintenant les petits sourires des gens, ils se foutaient de ma gueule et ça à cause de toi. Tu sais comme je suis sensible, je suis un garçon à fleur de peau, une vraie gronzesse, alors me faire ce genre de coup c'est vraiment pas conseillé, surtout que j'ai mes règles donc... Enfin bref, ça ne peut pas rester impuni, tu vois ce que je veux dire ? » C’était un flot de paroles sans la moindre interruption qui venait de sortir de la bouche du jeune homme qui se tenait en face de lui. Ewen admettait qu’il en avait peut-être dit un peu trop, surtout qu’il ne lui avait pas tout dit. Il ne se rappelait pas de tout. En effet, certains de ses mensonges étaient beaucoup moins importants. Le problème étant quand même pour Benjamin, que gros ou pas, les gens se moqueraient de lui s’il en parlait et se moquaient très certainement déjà de lui pour certains. Néanmoins, ce ne fut pas la colère qui marqua le plus Ewen. Benjamin disait vraiment des choses bizarres, très bizarres par moment. Le serdaigle devait avouer que par moment, il lui faisait un peu peur par ses réactions, ses paroles. D’accord, il était gay, toute l’école ou presque le savait désormais, mais quand même. Il était sensible selon ses propres mots. Il ne faut pas non plus exagérer. C’était un gars fort, il fallait qu’il arrête. Et puis toute l’histoire sur le fait qu’il aurait ses règles… Ewen espérait qu’il le faisait exprès et qu’il ne pensait pas vraiment comme ça. Mais, il le faisait exprès, il n’y avait pas d’autre possibilité. Sinon, il n’était pas tout seul dans sa tête… Et ce serait encore plus grave que ce qu’il croyait. Parce qu’Ewen savait que Benjamin pouvait par moment être un peu étrange, qu’il était pas seulement un peu gay sur les bords, qu’il couchait à moitié avec Eros et qu’il tournait un peu autour d’autres gars de l’école. D’ailleurs, là qu’ils n’étaient qu’à deux dans la salle de bain des préfets, pour un peu, il aurait pris peur. Mais non, son préfet savait certainement qu’il n’avait aucune chance avec lui. Tout le monde savait qu’Ewen était on ne peut plus hétéro et qu’il était complètement amoureux de Lucy Weasley. Enfin, ce n’était pas très vrai pour la seconde chose mais Ewen le savait lui et Lucy aussi d’ailleurs depuis qu’il lui en avait parlé. Il espérait fortement que leur rendez-vous aurait lieu rapidement. Il avait envie de retenter fortement sa chance. De sortir le grand jeu pour qu’elle craque et qu’ils vivent leur belle histoire d’amour. Celle qu’il aurait aimé avoir mais qu’il n’avait pas eue. Celle qu’il avait gâchée à cause de ses propres actions.

Et puis le serdaigle vit que le septième année pointait toujours sa baguette sur lui. Il n’allait pas lui lancer un sort. Non, il ne le ferait pas. Il se dégonflerait comme une fillette. S’il avait voulu le faire, il l’aurait déjà fait depuis le temps. Ça pouvait rester impuni et il le savait. C’était juste des erreurs de gamin. Comme si Benjamin n’en avait jamais fait ! Il avait forcément déjà fait quelque chose comme ça. En plus, s’il l’attaquait et partait, le sixième année savait qu’il pourrait se passer beaucoup de temps avant qu’il ne soit retrouvé. En effet, ce serait que lorsqu’un deuxième préfet passerait par là qu’il serait retrouvé. Il commençait sérieusement à prendre peur, surtout qu’il ne semblait pas avoir envie de baisser sa baguette. Ewen ne savait pas s’il devait intervenir. D’un coté, ça pourrait calmer le jeu mais d’un autre, si ça énervait encore plus le préfet, les conséquences seraient atroces et Ewen n’avait aucune envie d’être la cible d’une attaque venant d’un ancien ami, ou ami, il ne savait plus trop. En fait, il n’arrivait pas à se rendre compte des conséquences que ses actions auraient. Est-ce que Ben parlait sur le coup de la colère et que ça passerait ou bien était-il très conscient de ses paroles et il ne reviendrait pas dessus ? C’était bête qu’en même. Mais quand on regarde les relations du serdaigle, on comprend mieux. Ce n’était pas la première fois qu’une connerie de la part du jeune homme mettait à mal une amitié, ou pire, une histoire d’amour.

Et soudain, Ewen vit ses lèvres s’entrouvrirent. Il allait le faire, non, ce n’est pas une blague mais Benjamin L. Geolia allait bel et bien attaquait le malheureux serdaigle qui avait voulu lui faire une petite blague à l’aide d’un sort et de sa baguette magique alors que le sixième année se tenant en face de lui ne pouvait rien faire pour se défendre n’étant pas en possession de sa baguette magique.

Alors qu’il s’attendait à être saucissonné, transformé, suspendu, découpé… Ewen se serait attendu à tout sauf à ça. Il se prit simplement une flaque d’eau magique sur la tronche. Il eut un mouvement de recul devant la fraicheur de l’eau et puis sourit. Son préfet s’était-il trompé sur le sort qu’il voulait lui lancer ? Non c’était peut-être le sort qu’il avait voulu lancer. Pas très méchant mais bien énervant… Il sourit encore plus lorsqu’en levant les yeux il vit le visage et les vêtements, bref Benjamin tout entier trempé de la tête aux pieds par cette pluie magique. Et il l’entendit hurler, un cri suraigu. Le serdaigle n’était-il pas pourtant à l’origine de tout ça ? Il n’avait qu’à savoir jeter un sort. Ewen commença à trembler. L’eau était tout de même vraiment gelée. Elle n’aurait en effet pas pu être plus froide que ça. Le sixième année n’écouta pas le flot d’insultes qui sortait de la bouche de son préfet. On a tous déjà vu quelqu’un en colère, il n’avait pas envie de l’entendre déverser tous ses gros mots. Mais le sixième année ne comprenait plus vraiment. Et puis, Ben quitta la salle, toujours en pestant et râlant et en lâchant un « tu paies rien pour attendre » qui semblait destiné au jeune homme qui n’était pourtant responsable de rien.

Alors qu’il allait le suivre, le regard du jeune homme fut arrêté par une inscription qui scintillait tout en flottant dans l’air. « Code Phénix » Ainsi, ils étaient deux nouvelles victimes de la bande des lapins, très certainement des résistants. Mais pourquoi ? Ils étaient tous les deux impartiaux sur le papier, qu’est-ce qu’il leur valait cette attaque ? Comment avaient-ils su qu’ils étaient dans la salle de bain des préfets ? Préfet, ‘Préfet !’ Ewen comprit. C’était Ben qui avait été visé par cette attaque. Ben, ou n’importe lequel des préfets qui serait rentré dans sa salle de bain mais pas lui. En tout cas, la réaction du préfet ne resterait pas secrète très longtemps. Pour un peu d’eau, celle-ci avait été disproportionnée. Et Ewen lui ne pouvait pas la critiquer. Il avait été préparé à une attaque contrairement à son ami. Et elle avait été moins importante que celle qu’il avait crainte. Pauvre Benjamin, prit au dépourvu alors qu’il allait jeter un sort à ce pauvre serdaigle innocent. Mais si le sixième année ne pouvait pas lui en vouloir d’avoir voulu se venger de ses mensonges, il ne pouvait pas non plus être désolé pour cette attaque soudaine.

Mais sur le Code Phénix et la réaction de son préfet quelque chose prit le dessus dans les pensées du jeune homme. Il était trempé, il avait froid. Et l’eau avait été glaciale. Oui gelée plus précisément. Il avait froid, avait envie de vêtements secs et chauds, bref, il ne rêvait plus que de se changer et de quitter cette salle de bain dans laquelle il n’avait pas prévu de passer sa vie. Il sortit donc et se hâta dans les couloirs en direction de sa salle commune en espérant répondre très vite à l’énigme parce qu’il n’avait pas envie de passer des heures devant ce stupide aigle en statue. Mais tout en faisant le chemin et rêvant de ça, il ne pouvait sortir de ses pensées le Code Phénix qui étincelait. Il les retrouverait. Il mènerait son enquête, les retrouverait, c’était son nouveau défi et il le réussirait.
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