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 ARTE ▽ PLAYING WITH FIRE.

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Pete K. Levingston

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Pete K. Levingston


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MessageSujet: ARTE ▽ PLAYING WITH FIRE.   ARTE ▽ PLAYING WITH FIRE. EmptyJeu 16 Aoû - 13:17

Ariel Edelwiess & Pete Levingston
« C’est une démarche totalement débile et suicidaire mais on te soutient à 100%. »

« Lâche-moi ! Continue de t'amuser avec Vladmirov, j'en ai plus rien à foutre. » Pete dégagea la main de Blake qui s'était aventurée près de son visage puis il se leva. Dans le combat qui l'avait opposé à l'aîné des Vladmirov, Demyan, Pete était tombé. Il n'était pas au meilleur de sa forme : sa lèvre inférieure avait doublé de volume, quelques gouttes de sang en sortaient d'ailleurs, sa main droite le faisait souffrir et il sentait bien qu'il avait des bleus un peu partout sur le corps. Vladmirov n'était pas en reste, Pete lui avait donné un coup de poing bien placé, il aurait un œil au beurre noir c'était sûr. Pour le reste de ses blessures, Pete était parti avant de faire un bulletin bien détaillé. Après tout il s'en fichait comme de l'an quarante ! Mais pourquoi cette baston avait-elle éclaté ? Une histoire de gonzesses comme toujours. Depuis l'épisode de l'infirmerie, Blake et Pete étaient en quelque sorte en froid. Enfin quelque sorte est un euphémisme pour la situation, Blake refusait de lui parler et l'ignorer totalement ce qu'il trouvait ridicule vu qu'à ses yeux il n'avait rien fait. C'est vrai à l'infirmerie, il n'avait fait répondre qu'à ses questions le plus honnêtement possible. En plus ce n'est pas comme si elle ne connaissait pas son passé et il ne l'avait pas trompé. Quel était son problème ? Il ne pouvait pas changer son passé, elle ne pouvait pas l'accepter ? Alors Albus lui avait dit qu'il fallait qu'il laisse un peu de temps à Blake, de l'espace et tout pour qu'elle accepte les faits. Évidemment il l'avait écouté et voilà qu'il la surprenait en train de fricoter avec Vladmirov. C'était ça prendre de l'espace et prendre son temps pour elle ? Est-ce qu'il avait flirté avec quelqu'un d'autre, lui ? Je crois pas non et pourtant c'est pas les occasions qui manquaient ! Une tonne de filles lui tournaient autour et ça depuis toujours. Pourtant il s'était retenu parce qu'il était amoureux mais ça ne devait pas être réciproque ou en tout cas c'était moins fort d'un côté, on vous laisse deviner ce côté... Enfin bref il fallait croire qu'après cette altercation, les dénommer LEWELL c'était bel et bien terminé et ce définitivement. Après tout, il fallait bien qu'un jour il soit pris pour un con, non ? Seulement la douleur était plus vive quand on pensait à la personne qui lui faisait ça, sa meilleure amie avant d'être sa petite amie officieuse. Il avait besoin de se changer les idées et surtout de soigner ses blessures. Il refusait d'aller à l'infirmerie, il croiserait sûrement pas mal de personnes. Il voulait juste un endroit au calme, être seul pendant des heures. Oh il savait exactement de quoi il avait besoin... D'un bon bain et il se trouve que d'être préfet vous donnait un sacré avantage pour cela. Il commença donc à monter les escaliers en ne prêtant aucune attention à tous les regards rivés sur lui, enfin plutôt sur ses blessures de guerre. De toute manière, la nouvelle avait déjà du faire le tour du château qu'il s'était battu avec Vladmirov.

Le jeune homme arriva au cinquième étage, il était presque arrivé à la salle des bains des préfets lorsqu'il aperçut Ariel Adelwiess, qui était au passage son ex petite amie. D'habitude, ils se seraient ignorés, une conversation de temps en temps leur suffisait amplement. La dernière datant du bal mais là il n'était pas bien et à la tête qu'elle faisait, elle ne semblait pas être au meilleur de sa forme non plus. « Ariel ? Est-ce que ça va ? » Elle le regarda avec un des regards serviables comme elle a l'habitude qui voulait dire « Non mais tu t'es regardé ? » C'est vrai qu'en même temps elle n'avait pas tord, c'était lui qui était tout cabossé. Mais il n'avait pas envie d'en parler, après tout elle devait être déjà au courant ou si elle ne l'était pas, ce n'était pas forcément utile qu'elle le soit. C'est alors que sans réfléchir il lui fit une proposition qu'il ne lui aurait jamais faite d'ordinaire. « T'as besoin de te changer les idées, viens avec moi. » Sans lui laisser l'occasion de réfléchir, il lui prit la main et se mit à courir un peu sans pour autant sprinter et il la conduisit jusqu'à la porte de la salle de bain des préfets. Pete prononça alors un mot de passe et la porte s'ouvrit laissant apparaître une salle à l'air humide. Pete lâcha la main d'Ariel et partit faire couler un bain après tout ils n'étaient pas venus là pour s'asseoir dans un coin et se regarder dans le blanc des yeux. Non ils étaient venus pour prendre un bain, arrêtez tout de suite de penser à des choses sexuelles ! Bande de pervers ! Après avoir donc tourné le bouton du robinet et attendu que l'eau commence à couler, Pete se retourna vers Ariel qui n'avait pas bougé d'un poil. Pete se mit à sourire ce qui ressembla à une grimace avec sa lèvre toute déformée avant de lui dire : « Je t'oblige pas à rester si t'en as pas envie mais je t'ai connu beaucoup moins timide. En tout cas moi je vais profiter. Libre à toi de rester. » Sans attendre plus longtemps, Levingston dénoua sa cravate et la jeta par terre. S'en suivit pantalon et chemise. A la découverte de son corps revêtu seulement par un caleçon, on pouvait déjà apercevoir quelques marques. Demain ça serait pire. Il retourna éteindre l'eau puisqu'il y en avait assez. Quand il se retourna, Ariel était déjà dans l'eau, elle était rapide comme quoi. Pete vint alors la rejoindre en prenant soin de ne pas trop s'approcher d'elle tout de même. Il y avait des limites à tout. Le contact de l'eau avec sa peau piqua un peu mais parce que c'était un homme fort, Pete n'esquissa même pas une grimace.

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Ariel V. Edelwiess

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MessageSujet: Re: ARTE ▽ PLAYING WITH FIRE.   ARTE ▽ PLAYING WITH FIRE. EmptyJeu 30 Aoû - 14:10


«in this bright future you can't forget your past.»
feat. Pete SONNOMDEFAMILLE

Ariel se réveille, en plein milieu d'après midi. Elle s'est endormit à l'infirmerie après avoir demandé des soins pour les séquelles de son altercation avec Sasha Rosenthal dans les toilettes des garçons. Chacun en avait eu pour son compte, mais avec un poignet tordu et des marques au visage, la serpentard avait prétexté un incident à un entrainement de quidditch. Et Victoire semblait n'y avoir vu que du feu. Elle n'avait demandé que des soins secondaires, ne voulant pas perdre son temps, puis elle s'était assoupie, profitant de l'excuse pour rester à l'écart des gens, qu'elle n'avait vraiment pas envie de voir.
Victoire secoue gentiment l'épaule de la septième année et la redirige lentement en dehors de l'infirmerie. Elle conseille à Violet se continuer à se reposer dans la salle commune des serpents, mais la jeune fille n'éprouve aucune envie de descendre dans les cachots actuellement. Si elle pouvait éviter tout le monde, elle le ferait. Alors elle entreprend de déambuler au septième étage et s'assoir au bord d'une fenêtre dans le coin isolé de l'espace, fumant illégalement une puis deux cigarettes, à l'abri des Gryffondor passant.
Après une heure, à observer le parc dans les moindres recoins qu'elle pouvait voir de son point d'observation, la brune se lasse et se met en quête de se trouver une occupation. Elle essaie de ne pas penser à sa dernière dispute avec Cassiopée, ou ce qu'il s'est passée avec la rouge et or. Si elle tomber sur Nao, ou quelqu'un d'autre qui ne la jugera pas, ou ne ferait pas de mauvaises blagues. Mais sa volonté d'aller dans les cachots s'arrête ici, au cinquième étage, au coin du couloir qu'elle venait de passer.

Elle lève la tête pour apercevoir Pete, qu'elle connaissait plutôt bien étant donné les circonstances. Mais elle n'avait pas la tête à lui lancer des pics. Déjà, elle était à court d'idée concernant son ex. De plus, les bleus sur son visage et le poignet vulgairement entortillé dans un bandage, elle est une cible trop facile sujettes aux critiques éternelles que s'envoyaient Levingston et elle. « Ariel ? Est-ce que ça va ? » Le jeune homme s'approche, et elle distingue sa lèvre sanguinolente du septième année, son visage déformé, sa manière de marcher comme si chaque partie de son corps le faisait souffrir. Mais son visage ne montre rien, du moins son expression, car son visage était plutôt bien touché. Elle hausse les sourcils sans répondre en le détaillant ouvertement. Elle a certes, horriblement mal au nez et au poignet, mais son ex semblait s'être prit la raclée de sa vie. Elle adoucit le regard, probablement compatissante malgré tout, elle le comprenait plus ou moins bien à ce moment. « T'as besoin de te changer les idées, viens avec moi. » Sur ces mots, le jeune homme attrape la main -valide- de Violet et l'entraine derrière lui en cavalant du plus vite qu'il peut. « Ralenti Levingston, je suis pas en état de courir! » Il ralentit enfin, trainant derrière lui une Ariel essoufflée pour une si petite course et se poste devant un tableau. « Qu'est ce qu'on fout- » Pete la coupe sans scrupule pour prononcer un mot de passe au tableau qui s'ouvre en porte à l'entente de la permission de passage dans ce qui s'avère être, la fameuse salle de bain des préfets. Ariel n'y était jamais allé, par manque de temps où d'intérêt surtout. Mais elle devait avouer que le Gryffondor avait vu juste, c'était l'endroit parfait pour se détendre. Néanmoins, la situation était vraiment bizarre. Pendant que le jeune homme activait l'écoulement de l'eau, la verte et argent le regardait faire, toujours sceptique devant les bonnes actions de celui qui l'avait largué dans le parc de Poudlard. Ce dernier se retourne vers elle, un demi sourire sur le visage. « Je t'oblige pas à rester si t'en as pas envie mais je t'ai connu beaucoup moins timide. En tout cas moi je vais profiter. Libre à toi de rester. » Oh puis merde, il a raison. Elle tourne le dos au garçon, c'est la moindre des choses après tout, et retire sa jupe d'uniforme qu'elle ne supporte plus. Sa cravate et sa chemise rejoigne vite le par terre humide de la salle, ne gardant que ses sous vêtements puis la jeune fille défait précautionneusement le bandage autour de son poignet pour l'en débarrasser. Après quoi, elle se glisse silencieusement dans l'eau déjà chaude et apaisante. Le rouge et or se retourne et Violet peut fatalement admirer les marques au niveau de ses côtes. Elle grimace en sifflant. « Il t'a pas loupé quand même. » À son tour, Pete se glisse dans l'eau, gardant ses émotions pour lui lorsque l'eau entre en contact avec ses blessures.

Durant quelques secondes, la septième année fait tourner son poignet lentement et plonge la tête sous l'eau pour apaiser le gonflement de son nez, qui, il faut dire, ne la rend pas très jolie. « On fait une belle équipe de bras cassés n'empêche. » Elle se hisse sur le rebord, laissant juste ses jambes patauger. « Moi c'était Rosenthal, dans les toilettes des garçons. C'est folle m'a pratiquement cassé le poignet mais je lui ai éclaté la tronche sur le rebord des chiottes. » Ariel rigole ouvertement, fière et amusée. « Au moins je suis restée digne avec mon poignet et mon nez en mauvais états. » Elle sourit et lève la tête vers Pete en le pointant avec le menton. « Et toi, tu t'es fait mettre au tapis par qui ? » La verte et argent se mord la joue en souriant. Elle se tourne vers le jeune homme, plus qu'une seule jambe dans l'eau. « C'était à cause de Blake ? » Elle voyait bien que parler de leur exploits de guerriers ne les aiderait pas à détendre. Il fallait qu'elle trouve un sujet à aborder. Elle aurait pu lui demander si il avait trouver un meilleur coup qu'elle jusque là -pour détendre l'atmosphère- mais ça aurait été un peu trop vaniteux pour Levingston, et elle le connaissait un minimum. Alors elle se contente se s'appuyer sur ses bras pour retourner dans l'eau, et nager jusqu'au milieu de la baignoire, dont on ne voyait pas le fond. Elle fait quelque aller retour en apnée, intriguée par cet effet de piscine-sans-fin et qui, elle devait l'avouer, fait presque peur. Elle remonte une seconde fois et lance, un rictus accroché aux lèvres : « C'est sympa cette endroit, c'est quoi le mot de passe déjà ? »
créée par Matrona



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Pete K. Levingston

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Pete K. Levingston


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MessageSujet: Re: ARTE ▽ PLAYING WITH FIRE.   ARTE ▽ PLAYING WITH FIRE. EmptyLun 24 Sep - 6:15

Ariel Edelwiess & Pete Levingston
« C’est une démarche totalement débile et suicidaire mais on te soutient à 100%. »

« Il t'a pas loupé quand même. » Certes c'était vrai même si ça le tuait de le reconnaître mais il s'en était pas trop mal sorti non plus. Vladmirov n'était pas ressorti indemne du combat. Après il n'avait pas non plus observé pendant longtemps les dégâts qu'il lui avait administré. Figurez vous que ce n'était pas la première chose qui lui était arrivée à l'esprit. En plus avec Blake dans les parages, il n'avait pas vraiment pu rester concentré sur son adversaire et imaginer le meilleur plan pour le mettre K.O. Rajoutons à ça que son adversaire était quand même de taille et qu'il n'était pas un si grand bagarreur que ça. En général il avait toujours Albus avec lui. Or son ami était le premier à se jeter dans le tas, Pete suivait mais Albus avait déjà bien dégagé le passage. C'était nettement plus facile et il y avait moins de risques. Vous trouvez que c'est une preuve de lâcheté ? Ce n'était pas ça, ça non ! C'est juste qu'Albus voulait y aller en premier, il ne laisserait jamais Pete se battre d'abord. Oh parce qu'il était légèrement égoïste et qu'il aimait faire son gros dur pour impressionner les filles. Sans grand succès jusqu'à présent. Pete utilisait des manières beaucoup plus fines... En tout cas Pete n'avait pas forcément envie d'évoquer son altercation. C'était trop frais, il n'allait pas être capable de se maîtriser, c'était presque sûr. « On fait une belle équipe de bras cassés n'empêche. » Le jeune homme ne put s'empêcher de sourire. Elle avait bien raison. Ils étaient loin de leur image glorieuse de sex symbols croisée de Dom Juan. Non ce soir-là ils n'étaient que deux adolescents avec leurs problèmes et qui n'avaient pas trouvé meilleur moyen pour les résoudre que d'en venir aux mains. Certes ce n'était pas la manière la plus intelligente de procéder mais c'était une manière qui venait tout droit du cœur. Ainsi n'était-elle pas honorable ? Tout ça ferait un bon débat mais ils n'avaient pas vraiment le temps et surtout l'envie de le faire en ce moment. « Moi c'était Rosenthal, dans les toilettes des garçons. C'est folle m'a pratiquement cassé le poignet mais je lui ai éclaté la tronche sur le rebord des chiottes. » Elle se mit à rire. Pete connaissait cette fille de nom, elle était chez les Gryffondor mais on ne pouvait pas dire qu'ils étaient très proches. De toute manière même si c'était le cas ce qui se passait entre Ariel et elle n'étaient pas ses affaires. Non Pete avait appris avec le temps qu'il ne fallait jamais s'interposer entre deux filles, ce n'était jamais bon et ça n'aidait jamais ! Du coup Pete laissait faire sauf quand il était obligé d'intervenir du fait de son poste de préfet. Là il se trouvait que ce n'était pas de son ressort, il n'était pas en fonction et n'avait pas la forme pour. En plus l'affaire était déjà passée, Ariel s'était chargée de finir Rosenthal à ce qu'elle laissait présager. Qu'est-ce qu'il pourrait faire dessus ? Emmener Ariel à un pion pour qu'elle soit punie ? Certainement pas, elle n'avait pas besoin de ça et il n'avait aucune envie de la balancer. « Au moins je suis restée digne avec mon poignet et mon nez en mauvais états. » C'est vrai qu'elle n'avait pas perdu la face. Enfin en même temps c'est ce qu'elle lui disait, peut-être qu'elle lui disait ce qui l'arrangeait. Si ça se trouve Rosenthal n'avait rien du tout et Ariel n'était qu'une mythomane... Ouais euh au pire le jeune Levingston se fichait un peu de savoir qui avait gagné dans l'histoire au final. Encore une fois c'était un problème de filles, il ne s'en mêlerait pas.

« Et toi, tu t'es fait mettre au tapis par qui ? » Parce que ça donnait l'impression qu'il avait perdu l'affrontement ? C'était pas si sûr même si encore une fois il n'avait pas vraiment pris le temps de faire les comparaisons. Il finira par dire que le match était serré et qu'il s'est conclut par un match nul. Voilà qui mettrait tout le monde d'accord, non ? Pete allait lui répliquer quelque chose dans le genre d'une façon un peu plus sarcastique et ironique mais la demoiselle ne lui en laissa pas le temps. Non au contraire elle tapait où ça faisait mal : « C'était à cause de Blake ? » Pete déglutit. C'était évident à ce point-là ? En plus c'était Ariel qui disait cela, ils n'étaient pas très proches elle et lui. Ils l'avaient été, à un moment plus que proches mais c'était avant. Ça faisait bien longtemps maintenant que c'était terminé. Ils avaient emprunté des chemins différents comme on disait. Quelle façon poétique de le dire. Mais en tout cas même s'ils s'étaient séparés, ils avaient commencé depuis à se pourrir l'existence avec toute la passion qui les animait autant dire que c'était encore bien animé entre eux. Mais ce n'était pas ce que vous pensiez. Ce n'était en rien sexuel entre eux. Même pas de baisers ou quoique ce soit juste de la haine en bon et du forme. En tout cas pour en revenir à sa question, Pete n'avait pas envie d'y répondre. Il ne voulait pas se confier à Ariel. Il ne voulait pas lui confier des informations importantes sur sa vie privée car il savait qu'elle les réutiliserait contre lui à un moment ou un autre. Il ne pouvait décidément pas lui faire confiance même si elle se montrait cordiale. Il faut croire qu'ils n'étaient pas faits pour être amis, un point c'est tout ! De toute manière Ariel avait déjà entrepris de faire sa nage hebdomadaire. Pete la regardait, un peu amusé. Elle était mignonne, dans le sens où c'était adorable de la voir ainsi, s'était presque trompeur sur son vrai caractère. Cependant Pete n'oubliait pas tout ce qui s'était passé entre eux avant ce soir. Il n'oubliait pas tout en un claquement de doigts, il faudrait plus que ça pour l'émouvoir. « C'est sympa cet endroit, c'est quoi le mot de passe déjà ? » Pete se mit à rire légèrement. Elle croyait peut-être qu'il allait lui révéler le mot de passe de la salle de bain des préfets, elle rêvait. Après tout elle n'avait qu'à le demander à Cassiopée, elles étaient meilleures amies non ? Or il se trouvait que Cassiopée était la préfet des Serpentard, pas la meilleure idée que le Seigneur des Ténèbres ait eu mais Pete ne décidait pas à sa place. Lui était préfet, on pouvait dire qu'il avait eu de la chance même s'il préférait se dire que c'était pour ses qualités incroyables et exemplaires. Il avait toujours eu l'étoffe d'un préfet comme Albus avait toujours eu l'étoffe d'un joueur de Quidditch par exemple. Chacun était destiné à faire quelque chose dans la vie, chacun son domaine de prédilection. Pete sentait que lui son truc c'était de servir les hommes de pouvoir, élaborer des stratégies, les conseiller. C'est pourquoi assistant du ministre de la magie serait le top. Oui c'était le métier qui lui conviendrait tout à fait. Ministre de la magie ce n'était pas pour lui, il n'était pas fait pour diriger, il ne s'en sentait pas la carrure. C'est tout, dans la vie on sentait les choses ou on les sentait pas. Enfin Pete répondit à Ariel : « Demande à Cassiopée, elle est aussi préfet, je ne te révèle pas des informations top secrètes comme ça. » C'était assez ridicule dit comme ça mais de toute manière maintenant c'était dit.

Pete garda alors le silence quelques instants. Il se demandait si elle ne devrait pas parler un peu à Ariel du pourquoi il était dans cet état-là, après tout, elle, elle lui avait dit. Seulement le problème c'est que s'il lui disait avec qui il s'était battu, elle allait sûrement lui demander pourquoi et il devrait parler de ce qui se passait entre Blake et lui. Or normalement tout ça devait secret. Ou alors il ne répondrait pas à ces autres question. Oui mais dans ce cas-là, elle se dirait qu'elle avait bel et bien raison. Bref il se prenait la tête pour pas grand chose autant tout balancer ! « Moi c'était Vladmirov senior. Enfin Demyan quoi. » Que ça sonnait mal mais il fallait dire qu'il y avait pas mal de Vladmirov à Poudlard, quatre pour être précis. Pete était sorti avec l'un d'entre eux, s'était tapé avec l'un d'entre eux... Il faisait presque parti de la famille maintenant ou en tout cas ils étaient super proches. Quel humour ! « Enfin en tout cas lui, il a pas le droit de venir panser ses blessures ici, j'ai l'avantage pour le coup. » Tant de sarcasmes et d'ironie. Ça ne montrait pas franchement que ça le faisait rire à ce point-là. « Regarde-nous on est resté civilisé pendant plus de deux minutes, on fait des progrès. C'est limite si on doit pas marquer le jour par une croix sur le calendrier. »

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