INTRIGUE ADULTES ✠ le bal de rentrée

intrigue adultes, le bal de rentrée

Le hall d’entrée du Ministère avait été métamorphosé en moins d’une heure par une poignée de Mangemorts fidèles au Lord qui avait eu comme mission de rendre le lieu présentable pour l’évènement de la soirée. Seule la statue de la fontaine représentant deux sorciers piétinant les visages déformés de moldus était restée intacte, véritable symbole de la puissance du Mage Noir et de ses sbires. Tout le lieu avait été vidé de ses habituels habitants et une estrade trônait à l’extrémité nord de la pièce. Au-dessus de cette estrade et du siège principal avaient été accroché les portraits déformés des principaux membres de la Résistance, tous éliminés durant l’été précédent. Toutes les photographies représentaient les anciens membres de l’Ordre, grimaçant, leurs visages étant traversés par des croix semblant avoir été tracées avec le sang des victimes. Sur les murs, les cheminées avaient été recouvertes de voiles noirs et épais, précédés par des tables recouvertes de tissus sombres sur lesquels trônaient mets et boissons. Assis sur son siège, son serpent s’enlaçant autour de ses pieds, le Lord observait la pièce encore vide, un sourire malsain au visage. Ses doigts faisaient tourner lentement sa baguette, celle qui avait mis à terre tant d’ennemis du régime. Bientôt, neuf coups résonnèrent dans la salle et les premiers convives se matérialisèrent dans la pièce, leurs yeux s’habituant rapidement aux ténèbres de l’endroit. Des affiches avaient été placardées dans tous les lieux renommés de l’Angleterre sorcière, annonçant la soirée organisée par les Mangemorts pour marquer le début de cette nouvelle année scolaire, le début de l’apogée du régime. Plus aucun ennemi ne pouvait désormais s’interposer entre le Lord et ses sujets, plus aucun symbole ne subsistait désormais, et les rares survivants avaient trop peur de mourir pour oser hausser le ton. Pour marquer davantage les esprits, le Lord avait entreprit d’organiser cette soirée où se regrouperaient tous les sorciers du monde magique : Pré-au-Lard, Londres, Poudlard, Godric’s Hollow, Sainte-Mangouste, Azkaban et le Ministère, tous avaient été conviés à prendre part à cette soirée. Qu’ils soient professeurs, vendeurs, joueurs de quidditch, guérriseurs, gardiens d’Azkaban, serveurs, membres du Ministère ou encore fabricants, tous étaient réunis, tous étaient venus, mués à la fois par la peur des représailles et par la curiosité. La salle se remplit rapidement et les conversations allaient bon train, murmures et chuchotements envahissant la salle sans qu’aucun ne parle réellement fort. Puis le silence retombât d’un coup au moment même où le Lord esquissa un geste. Prenant son temps, sa baguette toujours en main, le Mage Noir se redressa finalement de toute sa hauteur, sa cape noire frottant le sol de l’estrade. « Mes chers amis » Sa voix doucereuse envahie la pièce et glaça le sang de toutes les personnes réunies dont les yeux étaient rivés sur cette apparition squelettique et blanche telle un spectre annonciateur de malheur. « Nous sommes réunis en ce jour de fête pour honorer le travail de mes fidèles Mangemorts » Sa main libre se leva et désigna l’ensemble des personnes dans la pièce. Quelques applaudissements respectueux s’élevèrent dans la salle avant de disparaître dans l’oubli lorsque le Lord reprit, d’une voix plus forte. « Ce soir nous fêtons l’avènement d’une ère et le début d’un ordre. Tous les ennemis de notre régime si cher à notre cœur son désormais à leur place, c‘est-à-dire en train de croupir sous les fondations de notre pays. Les rares rescapés sont enfermés dans nos cellules à Azkaban sous la surveillance de nos hommes et femmes de courage. » Marquant une pause, le Lord observa l’effet de son bref discours sur les invités et son sourire se fit plus insistant. « Vous avez été conviés pour prendre part à notre libération. A la libération du peuple sorcier trop longtemps soumis par les moldus qui nous ont brûlés durant tous ces siècles. Par ces moldus qui ne nous ont pas craints à notre juste valeur. Aujourd’hui mes amis, est le début de l’ère sorcière, le commencement de notre puissance ! Et pour fêter cela, je vous invite à vous réjouir avec moi. » Ouvrant les bras comme pour embrasser tous les convives, le Lord ajouta une phrase avant que l’heure de la réception ne sonne. « Profitez, et n’oubliez pas ce qui arrive à ceux qui aident les moldus à nous soumettre » Une musique s’éleva alors dans les airs et le Lord se rassit sur son siège. Dans le public, quelques applaudissements furent émis avant que les conversations ne reprennent plus fortement. Tous étaient désormais réunis, amis, ennemis, traîtres, alliés. Sous l’œil inquisiteur de leur Lord, les membres de la société magique commencèrent alors à se servir, à discuter, à manipuler, à espionner, à trahir mais surtout, à briller.

✠ tous les adultes peuvent participer à cette intrigue, qu'ils soient mangemorts ou membres de l'ordre (exceptés les membres enfermés à Azkaban)
✠ un PNJ interviendra souvent dans cette intrigue au fur et à mesure des réponses
✠ privilégiez les réponses courtes pour une fluidité du rp

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Tu regardais l’assemblée, dévisageant tout les convives de cette petite fête organisée par le Lord d’un air soucieux. Alors que tu devrais te réjouir, tu ne pouvais t’empêcher de penser que tout ça, toute cette fête n’avait qu’un arrière-goût amer. Tu vis quelques personnes que tu connaissais et les saluas de la tête avant de te diriger vers le bar et te servir une coupe. Tu bus une gorgée et t’approcha de l’estrade qui avait été disposée près des statues symbolisant le nouveau règne de Voldemort. Tes yeux s’attardèrent sur les nombreuses affiches montrant les ennemis du Régime, la plupart barrées d’une croix couleur sang. Tant de vies perdues. Tu haussas les épaules. Ils n’avaient qu’à rester à leur place. Mais tout cet étalage de victimes te mettait tout de même mal à l’aise. Soudain, le Lord prit la parole. « Mes chers amis » Sa voix sifflante te déclencha une vague de frissons que tu ne pus contrôler. « Nous sommes réunis en ce jour de fête pour honorer le travail de mes fidèles Mangemorts » Sa main libre se leva et désigna l’ensemble des personnes dans la pièce. Comme les autres tu applaudis poliment, la main droite toujours occupée à tenir ta coupe. « Ce soir nous fêtons l’avènement d’une ère et le début d’un ordre. Tous les ennemis de notre régime si cher à notre cœur son désormais à leur place, c‘est-à-dire en train de croupir sous les fondations de notre pays. Les rares rescapés sont enfermés dans nos cellules à Azkaban sous la surveillance de nos hommes et femmes de courage. » Il marqua une petite pause avant de reprendre. « Vous avez été conviés pour prendre part à notre libération. A la libération du peuple sorcier trop longtemps soumis par les moldus qui nous ont brûlés durant tous ces siècles. Par ces moldus qui ne nous ont pas craints à notre juste valeur. Aujourd’hui mes amis, est le début de l’ère sorcière, le commencement de notre puissance ! Et pour fêter cela, je vous invite à vous réjouir avec moi. » Tu laissas sur tes lèvres courir un bref sourire de façade. Dans ton esprit cependant tu ne pouvais t’empêcher de considérer ces dernières paroles comme dénuées de sens. Depuis combien de temps promettait-il tout ça ? Depuis combien de temps radotait-il sur cette fameuse dangerosité des Moldus. La réponse était simple : sous ses grands airs tu le soupçonnais de sentir le vent tourné. Les Résistants s’agitaient, tes indics te l’avaient confirmé. Quelque chose de gros allait bientôt se jouer. Mais contrairement à ce que te dictait ton devoir en prévenant tes supérieurs, tu n’avais rien fait. Pourquoi ? Tu ne savais pas trop toi-même. Peut-être te ramollissais-tu ? Ou alors tu commençais à prendre conscience du manque total de vision du Seigneur des Ténèbres. Ne comprenait-il pas qu'en resserant encore plus les sanctions, il aurait d'autant plus d'ennemis à combattre? « Profitez, et n’oubliez pas ce qui arrive à ceux qui aident les moldus à nous soumettre » Une musique d'ambiance s’éleva alors dans les airs et le Lord se rassit sur son siège, signe que les discussions pouvaient reprendre. Tu déambulas parmi les invités, gratifiant de quelques hochements de tête certains de tes collègues. Tu aperçus Ariane dans un coin, visiblement peu enthousiaste d’être venue ici à l’inverse de sa sœur Odette. Tu te mis alors à chercher ta chère Méryt. Tu lui avais fortement conseillé de venir afin que nul ne puisse lui reprocher son absence. Peut-être la verrais-tu plus tard ? Tu pris une autre gorgée en rejoignant l’une des tables pour prendre un amuse-bouche avant de murmurer tout doucement, laissant libre cours à ton dégoût de ce que devenais le monde Sorcier aux mains de ce Lord: « à la santé de cet idiot ».

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Ariane était là, parée de ses plus beaux bijoux et de sa plus belle robe, le regard dégouté par tant de minauderies et de faux-semblants. La fête du Lord avait été organisée en son honneur, en l’honneur de ce Régime si puissant et si pur… Pur. Ariane se mit à ricaner toute seule derrière sa main. S’ils savaient… Tous les plus fidèles larbins de Voldemort ici, concentré dans un même lieu… Une aubaine pour la Résistance. Ariane aperçut quelques connaissances sans y prêter vraiment attention. Elle allait se diriger vers l’un des buffets lorsque la voix du Lord, froide et cruelle, se fit entendre.« Mes chers amis ». Amis ? Pensa l’ainée Carrow. Elle doutait fortement que ce psychopathe ait vrais liens d’amitié avec quiconque. Tout le monde le regardait, comme suspendu à ses lèvres. « Nous sommes réunis en ce jour de fête pour honorer le travail de mes fidèles Mangemorts ». Ariane se fit violence pour ne pas lui hurler dessus, le traitant et le maudissant lui et toute sa lignée. Travail ? Il appellait ça du travail ? Massacrer et persécuter ceux qu’il jugeait indigne de vivre ? Etait-ce du travail que de torturer, de tuer et de bafouer les droits des autres ? Quelques applaudissements polis retentirent. Elle les imita, tapotant très légèrement ses deux mains. « Ce soir nous fêtons l’avènement d’une ère et le début d’un ordre. Tous les ennemis de notre régime si cher à notre cœur son désormais à leur place, c‘est-à-dire en train de croupir sous les fondations de notre pays. Les rares rescapés sont enfermés dans nos cellules à Azkaban sous la surveillance de nos hommes et femmes de courage. » Un sourire narquois naquit sur les lèvres de la Phénix. Pas pour longtemps mon bonhomme, pensa-t-elle. Bientôt viendra le jour où c’est vous qui vous vous retrouverez entrain de croupir. « Vous avez été conviés pour prendre part à notre libération. A la libération du peuple sorcier trop longtemps soumis par les moldus qui nous ont brûlés durant tous ces siècles. Par ces moldus qui ne nous ont pas craints à notre juste valeur. Aujourd’hui mes amis, est le début de l’ère sorcière, le commencement de notre puissance ! Et pour fêter cela, je vous invite à vous réjouir avec moi. » Soumis aux Moldus ? La fille Carrow ne voyait pas ça du même œil. Certes il fût un temps, reculé, où les Sorciers étaient persécutés mais depuis combien de temps ?? Depuis combien de temps un moldu avait-il tué un véritable membre de la communauté magique ? Décidemment ces paroles sonnaient creux et totalement vides de sens. Ariane constata que sur le visage de quelques invités se notaient les mêmes doutes qu’elle dans une moindre mesure. Elle aperçut non loin Everglade qui tenait déjà une coupe de champagne entre ses mains. Ariane le connaissait assez pour imaginer qu’il ne devait pas prendre pour argent comptant ce qu’il entendait de la bouche de la vipère siégeant devant eux. Finalement Voldemort termina par : « Profitez, et n’oubliez pas ce qui arrive à ceux qui aident les moldus à nous soumettre » Une fine mélodie se fit entendre, signalant la fin du plaidoyer du Lord. Ariane soupira et chercha de la tête une compagnie de qualité. Plusieurs hommes se présentaient à elle, sans doute dans l’espoir un peu saugrenu qu’elle leur porterait un tant soit peu d’intérêt. C’était comme ça à chaque fois. En tant que fille Carrow, rare étaient les hommes qui n’étaient pas intéressés pour se rapprocher de sa famille si connue pour son allégeance à la cause du Seigneur des Ténèbres. Mais c’était bien mal connaitre Ariane. Éconduisant un énième prétendant, elle se dirigea vers une table garnit de mets. Elle retrouva le jeune Mangemort. Elle attrapa une coupe et le salua en portant petit toast. « Israël, à la tienne ». Celui-ci la regardait, visiblement plongé dans ses pensées. « A la tienne », se contenta-t-il de dire en finissant son verre d’une traite. Ariane engloba la salle du regard. « Sympas cette petite sauterie. Dommage que les animateurs soient si nuls ». Everglade se permit un petit sourire, connaissance le caractère rebelle de son interlocutrice. Ariane laissa échapper un petit rire se chercha une petite gâterie à se mettre sous la dent.

Ce soir il y avait un bal au Ministère en l'honneur des récentes « réussites » du Seigneur des Ténèbres. En tant que directeur et propriétaire de la gazette du sorcier, Gabe devait forcément s'y rendre et puis de toute manière, la présence des sorciers était obligatoire sous peine d'être accusé de trahison. Ah le régime de Lord Voldemort était tellement sympathique. Voilà un dirigeant compatissant et pardonnant facilement... LOL. Mais tout ce cynisme Gabe le gardait pour lui de toute façon il se fichait de qui était au pouvoir du moment qu'on les lui brisait pas trop. Il bossait, donnait des ordres à ses équipes, se faisait un maximum de tunes et il était content, point. Très franchement, il était facilement heureux cet homme-là. Ah non on avait oublié un point ESSENTIEL à son bonheur : des femmes, des femmes, des femmes ~~charles~~, des femmes et des femmes. Des petites, des grandes, de toutes les couleurs de cheveux et de yeux, de peau de tout ce que vous voulez. Il était pas très exigeant mais il aimait tout de même que les femmes respirent la grâce (et la sexyttude oui c'est vrai). Gabe n'était pas le genre d'hommes à se taper des boudins mais en même temps regardez autour de lui, y en avait pas tellement à part sa réceptionniste et sa secrétaire. En même temps, il fallait mieux qu'ils se les tapent ces deux-là pour son bonheur conjugal et dans un sens professionnel aussi. Enfin bref les joies d'être Gabe Oscar Windsor.

Kayla et Gabe arrivaient à la petite sauterie. Pour une fois ils n'étaient pas fâchés ce qui pouvait s'avérer assez rare ces derniers temps. Les tensions étaient quasiment constantes et c'était assez dur à vivre. En plus de cela rajoutez une mère qui était sur votre dos continuellement. On ne précisera pas qu'il avait trente-trois ans, ça le desservirait. Comme à son habitude, Gabe était élégant, Kayla somptueuse. Sa beauté n'avait sûrement pas d'égal. Il fallait dire qu'elle avait ses origines qui lui permettaient de bien se différencier. Kayla avait un côté sauvage qui avait immédiatement plu à Gabe. Elle avait beau le mettre dans tous ses états parfois, il était comme à fond sur elle. Non mais il fallait le dire parce que c'était la vérité. En tout cas ils étaient arrivés juste à temps pour le speech du Seigneur des Ténèbres. En résumé ? Le blabla quotidien, on est les meilleurs, si y en a un qui fait des conneries, je le donne à bouffer à mon serpent maintenant éclatez-vous et pas trop fort sinon je tue quelqu'un comme ça aléatoirement. On sait tous ce qui était arrivé à un bal donné à Poudlard. Gabe avait eu beaucoup de mal avec cette histoire parce qu'il avait du se débrouiller avec ça pour le journal. En même temps, Voldemort ne devait pas avoir dans ses priorités de faciliter la vie de Gabe. Les deux hommes s'étaient déjà rencontrés mais très brièvement. Quand on avait quelque chose à lui dire, on envoyait un sbire en général. Gabe s'en accommodait très bien au final. En tout cas il but son verre d'une traite, déjà blasé par la soirée. Ça n'allait pas être fun, peut-être que Kayla et lui pourraient s'échapper pour aller dans un club londonien. L'ambiance y serait beaucoup plus festive, les tenues moins longue, les décolletés plus grands. Kayla se trémousserait aussi plus sensuellement pour le plaisir des yeux (et d'ailleurs) de Gabe. Bon il devrait sûrement tolérer la présence de Leonheart mais au final il s'y ferait. Il se tourna vers Kayla et lui dit : « Je vais me chercher un autre verre, tu veux quelque chose bébé ? » Gabe était tout en amour. Admirez.

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Une fine succession de jurons résonnèrent dans la petite pièce recouverte d’un blanc aveuglant. La dernière pleine lune remontait à seulement deux jours, et autant dire que cela avait plongé Demyan dans une attitude massacrante surtout lorsqu’il avait appris que le bal organisé par le Seigneur des Ténèbres prendrait place si tôt après sa dernière crise de lycanthropie. Il était bien déterminé à ce que sa condition ne le prive aucunement de ce plaisir, mais l'ignoble incapacité de Hippolyte à remplir sa condition du contrat – c’est-à-dire prendre soin de lui et annihiler les désagréments de sa condition de loup-garou – le frustrait au plus haut point aujourd’hui. Demyan avait su se démontrer honteusement patient à son égard, et plus les secondes défilaient et qu’Hippolyte s’attardait, plus ses doigts le démangeaient à l'idée d'étriper à l'aide de sa baguette magique – il n’était pas un moldu quand même – le guérisseur en apprentissage. Une chance que celui-ci devait être un génie, parce que déjà vu sa capacité à lire l’heure… « Dépêche-toi, je suis attendu. » finit-il par lancer d’un temps aussi glacial qu’un vent sibérien assassin lorsque le demeuré pénétra la pièce avec ses ustensiles. Bien heureusement pour lui, après une dizaine de minutes, Demyan était aussi sain qu’il l’avait souhaité. Aucune égratignure, morsure, ecchymose à croire qu’il ne s’était jamais transformé l’avant-veille. Il se retira donc en guise de remerciement et se rendit à son appartement, où il se doucha copieusement pour ôter toutes odeurs nauséabondes provenant de Sainte-Mangouste de sa personne puis revêtit un de ses plus sombres, sobres mais élégants costumes. Il appliqua un certain soin à ses cheveux indociles, les rendant presque soignés, redressa sa cravate, plissa son veston, atteint la perfection.

Demyan arriva ponctuellement. Il balaya du regard le hall d’entrée du Ministère qui avait fière allure dans ces ténèbres. Presque nonchalamment, il s’orienta vers le buffet, observant la nourriture un peu trop traditionnellement britannique à son goût. Son regard se posa sur l’estrade, tenta de ne commettre aucun contact visuel avec son Lord, puis il analysa longuement les invités déjà présents. Personne digne d’intérêt n’arrêta son œil, cependant. « Mes chers amis » Ha, voilà qui devenait palpitant. Toutefois, en croisant la silhouette d’April, l’effervescence de Demyan fut anéantie. Si April était invitée, il n’y avait aucun prestige se trouver ici, finalement. Le Lord se contentait sûrement de faire une certaine mise au point. En espérant qu’elle se conclue de manière divertissante. « Ce soir nous fêtons l’avènement d’une ère et le début d’un ordre. Tous les ennemis de notre régime si cher à notre cœur son désormais à leur place, c‘est-à-dire en train de croupir sous les fondations de notre pays. Les rares rescapés sont enfermés dans nos cellules à Azkaban sous la surveillance de nos hommes et femmes de courage. » Un fin sourire étira les lèvres du garçon, qui rêvait déjà d’y avoir April. D’ailleurs, cette dernière s’avançait déjà vers lui, un sourire détestable ornant ses lippes. « Vous avez été conviés pour prendre part à notre libération. A la libération du peuple sorcier trop longtemps soumis par les moldus qui nous ont brûlés durant tous ces siècles. Par ces moldus qui ne nous ont pas craints à notre juste valeur. Aujourd’hui mes amis, est le début de l’ère sorcière, le commencement de notre puissance ! Et pour fêter cela, je vous invite à vous réjouir avec moi. » Demyan s'empara une coupe de whiskey pur-feu. « Profitez, et n’oubliez pas ce qui arrive à ceux qui aident les moldus à nous soumettre » Il la porta à ses lèvres, fit glisser quelques gorgées de son brûlant arôme le long de sa gorge. April se trouvait désormais à ses côtés, se servant elle-même d’une coupe d’alcool. « Tu comptes être le clou du spectacle, Alterman ? Tu le mériterais, sincèrement. » Les paroles du Vladmirov semblaient si douces, si amicales, si aimantes en particulier aux vues des derniers événements qu’ils avaient partagés. Pourtant, il n’insinuait que la mort par la main de Voldemort de son interlocutrice. Comme l’avait été cette fameuse « Jenny », à Poudlard, l’année précédant celle de son arrivée. Le seul désastre dans cette mort était que l’ancienne Serdaigle était désormais un fantôme, hantant les murs du collège de sorcellerie ; et une chose était sûre, le jeune sorcier n’était pas enclin à revoir April sous une forme fantomatique, vagabondant au Ministère de la Magie, autant à son gré qu'à son plus haut désarroi. Aussi bonne puisse-t-elle être au lit.

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Un doux filet de fumée blanche s’échappa des lèvres d’April tandis qu’elle tira une dernière fois sur sa cigarette, son regard azur posé sur l’étendue rural que lui offrait son pauvre balcon. Jetant son mégot par-dessus la barrière, la jeune femme observa le bout incandescent dans sa chute avant sa fin finale sur le bitume. Elle se voyait tomber de la même manière depuis des jours. Mais elle n’avait pas le droit de se laisser dépérir, surtout pas avec l’état actuel du monde magique qui était maintenant presque totalement sous la coupe de Voldemort. Elle ne devait rien laisser transparaitre, comme elle avait toujours apprit à le faire. Se détachant de la rambarde, la brune pénétra dans son appartement, se dirigeant directement dans sa salle de bain, observant son reflet dans le miroir. Elle avait les traits tirés, des cernes profondes causées par ses insomnies et le regard terne, presque absent. Elle allait devoir ruser d’artifices pour camoufler tout cela pour le bal de ce soir. Un bal. Quelle connerie. Elle avait une tronche à aller à un bal sans déconner ? Se faufilant sous la douche, April laissa le jet d’eau chaude dénouer ses muscles avant de sortir pour se replacer de nouveau devant son miroir. Attrapant sa baguette, elle commença par se sécher les cheveux dans un brushing impeccable qui raviva l’ébène de ses cheveux, puis elle passa à la phase la plus délicate, le maquillage. Quelques minutes plus tard le résultat était bluffant, les traces de fatigue et de souffrance camouflées, le bleu de ses yeux ravivé par les artifices éphémères. La brune se permit un sourire satisfait avant de se rendre dans sa chambre où sa robe violette l’attenait sagement sur son lit. Elle enfila des sous-vêtements en dentelle noir puis glissa la robe qui s’ajusta parfaitement à ses formes, le décolleté mettant en valeur sa poitrine sans que ça ne devienne vulgaire. Juchée sur des escarpins noirs, Alterman s’observa une dernière fois dans le miroir, se reconnaissant à peine, avant de quitter son appartement pour transplaner au ministère. Une foule de monde était déjà présent, April observa les visages des mangemorts, se sentant comme une brebis au milieu d’une meute de loups. Elle rencontra des regards qu’elle connaissait déjà pour avoir bossé avec eux et d’autre qu’elle ne connaissait que de réputation comme le Directeur de la Gazette qui était accompagné par une jeune femme à la peau basanée. Son regard se porta également sur la sœur Carrow, serrant les dents en repensant à son altercation avec Odette. Le regard céruléen de la brune se porta alors sur l’estrade quand le Lord prit la parole dans un discours surfait. Elle ne l’écouta qu’à moitié, sentant un regard lui brûler la nuque, tournant la tête, la brune rencontra alors le regard de la dernière personne qu’elle souhaitait voir ici. Demyan. Les souvenirs cuisants de leur dernière rencontre et surtout ébats involontaires la frappa de plein fouet réveillant un brasier au creux de son bas ventre. Un désir mêlé à une haine sans pareille lui tordit les tripes alors qu’un sourire suffisant se dessina sur ses lèvres. Au moins elle n’allait pas s’ennuyer et allait pouvoir se changer les idées. Sans aucune gêne, April traversa la foule pour venir à la rencontre du mangemort qui semblait la défier simplement avec son regard. Petit con arrogant. « Tu comptes être le clou du spectacle, Alterman ? Tu le mériterais, sincèrement. » Alterman ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel alors qu’elle attrapa à son tour un verre d’alcool, le portant à ses lèvres. Laissant la brûlure glisser dans sa gorge, elle observa le brun par-dessus son verre. Il semblait fatigué. Pas étonnant. Relâchant son verre de ses lèvres, April lui accorda un sourire qui, elle le savait, ne lui plairait pas. « Peut-être, mais pas de la façon dont toi tu l’entends, chéri. » son sourire s’étira d’avantage quand la tête d’une mangemorte se tourna furtivement vers eux au mot chéri. Ba ouai mon grand, c’est ta faute ça, assumes. « Je vois que cette fois ci tu as pris soin d’effacer…mes traces. » elle faisait ici clairement allusion à la bêtise du mangemort lors de leur dernière altercation qui était arrivé au ministère avec une griffure quand le cou qu’elle avait dû faire passer comme un acte de passion pure de sa part. « Arrête de me menacer Vladmirov, on sait tous les deux que je te manquerais trop et que tu ne survivrai pas une seule seconde sans moi. » son sourire toujours bien planté sur ses lèvres, la brune adressa un nouveau regard à Demyan avant de tourner la tête vers la commère qui semblait les écouter avant qu’elle ne se détourne en sentant le regard insistant d’April. Chouette soirée.

Spoiler:

Code by Silver Lungs

« wooh par-teh»

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Ariel s'avança timidement dans le Ministère. Elle passa ses mains nerveusement sur sa robe pour l'aplatir bien que le tissu soit aussi lisse que ses cheveux laissés lâchés, lui donnant un air encore plus ingénu. Happée par la grandeur de la salle ou se déroulait la réception, elle ne pouvait que rester la bouchée légèrement entrouverte. Tout le monde était présent. Une foule disciplinée, mais belle et bien présente. Elle tourna la tête vers Palina, et derrière eux, plusieurs de leur coéquipiers de Quidditch. Ils étaient venu en groupe, mais bien vite, le reste de l'équipe de dispersa, laissant les deux nouvelles, bien obligées de venir pour faire bonne figure, plantées là, au milieu du hall. L'ancienne Gryffondor et elle firent quelques pas hésitants, regardant à droite, à gauche. En vain, elle ne reconnaissait pas grand monde, du moins pas du premier coup d'oeil. Elle évalue la salle pleine à craquer, remplit de sorciers, de Mangemorts, ils étaient tous là. Oh putain. Elle lance un regard vers la rousse, elles n'étaient peut être pas les meilleures amies du monde, mais entre elle ça allait. Elles se supportaient, elles se confiaient quand elles étaient bloquées dans les vestiaires de leur stade d'entrainement. Depuis ce jour, où l'ennui avait fait cédé la barrière givrée entre les deux, elle se supportaient, c'était le mot. Le caractère spécial de la poursuiveuse ne dérangeait pas la brune. Elle retrouvait un peu de Shane en Palina, et elle ne pouvait pas s'en plaindre. Tu veux un verre ? Moi aussi. Elle finit sa phrase en se chuchotant plus à elle même qu'à Palina. La brune sourit à sa coéquipière en se dirigeant par réflexe là où elle avait repéré plusieurs personnes en train de se servir. À ce moment, une voix sinueuse s'infiltre dans chaque recoin de la salle, elle résonne aux oreilles de chacun des présents, les figeant dans leur mouvement, les conversations s'arrêtant sur-le-champ. L'ancienne Serpentard ralentit, levant les yeux vers l'estrade, elle apercevait le Seigneur des Ténèbres malgré les bonnes centaines de personnes qui la devançait. Elle frissonna un moment, le souffle coupé et abaissa les paupières.
« Mes chers amis, nous sommes réunis en ce jour de fête pour honorer le travail de mes fidèles Mangemorts. » Une foulée d'applaudissements retenus retentirent à l'entente du dernier mot. Ariel applaudit une, deux, trois fois alors que le bruit se taisait déjà. « Ce soir nous fêtons l’avènement d’une ère et le début d’un ordre. Tous les ennemis de notre régime si cher à notre cœur son désormais à leur place, c‘est-à-dire en train de croupir sous les fondations de notre pays. Les rares rescapés sont enfermés dans nos cellules à Azkaban sous la surveillance de nos hommes et femmes de courage. » La batteuse s'immobilise. Durant toute sa vie à Poudlard elle avait pensé Obscure, elle avait agit comme une reine, au dessus des autres malgré son statut de sang, elle avait su s'élever. Mais là tout de suite, elle se sentait si minuscule, si.. insignifiante. « Vous avez été conviés pour prendre part à notre libération. A la libération du peuple sorcier trop longtemps soumis par les moldus qui nous ont brûlés durant tous ces siècles. Par ces moldus qui ne nous ont pas craints à notre juste valeur. Aujourd’hui mes amis, est le début de l’ère sorcière, le commencement de notre puissance ! Et pour fêter cela, je vous invite à vous réjouir avec moi. Profitez, et n’oubliez pas ce qui arrive à ceux qui aident les moldus à nous soumettre. » Une vague d'applaudissement, de cris de joie et de ralliement retentirent dans la salle, finissant ce beau discours en beauté. Lorsqu'il cessa de parler, ce fût comme si les torches sur les murs se ravivèrent, le brouhaha reprit, la réception commençait enfin. La brune tapote le bras de la rouquine près d'elle, lui rappelant leur but premier : boire. Cette dernière la suivit mais encore une fois, Violet pila violemment, fixant ses talons sur le sol noir, luisant. Demyan Vladmirov le seul, l'unique. Oh, oh, oh, non. Elle fît volte face, souriant à Palina, qui devait commencer à en avoir tellement marre. Vite, une distraction, vite! BINGO! Elle avait pratiquement crié sous la surprise. Adressant un clin d'oeil à la jeune femme près d'elle, elle pointa vaguement le mur opposé, un sourire mesquin presque malsain pendu sur ses lèvres. Regarde qui est là Pal'...

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« celebrate »

► écoute ça

Il était nonchalamment appuyé contre le mur, les bras, et les chevilles croisées. Il avait passé le plus clair de son temps à aménagé le Ministère dernièrement, avec une flopée d'autres Mangemorts. Charles passe une main dans ses cheveux et retire sa robe noire et beaucoup trop chaude, au moment ou les premiers invités se montrèrent. Avec de grandes enjambées, il posa son vêtement dans la salle-placard juste à droite de l'estrade où ils avaient déjà entreposée une semi tonne de choses utiles, et d'autres pas du tout. Les manches de sa chemise immaculée blanche remontées, on voyait bien la marque noir qui ornait son bras, et peu à peu, la salle de remplit sous ses yeux, toujours appuyé contre le mur. Du coin de l'oeil, il vit Clint. Clint et sa carrure imposante, son regard fermé, il émanait de cette homme une envie de se cacher sous une table. Inclinant la tête, le gardien lui adresse tout de même un sourire respectueux. En étant celui qui l'avait formé à devenir ce qu'il était maintenant (expecté la partie Quidditch), Clint était l'un des seuls à avoir pleinement acquis la confiance et le respect de Leonhart. Le Mangemort continue de sonder la place. Il était convié en tant qu'invité, mais bien sur, si il arrivait la moindre petite altercation, il devait être prêt à sortir sa baguette et intervenir. Inconsciemment, il sonde les visages de la foule pour en trouver un particulier, une jolie métisse aux formes généreuses et des pommettes à s'en damner. Sleeman. Où était-elle ? Sur les centaines prévus, à peine une première partie de la salle venait d'être comblée, alors Charles s'éclipsa un moment, grimpa un étage, ouvrant une sale, tout a au hasard, juste pour tomber sur un petit balcon en proéminence par rapport au reste du bâtiment. Là, il incendia l'extrémité de la cigarette qu'il avait calée sur la commissures de ses lèvres en grimpant les marches. Quelques minutes plus tard, il descendait les marches, ne pouvant se permettre de louper le discours du Seigneur des Ténèbres. Aussitôt qu'il eut rejoint son espace contre le mur, la voix de ce dernier s'éleva, retentissant contre les murs, occupant l'esprit de tout un chacun. « Mes chers amis, nous sommes réunis en ce jour de fête pour honorer le travail de mes fidèles Mangemorts. » Une once de fierté momentanée traversa Charlie qui fit basculer son poids sur son pied gauche. «Ce soir nous fêtons l’avènement d’une ère et le début d’un ordre. Tous les ennemis de notre régime si cher à notre cœur son désormais à leur place, c‘est-à-dire en train de croupir sous les fondations de notre pays. Les rares rescapés sont enfermés dans nos cellules à Azkaban sous la surveillance de nos hommes et femmes de courage.» Le jeune homme observait les réactions diverses, certains mal à l'aise, d'autres hochant la tête, et encore d'autres, un sourire malsain scotché au visage. Parmi ces derniers il cru reconnaitre Nimhoë, avant que sa fine silhouette ne disparaisse derrière celle d'un sorcier immense et bien bâti. « Vous avez été conviés pour prendre part à notre libération. A la libération du peuple sorcier trop longtemps soumis par les moldus qui nous ont brûlés durant tous ces siècles. Par ces moldus qui ne nous ont pas craints à notre juste valeur. Aujourd’hui mes amis, est le début de l’ère sorcière, le commencement de notre puissance ! Et pour fêter cela, je vous invite à vous réjouir avec moi. Profitez, et n’oubliez pas ce qui arrive à ceux qui aident les moldus à nous soumettre. » Cette fois ci, le gardien prend part aux applaudissement, souriant lorsque certains lèvent leur baguette pour en faire jaillir de faibles étincelles vertes. Une musique vient se glisser dans l'ambiance déjà lancée, et dans le mouvement de la foule, le Seigneur des Ténèbres disparait de son champ de vision. Il s'apprête à partir à la recherche d'un compagnon de beuverie, autant dire : Kayla, ou le premier venu s'il ne trouvait personne (à moins que Clint ne cède enfin à la tentation de se mettre une race avec son élève) lorsqu'une chevelure brune, presque noire se détache du reste. Liam Windsor. Leur regards se croise, sans animosité première, mais le capitaine des Flèches serre la mâchoire alors que le bleu de ses yeux s'assombrit, se détournant d'un geste violent. Il souffle, passa une main dans ses cheveux. Il n'avait pas besoin des Windsor dans les parages.
Devant lui, à une dizaine de pas, de dressent deux jeunes femmes, une brune, une rouquine, deux visages qui n'était pas sans remuer sa mémoire de poisson rouge. Elles restent là, à le dévisager. Silencieux, il traversa l'espace les séparant, souriant d'un air léger. Sans avoir l'intention de les déranger très longtemps, il les regarde à tour de rôle, amusé. Salut! On s'connait non ? L'une reste muette, l'autre ne semble pas l'avoir écouté. Mais après un moment, la brune secoue la tête en rigolant avant de prendre la parole.

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créée par Matrona

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party hard

listen to me

Une odeur de transpiration mêlée à l’excitation générale et à l'alcool qui coulait déjà à travers les veines de la plupart des personnes présentes dans la pièce parvint aux narines de la rousse qui prit cependant une large inspiration, ses paupières se fermant imperceptiblement tandis que ses pieds heurtaient avec force le sol du Ministère. Son regard émeraude se rouvrit cependant bien rapidement lorsqu'elle sentit le contact de sa coéquipière de Quidditch à travers le tissu qui recouvrait ses bras, sentant les autres membres de l'équipe s'éparpiller à travers la foule juste derrière elle. Les grands yeux de la rouquine traversèrent la pièce, cherchant une tête brune qu'elle connaissait parfaitement bien mais avec qui elle n'était pas venue, arrivant directement de son entraînement. De toute manière, elle ne savait même pas si la silhouette décharnée de Shane allait apparaître au détour d'un couloir en cette sombre soirée d'automne, parce qu'elle même n'avait pas eut envie de venir poser un seul orteil dans cette endroit qui puait la mort et la haine, mais avait été entraînée par les paroles pleines de velours de ses coéquipiers, et en particulier par la langue acérée d'Ariel qui avait sût trouver les bons mots et les bonnes intonations pour motiver la poursuiveuse. Désormais, la jeune verte et argent apparaissait aux yeux de l'ancienne lionne comme une alliée. Elle n'était pas une amie, mais pas une ennemie. Sa rancœur passée avait été balayée par les confessions auxquelles les deux jeunes femmes s'étaient adonnées lorsqu'elles s'étaient retrouvées coincées dans les vestiaires de leur stade. « Tu veux un verre ? » La rousse releva les yeux vers la brune, ne répondant rien mais faisant clairement à travers ses yeux que la seule chose dont elle rêvait actuellement était un verre bien rempli d'un alcool capable de lui remuer les tripes mais aussi les pensées, pour embrouiller cette raison et ces pulsions qui se battaient depuis plusieurs semaines dans son crâne. La chevelure ardente de la poursuiveuse suivit les pas de la brune qui se dirigeait déjà vers le buffet, mais bientôt une voix aussi glaciale que brutale s'éleva dans les airs, pétrifiant presque tous les êtres qui se trouvaient dans la pièce, coupant court à toutes les conversations, glaçant presque la vie dans son état le plus pur. « Ce soir nous fêtons l’avènement d’une ère et le début d’un ordre. Tous les ennemis de notre régime si cher à notre cœur son désormais à leur place, c‘est-à-dire en train de croupir sous les fondations de notre pays. Les rares rescapés sont enfermés dans nos cellules à Azkaban sous la surveillance de nos hommes et femmes de courage. » Un frisson anxieux et gênant parcourut l'échine de la jeune femme dont la main se contracta dans un spasme nerveux, tentant de ne rien laisser paraître à travers cette foule remplie de Mangemorts qui ne faisaient que boire les paroles de leur maître, leurs traits frissonnant de plaisir à chaque parole remplie de haine qui s'échappa des lèvres de serpent de cet être. Ses pensées se figèrent, ses oreilles arrêtèrent de laisser passer le flot de paroles que cet 'homme' laissait filer entre ses dents fines. Son esprit se concentrait complètement dans l'observation de ses compatriotes, ces sorciers qui appréciaient la haine, vouaient la mort, louaient la douleur et le sang, ces hommes et ces femmes dont chaque parcelle respirait la haine et la rage, l’ego et l'orgueil. Une grimace traversa rapidement les lèvres de la jeune femme mais un flot d'applaudissements ravalèrent bientôt les pensées révolutionnaires de la rousse qui sortit de sa torpeur, ne prenant même pas la peine d'applaudir, préférant se mêler en toute discrétion dans la foule, dans la masse, comme une âme perdue qui cherche à se pas se faire repérer par la mort maladroite. L'écossaise sentit bientôt les doigts de la batteuse de son équipe venir percuter la chair de son épaule et elle releva les yeux vers elle, lui faisant un léger signe de tête avant d’enjamber ses pas. Mais la brune pila bientôt, et la rousse lui rentra presque dedans tant l'arrêt de la jeune femme fut soudain. « Ariel, j'ai vraiment besoin d'un verre, sinon je crois que je vais péter un câble et c'est pas le bon endroit pour faire ça... » La brune se retourna vers elle, un air étrange collé sur le visage, un air que la rousse ne parvint pas à analyser puisque l'ancienne verte et argent en changea assez rapidement, son regard fixant un point dans le dos de la rousse. « BINGO! » Comment ça bingo ? L'ancienne lionne voulait bien être gentille, laisser une chance à cette ancienne ennemie qui, au final, possédait certaines qualités enfouies qui étaient dignes d'intérêt à ses yeux, mais elle ne pouvait décemment pas la trimballer à travers cette masse comme une vulgaire poupée de chiffon, comme un être sans âme.

« Regarde qui est là Pal'... » La rousse haussa un sourcil puis un soupir s'échappa de ses lèvres tandis qu'elle se retournait doucement, juste pour faire plaisir à son équipière. C'était sans doute quelqu'un sans importance, juste une excuse de la jeune batteuse pour se faire pardonner de n'avoir toujours pas atteint le bar alors que la seule chose qui avait attiré le rousse dans ces lieux était l'appât de la boisson gratuite. Les yeux de la jeune femme se posèrent alors sur le visage qu'elle avait déjà vu, et son cœur loupa un battement lorsque les traits du jeune homme frappèrent avec force la mémoire de la poursuiveuse, l'obligeant à respirer profondément tandis qu'elle détournait légèrement le regard, ses doigts venant entourer le poignet d'Ariel, dans une légère pression. « On trace, tout de suite, maintenant » Mais la brune avait sur le visage cet air mesquin, satisfait, que la rousse lui connaissait si bien pour l'avoir haïs sept années durant. « Salut! On s'connait non ? » Les paupières de la rousse se fermèrent alors que la voix s’élevait dans son dos, arrivant jusqu'à ses oreilles embrouillées par le brouhaha environnant. Se retournant lentement pour faire face au jeune homme, la jeune femme pria Merlin qu'Ariel fasse enfin preuve de ses qualités de vipère, usant de sa langue pour les sauver de ce mauvais pas. Mais la lionne était à moitié persuadée, voire complètement persuadée, que la brune se délectait de ce spectacle qui tombait entre ses mains comme du pain béni. Un sourire se dessina sur les lèvres de la rousse qui leva une main dans sa chevelure, remettant une mèche d'un roux sombre derrière son oreille, prenant son inspiration avant de répondre. « Ouais, les pies de montrose » La jeune femme leva un doigt pour se désigner elle ainsi qu'Ariel, essayant de combler le vide abyssal de ses mots par des gestes enfantins qui ne servaient en rien sa cause. La rousse pouvait presque sentit le rire intérieur de la brune à ses côtés tellement la situation était ridicule, tellement la jeune femme avait envie de faire apparaître une pelle afin de creuser sa propre tombe, ici et maintenant. Se retournant violemment vers la brune, Palina attrapa son poignet, obligeant le visage de la jeune femme à se pencher vers le sien. « J'ai vraiment besoin d'un verre » Puis elle laissa le poignet de la brune glisser entre ses doigts et releva son regard vers le gardien dont elle ignorait toujours le nom. « Ariel Edelweiss » Son doigt se pointa vers la jeune femme « Palina MacLeod » Son doigt pointa sa propre poitrine tandis qu'une ébauche de sourire peinait à apparaître sur ses lèvres. « On allait au bar, prendre un verre, donc.. »

intrigue adultes, le bal de rentrée

La jolie rousse se tenait devant son miroir. Elle était seulement vêtu de ses sous-vêtements. Elle frissonna. Son corps tout entier trembla. Il n'y avait aucun bruit dans son studio. Etrangement, les Bizzar'Sisters ne résonnaient pas dans la petite pièce. Elle n'était pas vraiment d'humeur très joyeuse. Elle était tracassée. Préoccupée partout. Elle savait que cette nuit, il se passait quelque chose. Juyne savait que des personnes allaient risquer leur vie ce soir, mais elle ne pouvait pas les aider, pas les accompagner. Non, la jeune sorcière était "conviée" à passer la soirée au Ministère. Un bal se déroulait dans les murs de ce grand édifice. La jeune fille n'avait pas particulièrement envie de faire la fête ces jours-ci. Ce qui était bizarre venant de sa part. Mais un tas de chose lui occupait l'esprit. Elle se revoyait remettre le plateau à Fred qui contenait un papier spécial. C'était James qui lui avait confié cette mission. Son cher James. Lui aussi risquait sa vie ce soir, plus qu'habituellement. Elle avait peur pour eux. Tellement peur. Elle n'en dormait plus la nuit ou alors elle en faisait des cauchemars. La jeune femme s'avança un peu plus vers le miroir. Elle porta sa main à son visage. Elle toucha du bout des doigts les cernes violettes qui ornaient son visage depuis quelques jours. Elles étaient horriblement laides. Moïra se faisait peur. Elle saisit alors son maquillage et essaya tant bien que mal de cacher ses imperfections et autres marques disgracieuses. La rousse n'avait jamais mit autant de temps à se préparer. Elle resta encore un long moment devant son miroir, ne savant que faire. Elle vit alors du coin de l'oeil la robe qui l'attendait sur son lit. La rousse avait opté pour une robe noire. Simple. Sans artifice. La sorcière allait tout de même l'agrémenter d'un collier argenté et d'escarpins rouges. Elle tourna le dos à son image et enfila son vêtement. Après avoir mit en place tous ses accessoires, elle détacha ses cheveux qui tombèrent sur son dos et ses épaules en de belles bouclettes rousses. Elle s'emparra de sa pochette et jeta un dernier regard à son reflet. Elle se donna du courage. « allez juyne, tu peux le faire. ». Elle quitta sa chambre et claqua la porte de son appartement.

Le hall du ministère était blindé. Il y avait une foule impressionnante. Tous les sorciers et sorcières de Londres et Pré-au-Lard étaient ici. Juyne était perdue. Elle se sentait si petite. Elle avança lentement parmi les gens. Elle était proche d'une estrade. Elle leva les yeux, ce qu'elle n'aurait sûrement pas dû faire. Elle posa ses douces prunelles sur les affiches des phénix et rebelles morts. Elles étaient là comme une menace pour tous ceux qui voulaient se rebeller. Un frisson parcouru son échine. Elle sentit comme un regard sur elle. Elle tourna le regard à la recherche de cette "menace". Moïra balaya du regard l'assemblé et ses yeux rencontrèrent des yeux sombres. Elle les aurait reconnu entre mille. C'était ses yeux. Les yeux de ce mangemort qui prenait un malin plaisir à lui faire subir les situations les plus embarrassantes et humiliantes. Il lui lança un petit sourire arrogant. Juyne se pinça les lèvres, elle ne devait pas paraître bouleverser devant ses yeux. Il pourrait se poser des questions sur sa vraie situation. Elle ne voulait pas endurer plus d'horreur au boulot. Les cris des prisonniers étaient bien suffisants. Elle détourna les yeux, sans lui avoir lancer au passage un regard noir. Juyne s'avança un peu plus dans le hall essayant de rencontrer des têtes connues. Il y avait tellement de monde que c'était presque impossible. A peine s'était-elle avancée vers le bar que la voix du Lord emplissait la salle. La jeune femme n'écoutait que d'une oreille. Elle regardait dans sa direction, comme tout le monde pour ne pas s'attirer les foudres du mage, mais elle n'en écoutait pas plus. Lorsque le discours fut terminé, la rousse se tourna vers le barman. Elle commanda un verre de wisky-pur-feu. Elle le but cul-sec, sous le regard ébahit du jeune homme qui venait de la servir. Elle lui fit un signe pour en avoir un autre. Son verre à la main, elle inspecta les environs. Quelques mètres plus loin, elle aperçut Demyan qu'elle n'avait pas revu depuis sa sortie de Poudlard. Il semblait occupé avec une jeune femme que la rousse crut reconnaître comme étant April Alterman. Elle porte une nouvelle fois son verre à ses lèvres et but, cette fois-ci, une petite gorgée.

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intrigue adultes, le bal de rentrée

Israël sourit à son interlocutrice avant de décider de faire quelques pas, slaloment entre les invités, à la recherche d’une tête connu ou d’un visage qui l’inspirerait. Ce n’était pas gagné. Il vit Odette dans un coin, et quelques filles vaguement familières. Peut-être irait-il les voir pour tromper l’ennui qui pointait le bout de son nez. « Israël… Comment vas-tu ? ». Le Mangemort tourna la tête et aperçut une magnifique créature blonde, une de ses collègues en fait, dont le souvenir lui était fortement plaisant. « Anna… Tu es resplendissante... Et terriblement sexy... », la complimenta-t-il en lui faisant un baisemain galant. Elle lui tendit sa main, tout sourire, qu’il attrapa pour lui faire faire un tour sur elle-même avant de danser. Dommage que ce ne fût pas Méryt, ne pût-il s’empêcher de penser… Après quelques minutes, elle approcha sa tête de la sienne pour lui murmurer à l’oreille : « Je ne serais pas loin… On se revoit plus tard ? ». Il acquiesça avant de la laisser s’éloigner, sentant bien quelques regards jaloux peser sur lui. Peu importe. Puis quelqu’un lui coupa soudainement la trajectoire, ce qui l’énerva quelque peu. Il dévisagea l’homme en question qui se dirigeait vers deux jeunes femmes, charmantes au demeurant. Il ne comprit pas tout ce qu’ils s’étaient dit mais le peu qu’il avait entendu lui faisait comprendre qu’il venait de se prendre un râteau. Il pouffa et passa derrière lui pour lui tapoter l’épaule. « Pas de chance mon vieux... ». Il adopta son attitude charmeuse et fit un hochement de tête poli aux deux Sorcières. « Israël Everglade. Si cet homme vous importune, n’hésitez pas à me le faire savoir. Je suis à votre entière disposition... A toutes les deux. ». Sur ce, et sans doute sous l’œil noir du type, il s’éclipsa. Arrivé vers le milieu de la foule, il entendit une voix qu’il connaissait. « Je vois que cette fois ci tu as pris soin d’effacer…mes traces. » Il tendit l’oreille et aperçut Alterman en grande discussion avec ce Vladimorv dont il avant tant entendu parler ces derniers jours. Un fin sourire s’esquissa sur ses lèvres. S’il écoutait les rumeurs, ces deux-là avaient été découverts en fâcheuse posture… Du moins pour l’homme qui avait arboré selon certains quelques stigmates bestiaux laissées par la demoiselle. Toujours d’esprit taquin, il s’approcha un peu plus et souffla en passant au couple : « Pour cette fois essayez de faire ça discrètement ». Il ne s’attarda cependant pas, peu enclin à rester avec eux et continua sa marche nonchalante. Ses yeux aperçurent alors une jeune femme seule au bar qu’il pensait déjà avoir vu. Poudlard peut-être. N’écoutant que son cœur de gentleman accomplit qui lui interdisait de laisser une belle fille seule, il se mit à côté d’elle pour prendre une autre coupe. La Sorcière semblait enchaîné les culs-secs ce qui le fit ricaner. « Vous deviez y aller mollo avec ça », lui dit-il en désignant le second verre qu’elle portait à ses lèvres. Il attrapa un amuse-gueule et le gouta. « Pas mauvais ». Il lui fit son plus beau sourire avant de passer sa main dans ses cheveux et de se présenter. « Israël Everglade, Inspecteur à la Brigade. Je crois qu’on s’est déjà rencontré, non ? On n’oublie pas un si joli visage ».

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Babylone avait décidé se rendre à ce stupide bal. En même temps, elle n'avait pas trop le choix. On avait fait comprendre dans le quartier que tout sorcier qui ne s'y rendait pas serait considéré comme suspect. Hors de par déjà sa profession, on la considérait comme louche. Baby avait décidé de sortir le grand jeu à cette soirée parce que déjà il y aurait très certainement beaucoup de personnes qui avaient été avec elles à Poudlard et qu'elle ne voulait pas qu'ils sachent qu'elle était devenue une fille de joie. Elle ne reniait pas ce qu'elle était mais disons qu'elle préférait ne pas tendre le bâton pour se faire de battre. Y avait beaucoup de têtes de cons dans la société magique. Elle vivait très bien sans eux. Mais elle devait avouer qu'elle avait une autre motivation également en venant à ce bal et elle concernait un jeune homme en particulier : Seth Jackson. Une partie d'elle voulait l'impressionner lui montrait qu'elle n'était pas uniquement la pute de bas étage. Elle voulait lui montrer que leurs mondes pouvaient ne pas être si éloignés que ça. Après tout, à la base, elle est une fille de bonne famille, sang pur même si ça Seth ne le savait pas. En même temps aucun de ses clients comme ses collègues ne connaissaient son nom de famille. Babylone avait compris que cette information devait restée secrète pour son bien mais avant tout pour le bien et l'intégrité de sa famille. Il ne fallait pas qu'elle ferme la porte et la possibilité de retourner parmi les siens. Soyons honnêtes, elle ne serait pas une fille de joie toute sa vie. Au bout d'un moment, le corps ne serait plus en si bon état. Au moins, elle avait le sens des réalités.

Ainsi donc pour la soirée, Babylone avait revêtu une longue robe de soirée vert émeraude avec un décolleté raffiné et surtout la robe était dos nu. C'était un reste de sa vie luxueuse à Poudlard. Elle n'avait pas grandi depuis cette époque-là alors ses tenues lui allaient encore. Même si elle avait perdu un peu de poids. La robe était pourtant l'une des rares tenues qui lui restaient ayant vendu la plupart alors qu'elle était sous les ponts. Elle n'avait pas pu se résoudre à tout vendre, c'était son passé. Elle avait besoin de garder quelques petites choses. Elle avait été heureuse tout de même à cette période-là. Elle avait décidé d'attacher ses cheveux en un chignon et de mettre des boucles d'oreille assorties à sa robe. Pas d'autres bijoux, de toute manière, elle n'en n'avait pas beaucoup. Nana se permit de lui faire une petite réflexion pour se moquer de sa tenue. Babylone se contenta de sourire. Elle n'avait pas l'habitude de la voir ainsi, c'était normal et puis même elles aimaient bien se taquiner. Enfin Babylone demanda tout de même à son « amie » si elle allait au Ministère. Cette dernière se contenta de rire. Évidemment que non. Un dernier regard dans le miroir puis Babylone jeta un sort pour masquer ses tatouages. Pas besoin d'avoir des réflexions ce soir. Elle allait être la plus sophistiquée ce soir, en tout cas plus qu'elle ne l'avait jamais été.

Lorsqu'elle arriva au ministère, il y avait peu de personnes encore. Était-elle arrivée trop en avance ? Il lui semblait pourtant être juste. En même temps, elle ne connaissait quasiment pas le ministère, elle avait du y mettre seulement trois fois les pieds. En même temps, elle vivait plus dans cette sphère là. Elle se contenta donc de suivre les personnes devant elle. Ils allaient bien au même endroit. Le Seigneur des Ténèbres se mit alors à parler figeant Babylone. Elle devait reconnaître qu'elle le craignait. Ils ne s'étaient jamais parlés, il ne la connaissait pas mais oui elle avait peur. C'est pour ça qu'elle ne faisait pas vraiment de vagues. Elle prenait des risques mais très minimes. Elle ne se mettait jamais trop en danger, en tout cas pas sur ce plan-là. C'était assez ironique, non ? Enfin quand il eut fini, Babylone se mit à chercher Seth du regard. Peut-être qu'il ne viendrait pas ce soir en fait. C'est vrai elle était partie de l'idée qu'il viendrait mais ce n'était pas une certitude. Tous ses efforts pour rien ? Non il devait être là quelque part, il fallait juste être un peu patiente et attendre en ouvrant bien grand les yeux.

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Elle poireautait dans son bain, faisant des cercles de son long doigt autour de la mousse. Elle était contente de sortir ce soir, car ce n’était pas une sortie comme les autres, il s’agissait cette fois d’un bal. Un bal pour le Lord. Elle pourra lui faire honneur. Sa tête reposait sur le rebord brillant, caressant cette fois le carton d’invitation avec désir. Sortant du bain elle glissa dans ses vêtements, elle ne mettrait pas de robe, mais resterait dans ses couleurs. Noir noir noir. Le corbeau de ses nuits, qui hurlait la mort. Une longue jupe en fine dentelle et un soutien-gorge surplombé d’un haut en maille, qui sera lui-même recouvert d’un gilet en plumes noires. Cauchemar de sang. Vois rouge. La couleur de son rouge à lèvres. Des chaussures excentriques à talons aiguilles, noires. Noir noir noir. Nimhoë sentit une main caresser ses hanches, un souffle chaud dans son cou, elle se retourna. A peine eut-elle le temps d’être face à lui qu’elle se retrouva assise sur le lavabo, les jambes entourant la taille de son amant, l’embrassant fougueusement. Il n’était pas encore habillé, elle mit alors fin aux entrelacements violement et le repoussa pour descendre : « Putain accélères Kaz. » Un sourire en coin et elle sortit de la salle de bain, bouillonnante.

Elle n’en pouvait plus d’attendre là au milieu de cette foule. Elle chauffait, elle crevait, elle était brûlante, renvoyant balader quiconque la regardant de travers. Oui, elle était mi nue, et alors ? « T’as un problème pétasse ? » Cracha-t-elle à l’une d’entre elles. La brune ne détachait néanmoins pas ses yeux noirs de son amant. Elle ne pouvait résister à son homme en costume. Il discutait avec un autre groupe, que cela devait être ennuyeux. Qu’avaient-ils donc tous à lui dire ? Ils n’avaient pas le droit de le monopilser comme ça. Quand allaient-ils terminer ? Calixte se voulait respectueuse et polie, mais elle ne tenait plus. Se mordant la lèvre inférieure elle termina sa coupe et se dirigea assurément vers lui. A lui. A lui. A toi. Elle s’agrippa à son bras, atteint son oreille pour lui susurrer quelques mots que seul lui pourrait entendre, et s’éclipsa sous le regard interrogateurs de ses interlocuteurs. La ténébreuse s’éloigna mais elle l’entendit s’excuser et ses pas la suivre. Un sourire. Les toilettes. Un soupir.

Elle enfouit son nez au creux de son cou, ses mains se baladant sur son torse nu. Elle embrassa sa nuque, l’arrête de sa mâchoire, son menton, le coin de ses lèvres. Tout ça, ce n’était rien qu’à elle : « Tu es à moi. » Chuchota-t-elle, mauvais sourire, regard malicieux. Nim se redressa, conquise. Dans la salle à côté, un silence mortelle régnait, c’est alors que la brune s’activa, balançant à Kazhan son pantalon : « Putain il va faire son discours ! » Avec la discrétion la plus absolue, ils sortirent, se rhabillant encore. « Mes chers amis, nous sommes réunis en ce jour de fête pour honorer le travail de mes fidèles Mangemorts. » Fierté. Même si elle fait ça pour le plaisir plus que pour lui : « Ce soir nous fêtons l’avènement d’une ère et le début d’un ordre. Tous les ennemis de notre régime si cher à notre cœur son désormais à leur place, c‘est-à-dire en train de croupir sous les fondations de notre pays. Les rares rescapés sont enfermés dans nos cellules à Azkaban sous la surveillance de nos hommes et femmes de courage. » Tout ces compliments, c’était presque trop. Du léchage de cul. Elle aimait bien les idées du Lord, mais ses discours étaient d’un ennui … « Vous avez été conviés pour prendre part à notre libération. A la libération du peuple sorcier trop longtemps soumis par les moldus qui nous ont brûlés durant tous ces siècles. Par ces moldus qui ne nous ont pas craints à notre juste valeur. Aujourd’hui mes amis, est le début de l’ère sorcière, le commencement de notre puissance ! Et pour fêter cela, je vous invite à vous réjouir avec moi. Profitez, et n’oubliez pas ce qui arrive à ceux qui aident les moldus à nous soumettre. »

Nimhoë soupira, ce n’était pas elle qui allait aider les moldus, la seule aide qu’elle leur apportait, était de quitter plus vite le monde. Elle balaya la foule rapidement mais ne trouva pas le jeune homme qu’elle cherchait : « Il est passé où Hippolyte ? Il n’est pas censé être le plus ponctuel de nous trois ? » Elle se retourna vers son autre, et ria doucement, se collant à lui, sa main descendit vers son pantalon : « Tu as oublié la fermeture éclair chéri … ». Zip.

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intrigue adultes, le bal de rentrée

Méthodiquement, Hippolyte enfila sa chemise et noua sa cravate. Parfait, tout cela était absolument parfait, comme l'homme qui les portait d'ailleurs. Ouais, le jeune français était un homme parfait. Ou presque. Selon lui, son seul défaut était de dire qu'il n'en avait pas. Riant tout seul devant son miroir, il attrapa sa veste et la glissa sur ses épaules. Il n'aimait pas vraiment les bals. Mais cet bal là était différent. Il y aurait sans doute tout le Ministère au complet, tous les mangemorts, et tous les autres... Bref, c'était un bal plutôt festif puisqu'il avait été organisé particulièrement pour se persuader que Voldemort était le maître du monde. Et aussi pour fêter les différentes morts de l'été. Ce qui, selon Hippolyte était très amusant et mérité. Un bon petit meurtre dès le matin, ou un gros titre dans le journal, ça mettait de bonne humeur pour toute la journée. Alors qu'il tentait avec peu de succès de coiffer sa tignasse brune, il entendit un bruit, un tout petit bruit. Tendant l'oreille, il soupira. Se dirigeant vers sa petite salle secrète, il ouvrit la porte et un cri strident atteignit ses tympans. Il soupira et sortit sa baguette : « Ta gueule Morgan. Tu me soûles. » Il lança un sortilège de mutisme sur son cobaye, le réduisant immédiatement au silence. Il déclara : « Ne me fais pas tâcher ma chemise blanche, ou tu vas le regretter je t'assure. » Puisqu'il était là, il pouvait bien faire une petite analyse rapide. Allumant son mégaphone, il dit : « Sujet 1021. L'injection semble provoquer chez le patient des crises de violence totalement incontrôlables. Si le sujet n'était pas sanglé et retenu par un sort, il aurait aisément pu se détacher. L'injection A86 ne semble pas réduire le taux d'agressivité. À noter : le rythme cardiaque est largement au dessus de la norme. » Hippolyte posa sa main sur le front de l'homme. Brûlant. « Température anormale. La mort risque de survenir dans quelques heures. » Appuyant sur le bouton off, il soupira. « Bon Morgan, c'est la dernière fois qu'on se voit je pense. Essaie de survivre, ça m'arrangerait. »

Sortant de la pièce, Hippolyte ferma à double tour la porte et lança un sort de renforcement. La routine quoi. Il repassa dans le salon et enfila sa veste noire. Il espérait qu'il n'allait pas s'ennuyer. Il transplana une fois sorti de chez lui et atterrit rapidement au Ministère. Il y avait du monde, vraiment pas mal de monde. On avait l'impression que tout Londres s'était réuni en ce lieu. Hippolyte chercha quelqu'un à travers la foule, quelqu'un à qui il aurait pu parler. Au loin, il aperçut Demyan en compagnie d'Alterman. Tiens tiens tiens, il irait bien se taper la discute avec la brune... Histoire de se remémorer le bon vieux temps, n'est-ce pas... Non en réalité, cela faisait longtemps qu'il cherchait à reprendre contact avec elle. Il avait des doutes sur elle depuis des mois maintenant. Un jour, il allait falloir qu'il tire cette histoire au clair et au plus vite. Mais pas pour le moment, car Voldemort allait parler. Un silence de plomb venait de s'abattre sur la salle. « Mes chers amis. Nous sommes réunis en ce jour de fête pour honorer le travail de mes fidèles Mangemorts. Ce soir nous fêtons l’avènement d’une ère et le début d’un ordre. Tous les ennemis de notre régime si cher à notre cœur son désormais à leur place, c‘est-à-dire en train de croupir sous les fondations de notre pays. Les rares rescapés sont enfermés dans nos cellules à Azkaban sous la surveillance de nos hommes et femmes de courage. » Bla bla bla et bla bla bla, qu'est-ce que c'était chiant à mourir les discours... « Profitez, et n’oubliez pas ce qui arrive à ceux qui aident les moldus à nous soumettre. » ENFIN, c'était fini ! Hippolyte se retourna vers Demyan qui... mince, il avait disparu. Il traversa la foule à sa recherche, mais tomba sur bien mieux. Nim dans une tenue qui le faisait frissonner de désir. OH PUTAIN. Elle avait pas le droit de l'aguicher comme ça aussi... Il arriva sournoisement derrière eux et l'entendit dire : « Il est passé où Hippolyte ? Il n’est pas censé être le plus ponctuel de nous trois ? » Une analyse rapide fit comprendre au jeune français qu'ils venaient de passer un moment intime à deux, ce qui le rendit de mauvais poil. Il s'incrusta entre eux deux et dit : « Désolé, Hippolyte a une vie. » Puis, il rajouta : « Et je suis certain que j'étais là bien avant vous. Kaz, mens pas, t'es toujours à la bourre. » Il avait l'impression d'être un peu sec dans ses réponses. Mais bon, il était de mauvais poil. Il arrêta un serveur qui se trimbalait avec des coupes de champagne et en donna deux à ses amis, puis en prit une, sous le regard surpris de Kaz et Nim. Hippolyte n'avait jamais bu un seul verre d'alcool de toute sa vie. « QUOI ? J'bois si je veux PUTAIN. » Il avala soudaine la coupe tout entière cul sec. C'était donc à ça que ressemblait le goût de l'alcool... Le sang était bien meilleur.

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L'héritière déchue de la famille Dwight avait enfilé une somptueuse robe de soirée, bien décidée à aller se pavaner sous le nez des mangemorts. Elle savait que sa simple présence serait un affront. Et pour être franc, c'est exactement ce qu'elle désirait provoquer. La jeune femme ne prenait pas la fuite, elle faisait face aux problèmes, ou plutôt, elle allait au devant des problèmes. Elle était bien trop consciente que sa position était dangereuse, qu'elle finirait à un moment ou un autre par périr. C'était un tête brulée qui n'en faisait qu'à sa tête. Nombreux avait tenté de la raisonner, mais rien n'y faisait, Scarlett continuait de vivre au grand jour. Elle savait que, officiellement, ils ne pouvaient rien lui reprocher. Elle savait aussi que, officieusement, ils pouvaient tout lui reprocher. Ils n'avaient pas réellement besoin d'excuses, ils se contentaient d'exécuter les personnes qui se mettaient en travers leur route. Elle savait qu'elle jouait avec le feu et pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de flirter avec le danger. Elle ne faisait rien de mal. Mais sa simple présence leur rappelait la réalité. La résistance était encore là. Elle le serait toujours. Ils ne pouvaient pas faire taire cette envie de liberté. Scarlett était prête à mourir pour cette cause. Elle avait opté pour une longue robe en dentelle noire. Sans pour autant paraître provocante, elle lui moulait le corps et soulignait les moindres courbes de sa plastique. Ses cheveux étaient tiré en arrière, dégageant ainsi son cou. Ses lèvres maquillées d'un rouge intense. Si Scarlett avait voulu passée inaperçue, elle ne se serait probablement pas montrée à cette petite sauterie.

Dwight fit son entrée dans la salle de réception alors que le Seigneur des Ténèbres prononçait son discours. « Mes chers amis, nous sommes réunis en ce jour de fête pour honorer le travail de mes fidèles Mangemorts. Ce soir nous fêtons l’avènement d’une ère et le début d’un ordre. Tous les ennemis de notre régime si cher à notre cœur son désormais à leur place, c‘est-à-dire en train de croupir sous les fondations de notre pays. Les rares rescapés sont enfermés dans nos cellules à Azkaban sous la surveillance de nos hommes et femmes de courage. Vous avez été conviés pour prendre part à notre libération. A la libération du peuple sorcier trop longtemps soumis par les moldus qui nous ont brûlés durant tous ces siècles. Par ces moldus qui ne nous ont pas craints à notre juste valeur. Aujourd’hui mes amis, est le début de l’ère sorcière, le commencement de notre puissance ! Et pour fêter cela, je vous invite à vous réjouir avec moi. Profitez, et n’oubliez pas ce qui arrive à ceux qui aident les moldus à nous soumettre. » S'écoutait-il seulement parler? Probablement pas. Il était fort à parier que même ses plus fidèles acolytes s'étaient ennuyée lors de ce discours. Long et répétitif. Un ramassis d'idiotie. Scarlett se demandait comment autant de personne pouvaient boire ses paroles. Ils étaient tous plus méprisant les uns que les autres. Le regard de la jeune femme s'étaient glissés sur les portraits de ses anciens alliés, mort pour cette noble cause. Oui, ils tous mort. La résistance avait été lourdement affaiblie par ses pertes, mais cela ne signifiait pas que la résistance était morte. Bien au contraire. Scarlett était plus déterminée que jamais.

Elle s'était emparé d'un verre d'alcool, laissant son regard traîné sur les autres invités, les scrutant curieusement sans même prendre la peine de s'en cacher. Par merlin ce que cette fête pouvait être... Ennuyante. Les mangemorts paradaient. Elle décrocha un sourire à quelques uns d'entre eux, juste pour voir le dégoût et le mépris se coller à leur misérable visage. Elle alla même jusqu'à lever son verre lorsqu'elle croisa le regard de Demyan Vladmirov. Allait-il s'en prendre à elle ici? Venant de Demyan, plus rien ne l'étonnait. Sa lèvre était entaillée, un souvenir que le jeune homme lui avait laissé quelques jours auparavant. Elle en venait à se demander ce qu'elle venait faire ici. Les agacer. Ils l'étaient probablement. En attendant, elle s'ennuyait. Elle aurait peut-être dû demander à quelqu'un de l'accompagner. Shane par exemple. Elle avait passé de bien meilleur soirée aux Trois Balais lors des services qu'elle avait fait en sa compagnie qu'à cette stupide réception. Comme quoi, l'argent ne fait pas forcément le bonheur. Scarlett sentait inévitablement les regards se poser sur sa personne. Elle était une habituée de ce genre d’événement pro-sang-pure. La seule différence, c'est qu'à présent, elle ne faisait plus partie de leur monde. Elle était devenue une indésirable. peut-être devrait-elle porter un toast? Hm... Peut-être que ce serait un peu trop.

Elle avait quitté le bureau un peu plus tôt ce jour-là. Non pas dans l’objectif de passer des heures à se préparer mais plutôt pour échapper aux arrangements nécessaires dans le hall. N’imaginez pas qu’elle soit feignante, non elle aurait d’ordinaire mis la baguette à la pâte quand bien même la tâche lui semblait bien dégradante. Elle aurait même pris toute l’organisation en charge et aurait été infernale. Elle préférait simplement se préserver. En sous-vêtements, Odette n’arrivait pas à détacher ses yeux de la ligne qui se dessinaient sur son bac ventre. Ou quand ils le faisaient, ils se posaient sur son visage. En un peu moins d’un mois elle venait de se faire attaquer deux fois et il n’agissait aucunement d’offensives résistantes. Elle gardait un goût amer des deux expériences. Un goût amer, un goût de revanche, un goût de défi. Elle avait toujours été certaine d’avoir su manipuler les foules, les mettre à ses pieds et elle venait d’avoir deux preuves légèrement douloureuses qui lui démontraient qu’elle avait encore bien des progrès à faire. Elle avait été humiliée et rien que de savoir qu’elle allait devoir passer des heures dans la même pièce qu’eux lui donnait des envies de meurtre. Elle se pencha davantage sur son miroir et attira son nécessaire à maquillage, laissa ses doigts agir automatiquement dans l’espoir que cela la calmerait et il était vrai qu’une fois les dernières traces de son visage tuméfié eurent disparus, une fois sa robe revêtit elle se sentit plus sereine. Pour une fois, elle décida de laisser sa chevelure libre, bouclée. Elle claqua ses lèvres et transplana directement au ministère.

Elle se mit à rire à gorge déployée et laissa tomber sa tête légèrement en arrière tout en laissant sa main traîner sur le torse d’un sous –directeur quelconque. Non, son commentaire ne l’avait absolument amusée, au contraire, elle avait dû retenir ses yeux de monter au ciel, sa joue de se gonfler d’un visible ennui. Elle avait décidé en cette soirée de séduire quiconque passerait à ses côtés, d’élargir à nouveau son réseau et pour cela elle utiliserait ses deux meilleurs atouts, son charme et son hypocrisie. Elle accepta la coupe qu’on lui tendait, la porta à ses lèvres et fit signe à son interlocuteur de cesser ses bavasseries apercevant le maître se lever. Il allait s’adresser à eux et toute son attention venait de se diriger vers Lui. Elle avait beau être Son assistante, être l’une des mangemortes les plus respectées elle ignorait tout de Son discours et ne pouvait certainement pas prétendre faire partie de son cercle privé si tant était qu’il en avait réellement un. Elle se mit à boire ses paroles au lieu de sa boisson et fut l’une des premières à applaudir. Son corps était parcouru de légers frissons, probablement provoqués par son aura si imposante et si admirable. Son sourire se fit carnassier alors qu’il rappelait à chacun les évènements récents et le sort réservés à ceux qui les trahissaient. Elle avait il n’y a pas si longtemps été à Azkaban rejoindre son amie Solveig et pouvait attester de leur travail, de leur acharnement. Mais elles avaient également prononcés leurs craintes quant à ce silence presque surnaturel depuis le début de l’été. Ses pensées furent balayées rapidement par le sifflement si caractéristique qui provenait du Lord. Lorsque sa voix se tût leur proclamant de s’amuser en cette soirée, Odette se surprit à relâcher son souffle et se tourna vers son interlocuteur. « Quel discours. Je suis prête à parier que vous y avez votre part. Vous devriez être fier de vous mon cher. Maintenant si vous voulez bien m’excuser. » Elle posa sa main sur l’épaule du sorcier et mima un baiser de ses lèvres près de sa joue avant de laisser son regard s’éterniser sur la foule et détecter Israël discutant avec une blonde. Une blonde qui lui ressemblait étrangement ce qui l’entraîna directement à slalomer entre les convives afin de les rejoindre.

Il savait qu’elle avait une relation compliquée avec sa sœur et ne comprenait pas pourquoi il se mettait à faire ami-ami avec elle. D’autant plus qu’elle avait mauvaise réputation. A croire qu’il n’avait pas compris un mot de ce qu’elle lui avait dit. Elle s’arrêta brièvement à quelques reprises pour saluer des collègues et lorsqu’elle arriva enfin au buffet, il était parti. Ne restait plus qu’elle. Un sourire forcé pris immédiatement place sur ses lèvres et ses bras s’entrouvrirent afin d’enlacer son aînée. « Ariane ! Je suis ravie que tu aies pu te libérer. J’ai la sensation de ne pas t’avoir vue depuis des lustres ! As-tu vu père et mère ? Par Morgane je crois bien que nous n’avons plus été tous les quatre dans la même pièce depuis que nous avons célébré mon vingt-cinquième anniversaire. Comment vas-tu ? » Sauver les apparences, garder une bonne image coûte que coûte. Tu n’as pas sincèrement envie de faire la causette avec elle mais tu y aurais été forcée tôt ou tard. Mieux valait que ce soit maintenant ainsi tu pourrais réellement profiter de la soirée une fois la corvée passée. « J’adore ta tenue ! Est-ce que ça vient de ta boutique ? » Tu te tournes légèrement afin d’ordonner un nouveau verre et laisse tes yeux errer quelques secondes sur l’assistance, espérant trouver quelqu’un capable de te sauver d’ici quelques minutes.

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Un soupire s'échappa des lèvres pleines du brun alors que ses mains s'activaient à essuyer un dernier verre. Son regard émeraude balaya le bar maintenant vide, fait assez rare ces derniers temps mais ce soir n'était pas vraiment un soir comme les autres. Il savait que se tenait actuellement un bal donné par le Lord lui même au ministère, comme les autres mangemorts il y avait été convié même si ne trônait pas sur son bras la fameuse marque noire. Il n'avait jamais eut l'intention de s'y rendre, mais maintenant face à cette solitude, l'envie commençait à le prendre aux tripes. Reposant le verre sagement à sa place, Shane resta un moment à observer le verre pli et brillant par ses soins, ses pensées très loin de ce bar miteux. Il n'avait pas du tout imaginer sa vie actuelle de cette façon, en fait il n'avait jamais vraiment prit le temps de se poser pour y réfléchir et maintenant le peu qu'il avait lui échappait, en particulier une, la plus importante. Attrapant la bouteille de whisky à ses côté, Shane s'en servit un verre qu'il ingurgita cul sec alors qu'un papier posé sur la caisse attira son attention. Il reconnu aisément l'écriture fine de Scarlett qui le sommait avec plus ou moins de délicatesse de ramener son joli petit cul à la sauterie donnée par Voldy. Un sourire se dessina alors que les lèvres de Loan, son amie parvenant toujours à lui enlever ses idées noires pendant quelques instants. Ne réfléchissant pas plus longtemps au risque de faire machine arrière, le brun reposa son verre dans l'évier, éteignit les bougies et sortit du bar en prenant soin de fermer boutique derrière lui. Il transplana directement devant la porte de son appartement qu'il partageait avec une certaine rousse. Entrant, son regard balaya l'appartement vide, il n'en fut pas surprit même s'il ne put empêcher son cœur de se serrer douloureusement. Elle lui échappait totalement et il ne pouvait rien y faire dorénavant, ou alors il n'avait juste pas envie de se battre une nouvelle fois. Jetant les clés sur la table basse, le brun se dirigea dans la salle de bain, se débarrassant de ses vêtements sur le chemin. Se douchant activement, il ne prit pas vraiment la peine de se regarder dans le miroir, il n’avait jamais été du genre coquet. Allant dans la chambre uniquement vêtu d'une serviette autour de sa taille, Shane opta pour une chemise simple d'un gris pâle qu'il boutonna grossièrement sur un pantalon noir. Il laissa ses cheveux trempé en bataille lui donnant toujours cet air décalé, sauvage. Se jugeant d'un regard dans le miroir, Loan attrapa sa veste en cuir, ses clopes, une dose de drogue, ses clés et son invitation avant de transplaner directement devant le ministère. Le regard accusateur du vigile quand il lui donna son invitation fit bien comprendre à Shane qu'il était plus qu'à la bourre « Vous avez manqué le discours du Seigneur des Ténèbres » Et ? L'ancien jaune retint sa remarque même si toute son indifférence était clairement lisible sur ses traits fins. Pénétrant dans la salle, il balaya la salle du regard, l'envie d'une clope se faisant déjà ressentir ainsi que celle de prendre ses jambes à son cou. Putain qu'est-ce qu'il foutait là bordel, plus jamais il ne se laissera avoir par Scarlett. Attrapant son paquet de clope pour en coincer une entre ses lèvres, Loan l'alluma en même temps sur son regard se posa sur une chevelure rousse qu'il connaissait par cœur. Tirant sur sa cigarette, il observa la scène se dérouler de loin. Ariel en compagnie de Palina. Un sourire en coin se dessina sur ses lèvres alors qu'il amorça un pas dans leur direction mais se stoppa quand il se fit devancer par deux hommes ne semblant pas du tout appartenir au même milieu. Fronçant légèrement les sourcils, Shane serra la mâchoire et se ravisa, il n'était pas le genre de petit ami collant et jaloux à faire une esclandre parce qu'un ou deux mecs osaient draguer sa petite-amie, il n'avait pas envie de ça. Expirant la fumée, Shane détourna son regard et chercha une autre tête qu'il connaissait bien t qui l'avait forcé à venir ici. Un sourire sincère apparut sur ses lèvres quand il repéra Scarlett seule, un verre à la main et plus belle que jamais. Fendant la foule, il arriva à sa hauteur, posa sa main sur son coude pour se pencher légèrement vers elle « Tu me revaudras ça princesse » son sourire s'accentua face à l'étonnement de son amie quand elle lui fit face et il relâcha doucement son bras pour attraper un verre qu'il ingurgita cul sec avant d'en rattraper un deuxième pour faire de même , essayant de calmer ses nerfs tendus. « bon alors j'ai raté quoi à part le discours du grand manitou ? » tirant une nouvelle fois sur sa cigarette, Loan se tourna pour prendre la peine de voir s'il ne connaissait pas d'autre visage, ses yeux verts s'arrêtant net sur une brune en compagnie de deux hommes à donner la chair de poule. Nimhoë. Finalement il avait peut être bien fait de venir. Reportant son attention sur sa collègue, le brun fit glisser sans gêne son regard sur elle pour détailler sa tenu, mordant légèrement le bord de son verre. « Tu es magnifique. Ça change de ta tenue de salope du bar » toujours aussi fin le Shane.

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La lame du couteau se retira brusquement de la chair encore chaude, faisant gicler du liquide carmin sur le visage rude de Kazhan. Observant le corps tomber lourdement sur le sol, le brun l’enjamba alors qu'il sortit un mouchoir de sa poche afin d'essuyer mécaniquement la lame de son couteau , tâchant le tissu banc de cet élixir qu'il affectionnait tant. Reposant l'instrument sur la table, le mangemort barra un nom sur un parchemin, celui de l'homme gisant à terre dans une marre de sang. Aucune émotion ne passa sur son visage, ne rayant qu'une vie parmi tant d'autre. Se redressant, Kazhan contourna la table et sortit de la pièce se rendant directement dans sa chambre, ôtant ses vêtements tâchés et préparant son costume aussi noir que son âme. Le déposant sur le lit, il quitta la chambre pour se rendre dans la salle de bain où une buée étouffante l'accueillit ainsi que le corps offert de Nim parfaitement moulé dans une robe sombre. Ils s'accordaient toujours. Un sourire pervers et lubrique se dessina sur les lèvres du mangemort alors qu'il se glissa dans le dos de sa sœur, ses mains recouvrant ses hanches, son bassin se collant à elle afin de lui faire sentir tout l'effet qu'elle avait sur lui dans cette robe. Ses lèvres caressèrent sa peau parfumée, traçant un sillon brûlant jusqu'à son oreille, le désir lui tordant douloureusement les tripes. Il la retourna sans aucune douceur avant d'empoigner ses fesses pour la placer sur le lavabo, se plaçant entre ses jambes alors que ses lèvres venaient déjà prendre leur dû en emprisonnant ce morceau de chair pulpeux entre ses dents. La réaction de Nim ne put que le faire éclater de rire quand elle le repoussa après avoir vu qu'il n'était pas près. Et alors ? Il ne louperait rien et les mangemorts ne se priveront pas au pire de venir lui cirer les pompes. Se laissant faire en notant bien de la rendre encore plus folle qu'elle ne l'est déjà plus tard, Kazhan se glissa dans la douche et entreprit de se débarrasser du sang qui salissait sa peau. Une fois douché, il se dirigea complètement nu et trempé dans sa chambre sous le regard lourd de sa moitié. S'habillant avec des gestes calculés. Une fois sa cravate nouée et sa veste ajustée, le brun tendit son bras à la brune avant qu'ils ne se rendent ensemble au ministère. Ne prenant même pas la peine de donner son invitation au vigile, Kazhan pénétra dans la grande salle, balayant les visages familiers de son regard impénétrable. Sa prestance faisant s'éloigner quelques personnes, sa réputation n'étant plus à faire. À peine eut-il fit un pas que déjà trois mangemorts vinrent l'accueillir, lui baisant les pompes sans aucune gêne. Prenant le temps de leur répondre, Kazhan ne s'éloigna de Nimhoë, lui épargnant le blabla inintéressant de ces trois hommes dont il ne connaissait même pas le nom alors que eux n'avaient que le sien en bouche. Une pression sur son bras le fit alors tourner la tête, sa sœur lui soufflant dans le cou en collant son corps fin contre le sien. Enfin elle se décide. S'excusant auprès des trois hommes, Kazhan suivit la brune dans les toilettes qu'il ferma à clé derrière lui. Il ne laissa pas le temps à Nim de réagir que déjà il la collait avec violence contre le mur, soulevant ses jambes pour les placer autour de sa taille.

Sortant une bonne demie heure plus tard, le mangemort réajusta du mieux qu'il le pouvait ses vêtements, passant ses doigts dans ses cheveux disciplinés. Son regard rechercha des personnes dignes de son intérêt mais il en vit très peu. Odette peut être. Ou Israël. Ah et cette douce Scarlett qui semble en grande conversation avec un raté. À méditer s'il était d'humeur ou non. Baissant son regard vers Nim en sentant sa main glisser sur son entrejambe, le mangemort répondit à son sourire quand elle lui referma sa braguette, sa main allant replacer une mèche de cheveux rebelle derrière son oreille, son pouce caressant le satin de sa joue alors qu'il se penchait déjà pour venir cueillir le sucre de ses lèvres . Mais son geste fut arrêter à peine entamé par Hippolyte qui s'imposa sans gêne entre eux, visiblement de mauvais poil. « Désolé, Hippolyte a une vie. » Kazhan redressa un sourcil, mettant les mains dans ses poches pour observer la tenue de son disciple. Au moins il avait suivit ses conseils sinon autant dire qu'il l'aurait foutu dehors sans aucun remord. « Et je suis certain que j'étais là bien avant vous. Kaz, mens pas, t'es toujours à la bourre. » le mangemort concerné ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel alors qu'il attrapa la coupe que lui tendait le médicomage. S'apprêtant à tremper ses lèvres dans le nectar, Kaz se stoppa une nouvelle fois dans son mouvement en regardant Hippolyte boire sa coupe. Pardon ? Son regard interrogateur du le trahir puisque le concerné lui lança un regard noir « QUOI ? J'bois si je veux PUTAIN. » plait-il ? Dans une rapidité déconcertante Kazhan attrapa le poignet libre d'Hippolyte, le tordant avec force en rapprochant son visage du sien, son souffle se mêlant au sien. « Attention au ton que tu prends avec moi... » il murmura à peine ses paroles pour que seul son disciple puisse les entendre. Relâchant son poignet, il se détacha de lui, prenant une gorgée de champagne de sa coupe, jetant un simple regard autour de lui pour être sûr que personne ne se soit attardée sur cette scène avant de reporter son attention sur Hippolyte « Je peux savoir ce qui te prends au juste ? Tu devrais t'envoyer en l'air mon vieux, te détendre un peu... » son regard glissa sur sa sœur, sur son corps encore chaud avant de reporter son attention sur son disciple au bord de la crise de nerfs.

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fucking party

LISTEN

L'eau brûlante dégoulinait le long de ses cheveux crépus, gouttant entre ses deux omoplates dénudées tandis que la jeune femme s'enroulait autour d'une épaisse serviette de bain. Son pied sortit de la douche pour aller se poser contre le carrelage glacé et elle se posta en face de la glace recouverte de buée, ses doigts s’aplatissant contre le verre pour laisser son reflet apparaître. Un soupir s'échappa de ses lèvres tandis qu'elle observait ses traits tirés et fatigués par les nombreuses sorties et autres excès que son corps fatigué avait du mal à éliminer rapidement. La serviette tomba brusquement sur le sol de la salle de bain et la jeune batteuse s'affaira à s'habiller, enfilant ses sous-vêtements puis sa robe de soirée, toujours aussi tape-à-l'oeil malgré l'endroit où elle se rendait ce soir. La brune n'avait jamais fait dans la demi-mesure, préférant marquer les esprits de manière négative plutôt que de se mêler dans la masse inutile. De l'autre côté de la porte en bois, elle pouvait percevoir les bruits de pas de Gabe qui devait s'impatienter fortement depuis que la jeune femme avait prit possession de la salle de bain, prenant son temps. De toute manière, elle n'avait guère envie de se rendre à cette stupide réception où les sourires hypocrites et les coups de couteau dans le dos allaient couler à flot. Elle préférait de loin se rendre dans un bar miteux de Londres pour s'enfiler des dizaines de shots et rentrer en titubant avec Gabe. Malheureusement, ils se devaient de venir, au minimum pour se faire apercevoir avant de s’éclipser discrètement. Et de cette manière, la sud-africaine pourrait mettre la main sur ce qui lui servait de meilleur ami afin de l'entraîner sans sa débauche nocturne. Sauf si le gardien se trouvait quelqu'un pour la nuit, auquel cas la brune allait être relayée au second plan. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres tandis qu'elle levait sa baguette pour se sécher les cheveux. Puis, après avoir passé un trait de khôl ardent sur ses paupières épaisses, la jeune femme tourna les talons et ouvrit la porte qui menait à la chambre, ses yeux rencontrant le regard azur de son amant. Du bout des doigts, elle attrapa sa veste épaisse en cuir et l'enfila, avant de glisser ses doigts autour de la anse de sa pochette et de poser ses ongles contre le bras de l'aîné Windsor.

Le couple arriva dans une foule dense et braillante, les conversations et les rires s'élevant de toute part. La jeune batteuse ne pût s’empêcher de rouler des yeux tandis qu'elle apercevait quelques visages faussement sympathiques à travers la foule. « Quelle connerie » Mais la jeune femme n'eut pas le temps de dire un seul mot de plus que déjà, la voix doucereuse et glaciale du Lord s'élevait de l'estrade sur laquelle il était élevé. Du haut de ses talons, la jeune femme pouvait entrapercevoir la silhouette fine et sombre de leur chef et le serpent épais qui traînait à ses pieds. Les mots du Lord lui parvinrent aux oreilles mais la jeune femme n'y faisait pas réellement attention, ses pensées quelque peu éloignées de l’auto-flatterie à laquelle s'adonnait les Mangemorts présents. Et en parlant de Mangemorts, la brune chercha des yeux le seul qui trouvait grâce à ses yeux. Une vague d'applaudissements, marquant la fin du discours et le début de la soirée, coupa court à ses recherches et elle frappa vaguement dans ses mains. « Je vais me chercher un autre verre, tu veux quelque chose bébé ? » Par Merlin oui. Un sourire se dessina sur les lèvres pleines de la jeune femme qui déposa un baiser sur la commissure des lèvres du jeune homme avant de lui répondre. « Je veux bien. Je vais chercher Charlie en attendant » Puis, les deux se dirigèrent dans des directions opposées. Posant une main contre sa hanche, la jeune femme balaya la pièce du regard, cherchant la putain de tête blonde qu'elle cherchait depuis le début. Elle aperçut quelques figures familières, s'arrêta plus longuement sur le visage pâle encadré de cheveux bruns qui était celui de Nim, lui adressant un pâle sourire distrait, aperçut le gars étrange qu'elle avait vu aux Trois Balais la semaine précédente, mais toujours pas de Charles dans les environs. « Putain de connard de merde » La silhouette fine de la brune se tourna et elle s'engagea à travers la foule, ses yeux furetant dans les moindres recoins jusqu'à ce qu'ils trouvent enfin leur proie. A quelques personnes d'elle, Charles était en pleine conversation avec deux jeunes fille, une brune et une rousse que la jeune batteuse avait déjà vues sans savoir vraiment où. Ses talons cliquetèrent sur le sol et elle arriva bientôt juste derrière Charles, sa main se glissant sur le bras de son meilleur ami tandis qu'elle déposait un baiser sur sa joue. « C'est nul ici Charlie. Je suis avec Gabe, on va bouger quelque part après, si tu veux venir avec tes... amies » Le regard hautain de la brune se posa sur les deux jeunes filles et elle leur envoya un sourire hypocrite à souhait avant de lâcher le bras de son meilleur ami. « Comme tu veux hein » Un dernier regard sur les deux intrus et la jeune femme tourna les talons, se rapprochant du bar où Gabe servait les verres. Se postant juste à côté de lui, la brune s'appuya contre le buffet et attrapa le verre qu'il lui tendait, avalant son contenu d'un coup sec. La brûlure de l'alcool lui réchauffa l'intérieur du corps et elle tendit son verre désormais vide à Gabe pour que ce dernier le remplisse de nouveau, ses ongles tintant contre la surface translucide. « Rappelle moi pourquoi tu m'a traînée ici ? » Un soupir s'échappa de ses lèvres tandis que le brun lui versait une nouvelle rasade d'alcool.

intrigue adultes, le bal de rentrée

Ariane se délecta de la petite friandise fourrée, laissant courir un bref sourire sur ses lèvres. « Il a beau être un sociopathe, son traiteur est pas mauvais », murmura-t-elle en se léchant les doigts. Elle se tourna et constata qu’Israël avait déjà déguerpit. Elle haussa les épaules. Il fallait maintenant trouver quelque chose à faire. N’importe quoi pourvu qu’elle s’occupe. Elle pensa un bref instant à l’opération qui était entrain de se mener pendant que tous ces idiots se prosternaient devant l’homme-serpent. Un petit rire nerveux la parcourut. Elle était tellement fière de tout ce que les Phénix avaient accomplit. Malgré toutes les brimades et tout ce que le Lord mettait en place pour les contrer, l’espoir survivait. Ils étaient toujours de plus en plus nombreux tandis qu’à l’intérieur-même de ses propres troupes le doute commençait à s’insinuer lentement. Un doute qui se transformerait bientôt en crainte, l’aînée Carrow en était convaincue. Du coin de l’œil elle aperçut une chevelure blonde qui la tira de ses pensées. Odette se dirigeait evrs elle, un sourire trop éclatant sur le visage pour être sincère. Ariane arbora aussitôt le même. Très vite les deux Sœurs se retrouvèrent l’une dans les bras de l’autre, se serrant dans une étreinte faussement chaleureuse. « Ariane ! Je suis ravie que tu aies pu te libérer. J’ai la sensation de ne pas t’avoir vue depuis des lustres ! As-tu vu père et mère ? Par Morgane je crois bien que nous n’avons plus été tous les quatre dans la même pièce depuis que nous avons célébré mon vingt-cinquième anniversaire. Comment vas-tu ? » Ariane se dégagea tout en gardant un de ses bras sous la taille de sa cadette. « Effectivement sa fait un bout de temps… ». Elle écarta quelques mèches de ses cheveux bouclés tout en souriant. « Sympas ta coiffure. Tu fais tellement plus… Adulte ». La fille Carrow avait encore aujourd’hui beaucoup de mal à voir sa sœur comme une grande personne indépendante au caractère si différent du sien. Quelqu’un d’assez mature pour tuer et torturer, à son grand malheur. Cependant elle restait sa sœur envers et contre tout. Lorsqu’elle la complimenta sur sa robe l’air un peu ennuyé, Ariane garda un visage souriant. « Non, en fait c’est un nouveau modèle qui n’est pas encore sortit ici. Il vient de France. Père… Hé bien il est passé à mon appart’ il y a deux jours pour m’aider à agrandir mon dressing… Encore ». Un petit rire s’échappa de sa bouche. « Tu connais mon niveau en brico-magie ». Elle entraîna sa cadette à faire quelques pas, tout en raffermissant sa poigne sur elle. « Et toi dit-moi ? Comme ça se passe au Ministère ? Ça doit être terriblement épuisant de courir après tout ces terroristes. Vous y arrivez ? On dit que Potter court toujours ». Ariane devait jouer serré à chacune de leur rencontre. Glaner quelques infos par l’intermédiaire de sa sœur pouvait être dangereux… Très dangereux si elle venait à se douter de quelque chose ou de son implication chez les Phénix. Elle fronça les sourcils. « En fait je m’inquiète un peu pour toi… ». Elle s’arrêta et regarda Odette dans les yeux. « Je te connais petite sœur. Tu sembles épuisé. Tu devrais lever le pied. Je ne sais pas moi… Une petite virée entre filles à Paris par exemple ça ne te dirais pas ? Je suis sûr qu’il doit te rester quelques congés ». Car oui, malgré les crimes de sa cadette, Ariane espérait toujours qu’elle redevienne la petite sœur qu’elle consolait lorsqu’elles étaient petites. La petite Odette qui était encore si souriante lorsqu’elle avait reçu sa première baguette magique avant de rentrer à Poudlard…

« Tu comptes être le clou du spectacle, Alterman ? Tu le mériterais, sincèrement. » La jeune femme leva les yeux au Ciel en guise de réponse, ce qui eut le don d’agacer Demyan, ses nerfs le tiraillant déjà en suivant une courbe des plus exponentielles. Plus le temps passait, plus il devait gaspiller des précieuses minutes de son existence avec l’espionne, plus il l’abhorrait. Et le pire de l’histoire, c’était la manière dont leur dernière altercation s’était conclue. Il refusait catégoriquement que cela se reproduise, même s’il fallait avouer qu’une partie de lui-même avait su y tirer plaisir. Jouir de cette position intime, d’être entièrement dominant envers April, de la happer dans une position souverainement vulnérable. Bien sûr, ça n’avait su durer. Mais ces secondes où il l’avait contrôlée, soumise à lui, fait sienne, entretenaient un caractère béni ainsi que la faculté de pouvoir l’émoustiller à répétition.

« Peut-être, mais pas de la façon dont toi tu l’entends, chéri. » Une mangemort assez âgée se retourna derechef, comme si le dernier terme articulé par April composait un réel mot de passe. De son côté, la colère s’intensifia promptement dans les entrailles du biélorusse qui ne souhaitait désormais plus que de réapprendre à son interlocutrice qui d’eux deux dominait réellement la situation. Néanmoins, bien que la patience ne pouvait véritablement être comptée comme une de ses nombreuses qualités, Demyan était assez rusé pour prendre son mal en patience et conserver sa vengeance pour plus tard. « Je vois que cette fois ci tu as pris soin d’effacer… Mes traces. » Un sourire narquois étira les lèvres du jeune homme tandis que son regard rêvait de meurtre. Le garçon porta son verre à ses lèvres, laissant le liquide flamber sa gorge dans l’espoir d’oublier ses nerfs mis à rude épreuve. « Surestimer ses capacités est une bien stupide arme, Alterman. Par ailleurs, il y a de ces choses qu’on nomme exception, et qui n’arrive qu’une fois dans une vie. » Un sourire aussi séduisant que charmeur orna les lippes de Demyan. « Pour cette fois essayez de faire ça discrètement » Israël Everglade, inspecteur à la Brigade, venait de faire son apparition au sein de leur duo insupportable. Le sourire de l’ancien Gryffondor devint forcé, bien que le sorcier d'âge mûr faisait déjà volte-face pour s’orienter vers une autre extrémité de la large salle. Les doigts du mangemort se refermèrent sur sa coupe, menaçant celle-ci de se briser entre ses doigts d’un instant à une autre. « Arrête de me menacer Vladmirov, on sait tous les deux que je te manquerais trop et que tu ne survivrai pas une seule seconde sans moi. » Un rire fila entre les lèvres du jeune homme, rire duquel il tenta d’évacuer toute sa frustration. Être vu en compagnie d’Alterman devant l’Inspecteur de sa Brigade était quelque chose qui le rendait purement furieux. Il ne souhaitait en aucun cas être associé à la femme qu’il avait en face de lui. Toutefois, manifestement, la rumeur avait déjà fait des ravages. De malheureux et pénibles échos. Il se devait de remédier à cette fâcheuse situation. Demyan Vladmirov était un homme à femmes, et non à une seule qui se permettait de soit-disant le marquer durant leurs ébats. « Il est vrai que la perte de ta noble présence à mes côtés composerait un réel drame. » Le jeune homme ne rêvait plus que de dégainer sa baguette et de lancer un Impero sur son interlocutrice. D’ailleurs, il ne s’en gêna point. Il laissa glisser discrètement sa baguette magique le long de sa manche, enfonçant l’extrémité de celle-ci au niveau de la hanche de son interlocutrice, dans un mouvement presque suave. Il plaqua sa main dans son dos pour l'empêcher de se dérober, et lança, ses lèvres s’approchant sensuellement de son oreille « Impero ».

Ne quittant des yeux sa proie, Demyan envoya celle-ci flirter avec Israël. Comme il s’y attendait, la mangemort n’eut aucun problème à mettre en avant ses atouts et se montrer plus que désirable. Un peu trop, d’ailleurs, aux yeux de l’ancien Gryffondor qui n’appréciait déjà plus le jeu ; et alors que l'Inspecteur esquissait un mouvement vers Alterman, ce dernier rompit aussitôt le sortilège, se retourna vers le buffet pour attraper une nouvelle coupe de whiskey, y noyant son humeur plus féroce que jamais. Il détestait cette femme, il la haïssait et la méprisait de tout son être. Pourtant, il ne parvenait à jouer avec elle comme il était apte à le faire avec Scarlett, Rhîm, Cassiopée, ou n'importe qui d'autre. April avait ce quelque chose qui le rendait fou de rage. Qui brisait son plaisir, en lui en procurant d’autres bien trop inattendus à son goût. Il avait voulu prouver à Israël qu'il n'était en aucun cas lié à April, mais la seule chose qu'il venait de véritablement justifier était son attachement à cette souillure.

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« Tu me revaudras ça princesse » Cette voix. Elle lui était familière. Fronçant les sourcil, elle tourna les talons avec lenteur pour se retrouvé nez à nez avec celui qui venait de lui sauver sa soirée. Shane. En personne. Elle ne s'était pas attendue un seul instant qu'il accepte l'invitation qu'elle lui avait laissée sur un vulgaire bout de papier. Elle ne pu s'empêcher de lui sourire franchement. Elle appréciait sincèrement sa présence. Elle n'aurait pu rêver meilleur compagnon pour passer une soirée de ce genre. L'ennuie semblait déjà derrière elle. Et le beau brun lança les festivité, s'envoyant un premier vers d'alcool. Elle roula des yeux avec une moue plutôt amusée. « Tu m'as l'air tendu, darling. » Elle plaça ses mains sur ses épaules pour venir lisser et réajuster sa chemise. En profiter pour toucher le torse de Shane? Ce n'était absolument pas son genre. Ou pas. Scarlett finit par venir déposer un baiser contre sa joue, lui laissant malencontreusement une emprunte rouge, signe que les lèvres de la brune était passée par là. Elle souriait. Toujours. Elle en oubliait presque toutes cette rage et cette colère qu'elle voulait déverser contre les mangemorts qui peuplait la salle des fêtes. « Tellement mieux. Et en plus, maintenant on est quitte. » Elle lui tapota le torse, lui adressant un magnifique clin d’œil. Elle croyait sincèrement s'en sortir aussi facilement? Non, bien évidemment que non, mais cela valait tout de même la peine d'essayer.« bon alors j'ai raté quoi à part le discours du grand manitou ? » Elle s'empara de sa cigarette pour tirer un coup avant de la replacer entre les lippes du garçon. Elle balaya à son tour la pièce du regard, haussant vaguement les épaules. « Disons que tu es arrivé juste à temps. Je m'apprêtais à faire moi même un discours. Objectivement, il aurait été bien meilleur que le sien. Malheureusement, mes talents d'oratrice ne sont pas particulièrement apprécié dans les environs. » Elle aurait pu le faire. Cela n'aurait pas été de sa faute. Quand on disait que l'ennuie pouvait tuer, il n'y avait rien de plus vraie. L'ennuie aurait pu la pousser à commettre ce genre d'action ridiculement inconsciente. Elle en revenait à lui avec son habituel sourire. Elle allait lui balancer l'une de ses remarques acerbes et piquantes pour lui faire remarquer son manque de discrétion lorsqu'il la matait, mais il la devança. « Tu es magnifique. Ça change de ta tenue de salope du bar » Elle ouvrit la bouche et la referma presque aussitôt, soulevant un sourcil. Elle n'était pas habituée à ce genre de compliment. Enfin, si, mais pas venant de Shane. Bon, il l'avait traité de salope, mais ce n'était pas réellement une insulte, du moins, cela ne l'était pas entre eux. C'était devenu une habitude entre eux. C'est comme cela qu'ils s'appréciaient. « Wouaaah. Mais tu fais des compliments, maintenant? Enfin. Je devrais plutôt me contenter d'un merci. » Sauf que non. Un compliment ne balayait pas les bonnes vieilles habitudes. « Mais tu sais, une salope reste une salope, même lorsqu'elle est magnifiquement déguisée dans une belle robe. » Et une salope qui s'assumait en plus. Le tout agrémenter d'un sourire. « Alors, mon sauveur, comment comptes-tu m'occuper pour que je ne pense pas au scandale à venir? » Bah oui, tient.

Spoiler:

« Putain ! Fait chier » Il laissa sa rapide colère s’exprimer et frappa la devanture fermée de son pied. Expirant un bon coup il mit ses mains en visière dans l’espoir d’apercevoir de la lumière quelque part dans à l’intérieur du bar. Il se pouvait parfaitement que ce soit fermé pour la nuit mais qu’il se soit niché quelque part à l’intérieur. Jeff dût cependant se rendre à l’évidence, Shane n’était nulle part aux alentours. Une fois de plus il se mit à jurer tout en fouillant ses poches et en tirer une cigarette. Il se débarrassa de sa blouse d’apprenti médicomage qu’il n’avait même pas pris la peine de retirer et la balança sur le sol sans ménagement avant de lui-même s’accroupir comme un clochard. Il savait ce que les passants devaient penser de son attitude et il n’en avait franchement rien à faire. Une fois de plus sa tête était brouillée de souvenirs, de désirs, d’émotions. Il détestait cela, perdre le contrôle. Ses pensées se dirigèrent comme d’habitude vers Ellie, Aemon qui auraient bien du mal à le reconnaître en cet instant. Vers son frère, son corps mutilé, sa peau brûlée, le résidu d’être humain qui leur avait été livré pour ses funérailles. Il posa ses mains sur son front, laissant sa cigarette se consumer et poussa des rugissements de frustration alors que la colère prenait une fois plus le contrôle de son âme. Il était tellement concentré sur lui-même qu’il eut du mal à réaliser que l’on s’adressait à lui. Apparemment dans les paroles insensées qu’il prononçait, il avait émis le nom du barman puisqu’un passant lui indiqua qu’il venait de le rater de quelques minutes. Sans pour autant se relever, il le remercia, essayant de dessiner un sourire sur ses lèvres. Il le vit hésiter et ravala sa bile, son envie de le laisser déprimer en paix. Au lieu de cela il se contenta d’un ton neutre. « Est-ce que je peux vous aider ? » Apparemment il pouvait simplement assouvir sa curiosité, à savoir, pourquoi il n’était pas au bal. Il se frappa le front se leva et ramassa sa blouse. Lorsqu’il eût envie de lui retourner la question il se rendit compte que le passant avait disparu. Il n’aurait pas été étonnant qu’il s’agisse d’un des membres de l’ordre qui peut-être connaissait son identité. Il n’aurait pas été étonné qu’avant de clamser Liam ait demandé à certains sorciers de veiller sur lui. Putain, il aurait mieux fait de prendre soin de lui-même à la place.

Dès lors qu’il posa un pied dans son appartement, Jeff entendit un léger cliquetis. Une lettre. Son cœur se mit à battre à tout rompre, espérant qu’il s’agisse d’Eleanor. Tout en étant à la fois réfractaire à l’idée de devoir lui répondre et lui mentir une fois de plus. De plonger encore davantage dans un égoïsme monstrueux simplement dans l’espoir de la garder avec lui. Il ouvrit la fenêtre et fut quelque part soulagé lorsqu’il se rendit compte de la taille du parchemin. Quelques lignes, il ne pouvait s’agir d’elle qui lui écrivait des pages et des pages, ou même d’Aemon dont il reconnaissait l’écriture. Il ouvrit et lu rapidement. Finalement sa soirée n’allait peut-être pas être aussi pénible qu’elle s’annonçait. Il n’avait pour être honnête aucune envie de se rendre au ministère, de sourire à une bande d’assassins et de moutons écervelés qui prenaient chaque parole de la face de Serpent pour de l’eau bénite. Savoir qu’il pourrait avoir un peu de compagnie et une échappatoire l’avait légèrement motivé. Rapidement il se doucha et se changea ayant toujours du pus de mandragore sur les mains et empestant la bouse de dragon.

Lorsqu’il arriva au ministère il se rendit compte qu’il était bien en retard. Il montra sa carte professionnelle pour toute réponse. Car si la présence de tout un chacun était obligatoire, il fallait tout de même quelques sorciers de garde afin d’assurer le bon fonctionnement de Ste Mangouste. On ne le questionna pas et il entra d’un pas déterminé dans le bâtiment. Sitôt à l’intérieur, il se sentit oppressé et comme parcouru d’une colère sourde. Dans cette pièce, se trouvait certainement celui qui avait tué son frère et bousiller sa vie. Il sentit sa main se mettre à trembler ce qui n’était jamais bon signe. Son regard se balada sur la foule, reconnu quelques visages mais jamais celui qui l’intéressait. Jusqu’à qu’il l’aperçoive. En compagnie d’une nana. C’était bien la peine de lui avoir demandé de venir tiens ! Le gallois ne mit pas longtemps à peser le pour et le contre et se dirigea immédiatement vers eux. « Mais tu sais, une salope reste une salope, même lorsqu'elle est magnifiquement déguisée dans une belle robe. Alors, mon sauveur, comment comptes-tu m'occuper pour que je ne pense pas au scandale à venir? » Il prit à son tour la cigarette de la bouche de Shane sans même jeter un regard à son interlocutrice. Il n’était pas là pour se faire des amis, simplement pour ne pas se faire remarquer à traîner dans les rues et par stricte obligation. Il tira une bouffée. « Je suis là.» Constat légèrement stupide et complètement inutile, certes, mais il ne pouvait rester sans rien dire. Il envisagea de rendre son bien à son interlocuteur mais au lieu de cela il lui tendit son propre paquet dans lequel détonait une cigarette à moitié vide. « Même pas deux minutes que j’ai passé les portes et j’ai déjà envie de tout envoyer voler. Alors comme ta salope de copine a dit, tes mots, pas les miens, as-tu une idée lumineuse pour tromper notre ennui Shane ? » Il laissa tomber son mégot au sol bien trop heureux de salir le lieu dans lequel bossaient tous ces bâtards et lèva la main pour ordonner un verre. Il savait que l’alcool n’était peut-être pas ce qu’il lui fallait pour canaliser la rage qui le consumait mais il ne pouvait pas rester les bras croisés à attendre que le temps passe.

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« Surestimer ses capacités est une bien stupide arme, Alterman. Par ailleurs, il y a de ces choses qu’on nomme exception, et qui n’arrive qu’une fois dans une vie. » A d’autre trou du cul. Une nouvelle fois la jeune femme roula des yeux avant de détourner son regard du russe, cherchant dans sa veste son paquet de cigarette resté maintenant trop loin de ses poumons. Mine de rien, sous cette couche d’indifférence pure, elle rêvait de massacrer ce gamin prétentieux. Et d’autant plus avec la fin de leur dernière altercation. Elle n’en revenait toujours pas de s’être laissé avoir à ce point, amadouée. Se regarder dans un miroir était devenue maintenant plus difficile et elle comptait bien mettre un terme à cette folie. Glissant le filtre de sa cigarette entre ses lèvres, April se stoppa dans son mouvement pour l’allumer quand un autre mangemort se pencha discrètement vers eux. Israël. Oh pitié pas lui elle avait déjà sa dose avec l’autre. « Pour cette fois essayez de faire ça discrètement » Alterman manqua de s’étouffer alors qu’elle retira sa cigarette encore éteinte de ses lèvres, posant la paume de sa main sur sa bouche pour étouffer à la fois sa toux et son rire. C’était tellement beau qu’elle regarda Demyan avec un sourire purement moqueur digne d’une gamine de douze ans. Il devait apprécier. Ou pas. Puisqu’il la menaça une nouvelle fois, une menace à laquelle la brune répondit du tac au tac ce qui eut pour effet de faire rire le mangemort. Elle pouvait sentir toute la tension de son corps et savait qu’il allait exploser d’un instant à l’autre. Ça serait bête, surtout dans la même pièce que le Lord et de son cher parrain. « Il est vrai que la perte de ta noble présence à mes côtés composerait un réel drame. » un sourire faussement mielleux se dessina sur les lèvres d’April qui finit par ranger sa cigarette dans son paquet, sachant qu’elle en aurait beaucoup plus besoin plus tard, quand elle aura buté ce merdeux. Ouvrant la bouche pour répliquer, la jeune femme se stoppa en sentant quelque chose de dur s’enfoncer dans sa hanche.il.n’allait.pas.oser. Restant de marbre alors qu’elle enfonçait déjà ses ongles la paume de ses mains pour se retenir de faire un esclandre, April plongea son regard d’acier dans celui de Demyan quand il se pencha sensuellement vers elle déclenchant un frisson qu’elle aurait voulu ignorer, sa main passant dans son dos pour la coller d’avantage à lui, sa baguette s’enfonçant plus fortement dans sa hanche. Elle était coincée à moins de se faire remarquer. Plissant les yeux, elle menaça silencieusement le russe d’oser faire un truc inconscient mais c’était comme pisser contre le vent avec lui. « Impero » enfoiré. Un courant électrique passa dans le corps de la brune, paralysant chacun de ses membres pendant une fraction de seconde et embrouillant son cerveau. Elle cligna plusieurs fois des yeux mais rien y fit, elle était complètement enchainée par Demyan. Serrant fortement la mâchoire, elle se vit tourner les talons, sa démarche bien trop féline et suave pour qu’elle lui appartienne réellement. Elle n’était pas le genre de femme à faire ça, à aguicher, à jouer de ses atouts pour mettre les hommes à ses pieds, elle n’était même pas sûr de savoir le faire et pourtant là c’était inné, naturel. S’approchant d’Israël elle laissa sa main glisser sur son bras dans une caresse légère pour prévenir de sa présence, jetant à peine un regard aux autres femmes en sa compagnie. Le visage d’Odette lui parvint comme de loin alors qu’au fond la rage lui brûlait les tripes. Gardant sa main sur le poignet du mangemort elle entama la conversation, plus sociable que jamais, un sourire charmant aux lèvres, pitié achevez-là. Puis tout s’arrêta. Son corps revint sous son contrôle, toute la tension remontant d’un coup, la colère lui brûlant le fond de la gorge alors qu’elle tourna la tête pour poser un regard assassin sur la nuque de Demyan qui faisait mine de rien au bar. Il était mort. Clairement. Reportant son attention sur Israël et cette fois ci Odette et sa sœur, April déglutit ne sachant pas comment se sortir de ce pétrin sans nom, retirant un peu trop vivement sa main de l’avant-bras d’Israël. « Excusez-moi » sa voix était de nouveau froide, cassante. Sans prêter attention aux remarques de ses collègues mangemorts, April fit volteface pour se diriger vers le buffet, sa robe vaporeuse bougeant au rythme de ses mouvements, le dos du russe en ligne de mire. La brune attrapa la main de Demyan, enfonçant ses ongles dans sa peau, se penchant vers lui pour lui murmurer à l’oreille afin que d’une les autres n’entendent pas et de deux que ce geste soit plus interprété comme tendre que comme une menace de mort. « Toi et moi on doit discuter et tout de suite alors je te conseille de me suivre bien gentiment ou j’avise ton cher parrain de la connerie inconsciente que tu viens de faire et je ne pense pas que lui rechignera à te donner une leçon même ici au milieu des convives. » Prononçant bien chacun des mots pour être sûr qu’il avait compris, April tourna furtivement la tête vers Kazhan qui les observait, croisant au passage le regard d’Hippolyte, avant de reporter son attention vers le russe.

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« Désolé, Hippolyte a une vie. » Enfin il était là, elle avait presque eu peur qu’il ait choisi rester avec ses expériences, plutôt que de les rejoindre. Nim se retourna pour découvrir un Deveraux élégamment habillé, fière, elle lui sourit avant qu’il n’ajoute : « Et je suis certain que j'étais là bien avant vous. Kaz, mens pas, t'es toujours à la bourre. » Ses yeux glissèrent vers son frère, lui jetant un regard presque accusateur ; de ce côté là il n’avait pas tord, sans elle, ils seraient arrivés à la fin de la fête. Et ça aurait été vraiment dommage. Avec délicatesse Nimhoë attrapa la coupe de champagne que lui tendait Hippolyte : « Merci … » elle l’observa curieuse et surprise, prendre une coupe à son tour pour lui-même. Il n’avait jamais bu de sa vie, pourquoi maintenant ? Elle sourit, jetant un bref regard amusé à son amant. Mais cela ne sembla pas plaire au franco britannique, noir, qui répliqua : « QUOI ? J'bois si je veux PUTAIN. » Quoi ? Qu’est-ce qu’il avait ? Ils n’avaient rien dit. Il était énervé, ce n’était pas normal. Sale journée ? Quelque chose n’allait pas en tout cas. Et si elle avait décidé de ne pas réagir à ce comportement, c’est parce qu’elle savait que son frère le ferait sans aucun doute. Et c’est ce qu’il fit. Il attrapa le poignet du blond et rapprocha son visage du sien. Elle leva les yeux au ciel : « Kaz … » murmura-t-elle, putain ce n’était pas le moment de faire une scène. Calixte but sa coupe cul sec, attendant que le brun relâche Hippolyte. « Je peux savoir ce qui te prends au juste ? Tu devrais t’envoyer en l’air mon vieux, te détendre un peu … » Sentant le regard de son amant, elle posa sa coupe sur un plateau vide qui passait, puis le fixa, inexpressive : « S’envoyer en l’air ne semble pas détendre tout le monde, regardes-toi, tu devrais te calmer toi aussi … » En temps normal, c’était elle qui explosait en première, pour une fois, elle faisait preuve d’un calme impressionnant. Elle s’étonnait elle-même. Un plateau passa à nouveau et elle en empoigna une coupe qu’elle donna à Hippolyte : « Et toi, continues à boire, ça te fera du bien. » En vrai, elle voulait voir leur ami avec un coup dans le nez, qui sait ce qu’un esprit tordu et embué pouvait faire. Ca pourrait être drôle. Elle n’osait même pas imaginer ce qu’elle ferait. Se détachant de la tension entre les deux, ses yeux croisèrent deux personnes des plus intéressantes, tout à fait fascinantes mêmes. Shane d’abord, son disciple à elle. Même si elle se demandait encore si elle n’aurait pas dû le tuer cette fameuse nuit. Elle hésitait encore entre vraiment le prendre comme élève, ou seulement lui faire croire à une aide miraculeuse pour mieux le faire sombrer plus tard. La ténébreuse ne voulait pas en parler à ses deux hommes, il était à elle pour l’instant. Peut-être leur présenterait-elle plus tard. Son regard s’attarda néanmoins sur lui, avant qu’il ne tombe sur sa petite expérience à elle : « Oh tiens regardes Hippolyte, ce cas te plairait … » Elle dévora Jeff des yeux, tout en le désignant du menton, mordillant ensuite l’ongle de son pousse, désireuse : « Il est atteint de bipolarité … » Ses yeux malicieux se déposèrent sur le visage du blond pour couler sur celui de son amour : « Et il s’appelle Jeff Blevins, ça ne te rappelles rien Kaz ? » Son attention se reporta sur sa chose, ses prunelles se remplissant d’idées perverses et immorales : « J’ai tué son grand frère, n’est-il pas mignon ? … » Noire : « Le petit Blevins junior ? » Murmures.

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» Version 25 ▲ c'est la rentrée.
» annexe ▽ intrigue 8
» INTRIGUE ↓ inscription
» intrigue 7 ; inscriptions
» INTRIGUE ADULTES ✠ l'évasion

INTRIGUE ADULTES ✠ le bal de rentrée

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