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 j'ai vendu mon âme au diable pour ton sourire ♦ saven (terminé)

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Samaël O. Nicholson

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MessageSujet: j'ai vendu mon âme au diable pour ton sourire ♦ saven (terminé)   j'ai vendu mon âme au diable pour ton sourire ♦ saven (terminé) EmptyMar 7 Mai - 7:09

❧i love you, more than anything, you're my life, my desire, my reason
saven


 Tu étais au lit. Ophélia était encore à tes cotés. Vous veniez de vous réconcilier. A votre manière bien sur. Il ne pouvait en être autrement. Vous étiez disputés une nouvelle fois et pour changer le sujet avait été Heaven. Ça ne devrait plus te surprendre et pourtant. Ophélia la détestait. Et c'était de même pour Heaven. Bientôt, tu le savais, tu allais devoir choisir entre les deux. Tu n'en avais pas envie. tu étais bien avec Ophélia, c'était sans prise de tête. Enfin presque. Du moins il n'y avait pas t'attache sentimentale. Vous étiez libre d'aller voir qui vous vouliez. Ca ne vous dérangez pas. Du moins jusqu'à aujourd'hui car la rousse venait de te faire une crise. Elle avait remarqué un comportement bizarre entre vous deux, toi et Heaven. Mais c'était Heaven. Ta Heaven. Personne n'avait le droit de la toucher, personne ne devait s'attaquer à elle aussi insupportable soit elle. C'était devenu la personne la plus importante dans ta vie, au même rang que ta mère et ta sœur. Jamais tu ne pourrais te passer d'elle. Tu ne lui montre pas souvent, tu n'es pas très expressif, mais tu tiens sincèrement à elle. Et ça Ophélia, ton amante, ne le comprends pas. Elle ne le comprendra jamais. La serpent arde voit en la blonde une abrutie qui n'a rien faire dans ta vie. Pourtant elle a tout à y faire. C'est ta petite bouffée de fraîcheur, de folie et de naïveté. Vous vous complétez. Toi le brute et elle la naïve. Vous étiez fait pour combler la vie de l'autre, mais ça personne ne veut le comprendre. A part ta sœur, ton adorable petite sœur. Willow. Depuis le début, même quand toi tu ne l'appréciais pas encore, elle a aimé celle qui allait devenir ta meilleure amie. C'est un peu grâce à elle que tu as appris à connaitre et surtout à apprécier Heaven. C'est grâce à Willow que ce petit bout de femme tient une place si importante pour toi. Tu secouas Ophélia pour qu'elle se réveille. Vous deviez vous lever. Tu avais assez traîné au lit comme ça. Tu ramassas tes habits qui traînaient au pied du lit et te dirigeas vers la salle de bain. Tu fis un brin de toilettes. En te regardant dans la glace, tu remarquas l'état de tes cheveux. Tu avais un mal de chien à les coiffer. Tu entrepris cependant de le faire. Il fallait que tu essaies d'être un minimum présentable malgré que se soit le week-end. Pas que tu es à plaire à quelqu'un. Enfin si peut être à quelqu'un quand même. Enfin tu ne sais pas. Oui tu aimerais plaire à Heaven, mais elle t'avait vu tellement fois dans un sale état que ça changerait pas grand chose. Justement, tu n'avais pas beaucoup vu la jeune femme depuis que vous aviez... expérimenté sa première fois. Une fois en faite. Cela faisait une semaine que cet événement était passé. Tu ne savais pas si c'était elle qui t'évitait ou alors si c'était toi qui le faisais non intentionnellement. Tu ne saurais le dire. Après avoir arrosé ton visage d'eau fraîche, tu sortis de la salle de bain et découvrit ton lit vide. Ophélia s'était éclipsée. Tant mieux comme ça tu n'aurais pas à descendre avec elle dans la salle commune. Tu enfilas un jean et un tee-shirt. Tu attrapas un gilet au passage. Tu enfilas tes basket et sortis du dortoir. Tu descendis quatre à quatre les marches et atterris dans la salle commune. Tu la traversas vite. Elle était remplit de premières années qui n'arrêtaient pas de sautiller partout. De quoi te donner des boutons. Tu avais horreur de ça. Tu pris donc les gens à ton cou avant que l'un d'entre eux est la mauvaise idée de t'aborder ou de te percuter. Un fois dans le couloir, tu te pressas de rejoindre la grande salle.

Tu étais à table. La grande salle était pleine, comme à son habitude. Tu n'aimais pas vraiment la foule, mais il fallait bien que tu manges. Tu t'acclimatais comme tu pouvais aux inconvénients que procurait cette vie au château. Vivre toujours avec les même personne, ça pouvait être lassant. Enfin surtout avec certaines personnes. Tu réfléchissais à ceci tout en te servant. Tu avais faim, horriblement faim. Ton estomac se tordait. Tu avais sauté le dîné hier soir. Tu ne sais plus pourquoi, mais tu le regrettes désormais. Tu remplis donc ton assiette à ras bord. Il y avait un tas de chose qui n'allait pas forcément les uns avec les autres mais tant pis. Tu plantas farouchement ta fourchette dans ton assiette et la portas à ta bouche. Tu ne pris même pas le temps de mâcher. Mmh que c'était bon d'avoir de la nourriture dans sa bouche. Tu appréciais encore plus la cuisine en étant aussi affamé. Tu mangas un long moment comme ça, avalant les ingrédients les uns après les autres comme si il n'y avait personne autour de toi. Un instant tu relevas la tête pour reprendre ta respiration. Tu attrapas ton verre remplis de jus de citrouille. Tu parcourus la salle du regard sans être vraiment à la recherche de quelqu'un. Puis tes prunelles marron tombèrent sur la personne la plus rayonnante dans cette pièce. Une chevelure que tu ne connaissais que trop bien. Heaven, ta Heaven, ta meilleure amie. Tu t’étranglas avec ton jus de citrouille quand elle croisa ton regard. Tu ne laissas rien paraître. Elle t'offrit un magnifique sourire, comme à son habitude. Tu avalas ce que tu avais dans la bouche et posas ton verre. Tu t'essuyas les lèvres et lui offrit un petit sourire, plus timide mais tout aussi authentique. Tu n'étais pas d'un naturel souriant et tu n'exprimais pas clairement tes sentiments et impressions. Il t'arrivait quelques fois d'esquisser des sourires comme cela en publique. Quand tu étais seul avec une personne, c'était plus facile. Tu fis ses yeux s'illuminer. Cela illumina ta journée aussi. Tu retournas à ton assiette. Ton ventre te tiraillait encore une fois. Il n'était pas rassasié et il en redemandait, encore et encore. Tu mangas deux ou trois fourchettes quand tu sentis quelqu'un s'asseoir près de toi. « On dirait un ogre ! » s'écria-t-elle. Il n'y avait qu'Heaven pour venir te déranger quand tu mangeais et il n'y avait qu'elle pour dire ça aussi. Tu tournas ta tête vers elle et leva un sourcil. Tu ne comprenais pas ce qu'elle voulait dire. « Quand tu manges comme ça on dirait un ogre. T’avale même pas. » Ah oui, d'accord. Tu comprenais mieux. Oui peu être. Ce n'était pas très séduisant tout ça, mais ce n’est pas grave. Tu t'en fiches. « J'ai tellement faim que je ne prends même pas cette peine.  » te justifias-tu. Tu l'entendis rire. un rire cristallin que tu aimais entendre. Pourtant ce même rire t'avait fait hérisser le poil d'énervement quelques années auparavant. Mais même maintenant, tu aimais l'entendre. Tu ne pouvais plus t'en passer, ou presque. Tu t'attachais drôlement à Heaven mine de rien. Et tu réalisas qu'elle t'avait manqué cette semaine. C'est vrai que vous ne vous étiez pas parlé beaucoup cette semaine, depuis cette fameuse nuit. Vous vous étiez vu en coup de vent seulement. Tu pris donc les devants. Tu allais lui proposer quelque chose et tu espérais qu'elle accepterait. Oh oui tu l'espérais très très fort. « J'ai quelque chose à faire là, mais ça te dit qu'on se retrouve tout à l'heure à la salle aux coussins ? 11h ? » En une phrase, tu avais tout dit. C'était tout toi ça. Tu ne t'encombrais pas de parole dont tu pouvais t'en passer. Le sourire de ta meilleure amie s'agrandit. Tu sus qu'elle allait accepter. Tu en fus heureux même si tu ne faisais pas une démonstration de joie. Ce n'était pas ton genre. Seuls tes yeux pouvaient te trahir. Ils devaient être scintillants. Après quelques paroles, tu quittas Heaven. Tu allais très bientôt la retrouver de toute manière.

Tu prenais le couloir menant à la salle aux coussins. Tu avais de l'avance. Ce n'était pas très gênant, tu attendrais patiemment ta meilleure amie dans la salle. Tu avais eu le temps de faire ce que tu voulais avant de la rejoindre. Tu avais d'abord été à la bibliothèque. Grand exploit pour toi, jeune serpentard qui n'y pénétrais que très peu. Tu avais emprunté un livre sur les dragons. Tu étais passionné par ces derniers. Ils étaient tellement majestueux et monstrueux à la fois. Un animal magique que tu aimerais pouvoir voir en vrai, en face de toi. Tu rêverais pouvoir aller en Roumanie un jour. Aller les étudier, travailler avec eux. Oui tu deviendrais dragonologiste. Tu le voulais et tu le serais. Il n'y avait pas d'autre choix. C'était comme une évidence. Même ta baguette contenait un ventricule de dragon. C'était d'ailleurs en sachant sa composition que tu compris que les dragons étaient encore vivants. Depuis ça ne t'avais plus quitté. Tu avais donc emprunté ce livre qui serait désormais sur ta table de chevet. Tu avais pu voir Willow, ton adorable petite sœur. Tu passais au moins une heure avec elle tous les samedis. C'était un petit rituel. Elle t'avait redonné le baume au cœur, elle aussi. Tu ouvris la porte de la salle. Elle était vide. Parfait. Au moins vous n'auriez pas à trouver un nouveau lieu. Tu t'avanças dans la salle. Puis tu t'assis sur l'amas de coussins. Tu devais avouer que cette salle était confortable et calme. De plus, il n'y avait personne. Le rêve. Si jamais tu avais envie d'être tranquille, tu viendrais ici à l'avenir. En attendant Heaven, tu sortis ton livre. Elle allait surement être surprise de te voir aussi "studieux". Mais elle connaissait ta passion pour les dragons. Oui elle les connaissait. En parlant d'elle, tu ne pouvais rater son entrée. Du Heaven tout craché. Tu te tournas vers elle, ton livre sur les genoux. « Toujours aussi discrète. » dis-tu avec un air un peu moqueur. Tu avais un sourire au bout des lèvres. D'un signe de tête, tu l'invitas à avancer. Tu tapotas le coussin qui se trouvait à tes cotés.
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Dernière édition par Samaël O. Nicholson le Sam 1 Mar - 1:32, édité 2 fois
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Heaven A. Coleman

    boom clap ⚔ magic in your veins
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MessageSujet: Re: j'ai vendu mon âme au diable pour ton sourire ♦ saven (terminé)   j'ai vendu mon âme au diable pour ton sourire ♦ saven (terminé) EmptyMer 8 Mai - 10:05

i love you once, i love you twice, i love you more than beans and rice


Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi.


Tu t'étais levée avant tout le monde, ce matin-ci. Cela ne te ressemblait pas, ou du moins pas vraiment. Tu étais plutôt du genre à roupiller dans ton lit jusqu'à quinze heures de l'après-midi dès que tu en avais l'occasion. Mais parfois, comme aujourd'hui, tu te réveillais aux alentours de six heures du matin, et tu explosais la forme. En fait, tu adorais être réveillée tôt, car cela te faisait profiter de la vie un peu plus longtemps, toujours plus longtemps. Tu aimais courir en permanence après le temps, le devancer, en gratter toujours plus. Tu aimais la vie, et tu en aimais quasiment chaque parcelle. Sautant de ton lit à pied joints, tu partis dégoter quelques affaires dans ton armoire. Une robe à fleurs et un serre-tête, il faisait bon au dehors, et tu souhaitais en profiter. En plus, tu allais être tellement mignonne. A cette pensée, tu te mis à rougir instantanément. Cela était ridicule, tu étais la seule personne à être debout dans le dortoir, pourquoi donc rougissais-tu. D'un pas sautillant, tu te dirigeas vers les salles de bains. Tu doutais bien qu'une autre tarée soit levée aussi tôt que toi. Et comme cela fut prédit, il n'y avait pas un rat. Cela ne t'aurait pas dérangé, de rencontrer d'autres personnes, tu étais de nature sociable, et allait même avec beaucoup de facilité vers les gens, malgré ta nature de rougisseuse professionnelle. Tu tourna la poignet du robinet, et tu laissas le jet d'eau attaquer ta peau. Elle était brûlante, c'était un avantage, d'être levée tôt pour une fois. Tu passas une main dans tes cheveux et profita le plus possible de cette douche revigorante. Lorsque tu sortis, tu t'habillas sans trop te presser, puis tu tentas de te sécher les cheveux à l'aide d'un sortilège. La magie et toi, ça ne faisait pas un. Faute d'apprentissage, tu lanças le sortilège, résultat des courses : une mèche de tes cheveux s'abattit sur le sol. Bon, stop la magie, tu n'allais pas te faire devenir chauve quand même. Décidant que tes cheveux sécheraient avec l'air, tu mis ton serre-tête et te rendis dans la Grande Salle. Avec tout le temps que tu avais perdu, il était à présent sept heures et demi, et la salle était bondée. Pas étonnant, les cours n'allaient pas tarder à commencer. Tu rejoignis ta table en sautillant, et te mêlas immédiatement à la conversation. « Non non non ! » tu te mis à crier. Tu n'étais pas d'accord, et tu voulais te faire entendre. Pour cela, il n'y avait pas de problèmes, tu avais la voix qui portait. Mais lorsque tu dues te justifier, et que tous les regards se tournèrent vers toi, tu ne pus t'empêcher de devenir rouge comme un pivoine. Ah, la belle affaire. Tu décidas de défendre tes propos avec rage, jusqu'à ce que ton attention soit attirée ailleurs. Et pour être attirée, disons plutôt qu'elle fut carrément accaparée. Il était là, le meilleur, l'unique, ton meilleur ami d'amour que tu aimais tellement plus que tout au monde. Tes yeux se mirent à scintiller, tu ne pouvais t'empêcher d'avoir des étoiles dans les yeux à chaque fois que tu le voyais, ou que tu pensais à lui, tu trouvais cela normal, il était ton tout, ton Samoumou à toi.

Tu te levas sans prêter attention aux personnes à qui tu parlais précédemment. Tu avais tendance à être un peu tête en l'air, et tu ne te rendis même pas compte que tu plantas les Poufsouffles là, sans leur dire mot. Ou peut-être que si, mais au fond, Samaël passait avant tout le monde. Tu t'approchas rapidement de la table des verts et argents, l'ambiance y semblait fort différente de celle des jaunes. En effet, tu vis de la nourriture passer au dessus de nombreuses têtes, et tu entendis des paroles peu accommodantes. C'était dégoûtant, tu ne voulais pas que Samaël reste dans une atmosphère pareille. Tu voulais le kidnapper et le faire venir dans ton monde de bisounours, ça c'était le bien. Tu arrivas à sa hauteur, et t'assis en sautillant à ses côtés. Tu n'avais pas le droit de t'asseoir ici, mais tu en avais trop envie. Tu regardas durant quelques instants ton meilleur ami, avec des yeux plus pétillants que jamais puis, voyant son manque de classe assuré en matière de bonnes manières, tu ne pus t'empêcher de pouffer en lâchant « On dirait un ogre ! » tu avais peut-être criée, tu ne t'en rendais jamais compte de toute manière. Quoi qu'il en soit, ton brun se tourna vers toi, et afficha une mine qui signifiait qu'il ne voyait absolument pas de quoi tu voulais parler. Il n'était pas très charmant, avec la bouche pleine, mais tu avais une immense envie de lui faire un gros câlin. Tu t'abstins cependant, et précisa avec une évidence certaine dans la voix « Quand tu manges comme ça on dirait un ogre. T'avales même pas. » Samaël et toi étiez tellement différents, mais tu n'en avais pas conscience. Il était le beau et toi la bête. Ou l'inverse. Vous n'aviez rien à voir l'un avec l'autre et pourtant, il était impensable que vous soyez un jour séparés. Pour ta part, tu étais toujours quelque peu enfantine dans ton esprit, et tu t'imaginais bien prendre un appartement avec ton Samaël, plus tard. Histoire de ne jamais être séparée de ton meilleur ami. « J'ai tellement faim que je ne prends même pas cette peine. » tu souris malgré le fait que tu avais bien compris que ton goinfre de meilleur ami était un porcinet. Non mais, tu allais finir par lui donner des coups de serviettes à celui-là. Tu ne pouvais pas. Tu avais toujours cet air béat face à lui, cette façon d'être émerveillée de tout ce qu'il pouvait faire ou dire. Il reprit, d'une voix plus pressée cette fois « J'ai quelque chose à faire là, mais ça te dit qu'on se retrouve tout à l'heure à la salle aux coussins ? 11h ? » Et comment que oui ! Cela faisait combien de temps que tu ne t'étais pas retrouvée avec Samaël, un siècle ? Un siècle de quelques jours, soit, mais c'était déjà trop ! La dernière fois que vous vous étiez vus vous aviez... fait l'amour. Ton Samaël te quitta rapidement, et tu t'impatientais d'or et déjà de le revoir. Les trois heures qui allaient venir allaient passer à pas d'escargot. Nom d'une goule en pyjama, tu souhaitais plus que tout au monde que ces trois heures passent en un espace de temps de trois minutes. Et finalement, tu survécus à ta matinée.

Tu courus presque pour rejoindre ton meilleur ami. Tu étais loin d'être en retard, tu étais pile à l'heure, mais l'envie de le voir et de lui sauter dessus était bien trop pressante. Tu avais envie de le serrer et de ne plus jamais le lâcher. Il râlerait sûrement, mais tant pis. Tu avais l'habitude. Tu étais une explosion de bonheur, et tu pouvais bien l'être pour deux. Lorsque tu arrivas dans la salle de rendez-vous, tu vis pleins de coussins partout. Ah oui, c'était la salle aux coussins, que tu étais bête. Il se trouvait déjà là, assis dans un coin, avec un... Livre posé sur les genoux ? Mince, tu t'étais trompée, ce n'était pas ton meilleur ami. Tu t'avanças un peu plus, et tu reconnus bien sa tête de fripouille. En voulant crier, courir et sauter en même temps, tu te pris les pieds dans tu ne savais pas trop quoi, et tu tombas à la renverse. Heureusement que cette salle portait bien son nom, et qu'un malheureux en avait laissé sur le sol. Tu te relevas avec un immense sourire aux lèvres, tu étais pire que morte de rire. Ton meilleur ami persiffla « Toujours aussi discrète. » Instinctivement, tu lui tiras la langue de façon très mature, puis tu fis un petit saut pour t'asseoir à la place que ton ami t'indiquait. Dans ton élan, tu tombas à moitié sur Samaël, mais il te pardonnerait n'est-ce pas, tu avais de belles dents. Tu plantas tes yeux dans les siens et te mis à parler fortement « J'ai failli mourir et tu m'aurais laissé par terre, sale rat ! » tu éclatas de rires, cette façon de parler n'était pas la tienne, mais elle t'amusait fortement. Néanmoins, les paroles que tu adressais avec gentillesse et ironie à ton meilleur ami l'étaient, elles. Tu attrapas son livre pour en lire la couverture, et tu y vis le dessin d'un dragon. Ooh, tu savais que Samaël les adorait. En même temps, pourquoi aurait-il eût un livre avec lui autrement. Tu le posas à côté de toi, et lui dit « Ouf, j'ai cru que t'étais malade. » Tu faisais bien entendu référence au fait que ton meilleur ami n'était absolument pas du style à étudier, et encore moins dans son temps libre. Tu avais tendance à être lunatique, et ce fut pour cela que tu n'hésitas absolument pas à sauter dans les bras de ton meilleur ami, lui faisant un gros câlin. Tu te décalas afin de te mettre sur ses genoux, et tu te blottis contre son torse. Tu lui dis avec tendresse et sincérité « Tu m'avais manqué mon Samoumou » ce surnom n'était absolument pas élégant, mais tu aimais bien l'appeler comme cela. D'autre part, tu étais tellement naïve que tu ne te rendais absolument pas compte que ce que tu étais en train de faire pouvait être considéré comme déplacé, ou même gêné ton meilleur ami. Si pour toi, le fait d'avoir coucher avec Samaël ne changeait rien à votre situation, certaines personnes dans ce bas monde possédaient la capacité de réflexion. « Ça fait trop longtemps qu'on s'était pas vu ! Genre trois, quatre jours ? Ça m'a parut être une éteeeeernité. Où t'étais passé sale chenapan ? » oh, il essayait peut-être juste de penser un peu à la manière dont il allait te retrouver, à l'inverse de toi petite écervelée. Mais oui Heaven, c'était du toi tout craché, de ne pas avoir le moins du monde les yeux en face des trous. Non mais vraiment toi alors...

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Samaël O. Nicholson

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MessageSujet: Re: j'ai vendu mon âme au diable pour ton sourire ♦ saven (terminé)   j'ai vendu mon âme au diable pour ton sourire ♦ saven (terminé) EmptyJeu 9 Mai - 1:41

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saven


 Tu étais arrivé avec quelques minutes d'avance. Tu avais été heureux de trouver cette salle vide. Tu allais passer un moment paisible avec ta meilleure amie. Enfin paisible était un bien grand mot. Tu connaissais ta Heaven. Tu savais qu'elle ne tenait pas en place. Elle était excitée comme une puce en permanence. C'est pour ça qu'au début tu ne l'as supportais pas. Au fil dans ans, tu avais cependant remarqué que vous étiez complémentaire. Désormais tu ne pouvais plus vivre sans sa bonne humeur, sans cette boule d'énergie qu'elle était. La blonde t'était devenue indispensable. Si on t'avait dit ça quant tu l'avais rencontrée, tu ne l'aurais pas cru. Toi vivre en permanence avec cette jeune femme. Jamais de la vie. Et pourtant. Désormais vous étiez proche, très proche. Plus proche que tu ne l'aurais jamais cru. Et tu fus heureux de t'être trompé sur elle quand tu l'avais vu la première fois. Heaven était une personne formidable, comme il y en avait peu aujourd'hui dans ce monde magique remplit de magie noire. Tu t'installas sur les oreillers. Ils avaient l'air plus confortable les uns que les autres. Tu décidas de t'installer un peu plus loin de l'entrée. Histoire d'être un peu éloigné si quelqu'un rentrait pour ne pas qu'il écoute votre conversation. Tu avais besoin d'intimité avec ta meilleure amie. Tu voulais parler avec elle sans aucune oreille indiscrète car tu avais besoin de lui parler d'un sujet délicat. En effet, tu allais essayer d'aborder ce qui c'était passé cette fameuse nuit. Ce n'était pas quelque chose qui arrivait tous les jours quand même et c'est vrai que tu ne parlais pas souvent de ça avec Heaven. Mais cette fois-ci, ça la concernait. Avant tu ne lui en parlais pas car tu ne voulais pas qu'elle ai connaissance de toutes tes aventures. Bien sur elle se doutait de ce qu'il se passait entre toi et Ophélia. Tu ne pouvais le lui caché. C'était ta plus longue "relation sexuelle" et le jeu que vous jouiez quelques fois ne pouvait tromper personne, même pas la petite naïve qu'elle était. Ça ne te plaisait pas forcément d'en parler, mais vous deviez le faire tout de même. Ce n'était pas quelque chose d'anodin. Et tu voulais savoir comment elle vivait ça maintenant. Parce que toi, tu ne savais plus où tu en étais. Tu ne savais plus quoi penser. Ça ne t'avait jamais fait ça encore. Et c'était bizarre. Trop bizarre. Tu ne savais comment réagir. Tu ne savais quoi dire. C'était horrible. Enfin pas tout à fait. Peu être que si. Tu ne savais pas, tu ne savais plus que penser. Si tu avais su que tu aurais été dans cet état tu n'aurais jamais accepter, même pas sur un coup de l'impulsivité. Comme ça c'était déroulé cette fois-ci. Tu ne regrettais rien bien sur. Ça avait été une nuit magique, du moins pour toi. Tu espérais que ça avait été de même pour la jaune et argent. Tu avais fait tout ton possible pour que soit le cas du moins. Tu avais été le plus doux et le plus attentionné possible. Tu respiras un bon coup, essayant de ta calmer. Tu avais les yeux sur ton livre, mais tu ne lisais rien. Tu avais l'esprit ailleurs. C'est ainsi que tu n'entendis pas la porte s'ouvrir. Cependant tu entendis quelqu'un ou quelque chose tombé sur les oreillers. Ça avait fait un bruit sourd qui t'avais sortis de tes pensées. Tu avais vite tourné la tête.

Tout d'abord tu l'as vis, la tête dans les oreillers. Les fesses en l'air. Tu te mordis la lèvre pour ne pas rire. Tu avais quand même peur qu'elle se soit fait mal. Tu étais surpris aussi, c'est pourquoi tu ne réagis pas de suite pour l'aider à se relever. Tu n'aurais pas du l'être cependant. Tu connaissais Heaven. Tu savais qu'elle avait deux pieds gauches. Elle était maladroite. Tu n'avais jamais vu une fille aussi maladroite. En même temps, tu les fuyais le plus possible ces filles là. A part Heaven et Willow, mais elles étaient les exceptions qui confirmaient la règle. Puis tu vis la petite bouille de la bonde. Elle était fendu d'un large sourire. Son rire cristallin remplit la salle. C'est ça qui était génial avec elle. Elle se moquait de elle même. Tu ne pus t'empêcher de lui faire remarquer qu'elle avait le don de faire des entrée en matière plus que remarquable. Le souvenir de son premier jour à Poudlard te revint en mémoire. Tu la vis sur le tabouret au moment où on lui posait le choixpeau magique sur la tête. Elle s'était évanouie. Sur le coup, tu l'avais trouvée désespérante, maintenant tu riais de ses bêtises. Elle vint s'installer à coté de toi comme tu lui avais intimer par un petit coup de tête. Elle le fit en sautant. Heaven ne faisait jamais rien comme les autres. Elle atterit à tes cotés enfin pas tout à fait. Elle tomba à moitié sur toi. Tu secouas la tête tout en lâchant un petit rire. Irrécupérable. Soudain un grand sourire apparut sur ton visage. C'était l'une des seules personnes à avoir droit à un vrai de vrai sourire. Avec Willow et sa mère et quelques privilégiés qui se comptait sur les doigts d'une main. Elle savait la chance qu'elle avait. La blonde planta ses grands yeux dans les tiens. « J'ai failli mourir et tu m'aurais laissé par terre, sale rat ! » Elle se voulait sérieuse, mais elle ne le resta pas longtemps. Elle rit une nouvelle fois. Avant que tu ne puisses réagir, elle attrapa le livre que tu avais posé sur tes genoux. Elle posa ses magnifiques prunelles sur la couverture et la parcouru rapidement. En un éclair, plus vite que la lumière. Après quoi elle le posa à ses cotés, à l'opposé de toi. Tu ne pouvais y avoir accès qu'en passant par dessus d'elle et en écrasant te meilleure amie. Ce que tu ne ferais jamais !  « Ouf, j'ai cru que t'étais malade. » Tu levas un sourcil. C'était si surprenant que ça de te voir avec un livre ? ou même l'idée que tu étudies était si improbable aux yeux des gens ? Oui surement. En même temps, tu avais bien redoublé une fois. Mais tu te prenais de plus en plus en main. Tu n'avais pas envie de passer pour un crétin aux yeux de ceux qui partageaient ta vie. Tu voulais qu'il soit fier de te connaitre, fier de t'avoir à leur coté. Sans que tu ne t'y attendes, elle sauta sur tes genoux. Quand tu disais jeter, ce n'était pas une image. Non. Elle se jeta vraiment sur les genoux. Ce n'était pas très gênant car elle ne pesait pas plus lourd qu'un oisillon tout mouillé. Mais tu fus surpris de cette... proximité. D'accord, Heaven était très expressif et tu avais l'habitude de ses élans affectifs. Mais là tu ne t'attendais pas à ça. Tu pensais qu'elle allait avoir plus de réserve par rapport à ce qu'il s'était passé la dernière fois, mais ce n'était visiblement pas le cas. Elle se blottit contre ton torse. Comme un petit bébé. « Tu m'avais manqué mon Samoumou. » Ces paroles te firent chaud au coeur. D'accord, le surnom était tout pourri, mais c'était Heaven qui l'avait trouvé donc tu l'acceptais. Qui d'autre aurait pu trouver ça ? Samoumou. Ça faisait un peu mammouth non ? « Ça fait trop longtemps qu'on s'était pas vu ! Genre trois, quatre jours ? Ça m'a parut être une éteeeeernité. Où t'étais passé sale chenapan ? » Tu lui souris une nouvelle fois. On dirait une petite gamine. Tu savais qu'elle était encore très immature comparée à toi et ça ne te gênait plus. Tu avais appris à faire avec depuis le temps.

Malgré la gêne que tu commençais à éprouver, tu passas tes bras autour des fines hanches de ta meilleure amie. Ton coeur commençait légèrement à s'emballer ce qui n'était pas normale, pas normale du tout même. Mon dieu, qu'est ce qu'il t'arrivait mon vieux ? Tu déglutis, faiblement. Tu humectas tes lèvres puis baissa la tête jusqu'à ce que ton nez rencontre la chevelure ta meilleure amie. Elle se trouvait toujours contre toi. Voila un geste affectif qui était nouveau pour toi. Enfin non pas tout à fait. Tu l'avais fait quelque fois quand tu avais eu des petites amies, mais jamais avec Heaven. Du moins jusqu'à aujourd'hui. Tu respiras son odeur. Son parfum mélangé à son shampoing et à toutes les odeurs des endroits où elle était passé. Tu aimais ça. « Je n'aurais jamais laissé ses coussins t'étouffer. Je t'aurais sauver bien avant, mais t'es une superwoman. T'as pas besoin de moi. » Tu ne parlais comme ça qu'avec elle. Elle te rendait un peu fou. Enfin elle faisait ressortir ce coté chez toi. Tu aimais bien ça. Enfin peu être pas tout le temps, mais quelque fois tu aimais bien être comme ça. Cela te faisais du bien. Tu respiras calmement. Ton torse se soulevait lentement et la tête d'Heaven suivait ce mouvement.  « Tu me feras penser à ne pas l'oublier. Mon livre. » lui dis-tu tout aussi calmement. Oh que ça te faisait du bien d'être posé comme ça. tu aimais vraiment ça. Etre dans un endroit calme ou personne ne cherchait à t'énervé, avec aucun Tyler ou Alistair dans les parages. Ça faisait drôlement de bien.  « Tu m'as manqué aussi Heaven. » C'était vrai. Comme tu te disais tout à l'heure. Tu ne pouvais plus ta passer d'elle. C'était comme une drogue. Tu en devenais dépendant. Tu le remarquais de plus en plus. Et ça te faisais un peu peur. « Je sais pas. Pas dans la salle commune des serpentards en tout cas. Je ne supporte pas un bon nombre d'entre eux. Et puis Alistair est en permanence là. J'en ai marre d'avoir des bleus. » Tu étais sérieux. Ça t'épuisait de toujours devoir le remettre à sa place. Tu avais l'impression que c'était un débile qui ne comprenait rien de ce que tu voulais dire. Tu commençais à en avoir ta claque. Tu avais été un bon nombre de fois à l'infirmerie à cause de lui et même en colle. C'était en quelque sorte à cause de lui que tu avais redoublé aussi. Enfin pas que, mais en partie. Tu le détestait. Il se prenait pour mieux qu'il n'était. Il t'horripilait. Il n'y avait pas d'autre mot. « Mais qui me dit que ce n'est pas toi qui m'évite ? » dis-tu. Tu rigolais. Tu savais qu'elle ne ferait pas ça. A moins que quelque chose avait changé depuis cette nuit. Tu décidas donc d'en parler. « Et toi, ça va ? Depuis la dernière fois ? » Tu essayais de lui demander subtilement. Tu n'étais pas vraiment douer pour tout ça. Pas douer du tout même. Reste plus qu'avoir si elle comprend ce que tu veux dire. Tu espérais. Mais ce n'était pas gagné.
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Heaven A. Coleman

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MessageSujet: Re: j'ai vendu mon âme au diable pour ton sourire ♦ saven (terminé)   j'ai vendu mon âme au diable pour ton sourire ♦ saven (terminé) EmptyJeu 16 Mai - 8:21

i love you once, i love you twice, i love you more than beans and rice


Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi.


Tu avais rendez-vous avec Samaël. Rien au monde ne pouvait te rendre plus heureuse. Il représentait tout pour toi. Sans lui, tu n'étais plus. Il était certes ton meilleur ami, mais rien que l'idée de le voir, alors que tu l'avais aperçu quelques heures plus tôt, te rendais folle de joie. Évidemment, il fallut que tu te fasses remarquer dès tes premiers pas sur le lieu de rendez-vous. Tu n'avais jamais été capable d'aligner sereinement un pied devant l'autre. On avait voulu t'apprendre à marcher comme une princesse, et tu avais retenu tout l'inverse. Tu étais désespérante dès ta plus jeune enfance, à ce qu'il semblait. Quoi qu'il en soit, ta chute était belle. Tu t'étais vautrée, et tu t'étais fais mal en plus. Mais tu n'en laissais rien paraître tu rigolais. Tu riais de toi, et ton meilleur ami aussi. Tu avais toujours eût cette façon de te faire passer en seconde position, et d'avoir un fort degré d'aptitude. Tu étais un garçon manqué, même si tu t'étais arrangée. Toi, la Coleman, étais bien loin des petites séductrices, bombasses, ou encore traînées, comme il pouvait y en avoir tant dans ce château. Tu étais mignonne, jolie, pas une provocatrice. Tu ne connaissais pas tes charmes, et c'était cela même qui te faisait agir comme tu le faisais. Tu étais maladroite et tu ne souhaitais en changer, car tu pensais que c'était cela qui te définissait, et que les personnes qui t'aimaient t'aimaient pour cela et pour ton sourire. Rien n'était grave à tes yeux, en ce qui concernait ta personne, alors que la chose la plus insignifiante qui ne te concernait pas prenait une ampleur déconcertante pour ta personne. Tu étais irrésistiblement in-tempérée, et déséquilibrée, avouons-le. Lorsque ta tête sortit du coussin dans lequel elle s'était nichée, tu remarquais que tu arborais une position très élégante. Popotin en l'air, la tête remplie de plumes. Ton meilleur ami devait être habitué à te voir ainsi, et pourtant tu lisais sur son visage l'envie profonde d'éclater de rire. Finalement, il ne pouvait se retenir plus longtemps, et son rire parvint à tes oreilles. Tu te voulais sérieuse face à ton ami, mais tu n'avais jamais réussi à l'être. Ton rire se joignait au sien. Il ne t'avait pas aidé, le chenapan ! Mais tu l'aimais trop et tu étais bien trop toi pour lui en vouloir. Tu lui sautais dessus, vérifiais qu'il allait bien, car il était absolument certain que l'idée de le voir accompagné d'un manuel était fort dérangeant. Tu passais à autre chose, lui parlait beaucoup, lui démontrait ton affection à son égard. Il y était à présent habitué, et ne te repoussait plus avec violence, comme il avait pu tant de fois le faire dans le passé. Tu attendais béate qu'il réponde à ton affection. Auparavant, tu aurais pu attendre longtemps. Et même si il restait encore très distant, Samaël passa ses bras autour de ta taille sans plus attendre. Tu préférais cela. Tu aimais le contact de vos peaux, tu aimais être proche de lui, te sentir protégée.

Tu étais toujours dans ses bras, assise sur ses genoux, lorsque tu sentis son nez se poser contre ta chevelure. Tu frémis malgré toi et remercia le ciel que ton meilleur ami ne puisse pas voir le rouge qui te montait aux joues. Cette tare t'agaçait et te gênait. Tu étais une personne gênée par nature, et tes traits se montraient bien trop prétentieux à laisser paraître tes émotions. Tu avais envie de disparaître pour ne plus jamais rougir, et inconsciemment, ta main s'agrippa au tee-shirt de Samaël. Tu ne voulais pas disparaître sans lui, cela serait trop dur. Tu ne voulais pas qu'il ne te vois plus, tu ne le supporterais pas. Tu rétractais dans ton esprit cette pensée d'avoir voulu disparaître, et espérait seulement que tu ne sois plus rouge comme un piment. Tu essayais de te concentrer sur cette tâche, même si tu n'avais jamais connu grand succès avec celle-ci, et tu entendais ton meilleur ami parler. « Je n'aurais jamais laissé ses coussins t'étouffer. Je t'aurais sauver bien avant, mais t'es une superwoman. T'as pas besoin de moi. » Tu relevais ton petit minois presque instantanément. Le sourire posait sur tes lèvres était immense. Tu ressemblais à une gamine à qui on avait promis une poupée pour Noël. Tu savais bien que tu n'étais pas capable de te débrouiller toute seule. Tu n'étais encore qu'une gamine, même si tu essayais de changer. Tu avais besoin de lui, et des gens en général, trop même. Et tu savais aussi que tu étais la dernière personne sur cette Terre qui possédait les caractéristiques d'une super-héroïne. Tu étais même ce qu'on pouvait appeler une anti-héros. Mais Samaël était adorable dans ses dires et semblait sincère, tu ne tardas pas à réagir. Répondant théâtralement. « Des paroles, des paroles, TOUJOURS des paroles » ta voix avait toujours porté plus loin que tu ne le voulais. Mais tu savais ton meilleur ami habituait à elle. Tu te serais presque excusée aussitôt si tes lèvres ne s'étaient pas remises à sourire toute seule. La vue même de Samaël te donnait un sourire plus débile que jamais. Tu étais une comique, tu disais toujours des bêtises, en permanence. « En attendant moi je ne t'ai même pas vu bouger le petit pouce. » On disait le petit doigt, et non le petit pouce. C'était le pouce tout simplement, mais ton langage ne le savait point. Tu attrapais instantanément le pouce de ton ami, et le lui montra de manière accusatrice en hochant la tête négativement. Même pas ce pouce qu'il avait bougé pour t'aider. Mais tu rigolais, bien entendu. Comment aurais-tu pu être sérieuse, toi ? « Eh mais il est boudiné ton pouce, regarde ! » Tu bougeas le pouce de ton vert et argent dans tous les sens, pour lui montrer que tu avais raison. Il aurait fallut que quelqu'un filme la scène pour te montrer à quel point tu étais ridicule. Ridicule, et encore, le mot était faible.

« Tu me feras penser à ne pas l'oublier. Mon livre. » qué quoi ? Tu regardas ton ami comme si il avait parlé chinois. Tu avais perdu le fil de tes conneries, ça devenait grave. Tu lui souris bêtement, pour éviter de répondre -encore- à côté de la plaque, et hocha doucement la tête avec hésitation, néanmoins. Tu étais souvent perdue comme cela, à ne rien comprendre ou à désespérer d'avoir lâché un bout de conversation et de ne plus réussir à rattraper ton retard. Là, il n'y avait rien à rattraper, mais puisque tu n'avais écouté qu'à moitié... « Tu m'as manqué aussi Heaven. » dit Samaël. Tu lui offris un immense sourire pour toute réponse. Sinon, tu allais lui sauter dessus, et comme tu te trouvais déjà sur lui, tu n'en avais guère l'occasion, bien que tu aurais bien pu trouver une quelconque manière divergente. « Je sais pas. Pas dans la salle commune des serpentards en tout cas. Je ne supporte pas un bon nombre d'entre eux. Et puis Alistair est en permanence là. J'en ai marre d'avoir des bleus. » Ton visage devint immédiatement sombre, rempli de tristesse et de souffrance. Rien que le fait d'imaginer ton Samoumou dans des situations inconfortables, tu avais envie de mourir. Non non, ton comportement n'était pas excessif. Ou du moins pas pour toi. L'idée même qu'on puisse s'en prendre à ton meilleur ami te donnait envie de vomir. Cela te donnait envie d'allait trouver Alistair que, au final, tu ne connaissais que par les plaintes de ton meilleur ami, et de lui arracher les tripes. Tu n'avais aucune chance face à ce Serpentard mais tu étais rapide. Peut-être arriverais-tu à le castrer avant qu'il ne te tue. Tu rougis à cette pensée mais cela ne se vit pas, tant d'émotions passaient sur ton visage. De la tristesse et de la colère, principalement. Tu te mis à hurler « Je vais lui arracher la tête à cet idiot ! » tu resserras ton étreinte autour de Samaël, agrippant on ne peut plus à sa personne, et tu murmuras « Pas touche à mon Samoumou. » tu étais plus sérieuse que jamais. Lorsque ton meilleur ami te demanda comment cela allait, depuis la dernière fois, tu ne percutas pas ce qu'il essayait réellement de te demander. Tu savais bien que la dernière fois que vous vous étiez vus avait été spéciale, elle avait été la fois de ta première expérience sexuelle. Avec Sam. Tu avais eu du mal à accepter de ton meilleur ami qu'il t'offre ta première fois, mais tu y étais finalement parvenue. Et tu en gardais en très bon souvenir, avec une personne exceptionnelle et la plus importante, qui plus est. C'était pour cela que tu lui avais demandé à lui, et que tu n'étais pas plutôt allé te jeter dans les bras du premier garçon du château, ou même de Tyler, qui aurait assurément accepté. Mais bien entendu, tu ne compris pas réellement la question de Samaël, et tu lui répondis naturellement « Ça va, ça va. Tyler m'a laissé mettre une herbe dans une potion y a deux jours, c'était trop cool. Et sinon je m'ennuie un peu ces temps-ci, j'ai envie de faire des folies, allait danser au clair de lune, comme les loups-garous, ahouuuuuu. » Non, ça va ma pauvre fille, t'es TOTALEMENT à côté de la plaque mais sinon tout va bien. Néanmoins, tu ne t'en serais pas rendu compte pour un sou. Tu étais lancé, ne comprenant nullement la requête subtile de ton meilleur ami, voulant savoir comment tu allais au niveau de autre chose. Cela aurait été bien trop facile que tu comprennes, Coleman. « Oh et sinon j'ai eu un peu mal après qu'on ait fait ce que tu sais la dernière fois, je crois que c'est parce que je me suis ouver- » mais oui vas-y sale dévergondée, parle de cela sans scrupule. Tu étais vraiment désespérante, Heaven. Samaël se voulait subtile et raffiné. Il était gêné de te demander une chose pareille, et toi, tu lâchais de but en blanc cela, comme si il était tout à fait normal de répondre de telles choses lorsqu'une personne te demandait commençait ça allait. Tu rougissais, comme à ton habitude, mais tu ne comprenais pas vraiment la gêne de la situation. Tu ne voyais pas le mal de la situation, naïve petite fille. « Enfin t'as compris hein. » tu lâchas avec un petit rire, t'enfonçant encore plus dans ta stupidité. Tu plantas tes yeux dans les prunelles de ton Serpentard, et lui demanda avec un grand sourire, innocente comme jamais « Et toi ça va mon Samoumou ? » Tu ne te rendais compte de rien. Mais comment aurait-on pu en vouloir à une gueule d'ange un peu légère comme la tienne ?

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Samaël O. Nicholson

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MessageSujet: Re: j'ai vendu mon âme au diable pour ton sourire ♦ saven (terminé)   j'ai vendu mon âme au diable pour ton sourire ♦ saven (terminé) EmptyVen 12 Juil - 22:14

❧i love you, more than anything, you're my life, my desire, my reason
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Heaven était dans ses bras, comme si de rien était. Comme si il ne s'était rien passé la dernière fois. Comme si tout était comme avant. D'un certain coté, cela te réconfortais. Tu n'aurais pas voulu qu'elle change de comportement envers toi. Du moins qu'elle est un comportement négatif. Malgré ce que tu pouvais dire, tu adorais quand elle te sautais au cou. C'était Heaven, tu ne pouvais pas la changer et tu ne voulais plus. Cette Heaven, tu avais appris à l'aimer. C'était cette personne là qui était devenue ta meilleure amie. Vous étiez tellement différent que vous vous complétiez. C'est ça qui est beau dans une amitié. Quand les personnes se complètent. Et c'est ce qu'il se passait pour vous. Vous étiez diamétralement opposé. Mais c'est ce qui faisait votre force aussi. Tu chatouillas ton nez avec ses cheveux blonds. Qu'ils étaient doux. Tu aimais son odeur. A cet instant, tu avais vraiment l'impression d'exister. Être avec Heaven te rendait plus... vivant. Et contre toute attente, tu adorais ça. Soudain tu sentis qu'elle tirait sur ton tee-shirt. Du moins, elle agrippait. Tu ne la connaissais que trop bien. Tu te doutais qu'elle devait être gênée, malgré que vous vous connaissiez depuis longtemps. Malgré ce qu'il s'était passé la dernière fois. En fait, non. Elle aurait du même être plus gênée que d'habitude par rapport à ce qui c'était passé la dernière fois. Tu te redressas et sortis ton nez de sa chevelure. Tu essayais de cette manière de l'aider à ne plus être gênée. Pour lui changer les idées, tu pris la paroles. Elle leva alors la tête vers toi. Son visage d'ange était encore tacheté de plaques rouges. Tu avais donc raison. Tu la connaissais trop bien ta Heaven. Enfin pour certaine chose. Malgré le rouge qu'elle avait aux joues, la jolie blonde t'offrait un magnifique sourire. Tu savais que la comparer à une superwoman lui ferait plaisir. « Des paroles, des paroles, TOUJOURS des paroles » Tu levas un sourcil. Tu savais qu'elle exagérait tout. Il ne fallait pas chercher à comprendre Heaven. Tu avais déjà essayer. Mainte et mainte fois, tu avais essayer, mais à chaque fois tu n'avais pas réussis. C'est alors qu'elle te sourit. Un sourire dont elle seule avec le secret. Le plus beau sourire que tu n'es jamais vu. Le seule que tu adorais voir en plus de celui de ta petite soeur.« En attendant moi je ne t'ai même pas vu bouger le petit pouce. » Elle n'allait pas en démordre. Cette fois-ci, c'est toi qui te mis à sourire. Un sourire bête et joyeux. Un sourire que tu ne te connaissais pas, pas du tout même. Elle essayait de sortir des expressions bien connus, mais elle n'arrivait pas à les sortir. Ou du moins pas en entière. La blonde t'attrapa le pouce. Tu levas un sourcil. Qu'allait-elle faire encore ? Elle leva ta main et la porta au niveau de tes yeux . Elle te regarda tout en fronçant les sourcils, un air accusateur sur le visage. Tu réprimas un sourire. Elle pouvait faire carrière dans clown. Son petit clown. « Eh mais il est boudiné ton pouce, regarde ! » Alors ça, tu ne t'y attendais pas. Mais alors pas du tout. Jamais personne ne t'avait encore dit ça. C'était une première. Tu étais tellement abasourdis que tu ne remarquas même pas qu'Heaven te tordait ton petit pouce dans tout les sens. Tu regardas ta meilleure amie tandis qu'elle regardait ton pouce, encore et toujours. Beaucoup de monde aurait trouvé ça ridicule, vraiment ridicule, mais pas toi. Enfin si un peu, mais jamais tu ne le dirais. Surtout pas Heaven, sinon tu allais te faire taper. Pas que tu es peur qu'elle te fasse mal, elle avait autant de force qu'un petit oiseau. Mais elle pouvait surement se faire mal elle-même en te tapant. Il fallait dire que la Coleman n'était pas très douée quelques fois et elle était fort capable de tout ça.  Tu ne préférais pas prendre le risque.

« Tu sais que mon doigt risque de le prendre mal ? »  Tu la regardas intensément. Oui tu rentrais dans son jeu. Et alors ? Ça te faisais du bien aussi de dire des choses bêtes quelques fois, de ne plus avoir cet air sérieux et méchant sur le visage. Avec Heaven, tu te lâchais. Tu étais un autre toi que peu de personne connaissait. Tant pis pour eux, tant mieux pour ses personnes qui te connaissais bien. « Se serait bête qu'il te boude. Surtout que je peux pas trop me séparer de lui. » Un éclair de malice traversa tes yeux. Tu aimais bien enquiquiner Heaven, la rendre coupable alors qu'elle en avait pas besoin car après tu pouvais lui assurer le contraire. Lui dire que "non, c'est moi qui dit des bêtises Heav'"  Et c'était aussi une bonne excuse pour la prendre dans tes bras, même si à cet instant présent elle y était déjà et sur tes genoux en prime ! Tu lui dis alors qu'elle t'avait manqué. Aux yeux des autres ça pouvait paraître étrange, vous ne vous étiez seulement pas vu depuis quatre jours, voire cinq. C'était pas énorme et pourtant pour toi ça commençait à faire une éternité et pour Heaven aussi apparemment. Et une partie de toi était heureux de savoir qu'elle tenait autant à toi. Ça te faisait chaud au cœur. Oh oui ! Et tu n'aurais jamais pensé autant.  Quand elle te demanda où tu te cachais toute cette semaine, tu parlas de ta salle commune et d'Alistair. Tu sentais que ton visage commençait à être dur et méchant rien qu'à penser à ce nom et même à le prononcer. Mais tu vis aussi le visage de ta meilleure amie changer. Lui aussi devint plus sombre avec une lueur de tristesse. Voila jackpot Samaël ! Tu rendais triste la personne la plus importante à tes yeux. T'étais vraiment un con. Un vrai con, pur et dur. Et contre toute attente, avant même que tu puisse lui dire quelques mots doux pour l'apaiser, la blonde se mit à rugir.« Je vais lui arracher la tête à cet idiot ! »  Elle se glissa contre toi et serra plus ton cou. Tu allais mourir étouffer, mais c'est pas grave. Ton amie devait être rassurer et elle allait l'être. Si elle devait t'étouffer pour aller mieux, qu'elle le fasse. Tu ne voulais juste plus voir cet air triste et colérique sur ce doux visage.« Pas touche à mon Samoumou. »  Tu mordis ta lèvre et un sourire naquit sur tes lèvres. Quel surnom débile. A chaque fois que tu l'entendais, tu le pensais, mais jamais tu ne le dirais à Heaven. Oh non. Tu te ferais arracher les yeux par cette blonde. Tu changeas alors de sujet, mais tu aurais mieux fait de te taire plutôt que de sortir cette connerie. Comment tu vas depuis la dernière fois ? Tu pouvais vraiment être con des fois, Samoumou le con. Maintenant tu avais peur de sa réaction quelque qu'elle soit. Soit elle n'allait rien capter et ça te ferait du mal. Soit elle allait savoir de quoi tu parles, mais ça te ferait surement du mal aussi. Tu ne pouvais l'expliquer, mais tu savais que quelque chose avait changé en toi depuis cette fameuse nuit. Tu ne pouvais le nier. Ça avait été un déclic, un électrochoc. Et Ophélia t'avait ouvert les yeux sur cette nouvelle chose en toi. Heaven t'attirait. Ta meilleure amie t'attirait. Mais pas seulement physiquement pour coucher une fois seulement. Non, ce n'était pas ça. Pas du tout même. Mais c'était malsain de penser ça. Avant de pouvoir rattraper ta connerie, Heaven répondit. Tu retins ton souffle. «  Ça va, ça va. Tyler m'a laissé mettre une herbe dans une potion y a deux jours, c'était trop cool. Et sinon je m'ennuie un peu ces temps-ci, j'ai envie de faire des folies, allait danser au clair de lune, comme les loups-garous, ahouuuuuu.»  dit-elle en imitant les loup-garous. D'accord. Elle avait pas capter. Tant mieux d'un coté, au moins il n'aurait pas besoin d'entendre que ça lui avait déplu et qu'elle en voulais pas renouveler l'expérience et surtout pas AVEC LUI.  «  Oh et sinon j'ai eu un peu mal après qu'on ait fait ce que tu sais la dernière fois, je crois que c'est parce que je me suis ouver- »  Houlala ! Qué que quoi ?
  
Tu étais décontenancé. D'accord, c'est toi qui a commencé de lui  parler de cette nuit là, mais jamais tu n'aurais pensé que cette conversation tournerait dans ce sens. Loin de là ! Jamais au grand jamais tu aurais imaginé qu'elle t'aurait parler de ça. Ça te paressait improbable. C'était un mirage auditif, oui ça devait être ça, tu avais mal entendu. En même tu aurais du t'en douter avec Heaven rien n'était simple. Elle te surprenait toujours et pas tout le temps en bien. C'était la seule qui te surprenait en permanence. Tu devrais t'en être habituer, mais non... Mais elle ne semblait pas se rendre compte de ce qu'elle venait de te dire. Tu te grattas la tête légèrement gêné. Aucune fille ne t'avait dit ça. Tu ne savais que répondre. Malgré toi, l'image te venait aux yeux. Tu fermas ses derniers et secoua la tête. Horrible. Tu avais perdu le file de la conversation. Tu avais quitté la réalité. Tu reposas tes yeux sur la belle blonde qui se tenait toujours sur tes genoux. Tes mains avaient quitté ses hanches sans que tu ne t'en rendes compte. Tu sortis de ta semi-torpeur quand elle te dit de sa voix fluette : « Et toi ça va mon Samoumou ? » Tu tournas la tête vers elle, osant la regarder pour le première fois depuis que tu lui avais posé cette fameuse question. Devais-tu vraiment lui dire la vérité ? Lui dire la vérité, lui partager tes doutes ? Tu avais de nombreux doutes, de nombreuses questions qui se bousculaient dans ta tête. Tu ne savais comment réagir. Tu aimerais lui faire partager tout ça, mais en même temps elle pouvait prendre peur. Et si jamais tu la perdais en disant tout ça ? Tu ne le supporterais pas, mais en même temps tu devais être juste avec elle, lui dire la vérité. Mais avant de répondre à cette question, tu décidas de revenir sur les paroles précédentes. « Je ne doute pas de ta force Heav', mais ça m'étonnerait qu'Alistair prenne peur devant toi. Mais c'est quand même gentil de proposer tes services. »  Tu connaissais trop Alistair et tu savais qu'il ne se laisserait pas impressionner. Pas le moins du monde. « Promets moi que tu ne t'approchas pas de lui ? Je dois déjà veiller à ce qu'il ne se rapproche pas de ma soeur... »  Un éclat de colère apparut dans ta voix. Ce Serpentard de malheur avait trouvé une faille en Willow. Ta petite soeur était tout pour toi, ton trésor, la perle de tes yeux. Personne ne devait lui faire du mal. Malheureusement, toi lui avais fait du mal sans que tu ne t'en rendes compte. Ce n'était pas de la douleur physique ou verbale. Mais c'était l'image que tu lui renvoyais. Elle avait eu peur de toi et cela t'as fait mal, au plus profond de toi. Tu t'en étais voulu des jours et des jours durant et tu t'en voulais toujours. Maintenant tu essayais de changer pour elle, pour la garder près de toi. Mais ça devenait de plus en plus dur, surtout depuis que tu vois ce Fitzbern tourner autour de ta jeune Poufsouffle. Tu regardas Heaven. Qu'elle était belle. Magnifique même. Ton ventre fit un bruit bizarre. Tu ressentais une sensation étrange au fond de toi et ton coeur s'emballa quelque peu. Tu avais déjà ressentis ça quelques fois avec d'autres femmes, mais jamais tu n'aurais imaginé que ceci arriverait avec Heaven. Tu la considérais comme ta soeur. C'était ta meilleure amie. Jamais tu n'aurais imaginer éprouver une attirance pour elle. Ce n'était pas qu'elle te dégoûtait. Loin de là même. C'était une très belle femme. Surement l'une des plus belles de Poudlard. Mais vous étiez tellement différents. C'était déjà un miracle qu'elle soit ta meilleure amie. Tu déglutis. Tu devais répondre à sa dernière question. Tu te voyais mal t'aventurer sur le fait qu'elle est saigner et tout ce qui tournait autour.« Oui, ça va. Enfin... »  Merde; Pourquoi tu avais dis enfin ? Maintenant, elle allait se douter que quelque chose ne tournait pas rond dans ta tête depuis la dernière fois. Tu ne pouvais plus faire machine arrière. Tu t'étais mis toi même dans la merde. Cela t'apprendra.« Je sais pas trop ce qu'il se passe. Je suis un peu bizarre. Perdu.»   Le con. Tu étais con. Un pauvre con. Tu allais lui faire peur. Elle allait partir en courant. Elle ne ressentait surement pas la même chose que toi. Pas du tout même. Enfin tu pensais. Elle allait prendre peur. Pourquoi lui avait tu avoué ça ? Tu te giflas intérieurement. Tu essayas de te rattraper. « Mais le principale c'est que toi tu ailles bien. »  Tu lui offris un petit sourire. Un minuscule sourire, mais tu savais que Heaven l'avait vu. Elle ne loupait jamais un de tes sourires. Avec elle, ils n'étaient pas rares, mais ils n'étaient pas aussi "expressifs" que les siens. « Et je suis désolé pour... Enfin, que tu ais eu mal.  »  Tais-toi maintenant Samoumou. Fermes là. Il le faut mieux. Arrêtes de dire des bêtises et retrouve ton mutisme habituel que tu as avec les autres personnes. Mais tu sais que tu n'y arriveras jamais. Heaven arrivait toujours à te faire décrocher des mots. Tu la regardes. Tu la dévoras des yeux sans t'en rendre compte. Mon dieu. Comment avais-tu passé à coté d'elle tant d'année sans rien ressentir ? Tu avais perdu tellement de temps.
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Dernière édition par Samaël O. Nicholson le Sam 1 Mar - 1:40, édité 1 fois
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Heaven A. Coleman

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MessageSujet: Re: j'ai vendu mon âme au diable pour ton sourire ♦ saven (terminé)   j'ai vendu mon âme au diable pour ton sourire ♦ saven (terminé) EmptyJeu 19 Déc - 7:56

i love you once, i love you twice, i love you more than beans and rice


Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi.


Tu étais bien dans les bras de ton meilleur ami. Tu l'étais toujours. Ses genoux étaient confortables, comme ses bras, et son odeur qui te chatouillait les narines, et que tu aimais tant. Tu aurais pu te shooter à son parfum, d'ailleurs tu l'aurais probablement fait si vous aviez pu passé l'éternité de la sorte. L'un avec l'autre, pour toujours et à jamais. Tu serrais le col du tee-shirt de ton meilleur ami si fort, comme si tu craignais que quelqu'un ou quelque chose ne vienne vous séparez, tous les deux. Mais il n'y avait aucune crainte à avoir, vous étiez tous les deux, et personne ne viendrait vous déranger, et cela était tant mieux. Tu te sentais en sécurité à ses côtés, et tu savais que même si il ne te comprenait pas toujours, il te tolérait. Il avait appris à connaître cette petite fille un peu trop bavarde et à la voix qui portait, et depuis, vous étiez inséparables. Pourtant, tu n'étais pas un cadeau, ça non. Et les paroles qui sortaient de ta bouche ne provenaient pas non plus d'un pur génie... C'était parfois à se demander comment tu avais pu inventer des choses pareilles. Là, ton meilleur ami t'avait identifié à une super-héroine, tu n'en étais pas une, et le savais pertinemment. Néanmoins, cette identification avait eu lieu car ton Samoumou ne t'avait pas retenu dans ta chute, et que quand même, et bah il aurait pu hein. Du coup, tu avais attrapé son doigt, lui montrant le suspect : celui qui n'avait pas bougé lorsque tu avais trébuché. Ah ! C'était lui le coupable, n'est-ce pas ? Le mécréant ! Il ne t'en fallait pas beaucoup pour partir dans ta folie, cela était certain, et de toute évidence, il n'y avait aucune limite à celle-ci... C'est ainsi que tu te retrouvas à critiquer le doigt de ton ami. Non mais, tu n'avais jamais remarqué que son doigt était aussi boudiné, c'était pas fou ça ?! Alala... Pauvre de toi. Si il parut tout d'abord très étonné - et franchement, il y avait de quoi - ton meilleur ami te connaissait tout de même. Il était toujours surpris et parfois déconcerté par tes propos, mais au final, il trouvait toujours le moyen d'exercer une répartie qui n'appartenait qu'à lui. Il était fort, hein, ton Samoumou. Ainsi, le jeune homme dit « Tu sais que mon doigt risque de le prendre mal ? » Immédiatement, ton visage se tordit en une grimace. Tu n'avais jamais été aussi sérieuse. Oh non, sérieusement, il allait le prendre mal ? NON, c'était trop triste, ce n'était pas ton intention ! Oh bah non, tu n'avais pas voulu le vexer ce petit doigt. Et puis il était chou, c'était pas méchant. « Se serait bête qu'il te boude. Surtout que je peux pas trop me séparer de lui. » Haooon, arrêtez ce scandale. Cela devenait intenable, il ne pouvait PAS te bouder comme ça, c'était une part de Samoumou, et rien en Samoumou ne pouvait te bouder, tu ne le supporterais pas. Tu l'aimais trop. Et si il fallait présenter des excuses à son petit doigt, tu le ferais sans hésiter, ça oui. C'était peut-être ça le pire... Quoi qu'il en soit, ton visage exprimait toujours un profond malheur, accompagné d'une peine quasi sincère, et tu ne pus t'empêcher de serrer un peu plus fort le doigt de ton ami entre tes doigts à toi - comme si tu ne l'avais pas assez tordu dans tous les sens, le pauvre chou. Tu arborais un air de petite fille, une véritable enfant qui voulait se faire pardonner, et tu te collas à ton meilleur ami pour qu'il ne t'en veuille pas. Tu le regardas dans les yeux et, le doigt toujours entre tes mains, tu lâchas « Haaan arrête, je voulais pas, désolé désolé ! » Tu plongeas tes yeux dans ceux du doigt... Enfin non, il n'en avait pas. Tu te contentas de fixer la peau après avoir détaché ton regard des yeux de Samaël. Ton meilleur ami avait un air malicieux et mesquin accroché au visage, mais tu ne t'en rendis pas compte, tu étais bien trop concentrée à tenter de te faire pardonner de la part d'un doigt, ahem. « Vous me pardonnez, monsieur le doigt ? Non parce que Samoumou et moi on peut pas être séparés on s'aime trop, alors voilà, ce serait cool... » Bah voyons. Trouvez une personne dans ce château qui soit plus enfantine que toi serait un véritable défi, non sérieusement essayez, car tu étais une cause perdue d'avance... Pourvu que ça ne fasse pas fuir ton Samoumou d'amour.

Tu donnas de tes nouvelles à ton meilleur ami. Tu lui contas quelques détails concernant Tyler, ton binôme de potions, et tu n'oublias pas de proliférer contre Alistair, cet horrible élève qui traitait mal ton ami. D'ailleurs, tu ne fis pas que proliférer, tu hurlas carrément dans toute la pièce, te mettant dans une colère autrement plus noire. Non mais, pour qui se prenait-il, celui-là ? Néanmoins, Samaël ne tarda pas à réagir à tes propos. « Je ne doute pas de ta force Heav', mais ça m'étonnerait qu'Alistair prenne peur devant toi. Mais c'est quand même gentil de proposer tes services. » Mmh... Tu fis une moue mi-hésitante mi-désapprobatrice. Tu voulais aider. Mais bien sûr, les propos de ton meilleur ami se tenaient, tu n'avais ni la force, ni la personnalité pour affronter une personne comme le Fitzbern, bien que ce ne soit pas cela qui t'aurait empêché d'aller te frotter à un gaillard pareil. « Promets moi que tu ne t'approchas pas de lui ? Je dois déjà veiller à ce qu'il ne se rapproche pas de ma sœur... » Oups, tu avais touché un peu sensible. Malgré lui, Samaël était rentré dans une sacré colère. Tu savais que le jeune homme était très proche de sa sœur, tu l'avais toujours su. Tu avais d'ailleurs toujours trouvé cela adorable. Willow t'appréciait, et tu l'appréciais tout autant. Elle était trop mignonne. Et imaginait que quelqu'un pouvait vouloir lui faire du mal, comme c'était le cas d'Alistair, il y avait de quoi s'en rendre fou. Tu comprenais d'ailleurs pourquoi ton meilleur ami aurait pu le devenir... Tu hochais la tête, oui oui, bien sûr que tu n'irais pas te mettre dans les pattes de ton meilleur ami, il avait déjà trop de choses qui le préoccupait pour que tu ne t'en mêles en plus... « Vi. » glissas-tu légèrement, petite enfant que tu étais. Et puis la conversation bifurqua sur ce qui s'était passé entre vous. Vous aviez fait l'amour, ce n'était pas anodin. Pourtant, tu prenais cela avec une légèreté déconcertante. Non, tu ne te rendais absolument pas compte que cela pouvait gêner ton meilleur ami. De la gêne ? Qu'est-ce que c'est, ça se mange ? « Oui, ça va. Enfin... » enfin, enfin, ENFIN ? Quoi ? Que voulait-il dire par "enfin" ? On parlait de toi, toi qui t'accrochais au moindre mot et qui ne lâchais pas prise avant d'avoir eu ta réponse, alors te laisser dans le suspens comme cela non non non, ce n'était pas possible Samoumou. « Je sais pas trop ce qu'il se passe. Je suis un peu bizarre. Perdu. » Tes yeux s'écarquillèrent. Tu te trouvais tout prêt de son visage sans même t'en rendre compte, comme si tu avais besoin de mieux le voir pour mieux le comprendre. En fait, c'était peut-être le cas. Comment cela ton meilleur ami était perdu ? Perdu pourquoi ? Qu'est-ce qui n'allait pas, qu'avais-tu fais, qu'est ce qui clochaaaaait ? Tu paniquais. Clairement. Tu avais quelque chose de mal, il te détestait, argh que tu étais bête. Voilà, ton meilleur ami ne t'aimait plus. Non tu n'étais pas excessive non pas du tout. Il reprit « Mais le principal c'est que toi tu ailles bien. » Ah bah non, ça ne l'était pas pour toi ça. Il fallait que TON Samoumou aille bien, sinon, tu étais toute triste. Néanmoins, ton meilleur ami te gratifia d'un léger sourire qui ne t'échappa pas. Tu lui tapotas la joue comme on faisait pour rassurer les enfants. « Et je suis désolé pour... Enfin, que tu ais eu mal. » qué ? Il avait dit quoi là ? C'était donc ça ? Il s'inquiétait pour toi et il était malheureux maintenant ? Ah bravo Heaven, c'était très malin de ta part. Oh non non non, il ne fallait pas qu'il s'en veuille, ce n'était pas de sa faute. Instinctivement tu posas un doigt sur ses lèvres pour qu'il se taise, tu ne voulais plus entendre de telles sottises. Tu plantas tes grands yeux bleus-verts dans les siens, dans ses magnifiques prunelles. Tu ne bougeas pas durant quelques secondes. Dès fois tu le regardais et hop, tu étais partie. Il était trop beau, trop parfait, trop tout pour qu'il y ait la moindre trace de tristesse sur son visage. Tu t'approchas de lui et collas tes lèvres sur sa joue droite. Tu passas tes bras autour de son cou et cala ta tête sur son torse. « Je veux pas que tu t'excuses, ou que tu sois triste, ou malheureux, à cause de moi. » Tu le serras fort contre toi. Tu aimais sentir son parfum, il chatouillait tes narines et tu aimais cela. C'était l'odeur qui t'était la plus agréable au monde. Et puis tu aimais également sentir les muscles de sa poitrine. Tu aimais être avec lui, contre lui, proche de lui, tout simplement. « Dis moi de quoi tu es perdu mon Samoumou, j'aime pas te savoir comme ça. » Tu te redressas légèrement, plantant à nouveau ton regard d'ange dans le sien. « Tu sais que tu peux tout me dire hein. » Tu chatouillas son menton avec tes doigts avant d'éclater de rire. Il t'était facile de rire même dans des situations où pourtant tu ne l'aurais pas  souhaité. Mais les poils de son menton étaient si hilarants au toucher, que tu ne pouvais pas t'en empêcher. Quoi qu'il en soit, tu ramenas ton attention sur ton meilleur ami, gardant une parcelle de ton sourire, car tu ne savais pas le regarder sans expression sur le visage, et tu attendis qu'il te dise. Oui tu étais naïve, et oui tu espérais qu'il te dise ce qui n'allait pas et que tu puisses tout régler d'un coup de baguette magique. Sérieusement, on était des sorciers ou on ne l'était pas.


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Samaël O. Nicholson

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MessageSujet: Re: j'ai vendu mon âme au diable pour ton sourire ♦ saven (terminé)   j'ai vendu mon âme au diable pour ton sourire ♦ saven (terminé) EmptyDim 2 Mar - 8:22

❧i love you, more than anything, you're my life, my desire, my reason
saven


Elle te parlait de ton petit doigt qui selon Heaven était tout boudiné. elle le critiquait. Il n'y avait qu'elle pour critiquer un petit doigt. Tout ça parce que tu ne l'avais pas rattrapée quand elle avait trébuché. Ta meilleure amie était un sacré spécimen. Elle semblait tellement sérieuse quand elle te parlait de ton petit doigt. Tu la regardais surement bizarrement, du moins pendant quelques secondes. Puis tu décidas de la taquiner. Qui aimes châties bien pas vrai ? Tu lui fis croire que ton petit doigt pourrait la bouder. Qui aimerait se faire bouder par un petit doigt ? Personne. Et tu savais qu'Heaven n'aimerait pas du tout. C'était dans sa nature. Tu le savais, tu la connaissais. Jamais elle ne l'aurait supporté. Justement, tu vis son visage se transformer. Sa belle bouille d'ange se tordit d'une grimace, mais malgré tout tu la trouvais belle. Tu accentuas un peu plus le truc. Tu étais partis sur ta lancée. tu ne pouvais pas t'en empêcher. Et puis c'était bien drôle et comme ça elle ne critiquerait plus tes doigts "boudinés". Tu n'étais pas méchant, non, tu la taquinais. C'était vous. Tu faisais toujours ça. Elle avait beau te taper et te dire que vous seriez plus amis après tout ce que tu lui faisais, mais tu savais qu'elle n'était pas sérieuse et qu'enfin de compte elle aimait bien quand tu la taquinais comme ça. Il n'y avait qu'elle que tu taquinais, si on exceptait ta soeur que tu embêtait gentiment depuis sa naissance. Tu reposas tes yeux sur ta meilleure amie. Tu y vis un profond désespoir. Elle y croyait dur comme faire à ton histoire de petit doigt. Elle était triste. Tu étais peu être un coeur de pierre quelque fois, mais tu n'aimais pas la voir triste. Il fallait que tu y remedis et au plus vite, monsieur. Avant que tu n'es pu faire un mouvement, tu fus pris d'une douleur au fameux petit doigt. Par la barbe de merlin, elle avait une de ses poignes la petite Heaven. Elle tordait ton doigt entre ses mains. Elle ne semblait pas s'en rendre compte. Elle avait son air de petite fille sur le visage. Cet air qui te faisait fondre, toi le gros dur. Quand elle te faisait ce visage, tu n'avais qu'une envie : la garder près de toi et la protéger. Tu voulus prendre la parole, mais elle te surprit en se collant vivement à toi. Sa tête blonde était sur ton torse. Ton coeur s'emballa un peu. Tu espérais qu'elle n’entendrais rien. Tu baissas la tête pour l'observer. Son jolie visage était tourné vers toi. Vos yeux se croisèrent. « Haaan arrête, je voulais pas, désolé désolé ! » Ses yeux te quittèrent et tu las vis regarder ton doigt qu'elle tenait toujours dans sa main. Elle avait relâchée la pression. En la voyant regarder ton doigt de cette manière, tu te doutais de ce qui allait se passer par la suite. Heaven était prévisible. Plus que prévisible même. Pour toi du moins. Tu la regardas avec des yeux rieurs, un sourire aux lèvres. Tu essayais de t'empêcher de rire. Ce qui était avouons le très très difficile. « Vous me pardonnez, monsieur le doigt ? Non parce que Samoumou et moi on peut pas être séparés on s'aime trop, alors voilà, ce serait cool...   » Ok, elle était un peu folle de parler comme ça à un doigt. certain l'aurait même trouvée niaise ou complètement débile. Toi non, enfin pas vraiment. Avant oui, tu pensais ça, mais tu avais appris à la connaïtre et tu avais vu que ça faisait son charme. enfin de compte c'est pour ça qu'elle te plaisait car elle était totalement différente de toi. Vous vous complétiez. Elle était ta pointe de folie. Cette pointe de folie que tu avais besoin pour ne pas tomber dans la colère à tout moment. Tu avais besoin d'elle et de ta soeur ainsi que de ta mère. Les femmes de ta vie en quelque sorte. Il y avait aussi Ophélia mais ça c'était une toute autre histoire. Vous étiez proche. Oui, mais le problème c'est qu'elle parlait mal de ta meilleure amie et ça tu le supportais de moins ne moins. Tu avais beau l'apprécier, il y avait un point de non-retour qu'Ophélia risquait de dépasser très rapidement si elle continuait ses agissements. On ne touchait pas à Heaven de quelques manières que se soit. Il n'y avait que toi qui avait le droit de l'embêter car tu le faisais gentiment sans arrière pensée. « J'ai l'impression qu'il accepte tes excuses. Tu as de la chance Heav'... » dis-tu calmement. Un léger sourire fendit tes lèvres. Tu levas la main et ébouriffa les cheveux blonds de la jeune femme. Ca te faisait du bien de la revoir. Tu sais ce que vous avez va changer votre relation. Tu espère juste que cela ne va pas vous éloignez, tu ne le supporterais surement pas. Tu t'étais trop attaché à elle pour que cela se fasse sans encombre.

Cela faisait quelques jours que vous ne vous étiez pas vu. Tu pris de ces nouvelles. Tu entendis parler de Tyler, cet être immonde à tes yeux. Tu ne le supportais pas. Tu ne voyais pas comment Heaven, ta gentille et fragile Heaven, pouvait l'apprécier. Toi, tu lui parlas d'Alistair. Ton ennemi. Oui on pouvait dire ça. C'était vraiment la personne que tu détestait le PLUS au monde. C'est alors qu'Heaven voulut faire son super héro et aller s'occuper de ton ennemi. Tu ne voulais pas la vexer, mais il y avait peut de chance pour qu'Alistair prenne peur devant une mince Poufsouffle un peu folle et extravertie. Tu lui fis remarquer subtilement, pour une fois, ce qui provoqua une grimace de la part de la sorcière. Tu t’inquiétas pour elle. Tu savais qu'elle était têtu et tu ne voulais pas qu'elle s'aventure dans les pattes du Serpentard. Tu le lui dis clairement. Déjà qu'il s'en prenait à Willow s'était suffisant. Tu ne pouvais veiller longtemps sur les deux. C'était impossible. Tu n'étais pas sur humain, malheureusement.  « Vi. » répondit-elle tout en hochant la tête. Tu espérais fortement qu'elle n'irait pas se frotter à lui. De toute façon, si elle le faisait, la solution serait radicale. Il enfermerait les deux jeunes femmes en attendant qu'il s'occuper d'Alistair comme il le mérite. Seulement cette solution ne plairait à aucune des deux femmes. Surtout à Willow et tu ne voulais pas lui faire peur ou la mettre en colère alors il valait mieux pour tout le monde que toutes les personnes important pour toi se tienne éloigné d'Alistair. Tu changeas complètement de sujet. Tu parlas de la chose. De sa première fois. De votre fois car oui c'était toi qui avait initié Heaven au plaisir charnel. Tu avais envie de savoir comment elle vivait ça. Vous n'en aviez pas discuter depuis cette fameuse nuit. Elle semblait bien le vivre comme si ce n'était pas important, même si elle avait eu mal. Mais alors elle te posa la question à toi. Tu lui répondis. Bien sûr tu ne réfléchis pas. Tu parlas trop vite et des mots en trop sortirent de ta bouche. Tu aurait pu te taper à cet instant présent. Pourquoi tu avais dit ça crétin ? En plus tu continues. Tu vois les yeux d'Heaven s’écarquiller. Tu imagines ses méninges tourner à fond les ballons se demandant pourquoi tu te sentais bizarre et ça c'était pas bon. Elle allait te poser des questions et tu allais dire quoi toi ? De plus, elle se rapprocha. Son visage était tout près du tiens. Tu retins ton souffle. Tes yeux descendirent un instant vers ses lèvres. Tu n'y avais pas touché. C'était un lieu sacré, mais là tu avais terriblement envie d'y goûter. Elle avait de très belles lèvres ce qui te donna encore plus envie de l'embrasser. Arg. Tu déglutis difficilement. Tes yeux retrouvèrent ceux d'Heaven. Tu lui parlas encore une fois. Tu lui offris un léger sourire. Elle porta sa main à ta joue, ta tapotant gentiment. Et là tu sortis encore une connerie. La médaille du moins doué en relation, c'était bien pour lui. Samaël, tu es débile mon pauvre garçon. Tu lui dis que tu étais désolé de lui avoir fait mal, même si il faut l'avouer tu ne l'as pas fait exprès. A un moment, tu as sentis qu'elle n'étais pas à l'aise et tu as fais tout pour que ça soit mieux pour elle. Tu avais tout fait pour être le plus doux possible. Elle posa alors un des ses longs doigts sur ta bouche t'intimant de te taire ce que tu fis avec plaisir. Voila pourquoi tu ouvrais peu la bouche. Tu disais que des sottises en permanence, tu n'étais pas doué pour vivre en société. Loin de là. Ses yeux cherchèrent les tiens que tu lui offris avec tout le plaisir du monde. Le silence s'installa quelques instants entre vous. Tu l'examinas. Elle avait vraiment un visage d'ange. Elle avait bien changé depuis que tu l'avais rencontrée. Elle était une vraie femme maintenant et une belle femme. Tu savais que des fois, elle doutait d'elle. Elle croyait qu'elle ne plaisait à personne. En tout cas, toi, elle te plaisait. Et tu étais sûr que les autres garçons la regardaient aussi. Tu ne t'étais jamais autorisé à la regarder avec d'autres yeux que celui du meilleur ami ou du frère. Maintenant c'était différent. Très différent. Vous aviez passé un cap. Quoi qu'elle pense, votre relation avait changé depuis que vous aviez fait l'amour. Tu fus sortis de tes pensées par un bisous sur la joue de la part d'Heaven. Tu sentis ses bras entourer ton cou et sa tête se lover sur ton torse. Tu passas tes bras autour de ses hanches. Tu posas ton nez sur sa tête, respirant le doux parfum de ses cheveux.« Je veux pas que tu t'excuses, ou que tu sois triste, ou malheureux, à cause de moi. » Elle se colla un peu plus contre toi. Tu respiras difficilement. Si elle savait... Seule elle pouvait le rendre totalement heureux et épanoui. Seulement, Heaven n'en avait aucune idée.

 « Dis moi de quoi tu es perdu mon Samoumou, j'aime pas te savoir comme ça. Tu sais que tu peux tout me dire hein. » Merde. Tu étais coiné. Totalement coincé. Tu devais lui dire ou trouver autre chose, mais tu n'avais pas le cerveau assez vif pour trouver une bonne excuse. Et puis autant mettre les choses à plat maintenant. Tu sentis ses doigts te chatouiller le menton. Tu ne rigolas pas toi. Habituellement, tu mêlais ton rire avec celui de ta meilleure amie, mais là c'était clairement difficile. Tu grimas. Avais-tu avoir le courage de lui dire ? « Je ne suis pas certain qu'au fond de toi tu veuilles vraiment le savoir. » commenças-tu. Tu la regardas. Elle avait un visage illuminé par un merveilleux sourire. Tu la sépara un peu de toi. Tu touchas ses longs cheveux du bout des doigts. Ils étaient doux. Tu passas une mèche rebelle derrière son oreille. Tu continuas sur ta lancée. Tu caressa du bout des doigts sa joue, sa mâchoire. Puis tu laissas ta main retombée. « C'est à cause de toi que je suis perdue. A cause de ce qu'il s'est passé la nuit dernière. »  Tu aurais mieux fait de te taire. Tu te grattas la tête, signe que tu étais gêné et anxieux. Tu n'aimais vraiment pas parler de ces choses et avec Heaven c'était encore plus dur. Pourquoi avait-il fallut que tu acceptes son idée farfelue ? Si tu ne l'avais pas fait, tout aurait été plus facile. Vous auriez encore votre amitié si simple et si belle. Tu allais peut être tout gâché avec tes révélations. Cela faisait que quelques jours que tu ressentais ce que tu ressentais à cet présent. Pourtant tu ne pouvais pas le cacher plus longtemps. Les gens, enfin surtout Ophélia, se posaient des questions. Oui ton comportement avait quelque peu changé avec Heaven depuis cette nuit. Tu portais un regard tout nouveau sur elle. Enfin peu être pas si nouveau si tu y pensais sérieusement. L'idée t'avait peut être traversée l'esprit mais jamais plus d'une seconde. James t'avait sûrement charrié sur le fait que vous soyez proches avec Heaven et qu'il y avait plus que de l'amitié. Tu lui avais vite intimer de se taire. A l'époque tu la considérais comme une soeur. Cela avait bien changé. « Je sais pas comment te dire. » Il ne faut pas que tu sois direct. Il ne faut surtout pas que tu sois direct. Tu risque de lui faire peur. « Je pense que mes sentiments à ton égard changent. » Bien. Tu lui avais sûrement fait peur. Tu fermas la bouche. Tu ne devais plus dire un mot. Tu la regardas dans les yeux avec des yeux dévorant. Tu ne pouvais plus le cacher maintenant. Elle te plaisait. Tu la voulais pour toi seule. Ton corps ne pouvait le cacher. Tes yeux l'exprimaient fortement, tout comme ton coeur qui battait la chamade dans ta poitrine. Tu pris ses mains entre les tiennes. Tu attendais sa réaction avec impatience et peur. Tu avais peur. Tu n'avais pas eu aussi peur depuis bien longtemps. Tu avais peut être gâché votre amitié avec cette bombe...  

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Heaven A. Coleman

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MessageSujet: Re: j'ai vendu mon âme au diable pour ton sourire ♦ saven (terminé)   j'ai vendu mon âme au diable pour ton sourire ♦ saven (terminé) EmptyMar 4 Mar - 0:34




i love you once, i love you twice,
i love you more than beans and rice


Tu prenais tout très au sérieux. Un doigt n'était pas qu'un doigt. Il était une part entière d'un être, et qui comptait tout autant que sa tête ou que son cœur, à tes yeux. Ainsi, le petit doigt boudiné de ton meilleur ami avait une importance capitale, et tu ne pouvais pas te fâcher avec lui, ce n'était pas possible. Bien entendu, il était exclu que tu aies conscience qu'une personne ne pouvait pas se fâcher avec un doigt, tu n'étais pas réellement ce qu'on pouvait qualifier de sensée. Tu le bougeais, le tordais dans tous les sens, lui demandais pardon - au doigt, pas à Samaël. Bref, tu étais un peu déjantée, mais cela ne semblait pas déranger ton meilleur ami. Tu te rappelais qu'au début de votre rencontre, celui-ci avait du mal à te supporter. Tu parlais trop, criais, lui coupais la parole, tu faisais interagir un jeune homme qui n'avait qu'une envie : être seul. Mais tu n'avais pas lâché prise, tu l'avais accaparé, certes tu l'avais de nombreuses fois agacé mais au final, tu avais attendri ce cœur de pierre. Depuis, tu n'imaginais pas ta vie sans lui, comment cela serait-il même envisageable ? Il était tout pour toi, il était le gars très sérieux et colérique qu'il n'était pas avec toi. Avec toi, il était tout l'inverse. Il riait, se prenait à ton jeu, il te faisait des câlins. Il se laissait chatouiller alors que Merlin sait qu'il n'aurait toléré cela d'aucune autre personne. Tu voyais ton meilleur ami comme une sorte de héros, il était une personne que tu adorais et enviais. « J'ai l'impression qu'il accepte tes excuses. Tu as de la chance Heav'... » dit-il, tandis que tu te trouvais en face à face avec son doigt. Ses lèvres se fendirent en un léger et tendre sourire mais tu ne le remarquas pas. Tu étais fort trop concentrée. Captivée, un sentiment de profond soulagement t'envahis toute entière. Tu prenais cette histoire d'engueulade avec un doigt très au sérieux. Tu étais niaise, tout le monde le pensait. Il aurait été stupide de penser le contraire, mais tu n'en avais pas tout à fait conscience. C'était ton caractère, et si Eleanor tentait de te rendurcir, elle n'y était pas encore arrivée.

Face à la réponse de ton meilleur ami, tu lâchas un petit « Hiii » et te lovas contre son corps. Presque instinctivement, il passa la main dans tes cheveux tout en les ébouriffant. Tu aimais, non tu adorais, cette sensation. Tu ressentais à la fois la chaleur du corps de Samaël, et à la fois son attention envers toi, sa tendresse, son affection. Vous étiez si proches, et le deveniez encore plus avec le temps, à ton impression. Bien entendu, le fait que vous ayez fait l'amour ne rentrait pas en compte pour toi. Il s'agissait d'un service que ton meilleur ami t'avait rendu. Toute personne normale aurait été perturbée par ce qui c'était passé, gêné même, aurait compris l’ambiguïté. Là était bien le problème, tu n'étais pas une personne "normale". Tu parlais de tout cela comme si de rien n'était. La douleur que tu avais pu ressentir au début, tu la lui évoquais sans passer par mille chemins. Tu papotais comme tu aurais parlé du beau temps. Évidemment Samaël, lui, avait une réaction sensée. Il ne savait plus où se mettre le pauvre, et toi tu attendais qu'il te réponde. Allô la terre, ici la lune, je suis une rêveuse totalement déconnectée de la réalité. Finalement, ton meilleur ami t'avoua être désolé de ta douleur, mais surtout, il te confia qu'il était perdu. Oulalala, il y avait de quoi rendre une Heaven folle avec des énigmes pareilles. Tu voulais savoir ce qu'il se passait, évidemment que tu voulais le savoir. Comme si tu n'aurais pas pu le deviner, naïve. Et tes yeux s'écarquillaient, et faisaient probablement peur à ton meilleur ami, qui commençait à s'inquiéter de ses paroles. Car oui, il aurait été bien trop facile que tu comprennes du premier coup. Mais Samaël savait qu'il fallait être on ne peut plus précis. Cependant, il te sembla le voir déglutir en regardant tes lèvres. Quoi, tu avais une miette ? Tu regardas à ton tour les lèvres de ton meilleur ami, et sentis ton cœur faire des bonds. Tu paniquas. Que se passait-il à l'intérieur de toi ? N'avais-tu pas assez mangé ce matin ? Pourquoi la vue des lèvres de ton meilleur ami te mettait-elle dans un tel état ? Tu avais envie d'y goûter, tu le savais, mais est-ce qu'on faisait ça avec un meilleur ami ? Tu avais tant de questions qui tambourinaient dans ton crâne et en même temps, tu ne t'en étais pas posées autant lorsque tu lui avais demander d'être celui qui partagerait ta première fois. Tu avais confiance en lui, mais au fond, cette requête n'avait-elle que ce sens-ci ?

Tes bras se trouvaient enroulés autour du torse de ton meilleur ami, et tu sentis ses mains se glisser sur tes hanches. Sans savoir pourquoi, tu frémis. Son nez se mit à respirer ton shampoing et tu te lovas un peu plus contre lui, pour le sentir toi aussi. Les meilleurs amis agissaient-ils réellement de la sorte ? Si seulement tu t'étais posée la question. Mais tu étais contrariée. Tu voyais bien que Samaël n'était guère bien, et tu voulais arranger cela. Tu arrivais toujours à lui redonner le sourire, alors pour ce faire, tu lui intimas de tout t'avouer. Tu ne savais pas de quoi cette confession traitait, quand bien même il y en aurait une. Mais il pouvait, et devait, tout te dire. Tu étais trop curieuse de toute façon, tu avais besoin de savoir, et de faire en sorte que tout aille mieux pour lui. Son visage cependant se durcit, il sembla hésiter. Tu n'aimais pas le voir aussi sérieux. Il n'était pas sérieux avec toi. Dès fois, il essayait de l'être pour te gronder, mais il se déridait rapidement lorsque tu faisais la guignole. Là, tu l'avais chatouillé et il n'avait pas cillé. Son rire ne s'était pas mêlé au tien et tu sentis une profonde tristesse t'envahir. Quelque chose n'allait vraiment pas, tu commençais à angoisser toi aussi, tu redoutais les mauvaises nouvelles qu'il avait à te dire. Évidemment, qu'aurait-il pu t'annoncer de bon avec le visage qu'il arborait en ce moment ? Tu étais sceptique mais tu ne te démontas pas. Tu cherchais toujours le positif même quand une cause était perdue. Tu souris vivement pour l'encourager, et finalement il lâcha « Je ne suis pas certain qu'au fond de toi tu veuilles vraiment le savoir. » Pardon ? Tes sourcils se froncèrent. Pourquoi donc ne voudrais tu pas savoir, bien sûr que tu voulais savoir. Il s'éloigna quelque peu de toi et le désarroi s'empara de ton visage. Il étais évidemment que tu étais contrariée, tu ne savais pas vraiment ce qu'il se passait et ça te rendait folle. Tu ne voulais pas deviner, tu ne savais pas le faire d'ailleurs. Tu souhaitais juste qu'il te dise. Tu étais grande, tu étais prête à entendre ce qu'il avait à te dire. « C'est à cause de toi que je suis perdue. A cause de ce qu'il s'est passé la nuit dernière. » Ton visage changea immédiatement de couleur. Toi. Il était mal à cause de toi. Tu étais à deux doigts de fondre en larmes. Tu t'étais arrêtée à la première partie de sa phrase sans même calculer la deuxième. Tu étais la pire meilleure amie du monde. Tu avais envie de prendre un coussin et de te l'écraser contre la tête jusqu'à ce que mort s'en suive. Puis soudain tu percutas. La nuit dernière. La nuit où il avait accepté de faire l'amour avec toi, pour que tu aies toi aussi une expérience à ce niveau-là, et que ce ne soit pas un abruti fini qui s'en charge. Ton cœur se rétracta dans ta poitrine. Tu n'étais pas débile, tu comprenais enfin que tu n'aurais pas du demander cela à ton meilleur ami. Cela l'avait de toute évidence perturbait, dérangeait. Il avait probablement tellement détesté ça, et à présent il n'osait plus te regarder, ou à peine. « Je sais pas comment te dire. » Tu fermas les yeux, des perles de larmes flottaient dans tes yeux. Tu voulais lui intimer de se taire. Tu avais tout gâché entre vous, il ne voulait plus être ton meilleur ami, tu en avais la certitude, il te détestait presque. Respirant un grand coup, tu attendis la suite. Car il y avait forcément une suite, n'est-ce pas ? Et comme attendu, ses lèvres lâchèrent « Je pense que mes sentiments à ton égard changent. » Ta respiration se coupa, littéralement. Tes yeux se rouvrirent, tu ne pleurais pas et pourtant, ce n'était pas l'envie qui manquait. Ses sentiments avaient changé, ça ne pouvait rien présager de bon. Tu secouas la tête négativement, cela ne pouvait pas être possible, tu ne pouvais pas avoir tant gâché les choses. Tu t'en voulais tellement. La tristesse était plus flagrante sur ton visage, c'était une certitude. Tu étais triste, énervée contre toi-même, et dans un souffle, tu murmuras « Tu me détestes. » Le désespoir se lisait dans tes yeux, mais tu ne le regardais pas. Si tu le regardais, tu comprendrais, mais tu avais trop honte d'avoir gâché votre amitié. Regarde-le. Tu poursuivis dans ta lignée, persuadée par ta pensée. « J'ai tout gâché c'est ça ? C'était nul de me faire l'amour ? Et maintenant, tu ne m'aimes plus. » Tu sentis les mains de ton meilleur ami - si tu pouvais toujours l'appeler ainsi - se glisser entre les tiennes, et les maintenir entre celles-ci. Son geste n'était pas froid, il semblait au contraire anxieux. Tu fronças les sourcils, tu avais dit qu'il ne t'aimait plus sans même peser tes paroles. Pour la première fois de ta vie, tu avais imaginé le pire, tu n'avais pas fait preuve de ton optimisme habituel, et peut-être que tu t'étais totalement planté. Relevant doucement ton minois vers le sien, tu t'aperçus que ses yeux te transperçaient. Pas d'une manière habituelle, non. D'une façon que tu n'avais jamais connue, et soudain, ton cœur se rétracta dans ta poitrine. Tu n'étais pas niaise, tu essayais de comprendre, mais ses yeux ne te trompaient pas. Tu avais faux sur toute la ligne, il ne te détestait pas. Un soulagement empli ton cœur tandis qu'à ton tour un sentiment de profonde anxiété t'envahissait. Tu plongeas tes yeux dans les siens, et il semblait que du désir émanait de Samaël. Cela faisait tilt dans ton crâne. « Tu ne m'aimes plus... » répétas-tu « Ou alors... Est-ce que... Tes sentiments ont évolué positivement ? » Ton cœur fit un bond. Était-il possible que ton meilleur ami ressente quelque chose à ton égard ? Des sentiments, peut-être ? Ton souffle se fit court. Tu n'avais jamais envisagé cette option, et peut-être que tu aurais du... Et si cela était vrai, qu'est-ce que cela signifiait, pour vous ? Qu'est-ce que cela changeait ? C'était à ton tour d'être déboussolée, et pourtant tu n'avait que deux envies... « Est-ce que tu ressens quelque chose pour moi, Samaël ? » Lui poser cette question, et qu'il te réponde positivement. Tu ne savais pas trop pourquoi, ou alors tu n'osais pas te l'avouer, mais tu avais envie qu'il te le dise. Tu voulais cela, ton coeur le voulait. Et pourtant, tu ne comprenais pas réellement ce qu'il était en train de se passer. Ou alors, tu le comprenais un peu trop. Tout était brouillon dans ton crâne. Tes lèvres parlaient presque plus vite que tu ne le pensais, et tu ne te l'expliquais pour l'instant pas. Pourtant, des milliers de choses interagissaient dans ta tête, et dans ton cœur, c'était pire. Il y avait cette sensation que tu n'avais jamais ressenti, qui remuait tes boyaux, et qui te donnait envie d'être plus proche encore de ton meilleur ami en permanence. Et si cela avait un sens ?
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Samaël O. Nicholson

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MessageSujet: Re: j'ai vendu mon âme au diable pour ton sourire ♦ saven (terminé)   j'ai vendu mon âme au diable pour ton sourire ♦ saven (terminé) EmptyMar 4 Mar - 3:39

❧i love you, more than anything, you're my life, my desire, my reason
saven


Elle était proche de toi. Si proche. Elle était collée contre ton torse. Tu pouvais sentir son coeur battre, son souffle chaud dans ton cou. Ses bras fragiles entouraient ton corps. Tu aimais ça. Tu aimais qu'elle fasse ça. Tu n'étais pas vraiment le genre d'homme à apprécier les marques d'affection, mais avec Heaven, tu avais appris à les aimer. Au fur et à mesure du temps, tu t'étais rapproché d'Heaven. Tu ne t'en étais pas rendu compte, mais vous aviez sûrement passé le cap de meilleurs amis depuis un moment déjà. Vous voiliez la face. Du moins de ton coté. Cette nuit où tu lui avais fait l'amour avait été le déclic. Tu voyais enfin ce que tu ressentais pour elle. Du moins, tu le devinais. Tu te rendais enfin compte que quand tu la voyais ton coeur ratait quelques battements. Quand tu la voyais avec d'autre garçon, comme ce Taylor, une pointe de jalousie t’envahissait. Au début, tu pensais que c'était normal. Tu ne voulais que personne ne te sépare d'Heaven. Elle était ta meilleure amie, ta soeur. De toute évidence, elle était bien plus que ça et tu ne t'en rendais compte que maintenant. Il t'avait fallut des années pour le découvrir. Il avait fallut qu'elle te fasse cette proposition. La question maintenant était " vais-je le lui dire ou non ? ". Tu connaissais Heaven. Tu la connaissais par coeur. Mais là, tu ne savais comment elle pouvait réagir. Prendrait-elle peur ? Ressentirait-elle la même chose ? Si non, leur amitié serait-elle fini ? Un tas de question le turlupinait. Tu la regardais. Elle était belle et ça elle en avait aucune conscience. Combien de fois t'avait-elle dit qu'à son goût elle n'intéresserait jamais personne ? Des milliers de fois. Pourtant toi tu savais que des garçons s'intéressaient à elle. Tu surveillais ça de près. Au début, tu pensais que c'était parce que tu voulais le meilleur pour Heaven. Tu ne voulais pas qu'elle tombe sur un crétin qui lui bousillerait le coeur, la réduisant en miettes. Tu ne l'aurais jamais permis. Maintenant tu savais que c'était parce que tu voulais qu'elle t'appartienne. Mais jamais tu n'avais fait peur à un des ses prétendants. Oui elle était belle, plus que de raison. Tu ne le lui avais jamais vraiment dit. Du moins pas explicitement. Tu aurais dû. Elle méritait de savoir qu'elle était belle, l'une des plus belles femmes de Poudlard. Son petit corps était contre le tien. Tu passas tes mains dans son dos. Que c'était bon de la touché. Tes mains descendirent jusqu'à ses hanches. Cela là gênait-elle ? Tu la sentis frémir sous tes doigts. Peu être allais-tu trop loin. Tu remontas tes mains dans le creux de son dos. Cependant, tu penchas la tête vers elle, dans ses cheveux. Tu sentais son parfum délicieux. Tu la sentis se coller un peu plus à toi. Un feu ardent commença à prendre au creux de ton ventre. Une sensation très agréable quand on savait pour qui il avait apparut. Elle te demanda de tout lui dire, tout ce qui te tracassait. Allais-tu arriver à le faire ? Tu avais peur. Peur de sa réaction. Tu voyais bien que ta meilleure amie avait le sourire aux lèvres et qu'elle essayait de te dérider. Mais tu n'en avais aucune envie là. C'était bien trop important. Heaven ne semblait pas vouloir croire que cette histoire qui te tracassait pouvait être sérieuse.  Pourtant elle l'était.

Son rire emplit la pièce silencieuse. Tu ne mêlas pas le tien au sien cette fois-ci. Cela ne sembla pas lui plaire. Tu n'aimais pas la contrarier, mais là tu n'avais pas le choix. Le sujet était trop sérieux. Tu vis la tristesse envahir le visage de ton petit ange blond. Le con. Voila que tu allais la rendre triste maintenant avec tes agissements. Tout le contraire de ce que tu voulais. Tu te giflas intérieurement. Elle te lanças tout de même un sourire pour t'encourager à lui parler. Tu commenças. Tu lui fis remarquer que tu n'étais pas sûr qu'elle veuille réellement savoir ce qui t'angoissait. A cette remarque, elle fronça les sourcils. Non, elle ne devait pas faire ça. Tu passas ta main sur sa douce joue. Elle angoissait tu le voyais. Toi tu devenais anxieux. Par la barbe de merlin. Dans quoi tu t'embarquais là ? Tu étais foutu. Totalement foutu. Quand tu lui avouas que c'était à cause d'elle qu'en quelque sorte, tu étais perdu, tu vis son visage se décomposer une nouvelle fois. Tu étais vraiment un cas. Aucun tact, aucune délicatesse. Tu étais plus que maladroit pour avouer tes sentiments, il fallait le dire. Tu voyais des larmes lui monter aux yeux. Non. No Heaven. Ne pleure pas. Tu avais envie de la prendre dans tes bras, la serrer. Tu n'était pas sûr qu'elle accepterait. Elle interprétait mal tes paroles qui n'étaient pas du tout explicites. Boulet de première Samaël. Qu'avais-tu fais au bon dieu pour n'être doter d'aucune tact ? Tu te demandais bien. Il fallait que tu répares ça, au plus vite. Avant qu'elle ne croit qu'elle t'avait fait du mal ou autre chose de pire. Elle ferma les yeux. Des perles transparents coulaient le long des ses joues. Elle pleurait. Tu étais cruel. Le plus bête des meilleurs amis, le pire des meilleurs amis même. Tu étais indigne d'elle. Tu la vis prendre une grande inspiration. Ce que tu fis aussi avant de lui dire que tes sentiments avaient changé à son égard. Véritable bombe. Enfin elle ouvrit les yeux. Toi tu la dévorais des yeux. Tu pouvais voir que ses yeux étaient baignés de larme, mais aucune ne coulait. Elle secoua la tête négativement. Quoi ? Qu'y a-t-il ? Elle ne ressent pas la même chose, c'est ça ? Tu en étais sûr. Jamais, jamais tu n'aurais dû lui dire. C'était une bêtise, l'une des plus grosses bêtises de ta vie, de ta misérable vie. Soudain tu l'entendis murmurer : « Tu me déteste. » Avais-tu bien entendu ? La détester, elle Heaven ? Que que quoi ? N"importe quoi. Elle n'avait pas compris ce que tu avais dit. D'un certain coté tu étais soulagé. Tu avais peut être encore une petite chance. Une chance minime, mais une chance quand même. Elle ne te regardait pas. Heaven tournait la tête. Tu penchas la tête essayant de capter son regard. Non il ne fallait pas qu'elle pense ça. Ce n'était pas ça du tout. Loin de là. Tu étais loin de la détester. « J'ai tout gâché c'est ça ? C'était nul de me faire l'amour ? Et maintenant, tu ne m'aimes plus. » Elle était tellement loin du compte. Si loin. Tu pris précieusement ses mains dans les tiennes. Elle semblait si fragile en cet instant présent. Une petite poupée qui pensait que tu la détestait. « Heaven, s'il te plait... » Tu crus la voir froncer les sourcils. Elle n'avait pas à se mettre dans un tel état. Non, elle devait te laisser parler. Tu devais lui dire qu'elle était loin du compte. Lui faire l'amour avait surement été la meilleure chose qui lui était arrivé depuis un long moment. Cette nuit avait été merveilleuse. Tu la regardais comme si tu allais la dévorer. Comment pouvait-elle penser ça ? Doucement, elle leva la tête vers toi. Son visage était si beau, malgré la tristesse qui semblait cependant partit petit à petit. Elle te regardait dans les yeux. Tu t'y plongeas comme jamais tu n'avais fait encore. Ses yeux, ses magnifiques yeux. « Tu ne m'aimes plus...  » NON t’apprêtais-tu  à crier de toutes tes forces. Bien sûr que tu l'aimais, plus que de raison même. « Ou alors... Est-ce que... Tes sentiments ont évolué positivement ? » Enfin elle allait dans ton sens. Tu souris sans t'en rendre compte. « Est-ce que tu ressens quelque chose pour moi, Samaël ?  » Elle t'avait posé la question. La fameuse question. Maintenant tu ne pouvais plus faire demi-tour. Lui dire ce que tu ressentais vraiment, c'était la meilleure chose à faire pour toi. Cette fois-ci, tu devais dire ce que tu ressentais vraiment. Tu ne devais pas te défiler.

Tu la regardas dans les yeux, t'y perdant une nouvelle fois. Elle ne te donnait aucun indice sur ce qu'elle ressentait vraiment elle. A ses yeux, étais-tu seulement le meilleur ami bourrin ? Surement. Tu attendais trop d'elle. Tu n'avais pas le droit d’espérer qu'elle ressente la même chose pour toi. Elle était trop bien pour toi. Tu ne la méritais pas après tout ce que tu avais fait : redoubler une année, te battre avec les autres... Tu tenais toujours ses mains dans les tiennes. Elles étaient douces. Tu te passas ta langue sur tes lèvres. Elles étaient toute sèches. Tu reportas ton attention sur Heaven, sur son visage. Tu serras ses mains un peu plus fort tout en prenant soin de ne pas lui faire mal. Tu ramennas l'ensemble de vos mains contre ton torse. Tu l'approchas un peu plus de toi. Vos visages étaient à quelques centimètres. Tu la sentais respirer, de façon saccadée. Ses lèvres étaient plus qu'accessible à cet instant et tu avais une furieuse envie de t'en emparer. « Je suis loin de te détester Heaven. Tellement loin. » Tu la regardas minutieusement. Tu n'avais jamais été aussi doux avec quelqu'un depuis bien longtemps. La dernière fois que tu l'avais été, c'était quand Willow était encore très jeune et qu'elle avait besoin de ta protection. « Oui, je ressens quelque chose pour toi. » Tu te mordis la lèvre. Vous avez atteint un point de non retour. Tu ne savais comment elle allait réagir. Tu n'avais jamais été aussi anxieux. Plus rien d'autre n'importait qu'Heaven en cet instant présent. Ton Heaven. « Je dois t'avouer que ça me fait peur. Mais avec cette nuit, je me suis rendu compte que je tenais plus à toi que je ne le pensais. » Tu avais rapproché ton visage sans t'en rendre compte. Vous étiez proche, si proche. Tu pouvais sentir son souffle sur tes lèvres, comme un appel. Tu ne devais pas céder. Pas avant qu'elle t'ai dit que c'était réciproque. Tu n'avais aucun droit de l'embrasser si ce n'était pas le cas. Tu te reculas légèrement pour ne pas lui faire peur. Tu touchas son visage une nouvelle fois. Ta main carressa sa joue, son cou et elle remonta vers son menton que tu touchas seulement avec ton pouce, d'un air tendre. « Je me suis voilé la face trop longtemps. Je suis désolé si je te fais peur Heaven, mais ce que je commence à ressentir est bien trop fort pour que je puisse te le cacher. » Tu la regardas. Tu avais envie de l'embrasser. Mon dieu que ses lèvres te tentaient. Ton coeur battait la chamade, ton estomac se contractait, le feu au creux de ton ventre prenait de plus en plus d'ampleur. Tu ne pouvais vraiment plus le cacher.



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Heaven A. Coleman

    boom clap ⚔ magic in your veins
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MessageSujet: Re: j'ai vendu mon âme au diable pour ton sourire ♦ saven (terminé)   j'ai vendu mon âme au diable pour ton sourire ♦ saven (terminé) EmptyJeu 20 Mar - 7:33




i love you once, i love you twice,
i love you more than beans and rice


Vous étiez l'un contre l'autre. Tu étais bien, tu étais parfaitement bien. Samaël avait, depuis votre rencontre, tout représenté pour toi. Il était ton ami, le meilleur de tous, ton camarade, ta moitié, ton univers. Vous étiez loin d'être promu à une amitié, mais il t'avait finalement adopté, et vous ne vous étiez jamais plus lâchés. Ainsi, vous étiez extrêmement proches, tellement proches que tu avais voulu de lui qu'il accepte être ta première expérience sexuelle. Tu ne possédais pas le second degré qui aurait pu te faire percuter que la situation était étrange. Ton meilleur ami avait d'abord largement refusé, puis n'avait pu supporter de voir ton visage triste à la longue. Tu était son rayon de soleil, tu lui apportais le sourire, lui qui l'avait si peu souvent, tu le savais. Cet acte avait été parfait. Tu voulais savoir pourquoi il y avait tant d’émulsion autour de celui-ci, désormais tu comprenais. Mais ce n'était pour toi qu'une formalité, certes tu avais ressenti des choses si intenses en sa compagnie, mais tu n'avais pas l'impression de rougir plus que d'habitude en sa présence. Tu rougissais tellement souvent, en même temps. Quoi qu'il en soit, si ton comportement envers Samaël était habituel, le sien était bien différent. Il semblait gêné, confus, et par dessus tout, perdu. Cela te rendait triste, tu ne comprenais pas, et celui-ci ne semblait pas en proie à t'expliquer. Tu avais ce picotement dans ton cœur quand tu le regardais que tu ne t'expliquais pas. Tu ne te posais pas assez de questions pour l'interpréter et pourtant, si tu t'y attardais ne serait-ce qu'un seul instant, la même évidence que celle que semblait vouloir te délivrer ton meilleur ami vivait en toi. A la place, tu étais persuadée qu'il te détestait. Lui qui avait fait l'amour avec d'autres filles déjà, tu le savais, avait probablement trouvé ta performance médiocre, si encore on pouvait appeler cela de la sorte. Ça avait du être si nul pour lui que tu avais presque les larmes aux yeux tant tu t'en voulais. Évidemment que tu n'étais pas à la hauteur de ton Samoumou national. En plus, dorénavant, il n'arrivait même plus à te parler. Si seulement tu te doutais être si loin du compte. Ton meilleur intervint « Heaven, s'il te plait... » mais tu étais trop concentrée sur tes pensées pour te rendre compte de la réalité.

Samaël te prit les mains, et tu ne fis aucune tentative pour les retirer des siennes. Tu te sentais faible, affaiblie en réalité. Tu avais si peur, étais si triste, tu voulais être parfaite pour ton meilleur ami, et qu'il t'aime comme il l'avait toujours fait. Mais ses sentiments avaient changés, il venait de te le confier. Tu interprétas ses paroles, comme tu savais si bien - et par cela entendons bien que tu te trompais à pratiquement tous les coups - le faire. Mais face au regard du jeune homme face à toi, ce regard qui ne pouvait tromper, pas même te tromper à toi, tu ouvris finalement ton esprit. Tu te trompais peut-être sur toute la ligne. Samaël ne pouvait te détester, en y pensant bien. Il était si affectif avec toi. Et puis, ce n'était pas comme si il existait réellement des ruptures en amitié. Ou du moins, pas des soudaines et sans raisons fondamentales. Or Samaël et toi ne vous étiez pas disputés, et même si vous l'aviez fait, vous vous seriez réconciliés dans la seconde qui suivait, pour la simple et bonne raison que vous ne pouviez pas vivre l'un sans l'autre. C'est sur cette pensée et devant le regard si charnel de ton adoré meilleur ami, qu'une lumière s'éclaira dans ton esprit. Tu t'étais éparpillée, tu n'avais posé les yeux sur l'essentiel, sur ce qui valait le coup de retenir ton attention. « Je suis loin de te détester Heaven. Tellement loin. » Tu relevas ton doux visage un peu plus, tu déchiffrais les émotions de ton meilleur ami dans ses yeux, ou du moins tu essayais. Il était si doux, tendre, son visage était calme, paisible, et surtout, et ton cœur faillit manquer des battements à plusieurs reprises face à ceci, il te dévorait du regard, te dévorait de tout ton être, et cela ne pouvait pas t'échapper. Pas avec la façon dont il te regardait. Tu te sentis rougir, et ne put qu'exprimer tes pensées en questions. Peut-être que les sentiments de Samaël n'avaient pas changés mais évolués. Pour toi, il y avait une très claire distinction entre les deux, et pourtant, cela revenait du pareil au même. Ils s'étaient transformés, et tu comprenais enfin.

Lorsque tu demandas à ton meilleur ami si ses sentiments avaient grandis au sens positif du terme, tu le vis sourire. Son sourire semblait complètement incontrôlé. C'était son cœur qui parlait et non sa tête, de toute évidence. Toi, tu étais le genre de personne à toujours t'exprimer avec ton cœur, mais tu connaissais ton meilleur ami, et tu savais que pour lui il s'agissait de tout l'inverse. Il s'exprimait avec sa tête, en général, toujours. Pas cette fois-ci. La question fatidique résonna dans ta tête en même temps qu'elle retentissait dans la salle : ressentait-il quelque chose pour toi ? Ton cœur tambourinait à mille à l'heure dans ta poitrine, c'était presque si tu ne sentais ton corps trembler à l'intérieur de ton être. Tu appréhendais, c'était clair. La réponse t'importait réellement, tu commençais à te poser des questions que tu n'avais jamais envisagé. Et ce tant sur le cas de ton meilleur ami que sur le tien. Cela faisait un moment que ton cœur battait plus vite en sa présence, bien qu'il ait toujours battu rapidement et que tu ne te le sois jamais expliqué. Car cela ne te faisait pareil avec personne d'autre. Tu l'avais toujours attribué au fait que ce soit lui, mais si, c'était lui, le garçon ? Tu respirais avec difficulté, tes mains n'arrivaient même plus à rendre leur pression à celle du Serpentard. Et finalement, il prononça les paroles tant attendues. « Oui, je ressens quelque chose pour toi. » D'abord, tu crus n'avoir pas bien entendu. Plusieurs fois, tu clignas des yeux. Tu n'étais pas bien sûre, peut-être rêvais-tu. Tu voulus te pincer mais tu te rappelas que tes mains étaient dans celles de ton meilleur ami, et très franchement, si il te prenait déjà pour la folle que tu étais, tu ne voulais pas envenimer ton cas. Les avait-il dit, ces paroles, ou les avais-tu rêvées ? Comme pour confirmer leur existence, d'autres vinrent s'ajouter, et tu les écoutas avec attention. « Je dois t'avouer que ça me fait peur. Mais avec cette nuit, je me suis rendu compte que je tenais plus à toi que je ne le pensais. » Oh, cette nuit n'avait pas été horrible, alors. Au contraire même, elle l'avait marqué. Tu sentis le rouge te monter expressément aux joues, et la couleur pivoine te colla plus à la peau qu'elle ne l'avait jamais fait. Tu te demandais si tu n'étais pas même en train de devenir transparente. Bien sûr que tu ressentais quelque chose pour Samaël également, et pour la première fois de ta vie, cela te sautait aux yeux. C'était des tas de détails que tu adorais mais ne considérais pas, et que tu aurais du prendre en compte pour réagir plus tôt. Cela était étrange de comprendre la nature des ressentis de son être qu'au moment même où la personne en face de vous vous avez les siens, non ? C'était comme un déclic, comme si la vérité avait toujours été enfouie en toi, ne demandant qu'à sortir, mais restant parfaitement cachée jusqu'au moment désiré. Et vous y étiez, vous étiez là, à vous regarder sans relâche, à tenter de comprendre les sentiments de l'autre, alors que comprendre les vôtres vous avez été si difficile. « Je me suis voilé la face trop longtemps. Je suis désolé si je te fais peur Heaven, mais ce que je commence à ressentir est bien trop fort pour que je puisse te le cacher. » La main de Samaël se baladait sur ton visage, caressant ta joue, ton cou, ton menton, si tendrement. Tu lui attrapas la main avec l'une des tiennes, et la retint contre ta peau. Doucement, tu y enfonças ton visage tendrement, profitant de la tendresse du jeune homme que tu connaissais si bien en lui. Il te regarda avec intensité, et tu sentis le feu te monter aux joues d'autant plus. « Oh, Samaël. » lâchas-tu en baissant les yeux. Tu n'arrivais pas à maintenir son regard car il t'impressionnait trop. A tes yeux, ton meilleur ami avait toujours été supérieur à toi, à tous les niveaux. Il méritait tout le meilleur, tu l'avais toujours pensé, tu le pensais toujours. Et pourtant, c'était de toi qu'il était amoureux. Ton cœur se mit à battre la chamade à cette pensée. Tu ne le méritais pas, tu ne comprenais pas pourquoi il te voulait toi, tu n'avais rien pour toi, tu n'avais rien du tout, et les autres filles avaient tellement plus, tellement tout ce qui pouvait plaire à ton Samaël. Tu te décidas à te lancer. Après tout, il avait été honnête avec toi, tu devais l'être en retour. Tu relevas les yeux vers lui, et tu fondis à sa vue. Il était si beau. Tu l'avais toujours trouvé si beau, mais le fait d'imaginer qu'il pourrait un jour être tien te rendait si nerveuse et compulsive en même temps. « Je... Je n'ai pas peur de ce que tu me dis, je, juste, je ne comprends pas... Tu pourrais avoir toutes les filles que tu veux et moi je ne suis que... Moi. » C'était la triste réalité de ta pensée, tu pensais réellement cela, et cela t'attristait. Pourtant, tu avais envie en même temps de sauter de joie à la pensée des sentiments que le vert et argent ressentait à ton égard. Tu ne voulais pas qu'il se méprenne sur tes sentiments, tu n'essayais pas de l'esquiver, tu devais lui dire que c'était réciproque, mais tu avais tellement honte. Honte d'avouer à ton meilleur ami ce désir que tu avais pour lui, et que tu avais toujours eu en réalité ? Tu étais une fille qui ne se prenait pas la tête avec de trop lourdes réflexions, tu aimais la spontanéité tout autant que la vie, et pourtant, tu savais que Samaël t'avait toujours fait frissonner, sans réellement te l'avouer. Tu retins ton souffle, tu avais besoin de courage pour dire ce que tu allais dire, et tu priais pourtant de ne pas t'évanouir sous le manque d'oxygène, toi qui avait une certaine expérience en la matière, pour t'être évanouie au moment où le choixpeau allait prononcer le nom de ta maison en première année. Tu dis doucement « La vérité c'est que quand je suis prêt de toi, je retiens mon souffle car tu es loin de me laisser indifférente, et que depuis cette nuit, je rêve de recommencer, mais par dessus tout, je rêve de toi. » Ta bouche avait parlé si rapidement que c'était comme si une autre personne avait parlé pour toi. Jamais au grand jamais tu n'aurais été capable de dire des choses pareilles en étant tout à fait toi. Et pourtant, tu pensais toutes ces choses. C'était fou, c'était comme si une force surhumaine était sortie de tu ne savais où, pour exprimer les choses que tu ne savais pas dire. Et tu avais été si franche, que tu craignais d'avoir tout gâché. Mettant ta main près de tes lèvres, tu roulas des yeux et murmuras un « Pardon... » avant de prier pour que ta tête ne s'enfonce dans ton pull et qu'on ne te retrouve plus jamais, tant tu avais honte de toi, pas honte de tes aveux mais honte de ne savoir comment agir, te comporter, honte de ne pas savoir comment une personne normale aurait confessé cela. D'autre part tu avais peur, une peur certaine de ce que Samaël pouvait bien penser de cela...

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Samaël O. Nicholson

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MessageSujet: Re: j'ai vendu mon âme au diable pour ton sourire ♦ saven (terminé)   j'ai vendu mon âme au diable pour ton sourire ♦ saven (terminé) EmptyVen 18 Avr - 22:08

❧i love you, more than anything, you're my life, my desire, my reason
saven


La belle blonde se tenait devant toi, la tête baissée et triste. Tu n'avais pas compris ce changement de comportement. Elle ne semblait pas comprendre le sens de tes paroles. En même temps, il ne fallait pas dire que tu n'avais pas été explicite. Cela était normal qu'elle interprète mal tes paroles. Tu n'avais pas été clair, pas le moins de du monde. Elle croyait que tu la détestait, elle, la fille la plus adorable du monde. Il était vrai qu'elle pouvait être agaçante, tu le savais depuis le premier jour où tu l'avais rencontré. Mais depuis que vous étiez amis, jamais tu ne l'avais détesté ne serait-ce qu'une seule minute. Tu l'adorais, tu l'aimais. Et ça, ça ne changerait pas. Tu ne comprenais pas comment elle pouvait penser que cela pouvait en être autrement. Cette petite tête blonde t'était indispensable. Ne le comprenait-elle pas ? Tu savais que tu n'étais pas assez démonstratif et que tu avais du mal à montrer tes sentiments et ton affection, mais cela ne voulait pas dire que tu ne l'aimais pas. Bien au contraire même. Mais là tout avait changé. Tu regardait ta "meilleure amie" - si tu pouvais encore l'appeler comme ça- avec des yeux nouveaux. Tes yeux étaient remplis de tendresse, d'amour. Elle l'avait surement remarqué qu'elle en changea d'attitude. Elle comprenait enfin. Tu l'espérais du moins. Tu commenças à lui parler, avec une douceur qui ne te ressemblait pas. Tu n'avais jamais parlé de cette manière, même avec Willow ton adorée de petite soeur. Sans t'en rendre compte, tu la dévorais des yeux. Tu la vis rougir. Heaven devait être gênée. Tu la comprenais. Tu la connaissais. Tu essayas, de tout ton être, de t'empêcher de la regarder plus longtemps avec ces yeux-là, malgré que tu aimerais encore et encore l'observer. Tu voyais qu'elle commençait à être bouleversée. Alors que toi, tu commençais à être plus à l'aise. Tu sentais que ton coeur s'allégeait. Tu gardais ça enfoui profond dans ton coeur depuis plusieurs, voire quelques mois, sans que tu t'en rendes compte. Tu lui ouvrais ton coeur. Elle était réceptive. Tu ne savais pas encore, cependant si c'était dans le bon sens. Tu l'espérais de tout ton être. Tu avais besoin d'elle comme jamais tu n'avais eu besoin d'elle. Heaven te devenait de plus en plus indispensable. Jamais, au grand jamais, tu n'aurais pensé t'attacher à une personne aussi fort que tu l'avais fait avec elle. C'était magique. Tu voulais ressentir ça, encore et encore. Tu ne voulais pas que ça s'arrête. Tu ne pourrais pas le supporter si cela venait à arriver. Ta belle était devenue tout pour toi, tu venais de t'en rendre compte. Toutes les autres filles étaient insignifiantes à coté. Tout ça ne plairait pas à Ophélia, mais tu t'en fichais. Tu ne lui appartenait pas, loin de là même. Tu faisais ce qui te plaisait. Et là, ce dont tu avais le plus envie, c'était d'être avec ta meilleure amie. Et rien ni personne ne pourrait t'en empêcher. A part la concernée. Tu lui avouas enfin que tu ressentais quelque chose de fort pour elle. Tu te sentais libéré, malgré qu'il y avait toujours le poids de savoir ce qu'elle, elle ressentait. Tu le redoutais tellement. Ton coeur ne s'arrêtait pas de battre. Tu respirais difficilement maintenant. Tu tenais toujours les mains de ta douce entre les tiennes. Oui, tu l'aimais. Maintenant, tu en étais certain.

Après tes révélations, tu vis Heaven cligner plusieurs fois des yeux. Elle semblait abasourdie. C'était plus que compréhensible. Comment pouvait-elle croire que toi, son brute de meilleur ami qui avait redoublé, pouvait ressentir qu'elle chose pour elle, la jeune femme fragile, bavarde et loufoque ? Pourtant c'était le cas. Elle te complétait à merveille. Elle était tout ce que tu ne serais jamais. Elle t'apaisait, te faisait rire et parler plus que jamais. Heaven était ton tout. Tu ne le réalisais que maintenant. Qu'à cet instant où tu pouvais peut être la perde si jamais elle ne ressentait pas la même chose que toi. Tu espérais que ça ne soit pas le cas bien sur. Mais tu comprendrais très bien Heaven. Elle méritait beaucoup mieux. Elle méritait quelqu'un de doux qui n'ai pas peur de ses sentiments et de les montrer. Mais si jamais elle t'acceptait, tu te promettait d'être un peu plus cet homme là. Pour elle. Tu lui devais bien ça pour tout ce qu'elle t'apportait. Tu caressais doucement ses mains. Geste nouveau pour toi. Tu lui avouas tes peurs, mais que tu étais bien conscient de ce que tu ressentais et que tout ça était bien réel. Tu ne pu t'empêcher de parler de cette fameuse nuit. Tu la vis rougir une nouvelle fois. Elle était adorable. Plus belle que jamais. Tu lui caressas le visage, son beau visage, lentement. Tu avais toujours voulu le faire, mais tu te retenais. Aujourd'hui tu osais enfin. Elle prit ta main avec celle que tu ne retenais pas déjà. De cette manière, elle t'empêchait de partir de sa joue. Elle accentuait même la pression. Sa joue était blottit dans le creux de ta main. Tu déglutis. Etait-il possible que ça soit réciproque. Tu la regardas. Intensément. Tu ne pouvais plus détacher ton regard de son beau visage. « Oh, Samaël.  » Elle baissa le regard, mais toi tu ne pouvais pas. Tu savais que c'était mal élevé de regarder une personne aussi longtemps, avec une telle intensité, mais tu ne pouvais plus t'arrêter. Pendant quelques secondes, le silence avait prit place. Tu ne parlais plus. Tu en avais dit trop. Tu devais la laisser analyser, réfléchir. Puis elle releva les yeux vers toi. Ses yeux bleus te transperçaient. « Je... Je n'ai pas peur de ce que tu me dis, je, juste, je ne comprends pas... Tu pourrais avoir toutes les filles que tu veux et moi je ne suis que... Moi.  » Tu respiras. Tu ne lui avais pas fait peur. Mais la suite de ses paroles te laissèrent sur les fesses. Pourquoi n'avait-elle pas confiance en elle ? Heaven était belle, l'une des plus belles de Poudlard. Elle n'avait rien à envier aux autres. « C'est parce que tu es toi justement, Heaven. Tu es la seule que je trouve belle sur tous les points. C'est seulement maintenant que je m'en rends compte, mais je crois que je t'ai toujours trouvé comme tel. » Le silence prenait place encore une fois. Finalement peu être qu'elle ne ressentait pas la même chose que toi. Tu avais tout gâché. Con. Tu étais con, bête, écervelé. Tu baissas le regard. Si elle ne ressentait pas la même chose que toi, tu n'avais pas droit de la regarder comme tu la regardais. Pourtant tu le voulais encore et encore. Tu voulais la dévorer des yeux plus que de raison. Mais ce n'était pas convenable. « La vérité c'est que quand je suis prêt de toi, je retiens mon souffle car tu es loin de me laisser indifférente, et que depuis cette nuit, je rêve de recommencer, mais par dessus tout, je rêve de toi. » dit-elle sans reprendre son souffle. Une nouvelle fois, elle te laissa sur les fesses. T'étais-tu trompé toi aussi ? Ressentait-elle la même chose que toi ? Il semblerait. Ton coeur se serra de joie. Tu déglutis et releva les yeux vers ta belle. Elle semblait surprise de ses paroles. Comme toujours, elle avait parlé trop vite. Mais tu étais heureux qu'elle l'ai fait. Tu souris s'en t'en rendre compte. Tu l'entendis murmurer un pardon tandis qu'elle portait les lèvres à sa main. Elle était si belle. Elle rougissait à vu d'oeil. Tu aimais ça. Tu savais qu'elle non. Mais c'est ce qui faisait son charme et c'était pour ça qu'elle te plaisait. Elle n'était pas comme les autres filles qui semblaient toutes avoir une confiance en elles infaillible. « Ne sois pas désolé, Heaven. » Tu t'approchas un peu plus d'elle. Ton coeur battait la chamade, comme jamais il ne l'avait fait. Ta main continuas à caresser son visage qui rougissait un peu plus à mesure que tu avançais. Tu dessinais les traits de sa mâchoire. Tu descendais vers son cou. Tu le caressa du bouts des doigts. Tu pouvais voir de légers frissons sur sa peau. Ton corps aussi était parsemé de frissons. Des frissons de plaisir. Tu passas ta main derrière son cou, à la naissance de ses cheveux. Tu la soutins doucement. Tu avais envie de l'embrasser et tu étais presque certain que c'était le bon moment pour partager votre premier baiser. Tu avanças un peu plus ton visage vers le sien. Tu la sentais trembler entre tes mains. Tu lui offris un sourire pour la rassurer. Tu allais poser tes lèvre sur celle de la blonde quand la porte s'ouvrit à la volée. La porte tapa la mur tellement elle avait été ouverte avec une force extraordinaire. Tu te reculas. Qui venait gâcher votre moment ? Tu tournas la tête et découvris un pion. Tu soupiras. « Nicholson ! Tu vas me foutre le camp d'ici. » Tu le regardas en levant un sourcil. Qu'est ce qu'il lui prenait.« Tu n'as rien à faire ici, surtout si c'est pour manigancer des plans machiavéliques comme tu sais le faire. »  Tu soupiras. Tu te levas entraînant Heaven avec toi. Tu avais la main dans la sienne. Tu ne la lâcherais pas. Tu n'avais pas envie de t'énerver. Tu allais laisser passer. Tu n'as pas envie de tout gâcher surtout que tu es de bonne humeur ce matin. « viens. » Tu te penchas pour prendre ton livre et marcha en direction de la sortie. Tu passas devant le pion qui vous ouvrait la porte, un sourire victorieux sur les lèvres. Tu lui lanças un regard noir. Tu sortis dans le couloir, toujours accompagner d'Heaven. Tu serras un peu plus fort sa main. Tu pris une grande inspiration.  « Allons dehors, sur la plage, personne ne nous dérangera. » Tu commenças à la conduire en dehors du château. Dehors, il faisait beau. C'était une bonne journée. Rien n'allait la gâcher. Tu te le promettais.

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