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 keep calm and kidnap a student — SOLI. (terminé)

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MessageSujet: keep calm and kidnap a student — SOLI. (terminé)   keep calm and kidnap a student — SOLI. (terminé) EmptyVen 28 Sep - 10:07

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Premier essai.Oli venait de croiser Sarah dans un couloir, et elle était passée en courant sans s’arrêter une minute. Echec, donc. Cuisant même, puisqu’il n’avait pas eu le temps d’ouvrir la bouche que la cinquième année était partie. C’était triste, il avait envie de lui parler, vraiment. Depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vus, qui s’était plus ou moins mal passée, il semblait bien au bibliothécaire que Sarah l’évitait. C’était tellement évident que ça en devenait ridicule. A chaque fois, il arrivait à planter son regard dans le sien et elle fuyait. Mais elle le voyait, il la voyait, ils le savaient aussi bien tous les deux. Morgan était partagé entre lui courir après et la laisser partir, et ne plus jamais lui parler sans rien essayer d’arranger. C’était un débat intérieur qui occupait toutes ses journées et une partie de ses nuits, puisqu’il ne dormait pas.

Deuxième essai. Le mangemort avait un sourcil haussé le plus possible. Il voyait de là où il était assis Janet, qui levait les yeux au ciel et prenait des livres dans la main de quelqu’un. La meilleure amie de Sarah hésitant un instant, une tête passa la porte pour la pousser en avant. Oli observa un instant Mandleton faire demi-tour et disparaître de son champ de vision. Le bibliothécaire vit la brune s’avancer et lui donner les livres. « Désolée du retard. » Morgan prit une grande bouffée d’air et attrapa violemment les bouquins d’une main. « Je me souviens pas t’avoir vu emprunter des livres ici, surtout pas ceux là. » La cinquième année balbutia un instant et fit volte-face sans répondre. Oli haussa le ton de sa voix, faisant bien entendre qu’il lui faisait un reproche. « La prochaine fois tu diras à Sarah de mieux se cacher si c’est son but. »

Troisième essai. Le brun se tenait assis par terre contre le couloir menant à la Salle Commune des Poufsouffle. A cette heure-là, il était sûr que Sarah passerait devant lui et il pourrait la retenir pour, au moins, qu’il lui pose Fiki sur l’épaule. Elle avait dit oui pour la garder, et ça comptait toujours pour lui. La bibliothèque commençait à redevenir quelque chose de potable, mais c’était toujours chiant. Et puis la petite Poufsouffle devait manquer au petit animal, non ? Il entendit des pas se rapprocher. Levant les yeux, cherchant à deviner qui c’était à la façon dont le ou la jaune marchait, comme il le faisait d’habitude, il réfléchit un instant. Non, ce n’était si Sarah, ni Janet. Il croisa le regard de Louis qui hésita et lui fit un discret sourire. Morgan se renfrogna et lui rendit un genre de rictus qu’il ne voulait pas faux, mais pas non plus heureux. Il ne voulait pas sourire, il voulait arriver à dire deux mots à la châtain clair qui avait manifestement de l’expérience dans l’art d’éviter les gens. Oli attendit quelques minutes et fini par se lever et partir, incapable de patienter plus longtemps.

Quatrième essai. Se pinçant l’arête du nez, le bibliothécaire tenta de garder son calme. Il voyait Sarah dans la Grande Salle, mais ne pouvait décemment pas l’approcher et lui dire oh tiens parlons de la dernière fois où on s’est embrassés deux fois sans faire exprès, ou j’ai pleuré, t’as pleuré, et finalement t’es partie en courant. au fait, tu vas bien ? Will se pencha vers lui pour lui demander ce qu’il y avait. Morgan se leva, se rassit, se releva et finit par se laisser tomber sur sa chaise. En fait rien, il n’allait rien faire. Il n’avait rien. « Rien. »

Cinquième essai. Oli arriva essoufflé devant la Salle Commune des jaunes. Il avait couru pour ne pas rater les premiers arrivés, et se forcerait à rester jusqu’à avoir croisé Sarah. S’asseyant dans un coin, dans l’ombre d’une colonne, il regarda les étudiants se glisser un par un dans leur lieu de ralliement. Il vit passer un Louis silencieux, une Lucy accompagné d’un Hermès guilleret, une Juyne surexcitée. Un Fred qui semblait fatigué et une Janet… seule. Morgan se releva un peu, se tournant vers le bout du couloir. Si Janet rentrait seule, c’est qu’elle avait dû laisser Sarah tranquille. En se tordant le cou, le bibliothécaire eut le loisir de voir Xander embrasser Sarah et la regarder partir, elle en sautillant et lui en souriant. Le mangemort eut un moment de vide. La cinquième année passa devant lui sans le voir et rentra avec Janet comme si de rien n’était. Elle avait encore les joues rouges. Le brun attendit que le Serdaigle soit parti et se leva, rentrant dans ses appartements comme si de rien n’était. Comme si tout allait bien. Cinquième échec significatif. Plus brûlant que les autres. Mais bon, il avait l’habitude de ce genre de situation. Et il était toujours celui caché dans le coin.

Sixième essai. ça se trouve ce n’était même pas une bonne idée et il fallait laissait couler. Sarah était assise dans le parc, la tête plongée dans un bouquin, mais elle ne semblait pas particulièrement concentrée. C’était l’occasion. A chaque fois qu’il faisait un pas en avant vers elle, il en faisait quatre en arrière, hésitant beaucoup trop. Et puis quand il se lança, se disant que dans tous les cas il fallait bien essayer et s’il elle ne voulait pas du tout lui parler, il ne reviendrait pas, Oli rentra de plein fouet dans un élève de septième année, qui semblait bien l’avoir fait exprès. Il croisa le regard de Xander. Il n’avait pas peur de lui, mais quelque chose dans la lueur de ses yeux lui rappelait que l’instinct de survie se mettait en marche rapidement. Tournant la tête, il observa un instant Sarah qui baissait ses yeux sur l’herbe à ses pieds, toute rouge. Morgan eut un petit rire ironique et fit demi-tour doucement, sans attirer l’attention. Si c’était McClary la cause de tout ça, il savait ce qu’il allait faire. Et il était bien déterminé.

Septième essai. Oli regarda à droite et à gauche, encore une fois à droite, une dernière fois à gauche pour être sûre que personne n’observait. Personne du tout. Que le couloir était entièrement vide. Et puis il fit quelques grands pas pour couper le peu de distance qui le séparait d’une jaune et noir qu’il avait passé la semaine à courser dans tous les coins de l’école de sorcellerie. Elle ne l’avait pas vu, encore une fois. Elle était assise, et attendait manifestement quelque chose ou quelqu’un. Sans attendre un signe, qu’elle le voit, ou même qu’elle prononce quelque chose, il leva sa baguette et fit en sorte qu’elle ne prononce plus un mot. Elle était incapable d’émettre un son, et Oli s’en voulait d’utiliser la magie pour la faire taire mais c’était la seule solution. Le bibliothécaire détourna son regard des yeux terrifiés de la petite cinquième année et attrapa ses genoux, la portant d’une main et la faisant basculer par-dessus son épaule. Il avait attendu à côté des appartements des professeurs pendant un nombre d’heure incalculable, et c’était une chance qu’elle avait fini par s’y pointer toute seule. Il n’aurait pas pu faire ça avec du monde autour. Sans parler ou expliquer quoique ce soit, il balança son pied en avant et ouvrit la porte de son appartement.

Oli posa délicatement la jeune fille complètement paniquée sur le lit et murmura un finite incantatem discret mais efficace. Avant qu’elle ne dise quoique ce soit, il plaqua sa main contre sa bouche. Il la sentait bien se mettre à hurler sans même s’en rendre compte, et si elle faisait ça, il aurait beaucoup de mal à expliquer ce qu’elle faisait quasiment bâillonnée dans son appartement. « SARAH CHUT. Laisse moi parler. » Vite vite, trouver des mots avant qu’elle ne finisse par prendre la parole. « Je vais pas te faire mal, si c’est ce dont tu as peur, je vais rien te faire. Je veux juste parler. » Par mesure de sécurité, il garda sa paume contre la bouche de la Poufsouffle. Il pouvait sentir son souffle chaud contre la peau de sa main. « Je sais que tu m’évites depuis la dernière fois. Et non seulement j’aimerais savoir si ça vient de toi… » la fixant avec suffisamment d’insistance pour qu’elle comprenne que si Xander avait vraiment à voir la dedans, il allait passer une mauvaise fin d’année, il reprit plus calmement. « … mais j’aimerais aussi savoir si je peux arranger quelque chose. » Hésitant un instant, il finit par faire confiance à la jeune fille et enleva sa main, s’asseyant sur la table basse en face du lit, un air coupable sur le visage. Il jeta un coup d’œil autour de lui. Oli ne connaissait pas son appartement. Il ne savait pas ce qu’il y avait dedans, et il aurait bien proposé à manger à Sarah mais il n’était pas sûr de ce qu’il pourrait lui offrir et ne comptait pas lui servir les fonds de tiroir, alors il ne dit rien. « Désolé si je t’ai fais peur et… pour le reste, puisque apparemment j’ai fait quelque chose. » Le mangemort se passa la main dans le cou, gêné. Evidemment qu’il avait fait quelque chose la dernière fois qu’il s’était vu, mais il espérait juste qu’elle passerait au dessus. Apparemment pas, elle était restée aussi choquée qu’avant. « Si c’est pour la dernière fois, sache que je suis vraiment désolé et que. C’est pas grave si tu veux plus me voir. Je veux juste que tu m’expliques, d’accord ? » Se retournant et s’approchant d’un coin de son armoire, il se pencha pour attraper quelque chose. Quand il se releva, une petite bestiole se tenait dans le creux de sa main. « Et te faire passer ceci. » Il déposa Fiki sur l’épaule de la cinquième année, comme prévu. Il mourrait d’envie de lui faire un câlin, mais il ne la toucherait plus. A part si c’était elle qui en voulait un, il serait entièrement d’accord, mais rien ne viendrait plus de lui. Il avait déjà fait trop de conneries comme ça pour en rajouter.
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Sarah Mandleton

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MessageSujet: Re: keep calm and kidnap a student — SOLI. (terminé)   keep calm and kidnap a student — SOLI. (terminé) EmptyDim 30 Sep - 6:13



« A partir de maintenant je t’interdit de revoir Oli, c’est malsain. Il est malsain. »

Cette phrase hantait Sarah. Dans ses rêves elle voyait Oli qui lui faisait du mal et la kidnappait. Elle était partagée entre l’envie de le voir et le peur du jeune homme. Si Xander en voulait pas qu’elle le voit c’était peut-être parce que son copain Oli n’était pas si gentil. Peut-être qu’au fond il avait raison et qu’il avait mal agit ? Peut-être qu’elle ne devait plus jamais le voir. Pourtant chaque fois qu’elle le voyait quelque part elle rougissait et baissait la tête. Chaque fois qu’elle pensait à cette après-midi elle était obligée de se dire qu’elle était débile. C’était elle et non lui qui l’avait embrassé. Certes la première fois, la seconde fois c’était un peu étrange, Sarah n’avait pas réellement compris ce qu’il s’était passé mais tout de même, c’était son idée. Enfin son idée, c’était sa faute. C’était sa… Sarah eut un hoquet de surprise quand quelqu’un ouvrit la porte du dortoir. C’était Janet, elle respira un peu. Puis elle versa quelques larmes et Janet accouru pour la calmer. « Qu’est-ce qu’il se passe ? Dis-moi tout. » Sarah acquiesça, elle avait besoin d’en parler, c’était d’ailleurs fou qu’elle ne l’ait pas fait avant. « Oli. Bisou. Interdiction. Xander. » Chaque mot était ponctué de quelques lames et le dernier était partit dans un sanglot de honte. Comment osait-elle se morfondre sur quelqu’un d’autre que son amoureux ? Elle aimait Xander elle n’avait pas le droit de penser à quelqu’un d’autre, Sarah était sûre qu’il y avait un livre des relations amoureuses quelque part et qu’il interdisait d’aimer quelqu’un d’autre. Enfin Janet elle avait le droit quand même. Sarah se calma sous les caresser régulière de Janet pour l’apaiser, alors elle reprit. « Xander m’a interdit de voir Oli mais c’est mon ami, et j’ai envie de le revoir, mais je dois pas, ça se fait pas, il faut pas que je le fasse. Janet, faut que tu m’interdises de le voir s’il te plait. » La poufsouffle lui promit qu’elle serait toujours là pour elle et même si Sarah le savait bien, cela la rassura grandement. Peu à peu elle sécha ses larmes. « Je suis idiote de pleurer pour rien, j’ai un amoureux fantastique et j’arrive à me plaindre. Pardon. » Janet du penser à Pete car elle ne sourit que très faiblement. « Mais qu’elle égoïste. Viens on fait une course. » La poufsouffle accepta et toutes les deux quittèrent le dortoir puis la salle commune, elle coururent. Le plus vite possible. Elles rigolèrent beaucoup et se débarrassèrent de tous leurs soucis. Sauf durant le court instant où Oli était dans le couloir. Elle accéléra du mieux qu’elle put en passer devant lui, sans lui accorder un regard, elle ne devait pas puisqu’elle l’avait promis.

Durant toute la semaine qui suivit, Sarah ne rentra pas une seule fois en contact avec le mangemort, et Xander ne revint jamais sur le sujet : pour l’instant elle respectait sa promesse il était heureux donc elle l’était aussi. Elle essayait de ne plus penser à lui et grâce à l’aide de Janet, elle y arrivait de mieux en mieux. L’incident était bientôt oublié. Si bien oublié qu’une fois …

« Janeeeeeeet, pourquoi est-ce que je suis pas allée à la bibliothèque récemment ? J’ai plus aucun livres à lire c’est pas chouette. » Sa meilleure amie la regarda bizarrement avant de lui répondre. « Bah parce qu’il y a Oli. » Sarah sourit dans le vague. « EH mais ça fait trop longtemps que je l’ai pas vu, et il devait me rendre Fiki je crois même, j’vais aller lui demander notre souris. » Janet resta en mode off durant quelques secondes avant de lui répondre. « Justement, tu ne dois pas le voir. Youhou. Tu te souviens de Xander ? Tu sais ton amoureux qui t’a interdit de le voir. » Le visage de Sarah s’éclaira quelques instants et elle finit par comprendre. « Olala, mais j’avais complètement oublié tout ça, heureusement que t’es là ! » Si Janet était partagée entre l’envie de rire et de pleurer elle choisit de rire et honteuse, Sarah finit par la suivre. « J’ai vraiment une mauvaise mémoire. Ou alors ça montre que je me souviens que des choses importantes ou bien… » Janet fit non de la tête, un peu un peu désespéré sur le visage et elles se remirent à rire.


Et puis depuis ce jour elle essaie de comprendre, certes elle se souvient des raisons réelles de son amoureux, il ne faut pas embrasser quelqu’un d’autre c’est pas très gentil, mais Oli était son ami avant ça, c’était juste une erreur. En plus Sarah était sûre et certaine que Xander avait embrassé d’autre gens avant elle et que maintenant il restait copain avec ces filles-là, pourquoi ne pourrait-elle pas rester l’amie d’Oli ? Après tout cela s’était passé largement avant qu’ils ne soient amoureux officiellement tous les deux. Sarah se tapa la tête contre le mur pour se faire sortir cette idée-là de la tête : elle n’avait plus qu’à faire une croix sur Oli tout comme elle avait du en faire une sur les résistants, ce n’était pas plus compliqué que cela, voilà tout.

« Et Sarah, t’as pas l’air dans ton assiette. » Sarah approuva, cette petite Vanille était très perspicace et la poufsouffle aimait sa compagnie joviale et toujours drôle. « Tu sais, moi quand j’suis pas en forme, j’aime bien regarder le paysage du parc de Poudlard, c’est joli et ça me détend, trouve-toi un lieu comme ça ! » Sarah remercia la gryffondor et immédiatement, elle pensa aux cachots. Cette idée lui était venue aussi subitement que la technique de Vanity était sortie de son esprit, ce jour-là.

Maintenant qu’elle hésitait, elle y repensait. Et d’un pas décidé elle se dirigea vers les cachots. Une fois assise sur les dalles froides elle se rendit compte que ce n’était pas une idée excellente et pensa que Vanity avait oublié de préciser que le lieu devait être particulièrement bien pensé, mais bon, puisque elle était là, autant en profiter non ? Elle se perdit dans les entrelacs du mur en face d’elle et se concentra pour essayer de différencier les motifs des lignes qui s’enchevêtrent. Soudain sans qu’elle ne comprenne ce qu’il se passe, ses lèvres se retrouvèrent collées et elle ne put exprimer le moindre cri. Alors qu’elle essayait de se débattre, des bras puissants l’attrapèrent et l’emmenèrent ailleurs. Elle eut très peur de ce kidnappage, surtout qu’elle ne pouvait ni hurler ni voir qui était le ravisseur.

Quand elle vit qu’Oli ouvrait une porte qu’elle ne connaissait pas et qu’il la déposait sur un lit elle le regarda avec effroi. C’était donc LUI qui l’avait kidnappé. Elle poussa un soupir de soulagement, même si elle était un peu en panique. Qu’allait dire Xander ? Qu’est-ce qui allait se passer ? Pourquoi était-elle là ? Zut, zut. Soudain Oli posa sa main sur la bouche de la jeune fille, elle ne comprit pas, elle ne pouvait pas parler de toute manière, pourquoi faisait-il ceci ? Quand elle entrouvit les lèvres elle comprit, il n’était pas si méchant, il lui avait redonné possession de ses lèvres, ah bah oui, elle avait soupiré tout à l’heure. Elle n’écouta pas ce qu’il disait, trop concentré sur cette main qui l’embêtait, elle hésitait à mordre le jeune homme, pour respirer convenablement mais cela ne se faisait pas trop. Après, il l’avait tout de même capturé donc elle avait bien le droit de respirer. Elle planta ses petites canines dans la main d’Oli qui se retira de surprise. « SARAH CHUT. » dit-il violemment avant de rapidement remettre sa main. Ah, c’était pour qu’elle ne parle pas qu’il mettait sa main, bon. Cette fois-ci il l’avait moins serrée autour de sa mâchoire, elle pouvait respirer. Elle accepta donc la main sur sa bouche sans rien dire. Il commencça à parler, très vite, elle ne comprit pas pourquoi, elle avait fini par accepter son sort, elle ne parlerait pas, de toute manière elle n’avait pas le droit. Elle le fuyait du regard d’ailleurs. Regardant ses pieds et le lit. Cela rassura tout de même Sarah lorsqu’il lui dit qu’il ne voulait pas lui faire de mal, elle savait, c’était un homme bien ce Oli, il n’était pas méchant mais l’entendre c’était encore mieux. Elle faillit protester, elle ne l’évitait pas, enfin si mais pas volontairement toujours, elle ne l’avait pas beaucoup vu et puis elle avait juste envoyer quatre fois Janet à la bibliothèque en un mois, un record mais … « Et non seulement j’aimerais savoir si ça vient de toi… » elle mit quelques secondes à comprendre, surtout qu’elle fuyait son regard alors que cela se sentait bien que lui avait le sien braqué sur elle. Elle ferma les yeux pour oublier cette sensation et essaya de comprendre sa phrase. Qu’est-ce qui venait d’elle ? « … mais j’aimerais aussi savoir si je peux arranger quelque chose. » VICTOIRE il avait enlevé sa main de la bouche de la jeune fille. Que quoi ? Arranger ? Mais arranger quoi ? Sarah ne comprenait pas vraiment ce qu’il y avait à arranger, enfin si, la mort de Xander uniquement pourrait, selon elle, changer les choses. Sauf qu’elle ne voulait surtout pas qu’elle meure, qui pouvait souhaiter la mort de son amoureux ? Elle ouvrit les yeux horrifiés, l’idée de perdre Xander était trop atroce pour le cœur de la jeune poufsouffle. Le mangemort s’excusa encore, Sarah était gênée, elle n’aimait pas que les gens s’excuse alors qu’elle-même était coupable mais là elle ne pouvait tout simplement pas. Elle ne pouvait rien faire du tout, ce n’était pas dans ses cordes. « Je veux juste que tu m’expliques, d’accord ? » Sarah baissa la tête et au lieu de se concentrer sur le lit elle regardait à présent ses pieds. Rougissant et hésitant, elle ne pouvait rien dire. Ou peut-être que si ? La vérité. Elle sursauta quand il déposa Fiki sur son épaule, elle ne l’avait pas entendu se lever ni même la prévenir. Elle eut un sourire heureux et attendrissant en voyant la souris. Elle la prit entre ses mains, lui fit un bisou nez-museau et murmura doucement, comme pour elle-même « Fiki, ma jolie souris. » Elle était sincèrement contente de la retrouver.

C’est un raclement de chaise qui la fit se remettre à sa place, elle n’était pas dans la bibliothèque, dans la cabane hurlante, ou n’importe où avec Fiki, non elle était dans la chambre d’Oli, enfin sûrement elle ne savait pas où elle était sinon. Elle releva la tête. Oli la regardait. Leurs pupilles se croisèrent et elle rougit en baissant la tête. « Je ne peux pas. » murmura-t-elle. Avait-il entendu ? Attendait-il plus ? Dans tous les cas il ne disait rien, il attendait simplement qu’elle continue. Elle hésita, elle ne savait pas quoi dire ni comment expliquer. Elle ne voulait pas être méchante. Surtout qu’elle s’en voulait énormément. « J’ai pas le droit. » sa voix était hésitante, proche d’un murmure, mais elle continua à parler « Il m’a dit qu’il était déçu et que je lui avait fait mal au cœur, j’ai eu tellement mal au cœur déjà que je sais ce qu’il a ressenti. Alors j’ai promis, j’ai juré et j’ai pas le droit. » Elle fuyait toujours son regard, ne voulait pas affronter cela en face. Elle était lâche. Elle versa une larme. « [color=darkgoldenrod]Je suis désolée, t’étais mon ami. Et.[ /color] » Sa gorge se noua, elle n’avait pas le droit de dire ça, elle ne devait même pas lui parler, si seulement elle avait su voir en lui un véritable ami. Elle se leva, fixant ses pieds, Fiki dans sa main. Oli ne la retint pas, ce qui était normal, mais alors qu’elle allait passer la porte, la souris émit un couinement. Elle ne semblait pas vouloir cela, elle semblait contrariée. Et plus Sarah avançait, plus les couinements se transformèrent en grognement. Vaincu par son animal de compagnie, la poufsouffle fit demi-tour et croisa le regard du bibliothécaire. Ce n’était pas fait exprès ni volontaire à la base, mais ce regard lui fit mal au cœur, elle ne pouvait pas abandonner son ami comme cela. Même si c’était compliqué, même s’il y avait plein de choses en jeu, il restait son ami. « Fiki ne veut pas qu’on se sépare. Mais j’ai promis donc je ne dois pas te parler ni te voir… » elle s’approcha doucement et un éclair de génie la frappa. « Et si jamais je parlais à Fiki et qu’elle te transmettait des informations ? » La souris sembla un peu moins contrariée et Sarah réussit à rire. « Fiki, est-ce que tu peux dire au monsieur qui est à côté de toi et que je ne connais pas mais qui a l’air super sympa, que je suis désolé pour tout ce que j’ai causé ? » Une nouvelle manière de discuter ? Peut-être, mais elle devait faire attention au dégât que cela pouvait provoquer.
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MessageSujet: Re: keep calm and kidnap a student — SOLI. (terminé)   keep calm and kidnap a student — SOLI. (terminé) EmptyMer 10 Oct - 23:16

keep calm and kidnap a student — SOLI. (terminé) Tumblr_mas821bk581r9wl7fo1_500
so if you're free to go with me, i'll take you quicker than a 1, 2, 3, let's go... time's a wastin.

Sarah semblait contente d’avoir retrouvé Fiki, ce qui réjouissait un petit peu Oli. Pas beaucoup, non, mais au moins un petit peu. Il était un brin soulagé qu’elle ne parte pas définitivement en courant. Sans rien dire d’autre. Même si c’était un « Fiki, ma jolie souris. » qui ne s’adressait même pas à lui, il avait entendu sa voix. La cinquième année fit un genre de bisou esquimau au petit animal tant aimé des deux Poufsouffle. Le regard des deux se croisa une demi-seconde avant que la jeune fille baisse les yeux en rougissant. Morgan soupira. Elle rougissait encore, et ne voulait même plus le regarder plus d’une seconde. Ça ne présageait rien de bon, et le bibliothécaire doutait de plus en plus qu’il aurait ce qu’il attendait. C’est-à-dire au minimum des explications. « Je ne peux pas. » Le murmure de Sarah brisa le silence, discrètement, mais suffisamment fort pour que le mangemort puisse sentir un nœud dans son estomac se créer instantanément. Comme ça, d’un claquement de doigt. Il déglutit difficilement et ne rajouta rien. Si elle ne pouvait pas, tant pis. Il la laisserait partir sans qu’elle ait à dire un mot de plus. Mais lui ne comptait pas prononcer ne serait-ce qu’une syllabe non plus. Quelque chose lui en empêchait. Une boule dans la gorge, peut-être. « J’ai pas le droit. » Le brun releva les yeux vers elle. Elle ne le regardait pas, mais il voulait être sûr qu’il avait bien entendu. Pas le droit ? Si ses fréquentations dépendaient de quelqu’un d’autre, ça changeait tout. Et ça allait très mal se terminer. « Il m’a dit qu’il était déçu et que je lui avais fait mal au cœur, j’ai eu tellement mal au cœur déjà que je sais ce qu’il a ressenti. Alors j’ai promis, j’ai juré et j’ai pas le droit. » Le silence qui suivait sa phrase était significatif. Oli se demandait ce qu’elle pensait, si elle croyait qu’il était triste, ou fâché, si elle pensait qu’il s’en fichait finalement. Qu’il allait s’y faire, ou qu’il comprenait. Parce que c’était un mélange assez contradictoire que ressentait l’écossais à cet instant. Un truc assez explosif qu’il ne supportait pas. Il était partagé entre l’envie de se blottir dans son lit et de rester là, et de tout casser. Ou d’ouvrir la porte à Sarah en lui disant quelque chose du style ‘sans rancune’ et la laisser partir comme ça, la laisser rejoindre son petit ami qui était si précieux aux yeux de la cinquième année.

Sarah versa une larme. Morgan se mordit l’intérieur de la joue pour se retenir de l’accompagner dans sa triste chute. Ce n’était pas le moment de lâcher. Alors il baissa les yeux sur ses pieds et souffla doucement, essayant de calmer sa respiration, ne sachant toujours pas quel sentiment le plus fort allait prendre le dessus. « Je suis désolée, t’étais mon ami. Et. » Le brun avait sa réponse. C’était probablement la colère. Sans aucun doute. Il se sentait bouillir. Son genou remuait sous l’effet d’un tic, son talon tapant contre le sol d’un geste mécanique. D’un coup il n’avait plus envie qu’elle continue. Elle pouvait juste partir et ne plus jamais revenir. Après tout c’était facile non ? Xander n’avait qu’à lui dire de sauter d’un pont, elle le ferait volontiers. Inutile de continuer à discuter. La souris couina, ce qui fit relever les yeux au bibliothécaire. La Poufsouffle était devant la porte. Quelques centimètres, et elle était hors de l’appartement. Morgan ne comptait pas faire quelque chose. Si elle touchait cette porte et qu’elle passait de l’autre côté, c’était définitif, il ne viendrait plus la chercher. Le brun essayait de se convaincre lui-même que c’était suffisant, qu’il ne valait même pas le coup d’essayer de sauver ne serait-ce qu’une amitié si elle agissait comme ça, mais il se sentait mal. L’auto persuasion n’avait jamais été une de ses qualités. Ça se saurait. Presque comme si elle avait lu dans ses pensées, Sarah fit soudainement demi-tour et le fixa. Oli regardait la jeune fille. Leurs regards se croisèrent. « Fiki ne veut pas qu’on se sépare. Mais j’ai promis donc je ne dois pas te parler ni te voir… » Le bibliothécaire lui lança un rictus méchant. Il allait être méchant. Elle avait promis de ne plus le voir de toute façon, alors qu’est ce que ça changeait ? « Et si jamais je parlais à Fiki et qu’elle te transmettait des informations ? » Sarah ria. Oli non. Non, il n’était pas d’humeur à sourire. Vraiment pas. Alors il attendit qu’elle continue, qu’elle termine ce qu’elle avait dire, et puis après il pourrait tenter de la raisonner. Ou éclater et la pousser jusqu’à la porte pour qu’elle sorte. « Fiki, est-ce que tu peux dire au monsieur qui est à côté de toi et que je ne connais pas mais qui a l’air super sympa, que je suis désolé pour tout ce que j’ai causé ? »

Il y eut un long silence. L’écossais se tourna et attrapa un de ses chats, le noir, qui passait derrière. Ils avaient tendance à se balader dans l’appartement, le connaissant après des journées entières passées à l’intérieur, par cœur. Il posa le chat sur ses genoux et fit un sourire ironique. « On fait ça le chat ? Oh, oui, vas dire à la souris qui dira à la fille qui dira à son petit copain que s’il a encore une langue pour parler demain il aura de la chance. » La cinquième année avait soudainement moins envie de rire. « Alors le chat, tu ne fais pas passer le message ? » Sans surprise, le chat ne bougea pas. Au bout de quelques secondes de silence, il se leva sur ses pattes et sauta des genoux de son propriétaire. Oli se leva et s’approcha de Sarah et passa sa main sous son menton, lui relevant la tête de force. Si elle avait peur de lui, tant pis. Parfois, il valait mieux. Elle pouvait être sûre qu’il n’allait rien lui faire – non pas à elle, mais il pouvait se montrer menaçant quand il voulait. Et il allait en tout cas bien lui faire comprendre qu'elle était ridicule. « Il veut pas. Tu sais pourquoi il veut pas ? TU SAIS ? » La jaune et noir secoua la tête négativement, tremblante. « Parce que c’est un animal, que les animaux n’ont pas de conversations d’humains et que je vais pas faire semblant de pas te voir. Peut-être qu’il est possible que toi, tu arrives à me sortir de ton champ de vision alors que je suis en face de toi mais moi non. » Il ne lâcha pas la jeune fille tout de suite. Il la fixa encore un instant, et fini par lâcher sa prise, se tournant vers la porte. Sans pouvoir se retenir, il donna un grand coup de pied dedans qui fit trembler toute la chambranle de celle-ci. Oli se retourna vers Sarah et ne la quitta pas des yeux. Elle n’avait pas bougé. « Donc tu fais tout ce qu’il te dit ? Tu lui as dit quoi, déjà ? Qu’est-ce que tu lui as raconté ? Pourquoi t’as raconté, d’ailleurs, ça servait à quoi ? Rien dire c’est pas un mensonge. T’es conne quand tu veux. » Ne faisant même pas attention à la jeune fille qui ne savait pas quoi dire mais qui vivait l’expérience de Stoker en colère plutôt mal, il continua dans sa lancée, criant assez fort pour qu’elle ne puisse pas se boucher les oreilles et chanter par-dessus. Et puis tant pis si ceux qui passaient dehors entendaient des morceaux de la tirade du bibliothécaire. De toute façon, Sarah racontait tout à tout le monde alors à quoi bon ? Et il assumait tout à fait de planifier l’assassinat du soit disant beau Serdaigle. « Je t’avais prévenu qu’il te demanderait des trucs dont t’aurais pas envie, et toi tu t’en fous. T’en as strictement rien à battre. Tu fais ce qu’il te dis parce que t’as trop peur de le perdre. C’est quoi comme raisonnement débile, ça ? »

Oli était un gros hypocrite. Il avait toujours la place de Sarah dans une relation la plupart du temps. Il faisait n’importe quoi pour ne rien perdre de ce qu’il avait acquis, et une partie de lui comprenait tout à fait le choix de la jeune fille, la trouvant même très courageuse. Mais merde, quand ça vous arrive à vous, et qu’on vous dit que ça va plus être possible de se voir… La gentille partie compréhensive de votre esprit se tait. Il s’approcha de Sarah, et planta son regard dans le sien, qui lui pourtant le fuyait le plus possible. « Putain, pourquoi tu fais ça en plus ? T’es heureuse avec lui quand il te dit de faire ça ? C’est quoi ce genre de relation, tu lui as demandé, toi, s’il avait arrêté de voir le nombre de filles qui lui tournent autour ? Quand t’es avec quelqu’un tu le prends en entier, tu tries pas ses relations parce que ça te chante. C’est pas comme ça que ça marche, ça marchera jamais si les compromis sont pas fait dans les deux sens Sarah. Et je sais que tu le sais, je sais que tu sais que c’est injuste et pourtant tu dis rien. » Le bibliothécaire se mordit la lèvre et essaya de se calmer. Crier ne menait à rien, et il voulait faire comprendre à la cinquième année que ce n’était pas comme ça qu’elle allait s’en sortir, le but n’était pas de la terroriser. Il fallait qu’elle entende et assimile tout. Morgan lâcha un gros soupir. « Je t’avais prévenu. En plus. Je te l’avais dit, je te l’avais dit qu’il ferait ça. Pour une fois que je veux pas avoir raison. » En baissant les yeux, il vit que ses chats s’étaient rapprochés de lui. Comme pour le consoler un peu. Il n’y fit pas attention, ne se laissant pas attendrir une seule seconde, et reprit une dernière fois. Après, il n’avait plus rien à dire. Si elle était énervée et qu’elle voulait partir, elle n’aurait qu’à demander à ce qu’il se pousse de la porte. Tant qu’elle ne demandait pas, il n’allait pas bouger d’un poil. Enfin, c’est ce qui était prévu. Si elle s’avançait il la laisserait passer et il le savait. « Sarah. Je veux pas être méchant. Pas avec toi. Mais. Tu comprends ce que je dis ? Tu peux pas te plier à toutes ses volontés. » Oli hésita un instant, et finit par dire ce qu’il avait en tête. « Tu veux une liste de toutes les filles qu’il fréquente, et avec qui il fait bien plus que ce qu’on a fait sans vraiment le vouloir, en plus. Si tu veux des noms, t’as juste à regarder autour de toi. C’est pas normal que ça soit que dans un sens. Alors prends ton courage à deux mains, et va te plaindre. » Souriant tristement, il haussa les épaules. « A moins que ça t’ailles très bien, et que t’aies pas envie que ça change. A ce moment-là, je t’en prie, reste son esclave. »
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Sarah Mandleton

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MessageSujet: Re: keep calm and kidnap a student — SOLI. (terminé)   keep calm and kidnap a student — SOLI. (terminé) EmptyVen 19 Oct - 7:58



Tu es un peu perdue. Pour ne pas dire complètement égarée à des lieues d'ici. Ton regard est plongé vers le sol. Peut être que le bibliothécaire peut croire que tu es plongée dans tes pensées mais en réalité tu ne sais rien. Tu es vide comme une coquille. Les paroles qu’il te lance te touchent au plus haut point. Son air ne te plait pas. « la fille qui dira à son petit copain que s’il a encore une langue pour parler demain il aura de la chance. » Tes yeux s’écarquillent soudainement. Que veut-il dire par là ? Sous-entend-il que … Oli veut faire du mal à Xander ? Ton Xander ? Tu es choquée. Seulement tu te tais. Tu ne sais faire que cela. Après tout c’est peut être mieux. Il s’approche de toi, tu le sens au parquet qui craque mais tu ne veux toujours pas relever la tête. Il ne faut pas, tu as promis. « Tu sais pourquoi il veut pas ? TU SAIS ? » Son cri résonne dans tes oreilles. Tu trembles. Tu hésites. Il te tient le menton entre ses doigts, tu es obligée de le regarder alors tu le fixes. Tu secoues la tête, tu ne comprends pas ce qu’il te dit. Il t’explique, tu te sens bête. Il parle d’animal alors que tu pensais à Xander. Il ne semble pas heureux et tu as honte. Ce qu’il dit est vrai et tu le sais. Il te lâche soudainement et si tu es surprise, tu ne fais rien. Tu ne bouges pas. Un coup violent se fait entendre derrière toi. Tu supposes que le bibliothécaire frappe quelque chose pour se calmer, tu es perplexe, mais tu es incapable de faire quoi que ça soit. Il reprend la parole. Il cri. Tu n’as qu’une envie, te boucher les oreilles et pleurer mais tu ne le fais pas. Tu as honte alors tu l’écoutes. « Rien dire c’est pas un mensonge. » Tu n’es pas d’accord, tu ne pouvais pas cacher cette histoire à ton amoureux, tu n’avais pas le droit. Tout le monde t’as toujours parlé de confiance. Seulement tu écoutes et tu apprécies Oli, il a sûrement raison. Tu commences à douter. « T’es conne quand tu veux. » Tu retins de justesse un hoquet de surprise. Jamais tu ne t’étais fait insultée de la sorte. Jamais quelqu’un ne te l’avait dit de cette manière-là et sur ce ton-là. Tu espères qu’il te dit cela sous le coup de la colère. Tu mords tes lèvres pour ne pas pleurer. Tu sais que tu dois être forte. Il continue, c’est de plus en plus dur pour toi de tenir. « Tu fais ce qu’il te dis parce que t’as trop peur de le perdre. » Malgré toi, tu acquiesces. Il dit vrai, tu as peur de le perdre, mais quoi de plus juste ? Tu l’aimes, qui souhaite perdre l’être dont le cœur s’est épris ? « C’est quoi comme raisonnement débile, ça ? » Une fois de plus tu te sens bête. Ton raisonnement ne te semblait pas si débile quelques minutes auparavant. C’est ta première relation amoureuse avec un garçon et il te dit que tu as tout faux. Tu es tellement anxieuse que tu veux rire et pleurer en même temps. Tu es tellement déstabilisée que tu as envie de quitter cet appartement en courant et pourtant tu rêves de prendre Oli dans tes bras pour le consoler. Tu vois bien qu’il va mal et que c’est de ta faute.

Soudain tu sens qu’il te regarde. Comment l’as-tu su ? Toi-même tu l’ignores, mais son regard pèse sur toi, il pèse si fort que tu lèves les yeux pour plonger tes yeux dans les siens. Chose que tu regrettes aussitôt, tu n’y lis plus la douce folie habituelle, tu ne lis plus l’amitié qui te relie à lui. Au contraire ce que tu y vois te fait peur. Tu détournes bien vite le regard, fuyant le sien. « Putain. » Tu n’avais jamais entendu le jeune homme jurer autant. C’est la première fois qu’il débite autant de vulgarités en moins d’une minute. C’est la première fois alors tu es perdue. Il n’est pas l’homme que tu croyais connaître. Puis tu te rappelles qu’il est en colère et contre toi en plus parce que tu es un peu bête. Alors tu rougis et une larme s’écrase au coin de ton œil. « Tu lui as demandé, toi, s’il avait arrêté de voir le nombre de filles qui lui tournent autour ? » sans comprendre tu lèves la tête. Arrêter de voir ? Tu t’étonnes. Evidemment, tu savais que beaucoup de monde était intéressé par ton amoureux, mais c’était comme toi avant. Pourquoi devait-il arrêter de les voir ? Elles n’allaient pas disparaître de son champ de vision parce que tu étais sa petite-copine tout de même. « ça marchera jamais si les compromis sont pas fait dans les deux sens Sarah. » Ton prénom tu l’as entendu mieux que le reste. Bizarrement au milieu de la conversation il ressemblait à une goutte melliflue. Comme si Oli ne pouvait pas lui donner une connotation péjorative. Tu sembles satisfaite, mais tu comprends bien que tu n’as rien gagné, au contraire. En plus tu es perdue dans tout ce qu’il te dit. « Et je sais que tu le sais, je sais que tu sais que c’est injuste et pourtant tu dis rien. » Il t’a perdue en moins de temps qu’il ne le faut pour le dire. Tu ne comprends pas ce que tu sais, ni ce que tu dois savoir, ni ce qu’il sait. Tu ne dis rien en effet parce que tu ne sais rien. Tu es bien loin de te douter que Xander n’es pas l’innocent agneau que tu imagines, que tu n’es pas sa première copine et que tu ne seras jamais sa première fois. Enfin si, jamais il n’était tombé amoureux comme il l’avait fait de toi mais c’est tout.

Monsieur Stocker soupira. Tu sembles soudainement soulagée. Peut-être bien que pour toi, cela veut dire qu’il arrêtera de crier. « Pour une fois que je veux pas avoir raison. » Tu avais, par on ne sait quel moyen, raison. Il s’est arrêté de crier, il semble presque déçu de lui-même alors tu l’es aussi. Déçue de toi. Tu te rappelles qu’il t’avait prévenu, qu’il t’avait dire que Xander te demanderait des choses horribles à lâcher. Tu as quitté les résistants, pour lui. Tu as rejoint les obscurs, pour lui. Tu dois cesser de voir Oli, pour lui. Tu comprends peu à peu, c’était donc ce qu’il voulait te dire tout à l’heure, que ton amoureux aussi devait faire des sacrifices ? Tu secoues la tête. Non. Tu ne veux de lui que son amour, rien de plus, pourquoi lui demander des choses inutiles dans ce cas-là ? « Sarah. Je veux pas être méchant. Pas avec toi. » Tu souris. Sans le voir certes mais tu souris. Tu es rassurée parce qu’il s’est calmé. Il ne veut pas être méchant, il n’a pas été méchant, il était en colère. Et tu comprends pourquoi, parce que tu as fait une bêtise tu as perdu un ami. « Mais. » Tu n’as jamais aimé les mais. Cela annonce toujours une suite négative. « Tu comprends ce que je dis ? Tu peux pas te plier à toutes ses volontés. » Tu avais compris seulement tu ne sais faire que cela. Tu fais ce qu’il te dit parce que c’est ton amoureux et que tu sais qu’il ne veut que votre bonheur. « Tu veux une liste de toutes les filles qu’il fréquente, et avec qui il fait bien plus que ce qu’on a fait sans vraiment le vouloir, en plus. » Tu ouvres grand les yeux. Tu les fermes plusieurs fois. Tu fronces les sourcils. Non tu ne comprends pas. Une liste de fille qu’il fréquente ? Qu’est-ce que cela voulait dire ? Tu n’as jamais su qu’il était un coureur de jupon, tu ne l’as jamais vu à l’œuvre, tu ne peux donc pas comprendre. De plus, tu es trop naïve pour imaginer une relation malsaine comme celle-là, comment est-ce que cela peut être possible ? Personne ne peut faire ça à son amoureuse… « Si tu veux des noms, t’as juste à regarder autour de toi. C’est pas normal que ça soit que dans un sens. Alors prends ton courage à deux mains, et va te plaindre. » Il hausse les épaules mais toi tu es perdue. Plaindre de quoi ? Tu as envie de hurler que tu ne comprends pas. TU as envie de pleurer parce que c’est le seul sentiment incontrôlable qui ne fait du mal qu’à toi. Tu as vécu trop d’émotion aujourd’hui pour avoir pleinement conscience de ce qu’il se passe. « A moins que ça t’ailles très bien, et que t’aies pas envie que ça change. A ce moment-là, je t’en prie, reste son esclave. » Toi, un esclave ? Tu n’avais jamais supposé la chose. Tu n’avais jamais vu la chose comme ça, tu doutes puis tu réagis. Non. Tu n’es pas un esclave, tu l’aimes et lui aussi, tu le sais. Tu inspires difficilement une bouffée d’air. Tes poumons te font mal parce que tu as quelque chose de coincé, sûrement l’attitude d’Oli te fait encore peur. Tu crains qu’il ne reparte de plus belle.

Soudain tu sursautes et tu plonges ton regard dans celui de l’ancien poufsouffle. Cette fois-ci tu ne dévies pas les yeux et lui, même s’il ne comprend pas, te laisse faire. Il semble triste mais toujours énervé. Tu te lèves. Quelque chose passe entre tes jambes. Un des chats. Tu n’as pas le temps de les regarder, tu dois faire quelque chose et tu le sais. Tu penses à partir sans rien dire, mais tu en es incapable. Tu décides donc d’avancer vers lui. Il est debout face à toi et n’esquisse aucun mouvement. Tu t’arrêtes en chemin et tu rebaisses les yeux vers le sol. « Je ne, je ne comprends pas. » Tu marmonnes. Tu marches dans la pièce, tu tournes peut-être en rond mais cela te calme. Tu peux respirer plus facilement que lorsque tu étais tassée sur la chaise. « Je ne suis pas son esclave, je je … je sais juste que je l’aime et que je ferais n’importe quoi pour lui. » Oh ça oui, tu te vendrais pour lui et tu le sais, tu n’en a même pas honte parce que tu ne comprends pas ce qui est mal. « Et c’est mal ? » Tu lui demandes, comme pour te rassurer, mais cette fois-ci tu ne relèves pas les yeux vers lui. Tu t’es arrêtée dans ta ronde, tu es au milieu de la pièce, les bras tendus vers l’avant comme si tu allais encore avancer mais tu ne sais pas. Tu ne sais plus. Tu redémarres, attendant une réponse. Soudain tu tombes. Tu n’avais pas vu que le tapis s’était retroussé à force de marcher dessus et la thibaude t’as fait trébucher. Tu es au sol, tu espères qu’il va venir te relever. Puis tu réagis. Non. Il ne viendra pas. Il ne viendra plus. Tu l’as blessé, tu l’as trahi. Tu te sens coupable à juste raison et en versant une larme tu te relèves. Tu te tiens droite, tu veux affronter les problèmes de la vie du haut de tes quinze ans. Pourtant tu aurais onze ans ce serait la même chose, tu n’es qu’une enfant qu’il faut rassurer, tu n’as pas pu grandir comme il le fallait, tu as toujours été trop couvée et protégée. « Je ne sais pas quoi dire. Je m’en veux, je comprends que c’est un peu bête comme situation. » Tu t’arrêtes de parler quelques secondes puis tu reprends. « C’est même ridicule d’après ce que j’ai cru comprendre mais… » Tu es incapable de le regarder mais tu as besoin de lui montrer que c’est bien à lui que tu parles, ce ne sont pas des mots dans le vide. « Mais tu es dur. J’ai jamais voulu te faire du mal ou être méchante, j’ai jamais voulu ce qu’il nous arrive-là. J’aime Xander, au plus profond de moi je sens une flamme qui brule pour lui, une flamme que je ne peux ignorer. Alors oui, je l’écouterai et le respecterai jusqu’au bout. » Elle inspira un grand coup et ferma les yeux. « Pour toi, j’ai peut-être l’air d’une esclave, même si je ne comprends pas tout à fait pourquoi, mais pour moi… moi je ne vois cela que comme un acte d’amour. Et j’en suis désolée. » Tu viens de croiser son regard et tu as rougit. Oui tu as rougit, même si tu n’as pas compris pourquoi. Tu aimes Xander et tu te sens mal d’être ici, tu n’es pas à ta place et tu le sais. Mais tu n’as pas envie de partir, tu as envie que ton Oli redevienne celui d’avant, tu as envie qu’il soit celui qui t’as fait rire, celui avec qui tu as pu parler de Fiki, la seule personne avec qui tu peux faire des pauses de dix minutes entre deux phrases sans que cela pose de problème, le seul avec qui tu peux changer de sujet comme si de rien n’était. Il est comme toi et pourtant si différent.

Tu repasses devant le tapis que tu as froissé tout à l’heure, tu le remets en place et soudain tu réagis. Il t’a dit quelque chose que tu n’as pas compris tout à l’heure, tu cherches des explications, tu en as besoin. « Euh, quand tu dis qu’il voit des filles, je ne comprends pas réellement ce que tu dis. C’est mon amoureux à moi non ? » Tu espères entendre une confirmation pleine de confiance mais tu ne sais pas trop, tu commences à douter de ton adonis. Tu hésites. Tu poses enfin ton regard sur lui. Cette fois-ci, c’est le jeune homme qui ne te regarde pas. Peut-être s’est-il dit qu’il valait mieux t’ignorer parce que tu ne méritais pas l’attention que tu sembles espérer ? Tu te formes une moue triste sur le visage et, le plus sincèrement du monde, tu demandes. « En fait tu me détestes et tu as bien raison. Je suis conne quand je le veux. » Tu as repris ses mots, tu n’as même pas fait exprès, c’est sorti tout seul, comme si tu le reconnaissait enfin. Comme si tu comprenais ce qu’il t’avait dit cinq bonnes minutes plus tôt. Tu te mords la lèvre inférieure pour ne pas pleurer. Tu ferais mieux de partir, tu t’en doute, seulement tu t’es déjà fait cette même remarque quelques minutes plus tôt et tu n’as pas bougé. Tu te motives alors, tu dois être forte. Tu dois affronter la vie et ne pas te laisser marcher sur les pieds en laissant les éléments de côtés, en les esquivant, cela ne marche pas comme cela et tu l’as bien comprit. Il faut faire face, et aujourd’hui tu as décidé de le faire. Tu prends enfin ta vie en main. « Moi je ne te déteste pas, au contraire. » C’était une phrase en trop mais tu l’as dit, c’est trop tard. Tu n’as plus qu’à assumer tes actes. Tu expires et tu souris. C’est un sourire forcé tu ne peux pas faire plus que cela. Tu rouvres les yeux et tu croises son regard. Zut, penses-tu.
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MessageSujet: Re: keep calm and kidnap a student — SOLI. (terminé)   keep calm and kidnap a student — SOLI. (terminé) EmptyVen 9 Nov - 13:29

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« Je ne, je ne comprends pas. » Tu lèves les yeux au ciel. Ben non, ça te surprend pas vraiment en fait. C’est logique qu’elle ne comprenne pas. Pas parce qu’elle ne comprend pas grand-chose d’ordinaire, mais parce qu’elle ne veut pas comprendre. Elle est trop aveuglée parce qu’elle veut croire. Et toi tu veux pas être celui qui la sort de son rêve, surtout que tu n’es peut-être pas le mieux placé pour le faire, mais tu ne peux pas t’en empêcher. T’as l’impression de voir un miroir de toi à son âge. Sans le couple. Vanessa en moins. Elle au moins, elle a Xander. T’es qui pour lui enlever ça ? En la voyant tourner en rond dans la pièce, ne sachant que dire, tu te sens un peu coupable d’être la raison de son état. C’est ridicule, t’avais même pas à t’en mêler en premier lieu. Et pourtant tu l’as fait. « Je ne suis pas son esclave, je je … je sais juste que je l’aime et que je ferais n’importe quoi pour lui. » Tu baisses les yeux. C’est peine perdue. Elle lui est entièrement dévouée, ce qui ne devrait pas être aussi étonnant. Elle est amoureuse folle, quoi de plus normal ? Tu ne relèves pas les yeux, la laissant parler, même si elle parle plus ou moins dans le vent. « Et c’est mal ? » Tu commences à relever la tête, tu te dis qu’il faudrait peut-être répondre. Mais non, elle ne te regarde même plus, alors tu considères la question comme rhétorique. Tu la vois tomber. La réaction normale serait de se précipiter vers elle, mais tu n’en as pas la force. Ton égoïsme te fait mal au cœur. Elle se relève toute seule. Tu grimaces de ne pas avoir été là pour la relever, comme tu l’aurais fait rien qu’une semaine plus tôt. Tu es ridicule. Au final, c’est toi le gamin. « Je ne sais pas quoi dire. Je m’en veux, je comprends que c’est un peu bête comme situation. » Tu hoches la tête, désabusé. T’as rien à dire, rien à répondre, et pourtant tu restes là et tu veux pas qu’elle s’en aille aussi vite avant que ça soit réglé. Tu l’enlèveras pas une deuxième fois, ça non. Après tout elle vit sa vie, la petite Sarah, sans avoir besoin de toi. Tu t’accordes une place beaucoup trop importante. Tu devrais simplement être derrière elle si elle se casse la gueule sur un tapis, pas la juger en la regardant tomber. C’est ce que tu avais besoin quand t’avais l’air aussi con qu’elle, et personne était là pour le faire. « C’est même ridicule d’après ce que j’ai cru comprendre mais… » Elle laisse un temps de vide. Tu détournes le regard. « Mais tu es dur. J’ai jamais voulu te faire du mal ou être méchante, j’ai jamais voulu ce qu’il nous arrive-là. J’aime Xander, au plus profond de moi je sens une flamme qui brule pour lui, une flamme que je ne peux ignorer. Alors oui, je l’écouterai et le respecterai jusqu’au bout. »

Tu hoches la tête une nouvelle fois. Qu’est-ce que t’y peux, hein ? Tu vas rien y faire, au fond. Faire changer les choses ne t’appartient pas, tu ne connais même pas vraiment Xander, alors pourquoi tu t’avances ? Tu es simplement méchant. Et elle ne tarde pas à te le confirmer. Tu es dur. T’entends ? T’es horrible. Et elle qui ne voulait pas te blesser. C’est raté des deux côtés. « Pour toi, j’ai peut-être l’air d’une esclave, même si je ne comprends pas tout à fait pourquoi, mais pour moi… moi je ne vois cela que comme un acte d’amour. Et j’en suis désolée. » Vous vous êtes regardés une demi-seconde, ça a suffi pour que vous vous sentiez tous les deux aussi bêtes. Elle repli le tapis comme il faut. Et toi tu restes assis dans ton coin comme un idiot. « Euh, quand tu dis qu’il voit des filles, je ne comprends pas réellement ce que tu dis. C’est mon amoureux à moi non ? » Tu ne peux t’empêcher de rire. Elle est mignonne, elle est tellement naïve qu’elle ferait un peu pitié. Mais après tout, elle a raison de se poser la question, et d’oser vraiment la poser. Tu sens son regard sur toi, mais t’es déjà redevenu lâche, t’oses plus rien dire, tu te sens con. T’es con un peu. « En fait tu me détestes et tu as bien raison. Je suis conne quand je le veux. » Ses paroles te font l’effet d’une claque, un peu. Elle te ressort ce que tu viens de lui dire, et tu te rends compte à quel point c’était violent. Et à quel point elle le méritait pas, non. Elle le méritait pas le moins du monde. « Moi je ne te déteste pas, au contraire. » Tu ne peux t’empêcher de sourire. Le sien, de sourire, n’est pas sincère. Elle croise ton regard, et vous ne bougez plus, vous regardant l’un l’autre. « Sarah… » Ta voix se brise. Tu sais pas quoi dire pour que ça aille mieux, tu sais pas quoi dire pour retirer les cinq dernières minutes de ta vie. C’est toujours comme ça, tu fais quelque chose et puis tu regrettes dans un intervalle de dix secondes à dix ans après. Et cette journée ne fais pas exception à la règle. « Sarah. Je. » Tu vois qu’elle est troublée, et qu’elle a encore la marque de la larme sur sa joue. Tu lui as vraiment fait mal sur le coup, alors que ce n’était même pas ton but. Ça n’a jamais été ton but. Tu te lèves et sans plus hésiter, tu l’attrape par un bras pour la serrer contre toi. C’est le geste le plus sincère que tu peux lui faire. Le plus vrai, le plus spontané. Tu enroules tes bras autour de sa taille, passant une main dans ses cheveux. Après deux trois minutes de silence, tu recules et tu l’embrasses sur le front. « Je suis désolé, je suis désolé d’accord ? » Elle opine du chef, mais tu sais que tu n’es pas assez convaincant. Tu vas t’asseoir sur ton lit, te laissant ensuite tomber sur le dos, allongé. « Je voulais pas être aussi méchant, crois-moi. » Tournant ton regard vers elle, tu lui fais un petit sourire et l’invite à s’asseoir au lieu de rester debout. « C’est moi qui suis con. »

Elle est venue s’asseoir, tu lui attrapes la main. Sans aucune arrière pensée, juste pour qu’elle sache que t’es là. Que tu parles pas dans le vent. Tu lui serres la main. « Je peux pas te promettre qu’il est sincère, y’a que lui qui peut faire ça. Je peux pas non plus te dire que ton comportement est rationnel, mais je suis pas là pour juger. » En te mordant l’intérieur de la joue, tu rajoutes. « Pour les filles, je suis pas sûr d’avoir mon mot à dire là-dessus. Je vais être sincère avec toi parce que je ferais jamais autrement mais… » Tu hésites un instant, cherchant tes mots pour ne pas faire trop mal mais pour dire ce que tu as derrière la tête. « Je pense pas qu’il soit aussi ton amoureux que tu crois. Mais encore une fois, c’est pas à moi de te dire ça et je suis désolé. Le seul truc que je pourrais légitimement te dire, c’est un conseil. Et c’est de lui demander à lui, d’être un peu plus forte que soumise. » Tu t’insultes mentalement. Tu viens de la traiter de soumise. C’est un peu ce qu’elle est, mais elle a pas besoin d’entendre ça c’est ridicule. Tu te tournes sur le côté, lâchant sa main avec un petit sourire désolé. « Je suis nul. » Tu la regardes fixement, et puis tu murmures un peu plus bas, ayant malgré toi peur de la réponse. « Tu me pardonnes d’être con ? » Au final, c’est Xander qui a de la chance de l’avoir et tu le sais. Il a une fille géniale à son bras, qui est aussi belle à l’intérieur qu’à l’extérieur et qui est beaucoup moins débile qu’elle le pense. Elle est juste optimiste, et elle croit ce qu’on lui dis quand elle aime. Ce qui est une qualité en ce bas monde, tu en es persuadé. « Je suis trop pessimiste, c’est moi le con dans l’histoire. Et c’est gentil de pas me détester. » Tu fronces les sourcils. C’est vrai que tu as du la kidnapper, et qu’au final ce qui devait être une gentille après midi qui serait amusante s’était transformé en désastre. Mais ce qui devait être dis avait été dit, elle ferait ce qu’elle voulait avec ça après. Tu n’as plus rien à faire dans leur couple. Tu n’avais même pas ton mot à dire sur la décision de McClary, qui te revient soudainement à l’esprit. C’est avec un ton amer que tu reprends. « Tu peux partir si tu veux. Vu que t’as pas le droit d’être ami avec moi. Prends Fiki, et puis je sais que tu t’en occuperas comme une reine. Tu pourras la présenter à Xander. Va-t’en avant qu’il te voie sortir d’ici et qu’il soit fâché. » Tu te surprends toi-même d’être aussi honnête. Tu ne mens pas, tu veux vraiment qu’elle parte. Si elle veut donner toutes les chances possibles à son couple, c’est le moment. Et apparemment, le beau Serdaigle vaut le coup. C’est sûrement toi qui a tort. En tout cas, tu vas activement passer ta fin de soirée à t’en convaincre avant de craquer et de refaire une connerie comme bloquer la Poufsouffle dans une situation horrible pour ton plaisir égoïste d’avoir des explications. Tu lui fais un sourire froid, qui n’a rien de vrai, rien d’heureux et qui est foncièrement inutile et tu la pousses gentiment. « T’as fait ton choix je crois, j’espère que c’est le bon. Fais marcher ton couple avec ton bel amoureux. »
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Sarah Mandleton

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MessageSujet: Re: keep calm and kidnap a student — SOLI. (terminé)   keep calm and kidnap a student — SOLI. (terminé) EmptyVen 9 Nov - 22:51



Tu ouvres tes eux d'un seul coup. Très étonnée. Trop étonnée. Voilà qu'il te fait un câlin, à toi, après tout ce qu'il t'a dit et tout ce que toi avais osé lui dire. Seulement malgré toi tu souris. Il reste le même à tes yeux, et ça c'est extraordinaire, dans le sens positif du terme bien évidemment. Tu sers tes bras contre son corps. Et pire encore, tu ne te sens même pas coupable envers Xander. Tu souris en pensant à ton amoureux. Tu n'es pas en train de le trahir et Oli non plus. Tu sais bien faire la différence entre les deux. Tu restes, perdue, dans ses bras, en pensant à tout ce qu'il s'est passé. Pour une fois tu comprends, tu sens précisément la différence entre ce que vous êtes. Tu es venue ici, kidnappée par Oli, en te jurant que tu ne dirais rien pour ne pas trahir ta promesse faite à Xander et voilà que maintenant tu lui fais un câlin, comme si de rien n'était. Seulement tu sais que ce n'est pas ça. Maintenant, dans ses bras, tu comprends que tu ne peux pas tourner le dos à tes amis, tu n'en es pas capable, surtout maintenant que tu as changé de camp et que tout le monde t'évite et te traite en paria. Tu iras parler à Xander, tu lui diras qu'Oli est seulement ton ami et que jamais, au grand jamais, il ne se passera quelque chose. C'était idiot. Ce serait idiot.

Tu souris faiblement quand il se recule. Puis tu rougis lorsqu'il pose ses lèvres sur ton front. C'est tellement fraternel. OUI voilà c'est ça. Tu aimerais de tout ton cœur qu'il soit ton frère, que votre relation soit celle d'un frère et sa sœur. Oh, si seulement tu pouvais adopter Oli ! Tu fronces les sourcils, voilà qu'il s'excuse tout en s’asseyant sur son lit. Il n'y a aucune raison qui expliquerait cela. Soudain il s'allonge sur son lit. Tu ne peux t'empêcher de rire. Faiblement certes, mais cela te rappelle l'après-midi avec Albus, lorsque tu t'étais allongée et que ... tu avais fini kidnappée par un elfe. Peut être qu'Oli se demande la cause de ton rire soudain alors tu te tais, ça serait trop compliqué à expliquer. Il s'excuse encore d'avoir été méchant, tu lèves les yeux au ciel, il n'a pas comprit que c'était déjà oublié. C'est fini pour toi. Ce câlin venait de recoller les morceaux, vous êtes de nouveau amis, vous êtes de nouveau proches. Tout ce qu'il t'a dit c'est du passé, et tu sais combien il ne faut pas vivre dans le passé, il faut avoir des rêves et vouloir les vivre. Oh, ça tu sais tellement bien le faire. « C’est moi qui suis con. » Si tu étais en train de regarder un film moldu, tu aurais regardé les acteurs avec des yeux ronds et tu te serais frappée la tête avec ta main. Ce que tu as fait d'ailleurs. Tu fermes les yeux en te mordant la lèvre. Comment ose-t-il dire cela ? D'un côté oui, il est bête de le dire mais c'est tout. Tu ouvres la bouche, pour protester, mais il t'attrape la main. Tu n'avais même pas remarqué que tu avais avancé. Te voilà maintenant à ses côtés, assise sur le lit. Cette main contre la tienne te calme instantanément. Tu en avais précisément besoin.

Lorsqu'il te parle tu sens une différence. Il n'a même plus la même voix, celle qui te faisait peur tout à l'heure, celle qui est cruelle et sombre. Non, il a changé en l'espace de quelques minutes. Cette fois-ci, tu es vraiment heureuse. « Je ne suis pas là pour juger. » Il ne pouvait pas te faire plus plaisir en disant cette phrase, certes tu aimais son avis et tu souhaitais sincèrement le prendre en compte, mais tu avais déjà eu droit à sa première tirade contre Xander, l'autre jour, lorsque vous vous étiez embrassés. Tu frémis de honte à ce souvenir. Tu fixes tes pieds pour oublier ce sentiment qui brûle en toi. « Je vais être sincère avec toi parce que je ferais jamais autrement mais… » Tu hausses délicatement le sourcil droit. Pourquoi ne le serait-il pas avec toi une autre fois ? Il te l'a déjà prouvé pourtant qu'il n'hésitait pas à être sincère. Tu es un peu perdue mais tu ne dis rien, il comptait te le dire alors. « Je pense pas qu’il soit aussi ton amoureux que tu crois. Mais encore une fois, c’est pas à moi de te dire ça et je suis désolé. Le seul truc que je pourrais légitimement te dire, c’est un conseil. Et c’est de lui demander à lui, d’être un peu plus forte que soumise. » Tu ne saisis pas tout. Bien sur que si c'est ton amoureux, plus fort même que tu ne le crois. Tu fronces les sourcils, tu te sens honteuse de remettre en doute ce que Xander te dit. Puis tu réfléchis et il ne t'a jamais rien dit. Tu te mords encore la lèvre, iras-tu lui demander ? Tu secoues la tête, tu te connais trop, tu n'oseras jamais. La conversation ne pourra venir que de lui. « Je suis nul. » Cette phrase, tu ne t'y attendais pas le moins du monde. Lui ? Nul ? Quelle drôle de blague. Tu le regardes d'un air désespéré, tu as envie de le réveiller, de le rendre comme avant. « Tu me pardonnes d’être con ? » Tu fixes son regard, il a murmuré mais tu as très bien entendu. Tu as envie de te fâcher, tes yeux lances des éclairs, tu vas l'engueuler, il faut qu'il arrête ça et tout de suite. C'est mauvais ce qu'il dit, il va finir par se persuader de la chose et tu sais, ô combien, ça fait mal.

Il se remet à parler. Et cette fois-ci, tu t'insurges. Tu te lèves. Cela fait trois fois qu'il se traite de con, c'est plus que tu ne peux le supporter tu ne vas pas tarder à lui crier dessus, à lui dire qu'il faut qu'il arrête, cela en devient ridicule ! Tu n'as pas le temps de trouver tes mots que déjà il a reprit. « Tu peux partir si tu veux.» Sa remarque te laisse sans voix. Partir ? T'avait-il kidnappée pour t'engueuler, te faire un câlin et disparaître ? Drôle de façon de voir une amitié. « Vu que t’as pas le droit d’être ami avec moi.» Tu rougis, c'est toi la première à le lui avoir dit, tu n'as pas le droit d'être énervée contre lui qui te le rappelle, mais dans sa bouche, cela sonne bizarrement. Ce n'est plus comme l'insulte qu'il t'avait lancé au début de votre discussion, cela semble sincère, comme pour te ... protégée, oui tu as trouvé le mot exacte. Il ne veut que te protéger et bizarrement, ça ne te suffit plus. Tu veux rester son ami. Seulement tu sais que tu es affreusement égoïste, parce que tu sais que tu aimes Xander plus que tout et que, s'il le fallait, tu choisirais Xander, tu l'avais d'ailleurs déjà choisit mais tu as aussi besoin d'Oli pour ton équilibre personnel. Besoin de lui dans ta vie. Il te fait ensuite des compliments sur Fiki, c'est tellement gentil que tu es de nouveau obligée de rougir. Tu aimes Fiki, peut être que tu l'aimes encore plus parce qu'elle est le lien entre vous deux ? Ce n'est qu'une supposition mais elle te semble tellement vraie. Tu le remercies d'un coup d'œil. «Va-t’en avant qu’il te voie sortir d’ici et qu’il soit fâché. » Tu hésites, il a raison, mais tu ne veux pas, tu ne souhaites pas agir comme cela, tu voudrais rester. « T’as fait ton choix je crois, j’espère que c’est le bon. Fais marcher ton couple avec ton bel amoureux. » Oui tu as fait ton choix, mais là, tu ne sais plus. Son ton ne te plait pas, il n’est pas heureux en te disant cela, tu le sens bien. Alors tu exploses. Enfin ! Depuis le temps que tu te retenais, tu espères qu’il n’a plus rien à dire parce que toi, tu ne vas pas t’arrêter de ci-tôt. « Tu te moques de moi ? » Ton ton est dur. Tu le sais, mais cela ne t’importe guère. Tu es énervée. Par lui. Par sa façon de prendre les choses, cependant, tu te sais coupable de son état alors tu n’as pas grand-chose à lui reprocher. Non, tu es incapable de laisser filer comme ça. Tu te remets debout, face à lui. « Que je parte ? Après tout ce que tu m’as dit ? Que je te laisse seul, te traiter de con toute la journée ? OLI. Regarde-moi. » Jamais tu n’avais autant haussé la voix, jamais tu n’avais engueulé personne, pas même ton frère, Fabien. Jamais. Il y a un début à tout et là, tu sens le devoir qui t’appelle. C’est de ta faute, tu sais que tu dois le réparer. « Tu n’as pas CON d’accord ? Tu n’as pas le droit de dire ça, c’est moi qui ait mal agis, ce n’est que moi. Alors arrête, et garde moi comme amie. S’il te plait. » Voilà que tes yeux ressemblent à ceux d’une biche suppliant le chasseur d’épargner son bébé. Si seulement Oli pouvait te répondre positivement, tu serais tellement heureuse. « Tu as le droit d’avoir ton avis, c’est tout à fait normal, je ne peux pas t’imposer Xander ou quiconque autre, il y a des gens qu’on aime moins. Mais garde-moi, moi. Juste moi. Pas lui. » Pèses-tu seulement le poids de tes mots ? Tu les regretteras sûrement lorsque tu te retrouveras face à Xander, mais tu continues, tu es trop bien partie pour t’arrêter en chemin. « Quand tu m’as serrée dans tes bras j’ai compris. On est fait pour être ensemble Oli. Tu es comme un grand frère pour moi, le meilleur qui puisse exister. » Tu t’arrêtes pour reprendre ta respiration. « Tu comptes trop dans ma vie pour que je te laisse de côté et je n’ai aucune envie de perdre mes amis les plus proches. » Tu hésites un instant à dire la suite et finalement, tu baisses la voix pour finir en un murmure « j’en ai déjà perdu trop en changeant de camp. » Tu ne sais pas s’il est au courant mais il y a de forte chance que oui, tout le monde le sait. Tu fermes les yeux et tu inspires profondément. Tu les rouvres et tu plonges ton regard dans le sien, un regard doux. « Oli, s’il te plait. Ne m’abandonne pas, j’ai trop besoin de toi pour que tu me laisses comme ça. Des vrais amis ça résistent à tout non ? Je parlerai à Xander, il ne t’acceptera sûrement pas, et je ne veux pas que tu te forces à l’accepter non plus, mais je ne peux pas te laisser tomber. Je refuse. » Tu tends ta petite main vers la sienne, tu lui serres les doigts. Pour qu’il sente combien tu l’aimes fort. En amitié. Tu souris délicatement à ton bel ami. « Je ferai marcher mon couple avec mon bel amoureux, et je ferai marcher mon amitié avec mon bel ami, un point c’est tout. » Tu as fini ta tirade. Tu lui souris. Un sourire très sincère et très vrai. Pour la première fois depuis que vous êtes réunis, tu es heureuse d’être avec lui. Alors plus rien ne pourra t’enlever ce bonheur, puisque tu as décidé de le garder.
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MessageSujet: Re: keep calm and kidnap a student — SOLI. (terminé)   keep calm and kidnap a student — SOLI. (terminé) EmptyDim 16 Déc - 10:32

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a hug is like a boomerang - you get it back right away.

Votre discussion tourne en rond, tellement que ça en devient ridicule. Tu râles sur Sarah parce qu’elle fait des choix avec lesquels tu n’es pas d’accord, et après tu changes d’avis, mais maintenant tu sens que c’est toi qui va te faire engueuler. Déjà qu’au début tu n’as aucune légitimité de remettre en cause les choix de sa vie – elle fait bien ce qu’elle veut, non ? Mais alors tu t’enfonces au fur et à mesure. Tu le sais en plus, mais tu ne peux pas t’empêcher. C’est impossible que tu te retiennes. « Tu te moques de moi ? » Bingo. Tu recules un peu, comme si elle allait se mettre à te frapper. Vu l’air qu’elle a, ça ne t’étonnerait même pas. Elle se relève, te fais face comme jamais elle ne t’a regardé. Un air méchant dans les yeux, un air irrité qui ne t’inspire rien de bon. Intimidé par Sarah Mandleton. Personne te croyait si tu le racontais. Tu baisses les yeux. Tu ne comprends même plus pourquoi c’est toi le fautif dans l’histoire au final, tu sais que t’as pas été gentil mais de là à une agression manifeste, tu te poses la question en fixant tes chaussures. « Que je parte ? Après tout ce que tu m’as dit ? Que je te laisse seul, te traiter de con toute la journée ? OLI. Regarde-moi. » Sous la menace de l’ordre, tu relèves immédiatement la tête et tu la fixes. Terrorisé. Tu te ferais presque de la peine, là. Mais elle te fait sérieusement peur. « Tu n’as pas CON d’accord ? Tu n’as pas le droit de dire ça, c’est moi qui ait mal agis, ce n’est que moi. Alors arrête, et garde moi comme amie. S’il te plait. » Du ton agressif, tu remarques maintenant une lueur de pitié, presque, dans les yeux de la Poufsouffle. Si elle te le demande comme ça, enfin même elle te l’aurait demandé n’importe comment, tu dis oui. Mais tu voulais juste l’aider dans son choix. Enfin non, pas vraiment, vu que tu l’as kidnappé et après tu lui as dit de partir, mais dans ta tête ça t’as semblé logique. « Tu as le droit d’avoir ton avis, c’est tout à fait normal, je ne peux pas t’imposer Xander ou quiconque autre, il y a des gens qu’on aime moins. Mais garde-moi, moi. Juste moi. Pas lui. » Tu hoches imperceptiblement la tête. C’est si discret que tu en viens à te demander si elle a vu ou pas. Et puis en même temps, c’est un acquiescement qui va de soi. Elle oui, lui non. Lui ça a toujours été non, même pas besoin de le mentionner dans la conversation. Tu te rends compte qu’un sourire revient sur tes lèvres. Elle s’énerve, mais au final c’est pour une bonne cause. Et ça te flatte de savoir qu’elle veut rester ton amie. Bon, ça reste seulement amie, mais c’est un bon début, non ? La voir partir, vraiment, t’aurais simplement détruit. Tu te serais retrouvé encore seul, avec une relation à la merci d’un sale Serdaigle prétentieux.

« Quand tu m’as serrée dans tes bras j’ai compris. On est fait pour être ensemble Oli. Tu es comme un grand frère pour moi, le meilleur qui puisse exister. » Tu toussotes. Tu sais que tes joues sont rouges, et c’est ridicule. Sérieusement, grand frère. Allez, ça fait déjà deux fois dans ta vie qu’on te le fait. Deux personnes qui te sont chères. Deux fois. Grand frère. « Tu comptes trop dans ma vie pour que je te laisse de côté et je n’ai aucune envie de perdre mes amis les plus proches. » Tu souris à la jeune fille qui te regarde. Un sourire, malgré ton envie de meurtre intérieur, plus que sincère. Tu l’encourages à continuer, et tu la remercies de dire ça. Vous vous connaissez depuis peu de temps, et pourtant c’est fou comme vous êtes comme les deux doigts de la main. Vous vous ressemblez plus que tu ne croyais, ça te paraît évident à l’entendre parler là tout de suite. Ce que tu donnerais pour lui attraper la main et l’embrasser. Petite claque mentale, et tu la réécoutes. « J’en ai déjà perdu trop en changeant de camp. » Un froncement de sourcil. Tu le savais, tous ceux qui tendent l’oreille ont entendu parler – aka jamais les membres de l’équipe comme les professeurs, tu te demandes à quel point ils peuvent être aveugles quand ils veulent. Sarah fait une pause une minute. Tu attends qu’elle reprenne. Tu trouves ça triste que les gens perdent des amis pour des histoires de camp aussi stupides. Mais ce n’est pas à toi de parler là-dessus, tu as fait bien pire. La vie c’est nul. « Oli, s’il te plait. Ne m’abandonne pas, j’ai trop besoin de toi pour que tu me laisses comme ça. Des vrais amis ça résistent à tout non ? Je parlerai à Xander, il ne t’acceptera sûrement pas, et je ne veux pas que tu te forces à l’accepter non plus, mais je ne peux pas te laisser tomber. Je refuse. » Tu plantes tes yeux dans ceux de Mandleton. Elle veut une promesse, et ça tu peux la tenir. Si c’est ça qu’elle veut, alors tu la laisseras pas partir comme ça. Et s’il le faut, tu t’occuperas personnellement de Xander. Elle attrape tes doigts et les serre un peu. Tu souris. Sincèrement, heureux, parce que Sarah est là et que tu aurais bien souffert si elle était vraiment partie. Tu réponds à la pression de ses doigts par les tiens. Tu doutes que ça aidera ton problème de « sarah ressemble à vanessa et je l’aime » mais c’est pas grave, tant pis. « Je ferai marcher mon couple avec mon bel amoureux, et je ferai marcher mon amitié avec mon bel ami, un point c’est tout. »

C’est sur ses beaux mots que tu approuves en hochant la tête de manière beaucoup plus affirmée que tout à l’heure. Cette fois, elle le remarque. Tu lui attrapes le poignet et tu la tires vers toi. Elle fait trois petits pas et tu enroules tes bras autour de ses hanches, lui faisant un câlin amical. Elle mérite bien ça. Tu desserres ton étreinte. Tu passes un doigt sous son menton et relève sa tête. « Si tu me confonds plus avec lui, parce que je finirais par me vexer, tu peux compter sur moi. » Elle rigole et rougit. Ton sourire s’agrandit. Tu n’as pas envie de demander les questions qui te trottent dans la tête. Et si. Et si Xander refuse. Et si ça empire. Et si, et si, et si. Tu soupires un grand coup et tu tournes la tête vers ta cuisine. « Tu veux à manger ? Moi je veux à manger. » Tu avances vers la pièce, te demandant s’il reste un truc dans tes étagères. Au pire, tu iras chercher du chocolat dans la cuisine. Des marshmallows, comme t’as montré April la dernière fois que vous vous êtes vus. Observant ton chat se diriger vers un tiroir dès que tu approches, tu déduis qu’il y a de la nourriture dedans. En ouvrant, tu as la bonne surprise de voir qu’il reste une tablette et demi de chocolat, et un pot de nutella. Tu te fais des surprises à toi-même, c’est vachement cool d’être toi. En retournant dans ce qui sert de salon et de chambre, tu t’assois sur le lit et coupe un carré de chocolat, ne tardant pas à tendre la bouffe à la jeune fille. Hyde, le chat blanc, grimpe sur ton lit. « Non, pas pour toi. On ira chercher à manger pour toi tout à l’heure. Du saumon. » Le chat, déçu, repart dans l’autre sens. Tu relèves les yeux vers Sarah. « Je suis content que tu m’aies dit tout ça. J’aurais été triste d’entendre l’inverse. » Avec un petit sourire, tu opines du chef. « Oui, tu apportes toujours des bonnes nouvelles au final. » Elle te regarde avec un sourire aux lèvres. Tu récupères le chocolat et en coupe un autre morceau. Après un petit moment de silence, tu reprends. « Au fait. Désolée de t’avoir kidnappé. Crois moi ou pas, mais ça partait vraiment d’une bonne intention. » Avec une voix un peu plus basse, honteuse, tu rajoutes doucement. « Et de t’avoir traité de conne parce que t’es tout sauf conne. » Tu relèves les yeux et tu souris une fois de plus à la cinquième année. « Enfin, tout est bien qui finit bien. J’espère que t’as raison. Et que ça restera comme ça. » Pour changer rapidement de sujet, tu enchaînes. « MAIS. Je ne t’ai pas présenté mes chats ! Je voulais et j’ai oublié ! Alors. Le blanc c’est Hyde, le noir c’est Jekyll. Tu sais, comme Dr Jekyll et Mr Hyde ? C’est de la littérature moldue, je sais pas si tu connais. Mais c’est April qui a trouvé les noms, elle a eu une super idée. » Tu fronces les sourcils. « Enfin. La professeur de… machin des créatures, le truc nul qui intéresse personne. Tu vois qui c’est ? » Tu passes ta main sur le dos de Jekyll et tu l’attrapes, te levant pour le poser sur les genoux de Sarah. « Je suis sûr qu’ils vont bien t’aimer. »
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MessageSujet: Re: keep calm and kidnap a student — SOLI. (terminé)   keep calm and kidnap a student — SOLI. (terminé) EmptySam 2 Mar - 11:51



Tu souris. Tu as réussis à dire tout ce que tu voulais, il ne t'en veut plus, tu ne lui en veux pas. Tu es presque soulagée, tout va mieux. D'ailleurs il t'attire à lui et te voilà dans ses bras, ce n'est plus un câlin gêné comme cela aurait pu l'être quelques minutes plus tôt. Non, là tu sens bien que tout est calme tout va bien. Tu souris car tu es aux anges, Oli, ton Oli t’a pardonné. Tu n’as pas été très fine il faut l’avouer et en plus tu as tout gâché, mais là tout est parfaitement parfait. Tu ne veux plus quitter ses bras mais il veut te regarder alors tu plonges ton regard dans le sien. « Si tu me confonds plus avec lui, parce que je finirais par me vexer, tu peux compter sur moi. » Tu ris doucement et tu promets. Plus jamais de toute ta vie tu ne les confondras. Déjà c’est vexant pour les deux et tu le sais, ensuite ils n’ont rien en commun, outre le fait qu’ils soient les deux hommes de ta vie mais ce n’est pas une raison pour qu’ils en pâtissent le prix. Tu souris faiblement, tu es heureuse de l’avoir retrouvé et de ne plus te sentir coupable ni gênée. « Tu veux à manger ? Moi je veux à manger. » Te demander si tu as faim est une question bête, tu as toujours faim. Enfin tu n’y penses pas toujours, mais dès qu’on te propose tu te rends compte que oui, tu as faim. Tu n’as même pas le temps de lui répondre qu’il est déjà partit, il s’est éloigné vers sa cuisine. Tu souris et tu regardes la pièce. Non plus comme tout à l’heure, craintive, mais avec avidité cette fois. Cette pièce t’intrigue, c’est ici qu’il dort, qu’il mange parfois, qu’il passe du temps, c’est ici qu’il vit. La pièce n’est pas très grande et on dirait qu’elle lui sert à beaucoup de chose, salle à manger, chambre, entrée. Wah. Si les appartements ressemblent tous à celui-là, tu ne veux pas être professeur. Puis à cette idée tu rigoles, en fait c’est cool ici, beaucoup moins de ménage. « Du saumon. » Tu relèves la tête un peu surprise. Du saumon pour le goûter ? Pourquoi pas. Tu es prête à toutes les expériences culinaires tant que ça se mange tu es heureuse. Tu souris à ton ami quand tu remarques un chat déçue. Tu ne peux t’empêcher de devenir gaga. « Je suis content que tu m’aies dit tout ça. J’aurais été triste d’entendre l’inverse. » Tu rougis. Tu viens de l’engueuler, tu t’es fait peur à toi-même, et il te remercie. Vous êtes vraiment fait pour vous entendre. Oli et Sarah. Sarah et Oli. Soli. Il n’y a pas à dire, ça coule de source. Soli ne peut que marcher, sinon c’est qu’il n’y a un problème quelque chose. Tu souris encore et toujours. « Oui, tu apportes toujours des bonnes nouvelles au final. » Tu fermes les yeux en souriant à pleines dents. Tu sais que c’est faux et que c’est lui qui te permets d’apporter de bonnes nouvelles. Sans lui, tu ne serais pas la même, ça c’est certain. Tu souris et il te sourit. Il va peut être falloir arrêter de sourire à tout bout de champ, vous allez vous décrochez la mâchoire bientôt. « Au fait. Désolée de t’avoir kidnappé. » Il s’excuse alors qu’il t’a offert des moments géniaux, s’il ne t’avait pas kidnappé, tu ne l’aurais pas revu, vous n’auriez pas discuter, vous vous ne seriez pas réconcilier. Il a agi parfaitement comme il le fait et il le sait bien. « Crois moi ou pas, mais ça partait vraiment d’une bonne intention. » Tu le crois sur parole.

« Et de t’avoir traité de conne parce que t’es tout sauf conne. » Son ton a changé, ses yeux se sont baissés, il ne te regarde pas. Tu veux tendre le bras pour lui attraper le menton pour qu’il relève ses yeux et pour le rassurer, mais il le fait tout seul. « Enfin, tout est bien qui finit bien. J’espère que t’as raison. Et que ça restera comme ça. » Tu rigoles. Comment est-ce que cela pourrait se passer autrement ? Tout n’allait être que mieux encore ! Tu espères aussi avoir raison. Non, tu décides que tu as raison et que tout va bien se passer. Oui. Tu y crois.

« MAIS. Je ne t’ai pas présenté mes chats ! Je voulais et j’ai oublié ! Alors. Le blanc c’est Hyde, le noir c’est Jekyll. Tu sais, comme Dr Jekyll et Mr Hyde ? C’est de la littérature moldue, je sais pas si tu connais. Mais c’est April qui a trouvé les noms, elle a eu une super idée. » HIII. Des chats. Tu les avais remarqué tout à l’heure, tu avais juste eu le temps de devenir gaga devant eux avant qu’il ne change de sujet mais là, il revenait dessus alors tu fonds devant eux. Et non, tu ne connais pas du tout, mais peu importe, leurs noms sont trop cools quand même. « Enfin. La professeur de… machin des créatures, le truc nul qui intéresse personne. Tu vois qui c’est ? » Tu rigoles. Bien sûr que tu vois qui s’est, April c’est ta tante, mais tu ne sais pas si tu as le droit de le dire. A Oli tu peux le dire, tu lui dis tout. « Je suis sûr qu’ils vont bien t’aimer. » Le chat noir est sur tes genoux. Tu le caresses, derrière les oreilles, sur le ventre, tout le dos. Tu attrapes son petit visage entre tes doigts fins et tu le fais des bisous. Il ronronne. Les chats noirs tu les adores. D’accord ton chat est roux, mais ton futur chat sera noir, c’est décidé. « Il est TROP beau. » tu soupires de bonheur. « D’ailleurs ton appart est trop cool. Je ne sais pas si je te l’ai déjà dit. C’est pas hyper grand mais c’est trop convivial, c’est trop chouette de vivre ici, tu dois être trop bien non ? » Tu regardes encore une fois l’appart et tu te dis qu’il manque des posters. « N’empêche ya pas beaucoup beaucoup de déco sur les murs, la prochaine fois que je peux aller à Pré-au-Lard je te ramène un truc. J’ai déjà une idée. » En vrai, tu n’en as pas, mais dans le magasin tu es sûre que tu trouveras quelque chose de trop cool pour chez lui. Enfin pour cela, il faudrait que tu te souviennes de ta promesse la prochaine fois. Mentalement tu le ranges dans un coin de ta tête. Oli te regarde en mangeant son chocolat. « EH !» tu t’exclames soudain en faisant peur au chat qui s’enfuit. « Oh non reviens, jacky. Ou un nom comme ça, c’est quoi déjà ? » Ton Oli rigole et te réponds qu’il s’appelle ‘Jekyll’ et non jacky. Tu souris, tu t’excuses et tu rappelles le chat. « Jekyll, viiiiiens, minouuu. » Le chat t’ignore avec élégance. Tu es outrée. Tu descends de là où tu étais assise et tu vas le chercher. Tu te mets à genoux par terre, face au chat. Tu avances doucement ta main. Toujours en colère contre ton brusque mouvement de colère, il fait sa toilette avec application. Tu le regardes avec des yeux de biches. « pardon mon petit chat, je suis désolée. Je t’aime bien moi. T’es très beau. Han, tes yeux de chat sont super bleu. Wah. T’es vraiment un beau chat. J’adore mon chat à moi, fuego, mais je dois reconnaître que tu es quand même vachement plus classe. » Quelqu’un a dit un jour que les chats étaient sensibles aux compliments, tu y as bien cru et quand tu vois que le chat se retourne au son de ta voix, tu y crois encore plus. Finalement le chat consent à ce que tu le caresses. Tu souris toute heureuse et tu le prends dans tes bras. Tu l’étouffes un peu, mais tu le noies sous des tas de bisous et sous un trop plein d’amour et il reste. Oli l’a bien éduqué ; tu es fière de ton ami. Le chat dans tes bras, tu retournes t’assoir à côté d’Oli sur son lit. « Oui, tout à l’heure je me suis plain parce que … tu m’as même pas donné de chocolat ! » Ton ami te regarde. « Mais si, je te l’ai … » il regarde sur le lit, le bout qu’il t’a tendu est tombé à côté de toi et tu ne l’avais même pas vu. Tu souris, en t’excusant. « Oups. » dis-tu en rougissant de ta bêtise. En plus d’avoir accusé Oli de traitrise –ah bah oui !, manger du chocolat sous le nez de la jeune fille c’est considéré comme une abomination– tu as fait peur au chat, et tout ça pour rien. Tu attrapes le bout et tu l’engloutit en moins de temps qu’il ne le faut pour le dire. « Han, il est trop bon. » Tu savoures ta barre. Oui, tu arrives à savourer des choses que tu as a englouti, tu es un peu extraordinaire. Tu souris et tu en redemandes un peu. Il est bon, il faut en profiter. « C’est pour que tu grossisses pas trop que j’en reprends un. C’est juste pour toi. » Ton sourire ne trompe personne mais Oli préfère en rigoler.

« AU FAIT. Nooon Jacky reste. Bon, désolée je n’arriverais pas à me souvenir de son nom, c’est grave ? Hein Jacky c’est pas grave. » demandes-tu directement à l’animal domestique. Le chat semble n’en avoir rien à faire, alors tu le caresses encore plus fort pour le faire ronronner. Tu reprends plus doucement. « Bref, au fait, c’est trop gentil ce que tu as dit. Moi aussi, ça me fait trop plaisir d’être ton amie pour toujours, je veux pas te perdre, jamais jamais jamais. » Tu lui reprends la main. C’est tout innocent comme geste, une simple pression entre vos doigts entremêlés mais c’est un geste d’amitié fort. Tu lui souris aux anges, soudain tu as une idée. « HAN, et les amis ils font des trucs un peu fou non ? » Le jeune homme te regarde sans comprendre. « Je veux dire, des bêtises. » Tu as perdu Oli. « Dis-moi, tu as le droit d’aller à Pré-au-Lard quand tu veux toi non ? » Le bibliothécaire acquiesce sans comprendre pourquoi tu passes du coq à l’âne. « Et moi j’ai une cape d’invisibilité. Donc ce que je te propose … je vais la chercher et on va à Pré-au-lard. Genre maintenant. C’est pas trop cool ? Dis oui ! » Tu regardes ton ami avec des yeux suppliants. Il ne peut pas te refuser cette faveur, à moins qu’il soit très cruel, or il ne l’est pas. Il va accepter. Il est fou dans sa tête, tout comme toi, alors forcément ça va marcher. « Han et j’amène Fiki, comme ça on la sort un peu aussi ! Deal ? » Il te répond un unique mot mais un mot qui va enjoliver toute ta soirée. « Deal. » Tu hurles de joie. Jekyll s’est définitivement enfui, loin de toi, mais c’est pas grave. Tu vas passer une soirée de folie. « Ok, rendez-vous dans dix minutes au pied du grand escalier à droite de la rampe quand on regarde la porte. Je déposerai Fiki sur la rampe quand t’arrives pour que tu saches que je suis là ! » Oli rit à ton imagina et accepte. « Prépare-toi pendant que je vais chercher ma cape, t’inquiète je vais pas me perdre… enfin normalement. » Tu jures que tu vas t’en sortir, alors que n’importe qui présent serait prêt à parier l’inverse. Si, même Jekyll. Oli tiens à te raccompagner, il te sauve la vie. Il t’emmène jusqu’au grand escalier et te laisse rentrer dans ta salle commune. De là tu connais le chemin. Tu arrives devant la tapisserie, tu cherches le mot de passe pendant un bon bout de temps avant de t’en souvenir et enfin tu passes la porte. La soirée va être bien, elle va être très bien. Bien sûr faut imaginer !
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