Taylor s’était couchée de bonne humeur, mais pas de bonne heure ce soir-là. Elle avait passé la soirée avec Clint dans un bar moldu de Londres et ils avaient beaucoup discuté ce qui enchaîne la conclusion logique ; ils avaient bu longtemps. Parler de plan révolutionnaire contre les élèves de l’école tout en se distrayant lui avait bien plu et elle était résolue que débarrasser l’école de tous les Weasley était la meilleure chose à faire. Elle souriait en se levant, ce qui était très mauvais signe pour les élèves du château, surtout ceux qui décidaient de lui tenir tête. Elle avait des tas de punitions en tête à leur distribuer. Elle se prépara rapidement et, pour une fois, arriva en avance dans l’école.

Il était encore trop tôt pour que le flux d’élève habituel l’emporte, peu étaient suffisamment réveillés pour lui adresser la parole et, beaucoup s’écartaient sur son passage. Tant pis, elle refoulerait sa joie plus tard. Elle continua d’avancer à travers les couloirs jusqu’à arriver à son bureau, situé au rez-de-chaussée. Evidemment Eros n’était pas présent, mais elle s’en moquait et s’attela à la liste des collés de la semaine dernière qu’elle n’avait pas fini de trier. La jeune femme était si concentrée qu’elle n’entendit pas la porte s’ouvrir, ni même le toussotement de l’élève qui n’osait élever la voix. C’est totalement par hasard qu’elle croisa son regard. Cyliane rougit et baissa la tête en marmonnant. « On ne marmonne pas. » répliqua-t-elle en hachant sèchement ses mots. Les yeux de la serdaigle s’ouvrirent en grand et elle répéta précipitamment « Lily Potter est coincée dans les escaliers » avant de se mordre la lèvre. Taylor roula des yeux en soupirant et se leva. « Evidemment c’est une Potter » murmura-t-elle pour elle-même. « Laisse-là, elle nous dérangera pas au moins. » Le regard apeuré que lui lança la première année fit rire la surveillante. Un rire sadique évidemment, mais elle se leva pour partir au sauvetage de la cinquième année. Pendant un instant elle hésita à envoyer Cyliane prévenir Eros plutôt qu’elle, puis se dit qu’elle aurait enfin de quoi s’amuser et elle ferma la porte de la pièce.

« Dans quel escalier précisément ? » demanda-t-elle. La première année lui indiqua le premier escalier face à la porte et la jeune mangemort put confirmer ses dires. Une épaisse chevelure rousse dépassait de la rambarde et Lily sembla embêtée que ça soit Taylor qui vienne la sauver. Enfin c’était peut-être mieux qu’Eros. Taylor haussa les épaules, elle n’en avait cure. Elle s’approcha de l’escalier et haussa la voix. « Alors on est coincée ? » remarque totalement inutile, mais cela faisait bien rire la jeune femme tout en embêtant la Potter. Parfait. Elle n’écouta même pas la réponse de la jeune fille et sortit sa baguette. Ayant été langue-de-plomb pendant plus de cinq ans, elle connaissait un panel de sortilège très large et, même si les escaliers n’en faisaient qu’à leur tête, elle savait à peu près comment les remettre, au moins, dans leur position initial. Elle inspira une grande bouffée d’air et se concentra pour lancer un sortilège informulé. Lentement l’escalier se remit à bouger et se déplaça vers la droite pour se recoller, enfin, sur une marche. Lily Potter était sauvée et c’était par sa faute. Elle se retourna vers son bureau et lança à la jeune rousse. « Rendez-vous après le repas dans la salle des champions pour discuter de votre punition. » Que Lily trouve cela injuste lui faisait plaisir. Que les Potter paient lui donnait le sourire.

Ce n’était pas pour que Lily ait bien le temps de se remplir l’estomac, non, c’était plutôt pour qu’elle ait bien le temps de manger avant de sa vengeance, d’ailleurs le repas était pratiquement terminé lorsque les deux demoiselles entrèrent dans la grande salle, Taylor s’installa sur la table réservée aux adultes de Poudlard. Son appétit de moineau ne lui permit pas d’engloutir des plats énormes, elle se fit cependant bien plaisir en mangeant bien. Il faut dire que la nourriture était juste excellente tous les jours. Elle vit Lily se lever et, sans même la suivre du regard elle continua à manger. Il fallait bien la faire patienter un maximum de temps tout de même. Cinq minutes passèrent, puis dix, et finalement, la jeune mangemort se leva et la rejoint. Cette salle avait pour avantage d’être dans le fond de la grande salle, donc elle était généralement vide et, quoiqu’il puisse se passer, les autres salles étaient beaucoup trop loin pour entendre la rage de la jeune Potter. Fière d’elle, elle ricana en poussant la porte. Elle verrouilla cette dernière d’un geste ample de baguette et, sans toujours regarder Lily, elle s’approcha de la fenêtre qu’elle ouvrit. Cette ouverture donnait sur le parc, elle était presque au même niveau que le sol, mais cela ne rendait pas de la même manière que lorsque l’on regardait par la porte d’entrée, c’était plus dans l’obscurité car le saule cogneurs n’était pas bien loin. Elle sourit et sortit une cigarette de sa poche. Elle ne fumait que très rarement, mais aujourd’hui elle en avait besoin pour sa petite vengeance personnelle. Elle inspira une grande bouffée avant de se retourner. Elle patienta quelque seconde où elle observa Lily avait un air de dégoût, puis elle souffla sa fumée. Elle s’approcha à quelques centimètres du visage de la Potter qu’elle dépassait d’une bonne tête et d’un mouvement très lent, elle rapporta sa cigarette à son visage. Un mouvement très calculé car le bout de la cigarette toucha les cheveux de la rousse. Ce que cette dernière ne savait pas, c’était que Taylor, à l’aide d’un sortilège informulé, venait l’amplifier le feu qui brasillait à l’extrémité de sa cigarette. Elle inspira très doucement pour ne pas se brûler la gorge et, cette fois-ci, elle souffla toute la fumée sur les quelques cheveux en train de prendre feu. Ce fut immédiat et Lily ouvrit les yeux de terreur. « Oh, je suis tellement maladroite, navrée. » Mais c’était trop tard, beaucoup de cheveux avaient déjà pris feu. Alors qu’elle voyait la jeune Potter sortir sa baguette, Taylor claqua sa langue sur son palais. « Pas de magie en dehors des cours mademoiselle, vingt points en moins pour serdaigle » Elle lui lança un regard blasée et s’assit dans un fauteuil confortable. Elle se remit à fumer et continua de parler. « Je vous ai donc fait venir ici pour votre punition, je ne sais pas quel moyen vous avez bloqué l’escalier, mais c’est inadmissible. J’en déduis donc que vous avez utilisé la magie une seconde fois dans Poudlard, cette fois-ci se serait 50 points en moins. » Elle s’arrêta quelque secondes pour inspirer une nouvelle bouffée de fumée mortelle. « Je ne sais quoi vous faire faire. » Elle n’aimait pas sa voix lorsque la fumée était coincée dans sa gorge, elle la rejeta donc avant de reprendre. « Mais je pense que, j’ai peut-être un petit boulot pour toi. Tu connais la grande Mirka Vladmirova ? » Elle s’arrêta un instant, laissant le doute et peut être un peu de peur prendre possession de l’esprit de la Potter. « Eh bien il se trouve qu’elle a besoin de quelqu’un pour l’épauler, tu seras donc à ses ordres pendant une semaine. » Elle avait choisis le mot ‘épauler’ avec soin, il fallait que la petite comprenne dans quelle carnage elle s’était mies. « Elle a carte blanche pour tout ce qu’elle fait durant la semaine, évidemment. » Taylor était toujours de dos mais elle voyait le reflet de la jeune fille paniquée grâce à la fenêtre entrouverte, ses cheveux toujours un peu en feu. Elle se mordit les lèvres pour ne pas rigoler trop fort mais voir la jeune gamine se débattre pour ne pas brûler c’était assez comique. Ce que Lily ne comprenait pas c’était que le feu était magique et qu’elle ne pourrait jamais l’éteindre sans l’aide de sa baguette, chose grandement interdite par la jeune femme, et comme le feu montait lentement mais sûrement, c’était une chose tout à fait impossible. La mangemort roula des yeux, quitta sa chaise et s’approcha de la Potter. « Finite incantatem » murmura-t-elle en penchant sa baguette sur les cheveux brûlant. « C’est mieux comme ça, tu devrais te raser les cheveux maintenant ça serait mieux. Et changer ta couleur aussi. Et ta tête, ça serait mieux pour tout le monde. » Le sourire trop faussement hypocrite pour paraître vrai qu’elle lui offrit sembla énerver la Potter au plus haut point. Taylor avait réussis son coup. Elle avait gagné sa journée. Seulement elle ne voulait pas que la Potter s’en aille tout de suite, se serait bien mieux si elle pouvait s’amuser encore quelques minutes voire quelques heures. « Au fait, la porte est fermée à clef, tu t’en iras pas d’ici tant que je ne l’aurais pas décidé. Tu as quelque chose à dire peut être ? N’hésite pas, on est entre nous. » Là, c’était parfait.

les cheveux sont des arbres qui captent la lumière
pour attraper les brillantes idées passagères
crédit: glass skin., money honey et tumblr.

La nuit avait été dure pour la pauvre Lily qui l'avait passée à bosser. Elle avait des devoirs en retard, et c'était en partie parce qu'elle passait beaucoup de temps avec Sin, ces temps-ci. Elle sourit en repensant à leurs après-midi et leurs soirées passées à discuter, rigoler, s'embrasser. Ils étaient si bien ensemble qu'elle se posait parfois des questions sur ce qui les faisait si bien s'entendre. Après tout, ils étaient totalement opposés ; mais ce débat n'était pas à l'ordre du jour: la belle Lily avait donc passé les trois quarts de la nuit à faire des essais de potions, métamorphose et sortilèges, et le reste de la nuit avait été employé à essayer de dormir, mais c'était peine perdue. Elle n'arriva qu'à somnoler vaguement et se leva donc assez tôt. Et, c'était un peu à prévoir comme elle n'était pas réveillée, il lui arriva une tuile: elle oublia la marche de l'escalier et sa jambe gauche se prit dedans. Elle garda son calme, resta sereine, et plongea la main dans sa poche d'où elle en retira sa baguette. Elle lança un sort censé la délivrer, mais il fit tout le contraire, bizarrement. La marche se déforma et elle se retrouva entièrement prise dans l'escalier, sans moyen de s'extirper de ce pétrin seule. Elle se laissa glisser sur la marche, et, coincée bêtement, se rendit compte qu'elle n'avait d'autre solution que d'attendre qu'une âme charitable vienne la délivrer. Elle laissa donc échapper un long soupir, et attendit. Et attendit, attendit. Soudain, un bruit de pas retentit derrière elle, des pas furtifs et discrets, ceux d'une petite Serdaigle aux yeux clairs qui la regarda, un peu effrayée. Se doutant que la première année ne lui serait d'aucune aide, Lily lui demanda gentiment si elle pouvait prévenir quelqu'un qui viendrait l'aider. La fille, qui s'était arrêtée à ses côtés, hocha la tête et descendit les dernières marches. Elle revint quelques minutes plus tard avec... Kensington. Paix à mon âme, pensa Lily.
Elle regarda la pionne s'avancer, un sourire sadique sur son visage froid. « Alors on est coincée ? » Lui lança-t-elle du bas des marches. Lily se garda bien de répondre. Kensington la regarda fixement, sortit sa baguette, et d'un sortilège informulé libéra la Potter. Elle remercia d'un signe de tête, mais elle n'eut pas le temps de déguerpir: « Rendez-vous après le repas dans la salle des champions pour discuter de votre punition. » Ajouta prestement Kensington. Elle n'espérait quand même pas s'en tirer à si bon compte ? Si. Un peu. Elle marmonna un « oui Madame » avant de disparaître dans la Grande Salle, où les gens commençaient à arriver par paquets. Au plafond, le ciel nuageux et le temps pluvieux allaient à merveille avec son humeur. Elle sourit pourtant en apercevant une amie à sa table, et la rejoint pour manger un peu quand même.

***

Lily poussa la porte de la salle des champions, le coeur battant bruyamment dans sa poitrine. Elle jeta un oeil dans la salle, mais elle était vide; pas étonnant, car Kensington aimait se faire attendre, comme tous les sadiques de l'école.
Lily, en attendant patiemment et sagement, observa donc la salle. Cette pièce était importante à ses yeux, car son père lui avait raconté sa quatrième année: le tournoi des Trois Sorciers, les quatre concurrents, la coupe de feu, les dragons, le lac et le labyrinthe, le bal de Noël, Voldemort. Et, entre autres, cette rencontre avec les "familles" dans cette salle où il avait été obligé d'aller alors qu'il n'avait pas de famille, mais où une surprise l'attendait: les Weasley. Lily avait beaucoup aimé cette partie de l'histoire, et elle qui n'était jamais entrée dans la salle avait du coup un flot de souvenirs qui lui remontaient. Un peu de nostalgie, de tristesse aussi. Parce que son père était à Askaban.

La porte s'ouvrit soudain pour laisser entrer Kensington qui verrouilla la porte avec sa baguette sans jeter un regard à Lily. Elle alla ouvrir la fenêtre qui donnait sur le parc, sourit et alluma une cigarette. La fumée s'éleva en de gracieux volutes, et Kensington se retourna pour faire face à Lily. Elle s'approcha, s'approcha encore et encore, jusqu'à être à quelques centimètres de son visage. Lily resta fermée comme une huitre, respirant à peine. Elle avait peur et ne voulait pas le montrer. Parce qu'elle savait de quoi était capable la pionne, parce qu'elle était au courant des tortures infligées aux élèves pour en avoir expérimenté certaines et avoir connu d'autres victimes. Alors Lily ne bougea pas et resta impassible. Tellement immobile que la cigarette qui s'approcha de son visage ne lui fit aucun effet, jusqu'à ce qu'elle sentit quelque chose d'anormal. Les cendres rouges avaient frôlé ses cheveux qui désormais s'enflammaient ! Même dans la panique qui s'ensuivit, Lily su garder l'esprit lucide. Elle savait que ses cheveux n'avaient pu prendre feu aussi facilement, aussi vite et aussi fort. Elle savait que Kensington y était pour quelque chose, et elle avait le pressentiment que ce n'était pas fini. « Oh, je suis tellement maladroite, navrée. » Si les regards pouvaient tuer, à coup sur la pionne serait morte sur le champ. Tombée raide, sans vie. Parce que les cheveux de Lily se consumaient inlassablement, et que même lorsqu'elle sortit sa baguette pour mettre fin à son calvaire, Kensington l'en empêcha. « Pas de magie en dehors des cours mademoiselle, vingt points en moins pour serdaigle » Les yeux emplis de fureur, incapable de parler tellement les émotions se bousculaient à ses lèvres, Lily tenta de reprendre sa respiration calmement, tenta d'ignorer le feu qui tuait ses cheveux et les réduisait en cendres petit à petit. Elle jeta un regard à la surveillante qui, tranquillement, s'était installée dans un fauteuil moelleux à souhait et tout en fumant recommençait à parler. « Je vous ai donc fait venir ici pour votre punition, je ne sais pas quel moyen vous avez bloqué l’escalier, mais c’est inadmissible. J’en déduis donc que vous avez utilisé la magie une seconde fois dans Poudlard, cette fois-ci se serait 50 points en moins. » Lily ne répondit rien. Elle savait qu'elle allait prendre cher. Au début, les points, puis les retenues, et enfin... Les cheveux ? Non, à son avis, Kensington avait d'autres brillantes idées. Alors elle la laissa parler. Parce qu'elle était la victime dans cette histoire, et qu'elle n'avait aucun moyen de changer sa position en bien. « Je ne sais quoi vous faire faire. Mais je pense que, j’ai peut-être un petit boulot pour toi. Tu connais la grande Mirka Vladmirova ? » Lily fronça les sourcils et hocha la tête positivement. Kensington était passée du vouvoiement au tutoiement, chose bizarre (et inquiétante). Et elle avait mentionné Mirka. Chose encore plus inquiétante pour Lily qui n'était 1, pas en bons termes avec elle, et 2, une résistante, alors que Mirka était une obscure convaincue. Et 3, elle était préfète. En chef. « Eh bien il se trouve qu’elle a besoin de quelqu’un pour l’épauler, tu seras donc à ses ordres pendant une semaine. » La punition suprême, terrible et effrayante, dure et laborieuse. En fait, "quelqu'un pour l'épauler", c'était un larbin. Souffre-douleur. Quelqu'un soumis à son pouvoir. Lily ne laissa rien paraître mais elle se sentait mal rien que d'y penser. Une semaine aux ordres de Mirka Vladmirova. L'horreur. « Elle a carte blanche pour tout ce qu’elle fait durant la semaine, évidemment. » Elle s'en doutait depuis le début, mais que Kensington le mentionne lui donna des frissons dans le dos. Ses cheveux brûlaient toujours, le feu ne s'arrêtant pas. Lily ne comprenait pas pourquoi, et elle paniquait vraiment intérieurement. La pionne lui tournait le dos, mais la fenêtre ouverte devait lui servir de rétroviseur car Lily voyait mal cette fille s'exposer sans moyen de prévoir une quelconque attaque. Lily n'avait donc aucun moyen de stopper la consommation de ses cheveux en douce. « Finite incantatem » murmura Kensington, qui s'était approchée et avait posé sa baguette sur les cheveux roux de la Potter. Cette dernière poussa un soupir de soulagement discret. « C’est mieux comme ça, tu devrais te raser les cheveux maintenant ça serait mieux. Et changer ta couleur aussi. Et ta tête, ça serait mieux pour tout le monde. » Le sourire faux, la joie de la pionne, les insultes, ses cheveux, sa punition avec Vladmirova, oh, comme Lily n'en pouvait plus ! Elle bouillait intérieurement mais la perspective d'une "punition" encore plus insoutenable l'empêchait d'exploser.

« Au fait, la porte est fermée à clef, tu t’en iras pas d’ici tant que je ne l’aurais pas décidé. Tu as quelque chose à dire peut être ? N’hésite pas, on est entre nous. » Lily sentit sa gorge se serrer. Elle aurait pensé pouvoir partir après tout ça, mais... Non. Elle leva les yeux vers la pionne. Elle garda le silence, et fit demi-tour pour aller se planter devant une fenêtre. Elle ne voulait rien dire. Rien. Elle ne voulait pas que Kensington ai quoi que ce soit à lui reprocher, elle ne voulait pas qu'elle ai ne serait-ce qu'une miette de larme à se mettre sous la dent. Non. Elle serait forte. Digne. Imperturbable. Impénétrable. Courageuse. Comme son père.

Ne desserrant pas les dents, Lily ouvrit quand même la bouche; « Quand est-ce que je commence ma semaine au service de Mirka Vladmirova Madame ? » Demanda-t-elle avec le plus de politesse possible.
Et tout en attendant la réponse, elle jeta un regard à son reflet flou dans le verre de la fenêtre. Elle se retint de pousser un cri, et sursauta. Ses cheveux lui arrivaient au dessus des épaules, et ils étaient noircis et abîmés. Fichus.

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