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 it’s all those good things you have in you ► louisina (terminé)

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MessageSujet: it’s all those good things you have in you ► louisina (terminé)   it’s all those good things you have in you ► louisina (terminé) EmptyMar 18 Déc - 7:06


LOUISE ET PÁLINA


On dit que rien n’arrive par accident, on se prend parfois la réalité en pleine figure, et parfois, elle s’impose lentement à nous, malgré tout nos efforts pour l’ignorer... awaywego


« Vous regardez dans votre boule de cristal, concentrez vous bien et essayez de discerner les formes qui apparaissent. » La voix rauque du professeur de divination résonna dans la pièce, et Pálina soupira en s’accoudant sur sa table. La divination était l’une des matières qu’elle trouvait vraiment inutile, et elle se révélait vraiment peu douée dans ce domaine. A chaque fois, il lui arrivait des malheurs, elle cassait sa tasse de thé ou ne voyait rien d’autre que des figures qui ne voulaient rien dire. Bref, l’écossaise était vraiment peu douée en la matière, ce qui ne l’aidait pas à plus l’appréciait. Son voisin lui donna un léger coup de coude et la jeune fille releva la tête pour voir le regard froid de son professeur posé sur elle. Elle décida donc de faire bonne figure et se redressa avant de ramener la boule de cristal vers elle. Comme elle s’y attendait, elle ne vit rien d’autre que son reflet dans la boule de verre, et un nouveau soupir traversa ses lèvres sous les ricanements de son voisin de cours qui aimait bien se moquer d’elle à chaque fois qu’elle se tentait à l’art des prédictions. A croire que c’était son petit plaisir hebdomadaire de se foutre de sa gueule parce qu’elle était nulle. Un sourire s’afficha sur la bouche de la rousse. Elle-même se trouvait pathétique à être aussi hermétique à cette matière, et sa nullité la faisait plus rire qu’autre chose. Regardant où était son professeur et voyant qu’il était à quelques tables de là, dos à elle, elle attrapa la boule de cristal à deux mains avant de la mettre devant son visage. Puis elle prit une voix mystérieuse pour faire rire son voisin. « Je vois, je vois …. De la brume. Il va y avoir du brouillard. Bizarre bizarre, il fait toujours beau dans ce pays. Je pense que ça annonce un grand malheur. De la pluie. Mon Dieu, courrons tous aux abris ! » L’effet fut immédiat. Son voisin explosa d’un rire qu’il tenta de faire passer pour une toux et commença à s’étouffer en se retenant de rire. La jeune fille esquissa elle aussi un sourire. Elle voulut continuer son petit délire, mais la boule de cristal prit soudain une teinte rougeâtre avant de lui brûler les doigts. Pálina lâcha l’objet en poussant un léger cri. La boule alla s’écraser sur le sol avant de se briser en mille morceaux qui jonchèrent le parquet. L’écossaise, toujours pas remise de ce qui venait de se passer, sentit le regard de Dewis se poser sur elle. Déjà qu’elle ne l’aimait pas, si en plus elle se mettait à tout péter dans sa salle, ça n’allait pas vraiment le faire. « Mademoiselle MacLeod, je peux savoir à quoi vous jouez ? » La rouge et or releva les yeux, affichant un sourire désolé, mais les rires décuplés de son voisin l’empêchèrent de garder son sérieux, et son sourire se transforma vite en éclat de rire incontrôlable. « Et en plus ça vous fait rire. Décidément vous êtes un cas désespéré » Son professeur avait l’air tellement désemparée d’avoir affaire à une élève de son genre que Pálina ne put s’empêcher d’avoir un léger pincement au cœur : elle devait vraiment faire partie des cauchemars de Dewis, c’était sûr. « Prenez vos affaires et sortez, je ne veux pas que vous cassiez encore autre chose » La jeune fille se mordit la lèvre inférieur pour éviter de rire davantage avant d’attraper son sac, de fourrer ses parchemins à l’intérieur et de sortir de la classe, laissant son voisin seul avec son rire. Elle croisa le regard de son professeur avant de fermer la porte et ne pût s’empêcher de rire une nouvelle fois. Une fois la porte fermée, elle soupira et se dit que ça aurait pût être pire. Après tout, elle aurait pût être envoyée chez le directeur, et là l’envie de rire serait vraiment passée. Mais bon Dewis devait être habituée à la jeune écossaise qui n’en foutait pas une et cassait presque un objet à chaque cours. Cette fois-ci cependant, ce qu’avait fait la boule de cristal était assez étrange. La rouquine n’avait jamais entendu parler de boules de cristal qui se mettent à changer de couleur et à devenir brûlantes. Peut-être qu’au fond elle n’était pas si nulle que ça pour la divination, il fallait croire qu’elle avait un don. Ou alors elle attirait les trucs étranges comme un aimant, ce qui semblait être une explication plus rationnelle. Ce n’était pas le premier truc étrange qui lui arrivait, son ami imaginaire en était la preuve vivante. Haussa les épaules, la rouge et or mit son sac à l’épaule avant de descendre les escaliers. Elle avait du temps à tuer et elle ne savait pas quoi faire en attendant la fin des cours. Les couloirs étaient vides, puisqu’elle devait être l’une des rares élèves à se faire virer de cours. Au moins elle serait tranquille avec elle-même, ce qui était déjà un bon point si jamais elle se mettait à parler toute seule. Personne ne serait là pour se moquer d’elle ou la traiter de fille bizarre, même s’ils n’avaient pas tort de dire de telles choses. Ses pas la menèrent tout naturellement dans le parc du château, l’endroit qu’elle affectionnait le plus puisqu’elle y passait la majeure partie de son temps, seule dans ses pensées, contemplant le lac noir et les arbres secoués par les bourrasques de vent.

Le pas léger, la jeune fille s’enfonça dans les allées désertes du parc, faisant le tour du lac, s’arrêtant de temps à autre pour respirer l’air frais, observant les oiseaux qui volaient haut dans le ciel. La jeune fille arriva bientôt à l’endroit où se déroulait le cours de soins aux créatures magiques et l’image d’April lui traversa l’esprit. Alterman était un professeur avec qui elle s’entendait bien. Enfin Pálina l’aimait bien tout du moins, et à chaque fois qu’elle la croisait, elle essayait de lui soutirer des informations sur sa vie privant, essayant de la caser avec bon nombre des membres du personnel. Pas sûr que son professeur soit vraiment à l’aise avec elle, mais bon, elle ne lui avait jamais rien dit alors la rouge et or continuait sans vergogne. Jetant un coup d’œil à sa montre, elle vit que les cours étaient loin d’être terminés et elle avait la flemme d’attendre son professeur. Elle continua donc sa promenade, son sac se balança sur son épaule, venant frapper sa cuisse droite. Elle eut bientôt fait le tour du par cet décida de retourner à l’intérieur du château après avoir éteint sa deuxième clope de la promenade sous sa chaussure avant de laisser le mégot sur la terre. L’écossaise repartie donc en sens inverse, et vit quelques élèves sortir du château, mais pas encore assez pour dire qu’il y avait affluence. Certains cours facultatifs devaient être terminés puisqu’ils étaient plus courts, mais la majeure partie des élèves devaient encore être en train de plancher sur leurs parchemins, s’endormant à moitié sur leurs tables. Sourire aux lèvres, heureuse d’avoir échappé à ces heures de torture morale, la jeune fille pénétra dans le hall du château avant de reprendre les escaliers pour monter en direction de sa salle commune pour poser ses affaires. Elle arriva bientôt au septième étage, le cœur léger pour une fois, passant une journée plutôt sympathique. Mais il fallait croire que le sort s’acharnait contre elle et ne voulait pas qu’elle passe, ne serait-ce qu’une journée, tranquille. En effet, tandis qu’elle se dirigeait vers le tableau de la Grosse Dame, prête à lui donner le mot de passe, elle entendit une voix derrière elle. Une voix qu’elle connaissait bien. Très bien, voir trop bien. « Alors je t’ai manqué Pálichou ? » Roulant des yeux, la jeune rousse se retourna brusquement avant de plonger son regard vert dans les yeux de Matt. Il ne pouvait donc pas la laisser tranquille une seule journée ? Une seule et unique journée de répit, était-ce trop demandé sérieusement ? A croire que oui. « Tu veux pas dégager, genre me laisser tranquille juste pour cette fois ? Sérieux tu commences à devenir lourd là. » lança-t-elle froidement, la tête droite, sans l’once d’un sourire. Cet homme, ou cette hallucination plutôt, avait le don de la mettre dans tous ses états. Autant lorsqu’elle était plus jeune, son apparition provoquait en elle un sentiment d’allégresse et de joie. Autant depuis quelques années, cette apparition était synonyme de douleur et de colère. La raison était simple, Matt l’avait abandonné lors de son entrée à Poudlard, et même si cet abandon résultait de l’état d’esprit de la jeune fille, elle ne lui avait pas pardonné. Jamais. Et elle n’était pas prête de le faire. Les Écossais sont rancuniers, c’est tout, et Pálina était une écossaise modèle. « Sérieux mon chou, faut se calmer, je vais commencer à croire que t’aimes pas quand je viens te voir. Pourtant t’étais contente avant. » La rouquine grinça des dents, retenant une remarque acide qui menaçait de sortir de sa bouche. « Ralala, la magie ça vous change une femme. » lança Matt, sourire aux lèvres. Et puis c’était quoi cette manie de sourire tout le temps ? Ça devenait chiant, ce n’est pas normal quelqu’un qui sourit tout le temps. Mais bon, Matt pouvait se permettre de ne pas être normal puisqu’il n’était pas réel, mais ça c’était un détail sur lequel la demoiselle préférait passait allègrement. « Lâches moi les pompes, tu me soules » Pour seule réponse, Matt afficha un sourire encore plus grand, ce qui eut comme effet d’énerver encore plus la jeune fille. Serrant les poings, elle sentit ses ongles s’enfoncer dans sa chair mais elle n’y fit même pas attention, trop obnubilée par la rage qui coulait en elle. Mais des bruits de pas virent la sortir de sa torpeur. Quelqu’un arrivait, et elle parlait toute seule. Il fallait vraiment qu’elle arrête ça. Se retournant, la jeune fille attendit avec angoisse de voir qui débarquait au septième étage, ami ou ennemi. Elle fut remplie d’un sentiment de soulagement lorsqu’elle reconnut une tignasse blonde, un visage naïf et un sourire béat. La nouvelle venue n’était autre que Louise Londubat, une jaune et noir que Pálina avait connu l’année dernière. Louise l’avait croisé alors qu’elle parlait avec Matt, et la blonde avait cru voir le jeune homme. Sauf qu’elle regardait dans la direction opposée, ce qui avait fait rire la rousse. Depuis, à chaque fois qu’elles se croisent, Louise demande à la rouge où est Matt et commence à parler dans le vide, comme si cela était la chose la plus naturelle du monde. Londubat avait le don d’apaiser la colère de la rousse, parvenant même à la faire rire alors que Matt est dans les environs. Une vraie magicienne. « Oh je l’aime bien elle, elle est marrante. » La voix de Matt résonna dans son dos mais la rouquine ne releva même pas sa remarque, préférant l’ignorer royalement. Elle voulait juste qu'il se taise une bonne fois pour toute. Un sourire s’étala sur les lèvres de la rouge et or tandis que la jeune Poufsouffle s’approchait d’elle. « Hey Louise ! Comment tu vas ? » Si les rumeurs qui courraient sur elle étaient vraies, la jeune fille ne devait pas péter le feu. Si Pálina n’était pas vraiment une accro des potins, elle en était obligée d’en entendre certains, au détour d’un couloir ou dans la salle commune. Et aux dernières nouvelles, Louise avait largué son copain, qui depuis ne lui parlait plus, et apparemment beaucoup de ses amis n’en était pas. Le nom de Roxanne Weasley lui revint en tête, et elle se rappela avoir vu les deux jeunes filles traîner ensemble, seulement la verte et argent semblait se foutre bien volontiers de la gueule de son « amie ». C’était triste pour la Londubat, mais ce n’étaient pas les affaires de la rouquine. Elle avait bien d’autres problèmes à gérer, et elle ne se considérait pas comme très proche de Louise, ou du moins pas assez proche pour interférer dans ses histoires. Mais bon, ça lui faisait quand même un peu de peine de voir à quel point la jaune était aveugle, alors que toute cette hypocrisie se voyait à mille kilomètres.


Dernière édition par E. Pálina MacLeod le Lun 11 Mar - 3:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: it’s all those good things you have in you ► louisina (terminé)   it’s all those good things you have in you ► louisina (terminé) EmptyDim 23 Déc - 10:43

Can you be my friend ?


« Aller Louise lève toi tu vas être en retard en cours ! » La jeune fille secoua avec force la masse informe cachée sous la couverture qui lui répondit en grognant avant de parler avec une voix étouffé par sa grosse couette. « Non je ne veux pas sortir, je vais rester ici jusqu'à la fin de mes jours voilà et on retrouvera mon corps qui se transformera en plein de petit papillons et c’est tout. » son amie soupira bruyamment en arrêtant de la secouer dans tout les sens, elle n’avait pas la force de tirer Louise de son lit surtout que pour une fois la pouffssoufle avait ses raisons pour ne pas vouloir sortir. « Louise tu t’en fou de Cassiopée, si ça se trouve elle t’a mentit, n’oublies pas que c’est une serpillère, elle est fourbe et en plus c’est la pire de sa maison avec Ariel alors sors de là Londubat ! » « Non ! » n’insistant pas, la jeune fille soupira une nouvelle fois et se détacha du lit de son amie, attrapant son sac, elle finit par sortir du dortoir des blaireaux, laissant Louise toute seule sous sa couverture, un silence écrasant prenant place dans le dortoir qui avait été agité de monde à peine quelques minutes plus tôt. Au bout de plusieurs longues minutes, une tête blonde aux cheveux ébouriffés et aux yeux trop gonflés émergea de son sa couette. Louise Londubat se redressa pour s’asseoir en fixant d’un air boudeur un point invisible face à elle. Ses yeux étaient encore rouges et humides d’avoir pleuré une bonne partie de la nuit. La vieille la jaune et or avait eut une discussion avec une de celle qu’elle considérait comme une amie, Cassiopée. Cette dernière lui avait alors apprit une nouvelle qui avait été pire qu’un poignard enfoncé à vif dans son cœur, Louis est amoureux d’une autre fille et selon elle, il est heureux, épanouie et surtout il l’a oublié, totalement. Il a tiré un trait sur leurs trois années ensemble et même au delà puisqu’ils étaient amoureux bien avant Poudlard au final même s’ils ne s’étaient jamais rien avoué. Il avait tiré un trait sur leur amour, leur amitié, leur lien indescriptible qui faisait d’eux le couple le plus en vue de l’école parce qu’il semblait indestructible. Louise avait tout gâché en voulant protéger Louis, mais elle avait vite réalisé que sa vie sans lui n’était rien, même avec son tempérament joyeux, sans sa moitié elle ne pouvait pas être totalement heureuse. Ce qui l’a faisait tenir c’était cette lueur d’espoir qu’un jour ils finissent par se remettre ensemble et oublie cette mauvaise histoire mais cette petite lueur s’était éteinte hier et Louise avait du mal à l’encaisser. Elle y avait cru tellement fort que là elle tombait de très haut et sa petite lueur de folie qui l’a rendait si spécial avait prit la poudre d’escampette en même temps. Inspirant un grand coup, Londubat essaya de se reprendre et s’extirpa enfin de ses couvertures, s’attachant les cheveux en un chignon informe, elle se mit debout et alla directement voir son crapaud qui dormait paisiblement dans son aquarium. « Coucou Trevor junior. » un pâle sourire se dessina alors sur ses lèvres, son crapaud lui rappelait son papa et elle savait que son papa n’aurait pas aimé qu’elle soit triste, surtout à cause d’un garçon même s’il adorait Louis qu’il considérait comme un membre de la famille.

Sentant les larmes lui brûler de nouveau les yeux en pensant à son père, Louise s’empressa d’attraper son crapaud et alla dans la salle de bain. Posant la bestiole sur le carrelage de la douche, elle se déshabilla et rentra à son tour dans la cabine en faisant attention de ne pas écraser son crapaud. C’était devenu un rituel de se doucher avec Trevor et plus personne de sa maison n’était étonné de découvrir l’amphibien quelque part dans le dortoir. Allumant le jet d’eau en prenant garde que ce ne soit pas trop chaud pour son crapaud, Louise se doucha en chantonnant bien que le corps n’y était pas vraiment. Elle se savonna et savonna ensuite Trevor Junior. Une fois terminée, elle sortit de la douche et enroula ses longs cheveux bruns dans une serviette puis s’enroula dans une autre pour cacher sa nudité, elle attrapa ensuite son crapaud qu’elle posa sur le rebord du lavabo tandis qu’elle se brossait les dents et finissait de se préparer. Pas la peine de préciser que les options maquillage et coiffure ne faisaient pas partit de son vocabulaire. Retournant dans sa chambre avec son animal de compagnie, la belle s’habilla à la va vite, mettant un jean, un gros pull en laine et des bottines, n’ayant pas envie de porter l’uniforme et surtout n’ayant pas l’intention d’aller en cours aujourd’hui, elle n’avait pas envie d’imposer sa déprime aux personnes de son entourage. Enroulant son cou dans une écharpe aux couleurs de sa maison, Louise prit son crapaud dans ses mains et finit par quitter son dortoir en soupirant. Elle espérait ne croiser personne parce qu’elle se doutait que ses yeux étaient encore rougis et elle n’était pas sûr de ne pas craquer si quelqu’un lui demandait comment elle allait. Marchant tranquillement dans les couloirs déserts, prenant des passages dont son père lui avait parlé quand elle était plus jeune, Louise parvint à ne croiser personne pendant plusieurs heures, restant ainsi seule avec ses pensées et son crapaud qui restait sagement dans ses mains. Au bout d’un moment son ventre réclama à manger et c’est tout naturellement qu’elle se rendit dans les cuisines où elle croisa un elfe de maison qu’elle connaissait bien. Elle le salua et discuta un petit moment avec lui. L’avantage avec les elfes c’est qu’ils avaient trop peur des représailles des sorciers pour oser demander à l’un d’eux comment il se portait, elle y comprit même si son mal être crevait les yeux. Toutefois Louise se força à sourire et à se comporter comme d’habitude pour apaiser l’elfe puis quand elle eut suffisamment mangé, elle regagna les couloirs se sentant un peu mieux mais tout aussi déphasée. Elle ne savait plus quoi faire ou penser. Autant la guerre, les mangemorts, la répression tout ça, ça lui passaient au dessus parce qu’elle ne vivait pas vraiment dans le même monde que le commun des mortels mais plutôt dans le monde des bisounours, autant la perte de Louis l’a touchait plus qu’elle ne l’aurait jamais pensé. Elle perdait son prince charmant, son repère, son pilier et surement l’homme de sa vie. Elle ne pensait pas un jour pouvoir ressentir une telle douleur. « Hey Louise ! Comment tu vas ? » Relevant alors la tête, Louise n’avait même pas remarqué que Pálina se trouvait en face d’elle et lui adressait un grand sourire. Automatiquement la jaune et noir se mit à sourire à son tour et même si elle ne voulait croiser personne, la présence et le sourire de son amie lui mettait du baume au cœur.

Sautillant presque pour la rejoindre, Louise s’approcha et posa naturellement un bisou sur la joue de la gryffondor en lui adressant un sourire lumineux qui contrastait avec ses yeux gonflés. Elle aimait énormément cette jeune fille qui pourtant avait une réputation plus ou moins tordu. Autant elle était considérée comme une folle parce que les gens disaient d’elle qu’elle parlait toute seule, s’inventant une vie avec un ami imaginaire, autant elle était le genre de fille à fumer en cachette et ça Londubat le savait parce qu’un jour elle l’avait aperçu dans le parc. En fait Louise l’a voyait un peu comme une sorte de badgirl mais avec un côté enfantin. « Bonjour Pálinaaaaaa !!!! Oui oui oui ça va et toi ! » Bon c’était un gros mensonge mais Louise était tellement habituée à jouer les filles pleines de vie et heureuses que là c’était plus que crédible. Quelque part Louise était jalouse de Pálina parce que elle aussi elle aimerait bien avoir un ami qui la suit partout lui permettant de n’être jamais seule et elle était persuadée de pouvoir y arriver, et elle s’était mit en tête d’un jour arriver à voir le fameux Matt. Et puis en fait, elle était presque persuadée d’y arriver mais ça c’est du Louise tout craché. Levant sa main, Londubat présenta son crapaud juste devant le nez de Pálina avec un grand sourire. « Dis bonjour Trevor Junior ne fais pas ton timide voyons ! » ne voyant aucun réaction de la part de l’amphibien, Lou secoua la tête et se pencha pour murmurer quelque chose à la rouge et or comme si c’était un secret de la plus haute importance. « Je crois que c’est Matt qui le met mal à l’aise, il n’a pas trop l’habitude des présences masculines… » Fière de sa perspicacité, Louise se redressa et baissa son bras avant de se tourner vers la gauche pour tendre sa main dans le vide. « Bonjour Matt comment tu vas aujourd’hui ? Tu as bonne mine ! » Riant doucement elle regarda dans le vide alors que visiblement le dit Matt se trouvait de l’autre côté mais bon, on ne pouvait pas vraiment en vouloir à la jaune et noir au moins elle essayait…


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MessageSujet: Re: it’s all those good things you have in you ► louisina (terminé)   it’s all those good things you have in you ► louisina (terminé) EmptyLun 24 Déc - 2:27


LOUISE ET PÁLINA


On dit que rien n’arrive par accident, on se prend parfois la réalité en pleine figure, et parfois, elle s’impose lentement à nous, malgré tout nos efforts pour l’ignorer... awaywego


Louise n’avait pas l’air dans son assiette. Ses yeux étaient bouffis et rougis, sans aucun doute à cause des pleurs, et son sourire sonnait faux. La rouge et or se mordit la lèvre inférieure tandis que la jaune sautillait vers elle, posant un masque joyeux sur son ses traits ravagés par la tristesse. Pálina savait bien que tout cela n’était qu’une pure et simple comédie, elle se revoyait avec la même mine déconfite après avoir passé des nuits à pleurer sur son oreiller, maudissant le ciel et tout le reste, et Louise lui renvoyait avec effroi cette image. La jeune fille ne dit pourtant rien, laissant la brune déposer un bisou sur sa joue pour lui dire bonjour. Au moins, elle devait admettre qu’elle y mettait du sien pour faire comme si de rien était, elle était plutôt douée pour faire semblant que la vie était toute rose même si son visage hurlait le contraire à la face du monde. La rouquine afficha tout de même un sourire en réponse à celui de la brune. « Bonjour Pálinaaaaaa !!!! Oui oui oui ça va et toi ! » Si la brune n’avait aucun scrupule à lui mentir effrontément, alors l’écossaise allait faire de même et elle se contenta de dire qu’elle allait bien, merci, même si au fond ce n’était pas vraiment le cas. Oh bien sûr elle n’avait pas une vie totalement horrible, elle avait des amis, ne passait pas ses heures à errer dans les couloirs en solitaire, mais elle en avait marre. Marre de l’autre débile qui la suivait partout et dont elle ne pouvait pas se débarrasser. « Elle ment, elle a pas vraiment l’air bien la petite » La jeune fille roula des yeux à la remarque de son ami imaginaire. Il voulait peut-être une médaille le Dr Watson, vraiment il était très perspicace. Merci donc de cette intervention utile au plus haut point, merci beaucoup. Ignorant totalement Matt qui commençait à faire des ronds autour des deux jeunes filles, s’arrêtant pour regarder la brune de plus près, comme un médecin qui examine son patient pour voir de quelle maladie étrange il peut être atteint, la jeune fille tenta de se concentrer sur son amie, en faisant semblant de la croire lorsqu’elle disait qu’elle allait bien. Cependant la rouge et or eut bientôt la ‘joie’ de voir le visage de Louise remplacé par la tête d’un crapaud affreux, qui la regardait comme si elle était la dernière des mouches qu’il voulait bien manger, bouche ouverte, yeux dans le vide. Il était peut-être mort après tout, de toute façon les crapauds ça sert à rien et ça fait du bruit. Une légère grimace traversa le visage de la rouge et or tandis que Louise disait d’un air joyeux « Dis bonjour Trevor Junior ne fais pas ton timide voyons ! » Trevor Junior, enchanté de faire ta connaissance. La rouge et or hésitait limite à reculer d’un ou deux pas tellement ce genre de bestioles n’étaient pas du tout sa tasse de thé, mais elle vit que Louise baissa les bras en secouant la tête, visiblement déçue par la réaction de son crapaud qui n’avait même pas émit un des sales sons dont seule son espèce était capable. Comme quoi Merlin était peut-être du côté de Pálina aujourd’hui, il lui évitait de devoir faire semblant qu’elle s’intéressait aux amphibiens. Soupirant de soulagement, la rousse vit son amie se pencher vers elle en murmurant, telle une conspiratrice. « Je crois que c’est Matt qui le met mal à l’aise, il n’a pas trop l’habitude des présences masculines… » La rousse se mordit la langue pour éviter d’éclater de rire devant la remarque de la jaune et noir. Cette fille l’étonnait chaque jour un peu plus, elle trouvait toujours des idées farfelues, et le pire c’est qu’elle y croyait. Quoique elle n’avait peut-être pas tort, mais Pálina n’était pas sûre que la présence d’hommes imaginaires influence véritablement les amphibiens, quels qu’ils soient. Elle se contenta de hocher la tête comme pour montrer qu’elle était d’accord, pour ne pas vexer la jeune fille qui ne semblait pas en avoir besoin aujourd’hui étant donné son état. « Bonjour Matt comment tu vas aujourd’hui ? Tu as bonne mine ! » La rousse vit la brune lever la main comme pour serrer celle d’une autre personne, mais dans le vide, étant donné que Matt était derrière elle et la regardait comme si elle venait d’une autre planète. Il se retourna devant l’écossaise et la regarda, les yeux exorbités, comme pour lui montrer que Louise était vraiment folle. Pour seule réponse, la rousse haussa les épaules en souriant. Elle ne pouvait rien y faire, Louise s’était mise en tête qu’elle pouvait voir Matt, mais elle n’y arrivait pas, alors à chaque fois on assistait à ce genre de scènes comiques et burlesques où la jaune et noir avait souvent le mauvais rôle, se ridiculisant devant les deux compères, impuissants. Heureusement pour Louise, Pálina trouvait ça plutôt mignon, elle n’avait aucune envie de se moquer méchamment de la jeune fille. Elle la trouvait attendrissante, un peu folle sur les bords et elle était bien la plus mal placée pour se moquer des gens un peu loufoques étant donné qu’elle se plaçait dans le top trois des personnes les plus étranges de Poudlard, derrière Oli Stoker. Donc elle n’allait sans doute pas aller se moquer de Louise qui faisait de nombreux efforts pour voir quelque chose qui malheureusement n’existait pas, même si ces efforts faisaient un peu peine à voir tout de même.

« Elle s’arrête jamais hein. Au moins on peut dire qu’elle ne lâche jamais l’affaire » La rouquine sourit de plus belle tandis que Louise avait toujours la main levée dans le vide, attendant une quelconque réaction de la part de l’air sans doute. La rouge et or fit un pas en avant et alla chercher la main de Louise pour la rabaisser, en souriant. « Matt te dis bonjour, mais il se sent pas très bien tu sais il est timide il aime pas aller voir des gens qu’il connait pas vraiment » La jeune fille n’écouta même pas les protestations de Matt qui criait dans le dos de Louise qu’il n’était pas timide, que c’était de la diffamation et qu’il allait passer pour un blaireau après, et que ce n’était pas gentil et nianiania. De toute façon il n’existait pas, alors passer pour un blaireau ou non, y avait vraiment pas de problèmes, personne allait se foutre de sa gueule à lui. C’était plutôt Pálina qui se prenait tout en pleine face à chaque qu’il apparaissait, parce que c’était elle qui passait pour une folle qui parlait toute seule. Alors qu’il ne vienne pas se plaindre maintenant, elle ne le retenait pas, il n’avait qu’à plier bagage et la laisser enfin tranquille. Soupirant, la jeune fille se passa une main dans les cheveux avant de sourire à Louise, tout en gardant un œil sur son horrible crapaud, ayant peur qu’il ne saute sur elle pour lui arracher les yeux avec ses doigts palmés horribles et dégoûtants. Comment ça un crapaud ça n’arrache pas les yeux ? Vous en savez rien d’abord les crapauds c’est fourbes, y a juste à voir leurs petits yeux globuleux pour comprendre qu’ils ne sont pas dignes de confiance. Jetant donc de légers coups d’œil à la créature qui la regardait d’un œil morne elle aussi, la rousse reprit la parole calmement. « T’as pas l’air d’aller bien toi, qu’est-ce qui se passe ? » Se mordillant la lèvre inférieure, la jeune fille inspira calmement. Elle n’était pas vraiment bien placée pour aller demander à Louise de se confier à elle étant donné qu’elles étaient relativement proches mais qu’aucune des deux filles n’avaient jamais parlé réellement de sa vie à l’autre. Mais là Louise n’allait pas bien, et Pálina se sentait mal à l’idée de la laisser seule avec ses pensées, de la voir si triste, elle qui était d’ordinaire si joyeuse et souriante. Et même si elle n’était pas très proche d’elle, Pálina n’était pas stupide et elle voyait bien que dans l’entourage de la jaune, rares étaient les personnes dignes de confiance, ou dignes de confidences. Il n’y avait qu’à voir avec quelle naïveté la jaune faisait confiance à des gens qui ne faisaient que se servir d’elle. Autant la rouquine ne se mêlait que rarement des états d’âmes de ses camarades, préférant vivre sa vie plutôt que de vivre celle des autres, autant là c’était vraiment pathétique, elle avait limite envie de faire un câlin à Louise et de lui dire que tous les autres n’étaient que des cons et qu’elle valait bien plus que ça. Mais ce n’était peut-être pas la meilleure chose à faire, pas pour l’instant en tout cas. « Mais qu’est-ce que tu fous, laisse la tranquille, elle a un grain cette fille » Se retournant vers Matt qui la regardait comme si elle était la dernière des gamines, elle lui lança un regard noir avant de lui dire silencieusement de la fermer. Dire que Louise avait un grain revenait à dire que Pálina avait le Sahara dans la tête tellement elle était plus dérangée que son homologue jaune. Alors il ferait mieux de se taire plutôt que dire des choses qui n’avaient aucun sens, et qui étaient bien inutiles à la conversation. L’écossaise passa de nouveau sa main à travers ses cheveux avant d’attraper une mèche d’un roux éclatant qu’elle commença à faire tourner entre ses doigts, comme elle le faisait souvent lorsqu’elle était en pleine réflexion intérieure. D’un côté, écouter Louise l’emmerdait, non pas qu’elle ne l’aime pas mais ce n’était pas vraiment son genre d’être une épaule réconfortante sur qui les gens venaient pleurer. D’un autre côté elle aimait bien Louise et l’entourage de la jeune fille était clairsemé, même si elle ne s’en rendait absolument pas compte. Et le problème c’est que l’écossaise était … écossaise. C’est-à-dire qu’elle ne mâchait pas ses mots et qu’elle disait souvent tout haut ce que tout le monde pensait tout bas. Donc Louise allait devoir encaisser si elle commençait à parler, mais bon c’était sans doute un mal pour un bien. Relâchant sa mèche de cheveux qui alla rejoindre ses compagnes dans l’épaisse chevelure de la rouquine, la demoiselle colla un sourire sympathique sur son visage, pour essayer de détendre la brune qui semblait quelque peu perdue. « Matt, viens dire bonjour. » En fait Matt était un peu son crapaud, elle lui faisait dire bonjour, c'était assez comique.

Son ami imaginaire, qui recommençait à faire le con en tournant autour des deux jeunes filles, se stoppa net dans son geste et tourna la tête vers la rousse en la regardant comme si elle était d’une espèce inconnue à ce jour, et très étrange. Il manqua même de perdre l’équilibre et de tomber tête la première sur le sol mais il se retint de justesse et se redressa. Son ami imaginaire s’approcha ensuite à toute vitesse vers elle, s’arrêtant à ses côtés. « Mais t’es malade ? Youhou Pálina, t’as fumé un truc pas légal ce matin ou ça se passe comment ? Cette fille est folle, elle me voit pas regarde. » Il commença à faire des gestes stupides devant le visage de la jaune et noir, grimaçant et bougeant ses mains, sans aucune réaction de la part de la jeune fille qui semblait encore plus perdue qu’auparavant. « C’est pas une raison, dis bonjour sinon je te fout la claque de ta vie sale goujat » siffla-t-elle entre ses dents, pour montrer qu’elle ne plaisantait pas, même si elle était incapable de gifler son ami puisqu’il n’était pas matériel et que son bras allait juste brasser l’air tel un moulin un vent. Le menaçant du regard, elle lui fit un signe de tête et Matt s’avoua vaincu, prononçant un « Salut » mâché, les bras croisés, la mine boudeuse. Se retournant vers la brune, la jeune fille sourit de plus belle. « Si t’as besoin de parler, on est là tous les deux tu sais, et avec nous tes secrets sont bien gardés. Matt ira rien répéter, et puis moi je vais pas aller crier ça sur les toits, c’est pas mon genre, promis » Pour ajouter un signe à sa parole, la jeune fille leva la main droite comme dans les procès, où on jure de dire la vérité et rien que la vérité. Bon elle devait passer pour une folle à lier mais tant pis, ce n’était pas comme si la jaune et noir allait la juger sur ce petit point ci, et puis Pálina commençait à être habituée aux remarques désobligeantes, et elle savait bien y répondre à présent. « Faut vraiment que t’arrête de parler aux gens toi, tu deviens trop gentille, c’est chelou » Haha. Comme si toi t’étais pas chelou, t’existe pas espèce d’idiot. Et en plus, elle était plus bizarre parce qu’elle le voyait lui, plutôt que parce qu’elle parlait avec Louise Londubat. Matt avait parfois des notions un peu étranges.
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MessageSujet: Re: it’s all those good things you have in you ► louisina (terminé)   it’s all those good things you have in you ► louisina (terminé) EmptyMer 26 Déc - 9:54

Can you be my friend ?


Louise était d’une naïveté affligeante, et quelque part elle le savait, contrairement aux idées reçues, naïve ne signifie pas forcément stupide même si dans le cas de Louise on était souvent en droit de se poser la question mais non, elle était loin d’être stupide. Si elle l’avait vraiment été, des personnes comme Roxanne n’aurait jamais fait appelle à elle pour faire ses devoirs avec une confiance aveugle sachant pertinemment que la plupart de ses devoirs sont toujours très bon, bon sauf en potion ou là elle pêche vraiment mais ça c’est héréditaire il faut croire. Neville non plus n’était pas un mauvais élève, il était juste maladroit et souvent mal jugé. Louise n’était pas la digne fille de son père pour rien. Les gens l’a voyait comme une fille complètement allumé, toujours joyeuse et pleine de vie, une fille qui va se mettre à s’excuser auprès d’une fleur pour lui avoir marché dessus ou à se prendre une porte en pleine face et à en rire même si elle a mal. La plupart des élèves pensent qu’elle ne vit même pas dans le même monde que le leur, ou qu’elle est simplement retardée. Il y en a une autre comme ça dans l’école. Oui vous savez très bien de qui je veux parler. Sarah. Louise et Sarah ont beaucoup en commun et c’est aussi ça qui les rapproche tellement mais contrairement à Louise, Sarah est aimée, elle est considérée comme la petite poupée fragile même si beaucoup se moque d’elle. Elle a un amoureux, des amis, Louise elle a juste des gens qui se foutent effrontément de sa gueule juste devant son nez et elle ne voit rien, absolument rien ou alors elle refuse de voir. Parfois la vérité fait trop mal à entendre alors on préfère se boucher les oreilles et ignorer les faits, on préfère s’inventer notre propre version de l’histoire. Par exemple Louise savait que Louis ne voulait plus d’elle, encore une fois elle n’est pas stupide. Il ne l’a regardait plus et ne cherchait plus à lui parler et puis elle le revoyait sourire, le même sourire, le même regard amoureux qu’il avait quand il était avec elle. Elle est sortie avec lui pendant trois longues années, elle l’a côtoyé toute sa vie alors oui elle le connaît bien mais elle a tout refusé en bloc, préférant s’enfermer dans son petit monde de princesse et souhaitant fort que Cassiopée parvienne à lui parler pour qu’il sache à quel point elle regrette. Si seulement elle savait la petite. Quoiqu’il en soit se prendre la vérité en plein visage lui avait fait l’effet d’une claque monumentale et maintenant elle ne pouvait plus faire semblant. Elle savait, elle avait encore les mots de la serpentard bien encré dans sa tête l’a narguant encore et encore que Louis ne serait plus jamais à elle. Alors à quoi bon faire semblant, là elle ne pouvait plus jouer la carte de l’ignorante, elle se mentira à elle-même et elle déteste le mensonge même si elle baigne dedans chaque jour. Mais elle essayait quand même de faire bonne figure devant les autres, elle ne voulait pas que les autres, ceux qu’elle considérait comme ses amis et qui pourtant se moquaient d’elle, pâtissent de son malheur, elle n’aimait pas les gens qui font ça comme les gens qui sont en colère et passent leurs nerfs sur leur entourage. Personne ne le mérite alors oui quand elle avait vu Pálina elle avait mentit effrontément mais uniquement dans le but de ne pas gâcher la journée de la Gryffon. Elle savait que la rousse n’était pas dupe mais au moins elle essayait, très fort même. Elle lui présenta même son crapaud Trevor qu’elle venait d’acheter. Il lui rappelait celui qu’elle avait dû laisser chez elle mais surtout son papa qui lui manquait terriblement. Lui il aurait su quoi dire, quoi faire, même dans sa maladresse il avait toujours les mots pour redonner le sourire à Louise. Le lien entre un père et une fille est indescriptible pour ça. La jeune fille ne tint pas compte de la mine dégoutée de Pálina quand elle regarda son crapaud positionné juste devant son nez. Elle avait l’habitude de ce genre de réaction en fait, les gens sont souvent dégouté par l’aspect visqueux des amphibiens pensant qu’ils sont sale a cause de l’image de la bave mais en fait pas du tout, ils sont très propres surement plus que les humains d’ailleurs mais ils sont juste incompris, c’est aussi pour ça que Louise les aime tant. Elle continua de sourire en baissant finalement le crapaud qui n’était pas décidé à dire bonjour à la jeune fille arrachant une grimace déçue à la brune.

Puis comme à son habitude elle tendit la main dans l’espoir de serrer celle de l’ami de Pálina. Elle rêvait de le rencontrer pour de vrai, voir à quoi il ressemble. La gryffondor dit qu’il est chiant et tout mais Louise aimerait vraiment le rencontrer et lui parler mais elle n’y arrive pas et ce n’est pas faute d’essayer. Alors elle continue, espérant un jour le voir apparaître comme ça POUF. La main tendue dans le vide, elle sourit bêtement en gigotant un peu sur place, se concentrant sur les sensations de ses doigts, peut être qu’elle allait sentir genre un truc froid ou un courant d’air comme avec les fantômes ! « Matt te dis bonjour, mais il se sent pas très bien tu sais il est timide il aime pas aller voir des gens qu’il connait pas vraiment » Londubat tourna la tête vers son amie quand elle lui baissa finalement le bras avec un sourire. Elle était sûr d’avoir sentit quelque chose et poussa un petit cri de sourit à faire péter les tympans de n’importe qui puis elle regarda sa main comme si c’était de l’or « HAN JE L’AI SENTIIIIT CA A FAIT TZIIIIIIT !!!! Comme de l’électricité !! Il m’a touché la main pas vrai pas vrai pas vrai HEIIIIIIN !!! » Louise regarda Pálina avec de grands yeux de chat potté en se tortillant sur place sans lâcher sa main. Enfin quelque chose qui illuminait sa journée elle avait réussi à toucher Matt bientôt elle pourra le voir c’est sûr ! Son crapaud lui échappa des mains sous le regard dégoutée et presque apeurée de Pálina ce qui fit rire Louise. Elle le récupéra et le posa sur son épaule avant de regarder de nouveau la rousse avec un grand sourire. « T’as pas l’air d’aller bien toi, qu’est-ce qui se passe ? » Louise se figea une fraction de seconde mais fit mine de ne pas avoir entendu. Non hors de question qu’elle embête son amie avec ses histoires ce n’était pas son genre, Louise parlait très peu d’elle au final, elle adorait écouter les autres et tout mais dès que ça l’a touchait elle changeait de sujet avec plus ou moins de subtilité et là ce n’était pas du tout le cas. Attrapant son crapaud qu’elle s’était posée sur l’épaule, elle continua de sourire même si ça sonnait faux maintenant. « Tu sais il ne faut pas avoir peur de Trevor il ne va pas te manger promis ! En plus je suis même pas sûr que ça a des dents attends je regarde… » La jaune et noir glissa deux doigts dans la bouche visqueuse de l’amphibien pour regarder avec un œil expert. Aucune dent. Mais la bouche du crapaud se referma comme un suçon sur son doigt et elle hurla. « AAAAH SI IL EN A PLEIIIIN IL ME MANGE LE DOIGT !! » elle fit mine d’avoir mal et explosa de rire devant l’affolement de la rouge et or. « Je rigooooole !! Il n’a pas de dents juste une langue ultra longue tu veux voir ? » Elle sortit alors son doigt de la bouche de Trevor avec un fort bruit de suçon. Contrairement aux apparences Louise s’occupait très bien de son animal hein, n’appelez pas Brigitte elle est juste parfois trop expressive mais elle ne lui fait pas de mal promis. Gloussant un moment, les yeux de la jeune fille s’écarquillèrent d’émerveillement quand Pálina demanda à Matt de venir lui dire bonjour avant de froncer un peu les sourcils. « Ah en écosse on dit bonjour deux fois ? Je savais pas ! Euh Bonjour Pálina comment vas-tu aujourd’hui ! » Et le pire c’est qu’elle était sérieuse.

Attrapant la main de la gryffondor, Louise la secoua pour lui dire bonjour sans même penser au fait que juste avant elle tenait Trevor de cette même main puis elle se retourna cette fois ci vers la gauche pour saluer le fameux Matt qu’elle ne voyait toujours pas mais qu’elle espérait voir apparaître un jour, après tout on est dans une école de magie non ? bien sûr elle ne vit pas les gestes et les grimaces du jeune homme…ba non il est imaginaire donc normal quoi mais elle bugua un instant devant les paroles de son amie qui regardait dans l’autre direction. « C’est pas une raison, dis bonjour sinon je te fous la claque de ta vie sale goujat » Londubat gloussa de rire et se tourna donc vers la droite cette fois ci mais bien sûr ne sentit rien sur sa main mais elle la secoua quand même comme ci quelqu’un était vraiment en train de lui serrer. Merlin achevez là. « Bonjour de nouveau Matt et tu as toujours très bonne mine ! » elle continua de secouer son bras avant de finalement relâcher la main invisible et se tourner vers Pálina. « Si t’as besoin de parler, on est là tous les deux tu sais, et avec nous tes secrets sont bien gardés. Matt ira rien répéter, et puis moi je vais pas aller crier ça sur les toits, c’est pas mon genre, promis ». Lui présentant de nouveau son crapaud sous le nez, Louise une fois de plus esquiva en beauté le sujet épineux j’ai le cœur en miettes et continua de sourire comme une abrutit. « Tiens du coup Trevor te re dit bonjour pour la coutume ! » cette fois ci le crapaud lâcha un espèce de gazouillement écœurant avant que de la bave sorte de sa bouche, de suite la jaune et noir ramena la bestiole contre elle et sortit un mouchoir de la poche de sa jupe pour essuyer le petit cochon. « Ran Trevor tu es dégoutant là ! » elle secoua la tête consternée comme si elle s’adressait à un bébé et sans raison, sans s’arrêter de sourire, une larme glissa sur sa joue. Réprimant un sanglot qu’elle cacha avec un rire elle releva finalement le regard vers Pálina avant de soupirer, s’avouant vaincue. « Louis a une nouvelle amoureuse et il ne veut plus me voir…et ça me fait mal…très mal même et je sais pas quoi faire parce que c’est moi qui lui ai dit de partir et en plus je suis contente qu’il soit heureux il le mérite mais il me manque et je l’aime encore, mais j’ai le droit de rien dire et personne ne veut me dire qui est son amoureuse comme si j’étais une fille méchante qui allait lui tirer les cheveux et… » Louise une fois de plus se rendit vite compte qu’elle parlait trop et elle se stoppa en se mordant la lèvre avant de baisser le regard vers son crapaud mal à l’aise.


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MessageSujet: Re: it’s all those good things you have in you ► louisina (terminé)   it’s all those good things you have in you ► louisina (terminé) EmptyVen 28 Déc - 3:30


LOUISE ET PÁLINA


On dit que rien n’arrive par accident, on se prend parfois la réalité en pleine figure, et parfois, elle s’impose lentement à nous, malgré tout nos efforts pour l’ignorer... awaywego


Louise vivait dans son monde. Pálina vivait dans son monde. Autant dire qu’elles étaient à des années lumières l’une de l’autre, mais bizarrement elles s’entendaient plutôt bien. Pour la rouquine, Louise était une espèce de vent frais, une fille qui ne la jugeait pas même si elle était bizarre et qu’elle parlait toute seule. Rares étaient ces personnes dont elle était sûre qu’ils se foutent pas de sa gueule dans son dos. Hormis Sid et Louise, elle ne voyait pas en qui elle pouvait vouer une confiance absolue de ce côté-là. A croire que seuls les marginaux parviennent à s’entendre entre eux, ce qui n’est pas si illogique que ça lorsque l’on regarde bien. Bref, tout cela pour dire que Louise vivait dans un monde dont elle seule connaissait les secrets et avait la clé, ce qui menait à des situations cocasses que l’écossaise ne pouvait pas toujours bien comprendre. Comme aujourd’hui par exemple. « HAN JE L’AI SENTIIIIT CA A FAIT TZIIIIIIT !!!! Comme de l’électricité !! Il m’a touché la main pas vrai pas vrai pas vrai HEIIIIIIN !!! » Je disais quoi ? Intéressant de voir à quel point Louise plongeait dans son mensonge, qui n’en était pas un à ses yeux, au point d’arriver à croire qu’elle avait senti quelque chose sur sa main. Pálina vit son ami imaginaire se retourner vers elle en secouant la tête d’un air désespéré mais elle n’y prêta aucune attention quelconque, préférant questionner la jeune et noir sur sa vie, puisqu’elle ne paraissait vraiment pas dans son assiette aujourd’hui, ce qui était quand même assez rare. Mais la jeune brune n’avait apparemment pas envie d’aborder ce sujet puisqu’elle continua à parler de son crapaud dégoûtant et à le foutre sous le nez de la rousse qui avait une seule envie, c’était de le faire cuire dans de l’eau et le donner à manger à des Sombrals affamés. Mais bon, respectons les animaux domestiques des autres, même si un crapaud n’est pas l’animal le plus affectif et câlin qui soit sur terre. « Tu sais il ne faut pas avoir peur de Trevor il ne va pas te manger promis ! En plus je suis même pas sûr que ça a des dents attends je regarde… » Impuissante, la rouquine vit la jaune rentrer son doigt dans la bouche de l’animal gluant et bavant, une grimace de dégoût s’affichant sur ses traits. Comment pouvait-elle oser mettre son doigt dans une bouche de crapaud sérieusement ? C’était juste répugnant, il n’y avait aucun autre terme pour définir cet acte insensé. Mais la rousse ne dit rien, de toute façon elle n’allait pas empêcher Louise de jouer avec son crapaud même si elle préférait qu’elle fasse ça très très loin d’elle. « AAAAH SI IL EN A PLEIIIIN IL ME MANGE LE DOIGT !! » L’écossaise sursauta avant de jeter un regard paniqué au doigt de la jeune fille qui explosa de rire deux secondes plus tard. Haha très drôle. La rouge et or n’était pas vraiment experte en amphibien, qu’est-ce qu’elle en savait si ils avaient ou non des dents ces trucs-là ? Mais visiblement la jaune et noir avait trouvé sa blague très drôle puisqu’elle en riait énormément, contrairement à Pálina qui avait envie de shooter dans le crapaud. « Si tu voyais ta tête Pálichou » Un second éclat de rire vint accompagner celui de la jaune et noir, un rire plus grave mais beaucoup plus exaspérant aux oreilles de la demoiselle. Rectification : elle avait envie de shooter dans le crapaud ET dans Matt. D’une pierre deux coups. « Je rigooooole !! Il n’a pas de dents juste une langue ultra longue tu veux voir ? » Dégueulasse. Non merci ça ira, l’anatomie des crapauds n’est pas ma passion première dans la vie, désolée. Reculant d’un pas la jeune fille esquissa un léger sourire avant d’ajouter un « Non merci. » tout en levant les mains pour montrer son refus total de toucher à ce truc qui croassait et qui bavait. Elle n’aurait pas pu s’acheter un chat ou un hibou comme tout le monde ? A croire que dans son monde les crapauds étaient mignons et beaux. Voulant vite changer de conversation, la lionne fit signe à Matt de s’approcher pour dire bonjour à Louise, ce que ce dernier fit en traînant des pieds comme si elle lui demandait d’aller nettoyer de la bouse de dragon. Quel gamin. « Ah en écosse on dit bonjour deux fois ? Je savais pas ! Euh Bonjour Pálina comment vas-tu aujourd’hui ! » Non mais c’est pas vrai, c’est une blague ? La jeune fille sentit la main de Louise attraper la sienne et elle se rendit compte trop tard que c’était cette même main qui tenait Trevor depuis le début. Raaaaaaah noooooon mais noooon pas de la bave de crapaud sur sa main, tout mais pas ça. Lorsque Louise lâchant enfin sa main la lionne s’empressa de l’essuyer contre sa jupe en pestant que les crapauds ce n’était vraiment son truc à elle. Relevant la tête pour regarder la jaune et noir, elle remarqua que cette dernière n’avait toujours pas répondu à sa question. Décidément elle fuyait ce sujet comme la peste, préférant divaguer sur son crapaud. La jeune fille eut à peine le temps de relancer le sujet que le crapaud de Louise réapparaissait sous ses yeux, lui montrant ses gros yeux globuleux répugnants. Il se mit alors à baver et la lionne ne pût retenir. « Tiens du coup Trevor te re dit bonjour pour la coutume ! » Le dit Trevor lâcha un espèce de gargouillement ignoble et baveux et cracha, ce qui eut pour effet de faire reculer la rouquine de nouveau. Non elle allait vraiment avoir besoin d’une bassine là, ce truc-là lui donnait juste envie de vomir. Pas de le caresser, pas de le toucher, de vomir toutes les tripes de son corps. Pourquoi fallait-il que la jaune lui montre cette chose comme s’il s’agissait d’un animal mignon ? Leurs notions des choses mignonnes n’étaient vraiment pas les mêmes. « Ran Trevor tu es dégoutant là ! » La rousse regarda avec un air de dégoût la jeune brune essuyer son crapaud, et, trop concentrée sur la chose qu’elle tenait dans les mains, elle ne remarqua même pas la larme qui coula sur la joue de la brune avant d’aller s’écraser sur son torse. Ce fut Matt qui lui donna un coup de coude et lui montra le visage de la jeune fille. Relevant les yeux, Pálina se mordit la lèvre inférieure lorsqu’elle entendit un sanglot, étouffé dans un éclat de rire, sortir de la bouche de son amie. Elle aurait peut-être mieux fait de ne pas aborder le sujet au final, Louise avait vraiment l’air mal et si elle se mettait à pleurer l’écossaise ne saurait sans doute pas quoi faire du tout. Elle n’était pas douée pour ce genre de situation, consoler les gens n’avait jamais été sa tasse de thé pour la simple et bonne raison qu’elle ne savait pas comment faire. Autant écouter les malheurs de ses camarades ne l’avait jamais dérangé, autant les voir pleurer l’avait toujours mise très mal à l’aise, et hormis une petite tape dans le dos elle ne savait pas quoi faire.

La brune releva les yeux pour les plonger dans le regard pistache de sa camarade rouge et or, et elle commença à parler sans pouvoir s’arrêter pour respirer. « Louis a une nouvelle amoureuse et il ne veut plus me voir…et ça me fait mal…très mal même et je sais pas quoi faire parce que c’est moi qui lui ai dit de partir et en plus je suis contente qu’il soit heureux il le mérite mais il me manque et je l’aime encore, mais j’ai le droit de rien dire et personne ne veut me dire qui est son amoureuse comme si j’étais une fille méchante qui allait lui tirer les cheveux et… » Louis … Louis qui ? Ah si. Ah non pas le petit gros qui était dans son cours de divination, ça l’étonnerait qu’il ait déjà embrassé une fille celui-là. Louis … Ah mais oui, Louis Weasley. Ah oui en effet il était déjà plus mignon que l’autre Louis, y a pas photo. Hahaha Louis et Louise. Non c’est pas l’heure de rire c’est pas drôle, ta pote est en train de pleurer et toi tu te marres. Affichant une moue compatissante, la jeune lionne garda le silence pendant quelques secondes. Elle ne savait pas quoi dire, elle ne savait même pas que Louise était sortie avec Louis. Enfin elle avait déjà dû l’entendre dire mais elle n’y avait jamais vraiment fait attention, les potins n’étant pas vraiment sa tasse de thé. Mais là la jaune et noir avait vraiment l’air mal et ça lui faisait de la peine de la voir dans cet état, tout ça pour un garçon. Bon ok elle était amoureuse, mais elle était mignonne, des garçons elle allait en avoir des tas à ses pieds si seulement elle arrêtait de se morfondre dans son monde rose peuplé de bisounours. « La pauvre enfant, regarde elle est toute triste, faut lui faire un câlin » Primo, merci Sherlock, c’est vrai qu’on n’avait pas compris que Louise était triste, merci de nous éclairer de ton savoir. Secundo hahahaha, lui faire un câlin ? Mais bien sûr, elle pouvait même aller lui préparer un gâteau et aller la border dans son lit. Non mais il a craqué lui, Pálina n’était pas du tout du genre câlin, mais alors pas du tout. Ignorant royalement la remarque de Matt, la jeune fille fit un pas en avant pour se rapprocher de Louise qui avait le regard fixé sur son crapaud. Essayant de ne pas poser ses yeux à elle sur cette immonde créature, la rouge et or leva la main pour aller la poser sur l’épaule de la brune, un sourire qui se voulait engageant collé aux lèvres. « Je vois ce que tu veux dire. » Enfin en tout cas elle essayait de comprendre. Elle pouvait savoir ce que ça fait de se sentir abandonné par celui qu’on aime, puisqu’elle avait été amoureuse de Matt dans son enfance et qu’il l’avait laissé seule par la suite. Elle connaissait cette sensation qui vous prend aux tripes, qui vous donne l’impression que vous manquez d’air, ce vide lorsque vous pensez à celui que vous aimez. Tout cela elle le comprenait, et elle pouvait imaginer la détresse de Louise qui devait croiser Louis de nombreuses fois dans la journée : les cours, leur salle commune, le parc. A chaque fois, elle devait souffrir, comme si un poignard s’enfonçait dans son cœur. Pauvre Louise. « Tu sais, y a pas de honte à dire que ça te rend triste. C’est normal, je pense pas que qui que ce soit vienne se foutre de toi pour ça » La rousse marqua une pause et soupira avant de reprendre. « Et puis tu es sûre de ça ? Je veux dire, sa nouvelle copine n’existe peut-être pas, il essaye peut-être juste de te rendre jalouse, c’est possible. » « Lui donne pas trop d’espoir non plus débile » Ta gueule. « Enfin, c’est juste une option, c’est peut-être vrai qu’il est avec quelqu’un d’autre maintenant. Et s’il a tourné la page, c’est à ton tour aussi de le faire. Enfin regarde toi, t’es mignonne, je suis sûre que pleins de mecs seraient heureux de sortir avec toi » Sauf si tu leur montre ton crapaud toutes les deux secondes bien sûr. La jeune fille ôta sa main de l’épaule de la brune avant de sourire de nouveau. Elle savait que ses mots n’étaient pas d’une grande utilité, on ne peut pas soigner un chagrin d’amour par des mots, seul le temps peut s’en charger. Mais ça fait parfois du bien d’en parler. Beaucoup de bien. « Et si il veut plus te voir, laisse le tomber, c’est qu’il est idiot de briser votre amitié pour des conneries. Ok c’est pas cool de se faire jeter, mais c’est pas une raison pour fuir. Alors maintenant vis ta vie de ton côté, avec le temps tu riras de tout ça, ça je peux te le dire. » Pathétique. Je vous présente Pálina MacLeod alias la fille qui ne sert à rien. Non sérieusement, elle ne savait pas quoi lui dire, elle ne voyait pas pourquoi elle se morfondait. Bon ok, elle ne devait pas avoir beaucoup d’épaules sur qui pleurer vu les fréquentations qu’elle avait. Tout le monde devait se foutre de sa gueule, et elle ne s’en rendait pas compte. C’était triste. Au fond les deux filles se ressemblaient plus qu’on ne pouvait penser au premier abord. Un sourire triste traversa les traits de la jeune fille tandis qu’elle reprenait une dernière fois la parole. « Enfin, si t’as besoin de parler tu sais où me trouver, ça me dérange absolument pas » Ce qui n’était pas faux. Si Louise pouvait avoir au moins une relation sincère dans tout ce monde d’hypocrisie, pourquoi l’en priver ?
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MessageSujet: Re: it’s all those good things you have in you ► louisina (terminé)   it’s all those good things you have in you ► louisina (terminé) EmptySam 9 Fév - 11:08

Can you be my friend ?


Louise avait toujours pensé que si on croyait très très fort à quelque chose, ça finissait toujours par se réaliser, et même parfois elle arrivait carrément à se convaincre elle-même qu’elle parvenait à voir des trucs ou à entendre des choses. Il n’était d’ailleurs pas rare de la voir discuter toute seule au détour d’un couloir, elle vous dira alors qu’elle parle à des fées, ou des lutins, même les acariens sont capables de lui parler c’est pour dire, alors oui elle pensait que l’ami imaginaire de son amie allait apparaître comme ça d’un coup devant elle et attendant elle faisait tout pour s’auto convaincre qu’elle arrivait à le voir. En même temps Pálina lui avait fait beaucoup de description physique de lui alors elle arrivait à bien se le représenter, seul hic, elle ne savait pas toujours où il était quand elle lui parlait mais ça c’est un détail dirons nous, ce n’est pas important et Louise ne s’est jamais arrêtée aux regards moqueurs des autres qui l’a prennent pour une folle. C’est peut être pour ça aussi qu’elle aime bien cette gryffondor, elle aussi elle est folle et parle toute seule, elle l’a comprends sans vraiment le faire parce que Louise rêverait d’avoir un ami imaginaire alors que la rousse semble vouloir s’en débarrasser. Londubat lui a déjà proposé à plusieurs reprises d’adopter Matt mais elle n’a pas voulu au grand désarroi de la brune. En désespoir de cause, Louise adorait se pavaner avec son crapaud, c’est un animal atypique, incompris et c’est pour ça que la jaune et noir l’adore son Trevor Junior surtout que son papa en avait un aussi alors elle prolonge la coutume même si sa mère elle n’est pas trop fan, d’ailleurs Pálina non plus mais ça Louise ne semble même pas le remarquer, elle n’hésita pas alors à lui fourrer son crapaud visqueux juste devant les yeux ignorant sa mine dégoûtée et son mouvement de recul. De toute façon tout était bon pour ignorer les questions de la rouge et or sur la vie sentimentale de Louise, cette dernière avait cette grande faculté à faire comme les enfants et à entendre seulement ce qu’elle voulait entendre, comme si elle se bouchait les oreilles en chantonnant pour ne pas entendre les questions dérangeantes, là elle faisait pareil en changeant de sujet et en parlant de son crapaud, de Matt, elle aurait pu même parler de la couleur des sous vêtements de Voldemort pour ne pas aborder le sujet Louis qui lui faisait ressentir des choses qu’elle refusait d’accepter. Mais finalement même quand on s’appelle Louise Londubat et qu’on voit la vie en rose avec des moutons arc en ciel à chaque détour d’un couloir, on ne peut pas contrôler ce qu’on ressent et là la jeune fille avait juste atteint un point de non retour, elle se sentait trahit, flouée, seule, celui qui avait été son amoureux pendant trois ans, qu’elle avait aimé à la folie et qu’elle pensait garder jusqu’à la fin de sa vie comme prince charmant se révélait être en fait comme les autres, il ne l’a voyait plus et pire il était tombé amoureux d’une autre et n’avait même pas la gentillesse de venir lui dire, comme si Louise pouvait se montrer mesquine et jalouse avec sa nouvelle petite amie, c’était vraiment mal connaître la jaune et noir. Elle serait plus du genre à lui donner des conseils et à devenir sa meilleure amie juste parce qu’elle allait rendre heureux Louis mais là elle avait du mal à digérer que son ancien amoureux ait aussi peu de considération et de respect pour elle, encore une fois elle était naïve mais pas stupide, pas sur les notions de respect d’autrui que lui avait inculqué son père qui avait été le premier à souffrir de ce genre de chose aux temps de Poudlard.

Perdue dans ses pensées sur son amphibien, Louise se rendit à peine compte de la larme qui roula sur sa joue et elle étouffa son sanglot en gloussant comme une débile mentale, c’était plus nerveux qu’autre chose mais pleurer ne faisait pas partit de ses attributions alors elle ne savait plus comment faire, ça faisait tellement longtemps qu’elle n’avait pas été malheureuse qu’elle ne savait plus quoi dire ou comment se comporter, elle savait que ça allait à l’encontre même de ce qu’elle était. Reniflant alors sans aucune classe, la jeune fille releva la tête vers Pálina qui l’a regarda comme ci elle venait de lui annoncer qu’elle était atteinte d’une maladie grave incurable, tout ce qu’elle avait voulu éviter jusque là en ne parlant à personne de ses états âmes. Tentant de reprendre une consistance à peu près normale, Louise adressa un grand sourire Colgate à son amie qui ne lui rendit pas, la regardant toujours avec cette lueur de…pitié dans ses beaux yeux verts ce qui l’a fit de nouveau détourner le regard vers son crapaud qu’elle caressa avec son index dans un geste distrait. Elle sentit la jeune fille se rapprocher d’elle mais ne bougea pas, contrairement à Pálina elle n’avait pas une sainte horreur des contacts humains et encore moins des câlins, elle adorait ça au contraire, même si elle avait une préférence pour les câlins de Kenneth c’est vrai. « Je vois ce que tu veux dire. » La jaune et noir releva doucement la tête en sentant la main de la gryffondor sur son épaule, elle semblait encore plus mal à l’aise qu’elle, parce que oui Louise était mal à l’aise de pleurer comme ça sans raison, après tout il n’y en avait pas en fait, Louis était heureux, elle avait rompu, elle était heureuse pour lui c’est tout ce qu’elle lui souhaitait alors non elle ne devait pas pleurer mais se réjouir pas vrai ? Pourtant elle avait mal au cœur. « Ah? » C’est vrai que maintenant qu’elle y pensait, elle n’avait jamais vu son amie avec un garçon autre que Matt, qui accessoirement n’existait pas pour le commun des mortels mais c’est un détail, donc maintenant elle essayait d’imaginer Pálina toute guimauve avec un garçon qui lui aurait par la suite brisé le cœur et c’était très bizarre.

Elle ouvrit alors la bouche pour lui parler mais la rouge et or fut plus rapide qu’elle et enchaina. « Tu sais, y a pas de honte à dire que ça te rend triste. C’est normal, je ne pense pas que qui que ce soit vienne se foutre de toi pour ça…Et puis tu es sûre de ça ? Je veux dire, sa nouvelle copine n’existe peut-être pas, il essaye peut-être juste de te rendre jalouse, c’est possible. Enfin, c’est juste une option, c’est peut-être vrai qu’il est avec quelqu’un d’autre maintenant. Et s’il a tourné la page, c’est à ton tour aussi de le faire. Enfin regarde toi, t’es mignonne, je suis sûre que pleins de mecs seraient heureux de sortir avec toi » Louise écouta attentivement la rousse même si elle était déconcentrée par les tâches de rousseurs sur le nez de son amie. Ne demandez pas pourquoi c’est Louise ça. On va lui parler d’un truc ultra important et tout ce qu’elle retiendra de la conversation c’est que vous aviez une crotte de nez de la forme d’un elfe de maison qui pendouillait des poils de votre nez, intéressant non ? Clignant plusieurs fois des yeux, Londubat se rendit alors compte que Pálina avait retiré la main de son épaule et elle regarda cette dernière comme ci une chose mystique venait de s’y poser avant de reporter son regard sur la gryffondor. « J’avais jamais remarqué que de près tu as plein de tâches de rousseurs sur les pommettes et le nez. C’est mignon. Moi j’en ai que au soleil, en même temps tu es rousse moi pas, je pense à me faire blonde bientôt parce que les blondes c’est jolies et j’ai envie de changer de tête mais j’ai peur aussi que ça plaise pas à Kiki parce que c’est vrai que je le fais aussi parce que Roxou est blonde et elle est belle et populaire et que voilà je vais essayer. Tu as des tâches de rousseurs ailleurs ? » Louise tapota sa lèvre inférieur avec son index sans lâcher de l’autre son crapaud qui gazouillait tranquillement. La jolie brune ne percuta même pas que ce qu’elle venait de dire n’avait strictement rien à voir avec la conversation alors elle tenta de reprendre le fil en plissant les yeux dans une intense réflexion qui demandait l’aide de son mono neurone. « Enfin, si t’as besoin de parler tu sais où me trouver, ça me dérange absolument pas » hein ? Ah oui ! Ouvrant la bouche pour montrer qu’elle avait comprit, Louise hocha alors doucement la tête en souriant timidement. « Merci c’est gentille mais je crois…non je sais que ça va aller, pff je n’ai pas le droit d’être malheureuse Louis mérite ce qui lui arrive alors ça, j’ai juste eut du mal à l’apprendre et pas de sa bouche, je pensais qu’un jour si on se séparait et que l’un de nous deux retombait amoureux il irait en parler à l’autre avant les autres tu vois ? Mais bon…ce n’est pas grave, c’est que ce n’était pas lui mon prince charmant ! » Louise adressa un clin d’œil à la Gryffondor et finalement prit dans un élan d’affection, elle passa ses bras autour de son cou et la serra avec force, collant son crapaud dans sa nuque sans faire attention avant de la relâcher en posant au passage un bisou sur la joue de la rouge et or. « Mais ça me fait penser que je t’ai jamais vu avec des garçons, pourquoi ? Tu aimes les filles ? Ce n’est pas grave tu sais moi ça me dérange pas si tu aimes les filles plutôt que les garçons en fait ça expliquerait pourquoi tu n’es pas avec des garçons, en plus il y a des gens qui disent que tu aimes les filles alors c’est peut être vrai ! Et Matt il a une amoureuse ou un amoureux ? Hein Matt tu aimes qui ? Une autre amie imaginaire ? Han non je sais un des fantômes de Poudlard ça pourrait être drôle ça ! D’ailleurs les fantômes…ils voient les amis imaginaires ? »


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MessageSujet: Re: it’s all those good things you have in you ► louisina (terminé)   it’s all those good things you have in you ► louisina (terminé) EmptyLun 11 Mar - 3:44


LOUISE ET PÁLINA


On dit que rien n’arrive par accident, on se prend parfois la réalité en pleine figure, et parfois, elle s’impose lentement à nous, malgré tout nos efforts pour l’ignorer... awaywego


Pálina était une fille étrange et elle le savait. Elle connaissait les rumeurs qui courraient dans son dos, elle savait que la plupart des élèves de cette école la prenait pour une folle qui parlait toute seule, une sang-de-bourbe qui avait vécu toute son enfance chez des moldus et qui avait débarqué dans cette école en ramenant avec elle ses blessures du passé, emportant dans ses bagages un ami imaginaire qui l’avait laissé tranquille plusieurs années avant de réapparaître comme une fleur. Elle savait qu’elle n’était pas la fille la plus normale de ce château et pourtant elle avait une longue liste d’élèves qui étaient aussi fous qu’elle voir pires. Entre ceux qui étaient adeptes de la magie noire et qui pensaient que les sang-purs étaient les seuls à mériter de respirer l’air de cette terre, ceux qui voyaient des choses qui n’existaient pas et les autres qui avaient des problèmes mais dont personne ne connaissait la cause, la lionne n’était pas la plus mal lotie dans cette enceinte. Au fond, elle avait des amis, des ennemis aussi mais ça tout le monde en a, il est impossible de se faire aimer de tout le monde et d’aimer tout le monde. Mais malgré cela, parfois elle en avait assez que les gens la regarde comme si elle était une bête curieuse qui pouvait péter un câble dans les secondes qui suivent. C’est sans aucun doute pour cela que la jeune rousse appréciait Louise. Parce que Louise était différente des autres : elle aimait tout le monde. Elle semblait ne pas avoir de problèmes, de voir le bon côté des choses tout le temps et elle se fichait bien de savoir ce qui se disait sur les autres élèves. Oui, avec Louise la rousse se sentait bien parce qu’elle savait que malgré tout ce qu’elle pouvait lui dire la brune n’allait pas le répéter. Elle n’allait pas lancer une nouvelle rumeur, elle n’allait pas dire à tout le monde qu’elle avait un ami imaginaire. Mais au fond, Louise avait aussi ses problèmes même si elle les cachait derrière une épaisse couche de sourires et de cris hystériques. Elle faisait semblant que tout allait bien pour elle mais la rouge et or savait que c’était faux. Elle pouvait le lire dans les yeux de la brune même si cette dernière lui affirmait le contraire. La plupart des amis, ou plutôt des soi-disant amis, de la brune se foutaient royalement de sa gueule. Mais Louise ne s’en rendait pas compte. Etait-ce mieux pour elle ? Pálina en doutait mais elle n’osait pas le dire à Louise. Ce n’était pas à elle d’aller montrer la vérité à la jaune et noir. C’était à elle de voir que le monde n’était pas aussi rose qu’elle pouvait le penser. Elle jouait son rôle dans la pièce de Louise, et son rôle n’avait pas une grande importance. Elle essayait de la rassurer mais bon, il faut dire que la rouquine n’était pas la plus douée pour rassurer les gens. Si Pálina n’avait rien contre la jaune et noir qui se tenait en face d’elle, il est vrai que par moments elle se demandait bien ce qui pouvait se passer dans sa tête, et par quel miracle elle parvenait à garder des relations normales avec d’autres élèves. Parce que Louise était une véritable boule d’énergie, qui parlait sans cesse en hurlant, ce qui, à la longue, pouvait fatiguer plus d’un de ses camarades. Pour la rousse ce n’était pas très problématique puisqu’elle ne la croisait que très rarement et que ses crises d’hystérie n’étaient donc pas très longues. Mais pour les autres ça devait être éreintant. Souriant à cette pensée, la rousse reporta son attention sur la silhouette frêle de la jeune fille qui continuait à parler, changer sans arrêt de sujet et se perdant dans ses délires. Heureusement que la rousse n’était pas très saine d’esprit non plus, parce que sinon elle se serait vite perdue dans les méandres du cerveau de Louise qui avait ce don incroyable de parler de tout et de rien à la fois, changeant de sujet à chaque mot qu’elle prononçait. Mais la rouquine tenait le coup, se concentrant bien pour écouter le monologue de la jaune sur son crapaud peu attrayant qu’elle lui foutait sous le nez. Bon, il faut avouer que la lionne n’était pas une grande amie des animaux, à la limite des chats et encore, mais alors les crapauds c’était vraiment le summum de ce qui la dégoûtait le plus dans le règne animal. Mais bon, elle ne dit rien, se contentant de faire comprendre implicitement à son amie que son crapaud elle pouvait le garder, et très loin d’elle de préférence. On ne peut donc pas dire que la rousse n’était pas une bonne pâte pour le coup, parce que sinon le pauvre crapaud serait en train d’agoniser sur le sol. Mais non, elle se retenait, par courtoisie et aussi parce qu’elle ne voulait pas être responsable d’un traumatisme sur Louise, qui pourrait la rendre encore plus hystérique.

« J’avais jamais remarqué que de près tu as plein de tâches de rousseurs sur les pommettes et le nez. C’est mignon. Moi j’en ai que au soleil, en même temps tu es rousse moi pas, je pense à me faire blonde bientôt parce que les blondes c’est jolies et j’ai envie de changer de tête mais j’ai peur aussi que ça plaise pas à Kiki parce que c’est vrai que je le fais aussi parce que Roxou est blonde et elle est belle et populaire et que voilà je vais essayer. Tu as des tâches de rousseurs ailleurs ? » Oulà, attend deux minutes, ralentis le rythme. Bon les taches de rousseur, très bien, c’est pas comme si c’était la plus grande découverte de l’année, mais apparemment Louise était capable de s’extasier devant le plus infime détail de votre physique, ce qui était assez impressionnant. Ensuite, Kiki ? Roxou ? Euh, tu peux me la refaire là ? C’est pas comme si Pálina ne connaissait absolument pas ces élèves-là, et encore moins leurs surnoms. Kiki devait être un ami de Louise, donc … Ouais non je sais pas. Et Roxou devait sans doute signifier Roxanne Weasley ? C’était la seule Roxanne qu’elle connaissait dans cette école. Et pas sûre que la verte et argent apprécie véritablement le surnom que venait de lui donner la jaune et noir, parce qu’il ne correspondait pas réellement à sa personnalité – ou ce qu’elle voulait bien montrer tout du moins. Acquiesçant en silence, la rousse ne répondit rien aux délires capillaires de Louise, l’imaginant juste en blonde, ce qui devait être plutôt joli. Même si se teindre en blonde pour ressembler à quelqu’un d’autre était un peu … impersonnel, mais taisons-nous sur ce sujet. Pálina n’était pas le genre de personne à faire comme les autres, à rentrer dans les rangs, aussi elle ne comprenait pas vraiment le comportement de Louise à ce sujet-là. Mais bon, même si elle n’en pensait pas beaucoup de bien, elle se retint de faire une quelconque remarque parce que cette histoire de couleur de cheveux ne la concernait en rien. Blonde ou brune, Louise resterait fidèle à elle-même. Et il était même sûr que si jamais Roxanne apprenait que Louise s’était teinte les cheveux pour lui ressembler elle n’allait pas apprécier la blague. Mais bon, Roxanne Weasley n’était pas une fille très agréable à vivre et Louise allait sans doute vite s’en apercevoir, à ses dépens semblerait-il. Quand à Kiki. Qui était donc ce Kiki ? « Kiki ? » La rousse ouvrit la bouche pour demander implicitement qui était cette personne mais la réponse l’importait guère au final. Elle n’était pas du genre à vouloir connaître tout ce qui se passait dans le château, préférant régler ses propres problèmes. Égoïste ? Elle l’était un peu mais il faut toujours être un peu égoïste si l’on veut pas terminer plus bas que terre à vouloir aider tout le monde sans jamais recevoir une quelconque récompense en retour, ou même un remerciement. Croisant ses bras sur sa poitrine, la jeune fille lança un pâle sourire à la brune. « Merci c’est gentille mais je crois…non je sais que ça va aller, pff je n’ai pas le droit d’être malheureuse Louis mérite ce qui lui arrive alors ça, j’ai juste eut du mal à l’apprendre et pas de sa bouche, je pensais qu’un jour si on se séparait et que l’un de nous deux retombait amoureux il irait en parler à l’autre avant les autres tu vois ? Mais bon…ce n’est pas grave, c’est que ce n’était pas lui mon prince charmant ! » Fronçant les sourcils, la rousse plongea son regard dans celui de la jeune fille qui se tenait en face d’elle, son crapaud toujours serré dans ses mains frêles. Ouvrant le bouche, la jeune fille décroisa ses bras de sa poitrine. « Tu sais Lou- » Mais les mots de la jeune fille s’étouffèrent dans sa gorge lorsqu’elle sentit que la brune s’avançait et la serrait dans ses bras, collant son espèce de batracien contre la poitrine de la rousse qui ne put se retenir de grimacer en sentant la substance visqueuse s’écraser sur sa chemise.

Qu’est-ce qu’elle faisait là ? Un câlin ? Elle lui faisait un câlin au beau milieu d’un couloir comme ça, sans raison ? Pálina n’était pas la fille la plus câline qui soit, sauf pour faire chier les gens ou avec quelques rares exceptions. Et elle devait avoir l’air bien conne, les bras en l’air, hésitant à rendre son étreinte la brune qui n’avait pas l’air d’être très en forme. Finalement, elle osa poser ses mains sur le dos de la brune, la tapotant légèrement pour faire plus vrai. Elle fut tout de même soulagée de sentir la jaune et noir se détacher d’elle et elle se retint de lâcher un léger soupir de soulagement. Elle sentit même Louise lui déposer un bisou sur la joue avant de reprendre sa place initiale et Pálina lui lança un faible sourire. Elle était mal à l’aise. En face d’elle se tenait une fille qui semblait vivre dans une monde parfait et tout rose, et là elle voyait bien que tout ce qu’elle pouvait bien dire ou faire n’était qu’une façade. Au fond, Louise était triste mais elle n’arrivait pas à l’avouer clairement. Tout le monde aurait été triste ou déçu du comportement de Louis si jamais il avait été à la place de la brune. C’était naturel et normal de craquer mais Louise semblait se faire une fierté de ne pas craquer, de faire comme si tout allait bien. Et ce n’était pas bien, pas bien pour elle. « Écoute Louise, tu fais ce que tu veux, mais moi je te dis juste que Louis a pas été réglo avec toi. Je le connais pas, je le juge pas, mais si tu lui en veux, t’as le droit. Moi à ta place je lui en voudrais, et faut arrêter de penser que tout le monde est gentil. Il a même pas le courage de te dire qu’il a une nouvelle petite amie, alors il n’en vaut pas la peine. Tu trouveras bien quelqu’un toi aussi et ce sera tant mieux. Comme tu dis, Louis devait pas être ton prince charmant » finit-elle en lui lança un sourire plus grand. Elle lui faisait un peu de peine au fond, mais bon, elle allait bientôt finir dans les bras d’un autre, ce n’est pas comme si elle était désagréable à regarder et au moins elle pouvait être fière de ne pas être une énorme garce qui écrase tout le monde sur son passage. « Mais ça me fait penser que je t’ai jamais vu avec des garçons, pourquoi ? Tu aimes les filles ? Ce n’est pas grave tu sais moi ça me dérange pas si tu aimes les filles plutôt que les garçons en fait ça expliquerait pourquoi tu n’es pas avec des garçons, en plus il y a des gens qui disent que tu aimes les filles alors c’est peut être vrai ! Et Matt il a une amoureuse ou un amoureux ? Hein Matt tu aimes qui ? Une autre amie imaginaire ? Han non je sais un des fantômes de Poudlard ça pourrait être drôle ça ! D’ailleurs les fantômes…ils voient les amis imaginaires ? » Un léger rire s’échappa des lèvres de la rousse tandis qu’elle lançait un regard en direction de Matt qui semblait vouloir se pendre. « Non mais sérieusement elle a un problème cette fille » « Bah alors Matt, moi aussi je veux savoir, c’est qui ton amoureuse ? » Son ami imaginaire roula des yeux avant de soupirer. « Vous me désespérez » La rouge et or se retourna vers la brune qui semblait chercher des yeux Matt, le regard pétillant. « Je crois qu’on l’a vexé, il boude » Un nouveau rire s’échappa des lèvres de la jeune fille avant qu’elle ne reprenne son calme et qu’elle reporte son attention sur la jaune et noir. « Et non, j’aime pas les filles. Enfin je crois pas. C’est juste que j’aime pas trop m’étaler sur ma vie sentimentale tu vois. Et que parfois c’est pas non plus très facile » La rousse marqua une légère pause en pensant à Eros, à leur relation qu’elle ne pouvait pas vraiment étaler devant tout le monde, si jamais on pouvait appeler ça une relation d’ailleurs. Elle se doutait bien qu’elle ne devait pas être la seule élève à être passée dans le lit du surveillant mais au fond elle s’en foutait un peu, elle l’aimait bien et elle n’attendait pas l’exclusivité de son côté. Quant aux autres … Avec cet élève qui s’amusait à se faire passer pour son ami imaginaire et qui l’avait embrassé comme ça, sans raison, elle n’était pas non plus très bien lotie. Oui, la vie sentimentale de la jeune fille n’était pas au beau fixe. Elle était sortie avec Ilyas, il la détestait à présent, donc non, ce n’était pas facile. « Mais bon tu sais, un jour moi aussi j’aurais mon prince charmant. Même si je doute qu’il soit vraiment charmant » Lançant un regard à sa montre elle vit que le temps avait bien avancé et qu’elle allait bientôt devoir prendre congé de la jaune et noir. « Pour répondre à ta question, je sais pas si les fantômes voient Matt. » Se tournant vers son ami imaginaire qui avait mis ses mains dans ses poches, un air boudeur collé au visage, elle lui posa la question. « Matt, les fantômes ils te voient ? » « J’en sais rien et j’men fous. » « Rooh, mais t’es vraiment insupportable à vivre toi c’est pas possible. Caractère de merde va » Se retournant finalement vers Louise, elle lui lança un léger sourire. « Bon, il veut pas me dire. On saura peut-être jamais, j’irais demander aux fantômes un jour. Peut-être. Bon, bah c’est pas tout mais je vais devoir y aller moi » Se penchant vers la brune et faisant bien attention à ne pas toucher le crapaud qu’elle tenait dans les mains, elle posa ses joues contre celles de la sixième année pour lui faire la bise avant de tourner les talons, Matt derrière elle. Elle se retourna une dernière fois en lançant un clin d’œil à la jeune fille. « A la prochaine. Et j’espère que ça va s’arranger pour toi ! »
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