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 schyzophrénie — nous avons tout deux des problèmes Ϟ Matthew McAdams

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MessageSujet: schyzophrénie — nous avons tout deux des problèmes Ϟ Matthew McAdams   schyzophrénie — nous avons tout deux des problèmes Ϟ Matthew McAdams EmptyLun 5 Mar - 2:44

« Nous avons tous les deux des problèmes mentaux »

Une fille se regardait dans le miroir. Ce n’était pas le fantasmagorique Miroir de Mirev, qui vous montrait la chose dont vous souhaitez le plus dans votre vie. Ce n’était pas quelque chose de magique, dans un monde qui ne l’était que trop, non, ce n’était qu’un simple miroir dans le dortoir des rouges et ors, dans le dortoir de cette jeune fille. Il était silencieux, et, à part une élève plongée dans ses révisions, elle semblait être seule. Seule, sur un nuage ne reflétant que sa silhouette, que son visage. Seule avec elle-même, seule avec son égo. Elle était la reine du monde, et cette idée s’ancrait au fur et à mesure qu’elle s’admirait. Oui, sous toutes les coutures, se tournant et se retournant elle se dévorait des yeux. Insatiable montre constamment affamé de sa propre image, elle ne se quittait des yeux. De peur de disparaître. Une fois de plus, dans un néant qu’elle semblait connaître.
Le silence se fit brusquement autour d’elle. Les pages que sa camarade tournait ne se faisaient plus entendre, et ses propres mouvements semblaient s’être fait absorber. Et ses oreilles bourdonnèrent. Ses oreilles ornées de boucles d’oreille d’or, discrètes mais terriblement élégantes. Mises en valeur par ses cheveux bruns, relevés, disposé en une coiffure compliquée mais qui au résultat paraissait tout à fait naturelle et sophistiquée. Ce silence assourdissant donna progressivement mal à la tête à la jeune fille, qui du quitter le miroir du regard, fermant ses paupières maquillées. Ses lèvres colorées d’un rouge discret se tordirent dans une grimace de douleur, les rendant provocantes et agressives, tandis que ses mains soigneusement manucurées et douces se plaquaient avec terreur sur ses oreilles. Le sol tremblait, et même si elle ne les entendait pas, même si elle ne les voyait pas, elle sentait les objets autour d’elle tomber, se fracasser par dizaine, par milliers. Du haut de ses talons aiguilles cramoisi, elle essayait de ne pas tomber, pliant ses jambes, froissant sa robe aux multiples froufrous de tulle. Ses cheveux se défirent d’eux-mêmes, tombant pêle-mêle sur son visage, se mêlant avec ces cils longs et noirs.

Et elle tomba.


« ..de l’air ! » Et Erin s’était redressée en sursaut. Des mèches plaquées sur son visage en sueur, elle avait les yeux exorbités, cherchant dans cette obscurité quelque chose de rassurant. Mais rien. Il n’y avait dans la chambre qu’un noir profond, ainsi qu’un vague grommèlement d’une autre élève qui se retourna dans son lit. Mais elle étouffait. La Gryffondor manquait d’air, elle suffoquait, étriquée dans ce lit aux couleurs tapageuses qu’elle pouvait même discerner la nuit. S’extirpant de ses draps, elle faillit chuter mais se rattrapa à la dernière minute. Comme si sa vie en dépendait, comme un besoin à assouvir sur l’instant, elle se dirigea en zigzags à la fenêtre la plus proche, et l’ouvrit sans précautions. Prenant appuis sur ses mains posées sur le rebord, elle était sur la pointe des pieds et se penchait. Et respirait. A pleins poumons, elle respirait comme un nouveau-né le ferait. Le vent fouettait la tour de sa maison cette nuit là, ébouriffant encore plus ses cheveux.
« Bon sang Erin, tu pourrais pas- » L’élève finit sa phrase dans le vide. La forme sombre qu’était Erin Joyce venait de disparaître, là, au bord de cette fenêtre ouverte aux quatre vents. La fille du dortoir se leva en panique et se pencha à son tour, envoyant du bout de la baguette une sphère lumineuse aux pieds du château, mais elle ne vit rien. Aucun corps fracassé. Juste un corbeau, au loin, qui prenait son envol.

Nous étions le vingt-quatre Décembre, et comme un lion en cage, elle voulait partir d’ici et tout oublier.

Cela faisait un moment déjà. Peut-être que cela était lié à son nouveau statut d’Animagus, à la sensation grisante de voler d’elle-même. Au gré des vents, elle faisait des escapades qu’aucun Mangemort ne pouvait surveiller. Elle était libre, libre de penser à autre chose qu’à Poudlard, libre d’aller voir ailleurs. De partir. De quitter ces figures trop familières qui chaque jour depuis cinq longues années se répétaient inlassablement. Elle avait envie d’oublier ses soucis, d’oublier ce climat de guerre, d’oublier que sa scolarité ne sera pas infinie et qu’à sa sortie, elle devra choisir un camp, qu’à sa sortie si elle voulait survivre, il lui faudra renier ses origines au risque de se faire traquer. Comme une bête, elle allait être chassée si elle prenait le mauvais parti. Et elle en avait la nausée, de ça, de son avenir clos comme celui de milliers d’autres.
Elle avait la nausée à en vomir ses trippes d’oser penser à d’autres choses qui à côté, passaient pour futiles. Cela faisait deux semaines qu’elle avait inconsciemment décidé de ne plus penser à Matthew, le Serpentard, celui qui était comme elle dans une maison ou il se sentait mal à l’aise. Pour certains, tout paraissait si facile, d’avoir de la popularité, un statut, un avenir tout tracé par ses parents ou ses idées arrêtées. Ces personnes là se payaient le luxe d’aligner les histoires d’amour, ou au contraire restaient attaché à une seule personne. C’était romantique, c’était tapageur, tandis que elle, c’était juste pitoyable. Une bête relation triangulaire s’était tracée entre son meilleur ami et une fille qu’il aimait naïvement depuis.. Depuis leur rencontre, ou quasiment. Son rôle dans tout cela était de tenir la chandelle, comme elle savait si bien le faire. S’effacer pour laisser les autres briller, mettre son égo de côté pour devenir un instant invisible aux yeux de tous. Et dans son esprit si contradictoire, en plus de faire ça, elle voulait éclipser les autres, se faire voir, elle voulait. Et bien, peut-être voulait-elle s’appeler Sixtine Simons.

Et là revoilà, devant ce miroir. Le même que dans son rêve, simple, de pied, à côté de son lit. Dans cette même robe. Envoyée comme chaque année par sa sorcière de mère, cousue de ses mains, avec un sort qui la faisait s’ajuster à sa taille. Sa génitrice était tellement loin de ce qui se passait, tellement opposée à sa fille qu’elle ne prenait même plus la peine de garder dans son cahier les petits mots qui accompagnaient la tenue de Noël. Pourtant, elle était belle. Très belle. Comme depuis son entrée, elle était à la couleur de sa maison, d’un rouge profond et sobre. Cette année, elle était bustier et laissait les deux tiers de son dos découvert. Elle l’avait déjà mise, déjà essayé un nombre incalculable de fois, se tournant et se retournant dans ces coutures, comme essayant d’abîmer ce présent maternel. Zofia en la voyant pour la première fois lui avait prêté une paire de boucles d’oreilles, pendantes, d’argent. Elle avait décidé de laisser ses cheveux détaché, libres de descendre en cascade couvrir ce dos nu, d’inonder ses épaules, de cacher ce bijou emprunté.
Mais malgré la main sûre d’Angie, Erin sentait que la robe ne lui allait pas. Que ce n’était pas elle, qu’elle voyait dans le miroir, mais juste une fille, inconnue. En face de ce miroir, elle décida de s’armer de ciseaux, et sous les rires et yeux ébahis des filles présentes, elle découpa purement et simplement le tulle. Un bon nombre de froufrous furent raccourcis, et lorsqu’elle la remis, la robe qui auparavant touchait le sol formait un ensemble asymétrique, parfois au dessus du genoux, parfois en dessous. Des bouts de tissus encore pendaient, comme si un chien hystérique avait décidé de rage d’y planter ses crocs. Mais elle était satisfaite. Un peu plus unique, aussi, même si le reste de la chambrée avait au départ supplié pour ne pas qu’elle commettre l’irréparable, alors même que le bal commençait dans quelques heures.

Pourtant, même arrangée, même un peu plus en raccord à sa personnalité, elle ne pouvait s’empêcher de penser à Matthew en mettant l’ultime touche de mascara.

Elle descendit en dernière de la tour. Chaussée des escarpins de daim rouge qui avaient accompagnés la robe, elle rejoignit la grande salle avec pour seuls spectateurs un Mangemort présent dans les couleurs, en surveillance — et c’était tant mieux. Erin avait mis un peu de temps à emballer le journal enchanté et de le faire rapetisser, ainsi que le pauvre Boursoufflet, dans le minuscule sac à main noir qu’elle avait trouvé au fin fond de ses affaires. Même si elle voulait à tout pris oublier le Serpentard, elle n’en avait pas moins pris ses cadeaux. En plus d’une petite boite, de couleur marron, simple, contenant deux chocolats. Une boîte qu’elle avait acheté dans un moment d’absence, une boite promettant aux sucreries d’être gavées de filtre d’amour. Parfait pour Noël, parfait sous le gui. Cela aussi lui avait donné la nausée, mais elle n’avait pu se résigner à ne pas les prendre aussi avec elle. Comme une autre personne, sa main avait mis la boite de la honte dans le sac à main, rapidement, pitoyablement.
Puis, elle accéda enfin à la grande salle. Décorée, resplendissante de mille feux, les mauvaises langues auraient du que c’était pour cacher la misère au dehors, mais l’esprit n’était pas à ça. Déjà, elle voyait les personnes regroupées au buffet, décidées à ne pas danser, déçues de n’avoir trouvé personne. Puis, il y avait les couples qui devaient déjà danser depuis un certain temps, voulant se montrer du début à la fin, au risque de se récolter des ampoules et de revenir le ventre vide dans sa chambre. Chacun avait en tout cas une vague idée de ce qu’il allait faire, et la majorité était heureuse d’être là.

" Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles "

Elle ne vit même pas Louis, qui pourtant devait dominer tout le monde d’une tête, rousse, et ne pensa pas à lui. Il tardait à répondre à ses lettres ces temps-ci. Peut-être devait-il avoir réalisé l’égo disproportionné de son interlocutrice, peut-être voulait-il simplement couper les ponts comme son ancienne petite amie l’avait fait. Sans un mot, sans une excuse. En tout cas, elle vit Matthew. Avec son.. Jean. Il était décidément trop à part pour que dans sa maison de pourris, on ne le prenne au sérieux. Trop pauvre aussi. Mais il fallait avouer que classique ou non, la veste et la chemise qu’il portait faisaient oublier le bas. En tout cas, que ce soit un jean ou le bas de sa robe découpé à la sauvage, on pouvait dire qu’ils étaient raccord. Le rejoignant, elle pris deux coupes d’hydromel qu’un elfe portait sur un plateau « Joyeux Noël Matt ! Enfin.. Dans pas longtemps. »
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MessageSujet: Re: schyzophrénie — nous avons tout deux des problèmes Ϟ Matthew McAdams   schyzophrénie — nous avons tout deux des problèmes Ϟ Matthew McAdams EmptyLun 2 Avr - 10:40

Ce soir là, Matthew n’arrivait pas à dormir. Deux semaines étaient passés depuis l’effrayant événement avec le loup-garou. Ce jour là, Erin et Matthew étaient en promenade dans le parc pour une bêtise, montrer à Erin qu’il n’avait pas peur d’aller dans la forêt interdite. Si Matthew n’avait pas eu cette idée, ils auraient tous les deux été respectivement dans leurs salles communes et auraient été tranquilles. Ils n’auraient pas eu la peur de leurs vies. Ils n’auraient pas failli mourir. Ils n’auraient pas du sauter dans le lac pour éviter que le loup ne les éventre. Ils n’auraient pas du passer la nuit dans les douches des vestiaires de Quidditch et ils ne seraient pas tombés malades. Bien sûr, tout ceci n’était que détails et Victoire et Ted les avaient remis sur pieds en moins de deux. Mais depuis ce jour là, Matthew n’arrive pas à enlever l’affreuse vision du loup de sa tête. Dès qu’il ferme les yeux, il a l’impression de le revoir. Il fait des cauchemars alors qu’il n’en faisait plus depuis bien longtemps. Il était deux heures du matin et le Serpentard était assis dans la salle commune des Serpentards, les bras croisés dans un des fauteuils près de la cheminée alors qu’il devrait être dans son lit. Il posa sa tête sur ses bras et ferma les yeux, mais il ne se sentait pas en sécurité. Il ouvrit à nouveau les yeux. Il était pourtant seul dans cette salle, tous les autres élèves dormaient déjà. Le lendemain, c’était la veille de Noël et alors qu’il adorait cette période, il n’y éprouvait plus aucun plaisir. Matthew n’avait même pas terminé de chercher un cadeau pour Erin. Il n’avait donc rien à lui offrir d’autres que des confiseries de Honeydukes. Puisqu’il ne pouvait définitivement pas lui offrir ça, il n’avait rien à lui offrir. Finalement, Matthew s’endormit dans ce même fauteuil. Il se réveilla deux heures plus tard, mais n’ayant pas la force de retourner dans son dortoir, il trouva à nouveau le sommeil. Autour de huit heures, les premiers élèves se réveillèrent et descendirent dans la salle. Quelqu’un lui tapa sur l’épaule pour le réveiller. Matthew ouvrit les yeux difficilement et reconnu Cassiopée. Pourquoi le dérangeait-elle ? Il préféra l’ignorer. Cassiopée et Matthew n’étaient pour ainsi dire pas très amis depuis un certain évènement que la jeune fille cherchait à nier « Réveilles-toi, idiot.. avant que toute la salle commune te voit dans tes vêtements d’hier. Ne te files pas encore plus la honte que tu ne te la files déjà » Charmant ? Il se frotta les yeux et vit plusieurs regards tournés vers lui, dont celui de Sixtine qui descendait les marches de son dortoir d’un pas élégant. Il se leva et fila directement dans son dortoir, en essayant de passer pour invisible. Pour cette fois-ci, c’était raté.

Matthew se réveilla vers onze heures. Il était seul dans son dortoir. La fatigue avait eu raison de ses cauchemars et il avait à peu près dormi correctement. Il s’étira et resta un instant comme ça, sans bouger. Ce soir, il devrait aller au bal et se montrer un peu plus joyeux pour Erin. Quand il se décida à bouger, une heure plus tard, il resta longtemps sous la douche. Il mit sa robe de sorcier et alla manger assez tard. Depuis l’attaque du loup-garou, la rumeur s’était répandue qu’il avait affronté le loup-garou et puisqu’il était toujours vivant, qu’il en avait survécu. Quelques élèves revoyaient leurs jugements sur lui et semblaient le respecter un peu plus qu’avant. D’autres se demandaient encore pourquoi le loup-garou n’avait pas mis fin à leurs supplices. Ce qui était certain, c’était qu’il ne passait plus aussi inaperçu qu’avant. Dans le bon ou dans le mauvais sens. Et il n’aimait pas ça, mais pas ça du tout. Pourtant, c’était ce qu’il souhaitait, non ? Il voulait changer aux yeux des autres. Après le déjeuner, Matthew passa l’après-midi dans son dortoir, allongé sur son lit. Il tenta d’écrire une lettre. Une lettre à Sixtine pour lui souhaiter un joyeux Noël. Même s’il passa l’après-midi dessus, il n’arriva à aucun résultat convaincant et décida de tout brûler. Il descendit dans la salle commune pour jeter ces lettres dans la cheminée et remonta aussitôt. Il restait toujours le problème de son cadeau pour Erin. Matthew se sentait nul. Vraiment nul. Peu à peu, ses camarades de chambre arrivèrent pour se changer. Lui resta sur son lit qu’il n’avait presque pas quitté de la journée. Il jouait avec sa baguette en la faisant tourner dans ses mains. « Tu t’habilles pas ? » lui dit un de ses camarades, ce qui fit sortir Matthew de ses pensées. Heureusement, il n’avait pas que des ennemis à Poudlard, il avait aussi quelques alliés. « Si, si » répondit Matthew tout en posant sa baguette sur la table de nuit. Il se leva et se dirigea machinalement vers la malle où étaient rangés ses vêtements. Il en sortit un jean et une veste, ainsi qu’une chemise. « Tu comptes vraiment mettre ça ? » lui demanda ce même camarade. « Oh oui » répondit Matthew franchement. Contrairement à quelques élèves, Matthew n’avait pas les moyens d’avoir un costume sur mesure ou de marque. Il se contentait du strict minimum. Et il n’avait clairement pas envie de faire des efforts. Puisqu’il n’était pas pudique, il se changea directement. En boutonnant sa chemise, son camarade déjà prêt continuer à faire la conversation « Tu y vas avec qui au bal ? » Matthew le regarda, il avait l’air de se demander si Matthew avait réussi à inviter quelqu’un et il avait même l’air d’en douter. Le Serpentard se sentit un peu vexé. « J’y vais avec Erin. C’est ma meilleure amie, au cas où tu l’ignores » Oh, il le savait très bien pourtant. En fait le camarade se disait sans doutes qu’il s’était rabattue sur Erin parce qu’il n’avait trouver personne d’autres. Il avait souvent entendu parler ses camarades dire qu’ils préféraient y aller tout seul plutôt qu’avec de simples amies, ce que Matthew trouvait absolument idiot. Bon, il n’avait pas vraiment demandé à Erin d’y aller avec lui, mais c’était évident qu’ils se retrouveraient là bas. Avec qui d’autre pourrait y aller la Gryffondor ? Il n’était pas d’humeur à retourner la question au camarade. L’espace d’un instant, il se demanda avec qui Sixtine allait au bal. Mais il préféra ne pas y penser. Il était déjà content d’y aller avec Erin. Il avait vraiment envie de savoir comment elle allait, mais il avait l’impression que depuis la nuit avec le loup-garou, elle l’évitait un peu.

C’est les mains dans les poches qu’il arriva dans la salle. Il regarda autour de lui et chercha Erin, mais il ne la vit pas. Il attendit dans un coin en fixant de temps en temps la porte. C’est finalement Erin qui le trouva en premier. Il était sûr qu’il était arrivé avant elle, mais il avait du être trop absorbé à regarder Sixtine danser avec un septième année qu’il n’avait pas fait attention à l’entrée de la rouge et or. Elle s’approcha d’elle avec une coupe d’hydromel à la main qu’il jugea la bienvenue. Elle était très belle dans sa robe rouge, il n’avait jamais vu une telle robe et il la soupçonnait d’y avoir ajouté une petite touche personnelle. En tout cas, il trouvait que c’était réussi. Allez, c’était le moment d’oublier tout ses soucis, il était enfin avec la seule fille qui pouvait le comprendre à cents pour cents par rapport à ce qu’ils avaient vécus. Il décida donc d’oublier son humeur taciturne et accueillit la Gryffondor avec un sourire tout en prenant la coupe qu’elle lui tendait. « Joyeux Noël Matt ! Enfin.. dans pas longtemps » dit Erin à Matthew, ce qui lui tira un nouveau sourire. Joyeux.. c’était vite dit. Mais il fallait sauver les apparences. Il répondit « Joyeux Noël Erin. Que tu trouves enfin le bonheur cette année et qu’aucun loup-garou ne s’attaque plus jamais à nous » Il essaya d’incérer une petite touche d’humour et but ensuite le contenu de son verre d’un seul coup. Quand Matthew n’allait pas bien et qu’il y avait de l’alcool, ce n’était jamais très bon parce qu’il lui arrivait de boire pour oublier ce qui le tracassait. Mais c’était un jour de fête, non ? Personne ne le remarquerait s’il buvait un peu trop, il ne serait sans doutes pas le seul. Le seul problème dans l’équation, c’était peut-être Erin parce qu’il ne voulait pas être une loque devant elle, mais elle le connaissait bien et ce n’était pas la première fois qu’elle le voyait ainsi, même si c’était assez rare. Quand un elfe passa vers eux, il attrapa un nouveau verre. Puis il se tourna à nouveau vers la jeune fille « Alors, comment tu vas depuis.. la dernière fois ? » Il parlait bien sûr de l’évènement qui le hantait depuis deux semaines et il se demandait comment Erin le vivait, certainement pas très bien non plus. Il se demandait si c’était pour ça qu’elle l’évitait depuis cette soirée là ou si c’était seulement une impression qu’il avait. Tout en buvant à nouveau, il dit « Je te préviens, je ne sais pas danser » Bon, il doutait qu’Erin en ait l’intention, mais il valait mieux prévenir avant. Au pire, elle trouverait bien quelqu’un qui ne lui marcherait pas sur les pieds.
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