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 Combats de coqs ♠ ft Eros

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MessageSujet: Combats de coqs ♠ ft Eros    Combats de coqs ♠ ft Eros  EmptyMer 22 Fév - 14:58

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« Power is like being a lady... if you have to tell people you are, you aren't. »
Margaret Tatcher

Cela faisait maintenant vingt bonnes minutes que Cassiopée poireautait devant la salle de retenue. Non seulement elle n’avait pas l’habitude, mais en plus elle détestait que les gens soient en retard. Elle était en train de considérer les chances qu’elle avait de tomber sur un surveillant qu’elle aimait bien, mais en considérant bien celui qui lui avait infligé une telle punition, elle était persuadée que la cause du retard était la volonté profonde d’emmerder au maximum la blonde. Eros Léon Sturridge, le fameux. Le nombre de filles de Poudlard qui auraient été ravies d’avoir une retenue en tête à tête avec lui était très grand, la première étant en plus, pour le plus grand désespoir de la Cayrel, sa meilleure amie, mais pourtant… la dernière chose au monde que voulait Cassiopée à cet instant, après être obligé de donner pour une œuvre de charité, était de passer deux heures dans une salle avec seulement l’homme qui essayait désespérément de ruiner la vie de son petit ami. Qui était un sale lâche, par ailleurs. Sa lâcheté étant largement compensé par le fait qu’il soit sexy, elle le pardonnait presque. Presque. Et de moins en moins, vu qu’elle attendait depuis maintenant vingt-cinq minutes. Elle essaya tant bien que mal pour s’occuper de trouver la cause de sa présence ici. Violet et Elektra, les deux inséparables Serpentard, étaient assises tranquillement dans la Grande Salle à l’heure du repas. Et pour une fois qu’elles étaient toutes les deux de bonne humeur, et qu’elles mangeaient sans embrouilles avec des voisins ou des abrutis d’une autre maison… Eros avait dû choisir son jour, ce n’était absolument pas possible autrement. Il était arrivé près de la table des Serpentard, avait dit bonjour à Ariel avec un clin d’œil qui en disait très long. La septième année avait rougi et répondu au clin d’œil. La blonde à côté, complètement désespérée, avait eu le malheur de soupirer. Le mangemort s’était retournée vers elle, et avait commencé à lui crier dessus comme si elle avait aidé un Potter. Ce qui était, comme le clin d’œil, lourd de sens. La plupart des élèves s’étaient tus et observaient la scène avec un intérêt évident. Il était très peu fréquent si ce n’est immensément rare de voir Cassiopée Cayrel se faire méchamment réprimander par un mangemort en patrouille, qui plus est pour aucune raison. Eros continuait de crier sur la blonde qui n’osait pas bouger d’un poil. « ET LA FOURCHETTE, CA SE TIENT DANS LA MAIN GAUCHE, COMPRIS ? » La sixième année se souvenait parfaitement d’avoir regardé sa fourchette, sa main gauche, Eros, Ariel, sa fourchette et sa main gauche encore une fois. Elle avait haussé un sourcil, ce qui lui avait valu un : « ET PUISQUE TU ES IMPERTINENTE, DEUX HEURES DE RETENUE DEMAIN A 16 HEURES. » Le surveillant avait fait demi-tour, et était sorti de la Grande Salle. Le silence se poursuivit, coupés par des petits murmures. Le bruit repris peu à peu, et Cassiopée jeta un regard glacial à Ambroise, qui, ayant observé la scène depuis la table des professeurs, semblait disparaitre petit à petit sur son siège. Ariel avait un sourire aux lèvres. « Il est super pointilleux, quand même. Ça montre bien qu’il fait attention à tout, je trouve ça cool. » La sixième année claqua des doigts sous les yeux de la française. « Mais il t’a fait boire QUOI ? »

Le fil de pensée de la blonde fut coupé par des pas qui résonnaient dans le couloir en face d’elle. Le surveillant était arrivé, les mains dans les poches. Elle jeta un coup d’œil à l’heure, et fusilla du regard Eros, qui ralentit de plus en plus avant d’arriver près d’elle. Un trajet qu’il avait fait en deux minutes mais que le commun des mortels faisait en une trentaine de secondes. Même Sarah serait allée plus vite en trébuchant une centaine de fois. Cassiopée ne dit rien. Elle ne répondit même pas à sa provocation. « J’aime arriver à l’heure. » Eros essayait vraisemblablement de la faire craquer, mais la sixième année était décidée à ne pas réaliser le souhait le plus cher du mangemort. Elle ne se laisserait absolument pas faire. Il ouvrit lentement la porte de la salle de retenue, bouscula Cassiopée pour rentrer en premier et lui montra avec des manières exagérément polies un siège ou s’asseoir. Elle en choisi délibérément un autre, et s’affala dessus. Le surveillant s’approcha, et déposa sur sa table un objet qu’elle connaissait bien, parce qu’elle l’utilisait pour ainsi dire tous les jours. La tête de Cassiopée à la vue de celui-ci devait être hilarante, vu le fou rire que se prenait Eros tout seul. « Une fourchette ? » Le mangemort hocha la tête. « Et aujourd’hui tu vas apprendre ta droite et ta gauche. » « En la plantant dans tes globes oculaires respectifs ? » Il y eut un petit silence pendant lequel le mécontentement face à la répartie de la blonde était visible sur le visage de l’irlandais, grâce à un petit rictus du coin des lèvres. Il attrapa la fourchette, et la planta droit dans la table. Bien que Cassiopée fût terrifiée, elle n’en montrait pas un signe. Quand on manquait de courage, il restait l’honneur. Et elle s’y accrochait. Le mangemort s’assit sur le dossier de la chaise en face d’elle et regarda l’heure. « Plus qu’une heure et cinquante-huit minutes tous les deux. » Cassiopée fit non de la tête. « Certainement pas. Tu es… » elle se stoppa en entendant le grognement de Sturridge. « Vous avait été en retard de vingt-cinq minutes, il reste donc… une heure et trente-trois minutes à supporter. Content ? Le vouvoiement te fait te sentir important ? Tu montres que tu es le chef ? C’est mignon. » La blonde savait parfaitement qu’elle jouait avec le feu. C’était de la pure provocation, et elle n’avait personne pour la protéger de quoique ce soit : de toute façon, elle était sans défense face au batteur. Il était plus fort, plus puissant, il avait plus de droits qu’elle, pouvait justifier n’importe lequel de ces actes… et ils étaient tous les deux seuls dans une même pièce. A bien y réfléchir, elle courait au suicide en continuant sur sa lancée. Elle laissa Léon finir la phrase qu’il avait commencée suite à sa provocation, et opina du chef. Elle n’avait absolument pas écouté mais préférait acquiescer. Dans le pire des cas, si c’était une phrase à laquelle elle aurait dû dire non, la blonde savait parfaitement comment changer de sujet : ce qu’elle comptait faire à l’instant. « Bon. Rendons-nous utiles. Qu’est-ce que tu veux de moi ? Je veux dire, je comprends que tu veuilles de venger d’Ambroise (enfin, je comprends. Disons que ça me parait un peu démesuré mais admettons.), ma question maintenant est ‘pourquoi moi’. C’est pas comme si je t’avais – je vous avais personnellement fait offense. » La blonde réfléchit un instant. « Enfin, maintenant, si, mais ça mérite pas ce que vous m’infligez, non ? » Elle observa le visage de l’homme en face de lui, et parla encore une fois avant qu’il ne dise quelque chose. « Et là vous alliez dire que vous ne m’infligiez absolument rien, c’est ça ? » Un sourire se dessina enfin sur le visage d’Eros. Cassiopée avait vu juste. Restait à savoir si ça allait empirer ou s’améliorer.
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MessageSujet: Re: Combats de coqs ♠ ft Eros    Combats de coqs ♠ ft Eros  EmptyMar 28 Fév - 12:16

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you terrorise, and paralyse me.

À force de jouer la provocation, Eros avait bien mérité ce qu'il venait de se passer. Cassiopée s'était levé et s'était précipitamment dirigé vers le surveillant pour lui coller une gifle. Le claquement résonna dans toute la salle et malgré le fait que sa joue avait à peine ressentie le choc, elle rougit après quelques secondes. D'usage, Leon avait le genre de physique qui laissait penser qu'il n'était pas commode, et c'était justement le cas. Des tatouages sur le corps en abondance, un air mauvais par nature, des muscles bien formés à force de s'entrainer pour le Quidditch, il avait passé sa jeunesse à se battre contre ceux qui le cherchaient un peu trop. Sa place dans l'équipe Écossaise, les Wigtown Wanderers n'arrangeait rien. Connue pour être l'équipe la plus brutale, la violence que le jeune homme avait emmagasiné en lui était plutôt impressionnante.

La galanterie n'était pas son truc. Expérimentant des relations aussi bien hétéro qu'homosexuelles, il avait vite perdu l'usage des bonne manières envers les filles. Alors à peine deux secondes après le geste téméraire de la Serpentard, elle abaissa lentement la main mais pas assez vite. Il attrapa le poignet de la jeune fille et le serra peu à peu. Il arrivait sans peine à l'entourer complètement de ses doigts tant il était fin. Le visage de Cassiopée affichait une mine défaite, comme si elle regrettait son geste. Elle le regrettait définitivement car elle balbutia : « Pourquoi j’ai fais ça. » Un rictus aux accent sadiques se dessina sur les lèvres de l'Irlandais. Il n'avait pas eu mal, la douleur il connaissait ça, mais ça lui donnait un prétexte en or pour jouer avec les nerfs d'Elektra -il n'en avait pas spécialement besoin, mais c'était toujours ça de gagné. « Ça s’appelle une impulsion. » Était-elle stupide, ou tout simplement irréfléchie ? « Dans cette circonstance, j’appelle ça de la folie. » Précisément, ça ne pouvait être autre chose que ça, ou simplement l'instinct de vouloir défendre sa meilleure amie. « Je suis content que tu le reconnaisses. » Assez parlé, le visage d'Eros se ferma soudainement et il ne mit qu'une fraction de seconde à tordre le poignet de la sixième année pour la plaquer contre le mur le plus proche. « Tu es tellement stupide. »

Il la regardait presque amusé. La distance entre leur visages s'était considérablement amenuisée. « À part ton physique, qu'est ce qu'il peut bien aimer chez toi ? Tu as un caractère vraiment pourrit. » Niveau caractère Eros était très mal placé pour parler mais peu importe Il lança un regard rapide sur le corps prostré contre le mur. Il parlait évidemment d'Ambroise. Il leva une main menaçante et caressa les tempes de la jeune fille, s'approchant doucement de ses paupières et ses cils. Elle ne bougeait pas d'un poil, mis à part les traits de son visage qui trahissait la douleur que lui infligeait la position de son bras. « Tu en voulais à mes globes oculaires tout à l’heure ? » Cassiopée nia d'un hochement de tête frénétique. Un silence s'installa, pendant lequel Eros jubilait d'avoir la jeune fille à sa merci et cette dernière devait surement se morfondre pour son acte. L'Irlandais s'approcha encore plus, serrant un peu plus son emprise sur le poignet qu'il entravait. Il sourit méchamment. « J’ai toujours su qu’Ambroise avait bon goût. » Elle ne répondit pas. Il ajouta. « En même temps il est sortit avec moi aussi. » Commentaire purement vaniteux, un autre défaut du batteur mais il s'en contrefichait totalement. « Tu me fais mal. » Son ton n'était plus aussi assuré que quelque minutes auparavant, les intonations provocatrices avaient carrément foutu le camp. Un bruit qui ressemblait à un couinement s'échappa de ses lèvres lorsqu'elle parvint à terminer sa phrase. Ce genre de plainte n'affectait même pas le Mangemort. « Non, sérieusement ? » Il se retint de rire. « Tu vas vite apprendre à restreindre ton impulsivité avec moi Cayrel. »

En temps normal, le jeune homme se serait entendu à merveille avec une fille comme Cassiopée, mais les circonstances étaient trop propices pour qu'il ne profite pas de la situation. Oui Eros était sadique, violent, jaloux. Mais c'était plus fort que lui. Le pire était probablement qu'il n'en avait presque pas conscience. Il prenait toujours le contrôle sur les gens, qu'il les aime ou pas, et lorsque ce contrôle lui échappait, il devenait hors de lui, finissant par totalement perdre ses moyens. Preuve en image avec ce fameux jour il avait trouvé Ambroise le cul à l'air avec un autre. Plus il s'énervait, plus des arguments en sa faveur lui montait en tête, alors il s'emportait d'autant plus, un cercle vicieux. La Serpentard baissa les yeux, elle se mordait la lèvre inférieure de plus en plus fort. Cassiopée Cayrel était en position de détresse, chose que personne n'avait jamais eu l'occasion de voir ici à Poudlard et cette image aurait eu pour effet de réduire en poussière sa réputation de grande gueule mais surtout d'assurer un licenciement du surveillant qui la martyrisait. Ce boulot était le moindre de ses soucis, il avait déjà une carrière en plein essor, mais c'était le seul moyen d'atteindre Ambroise, alors il ferait attention.

Les doigts tatoués de l'Irlandais parcoururent le menton baissé de la sixième année et le ramena à sa hauteur avec force. Elle essaya de résister l'espace d'un instant mais c'était cause perdue. Son regard bleu se plongea inévitablement dans celui du Mangemort qui refusait qu'elle se cache en baissant les yeux. Il glissa ses lèvres jusqu'aux cheveux blonds qui recouvrait l'oreille gauche de celle qu'il contrôlait presque. D'une voix presque envoutante il chuchota : « Tu réalises que tu es entièrement à ma merci ? » Elle tenta une échappée pour libérer son bras mais il resserra encore son emprise. Elle finirait par avoir une marque, il en était sûr. « Tu veux que j’arrête peut être ? » Il n'en avait pas vraiment l'intention, à vrai dire, il ne prévoyait pas ce qu'il comptait faire d'elle. Elle hocha faiblement la tête. « Te voir te taire c'est drôlement apaisant tu sais ? » Elle ne prit pas la peine de relever sa remarque car elle était occupée à vainement essayer de récupérer sa baguette.

Ce fût comme un déclic chez Eros. Il revoyait le français qui l'avait brisé le menacer avec sa baguette, un vulgaire moyen de défense que le batteur ne craignait pas. D'un violent coup de main, la baguette de la Serpentard vola de la table. Il attrapa plus fermement le menton de la sixième année et releva son visage, ses doigts s'enroulant presque autour de la nuque d'Elektra. « Tu as les mêmes réflexes que lui, hein ? Mais j’imagine que t’as pas envie de savoir à quel point sa baguette était inutile face à moi. » Son regard s'était assombrit, à en devenir inquiétant. Ces souvenirs de l’altercation avec l'ancien Attrapeur français ne faisait que l'énerver d'autant plus. Ses doigts se refermaient lentement au dessus de la clavicule fine de Cassiopée. Dans un soupir, la jeune fille réussit à prononcer quelque mots. « Si. Je veux savoir. »

Un sourcil levé, Eros observait Cassiopée. « Vraiment ? » Sa voix n'avait plus le ton méchant qui précédait ces paroles. « Tu serais prête à casser le mythe de Sade ? »En apprendre plus sur la séparation des deux joueurs de Quidditch n'était certainement pas le moyen le plus adapté pour faire perdurer la nouvelle idylle d'Ambroise et sa nouvelle amourette, mais pour le Mangemort, c'était une aubaine pour ouvrir les yeux à la blonde. « Quel mythe ? »Il sourit,lâcha le menton de la Serpentard et relâcha légèrement son emprise autour de son poignet. « Le mythe du français coureur de jupon qui essaie enfin de se caser. Et tu te sens incroyablement privilégiée parce qu'il t'auras choisis, et même si tu ne te l'avoueras peut être pas, tu te sens au dessus des autres car tu lui importes plus qu'une simple aventure. Il est beau et désiré, attachant, c'est la perle rare. Du moins je pensais sérieusement qu'il l'était à l'époque. » Il se perdit dans ses pensées quelque secondes. Le pire c'est qu'il ne mentait pas, il avait raison et il le savait. « Crois moi, je suis passé par là. »


La Serpentard semblait être attentive, pour une fois. Sturridge tira sur son bras et l'emmena jusqu'à une chaise pour l'y faire assoir sans ménagement. « Assied toi là. » Il s'appuya sur une chaise en face tandis que Cassiopée s'accoudait au bureau devant elle. « Continue. » Eros sortit une cigarette, regardant la sixième année une sourcil levé, il l'alluma et croisa les bras par confort. Si elle croyait qu'il écouterait si facilement ses ordres elle se foutait royalement le doigt dans l’œil. Un silence s'installa dans la salle de retenue pendant lequel ni la jeune fille, ni le Mangemort n'éprouvèrent le besoin de parler.

Ils étaient là depuis déjà une heure « J'attends le jour ou tu iras chialer dans les bras d'Ariel lorsque tu auras surpris Ambroise avec une ou un autre. » Il recracha un long nuage de fumée. Au final, il ne comprenait même pas pourquoi est ce qu'il lui racontait tout ça. Il préférait attendre le moment où Ambroise craquerait et que Cassiopée découvre le vrai visage du français en tant que copine. Il se détourna de la blonde, attrapa la fourchette sur l'autre table et la balança devant la Serpentard. « Reprends ta fourchette, t'as du boulot. »

Elle attrapa le morceau de métal et en posa les dents sur le bois de la table. « C'était si dur que ça ? » Sa voix s'était étonnamment adoucie. « Je veux dire- » « Lorsque la personne que tu aimes de fous littéralement de ta gueule ? » Sa question rhétorique avait posé un blanc. Cayrel soupira en baissant la tête.



Dernière édition par Eros L. Sturridge le Mar 6 Mar - 0:02, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Combats de coqs ♠ ft Eros    Combats de coqs ♠ ft Eros  EmptyJeu 1 Mar - 12:26

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« Never interrupt your enemy when he is making a mistake. »
Napoléon Bonaparte

Le silence fut long. Cassiopée n’avait rien à dire, elle jouait avec la fourchette qu’elle tenait dans la main et Eros regardait dans le vague, assis sur la table des professeurs. La blonde soupira et posa l’objet. Elle avait épuisé toutes les sources d’amusement possible et envisageait une sortie stratégique de la salle. Evanouissement ? Crise soudaine d’asthme ? Claustrophobie ? Avant qu’elle ne se décide à se trancher la gorge avec la fourchette, le mangemort en face d’elle parla. « T'as pas l'air de te rendre compte que je te rends presque service. » Elektra pouffa, pas trop fort pour ne pas provoquer ouvertement le mangemort mais de manière suffisamment forte pour qu’il entende. « Tu parles. » En quoi lui rendait-il service ? En ce moment précis, il lui faisait juste perdre deux heures et vingt minutes de sa vie. Et cette vie était précieuse, malgré le fait qu’il puisse en douter. Ses pensées étaient un peu embrouillées par son envie irrésistible de fumer une cigarette. Elle reconnaissait les cigarettes d’Eros, c’était celle qu’elle fumait avant d’avoir eu ses problèmes respiratoires. A vrai dire, elle se fichait un peu de cette interdiction qu’on lui avait donnée mais elle n’avait pas souvent le loisir de fumer. Et quand elle pouvait, elle n’hésitait pas. Elle commençait à se demander ce que voulait dire Eros quand il disait qu’il lui rendait service. Elle ne devait pas oublier le ‘presque’, mais pourquoi service ? Il y avait forcément une raison, que la tête blonde cherchait à savoir. C’était le point important de l’heure, il fallait qu’elle en apprenne plus. Après tout, elle ne connaissait pas tous les détails de l’histoire, ni le point de vue de l’irlandais. Si ça se trouve, il avait une raison. Secouant la tête pour chasser de ses pensées des histoires de point de vue, elle remarqua enfin que quelque chose était arrivé sur sa table. Une simple cigarette, qui roulait vers elle. Si ce n’était pas de la pure et simple tentation. Cassiopée l’arrêta d’un doigt et la contempla. Bien sûr, elle allait sentir la clope. Mais elle ne comptait pas vraiment voir Ambroise après, surtout si elle apprenait la version d’Eros.« Elle n'est pas empoisonnée je te rassure. » La Cayrel soupira. De toute façon, ça ne changeait rien, elle l’aurait pris. Presque plus volontiers si elle était empoisonnée. Elle la posa sur le bout de ses lèvres et l’alluma grâce à sa baguette. Tirant une longue bouffée, elle s’affala un peu plus sur sa chaise et souffla la fumée en regardant le plafond. Elle allait presque penser que cette heure de colle était sympathique, mais elle se rappela soudain avec qui elle la passait. En fait, ce n’était pas la verte et argent qui se souvint, mais plutôt l’homme en question qui décida de se manifester. « Qu'est ce qu'elle fait Ariel ce soir ? » Il y eut un petit silence pendant lequel Cassiopée manqua de s’étouffer avec sa clope comme une pauvre débutante. La surprise cependant fut assez dévastatrice, et à la vue de toutes les pensées meurtrières qui se succédaient dans la tête de la Serpentard… si elle avait été une Gryffondor Eros serait déjà en route pour l’infirmerie. Seulement, hélas, elle ne l’était pas. Alors elle ne dit rien. Ce n’était, après tout, que de la provocation et il était inutile de…« J'ai entendu dire qu'elle se cherchait désespérément quelqu'un avec qui se caser. »Provocation, tout ça n’était que provocation. Elle garderait son calme. Quelle idée, de le perdre maintenant. Ça lui aurait fait beaucoup trop plaisir, au mangemort qui avait lui du mal à retenir son hilarité. Cassiopée devait absolument trouver un moyen de revenir au débat Ambroise. Elle le préférait encore. Ou n’importe quoi d’autre, elle voulait bien qu’il lui apprenne la gauche et la droite, mais pas touche à Ariel. Elle était bien trop précieuse à ses yeux. « Je viendrais lui passer le bonjour avant de dormir tout à l'heure, si tu vois de que je veux dire. »

Quelle était l’expression, déjà ? La goutte d’eau qui fait déborder le vase. Oui, c’était quelque chose du genre. Seulement un vase qui déborde, ça fait des dégâts, et la pauvre petite goutte qui était la petite dernière à tomber dans le vase, forcément, était la première à tomber. Globalement, la remarque d’Eros fut l’effet de la goutte sur Cassiopée et sa main sur sa joue fut la trajectoire symbolisant sympathiquement le vase qui déborde. Ainsi donc, un lien de cause à effet tout à fait exceptionnel que la blonde regretta la seconde d’après fit se rencontrer gaiement la paume de la main d’une jeune téméraire et la joue d’un violent garçon. Il y eut un silence, court mais tellement lourd de sens-entendu qu’il parut une éternité à la Cayrel. Elle retira sa main lentement, et le mangemort l’attrapa et serra son poignet de sa main. Elle sentait la pression qu’il faisait sur celui-ci. « Pourquoi j’ai…fais ça. » furent les seuls mots que Cassiopée arriva à prononcer. Eros eut un petit sourire jaune. « Ça s’appelle une impulsion. » La Serpentard secoua négativement la tête. « Dans cette circonstance, j’appelle ça de la folie. » Le batteur ria. « Je suis content que tu le reconnaisses. » Le temps de ‘répit’ et de prise de conscience de son geste qu’avait laissé le pion à Cassiopée touchait à sa fin. Il attrapa plus violemment son poignet, le retourna et la plaqua contre le mur, le bras quasiment retourné. Elle fit la grimace, la douleur remontant le long de son épaule. Il s’avança très près de son visage pour parler. En fait, il sifflait plus qu’il ne parlait. « Tu en voulais à mes globes oculaires tout à l’heure ? » Cassiopée fit un rapide hochement de tête de gauche à droite. Elle était mal, très mal, et tout ce qu’elle voulait c’était qu’il lui lâche le bras. Elle était méchamment bloquée, et il n’avait pas l’air de vouloir lui crier ‘poisson d’avril’ pour plusieurs raisons, la première étant que jusqu’à preuve du contraire, on était pas en avril, la deuxième qu’il n’en avait pas envie, la troisième qu’il trouvait probablement qu’elle le méritait, la quatrième qu’elle le méritait et la cinquième raison aurait pu être lapin rose que ça aurait été justifiable. De toute façon quand on a dix ans de plus, dix kilos de muscles en plus et dix fois plus de pouvoir, on a beau avoir des cheveux blonds et le nom d’une étoile que ça n’aiderait pas. Cassiopée donc en était elle-même rapidement venue à la même conclusion et pensait qu’elle aurait du se trancher la gorge avec la fourchette quelques dizaines de minutes plus tôt. Ça aurait été plus rapide et moins douloureux. Eros se rapprocha encore un peu plus d’elle, ce qui appuya sur son bras. La douleur remonta une fois de plus d’une traite, et elle se mordit la lèvre pour ne pas éclater en sanglots, même si c’était probablement ce qu’il cherchait. « J’ai toujours su qu’Ambroise avait bon goût. » Un sourire passa sur le visage de l’irlandais, et Cassiopée ne voulait absolument pas le comprendre. Elle préféra se focaliser sur le fait que c’était un compliment d’un certain côté. La Cayrel ne savait plus si elle devait parler ou pas. Elle manqua de dire qu’il était trop vieux pour elle avant de se rappeler à la dernière minute qu’il était plus jeune qu’Ambroise. Essayant d’éviter les misérables échecs de réflexions qui l’auraient mené à sa perte, elle chercha autre chose à dire. Continuant dans sa lignée de début d’après-midi, c’est le captain obvious qui reprit le dessus. « Tu me fais mal. » Sa voix se brisa sur la fin, mais elle réussit à dire la phrase en entier. Une larme finit par couler, une seule, lorsqu’il répondit globalement que ‘lapin rose’. Il lui fit un méchant sourire. Un sourire qui en disait long. Un sourire qui disait qu’elle méritait ce qui lui arrivait, un sourire tellement rancunier que la blonde détourna les yeux. Elle fixait ses pieds, elle qui d’habitude tenait n’importe quel regard, ne serait-ce que par provocation. Cassiopée se sentait bête. Plus bête qu’elle ne l’avait jamais été. Pour en rajouter une couche, Eros attrapa son menton et le releva. Il la forçait à tenir son regard. La blonde aurait donné n’importe quoi pour que quelqu’un rentre à ce moment-là. Evidemment, personne ne daignait venir exaucer le souhait de la demoiselle. Il s’approcha de son oreille, et commença à chuchoter. « Tu réalises que tu es entièrement à ma merci ? » La blonde essaya de se dégager, mais la poigne du batteur était bien trop forte. « Tu veux que j’arrête ? » Nouvel hochement de tête de Cassiopée, qui était de moins en moins à l’aise, coincée entre le mur et le jeune homme. Comme il n’avait pas l’intention d’arrêter et qu’elle savait que ça allait tôt ou tard dégénérer vu comment les choses avançaient, elle tenta de tendre la main pour attraper sa baguette sur la table. Elle toucha celle-ci, mais n’eut pas le temps de l’attraper et de la soulever. Eros l’envoya valser violemment en frappant les doigts de Cassiopée, qui fut forcée de la lâcher. « Tu as les mêmes réflexes que lui, hein ? Mais j’imagine que t’as pas envie de savoir à quel point sa baguette était inutile face à moi… »

La Serpentard rassembla le maigre courage qui lui restait. « Si. Je veux savoir. » Il y eut un petit silence pendant laquelle Eros la fixa. « Vraiment ? » Il avait l’air étonné d’entendre la volonté de Cassiopée d’avoir la version de son ennemi sur son prince charmant. « Tu serais prête à casser le mythe de Sade ? » Pour convaincre le mangemort, elle haussa les épaules du mieux qu’elle put. « Quel mythe ? » Le batteur relâcha un tantinet la pression, et sourit malicieusement.
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MessageSujet: Re: Combats de coqs ♠ ft Eros    Combats de coqs ♠ ft Eros  EmptyMar 6 Mar - 0:04

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you terrorise, and paralyse me.

À force de jouer la provocation, Eros avait bien mérité ce qu'il venait de se passer. Cassiopée s'était levé et s'était précipitamment dirigé vers le surveillant pour lui coller une gifle. Le claquement résonna dans toute la salle et malgré le fait que sa joue avait à peine ressentie le choc, elle rougit après quelques secondes. D'usage, Leon avait le genre de physique qui laissait penser qu'il n'était pas commode, et c'était justement le cas. Des tatouages sur le corps en abondance, un air mauvais par nature, des muscles bien formés à force de s'entrainer pour le Quidditch, il avait passé sa jeunesse à se battre contre ceux qui le cherchaient un peu trop. Sa place dans l'équipe Écossaise, les Wigtown Wanderers n'arrangeait rien. Connue pour être l'équipe la plus brutale, la violence que le jeune homme avait emmagasiné en lui était plutôt impressionnante.

La galanterie n'était pas son truc. Expérimentant des relations aussi bien hétéro qu'homosexuelles, il avait vite perdu l'usage des bonne manières envers les filles. Alors à peine deux secondes après le geste téméraire de la Serpentard, elle abaissa lentement la main mais pas assez vite. Il attrapa le poignet de la jeune fille et le serra peu à peu. Il arrivait sans peine à l'entourer complètement de ses doigts tant il était fin. Le visage de Cassiopée affichait une mine défaite, comme si elle regrettait son geste. Elle le regrettait définitivement car elle balbutia : « Pourquoi j’ai fais ça. » Un rictus aux accent sadiques se dessina sur les lèvres de l'Irlandais. Il n'avait pas eu mal, la douleur il connaissait ça, mais ça lui donnait un prétexte en or pour jouer avec les nerfs d'Elektra -il n'en avait pas spécialement besoin, mais c'était toujours ça de gagné. « Ça s’appelle une impulsion. » Était-elle stupide, ou tout simplement irréfléchie ? « Dans cette circonstance, j’appelle ça de la folie. » Précisément, ça ne pouvait être autre chose que ça, ou simplement l'instinct de vouloir défendre sa meilleure amie. « Je suis content que tu le reconnaisses. » Assez parlé, le visage d'Eros se ferma soudainement et il ne mit qu'une fraction de seconde à tordre le poignet de la sixième année pour la plaquer contre le mur le plus proche. « Tu es tellement stupide. »

Il la regardait presque amusé. La distance entre leur visages s'était considérablement amenuisée. « À part ton physique, qu'est ce qu'il peut bien aimer chez toi ? Tu as un caractère vraiment pourrit. » Niveau caractère Eros était très mal placé pour parler mais peu importe Il lança un regard rapide sur le corps prostré contre le mur. Il parlait évidemment d'Ambroise. Il leva une main menaçante et caressa les tempes de la jeune fille, s'approchant doucement de ses paupières et ses cils. Elle ne bougeait pas d'un poil, mis à part les traits de son visage qui trahissait la douleur que lui infligeait la position de son bras. « Tu en voulais à mes globes oculaires tout à l’heure ? » Cassiopée nia d'un hochement de tête frénétique. Un silence s'installa, pendant lequel Eros jubilait d'avoir la jeune fille à sa merci et cette dernière devait surement se morfondre pour son acte. L'Irlandais s'approcha encore plus, serrant un peu plus son emprise sur le poignet qu'il entravait. Il sourit méchamment. « J’ai toujours su qu’Ambroise avait bon goût. » Elle ne répondit pas. Il ajouta. « En même temps il est sortit avec moi aussi. » Commentaire purement vaniteux, un autre défaut du batteur mais il s'en contrefichait totalement. « Tu me fais mal. » Son ton n'était plus aussi assuré que quelque minutes auparavant, les intonations provocatrices avaient carrément foutu le camp. Un bruit qui ressemblait à un couinement s'échappa de ses lèvres lorsqu'elle parvint à terminer sa phrase. Ce genre de plainte n'affectait même pas le Mangemort. « Non, sérieusement ? » Il se retint de rire. « Tu vas vite apprendre à restreindre ton impulsivité avec moi Cayrel. »

En temps normal, le jeune homme se serait entendu à merveille avec une fille comme Cassiopée, mais les circonstances étaient trop propices pour qu'il ne profite pas de la situation. Oui Eros était sadique, violent, jaloux. Mais c'était plus fort que lui. Le pire était probablement qu'il n'en avait presque pas conscience. Il prenait toujours le contrôle sur les gens, qu'il les aime ou pas, et lorsque ce contrôle lui échappait, il devenait hors de lui, finissant par totalement perdre ses moyens. Preuve en image avec ce fameux jour il avait trouvé Ambroise le cul à l'air avec un autre. Plus il s'énervait, plus des arguments en sa faveur lui montait en tête, alors il s'emportait d'autant plus, un cercle vicieux. La Serpentard baissa les yeux, elle se mordait la lèvre inférieure de plus en plus fort. Cassiopée Cayrel était en position de détresse, chose que personne n'avait jamais eu l'occasion de voir ici à Poudlard et cette image aurait eu pour effet de réduire en poussière sa réputation de grande gueule mais surtout d'assurer un licenciement du surveillant qui la martyrisait. Ce boulot était le moindre de ses soucis, il avait déjà une carrière en plein essor, mais c'était le seul moyen d'atteindre Ambroise, alors il ferait attention.

Les doigts tatoués de l'Irlandais parcoururent le menton baissé de la sixième année et le ramena à sa hauteur avec force. Elle essaya de résister l'espace d'un instant mais c'était cause perdue. Son regard bleu se plongea inévitablement dans celui du Mangemort qui refusait qu'elle se cache en baissant les yeux. Il glissa ses lèvres jusqu'aux cheveux blonds qui recouvrait l'oreille gauche de celle qu'il contrôlait presque. D'une voix presque envoutante il chuchota : « Tu réalises que tu es entièrement à ma merci ? » Elle tenta une échappée pour libérer son bras mais il resserra encore son emprise. Elle finirait par avoir une marque, il en était sûr. « Tu veux que j’arrête peut être ? » Il n'en avait pas vraiment l'intention, à vrai dire, il ne prévoyait pas ce qu'il comptait faire d'elle. Elle hocha faiblement la tête. « Te voir te taire c'est drôlement apaisant tu sais ? » Elle ne prit pas la peine de relever sa remarque car elle était occupée à vainement essayer de récupérer sa baguette.

Ce fût comme un déclic chez Eros. Il revoyait le français qui l'avait brisé le menacer avec sa baguette, un vulgaire moyen de défense que le batteur ne craignait pas. D'un violent coup de main, la baguette de la Serpentard vola de la table. Il attrapa plus fermement le menton de la sixième année et releva son visage, ses doigts s'enroulant presque autour de la nuque d'Elektra. « Tu as les mêmes réflexes que lui, hein ? Mais j’imagine que t’as pas envie de savoir à quel point sa baguette était inutile face à moi. » Son regard s'était assombrit, à en devenir inquiétant. Ces souvenirs de l’altercation avec l'ancien Attrapeur français ne faisait que l'énerver d'autant plus. Ses doigts se refermaient lentement au dessus de la clavicule fine de Cassiopée. Dans un soupir, la jeune fille réussit à prononcer quelque mots. « Si. Je veux savoir. »

Un sourcil levé, Eros observait Cassiopée. « Vraiment ? » Sa voix n'avait plus le ton méchant qui précédait ces paroles. « Tu serais prête à casser le mythe de Sade ? »En apprendre plus sur la séparation des deux joueurs de Quidditch n'était certainement pas le moyen le plus adapté pour faire perdurer la nouvelle idylle d'Ambroise et sa nouvelle amourette, mais pour le Mangemort, c'était une aubaine pour ouvrir les yeux à la blonde. « Quel mythe ? »Il sourit,lâcha le menton de la Serpentard et relâcha légèrement son emprise autour de son poignet. « Le mythe du français coureur de jupon qui essaie enfin de se caser. Et tu te sens incroyablement privilégiée parce qu'il t'auras choisis, et même si tu ne te l'avoueras peut être pas, tu te sens au dessus des autres car tu lui importes plus qu'une simple aventure. Il est beau et désiré, attachant, c'est la perle rare. Du moins je pensais sérieusement qu'il l'était à l'époque. » Il se perdit dans ses pensées quelque secondes. Le pire c'est qu'il ne mentait pas, il avait raison et il le savait. « Crois moi, je suis passé par là. »


La Serpentard semblait être attentive, pour une fois. Sturridge tira sur son bras et l'emmena jusqu'à une chaise pour l'y faire assoir sans ménagement. « Assied toi là. » Il s'appuya sur une chaise en face tandis que Cassiopée s'accoudait au bureau devant elle. « Continue. » Eros sortit une cigarette, regardant la sixième année une sourcil levé, il l'alluma et croisa les bras par confort. Si elle croyait qu'il écouterait si facilement ses ordres elle se foutait royalement le doigt dans l’œil. Un silence s'installa dans la salle de retenue pendant lequel ni la jeune fille, ni le Mangemort n'éprouvèrent le besoin de parler.

Ils étaient là depuis déjà une heure « J'attends le jour ou tu iras chialer dans les bras d'Ariel lorsque tu auras surpris Ambroise avec une ou un autre. » Il recracha un long nuage de fumée. Au final, il ne comprenait même pas pourquoi est ce qu'il lui racontait tout ça. Il préférait attendre le moment où Ambroise craquerait et que Cassiopée découvre le vrai visage du français en tant que copine. Il se détourna de la blonde, attrapa la fourchette sur l'autre table et la balança devant la Serpentard. « Reprends ta fourchette, t'as du boulot. »

Elle attrapa le morceau de métal et en posa les dents sur le bois de la table. « C'était si dur que ça ? » Sa voix s'était étonnamment adoucie. « Je veux dire- » « Lorsque la personne que tu aimes de fous littéralement de ta gueule ? » Sa question rhétorique avait posé un blanc. Cayrel soupira en baissant la tête.

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MessageSujet: Re: Combats de coqs ♠ ft Eros    Combats de coqs ♠ ft Eros  EmptyMer 7 Mar - 11:21

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« A quoi bon se reconstruire quand on est adepte du pire ? »

Cassiopée se sentait mal, elle qui n’avait jamais voulu arriver à être soumise à un homme par la force ni être en position de faiblesse suite à une idiotie de sa part, cette journée était très mauvaise. Son bras était bloqué depuis dix bonnes minutes et la force du batteur n’était pas un mythe, ni la très faible résistance à la douleur de la blonde. Mignonne petite Cayrel n’était pas habituée à ce que l’on la brutalise. La phrase d’Eros résonnait dans son crâne de rat. « Te voir te taire c'est drôlement apaisant tu sais ? ». C’est une phrase qu’on lui avait dit souvent, sa mère lui disait de temps en temps, et sa sœur ne se gênait pas non plus. Peut-être qu’il fallait qu’elle réfléchisse au fait que fermer sa grande bouche et montrer ainsi son accord avec les démocraties populaires était une bonne idée. La poigne de l’homme en face de lui le montrait bien pour le moment. La suite du geste de son action se passa en un millième de seconde, elle eut à peine le temps d’attraper sa baguette qu’elle volait déjà à l’autre bout de la pièce. Eros susurra quelque chose, et le sujet était de nouveau le français préféré de Cassiopée. Elle décida soudainement qu’elle voulait la totalité de l’histoire, et qu’il était inutile que cela traîne plus longtemps. Apparemment, son honnêteté paya, et son bras fut un tout petit peu libéré, ainsi que sa gorge. La blonde prit une grande inspiration. Elle espérait de tout son cœur qu’elle n’aurait aucune marque, elle ne voulait certainement pas se balader dans Poudlard avec une marque énorme sur le bras ou le cou. Ça ferait mauvais genre. Après avoir réussi à articuler « Quel mythe ? » elle eût enfin un sourire et une réponse à son tour honnête de l’irlandais. « Le mythe du français coureur de jupon qui essaie enfin de se caser. Et tu te sens incroyablement privilégiée parce qu'il t’aura choisis, et même si tu ne te l'avoueras peut être pas, tu te sens au-dessus des autres car tu lui importes plus qu'une simple aventure. Il est beau et désiré, attachant, c'est la perle rare. Du moins je pensais sérieusement qu'il l'était à l'époque. » Il y eut un silence. Cassiopée voulut dire quelque chose en regardant les yeux d’Eros. Il avait l’air perdu, et pas seulement dans ses pensées. La blonde ne trouva rien à dire, alors elle baissa les yeux sur ses beaux talons. La question qui lui traversait l’esprit était surtout si elle allait regretter d’avoir demandé des informations pareilles au mangemort, qui releva la tête et reprit la parole. « Crois-moi, je suis passé par là. » « Je n’en doute pas une seconde. » Il eut un petit sourire méprisant et tira son bras. Elle se retourna mais garda l’équilibre et se fit jeter comme… un sac, à vrai dire, (vu que le traitement que subissait la blonde lui faisait penser à ses sacs à main) sur une chaise. « Assied toi là. » Elle faillit lui répondre « Non, sans rire ? » mais se dit que c’était probablement une mauvaise idée de se foutre de lui en reprenant ses propres paroles. Folle mais pas masochiste. Ceci dit, elle ne fut pas très maligne pour la phrase d’après. A la place de montrer une évidence, elle lança ce qui aurait pu passer pour un ordre aux oreilles du pion. « Continue. » Forcément, il n’en fit rien. Elle voulait plus faire passer ça comme une invitation sympathique et amicale pour qu’il n’hésite pas à raconter son histoire mais apparemment elle n’était pas douée dans les invitations sympathiques et ça avait sonné comme un ordre. L’habitude des subalternes.

Le silence ne fut pas aussi gênant que Cassiopée l’aurait cru. Ils réfléchissaient tous les deux, et à défaut de savoir quoi dire, la Cayrel envoyait des ondes sympathiques (du mieux qu’elle pouvait, évidemment), à Eros. Ce n’était pas vraiment facile et elle ne savait pas non plus pourquoi elle y mettait tant d’application, mais ça l’occupait et elle espérait que l’histoire de l’homme ne serait pas trop horrible. La petite sadique blonde n’avait pas envie de pleurer plus que ça aujourd’hui et elle n’avait aucune idée de ce qu’elle pourrait dire à Sturridge pour lui remonter le moral. « J'attends le jour où tu iras chialer dans les bras d'Ariel lorsque tu auras surpris Ambroise avec une ou un autre. » Le silence continua, Cassiopée se demandant quoi penser. Elle avait été prise de court par cette phrase. La blonde aurait beau dire, ce n’est pas avec une discussion sérieuse avec Ambroise qu’elle réussirait à le convaincre d’être fidèle. Ni en couchant avec lui, d’ailleurs. Et ni en s’abstinent. Il n’y avait pas de solution, il y avait juste une confiance qu’on pouvait apporter à quelqu’un dans ses moments-là. Et le français n’était pas quelqu’un en qui on pouvait avoir confiance –pas à propos de ça, tout du moins. Cassiopée devait avoir l’air sacrément confuse, puisqu’Eros attrapa la fourchette et la lui rendit. « Reprends ta fourchette, t'as du boulot. » Elle aurait voulu dire qu’elle n’était pas si niaise, qu’elle ne croyait pas en ses chances avec le français et que… elle irait probablement pleurer dans les bras d’Ariel en sortant directement de la salle mais elle n’en fit rien. Encore une fois, la Serpentard ne savait pas quoi dire ni comment. Finalement, la blonde se dit que le meilleur moyen d’oublier ce qui la taraudait c’était de penser à autre chose, alors elle décida que ça lui ferait plaisir qu’on la console. Elle ne le faisait pas souvent, mais elle décida de faire à quelqu’un d’autre ce qui lui ferait plaisir personnellement, alors Elektra se calma, respira un bon coup et s’imagina parler à sa meilleure amie. « C'était si dur que ça ? » Eros releva la tête. Elle hésitait entre attendre sa réponse et redire quelque chose pour s’expliquer, et se disant que la réponse ne viendrait jamais, elle recommença une phrase. « Je veux dire- » « Lorsque la personne que tu aimes se fous littéralement de ta gueule ? » Ou l’art de foutre un blanc majestueux. Bonjour je suis Eros et je viens plomber l’ambiance. De toute façon, quelle ambiance ? Cassiopée réfléchit un instant. Elle pensa à ses aventures amoureuses à elle, à Alistair qui lui avait dit dès le début qu’il ne resterait pas avec elle fidèlement, à Matthew, l’aventure qu’elle ne regrettait pas tant que ça mais qu’elle cachait, à Ethan. Ethan, elle ne savait plus où elle en était avec lui. Et puis le fameux Ambroise. Etant une grande sentimentale, Cassiopée ne voulait pas s’accrocher trop. Bon, elle savait que c’était trop tard mais elle faisait au mieux. Des fois elle enviait Ariel et ses relations avec le sexe opposé. Et puis elle croisait Elijah et ça passait. La blonde se mit donc à faire de son mieux. Quand elle voulait, elle pouvait être la jeune fille la plus agréable du monde. « Tu sais, je pense pas qu’Ambroise avait pour objectif de te vexer vraiment en te trompant. » Le mangemort irlandais releva la tête. « Tu te fous de ma gueule là ? » Cassiopée se rendit compte de ce qu’elle venait dire et bafouilla deux minutes avant de retrouver un fil de pensée logique, cohérent, et un tantinet plus positif et crédible. Ne trouvant pas vraiment, et ayant toujours dans la tête d’apprendre la totalité de l’histoire, elle se leva. Eros regardait par la fenêtre, l’air complètement indifférent. Il s’approcha de celle-ci et tourna ainsi le dos à la blonde. Celle-ci hésita un petit instant et se dit que foutu pour foutu, elle pouvait toujours tenter. La Serpentard étrangement téméraire enroula ses bras autour de la taille d’Eros et posa sa tête sur son épaule. Il ne la sentit pas arriver, mais se retourna après quelques secondes de blanc. Le pion la poussa, pas trop méchamment mais assez clairement pour qu’elle recule. Elle ne se sentait absolument pas vexée, juste triste pour Eros. « Tu te crois à ce point insensible ? » L’irlandais ne répondit pas. « C’est pas en refusant un geste agréable que tu me prouveras que t’es passé à autre chose. » Cassiopée s’approcha encore une fois du mangemort, qui s’était déjà retourné vers la fenêtre. Elle s’assit sur une table, croisant les jambes en le fixant. « Si tu te crois si fort, vas-y, raconte. » La verte et argent attrapa un élastique dans son sac et attacha ses longs cheveux en une rapide couette. Elle lança un regard de défi au pion en face d’elle, qui la regardait, dubitatif. « J’en conclus donc que j’ai raison, et que tu es encore sur cette histoire. » Cassiopée fit un petit sourire faussement victorieux, sachant très bien que ça mettrait le batteur hors de lui. Elle savait aussi qu’il était encore terriblement blessé de ce que lui avait fait Ambroise, et que ce n’est que comme ça qu’elle aurait la version moins mignonne de l’histoire. Celle de celui qui avait surpris son amoureux avec un autre. Le Sturridge qui avait un cœur, qui avait fondu pour la mauvaise personne. Comme prévu, Eros réagit. La blonde retenu un rictus de victoire, réel cette fois-ci. Il approcha d’elle, lui attrapa le bras et la fixa. « Très bien, je te raconte. En détail, si tu veux. » La Cayrel haussa les épaules. S’il comptait la dégouter, c’était peine perdue. « Comme tu préfères. » « Donc je revenais d’un entrainement, un truc du genre, et je suis rentré plus tôt à notre appartement. Je vois pas ce que j’ai à expliquer. Quand j’ai ouvert la porte, il était là, pas tout seul. » Eros détourna les yeux, et Cassiopée haussa les sourcils. « Ben et ? » « Et… Et… » La voix du mangemort s’éteignit dans sa gorge. Il continua de la fixer. Leurs deux regards se croisaient, et aucune des deux personnes présentes dans la salle ne voulait baisser les yeux. Finalement, une larme perla au coin de l’œil de Sturridge. Cassiopée la remarqua mais ne dis rien. Elle était juste infiniment triste pour lui. Elle se mordit la lèvre, se retenant de faire ou dire quelque chose. Le batteur se détourna rageusement. La Serpentard se dandinait derrière lui. « Désolée. » En temps normal, elle lui aurait refait un câlin réconfortant, mais vu comment avait terminé le premier elle préférait ne pas tenter l’expérience. Il la rejetterait sûrement une deuxième fois, et il devait déjà lui en vouloir. Elle voyait qu’il bougeait, mais n’arrivait pas à discerner s’il pleurait, riait, ou simplement avait un tic. Cassiopée était quasiment persuadée qu’il pleurait. « C’était la première fois que t’essayais de raconter l’histoire à voix haute à quelqu’un, hein ? » Un hochement de tête. La blonde se rassit, attrapa la fourchette et fit un petit sourire. « Allez, viens faire ce que tu sais faire le mieux : m’apprendre à me servir d’une fourchette. »
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MessageSujet: Re: Combats de coqs ♠ ft Eros    Combats de coqs ♠ ft Eros  EmptyDim 18 Mar - 7:09

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tomorrow will be kinder.

Ni le Mangemort, ni la sixième année n'osaient parler. La dernière phrase du surveillant avait laissé un silence pour le moins inconfortable. En même temps il n'avait pas pu s'en empêcher. Il croisa les bras sur son torse et tourna la tête, le regard perdu dans le vide. La blonde resta silencieuse un peu trop longtemps si bien qu'Eros pensa qu'elle finirait par déblatérer une autre connerie, comme à son habitude. Et il avait vu juste, car dès qu'elle eu fini sa phrase, l'Irlandais décréta que la sixième n'était pas compliquée à cerner au final. « Tu sais, je pense pas qu’Ambroise avait pour objectif de te vexer vraiment en te trompant. » Voilà, comme prédit, des paroles irréfléchis. Digne d'une blonde. Il promena son regard sur le visage de Cassiopée, histoire de voir si elle n'essayait pas de le faire marcher. « Tu te fous de ma gueule là ? » Elle ne sut quoi répondre, dans un mélange de débuts de phrases et de ses propres pensées, elle bafouilla avant de récupérer une lucidité de paroles. Sturridge se détourna d'Elektra qui essayait de remettre de l'ordre dans ce qu'elle disait et se tourna vers la fenêtre qui offrait une vue majestueuse sur le lac de l'école. Ambroise Léandre de Sade, l'origine de tous les troubles que le batteur apportait ici à Poudlard. Enfin l'origine était un bien grand mot. Mais qui a la bonne idée de tromper quelqu'un qui nous aime dans l'appartement dit conjugal ; au point ou en étaient les deux jeunes hommes on pouvait allégrement utiliser ce terme. Si cet air étonné et effrayé n'avait pas recouvert le visage du français lorsque son copain était entré dans l'appartement, Eros aurait pensé qu'il l'avait fait précisément pour annoncer leur rupture à l'Irlandais, d'une manière pour sur spéciale. Mais le français avait pleuré. Léon avait frappé. Hurlé. Pleuré.

Face à la fenêtre il serra les poings contre ses bras, se crispant entièrement. Derrière lui, Cassiopée remua sur sa chaise, il ne l'entendit pas arriver et il s'attendait encore moins à ce qu'elle passe ses bras autour de lui. Pourquoi il ne dit rien, un geste comme celui ci de Cassiopée Cayrel, d'autant plus étant la copine d'Ambroise, ça ne se refusait pas. Il compta mentalement jusqu'à cinq avant de se dégager sans pour autant la repousser violemment. « Tu te crois à ce point insensible ? » Eros n'était pas insensible, juste trop fier. Bien trop fier. « C’est pas en refusant un geste agréable que tu me prouveras que t’es passé à autre chose. » Il lui lança un bref regard. « C'est quoi le rapport ? Et puis je suis passé à autre chose. » La blonde s'assit non loin sur une table. Elle lui adresse un regard de défi. « Si tu te crois si fort, vas-y, raconte. » L'irlandais ne souriait plus, le masque espiègle avait disparut et il espérait très fort que la blonde n'en profiterais pas, sauf que raconter cette histoire c'était différent. Il ne l'avait jamais raconté à personne, il y avait pensé très souvent, mais jamais formulé sous forme de mots. Il plongea ses yeux dans les pupilles bleus qui l'observaient. « J'ai aucun compte à te rendre Cayrel, ça te concerne pas. Et ça prouvera encore moins ma force mentale. » La blonde sourit, comme si elle avait gagné quelque chose. « J’en conclus donc que j’ai raison, et que tu es encore sur cette histoire. » Eros sourit sans pouvoir s'en empêcher. « Tu crois que je suis là parce que ça me plait de te cribler de colles ? » Cassiopée le fixait toujours, ancrée sur la version d'Eros qu'elle voulait entendre. Le Mangemort prit une longue inspiration. « Très bien, je te raconte. En détail, si tu veux. » Elle n'était pas le genre de fille que l'on impressionnait avec des mots, il le savait pertinemment, mais il essayait tout de même. « Comme tu préfères. »

Sturridge, persuadé qu'il était capable de raconter cette histoire sans ciller désormais commença son récit. « Donc je revenais d’un entrainement, un truc du genre, et je suis rentré plus tôt à notre appartement. Je vois pas ce que j’ai à expliquer. Quand j’ai ouvert la porte, il était là, pas tout seul. » Des images de plus en plus claires lui venaient à l'esprit, et en parler n'aidait pas les choses. Ils se rappelait de plus en plus de détails, et une fois son récit terminé, il aurait tout le mal du monde à les oublier. Il s'était arrêté de parler un peu trop longtemps pour le bon plaisir de la sixième année. « Ben et ? » « Et… Et… » Un poid dans sa gorge l'empêchait de parler sous peine que sa voix ne se brise. S'en suivit un long silence, pendant que les deux présents se défièrent du regard, chacun ayant trop de fierté pour baisser les yeux. La vue du batteur se brouillait peu à peu, et une unique larme découla de son œil et se promena sur le long de sa joue. Stoïque, il ne bougeait plus, il avait peur de fondre en larme, de devenir quelqu'un de sensible et de faible. Surtout devant elle. Le regard de cette dernière devenait de plus en plus oppressant si bien qu'il se détourna complètement, laissant l’opportunité à d'autres larmes de venir s'ajouter sur son visage aux traits tristes et brisés. Brisé. Voilà le mot parfait. Un déchet de Sturridge qui pleurait devant une gamine de seize ans, à cause d'un mec. Il s'était mit à sangloter le plus silencieusement qu'il pouvait et ça lui arrachait la gorge. Une douleur qui donnait encore plus envie de pleurer, et de hurler sa peine. « C’était la première fois que t’essayais de raconter l’histoire à voix haute à quelqu’un, hein ? » Incapable de répondre par des paroles, il hocha la tête visiblement pour qu'elle puisse le discerner. « Allez, viens faire ce que tu sais faire le mieux : m’apprendre à me servir d’une fourchette. » Mais Eros ne bougea pas, il s'accouda à la fenêtre qu'il ouvrit ; ses sanglots s'étaient éteints et ses larmes s'asséchaient peu à peu mais il n'osait pas se tourner.

Il attrapa une cigarette, encore une, et l'alluma habilement. « Il couchait avec un autre. Devant moi. Je crois que c'est pire que tout au final. Le reste c'était de la colère. J'ai viré l'intrus et je.. » Il déglutit lentement. Et tira une bouffée sur la clope. « Je me suis acharné sur Ambroise. Je l'ai giflé je crois.. non j'en suis sûr. Je l'ai giflé et c'est à ce moment qu'il m'a menacé avec sa baguette. Je l'ai faite valser au travers de la salle et j'ai attrapé Ambroise par le coup en lui promettant de lui pourrir la vie. » Un silence qui voulait tout dire avait envahit la salle de retenue. Cassiopée rejoint Léon à la fenêtre et s'y accouda à son tour. « Puis tu as rassemblé des affaires, tu pleurais, et tu es parti. Ça il me l'a dit. Il se rappellera toujours de ton visage avec des larmes, car c'était la première fois qu'il te voyait pleurer. Ça lui a fait une espèce de choc de te voir si mal. » Eros répéta en écho : « Et je suis parti. » Il détendit sa tête en la laissant tomber pratiquement sur ses avant bras. Ambroise ? Choqué ? Mais quelle idée. Il s'était bien foutu de la gueule de sa nouvelle petit copine pour qu'elle croit un mensonge aussi gros. « C'est pas la peine d'essayer de me faire avec des remords sur ce que j'ai fais subir à Ambroise, je ne regrette pas. » Cassie tourna la tête vers le surveillant. « J'ai abusé, ça je le conçois, mais je me suis vengé. Et se venger ça peut être immature et puéril, voire injuste, mais personnellement se laisse traiter comme de la merde ne nous fais paraitre que faibles et incapables. » La sixième année resta silencieuse, l'air de réfléchir. « Ambroise c'est ce genre de personne, qui te rabaisse, pour mieux se mettre en valeur. Un sale égoïste, imbu de lui même. »


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MessageSujet: Re: Combats de coqs ♠ ft Eros    Combats de coqs ♠ ft Eros  EmptyLun 2 Avr - 9:53

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Nothing to remember.

That awkward moment. Quand tu as envie de faire un câlin à ton pire ennemi, malgré toi. C’est ce qui arrivait à Cassiopée à l’instant. Elle détestait Eros, elle détestait sa personne, son caractère, sa façon de vivre, d’être, de se comporter, sa relation avec Ambroise, et les situations dans lesquelles il la mettait. Mais ses larmes étaient bien au-dessus de tout ça, il avait dû vivre quelque chose d’intimement difficile, de blessant, de vexant et de douloureux. La compassion de la blonde n’avait pas de limite quand c’était à propos d’une peine de cœur aussi profonde. Et puis, ça concernait Ambroise. Donc elle n’était pas indifférente. D’ailleurs, elle était en train de mentalement traiter son petit copain de toutes les insultes les plus vulgaires du monde pour la mettre dans une pareille situation, pensant en même temps qu’il avait peut-être ses raisons vu le caractère de chien d’Eros, mais ça se trouve Eros n’était pas comme ça avant d’ailleurs il était actuellement vachement touchant et un bisou ça faisait jamais de mal, ça pouvait aider à consoler mais en même temps, c’était Eros quoi et elle pouvait simplement pas faire ça et ‘Ethan, qu’est-ce que tu viens FOUTRE dans mes pensées maintenant’. Comme quoi, les préjugés sur les blondes sans cervelle étaient faux. Justement, c’était un peu l’inverse à ce moment précis. La Serpentard observa Eros allumer une cigarette en s’adossant à la fenêtre. Il lui tournait le dos. Quelque part, la sixième année était heureuse d’être ici. Il devait regretter l’heure de retenue, tant mieux. Il l’avait cherché. Cassiopée avait bien envie d’une cigarette, mais ne demanda pas. « Il couchait avec un autre. Devant moi. Je crois que c'est pire que tout au final. Le reste c'était de la colère. J'ai viré l'intrus et je... » Cassiopée écouta attentivement. Elle voulait savoir le fin mot de l’histoire, enfin. Une bonne fois pour toute, elle aurait l’histoire en entier. Elle devrait même essayer de retrouver le troisième sale type pour être sûre. « Je me suis acharné sur Ambroise. Je l'ai giflé je crois... non j'en suis sûr. Je l'ai giflé et c'est à ce moment qu'il m'a menacé avec sa baguette. Je l'ai faite valser au travers de la salle et j'ai attrapé Ambroise par le coup en lui promettant de lui pourrir la vie. » Cassiopée se leva, s’approcha de la fenêtre et s’y accouda à son tour. « Ouai, j’avais compris ça. » Elle jeta un coup d’œil dehors. Et soupira. Il faisait beau. « Puis tu as rassemblé des affaires, tu pleurais, et tu es parti. Ça il me l'a dit. Il se rappellera toujours de ton visage avec des larmes, car c'était la première fois qu'il te voyait pleurer. Ça lui a fait une espèce de choc de te voir si mal. » Cassiopée répétait les paroles de son petit ami, ce qu’il lui avait dit à propos de l’irlandais. Sa réaction. La blonde ne savait pas si c’était vrai, et s’avançait un peu en affirmant ça devant le concerné. Elle prenait des risques, mais au point où elle en était…

« C'est pas la peine d'essayer de me faire avec des remords sur ce que j'ai fait subir à Ambroise, je ne regrette pas. » La blonde se tourna vers le surveillant. « Je comptais pas. » Il continua sans faire attention. « J'ai abusé, ça je le conçois, mais je me suis vengé. Et se venger ça peut être immature et puéril, voire injuste, mais personnellement se laisse traiter comme de la merde ne nous fais paraitre que faibles et incapables. » La sixième année ne savait plus vraiment quoi lui dire. Elle cherchait une réponse qui ne serait pas trop provocante mais qui lui permettrait de faire comprendre à Sturridge que oui, c’était totalement immature. « Ambroise c'est ce genre de personne, qui te rabaisse, pour mieux se mettre en valeur. Un sale égoïste, imbu de lui-même. » Cassiopée soupira, et s’approcha un peu plus d’Eros, qui la fixa, suspicieux. Elle se pencha près de lui, et il commença à ouvrir la bouche pour parler. il devait probablement se demander ce qu’elle comptait faire en se penchant si près de lui. Finalement, elle attrapa la cigarette des doigts du batteur, tira une longue bouffée et souffla la fumée par la fenêtre. Léon essaya de la récupérer un instant, mais Cassiopée semblait déterminer à la garder. Il grogna et en attrapa une autre, l’alluma et ne dit plus rien. C’était au tour de la sixième année de répondre, évidemment. Elle se tourna vers Sturridge. « Tu sais, Ambroise c’est une pauvre fiotte quand il veut. » Léon faillit s’étouffer avec la fumée qu’il avait avalé de travers sous l’effet de la surprise et prononça un « Quoi ? » Cassiopée eut un demi-sourire et opina du chef. « Ben c’est vrai. Je sais reconnaître des lâches quand je les vois, j’ai de l’expérience là-dedans. Et Ambroise est un vrai spécimen en la matière. C’est aussi un con quand il veut, mais crois-moi qu’il a des regrets. Il est pas méchant. Ca ne sert donc à rien de s'acharner. »

L’irlandais haussa un sourcil. « Du haut de tes talons tu vas m’apprendre comment fonctionne l’homme que j’ai fréquenté et aimé pendant plusieurs longs mois ? » La blonde leva les yeux au ciel. « C’est pas un cours que je te donne, j’essaie juste de te convaincre. Oh et puis merde, fais ce que tu veux. » Elle jeta sa cigarette – qui n’était en réalité pas vraiment la sienne – et retourna s’asseoir dans un coin de la salle. Elle ouvrit son sac, sortit un bouquin et commença à se balancer sur sa chaise, la tranche du livre posée sur le bord de la table. Le batteur eût un moment de blanc, puis s’approcha de la blonde. Il posa ses deux mains sur la table où elle était confortablement installée, mais avant qu’il ait pu dire ce qu’il voulait, elle le coupa. La Serpentard le regarda dans les yeux. « Je sais même pas pourquoi j’ai essayé de sympathiser ou de te convaincre de quoi que ce soit. T’es juste un grand gamin qui ne se remet toujours pas de plus être indispensable à quelqu’un et qui ne l’a jamais été. Alors tu sais quoi ? Fais bien ce que tu veux. Je me battrais pour ce que je veux, toi aussi, c’est une guerre, essayons simplement de rester en vie. » Sur ces mots, la blonde baissa les yeux sur le livre qu’elle avait pris. Elle ne savait même pas ce qu’elle lisait, mais il fallait qu’elle se concentre sur autre chose pour que son cœur arrête de battre. Elle attendait la réaction de l’irlandais, qui n’allait sûrement pas la pardonner ou lui dire que tout allait bien. Restait à espérer que quelqu’un passerait par là et ne la laisserait pas mourir dans une pauvre salle de retenue.
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MessageSujet: Re: Combats de coqs ♠ ft Eros    Combats de coqs ♠ ft Eros  EmptyMar 10 Avr - 10:59

i ain't the bad guy


« Ambroise c'est ce genre de personne, qui te rabaisse, pour mieux se mettre en valeur. Un sale égoïste, imbu de lui même. » La blonde lança un regard à Eros en s'approchant de lui. Ce dernier la regarda s'approcher soucieux de ce qu'elle comptait faire un fois collée à lui. Elle se pencha et lui arrachant sa clope. Le batteur grogna, la laissa tirer une longue bouffée et tendit la main pour la récupérer. Faux espoir, Cayrel n'était pas de ce genre là. Elle s'était approprié la cigarette et il n'était pas motivé pour lui courir après, alors il en alluma une autre. Le regard dans le vide, de la fumée plein l'oesophage, il cru mourir lorsque Cassiopée prononça d'une traite : « Tu sais, Ambroise c’est une pauvre fiotte quand il veut. » Non pas qu'il n'avait jamais critiqué des amis (ou plus) mais l'entendre de la bouche d'une gamine de seize ans était plutôt choquant. « Quoi ? » en fait il le savait, qu'Ambroise était une fiotte. Un rictus mauvais de dessina sur ses lèvres mais il le perdit bien vite. « Ben c’est vrai. Je sais reconnaître des lâches quand je les vois, j’ai de l’expérience là-dedans. Et Ambroise est un vrai spécimen en la matière. C’est aussi un con quand il veut, mais crois-moi qu’il a des regrets. Il est pas méchant. Ca ne sert donc à rien de s'acharner. » Il avait eu du mal à l'écouter jusqu'au bout. C'était comme si la serpentard c'était mise à lui donner une leçon de Quiddditch, elle. Ambroise il le connaissait sur le bout des doigts, des pieds à la tête, et le fait qu'elle se croit assez importante pour tenter de lui intimer une leçon de vie l'énerva. Il lança un regard supérieur à la blonde. « Du haut de tes talons tu vas m’apprendre comment fonctionne l’homme que j’ai fréquenté et aimé pendant plusieurs longs mois ? » Il y allait fort, mais c'était sa façon de faire, puis il faut dire que la petite ne se laisserait pas faire, elle avait toujours un argument à tout. « C’est pas un cours que je te donne, j’essaie juste de te convaincre. Oh et puis merde, fais ce que tu veux. » Eros ouvrit la bouche pour protester mais la referma finalement. Il faisait ce qu'il voulait effectivement. Tandis qu'elle allait lui rassoir Sturridge lui dit. « Tu fais juste ça pour que je vous laisse tranquille, me prend pas pour un con Cayrel. » Elle ne releva pas, et s'assit sur une chaise afin de feuilleter un bouquin. Le batteur s'approcha de sa table, silencieux. Avec la ferme intention de lui dire ses quatre vérités il ouvrit la bouche encore une fois, mais elle fut plus rapide que lui. « Je sais même pas pourquoi j’ai essayé de sympathiser ou de te convaincre de quoi que ce soit. T’es juste un grand gamin qui ne se remet toujours pas de plus être indispensable à quelqu’un et qui ne l’a jamais été. Alors tu sais quoi ? Fais bien ce que tu veux. Je me battrais pour ce que je veux, toi aussi, c’est une guerre, essayons simplement de rester en vie. » Le Mangemort ferma lentement la mâchoire, qu'il serra en même temps que ses poings. La sixième année haussa les épaules, signe de dédain total et se reconcentra sur son livre.

Le bouquin s'éclata contre le mur tandis qu'Eros éjectait la table le séparant de Cassiopée d'un coup de pied. Cette dernière restait coite, toujours les mains levées car elles tenaient son livre il y a de ça deux secondes. Elles tremblaient, ses mains. Le jeune homme s'approcha, posa une main sur l'accoudoir de la chaise de la blonde pour s'y appuyer. De son autre main il attrapa son menton et le leva. « Regarde moi quand j'te parle. » Elle ne rencontra pas son regard tout de suite, l'évitant d'abord, elle sentit que la pression sur son visage se faisait de plus en plus alors elle plongea ses yeux bleus dans ceux du Mangemort. Il y vit de la peur, ses iris ne faisaient que bouger, d'un côté à un autre du visage de Sturridge. « Tu te prends pour qui exactement ? » Il chuchotait, pas besoin de crier pour menacer une fillette de son âge. « Arrête un peu de faire la belle auprès de tout le monde parce que tu te tapes un prof et que tout le monde te respecte. Je peux changer ça en deux temps trois mouvements, à commencer par ta délicieuse meilleure amie, ton cher copain, ou ta jolie réputation, à toi de décider. » Elle ne répondait pas, pour une fois, sa fierté la laissait se démerder avec le surveillant penché sur elle. Il s'approcha un peu plus, sans l'ombre d'un remords de menacer une jeune femme de neuf ans de moins que lui. « Être une Cayrel ne te protégera pas contre moi. Je fais effectivement ce que je veux, et ça annonce rien de très bon pour toi Blondie. » Il sourit, tout simplement et attendait impatiemment que la répartie de Cassiopée prenne le dessus afin qui puisse se défouler sur elle. Il repoussa son menton en le lâchant et se redressa. « Et puis tu es en retenue après tout, je suis autorisé à te faire copier des lignes.. » Elle ne parut guère impressionée par la menace du batteur dont le sourire grandit davantage. « ..Avec une plume très spéciale. » Le Mangemort n'aurait fait utiliser ce genre de punition à aucun des élèves sous sa garde, mais avec la sixième année, il savait que rien que l'évocation de cette plume la ferait sortir de ses gonds, et il voulait qu'elle s'énerve. Peut être malsain, pervers ou quoi que ce soit, Eros n'éprouvait plus aucune pitié. Elle l'avait poussé à bout, et il comptait en faire de même. Sauf qu'il est bien connut qu'Eros Sturridge va toujours loins dans ses promesses.

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MessageSujet: Re: Combats de coqs ♠ ft Eros    Combats de coqs ♠ ft Eros  EmptyVen 13 Avr - 10:21

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This town ain't big enough for the both of us;

« Tu fais juste ça pour que je vous laisse tranquille, me prend pas pour un con Cayrel. » Pour une fois, non. Cassiopée ne prenait pas Eros pour un con, elle voulait essayer de le raisonner, et puis elle avait abandonné. Au moins elle aurait essayé et ne mourrait pas sans avoir tout tenté. Ce qui était quelque chose d’immensément brave à ses yeux. Surtout en prenant en compte le fait que la blonde trouvait toutes les choses qui la mettait en danger – de quelque nature qu’elles soient – braves, cet acte-là était bien plus que de la bravoure, c’était de l’héroïsme. Bref. La sixième année tenta une dernière tirade victorieuse, qui la fit plus flipper comme jamais qu’autre chose. Disons que son cœur battait de plus en plus vite plus le pion s’approchait. Eros était assez terrifiant dans son genre. Enfin une discipline où il excellait outre le sport. La phrase qui traversa le cerveau de la blonde n’alla pas plus loin. Dire ça à voix haute n’était pas la meilleure solution pour sortir vivante de cette galère. Le livre de Cassiopée vola à travers la pièce. Si le livre était le seul touché par la colère de l’irlandais, pourquoi pas. Ce qui la choquait le plus c’était la table qui avait elle aussi eût droit à son vol plané. « Regarde moi quand j'te parle. » Eros bloquait totalement la vue de la verte et argent, qui n’avait d’autre choix que de planter ses yeux bleus dans les yeux marron de son adversaire. De toute façon, comme elle l’avait déjà montré plus tôt dans l’heure de colle, avoir une fierté immense pour un coefficient de courage inverse, c’était possible. Même si la dite fierté se décomposait de plus en plus, après avoir hésité un instant, Cassiopée leva les yeux vers Sturridge. Sa main était fixée sur sa chaise, et lui ne perdait absolument pas de vue le visage de la demoiselle. Les yeux de la blonde essayaient de fuir et de rester fixés en même temps, ce qui lui donnait un étrange regard mêlé de détresse et de mépris.

« Tu te prends pour qui exactement ? » Eros chuchotait. La menace planait deux fois plus quand il ne criait pas. Ne pas crier pour menacer quelqu’un, c’est la garantie de montrer qu’on est sûr de soi. Eros était pour le moins sûr de lui. « Arrête un peu de faire la belle auprès de tout le monde parce que tu te tapes un prof et que tout le monde te respecte. Je peux changer ça en deux temps trois mouvements, à commencer par ta délicieuse meilleure amie, ton cher copain, ou ta jolie réputation, à toi de décider. » La Cayrel stoppa le mouvement de ses iris. « Tu cherches une revanche ? » Eros passa sa langue sur ses lèvres. Cassiopée laissa couler une larme. Sa voix tremblait. « Ben voilà, tiens, regarde, bravo, je suis tellement fière de toi. » « Être une Cayrel ne te protégera pas contre moi. Je fais effectivement ce que je veux, et ça annonce rien de très bon pour toi Blondie. » Cassiopée hocha la tête. Elle le savait tout ça. Elle savait aussi que Sturridge n’avait absolument aucun remords. Tout ce qu’il était en train de faire avait été planifié dans sa tête. Il voulait qu’elle craque. C’était le cas, elle craquait. « Et puis tu es en retenue après tout, je suis autorisé à te faire copier des lignes.. » Cassiopée avait compris l’idée, ne montrant cependant aucun signe extérieur de sa terreur qui commençait à reprendre le dessus. « ..Avec une plume très spéciale. » Aucune réaction. La Cayrel n’en avait strictement rien à faire. Elle en était restée à la phrase d’avant. Eros avait tous les pouvoirs, pouvait faire ce qu’il voulait, ruiner sa réputation. Sa meilleure amie. Son petit ami. N’importe quoi, et ils étaient fait pareil : une promesse est une promesse. Il ne fallait juste pas qu’ils arrivent jusque-là, et c’est ce que Cassiopée essayait d’éviter. Jusqu’à maintenant, tout n’était que paroles. Elle aurait fait probablement n’importe quoi pour que ça en reste. En parlant de faire n’importe quoi, Eros s’approchait dangereusement. Léon fronça les sourcils. « Mais je ne vois aucun intérêt à te faire copier des lignes. » Cassiopée renifla, essuya ses larmes du mieux qu’elle put et eut un petit sourire. « Si ça peut te conforter dans ton idée, je vois pas non plus l’intérêt. » Eros fit un petit sourire en coin. « Nous sommes d’accord. » « Pour une fois. » « Autant en profiter, non ? »

Sans prévenir, l’irlandais approcha ses lèvres de celle de la blonde en face de lui et l’embrassa. Rapidement. Il retira ses lèvres d’un coup. « Elles ont le goût des larmes. J’aime pas. » « ça te rappelle les tiennes ? » Cassiopée ferma la bouche aussi rapidement qu’elle l’avait ouverte. La répartie en trop. Le batteur attrapa les cheveux de la blonde et les tira en arrière. « Pardon ? » « Rien, rien, j’ai rien dis, j’ai rien dis. » « Sûre ? » Fermant les yeux, la Serpentard hocha la tête. Cassiopée ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais son cerveau l’ordonna de fermer sa grande gueule, aussi elle ne dit rien. Grand bien lui en fit. « Bon. Tu dois bien avoir des autres avantages à part ça. Sinon Ambroise t’aurais pas choisi. » La sixième année se pinça les lèvres. Se retenir, se retenir de parler. Eros termina sa pensée. « Oui voilà, la ferme. » Elle sentit les yeux du pion se balader. « Tu sais que le temps passe ? Si tu veux me violer commence maintenant. On sait jamais. » Léon ricana. « Comme s’il me fallait longtemps. » « Oh ben je sais pas moi, je te connais pas intimement. » Il fallut quelques minutes à Eros pour comprendre ce que voulait dire Cassiopée qui se mordait la lèvre pour ne pas rire. Il comprit enfin et étala un sourire sardonique sur son visage qui montrait à quel point il était vexé, alors qu’il voulait paraître indifférent. « Tu demanderas à Ambroise. » Outch. Blondie, comme il l’appelait, encaissa sans rien dire. Inutile de rajouter une couche. Il s’approcha cependant à nouveau. Il n’avait pas lâché ses cheveux, il les tenait entre ses doigts et faisait glisser mèche par mèche. Ça aurait été n’importe qui d’autre, elle aurait énormément apprécié le geste. Venant de lui, ça la dégoutait plus qu’autre chose. Elle ne pouvait même pas regarder l’heure, regarder ailleurs. Il fallait qu’elle fixe l’irlandais fier de lui. Il pouvait l’être, elle était piégée. Sans personne venant sortir la sixième année de là, elle n’avait aucune idée de comment l’heure finirait. Comme si ses prières avaient étés entendues, la poignée de porte trembla. Quelqu’un essayait d’ouvrir la porte. Eros se retourna, remis la table en place et fixa un instant la porte, la déverrouillant d’un coup de baguette. Cassiopée en profita pour se libérer et pour faire quelque chose de stupide. Dans un élan de folie, elle observa le visage de profil du pion et la porte qui commençait à s’ouvrir. Sans réfléchir, elle cracha sur l’irlandais. Elle avait reconnu par l’ouverture la seule personne qui pouvait la sauver d’une situation pareille, alors elle se rua derrière la nouvelle venue.
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MessageSujet: Re: Combats de coqs ♠ ft Eros    Combats de coqs ♠ ft Eros  EmptyLun 28 Mai - 7:58

the end of something


Cassiopée ne répondait plus. Elle semblait se rendre compte des menaces qu'avait fait le Mangemort. En effet Sturridge n'aura pas hésité une seconde pour se venger de quelconque humiliation que pouvait lui faire subir la blonde actuellement à sa merci. Malgré sa position elle ne pouvait pas s'empêcher d'ouvrir sa bouche, et ça n'allait pas vraiment dans sa faveur. Il s'approcha d'elle pour la faire sortir de ses pensées. « Mais je ne vois aucun intérêt à te faire copier des lignes. » La Serpentard frotta négligemment ses joues pour en faire déguerpir les larmes. « Si ça peut te conforter dans ton idée, je vois pas non plus l’intérêt. »[/color] Il se foutait royalement de son avis à vrai dire. Mais il sourit. « Nous sommes d’accord. » « Pour une fois. » Elle ne faisait pas si bien dire. Et l'Irlandais avait la ferme intention de jouer avec les nerfs de la petite. « Autant en profiter, non ? » Il glissa vivement les lèvres sur celles de la blonde, les pressants avec force et sans ménagement. Il se recula sans prendre la peine de savourer le contact, le but n'était pas là en y pensant bien. Il ne réfléchissait plus vraiment à ce qu'il faisait, cherchant juste à retourner l'esprit de la sixième année. « Elles ont le goût des larmes. J’aime pas. » Il grimaça, un rictus cynique prônait sur son visage. « ça te rappelle les tiennes ? » Il secoua la tête, pas sûre d'avoir vraiment entendu si elle se payait sa tête où pas. En réalité il le savait. La répartie était une qualité à double tranchant que Cayrel et Ariel partageaient, il en avait l'habitude aussi, mais celle de Cassiopée était parfaitement bien utilisée il devait l'avouer. Sauf que là elle le visait une fois de plus. Il serra sa main sur l'épaule de la jeune fille et attrapa sa chevelure de l'autre main. Il enroula ses doigts autour de ses longs cheveux et les tira en arrière. « Pardon ? » « Rien, rien, j’ai rien dis, j’ai rien dis. » Il sentait la respiration saccadée de la préfète sur son visage. « Sûre ? » Elle finit par capituler et hocha la tête en fermant les yeux.

Le batteur commençait à s'ennuyer. Il fit le tour de la chaise, autour de sa victime préférée. « Bon. Tu dois bien avoir des autres avantages à part ça. Sinon Ambroise t’aurais pas choisi. » L'expression de la Serpentard montrait bien qu'elle se retenait de cracher son venin qui ne servirait qu'à l'enfoncer un peu plus. « Oui voilà, la ferme. » Il fini son tour et revint se poster devant Cassiopée, détaillant son corps prostrée sur la chaise. « Tu sais que le temps passe ? Si tu veux me violer commence maintenant. On sait jamais. » Un rire s'échappa des lèvres d'Eros, c'était plus fort. Il était violent, colérique, tout ce qu'il y a de plus mesquin et injuste, mais il n'était pas... cet autre genre de personne. Néanmoins, le Mangemort entra dans son jeu. « Comme s’il me fallait longtemps. » La blonde haussa les épaules. « Oh ben je sais pas moi, je te connais pas intimement. » Il plongea ses yeux dans ceux de Blondie lorsqu'il comprit ce qu'elle avait insinué. Il haussa les épaules à son tour et afficha un petit sourire. Elle avait marqué un point mais il s'en fichait plus qu'autre chose. « Tu demanderas à Ambroise. » Le visage de Cassiopée se referma, finalement atteinte. Peut être l'était-elle depuis le début, mais elle comprenait enfin que le Mangemort avait une emprise sur elle dont elle ne pouvait se défaire. Léon attarda sa main dans les cheveux d'Elektra, les caressant presque. Le geste affectueux par excellente, procuré par la personne qu'elle devait le plus détester dans Poudlard au moment présent. Sturridge jubila intérieurement à l'effet que cela devait avoir sur elle. Du dégout, à coup sur. Il envisageait désormais de passer un peu plus de temps avec l'ainée des jumelles Cayrel, la faire boire peut être. S'ils avaient été amis elle aurait probablement été la personne parfaite pour déconner et se mettre dans des états pas possibles. Le batteur se perdait dans ses pensées, toujours penché sur la sixième année lorsque la poignée de la porte s’agita de plus en plus activement. D'un coup de pied il ramena la table à son endroit initial et remua sa baguette en direction du loquet de la porte qui s'ouvrit doucement. Au même moment Cassiopée se redressa et son regard croisa celui de la personne qui arrivait, en quelques secondes elle était face à Eros et lui envoyait un crachat qui lui atterrit dans la nuque.

La porte s'était ouverte et Cassiopée s'était réfugiée contre Ariel, libérant toutes les larmes qu'elle avait contenu jusque là. La boule de poil posée sur l'épaule d'Ariel sautilla jusqu'au visage de la blonde et ronronna contre elle. Cette dernière redressa la tête et sourit légèrement. La septième année qui venait de faire irruption analysait toujours la scène. Elle confia son boursoufflet à sa meilleure amie avant de s'avancer vers Eros, prenant soin de fermer la porte derrière elle, ignorant les appels d'Elektra. Eros lui sourit vainement. Lorsque la Serpentard fût à son niveau, il sentit sa main claquer contre sa joue d'une force monumentale -pour une fille de dix sept ans. Son cou n'avait fait qu'un quart de tour voire moins mais sa peau le démangeait autant qu'elle chauffait. Il leva la tête vers Ariel dont le regard devenait de plus en plus noir. « Repose la main sur elle Sturridge, et je te tues. »

RP TERMINE.
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