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 Oli♦Eros -- Follow the spiders

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MessageSujet: Oli♦Eros -- Follow the spiders   Oli♦Eros -- Follow the spiders EmptyVen 6 Avr - 11:15

Morgan & Léon
« It's only after you've lost everything that you're free to do anything. »


Normalement, la nuit, on dort, je vous l’accorde. Mais si Oli avait été le seul à ne pas dormir cette nuit-là et à trainer dans la bibliothèque, à ce moment-là on aurait peut-être pu lui faire des reproches. Mais il était un des bibliothécaires, alors il faisait ce qu’il voulait dans sa bibliothèque. Il avait cependant des appartements, avec un lit, une armoire, une table, une salle de bain et même une cuisine, et pourtant il était irrémédiablement plus attiré par le confort du fauteuil derrière son bureau. Bizarrement. En ajoutant le fait que le meilleur moment de sa journée c’était quand ce n’était plus la journée, et qu’il avait le loisir de déambuler dans le château la nuit faire ce que bon lui semblait, il ne trouvait absolument aucun intérêt à ses appartements. De toute façon, il était insomniaque. Et puis n’avait jamais envie de dormir. Mais comme il en avait besoin quand même, ça lui arrivait souvent de s’endormir en pleine journée. Ceci étant dit, ça lui était arrivé l’après-midi même, vers 18 heures. Il s’était effondré sur son bureau, s’attirant les foudres de Grace qui ne supportait plus de manquer de faire une crise cardiaque à tous les coups et qui ne pouvait tout bonnement pas compter sur un adulte qui n’en n’avait que le nom qui refusait de dormir la nuit et qui mourrait d’épuisement pendant la journée. Bref.

Oli Morgan Stoker, ayant retenu la leçon en bon garçon qu’il était, marchait en sifflotant dans les couloirs. Il était minuit passé, et le bibliothécaire se rendait progressivement compte qu’il était impossible de chuchoter et de siffloter en même temps surtout quand on ne sait pas siffler au départ. Une autre chose à rajouter à sa liste de choses à savoir faire. Le mangemort aimait bien faire des listes. Ça occupait pendant la journée. Il avait une liste choses à éviter la prochaine fois, sur laquelle apparaissait des choses comme « envoyer une boulette de papier dans les cheveux de Grace » ou aussi « faire une catapulte avec sa cuillère pleine de nourriture dans la grande salle » mais encore « approcher du chat de Sade » et autres expériences désagréables. Il avait une liste élèves sympathiques qui n’était pas très remplie. Une liste élèves exécrables qu’il s’amusait à remplir. Un nom par jour, ça allait vite. Et puis il y avait une liste autres qui rassemblait ceux sur lesquels Morgan n’avait pas d’avis et ne cherchait pas à en avoir un. Ils étaient nombreux sur cette liste. Nous dirons juste que ce n’était pas quelqu’un de particulièrement sociable. En fait, ce n’était pas vraiment ça. C’était juste que même les plus sociables de l’école ne venaient pas lui parler, mais ça ne le dérangeait pas. Il n’avait aucun compte à rendre. De temps en temps, il faisait des rondes avec Eros Sturridge, un autre pion qu’il aimait bien. Ils formaient un duo assez comique. Ils ne parlaient pas souvent ensemble mais s’entendaient très bien. Morgan se demanda où était donc l’irlandais quand on avait besoin de lui.

Sa marche hasardeuse l’amena devant les portes de la bibliothèque. Elles étaient théoriquement fermées à clefs, ce qui n’était pas le cas. Il les poussa en haussant un sourcil. Ça aurait été les cuisines, il aurait parfaitement compris. Mais qui diantre rentrerait par effraction dans la bibliothèque. Sérieusement. D’un coup de pied, Oli referma la porte derrière lui. Il l’entendit claquer, mais la chose à l’intérieur ne fit aucun bruit. Il y avait un silence de mort dans cette partie du château. Souvent. Quasiment tout le temps, même la nuit. Surtout la nuit. Puisqu’il n’était pas NORMAL que quelqu’un s’y trouve pour parler. Des fois, c’était Morgan qui faisait du bruit en se parlant tout seul, mais il savait de ce fait la source du bruit. Il ne s’inquiétait donc pas. Le mangemort traina des pieds vers son bureau, regarda sa chaise, eut la flemme de faire le tour, leva un pied mais pas assez haut pour passer au-dessus de la table, se rendit de ce fait compte qu’il était impossible qu’il arrive à « sauter » par-dessus, abandonna donc et s’assit par terre. Il y resta environ cinq minutes. En tailleur, fixant quelque chose sur le sol devant lui. Il aurait pu y rester des heures, peut-être jusqu’au matin, s’il n’avait pas aperçut la seule chose au monde qui l’aurait fait relevé contre sa volonté. Une araignée. Vous avez dorénavant son témoignage sur le fait que se lever, reculer, sauter, courir, partir tout en fixant une chose minuscule qui bouge et tout ça sans tomber ni faire tomber c’est quelque chose de très difficile. Oli fut sur ses pattes en moins d’un millième de seconde, et chercha quelque chose à lancer à l’horrible bestiole qui se trouvait à moins d’un mètre de lui. Il pensa au dernier moment à sa baguette, mais ne réussit pas à viser. L’araignée disparut sous une étagère. En grand garçon qu’il était, Morgan passa par-dessus le bureau dans un sursaut de terreur et se recroquevilla sur son fauteuil. Rien ne le sauverait. L’horrible monstre maintenant probablement bien loin allait revenir et le manger tout entier.

Quelque chose le fit sortir de sa torpeur. Le bruit de quelque chose qui tombait. Et un « chut » discret. Il regarda autour de lui. L’araignée ! C’était l’araignée, elle avait appris à parler, c’était obligé. Il se rendit soudain compte qu’il y avait une multitude d’objets par terre sur le sol. Il avait fait tomber la moitié de ce qui se trouvait sur le bureau par terre. Livres, encriers, parchemins. Oli avait envie de bouger de son siège pour aller voir qui faisait autant de bruit si ce n’était pas lui. Seulement il allait devoir confronter la bête sanguinaire. Mais s’il restait là, il en verrait peut-être une autre plus près. Dans le doute, il se donna un défi stupide. Il allait compter jusqu’à 5, et au chiffre 5 il se lèverait et partirait tel un courageux fantassin dans les rayons de la bibliothèque. « 1. 2. 3. 4. 5. » Morgan réfléchit un instant. « Non, j’ai compté trop vite. N’importe quoi Oli, t’es débile. 1… 2… 3… 4… 4… 4… 4… 4… 4… 4… » Oli inspira un grand coup, et posa ses deux pieds sur le sol. « 5. Pitié monstre affreux, ne me mange pas. Tout mais ne me dévore pas vivant. » Il fixa les étagères. Persuadé que les araignées l’entendrait et le comprendrait. Pourquoi pas, après tout ? Il commença à se balader dans les longs rayons, le bout de sa baguette allumée. Il tourna la tête à un moment, fixa Eros, et continua son chemin. Il eut un petit blanc, fit demi-tour, regarda le rayon une deuxième fois. « Oh, tiens, salut Léon. » Une fille était avec lui. « Oh, tiens, salut Vanessa. » Il continua son chemin. La jeune fille ria. Oli revint, et observa un peu mieux la scène. « Dites, vous faites un concours ? » Eros plissa les yeux. La lumière était directement dirigée vers ceux-ci. « Hein ? » « Un concours, je dis. Avec Ambroise. Vous essayez de coucher avec le plus d’élèves dans des endroits farfelus ? Je l’ai croisé la dernière fois, en caleçon, revenant des cachots. Mais comme je n’aime pas ce type, je l’ai juste insulté. » Silence gênant. « Après j’ai vu une araignée et je suis parti. » Il tourna la lumière vers Ariel. « Vous êtes la meilleure amie de la blonde qui couchait avec de Sade dans les cachots avant que je vois une araignée et que je parte ? » Deuxième silence gênant. Hochement de tête de la brune. Elle toussota. Il réalisa qu’elle était en soutien-gorge. Les deux hauts des batteurs étaient par terre. D’un geste de baguette, Oli les fit voleter jusqu’à l’étagère ou la jeune fille était assise. Le pantalon de l’irlandais était bizarrement en train de se casser la gueule, pour ainsi dire, aussi l’aide bibliothécaire, dans son infinie bonté, fit voleter sa ceinture sur l’étagère de même. « Vous voilà dans une position pour le moins gênante. » Léon parla. « Dis, Oli… ça te dirait de… je sais pas, faire autre chose ? » Stoker fronça les sourcils. « Non. Jeune fille vous avez un deuxième prénom ? » Elle hocha la tête une deuxième fois. « Violet. » « Très bien. Merci. J’essaie d’appeler tous les gens par leurs deuxièmes prénoms. N’est-ce pas Léon ? » Il opina du chef et regarda Ariel, qui se mordait la lèvre pour ne pas rire. « Donc tu n’es pas Vanessa, hein ? » Surprise, elle fit non. Il baissa les épaules, un brin déçu. « Je m’en doutais. » Jamais deux sans trois, troisième silence gênant. Ce fut au tour d’Oli de toussoter. Son regard s’était assombrit, et il ne pensait plus à rien. Comme à chaque fois qu’il pensait à Vanessa. Il se gratta le bras droit, à l’endroit de la fameuse marque, et tourna les talons. « Vous faites du bruit, tous les deux. Dehors. » Il entendit des chuchotements, un bruit de ceinture qu’on remet et des pas derrière lui. Une main qui lui attrapa le poignet. Quand il se retourna, il regardait Léon. Oli fit un demi-sourire à la jeune fille derrière lui, en train de remettre sa chemise du mieux qu’elle pouvait avec un air désolé.
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MessageSujet: Re: Oli♦Eros -- Follow the spiders   Oli♦Eros -- Follow the spiders EmptyJeu 19 Avr - 2:55

ghosts, spiders and dust.


Ariel attrapa la main d'Eros pour le tirer à l'intérieur de la Salle Commune des Serpentards. « Je devrais pas être là. » La septième année lui lança un regard éloquent. « Comme si ça te dérangeait de pas respecter les règles. » Il ne répondit que par un mince sourire, trahissant le point qu'elle venait de marquer. « Et puis tout le monde dort en plus, pas de quoi s'en faire. » Les deux jeunes gens longèrent le couloir, Eros les mains posés sur les hanches de Violet. Ils débouchèrent dans le salon lugubre des verts et argents. Ariel s'arrêta brusquement. « Et merde. » le Mangemort, interloqué se pencha à sa droite pour voir Cassiopée, prostrée sur un fauteuil, le sobservant d'un oeil mauvais. Sans aucun mots, la brune s'approcha de sa meilleure amie et lui colle un baiser sur le front. « Va te coucher soeurette, t'as l'air morte. » À ces mots, le visage de la blonde se radoucit, mais elle foudroyait aussitôt Eros du regard.

Une heure auparavant, il avait croisé Ariel qui revenait de son entrainement de Quidditch. Et d'humeur taquine, elle l'avait trainé jusqu'ici. Violet trottina jusqu'à son dortoir -pou se changer probablement- tandis que Cassiopée et Eros restaient là, face à face. De très longues secondes qui devinrent de très longues minutes. Un moment bien gênant. L'Irlandais s'éclaircit la gorge, clairement mal à l'aise. Après tout il voyait (plus ou moins régulièrement) la meilleure amie de la sixième année, qui elle le détestait car il avait pourrit la vie de son copain. Il faut l'avouer, Edelwiess s'était mise dans une position pour le moins délicate. Cassiopée leva ses yeux bleus de son livre et ouvrit la bouche prête à lui envoyer quelconque réplique, mais au même moent, Ariel revenait changée et propre. Elle passa derrière Cassiopée et lui ébouriffa les cheveux. La sixième année grogna, et se leva. « Bonne nuit, même si je ne doute pas qu'elle sera palpitante. » Un sourire forcé, un autre bonne nuit et Eros tirait la brune hors de la salle commune en marmonnant : « Elle finira par me tuer. » Violet rigola et se tourna vers lui. « On fait quoi maintenant ? »

Sturridge avait emmené Ariel jusqu'aux protes de la biblitohèque. Elles étaient fermée, ce qui voulait dire que Oli, l'aide bibliothécaire n'était pas là. Et si Oli n'était pas dedans, personne d'autre n'y était. D'un coup de baguette ils ouvrirent les portes et serpentèrent parmi les rayons, bondés d'ouvrages plus ou moins antiques. Ils se retenaient de rire commes des gamins qui faisait une énorme bétise. Arrivés à une bonne distance des portes, Eros attrapa une fois de plus les hanches de la septième année et la bloqua contre une étagères, faisant tomber quelques livres au passage.

À peine avaient-ils commencé à se retirer mutuellement leur vêtements, qu'un bruit les arrêta net dans leurs élans. Eros cligna plusieurs fois des yeux dans l'obscurité, dicernant tout juste les traits du visage d'Ariel. Elle porta un doigt sur ses lèvres souriantes. « Chut..» Eros regarda autour, persuadé d'avoir entendu un bruit. Quelqu'un parlait plus loin, mais il ne dicernait pas ce qu'il entendait car la personne chuchotait. Avec un peu de chance, ça serait Oli, un ami d'Eros. La voix se fit plus forte : « Pitié monstre affreux, ne me mange pas. Tout mais ne me dévore pas vivant. » C'était définitivement Oli, ici présent. Cela dit, le Mangemort ne voulait pas que le bibliothécaire les trouve. Oli était pour le moins.. spécial et Ariel prendrait surement peur. En ce qui le concerne, Eros appréciait la compagnie de Stoker car il n'avait pas besoin de parler ou de se forcer à être gentil, ça Oli n'en avait vraiment rien à foutre. Une lueur s'approcha au tournant d'un étalage de livres poussiéreux et avant qu'ils aient pu bouger, le bibliothécaire passa devant eux, croisant très certainement le regard du surveillant. Un moment de silence, ou personne ne bougea, sauf Oli, qui fit demi tour. « Oh, tiens, salut Léon. » Eros sourit, pour ne pas rire il s'éclaircit la gorge. « Salut Oli. » Il était comme ça, il adorait les deuxièmes prénoms des gens, et pour ceux qui n'en avaient pas.. bien Oli se forçait. « Oh, tiens, salut Vanessa. » Ariel lança un regard interrogateur à Eros. « Elle c'est Ariel, Oli. Mais ma soeur s'appelle Vanessa si tu veux savoir. » La serpentard s'esclaffa, tandis que le jeune homme perturbateur continua son chemin. Puis à nouveau, il revint à la charge en pointant sa baguette aveuglante vers les Leon et Violet. « Dites, vous faites un concours ? » Eros baissa doucement la baguette d'Oli. « Hein ? » « Un concours, je dis. Avec Ambroise. Vous essayez de coucher avec le plus d’élèves dans des endroits farfelus ? Je l’ai croisé la dernière fois, en caleçon, revenant des cachots. Mais comme je n’aime pas ce type, je l’ai juste insulté. » Ariel tanguait sur ses pieds, clairement mal à l'aise, en soutien-gorge devant un homme qu'elle ne connaissait pas. « Ambroise a son appartement dans les cachots, il allait peut être chercher un truc.. » Eros remercia intérieurement la septième année : mentionner le nom de Cassiopée n'aurait pas arrangé la chose. Oli marmonna quelque mots, observa Ariel d'un oeil vif en l'éclairant un peu plus avec sa baguette. « Vous êtes la meilleure amie de la blonde qui couchait avec de Sade dans les cachots avant que je vois une araignée et que je parte ? » Bon d'accord, le mensonge n'avait servit à rien. Ariel hocha lentement la tête.

Le comportement d'Oli semblait la faire un peu flipper, Eros avait l'habitude lui. Puis elle s'éclaircit la gorge, regarda Eros, Oli et lança un regard éloquent à sa tenue. Le bibliothécaire fut plus rapide car il fit voler le t-shirt de la Serpentard dans sa direction. Il s'amusa ensuite avec la ceinture du batteur avant de reprendre la parole. « Vous voilà dans une position pour le moins gênante. » Il ne croyait pas si bien dire, mais il n'avait pas l'air de se rendre compte que c'était de sa faute. Ariel gloussa, s'empêchant clairement d'éclater de rire. « Dis, Oli… ça te dirait de… je sais pas, faire autre chose ? » Ce dernier réagit à peine. « Non. Jeune fille vous avez un deuxième prénom ? » Sturridge soupira. L'intéressée, leva la tête, un gros sourire scotché sur les lèvres. « Violet. » « Très bien. Merci. J’essaie d’appeler tous les gens par leurs deuxièmes prénoms. N’est-ce pas Léon ? » Eros leva un sourcil. « Bien sur Morgan. » Il sourit. « Donc tu n’es pas Vanessa, hein ? » Ariel l'interrogea du regard. « Bah.. non. Ariel Violet Edelwiess, pas de Vanessa à l'horizon. » Oli parût presque déçu et marmonna : « Je m’en doutais. » Le regard bleu du jeune homme s'assombrit alors qu'il faisait aller et venir ses doigts sur la marque noire qui ornait son bras. Le surveillant lança un regard à Ariel qui le lui rendit. Ils n'allaient pas tarder à jarter de cet endroit. En parlant de ça.. « Vous faites du bruit, tous les deux. Dehors. » Ils ne se firent pas prier pendant qu'Oli s'éloignait. Le Mangemort attrapa Violet dans ses bras, déposant un baiser sur son front. « Tu ferais mieux d'aller dormir. » Elle voulut protester, lança un regard dans vers Stoker et baissa la tête. « D'accord, Léon. » Le jeune homme grogna et embrassa une dernière fois la Serpentard. Il enfila ses fringues, tourna les talons et rattrapa à grands pas son ami qui s'éloignait dans les innombrables étagères. « Attends moi! » Il s'arrêta, et Eros arrive à son niveau. « T'es doué dans ton genre tu sais ? » Oli ne sembla pas comprendre ou il voulait en venir. « Quoi donc ? » Un sourire mesquin vint s'incruster sur ses lèvres. Sturridge fronça les sourcils et le foudroya du regard. « Fais pas l'innocent ça te va pas du tout. »

Morgan haussa les épaules et reprit sa marche, avec le surveillant cette fois ci. Ils allaient probablement passer la nuit à déambuler -principalement dans la bibliothèque- et à discuter, ou peut être juste à déambuler vu l'humeur de l'aide biblithécaire. « T'es bien silencieux aujourd'hui. » Aucune réponse. Dans l'obscurité, Eros sourit. Il s'arrêta soudainement sous le regard anxieux de son ami. « ATTENTION OLI! UNE ARAIGNEE. » Il n'avait plus qu'à attendre le spectacle, histoire que ce dernier oublie ce qu'il le tracassait pour qu'il se concentre sur l'araignée imaginaire qui s'apprêtait à lui sauter dessus.

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MessageSujet: Re: Oli♦Eros -- Follow the spiders   Oli♦Eros -- Follow the spiders EmptyDim 6 Mai - 2:02

Morgan & Léon
« It's only after you've lost everything that you're free to do anything. »



Oli s’était assez amusé à perturber les deux tourtereaux dans la bibliothèque. De toute façon, ils faisaient du bruit et faire du bruit dans la bibliothèque, comme tout le monde le savait, c’était interdit. Etre dans celle-ci la nuit et coucher avec des élèves était tout aussi interdit, mais Oli plaçait ces deux règles dans sa jauge d’intérêt entre la botanique et son travail : autant dire que personne au monde ne pouvait s’en foutre plus que lui à cet instant. « Attends-moi ! » La voix d’Eros atteignit les oreilles de Morgan, aussi il s’arrêta avant de se perdre dans les rayons de la bibliothèque. S’il voulait, il pouvait se cacher pour fuir : l’irlandais ne le retrouverait jamais dans le noir et avec une connaissance du lieu où il était plus que minime. Comme il n’avait rien à faire et que s’il s’asseyait quelque part il allait s’endormir, il attendit que le surveillant le rejoigne. Il était en train de remettre sa ceinture. « T'es doué dans ton genre tu sais ? » Oli eut un petit sourire et fixa l’homme en face de lui, une lueur angélique dans les yeux. « Quoi donc ? » Léon le fusilla du regard. « Fais pas l’innocent, ça te va pas du tout. » Le bibliothécaire haussa les épaules. Eros l’avait cherché. Il continua sa marche, le batteur à ses talons. Oli ne disait rien, il observait les titres des bouquins pour se repérer dans la bibliothèque. Il ne se perdait plus dans la grande pièce pleine d’étagères identiques, ce qui était déjà quelque chose d’exceptionnel. Des fois, il oubliait son chemin mais généralement il s’en sortait. « T'es bien silencieux aujourd'hui. » Morgan ne répondit pas. Ça aurait trop fait plaisir à Léon. Il n’avait de toute façon rien à dire, était de mauvais poil et ne savait pas de quoi parler. Soudainement, le batteur s’arrêta. Il n’y avait aucune raison de se stopper entre deux rayons, surtout pas à cette heure-là : pas d’élèves à martyriser, pas de discussions à écouter en douce, pas de menaces potentielles. Menaces. Le cerveau d’Oli mit du temps à mettre toutes ses idées en place pour n’en venir qu’à une seule conclusion : il s’était arrêté à son tour, complètement paniqué. « Pourquoi tu arrêtes ? Viens on continue. Léon. » « ATTENTION OLI ! UNE ARAIGNEE. »

Evidemment. Qu’est-ce que ça aurait pu être d’autre. Morgan ne la voyait pas, ce qui était dix mille fois pire que de la regarder dans les yeux. Il commença à réfléchir à ce qu’il préférait, ou plutôt ce qui était le moins pire : regarder une araignée dans ses petits yeux horribles en la tenant dans sa main OU, OU, ne pas la voir mais savoir qu’elle était là. Ça se trouve elle était dans ses cheveux. La panique montait petit à petit, et pourtant l’aide bibliothécaire ne bougeait pas. Il était cloué au sol, fixant droit dans les yeux le pion qui l’avait prévenu de l’horreur qui était près de lui et qui allait probablement lui sauter dessus d’une minute à l’autre. « Léon sauve moi. » Il trouva enfin la force de bouger et sortit du rayon. Ils s’étaient rapprochés de l’entrée sans vraiment s’en rendre compte et Morgan ne vit pas la marche, comme beaucoup de gens, qui séparait le bout du premier rayon de l’entrée du lieu de travail de l’ancien Poufsouffle : ce qui devait arriver arriva, il recula et se la prit dans les talons. En moins de dix secondes, il était étalé de tout son long entre son bureau et le couloir. Sa tête lui faisait mal parce qu’elle avait frappé le sol de plein fouet et il s’était tapé le genou dans un meuble ou quelque chose du genre, ce qu’il fait qu’il saignait un peu à la jambe. Il resta un moment comme ça, sonné, jusqu’à ce qu’Eros le relève. Il voyait que l’irlandais bougeait les lèvres mais n’entendait pas. Il n’eut pas la force de se redresser tout seul et l’appui de son ami fut le bienvenue. Il porta la main derrière sa tête et la regarda. Il saignait donc de la tête, aussi. Whatever. Oli essaya de se relever mais Sturridge le bloqua assit. Le dit Sturridge continuait de parler et Morgan se tourna vers lui pour l’écouter. Il entendit « désolé » et « ça va ? ça va ? » mais ne saisit pas la totalité de son discours. En guise de réponse, il lança un « débile » qui était très gentil comparé à ce que ressentait le bibliothécaire au plus profond de lui-même. Il avait envie d’attraper Eros et de lui éclater le crâne sur le sol et après de lui demander comment il allait. A la place, il resta assis et fit la moue, pleurant un petit peu parce qu’il avait mal. Comme un petit garçon qui a envie d’un câlin mais qui est bien trop fier pour en demander un. Il attrapa sa baguette et essaya de calmer la douleur, mais rien ne marchait.

Il y eut un long silence. « T’as tué l’araignée, au moins ? » Stoker regarda l’irlandais dans les yeux pendant un instant. L’irlandais, lui, regardait tout sauf Oli. « L’araignée, Léon. L’araignée, dis-moi au moins que tu as tué l’araignée. » Nouveau silence. Eros tenta quelque chose. « En fait… » Oli avait très bien compris qu’il n’y avait pas eu d’araignée. Et ça ne le consolait même pas, pour une fois dans sa vie il avait envie d’entendre que oui, il y avait eu une araignée. « Oh la ferme, je te déteste toute façon. T’es plus mon copain. » Le surveillant eut du mal à se retenir de rire, et cela vexa encore plus Stoker. Sa blessure n’était pas si grave, puisque le saignement s’était rapidement calmé et qu’il arrivait à tituber jusqu’à son siège de bureau. Il avait refusé l’aide du joueur de Quidditch et s’avachit sur son grand fauteuil dans un râlement. « Bon raconte-moi un truc pour me changer les idées. Et ça a intérêt à être intéressant sinon je te parle plus. »
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