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 BABYSETH ◊ can i stay with you tonight ?

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Babylone S-M. Sturridge

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MessageSujet: BABYSETH ◊ can i stay with you tonight ?   BABYSETH ◊ can i stay with you tonight ? EmptyMar 5 Nov - 9:35

BABYSETH ◊ can i stay with you tonight ? Leonardo-dicaprio-22

CRAWLIN' BACK TO YOU
EVER THOUGHT OF CALLING WHEN YOU'VE HAD A FEW ?
CAUSE I ALWAYS DO

Elle attrapa une cigarette sur la table de chevet encore haletante de l'effort fourni. Elle était là dans cette chambre d'hôtel assez bon marché, allongée quasiment nue à côté de Seth Jackson, son amant du soir. Seul survivant de cette attaque charnelle, son soutien-gorge même s'il n'était légèrement plus à sa place. Pas la peine de rentrer trop dans les détails. Elle porta alors la cigarette à sa bouche et l'alluma à l'aide d'un briquet. Elle tira dessus et immédiatement elle se sentit. La clope d'après-baise, il n'y avait rien de mieux. Heureusement qu'elle n'en manquait jamais, elle avait à présent les ressources nécessaires pour s'en acheter. Vous pensez sûrement que la clope s'est très secondaire et ça l'est sans aucun doute mais c'est un luxe très appréciable. Notamment quand ça fait deux heures que vous êtes sur le trottoir à vous geler le cul en attendant qu'un client se ramène. Oui Babylone parlait cru, c'était sûrement du au fait de côtoyer le milieu de la rue depuis tout ce temps. On vous juge pas sur votre langage, au contraire, tout ce qu'on vous demande c'est de vous faire comprendre. On en oublie alors les belles métaphores et les belles structures de phrases. Toute manière il n'y a pas dix mille façon de dire à un homme quels sont les services que l'on propose quand on est une prostituée. De plus comme partout, il y avait des codes. Un homme qui vient vous voir pour coucher avec vous n'espère pas que vous parliez beaucoup, au contraire il préfère le silence. La devise « sois belle et tais-toi » s'applique parfaitement au métier. Ce n'est que plus tard que Babylone parle quand on s'y attend le moins. C'est vrai personne ne s'attend à ce que cette frêle créature puisse être une quelconque menace. Et pourtant, elle vous trahie sans la moindre hésitation. Toute manière ce n'est pas comme si vous méritiez quelques égards. Vous ne la traitez pas comme une princesse mais comme une créature des bas fonds. Certes s'en est une mais cela justifie-t-il votre comportement ? Réfléchissez un peu la prochaine fois. On sait que vous ne le ferez pas, pas la peine de rester sur le sujet plus longtemps. Revenons à Seth et Baby.

Babylone était en train de se demander si elle avait intérêt à rester dans les parages. Elle le savait, en général Seth partait en vrille à un moment ou un autre après qu'ils aient couché ensemble. La plupart du temps, il pensait à sa femme décédée, il se sentait coupable et bien sûr c'était elle qui en était tenue responsable. Ce n'était pas juste mais bien sûr que ça l'arrangeait. Elle avait été le chercher un soir dans un bar c'est vrai mais elle ne l'avait pas non plus forcé à l’amener dans une chambre d'hôtel pour la sauter. Il était le décideur de son destin, pas elle. Elle ne se montrait que disponible. Le truc c'est qu'elle n'avait pas forcément envie de partir. Elle était bien ici dans un cocon. C'était comme ça quand elle se retrouvait dans un lit confortable avec un homme qui la traitait bien au lit. Partir ça signifiait retourner dans la rue parce que la nuit n'était pas finie et se mettre en quête d'autres clients. Ce n'était pas à chaque fois qu'elle avait la chance de finir dans une chambre d'hôtel. Bien souvent, elle se retrouvait dans une petite ruelle sombre, collée contre un mur froid. C'était le métier, ça n'avait rien de glamour, elle le savait bien mais quelques fois, elle se surprenait à souhaiter plus, comme si c'était possible. Demandez plus, ça signifiait retombez dans une misère financière bien plus dure que celle qu'elle pouvait connaître actuellement. Il n'y avait personne qui se souciait de sa petite personne. Ce n'était pas grave, elle le savait bien et elle vivait très bien avec. On ne peut seulement pas s'empêcher de rêver, sinon croyez bien qu'elle aurait appuyer sur le bouton « stop » depuis bien longtemps.

Sa cigarette se consumait petit à petit et la pièce restait bien silencieuse. Elle entendait Seth respirer à ses côtés. Elle sentait son corps contre le sien. Si près et pourtant dans un sens si loin. Seth restait une énigme à ses yeux et ça le serait sûrement pour toujours. Elle tira une dernière fois sur sa cigarette puis elle l'écrasa dans le cendrier posé sur la table de la nuit. Elle attendit alors quelques instants puis elle tourna la tête vers Seth. « Tu veux que je parte ? » Elle tentait d'établir un contact visuel, en d'autres termes de trouver ses yeux mais il fixait le plafond. Était-ce parce qu'il ne savait pas quoi lui dire ? Quoi lui répondre ? Peut-être était-ce parce qu'il ne voulait pas qu'elle reste mais il ne voulait pas la blesser en le lui disant. Ou alors peut-être qu'il voulait qu'elle reste mais ça lui faisait du mal de le reconnaître. Pff, c'était bien trop compliquée pour elle, elle avait autre chose à faire que d'imaginer autant de solutions possibles. Tout ce qu'elle demandait, elle s'était une réponse. Au fond c'était une fille simple. Le truc c'est qu'elle demandait quasiment toujours à Seth s'il voulait qu'elle reste, elle s'en faisait une obligation. Déjà parce que si ça dégénérait, elle pouvait lui remettre la faute sur dos. Bah oui, il avait voulu qu'elle reste, elle ne l'avait pas obligé. Et puis dans un sens, elle se sentait désirée et ça lui mettait du baume au cœur. Vous voyez qu'il ne lui en fallait pas beaucoup. Une touche d'amour par-ci par-là et le tour était joué. Néanmoins devant le silence de Seth, elle ne put s'empêcher de rajouter d'une voix douce. « Tu as le droit de vouloir que je parte tu sais, je ne t'oblige à rien. » Elle ne pouvait pas se montrer plus mielleuse. Elle se faisait douce et gentille pour mieux lui convenir, elle se montrait accommodante la petite. C'était vraiment beaucoup venant de sa part.


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MessageSujet: Re: BABYSETH ◊ can i stay with you tonight ?   BABYSETH ◊ can i stay with you tonight ? EmptySam 9 Nov - 9:05


BUT BABY THERE YOU GO AGAIN, THERE YOU GO AGAIN MAKING ME LOVE YOU
YEAH I STOPPED USING MY HEAD, USING MY HEAD LET IT ALL GO
GOT YOU STUCK ON MY BODY, ON MY BODY LIKE A TATTOO
AND NOW I'M FEELING STUPID, FEELING STUPID COMING BACK TO YOU

► one more night, maroon 5.

Seth sortit discrètement du bar et entama un labyrinthe de ruelles avant d’entrer dans une cabine téléphonique. L’homme qui venait d’en sortir était différent. Physiquement, en apparence mais aussi mentalement. Non, Seth n’était pas devenu schizophrène (même si tout pourrait le laisser à penser...). Ce n’était qu’aux yeux de tous qu’il apparaissait membre de l’Ordre ou Mangemort. Se positionnant devant une vitre de la cabine, il ferma les yeux puis se concentra pour laisser apparaitre sa marque des ténèbres dans son avant bras. C’était tellement facile de changer d’identité, de passer d’une vie à l’autre, quand on avait un minimum de moyens… et qu’on était métamorphomage.

Il était assez tard. Seth avait fait exprès de trainer un peu. Il n’était pas un membre très actif de l’Ordre du Phénix. Il venait tout juste d’y entrer, et il n’était pas encore considéré comme digne de confiance (en même temps, on ne pouvait pas dire qu’il l’était en l’occurrence). Il était normal que Seth doive faire ses preuves et pour l’instant il tentait de participer aux débats, de proposer quelques bribes de stratégie dont il était loin d’être convaincu, tout ça pour se donner un minimum de crédibilité. Bref, se montrer investi se traduisait aussi par des heures sup’. Là-bas, il était Wyatt Johnson, écrivain essuyant refus sur refus, passant sa vie dans son appart’, en ne sortant que très rarement de sa chambre, lorsqu’il n’écrivait pas et vivant de son héritage. Pas marié, pas d’enfants. C’était une idée de situation plutôt facile, mais plutôt efficace : il était sûr de ne rien risquer si quelqu’un se posait des questions sur son train de vie.

Mais s’il avait tardé dans le QG des résistants, ce n’était pas uniquement, il fallait l’avouer, parce qu’il désirait que l’Ordre le considère pleinement comme membre. Non… Au fond de lui, il n’avait pas vraiment envie de rentrer chez lui. Il ne s’y sentait plus bien depuis déjà plusieurs mois… Il se sentait en fait partout ailleurs mieux que chez lui, où le poids de ses responsabilités lui retombait dessus avec une rapidité déconcertante. Il passait donc très régulièrement la nuit ailleurs, après avoir griffonné un rapide hibou à Lara. Au début, il dormait au boulot, ou chez un ami, mais de plus en plus… à l’hôtel, et quand c’était le cas, c’était rarement seul. Seth, regardant son visage dans le reflet aux traits durs et à la mine sombre, se dit qu’il était peut-être temps de rentrer. La veille, une énième engueulade au sujet de Lola avait éclaté dans le domicile Jackson. A cette idée, un nouveau pli apparut entre ses sourcils et il frappa la cabine avant de s’en aller vers un endroit qu’il ne connaissait que trop bien. Il savait où est-ce qu’il trouverait le réconfort dont  il avait besoin. Seule une personne savait le lui procurer… et ce n’était pas chez lui qu’il la trouverait, cette personne.

Chemin de Traverse ; allée des embrumes. Seth, la tête baissée, marchait silencieusement en direction d’un repère qu’il (ou plutôt qu’ils) s’étaient fixés. Il savait que si elle n’avait personne d’autre, elle n’était pas bien loin. Il n’eut pas besoin de chercher bien loin : elle était là, adossée contre un mur, la clope au bec, attendant que quelqu’un vienne lui donner l’opportunité de faire son travail. Seth n’avait jamais rien eu contre ce type de métier, mais c’était surtout parce qu’il ne s’était jamais vraiment posé la question. Et maintenant qu’il venait voir Baby… il se sentait un peu honteux (ce n’était pas quelque chose qu’il avouerait) mais ne pouvait pas critiquer. Parce qu’ici, il était comme tous les autres : désespéré, en quête d’une quelconque forme d’amour… Et la seule forme qui se présentait à lui ici était purement physique. Mais oui, pas de quoi être fier de payer pour baiser. D’autant plus qu’il n’avait eu pour ainsi dire qu’une seule partenaire avant… de voir ailleurs.

Il se positionna dans le champ de vision de Baby et lui fit un bref signe de tête. Il n’eut pas besoin d’en dire d’avantage : elle connaissait ses habitudes, le lieu, la durée, les tarifs. Tout cela n’était que routine. Une routine bien récente, et plutôt glauque du point de vue de Seth, mais qui ne semblait pas prête de s’arrêter… Il avait fait une grave erreur de se laissant tenter une première fois. Et pire encore : en repassant dans les parages. Car oui, il était devenu accro. Accro à son corps, à sa peau et à ses lèvres, accro à tout ce qui émanait d’elle.

La soirée passa, puis une bonne partie de la nuit, où les deux amants se battaient sous et sur les draps, laissant à leurs corps le soin de faire la conversation. Seth, les paupières closes, méditait silencieusement tandis que Baby s’allumait une cigarette. En temps normal, cette odeur de fumée le répugnait, mais il pouvait bien laissait ce plaisir à Baby. Il pouvait sentir le contact de sa peau sur la sienne –il ne s’en laissait pas. Il fixait le plafond, remuant ses méninges, se demandant encore, comme à chaque fois, pourquoi diable se trouvait-il ici. Il avait tellement mieux à faire que de sauter la première femme venue.  « Tu veux que je parte ? » Lança-t-elle, soudainement. Seth ne broncha pas. Il ne savait pas ce qu’il voulait. Il n’était pas vraiment sûr de vouloir répondre positivement à cette question.  « Tu as le droit de vouloir que je parte tu sais, je ne t'oblige à rien.  » Seth ferma les yeux et soupira lentement. Il chercha puis attrapa la main de Baby. « Oui. » murmura-t-il en mêlant ses doigts aux siens. Son geste trahissait clairement qu’il désirait le contraire. Il tourna sa tête vers la brune. Elle avait des traits très beaux, très délicats. Une bouche rosée, une peau de porcelaine. Il décelait de l’intelligence dans son regard.  Dans une autre vie, elle aurait pu être tellement mieux que ça. Si Seth ne la connaissait pas bien, il ne doutait pas qu’il lui trouverait beaucoup  de qualités s’il prenait juste ce temps. « La nuit n’est pas finie, je ne vais pas te garder pour moi tout seul, t’as sûrement autre chose à faire. Pars.  » C’était là la raison qui parlait, avec un prétexte qu’il inventait. Il savait que si elle restait, il allait commencer à culpabiliser. Moins il la voyait, mieux il s’en porterait… Qui sait, il arriverait peut-être à se convaincre qu’il avait passé la nuit seul.




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MessageSujet: Re: BABYSETH ◊ can i stay with you tonight ?   BABYSETH ◊ can i stay with you tonight ? EmptyDim 10 Nov - 12:18

BABYSETH ◊ can i stay with you tonight ? Leonardo-dicaprio-22

CRAWLIN' BACK TO YOU
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Elle sentit alors quelque chose titillait sa main. Elle se rendit très vite compte que c'était la main de Seth qui cherchait la sienne et qui finit par la trouver. Quel doux contact mais qui fut très vite contrasté avec ses paroles : « Oui. » Quoi ? Comment un oui ? « Oui » il ne voulait pas qu'elle reste ? Mais pourquoi ? Elle ne comprenait pas. Tout le reste indiquait qu'il souhaitait le contraire. Elle le sentait, il cherchait sa présence, tout son corps l'exprimait et pourtant il lui demandait de partir. Elle était légèrement troublée et c'est ce moment-là que choisit Seth pour la regardait. Où voulait en venir cet homme magnifique ? Certes il était brisé mais cela ne lui donnait pas le droit de foutre le bordel dans sa vie à elle. Elle était là pour lui donner du plaisir et elle l'aimait bien, peut-être était-ce là le problème finalement. Peut-être qu'ils s'étaient trop vus et que du coup cela devenait nocifs pour eux. Baby ne savait pas. Elle n'avait jamais eu ce cas de figure auparavant dans sa profession. Certes cela ne faisait qu'environ un an qu'elle était prostituée mais croyez-le ou non, elle en avait connu pas mal des hommes. Elle en avait connu des violents, des plus doux, des experts et des qui n'y connaissaient rien. Cependant aucun ne l'avait autant fasciné que pouvait le faire Seth Jackson. Elle n'avait aucune idée de comment cela allait finir mais elle ne savait même pas au fond si elle souhaitait que ça se termine. Raaaah la frontière entre le travail et le « plus si affinités » n'avait jamais été plus mince qu'aujourd'hui ce qui n'était pas sensé arriver.  Elle essaya de chasser ses pensées de son esprit, autant dire que c'était peine perdue. Surtout que Seth en rajouta une couche : « La nuit n’est pas finie, je ne vais pas te garder pour moi tout seul, t’as sûrement autre chose à faire. Pars.  » Voilà qui l'exaspéra. Elle ne le traduisit pas dans ses expressions mais c'est ce qu'elle ressentait. Il ne lui disait pas ce qu'il voulait là, il cherchait des excuses. Elle voulait savoir ce qu'il pensait, qu'il le lui dise ! Ce n'était quand même pas exagéré ! Raaah, la, la, un peu de simplicité.

Elle réfléchit alors à la meilleure technique à employer. Surtout qu'elle devait faire avec ses envies mitigées car elle ne savait toujours pas ce qu'elle voulait vraiment. Tout ce qu'elle savait c'est qu'elle était bien dans ce lit et qu'elle n'avait pas vraiment envie de partir et de retrouver la fraîcheur de la nuit avec ses dangers. C'est vrai, on pouvait croiser tout et n'importe quoi dans la rue, il fallait savoir se défendre. Babylone le savait mais si elle pouvait s'en passer, elle s'en passait. « Tu n'as pas dit ce que tu voulais, toi. » Elle avait prononcé cela dans un souffle et alors immédiatement ensuite, elle se faufila jusqu'à ses côtés pour être en mesure de lui faire un bisou esquimau, à savoir par-là qu'ils étaient nez contre nez. Elle sentait son souffle chaud tout contre sa peau qui en même temps se mélangeait au sien encore teinté du goût de cigarette. « Tu peux tout à fait me garder pour toi tout seul. » Et pour accompagner ses paroles, elle réduisit alors la distance et joignit ses lèvres aux siennes. Le baiser était doux au départ puis il devint plus fougueux. Baby se permit même de laisser vagabonder ses mains sur le corps de Seth avant même de se mettre sur lui. Ses longs cheveux bruns les encadraient, les coupant un peu du reste du monde, comme s'ils étaient seuls, vraiment rien que tous les deux. Baby continua ce petit manège quelques instants avant de se retirer et de se rallonger à côté de Seth. Elle lui donnait un avant-goût de ce dont elle était capable, ce qu'ils pouvaient faire s'il souhaitait qu'elle reste. Elle se vendait du mieux qu'elle pouvait, comme toujours. C'est ce qu'elle faisait de mieux de toute manière depuis tout ce temps. « Alors tu es sûr de vouloir que je parte ? » Ok, ce n'était pas très loyal d'utiliser ses talents sexuels mais en même temps, ils ne jouaient pas à la loyale, là. Si après ça, il lui demandait de partir, elle ne savait pas vraiment ce qu'elle pourrait faire. Il fallait constamment redoubler d'ingéniosité certes mais elle n'était pas illimitée. Et puis à quoi cela servait-il de se battre si au fond, la personne ne voulait pas de vous ? Aucune. Baby n'était pas désespérée à ce point pour en arriver à supplier un homme de la garder. S'il ne voulait plus d'elle, elle changeait de partenaire et cela était tout.


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MessageSujet: Re: BABYSETH ◊ can i stay with you tonight ?   BABYSETH ◊ can i stay with you tonight ? EmptyLun 9 Déc - 12:10


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► do i wanna know ? arctic monkeys

Quand il la voyait, c’était sûr : Seth n’était plus maître de lui-même. Elle devait alors maîtresse de ses pensées, de ses gestes, de ses désirs. Il n’avait pourtant pas pour habitude de se laisser « séduire » aussi facilement. Pendant des mois il avait rejeté toute compagnie féminine, s’entourant d’hommes uniquement, dans le cadre de son travail. Il l’avait fait parce qu’il n’avait pas encore accepté la mort de sa femme, parce qu’il se sentait qu’il devait lui être fidèle. D’ailleurs, fidèle, il l’avait toujours été. Ce serait mentir de dire qu’il n’avait jamais désiré d’autres femmes mais il ne lui été jamais venu à l’esprit de mettre en application ses fantasmes. Avant Lara il ne se souvenait même plus des autres filles, après tout leur idylle était un sans fautes et remontait à Poudlard -il avait l’impression qu’il n’y avait eu qu’elle dans sa vie. De la fin de son adolescence jusqu’à présent il avait été en couple avec elle. Le célibat, ça, il n’avait jamais connu, et ça ne lui plaisait décidément pas. Il ne supportait pas d’être seul. C’est peut-être pour cette raison qu’il n’a pas plus opposé de résistance que ça lorsque Baby a entreprit de le séduire et a discuté affaires avec lui. Avec Baby, il partageait à nouveau le lit de quelqu’un… de vivant. Oui, il se sentait en paix, il se créait une bulle où n’existait ni chagrin ni culpabilité. Des heures éphémères dans une chambre d’hôtel suffisaient à lui faire oublier tout, même l’essentiel. Car oui, au fond Baby c’était qu’un prétexte pour fuir ses responsabilités, pour laisser libre cours à ses désirs enfouis.

« Tu n'as pas dit ce que tu voulais, toi. » Baby se rapprocha et Seth se perdit presque dans ses yeux lorsqu’elle colla son nez au sien. Il se disait que ça serait vraiment mieux qu’il ne se relaisse pas tenter à nouveau. Pas pour des questions d’argent (oh non pas de soucis de ce côté-là) mais pour se prouver à lui-même qu’il était loin d’être dépendant… au sexe ? Oui et non en fait, surtout à elle. « Tu peux tout à fait me garder pour toi tout seul. » Baby l’embrassa et, Seth ne se fit pas prier pour répondre à ce baiser. On aurait dit qu’elle le faisait exprès, qu’elle faisait tout pour le retenir. Seth savait que c’était son job, elle embrassait de la même manière au moins une vingtaine d’autres gars (et peut-être filles qui sait) par semaine. Elle se positionna sur lui, et Seth se dit que c’était fini, qu’ils étaient repartis pour un tour. Il n’allait pas pouvoir résister. Comment pouvait-il être aussi vulnérable en sa seule compagnie ? « Alors tu es sûr de vouloir que je parte ? » La diablesse. Baby était une si bonne actrice qu’il croirait presque qu’elle n’avait pas envie de partir. Pas étonnant vous me direz, avec le froid qu’il y a dehors. Elle avait de l’expérience, ça se voyait aussi bien dans sa manière d’agir et de parler que dans ses performances sexuelles. Elle s’était réinstallée à ses côtés, le laissant ainsi le temps de réfléchir. La nuit n’était pas si avancée que ça. Il n’était pas si fatiguée que ça. Il avait encore envie d’elle, oui. Mais il avait surtout envie de sa compagnie, la sienne plus qu’une autre. En tous cas, plus que celle fantomatique de Lara qui l’attendait désespérément à la maison. Seth fronça le nez à cette idée, et comme pour ne pas y penser plus longtemps, il dirigea son attention vers Baby qui patientait à ses côtés. Il se rapprocha d’elle. Il fit glisser sa main jusqu’à sa hanche dont il s’empara tendrement. « On continue. » Il esquissa un sourire. Il pressa ses lèvres contre sa clavicule et descendit un peu plus bas, vers la naissance de ses seins. Un de ses doigts s’empara de la bretelle de son soutien gorge qu’il fit descendre progressivement. Ils étaient bien lancés pour une autre partie de jambes en l’air : où leurs corps se cherchaient et finissaient toujours, inéluctablement, par se trouver. Il bascula sur Baby, inversant la position et avant d’aller plus loin, il lui souffla au visage, en dégageant son visage de quelques mèches rebelles : « Tu finiras par me tuer. » Il leva les yeux aux ciel un instant. Non Seth, calme-toi. Ce n’est pas le moment de tes monologues plaintifs. Elle n’en n’a rien à faire. Tu l’as payé nom d’un nom. Elle n’est là que parce que tu l’as voulu, elle n’y est pour rien alors arrête de la saouler avec ça.
Le regard de Seth se troubla. Il ne fallait pas qu’il parle. A chaque fois qu’il parlait quand ils étaient au lit, ça partait en cacahuètes. « Attends. » Il hésitait. Il se sentait mal à l’aise. C’était le moment où la raison reprenait le dessus sur les envies. Il secoua la tête et s’assit sur le rebord du lit, rompant tout contact physique avec la brune. «Il y a un moment où il faut savoir s’arrêter, faut pas déconner. » Dit-il non sans quelque difficulté.

Il savait que Baby allait retente une approche quelconque, comme toujours. Il savait qu’il résisterait, un peu, mais pas bien longtemps. Il finissait toujours par céder. Il était juste incapable de refuser quelque chose à cette jeune femme qu’il connaissait pourtant si peu. « Ca n’a aucun sens. La seule chose qui nous relie c’est… ceci. » Et pour lier le geste et la parole, Seth s’empara de sa sacoche et sortit une liasse de billet qu’il avait conservé dans son porte feuille. Il balança presque avec dégout l’argent sur le lit. « C’est tout ce que j’ai sur moi aujourd’hui. Ça te va ? » Dit-il d’un ton morne. Il y avait là de quoi faire l’amour pendant encore au moins 36 heures d’affilé, sans s’arrêter. Seth avait l’habitude de faire semblant d’oublier les tarifs à chaque fois. Il lui en donnait toujours un peu plus, comme si ça lui permettait de se faire pardonner. Tu parles, pardonner de quoi ? Qu’est-ce que tu t’imagines Seth ? Qu’elle en a quelque chose à faire de toi ? Mon pauvre gars, t’es qu’un client parmi mille autres. La routine. Elle ne te connait pas. Elle ne sait pas qu’elle tient une place particulière dans ta vie, qu’elle est la seule avec qui tu as partagé tes nuits ces derniers mois.



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MessageSujet: Re: BABYSETH ◊ can i stay with you tonight ?   BABYSETH ◊ can i stay with you tonight ? EmptyMar 10 Déc - 10:52

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CRAWLIN' BACK TO YOU
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Il attrapa sa hanche alors elle sut que c'était bon. Il la gardait et ça lui faisait tellement chaud au cœur. Cela voulait dire qu'il avait besoin d'elle, non ? Si, il avait besoin d'elle. Elle lui faisait du bien et elle refusait de croire que c'était simplement sexuel. Non ça ne pouvait pas être superficiel à ce point. Certes elle était une pute mais ça allait plus que loin de ça. Elle avait besoin de croire que c'était plus que cela parce que sinon, elle serait déçue. C'était idiot d'être déçu pour si peu mais malheureusement ça serait le cas. C'était dangereux, si elle était objective, elle arrêterait de le voir sur le champ. Ça dépassait les limites du purement professionnel. En même temps, n'était-ce pas obligé ? N'était-ce pas obligé qu'un homme un jour lui fasse tourner la tête ? Non, non elle pouvait partir, elle le savait. Elle décidait, elle le montrait encore à présent, non ? Elle pouvait toujours s'en persuader, ce n'était pas dit que c'était la réalité. Que Diable cet homme était compliqué mais n'était-ce pas ce qu'elle aimait le plus chez lui ? Ou alors ce qu'elle détestait ? Elle avouerait qu'entre la haine et l'amour, elle avait bien souvent du mal à faire la différence. De toute manière, elle n'avait déjà plus les idées claires en sa présence alors elle ne pouvait guère philosopher. Avait-elle su philosopher un jour ? Sûrement alors qu'elle n'était encore qu'une enfant sage. Cette époque était bien loin maintenant et très franchement Babylone n'aimait pas se la remémorer parce que ça la rendait triste. « On continue. » Un sourire se dessina sur son visage. Voilà qui ne faisait que remplir son cœur de joie. Oui il lui disait cela pour la sauter, oui ça n'avait rien de romantique mais c'était ce qu'elle pouvait espérer de mieux. Elle savait que c'était un homme compliqué, qu'il ne lui offrirait jamais rien de mieux. Et puis de toute façon, s'il le faisait, le voudrait-elle ? Accepterait-elle plus avec lui ? Elle n'avait pas la réponse. Sûrement pas, elle était une fille de joie, c'était incompatible avec son métier. C'est vrai qu'elle pourrait arrêter mais elle serait tellement vulnérable, totalement dépendante de lui. Elle ne pouvait pas se rabaisser à cela, oh non. Rien que de l'imaginer, ça la terrifiait. Il fallait qu'elle arrête de penser à cela et qu'elle se contente de profiter de l'instant présent. Il commença alors à la toucher avec sa bouche, sensuellement sur la clavicule puis en descendant doucement. Elle en frissonna de plaisir. Voilà qui chassait toutes ses pensées. Elle se concentrait uniquement sur le plaisir, sur cet étreinte, ce moment. Rien d'autre.

Il échangea alors les positions. Elle se retrouva en dessous de lui mais avant qu'elle ne scie leurs lèvres, Seth ajouta : « Tu finiras par me tuer. » Oh sûrement pas, c'était lui qui allait la tuer ! C'était facile de lui remettre toute la faute. Elle était une pauvre femme comme tant d'autres comme on les trouvait dans les quartiers mal fréquentés. Vraiment, elle n'avait rien de bien compliqué. Lui, au contraire, il l'était tellement ! Elle n'arrivait jamais à le comprendre parfaitement. Et alors elle vit que quelque chose changeait. Son regard... Il n'était plus le même, il semblait ailleurs. Oh non qu'avait-il ? Encore un saut d'humeur. Non elle ne voulait pas se prendre la tête avec lui. Pour une fois, elle voulait que tout se passe bien et que rien ne perturbe « leur petit bonheur ». Elle voulait juste revenir au moment où il était tendre où il s'apprêtait à lui faire l'amour. Pourquoi ce moment semblait si loin à présent ? Que s'était-il passé ? Elle n'avait pourtant rien fait. Bien au contraire, elle se laissait juste conquérir, attendant patiemment, se montrant docile et disponible. « Attends. » Et voilà déjà il partait, loin d'elle. Bientôt il allait la renvoyer et voilà qu'elle avait peur maintenant. Peur de quoi ? De se retrouver dehors ? Certes mais pas seulement. Le rejet voilà qui faisait mal. Pourquoi voulait-elle tellement que cet homme l'accepte ? Des hommes, elle en avait une tonne à ses pieds. Ils savaient où la trouver, ils venaient toujours et elle n'avait qu'à choisir mais pourtant elle donnait toujours la priorité à Seth. Pourquoi ? Non elle n'était pas amoureuse, n'allez pas ramener ces conneries sur le plateau ! Elle n'avait pas d'explication logique pour le moment mais ce qu'elle savait c'est qu'elle voulait rester mais elle ne voulait pas le demander. Oh non elle voulait que ça vienne de lui. Elle voulait, même, elle avait besoin qu'il lui dise très clairement qu'il voulait qu'elle reste. Ce n'était tout de même pas exagéré, si ? « Il y a un moment où il faut savoir s’arrêter, faut pas déconner. » Un vrai poignard dans le cœur. Au fond elle avait sa réponse, elle n'était rien.

Elle n'était qu'une petite distraction régulière. Il la sautait, une fois ou plus puis hop il arrêtait les conneries comme il disait. Une connerie, voilà donc comment il la nommait. Une connerie, elle ne savait pas si ça la blessait plus ou si ça l'énervait plus. Elle ne le forçait pas à venir la voir, elle n'attendait rien au départ mais c'est lui qui venait, qui lui retournait la tête. Il la faisait s'attacher à lui, lui disait des choses qui faisaient qu'elle s'intéressait trop à lui. Elle se fichait de ses clients à la base, à part pour leur soutirer des informations concernant les clans. Mais après rien, basta. Alors que lui, c'était totalement différent. Elle s'assit alors sur l'autre extrémité du lit, dos à dos. Elle ne voulait plus être près de lui, hors de question. « Ça n’a aucun sens. La seule chose qui nous relie c’est… ceci. » Elle n'eut même pas besoin de se retourner. Le son de la liasse de billet tombant sur le lit, suffit. Quelle humiliation ! Pourtant, elle gagnait sa vie de cette manière, elle avait l'habitude mais là elle le vivait réellement comme une humiliation. Il gâchait tout, voilà ce qu'elle pensait. « C’est tout ce que j’ai sur moi aujourd’hui. Ça te va ? » Il continuait et elle était triste. Elle avait presque limite envie de pleurer. D'où ressentait-elle cela ? C'était totalement ridicule, elle se faisait honte à elle-même. Heureusement qu'ils se faisaient dos parce qu'elle se serait gifler. Débile. Elle était vraiment débile. Elle se dit alors que le mieux c'était de partir immédiatement sans une parole et de ne plus jamais, mais alors plus jamais le revoir. Elle refuserait de partir avec lui la prochaine fois. Il n'y aurait plus jamais de prochaine fois, ça non. Elle remonta sa bretelle de soutien-gorge et se mit en quête de sa mini-jupe. Elle la trouva par terre, à côté du lit. Elle l'enfila rapidement et chercha son haut mais ne le trouva pas. Elle aperçut cependant sa veste en cuir sur le fauteuil. Bordel où était ce fichu haut ? Elle voulait simplement se tirer d'ici et vite. Elle ne voulait plus le voir. Elle en avait marre de se faire avoir à chaque fois, qu'il foutte tout en l'air et que ça la fasse souffrir, bordel. Elle le détestait sincèrement. Elle trouva enfin son haut, il était juste aux pieds de Seth. Elle le prit sans lui adresser le moindre regard, il ne le méritait pas. Une fois récupéré, elle s'éloigna le plus de lui. Maintenant elle récupérait son fric, sa veste, ses talons et elle se tirait le plus loin possible de lui. Adieu Seth Jackson et toute la merde qui lui tournait autour. Ça c'est ce qui se passait dans le meilleur des cas, malheureusement elle avait oublié un détail qu'elle ne pouvait supporter : la générosité de Seth. Non à ce stade-là ce n'était pas de la générosité, c'était de la pitié et elle détestait cela. Elle aurait pu fermer sa gueule, prendre tout l'argent et partir. Se faire plus d'argent, qui se plaindrait de cela ? Personne. Personne, oui mais l'exception c'était Baby.

Elle ne voulait rien devoir à cet homme, surtout pas un trop plein d'argent. Il n'était pas du genre à lui réclamer un jour mais c'était par principe. Billets alors en main, elle les compta histoire d'être sûre mais elle arriva très vite à la certitude qu'il y en avait beaucoup trop. Alors elle explosa et pas de la manière la plus élégante possible. - Ceci est un message d'avertissement. Le dialogue qui va suivre va être très vulgaire, si vous êtes bloqués au monde des Bisournours ou si vous avez horreur de la vulgarité, passez votre chemin. Cordialement. – « Tu te fous de ma gueule ? Tu crois quoi ? Que je suis ta putain d’œuvre de charité ? Je suis rien de tout ça, putain. Putain voilà le mot, je suis ta putain. Puisqu'on arrête les frais autant employer les mots justes. » Elle fit une rapide pause avant d'ajouter. « Tu fais ça pourquoi ? Pour te donner bonne conscience ? Pourquoi parce que tu vas aux putes ou parce que t'as l'impression de tromper ta femme décédée ? Car malgré tout ce que tu peux penser, tu le fais pas pour moi. Tu sais pourquoi ? Parce que si tu le faisais pour moi, tu me baiserais pas comme tous les autres ! » Elle savait qu'il n'aimait pas qu'elle évoque « les autres ». Les autres c'était tous les autres hommes avec qui elle pouvait coucher. Mais franchement à ce moment-là c'était bien le cadet de ses soucis. Elle était énervée et elle se déchaînait, manque de pot, il était le seul présent sur lequel elle pouvait calmer ses nerfs. « C'est quoi qui te choque ? Le fait que tu sois pas le seul à me baiser ou que j'ose parler de ta femme ? Toute manière si je le fais pas, personne le fera. Faut que tu fasses un choix, tu la laisses partir ou tu arrêtes de tout me mettre sur le dos. Merde. » Voilà elle s'était déchaînée sur lui. Est-ce qu'elle se sentait mieux ? Oui, sans aucun doute mais est-ce que ça leur ferait du bien à tous les deux ? Pas sûr. Elle aurait pu continuer mais peut-être ne voulait pas non plus aller trop loin, dire des choses sur lesquelles, elle ne pourrait revenir.


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MessageSujet: Re: BABYSETH ◊ can i stay with you tonight ?   BABYSETH ◊ can i stay with you tonight ? EmptyMar 7 Jan - 10:00


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Pourquoi donc se sentait-il comme obligé de lui devoir quelque chose ? Pourquoi avait-il l’impression que ce qu’il y avait entre eux était désormais plus qu’une simple routine ? Seth, tu commences à t’attacher à cette fille. Ce n’est pas bon signe.

Vous connaissez cette sensation ? Avoir envie comme ne pas avoir envie d’être avec quelqu’un. Fuir pour ne pas affronter les conséquences de ses actes. Sentir qu’on fait quelque chose de mal mais tenter de se persuader qu’au fond, ça ne l’est pas tant que ça. Jackson, ça, ça s’appelle culpabiliser. Il sentit bien qu’il avait mis un froid dans la pièce. Il se serait cru à un rendez-vous professionnel (et on n’était pas très loin de la vérité dans le fond). Il la vit récupérer son haut qui était à ses pieds, d’un air pincé. Il l’avait froissé, à l’évidence. Il la suivit du regard se rhabiller.

« Tu te fous de ma gueule ? Tu crois quoi ? Que je suis ta putain d’œuvre de charité ? Je suis rien de tout ça, putain. Putain voilà le mot, je suis ta putain. Puisqu'on arrête les frais autant employer les mots justes. » Seth la regarda presque avec incrédulité. Il ne voulait pas avouer qu’elle avait raison. Il se sentait nul d’être comme tous les autres, à payer pour quelques moments intimes et fugaces. Il se sentait nul oui de devoir considérer Baby comme un objet, pas plus. Par ce que dans un cas comme dans l’autre c’était faux. Il n’était pas comme les autres, parce qu’il savait que quelque part, Baby cherchait aussi sa compagnie. Un peu. Ça ne pouvait pas être autrement. Et aussi parce qu’il estimait Baby bien plus qu’elle ne devait le penser, et que d’autres devaient le faire.

Mais oui, Baby pensait qu’il se foutait de sa gueule. Ce n’était peut-être pas si faux que ça. Le truc c’était que lui-même ne s’en rendait peut-être pas bien compte. Il leva les yeux aux ciels en entendant Baby proliférer ses vulgarités. Sa putain. Jamais il n’oserait la nommer de la sorte. Jamais.

« Calme-toi Baby. Ça te va pas de dire tout ça.  » Il tentait d’apaiser un peu l’ambiance qui était devenu de plus en plus étouffantes. Seth n’avait ni envie de laisser s’emporter Baby, ni de s’emporter lui-même. Mais il avait visiblement lancé une bombe, et Baby était bien partie pour ne pas s’arrêter de sitôt :

« Tu fais ça pourquoi ? Pour te donner bonne conscience ? Pourquoi parce que tu vas aux putes ou parce que t'as l'impression de tromper ta femme décédée ? Car malgré tout ce que tu peux penser, tu le fais pas pour moi. Tu sais pourquoi ? Parce que si tu le faisais pour moi, tu me baiserais pas comme tous les autres !  »
« Baby tu vas te calmer oui ?  » Dit-il, tentant de garder son sang froid. Son visage s’assombrit lorsque les mots « femme décédée » résonnèrent dans son oreille. Oui elle l’avait vexé. Et pas qu’un peu. En employant des mots aussi crus, elle l’avait ramené dans la dure réalité qu’était la sienne. Où était l’intérêt de continuer de la voir si c’était pour se disputer ? Si c’était pour ressortir de cette salle en étant encore plus maussade que lorsqu’il y était rentré ? Il n’avait pas envie de se prendre la tête encore plus. Comme s’il n’avait pas assez de problèmes dans sa vie. Il pourrait bien vivre sans elle. Il n’avait pas besoin d’elle. En théorie. Il avait surement du avoir l’air un peu surpris parce qu’elle continua :
« C'est quoi qui te choque ? Le fait que tu sois pas le seul à me baiser ou que j'ose parler de ta femme ? Toute manière si je le fais pas, personne le fera. Faut que tu fasses un choix, tu la laisses partir ou tu arrêtes de tout me mettre sur le dos. Merde. »
Non, Lara n’avait rien à faire dans l’histoire. Il n’avait pas envie de parler d’elle. Ca avait été une erreur de se confier à elle. Elle allait la lui ressortir à toutes les sauces, pour justifier tout et n’importe quoi. Mais elle n’avait pas tort d’un côté.

« Je t’interdis de parler d’elle. Je sais pas d’où tu me la sors mais crois moi ce n’est pas le meilleur moment pour salir sa mémoire. C’est toi qui vois si tu veux de l’argent. Si tu veux pas être payée tu me dis. Ça m’arrangerait même.  » Il s’approcha d’elle de quelques pas. Il se sentait étrangement plus en confiance maintenant qu’elle était habillée (enfin à moitié). Il la voyait différemment et au moins il était sûr que c’était bien fini pour cette nuit.

Il grommela : « Je suis désolé que tu le prennes comme ça. » Il enfila son débardeur. Il allait partir. « J’ai pas envie de te prendre la tête ni de me prendre la tête. On arrête. Moi aussi ça me fatigue tout ça. » Baby était décidément comme toutes les autres femmes : elle ne savait pas ce qu’elle voulait. Du moins c’était l’impression que Seth avait parce qu’en théorie c’était plutôt Seth qui avait du mal de ce côté-là. Si Baby en avait marre de lui, il ferait mieux de s’en aller et de ne jamais revenir vers elle. Parce que oui, elle acceptait toujours au final, mais c’était plus par nécessité que par envie. Peut-être qu’elle avait peur qu’il la viole si elle ne disait pas oui.

C’était trop compliqué. Il fallait bien qu’il mette terme à tout ça un jour où l’autre, surtout à l’heure où il commençait à avoir des doutes sur son attachement à Baby.

« Arrête tes reproches tout de suite, tu peux pas comprendre dans quelle situation je suis. Tu peux pas savoir ce que ça me coûte de te voir. Et puis bien sûr que ça me dérange de savoir qu’il y a « des autres » alors que pour moi t’es la seule. Détrompe toi, je ne te baise pas comme « toutes les autres » comme tu as l’air de le penser.  » Il avait joué la carte de la franchise. Dit comme ça, on aurait dit une sorte de déclaration, de confession. Enfin c’était un peu le cas quelque part. Il essaya de se rattraper. Il commença à hausser le ton :  « … oui ça m’écœure un peu. Le fait même que je sois là à échanger quelques heures avec toi contre de l’argent m’écœure.  »  Il ne savait plus trop où il voulait en venir. Il avait détourné la conversation, prit la fuite pour éviter les vrais problèmes. C’était bien qu’avec elle qu’il se comportait de la sorte. Il avait pourtant coutume de faire face aux ennuis.
« De toute façon c’est terminé pour ce soir comme les prochains, t’as perdu un client. J’me casse. » Il continua de s’habiller, enchainant les gestes brusques sans arriver à grand-chose. Il était furax. Contre Baby, mais surtout contre lui-même. Furax de ce qu’elle lui disait, furax de ce qu’il lui balançait à la figure. Furax de s’être pris au jeu pendant aussi longtemps, de ne pas avoir su s’arrêter. Furax surtout de son propre comportement à l’heure actuelle.

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Babylone S-M. Sturridge

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MessageSujet: Re: BABYSETH ◊ can i stay with you tonight ?   BABYSETH ◊ can i stay with you tonight ? EmptyJeu 16 Jan - 5:13

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Elle pouvait voir qu'il n'était pas content. Merde, elle était peut-être déjà allée trop loin. Elle aurait peut-être mieux fait de se la fermer. Non ! Elle avait bien fait de l'ouvrir justement, il en avait besoin et même ils en avaient besoin si l'on émettait l'existence d'un « ils », d'un « eux ». Car pouvait-il de toute manière exister un « eux » qui les concernent tous les deux. En revenait toujours au même point au final, il était temps que les choses bougent et il fallait croire que le moment était venu vu la tête de Seth, le rythme cardiaque de Baby qui avait largement accéléré et le silence dans la chambre. « Je t’interdis de parler d’elle. Je sais pas d’où tu me la sors mais crois moi ce n’est pas le meilleur moment pour salir sa mémoire. C’est toi qui vois si tu veux de l’argent. Si tu veux pas être payée tu me dis. Ça m’arrangerait même.  »Sa putain de femme ? C'était tout ce dont il était capable de parler et tout ça pour lui dire qu'elle salissait sa mémoire ? Il se foutait de sa gueule ? En quoi, elle salissait sa mémoire ? Elle avait rien dit de mal, juste la vérité : qu'elle était morte. Car oui elle était bien morte, enterrée même, elle reviendrait pas. Il fallait qu'il l'assimile c'est tout et ce n'était pas un manque de respect. Et après monsieur lui parlait de l'argent, elle avait pas dit qu'elle voulait pas être payée. Elle avait besoin qu'on la paye sinon comment vivrait-elle ? Elle voulait juste pas qu'il en rajoute des tonnes tout ça parce qu'il avait pas les couilles d'assumer. Il commençait à retourner ses phrases en sa faveur et il était mille fois plus doué qu'elle pour le faire. Elle savait bien qu'il était plus malin qu'elle, plus intelligent aussi sûrement mais pas la peine de la prendre pour une conne. Elle aimait pas quand il faisait ça. C'était aussi un manque de respect. « Je suis désolé que tu le prennes comme ça. » Il remit son débardeur, merde, merde il allait partir comme ça. Baby n'aimait pas du tout comment tournait la situation. Elle ne voulait pas que ça passe comme ça. C'était con à dire mais elle voulait pas que ça s'arrête comme ça parce qu'elle savait très bien que si elle le laissait partir alors qu'ils venaient de se disputer de cette manière, elle ne le reverrait plus. Ne pas le revoir ce n'était pas son objectif. « J’ai pas envie de te prendre la tête ni de me prendre la tête. On arrête. Moi aussi ça me fatigue tout ça. » Et voilà la fuite. Non, il choisissait la solution de facilité. Pourquoi il se battait ? Elle voulait juste le faire réagir, bordel pas le faire fuir. Voilà pourquoi ça ne marchait jamais parce que les hommes étaient lâche, incapable de faire des efforts et se battre pour une femme. Ou alors était-ce parce que c'était ELLE le problème. Oui c'était elle, elle s'était fait pleins d'idées. Il s'en foutait d'elle, elle juste sa putain de distraction. Il se ramenait, claquait des doigts, la sautait et se tirer le cœur plus léger. C'est comme si elle était son sport hebdomadaire. Un vulgaire loisir, voilà ce qu'elle était.

Pourquoi prenait-elle les choses aussi à cœur toute manière ? C'était qu'un client. Il lui avait pas acheté une bague, elle passait pas son après-midi à lui cuisiner un bon petit repas. Il lui offrirait jamais des fleurs, elle repasserait jamais ses chemises. La vie était ainsi faite alors pourquoi réagir aussi excessivement ? Et ben parce que ça la touchait et elle pouvait pas le contrôler. Oh oui ça la faisait chier. « Arrête tes reproches tout de suite, tu peux pas comprendre dans quelle situation je suis. Tu peux pas savoir ce que ça me coûte de te voir. Et puis bien sûr que ça me dérange de savoir qu’il y a « des autres » alors que pour moi t’es la seule. Détrompe toi, je ne te baise pas comme « toutes les autres » comme tu as l’air de le penser.  » Alors qu'elle commençait à perdre tout espoir, voilà qu'il lui disait qu'elle était « la seule ». Est-ce qu'il disait cela seulement dans le sens, la seule que je me tape ou y avait-il une part sentimentale derrière cela ? Elle aimerait qu'il y est une part sentimentale mais elle n'était pas capable de l'affirmer et elle voulait pas se faire plus de mal. Mais pourtant, il semblait tellement sincère. Comment ne pas craquer quand un homme vous dit cela ? Rah faible femme, vite convaincue par quelques figures de style. « … oui ça m’écœure un peu. Le fait même que je sois là à échanger quelques heures avec toi contre de l’argent m’écœure.  » L'argent, serait-ce donc ça le problème ? Il en parlait bien beaucoup mais elle ne pouvait pas s'offrir gratuitement. C'était sa vie. Elle était cette femme, cette fille de joie. Quand il était venu la voir, il le savait très bien. Elle ne lui avait jamais caché sa condition. Elle était une catin, elle gagnait sa vie de cette matière. Elle ne pouvait pas le changer où elle se retrouverait sans rien. « De toute façon c’est terminé pour ce soir comme les prochains, t’as perdu un client. J’me casse. » Électrochoc. Elle bougea enfin. Elle tendit le bras pour l'attraper mais il avait déjà bougé et lui faisait dos pour s'habiller. Heureusement dans un sens sinon il l'aurait vu dans ce moment de détresse. Femme pitoyable, elle qui avait l'habitude de manipuler les hommes se voyait à genoux. « Arrête. » Un seul mot, un tout petit mot mais qu'elle avait quand même dit et bien clairement. Seth avait forcément entendu. En tout cas elle le crut car il s'était arrêté. « Pars pas comme ça, tu peux pas balancer ça comme ça et te tirer. » Elle avait dit ça assez calmement ce qui pouvait paraître plutôt étrange vu comment la tension était chargée dans la pièce. « Tu sais très bien depuis le début ce que je suis. Je m'offre à des hommes et ils me payent, JE gagne ma vie de cette façon. Et maintenant tu me dis que tu veux pas de ça, ça veut dire quoi ? Que tu vas te barrer comme ça, c'est ça ? Qu'est-ce qui a changé putain, je suis une pute depuis le départ. Tu le savais, tu le sais aussi aujourd'hui. L'argent a toujours été là » Elle fit une pause avant de continuer. Il avait été sincère, ne devrait-elle pas l'être aussi ? « Et tu dis que ça te coûte mais tu crois que moi ça ne me coûte pas ? Tu vois tu me congédies quand tu veux, tu décides tout et j'ai juste à fermer ma gueule. Tu crois que je ressens rien peut-être ? Et ça t'en as rien à foutre. Y a que toi et tous tes petits problèmes qui comptent. » Elle détourna le regard. Elle était stupide de lui dire ça, qu'est-ce qu'il voulait qu'il fasse au juste ? C'était pas son psy, il venait là parce que c'était un client. Elle a dit qu'elle voulait pas être son œuvre de charité mais qu'est-ce qu'elle lui demandait là alors ? Oh, arrêtez de réfléchir. Elle disait juste ce qu'elle ressentait au fur et à mesure, tant pis pour le reste.


Dernière édition par Babylone S-M. Sturridge le Lun 17 Fév - 0:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: BABYSETH ◊ can i stay with you tonight ?   BABYSETH ◊ can i stay with you tonight ? EmptyMar 11 Fév - 2:19


BUT BABY THERE YOU GO AGAIN, THERE YOU GO AGAIN MAKING ME LOVE YOU
YEAH I STOPPED USING MY HEAD, USING MY HEAD LET IT ALL GO
GOT YOU STUCK ON MY BODY, ON MY BODY LIKE A TATTOO
AND NOW I'M FEELING STUPID, FEELING STUPID COMING BACK TO YOU

► one more night, maroon 5.

Seth n’aimait vraiment pas se sentir aussi vulnérable. C’était peut-être pour ça qu’il était aussi pressé de partir, qu’il tenait tant à fuir. Avec Baby, il se sentait nu -dans tous les sens du terme. En même temps elle ne le forçait pas à se confier à elle. Ça lui venait naturellement. On aurait pu croire que c’était parce que c’était une inconnue, et qu’elle n’aurait aucun intérêt à répéter ce qu’elle entendait. Mais même pas. Au fur et à mesure la langue de Seth s’est déliée, au fur et mesure oui, qu’il réalisait qu’il y avait un peu plus qu’une simple attache charnelle entre eux. Il appréciait réellement sa compagnie, avant comme après leurs ébats.

Il se rhabillait, toujours piqué au vif. Il agissait plus sur le moment qu’autre chose, mais il savait que ce ne serait pas la dernière fois qu’il verrait Baby. C’était sûr. Il ne se sentait pas de la quitter. C’était comme si en restant avec elle, elle avait volé un peu de lui, un peu de ce qu’il s’était promis de ne garder que pour son épouse défunte. Il ne pouvait pas laisser ça partir, pas aussi facilement. Mais pour le moment il en avait assez de tout ça.

« Arrête. » Seth ne se retourna toujours pas. Il savait que qu’il était censé s’attendre à ce qu’elle le retienne. Il ne savait pas si ça faisait partie de son jeu de prostituée ou pas, et réaliser ça le fit enrager de plus belle. Il stoppa néanmoins son mouvement, alors qu’il était en train de finir de boutonner sa chemise. « Et pourquoi je m’arrêterais ? » Répondit-il un peu trop fort, en serrant les dents, sans toutefois reprendre son geste. « Pars pas comme ça, tu peux pas balancer ça comme ça et te tirer. » Elle marquait un point. C’était pas très fair play. Il devait au moins la laisser s’exprimer. Il tenta de détendre ses muscles et se tourna vers elle, enfin. Mais lorsqu’elle reprit la parole, Seth réalisa qu’il n’avait vraiment pas envie d’entendre ce qu’elle avait à dire. Parce qu’il savait d’avance que ça ne lui plairait pas. « Tu sais très bien depuis le début ce que je suis. Je m'offre à des hommes et ils me payent, JE gagne ma vie de cette façon. Et maintenant tu me dis que tu veux pas de ça, ça veut dire quoi ? Que tu vas te barrer comme ça, c'est ça ? Qu'est-ce qui a changé putain, je suis une pute depuis le départ. Tu le savais, tu le sais aussi aujourd'hui. L'argent a toujours été là » C’est sûr. Mais ça c’était avant qu’il s’attache à elle. Avant qu’il ne se demande si… S’il n’y avait plus d’argent, est-ce qu’ils continueraient à se voir ? Il était bien trop sentimental. Il ne trouvait pas grand-chose d’intelligent à répliquer alors il la laissa continuer. « Et tu dis que ça te coûte mais tu crois que moi ça ne me coûte pas ? Tu vois tu me congédies quand tu veux, tu décides tout et j'ai juste à fermer ma gueule. Tu crois que je ressens rien peut-être ? Et ça t'en as rien à foutre. Y a que toi et tous tes petits problèmes qui comptent.  » Babylone détourna le regard, et Seth se dit qu’il avait été peut-être un peu loin tout à l’heure. Seth fixait un point imaginaire quelque part entre un vase ébréché et une paire de lunette. Il pensait à plein de choses. Il remettait en question la nature de sa relation avec Baby et tentait de prendre du recul par rapport à ça. Il était toujours un peu sur les nerfs (en même temps Baby n’y allait pas de main morte).

Instinctivement il s’élança légèrement vers elle et se mit à jouer avec une de ses mèches de cheveux. Il essaya de se reprendre. Il décida de prendre sur lui pour ne pas s’emporter. Merlin savait à quel point il pouvait être violent parfois, et il n’avait pas envie d’infliger ça à Baby Jouer avec ses cheveux l’aida à souffler. « Je te demande pas de changer ça. Je m’excuse si je t’ai donné l’impression d’insinuer quoi que ce soit, c’était pas mes intentions. Mais comprends qu’aujourd’hui c’est difficile (pour moi en tous cas) de se dire qu’on a que cet argent qui nous relie. » Il soupira. « C’est malheureux mais je comprends. C’est ton job. Et puis oui t’as raison t’as pas besoin de tous mes problèmes, je te promets d’arrêter. Je ne savais pas que ça te faisais souffrir aussi. Que je te faisais souffrir. T’es là pour du fric et t’as un client relou à la place. » Il répéta encore en la fixant bien dans les yeux : « Je te promets d’arrêter.  » Et il lâcha sa mèche. Il s’allongea sur le lit, désormais complètement habillé à l’exception de ses chaussures et de sa veste, et croisa les bras derrière sa tête en contemplant le plafond. Il aurait bien prit une clope là pour se détendre mais il n’en n’avait pas sur lui et n’avait plus envie de demander quoique ce soit à Baby, pas même une simple cigarette. Ils restèrent un instant ainsi. Et rebelote. Malgré cette mini crise, il n’était décidément pas prêt de quitter le lit de la brune. « Tu souffres vraiment beaucoup ?  » Seth la regarda tendrement. Evidemment. « Ton métier. Ça ne doit pas être aussi facile que ça. Il doit y en avoir des pires que moi. Enfin, j’espère. » Un ange passa. Seth saisit l’ampleur des mots qu’il venait de dire. « Hum. Euh. Plutôt j’espère que non. Je veux dire, tu me comprends. » Il porta sa main à son front et se le massa. Il était quelque peu fatigué en cette heure tardive. Ou plutôt matinale : il était un peu plus de cinq heures à sa montre. Personne ne l’attendait, et il n’attendait personne. Si ça se trouve, Baby avait de la famille. Il ne connaissait rien d’elle en vrai. « Est-ce que… » Il prit sa main. « Est-ce ce que par hasard je pourrais faire quelque chose pour t’aider ? Pour me faire pardonner pour tout à l’heure. Je te dois bien ça.  » Comme d’habitude, il faiblissait rien qu’en croisant son regard, rien qu’au contact de sa peau. Il en était devenu accro, et comme si c’était un problème de drogue, il ne savait pas comment se sortir de ce cercle infernal.




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MessageSujet: Re: BABYSETH ◊ can i stay with you tonight ?   BABYSETH ◊ can i stay with you tonight ? EmptyLun 17 Fév - 0:44

BABYSETH ◊ can i stay with you tonight ? Leonardo-dicaprio-22

CRAWLIN' BACK TO YOU
EVER THOUGHT OF CALLING WHEN YOU'VE HAD A FEW ?
CAUSE I ALWAYS DO

Le silence qui s'installa sembla être interminable aux yeux de Babylone. Elle se sentait tellement misérable à se plaindre à son client et attendant de lui un quelconque réconfort. Que c'était déplacé ! Elle n'avait pas le droit à un tel luxe, elle le savait pourtant mais voilà avec Seth, elle en oubliait les frontières et barrières de sa profession. Avec lui, elle n'arrivait plus à séparer l'affectif du professionnel et ça craignait à fond. Elle sentit alors une main jouant avec quelques unes de ses mèches de cheveux. Que faisait-il ? Avait-elle envie de le savoir de toute manière ? Elle n'était pas sûre. Non elle n'était pas sûre de vouloir repartir pour une danse avec lui, un tourbillon qui les entraînait inlassablement tous les deux dans une tourmente encore plus grande. Quoiqu'il dise, quoiqu'il se passe, Babylone avait l'impression qu'elle allait souffrir. Ah s'il avait choisi une autre fille quelle le premier soir où il était venu, elle n'aurait jamais connu autant de problèmes. Elle serait tranquillement dans un motel pourri avec un autre gars qui ne lui parlerait pas ou qui ne lui causerait pas tant de migraines. Elle ne verrait en lui que son gagne-pain et rien d'autres. Au lieu de ça, elle était avec Seth. Dis comme ça, c'était très dépréciatif à son égard mais de toute manière, elle l'avait déjà dit qu'elle aimait être avec lui malgré tout la douleur que ça pouvait lui causer. « Je te demande pas de changer ça. Je m’excuse si je t’ai donné l’impression d’insinuer quoi que ce soit, c’était pas mes intentions. Mais comprends qu’aujourd’hui c’est difficile (pour moi en tous cas) de se dire qu’on a que cet argent qui nous relie. » C'est ce qu'ils avaient ? Juste de l'argent. Pour Babylone, il lui semblait qu'il y avait tellement plus mais peut-être qu'elle se fourvoyait, peut-être que oui, ils n'avaient que l'argent. Peut-être que c'était elle qui plaçait des problèmes, là où il n'y en avait pas. Elle arrêta de penser à cela. De toute manière Seth ne lui lançait pas le temps de le faire car il poursuivait son discours. « C’est malheureux mais je comprends. C’est ton job. Et puis oui t’as raison t’as pas besoin de tous mes problèmes, je te promets d’arrêter. Je ne savais pas que ça te faisais souffrir aussi. Que je te faisais souffrir. T’es là pour du fric et t’as un client relou à la place. » « Là pour du fic et t'as un client relou à la place. » Cette phrase était vraie et pourtant qu'elle était douloureuse. Là pour du fric n'était-ce pas l'objectif de base d'une fille de joie ? Si et pourtant pour l'une des premières fois de sa vie, ça la dérangeait d'être là pour cela. Elle aurait voulu dire à Seth qu'elle était là pour autre chose mais ça serait hypocrite de sa part. Elle lui avait dit qu'elle avait toujours été une pute et qu'en conséquence, elle monnayait ses services. Pourquoi alors ça la dérangeait maintenant ? En plus de cela, elle prendrait quand même son argent car sinon elle ne pourrait pas vivre. Et puis c'était con à dire mais elle préférait prendre l'argent de Seth que de le refusait et être obligé de baiser avec un inconnu qui pourrait être brutal avec elle. Seth lui au moins était gentil et tendre, un luxe souvent pour une fille de sa condition.

Il la fixait dans les yeux et lui redit très clairement : « Je te promets d’arrêter.  » Est-ce que ça voulait dire qu'il continuerait de la voir ? Qu'il ne partirait pas ? C'est bien ce qui semblait à la jeune femme et c'était comme une bouffée de soulagement. Car oui, elle était soulagée de savoir qu'il reviendrait, elle ne voulait pas que ça s'arrête, elle le savait au plus profond d'elle-même. Imaginer qu'il puisse décider réellement de stopper leurs entrevues lui causait énormément de souffrance. Fille stupide. Enfin il rompit leur « contact » et s'allongea de nouveau sur le lit. Babylone, elle resta assise. Elle avait besoin de recul pour avoir les idées claires. Être trop près de lui, c'était nocif. Elle perdait la tête à mesure qu'il posait les yeux sur elle. « Tu souffres vraiment beaucoup ?  » Ils allaient vraiment parler de cela ? Babylone n'était pas prête. Elle pensait que ce sujet était terminé, voilà c'était effleuré on y touchait plus. Souffrir ? Oui elle souffrait de leur situation parce que ça mettait le bordel dans sa tête et parce qu'elle ne détachait plus ce qui se passait entre eux. Elle en devenait aussi possessive. Imaginer qu'il se détourne d'elle, elle n'aimait pas et elle ne ressentait cela pour aucun autre de ses clients. Jamais, aucun n'avait réussi à attiser cela chez elle. « Ton métier. Ça ne doit pas être aussi facile que ça. Il doit y en avoir des pires que moi. Enfin, j’espère. » Ah, oui donc la souffrance était déplacée. Pour Seth, elle ne venait donc que de sa profession et pas du tout d'eux. Très bien, puisqu'il pensait ça, ce n'était sûrement pas Babylone qui viendrait le contredire. Hors de question de se mettre à nu de cette matière là. Et oui il y en avait pires. « Hum. Euh. Plutôt j’espère que non. Je veux dire, tu me comprends. » Elle comprenait exactement ce qu'il voulait dire. Il ne voulait pas être le monstre de l'histoire. Mais il ne l'était pas, à part être torturé, il ne faisait rien de mal. Elle avait des violents, des très violents, de ceux qui vous laissent des marques pour beaucoup de temps. Elle avait eu aussi des personnes avec des fantasmes bizarres, très bizarres à tel point qu'elle avait fini par dire non et qu'elle avait du mal à se sortir de ces affaires. Elle n'était pas prête à tout. Elle était un peu nymphomane mais il y avait des limites à tout. Bien sûr, tout cela elle n'en parlerait pas à Seth. Elle ne voulait pas l'énerver ou encore l'attrister. C'était ses souffrances à elle, elle ne les partagerait sûrement jamais. Même Scarlett ne savait pas le quart de tout ça, peut-être que Satine en savait un peu plus mais c'est parce qu'elle avait vécu cela elle aussi. Elle l'avait aidé plusieurs fois alors que revenant d'un « rendez-vous », elle pleurait parce qu'elle avait trop mal. Satine avait pensé plusieurs de ces blessures, autant physiques qu'émotionnelles.

« Est-ce que… » Il prit sa main et alors elle tourna enfin la tête vers lui. « Est-ce ce que par hasard je pourrais faire quelque chose pour t’aider ? Pour me faire pardonner pour tout à l’heure. Je te dois bien ça.  » Que voulait-elle au juste de lui ? Un tas de choses lui venaient à l'esprit pour le moment mais elle ne savait pas quoi lui dire exactement. Elle avait le choix de lui dire ce qu'elle voulait, elle pourrait demander tout ce qu'elle souhaitait en fait. Certains à sa place aurait demandé beaucoup d'argent ou en tout cas plus d'argent mais ce n'est pas ce que choisit Babylone, non. Elle le regarda et lui dit sincèrement : « On peut rester là ? Juste, enfin j'ai pas envie de retourner dans la rue maintenant et, on peut rien faire, hein. Imagine pas que voilà ça implique qu'on fasse quelque chose et je compterais même pas le temps, paye pas. C'est juste que je voudrais rester là, tu veux bien ? » Elle le regardait alors avec une innocence qu'elle avait perdu. Cette innocence caractéristique d'une fille qui n'avait que vingt ans car c'est ce qu'elle était à l'origine : une pauvre fille perdue de vingt-ans. Elle avait beau faire comme si elle était sûre d'elle, la vérité c'est qu'elle ne savait pas où elle allait dans la vie. Elle déambulait en continuant à faire ce qu'elle faisait plus par habitude qu'autre chose. Enfin Seth ne sembla pas opposer de résistance alors timidement, Babylone s'allongea à côté de lui se mettant sur le côté pour pouvoir le regarder. Seth était beau, peut-être pas le plus bel homme du monde mais il avait quelque chose en plus. Un charisme, sa présence impliquait l'attention. Il ne souriait même pas ou quoi, ce n'était pas ça, ce n'était pas ce type de beauté. Elle profita alors que lui ne la regardait pas pour dire doucement. « Tu sais je crois que ça fait longtemps qu'il y a plus que l'argent entre nous sinon ça serait plus simple. » Elle détourna alors la tête pour regarder le plafond car elle était persuadée qu'à ce moment même Seth la regardait et que si elle rencontrait son regard, elle n'était pas sûre de pouvoir poursuivre. « Je sais pas ce que c'est, je sais juste que c'est bel et bien là et je dois t'avouer que ça me fait un peur peur. » Elle se tut alors parce qu'elle ne savait pas si c'était une bonne idée en fait de se livrer comme ça. Babylone n'aimait pas du tout l'idée de se confier de cette manière comme si elle avait peur que ça se retourne contre elle car en plus en le disant, ça devenait vraiment réel. En tout cas elle lui donnait de quoi réfléchir mais s'il réfléchissait, elle aussi.
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MessageSujet: Re: BABYSETH ◊ can i stay with you tonight ?   BABYSETH ◊ can i stay with you tonight ? EmptyMer 12 Mar - 10:27


there's nothing wrong with just a taste of what you've paid for

► the ballad of mona lisa, p!atd


La colère de Seth avait été éphémère. Pas étonnant : il était tout simplement incapable de rester bien longtemps fâché contre Baby (pas que cela soit arrivé à de nombreuses reprises). D’ailleurs, autant dire tout de suite qu’il était beaucoup moins facilement maître de ses sentiments lorsqu’il était près d’elle. Il se passait dans sa tête actuellement tellement de choses, une remise en question qui faisait qu’il avait du mal à se décider. Ça ne lui ressemblait pas d’être aussi hésitant. Il se sentait honteux de montrer un tel visage à Baby. Il y a quelques années, durant sa jeunesse, il s’en serait complètement foutu. Il n’aurait probablement pas hésité à la traiter beaucoup d’autres, se disant qu’elle fait son job et qu’il ne valait mieux pas se prendre la tête pour ça. Mais avec les années, Seth était devenu plus mature, plus sensible aux gens aussi. Certaines personnes rentraient dans sa vie et avaient vraiment du mal à en sortir…

« On peut rester là ? Juste, enfin j'ai pas envie de retourner dans la rue maintenant et, on peut rien faire, hein. Imagine pas que voilà ça implique qu'on fasse quelque chose et je compterais même pas le temps, paye pas. C'est juste que je voudrais rester là, tu veux bien ? » Seth acquiesça d’un signe de tête, sans un mot. Il était content quelque part de la décision de la brune. Il ne voulut pas rebondir sur les propos de Baby, il ne voulait plus revenir sur le sujet de l’argent ni quoique ce soit qui s’en rapprochait. Et puis il savait qu’il ne la toucherait plus. Que c’était terminé pour la soirée. Peut-être plus, il n’en savait rien. Après leur petite engueulade il ne se voyait vraiment pas revenir vers elle pour le moment. Il avait besoin d’un peu de solitude. Réfléchir comme ça, sur un lit d’un hôtel miteux en compagnie d’une fille c’était une chose, tout seul dans les rues de Londres ç’en était une autre. Mais maintenant que Baby lui avait dit qu’elle voulait qu’ils restent ici il n’allait pas lui faire faux bond sous prétexte qu’il avait besoin de cogiter devant son café du matin.

Ce fut tout naturellement que les mots étaient sortis de la bouche de Seth, tout à l’heure. Il voulait aider Baby. Il en ressentait le besoin, parce qu’il était coupable d’une part, mais aussi parce qu’il en avait envie. Seth ne voulait pas que Baby désespère, mais qu’elle s’accroche à la lumière. Elle avait beau dire que c’était son métier et en parler avec une certaine indifférence, il n’y avait aucun doute pour Seth qu’il y avait quelque chose qui clochait. Chez elle, comme chez lui d’ailleurs. Ils n’étaient plus dans une simple relation de vendeur à acheteur. Il y avait beaucoup plus et quelque part Seth ne sut pas trop s’il était censé être soulagé ou inquiet pour eux lorsque Baby confirma ses pensées : « Tu sais je crois que ça fait longtemps qu'il y a plus que l'argent entre nous sinon ça serait plus simple. » Seth se tourna vers elle, essayant de croiser son regard, en vain. Il reprit sa contemplation du plafond.

« Je sais pas ce que c'est, je sais juste que c'est bel et bien là et je dois t'avouer que ça me fait un peur peur. » Seth se raidit à ces propos, ne sachant comment réagir. Elle aussi elle le sentait, tout ça. Ca le rassurait d’un côté parce qu’il n’était pas si fou que ça, et aussi parce qu’il se sentait moins seul à être aussi perturbé en ce qui concernait leur relation, et puis aussi pour une autre sensation bizarre qu’il ne parvenait pas à expliquer.

Seth lâcha doucement sa main qu’il avait gardée depuis tout à l’heure, redoutant qu’elles ne deviennent moites. C’était affreusement gênant, on aurait dit son tout premier rendez-vous avec Lara, où il ne savait pas quoi faire, quoi pas dire de peur de contrarier ou d’effrayer l’autre avec ses projets d’avenirs et son envie d’aller plus loin. « Tu veux un café ? » Dit Seth après un moment. Il en avait bien besoin lui en tous cas, et il savait de toute manière qu’il ne se rendormirait pas de sitôt. N’attendant pas la réponse de Baby, il se redressa pour chercher sa baguette dans sa veste non loin et il fit apparaitre deux gobelets sentant délicieusement bons. « Je ne peux vraiment rien faire de plus ? » Insista-t-il en lui tendant le breuvage qu’elle attrapa. Pendant les minutes qui suivirent, il n’y avait plus rien. Seulement eux, le silence et leur gêne respective l’un envers l’autre. Comment pourrait-il la regarder de nouveau comme avant après lui avoir presque avoué l’effet qu’elle lui faisait ? Comment pourraient-ils garder la même relation qu’avant en sachant à quel point elle avait évolué ? Seth n’attendait rien de tout cela, du moins il espérait qu’au fond de lui qu’il n’y avait aucun vain espoir qui demeurait. Le café trop chaud lui brûla la langue et la gorge et il retint une petite grimace.

« On ne va pas pouvoir continuer à se voir comme ça et feindre l’indifférence bien longtemps. » Dit-il, enfin. Il savait qu’il aurait mieux fallut qu’il y pense davantage avant de dire quoique ce soit, mais il ne voulait pas attendre : « On arrête de coucher ensemble. Je veux plus venir de te voir pour ça et partir comme un voleur. » Ce n’était pas une décision prise à la hâte, non. Enfin si un peu, mais en y réfléchissant c’était une bonne décision. Vraiment. Mais il n’avait pas terminé. La suite, ou plutôt la réponse à ce qu’il allait lui suggérer pourrait tout changer : « Mais je ne veux pas qu’on arrête de se voir pour autant. » Il tenta de croiser à nouveau son regard. Il imaginait que ça devait être difficile à encaisser pour elle, il lui laisserait le temps d’y réfléchir.

L’origine de cette proposition ? La vérité. Tout simplement la vérité. Car ce que Seth avait compris depuis un moment, c’était qu’il ne venait pas voir Baby uniquement pour coucher avec elle, mais surtout pour elle. Parce que sa présence avait quelque chose de rassurant et d’enchantant, qu’il n’avait jamais cru retrouver ça avec quelqu’un d’autre que son ex-femme. Si ce n’était pas le sexe la première motivation, alors il pouvait faire un effort.
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Babylone S-M. Sturridge

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MessageSujet: Re: BABYSETH ◊ can i stay with you tonight ?   BABYSETH ◊ can i stay with you tonight ? EmptySam 29 Mar - 12:33

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La situation était bizarre. Il fallait dire ce qui était vrai. Babylone se sentait oppressée. Elle avait besoin que Seth la rassure, lui dise quelque chose qui lui ferait du bien sinon elle allait prendre ses jambes à son cou. Était-ce débile ? Ou peut-être juste la peur de la déception. Et si Seth l'envoyait chier enfin de compte. S'il ne prenait pas en compte ses sentiments ? Peut-être qu'il ne pourrait pas faire avec. Toujours l'histoire de sa femme, au final et même peut-être une divergence de caractère. On ne savait jamais réellement où allait la vie. On prenait des directions sans vraiment être sûre. Pour la première fois, ce soir-là, Babylone empruntait un nouveau chemin. Un chemin sombre qu'elle n'avait jamais pris de toute sa vie. Voilà sûrement pourquoi elle n'était pas bien. Elle avait peur. Il lâcha sa main. Aïe, ça n'allait pas cela. Elle n'aimait pas du tout qu'il rompt le contact. Une question brûlait ses lèvres : pourquoi ? Il fallait qu'elle se calme, il allait lui expliquer. Doucement Baby, doucement. Respire. Ça n'était pas aussi mauvais que ça paraissait. « Tu veux un café ? » Un quoi ? Un café ? Il était vraiment en train de lui proposer un café ? Elle ne comprenait pas sa logique. Peut-être qu'il était un accro à la caféine et que ça lui montait à la tête. Ce n'était pas bon tout ça. Elle s'était fourrée encore dans un sacré pétrin, merde ! C'était pas tellement étonnant quand on connaissait sa profession, ça arrivait assez régulièrement mais pas des comme Seth. Comprenez par là que c'était différent parce que c'était quelqu'un qui comptait. « Je ne peux vraiment rien faire de plus ? » Babylone se redressa pour le regarder. Il était en train de la perdre complètement. Elle ne le suivait plus. Où voulait-il en venir au juste ? Machinalement, elle prit le café bien qu'elle n'en voulait pas spécialement. Seulement, elle sentait bien que c'est ce qu'il attendait d'elle ou en tout cas ça en donnait l'impression. Elle ne voulait pas que ça soit plus gênant et plus bizarre encore. Elle voulait se raccrocher à la possibilité qu'il y ait une fin heureuse pour eux deux. C'était un maigre espoir mais il persistait tout de même. Elle décida de boire une gorgée de café histoire de meubler la situation. Grossière erreur ! En effet, elle avait oublié un paramètre. Le fait que le café c'était chaud. Elle venait de se brûler la langue. Cela faisait mal mais elle continua de faire comme si de rien n'était. Elle ne voulait pas s'afficher devant Seth. Hors de question, elle tenait à conserver sa dignité.

Enfin elle avait tout de même décidé de ne pas répondre à sa question. Elle l'avait déjà fait, elle ne revenait que très rarement sur ses décisions. Tant pis si c'était une mauvaise. Aussi bizarre que cela pourrait paraître, elle voulait jusque cela se termine. « On ne va pas pouvoir continuer à se voir comme ça et feindre l’indifférence bien longtemps. » Ah ? Donc cela voulait dire qu'il ait comme elle, qu'ils seraient sur la même longueur d'ondes ? Tout n'était donc pas perdu. C'était même limite une bonne chose qui se déroulait. Les choses prenaient une bonne tournure pour Babylone. Elle sentait son petit cœur se détendre et s'installer dans une routine. Cela faisait du bien de retrouver un peu un rythme cardiaque normal. Vraiment beaucoup de bien, c'était déjà plus reposant. « On arrête de coucher ensemble. Je veux plus venir de te voir pour ça et partir comme un voleur. » Plus coucher ensemble ? Mais qu'est-ce qu'il voulait alors ? Babylone avait du mal à comprendre. Toutes les relations qu'elle entretenait avec les hommes impliquaient un rapport sexuel et lui, il lui disait qu'ils ne voulaient plus qu'ils couchent ensemble. Ils sortaient de la normalité pour elle et donc de sa « zone de confort ». Elle se stoppa un instant, peut-être qu'en fait il était comme en train de rompre avec elle. Il voulait au final, qu'ils arrêtent. Merde. Elle avait l'impression de retourner à Poudlard. La tristesse était en train de l'envahir. Jusqu'au bout, il jouait avec ses sentiments. Pourquoi lui faisait-il ça ? Elle en avait marre. « Mais je ne veux pas qu’on arrête de se voir pour autant. » Oh. Jusqu'au bout alors. Être avec Seth c'était être dans un ascenseur émotionnel. Ça montait, ça chutait brutalement. Ce n'était pas de tout repos, ça faisait mal mais qu'est-ce que ça faisait du bien aussi. On se sentait vivre, on se sentait, quoi ? Regardée ? Babylone ne se voyait pas dire aimée. On pouvait pas tellement parler d'amour encore, enfin. Babylone ne savait plus grand chose, elle ne préférait pas s'avancer, c'était tout. Elle essayait toujours de se mettre des barrières pour limiter la casse si ça devait mal finir. Débile, peut-être.

La question était simple et elle y avait déjà répondu : voulait-elle continuer à voir Seth ? Évidemment que oui. Elle ne se voyait pas tout stopper. Elle déposa alors le café sur la table de nuit et se faufila doucement mais sûrement jusqu'à Seth. Elle posa, hésitante, sa main droite sur sa joue en le regardant droit dans les yeux. Ses yeux ils étaient beaux d'ailleurs. Ils avaient une certaine pureté qui lui donnait une fragilité apparente. On avait envie de s'occuper de lui, de prendre soin de lui. Et surtout dans ses yeux, Babylone voyait une belle personne. Une personne avec qui elle se voyait passer du temps. Passer du temps comme on le faisait simplement, pas coucher avec lui. Juste passer du temps. Ça n'avait rien de sorcier au final. Elle se décida alors à lui murmurer. « D'accord, essayons. » Elle resta ensuite quelques instants à le regarder et surtout à fixer ses yeux, ses si jolis yeux. C'était peut-être bien ce qu'elle préférait chez lui. Oui cette partie-là. Elle avança à peine, hésita et s'arrêta et puis elle regarda de nouveau ses yeux comme pour l'interroger. Avait-elle droit ? Il lui semblait qu'elle pouvait alors elle s'avança encore un peu et déposa un baiser très chaste sur ses lèvres. Elle ne l'avait sans doute jamais embrasser de cette façon. C'était tellement chaste et doux comme si elle était une adolescente qui ne savait pas comment si prendre. C'était justement cela qui rendait le moment beau, parce que ce n'était pas faux et que c'était simple. La simplicité c'était peut-être ce dont ils avaient besoin le plus. Elle rompit l'échange assez rapidement et se nicha tout contre lui. Quelques instants plus tard, elle sentit ses bras autour de sa taille. Là elle était bien. Elle se décida alors à lui dire : « Je, je m'appelle Babylone. » Elle lui avait dit son véritable prénom. Il s'en ficherait peut-être mais pour la demoiselle c'était très symbolique. Elle ne donnait jamais son identité à ses clients.
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MessageSujet: Re: BABYSETH ◊ can i stay with you tonight ?   BABYSETH ◊ can i stay with you tonight ? EmptyDim 30 Mar - 22:55


IT'S A NEW DAWN
IT'S A NEW DAY
IT'S A NEW LIFE
FOR ME
AND I'M FEELING GOOD


Loin de le déranger, cet échange de regard plut à Seth. Il n’avait jamais eu le loisir d’analyser son regard  par le passé, et c’était comme s’il redécouvrait d’autres yeux, une autre personne. D’ailleurs, c’était bien ce qu’il voulait, non ? Découvrir une nouvelle Baby, découvrir la vraie Baby, celle qui s’était présentée à elle par fragments, celle qui le changeait petit à petit de l’intérieur, la Baby qui faisait qu’il n’était jamais vraiment satisfait lorsqu’il quittait ses draps, parce qu’il sentait qu’il y avait quelque chose qu’il avait manqué entre eux… Ou quelque chose qui justement était trop fort et qu’il n’avait pas réussi à définir précisément. Quelque chose dont il était passé à côté. C’était frustrant, et c’était ce qui le motivait quelque part à toujours revenir vers elle, la seule et la même, sans jamais aller voir ailleurs. Pourtant, il ne doutait pas que ça aurait été plus facile s’il avait chopé une autre prostituée du quartier, il y en avait tellement. Mais ce n’était pas ce qu’il voulait. Il n’avait toujours voulu que Baby.


Baby le scrutait, c’était comme si elle cherchait à déceler quelque part si sa requête était sincère. Peut-être, se disait-elle, qu’il ne cherchait à se rapprocher d’elle pour pouvoir coucher avec elle sans sortir ne serait-ce qu’un dollar de sa poche. Son doute était compréhensible. Elle cherchait peut-être de la sincérité, de l’authenticité dans sa proposition. Il y en avait. Si Seth pouvait jouer au menteur au quotidien, avec elle il était toujours lui-même. Il n’avait jamais été capable de lui mentir sur son identité, comme sur toute sa vie d’ailleurs. Elle devait le croire.
Seth pouvait lire le trouble qu’avait provoqué sa proposition dans ses yeux. On ne devait pas lui dire ça tous les jours. C’était peut-être bien la première fois qu’on lui demandait d’aller plus loin, de franchir la limite du professionnel pour passer dans l’affectif. Même si en soi celle-ci était déjà passée depuis longtemps.

« D'accord, essayons. » Qu’est-ce qu’il était bon d’entendre des mots aussi doux. Ils continuèrent à se regarder, sans gêne apparente. De la tendresse, de la bienveillance, de l’affection. Seth tentait de lui montrer tout cela d’un seul regard. Qui sait si elle le percevait. Elle ne devait pas douter de lui.

La jeune femme s’approcha de lui pour lui déposer un léger baiser sur les lèvres. Avant même qu’il ne puisse décider de lui donner un autre tournant, Baby s’écarta ; Seth ne la quittant toujours pas des yeux. C’était comme si c’était la première fois qu’il la voyait. On ne l’avait pas embrassé comme ça depuis… Depuis très longtemps. C’était un baiser très prude, sans artifices. Mais contrairement à ce qu’on aurait pu penser, il lui fit plus d’effet que les centaines d’autres qu’ils avaient pu échanger. Ca le perturba encore davantage, il se sentait mis à nu. Pour changer. Mais était-ce pour autant une mauvaise chose ? Car ce baiser si léger était synonyme de l’accord de Baby pour commencer quelque chose de nouveau avec lui, quelque chose qui pourrait bien changer le cours de leurs vies respectives. Il n’était pas contre un peu de changement. Seth se demanda si, du fait de son métier elle avait déjà pu s’engager dans une relation qui était autre que simplement physique. Probablement pas. C’était une pensée singulière, car pour l’instant (ou en tous cas, dans les propos de Seth) il n’avait pas été question d’aller plus loin que de l’amitié… Il n’avait pas voulu sous-entendre autre chose en tous cas. En apparence. Pour le moment. Qui sait ce qui leur réservait l’avenir ? Il n’avait jamais été aussi flou pour Seth. Et il se prenait étrangement, à apprécier cette part de liberté qui s’incrustait dans sa vie, alors que sa vie n’avait été jusque lors que contraintes et obligations. Il se sentirait presque revivre. Et comment.


Seth enroula ses bras autour de la taille de Baby, et posa sa tête sur son épaule, leurs visages se touchant presque. « Je, je m'appelle Babylone. » Seth, pour la première fois de la soirée, sourit lorsque les mots de la brune résonnèrent à son oreille. Leur relation prenait un tournant décisif. Seth n’avait jamais douté que Baby n’était pas son vrai prénom, mais il ne s’était pas posé plus de question que ça. Ça ne l’avait jamais dérangé. Lui aussi, il changeait d’identité comme bon lui semblait, après tout. « Enchanté Babylone. » Seth lui attrapa la main, et se mit à la caresser doucement, tendrement avec son pouce. Il jeta un œil à la fenêtre. Le soleil venait à peine de se lever, ses rayons orangés frappaient le sol avec volupté à travers les rideaux presque transparents, donnant à la pièce une tout autre ambiance. Comme un lendemain de guerre. Comme si l’espoir demeurait malgré tout après une lutte acharnée. C’était peut-être bien le cas. Ils avaient en tous cas toutes les cartes entre leurs mains. Seth arrangea quelques mèches folles autour du visage de Baby, sans quitter son sourire. Il prit un accent du type haute bourgeoisie anglaise :  « Vous êtes bien charmante dites-moi. Ça vous dirait une promenade ? » Il s’écarta d’elle et lui présenta son bras, attendant que Babylone l’agrippe du sien, comme à l’ancienne. Il pouvait entendre Baby se retenir de pouffer. Oh non, qu’elle ne se retienne pas, par pitié. Rares, très rares avaient été les occasions où ils avaient pu se laisser aller et rire… Il ne fallait pas laisser passer de telles opportunités pour se changer les idées. Il se redressa soudainement. « Allez, viens. Il fait magnifique, ça serait dommage de rester enfermé ici. » Reprit-il avec sa voix de tous les jours. « Je te kidnappe pour la journée. Après tout, tu ne travailles que la nuit, j’ai raison ? » Seth avait du travail. Beaucoup de travail. Mais il pouvait bien se permettre une petite absence au bureau. Et puis, il avait vraiment les moyens de se trouver un certificat médical. Rien d’alarmant. Il avait envie de profiter de ce soleil. De profiter de cette charmante jeune fille qu’il connaissait pourtant depuis longtemps mais qu’il venait tout juste de rencontrer, aussi. Il avait envie d’oublier tous ses tracas, de laisser libre cours à ses désirs, pour une fois, sans se sentir contraint de tous les côtés. Il avait, oui, vraiment envie de jouir de ce qui semblait être un nouveau départ. Et ce avec Babylone à ses côtés. Et personne d’autre.
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MessageSujet: Re: BABYSETH ◊ can i stay with you tonight ?   BABYSETH ◊ can i stay with you tonight ? EmptyMar 15 Avr - 2:41

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Il sourit. Ce petit geste la remplit de bonheur parce que c'était un sourire franc. Il n'y avait pas une once de moquerie, d'ironie ou tout autre sentiment négatif. Non ce sourire était pure et parfaitement approprié. Babylone voulait croire à une relation possible entre eux et ce sourire et bien cela l'encourageait à croire que ça allait en effet fonctionner. Pourquoi n'auraient-ils pas droit à un Happy ending tous les deux ? Pour aucune raison, alors ça fonctionnerait un point c'est tout. « Enchanté Babylone. » Recommencer sur de nouvelles bases, voilà qui était parfaitement adapté. Un sourire fit à sont tour son apparition sur le visage de Babylone. Elle se sentait chanceuse en ce moment en fait. Oui chanceuse d'être avec Seth, chanceuse qu'il l'ait choisi elle en réalité. C'était sûrement stupide au fond. L'avait-il vraiment choisi ? S'il était tombée sur une autre prostituée, l'aurait-il choisi également ? Babylone ne voulait pas penser à cela, c'était se faire un mal qui ne servait à rien. Il l'avait choisi elle et elle l'avait choisi lui, il ne fallait pas chercher constamment la petite bête. Elle avait connu beaucoup d'hommes, de tout horizon. Il fallait qu'elle passe à une étape supérieure. Peut-être qu'il était venu le temps pour elle de retrouver une relation stable, n'être qu'avec un seul homme. Être deux, juste deux. Ça lui semblait assez idyllique pour le moment. Voilà qu'elle se ramollissait mon Dieu. Il lui écarta quelques mèches, saisit sa main. Tous ces gestes étaient tellement doux et délicats. Elle n'était pas habituée, ça lui faisait tout drôle. « Vous êtes bien charmante dites-moi. Ça vous dirait une promenade ? »[/b] Oh, vraiment ? Quel ton pompeux ! Ce n'était vraiment pas approprié dans ses lieux et surtout pour elle. Elle restait une fille des bas quartiers, on ne lui parlait jamais comme ça. Durant sa jeunesse en tant qu'héritière Sturridge c'était différent, oui avant qu'elle ne devienne une « dévergondée ». Babylone ne regrettait pas, elle ne voulait plus de la vie en tant que Sturridge. Oh non, elle avait bien compris que ce n'était pas sa place. Elle ne s'y sentait pas bien. Elle était mieux avec les filles même si ce n'était pas tellement la vie rêvée d'une jeune femme de vingt-et-un ans. Et bien tant pis, c'était la sienne.

Babylone décida de prendre les choses du bon côté. Tandis que Seth se dégageait pour lui présenter un bras à saisir, elle se retint de rire. C'était tellement comique ! Ils étaient vraiment passés du coq à l'âne en très peu de temps. Bien sûr la tournure des choses lui plaisait énormément. De l'insouciance, elle ne voulait vivre que de cela pendant au moins une heure. Une heure ? Ce n'était rien, non ? Évidemment que ce n'était rien à l'échelle de toute une vie. Elle avait toujours recherché la liberté, être avec Seth c'était aussi être libre. « Allez, viens. Il fait magnifique, ça serait dommage de rester enfermé ici. » C'est vrai. Plus besoin de se cacher, hein ? Cela faisait bien longtemps qu'elle ne s'était pas balader comme cela. Une balade, ça ne pouvait faire que du bien. « Je te kidnappe pour la journée. Après tout, tu ne travailles que la nuit, j’ai raison ? » Oui elle ne travaillait que la nuit, elle n'avait pas d'impératif. Après tout, elle n'avait rien de prévu. Pas d'informations à donner à quelqu'un d'inconnu, elle n'avait jamais vendu les informations de Seth. De toute façon, il n'avait jamais vraiment parlé de la Guerre Mangemort/Phénix et plus ils s'étaient, moins Babylone avait eu l'envie de l'interroger. Ce n'était pas ce qu'il y avait entre eux donc aucun intérêt. Babylone agrandit donc son sourire avant de répondre à Seth : « Je pense pouvoir me libérer, je dois juste regarder mon agenda. Elle fit une pause, faignant de réfléchir avant de poursuivre : « Je n'ai rien comme c'est pratique, n'est-ce pas ? » Elle se leva pour être à la même hauteur que lui. Enfin c'était vite dit, il était plus grand qu'elle donc elle ne pouvait pas être à sa hauteur. Comprenez simplement qu'ils étaient tous les deux. Elle attrapa son bras et dit doucement. « Emmène moi ailleurs. Il nous reste tellement à découvrir. Cette chambre on la connaît déjà bien assez. » Était-ce un au revoir ? Babylone ne souhaitait pas tellement revenir. Elle souhaitait que c'était un chapitre terminé de leur histoire. Ils avaient passé de bons comme de moins bons moments ici et elle voulait autre chose maintenant que des moments dans un motel. Ce lieu représentait aussi la honte et il n'était pas question que leurs instants ponctués d'amour physique aient lieu ici désormais. Ailleurs. Babylone ne savait pas où était cet ailleurs mais elle avait hâte de partir à sa découverte surtout si c'était au bras de Seth.
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