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 just tonight I won't leave - pv. cassiopée

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MessageSujet: just tonight I won't leave - pv. cassiopée   just tonight I won't leave - pv. cassiopée EmptyLun 16 Jan - 5:25

just tonight I won't leave - pv. cassiopée Tumblr_lxuziy0Pwl1qfz48zo1_500
just tonight I won't leave.
and I'll lie and you'll believe.

image (c) tumblr
citation (c) the pretty reckless
cassiopée e. cayrel + ethan ward


« Oh sérieusement, les Frelons ? Il n'y a plus que les nés moldus pour supporter cette équipe ! » « Ils ont fait de très bons scores l'année passée, bien mieux que les Harpies. Au moins l'équipe n'est pas composée que de filles ... » « Les Harpies sont toutes de sang pur, elles. » Ethan laissa le reste de la conversation filer sans y prendre part ou même s'y intéresser. Le Quidditch lui semblait un divertissement bien futile et inutile au vu de la situation actuelle du monde magique. Et surtout en considérant sa propre situation. Il n'avait pas la tête à parlementer des heures sur les performances d'une équipe, ou même simplement de se renseigner sur les scores du dernier match. Si on lui demandait, il copiait l'opinion de Tyler, un de ses camarades de dortoir les mieux renseigné mais en vérité il n'y connaissait rien. Il n'aurait pas été capable de citer le nom de trois équipes sans réfléchir un minimum avant. Il avait bien d'autres préoccupations en tête, des choses qui accapareraient toute l'attention de son esprit. Sa vie ressemblait maintenant à un éternel spectacle et rester dans son rôle demandait toute sa concentration. Envolé le Ethan solitaire, pas bavard, invisible aux yeux de tout le monde. Il se faisait maintenant passer pour vil, méchant et complètement adhérant aux idées des Obscurs. Et la plupart de ses camarades étaient bien trop fiers d'avoir réussit à l'influencer pour se rendre compte que tout ceci n'était qu'un mirage.

Le regard d'Ethan se promena sur la salle commune. Il connaissait la plupart des Serpentards, exceptées les premières années qui n'étaient là que depuis quelques semaines. Et il détestait la plupart d'entre eux. Les seuls qu'il supportait vraiment et sur le long terme c'était la bande avec laquelle il trainait. Des Sang Pur, Obscurs mais bien moins cruels et sadiques que les autres. Ils étaient avant tout des adolescents qui souhaitaient s'amuser et cela les rendait nettement plus supportables aux yeux d'Ethan. Puis son regard tomba sur une jolie demoiselle aux longs cheveux blonds et Ethan se perdit encore plus dans ses pensées. Cassiopée Cayrel était la pièce maitresse dans le jeu de sa vie à l'heure actuelle. Elle était celle qui lui ouvrait les portes du monde qu'il avait besoin d'intégrer mais cela avait un prix. Avec elle, Ethan devait se montrer plus vil, méchant et cruel qu'avec aucune autre personne du château. Il était celui qu'elle avait envie de voir en lui, se pliant à chacun de ses désirs sans qu'elle en ai réellement conscience. Car si Cassiopée avait découvert que Ethan n'était pas sincère, qu'il se servait d'elle et exécutait ce qu'elle souhaitait, la guerre aurait été déclarée dans la seconde. Cassiopée était une pièce importante certes, mais une pièce dont il fallait se méfier. Ethan savait que jamais elle ne devait douter de lui. Et c’était précisément ce qui arrivait ...

La rumeur avait commencé à circuler en début de semaine, venue d'une source inconnue : Ethan était loin d'être celui qu'il prétendait. De cette idée générale un fourmillement de petites rumeurs avaient commencés à circuler, des plus réalistes - il était presque né moldu - aux plus folles - il était un espion des Mangemorts pour surveiller les élèves. Le Serpentard avait préféré les ignorer dans un premier temps puis, lorsqu'une fille de son année l'avait confronté, il avait simplement rétorqué qu'il avait autre chose à faire que se défendre devant des enfantillages puérils. Il gardait son air assuré mais cette simple rumeur avait suffit à semer le doute dans l'esprit de plus d'un élève, ce que Ethan redoutait. Peu de personnes étaient au courant de son ascendance quasiment moldue, de sa pauvreté aggravée et de son indifférence face à la guerre entre sang pur et nés moldus mais il semblait pourtant que l'une d'elle avait fuité l'information ... En partie en tout cas. Ethan se maudissait : il ne pouvait vraiment faire confiance à personne. Pour retrouver la confiance des Obscurs et des Serpentards en général il savait qu'il n'avait qu'une seule option : retrouver celle de Cassiopée. Au royaume des Obscurs elle était la reine. Si il devenait son roi, tous ses sujets lui seraient fidèles. C'était logique, simple mais bien plus difficile à réaliser qu'il n'y paraissait. Pour Ethan qui n'avait jamais eut de petite amie, réussir à séduire Cassiopée Cayrel relevait d'une bonne dose de miracle. Mais il ne comptait pas baisser les bras.

Le dîner était passé depuis presque deux heures lorsque la salle commune commença à se vider. Le jeune homme fut lâché par ses "amis" et prétexta un devoir à terminer pour rester un peu plus longtemps. Cassiopée était toujours en grande conversation avec son amie Ariel et Ethan espérait qu'elles iraient se coucher en dernière. Un petit tête à tête avec la jolie tête bonde devenait indispensable. Il griffonnait distraitement sur son parchemin tout en observant les deux filles du coin de l’œil. Quand l'heure fut assez avancée, elles se levèrent pour aller se coucher. Ethan vérifia sur la salle commune était bien vide et se précipita vers elles avant qu'elles ne montent les escaliers. « Cassiopée ! J'aimerais que l'on discute un peu ... » Son ton était ferme mais sans passer pour un ordre. La blonde Cayrel devait être prise avec des pincettes : pas d'un air supérieur, ni inférieur mais sur un simple pied d'égalité. D'un regard Ethan congédia Ariel, la meilleure amie de Cassiopée et alla s'installer sur le canapé en attendant qu'elle le rejoigne. Il se sentait de moins en moins assuré.

Quand elle se fut assise à côté de lui, il tourna la tête vers elle avec un sourire. « Ca fait un moment que l'on a pas eut l'occasion de parler. » Depuis le début de la semaine en fait, mais Ethan hésitait toujours à aborder le problème de la rumeur de plein front, ou au contraire l'esquiver autant que possible. Il leva sa main et prit une mèche de cheveux de Cassiopée entre ses doigts. Lui qui était si tactile et habituée à se genre de contacts doux avec les filles se retrouvait pourtant bien fébrile. Il ne savait pas vraiment comment séduire une fille comme Cassiopée : devait-il se montrer gentil et adorable, ou au contraire aussi froid et imprévisible que d'habitude ? Ses doigts glissèrent jusqu'à la joue de la jeune fille et finirent par caresser ses lèvres. Allait-il l'embrasser ? Il l'imaginait mal. Il n'avait jamais embrassé de fille et pourtant il semblait que la première fois qu'il allait le faire ça allait être avec Cassiopée Cayrel. C'était inattendu et pas particulièrement plaisant. Pourtant il n'avait pas le choix. Il ne deviendrait jamais son roi en se contentant de lui tenir la main. Et puis elle était jolie si on faisait abstraction de sa personnalité venimeuse ... Il ferma les yeux une seconde puis retira sa main en douceur. Le baiser allait devoir attendre encore quelques minutes, le temps qu'il retrouver son courage. « J'espère que tu n'as pas fait attention aux rumeurs à mon sujet ... Les résistants sont prêts à n'importe quoi pour semer la discorde, c'est ridicule ... Une telle bassesse ne m'étonne pas de leur part. » Le sujet était lancé. Il espérait juste que Cassiopée l'attraperait du bon côté.


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MessageSujet: Re: just tonight I won't leave - pv. cassiopée   just tonight I won't leave - pv. cassiopée EmptySam 21 Jan - 8:51

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« Il faut sans doute payer le prix de ses amours comme on paie celui de ses ambitions. »
Eve Belisle


« Non, ça n’a aucun rapport. » Cassiopée était catégorique. « Mais siiiiiiii, réfléchis deux minutes ! Je te dis c’est presque la même chose ! » Ariel essayait par tous les moyens de convaincre Cassiopée. Chose peu facile, d’autant plus qu’elle était de mauvaise humeur, fatiguée, et persuadée de son opinion. « Non Ariel. » « Si. » se renfrogna son amie. « Le jeu d’échec n’a RIEN à voir avec le jeu de dames. Martin, dis-lui ! » Le Martin en question sortit la tête de son bouquin et la tourna vers les deux filles. « Quoi que Cassiopée dise elle a raison. » Il retourna à sa lecture sous le regard triomphant de Cassiopée et le « nianiania » d’Ariel. Dans un coin de la pièce, elle regardait du coin de l’œil un groupe de garçon, et dans ce groupe plus particulièrement Ethan Ward. Ariel le remarqua, et poussa Cassiopée avec son coude. « Arrête, il va croire que tu t’intéresses. » Ce qui était accessoirement vrai. La Cayrel s’était intéressé, de très près, même. Elle en pinçait même un peu pour lui, et d’une certaine manière, ils sortaient déjà ensemble. En fait, ils auraient dû déjà être proclamés couple aux yeux du château si plusieurs choses n’avaient pas tout foutu en l’air. Premièrement, Ambroise de Sade, le gentil –et sexy- professeur qui lui faisait les yeux doux. Elle n’était pas du tout indifférente, et ne le serait probablement pas tant qu’elle n’aurait pas trouvé mieux. Ceci dit, elle n’était pas infidèle et voulait garder Ethan. Seulement voilà : le deuxièmement était venu appuyé le premièrement. Deuxièmement : Ethan Ward n’est pas quelqu’un à qui on peut faire confiance. Et ceci n’était pas acceptable. Cassiopée avait préféré s’éloigner complètement du Serpentard, puisque ce n’était pas une petite rumeur qui circulait, de ça elle avait l’habitude dans le château. C’était depuis une semaine maintenant qu’Ethan était soupçonné d’un tas de choses, et qu’il ne faisait pas bon de traîner avec lui. Qu’il soit mangemort, Cassiopée trouvait cela presque excitant. Qu’il soit pauvre, quasiment né moldu, pas si Obscur qu’il le prétendait… ça n’avait rien à voir. Et la Cayrel ne pouvait pas se permettre d’ouvrir les portes de son monde à quelqu’un d’aussi mystérieux. Elle avait déjà ouvert plusieurs portes à Ethan en le présentant comme quelqu’un de fiable, de sérieux, d’adorable, de digne, bref, elle lui avait déjà ouvert plusieurs portes et s’il n’était pas fiable, sérieux, adorable et digne, non seulement elle allait être la risée de tout le monde mais en plus elle serait complètement déshonorée. Ethan serait responsable de pas mal de chose et il allait devoir souffrir pour l’affront qu’il lui avait fait. Et elle aimait trop Ethan pour ça, malgré qu’elle ne le désire pas vraiment. Les gens savaient qu’être le petit ami de Cassiopée avait pas mal d’avantage, et que c’était une place convoitée par beaucoup. Ethan devait le savoir aussi, et c’est probablement pour cette raison qu’il regardait aussi la blonde. Celle-ci détourna la tête. Ariel reprit la parole en chuchotant. « Tu devrais retourner voir Ambroise, ça te changerait les idées. » Cassiopée lui fit un sourire méprisant et fut coupée dans son élan de mépris par Martin, qui lui fit un gros bisou sur la joue avant d’aller dormir. Elle le lui rendit en souriant, et remarqua que la salle commune se vidait de plus en plus. « Pourquoi Ethan reste ici ? » susurra la blonde à son amie. Ariel haussa les épaules. « Il veut peut-être te parler. » « Probable. En tout cas, moi j’ai pas envie. Du tout. On continue notre discussion en haut ? » Ariel hocha la tête, et elles se levèrent toutes les deux. Ils n’étaient dorénavant plus que trois dans la salle commune, et Cassiopée espérait de tout son cœur qu’il écrivait vraiment sur son parchemin et qu’il n’était pas en train d’attendre. Arrivées au milieu de l’escalier qui menait au dortoir des filles, une voix se fit entendre dans le dos des deux Serpentard. « Cassiopée ! J'aimerais que l'on discute un peu ... » Ariel chuchota un « échec » à Cassiopée qui se retourna sans même lui répondre. Elle lui fit un petit sourire, et hésita entre tourner les talons ou le rejoindre. Elle décida de lui donner une chance, parce qu’elle l’appréciait vraiment. Rien que de penser ça, elle se sentit en position de faiblesse, aussi elle se reprit immédiatement et descendit lentement les marches seules, Ariel ayant disparu dans le dortoir. « Elle a toujours le chic pour m’abandonner, celle-là » murmura la blonde. Elle s’affala dans le canapé, voulant montrer à Ethan qu’elle ne comptait pas rester toute la nuit à ses côtés. Il était gentil, mais quand même.

« Ca fait un moment que l'on a pas eu l'occasion de parler. » Cassiopée lui rendit son sourire. « La faute à qui ? » Il ne répondit pas tout de suite, essayant peut-être de trouver une excuse. Ou peut-être éviterait-il la question. La blonde ne lui laisserait pas la possibilité de s’en sortir en évitant la question. S’il ne comptait pas lui parler de ça, elle mettrait le sujet sur le tapis. A la place, il prit une mèche de ses cheveux et la fit tourner autour de son doigt. Le mouvement ne paraissait pas très naturel, mais la blonde ne préféra pas y faire attention. « Qu’est-ce que tu veux, Ethan ? » Sa main passa sur sa joue, qu’il caressa du bout du doigt un instant. « Ethan… Nous savons tous les deux de quoi tu veux par… » Ses doigts atteignirent ses lèvres et les caressèrent un instant, la faisant taire. Elle avait envie de lui dire ‘c’est maintenant que tu m’embrasses, crétin’. Il ne bougea pas. Elle le fixa droit dans les yeux, attendant une réaction quelconque mais il ne bougea pas. Elle le vit cligner des yeux un peu plus longtemps que la normale, et haussa un sourcil. « C’est quoi ton problème ? » S’il comptait la reconquérir en enroulant une mèche de cheveux autour de son doigt, ça n’était absolument pas gagné. C’était même perdu d’avance. « J'espère que tu n'as pas fait attention aux rumeurs à mon sujet ... Les résistants sont prêts à n'importe quoi pour semer la discorde, c'est ridicule ... Une telle bassesse ne m'étonne pas de leur part. » Cassiopée soupira. Déjà, il avait enclenché la discussion sur le sujet sensible qui menaçait leur hypothétique couple. « Je te croirais presque si ce n’était pas Jenny, obscure convaincue, Ariel, ma meilleure amie, Martin, mon meilleur ami, Alistair, obscur convaincu, Sixtine, obscure convaincue, et même ROSE WEASLEY, GRYFFONDOR, RESISTANCE ET ABSOLUMENT PAS MON AMIE qui m’avait transmis la rumeur en me disant que ça craignait un peu de trainer avec toi. Enfin, sauf Rose, qui m’a dit que je devais t’en parler. Evidemment. J’y ai donc un PETIT PEU fait attention, vois-tu. » Ethan déglutit. Qu’est-ce qu’il croyait, que ça serait facile ? « Et puis en plus, je ne vois pas pourquoi les résistants seraient derrière tout ça. Que gagnent-ils à s’attaquer à toi ? Tu as été très discret chez les verts et argents pendant tes premières années, et même maintenant tu n’es pas un membre clé du clan. Ils auraient mieux fait de s’attaquer à William, ou à Malefoy… ou même à Xander. » La blonde soupira. Elle commença à se lever pour partir, la discussion ne mènerait à rien et Ward n’avait pas l’air décidé à passer à l’étape supérieure avec elle. Décroisant ses talons et posant ses pieds sur le sol, elle s’approcha du visage du Serpentard avant de quitter la pièce. Elle frôla ses lèvres mais ne l’embrassa pas, et vira sur la gauche pour s’approcher de son oreille. « Ce n’est pas cette histoire de rumeur qui m’importe le plus. C’est le fait qu’il va falloir que tu changes de stratégie si tu crois toujours à nous deux. Tu n’es plus seul, tu ne l’as jamais été et la certitude que je change de chemin et que je m’éloigne de toi doit être imprimée dans ton petit cerveau. Tu n’es plus le seul et l’unique, et tu ne le seras probablement plus avant longtemps si tu continues. Peut-être même que tu ne le seras jamais. » Avant qu’elle ne parte, elle le fixa. Pendant plusieurs longues secondes, pendant lesquels il semblait hésiter. Il avançait, reculait, discrètement mais suffisamment pour que Cassiopée le remarque. D’autant plus qu’elle avait l’œil. Il se tortillait presque sur le canapé. Voyant qu’il ne passerait probablement pas à l’acte, elle secoua la tête. « T’es vraiment trop con. » Elle tourna les talons, et commença à partir mais sentit une main sur son épaule, qui la stoppait dans son élan. Pas suffisamment pour qu’elle n’ait pas le choix d’avancer ou de reculer, mais juste assez pour qu’elle la sente appuyée sur son épaule. Ethan lui donnait un choix, mais voulait évidemment la retenir. Lui donnant le bénéfice du doute, elle se retourna vers lui. « Tu m’aides pas à ne pas croire les rumeurs, tu sais… »
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MessageSujet: Re: just tonight I won't leave - pv. cassiopée   just tonight I won't leave - pv. cassiopée EmptySam 7 Avr - 23:15

ETHANETCASSIOPEE
just tonight i won't leave

Plus il la regardait, plus Ethan se demandait si tout en valait réellement la peine. Cassiopée représentait tout ce qu'il détestait chez une personne : sang pur avec ses idéaux absurdes, hautaine, narcissique, garce et plus encore. Il semblait impossible de lui trouver une seule qualité, hormis peut être le charisme vu comment les gens se pressaient autour d'elle. Il l'écoutait parler sans réagir, obsédé par son propre but et ne voulant pas être distrait. C'était déjà assez difficile comme situation. Le rôle que jouait le jeune homme n'était pas difficile en soit, les gens avaient tendance à croire ce qu'ils avaient envie de croire mais ça le mettait dans une position tellement inconfortable qu'il avait envie de tout envoyer promener. Mais à chaque fois le visage de sa sœur ou de sa mère lui revenait en tête et il savait qu'il devait tout faire pour les protéger. Quitte à devenir quelqu'un de détestable, côtoyer des gens de la pire espèce et s'enfermer dans une vie mensongère. Ethan avait toujours eut un sens exagéré du sacrifice dès qu'il s'agissait de sa famille.

« Je te croirais presque si ce n’était pas Jenny, obscure convaincue, Ariel, ma meilleure amie, Martin, mon meilleur ami, Alistair, obscur convaincu, Sixtine, obscure convaincue, et même ROSE WEASLEY, GRYFFONDOR, RESISTANCE ET ABSOLUMENT PAS MON AMIE qui m’avait transmis la rumeur en me disant que ça craignait un peu de trainer avec toi. Enfin, sauf Rose, qui m’a dit que je devais t’en parler. Evidemment. J’y ai donc un PETIT PEU fait attention, vois-tu. » Cassiopée le remettait à sa place, rien d'étonnant à cela. Mais la pilule était assez difficile à avaler parce qu'il ne savait pas très bien comment s'y prendre avec elle. Se laisser hurler dessus dans rien faire reviendrait à de la soumission, ce qu'elle n'aimerait sans doute pas, mais si il élevait la voix elle risquait de s'énerver encore plus. La Cayrel était une fille bien compliquée. « Et puis en plus, je ne vois pas pourquoi les résistants seraient derrière tout ça. Que gagnent-ils à s’attaquer à toi ? Tu as été très discret chez les verts et argents pendant tes premières années, et même maintenant tu n’es pas un membre clé du clan. Ils auraient mieux fait de s’attaquer à William, ou à Malefoy… ou même à Xander. » Effectivement, l'excuse d'Ethan n'était pas la meilleure qui soit. Mais il se sentait mal d'être remit ainsi à sa place. Cassiopée lui faisait bien comprendre qu'il n'avait aucune importance pour le clan des Obscurs vu qu'il n'aurait pas fait une bonne cible. Lui qui pensait avoir gagné des points auprès d'elle avait maintenant l'impression de se retrouver tout en bas de l'échelle. Comment une simple rumeur avait-elle pu autant chambouler les choses ? Il maudissait toutes les commères de Poudlard et leurs langues bien trop pendues. Sans elles il aurait eut une chance de s'intégrer à la vie si parfaite de la Cayrel. Au lieu de ça, il allait devoir encore se battre pour regagner une minuscule part de sa confiance et espérer un jour obtenir une place à ses côtés. Vie de malheur.

Il n'eut pas le temps de s’apitoyer plus sur son sort car d'un coup le visage de la blonde ne fut plus qu'à quelques millimètres du sien. Ses lèvres frôlèrent les siennes. Ethan appréhendait le baiser, lui qui n'avait jamais embrassé personne mais elle changea de trajectoire pour placer ses lèvres près de son oreille à lui. « Ce n’est pas cette histoire de rumeur qui m’importe le plus. C’est le fait qu’il va falloir que tu changes de stratégie si tu crois toujours à nous deux. Tu n’es plus seul, tu ne l’as jamais été et la certitude que je change de chemin et que je m’éloigne de toi doit être imprimée dans ton petit cerveau. Tu n’es plus le seul et l’unique, et tu ne le seras probablement plus avant longtemps si tu continues. Peut-être même que tu ne le seras jamais. » Et d'un coup Ethan comprenait pourquoi les gens étaient irrésistiblement attirés vers Cassiopée. Elle dégageait une aura malsaine qui fascinait et soumettait les gens. Ethan gardait le silence, ignorant toujours comment réagir face à la blonde.

« T’es vraiment trop con. »
Elle s'apprêtait à partir et il se décida enfin un agir en posant simplement une main sur son épaule. Il ne voulait pas la forcer à rester si elle ne le souhaitait pas mais lui indiquait qu'il avait des choses à lui dire. Elle se retourna face à lui. « Tu m’aides pas à ne pas croire les rumeurs, tu sais… » Elle n'avait plus l'air aussi menaçante ce qui conforta un peu Ethan. Il admira son visage parfaitement ciselé : un petit nez mutin, des yeux clairs dégageant une aura sombre, des lèvres parfaites... En d'autres circonstances, le jeune homme aurait probablement été follement attiré par Cassiopée. Si son caractère ne rendait pas son physique aussi peu agréable à regarder. Mais elle restait belle malgré son horrible personnalité et ça, il savait le reconnaître. « Tu ne devrais pas douter de moi pour des choses aussi bancales que des bruits de couloir. » Il se rapprocha d'elle, glissa une main sur sa joue. Il reprenait son rôle aussi parfaitement que si il n'en jouait pas un. Ce n'était pas facile mais il y arrivait. Il espérait juste être suffisamment convainquant. « Je ne t'ai jamais donné de raison de douter de moi... » Il la fixait droit dans les yeux, essayant de rendre l'atmosphère lourde de tension. Puis il s'approcha d'elle, se pencha légèrement et déposa délicatement ses lèvres sur les siennes. Voilà, c'était fait. Ce n'était pas particulièrement agréable ou désagréable, juste très étrange. Il posa l'une de ses mains dans le dos de la jeune fille et l'autre sur sa hanche. Alors que le baiser allait devenir plus intense il eut un blocage et se recula soudainement. Le masque qu'il portait depuis des semaines avait disparu. Ne restait plus que le vrai Ethan, incapable d'embrasser une fille comme Cassiopée. « Je ne peux pas faire ça... Je... » Il ne trouvait même pas les mots alors il décida de prendre la fuite. Il lâcha Cassiopée et se réfugia dans les escaliers du dortoir avant même qu'elle n'ait pu esquisser un geste pour le retenir. Il venait de tout gâcher avec Cassiopée, il le savait. Mais étonnamment cela le soulageait.


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MessageSujet: Re: just tonight I won't leave - pv. cassiopée   just tonight I won't leave - pv. cassiopée EmptyVen 27 Avr - 10:05

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« Tu ne devrais pas douter de moi pour des choses aussi bancales que des bruits de couloir. » Cassiopée avait simplement l’impression que tout se répétait et qu’elle ne sortirait jamais de cette histoire. Elle répèterait qu’elle se devait de faire attention aux rumeurs et lui se devait de dire que les rumeurs étaient n’importe quoi. Pour une fois que ce n’était pas un bruit de couloir que la blonde elle-même avait lancé, il fallait bien qu’elle suive ce qui se passait, deux fois plus si ça concernait un possible prétendant. Ethan s’approchait d’elle, et glissa une main sur sa joue. Elle ne bougea pas, attendant qu’il se décide à passer à l’action. La blonde avait laissé assez de temps au jeune homme en face d’elle, plus qu’elle n’en avait jamais laissé à personne. Elle avait vraiment craqué pour lui, mais elle ne pouvait pas poireauter pour l’éternité. Elle n’était pas ce genre de fille de toute façon, et elle avait assez de choix dans la gente masculine pour ne pas avoir à se languir d’un garçon douteux. « Je ne t'ai jamais donné de raison de douter de moi... » Cassiopée se mordit la lèvre. « Je sais… Mais ça ne suffit pas. Tu comprends pourquoi je dois » La sixième année fut coupée par le baiser de Ward. Elle fut surprise, au début, qu’il choisisse cet instant là pour finalement décider d’embrasser sa belle, mais préféra profiter plutôt que de couper l’instant. Elle sentit une de ses mains dans son dos, et une sur sa hanche. Il s’en sortait bien. Cassiopée pensait à pas mal de choses à la fois, et décida d’arrêter de trop réfléchir. La verte et argent avait espérée qu’Ethan passe à l’acte ce soir-là, et maintenant qu’elle y était, elle ne savait plus si c’était une bonne chose ou pas. La blonde n’eut pas à réfléchir plus longtemps : le septième année s’arrêta alors que le baiser devenait vraiment intéressant, et recula d’un coup sec. « Je ne peux pas faire ça... Je... » Elle fronça les sourcils et le regarda un instant. Ward lâcha la sixième année complètement désemparée. Cassiopée fixait le garçon, attendant une suite. Une explication, quelque chose. Elle n’était pas encore énervée, ni triste, ni angoissée, ni rien. Elle voulait juste quelque chose qui pourrait justifier l’attitude du garçon en quelque sorte, rien de plus. Une multitude de scénario passait par la tête de la blonde. Celui qui revenait le plus, c’était qu’elle n’était pas à la hauteur, ce qui la stressait un tantinet. Mais il avait dit je, s’il avait dit je, c’est que ce n’était pas elle. Le doute cependant subsistait, puisque monsieur devant elle ne daignait pas finir sa phrase.

Cassiopée réalisa une seconde trop tard qu’elle ne saurait jamais la réponse. Il s’était volatilisé devant ses yeux. Le temps qu’elle cligne des paupières, il était parti en courant. Elle était là, debout, dans la salle commune, battant des cils. Elle parla le plus fort qu’elle put pour ne réveiller personne mais pour qu’Ethan entende. « Ethan ! Ethan, reviens ». La blonde se demanda s’il était déjà dans sa couette, ou s’il était juste dans les escaliers. N’ayant pas de réponses au bout de plusieurs minutes, elle se tourna vers le canapé, attrapa son sac, fourra le reste de ses affaires qui trainait sur la table dedans et le passa à son bras. Elle prit soin de retirer ses talons avant de monter les escaliers, inutile de faire entendre à tout le monde qu’elle avait trainé dans la salle commune. Son entrée dans les dortoirs serait forcément remarquée par une personne. Il y avait toujours une personne pour voir. La Cayrel avança lentement dans les escaliers. Elle continua à chuchoter, s’il était toujours dans l’escalier des garçons, il l’entendrait. « Je peux donc commencer à dire que les rumeurs ne sont pas des rumeurs mais des faits ? » Pas de réponse. Elle n’en était venue qu’à cette conclusion. Il n’avait aucune autre raison d’être aussi craintif pour autre chose. Cassiopée commença à monter les escaliers et se retourna une dernière fois. « En tout cas, ne réessaie même pas. C’est plus la peine. » Soupirant et se disant à elle-même que ça ne servait à rien ce qu’elle faisait, elle grimpa les quelques marches qui la séparait de sa chambre, de son lit, et d’une bonne nuit de sommeil. Avec un peu de chances, demain elle se réveillerait sans que rien ne se soit passé. Elle avait perdu espoir et foi en la chance, mais on ne savait jamais. Lorsqu’elle ouvrit la porte de son dortoir, Ariel était déjà enfouie la tête dans son oreiller, mais elle ouvrait un peu les yeux. Cassiopée sourit et s’approcha d’elle. « J’avais rien à faire alors je suis allée dormir. » La française s’assit maladroitement sur son lit. Elle avait les cheveux en bataille et baillait. La blonde se changea rapidement et s’allongea sur son lit face à sa meilleure amie. « Raconte. » « Rien, rien, il s’est rien passé. » Cassiopée eut un moment d’hésitation, ne sachant pas vraiment si elle devait lancer les rumeurs ou ne rien dire. Elle avait passé de très bons moments avec Ethan, et même s’il était parfois un peu bizarre, il ne lui avait, à proprement parlé, rien fait de mal. A part cette dernière soirée, mais son cerveau et son cœur compliqués ne lui avaient toujours pas envoyé la précise information, c’est-à-dire si elle était triste ou en colère, ou si elle était simplement un peu déçue, blasée, et qu’elle passerait vite à autre chose. Ceci dit, il était lâche et aurait pu lui ruiner sa réputation en faisant une chose pareille. S’il l’avait fait en public par exemple. Et s’il finissait par le raconter à quelqu’un ? Que deviendrait-elle ? Elle ne s’était jamais faite rejetée par un homme de cette façon. Pas par un qu’elle avait vraiment essayé d’avoir, et elle avait toujours tout ce qu’elle voulait. Sa décision s’imposait peu à peu à elle. « Les rumeurs, elles sont vraies. Alors j’ai abandonné, et je suis partie. Inutile de me traîner un mec comme ça. » La blonde aurait deux trois trucs à dire au Serpentard le lendemain matin. Mettre les choses aux clair, ce genre de trucs.
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