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 Tu n'en a pas assez de t'en prendre à moi • Lily L. Potter & Alexander Strampford

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MessageSujet: Tu n'en a pas assez de t'en prendre à moi • Lily L. Potter & Alexander Strampford   Tu n'en a pas assez de t'en prendre à moi • Lily L. Potter & Alexander Strampford EmptyMer 9 Avr - 12:40

Lily L. Potter ∞ Alexander Strampford

Le temps était merveilleux en cette journée de septembre, les couloirs de Poudlard demeuraient déserts alors que les échos d'une foule clairement affolée par une jeu résonnaient contre les parois de ce grand château. Ces échos de rires, et de folie pure venant du célèbre jeu de Quiddich, dont le match Serdaigle-Pouffsouffle demeurait sur le terrain en cet instant. Mais Lily n'aimant pas particulièrement ce jeu, le jugeant quelque peu violent à son goût demeurait dans la salle commune de sa maison, autrement dit Serdaigle désertée par ses occupant au dépens du jeu se déroulant dehors. Le calme qui envahissait la pièce permettait à la rouquine de se sentir sereine, ce qui ne lui arrivait peu ces derniers temps. Elle avait du mal à faire le deuil de sa famille décimée pendant l'été, créant en elle une folie qui l'avait détournée de ce qu'elle était vraiment. Malgré les regrets qui l'assaillaient de toutes parts, elle ne pouvait changer ce qui avait été fait, et de ce fait faisait en sorte de calmer le jeu en se faisant discrète le plus possible. Retournant à ses livres, et ses parchemins, isolée dans une bibliothèque souvent désertée par les élèves n'aimant pas devoir s'enfermer pour étudier, bien que parfois cela leur fut forcé. Grace au match qui se déroulait, les cours étaient suspendus puisque tout le château hormis elle, à sa connaissance et les personnes collées, furent en train d'assister à ce sport qui fascinaient plus d'un sorcier. Lily pouvait ainsi se permettre un moment de détente dans la sérénité et le confort de la salle commune avant que celle-ci soit envahie par des cris hystériques de victoire ou des grognements de défaites, puis au brouhaha des commentaires face au match comme si le fait d'en parler pouvait changer la donne, ou refaire le match une nouvelle fois.
La rouquine sortit de son sac l'ancienne édition de l'Histoire de Poudlard du temps de ses parents, ce livre mythique qui avait été supprimer à la suprématie du Mage Noire créant un nouveau système et de ce fait, un livre à son effigie. L'édition du temps de ces parents était magique selon la rousse, la lire la menait dans un monde imaginaire où elle pouvait rêver de liberté et de rires, ce que malheureusement se faisait rare par les temps qui courraient à Poudlard.
Elle enviait les élèves qui avaient pu vivre dans la sérénité de l'avant Voldemort, qui ne pensait qu'à les cours, le Quidditch et s'amuser près du lac. Pouvant rentrer dans leur famille aux vacances, ou faire le trajet avec ses amis dans le Poudlard express. Même imaginer un ciel magique dans la grande salle qui soit différent du ciel nuageux constant qui demeurait en ces temps obscurs. La Serdaigle aimait s'imaginer vivre à cette époque avec ses amis réalisant que tout aurait été différent, pas de clans, pas de mort, pas de magie noire, juste une euphorie générale.
Elle entama sa lecture en ouvrant la fenêtre ce qui lui permit d'entendre les résultats du match de l'extérieur, la curiosité l'emportant sur la tranquillité, de plus elle préférait savoir si elle allait devoir supporter la bonne ou mauvaise humeur de ses camarades de Serdaigle. Alors qu'elle était plongée dans ses pages, elle entendit le tableau de l'entrée s'ouvrir ce qui la surprit s'attendant pas à voir une personne déboulée dans la pièce. Lorsqu'elle leva les yeux de son livre, un soupir désespéré s'échappa de sa bouche. Devant elle se tenait Alexander, un Serdaigle du côté obscur d'après ses sources. Elle le vit s'approcher et s'asseoir sur le même sofa qu'elle alors que ce fut le seul pris dans la pièce.
" Dis moi, qu'est-ce que tu veux ? " Demanda-t-elle d'une voix dénuée de sympathie.
Alexander, ne cessait depuis qu'elle le connaissait de venir à sa rencontre et de l'exaspérer au plus haut point et elle pouvait certifier qu'à ce jeu-là il méritait la médaille d'or voir même de la coupe championne. Il ne cessait de l'importuner lorsqu'elle espérait un peu de tranquillités, et d'être dans la même maison était une véritable poisse selon la Serdaigle qui maudissait chaque jour de se retrouver en face de lui quand celui-ci s'ennuyait et décidait de venir ennuyer la rousse. Elle sut au regard du jeune homme que son moment de paix était bel et bien révolu, car celui-ci ne comptait pas la lâcher de sitôt. Ce garçon provoquait souvent en elle de l'exaspération qu'elle ne se faisait pas prier pour lui en faire part ainsi que de remarques sanglantes qui lui venaient à l'esprit. Mais il restait de marbre et continuait son manège, dont elle ignorait le but premier en dehors de la mettre dans tous ses états, et pas dans les bons sens des termes.
" Ça ne te tenterait pas d'aller polluer l'air de quelqu'un d'autre que moi, ou encore mieux, tu n'aimes pas le Quidditch, tu sais il y a un match dehors tu devrais rapidement y aller ou tu loupera toutes les bonnes actions. " tenta-t-elle en espérant même si cela était vain qu'il parte. Mais elle eut le droit à un sourire qu'elle qualifierait de rictus de la part du jeune homme qui à en juger par son air amusé ne comptait pas s'en aller.
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MessageSujet: Re: Tu n'en a pas assez de t'en prendre à moi • Lily L. Potter & Alexander Strampford   Tu n'en a pas assez de t'en prendre à moi • Lily L. Potter & Alexander Strampford EmptySam 12 Avr - 12:01


Bien que le sport fasse partie des activités qu’Alexander pensait indispensable à sa vie, le Quidditch n’avait jamais réussi à s’attirer ses faveurs. Le jeune aigle n’avait jamais été attiré par les jeux d’équipe dans lesquels on trouvait toujours un élément ou deux inférieurs au reste des joueurs et qui avaient le don de mettre en boule les nerfs de tous les autres. On n’est jamais mieux servi que par soi-même en somme. Il n’aimait pas non plus s’entasser auprès des autres habitants du château dans les gradins à hurler des encouragements inutiles et absurdes. Depuis sa première année, il n’avait assisté qu’à un seul match, voire deux à la rigueur, pas un de plus. Il avait très vite trouvé son propre intérêt à ces manifestations, et celui-ci se trouvait plus dans l’enceinte des bâtiments que sur le terrain de Quidditch.
En ce jour d’ouverture de la saison sportive, le jeune serdaigle n’avait pas changé ses habitudes, bien au contraire, il avait même été plus actif que les années précédentes. Depuis les évènements de cet été, les règles devenaient progressivement de plus en plus dures et il lui fallait redoubler d’ingéniosité pour mener ses petites activités illicites. Seuls les plus avertis, et le sorcier faisait bien sûr partie de ceux-ci, avaient connaissance de ce cercle restreint de trafiquants qui s’épanouissait les jours où le château se vidait de sa populace. Au fil des années, Alexander s’était fait une place de choix au sein de ce réseau et il en tirait plusieurs des ficelles. Il avait notamment un jeune Serpentard à ses côtés qui l’aidait pas mal et était chargé de dépouiller quelques dortoirs ou de prendre quelques risques dans des endroits plus périlleux. Le jeune homme avait donc passé le début de son après-midi dans les sombres couloirs des cachots à mener son petit trafic et à remettre son petit camarade à sa place. Ce dernier avait une tendance à prendre de l’assurance au fur et à mesure des années, mais Alexander avait toujours les mots qu’il fallait pour asseoir à nouveau son influence sur le petit être au moyen de veines promesses et de paroles soyeuses. Ce qui n’était pas bien compliqué au final car le petit Serpent avait une certaine admiration pour son aîné. Une admiration qui tenait plus de la peur qu’autre chose mais selon les pensées du Serdaigle, il s’agit aussi de la plus sûre des admirations possible.
Dans les entrailles du château, les clameurs venues du match lui avaient été épargnées, mais  tandis qu’il reprenait le chemin de son dortoir le vague brouhaha de la foule en folie arriva jusqu’à ses oreilles. A l’instant où les éclats de joies firent vibrer ses tympans, il leva les yeux au ciel et accéléra le pas. Ses chaussures claquaient sur le sol dallé des couloirs et résonnaient dans le vide qui l’entourait. Parmi tous les sons qu’il avait entendu jusqu’à présent, celui-ci faisait partie de son top dix. Il était le témoin de sa présence, l’expression de son passage, du martellement éphémère de sa vie dans l’immensité du temps. Il s’agissait là de l’expression même de son passage bruyant et dérangeant dans ce monde. Lorsqu’Alexander marchait ainsi, seul dans un couloir avec pour seul compagnon son pas vif et net, il relevait encore plus la tête, le regard complètement sorti, presque provocateur, il sentait qu’il pouvait prendre pleinement conscience de son être, de la place qu’il prenait et de l’air qu’il déplaçait sur son passage. Autrement dit, il s’entendait exister, et cela n’avait pas de prix.
Seule, de temps en temps, une fenêtre laissée négligemment ouverte, le dérangeait dans sa contemplation de son existence pure. Derrière lui les fenêtres en question claquaient avec violence sous l’effet du sortilège informulé qu’il lançait à leur destination.
Chemin faisant, ses pensées se mirent à vagabonder vers ses livres qui l’attendaient bien au chaud sous son lit. Un livre particulièrement retenait toute son attention depuis quelques jours. Il s’agissait d’un vieux grimoire en couverture de cuir noir relié par une tige de métal aussi froide que le marbre. Peut-être arriverait-il à se plonger dans la lecture de ses lignes finement tracées avant le retour de la horde de supporteurs. Insensiblement, sa marche s’était encore accélérée sous l’effet de l’excitation qui commençait à le gagner. Nombreux sont ceux qui pensent le jeune Serdaigle dépourvu de ce genre de sentiment, ils se trompent lourdement. Le vil aigle avait juste appris à se rendre le plus placide possible et à garder ses véritables sentiments bien cachés au fond du puits sombre de son âme.

Le chemin des cachots jusqu’à la salle commune des Serdaigle était assez longue, et malgré son endurance acceptable, Alexander commençait à maudire le dédale de couloirs et d’escaliers à n’en plus finir. Sans doute la perspective de la lecture de son livre sur une pratique magique proscrite rendait les couloirs encore plus longs que de coutume. En effet, depuis quelques années déjà, depuis sa troisième année exactement, le jeune sorcier avait découvert l’occlumentie  dans un ouvrage de la librairie et depuis ce jour-là, il se passionnait pour cette pratique particulièrement complexe et extrêmement difficile à maîtriser. Il s’en était fait son challenge personnel, son but caché, sa boite de pandore…Or, lors d’une de ses déambulations estivales sur le chemin de traverse, il était tombé sur ce livre magnifique dans la longue file de livres alignés dans une librairie à l’aspect miteux. Ses doigts blancs et délicats avaient effleuré la tranche glaciale du grimoire et un léger frisson avait alors parcouru l’échine du jeune homme. Malgré le prix assez élevé de l’ouvrage, il n’avait pas hésité une seule seconde.

Alexander arriva devant l’entrée de sa salle commune sur ce souvenir. Une fois le mot de passe fourni il s’engouffra dans la porte qui s’ouvrait devant lui et entra d’un geste souple dans le vaste  espace désert de la salle commune. Enfin pas si désert que cela puisqu’une jeune sorcière était assise pratiquement en face de lui dans un des nombreux sofas de la pièce. Il reconnut immédiatement la crinière rousse de la fameuse Lily Potter. En une seconde ses plans pour les prochaines minutes basculèrent et changèrent du tout au tout. Il ne pouvait se permettre de louper une occasion de venir chatouiller l’aiglonne de son impertinence. Surtout qu’ils étaient seuls, pour une fois. Son cher livre lui, lui appartenait et serait encore là dans une heure ou deux. La rouquine sembla plutôt perplexe de voir quelqu’un débarquer dans la pièce. Visiblement elle aussi avait préféré fuir le tumulte du match. Il la dérangeait donc en plein moment de solitude, de recueillement peut-être. Encore mieux. La rouquine le salua d’ailleurs d’un : « Dis moi, qu'est-ce que tu veux ? » peut sympathique.
Prenant le temps de répondre, le jeune sorcier continua d’avancer comme s’il n’avait rien entendu, faignant à peine de remarquer sa présence plus que cela. Il alla jusqu’à s’asseoir juste à côté d’elle, sur son même sofa, dans une parfaite désinvolture à peine dissimulée.
« Ça ne te tenterait pas d'aller polluer l'air de quelqu'un d'autre que moi, ou encore mieux, tu n'aimes pas le Quidditch, tu sais il y a un match dehors tu devrais rapidement y aller ou tu loupera toutes les bonnes actions. »  Repris la jeune femme. Il ne pût s’empêcher d’esquisser un léger sourire amusé, il devinait à ses paroles, à son ton, aux plis de son front et à la noirceur de ses pupilles qu’il n’était vraiment pas le bien venue. Elle lui facilitait presque la tâche. Car oui, n’allez pas croire que le petit monsieur s’amuse à venir importuner la petite femme juste pour son simple plaisir. Non, il existe une véritable finalité à son petit manège. Une finalité qu’il est bien difficile de déceler. Le vil aiglon cherchait tout simplement à attirer Lily dans ses filets, la séduire et à lui faire rallier sa cause. Autrement dit, l’attirée du côté obscur…


« Bonjour Lily, je t’ai connu plus aimable. Nostalgique peut-être du Poudlard de papa et maman ? » Dit-il d’un ton léger après un rapide coup d’œil au livre qu’elle tenait entre les mains. Une relique de l’ancienne Histoire de Poudlard.  
« Mais pardonne-moi, je suis maladroit. Je n’aurais pas dû évoquer ta famille ainsi, ce doit être un sujet douloureux pour toi je m’excuse…Je n’ai pas encore eu l’occasion de t’adresser toutes mes condoléances, donc toute mes condoléances Lily ».
Certes, il n’en pensait pas un mot mais…Jouer est si amusant qu’il ne pouvait s’empêcher de mettre à l’épreuve son talent oral.

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