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 DEMYAN & SCARLETT X Catch me, hurt me, kill me

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MessageSujet: DEMYAN & SCARLETT X Catch me, hurt me, kill me   DEMYAN & SCARLETT X Catch me, hurt me, kill me EmptyJeu 9 Jan - 5:56


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Catch me, Hurt me, Kill me


Il ne faut pas croire que la vie de Scarlett se limite à une vie misérable planquée dans les cuisines des Trois Balais. Non, loin de là. Scarlett a même une vie plutôt mouvementé en dehors de son boulot. Elle passe une main dans ses cheveux, poussant un soupire, elle scrute les alentours pour s’y retrouver dans le foutoir de son appartement. En désordre, certes, mais un désordre parfaitement organisé. Elle s’y retrouve presque mieux que lorsque l’appartement est rangé. Ses clés, par exemple. Elle sait exactement où elles sont planquées. Elle les voit très clairement dans sa tête. Elles se trouvent sur une pile de vieilles gazettes que la demoiselle garde pour de mystérieuse raison. Enfin, pas si mystérieuse. Ce ne sont que des restes de journaux. La brune s’est amusé à conservé tous les articles qui concernait de près ou de loin les personnes qu’elle connaissait. Parfois, c’était le seul moyen d’avoir de leur nouvel. Quoi qu’il en soit, elle est malheureusement incapable de se souvenir où la pile se trouve dans son appartement. Elle passe d’une pièce à l’autre, envoyant valdinguer l’un ou l’autre t-shirt abandonné ici et là. Tant et si bien que lorsqu’elle met la main sur ses clés, elle ne sait plus où se trouve son sac. Elle laisse échapper un grognement, exaspéré par un manque total d’organisation. C’est à s’en arraché les cheveux tant elle est désespérante. Elle finit par retrouver ses précieuses affaires, camouflés sous les grosses fesses de son énorme chat. Maudit chat. C’est à peine si elle ose le déranger. Ce chat est un véritable petit fauve, capable de lui sauter au visage si elle venait à le déranger pendant sa sieste. Elle tape de son pied contre le sol, espérant que le boucan fasse décamper la boule de poil. Désespérant. Le félin n’a pas bronché le moins du monde. A croire qu’il est programmé pour exaspérer Scarlett. Pressée par le temps et pas si courageuse lorsqu’il s’agit d’affronter son chat, elle s’empare d’un coussin et l’envoie sans le moindre scrupule vers le dormeur. Celui-ci sort ses griffes et bondit sur le pauvre coussin qui n’avait rien demandé à personne. La demoiselle en profite pour s’emparer de son sac, enfiler son écharpe et sortir de l’appartement. Ce n’est qu’une fois dans le couloir qu’elle prend le temps d’enfiler son manteau et  de réajuster le reste de sa tenue. Une vie mouvementée. C’est peu de le dire. Elle file dans la cage des escaliers, saluant la voisine sur son passage.

Elle finit par atteindre l’extérieur, terrassée par un froid plutôt prenant pour la saison. Elle enfonce les mains dans les poches de sa veste. Son menton trouve refuge dans son foulard. Elle lance un regard circulaire sur les environs. Stop. Qu’est-ce qu’il fout là celui-là. Non loin de chez elle, semblant attendre sa sortie, Demyan Vladmirov en personne. Elle laisse échappé un nouveau soupire, roulant des yeux. Pas la peine d’éviter ce garçon, il est du genre plutôt envahissant. Elle fonce droit sur lui, sans craindre les coups qui pourraient s’abattre sur elle. Elle n’attend pas d’arriver suffisamment près de lui qu’elle lui lance déjà un : Tu ne peux pas te passer de moi, Vladmirov. Tu sais que ça passerait presque pour du harcèlement ? Elle s’immobilise devant lui. Elle, évite une confrontation ? Ce n’est absolument pas son genre. Puis Demyan et elle sont devenus plutôt habitué à ce genre de rencontre hasardeuse… Si l’on peut dire. Il faut dire que Scarlett est la seule à être surprise… Et encore, cela devient tellement habituelle que l’on ne peut pas dire qu’elle soit réellement surprise. Que ce soit devant chez elle ou au Trois Balais, le Biélorusse ne lui laisse pas vraiment de répit. Trop de Demyan tue le Demyan. Elle a l’impression de le voir partout. Elle est à la limite de l’indigestion. Mais elle ne prend pas la fuite, quitte à en vomir, elle s’en fout, elle reste là, face à lui. Son regard planter dans le sien sans éprouver le moindre malaise. Pourquoi devrait-elle se sentir mal ? Ce n’est pas lui qui va la faire sentir mal. Certainement pas. Il a beau se sentir supérieur à elle, elle ne le ressent pas du tout comme cela. Non, elle est même plutôt fière de ce qu’elle est. Les Trois Balais n’est peut-être pas une carrière des plus idéale et flamboyante, mais au moins, elle ne s’est pas perdue en chemin, elle est exactement là où elle le désire, en train de se battre pour ce en quoi elle croit fermement : l’égalité des sorciers. Qu’est ce que tu m’veux cette fois ? J’espère que tu as un meilleur prétexte que la dernière fois. Hm… Je vais finir par croire que tu cherches des excuses pour me voir. Et un sourire narquois pour accompagné le tout. Si Scarlett cherche trop le beau brun, elle risque de le trouver assez facilement. Il faut dire que ce beau mâle a un tempérament de feu. Mais Scarlett a toujours été ainsi, impertinente et culottée, quitte à se faire mettre en pièce. Elle assume. Elle attaque. A croire qu’elle n’a pas reçu suffisamment de coup. A croire qu’elle n’a pas encore compris. A moins que ce soit eux qui n’aient rien compris. Elle ne lâchera pas.


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Demyan L. Vladmirov

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MessageSujet: Re: DEMYAN & SCARLETT X Catch me, hurt me, kill me   DEMYAN & SCARLETT X Catch me, hurt me, kill me EmptyVen 7 Fév - 6:52

Une humeur massacrante habitait Demyan depuis cela plusieurs heures, et en aucun cas cette dernière semblait décidée à s’altérer. Chaque personne qu’il croisait depuis qu’il avait quitté son lit et par la même occasion une charmante rousse aux innombrables tâches de rousseur paraissait disposée à représenter l’incompétence britannique dans toute sa splendeur. D’abord, Hippolyte Deveraux lui avait sérieusement tapé sur le système. Ce garçon avait beau être un génie, son instinct de survie devait être prodigieusement absent vu comment il avait voulu négocier avec Demyan concernant les blessures de ce dernier suite à sa dernière transformation lycanthropique. Encore heureux que celui-ci obéissait au père de l’ancien Gryffondor, respectait le pacte qui l’alliait à ce dernier et ainsi réparait plus ou moins les erreurs commises par son géniteur. Encore heureux que le biélorusse voyait un quelconque intérêt en l’existence du franco-britannique. Sinon, Sainte-Mangouste compterait un médicomage de moins dans son hôpital bien trop large étant donné la quantité répugnante de créatures y résidant et y jouissant de soins. Souvent, Demyan était animé par le désir intense de lancer un Impero à Hippolyte et que celui-ci effectue un ménage intensif au sein de l’hôpital des sorciers. Pour être tout à fait honnête, il voyait ce plan comme étant purement ingénieux. Non seulement il se vengerait du sang qui rampait dans les veines du garçon, mais en plus, il réduirait à néant certaines pourritures survivant dans ce pays. Néanmoins, dans un effort surhumain et jusqu’à présent, le jeune homme était parvenu à retenir ses ardeurs meurtrières. Peut-être dans un élan généreux et naïf, il espérait que le génie d’Hippolyte puisse lui apporter quelconques bénéfices vis-à-vis de sa situation. Peut-être aussi parce qu’il n’avait pas nécessairement envie de repartir à la recherche de quelqu’un qui pouvait prendre soin de lui sans divulguer son plus grand secret.

Après Hippolyte, c’était au travail que les nerfs de l’étranger avaient été mis à l’épreuve. Son parrain, Kazhan, avait jugé bon de lui servir un discours qu’il avait que très moyennement apprécié. Manifestement, il prenait bien trop à cœur son rôle de sorcier d’élite pour la brigade magique et ces fainéants d’anglais n’appréciaient guère cela. C’était sans surprise que ce pays tombait en ruine vue l'ignoble mentalité de ses habitants. Demyan ne pouvait comprendre pourquoi leur Seigneur s’évertuait à demeurer dans un pays si pitoyable, lorsqu’il y en avait des mille fois plus honorable. Le jeune homme n’oserait jamais remettre en question les décisions de Voldemort, loin de là. Sans doute celui-ci avait de très bonnes raisons. Si ça se trouvait, cette nation était tellement révulsive que s’il la quittait, il la perdrait dans une sauvagerie répugnante. Si ça se trouvait, il se devait de rester ici comme un parent doit sans cesse veiller sur un enfant aussi dépendant que stupide pour que celui-ci ne commette pas la moindre erreur. Cela n’étonnerait pas Demyan le moins du monde, dans tous les cas.

Quoi qu’il en soit, étant donné qu’il devait réguler ses actions au sein de la brigade, Demyan avait jugé bon de s’orienter vers Pré-au-Lard pour jouir de sa baguette magique et traumatiser quelques vermines là-bas. Il avait plusieurs victimes travaillant dans le village des sorciers, d’ailleurs, il avait plus de personnes qui le haïssaient que l’appréciaient. Mais dans tous les cas, tous le respectaient, et c’était ce qui était essentiel aux yeux du biélorusse. En premier lieu, le sorcier avait envisagé de rendre une petite visite à Liz et la terroriser comme il savait si bien le faire, mais finalement, ce petit jeu commençait un peu à l’ennuyer. Liz n’avait pas assez de courage ni de répondant pour être intéressante, et bien que parfois c’était assez divertissant d’essayer de nouveaux sortilèges de torture ou de lui donner des sueurs froides, Demyan apprécierait bien rencontrer un petit challenge. Il avait rapidement songé à envoyer une missive à Anjelica, toujours à Poudlard, pour arpenter les méandres d’un tout autre jeu, celui-ci de séduction et provocation, mais l’heure n’était pas propice à une escapade à la forêt interdite pour un élève du château de sorcellerie. Ainsi, il restait… Scarlett. Un soupir fila entre les lèvres du garçon à l’idée de la jeune femme. Scarlett était un très bon élément de torture, mais sa nature n’était pas si attrayante. La jeune femme était issue d’une excellente famille, proche de la sienne : les Dwight. Son père parlait le biélorusse parfaitement, et connaissait la culture du pays si cher à Demyan, l’homme étant Ambassadeur là-bas. D’autre part, sa nature britannique avait fait qu’il avait su se lier d’amitié avec la mère du Vladmirov, et qu’ainsi, Demyan avait eu à le connaître assez rapidement. Bientôt, Dwight avait été un des rares êtres britanniques qu’il estimait. Après tout, qu’y avait-il à dénigrer dans cette famille ? Influente, fidèle au Lord, aspirante au succès, de sang pur. Elle n’avait aucune tare… Si ce n’était Scarlett.  

Dans une névrose absolue ou une envie de rébellion complètement débile, Scarlett semblait s’orienter de plus en plus vers les idéaux clamés par l’Ordre du Phénix, cette association répugnante voulant l’égalité entre tous sorciers, créatures, moldus, enfin bref, un gâchis. Demyan ne comprenait pas comment cette fille qui avait été son amie jadis pouvait se tenir, voire respecter les nauséabonds idéaux de tels énergumènes. Bien sûr, rien n’était officiel, et le père de Scarlett avait jugé bon de demander à l’aîné des Vladmirov de mener sa petite enquête. Ce que le jeune homme effectuait depuis. Et comme si le destin venait de choisir ses plans de l’après-midi pour lui, l’anglaise fusait sur lui, cet air déterminé qui ne la quittait que très rarement affiché sur son visage. « Tu ne peux pas te passer de moi, Vladmirov » Un rire franc lui répond.  « Qu’est ce que tu m’veux cette fois ? J’espère que tu as un meilleur prétexte que la dernière fois. Hm… Je vais finir par croire que tu cherches des excuses pour me voir. » « Je n’ai besoin ni d’excuses, ni prétextes pour te voir, Scarlett. Je n’obéis qu’à mes désirs, tu le sais bien. Je ne m’en cache aucunement. » Le garçon laissa glisser ses doigts sur le visage fin de son interlocutrice, appuyant sans ménagement sur un bleu qu’il lui avait laissé en souvenir de leur dernière rencontre. « Je m’interroge encore sur ce que tu cherches à prouver. » Un sourire narquois étirait les lèvres du jeune homme. « Mais cela uniquement dans mes bons jours, car la majorité du temps, tout ce que tu parviens à faire est de me dégoûter violemment. » Il avait une envie pressante de raviver cette ecchymose sur le minois de son interlocutrice. D’ailleurs, il décida qu’il ne s’en priverait pas : il s’était bien trop retenu ces derniers jours. L’adolescent extirpa vivement sa baguette magique de son manteau pour affliger une blessure à la brune. Celle-ci lui répondit par un cri d’indignation, suivi d’un crachat dans sa direction. « N’es-tu donc plus sorcière, Scarlett ? Tu ne sais même plus te protéger avec ta baguette magique ? Maintenant tu craches, comme un Potter galeux ? Désolant. » Le jeune homme  s’approcha d’une manière menaçante de la sang-pur.  Le sourire de Demyan s’évanouit, une expression dure empruntant ses traits. « Une honte, oui, c’est ce que tu es, à désirer t’entourer d’éléments si révulsifs et humiliants. Mais dis-moi donc comment se passe ta petite aventure au sein des tiens, ces traîtres à leur sang répugnants ? Tu nettoies déjà leurs assiettes sales, j’imagine que tu as un certain penchant pour les excréments. » Le garçon marqua une pause, faisant fuir d’un regard assassin un sorcier qui passait par là. « A se demander si tu es bien une Dwight. Ta mère n’aurait-elle pas eu plusieurs amants, après tout ? Un moldu ? Un sang-de-bourbe ? Ça traîne tellement, ces abominations, sur cette pauvre planète. » Le garçon jouait avec sa baguette magique, provocateur. « Mais heureusement, chaque problème à une solution. On peut se débarrasser de tout, quand on en a le pouvoir. » Lui faire peur ? Demyan avait bien l’air menaçant, et s’il agissait de cette manière devant Liz, celle-ci se serait sans nul doute évanouie aussitôt. Cependant, le biélorusse savait qu’il fallait bien plus pour troubler son interlocutrice. Malgré tout, elle avait quelques traits provenant des Dwight. « Je peux comprendre que les biélorusses sont plus attrayants et supérieurs aux anglais en tout point, mais il est vrai que je m’attendais à un peu plus de prestance de votre part. Enfin, cela prouve bien que tout ce que vous êtes n’est que des sauvages. D’ailleurs, en parlant de sauvages, tu as réussi à dénicher ce cher James Potter ? Pour quand sont tes plans d’escapade avec les scélérats ? Non parce que ça m’intéresse, tu vois, ce serait bien dommage que tu me quittes sans que j’ai le temps de te dire au revoir. Bien dommage, malheureux, et horriblement malpoli. » Alors que Scarlett tentait de passer son chemin, celui-ci l’agrippa violemment vers le bras, la repositionnant sans ménagement en face de sa personne. « Où est-ce que tu crois aller comme ça ? Tes plans pour la journée sont déjà confirmés : on fait plus amples connaissances. Encore. »
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MessageSujet: Re: DEMYAN & SCARLETT X Catch me, hurt me, kill me   DEMYAN & SCARLETT X Catch me, hurt me, kill me EmptyDim 9 Fév - 11:15

Je n’ai besoin ni d’excuses, ni prétextes pour te voir, Scarlett. Je n’obéis qu’à mes désirs, tu le sais bien. Je ne m’en cache aucunement.Un sourire vint fendre les lèvres de la jeune femme. Elle aurait pu être flattée. Après tout, beaucoup de fille rêverait d'être désirée par le Vladmirov. Malheureusement pour Scarlett, ce n'était pas ce genre de désir qu'elle provoquait chez le beau Biélorusse. Ou du moins, ce n'était plus ce genre de désire. Cela avait sans doute été le cas pendant un temps, lorsqu'elle était encore floue et qu'elle feignait encore de partager les idéaux de sa famille. Depuis, elle avait fait son petit bonhomme de chemin, se détournant des siens. Les doigts du mangemort se glissaient contre son visage. Il effleurait sa peau, lui soutirant un frisson délicieux, bien malgré elle. Scarlett tentait de rester de marbre face à cet Apollon, refusant de s'abandonner. Elle était bien au dessus de cela. Quoi qu'il en pense. Puis, il vint palper l’ecchymose qui marquait son visage. Un souvenir qu'il lui avait laissé lors de leur dernière rencontre. Il croyait la brisé à la force de ses points, mais il ne faisait que la conforté dans ses idées, il ne faisait que la rendre plus forte, moralement. La douleur physique n'était rien. Je m’interroge encore sur ce que tu cherches à prouver. Rien. C'était aussi simple que cela. Probablement trop simple pour que Demyan s'en contente. A quoi bon vouloir le lui expliquer. demyan faisait partie de ses étroits d'esprit qui se complaisait dans les idéaux de leurs parents, sans prendre la peine de chercher une quelconque vérité. C'était tellement plus facile. Un mouton. Il suivait bêtement le troupeau. Que pourrait-il comprendre de ses choix, lui qui n'en avait probablement pris aucun sans le consentement de son père. Mais cela uniquement dans mes bons jours, car la majorité du temps, tout ce que tu parviens à faire est de me dégoûter violemment. Un rire fusa. Presque instinctivement. Le jeune homme ne faisait que confirmée ce qu'elle pensait de lui. Elle n'en avait que faire de lui inspirer un tel dégoût. Elle savait de qui cela venait et ne s'en formalisait pas le moins du monde. Puis, une nouvelle attaque. A la baguette. Elle laissa échapper un cri de douleur avant de lui cracher au visage. Il ne valait pas mieux que ça. La douleur lui brûlait la peau. Et pourtant, c'est la colère et la rage qui lui brûlait les entrailles. Elle ancra son regard dans le sien. Ne jamais baisser les yeux. Pas devant quelqu'un comme lui. Elle se faisait violence pour ne pas jouer dans son jeu. Pour ne pas s'abandonner à la violence. C'était trop facile. Si elle répondait, il gagnait.

N’es-tu donc plus sorcière, Scarlett ? Tu ne sais même plus te protéger avec ta baguette magique ? Maintenant tu craches, comme un Potter galeux ? Désolant. Elle laissa échapper un nouveau rire, jaune et acide. Plutôt crever comme une Potter, ici, en crachant, plutôt que de te donner une raison pour m'envoyer à Azkaban. Après tout, combien de membre de l'ordre du phénix était derrière les barreaux d'Azkaban? Là-bas, elle ne pourrait rien faire pour les aider. Elle ne serait qu'une vulgaire prisonnière. Ici, elle se savait regardée, mais elle pouvait faire avancé les choses, pas à pas. Peu importe si ce n'était pas de géant. La résistance avançait. Elle avançait. Elle ne laisserait personne l'arrêter. Elle ne laisserait personne la briser. Une honte, oui, c’est ce que tu es, à désirer t’entourer d’éléments si révulsifs et humiliants. Mais dis-moi donc comment se passe ta petite aventure au sein des tiens, ces traîtres à leur sang répugnants ? Tu nettoies déjà leurs assiettes sales, j’imagine que tu as un certain penchant pour les excréments. Un sourire, encore un, alors que ses yeux hurlaient de rage. Un sourire qui était une arme face à toutes les insultes qu'il lui balançait au visage. Un sourire, comme pour lui montrer que cela ne l'atteignait. Oh. Et tu en sais quelques choses n'est-ce pas? Puisqu'il parlait de ses goûts plus que douteux, elle en revenait à leur histoire passé. Enfin, une histoire, une aventure, tout au plus. Mais elle le frappait. Elle répondait. Retournant ses propres mots contre lui. A se demander si tu es bien une Dwight. Ta mère n’aurait-elle pas eu plusieurs amants, après tout ? Un moldu ? Un sang-de-bourbe ? Ca traîne tellement, ces abominations, sur cette pauvre planète. Il s'attaquait à sa mère. Il s'attaquait à sa famille. Il croyait réellement que ça allait l'atteindre? Après tout ce que les Dwight lui avait fait, elle ne se sentait pas le moins du monde offusquer, ni même blessée. Elle serait peut-être même rassurée de ne pas être la fille de son père. Son père. Et quel père. Il l'avait séquestrée et battue. Quel genre de père agit de la sorte? Pouvait-il seulement être appelé ainsi? Demyan essayait tant bien que mal de l'atteindre, mais il oubliait quelques choses, elle n'était pas comme eux. Il ne la connaissait pas suffisamment pour pouvoir la toucher là où cela faisait mal. Mais heureusement, chaque problème à une solution. On peut se débarrasser de tout, quand on en a le pouvoir. Des mots, toujours des mots. cela faisait des semaines qu'il lui cognait dessus sans relâche. Qu'il menaçait sa vie. Et pourtant, elle était toujours là, bien vivante. Il était sans intêret. Il parlait dans le vent. Il parlait. Elle ne l'écoutait plus réellement. Elle se détachait de lui alors qu'il parlait toujours. Oh, elle se doutait que cela n'allait pas être aussi aisé de se défaire de lui. A moins que... Demyan s'écoutait tellement parler qu'il ne se rendrait peut-être pas compte de sa fuite.

Où est-ce que tu crois aller comme ça ? Tes plans pour la journée sont déjà confirmés : on fait plus amples connaissances. Encore. Il lui avait saisi le bras avec une violence qui lui était habituelle. Il la ramena vers lui. Elle ancrait à nouveau son regard dans le sien. Le sourire n'y était plus. Elle le défiait. Elle ne pouvait éviter la confrontation. Elle le savait pourtant. Il était comme cela. Elle ne comprenait pas toujours l'acharnement du jeune homme à son égard. Elle subissait ses humeurs. Bonnes ou mauvaise. dans un sens comme de l'autre, ce n'était jamais bon pour elle. On fait plus ample connaissance? Laisse moi rire. Je sais tout ce qu'il y a à savoir sur toi. Tu es le stéréotype du petit sang pure qui a avalé les conneries qu'on lui a servi dés son plus jeune âge. Tu as ingurgité toute cette merde avec une merveilleuse petite cuillère en or, pour te donner l'illusion qu'il n'y avait rien de meilleur. Tu ne penses pas. Tu te contentes de suivre les idéaux de ta famille. Pauvre petit mouton. Frappe. Mais frappe seulement. Tu crois avoir le dessus sur moi? Tu crois avoir le pouvoir? Ce n'est qu'une illusion de plus dans ton parfait petit monde. Tu es tout sauf intéressant. Une belle gueule tout en muscle qui se donne des airs mystérieux. Il n'y a rien de mystérieux. Tu n'es qu'une bête. Il allait probablement la rouer de coup pour avoir oser s'exprimer ainsi. Peu importe. Qu'il frappe s'il ne pouvait accepter cet image de lui.
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Demyan L. Vladmirov

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MessageSujet: Re: DEMYAN & SCARLETT X Catch me, hurt me, kill me   DEMYAN & SCARLETT X Catch me, hurt me, kill me EmptyLun 10 Fév - 10:22

« Où est-ce que tu crois aller comme ça ? Tes plans pour la journée sont déjà confirmés : on fait plus amples connaissances. Encore. » Voilà qui était confirmé de sa part à l’adresse de la belle britannique. Demyan ne s’acharnait pas sur Scarlett de gaité de cœur, pourtant. Si la famille Dwight n’était pas si liée à la sienne, n’avait pas obtenu tant d’affection de la part de son géniteur, il se ficherait bien des allers et venus de Scarlett, tant qu'elle n'empiétait pas sur son territoire. Quoi que ça le dégoûtait profondément qu’elle s’allie du côté de l’Ordre. Pourquoi ? Il ne comprenait franchement pas les ambitions de la jeune femme sur ce coup-là. Souhaitait-elle se délier de sa famille, de cette histoire, de son héritage ? Était-elle éprise d’une petite crise de rébellion vis-à-vis de sa famille si influente et stricte ? Voulait-elle voler de ses propres ailes ? Le prix qu’elle en payait était absurde si c’était pour cette simple raison que la jeune sorcière agissait ainsi. Pourtant, le biélorusse avait bien du mal à croire que Scarlett ait changé de plan purement par conviction, et non pour prouver quelque chose à ses parents, comme ceux-ci l’avaient insinué et aimaient le croire.

Et le voilà, à faire tirer les vers du nez à une vraie tête de mule, une fille au caractère fort, qui se fiche bien des coups, qui représente toujours la force en tout temps, même quand le sang coule en abondance. Demyan n’était nullement impressionné par cette faculté, il avait été élevé de cette manière, sous les coups. Il en avait reçu des sortilèges de torture, des assiettes en pleine figure, des coups de poing quand il était trop à proximité de son père ou esquissait le moindre faux pas. Il n’avait pas de parents aimants. Sa mère l’avait abandonné avec son frère qui n’était encore qu’un bambin. Son père le modelait par la force pour qu’il soit son parfait petit soldat. Et qu’est-ce que cela lui avait bien apporté ? Sa lyncanthropie. Mais il ne pouvait échapper à son destin, et aujourd’hui, il était fier de l’homme qu’il était devenu. Il se vantait d’être un Vladmirov, d’être le fils de son père, d’être l’héritier du Ministre de la Magie. Il ne voyait que le beau côté de la médaille et étouffait son revers. Pour lui, la souffrance était synonyme de force, de pouvoir, de gloire. Le sang qu’on fait couler n’est que de l’or. Les corps laissés derrière soi les joyaux ornant les marches d’un escalier menant vers la suprématie.

« On fait plus ample connaissance? Laisse-moi rire. Je sais tout ce qu'il y a à savoir sur toi. Tu es le stéréotype du petit sang pur qui a avalé les conneries qu'on lui a servi dès son plus jeune âge. Tu as ingurgité toute cette merde avec une merveilleuse petite cuillère en or, pour te donner l'illusion qu'il n'y avait rien de meilleur. » Demyan se mit à rire. « Tu ne penses pas. Tu te contentes de suivre les idéaux de ta famille. Pauvre petit mouton. Frappe. Mais frappe seulement. Tu crois avoir le dessus sur moi ? Tu crois avoir le pouvoir ? Ce n'est qu'une illusion de plus dans ton parfait petit monde. Tu es tout sauf intéressant. Une belle gueule tout en muscle qui se donne des airs mystérieux. Il n'y a rien de mystérieux. Tu n'es qu'une bête. » Pendant plusieurs minutes, le jeune homme ne put s’empêcher de s'esclaffer d’un rire franc. Les propos de Scarlett lui donnaient tellement matière à en redire, et jamais quelqu’un qui lui était opposé n’avait su tant le distraire. Elle savait tout ce qu’il y avait à savoir sur lui ? Demyan en doutait bien fort. Si elle était consciente ne serait-ce le trois quart de son existence, elle se tiendrait bien plus droite face à lui. Ou elle le fuirait. Voilà tout le drame de ces partisans de l’Ordre, ils croient tout connaître, ils pensent tout avoir compris des autres. Le seul problème, c’est qu’ils écoutent les faibles, qu’ils se font bercer par leur mélodie du malheur, et ainsi, compatissent pour eux. Les forts, les puissants, eux, ne se plaignent pas. Ils avancent, agissent en silence. Pensez-vous réellement que les mangemorts n’ont pas perdu de membres de leur famille ? Qu’ils n’ont pas subi de drames ? Contrairement à ces vermines de sang impurs, de traîtres, d’adorateurs de moldus, les féroces ne montrent pas leur tristesse, leur désarroi, ils l’ingurgitent, endurcissent leur cœur de ces mésaventures. Ils ne vont pas attirer la pitié partout, ne s’allient pas de ceux qui rampent. Car le pouvoir n’appelle que le pouvoir, et la compassion ne sert à rien dans ce monde, au même titre que l’amitié, la loyauté, qui ne sont que des leurres. L’intérêt, l’argent, le pouvoir, l’ambition, ceux-ci sont de vraies valeurs, à chérir pour avancer. Mais Scarlett était trop aveugle pour assimiler cela. Comme ses nouveaux amis, ses récents alliés.

« Parce que tu estimes que ton monde est meilleur que le mien, peut-être ? Ce monde où tu dois te cacher dans la boue, servir tes ennemis à pieds baisés, voir tes camarades se faire carboniser sur un piquet et s’y résoudre qu’en versant des larmes sur les épaules de qui est bien assez faible pour le tolérer ? C’est ça, ton monde meilleur ? Tu as une bien drôle de vision des choses, Dwight. » Le jeune homme s’avança de son interlocutrice, déclarant : « Le monde meilleur, c’est celui où tu as le pouvoir, celui où tu as assez de force pour suivre les bonnes convictions, celui où tu domines les autres, où tu es fort, riche, glorieux, où la seule chose qui coule sur ton corps et sur ceux des autres qui sont proches de toi, c’est le sang. » Le biélorusse fit couler sa main le long de la lèvre ensanglantée de la britannique. Il y recueillit une goute de sang, qu’il étala sur la joue de porcelaine de la sorcière. « Un « mouton », comme tu le dis si bien, est celui qui n’hésite pas à suivre ses congénères jusqu’à la falaise et s’y laisser tomber. Un « mouton » est celui qui court vers la mort le sourire aux lèvres. Crois-tu vraiment que de nous deux, c’est moi, le « mouton » ? C’est moi qui cours vers ma perte ? Regarde ma situation, regarde la tienne. La réponse est claire. » L’ancien Gryffondor dévisagea la plongeuse d’un air mauvais. Il estimait véritablement lui faire une faveur avec le discours qu’il lui servait. Il tentait de lui ouvrir les yeux, au nom de la parole de son père, au nom de l’alliance avec les Dwight que les Vladmirov avaient su préserver au fil des décennies. Mais après cela, il ne faudrait pas lui en demander plus. Le mangemort reprit : « Je ne crois pas avoir le dessus sur toi, je ne crois pas avoir le pouvoir. Parce que contrairement à ce que tu proclames, tout ceci n’est pas une illusion de mon parfait petit monde. Ceci est la vérité. J’ai le pouvoir sur toi, Dwight. J’ai le dessus sur toi. » A chacune de ses dernières phrases, il poussait un peu plus la jeune femme, l’obligeant à commettre des pas en arrière, tout en refusant qu’une certaine distance s’installe entre eux, s’approchant à chaque fois d’elle, menaçant, assassin. « Mon monde est parfait, car il tourne. Car il sait user des bonnes armes pour fonctionner, jouir, prospérer. Le tien, au contraire, s’écroule, car il ne sait que se terrer et s’apitoyer. Dis-moi, qui gagnera la course ? Le champion de la dernière coupe de Quidditch ? Ou une centaine d'handicapés inaptes à marcher droit ? La quantité ne fait pas la force, la qualité le fait. Et voilà toute l’erreur de ta petite alliance. » Le garçon se recula légèrement, tirant une petite bouteille de whiskey pur-feu d’une poche de son manteau. Il l’ouvrit d'un geste brusque, précis, en but une gorgée. « Mais je dois bien te rejoindre sur quelque chose. Dans ma grande générosité, je te l’accorde, je suis une bête. »

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MessageSujet: Re: DEMYAN & SCARLETT X Catch me, hurt me, kill me   DEMYAN & SCARLETT X Catch me, hurt me, kill me EmptyLun 10 Fév - 11:08


Scarlett ne s'était pas attendue à une telle réaction. Mais, face à Demyan Vladmirov, elle ne s'étonnait plus de rien. Elle avait laissé son rire glisser sur sa personne sans que celui-ci ne puisse l'atteindre. Elle était imperméable à tout ce qu'il pouvait lui faire. L'anglaise était encore relativement calme, elle qui était d'un naturel plutôt impulsif, presque inconscient. Elle écoutait la tirade du Biélorusse. A chaque mot qu'il prononçait, chaque phrase qu'il terminait, elle prenait consciente du fossé qui les séparait à présent. Elle allait répondre. Elle ne lui laisserait pas le plaisir de se taire, il le prendrait comme une victoire. Pourtant, cette discussion n'avait pas de fin. Leurs opinions étaient totalement différentes, trop différentes pour qu'ils puissent se comprendre. Non, elle ne parvenait pas à le comprendre. Elle avait été à sa place. Elle avait vécu avec cette même éducation, bercé par des principes, des convictions et des idéaux qu'elle croyait être juste. Elle y avait cru, ou plutôt, elle avait essayé d'y croire. Mais chaque question posée était un pas de plus qui l'éloignait de sa famille. Cela lui avait fait peur. Terriblement peur. Mais elle avait continuer à avancer. Elle était rester fidèle à elle même, elle ne s'était pas cachée pour plaire à sa famille. Elle s'était construite, hors de cette maudite religion. Religion, oui, parce qu'il y avait quelques choses de religieux et de sectaires. Celui qu'ils appelait Seigneur des Ténèbres était vénéré comme n'importe quel Dieu Moldu. Les gens comme Demyan passaient leur vie à détester les moldus, sans prendre conscience des ressemblances qui les liaient à eux. C'était risible. Elle aurait voulu pouvoir trouver les mots pour que Demyan ouvre les yeux et prenne conscience de la bêtise dans laquelle il s'enfonçait de jour en jour. Plus il avançait, plus elle reculait. Elle buvait ses paroles pour mieux les dégueuler. Elle ne le craignait pas, elle reculait, simplement pour le laisser parler, le laisser aller au bout de sa pensée. Stupide pensée. Elle n'avait ni queue ni tête. Du moins, pas pour elle. Scarlett était certaine que pour lui, cela avait du sens, que pour lui, c'était la réalité. Ils n'avaient tout simplement pas la même vision du monde, la même vision des choses. Elle hochait la frimousse à la négative, un sourire désolée sur ses lèvres. Elle allait parler. Elle allait répondre. Elle espérait qu'il aurait la courtoisie de ne pas la couper, même s'il n'était pas d'accord avec ce qu'elle était en train de dire.

Elle prit une inspiration profonde et se lança, simplement. Les morts sortaient seuls, sans qu'elle n'ait besoin de les chercher. Je suis franchement désolée pour toi, Demyan. Je ne m'attend pas à ce que tu comprennes quoi que ce soit. Tu es trop étroit d'esprit. Tu restes persuadés que ta façon de penser est la meilleure, sans comprendre que ceux qui t'entourent n'aspire pas la même chose. Le pouvoir? Qu'est-ce que c'est Demyan? Hein? Tu crois avoir le pouvoir sur moi? Peut-être. En attendant, je suis toujours là, debout, à te tenir tête. Tu as de la force. Ca oui, beaucoup de force, plus que ce que je n'en aurait jamais. Tu as de l'influence. Parce que tu es le fils de... Que tu te comportes comme ils le souhaitent tous. Et moi... Moi j'ai simplement choisi une autre voie que la tienne. Oh, c'est sûre, je ramasse les merdes de pourritures dans ton genre, mais tu sais quoi, le soir, j'arrive encore à me regarder dans le miroir et à reconnaître celle que j'y vois. je n'ai pas envie de me lever un matin, bouffer par les remords parce que j'ai voulu plaire à des imbéciles dans ton genre. Vous ne pouvez pas me changer. Vous ne pouvez pas me réparer. C'est ce que je suis. Et tu sais quoi? Ca fait longtemps que je suis cette fille. J'essayais seulement de trouver suffisamment de courage pour l'être ouvertement, parce que je savais que j'allais me retrouver en face de troll dans ton genre, incapable de comprendre que l'on puisse avoir d'autre idéaux. Je suis condamnable parce que je ne crois pas en la supériorité des sangs? Peut-être, mais tu sais, des connard, il y en a partout, chez les sangs purs comme chez les moldus. Alors frappe autant que tu veux Demyan, je serais toujours debout. Tu ne me briseras pas. Je n'ai pas honte d'être celle que je suis. C'est même plutôt le contraire. A vous voir me taper sur la gueule à chaque fois que je vous croise, ça me conforte dans l'idée que ma simple présence vous dérange. Je resterais là. Rien que pour vous déranger. Je resterais là. Pas que j'apprécie me faire rouer de coup, mais parce que cela vous dérange. Par Merlin, je ne sais pas ce qui vous dérange tant chez moi, mais je continuerais à vous déranger. Vous qui avez tant de pouvoir... Vous vous inquiétez d'une pauvre petite chose misérable comme moi. C'est ta façon de concevoir le pouvoir? Nous n'avons pas la même vision des choses. Elle avait la gorge sèche d'avoir tant parler. Et ce goût de fer dans la bouche. Elle n'avait pas quitter le regard du jeune homme. C'était peut-être un peu incohérent, mais elle avait dit tout ce qu'elle désirait. Ils ne s'accorderaient jamais. Elle le savait, mais elle n'abonnerait pas. Elle continuerait à lutter. Elle continuerait à dire ce qu'elle pense. Elle avait un putain de caractère. Et ce que Demyan voyait comme de la faiblesse, elle le voyait comme une force. Garde ta gloire, ta fortune et tout ce qui va avec Demyan. J'avais tout cela, mais cela ne m'a apporté aucune joie. Elle se rendit compte qu'elle l'appelait Demyan depuis le début. Demyan, pas Vladmirov comme elle avait pris l'habitude de l'appeler lors de leur dernière entrevue. Pourquoi? Elle n'en savait rien. Demyan. peut-être parce qu'elle avait voulu parler à l'ami qu'il avait été il y a quelques temps de cela. Un temps qui paraissait pourtant tellement loin, dans une autre vie. Elle avait finit de reculer, elle s'approcha de lui, les yeux toujours ancrer dans les siens. Aucune trace de peur, ni de tristesse. Venant de Demyan, elle s'attendait à tout et à rien à la fois. Avec Demyan tout éventualité devenait possible.
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MessageSujet: Re: DEMYAN & SCARLETT X Catch me, hurt me, kill me   DEMYAN & SCARLETT X Catch me, hurt me, kill me EmptyMar 18 Fév - 10:32

Ses yeux sombres demeuraient plantés dans ses iris émeraude, assassins, comme si de par cet inébranlable contact visuel, il pouvait la contrôler, il pouvait l’assimiler. Pourtant, tout ce qui semblait se dressait entre eux, c’était cette barrière invisible mais si intense. Cette palissade aux bouts aiguisés, aux tranchants assassins, luisant de centaines de goutes de sang. Du sang, il en avait coulé entre ceux deux-là. Non pas seulement celui que Demyan avait imposé, mais celui qu’ils avaient tous deux versés pour leur cause, pour leur sécurité, pour leurs convictions, pour leurs ambitions. Le biélorusse dévisageait cette femme qui avait jadis représenté une amie. Une personne qu’on lui disait pouvoir s’estimer de confiance. Quelle confiance. Dès son plus jeune âge, l’adolescent avait su que la confidence était pour les faibles, que se confier, qu’avouer, n’avait rien de bon. Qu’on ne pouvait compter que sur soi-même. Il était fidèle, bien sûr. Il servait son Lord obscur, il obéissait à son père. Mais jamais ces individus ne prétendraient pouvoir le connaître en profondeur. Car s’ouvrir à quelqu’un, l’ancien Gryffondor n’avait jamais su le faire.

Comme il l’avait auguré, la Dwight prit la parole, sa force de caractère l’empêchant de se taire. Cette fille n’avait jamais su se comporter, jouer de la stratégie. Elle n’apercevait pas l’opportunité de lui tourner le dos et s’en aller que Demyan lui offrait si généreusement. Non, elle devait parler, étendre son point de vue, obtenir le dernier mot qu’ils s’étaient tant arraché déjà. Qu’ils se volaient inlassablement. Ses nerfs fonctionnaient plus vite que son intellect. Mais elle désirait tant que sa tête prime sur celle de son assaillant. C’en composait presque un majestueux spectacle. Pas étonnant que sa famille se berçait tant à l’illusion qu’elle ne commettait tout cela que par rébellion, et non par aspiration.

« Je suis franchement désolée pour toi, Demyan. Je ne m'attend pas à ce que tu comprennes quoi que ce soit. Tu es trop étroit d'esprit. Tu restes persuadés que ta façon de penser est la meilleure, sans comprendre que ceux qui t'entourent n'aspire pas la même chose. » Etroit d’esprit ? Etrangement, le qualificatif n’offensait aucunement le jeune biélorusse. Il n’avait jamais prôné l’ouverture d’esprit, pour lui c’était complètement absurde de se diversifier à tout accepter. Cela faisait de soi un homme pâle, un homme sans but, sans bagages, sans réelles positions. Il représentait la droiture, oui. Cela était-il mal ? Pouvait-on nommer un défaut le fait que quelqu’un ne branche jamais ? Qu’importe le mouvement, campe sur ses positions ? Que du début jusqu’à la fin soit resté fidèle à lui-même. Tel le bambou qui sait se plier sous la bourrasque mais ne se déracine jamais ? Bien sûr que non. Demyan était fier de lui, vanterait sa dénommée étroitesse d’esprit à quiconque le souhaitait. « Le pouvoir? Qu'est-ce que c'est Demyan? Hein? Tu crois avoir le pouvoir sur moi? Peut-être. En attendant, je suis toujours là, debout, à te tenir tête. Tu as de la force. Ca oui, beaucoup de force, plus que ce que je n'en aurait jamais. Tu as de l'influence. Parce que tu es le fils de... » Il était « le fils de… » Evidemment que son nom de famille lui avait ouvert de nombreuses portes, il lui avait attiré entre autres sa place à la brigade magique du Ministère. Mais il ne fallait pas oublier que sa famille était à double tranchant. Scarlett fermait-elle les yeux sur le sort que son père avait réservé à Zofia ? Son reniement, comment son géniteur n’avait hésité ne serait-ce une seule seconde à la déshériter ? Zofia n’avait plus aucun lien avec sa famille, elle n’était sa sœur que par le sang, et sincèrement, il ne valait rien aux yeux de la famille biélorusse. Quant à Mirka, elle n’était que marchandise à marier, cadeau suprême pour une alliance intéressante. Et uniquement car elle se comportait de manière acceptable, elle jouissait encore de quelques privilèges dont les nombreux que les Vladmirov avaient à offrir. Mais réellement, tout se méritait dans sa famille, rien n’était obtenu de par naissance. Son père avait trop de foi en le dur labeur et la misère.

« Que tu te comportes comme ils le souhaitent tous. » C’était insultant comment Scarlett insinuait qu’il ne pensait pas par-lui-même. « Et moi... Moi j'ai simplement choisi une autre voie que la tienne. Oh, c'est sûre, je ramasse les merdes de pourritures dans ton genre, mais tu sais quoi, le soir, j'arrive encore à me regarder dans le miroir et à reconnaître celle que j'y vois. » Car elle pense que lui, ne sait apprécier l’homme qu’il croise dans un miroir ? Qu’il ignore aimer son reflet, en tirer pure fierté ? Si Scarlett était incapable de faire cela avant, cela prouvait sa dépendance envers les autres cruellement. Le regard qu’elle s’offre n’est-il pas d’ailleurs tant orchestré, tâché par celui des autres ? « Je n'ai pas envie de me lever un matin, bouffer par les remords parce que j'ai voulu plaire à des imbéciles dans ton genre. » Alors elle change d’imbéciles. Elle change de pression. « Vous ne pouvez pas me changer. Vous ne pouvez pas me réparer. C'est ce que je suis. Et tu sais quoi? Ca fait longtemps que je suis cette fille. » Un rire aussi franc que narquois fila entre les lèvres du garçon. «  J'essayais seulement de trouver suffisamment de courage pour l'être ouvertement, parce que je savais que j'allais me retrouver en face de troll dans ton genre, incapable de comprendre que l'on puisse avoir d'autre idéaux. » La force que Scarlett offrait aux autres dégoûtait le jeune homme. Elle était si incapable de vivre par elle-même, finalement. Elle avait tant besoin de support. Elle ne serait jamais forte, elle ne serait jamais pleine de puissance. Elle serait cette fille, si attachée à son reflet, si soucieuse de plaire, de faire ce qui est « bon ». « Bon » pour qui ? Pour elle ? Pour les autres ? Elle l’ignorait elle-même, Demyan en était persuadé.  « Je suis condamnable parce que je ne crois pas en la supériorité des sangs? Peut-être, mais tu sais, des connard, il y en a partout, chez les sangs purs comme chez les moldus. Alors frappe autant que tu veux Demyan, je serais toujours debout. Tu ne me briseras pas. Je n'ai pas honte d'être celle que je suis. C'est même plutôt le contraire. A vous voir me taper sur la gueule à chaque fois que je vous croise, ça me conforte dans l'idée que ma simple présence vous dérange. Je resterais là. Rien que pour vous déranger. Je resterais là. Pas que j'apprécie me faire rouer de coup, mais parce que cela vous dérange. Par Merlin, je ne sais pas ce qui vous dérange tant chez moi, mais je continuerais à vous déranger. Vous qui avez tant de pouvoir... Vous vous inquiétez d'une pauvre petite chose misérable comme moi. C'est ta façon de concevoir le pouvoir? Nous n'avons pas la même vision des choses. Garde ta gloire, ta fortune et tout ce qui va avec Demyan. J'avais tout cela, mais cela ne m'a apporté aucune joie. »

Demyan inspira profondément, pour ne pas laisser ses pulsions « rouer de coups » Scarlett, comme elle avait si bien décrite l’action. Son interlocutrice le dégoûtait, l’ennuyait, l’énervait. Il avait envie de lui lancer un Impero et la faire se mouvoir à son gré. Ne pas avoir cette loque en face de lui, cette fausse Résistante. Il était déçu, odieusement déçu. Mais cela prouvait encore une nouvelle fois que les gens sont rarement aussi forts qu’ils le montrent. Qu’en réalité, ils constituent de si médiocres êtres. « L’unique raison pour que les gens te tabassent, Dwight, c’est parce qu’il y a tes parents, là-bas, qui veulent que tu rentres chez toi et refusent de t’abandonner. La seule raison pour laquelle tu es encore en vie, Dwigth, c’est parce que tes parents dilapident leur pouvoir sur toi. Sur leur tare. Tu dis pouvoir te regarder dans le miroir maintenant que tu as changé de camp, eh bien, peux-tu encore admirer tant ton reflet sachant que tes parents s’affaiblissent à vitesse grand V rien que pour tes nouvelles « aspirations » ? Être si vraie à ta nouvelle personne ? Seras-tu fière de ta réflexion quand ils seront morts et enterrés, ton nom régissant leur malédiction ? »  Le garçon ne quittait des yeux la britannique, guettant sa moindre réaction, prévoyant le choc qu’il imposait en elle. Choc qui se répercuterait en elle ce soir, il le savait pertinemment, qui la priverait sans doute de quelques instants de ce précieux sommeil qu’elle nécessitait tant pour survivre, créature en détresse. « Il n’y a rien qui dérange à proprement parler chez toi, ce qui nous dérange, c’est tes parents, cherchant si désespérément à te récupérer. Sincèrement, tu te penses si importante ? Regarde ma sœur Zofia, mon père l’aurait assassinée si elle avait rejoint l’Ordre et non les stupides Résistants à Poudlard. Au lieu de ça, il l’a déshérité. Et devine quoi ? Elle est encore à Poudlard. Sinon, crois-moi, son sort serait bien sordide. Ma stupide sœur est chanceuse, parce qu’elle a la sécurité de Poudlard. Toi, tu es chanceuse, parce que tes parents empêchent tout le monde qui le souhaite de t’assassiner, débarrassant ainsi le plancher d’un nouveau Phénix indésirable. Si tu es encore en vie, c’est parce que tu es la « fille de... ». Ce pouvoir, cette gloire, dont tu parles et te vantes d’avoir quitté pour mieux, ils sont collés à toi, et tu en profites toujours autant. Mais jouis de ta nouvelle et fausse liberté, tant que tu le peux, parce que bientôt, ce ne sera pas moi qui viendra te parler, mais quelqu’un qui n’en a bien que faire de tes parents et de l’influence des Dwight. Bientôt ce sera quelqu’un de bien plus adepte au Lord qu’aux alliances entre nobles familles qui te rendra visite. » Les propos de Demyan valsaient entre la menace et le désir d’ouvrir les yeux à la jeune femme. « Tu n’as aucun pouvoir. Ne te berce pas de cette illusion. Tu n’es que la marionnette qui tient encore debout parce que les géniteurs le désirent ainsi. La poupée qui se fait chambouler de mains en mains en espérant qu’elle atterrisse au bout d’un moment chez son propriétaire. » Un fin sourire étire ses lèvres, appréciatif de l’image qu’il créait. « Ta petite rébellion, rester là parce que tu nous « déranges » soit disant, tu peux te la garder. Personnellement, j’ai finit mon travail. Tes parents désiraient savoir si tu avais véritablement changé de camp. J’ai ma réponse, pure et nette. Profite bien des derniers instants qu’il te reste. »  
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MessageSujet: Re: DEMYAN & SCARLETT X Catch me, hurt me, kill me   DEMYAN & SCARLETT X Catch me, hurt me, kill me EmptyJeu 20 Fév - 3:36


Scarlett l’écoutait. Elle l’écoutait réellement. Elle cherchait à comprendre ce qui les éloignait tant l’un de l’autre, ce qui les opposait l’un à l’autre. Plus la discussion avançait, plus le jeune homme se braquait et plus il se faisait une image erronée de ce qu’elle était. Il était plein d’apriori. Il ne croyait qu’en une seule vérité et cela noircissait son jugement à l’égard de la jeune britannique. Il ne lui trouvait probablement aucune force de caractère ni même de loyauté. Il ne lui reconnaissait aucune de ses qualités. Il ne parvenait pas à être objectif, son jugement était obscurcit par les choix de Scarlett. Elle aurait pu lui offrir une victoire. Elle aurait pu aisément se détourner de cette conversation fertile et austère. Elle aurait sans doute dû. Elle ne savait pas elle-même pourquoi elle était toujours là. Peut-être parce que Demyan était le vestige des anciennes amitiés qu’elle avait perdues en se détachant de sa famille. Au plus profond de son être, elle savait qu’elle restait attaché à eux, malgré tout ce qu’ils avaient pu lui infliger. « L’unique raison pour que les gens te tabassent, Dwight, c’est parce qu’il y a tes parents, là-bas, qui veulent que tu rentres chez toi et refusent de t’abandonner. La seule raison pour laquelle tu es encore en vie, Dwigth, c’est parce que tes parents dilapident leur pouvoir sur toi. Sur leur tare. Tu dis pouvoir te regarder dans le miroir maintenant que tu as changé de camp, eh bien, peux-tu encore admirer tant ton reflet sachant que tes parents s’affaiblissent à vitesse grand V rien que pour tes nouvelles « aspirations » ? Être si vraie à ta nouvelle personne ? Seras-tu fière de ta réflexion quand ils seront morts et enterrés, ton nom régissant leur malédiction ? »  Si cela la touchait ? Evidemment. Mais comme à chaque fois que le Vladmirov ouvrait la bouche, la Dwight n’était pas du même avis. Elle ne voyait pas les choses sous cet angle. Pour la première fois, elle se laissa submerger par l’émotion. D’un geste aérien et vif, elle calla sa baguette contre la gorge du jeune Biélorusse. Son regard était toujours plongé dans le sien. Il éprouvait tant de satisfaction à la voir réagir qu’il ne pouvait le dissimuler.  Pourquoi ce que ce maudit Mangemort pensait avait tant d’importance ? Elle s’en voulait d’être autant attachée au passé alors que visiblement, Demyan ne l’était aucunement. Il la détruirait comme n’importe quel autre membre du Phénix, sans tenir compte de leur histoire passée.  « Peut-être que si je suis toujours vivante, c’est au bon vouloir des Dwight. Peut-être. Mais crois-tu sincèrement que le sort de ma famille va me faire revenir dans le « droit chemin » ? Si mon père se soucie encore de moi, ce n’est que pour sauver les apparences, pour sauver le nom des Dwight. S’ils me gardent en vie, ce n’est certainement pas parce qu’ils m’aiment et me veulent du bien.  Ils m’ont séquestrée et battue pendant des semaines. ILS sont responsables de leur chute. Ils n’ont pas voulu croire ce que vous avez tous cru et maintenant, ils cherchent encore une solution pour se voiler la face. J’aurais préféré qu’ils me renient. Qu’ils m’achèvent. Je préfèrerais ne plus être associée à eux. Que l’on vienne donc pour moi. Pourquoi attendre que d’autre arrive… Prends la chance qui t’es offerte, Demyan. » Pourquoi attendre si c’était inévitable ? Elle était là, devant lui, alors pourquoi ne tentait-il pas sa chance, lui qui était connu pour son ambition démesurée ? Il semblait la détester, alors qu’est-ce qui pouvait bien le retenir ? La jeune femme finit par baisser mollement le bras, pointant sa baguette sur le sol. Le flot de parole qu’elle avait déversé semblait avoir suffit pour extérioriser sa frustration. Mais Demyan n’en avait certainement pas finit avec elle. Non, ce serait trop simple.


« Il n’y a rien qui dérange à proprement parler chez toi, ce qui nous dérange, c’est tes parents, cherchant si désespérément à te récupérer. Sincèrement, tu te penses si importante ? Regarde ma sœur Zofia, mon père l’aurait assassinée si elle avait rejoint l’Ordre et non les stupides Résistants à Poudlard. Au lieu de ça, il l’a déshérité. Et devine quoi ? Elle est encore à Poudlard. Sinon, crois-moi, son sort serait bien sordide. Ma stupide sœur est chanceuse, parce qu’elle a la sécurité de Poudlard. Toi, tu es chanceuse, parce que tes parents empêchent tout le monde qui le souhaite de t’assassiner, débarrassant ainsi le plancher d’un nouveau Phénix indésirable. Si tu es encore en vie, c’est parce que tu es la « fille de... ». Ce pouvoir, cette gloire, dont tu parles et te vantes d’avoir quitté pour mieux, ils sont collés à toi, et tu en profites toujours autant. Mais jouis de ta nouvelle et fausse liberté, tant que tu le peux, parce que bientôt, ce ne sera pas moi qui viendra te parler, mais quelqu’un qui n’en a bien que faire de tes parents et de l’influence des Dwight. Bientôt ce sera quelqu’un de bien plus adepte au Lord qu’aux alliances entre nobles familles qui te rendra visite. » Scarlett haussait les sourcils. Perplexe. Le problème venait de ses parents, il ne venait pas d’elle et pourtant, Demyan semblait vouloir dire qu’il venait pour les Dwight. C’était incompréhensible. Qui avait-il à redire ? Tout ce que Demyan semblait vouloir lui reprocher ne la concernait que très peu, elle n’avait aucun pouvoir sur ce que ses parents faisaient et elle ne pourrait certainement pas leur faire entendre raison. Pour la première fois depuis le début de la conversation, elle était d’accord avec le jeune mangemort. « Tu n’as aucun pouvoir. Ne te berce pas de cette illusion. Tu n’es que la marionnette qui tient encore debout parce que les géniteurs le désirent ainsi. La poupée qui se fait chambouler de mains en mains en espérant qu’elle atterrisse au bout d’un moment chez son propriétaire. Ta petite rébellion, rester là parce que tu nous « déranges » soit disant, tu peux te la garder. Personnellement, j’ai finit mon travail. Tes parents désiraient savoir si tu avais véritablement changé de camp. J’ai ma réponse, pure et nette. Profite bien des derniers instants qu’il te reste. »  Elle éclata d’un rire franc. Alors c’était réellement la raison de sa présence ici ? Ses parents ? Ils ne comprenaient pas que ses parents puissent toujours la soutenir et pourtant, il était là pour eux. C’était ridicule. Idiot. Et il osait venir lui faire la leçon ? C’est Sainte Mangouste qui se foutait de la charité.  « Je ne leur ai jamais demandé de s’accrocher à moi. Je ne leur ai jamais dis quoi que ce soit qui aurait pu les faire espérer que je revienne vers eux. J’ai toujours été claire sur mes intentions. Lorsque j’ai quitté le Manoir Dwight, c’était pour ne plus jamais y revenir. Alors ne fait pas comme si j’avais demandé toutes ses faveurs. Je n’en veux pas. Et tes menaces, tu peux te les garder. Tu crois êtres le seul mangemort à m’épier ? Tu crois être le seul à essayer de m’intimider et me soutirer des informations sur l’Ordre du Phénix. Tu crois que mes parents sont la seule raison de mon sort ? Hein ? Non. Evidemment que non. Les mangemorts espèrent encore et toujours de me briser pour que je lâche l’une ou l’autre information, persuadée que j’appartiens à ce mouvement de la résistance.  » Oui, il fallait aussi que Demyan cesse de la prendre pour la première des goules. Scarlett savait pertinemment qu’elle était une cible parce qu’on la soupçonnait d’être liée à la résistance. Les mangemorts toisaient ses moindres faits et gestes, dans l’espoir qu’un jour elle les mène aux Phénix. C’était une guerre. Par chance, dans cette guerre, il avait plus besoin d’elle vivante que morte. Elle avait parfaitement conscience que ce ne serait pas toujours le cas, mais pour le moment, elle pouvait se permettre de vivre une vie un temps soit peut normal. Pour le moment… « Tu n’es qu’un hypocrite. Si le comportement de mes parents te déplait, pourquoi es-tu à leur botte ? Hein ? » Elle gardait son regard bien ancrer dans le sien. Sans faillir. « Je ne pense pas avoir un quelconque pouvoir. Je ne crois pas être à l’abri. Bien au contraire. Je sais qu’un jour, on viendra pour moi. Mais Demyan, ce que vous n’avez pas compris, c’est que j’ai quitté ma famille parce que je ne voulais plus être obligée de penser comme il le voulait. Cela ne veut pas dire que je fais partie de l’Ordre. Tout n’est pas forcément blanc ou noir. Comme les gens ne sont pas forcément mangemort ou Phénix !!!! » Elle ne disait pas qu’elle n’était pas un membre de l’Ordre. Elle voulait qu’il le croie sans qu’elle ait à mentir. Elle voulait semer le doute. Les Dwight et les mangemorts l’avaient catalogué membre de l’Ordre sans preuve.
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Demyan L. Vladmirov

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MessageSujet: Re: DEMYAN & SCARLETT X Catch me, hurt me, kill me   DEMYAN & SCARLETT X Catch me, hurt me, kill me EmptyMer 19 Mar - 8:34

Demyan percevait un amusant spectacle en sa conversation avec la jeune Dwight. Il semait le doute, il retournait la discussion en lui faisant apparaître un angle des événements qu’elle n’avait pas jugé bon de prendre en compte. Scarlett représentait le parfait être borné à ses yeux. Une jeune femme revancharde, une sorcière qui, bien trop proche du passé, calcule uniquement sur les agissements et termes propulsés vers elle. Superficialité empoisonnée. De toute évidence, son interlocutrice manquait de stratégie, son jugement s’avérait trop manichéen. Les êtres humains sont beaucoup trop changeants pour penser les prévoir de manière si efficace ; surtout en temps de guerre. Par ailleurs, ses propos déplaisaient à la sang-pur, qui plaça sa baguette sous son cou, menaçante. Un rire franc fila entre les lippes du garçon qui ne prenait aucunement en sérieux la belle brune. Elle était incapable de l’assassiner de sang-froid. Elle  était inapte de véritablement lui infliger quelconque mal. Elle ne faisait que parler, encore et encore, océan de mots fades, pensant que cela l’atteignait, alors que Demyan ne plaçait que très peu de poids dans tous propos. C’était sans doute pour cela qu’il frappait plus qu’il ne parlait. C’était la raison pour laquelle il agissait sans déblatérer.

« Peut-être que si je suis toujours vivante, c’est au bon vouloir des Dwight. Peut-être. Mais crois-tu sincèrement que le sort de ma famille va me faire revenir dans le « droit chemin » ? Si mon père se soucie encore de moi, ce n’est que pour sauver les apparences, pour sauver le nom des Dwight. S’ils me gardent en vie, ce n’est certainement pas parce qu’ils m’aiment et me veulent du bien. » Un fin sourire adoucit le visage sombre du biélorusse. Il avait toujours apprécié Scarlett pour son franc-parler, il ne pouvait le nier. Il aimait également le fait qu’elle semblait se moquer que sa vie ne tenait qu’aux volontés de ses géniteurs. Au moins, la jeune femme évitait de se bercer de quelconques illusions, se reposer sur des privilèges éphémères, ou au moins souhaitait-elle l’affirmer. C’était un bon pas en avant, un geste qui rassurait presque Demyan et le confortait dans l’amitié qu’il avait entretenu avec la jeune femme jadis. « Ils m’ont séquestrée et battue pendant des semaines. ILS sont responsables de leur chute. Ils n’ont pas voulu croire ce que vous avez tous cru et maintenant, ils cherchent encore une solution pour se voiler la face. » Le garçon écoutait étonnement patiemment. Les informations – ou du moins, interprétations – que lui livraient Scarlett s’avéraient plus qu’intéressantes. Il était convaincu qu’il pourrait s’en servir, un jour ou l’autre, et ceci de manière très efficace. « J’aurais préféré qu’ils me renient. Qu’ils m’achèvent. Je préfèrerais ne plus être associée à eux. Que l’on vienne donc pour moi. Pourquoi attendre que d’autre arrive… Prends la chance qui t’es offerte, Demyan. » Le garçon rit fortement. L’invitait-il vraiment à mettre un terme à sa misérable existence sur-le-champ ? Bien entendu, le jeune Vladmirov pourrait commettre cette action sans la moindre difficulté. Néanmoins, il s’avérait qu’il n’était pas là pour faire le ménage dans les familles de sang-pur partisans du Seigneur des Ténèbres aux moutons trop divergents. Il était là dans un but précis, avec des instructions carrées. Et tuer Scarlett ne faisait pas partie des options, bien que celles-ci avaient été larges comme généreuses.

C’est ainsi que promptement, l’ancien Gryffondor se permit d’élucider la situation de manière plus claire à son interlocutrice. Au nom de leur ancienne affection. Il lui narra de quelle manière ce n’était pas elle qui dérangeait la société obscure de l’époque mais ses parents, qui se pendaient à sa vie comme s’ils en dépendaient. Comme si Scarlett composait un joyau dans la famille dont ils nécessitaient à tout prix pour leur bien-être. Les mangemorts n’avaient pas touché à Scarlett par respect pour les Dwight, ou par ambition de soutirer des informations concernant l’Ordre du Phénix à la jeune femme, ignorant totalement si celle-ci avait véritablement rejoint ce camp. La vie de l'évadée basculait entre ambition et respect. Et cela, le sorcier d’élite tenait à le mettre au clair. Comme il désirait que l’adolescente n’oublie pas que son cœur battait encore car elle jouissait du pouvoir de son patronyme. Elle semblait lui reprocher de se reposer sur quelconques lauriers qu’avaient accumulés sa famille, mais ne valait-il mieux pas qu’elle rit trop fort, puisqu’elle constituait bien pire personnage dans cette catégorie. Après que ses mots aient livrés sa pensée fidèlement, Demyan adressa des paroles d’adieu à la britannique ; qui, néanmoins, semblait lui ôter le dernier mot. Le garçon accumulait le temps perdu aujourd’hui.

« Je ne leur ai jamais demandé de s’accrocher à moi. Je ne leur ai jamais dis quoi que ce soit qui aurait pu les faire espérer que je revienne vers eux. J’ai toujours été claire sur mes intentions. Lorsque j’ai quitté le Manoir Dwight, c’était pour ne plus jamais y revenir. Alors ne fait pas comme si j’avais demandé toutes ses faveurs. Je n’en veux pas. Et tes menaces, tu peux te les garder. Tu crois êtres le seul mangemort à m’épier ? Tu crois être le seul à essayer de m’intimider et me soutirer des informations sur l’Ordre du Phénix. Tu crois que mes parents sont la seule raison de mon sort ? Hein ? Non. Evidemment que non. Les mangemorts espèrent encore et toujours de me briser pour que je lâche l’une ou l’autre information, persuadée que j’appartiens à ce mouvement de la résistance. » Le garçon soupira. Scarlett était aussi bornée qu’un âne. Qu’elle ait demandé ou non le soutien ou la protection de sa famille, le biélorusse s’en fichait prodigieusement. Il savait ce qu’il en était : les Dwight paraissaient prêts à jouer de leur influence pour conserver leur fille bien en vie. Bien sûr qu’il était conscient qu’il n’était pas le seul mangemort aux basques de la jeune femme : pensait-elle vraiment qu’il était dupe ? La sorcière en devenait insultante. « Honnêtement, Dwight, tu penses vraiment que je ne sais pas déjà tout ça ? Évite de me faire perdre mon temps à énoncer des faits que nous savons pertinemment aussi bien l’un que l’autre. Bien sûr que des mangemorts veulent te soutirer des informations concernant les Phénix, parce que la rumeur veut que tu les aies rejoints. D’autre part, ces mangemorts-là ne répondent pas à tes parents, si ça peut t’éclaircir un peu tes idées franchement pas élaborés à l’écoute de tes propos. Petit conseil de survie gratuit. » Le jeune homme sourit faussement, avant de cracher : « Et que tu aies demandé ou non la protection de tes géniteurs, je m’en fiche souverainement. Épargne ta carte de la petite fille indépendante qui fuit son manoir majestueux avec moi, car elle n’a aucune valeur à mes yeux. Et honnêtement, si tu penses vraiment que ce que je fais présentement est te menacer, tu ferais mieux encore une fois de revoir tes stratégies de survie. Lire les gens ne demeurent franchement pas ton fort. » La jeune femme avait planté son regard dans le sien, déterminée. « Tu n’es qu’un hypocrite. Si le comportement de mes parents te déplait, pourquoi es-tu à leur botte ? Hein ? » Un nouveau rire répondit aux interrogations de la fugitive. « Réellement, Scarlett ? Je ne te pensais pas aussi stupide. » Le biélorusse effectua quelques pas, exaspéré. « Avec un pouvoir de déduction frisant le zéro absolu, je ne vois pas ce que les Phénix pourraient bien faire de toi. Enfin, il faut dire qu’ils acceptent n’importe qui à l’heure qu’il est, vu comment ils sont désespérés. Tu dois être leur nouvelle petite mission suicide. » Un sourire acide, la britannique ne faillait pas. « Bien que le fait que tu me traites d’hypocrite ne me dérange aucunement, mes agissements ne sont pas régis par cette douce qualité. Je suis là par engagement. Certaines familles demeurent loyales. » Sa dernière phrase reposaient sur beaucoup de sous-entendus, entre autres celui que Scarlett, elle, ne respectait pas son amitié avec Demyan. Elle ne respectait pas l’alliance entre leurs parents, tandis que lui, le faisait, et cela depuis des mois. Elle l'avait perçu uniquement tel un ennemi, tandis qu'en réalité, il tentait de lui venir en aide, bien que ceci de manière hautement voilée. Il bernait la britannique, qui elle s'annonçait être une traître, rien que pour sa petite rébellion et la manière dont elle avait agit avec les Vladmirov. Elle se mettait la famille biélorusse à dos, sans même s’en douter ; l’ancien Gryffondor en était persuadé. La brune manquait cruellement de stratégie obscure pour survivre avec le poids de ses origines. Elle aurait pu en faire un avantage, mais de toute évidence, elles imposaient davantage un puissant fardeau qui l’attirait irrémédiablement au fond des méandres de magouilles dont les familles influentes avaient le don. « Je ne pense pas avoir un quelconque pouvoir. Je ne crois pas être à l’abri. Bien au contraire. Je sais qu’un jour, on viendra pour moi. Mais Demyan, ce que vous n’avez pas compris, c’est que j’ai quitté ma famille parce que je ne voulais plus être obligée de penser comme il le voulait. Cela ne veut pas dire que je fais partie de l’Ordre. Tout n’est pas forcément blanc ou noir. Comme les gens ne sont pas forcément mangemort ou Phénix !!!! » Le sorcier dévisagea la brune pendant quelques instants. « Ce n’est pas à moi qu'il faut dire ça. Tu n’as pas encore compris que mes petites visites n’avaient pas la même ambition de celles des autres mangemorts que tu as pu croiser ? Ouvre les yeux, si tu veux voir la fin de l’année, Dwight. Maintenant, il s'avère que j'ai des vies plus importantes que la tienne à châtier. » Sur ce, le biélorusse tourna les talons sans ménagement, se distança progressivement de son ancienne amie, puis transplana à quelques mètres de celle-ci.
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