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 shanaël ▽ Hard to say what's right when all I wanna do is wrong

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shanaël ▽ Hard to say what's right when all I wanna do is wrong Empty
MessageSujet: shanaël ▽ Hard to say what's right when all I wanna do is wrong   shanaël ▽ Hard to say what's right when all I wanna do is wrong EmptyLun 23 Sep - 12:16

shanaël


Tu ouvres lentement les yeux, une douleur aigüe te barrant le front, t’arrachant au passage un gémissement de douleur. La lumière qui filtre par la fenêtre agresse tes pupilles et tu maudis silencieusement l’abrutit qui n’a pas fermé les rideaux la veille au soir tout en te tournant pour enfouir ton visage dans ton oreiller. Tu as encore déconné hier soir. Tu le sais. La drogue, l’alcool et il y a encore quelques temps tu aurais surement rajouté le sexe à ton tableau, mais de ce côté-là maintenant tu essayes de te tenir tranquille même si souvent dans ton état second tu as beaucoup de mal. Mais tu as quelqu’un maintenant, même si l’information semble mettre du temps à arriver jusqu’à ton cerveau, tu as quelqu’un, une personne stable avec qui tu peux rester en confiance, avec qui tu peux partager des choses intimes. Ouai une copine, ou appelez ça comme vous le voulez tu as toujours détesté les étiquettes. Mais tu n’arrives pas à savoir si malgré tout tu es en couple, en fait votre relation est tellement bancable que tu ne sais pas quoi en penser surtout avec les derniers évènements, tu ne sais même pas ce qu’elle pense de toi réellement ta rouquine, après tout peut être que pour elle tout ça n’est qu’une passade, le dernier amour de lycée avant d’attaquer la vie active et de tout laisser derrière, lui y compris. Tu n’en serais pas surpris, qui voudrait de toi à long terme sérieusement. Un camé sans aucun avenir qui plonge tous les jours un peu plus dans l’auto destruction. Tu es pitoyable et tu le sais. Mais tu te refuses à la laisser partir sans rien faire. Tu essayes de changer, mais toute cette merde est profondément ancrée en toi. Tu n’avais pas prévu de rencontrer quelqu’un pour qui tu aurais envie de changer, toi ton avenir tu le voyais déjà seul, à te droguer jusqu’à ce qu’un jour quelqu’un retrouve ton cadavre au fond d’un caniveau en se disant que tu n’es qu’un camé mort de plus. Pas de nom, pas de passé, pas d’avenir, rien. Mais depuis quelques semaines tu commences à voir les choses d’un autre œil, certes c’est encore récent et tu ne peux pas encore réellement parler d’amour passionnel, mais il y a ce truc au fond de ton ventre qui ne trompe pas chaque fois que tu l’as voit, ce pincement dans ta poitrine quand tes lèvres frôlent les siennes, cette excitation à l’idée de la retrouver dans la salle sur demande et de sentir son parfum ensuite sur te vêtements. Tu te trouves complètement con, comme tous les autres amoureux transi de cette école mais au fond tu t’en fou parce que tu restes toi, avec tous les problèmes que ça comporte et ça elle semble l’avoir accepté. Un soupire s’échappe de tes lèvres alors que tu sors enfin la tête de ton oreiller, un poids écrasant ton estomac. Une peur que tu n’arrives plus à contenir à mesure que votre relation évolue alors tu décides de quitter ton lit, jetant un regard au reste de tes camarades qui semblent aussi étonnés que toi de te voir debout à cette heure-ci. Ba quoi ça t’arrive aussi de te lever de bon matin. Non bon ok jamais mais il y a une première à tout. Tu t’enfermes alors dans la salle de bain, évitant de croiser ton reflet dans le miroir, la soirée d’hier soir allant encore fait des ravages sur ta jeunesse. Tu sais déjà que de profondes cernes soulignent ton regard bleu et que ton teint est légèrement grisâtre. Tu dois également avoir les lèvres desséchées par tout ce que tu as ingurgité alors tu places ta bouche sous le robinet afin de te réhydrater. Ouai tu as merdé. Encore. Et malheureusement tu sais que tu recommenceras, peut-être même ce soir. Résigné par ton propre comportement, tu éteins le robinet et tu te glisses dans la douche. Ton corps est moite et tu savoures la caresse de l’eau chaude sur  tes muscles endoloris. Tu bascules la tête en arrière et tu laisses l’eau s’écraser sur ton visage, emportant avec elle les restes de cette soirée de débauche. Tu ne sais pas combien de temps tu restes comme ça, mais c’est le bruit de ton camarade frappant à la porte qui te sors de tes pensées.

Tu termines de te savonner avant de sortir de la douche en ignorant les choses bizarres et irréelles qui coulent sur le mur. Enroulé dans une lourde serviette autour de ta taille, tu sors de la salle de bain en t’excusant auprès de ton pote de dortoir. Il te sourit. Un sourire en coin bourré de sous-entendu quand il voit ta tronche et tu préfères l’ignorer en allant chercher ton uniforme dans ta malle, tes cheveux gouttant encore sur ton visage et ton torse. Comment tous les jours tu refais les mêmes gestes, la même putain de routine. Chemise, pantalon, cravate, veste, chaussure. Et voilà, toi aussi tu es maintenant formaté comme les autres, tu ressembles à n’importe qui et tu déteste ça. Tu attrapes ton sac en vérifiant bien que tu as des doses dedans avant de sortir en saluant tes camarades. Tu ères un moment dans le dédale des couloirs, les mains enfoncées au fond des poches. Tu n’as pas faim, la soirée de la veille te restant encore sur l’estomac, mais d’un autre côté tu as envie d’y aller pour croiser le regard d’une certaine Gryffondor. Oui tu as envie de la voir mais en retour tu ne veux pas qu’elle te voit dans cet état, avec ta tête de cadavre finit trahissant tous tes excès de la veille. Tu sais qu’elle n’aime pas ce côté débauche et auto destruction de ta personnalité alors tu refuses de lui imposer ce spectacle lamentable. Tant pis, tu sais que de toute façon tu l’as verra plus tard alors tu préfères éviter la grande salle le temps de décuver un peu. Tournant dans un couloir désert, tu t’appuies sur le mur tout en sortant ton paquet de cigarette. Tu en prends une pour la glisser entre tes lèvres, l’allumant avec un briquet moldu bien plus classe que la baguette, et surtout moins risqué, il y en a qui ont perdu leur sourcils comme ça messieurs dames. Fermant les yeux, tu inhales et savoure la première bouffée de nicotine qui s’infiltre dans tes poumons, apaisant tes muscles et ton esprit. Tu finis par expirer la fumée dans un nuage opaque avant de tirer une nouvelle latte de ta précieuse cigarette. Un bruit te fait finalement rouvrir les yeux et tu tournes la tête pour apercevoir une tignasse brune que tu connais parfaitement. Un sourire en coin se dessine lentement sur tes lèvres alors que tu recraches la fumée dans un fin filet. Visiblement lui aussi semble mal en point de la soirée d’hier. Pas étonnant, il est un des rares de cette école à arriver à te suivre dans tes mélanges et tes délires, alors tu imagines parfaitement son état en cet instant. Nathanaël. Tu aimes bien ce type, mais surtout tu aimes sa façon qu’il a de te fuir depuis que vous avez couché ensemble il y a quelques semaines. Bien évidemment tout cela était avant Pálina mais il continue de te fuir, à faire comme si tout ça n’avait pas existé, comme s’il ne s’était rien passé entre eux. Ça t’amuse grandement. Il se cache derrière l’excuse de l’alcool et de la drogue sauf que manque de bol pour lui, ce soir-là vous aviez pris exactement la même chose, hors toi tu te souviens parfaitement de tout. Et puis pourquoi te fuirait-il s’il ne se rappelait vraiment de rien ? Surtout que ça fait un moment que tu t’amuses à lui lancer des perches et tu vois bien que ça ne le laisse pas indifférent. Pauvre chou. Ton sourire se fait plus grand quand tu le vois s'arrêter au bout du couloir, dos à toi, une épaule appuyée contre le mur. De la fumée blanche s’étale autour de lui et tu devines qu’il est venu ici comme toi pour fumer sa clope matinale tranquille. Ton sourire s’accentue alors que tu jettes mécaniquement la tienne sur le sol, l’écrasant discrètement du bout de ta chaussure avant d’avancer en sa direction. Tu ne fais aucun bruit et il semble tellement ailleurs qu’il ne remarque pas ta présence. Arrivé dans son dos, tu te penches vers son oreille, ton souffle chaud percutant sa joue alors que tu ne peux plus te défaire de ton sourire. « Bien dormi princesse ? » tu te redresse en même temps qu’il se retourne, savourant sa mine surprise. Tu ne recules pas pour autant, laissant cette infime distance entre vous. Tu ressens sa gêne, elle te transperce et ça a le don de te faire sourire d’avantage. Oui tu dois être un peu sadique sur les bords mais tu n’aimes pas qu’il s’amuse à jouer les amnésiques.

Tu sais ce qui est arrivé et tu sais qu’il s’en souvient clairement alors à quoi bon ne pas assumer ? Ce n’est pas comme si tu allais le demander en mariage juste parce que vous avez baisé une fois ensemble. Même si tu dois admettre que tu recommencerais bien mais tu ne peux plus alors raison de plus pour avouer. Et tu as bien l’intention de le faire craquer quitte à jouer avec le feu. Tu plonges tes yeux dans les siens, ton éternel demi sourire accroché aux lèvres. « Tu as l’air mal en point de ta soirée, tu as fait des bêtises… ? » tu te délecte de l’éclat qui passe dans son regard, tu sais qu’il t’a parfaitement compris même s’il reste impassible comme toujours. Tu sais que tu devrais arrêter là, après tout s’il refuse d’admettre ce que vous avez fait c’est bien pour une raison mais non, tu es borné et comme tout le monde tu as une fierté. Il a aimé ce que vous avez fait et ça même lui ne peut pas le nier, il y a des choses, des réactions qui ne trompent et puis entre nous, tu sais ce que tu vaux au pieu et la moitié des trois quarts de la populace de cette école peut en témoigner, fille comme garçon. Alors non qu’il ne vienne pas te dire que tout ceci sortait de ton imagination parce que les hallucinations dû à ta maladie sont en général bien moins agréable. Tu continues de sourire, tu sais qu’il voudrait partir mais là tu n’as pas l’intention de lâcher le morceau, l’occasion est bien trop belle. Alors tu te rapproches d’avantage de lui, ton corps touchant maintenant le sien, tu le forces à poser son dos contre le mur alors que tu poses tes mains à plat de chaque côté de son visage, créant ainsi une sorte de barrière pour ne pas qu’il s’en aille. Bien évidemment tu sais que s’il voulait partir, il n’aurait aucun mal à te repousser mais tu t’en fou, d’une certaine façon il sait qu’il est coincé. Tu rapproches alors ton visage du sien, laissant seulement quelques centimètres risibles entre vos lèvres. Tu sens son souffle percuter ta bouche et tu espères que personne ne viendra dans ce couloir et les verra comme ça sinon on allait encore dire de toi que tu étais un salaud avec ta copine. Tu gardes tes yeux plongés dans ceux du Gryffondor avant de faire claquer ta langue contre ton palais. « C’est une impression ou tu m’évites Crickson ? » tu redresses un peu la tête afin de mieux le voir, ton visage toujours bien trop près du sien. Tu finis par bouger l’une de tes mains, la décollant du mur pour la glisser lentement sur le cou du rouge et or, tu ne cherches pas à l’étrangler ou autre, n’exerçant aucune pression. Non tu cherches juste à le mettre encore plus mal à l’aise qu’il ne l’est déjà. Vilain garçon. Tu baisses tes yeux vers ta propre main qui joue avec sa peau, penchant légèrement la tête sur le côté te donnant cet air innocent que tu n’as pas. « Non parce que je pourrais penser que tu m’évites pour une raison particulière tu sais…mais le hic c’est que tu ne t’en souviens pas, pas vrai ? » Tu relèves les yeux vers son visage, ton sourire en disant long sur ce que tu as en tête. Oh que oui il est coincé le petit lion et tu ne peux que savourer ce moment. Tu passes lentement ta langue sur tes lèvres en bougeant ta main vers sa nuque, décollant sa tête du mur pour rapprocher son visage du tien, tes lèvres frôlant les siennes, murmurant chaudement contre celle-ci « Si tu veux je peux toujours tenter de te rafraichir la mémoire ça ne me dérange aucunement… » Tu souris doucement alors que tu ne bouges plus, ton souffle se mêlant au sien. De ton autre main, tu attrapes la poignée de la porte à côté de laquelle vous êtes appuyé. Tu savais qu’elle serait ouverte pour y être venu très souvent. Tu pousses la porte et tu finis par te détacher en même temps de ton camarade, attrapant les pans de sa veste pour le pousser à l’intérieur, refermant la porte avec ton pied. Tu n’as besoin que des témoins viennent raconter ce que tu fais même si au fond tu sais que ce n’est qu’un jeu et que jamais tu ne tromperas Pálina, surtout pas de cette façon-là, mais tu as besoin de le faire admettre qu’il se souvient et pour cela il n’y a pas quarante solutions possibles. Tu t’appuies sur la porte et tu observes le gryffondor qui semble ne plus vraiment savoir quoi faire. Tu souris. « Alors tu as perdu ta langue Nathan ? Tu étais plus loquace que ça l’autre soir…dans mon lit. »


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Nathanaël K. Crickson

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shanaël ▽ Hard to say what's right when all I wanna do is wrong Empty
MessageSujet: Re: shanaël ▽ Hard to say what's right when all I wanna do is wrong   shanaël ▽ Hard to say what's right when all I wanna do is wrong EmptyDim 6 Oct - 11:20

The only way to get rid of temptation is to yield to it... I can resist everything but temptation.
Shane ∞ Nathanaël
Tu te réveilles doucement. T'as trop la tête dans le cul putain. Tu t'es trop mis minable hier soir, mais t'as réussi à ne pas vomir. Certes, t'as pas réussi à mettre une fille dans ton lit cette fois, et de toute manière, tu n'étais pas sûr d'en avoir vraiment envie. Depuis quelques temps, tu penses à des trucs malsains et t'arrêtes tellement pas d'y songer que ça te perturbe. T'as plus envie de te faire une fille, parce que dès que tu couches avec l'une d'entre elles, tu vois le visage de Bry, et quand tu penses à elle, tu penses à Durden qui a mis ses sales pattes sur elle, et ça te bloque tellement que ça te donne envie de rendre tes tripes sur le champ. C'est vrai qu'il y a certainement plus glamour. Tu te penches doucement vers ton réveil pour regarder l'heure et tu te replonges dans ton oreiller en repoussant tes draps. Il est encore tôt. Trop tôt pour se lever. Mais en même temps... T'as plus vraiment envie de dormir. Voilà putain, penser à Bry te met encore dans des états pas croyables... Tu commences à plus rien comprendre. T'arrête pas de penser à des trucs salaces que tu voudrais lui faire, et tu te trouves dégueulasse d'avoir des pensées aussi lubriques envers ta meilleure amie. Parce que oui, c'est ta meilleure amie et rien d'autres, alors pourquoi chercher plus loin ? Tu te sens sale de penser à des choses pareilles, mais depuis quelques temps, ça devenait quasi systématique. Enfin, surtout depuis que tu t'étais battu avec Stefan. Il avait fait ressortir en toi des désirs enfouis et tu t'en veux de désirer ton alter ego, ta pote, ta meilleure amie. C'était tellement plus simple avant tout ça. Pourquoi il a fallu que tout soit gâché et qu'elle bouleverse ton équilibre que tu as mis tant de temps à reconstruire après le baiser que vous aviez échangé il y a des mois de ça, après ta maladie, ta dépression, toutes ces conneries qui ont foutu ta vie en l'air. Tu te sens perdu, et c'est vrai que tu l'es. Mais maintenant, faut continuer à vivre et essayer de comprendre ce qui cloche dans ton existence qui auparavant était si parfaite et si simple. Mais la vie, c'est dur non ? Et si tout était toujours facile, on s’ennuierait non ? Pourtant, toi, tu ne dirais certainement pas non pour te glisser dans la peau de quelqu'un d'autre, n'importe qui, du moment qu'il soit à peu près normal et attendre de voir. Voir si tu te sentais mieux comme ça, ou voir si au final, cela ne changeait rien, car qu'importe dans quel corps tu serais, tu resterais toujours toi, et il resterait toujours les mêmes craintes, les mêmes peurs et les mêmes cauchemars au fin fond de toi. Ça, ça ne partait jamais, c'était ancré à jamais, n'est-ce pas ? Qui pourrait un jour t'enlever ça ? Jamais personne. Ces angoisses faisaient partie intégrante de toi, et te définissaient même. Tu t'en serais bien passé, mais c'était comme ça, c'était la vie. Tu secoues la tête. C'est quoi ces foutues pensées de merde qui t'envahissent là ? Tu passes la main avec lenteur dans tes cheveux, estimant leur longueur. Tu te rends compte qu'ils commencent vraiment à être long, et t'aimes bien ça, ça te donne un petit air rebelle. Tentant de les démêler distraitement, tu te redresses dans ton lit, et fixes les lits de tes camarades de chambrée. Passant ton regard sur chacun d'entre eux, tu jures doucement, presque dans un murmure. T'en as vraiment marre d'être le seul lève-tôt de ton dortoir, parce que ça t'obligeait à faire un minimum de bruit et à rester discret. Personnellement, ça te dérangerait pas plus que ça de les réveiller, mais t'étais déjà pas en super bon terme avec la plupart de tes camarades alors... Et puis, t'étais pas un enfoiré non plus. Enfin, pas sur ce point-là en tout cas... Tu te diriges vers ta malle et en sors une uniforme, puis réfléchis. Quel jour est-on ? Tu ne sais plus trop. Les jours défilent, les semaines passent, et toi, t'es toujours là, mais tu te souviens plus.

Tu soupires et finalement tu attrapes une chemise. Tu t'en fous de l'uniforme rouge et or, de toute manière, c'est moche, et ça ne te sied guère, comme disait ton vieux père. Pourquoi tu penses à ce con ? Tu te rends compte d'ailleurs que ça fait un bail que tu n'as pas de nouvelles de lui. Et de toute façon, est-ce que tu lui aurais répondu ? Il ne t'a même pas écrit pour ton anniversaire. Il devait encore être aux quatre coins du monde et ne pensait plus à toi depuis longtemps. Pourtant, il avait eu l'air si inquiet il y a quelques mois, quand on lui avait annoncé ta maladie... Ce temps là était désormais bien loin. Le petit Nathanaël était de nouveau dans les rangs, normal et guéri pour le moment alors il ne méritait plus son attention c'était cela non ? T'en es sûr, il s'en fiche pas mal de toi. Et puis ton père, c'est bien le genre de personne qui fuit les problèmes non ? Il avait fui à la mort de ta mère, il avait fui, comme un lâche. Tu n'es pas comme lui et tu le sais. Tu ne peux pas compter sur lui. Heureusement pour toi, tu as Julian. Julian, c'est une valeur sûre. Tu repenses à sa dernière lettre. Tout allait bien pour lui. Il venait d'obtenir un nouveau poste au Ministère et ça lui plait. Julian était quelqu'un d'énigmatique, sans doute même encore un peu plus que toi. Mais en tout cas, tu ne sais pas ce que tu deviendrais sans lui. Tes vêtements dans les bras, tu te diriges vers la salle de bain. Tu te prends les pieds dans un tapis, manquant de tomber. Tu entends un grognement venant de ta droite. Oh ta gueule Levingston, j't'ai rien demandé merde. Toujours à faire chier son monde celui-là. Tu ne le lui dis rien toi quand il rentre à pas d'heure et qu'il fout le bordel. Jamais content celui-là de toute manière. Tu pousses avec délicatesse la porte de la salle d'eau et t'appuies sur le lavabo. Tu rapproches ton visage du miroir et scrutes tes yeux bleus céruléens. Oh la vache. Tes pupilles sont tellement dilatées que c'en est laid. Faut que t'arrête de fumer n'importe quoi en soirée, parce qu'à chaque fois, tu prends trop cher, et le lendemain, t'as une tête de déterrée qui ferait fuir n'importe qui. Tu vois déjà Bry soupirer en te voyant, comme elle le fait souvent, comme quand tu portes encore sur toi les traces d'une nuit torride. Tu secoues la tête et passes sous la douche. Putain, comme l'eau chaude te fait du bien... Levant la tête vers le jet d'eau, tu laisses les gouttes couler sur ton visage, essayant de chasser les excès et les frasques de la vieille. Tu appuies la tête sur le carrelage froid de la douche, espérant que cela t'aide à remettre un peu d'ordre dans tes idées confuses. Tu sors de ton dortoir quelques minutes plus tard, fraîchement habillé et coiffé. T'as vraiment trop envie de fumer. Tu traverses la salle commune quasiment vide. Seuls quelques élèves complètement fous buchaient déjà sur leurs cours.  Bandes de tarés. Tu descends quelques étages et finalement, t'en peux plus. Tu tiendras pas jusqu'au parc. Tes mains tremblent lorsque tu cherches tes clopes dans tes poches. Sans doute quelques effets secondaires de la soirée d'hier. Portant ta cigarette et ton briquet à ta bouche, tu inspires la première bouffée, et ça te brûle le fond de la gorge, déjà pas mal irritée. La vache putain... Ouais, ça fait mal, mais en même temps, ça te fait tellement de bien... T'en avais grave besoin. Tu la grilles en deux trois mouvements, et tu en rallumes une aussitôt. Une seule, ce n'était pas suffisamment ce matin. Tu bailles longuement. Tes paupières sont décidément trop lourdes. Tu débats intérieurement. Et si t'allais dans la salle aux coussins pour t'allonger un peu ? Ou dans la salle sur demande pour être tranquille ? La salle aux coussins est bien moins loin, et t'es tellement feignant que franchement, t'as pas envie de remonter tant de marches.

Sur le point de partir, tu entends une voix que tu connais que trop bien murmurer dans ton oreille : « Bien dormi princesse ? » Putain. Tu te retournes, même si tu sais très bien qui se trouve là. Shane Wheeler. Oh non pas lui. Aussitôt, tu ressens une gêne monstrueuse t'envahir et  tu te raidis. Franchement, tu n'avais aucune envie de discuter avec lui de si bon matin. Et n'importe quand d'ailleurs. « Shane, salut. » Pathétique. « Tu as l’air mal en point de ta soirée, tu as fait des bêtises… ? » Tu soupires doucement. C'est vrai qu'il était là lui aussi et qu'il avait abusé de la boisson et de la fumette tout autant que toi, si ce n'était plus. Il faut dire qu'avant, vous déconniez pas mal ensemble, et que vous vous retrouviez même, juste pour ça... Mais ça avait changé depuis quelques temps. « Non, pas cette fois. » Ce mec là, ouais, tu l'évites depuis quoi ? Trois ou quatre mois ? Peut-être plus non ? Tu ne te souviens plus trop, mais tu l'évites, cherchant par tous les moyens à t'éloigner de lui et à l'esquiver. Mais là, en tout cas, tu ravales ta salive. Tant que tu étais au milieu des autres élèves, c'était facile, mais là, face à lui, tu n'as pas d'autres choix que de faire front et l'affronter. Il se rapproche de toi. Putain, il est trop proche de toi, tu te sens mal, trop mal. Des flash back de la soirée que vous avez passé ensemble remontent en toi aussi vite qu'à la vitesse de l'éclair. Putain putain putain. Son corps touche presque le tien, et tu as soudainement la gorge bien sèche, encore plus sèche que tout à l'heure. Il pose ses mains de chaque côté de ton visage, et tu le fixes avec stupeur. Mais que veut-il ? Que cherche-t-il ? Tu comprends rien. T'es perdu. Tu sens son souffle sur tes lèvres et tu te rends compte que vos bouches sont beaucoup trop proches, et pire, tu te rends compte qu'il est vraiment canon de près. Putain, Crickson, c'est quoi cette idée dans ta tête ? Il cherche ton regard céruléen et le trouve. Tu soutiens son inquisition, tentant de réfléchir. Merde. T'arrives plus à penser convenablement. Trop de pensées défilent dans ta tête. Il prend la parole. « C’est une impression ou tu m’évites Crickson ? » Merde. La honte. C'était si voyant que ça ? Pourtant, tu croyais vraiment avoir été discret. Tu rigoles nerveusement. « N'importe quoi. T'es malade. J'vois pas pourquoi tu dis ça. » Tu t'enfonces Crickson, tu t'enfonces. T'étais vraiment trop ridicule. Tu sens sa main glisser lentement dans ton cou, et tu frémis. Cela ne serait pas Shane, ça aurait fait longtemps que tu aurais dégagé le mec. Mais c'est Shane. Alors tu peux pas. Tu n'y arrives pas. « Non parce que je pourrais penser que tu m’évites pour une raison particulière tu sais…mais le hic c’est que tu ne t’en souviens pas, pas vrai ? » Tu rigoles une fois de plus. Cette fois, ce n'est pas nerveux, c'est un rire sincère. La franchise, d'ordinaire, c'est vraiment ton truc, alors tu répliques rapidement : « Je... » Mais il passe sa main sur ta nuque et penche ta tête en avant. Qu'est-ce qu'il fout putain ? Ses lèvres sont si proches des tiennes, et tu n'oses plus bouger. « Si tu veux je peux toujours tenter de te rafraichir la mémoire ça ne me dérange aucunement… » Soudainement, il te pousse à l'intérieur d'une salle. Merde merde merde. Tu cherches un échappatoire, une solution, quelque chose. Tu veux pas passer pour une petite chose. Il a les rennes là, tu n'aimes pas ça, tu veux avoir le contrôle. Une idée germe dans ta petite tête de dégénéré. « Alors tu as perdu ta langue Nathan ? Tu étais plus loquace que ça l’autre soir…dans mon lit. » Soudainement, un sourire dégueulasse apparaît sur tes lèvres. Oh que oui tu as un plan. Tu passes doucement ta langue sur tes lèvres et tu le regardes fixement. « Tu veux vraiment savoir ? » Tu rejettes ta tête en arrière et tu rigoles, un air effronté sur le visage. Oh ce que tu adores ton idée. Euhmmmm... Mais s'il accepte tout de suite, tu fais quoi ? Merde, t'as pas pensé à ça. Oh et puis tu t'en fous. « Ouais, t'as raison, je t'évite. Tu veux savoir pourquoi ? » Tu te rapproches de lui avec lenteur, et tu le scrutes si intensément que c'en est intenable, même pour toi. « Tu m'excites tellement en vrai. J'sais pas si j'aurais été capable de me retenir autrement. » Allez, sois stupéfait, par pitié. Tu n'attends pas de réponse de sa part. Tu t'approches de lui et tu fourres ta langue dans sa bouche sans ménagement. Celle-ci est pressante, avide. Tu sens le désir monter dans ton bas-ventre et tu aimes ça bizarrement. Drôlement amusant ce petit jeu. Ton cœur a un raté mais se remet aussitôt à battre à la chamade, faisant pulser du sang chaud, quasi brûlant dans tout ton corps.  Tu vois bien qu'il est surpris, c'est sûr qu'il s'attendait certainement pas à ça. Mais pourquoi tu as fait ça Nathanaël ? Tu te dis que t'es con. Ouais, t'es vraiment con. Tu perds le contrôle, tu ne sais plus trop ce que tu fais. Tu te ressaisis. Tu romps le baiser et captes ses yeux. Oh oui, il est étonné. C'est tout ce que tu voulais. Tu fais courir ton nez sur son cou, comme il l'a fait tout à l'heure avec ses doigts et tu humes rapidement ses cheveux. La vache, c'est qu'il sent bon ce con. Tu passes ta main dans sa chevelure et tires vivement une mèche. « J'm'appelle Nathanaël. Pas Nathan. Souviens-toi en. » Tu te détaches de lui, fier du petit effet que tu as produit. En vérité, tu n'arrives pas à comprendre que tu as embrassé un mec alors que t'es même pas ivre. C'est une première. Tu te diriges vers une table, et tu t'assieds sur celle-ci. Toi, t'as plus rien à dire. « Quoi, tu t'attendais pas à ça ? Qu'est-ce que tu croyais ? Que j'avais honte ? » Oh que oui, tu as honte. Mais ça, il ne doit pas le savoir. Enfin, tu ne sais pas vraiment si tu as honte. En fait, tu comprends pas. T'as toujours été attiré par les filles toi. T'as toujours voulu faire jouir les femmes de plaisir, et en couchant avec Shane, t'as découvert des sentiers inexplorés, et ça t'a plu. Mais en même temps, ça t'a fichu une de ses trouilles.

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shanaël ▽ Hard to say what's right when all I wanna do is wrong Empty
MessageSujet: Re: shanaël ▽ Hard to say what's right when all I wanna do is wrong   shanaël ▽ Hard to say what's right when all I wanna do is wrong EmptyLun 11 Nov - 9:48

shanaël

Tu ne sais pas ce que tu fous ici, ce qui te prends de faire ça alors que tu sais très bien que tu ne connais pas les demie mesure, avec toi ça passe ou ça casse, tu joues avec le feu, tu te brûles, à chaque fois. Et cette fois ci ne déroge pas à la règle. Tu observes le visage du gryffondor bien trop près du tien, tu sens son souffle où les prémices de l’alcool se font encore sentir balayer ton visage. Tu sens sa gêne, son mal être, elle te transperce de part en part et toi tu jubiles de l’ascendance que tu as sur lui. Il aura suffi d’une nuit avec toi pour le tenir dans ta main, ce grand garçon aux allures de bad boy. Un coup de sa part et tu pourrais être par terre même si malgré ton apparence plus chétive que la sienne, tu as du répondant, les nombreux membres cassés de Durden peuvent en témoigner. Mais tu es conscient que si l’envie lui prend de te repousser, tu ne résisteras pas. Après tout le jeu n’est qu’amusant que s’il est partagé, tu n’as jamais forcé personne et ce n’est pas près d’arrivé. Tu ne peux t’empêcher de sourire à mesure qu’il s’enfonce dans ses propos et sa honte. Il te soutient qu’il ne te fuit pas, tu sais qu’il ment, il te fuit sinon tu n’aurais pas autant envie de le coincer pour le faire parler. Suis moi je te fuis, fuis moi je te suis non ? Un ricanement s’échappe de tes lèvres et tu baisses le regard sur son corps, le détaillant sans gêne en essayant de te rappeler ce qui se cache sous ses fringues. Tu n’as pas trop de mal à t’en souvenir. Tu accentues son mal être en allant glisser ta main sur son cou, tu le sens frémir et tu souris une nouvelle fois. C’est presque trop facile. Pris dans ton élan, tu le pousses dans la pièce désaffectée derrière toi, refermant la porte avec ton pied dans un claquement sourd. Tu le regardes pris au piège comme une bête sauvage face à des chasseurs. Puis les rôles s’inversent soudainement. Tu ne sais pas comment, tu ne sais pas pourquoi, mais quand tes yeux rencontrent le sourire malsain du gryffondor, tu comprends que tu n’as plus la place du loup mais de la brebis et que les choses ne vont plus se dérouler comme toi tu l’avais décidé.  Tu suis le mouvement de sa langue sur ses lèvres, tu le compares à ce loup se léchant les babines avant de sauter sur sa proie et un frisson secoue ton échine. Tu dois sortir et vite. Mais tu refuses de bouger, ta fierté te maintenant bien en place alors que tu relèves tes yeux clairs pour les plonger dans ceux du brun. « Tu veux vraiment savoir ? » Non ? Si, en fait tu en meurs d’envie, après tout tu es venu pour ça, pour qu’il admette se souvenir avoir partagé ton lit mais surtout avoir adoré ça, mais c’est tout, tu n’avais pas l’intention de réitéré l’expérience, ou peut-être que si, avant Pálina, maintenant tu apprends doucement mais surement la notion de monogamie mais surtout la fidélité. Tu le regardes rire à gorge déployée, on dirait presque un psychopathe, il est peut-être schizophrène ou bipolaire pour changer du tout au tout de cette manière. « Ouais, t'as raison, je t'évite. Tu veux savoir pourquoi ? » Ah on y arrive. Tu redresses un sourcil dans le but de lui répondre silencieusement, l’invitant ainsi à continuer dans sa lancée. « Tu m'excites tellement en vrai. J'sais pas si j'aurais été capable de me retenir autrement. » Hein ? Pause, il a dit quoi ? Sincèrement tu ne t’attendais pas à ça, ou du moins pas tourné de cette façon. Tu savais déjà qu’il t’évitait parce qu’il avait aimé, mais dis comme ça, non vraiment tu ne t’y attendais pas le moins du monde. Tu restes stupéfait mais malgré tout un léger sourire flotte sur tes lèvres, te donnant cet éternel aspect de confiance en toi. Tu le regardes avancer vers toi, ses yeux plongés dans les tiens. Tu ne cherches pas à bouger, en réalité tu ne le crois pas capable d’aller au bout de son geste, tu le vois comme le genre de mec à avoir une grande gueule mais pas plus, surtout dans ce genre de situation alors tu restes bien ancré sur tes pieds, les mains dans les poches de ton jean délavé. Mais tu te trompes, lourdement. Avant d’avoir pu esquisser un seul mouvement, tu te retrouves coincé entre le mur et le corps imposant de Nathanaël, ses lèvres prenant possession des tiennes avec avidité et pouvoir. Sa langue force la barrière de tes dents pour venir dompter la tienne.

Tu n’arrives pas à réfléchir correctement à assimiler ce qui est en train de se passer. Tu devrais le repousser ? Ou répondre à son baiser ? Mais tu es paumé, surpris, hagard. Les derniers baisers que tu as partagés étaient avec Pálina et il n’avait rien à voir avec celui-ci. Tu redécouvres la dureté masculine, la virilité, cette sensation de possession sur l’autre. Tu n’as jamais été passif et pourtant tu ne bouges pas, tes mains encore dans tes poches de jean, tes yeux ouverts, tu te laisses faire et avant que tu penses à le faire reculer, il se stoppe de lui-même. Vous restez à bout de souffle, les lèvres meurtris par cet échange bestial. Tu ne caches pas ta surprise, dévisageant le gryffondor qui semble satisfait de son petit numéro. Il penche la tête vers toi, tu sens son nez et son souffle courir sur la peau de ton cou t’arrachant un frisson que tu ne peux réprimer, cette zone t’ayant toujours été ultrasensible. Tu fermes les yeux une fraction de seconde en déglutissant avant de les rouvrir quand tu sens les doigts du rouge tirer sur tes cheveux, te forçant à basculer la tête en arrière. Putain mais il se passe quoi, allô la terre appelle Shane ! « J'm'appelle Nathanaël. Pas Nathan. Souviens-toi en. » Abrutit. Il te relâche pour aller s’assoir sur une table et tu l’observes en silence. « Quoi, tu t'attendais pas à ça ? Qu'est-ce que tu croyais ? Que j'avais honte ? » Finalement cette phrase vient comme un électrochoc. Un sourire se dessine doucement sur tes lèvres alors que tu bouges enfin, levant une main pour passer tes doigts sur ta bouche gonflée. Non c’est vrai que tu ne t’y attendais pas, et tu sais aussi que cet épisode ne doit pas sortir de cette pièce, tu n’as aucune envie de foutre en l’air ta relation avec Pálina pour une histoire de baise. Lentement tu passes ta langue sur tes lèvres, le goût du gryffondor encore bien présent sur ces dernières. Machinalement tu attrapes ton paquet de clopes à l’arrière de ton jean, allumant une cigarette en silence. Tu laisses la fumée pénétrer ton corps, emportant avec elle le goût de ce baiser. Ton regard se pose alors de nouveau sur le rouge, tu l’observes, la tête légèrement penchée sur le côté, comme tu observerais une bête curieuse, imprévisible. « Tu me surprends Crickson je dois bien l’admettre. » Tu as la franchise facile et admettre ce genre de chose n’a jamais été très difficile pour toi, tu sais admettre tes erreurs. Tirant une nouvelle fois sur ta clope, tu laisses la fumée s’échapper de tes lèvres comme un spectre. Tu te sens partagé, finalement les choses ont été plus vite que prévu, tu ne pensais pas que le rouge admettrait si vite sa défaite. Parce que oui, malgré qu’il t’ait pris de court, tu vois ça comme une défaite et une victoire pour ta part. Tu ne te défais pas de ton sourire, ne le quittant pas des yeux, ta clope se consumant au bout de tes doigts. « Mais je suis déçu je te pensais plus combatif, mais après c’est vrai que tu m’as donné ton cul tellement facilement que je n’aurai pas dû espérer plus. » ton sourire s’agrandit d’avantage alors que tu regardes l’impact de tes dires sur le visage du rouge. Coinçant le filtre de ta cigarette entre tes lèvres, tu tires une nouvelle fois avant d’expulser la fumée de ta sucette à cancer. Tu ne sais pas encore si tu dois parler de ce petit épisode à Pálina, pour toi il n’a aucune importance mais il est vrai que si les situations avaient été inversées tu aurais aimé être au courant. Une idée  traverse alors ton esprit malade. « Dis-moi Nathan…Bryonia est au courant de tes petits penchants ? » tu ne peux empêcher ce sourire taquin de flotter sur tes lèvres. Tu es au courant de pas mal de choses dans cette école, dont le gros béguin du rouge pour sa meilleure amie, après tout il faudrait être aveugle pour ne pas sentir la tension entre ces deux-là, et si ce n’est pas le cas, il faut juste baisser un peu les yeux vers l’entrejambe du rouge quand il est en compagnie de la blonde pour s’en rendre compte. « Parce que ça va être difficile de te la faire si elle l’apprend tu ne crois ? » tu joues une fois de plus la corde sensible, mais tu adores ça. Tu écrases le filtre entre tes lèvres, terminant ta clope avant de la jeter sur le sol, l’écrasant du bout de la chaussure. « Mais t’inquiète pas, elle aime beaucoup se faire prendre par derrière vous devriez bien vous entendre sur ce plan-là. » OK tu vas trop loin, tu le sais, surtout que tu ne connais rien de la vie sexuelle de Bry, elle est juste une bonne pote avec qui tu planes de temps en temps, la princesse que tu aimes dévergonder et malgré les nombreuses avances qu’elle a pu te faire en étant défoncé, tu n’as jamais rien tenté, mais ça Nathanaël n’est pas censé le savoir et tu ne peux que jubiler en sentant la pièce se charger en électricité. Deux points pour Shane.

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Nathanaël K. Crickson

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MessageSujet: Re: shanaël ▽ Hard to say what's right when all I wanna do is wrong   shanaël ▽ Hard to say what's right when all I wanna do is wrong EmptyJeu 16 Jan - 9:33

The only way to get rid of temptation is to yield to it... I can resist everything but temptation.
Shane ∞ Nathanaël

Mais qu'est-ce que tu fous encore là sérieux ? Pourquoi tu ne t'es pas barré dès le début ? Parce que tu as ta fierté, voilà. Mais franchement, si tu avais été moins con, tu l'aurais ravalé ta putain de fierté, parce que désormais, tu te trouves dans une position pas très confortable pour toi. Ce mec te trouble, il te trouble vraiment, et tu n'as pas envie de te retrouver dans la même situation que la dernière fois. C'était une erreur cette nuit passée avec lui, une erreur qui t'a tout de même coûté très cher. Parce que maintenant, il a un putain de moyen de pression sur toi. Il peut ruiner toute ta réputation s'il parlait. Alors la seule façon de le faire taire est de le prendre à son propre jeu, en faisant semblant que tout cela ne t'atteint guère, que tu te fiches comme de la dernière pluie qu'il parle ou qu'il ne parle pas. Même s'il en est rien en réalité. Ce n'est pas que tu n'as pas passé un bon moment en sa compagnie, ça n'a rien à voir. Parce qu'en réalité, tu n'en as que de très vagues souvenirs, parce qu'il faut l'avouer, ce soir là, tu n'étais pas vraiment dans ton état normal. Tu avais fumé, tu avais bu. Alors l'alcool, la drogue, ainsi que tes médicaments, et tout cela mélangé, cela ne faisait pas vraiment bon ménage.. Du coup, la plupart de tes inhibitions avaient été levées ce soir là, et tu avais fait n'importe quoi. Coucher avec Shane, oui, c'était n'importe quoi. Tu savais ce qu'il était, et ses orientations sexuelles, et pourtant... Et pourtant... Tu étais tombé dans le panneau comme un bleu. Après, tu peux comprendre qu'il t'ait trouvé attirant parce qu'il est vrai que tu es sans doute aucun le plus beau garçon de toute ta promo, et même de toute l'école, soyons honnête. Alors un corps de rêve comme le tien, bien sûr que cela attire des prétendantes... Et dans le cas de Shane, des prétendants... Mais aujourd'hui, tu ne veux plus avoir à faire à lui, parce que tu ne veux plus que son nom soit associé au tien, tout simplement. Qu'est ce qu'il y avait de mal à ça ? Qu'on dise de toi que tu te farcis toutes les filles de ton année, pas de problème, mais un mec ça non. On va pas dire que tu es homophobe parce que ce n'est pas le cas, mais tu ne veux pas qu'on dise de toi que tu l'es. Parce que tu ne l'es pas. Non ? Tu te poses cinq minutes, et tu y penses, pendant qu'il ne dit rien. Tu y penses, mais tu arrêtes bien vite, parce que tu ne veux pas y réfléchir. Tu n'es pas bi, voilà. Tu ne l'es pas. Tu ne l'es pas, non ? Tu avales durement ta salive. Mais putain, il te soûle grave ce con. D'ailleurs, il sourit. Pourquoi sourit-il ? Il ne doit pas le faire, il devrait plutôt avoir la mâchoire qui se décroche, le visage ahuri et aucun mot ne voulant sortir de sa bouche. Mais non, cet idiot sourit. Il commence à fumer. L'odeur alléchante de la cigarette te donne envie de faire de même. Alors tu sors ton paquet toi aussi, et tu t'en grilles une. Vous avez l'air de deux idiots qui fument dans une salle de cours. Bref. « Tu me surprends Crickson je dois bien l’admettre. » Tu fronces les sourcils. Et à ton tour, un sourire narquois apparaît sur tes lèvres. Bien sûr. Toi même, tu t'avoues surpris : parce qu'il faut l'admettre, tu as mal réagi tout à l'heure, tu as choisi le mauvais choix justement. Tu regrettes, mais tu ne dois pas le montrer. Parce qu'il ne doit pas le savoir. Et puis pire, t'as aimé l'embrasser, il faut l'admettre... Et ça, c'est dégueulasse. Mais rien qu'à l'idée d'avoir de nouveau sa langue dans ta bouche... Ah tu en soupires d'avance en sachant que tu aimerais ça. Tu lèches tes babines comme un loup assoiffé en attendant qu'il parle de nouveau. Toi, t'as plus rien à dire, et t'espères qu'il va lâcher la faire, et partir. Ça, ça serait juste la chose la plus intelligente qu'il aurait fait de toute sa vie. Parce qu'il faut aussi, tu n'es pas un modèle de conduite, certes non, mais Shane, aaahhh, Shane... Tu te demandes même s'il n'est pas pire que toi. Oui, tu te shootes aux médocs qu'on te donne, mais il paraît que c'est pour ton bien. Que lui, il se drogue quasi tous les jours. Tu le sais, parce que de temps en temps, vous le faites ensemble, mais tu connais tes limites toi. Tu sais t'arrêter tandis que lui n'y arrive pas. Un jour, t'es presque certain qu'on le retrouvera crevé dans un fossé, ou noyé dans le lac d'une overdose. Ce mec n'est pas très sain. Il te scrute soudainement, alors tu fais pareil. Tu ne seras pas celui qui baissera le regard le premier. T'es pas une femmelette, et les duels de regard, oh que oui, tu en as fait. Tu ne te laisseras pas faire. « Mais je suis déçu je te pensais plus combatif, mais après c’est vrai que tu m’as donné ton cul tellement facilement que je n’aurai pas dû espérer plus. » Tu perds la face quasi instantanément. PUTAIN mais c'est quoi ce gros con ? Faut que tu fasses celui qui s'en branle, te dicte ta conscience. « Et tu crois que c'est le genre de chose qui m'atteint peut-être ? » Et puis c'est vrai que tu t'en fiches en vrai. T'as baisé tellement de filles, que bon, tu pouvais bien te faire baiser, rien qu'une fois. Ou peut-être deux. Enfin, maintenant, t'as plus trop envie. Il se croit vraiment le plus fort, le plus beau, le plus intelligent. Alors ça t'énerve. T'aimes pas les mecs comme ça, qui se la raconte trop, parce qu'e vérité, c'est toi le plus fort, le plus beau, le plus intelligent. Alors qu'il pense te prendre ta place de chef, il peut se foutre la baguette dans le nez, dans l’œil, ou même autre part ailleurs, tu n'en as rien à faire.

« Dis-moi Nathan…Bryonia est au courant de tes petits penchants ? » Bien sûr que non, elle n'est pas au courant. Il vaudrait mieux pas d'ailleurs. Tu ne veux pas choquer ses oreilles chastes et pures d'italienne. Bry, c'est ton petit bébé, ta petite fleur de rose, la fraîche rosée du matin, le rayon de soleil qui illumine ta vie, elle n'a pas besoin de savoir tout ça. Un sourire taquin apparaît sur ses lèvres, et tu redoutes le pire. « Parce que ça va être difficile de te la faire si elle l’apprend tu ne crois ? » Tu rigoles et dis : « Je lui dis tout, tu crois peut-être que c'est possible de lui cacher un truc comme ça ? Et puis, elle me juge pas, elle s'en fiche. Et puis, tu sais, elle et moi, c'est déjà fait depuis tellement longtemps... Tu peux pas rester à côté d'une fille comme elle et ne pas le faire. » mens-tu. Mais il répond quasi instantanément : « Mais t’inquiète pas, elle aime beaucoup se faire prendre par derrière vous devriez bien vous entendre sur ce plan-là. » Tu vois rouge. Extérieurement, tu ne laisses rien passer. Intérieurement, tu bouillonnes. QUOI. C'est quoi cet entourloupe ? D'où Shane peut-il connaître ses détails de la vie sexuelle de Bry ? Il ne peut pas les connaître, à moins que... tu comprends. Bry a aussi été faire sa traînée avec lui. Tu ne le supportes pas. Tu ne pourras pas encaisser ça. Tu lui souris vulgairement, tu jettes ta clope presque terminée au sol, tu t'approches de lui doucement. Si doucement qu'il aurait le temps de s'échapper s'il le voulait. Il peut bien essayer de lire tes intentions dans ton regard, tu sais qu'il n'y arrivera pas. Tu es bon comédien, et tu sais te battre. Ton poing s'abat à toute vitesse sur la mâchoire du Poufsouffle, qui se cogne contre le mur sous le choc et la douleur. « Ne parle plus jamais d'elle comme ça espèce de connard. » Calmement, tu rajoutes : « Que tu parles de moi comme étant un mec facile qui se fait prendre par derrière, sérieux, ça m'atteint pas, j'en ai rien à foutre. » Tu le regardes de haut, le scrutant avidement : « Mais parle pas d'elle comme ça. Je te le permets pas. Tu la connais pas. T'as beau lui donner ces merdes que tu refiles à moi et aux autres avec elle, mais tu la connais pas. » Tu sais que lui et elle fument ensemble parfois. Tu en as eu vent par un de tes amis, et tu regrettes qu'elle s'essaie à cela. Mais tu ne lui en as pas parlé. Vous venez à peine de vous réconcilier, tu ne veux pas tout gâcher. Pas maintenant. Alors même si tu n'approuves pas, tu laisses passer. « Et puis bon, c'est pas pour dire, mais toi, tu ne sais pas non plus ce que Palina fait avec Shaw... Il paraît qu'ils s'amusent bien dans les dortoirs des garçons... Enfin, il paraît pas, c'est un fait. J'peux t'assurer que ça jouit sec là-dedans. Il doit bien la retourner la petite rousse. » Tu sens venir la bagarre à cent milles kilomètres heures. Mais tant mieux. Tu as trop à évacuer. Trop de pression, trop de haine, trop de désir.

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