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 marcus&isaac ϟ ain't no grave

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Eleanor D. Chessman

Eleanor D. Chessman


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MessageSujet: marcus&isaac ϟ ain't no grave   marcus&isaac ϟ ain't no grave EmptyJeu 25 Juil - 17:39

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Armé d'un rocher pointu, Isaac martyrisait machinalement le ponton de bois sur lequel il s'était installé, incrustant les solides planches d'entailles s'entre-croisant. Devant lui s'étendait une nuit claire parsemée d'étoiles mais ne disposant d'aucune lune, une brise fraîche ébouriffait ses cheveux assez régulièrement. Lentement, le regard d'Isaac se posait sur chaque reflet troublé par l'eau certes peu agitée du lac. Des milliers d'étoiles, des images d'embarcations abandonnées depuis des années. Un sourire fin étira les lèvres du Gryffondor tandis qu'il repensait au bateau sur lequel il avait passé la moitié de sa vie. Seulement trois jours après l'assassinat de sa mère, Joshua avait décidé de tout laisser derrière lui pour vivre tel un fuyard. Isaac n'avait jamais su ce qu'il cherchait exactement en visitant tant de pays et traversant tant d'océans, mais le garçon ne s'était jamais réellement posé la question non plus. Il n'avait jamais eu à se plaindre de ce rythme de vie, il s'agissait d'aventures à longueur de journée, de quoi combler le petit garçon hystérique qu'il était et qu'il demeurait toujours malgré tout.

Cela faisait quatre ans qu'il était à Poudlard désormais, et bien que l'apprenti sorcier n'était pas fichu de mémoriser la moindre propriété de plantes magiques pour réussir convenablement quelconque examen de potions, il se rappelait parfaitement d'énormément de ses journées déroulées au sein de l'école de sorcellerie. Il se souvenait de l'après-midi durant laquelle Oli Stocker était venu le chercher pour le conduire au collège après qu'ils aient effectué les achats nécessaires pour la rentrée scolaire du garçon. Il se souvenait de sa dite rentrée, sa répartition, les nombreuses soirées entre Gryffondor et toutes les rencontres qu'il avait vécu entre les murs du château. Il se remémorait chaque aventure bravée avec ses plus proches amis, chaque punition, chaque fou rire. Et quelque chose lui disait qu'il se rappellerait longtemps d'aujourd'hui aussi.

Comme il se souvenait des propres souvenirs de son père. Avant qu'Oli n'enlève Isaac pour au minimum sept années d'études dans le mémorable château écossais qu'est Poudlard, Joshua avait jugé bon de faire ses au revoir à son fils en lui offrant une partie de sa mémoire qui enfermait le mystère qu'avait composé sa mère. Vanessa Lemay avait longtemps été pour Isaac tel un fantôme qui n'apparaissait qu'une fois dans l'année au maximum. Si le garçon y songeait, c'était parce que l'esprit de son père résidait avec elle, et seulement pour cela. Isaac n'avait jamais spécialement cherché à connaître sa mère, il n'avait jamais souhaité comprendre sa mort. Ce n'était pas qu'il s'en fichait prodigieusement, c'était surtout qu'il n'avait jamais eu l'idée de remuer le passé, même si sa mère constituait malgré tout une très grande partie de lui ainsi que de son histoire. Néanmoins, cette journée là, qu'il l'ait voulu ou non, il avait rencontré celle qui lui avait donné la vie. Il avait apprit comment ses parents s'étaient rencontrés, il avait vu leur évolution au fil des années, leur amour fleurir puis s'endurcir. Et finalement, il avait vu la vie de sa mère s'évader à tout jamais en un coup de baguette magique agitée par nul autre qu'Oli Stocker.

Lorsque Dalia avait interrogé Isaac à propos de sa mère, le quatrième année avait répondu aussi promptement et succinctement que possible, comme il avait l'habitude de le faire pour n'importe quel sujet de conversation d'ailleurs, trop pressé pour en évoquer un autre. Mais sa meilleure amie lui avait tenu le crachoir sur Vanessa et finalement, elle avait apprit par la bouche de son interlocuteur que leur aide-bibliothécaire avait ôté la vie de la mère de son meilleur ami. Isaac pouvait encore voir la tête qu'avait fait la Gryffondor lorsqu'elle avait comprit comment sa mère était décédée. Il pouvait lire sur ses propres traits le même choc qu'avait résidé sur ceux de sa mère alors qu'elle gisait à ses pieds, dans un souvenir terrible extirpé de la tête de son père. Les premières semaines, Dalia avait voué une haine viscérale à l'égard du mangemort, tandis qu'Isaac demeurait toujours aussi placide, préférant s'attarder sur des faits beaucoup plus joviaux – et actuels. Finalement, Dalia avait apprit à vivre avec, même si le français se doutait qu'une partie d'elle-même restait révoltée par ce que lui avait dévoilé son ami. Toutefois, Isaac ne pouvait reprendre ses mots, et il ne le désirait même pas. La jeune Harrison avait voulu savoir et il lui avait répondu sincèrement. Il ne cachait pas la vérité, il n'avait pas honte de son passé. Tout comme il n'éprouvait aucune rancœur ou désir de vengeance. Il était probablement très étrange pour cela, mais c'était sa manière d'être. Tuer Oli ne ramènerait pas sa mère. Comme éradiquer chaque moldu ou sorciers sur Terre à cause du statut de leur sang ne ferait pas des sorciers des gens meilleurs. En somme, Isy demeurait impartial sur tous sujets l'entourant.

Mais il ne pouvait pas nier que l'assassinat de William Blake l'avait choqué. Depuis que leur ancien professeur avait fait office d'en-cas au gigantesque serpent possédé par leur Directeur, Isaac avait eu du mal à conserver sa bonne humeur maladive et son énergie inébranlable. En fait, il avait passé la fin du repas assez silencieusement, aux côtés de Dalia, puis avait suivi sa meilleure amie dans la salle commune des Lions après qu'ils aient échangés quelques mots avec les amis de leur bande. Ellio l'avait fait sortir de ses pensées en lui sommant de réviser sa métamorphose pour les examens qui approchaient et bientôt le garçon s'était retrouvé dans son lit, les sourcils légèrement froncés.

Ce qui l'avait choqué le plus dans l'exécution de Blake, c'était à quel point elle lui avait semblé similaire à celle de sa mère. Quand le mangemort avait étiré les bras vers une adulte qu'il connaissait, lui suppliant de lui venir en aide, de dire quelque chose, de l'aider, il revoyait sa mère rassurant Oli et l'implorant de venir avec elle, de sortir des griffes obscurs des sbires de Lord Voldemort. Quand il voyait le visage ruisselant de larmes de William, il visualisait celui de sa mère, inondé de larmes, paniquée davantage pour la vie de Stocker que pour la sienne. Puis quand il avait sentit le corps du maître de métamorphose se raidir violemment contre la dalle de la Grande Salle, il avait revu celui de sa mère, sans vie, alors qu'un train à côté passait à vive allure; la recouvrant de poussière. Dans un élan malsain, Isaac n'avait pu s'empêcher de se redresser légèrement pour croiser le regard sans vie de Blake, pour y retrouver une nouvelle fois celui de sa génitrice. Et plus le quatrième année y pensait, plus il revoyait le souvenir de la mort de Vanessa. Son propre souvenir de cette terrible scène se calquait sur celui de son père, dans un manège aussi étourdissant que répulsif. Finalement, le Gryffondor avait quitté son dortoir dans le but de croiser Oli. Il ignorait ce qui le motivait à agir ainsi, sans doute une partie de lui voulait savoir ce que ça lui faisait d'avoir assisté à la scène. Peut-être que l'aide-bibliothécaire avait ressenti la même chose que lui. Peut-être que lui aussi, avait vu Vanessa Lemay gésir sur le sol aux côtés de William Blake.

Isaac avait descendu les étages jusqu'aux appartements de Stocker. A moitié habillé, à moitié en pyjama, il avait toqué à la porte, appelant au même rythme que ses poings : « Oli ? Oli ?! » Puis la porte s'était entrouverte. Le garçon l'avait poussée sans se poser de question, interrogeant de nouveau : « Oli ? Oli tu es là ? Il faut que je te parle ! C'est à propos de... Vanessa. » Le Gryffondor s'était avancé dans les dits appartements, mais les avait trouvés aussi déserts que sans dessus-dessous. Le lendemain, une annonce était faite pour déclarer Victoire Weasley, Ted Lupin et Oli Stocker nouveaux prisonniers à Azkaban, bientôt soumis à des interrogatoires pour en savoir plus sur les traîtres « polluant » Poudlard comme le monde jusqu'alors bien trop tolérant de la sorcellerie. Deux heures plus tard, leur examen de potions puis botanique prenaient place dans la Grande Salle, où Isaac cherchait de temps à autres des yeux l'endroit précis où William avait été tué.

« Non mais vas-y Ellio les potions c'est finit, arrête de chercher dans tes bouquins. » « Mais je veux être sûr d'avoir bien répondu à la question-là. J'ai déjà fait le con sur la trois en oubliant une des dix propriétés, je vais pas me ramasser un troll non plus. » « Comme si tu pouvais te ramasser un troll. Au pire tu récupéreras ton point sur les trucs bonus d'intellos-chouchoux faits que pour toi. » « Oh tiens Isy en fait t'as vu j't'avais dit pour la potion de vieillissement qu'elle tomberait. T'as de la chance que je te l'ai fait révisé. J'espère que tu t'es rappelé de tout. Tiens dis-moi de quelle couleur elle était à la fin ta potion pour être sûr que tu t'es pas encore planté ? » « Euh... » « Par Merlin Ellio si vous parlez de potions encore une seconde de plus je te fais bouffer le manuel, t'as compris ? Et ça va de même pour la botanique. Et aussi pour les examens à venir. Et pour tous les jours à venir. Je bannis ce sujet de conversation. » « Bon de toute façon faut qu'on aille réviser la métamorphose pour lundi. Qui est-ce qui va nous surveiller tu crois ? Parce que j'doute fort que Blake se pointe, si tu vois ce que je veux dire. » Ellio eut un léger rire, il avait haussé la voix alors que quelques Obscurs passaient devant eux. Isaac planta son regard sur son ami, l'air peu amusé. Et si ça avait été sa mère au lieu de Blake, comme lui l'avait vu, est-ce que le Serdaigle s'en serait autant moqué ? Le Gryffondor déglutit. Une partie de lui lui assurait qu'Ellio n'avait pas fait ça pour être méchant, qu'il ne pensait pas ce qu'il disait. Mais une autre lui murmurait que c'était quand même inapproprié. Le français s'installa sur une des marches de l'escalier à côté de Noah puis sortit une chocogrenouille de son sac dont il offrit quelques pattes aux intéressés, comme si de rien n'était. Il rejoint même une conversation animée sur un nouveau prototype de bataille explosif qui sortirait bientôt chez Zonko et autres rares boutiques encore ouvertes à Pré-au-Lard. Il éclata de rire alors que Noah énonçait ses stratégies plus rebelles les unes que les autres dont certaines consistaient même en utilisant sa baguette magique sous la table pour avancer le jeu en sa faveur. Puis il entama une discussion dynamique à propos de Winkle, l'elfe de maison préféré de Dalia, et les derniers plats qu'ils avaient eu l'occasion de déguster aux cuisines. D'ailleurs, les deux Gryffondor finirent par prendre congé du reste de leurs amis motivés par le désir de partir faire une compétition de cupcakes qui selon Dalia leur procurerait l'énergie nécessaire en vue d'affronter leur prochaine journée d'examen ou au mieux, les consolerait de celle qu'ils venaient d'essuyer.

« Bon ok tu sais quoi, j'abandonne t'as gagné, je peux plus rien avaler. C'est trop bon mais je vais exploser si je continue. » Isaac éclata de rire, déposant un baiser sur la joue de sa meilleure amie. « Je vais aller me coucher, je sens que si je bouge trop je vais tout dégobiller. » « Ça marche, j'vais rester un peu ici avec Winkle, j'ai encore faim moi ! » « Estomac sur pattes... » Le Gryffondor sourit tandis que son interlocutrice l'embrassait sur la joue, lui souhaitait bonne nuit et tournait les talons. Alors que la porte des cuisines se refermait sur Dalia, l'apprenti sorcier posa ses yeux sur Winkle qui lui proposait de nouveaux cupcakes fraîchement sortis du four. Le français sourit, conciliant. « Juste un alors. Dis Winkle, tu as déjà été à Azkaban ? » A l'évocation du lieu, l'elfe de maison se mit à trembler de tout son corps. « Oh non, Winkle est bonne elfe de maison. Winkle n'ira jamais à Azkaban ! » La créature couina puis s'éclipsa. L'élève avala docilement sa dernière pâtisserie avant de sortir des cuisines et s'orienter vers la tour des Gryffondor. Il passa volontairement devant les appartements d'Oli, se risquant d'y entrer. « Lumos » finit-il par prononcer alors qu'il était au beau milieu de ce qui devait être le salon et qu'il venait de buter dans au moins trois meubles différents. Le français observa longuement et silencieusement les débris qui l'entouraient, les portes de meubles ouvertes, les vêtements déchirés et éparpillés. C'était comme si Oli avait explosé dans sa propre résidence. Le Gryffondor s'installa sur le canapé, observant les différents objets appartenant au mangemort l'avoisinant. Une bonne quinzaine de minutes plus tard, ses yeux s'arrêtèrent sur un médaillon. Le jeune homme se redressa, réduisant la distance entre lui et le bijou, l'air intrigué. Il saisit la chaîne dans ses mains, tournant le pendentif entre ses doigts. Il était certain de l'avoir déjà vu, et ce n'était sûrement pas au cou d'Oli, l'objet étant bien trop féminin même pour l'excentricité du mangemort. Mais où ? Il se doutait qu'il n'avait pas dû être arboré par une femme de l'école, il imaginait mal Oli avoir ce genre de relations. Et puis, même si c'était le cas, il n'aurait pas conservé le bijou dans ses affaires, non ? Le garçon sursauta alors qu'il entendit des bruits de pas retentir assez proche de sa personne et quitta les lieux aussitôt qu'il estima la voie libre.

Le collier entrelacé entre ses doigts, le garçon n'avait pu se résoudre à le laisser derrière lui. Tout comme il n'avait su trouver le sommeil dans la tour des Lions. Bien trop énervé, il avait finit par quitter de nouveau ses dortoirs pour se rendre aux cuisines, puis ensuite s'orienter vers le hangar à bateaux, estimant que c'était peut-être l'endroit le plus sûr et d'une certaine manière, il aimait ce lieu. Ça lui rappelait son enfance, sa vie avant Poudlard. Le garçon s'installa sur le ponton, son regard fixé sur le médaillon. Il se laissa tomber en arrière négligemment, plaçant le bijou entre ses yeux et le ciel étoilé. Puis il finit par se redresser, ses souvenirs l'envahissant une nouvelle fois.

Un craquement sonore, l'adolescent sursauta. Isaac fit volte-face rapidement, scrutant l'obscurité jusqu'à ce qu'il reconnaisse la silhouette de son meilleur ami, Marcus. Haussant les sourcils, Isaac articula tout bonnement : « Salut Marcus ! Qu'est-ce que tu fais ici ? T'arrives pas à dormir ? » Le quatrième année sourit à son interlocuteur, plaçant le pendentif dans le creux de sa main. Il laissa le Serpentard s'installer à ses côtés, reprenant : « Dalia a abandonné le concours de cupcakes, j'ai gagné et elle est partie se coucher. Je crois que demain elle aura pas forcément très faim au petit-déjeuner. » Le français rit légèrement, avouant : « Je savais pas que tu te promenais après le couvre-feu ! Tu as été voir quelqu'un ? Vous avez fait quelque chose avec les autres après qu'on soit parti ? » Isaac sourit doucement, puis attira son attention sur le lac devant lui. Après quelques secondes de silence, l'adolescent interrogea, d'un ton sérieux qui ne lui ressemblait absolument pas : « Marcus, est-ce que les gens qui vont à Azkaban y meurent ? » Isy tourna la tête vers son ami. « Est-ce que tu penses qu'il y en a qui vont s'en sortir ? » Le jeune homme marqua une pause, pensant à Ellio, à Dalia, puis tous ceux qui trouvaient Oli inutile. « Est-ce que tu penses qu'il doit mourir aussi ? » Un court silence s'installa entre les deux garçons, avant qu'Isy ne le rompe une nouvelle fois : « Il y a une tradition qui dit que si on fait un vœu lors d'une nuit sans lune, lorsque la pleine lune arrivera, on a toutes nos chances que notre vœu se réalise. C'est assez comique, tu trouves pas ? »
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MessageSujet: Re: marcus&isaac ϟ ain't no grave   marcus&isaac ϟ ain't no grave EmptyJeu 1 Aoû - 16:13

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Ahhh c’était tellement chiant les examens. Assis là pendant plusieurs heures et en plus les matières s’étaient enchaînées aujourd’hui, c’était dégueulasse ! Potions puis botanique ! Bon alors que faisait le pus de Bulbobulb sur la peau si celle-ci n’était pas protégée ? Ahah facile ! Bon cette question était dans la poche. Même pas besoin d’être Ellio ou autre. Démangeaisons, boutons, plaques etc. La liste était longue mais il avait retenu la leçon après s’être fait coller pour aider à rempoter ces plantes dégueulasses avec Ilyas. Ilyas le vilain tuteur Gryffondor obscur. Et dire qu’il avait failli mettre Petters dans le coma seulement pour le rencontrer et le faire chier à le coller alors qu’il était en classe préparatoire… De la provocation pure et dure. Mais ç’avait été marrant même si le lion avait donné l’impression d’être un blaireau dès le début… ‘fin au final il avait fini par comprendre pourquoi il était respecté parmi les obscurs. Il se la pétait un peu mais était cool pour un rouge. La grande classe d’avoir un tuteur comme lui… Bon après il devait s’en foutre de lui, un gamin, ne lui avait jamais vraiment parlé avant mais bon, maintenant Marcus pouvait dire qu’il avait sauvé le bonhomme du pétrin. Et quel pétrin. Foutus lapins. D’abord ils avaient envoyé Cheryl à l’infirmerie en plus de foutre le bordel dans toute l’école, puis ils avaient incendié la serre dans laquelle lui et Ilyas s’étaient retrouvés coincés en colle mais genre coincés littéralement ! Et en plus de ça l’ainé avait été projeté dans un filet du diable. Filet du diable… Deux questions plus loin. Autant y répondre tout de suite. Ça il le savait aussi du coup pour l’avoir mis en pratique. Pour se dépêtrer, feu, lumière intense donc Lumos Maxima minimum, ou alors il suffisait de ne pas se débattre. Ça Ilyas l’avait pas fait, pensa-t-il avec un sourire, et ce même s’il devait être largement plus calé que lui sur la Botanique.  Eh ouais. Marcus sauveteur du dimanche. Mais c’était pas pour autant qu’il avait fait la une du journal de l’école… Déjà il n’y en avait pas il n’y en avait pas. Il y avait seulement un torchon où des abrutis écrivaient des débilités sans nom. Genre une histoire avec un gamin de troisième qui se droguait avec une de ses potes. Et les trucs importants ? A la trappe ! Il n’avait même pas eu son quart d’heure de gloire, lui, Marcus Alban Cauldwell, qui avait sauvé la vie à un prépa et les avait sorti tous deux de la serre en feu. Aucune reconnaissance franchement. Sauf de son tuteur –un peu- quand même. C’était comme s’il n’avait rien fait. Même ce sujet était passé à la trappe auprès de ses amis. Parce que bien sûr juste après les lapins s’étaient fait avoir. Principalement des Weasley-Potter. Bien fait pour eux ! Surtout pour Albus qui l’avait trahi alors que le petit serpent pensait qu’il l’aimait bien. Alors ok il jouait la comédie et faisait comme s’il l’admirait, mais c’était juste dégueulasse de sa part d’avoir failli le tuer avec son Code Phénix à deux noises. Et voilà qu’il lui pourrissait encore la vie vu comment il l’obligeait à penser à cette histoire en plein exam ! Regardant rapidement autour de lui non pas pour tricher mais pour regarder où en étaient les autres, le Serpentard sursauta quand il entendit la voix familière d’Ellio derrière lui. « Excusez-moi, j’ai plus d’encre… ». Un coup de baguette du prof et tous les encriers se remplissaient à nouveau sans pour autant qu’aucun ne déborde. Jetant un regard mauvais au bleu et bronze comme les trois-quarts des gens dans la salle pour avoir osé leur foutre la pression, le vert et argent se remit sur sa feuille, passant à la question suivante. Ce n’était pas parce qu’Ellio avait fait de cet examen un autre moyen d’étaler toutes ses connaissances tirées de la bibliothèque qu’il fallait qu’il se laisse déconcentrer. Ellio aurait un M pour Mangemort –si cette note existait- mais lui pouvait viser le O … Ou EE. Pourvu qu’Isaac et Jude se démerdent aussi. Il s’inquiétait moins pour Jude qui même s’il galérait avançait visiblement pour l’avoir en ligne de mire … Mais Isy… Disons qu’il se laissait facilement distraire. Pas de mouche dans la salle en tout cas. Donc pas de moyen de déstabilisation apparent !

Fiouuu enfin sorti ! Ellio, Isy, Jude, Noah. Et les autres. Tout le monde sortait claqué. Quoi de plus normal. Et en plus c’était pas fini. Le lundi ils avaient métamorphose. La fête recommençait, champagne ! … Et dire que les BUSES c’était seulement l’année prochaine… Les examens des années précédents étaient-ils aussi durs ou bien ça avait changé ? Trop la misère d’être sous pression scolaire dès quatorze-quinze piges quoi. « Et Ellio on va piquer une tête dans le … ». Vachement partant par l’idée d’aller faire la bombe pour oublier tous les évènements récents et se lâcher un peu, le Serpentard s’arrêta voyant le bleu en plein dans ses livres. Allo Ellio c’était fini là ! Tu peux reposer et ranger tes bouquins ! Il avait un retourner de temps à disposition pour changer ses réponses ou quoi ? Si oui, Marcus était preneur. Souriant quand son meilleur ami intello se fit engueuler pour continuer sa lecture si peu intéressante maintenant que l’examen de fin d’année était passé, il rigola encore plus quand celui-ci commença à se défendre. « Mais je veux être sûr d'avoir bien répondu à la question-là. J'ai déjà fait le con sur la trois en oubliant une des dix propriétés, je vais pas me ramasser un troll non plus. ». Lui un troll ? Si c’était ça ils étaient tous foutus... « Comme si tu pouvais te ramasser un troll. Au pire tu récupéreras ton point sur les trucs bonus d'intellos-chouchoux faits que pour toi. ». L’amour vache. Bim dans sa tronche … Voyant qu’il n’avait pas grand-chose à répliquer, ce fut finalement Isaac qui s’en prit plein la tronche. Bon c’était vrai que les conseils de révision d’Ellio avaient payé mais plutôt crever que de le lui dire … « Rho mais t’es chiant, laisses-le respirer le pauvre putain ! ». Marcus le justicier masqué. Bon il n’était pas le seul à lui dire de la fermer et de changer de sujet mais bon. Qu’est-ce qu’il pouvait être lourd des fois à toujours vouloir que tout soit parfait. C’t’obsession quoi… « Bon de toute façon faut qu'on aille réviser la métamorphose pour lundi. Qui est-ce qui va nous surveiller tu crois ? Parce que j'doute fort que Blake se pointe, si tu vois ce que je veux dire. ». Voyant Xander et l’un de ses amis passer par le hall où ils s’étaient posés en sortant de la grande salle qui tenait lieu de salle d’examen, le gamin suivit le regard d’Ellio qui tout sourire semblait les avoir vu aussi. Détournement rapide de tête de McClary… Il avait dû entendre. En même temps ça avait été tout sauf discret sa blague sur Blake, le prof. Enfin l’ancien prof. « Bah quoi ? ». Le regardant d’un regard qui en disait long, le Cauldwell soupira. C’était même pas vraiment drôle. Sa blague avait fait un flop. Comment pouvait-il sortir des trucs pareils après que… Blake était quand même pas mort comme ça d’un seul coup. Tout Poudlard avait vu la scène ignoble. Les…Les tortures, le serpent. Tout ça. C’en était même plus humain. Frissonnant malgré alors qu’il repensait à ce moment où il n’avait pas su détourner son regard du corps qui se tortillait encore et encore et sous lequel une flaque de sang avait commencée à se former. Et l’expression … l’expression du Lord. Tant de cruauté, de méchanceté gratuite et de … Plaisir. Nouveau frisson. Secouant la tête pour ôter ces images marquantes de sa tête, le rouquin s’expliqua finalement. « Franchement Ellio ? Moyen… Vraiment moyen. ». Ellio n’était pas spécialement plus con qu’un autre il avait dû s’apercevoir que c’était pas ce qu’il y avait de plus fin. Et qu’il n’aille pas dire qu’il se réjouissait de la mort de Blake. Enfin non qu’on puisse se réjouir de la mort de quelqu’un ok –surtout dans le cas d’Ellio si Blake lui avait mis un EE un jour vu comment il était rancunier- mais bon souhaiter ce niveau de … torture et d’humiliation… ça c’était difficilement souhaitable. Même le dur à cuire obscur avait dû ne pas se sentir dans son assiette. Au moins toute cette histoire se finissait. Même si d’autres gens s’étaient enfuis et d’autres encore se retrouvaient à Azkaban. Les infirmiers –normal- et Stocker… Il était bizarre. Normal qu’il y soit envoyé. Mais même si on lui avait appris à ne pas aimer les infirmiers il fallait reconnaître qu’ils aidaient vraiment les élèves et s’intéressaient à eux. Malgré leurs noms de famille qui était carrément une tare, Marcus avait de la pitié pour eux. En espérant qu’ils reviennent sans trop de dégâts d’Azkaban. On avait vu ce qui était arrivé au plus célèbre prisonnier d’Azkaban … « Et sinon alors toujours partants pour aller piquer une tête au lac ? Sauf Ellio bien sûr qui retourne se terrer dans sa bibli ? ». Interrompant un peu tout le monde en ayant parlé plus fort qu’eux ou presque, le rouquin s’amusa de sa boutade envers Ellio. Bon Dalia et Isy venaient à peine de partir. Dalia sûrement parce qu’Ellio avait commencé à se défendre à présent qu’il pouvait continuer ce soir à réviser. C’était vrai qu’avant quand ils s’entendaient tous plus ou moins bien c’était comme ça qu’ils passaient pas mal de moments l’été. Des mauvais ou bons souvenirs pour les deux ? Pour Marcus qui avait vécu une situation similaire avec Cheryl, il pouvait affirmer une chose. C’était des bons souvenirs. Là sur le ponton, à tenir la main à Cheryl, les pieds qui trempaient dans l’eau… « T’as envie que j’te coule Marcus c’est ça ? ». V’la que Noah le provoquait… Tous à l’eau !!! Peut-être même qu’Isaac et Dalia les rejoindraient plus tard !

« Salut Marcus ! Qu'est-ce que tu fais ici ? T'arrives pas à dormir ? ». Tiens ? C’était Isy ? Mais qu’est-ce qu’il faisait là ? Il arrivait un peu tard… Bah ils iraient narguer le calamar géant une autre fois, il devait s’en douter. Et puis ça avait pas été si cool que ça. Virés de la plage par les plus grands comme quoi ils faisaient trop de bruit, Jude avait eu la brillante idée de venir sauter du ponton du hangar à bateaux. Pas ouf comme coin mais c’était vrai que courir tout le long du ponton pour faire la course avait été sympa surtout quand Noah avait poussé Ellio sur le côté alors qu’ils faisaient la course pour sauter au bout le premier. « Isy c’est toi ? Mais qu’est-ce tu fous là ? » Bah oui quand même, LA question. Surtout qu’en voyant que quelqu’un s’étaiit posé là, Marcus avait eu la frayeur de sa vie. Parce que bon Poudlard n’était pas non plus un endroit génial niveau fréquentations. Si c’était un de ces drogués ? Ou pire ? Un mangemort drogué/bourré ou autre ? S’il l’avait dérangé c’était sûr il n’aurait plus eu de tête. « Dalia a abandonné le concours de cupcakes, j'ai gagné et elle est partie se coucher. Je crois que demain elle aura pas forcément très faim au petit-déjeuner. ». Ahah ceci expliquait cela. Pas étonnant que Dalia et Isy se soient pas pointé. Déjà en plus de devoir les chercher là, ils auraient galéré à rouler jusqu’ici. C’est qu’il fallait descendre pas mal de marches quand même en prenant le chemin le plus rapide depuis le château. « C’est pas non plus la super surprise que tu gagnes hein. J’te rappelle que t’avais fini deuxième au concours du plus gros mangeur hein. ». Bon là par contre ça devait vraiment être la seule fois où il avait vu son ami vraiment mal au point de vomir ses trippes quelques minutes après la victoire annoncée. « Je savais pas que tu te promenais après le couvre-feu ! Tu as été voir quelqu'un ? Vous avez fait quelque chose avec les autres après qu'on soit parti ? ». Hmmm c’était quoi ce sourire sur son visage ? Il était sérieux ? ça voulait dire que lui était pas là pour digérer ? Mince si ça se trouvait il avait rendez-vous avec quelqu’un. Si c’était le cas, le vert repartait se cacher dans le hangar à bateaux. Pour une fois qu’Isaac lui sortait une copine. Il était pas mal discret sur la question même si clairement il aurait pu avoir pas mal si ce n’était toutes les filles à ses pieds. Avec sa bouille et son caractère, elles devraient pourtant toutes lui manger dans la main non ? « Ah ouaiis … Mais non. T’savais pas on est venus plonger du ponton. Et t’vas rire mais j’ai perdu ma gourmette…  J’m’en suis aperçu tout à l’heure du coup vu que bon tout était … fini avec les alertes au traitre et tout, bah j’ai pu m’faufiler dehors. J’aurais pu attendre demain matin mais bon imagine le calamar géant a envie d’une gourmette d’un coup ? Ou les strangulots ? Surtout que si j’la perds j’crois que mon père me décapite… ». Moldu ou pas. La gourmette était celle de son propre père et il la lui avait envoyé dans la lettre de sa mère pour lui rappeler qu’il pensait à lui malgré toutes les merdes qui se passaient à Poudlard et dans le monde sorcier… C’était ridicule… Et il avait beau se moquer des moldus et se penser supérieur, son père restait son père quoi… Il n’allait pas non plus le renier. C’était aussi débile que d’en vouloir vraiment à sa mère de s’être mariée avec lui. Parce que clairement s’ils n’avaient pas été ensembles, pas de Marcus ni de Blake. « Mais toi t’as un truc ? Rendez-vous amoureux et tout et tout ? ». S’approchant, Marcus s’appuya contre l’un des poteaux en face d’un Isaac toujours assis par terre. Il s’éclatait à regarder les étoiles en attendant  sa dulcinée ? Qui est-ce que ça pouvait être ? Noah ? AB ? Ada ?! Peut-être une qu’il connaissait pas…   « Et le collier c’est un cadeau pour … elle ? ». Clin d’œil aguicheur, le rouquin  s’aperçut qu’Isy avait pour une fois pas son grand sourire naïf. Hein ?

 « Marcus, est-ce que les gens qui vont à Azkaban y meurent ? ». Hein quoi ? C’était quoi cette question. Bredouillant un peu, Marcus réfléchit, croisant les yeux interrogateurs de son meilleur ami. C’était une question sérieuse. Pourquoi ? Il avait de la famille à Azkaban ? Qui ? Son père ? D’après ce qu’Isaac lui avait rapidement raconté un jour il n’avait plus que son père. Sa mère était morte. Mais ça sentait trop le sujet délicat. A peine avait-il voulu creuser la question que le rouge et or avait tenté d’éviter la chose en lui parlant du nouvel emballage des patacitrouilles alors que celui-ci n’avait pas changé d’un pouce depuis qu’il en mangeait, c’était à dire depuis toujours. Plus clair que ça ça n’existait pas. Et même si Isy se faisait souvent passé pour un guignol, le vert et argent avait plus d’une fois la preuve que quand il le voulait il pouvait être plus profond que ça, plus fin. Et ça, ça avait clairement été pour lui la preuve ultime. En même temps… Parler de la mort de sa mère devait être dur. Si vraiment la même chose arrivait à la sienne, pas sûr qu’il arriverait à en parler aussi. « Est-ce que tu penses qu'il y en a qui vont s'en sortir ? ». Des prisonniers ? Bah récemment apparemment il y avait eu plein de nouveaux arrivants d’après les rumeurs. Et pas que de Poudlard. Au bout d’un moment s’il y avait trop de monde ils seraient forcés d’en libérer certains parmi les moins dangereux non ? Comme par exemple les infirmiers. Eux ne devaient pas représenter une menace spéciale. Si vraiment ils avaient voulu faire un attentat ou autre, ils l’auraient fait depuis longtemps. « Est-ce que tu penses qu'il doit mourir aussi ? » . Là il était perdu. Qui ça devait mourir ? Blake ? Voldemort ? Harry Potter ? C’était que … Beaucoup de gens voulaient la mort de beaucoup de gens, et ça dans tous les clans. Et Isy était impartial comme lui donc savoir quel groupe il visait n’était pas spécialement facile. Ne s’apercevant pas que son meilleur ami parlait au présent et non pas au passé, le rouquin se laissa glisser le long du poteau et s’assit à côté du rouge. Peut-être qu’il parlait de Blake ? Ils avaient peut-être été plus proches qu’il le pensait. Blake était bizarre comme Isaac après tout. Pas le même genre mais bon quand même. « Il y a une tradition qui dit que si on fait un vœu lors d'une nuit sans lune, lorsque la pleine lune arrivera, on a toutes nos chances que notre vœu se réalise. C'est assez comique, tu trouves pas ? » Ouais définitivement bizarre. « Bahh … Il avait quand même trahi, tout ça. Après j’dis pas que c’est bien, pas bien… » Quelle ironie. Il y avait quelques semaines il aurait brûlé lui-même le professeur Blake pour sa trahison… « … Mais c’était son choix. ‘fin il devait savoir ce qu’il risquait… Donc ouais il méritait la mort. Mais après… ». Bon autant tout dire d’un bloc. Et puis le lionceau n’était pas un mordu de violence il le comprendrait peut-être en plus de traîner avec pas mal de résistants dont Dalia. « … Il méritait pas vraiment de mourir comme ça. J’veux dire. Personne mérite de mourir comme ça… C’était …» . Pas la peine de continuer, il risquait de passer pour une lavette en plus… « Mais pourquoi tu m’poses la question ? ‘fin c’était qui Blake pour toi ? ». Regardant le ciel à son tour, le Serpentard commença à repérer où se cachait la Lune, derrière quel nuage. C’était vrai ? Si on voyait la Lune alors qu’elle sortait d’un nuage et qu’on faisait un vœu il avait de grandes chances de se réaliser ? Il avait l’air d’un gamin à attendre qu’elle se pointe maintenant. Pas encore trop sûr de ce qu’il souhaitait demander, il espérait que le nuage cacherait encore la Lune un peu longtemps. « T’y crois vraiment à ton truc avec la Lune ? On dirait une histoire qu’on raconte aux gamins t’sais… Tu demanderais quoi toi ? Ou alors c’est aussi la tradition de pas dire ses vœux aux autres ? ». C’était vrai quoi. Qu’est-ce qu’il demanderait ? On lui aurait demandé y a cinq minutes, il aurait parié sur une glace de cinq mètres mais maintenant c’était plus tellement sûr. Isy se faisait du soucis pour une raison et il n’aimait pas spécialement ça, comme s’il ne connaissait pas si bien son meilleur ami qu’il n’avait jamais vu perturbé sur un truc autre que les cours –et encore- jusqu’à maintenant.
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Eleanor D. Chessman

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MessageSujet: Re: marcus&isaac ϟ ain't no grave   marcus&isaac ϟ ain't no grave EmptySam 17 Aoû - 14:14

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Isaac était sincèrement heureux de rencontrer son meilleur ami de manière si impromptue. Il était vrai qu’il n’avait en aucun cas planifié cela tout comme qu’il était assez étonnant de croiser d’autres élèves de l’école à cette heure-là vu le règlement qui avait supprimé un bon nombre d’avantages tout en leur affligeant beaucoup de nouvelles interdictions. D’ailleurs, parfois, avec Dalia, les deux Gryffondor prenaient un malin plaisir à réinventer les règles en modifiant l’ordre des termes ou les remplaçant par d’autres au sens royalement différent pour les faire paraître complètement ridicules, ou du moins, comme le clamait si bien sa meilleure amie, plus ridicules qu’elles ne l’étaient déjà. De plus, Isaac prenait personnellement le fait qu’ils n’avaient encore jamais eu de punitions pour se moquer ouvertement des nouvelles décisions de leur Directeur plus que rabat-joie comme une certaine bénédiction à réitérer tant que possible et tant que cela demeurait amusant, bien entendu. Certes, ils avaient déjà reçu des réprimandes de la part de Pete, le préfet de leur maison, mais les deux quatrième année étaient parvenus à s’en sortir sans répercussions majeures, si bien qu’Isy n’en prenait pas rigueur.

Quoi qu’il en soit, bien qu’une bonne quantité de personnes jugerait qu’Isaac devait certainement souhaiter jouir d’un peu de solitude pour s’être aventuré jusqu’au ponton, la nuit tombée ; le français n’avait rien contre la compagnie de Marcus. Au contraire, ça lui avait fait complètement oublier les récents événements reliés à Oli, William Blake et toutes formes de Résistance, se focalisant davantage sur les dernières activités des autres membres de leur groupe de quatrième année. D’ailleurs, le Serpentard lui offrit promptement un résumé assez détaillé de leur soirée : « Ah ouaiis … Mais non. T’savais pas on est venus plonger du ponton. Et t’vas rire mais j’ai perdu ma gourmette…  J’m’en suis aperçu tout à l’heure du coup vu que bon tout était … fini avec les alertes au traitre et tout, bah j’ai pu m’faufiler dehors. J’aurais pu attendre demain matin mais bon imagine le calamar géant a envie d’une gourmette d’un coup ? Ou les strangulots ? Surtout que si j’la perds j’crois que mon père me décapite… » Isaac sourit doucement, l’allusion aux traitres que venait de faire le jeune Cauldwell le ramenant au souvenir d’Oli. Et si l’aide bibliothécaire était en fait un traitre ? Tout le monde disait qu’il était fou et pas vraiment mangemort, qu’il avait perdu les pédales et était désormais bien trop doux et peureux pour pouvoir obéir à leur Directeur. C’était peut-être pour cela que Voldemort l’avait envoyé à Azkaban, parce qu’il n’était pas un assez bon sbire. Pourtant, il avait aussi envoyé leurs infirmiers, que tout le monde jugeaient traitres… Et si Oli avait joué un jeu tout ce temps ? Et s’il s’était moqué de tout le monde, portant le masque du fou alors que par derrière, il réalisait énormément de choses pour la Résistance ? Et si, comme Blake, Oli était un traitre et que Voldemort, n’étant pas encore tout à fait sûr, avait décidé de le placer en cellule pour découvrir un quelconque pot-aux-roses vis-à-vis de la position qu’entretenait l’ancien membre du personnel ? Le Gryffondor fronça les sourcils, perdus dans ses pensées, oubliant prodigieusement la présence de son ami sur le ponton. Il se rappelait bien que Blake et Oli étaient amis, ils se voyaient souvent, se retrouvaient même pour des soirées en tête-à-tête dans un de leurs appartements. Peut-être qu’ils n’étaient pas seulement amis, peut-être étaient-ils alliés, peut-être prévoyaient-ils un plan ? Plan auquel seul Blake paye le prix à l’heure actuelle… « Mais toi t’as un truc ? Rendez-vous amoureux et tout et tout ? » L’adolescent sursauta légèrement alors que Marcus entrait dans son champs de vision. Il eut un léger rire, puis baissa les yeux vers le médaillon qu’il tenait toujours entre ses doigts que le Serpentard montrait du regard. « Et le collier c’est un cadeau pour … elle ? » Un fin sourire étira les lèvres de l’apprenti sorcier. Il ne savait pas si ce collier avait été un cadeau pour sa mère. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi il avait été en la possession d’Oli. Peut-être que sa mère l’avait donné à l’aide bibliothécaire avant de mourir ? Ou plutôt, avant qu’il la tue. Mais cela semblait assez être une étrange pratique, d’offrir un cadeau à celui qui vous prend la vie. L'air interrogateur, évitant royalement la question que venait de lui poser Marcus, le Gryffondor interrogea son ami à propos du sort qu’attendait les prisonniers d’Azkaban. Alors qu’il venait d’épuiser son stock de questions à propos de l’espérance de vie d’un nouveau locataire de la terrifiante prison des sorciers, et sentant déjà un silence s’installer entre les deux jeunes hommes, Isaac enchaîna sur un tout autre sujet : « Il y a une tradition qui dit que si on fait un vœu lors d'une nuit sans lune, lorsque la pleine lune arrivera, on a toutes nos chances que notre vœu se réalise. C'est assez comique, tu trouves pas ? » Il est vrai que peut-être que Marcus ne souhaitait pas évoquer Azkaban. Qui sait, peut-être avait-il de la famille là-bas ? A l’heure actuelle, certains de leurs camarades de classe avaient un oncle, un frère, un parent derrière les barreaux. Isaac se rappelait que le père de son meilleur ami était d’origine moldue, peut-être que cela avait posé problème au sein de sa famille ? Peut-être ses parents étaient-ils en danger, présentement ? Le jeune homme tourna la tête vivement, s’apprêtant à demander, inquiet, la situation de la famille Cauldwell, mais celui-ci le devança, répliquant :

« Bahh … Il avait quand même trahi, tout ça. Après j’dis pas que c’est bien, pas bien… » Sans raison évidente, le jeune homme sourit. Il préférait quand même l’altruisme de Marcus à la précision d’Ellio. Le Serdaigle lui aurait probablement clamé que c’était mal, que les prisonniers à Azkaban étaient de mauvaises personnes qui récoltaient ce qu’ils devaient semer. Ellio avait bien rit de Blake devant Xander et compagnie. Bien sûr, cela ne changeait rien au fait qu’Isaac affectionnait tout particulièrement le jeune Fisher-Baker. Mais ce soir, il appréciait peut-être un peu plus la compagnie de Marcus, car le Serpentard lui donnait un peu plus de raisons de rêver, de voir la vie moins tristement. « … Mais c’était son choix. ‘fin il devait savoir ce qu’il risquait… Donc ouais il méritait la mort. Mais après… » Isaac fixait du regard Marcus, la surprise le saisissant alors que son ami lui clamait qu’Oli méritait la mort. Est-ce qu’il la méritait ? Il est vrai qu’il avait tué sa mère, et certains disent qu’il serait équitable qu’il le paye avec sa propre vie. Mais tout de même, ça semblait un peu… Radical. Le jeune homme baissa les yeux sur le médaillon. Si Oli l’avait volé sur le corps de sa mère, ça faisait un crime de plus. « … Il méritait pas vraiment de mourir comme ça. J’veux dire. Personne mérite de mourir comme ça… C’était …» Isaac releva les yeux vers son ami, qui reprit, visiblement perturbé : « Mais pourquoi tu m’poses la question ? ‘fin c’était qui Blake pour toi ? » Le garçon eut un léger rire. « Blake ? Je sais pas, il était sympa. Il était cool comme prof, très cool même en fait. Il m’a jamais donné de retenue à cause de mes mauvaises notes ! Dommage que les autres profs ne l’ont pas pris en exemple, ça m’aurait évité pas mal de recopiage de bouquins ! » Le français eut un air de dégoût en repensant à tous ces chapitres qu’il avait dû retranscrire, tandis que le Cauldwell attendait plus ou moins patiemment que la lune se dévoile finalement. « T’y crois vraiment à ton truc avec la Lune ? On dirait une histoire qu’on raconte aux gamins t’sais… Tu demanderais quoi toi ? Ou alors c’est aussi la tradition de pas dire ses vœux aux autres ? » Un nouveau rire fila entre les lèvres du Gryffondor. « Je sais pas. En fait, si ! J’aimerai bien avoir des souvenirs. » Un fin sourire se figea sur les lèvres du garçon, qui reprit : « Je connais pas beaucoup de choses sur mes parents et sur la France et tout, mais avant de partir, mon père m’a montré pas mal de ses souvenirs dans une Pensine, je sais pas si tu as déjà vu ça, c’est super cool comme truc ! Tu prends ta baguette magique, tu penses au dit souvenir et tu le mets dans la Pensine, qui est un genre de bol. Après, tu plonges ta tête dans le bol, et tu te retrouves dans le souvenir de l’autre ! Et enfin bref, j’ai appris quelques trucs ce jour-là. C’est super pratique les souvenirs pour apprendre des choses ! Et toi ? Tu souhaiterais quoi ? » Le garçon se déplaça légèrement sur le ponton, laissant une place à Marcus pour qu’il s’assoit à ses côtés. « Dis Marcus, est-ce que tu as souvent des nouvelles de tes parents, toi ? Est-ce qu’ils vont tout le temps bien ? » Le jeune homme baissa les yeux, se rappelant soudain du fait que le Serpentard lui avait déclaré avoir perdu sa gourmette et envisagé la possibilité que le calmar géant ou quelques strangulots puissent s’en saisir. « Et finalement, ta gourmette ? Tu l’as retrouvée ? Ce serait dommage que ton père se fâche parce que tu l’aies perdue ! Même si je t’avoue que l’image du calmar géant avec des bijoux est assez marrante ! »  Isaac éclata de rire. « Imagine ! Le calmar géant qui fait compétition avec les filles de notre classe niveau bijoux ! Oh oh ! » Nouvel éclat de rire. « Tu le vois avec ta gourmette et les boucles d’oreille de Cheryl ? Tu sais celles qui sont longues et brillent ! Ce serait trop marrant ! » Le Gryffondor rit quelques instants, avant de reprendre son sérieux. « Allez, je t’aide à la chercher, si tu veux. Oh, si t’essayais le sortilège d’Attraction ? » Isaac éclata de rire de nouveau : « T’imagines tu le lances tu pêches le calmar géant ! » Croisant le regard interloqué de Marcus, le français se stoppa. « Pardon. Mais l’idée du sort c’est pas si mal, non ? Pour une fois que j’ai des idées assez intelligentes, l’influence d’Ellio, sans doute… Ou l’effet examen, peut-être ! C’était comme la question en botanique là… J’entendais limite la voix d’Ellio me parler de certaines plantes… Sauf que j’pense que j’en ai mélangé quelques unes… Enfin qui sait, j’ai peut-être inventé un nouveau truc aussi ! » Un sourire aux lèvres, l’adolescent tourna la tête vers l’étendue d’eau en face de lui, ne pouvant réellement chasser l’image d’un calmar géant coquet. Si ça se trouvait, le calmar géant était même une femelle… Il avait toujours pensé qu’il était un mâle, mais personne n’avait réellement eu la confirmation sur le sexe de la bête, puisque certains pensaient même qu’elle n’existait pas véritablement. Enfin, de toute évidence, Marcus devait un peu y croire, si bien que Isaac commenta : « Si ça s’trouve, le calmar, c’est une fille ! » En parlant de fille, le jeune homme se rappela la question de son meilleur ami à propos d’un possible rendez-vous galant. « En fait non, j’attendais personne. » Devant l’air interrogateur du Serpentard, le garçon reprit : « J’ai trouvé le collier dans les appartements d’Oli, alors je l’ai prit. » Se rendant compte après quelques secondes seulement que ses paroles pouvaient sonner comme la représentation d’une infraction dans les appartements d’un membre du personnel en plus placé en prison par leur propre Directeur pour des raisons méconnues, l’adolescent ajouta précipitamment : « Mais c’est pas du vol, hein ! C’est pas à lui. C’est plus à moi qu’à lui. Je sais pas pourquoi il avait ça, en fait ! » Le garçon fronça les sourcils. Ça l’agaçait un peu d’en ignorer autant. Il aurait voulu savoir pourquoi Oli avait en sa possession un collier appartenant à sa mère. Il souhaiterait connaître l’histoire de ce bijou. Si seulement il existait un sort pour cela… D’ailleurs, peut-être était-ce le cas. « Marcus, tu crois qu’un objet peut nous dire son histoire avec de la magie ? Un peu comme une Pensine, mais autrement, vu que c’est un objet, pas un être humain… Ce serait trop cool n’empêche, imagine tu lances un sort sur un télescope, et il te montre tout ce qu’il a vu, tous les endroits où il a été posé, tous ses différents propriétaires ! Ce serait trop la classe, tu trouves pas ?! Tu penses qu’un tel sort existe ? J’aimerai trop qu’un sort comme ça existe ! Tu crois qu’on peut inventer des sorts, sinon ? Je sais que je suis pas le plus doué en magie, mais j’ai jamais entendu vraiment parler de quelqu’un qui avait inventé un sort, en fait. C’est un peu comme si ça avait toujours été là ! Je me demande d’où ils viennent, tous les sorts. Tu crois qu’un jour ils se sont amusés à dire des mots au hasard et puis hop, pour tel sort c’est tel mot ?! Ce serait assez marrant. Imagine les deux hommes de cromagnon avec leurs baguettes magiques à dire des sons au hasard. »  Isaac eut un léger rire, se représentant très bien la scène dans son esprit. Puis, il revint vers Marcus et sa gourmette. « Bon allez, ta gourmette ! C’est où la dernière fois que tu l’as vue ? Il paraît que c’est le meilleur point de départ pour retrouver les objets qu’on a égaré ! » Le jeune homme se leva, déterminé à dépouiller le calmar géant d’une gourmette rebelle éventuelle. Après quelques secondes de silence, il interrogea : « Marcus, est-ce que tu crois qu’Oli est une mauvaise personne ? Est-ce que tu penses qu’il est mort ? Est-ce que tu crois que c’est un Résistant comme Blake ? » L’adolescent observa son meilleur ami, ajoutant, comme si cela pouvait l’aider à répondre : « Il y a plein de Résistants qui ont tué des gens. Pourtant Dalia dit que les Résistants sont les bons, et les Obscurs, les mauvais. Je pensais que les gens qui tuaient étaient mauvais tout court. Mais si maintenant les gens qui tuent peuvent être bons, alors, Oli, il est une bonne personne ? » Isaac avança de quelques pas, songeur. « Est-ce qu’on peut aller à Azkaban ? Je veux dire, sans être arrêté. Visiter des gens ? C’est où, d’ailleurs, Azkaban ? » L'apprenti sorcier se stoppa quelques instants, avouant : « J'aimerai bien demander à Oli ce qu'il faisait avec mon collier. Et comment il l'a eu. J'aimerai connaître toute l'histoire, en fait. Pour une fois, j'aimerai tout connaître sur quelque chose. Peut-être qu’il voudra bien me donner ses souvenirs, lui aussi. Faute de pouvoir ressusciter les gens. »
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MessageSujet: Re: marcus&isaac ϟ ain't no grave   marcus&isaac ϟ ain't no grave EmptyDim 10 Nov - 11:44

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Il faisait beau ce soir n’empêche. Pas trop chaud –normal-, pas trop froid –hallelujah vive l’été. Bref le temps parfait pour glander dehors, avoir un rendez-vous galant avec quelqu’un, ou mieux : chercher un objet de valeur dans les eaux du lac. Encore heureux sa gourmette ne devait pas être noyée trop profondément mais bon … Quoique déjà il allait falloir plonger sous l’eau à tous les coups. C’était quoi déjà le sort pour la lumière ? Sa gourmette brillait, elle devrait refléter la lumière de sa baguette. Et d’ailleurs est-ce que sous l’eau les sorts marchaient ? Si seulement Ellio était là. Bon il se serait foutu de sa gueule en guise de vengeance mais bon au moins il l’aurait aidé. Si ça se trouvait le cadeau de son père se trouvait même pas dans l’eau. Y avait genre 60% de chance que ce soit Noah qui la lui avait volée quand elle essayait de le couler. Bâtarde. Mais elle avait beau être pickpocket sur les bords, elle avait des limites quand même non ? Si c’était elle et qu’il le découvrait un jour… « Blake ? Je sais pas, il était sympa. Il était cool comme prof, très cool même en fait. Il m’a jamais donné de retenue à cause de mes mauvaises notes ! Dommage que les autres profs ne l’ont pas pris en exemple, ça m’aurait évité pas mal de recopiage de bouquins ! » . Le gamin se retint de lui répondre que si les profs avaient tous été comme lui, ils se seraient retrouvés sans profs pendant pas mal de temps… ou sans dirlo. Est-ce que le Lord pouvait vraiment être vaincu ? Tout le monde le disait immortel, comme quoi il avait toujours gagné. Et même quand on le croyait mort, il ne l’était pas vraiment ! Pourquoi se donner du mal pour rien du coup si on ne pouvait pas le tuer ? Est-ce que des Résistants regardaient la même Lune qu’eux là en souhaitant gagner leur petite guerre ? Ou est-ce que ça avait l’air aussi gamin qu’à première vue. Demandant à Isy s’il y croyait vraiment à son histoire, et plus important ce que lui souhaitait, le rouquin attendit gentiment la réponse. Il devait avouer qu’il était de plus en plus curieux. Qu’est-ce qui se passait dans la tête du rouge et or là ? Hmmmmmm … Il était franchement bizarre ce soir. « Je sais pas. En fait, si ! J’aimerai bien avoir des souvenirs. » . Oui oui confirmation. Il était plus que bizarre. Qu’est-ce qu’il avait avec son sourire en coin en sortant sa petite phrase qui le faisait paraître pour un mec atteint d’Alzheimer. Sûrement qu’il s’apercevait de ce qu’il venait de sortir. « Comment ça ? ». Explique tout d’un coup merde ! « Je connais pas beaucoup de choses sur mes parents et sur la France et tout. ». Bon ok là tout de suite ça avait plus de sens. Sa mère semblait être un sujet tabou avec Isy depuis qu’il l’avait refoulé vite fait bien fait quand lui avait voulu aborder le sujet, mais son père ? Il n’avait pas de souvenirs de lui ? La France ok. Et à vrai dire pas grave. Les Français semblaient pas super intéressants, et même super chiants avec leurs faux airs aristocratiques. Bon ok il généralisait en parlait seulement d’Eugène là, mais apparemment tous les autres à Beauxbatons étaient du même acabit.

« Mais avant de partir, mon père m’a montré pas mal de ses souvenirs dans une Pensine, je sais pas si tu as déjà vu ça, c’est super cool comme truc ! ». D’un, comment ça son père était parti ? Ce n’était pas plutôt l’inverse ? Isaac qui était parti pour rejoindre Poudlard et avait laissé son père tout seul ? Il lui avait raconté plus d’une fois ses aventures avec son père, donc qu’est-ce qu’il lui chantait là à faire l’enfant abandonné ? Et puis d’abord, qu’est-ce qu’il racontait tout court ? C’était quoi une Pensine. Non non il était à peine jaloux de son meilleur ami qui lui connaissait tous ces trucs magiques bizarres sans vraiment le vouloir alors que lui voulait vraiment faire partie du monde magique mais ne savait jamais rien ou presque. Pour preuve ! Cette histoire de Pensine !! « Tu prends ta baguette magique, tu penses au dit souvenir et tu le mets dans la Pensine, qui est un genre de bol. Après, tu plonges ta tête dans le bol, et tu te retrouves dans le souvenir de l’autre ! ». Un bol ? Il se moquait de lui ? Oui c’était ça. Une grosse blague. Rien d’autre. C’était pas possible. Mais bon en même temps il existait pas mal de trucs bizarres donc pourquoi pas celui-là. « Et enfin bref, j’ai appris quelques trucs ce jour-là. C’est super pratique les souvenirs pour apprendre des choses ! Et toi ? Tu souhaiterais quoi ? ». Qu’est-ce qu’il souhaiterait ? Etre surpuissant, être riche, être …. Hmmm non la routine des souhaits quoi. Est-ce qu’en lui il avait un souhait aussi creusé que celui d’Isy ? S’asseyant à côté de ce dernier qui s’était décalé pour lui laisser une place, le garçon réfléchit un instant. « C’est sérieux ton histoire de bol ? C’est vrai que ça doit être sympa. Mais j’vois pas les souvenirs de qui j’pourrais regarder. ‘fin j’veux dire … non j’sais pas quoi. Sinon pour mon souhait … J’ai le droit qu’à un seul ? J’vais encore y réfléchir un petit peu. ». Pas envie qu’il passe pour un pisseux à sortir un truc du genre la paix dans le monde direct. Lui aussi pouvait avoir un truc creusé et trop bien. Enfin en l’occurrence c’était pas particulièrement trop bien pour Isy, ça venait juste du fond du cœur, mais bon faire le mec totalement creux en demandant de l’argent à la Lune… Merci. Il pouvait dire qu’il souhaitait que rien n’arrive à sa famille mais peut-être que dire ça devant Isaac n’était pas la meilleure idée de tous les temps. « Dis Marcus, est-ce que tu as souvent des nouvelles de tes parents, toi ? Est-ce qu’ils vont tout le temps bien ? » . C’en était flippant à quel point il avait visé dans le mille. « Bah les lettres c’est plutôt Blake qui les reçoit mais elle me tient au courant. Ils lui envoient peut-être à elle parce que c’est l’ainée tout ça, j’sais pas. Et j’ai limite l’impression qu’elle filtre les infos parfois. Mais j’peux pas lui ordonner de tout me filer à chaque fois non ? Ça va faire le mec jaloux tout ça. En tout cas j’pense que s’il leur arrivait quelque chose de grave elle me le dirait. Donc ils vont sûrement bien oui. Mais bon … Le répètes pas mais ils me manquent un peu quand même, ça fait super longtemps que je les ai pas vu. Et puis, les photos et les lettres c’est bien gentil mais … ». Se stoppant dans sa phrase, le rouquin se demanda subitement si justement il mettait Isy dans la drôle de position qu’il voulait éviter. Le tact ces jours-ci ce n’était décidément pas pour lui.

Bingo, le Gryffondor était subitement devenu silencieux, pensif, la tête baissée. Avait-il honte ? On lui avait toujours dit que quand quelqu’un baissait la tête c’était pour cette raison. Mais là, ce n’était pas de sa faute. Il aurait bien voulu lui sortir un petit truc réconfortant mais trop tard, l’autre avait déjà réattaqué avec autre chose. « Et finalement, ta gourmette ? Tu l’as retrouvée ? Ce serait dommage que ton père se fâche parce que tu l’aies perdue ! Même si je t’avoue que l’image du calmar géant avec des bijoux est assez marrante ! ». Souriant bêtement pour le coup, le Serpentard imagina la scène. Enfin. Sur le moment il rigolait mais si vraiment une créature cheloue du lac avait décidé de devenir coquette, il serait bien embêté. Mais genre vraiment. A commencer par Blake qui lui poserait tout un tas de questions et qui penserait qu’il l’avait fait exprès pour pas assumer son sang moldu, son père, tout ça, bref plein de conneries révolutionnaires dans le genre. Son mec-là, Pete, lui montait vraiment trop à la tête, c’était super chiant. . « Allez, je t’aide à la chercher, si tu veux. Oh, si t’essayais le sortilège d’Attraction ? ». Ricanant jusqu’à présent sous cape avec l’autre hurluberlu en imaginant le calamar couvert de bijoux –bien que l’idée de génie d’associer sa gourmette à lui aux boucles d’oreille de Cheryl n’était pas vraiment à son goût-, le gamin écarquilla les yeux. ‘tin c’était pas con. Pas con du tout. Le sortilège d’Attraction. Accio c’était ça non ? « T’imagines tu le lances tu pêches le calmar géant ! ». Ah là c’était moyen par contre. « T’penses vraiment que tu peux pêcher un truc aussi gros avec un sort comme ça ? ». Pas convaincu et un peu effrayé à l’idée de pêcher un truc cent fois plus haut que lui, le garçon fronça les sourcils alors qu’Isaac rigolait de lui et de sa tête de déterré. « Pardon. Mais l’idée du sort c’est pas si mal, non ? Pour une fois que j’ai des idées assez intelligentes, l’influence d’Ellio, sans doute… Ou l’effet examen, peut-être ! C’était comme la question en botanique là… J’entendais limite la voix d’Ellio me parler de certaines plantes… Sauf que j’pense que j’en ai mélangé quelques unes… Enfin qui sait, j’ai peut-être inventé un nouveau truc aussi ! ». « ‘tin t’es vraiment trop con. Mais ouais l’idée du sort c’est pas mal. Ellio m’aurait proposé la même chose j’crois. Faut croire qu’il déteint sur toi à force de te donner des cours particuliers. Et toi ? Tu déteins sur lui ? En fait non ouais tu dois déteindre sur lui, vu qu’il s’est planté à une question de son exam ahah. ». Petite pique gentillette, mais si Isy avait géré son exam de botanique – ou du moins ne l’avait pas trop foiré- c’était  énorme. Même si c’était facile de critiquer le Serdaigle chouchou, il fallait de temps en temps avouer qu’ils avaient de la chance qu’il soit là. « Si ça s’trouve, le calmar, c’est une fille ! » . Pouffant de rire, le garçon imaginait la scène. Il n’avait jamais vu la tête du calamar mais pouvait facilement l’imaginer. Et avec une couche de maquillage en plus… On se serait cru dans un mauvais dessin animé.

« En fait non, j’attendais personne. ». Un énième changement de ton ? Il avait décidemment le chic pour passer du coq à l’âne franchement. « T’attendais quelque chose alors ? Oh je sais ! T’attendais le calmar ! C’est pour que t’es aussi intéressé que ça par le fait que ça soit une fille. Avoue. ‘Tin quel tombeur ! Mais j’croyais qu’AB te tombait littéralement dans les bras ? Et l’autre là, machin avec ses cheveux aux couleurs cheloues ? ». Petit sourire pas trop convaincant alors que l’autre semblait plus réfléchir qu’autre chose, Marcus attendit la réponse à sa super blague qui ne vint jamais. « J’ai trouvé le collier dans les appartements d’Oli, alors je l’ai prit. ». Nor-mal. Premier réflexe tout à fait logique. Perso Marcus avait fait pareil avec les affaires de Blake juste après qu’il soit mort, il était allé dans sa chambre pour chopper le plus de choses. Non mais plus sérieusement quoi ? C’était quoi le délire ? C’était ça qu’il avait fait juste après qu’Oli Stoker se soit fait foutre en taule ? Isy avait beau être son meilleur pote, il y avait des moments comme ça ou … « Mais c’est pas du vol, hein ! C’est pas à lui. C’est plus à moi qu’à lui. Je sais pas pourquoi il avait ça, en fait ! ». Oli lui avait confisqué son collier ? Une vraie fille ce rouge sérieux. Mais en fait non ça pouvait pas être ça. Mais le fait qu’il savait pas avant qu’Oli l’avait ça voulait dire qu’il l’avait trouvé au pif et … ahhh à l’aide. « Marcus, tu crois qu’un objet peut nous dire son histoire avec de la magie ? Un peu comme une Pensine, mais autrement, vu que c’est un objet, pas un être humain… Ce serait trop cool n’empêche, imagine tu lances un sort sur un télescope, et il te montre tout ce qu’il a vu, tous les endroits où il a été posé, tous ses différents propriétaires ! Ce serait trop la classe, tu trouves pas ?! Tu penses qu’un tel sort existe ? J’aimerai trop qu’un sort comme ça existe ! Tu crois qu’on peut inventer des sorts, sinon ? Je sais que je suis pas le plus doué en magie, mais j’ai jamais entendu vraiment parler de quelqu’un qui avait inventé un sort, en fait. C’est un peu comme si ça avait toujours été là ! Je me demande d’où ils viennent, tous les sorts. Tu crois qu’un jour ils se sont amusés à dire des mots au hasard et puis hop, pour tel sort c’est tel mot ?! Ce serait assez marrant. Imagine les deux hommes de cromagnon avec leurs baguettes magiques à dire des sons au hasard. »  . Le long monologue entrecoupé de ses « Euh .. »
, « Hmmm.. » et « Qu .. » avait franchement ni queue ni tête. Des hommes des cavernes qui beuglaient des mots, des télescopes pipelettes, des sorts qui s’inventaient tout seul. C’était quoi tout ce brouhaha incomprehénsible. Isy avait vraiment un don pour partir dans tous les sens. Comme d’habitude il fallait bien prendre le temps de digérer tout ce qu’il venait d’entendre. C’était franchement trop n’empêche. Du grand n’importe quoi. Sinon alors déjà au risque de faire l’Ellio mais de un les hommes des cavernes n’avaient sûrement pas de baguette, de deux pourquoi est-ce qu’il lui demandait à lui il ne savait même pas ce qu’était une Pensine jusqu’à ce soir, et de trois … Ah y avait un trois, il en était sûr merde. « Bon allez, ta gourmette ! C’est où la dernière fois que tu l’as vue ? Il paraît que c’est le meilleur point de départ pour retrouver les objets qu’on a égaré ! » Le voyant se relever super rapidement, le gamin ne réalisa pas tout de suite ce qu’il se passait.[/color] «  Marcus, est-ce que tu crois qu’Oli est une mauvaise personne ? Est-ce que tu penses qu’il est mort ? Est-ce que tu crois que c’est un Résistant comme Blake ? … Il y a plein de Résistants qui ont tué des gens. Pourtant Dalia dit que les Résistants sont les bons, et les Obscurs, les mauvais. Je pensais que les gens qui tuaient étaient mauvais tout court. Mais si maintenant les gens qui tuent peuvent être bons, alors, Oli, il est une bonne personne ? … Est-ce qu’on peut aller à Azkaban ? Je veux dire, sans être arrêté. Visiter des gens ? C’est où, d’ailleurs, Azkaban … J'aimerai bien demander à Oli ce qu'il faisait avec mon collier. Et comment il l'a eu. J'aimerai connaître toute l'histoire, en fait. Pour une fois, j'aimerai tout connaître sur quelque chose. Peut-être qu’il voudra bien me donner ses souvenirs, lui aussi. Faute de pouvoir ressusciter les gens. ». Coup fatal. Trop d’infos. Mais il avait capté un bout de la dernière. Faute de pouvoir ressusciter les gens ? Des souvenirs ? Son collier ? Des souvenirs du collier ? Oli avait tué quelqu’un ? C’était quelqu’un proche d’Isy ? Comptant mentalement sur ses doigts pour X raisons, le gamin en sortit finalement ce qu’il savait faire le mieux, comme tous les mecs de son âge qui aimaient faire de l’esbroufe et jouer aux apprentis détectives. Oli avait tué la fille/femme à qui appartenait le collier. Et vu qu’il était censé revenir à Isy c’était donc un héritage. Et vu que sa mère … c’était donc sa mère ! «   Wow, wow wow stop stop chut tais-toi ! Chaque truc en son temps, ‘tin tu veux ma mort ou quoi? Comment tu veux que j’retienne tout c’que tu m’dis, j’comprends même pas tellement tu parles vite ! ». S’étant levé lui aussi comme l’avait fait Isy quand il voulait se remettre à la pêche à la gourmette, le rouquin frustré de plus rien comprendre commençait déjà un petit peu à s’énerver, se montrant d’un coup moins patient… Un peu plus direct aussi. Isy pouvait pas être clair des fois au lieu de tourner autour du pot ? « C’est quoi ton histoire de collier ? J’comprends plus rien. Tu l’as pris à Oli et tu dis qu’il devrait être à toi ? Et pourquoi il devrait être à toi ? C’est quoi ton histoire de souvenirs. C’est pour le collier c’est ça ? J’en sais rien si un tel sort existe quoi ! J’savais même c’que c’était qu’une Pensine ! J’suis pas Ellio, j’suis pas un vrai sorcier merde ok ! Mais au moins j’sais que les sorts ça se crée ! A ton avis le coup de la tête de mort avec le serpent qui sort de la bouche dans les nuages ça existait déjà ? C’est Vol… Le Lord qui l’a inventé c’est sûr. ». ah oui c’était ça le trois il s’en souvenait enfin jackpot wouhou ! «  Mais est-ce qu’il faut être aussi fort que lui pour réussir à faire ça ? J’sais pas mais j’pense ! Réfléchis quoi ! Donc dans tous les cas on est trop nuls pour créer ou inventer quoique ce soit, content ? Tu comptais le créer le sort ? Ou demander à quelqu’un de le créer ? Pourquoi faire d’abord ? C’est quoi le lien avec Oli ? Avec le fait qu’il soit Résistant ? Avec les Résistants tout court ? Pourquoi tu parles de ça avec Dalia ? Et puis merde quoi depuis quand tu te préoccupes de trucs autres que les gâteaux et le jus de citrouille que t’as bu ce matin ?! »

A bout de souffle, Marcus s’arrêta net dans son flot de parole. Il s’était laissé emporter dans sa frustration dans laquelle il avait laissé de plus en plus transparaître son incompréhension et sa nullité. Les trucs qu’il ne comprenait pas et qui le perturbait étaient de plus en plus nombreux. Et parmi eux figurait cette histoire de Résistants. Pourquoi Isy s’y était mis aussi quoi. Enfin… Il avait le droit d’être aussi perdu. Mais c’était dur de parler avec quelqu’un qui semblait être aussi paumé que soi. Enfin … c’était probablement plus simple que de parler avec quelqu’un comme Blake ou Ellio qui étaient sûrs et certains de leurs choix. « Ecoute … C’est pas c’que j’voulais dire. Désolé. C’est juste que … J’comprends plus rien. ‘fin j’veux dire pas seulement par rapport à ton collier, à Oli, mais à tout ça. ». Il avait été injuste envers Isy. Un coup à sourire pour le calmar, l’autre à lui dire qu’il était le dernier des mecs cucus. « J’aurais pas dû dire ça sur le jus de citrouille. J’le pensais pas vraiment c’est juste que … C’était trop facile. ‘fin facile de dire c’que pas mal de gens pensent… Mais j’le pense pas j’te jure ! J’suis juste paumé comme toi. Moi aussi j’comprends plus rien à ces délires de Résistants et de Mangemorts. T’vas rire mais j’pensais vraiment que les Mangemorts faisaient que des trucs justes jusqu’à c’que j’vois ce qu’ils ont fait pour trouver le traître. Mon cousin est même Mangemort ! ‘fin grand cousin. Bref j’l’ai toujours vu comme quelqu’un de super cool, mais là j’sais pas, depuis … tout ça … il me fait un peu peur. Il était dans la Grande Salle quand … Et puis de l’autre côté t’as Blake à fond dans ses Résistants qu’elle perçoit comme des gens géniaux alors que dans la Gazette ils nous disent qu’ils sont là que pour foutre le bordel quitte à tuer des innocents dans des attentats débiles, mais qui me dit qu’elle voudrait que Clint –c’est mon grand-cousin quoi- me protège. ». Marquant  un  temps de pause alors qu’il frappait du pied dans l’un des poteaux du ponton, Marcus continua son monologue. C’était à son tour de parler et il avait encore pas mal de choses à dire. « J’sais pas où c’est Azkaban. J’sais juste que c’était super bien gardé et que tous ceux qui y vont reviennent jamais intacts. C’est les Détraqueurs ça. Des grandes ombres noires qui volent. Apparemment ils te font ressentir tout le pire auquel t’a jamais pensé. Comme si tout autour de toi s’arrêtait et que t’étais tout seul à te torturer dans ton coin. J’crois qu’y a des mecs qui sont devenus fous. Voir des vrais légumes. Penses pas à y aller si tu veux mon avis. J’suis même pas sûr qu’on puisse. C’est trop la merde. Regarde on peut même pas rentrer chez nous pour les vacances. Imagine j’peux pas voir mes parents pendant des années alors qu’ils ont rien fait et j’pourrais aller les voir alors qu’ils sont à Azkaban supposés d’être des traîtres ? Ah la bonne blague franchement ! J’y crois même pas. J’sais même plus quoi et qui croire en fait. Pourquoi y a toutes ces merdes qu’arrivent à tout l’monde. Tu penses vraiment que les gens veulent se bouger, vont se rebeller tout ça ? Ellio me dit que non que ça arrivera peut-être un jour dans dix mille ans. Si y a des gens qui veulent se rebeller c’est que tout ça c’est pas juste non ? Hein ? Parce que franchement en quoi c’est juste le fait de torturer des mecs même pas majeurs ? Genre on a rien fait dans cette histoire. Mais en même temps t’as vu tous les gens qui sont d’accord avec ça ? Ça prouve qu’y a une part de juste, de vrai dans tout ça tu trouves pas. Ça peut pas être seulement de la peur des gens, de … »Reniflant d’un petit air dédaigneux-stressé, le Cauldwell se stoppa finalement dans toutes ses conneries. C’était pas le fait de le dire enfin à voix haute qu’allait tout changer. « Mais j’te raconte ma vie tu vois. J’vois bien qu’t’as des problèmes et c’est moi qui te saute dessus avec les miens. J’suis vraiment un ami de merde. Regarde t’es prêt à m’aider avec ma gourmette alors que toi ça te devrait rien te faire que j’la perde ou non normalement. Et moi j’t’insulte, j’te raconte mes petites histoires… Dis … ». Relevant les yeux vers le rouge et or, le rouquin chercha son regard avant de continuer de la manière la plus déterminée possible. « C’est quoi cette histoire avec ta mère ? ». Plus direct tu meurs. Il ne voulait même pas lui laisser le choix sur le coup. Qu’il lui dise ou pas, après à lui de voir. Mais dans la tête du rouquin, ça se voyait qu’Isy avait ses propres tourments, et il était prêt à être là pour lui, pour le réconforter ou se faire taper dessus ou autre. Isy faisait toujours genre le mec souriant mais il était pas plus stupide qu’un autre. Il avait le droit d’en vouloir à la terre entière des fois aussi. « C’était son collier ? Pourquoi Oli l’avait ? Pourquoi tu t’intéresses à Oli ? Et ton père ? C’est quoi ce délire comme quoi il t’a laissé à Poudlard ? J’croyais que toi et père ça allait. T’as pas besoin de faire comme si tout ça t’atteignait pas Isy t’sais. A faire semblant. ». A son tour de poser question sur question. Il se considérait comme le meilleur pote d’Isy, alors pourquoi il en savait si peu sur lui ? Pourquoi il pouvait pas le voir différemment, pourquoi il pouvait pas l’aider avec ses problèmes alors qu’il l’aidait presque toujours avec les siens ? « C’est vrai quoi, le calmar qu’il soit une fille ou un mec au fond j’m’en fous, tout l’monde s’en fout, et toi aussi j’en suis sûr tu t’en fous. Arrête de tourner autour du pot quoi Isy… »
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