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 Rancoeur → HEROX (terminé)

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Hermès A. Charleston

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Hermès A. Charleston


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MessageSujet: Rancoeur → HEROX (terminé)   Rancoeur → HEROX (terminé) EmptyVen 18 Jan - 8:40


hérox
« Tu sais pas ? Lucy Weasley, bah elle est passée du côté des obscurs apparemment, j'te dis pas comment yen a qu'ont la rage. Qui l'aurait cru ? En tout cas moi on me l'aurait dit j'y aurais pas cru, mais je l'ai vu traîner avec Roxanne Weasley, donc bon je pense que ça veut tout dire. » Hermès s'arrêta brutalement, sa mâchoire se durcit et il se retourna vers l'être stupide qui avait été trop distrait pour voir que l'unique personne qui ne devait surtout pas l'entendre dire ça, était bien là. Le Poufsouffle s'approcha du garçon-comère et, sans plus de façons, lui asséna un coup de boule mémorable qui le plongea dans un sommeil profond. « Non mais t'es un grand malade, pour qui tu te... » La protestation de l'ami du fraîchement inconscient se dissipa sur ses lèvres lorsqu'il croisa le regard du grand malade. Et s'il avait eu l'envie d'ajouter quelque chose, un poing de la taille d'un melon lancé à vitesse lumière le priva de cette occasion. Même le préfet présent sur les lieux du crime ne dit rien, Benjamin Geolia était quelqu'un de trop flemmard pour tenter quoi que ce soit, même si un sort aurait suffit à immobiliser « ce crétin de Charleston » mais bon, il avait mieux à faire, il redirigea donc ses yeux sur les fesses de Ezéckiel.

Hermès reprit sa route sans prêter plus d'attention au bazar qu'il venait de semer. Il avait d'autres chats à fouetter. Plus précisément, un autre serpent : Roxanne Weasley. Le Poufsouffle n'était pas du genre à être impoli avec les demoiselles, encore moins du genre à les brutaliser, mais pour la première fois dans sa vie, il envisageait cette possibilité comme « faisable ».
Cela faisait maintenant un moment que Lucy ne regardait plus personne comme avant, depuis l'entretien que chaque membre de Code Phénix avait eu en seul à seul avec le noir directeur de l'établissement. Elle évitait les regards, ne rigolait plus, ne parlait plus aux mêmes personnes, devenait parfois méchante... Elle n'avait plus rien de la Lucy Weasley que Hermès avait connu pendant si longtemps, elle n'était plus elle, et ce changement, si brutal en plus, chamboulait énormément le Poufsouffle. Il avait bien tenté de venir lui parler, mais elle était hermétique à toute forme de discussion, elle le repoussait ou l'ignorait proprement à chaque fois. En plus de le blesser profondément, cette situation le rendait confus, son entretien à lui en compagnie Voldemort lui avait valu une profonde entaille dans l'épaule et une colère encore plus noire qu'avant envers toute la magie noire, pas un retournement de veste mémorable. Vraiment, il était terriblement perdu, et voulait seulement comprendre les motivations de sa meilleure amie, enfin, de ce qu'il semblait en rester. Ses pas résonnaient dans les couloirs comme sa colère amplifiait, car oui, l’incompréhension était une des choses – et elles étaient nombreuses – qui le mettaient le plus hors de lui. Le regard fixé sur le mur du fond où tournait le couloir, il ruminait dans sa barbe les propos sombres que lui inspirait les événements de la semaine passée. Il n'en pouvait plus d'attendre que Lucy redevienne elle-même de son propre chef, il devait agir, il avait toujours été un homme d'action, son moment était venu, il avait beaucoup trop attendu. Elle reviendrait à lui, de gré ou de force. Mais son premier obstacle, c'était bien la Serpentard de cousine de sa Luly : le bruit courrait qu'elle était celle qui l'avait enrôlée et forcée à rejoindre les Obscurs... ou qu'elle l'avait simplement guidée mais Hermès n'en avait que faire. Il avait un coupable, une cible, une raison... un punching-ball, alors pourquoi réfléchir davantage ? Il l'avait déjà trop fait, la migraine le guettait.
La fin du couloir se profilait, à l'instar de la salle de classe des demoiselles, le temps de vérité était venu. Hermès se posta face à la porte et se mit à faire le pied de grue, Roxanne n'avait plus qu'à venir à lui. Et elle ne tarda pas, la fin de son heure de cours se terminant. Hermès était aussi censé avoir cours, mais il fallait dire qu'il n'était pas capable de rester assis à rien faire à ce moment précis. La blonde Weasley passa donc la porte de la salle au couloir et passa devant Hermès en le jaugeant de haut en bas. « Mais quelle garce cette fille » pensa-t-il. Il la suivi donc, un sourire mauvais sur le visage, une humeur sombre bouillonnant au bord de ses lèvres et de ses poings, prête à se répandre au moindre geste brusque. Ils marchèrent encore sur quelques pas, elle d'une allure de plus en plus saccadée – effrayée, intriguée ou tout simplement énervée par la conduite du Jaune et Noir – et lui d'une démarche pleine de détermination, jusqu'aux escaliers capricieux. Ce n'était qu'un inter-cours, par conséquent les gens retrouvaient vite leurs prochaines salles de classes et l'endroit ne tarderait pas à se retrouver désert. Ou presque, si le plan d'Hermès marchait comme prévu (enfin, le plan qu'il venait à l'instant d'élaborer et qui consistait à foncer dans le « tas ») il resterait au moins deux personnes dans ces escaliers, l'une des deux destinées à mourir. Les pensées du sixième année étaient pour le moins catégoriques, mais il était difficile pour ce petit bout de nerf de partager deux sentiments en même temps, alors pour la verte, cette après-midi c'était la mort ou la mort pour l'instant, pas de demi-mesure.
De toute façon face à une tigresse de ce genre, il ne valait mieux pas pour Hermès qu'il éprouve une quelconque compassion. La légende dit qu'elle avait un jour été dans une salle de cours pour s'expliquer avec une autre élève, qu'une seule d'entre elles en était ressortie et qu'on avait jamais revu l'autre, devinez laquelle...

Ils étaient arrivés aux alentours d'une deuxième étage, plus personne ne traînait dans le coin si ce n'étaient eux, et la blondasse de devant paraissait frémir d'envie de se retourner et de le rembarrer, mais il voulait absolument commencer le « combat », il ne fallait pas la laisser prendre le dessus dès le début. Il stoppa net sa marche et lança sans crier gare « On a des trucs à se dire, vipère. » Les mots sifflèrent encore plus emplis de colère qu'il ne l'avait imaginé, les entendre et faire cette constatation le rassura. Il fit quelque pas vers son adversaire, maintenant retournée et lui faisant donc face et planta ses yeux dans les siens. Tout son ressentiment semblait palpable entre eux, et son interlocutrice ne devait sûrement pas ignorer de quoi il était question. Elle sembla d'ailleurs prendre une expression amusée face à Hermès, ce qui l'énerva d'autant plus et ses bras ponctués de poings serrés à s'en ouvrir les phalanges se mirent à trembler. « Écoute-moi bien, je ne sais pas quel enchantement tu as pu lancer à Lucy, mais, dans ton intérêt, il serait préférable que tu le brises assez rapidement si tu ne veux pas finir la gueule écrasée contre un mur par un sombre soir de nuit sans lune. » Hermès n'avait pas pour coutume de s'adresser de cette manière à une demoiselle, encore davantage quand il s'agissait d'une demoiselle comme celle-ci, qu'en temps normal il aurait sûrement qualifiée de « très jolie », mais de toute évidence, rien chez Hermès à ce moment là n'était « coutumier ». Sa mâchoire se serra une fois encore – apparemment cela était possible – quand il vit le bouche de Roxanne s'ouvrir pour lui répondre.


Dernière édition par Hermès A. Charleston le Dim 20 Jan - 8:36, édité 1 fois
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Roxanne H. Weasley

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MessageSujet: Re: Rancoeur → HEROX (terminé)   Rancoeur → HEROX (terminé) EmptyDim 20 Jan - 3:52

hermès et roxanne


Ceux qui ont une propension pour la haine sont malheureux dans la vie. Ils rendent même malheureux ceux qui les entourent.


Roxanne Weasley se réveilla en retard ce jour-là. Lorsqu’elle ouvrit les yeux, la lumière pâle qui traversait la fenêtre de son dortoir lui fit mal aux yeux et elle dût attendre quelques secondes avant de se rendre compte qu’aucune de ses camarades de chambre n’était présente. Aucune conversation agitée, aucun bruit de froissement de vêtements, rien qui ne pouvait laisser penser qu’elle n’était pas seule. Jetant un regard à sa montre, elle se rendit compte avec une certaine angoisse que son premier cours de la journée commençait dans dix minutes, et qu’elle était toujours en pyjama. Ôtant ses couvertures d’un geste précipité, la jeune fille posa rapidement les pieds sur le sol et se dirigea vers la salle de bain en quelques secondes. Elle ouvrit précipitamment le robinet de la douche et s’engouffra sous celle-ci. Deux minutes plus tard, elle était de retour dans son dortoir, complètement trempée, et s’empressa d’enfiler son uniforme, de se sécher les cheveux d’un coup de baguette magique et d’attraper son sac avant de descendre les escaliers en courant. Elle maudissait ses camarades de chambre qui n’avaient pas eu l’intelligence de la réveiller en partant, ce qu’elles faisaient pourtant tous les jours. Maugréant contre ces idiotes, la blonde continua sa descente dans les escaliers au pas de course, imaginant les diverses vengeance qu’elle pouvait effectuer pour leur faire passer l’envie de la laisser dans son lit en semaine. Ce n’est qu’une fois arrivée dans la salle commune où quelques élèves étaient présents qu’elle se stoppa dans sa frénésie, ne pouvant pas montrer aux autres sa précipitation, question de principe. Elle traversa donc la pièce la tête haute, et une fois dans le couloir son pas s’accéléra. Heureusement, son cours n’était qu’au premier étage et la blonde arriva devant la porte au moment-même où le professeur était en train de la fermer. Lui lançant un sourire d’excuse, elle le vit rouler des yeux mais il la laissa quand même entrer, et la vipère se dépêcha d’aller s’installer au fond de la classe, rassurée de ne pas être arrivée en retard. Sa dernière colle s’étant déroulée dans la forêt interdite en compagnie de cette folle d’Alterman, la verte et argent n’avait pas réellement envie de se retrouver collée tout de suite, voulant éviter de frôler la mort toutes les semaines. S’affalant sur sa table, elle écouta à peine le professeur déclamer son cours sans doute apprit par cœur et se contenta de griffonner sur son parchemin, perdue dans ses pensées. Elle repensait aux derniers jours, aux évènements surprenant qui lui étaient tombés dessus, comme sa discussion avec Alistair ou celle qu’elle avait eu avec Lucy, tout fraichement débarquée dans son clan. Sa cousine, fervente résistante depuis leur arrivée à Poudlard, avait changé du tout au tout depuis que le Lord avait découvert qu’elle faisait partit de ce groupe d’élèves idiots qui avaient décidés de s’en prendre aux hautes figures Mangemortes de l’établissement, risquant leurs vies pour des idioties. Mais après tout, c’était un mal pour un bien puisque la jaune et noir pouvait leur être d’une grande aide, connaissant de nombreux hauts faits de la Résistance. Roxanne ne pouvait donc rien lui reprocher puisque ce n’était qu’un nouvel atout pour eux, et donc un coup dur pour l’ennemi. Et le plus ironique dans cette histoire, c’est que la brune s’était rendue compte elle-même de son mauvais choix. Roxanne n’avait rien eu à faire, seulement à l’accueillir les bras ouverts. Même si les deux cousines s’aimaient beaucoup, le sujet des clans avait toujours été très tabou entre elles, et elles n’en parlaient que très peu, sachant très bien qu’aucune ne pouvait convaincre l’autre de se ranger de son avis. Alors ça avait été une grande surprise pour la blonde se voir que la jaune et noir s’était finalement rangée de son avis, à son plus grand plaisir. Se redressant lorsqu’elle sentit le regard perçant de son professeur sur elle, la jeune fille afficha un sourire faussement désolé avant de repartir dans ses pensées, n’écoutant que quelques bribes du cours. Elle avait bien d’autres choses à penser que les guerres entre gobelins et sorciers. Les minutes passèrent à une vitesse tellement lente que la blonde se demanda si leur professeur n’avait pas lancé un sort qui ralentissait le temps histoire que ses élèves souffrent encore plus que d’habitude. C’était une horreur ce cours, et la jeune fille avait une folle envie de dormir, l’adrénaline qui l’avait poussé à se préparer en dix minutes retombant comme un soufflé, et l’accablant de sa force. C’était un supplice que d’écouter ce cours, ou faire semblant, alors que sa seule envie était de retourner dans son lit pour ne plus jamais en sortir. Mais elle devait bien faire comme les autres et subir les phrases lentes et monotones du professeur qui semblait aussi intéressé par ce qu’il racontait que par le temps qu’il faisait dehors. Si même les profs étaient blasés de leurs cours, alors là il n’y avait plus rien à faire. Mais toute torture à une fin, et bientôt la sonnerie retentit dans la salle de classe, sonnant l’heure de délivrance pour la vipère. Elle se leva de sa chaise et rangea plumes et parchemins dans sa besace avant de le porter à son épaule et de sortir derrière ses camarades. Elle n’avait pas une folle envie de se rendre à son cours suivant, donc elle ne voyait pas l’intérêt de se presser pour s’y rendre. C’est donc d’un pas lent qu’elle sortit de la salle de cours et qu’elle arriva dans le couloir. Au même moment, son regard croisa celui d’un élève de Poufsouffle, un blond qu’elle connaissait de vue puisqu’elle le voyait souvent traîner avec Lucy. Enfin, avant que cette dernière ne se décide à rejoindre le bon clan bien sûr.

Tandis qu’elle passait devant ce fameux Charleston, la blonde le regarda de haut en bas avec le regard le plus méprisant dont elle était capable, une moue dégoûtée sur le visage. Qu’est-ce qu’il faisait là, à attendre tout seul comme un abruti ? Il pensait que Lucy était dans leur salle de classe ? Haussant les sourcils, la blonde oublia vite cette idée, de toute manière ce qui se passait dans la tête de ce jaune n’était pas vraiment le premier de ses soucis, et si ça lui faisait plaisir de passer pour un abruti, grand bien lui fasse. Elle continua donc son chemin sans prêter attention aux autres élèves et bientôt elle se retrouva dans les escaliers. Ce n’est qu’au milieu des escaliers du deuxième étage que la blonde sentit une présence insistante dans son dos. Quelqu’un la suivait, et elle avait une légère idée sur l’identité de cette personne. Elle avait une forte envie de se retourner pour lancer une remarque assassine à cet élève qui venait l’emmerder dès le matin, mais considéra que le mieux était de toute simplement l’ignorer et de continuer sa route comme si il n’existait pas. Arrivée au deuxième étage, la vipère darda un regard sur les alentours et remarqua qu’il n’y avait personne, tous les élèves étant déjà rentrés dans leurs salles de cours. Et voilà, elle était encore en retard, à croire qu’aujourd’hui elle allait avoir un sérieux problème avec l’heure. Levant les yeux au ciel, elle continua sa route dans les escaliers mais fut interrompue par la voix haineuse d’un garçon.  « On a des trucs à se dire, vipère. » Un rictus se dessina sur les lèvres de la verte et argent tandis qu’elle se stoppait en plein mouvement, posant ses deux pieds sur la même marche avant de se retourner, faisant face à son interlocuteur. Hermès Charleston. En fait, c’est elle qu’il attendait à la sortie de sa salle de cours.  Elle ne voyait pas vraiment ce qu’il lui voulait, et elle le trouvait vraiment stupide de l’interpeller de la sorte. Mais après tout, les jaunes n’étaient pas réputés pour leur sens du discernement, et il allait sans doute avoir besoin d’une piqûre de rappel. Les yeux de la blonde se posèrent sur la silhouette du jaune et noir qui s’avançait vers elle d’un pas décidé et énervé, et le rictus de la demoiselle se transforma en sourire amusé et méprisant, qui laissait bien transparaître l’indifférence et la pitié que cet élève lui inspirait. Mais elle avait bien envie de savoir ce qu’il lui voulait, même si apparemment le sujet allait tourner autour de la cousine Weasley. « Écoute-moi bien, je ne sais pas quel enchantement tu as pu lancer à Lucy, mais, dans ton intérêt, il serait préférable que tu le brises assez rapidement si tu ne veux pas finir la gueule écrasée contre un mur par un sombre soir de nuit sans lune. » La blonde ne pût s’empêcher de laisser échapper un ricanement mesquin de ses lèvres. Il la menaçait ? Sérieusement ? Il osait ouvrir la bouche pour la menacer en plongeant ses yeux dans les siens. Et il pensait vraiment qu’il inspirait une quelconque peur à la vipère ? Il était juste pathétique, à vouloir agir comme un chevalier servant au secours de sa princesse. Le jaune n’avait pas l’air de comprendre que les choses ne fonctionnaient pas comme ça, et que ce n’était pas à coups de menaces puériles et vides qu’il allait réussir à se mettre Roxanne dans la poche. Quand bien même il y arriverait d’une autre manière. Lui lançant un regard de dégoût, la blonde se passa la main dans les cheveux avant d’ouvrir enfin la bouche pour lui répondre. « Tu crois vraiment que tu me fais peur ? » C’était plus une question rhétorique qu’une véritable question puisque la répondre découlait directement de l’attitude de la blonde qui regardait le blond comme si il s’agissait de la chose la plus dégoûtante qu’elle n’avait jamais vu de sa vie. « Lucy a pas eu besoin de mon aide pour comprendre quel clan était le meilleur. Alors vas régler tes problèmes avec elle et arrête de m’emmerder, tu te rends encore plus ridicule que tu l’es déjà ». Lui lançant un dernier regard haineux, la blonde se retourna et continua son ascension des marches, considérant la conversation terminée. De toute manière il n’y avait rien à ajouter, étant donné que Roxanne n’avait jamais incité sa cousine à rejoindre les Obscurs. C’était de son propre chef que la brune s’était mise de leur côté, ayant sans doute réalisé à quel point les initiatives Résistantes étaient pathétiques et dérisoires. Mais apparemment le blond n’en avait pas encore pris conscience, à croire qu’il lui manquait vraiment un cerveau. Il pensait véritablement que Roxanne allait se laisser intimider par un idiot qui venait la menacer dans des escaliers de ses poings minuscules, et il pensait vraiment que la verte allait parler à sa cousine pour qu’elle retourne chez les Résistants. Il vivait vraiment dans un autre monde. Seulement, si pour Roxanne la conversation était bel et bien terminée, le blond ne semblait pas être de son avis puisqu’elle fut de nouveau interrompue par le son de sa voix.

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Dernière édition par Roxanne H. Weasley le Lun 5 Aoû - 1:22, édité 3 fois
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Hermès A. Charleston

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MessageSujet: Re: Rancoeur → HEROX (terminé)   Rancoeur → HEROX (terminé) EmptyMer 20 Mar - 9:59


hérox


Les muscles tendus, le visage crispé, Hermès ne voyait rien d'autre que Roxanne Weasley à cet instant précis, la veine apparente sur sa tempe témoignait de la pression sanguine que provoquait l'énervement dont la blonde était la cause. Dans ces moments-là, si nombreux soient-ils, le jaune et noir était bien incapable de penser à deux choses à la fois. Ce n'était pas un grand intellectuel, plus un acteur qu'un penseur. Oh, s'il avait le choix, il serait assurément un garçon posé, réfléchi et de bon conseil mais malheureusement sa nature faisait de lui un impulsif irritable quelle que soit la situation, et sa seule façon de se calmer était de parler à Lucy, à Théoxane ou de danser. Malheureusement Théoxane était trop occupée à le fuir et perdre l'esprit depuis que Lucy ne faisait plus partie de leur trio et il ne se voyait pas danser à ce moment précis. De plus, il n'avait pas nécessairement envie de sa calmer face à la verte, car après tout, elle était la raison de l'absence de son troisième moyen d'accalmie : Luly la douce. Penser à elle et se rendre compte à nouveau de son absence auprès de lui n'arrangea en rien l'état d'Hermès, raison pour laquelle il prêta davantage attention à ce que disait son interlocutrice. « Tu crois vraiment que tu me fais peur ? » Ça Hermès n'en doutait pas une seconde, il lui faisait sûrement plus peur qu'elle ne le laissait paraître. Il était de notoriété publique dans le château que le jeune batteur pouvait se révéler être une menace pour quiconque se conduisait d'une façon qui lui déplaisait. Et en plus d'être fort et vif, Hermès aurait aussi bien pu se vanter d'être un excellent duelliste, s'il avait été du genre prétentieux. Alors oui, définitivement, Roxanne avait des raisons de le craindre ne serait-ce qu'un peu, à moins qu'elle soit tout à fait stupide, ce qu'Hermès savait être faux. Cependant, elle avait ce regard si typique des filles comme elle, plein de dédain, de mépris, qui signifiait « tu n'es rien, lèche-moi les pompes cafard ». Celui qui faisait pitié à Hermès car il recouvrait tant de tristesse, de haine. Il n'enviait pas les gens comme ça, au contraire, il avait de la peine pour eux et pour la vie qu'ils menaient. Pour le garçon, cela ne faisait aucun doute : ce regard hautain était feint. Feint mais aussi révélateur de l'envie de la sixième année de garder le contrôle. À quoi bon se voiler la face et lancer une pique de ce genre ? Prenait-elle Hermès pour l'une des multiples victimes sans personnalité qu'elle prenait un malin plaisir, limite malsain, à torturer le reste du temps ? Si vraiment c'était le cas c'était bien dommage car elle se trompait de cible. Son expression se défigea quelques secondes pour ajouter : « Lucy a pas eu besoin de mon aide pour comprendre quel clan était le meilleur. Alors vas régler tes problèmes avec elle et arrête de m’emmerder, tu te rends encore plus ridicule que tu ne l’es déjà. » Le plus impressionnant dans cette phrase, ce n'était pas la façon que la demoiselle avait eu de la dire avec cette capacité bluffante qui lui permettait de ne pas bouger les sourcils d'un millimètre, non, c'était ce mensonge abominable qu'elle proférait sans honte ni hésitation. Première chose qui démontrait que tout cela n'était que mensonge : le bruit qui courrait. L'adage qui disait qu'il n'y avait pas de fumée sans feu était aux yeux d'Hermès le plus censé qui existait (oui, car pour exemple, chat échaudé craint l'eau froide, ça ça n'avait aucun sens). Deuxième chose qui prouvait ses dires : le sixième année connaissait bien trop Lucy pour pouvoir imaginer une seule seconde qu'elle aurait pu considérer les obscurs comme LE clan à rejoindre. Six ans d'une vie presque commune ne pouvaient ne laisser aucune trace. Les multiples expériences qu'il avait vécu avec les Indestructibles le lui avait prouvé à chaque fois, il connaissait Luly et Théo comme le dos de sa main. Alors non, non et re non, Lucy, n'aurait jamais rejoint les obscurs de son propre chef, peut-être même pas de son plein gré. Alors bien sûr, certains disaient que son entretien avec le serpent à capuchon l'avait changée, mais Hermès n'en croyait rien, lui n'avait pas changé ses convictions à cause de quelques coupures provoquées par des sorts aussi cruels qu'inutiles et sa Luly était aussi forte, voire même bien plus, que lui... Mais il était vrai que parfois il se posait la question, après tout cela faisait maintenant un moment qu'il ne la reconnaissait plus du tout « sa Luly ». Cette pensée lui fit du mal, il fronça subrepticement les sourcils, troublant à peine l'expression farouche qui modelait son visage pourtant souvent si doux. De toute façon il était impensable pour lui de l'abandonner. Que ce soit réellement son choix ou non, il comptait bien la faire revenir à la raison, le côté du mal n'était définitivement pas le sien, ça ne lui allait pas. Troisième chose qui appuyait sa théorie... c'était comme ça, point barre. Roxanne était l'une des têtes fortes du clan des connards, la logique voulait qu'elle ait converti sa cousine à sa cause. D'une façon louable ou répréhensible, seul Dieu le savait, mais dans un cas ou dans l'autre, les choses ne pouvaient durer, elles allaient s'arrêter maintenant.
Hermès monta une marche comme Roxanne se retournait pour s'enfuir. « Hop là, pas si vite. » Aucune fuite n'était envisageable pour elle, elle aurait du s'en douter, le poufsouffle n'était pas homme à se laisser distancer de toute manière. « Je ne suis pas sûr que tu ai bien saisi l'ampleur de ce que je viens de te dire. Comme quoi tu es peut-être aussi stupide que les gens s'accordent à le dire. Moi qui ne voulait pas prêter foi aux commérages. Mais quoi qu'il en soit tente d'enregistrer dans ton ridicule et microscopique cervelet que je suis capable d'aller très loin si la récompense est de retrouver Lucy. » Il tapota sa baguette du bout du doigt, histoire de faire passer l'idée en douceur. De toute façon, quitte à être puni sévèrement pour s'être battu avec un autre élève dans les couloirs, autant que ce soit pour une cause qui lui tenait à cœur.

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MessageSujet: Re: Rancoeur → HEROX (terminé)   Rancoeur → HEROX (terminé) EmptySam 27 Avr - 0:17

hermès et roxanne


Ceux qui ont une propension pour la haine sont malheureux dans la vie. Ils rendent même malheureux ceux qui les entourent.

Roxanne ne savait même pas ce qui avait poussé le blond à venir la voir, elle, alors qu’il aurait mieux fait d’aller directement parler à Lucy. Certes, les relations entre sa cousine et son meilleur ami semblaient s’être dégradées, notamment à cause du changement brutal de camp de la demoiselle. Mais qu’importe, Roxanne n’avait pas véritablement envie d’endosser le rôle de messager, ou même de bouc-émissaire. Elle ne connaissait pas Charleston, elle avaiot dû le croiser quelques fois en compagnie de Lucy mais jamais elle ne lui avait adressé la parole, tous deux étant de mondes trop différents pour qu’ils puissent s’entendre, ou même essayer. Mais là, le jaune et noir osait venir la voir, l’attaquer sans raison pour quelque chose que la blonde n’avait pas fait. Autant, elle avait l’habitude qu’on vienne lui reprocher des choses dont elle était coupable, et elle assumait clairement ce qu’elle pouvait commettre, mais elle n’acceptait pas que l’on vienne l’emmerder à propos d’une histoire dans laquelle elle était aussi innocente qu’une brebis qui vient de naitre. Si Lucy avait décidé de changer de camp, ce n’était pas la faute de la blonde, loin de là. Le sujet des clans avait toujours était un sujet très belliqueux entre les deux cousines, et elles évitaient la plupart du temps d’en parler. Roxanne connaissait les opinions de la brune et inversement, et jamais l’une ou l’autre n’avait tenté de faire passer son adversaire dans son camp. Enfin, parfois quelque allusions, mais rien de très grave, rien qui ne puisse justifier le changement de camp de la Weasley. Roxanne avait d’ailleurs été l’une des premières étonnée d’apprendre que sa cousine rejoignait leurs rangs, même si elle en avait été heureuse contrairement au reste des relations de la jaune et noir. Tout ceci pour dire que la vipère n’appréciait par réellement le comportement du blond, et qu’elle n’avait qu’une hâte, le fuir. Parce qu’en plus d’être un jaune et noir et d’être Résistant, le blonde traînait derrière lui une réputation qui faisait légèrement angoisser la blonde. La vipère avait beau faire la fière, lorsqu’elle se trouvait face à ce bourrin, elle n’avait qu’une hâte : fuir. Elle ne voulait pas s’negager dans un combat dans lequel elle serait perdante. Et elle avait vraiment peur que le blond, vu l’état dans lequel il se trouvait, s’attaque physiquement à elle. Même s’il n’était qu’un jaune et noir, c’est-à-dire pas grand-chose aux yeux de la vipère, elle ne doutait pas du tout que le blond hésite à la frapper. Or la perspective de se retrouver avec un œil au beurre noir ne l’enchantait pas vraiment, et la vipère voulait vraiment écourter cette entrevue. Tournant donc les talmons après avoir balancé quelques paroles au visage du blond, elle fut cependant interrompue par les paroles de Charleston. « Hop là, pas si vite. » lança-t-il tandis qu’il gravissait une marche, empêchant la blonde de fuir. Déglutissant légèrement, la blonde se retourna vers le jeune homme, plongeant son regard dans le sien. Elle s’efforçait tout de même à garder un air fier et hautain, jamais elle ne s’abaisserait à se prosterner devant quelqu’un comme Hermès. Haussant donc un sourcil et croisant les bras sur la poitrine comme pour dire « qu’est-ce que tu me veux encore toi » la jeune fille attendit que le blond balance enfin ce qu’il avait sur le cœur et qu’elle soit enfin libre. « Je ne suis pas sûr que tu ai bien saisi l'ampleur de ce que je viens de te dire. Comme quoi tu es peut-être aussi stupide que les gens s'accordent à le dire. Moi qui ne voulait pas prêter foi aux commérages. Mais quoi qu'il en soit tente d'enregistrer dans ton ridicule et microscopique cervelet que je suis capable d'aller très loin si la récompense est de retrouver Lucy. » La blonde baissa les yeux vers la baguette du blond, baguette qu’il tapotait comme s’il la menaçait. Il jouait au con, et la blonde ne voulait pas arriver à cette extrémité-là. Elle avait déjà assez d’ennuis pour avoir utilisé la magie en dehors des couloirs, et elle ne voulait pas recommencer la même expérience. Sauf que là, si le blond la menaçait, et qu’il l’attaquait vraiment, elle allait être obligée de se défendre. Ce qui ne l’enchantait guère, la vipère étant plus à l’aise avec les mots qu’avec les poings, même si elle possédait un niveau magique acceptable pour une élève de son âge. Se raclant la gorge avant de détacher son regard de la baguette du blond et de le poser sur son visage, elle leva les yeux au ciel avant de prendre la parole. « Écoute-moi bien Charleston. Tes menaces n’impressionnent personne. Je n’ai rien à voir dans cette histoire, tu t’attaques à la mauvaise personne même si je t’avoue que j’aurais bien aimé être la cause de ce changement de camp. » Marquant une pause histoire que cet imbécile imprègne bien les paroles que la jeune fille venait de prononcer, elle reprit finalement. « Je suis pas aussi stupide que tu veux bien le croire. Si t’as des comptes à régler, vas voir Lucy directement et ne passes pas par moi. Je suis pas là pour régler vos histoires de couple, tu comprends ce que je dis ? Tu te démerdes avec tes problèmes, je suis pas ton amie, j’ai pas envie de t’aider même si j’étais capable de le faire. Alors maintenant dégage, j’ai pas que ça à faire » Montant une marche de plus, en espérant que le blond ne la suive pas encore cette fois-ci, puisqu’elle ne voulait vraiment pas s’engager dans un combat magique aujourd’hui, surtout avec un élève aussi borné, qui ne voulait même pas comprendre ce qu’on lui disait, la blonde s’arrêta cependant. Elle voulait le provoquer, c’était plus fort qu’elle. Elle voulait le blesser, lui faire comprendre que sa cause était perdue, que cela ne servait à rien de se battre pour Lucy puisque cette dernière avait changé, et qu’elle était la seule à pouvoir faire en sorte que les choses redeviennent normales. Et puis elle n’aimait pas le blond, il avait l’air bête et impulsif, et il l’attaquait alors qu’elle n’avait pour une fois rien fait du tout. La vipère n’appréciait pas du tout d’être la cible d’une vengeance inutile, surtout lorsqu’elle était innocente. Et le blaireau ne semblait pas comprendre cela, alors il allait devoir en payer les frais. La jeune fille jouait avec le feu, elle savait très bien qu’elle risquait de se faire frapper ou d’être la victime d’un sortilège, mais elle ne pouvait s’empêcher de rester fidèle à elle-même. Se tournant donc de nouveau le jeune homme, un sourire se dessinant sur ses lèvres, elle contre-attaqua. « J’ai parlé avec Lucy depuis son changement de camp. Je t’assure qu’elle est plus heureuse maintenant qu’elle ne traîne plus avec la racaille dans ton genre. Elle-même le dit, elle est consciente que vous n’êtes que des abrutis, que vous avez risqué votre pathétique petite vie pour une cause perdue. Alors lâches l’affaire Charleston, et retournes risquer ta vie en faisant des farces. » C’était bien évidemment faux, Lucy ne lui avait jamais parlé de ses anciens amis hormis Adrian. Mais Hermès n’avait pas été abordé, et Roxanne savait très bien que Lucy avait mal au cœur de devoir tout abandonner de son ancienne vie. Mais tant que le jaune et noir pensait le contraire, c’était ce qui importait. Tant qu’il pensait que Lucy n’avait plus rien à faire de lui, qu’elle s’était liée d’amitié avec les Obscurs, qu’elle était plus heureuse sans lui et sans le reste de ses amis, c’était bien. C’était ce que la vipère souhaitait faire croire au blond, elle voulait voir sa face s’effriter devant ces révélations, elle voulait qu’il souffre. Et même si cela ne marchait pas, même si cela la menait directement à un combat, elle s’en fichait. Elle aurait au moins essayé, et c’était toujours ça.

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MessageSujet: Re: Rancoeur → HEROX (terminé)   Rancoeur → HEROX (terminé) EmptyLun 3 Juin - 7:42


hérox


Les doigts de Hermès se resserraient peu à peu autour du manche de sa baguette magique sous le coup de la colère. Tout en la proférant, il n'avait eu aucune idée de si ça menace serait efficace ou non, car s'il y avait bien une personne qui l'intriguait dans ce château et dont les réactions étaient imprévisibles pour le Poufsouffle, c'était Bien Roxanne Weasley. Mais il cru cependant déceler un certain malaise dans le regard de son interlocutrice lorsqu'elle suivi des yeux le mouvement du blond et que ceux-ci s'arrêtèrent sur sa baguette. Alors elle n'était pas si confiante qu'elle voulait le faire croire. En même temps, ça paraissait plus logique de penser qu'une jeune demoiselle blonde soit effrayée par un grand gaillard en colère plutôt que d'imaginer que ça ne lui fasse ni chaud ni froid. La logique voulait que d'un tel combat, le vainqueur – pour ne pas dire « le survivant » – soit celui auquel on s'attendait, c'est-à-dire le grand et costaud mec en colère, pas la frêle et insolente demoiselle. Roxanne s'éclaircit la gorge, signe de son malaise, avant de répondre. « Écoute-moi bien Charleston. Tes menaces n’impressionnent personne. »  Le garçon aurait rit s'il n'avait pas été aussi tendu. On aurait pu s'attendre à ce que le nez de la Serpentard s'allonge tant son mensonge était éhonté. « Je n’ai rien à voir dans cette histoire, tu t’attaques à la mauvaise personne même si je t’avoue que j’aurais bien aimé être la cause de ce changement de camp. »  Ces paroles n'étaient pas pour calmer énormément Hermès, soit, quand bien même elle n'était pas la cause du changement de camp de Lucy – ce qui restait encore à prouver – si elle n'hésitait pas à dire qu'elle aurait tout fait pour, Hermès la considérait comme coupable autant que n'importe qui. Sans vraiment y faire attention, il commença à sortir se baguette de sa robe de sorcier, c'était comme un geste inconscient qui se produisait suivant l'état d'esprit du jeune homme. C'était fréquent. C'était soit ce geste-là, soit il remontait ses manches. Quoi qu'il arrive, aucun des deux n'était ce qu'on pouvait appeler un bon présage. Cela dit, l'esprit du blond fonctionnant au ralenti, il lui sembla entendre comme un écho les paroles de la vipère. « Je n’ai rien à voir dans cette histoire, tu t’attaques à la mauvaise personne. » Et si elle disait vrai ? Sa main se stoppa net, la baguette restant à moitié sortie de la poche, sans bouger d'un pouce. Après tout, elle n'avait pas l'air d'être du genre de ceux qui n'assument pas leurs actes, d'autant plus quand ils sont mauvais. Non, elle elle était plutôt du genre de celle qui s'en vantait en l'écrivant sur une banderole pendue à l'entrée des salles communes, « signé la garce ». Alors elle n'y était vraiment pour rien ? Le pauvre garçon, qui était si simple parfois, fut tout à coup perdu, confus. Il n'était pas du genre à agresser une demoiselle, la seule chose qui pouvait l'y pousser c'était sa tristesse d'avoir perdu Lucy, et le fait de penser que c'était de la faute de la blonde Weasley, mais si elle était effectivement innocente, alors il n'avait pas à être un rustre avec elle, il se devait d'être courtois, comme il l'était d'habitude avec toute les jeunes filles. Ses pensées s'entrechoquaient, ses sourcils se froncèrent, reflets du fouillis que son crâne abritait. Il arriva à la conclusion qu'il devait s'excuser auprès d'elle pour son comportement, et surtout pour ses menaces. Il refit surface au beau milieu d'une tirade de la verte et argent, sans trop comprendre de quoi elle parlait, il ne pouvait pas penser et écouter en même temps. « … tu comprends ce que je dis ? Tu te démerdes avec tes problèmes, je suis pas ton amie, j’ai pas envie de t’aider même si j’étais capable de le faire. Alors maintenant dégage, j’ai pas que ça à faire. » Chevalier servant, et surtout impulsif fautif, il pardonna sa grossièreté et sa rudesse à Roxanne, considérant qu'il lui devait au moins ça pour l'avoir traitée comme une moins que rien alors qu'elle ne le méritait pas. Tandis qu'elle se retournait et gravissait une nouvelle marche, il baissa les yeux et fit un pas en avant, levant une main comme pour faire drapeau blanc. Elle s'arrêta, il ouvrit le bouche. Elle se retourna, il prit une grande bouffée d'air. Elle lui coupa l'herbe sous le pied. « J’ai parlé avec Lucy depuis son changement de camp. Je t’assure qu’elle est plus heureuse maintenant qu’elle ne traîne plus avec la racaille dans ton genre. » Les sourcils de Hermès se froncèrent à nouveau, instantanément. « Me fais pas rire, j'y crois pas une seule secon... » « Elle-même le dit, elle est consciente que vous n’êtes que des abrutis, que vous avez risqué votre pathétique petite vie pour une cause perdue. » On entendit un bruit net de fêlure dans le torse du garçon, il ne respirait plus. « Alors lâches l’affaire Charleston, et retournes risquer ta vie en faisant des farces. » le poids qu'il ressentit tout à coup sur l'ensemble de son corps fit redescendre une marche au jeune homme au cœur brisé et alors qu'il reprenait son souffle, il sentait bien un peu plus haut la mauvaise Weasley se régaler de son malheur. Sa baguette retomba lourdement au fond de sa poche à l'instar de son cœur dans sa cage thoracique. C'était toute sa vie qui s'assombrissait. La moitié de ses souvenirs étaient de près ou de loin rattachés à Lucy et Théo depuis maintenant six longues années. Lucy qui l'abandonnait c'était la moitié de sa famille qui le reniait, sa famille n'étant composée que de son oncle, de Fancy et des indestructibles. Le pire dans tout ça, c'était que Lucy était le membre qui comptait le plus à ses yeux, celui qu'il avait aimé plus que tous les autres, à peine un peu plus que Théoxanne, mais plus quand même. Et le départ de Lucy avait créé chez Théo un comportement encore plus barré que d'habitude, ce qui ne gênait pas Hermès en temps normal, le problème c'était qu'elle s'appliquait à le fuir. Elle était perdu, il la retrouvait parfois dans des endroits saugrenus dans un état lamentable. Cela n'était pas pour arranger l'état moral de Hermès, il ne pouvait plus se consoler dans les bras de ses deux meilleures amies, il était seul maintenant, tout seul. Cette conclusion à laquelle il arrivait lui fit si mal que la colère qu'il en ressentit ne put être contenue, et le petit rire satisfait qu'il lui sembla entendre fut l'élément déclencheur qui mit la machine en marche. Comment pouvait-elle être si cruelle ? Hermès, qui était un garçon droit, à l'éducation – bien que faite en dilettante par un oncle peu expansif et une femme de ménage proche de la sénilité – basée sur certains principes moraux répandus ne pouvait concevoir que quiconque prenne plaisir à dire des choses blessantes, à faire souffrir son prochain. Il était sûr, et c'était très juste, que Roxanne avait conscience de ce qu'elle venait de dire, qu'elle avait conscience de l'ampleur de ses paroles sur l'esprit de Hermès. Mais il commençait seulement à comprendre que tel était son but : lui faire mal. Alors peut-être qu'elle mentait finalement, ça il ne le savait pas, il n'avait plus d'opinion, mais il était sûr d'une chose : il ne pouvait supporter tant de cruauté. Le garçon leva la tête, planta ses yeux dans ceux de Roxanne et alla jusqu'à elle en deux enjambés. Son visage à quelques centimètres de celui de la blonde, il serra fort les points pour ne pas partir trop vite en besogne. « Écoute-moi, et écoute-moi attentivement. Je ne sais pas si ce que tu as dis est vrai, je te laisse le bénéfice du doute, si je fini par te frapper aujourd'hui ce ne sera pas pour ça. Maintenant, sache que je vérifierai tes dires, et que s'ils s'avèrent faux tu entendras à nouveau parler de moi. Je n'ai jamais frappé une fille de toute ma vie, même si certaines ont été de sacrées salopes parfois, mais jamais je ne me suis abaissé à toucher à un seul cheveux d'une fille. Et le fait que tu me pousses à enfreindre cette règle que je m'étais fixé depuis des années me donne d'autant plus envie de l'enfreindre tu vois. Gros paradoxe, je te l'accorde, mais c'est toi qui le créé. Maintenant t'as deux solutions... Non d'ailleurs t'en as qu'une seule. Tu t'excuses. » Hermès ne savait pas si ce genre de choses était à la portée de la vipère qu'était Roxanne Weasley, mais dans tous les cas il était gagnant car si elle s'excusait, il obtenait ce qu'il voulait et pourrait se vanter d'avoir fait taire la garce intergalactique qu'elle était, et si elle refusait, il pourrait se défouler sur son joli mais mesquin minois. Hermès avait toujours adoré cette sensation que lui procurait le fait de faire peur aux gens, il savait qu'il les impressionnait, qu'il leur faisait peur. Il était de notoriété publique que le jeune homme savait très bien jouer des poings. Et dans ces cas-là, le moment juste avant la bagarre, il se sentait conquérant, guerrier, tel Napoléon avant une bataille. Le souffle court, il attendit patiemment la réponse de son interlocutrice.
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Roxanne H. Weasley

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MessageSujet: Re: Rancoeur → HEROX (terminé)   Rancoeur → HEROX (terminé) EmptyMer 31 Juil - 5:33

hermès et roxanne


Ceux qui ont une propension pour la haine sont malheureux dans la vie. Ils rendent même malheureux ceux qui les entourent.

Ce con ne voulait pas la lâcher, et Roxanne ne comptait certainement pas moisir ici en compagnie de cet abruti qui ne savait pas différencier un choix personnel d’un choix obligé. Lui qui se vantait de bien connaître Lucy ne comprenait pas que la jeune brune n’avait besoin de personne pour faire des choix et que, malgré le fait que Roxanne soit sa cousine, la vipère n’ai rien à voir dans toute cette histoire. Elle n’avait jamais influencé la jaune et noire dans ses choix et surtout pas à propos des clans, sachant pertinemment que ce sujet-là était tabou entre les deux jeunes filles. La seule chose dont était coupable la blonde était d’avoir accepté sans ciller le choix de sa cousine même si elle l’avait menacé si jamais cette dernière se jouait des Obscurs. Mais contrairement aux soi-disant amis de la jeune fille, jamais elle ne lui avait jeté la pierre, quel que soit son clan. Certes elle préférait que la jeune fille soit Obscure plutôt que d’appartenir à ces loosers de Résistants, mais pendant les six longues années où Lucy avait appartenue aux Résistants elle ne l’avait jamais quitté. Elles étaient restées proches malgré la différence et Hermès ne semblait pas saisir cet enjeu-là de la situation. Lui et ses comparses Résistants qui prônaient la tolérance n’étaient même pas tolérants envers leurs propres membres, alors Roxanne doutait fortement de leur sincérité lorsqu’ils disaient être pro-moldus. Tous des hypocrites aux yeux de la jeune fille qui n’avait qu’une envie, foutre une claque magistrale ç ce blaireau qui l’avait confondu avec un punching-ball mental. Mais elle se garda bien de le faire sous peine de se prendre à son tour un coup, et elle savait bien que jamais elle n’aurait le dessus sur lui malgré tout l’orgueil qui coulait dans ses veines. Orgueilleuse certes, mais pas suicidaire. Ceci étant dit, la jeune verte et argent tentait de fuir les assauts répétitifs et bornés du blond sans succès. A chaque fois ce dernier parvenait à la retenir et la blonde ne voyait aucune échappatoire sous ses yeux. Seule l’intervention miraculeuse d’une tierce personne aurait pût convaincre le blond d’arrêter son harcèlement mais les couloirs ainsi que les escaliers étaient vides, tous les élèves étant en cours comme ils étaient censés l’être. La vipère se surprit même à prier qu’un pion passe dans le coin quitte à se retrouver en colle durant trois mois ne serait-ce que pour éviter une bagarre ou même ne plus être obligée de voir la sale tête de ce type sous son nez. « Écoute-moi, et écoute-moi attentivement. Je ne sais pas si ce que tu as dis est vrai, je te laisse le bénéfice du doute, si je fini par te frapper aujourd'hui ce ne sera pas pour ça. Maintenant, sache que je vérifierai tes dires, et que s'ils s'avèrent faux tu entendras à nouveau parler de moi. Je n'ai jamais frappé une fille de toute ma vie, même si certaines ont été de sacrées salopes parfois, mais jamais je ne me suis abaissé à toucher à un seul cheveux d'une fille. Et le fait que tu me pousses à enfreindre cette règle que je m'étais fixé depuis des années me donne d'autant plus envie de l'enfreindre tu vois. Gros paradoxe, je te l'accorde, mais c'est toi qui le créé. Maintenant t'as deux solutions... Non d'ailleurs t'en as qu'une seule. Tu t'excuses. » Il plaisantait ? Les premières paroles du blond avait éveillées chez la blonde une once d’espoir qui s’était tout aussitôt fanée dans son esprit en même temps que son sourire. Il menaçait de la frapper, sérieusement ? Il était vraiment aussi bête qu’il en avait l’air, et seule la violence semblait être sa répartie. Roxanne avait toujours dénigré les personnes qui ne savaient que frapper pour répondre car leur esprit était trop incompétent pour être capable de faire sortir trois mots censés de leur bouche. Et Charleston n’échappait pas à cette règle, ce qui appuyait la blonde dans son idée que ce type était un idiot finit. Lucy avait vraiment des relations plus que douteuses et le blond était l’exemple type. Déglutissant tandis que ses yeux bleus se baissaient vers les poings serrés et tremblants du blond, la jeune fille fit un pas en arrière, évitant le souffle du jaune et noir qui venait percuter son visage. Son visage se déforma ensuite entre un mélange de grimace et de sourire narquois, hésitant sur la marche à suivre. Elle n’allait pas s’excuser, elle préférait encore mourir que de devoir prononcer des paroles de la sorte à ce type. Mais elle ne voulait pas non plus se faire frapper et défigurer tout ça parce qu’un imbécile n’est pas capable de se contenir. Son pied se posa sur la marche de derrière et elle recula d’une marche, le regard toujours plongé dans celui de son agresseur. « Va te faire foutre » Les mots sortirent tous seuls de sa bouche avant même qu’elle ne parvienne à les contenir, le fait d’être légèrement plus loin de lui désormais lui semblant être une bonne défense. Mauvaise idée. Elle vit à la tête d’Hermès que les mots qu’elle venait de prononcer étaient les mots de trop et déjà la main du jaune et noir semblait se lever. Alors, par pur réflexe, la jeune fille leva les deux bras devant son visage en hurlant. « STOP » Ses yeux, qui s’étaient fermés durant son geste, se rouvrirent timidement et cherchèrent la main d’Hermès qui était légèrement levée mais pas encore assez près pour être dangereuse. Alors la jeune fille baissa lentement les bras, le souffle court, tandis qu’elle tentait de reprendre bonne figure. Il fallait qu’elle trouve un argument pour éviter la mort – enfin la mort, bien grand mot pour le fait d’être défigurée. Quoique cela ressemblait à la mort pour une fille comme Roxanne. Son cerveau marchait à vive allure tandis qu’elle cherchait un moyen d’y échapper, les bons arguments pour au moins gagner du temps et faire hésiter Hermès. Se raclant alors la gorge la jeune fille décida de prendre la parole pour ne pas faire impatienter le blond, gagnant du temps. « Frapper une fille, vraiment ? Et d'ailleurs tu veux que je m'excuse de quoi hein ? » Sa voix était moins mesquine et agressive qu’avant, même si elle n’était pas douce et gentille. « Et si Lucy apprenait ça ? Je ne pense pas qu’elle serait ravie de savoir que tu as frappé une fille, et encore moins sa cousine. Et si je lui dis pourquoi tu as fait ça, je pense qu’elle n’appréciera vraiment pas. Tu veux vraiment te mettre Lucy à dos et perdre tout espoir de la voir revenir dans ta bande ? Réfléchis bien à ça, je peux aller lui dire que tu m’as frappé dès que t’en aura terminé avec moi, et crois-moi, pour répéter et amplifier la vérité, je suis très douée » Une fois de plus elle jouait le rôle de la garce mais une nouvelle donnée était entrée en ligne de mire : Lucy. Hermès allait-il risquer que Lucy soit au courant ? Roxanne priait pour qu’il se ravise et ne la frappe pas, mais avec quelqu’un qu’elle ne connaissait pas et qui semblait imprévisible comme l’était le blond, rien n’était moins sûr.


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Hermès A. Charleston

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MessageSujet: Re: Rancoeur → HEROX (terminé)   Rancoeur → HEROX (terminé) EmptyJeu 1 Aoû - 6:31


hérox


Le souffle court, la mâchoire serrée et les muscles tendus, Hermès faisait face à la blonde dans ces escaliers qui, fût un temps, bougeaient constamment. Dans ses moments de calme, Hermès regrettait que cette magie-là ait quitté le château pour faire place à celle du mage noir, il trouvait ça triste et représentatif de la défaite de Potter. Il aurait voulu voir ces escaliers à l'oeuvre, ça devait être quelque chose de très drôle. Mais à ce moment-là, l'escalier magique était le dernier de ses soucis, le regard planté dans les prunelles d'en face. Sa colère, son ressentiment envers Roxanne le faisait la voir différemment, son visage était plein de détails très moche, les petites ridules à différents endroits, les pores de la peau, le duvet disgracieux. Tout ces trucs microscopiques que personne ne voyait, il le voyait en détails. Et ajoutez à cela la mine figée de la Serpentard, vous comprendrez à quel point le jaune pouvait la trouver hideuse. Il attendait donc sa réponse, ses excuses ou son énième et dernière provocation. Impatient de pouvoir crier victoire, et désireux, il fallait l'avouer, de lui en coller une. Surtout qu'elle était en parfaite position pour recevoir un bon coup de boule. Et pour être honnête, elle risquait de prendre pour toutes les autres qui l'avaient fais souffrir sans s'en prendre une à la fin, mais aussi de recevoir toute sa frustration, sa tristesse et sa colère des derniers jours avec toute cette affaire autour de Lucy. La blonde fit un pas en arrière de façon à remonter une marche et mettre de l'écart entre eux. Tant pis pour la coup de boule, mais une bonne mandale ferait très bien l'affaire. Elle ne comptait pas fuir au moins ? Non, bien qu'il ne la connaisse pas et qu'elle soit imprévisible, fuir n'était définitivement pas le genre de Roxanne Weasley. Une grimace affreuse sur le visage, représentative de son état actuel, elle lui lança alors : « Va te faire foutre. » Parfait. Hermès fut un peu surpris de la témérité de son interlocutrice, mais il salua mentalement son courage – sa sottise ? – avant de lever la main pour lui mettre la beigne de sa vie. Sûrement la seule et unique d'ailleurs, vu le caractère exécrable dont elle faisait preuve vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept. Ce genre de comportement ne pouvait être poussé que par une vie d'enfant roi, pourri, gâté et limite vénéré par ses parents. Pauvre Fred, il avait dû avoir la vie dure à cause de sa sale peste de petite sœur. « STOP » s'écria tout à coup la vipère, alors que Hermès avait à peine eu le temps de lever le poing. Apparemment elle avait eu plus peur qu'il ne le pensait, et avait appréhendé le coup. Surpris par ce cri, un peu dérouté, Hermès se stoppa net « Que... Quoi? » pensa-t-il. La « pauvre » (façon de parler, bien entendu) était recroquevillée, les bras devant son visage, les paupières closes, effrayée comme un petit lapin devant un chasseur. Hermès aurait rit s'il n'avait pas été aussi en colère (et un peu perdu, comme d'habitude). Que lui arrivait-il ? Elle n'était vraiment qu'une pauvre mauviette, elle n'assumait pas ses paroles, voilà ce qu'il se passait, elle était incapable de faire avec les conséquences de ses répliques assassines. Elle était lâche, tout simplement. Hermès avait horreur des lâches, il en avait pitié aussi. Il trouvait pathétique de parler sans être capable d'agir si besoin, il la trouvait pathétique, et sa pitié le poussa à attendre, voir quelle tirade minable elle allait lui sortir pour sauver sa peau. Remise de ses émotions et ayant retrouvé une posture à peu près naturelle, elle lui dit d'une voix moins assurée qu'à l'accoutumée : « Frapper une fille, vraiment ? Et d'ailleurs tu veux que je m'excuse de quoi hein ? » « Putain non mais elle déconne là. » « De la cruauté dont tu viens de faire preuve envers moi, de celle dont tu fais preuve chaque jour de ta vie envers tout le monde parce que t'es rien qu'une petite emmerdeuse qui se prend pour la Ministre de la Magie, et qui prend plaisir à voir les autres souffrir. Psychopathe, t'es dérangée ma pauvre fille. » Hermès était excédé, elle gagnait du temps, c'était évident, car elle était forcément consciente de ce de quoi elle devait s'excuser. Ou alors elle était vraiment complètement abrutie. « Et si Lucy apprenait ça ? Je ne pense pas qu’elle serait ravie de savoir que tu as frappé une fille, et encore moins sa cousine. Et si je lui dis pourquoi tu as fait ça, je pense qu’elle n’appréciera vraiment pas. Tu veux vraiment te mettre Lucy à dos et perdre tout espoir de la voir revenir dans ta bande ? Réfléchis bien à ça, je peux aller lui dire que tu m’as frappé dès que t’en aura terminé avec moi, et crois-moi, pour répéter et amplifier la vérité, je suis très douée. » Évidemment, elle n'avait désormais plus qu'une seule défense. Une seule réponse face à la raclée qu'elle devait prendre. Et bien sûr, sa défense était efficace. Comment faire ? Elle n'avait pas tort, si Lucy apprenait ça, elle lui en voudrait, car elle tenait à sa cousine. Et bien entendu, si en plus elle déformait la vérité et en rajoutait, alors Hermès pourrait définitivement tirer un trait sur sa Luly. Bloqué une fois de plus par ses sentiments envers Lucy, Hermès avait envie de frapper dans quelque chose, de crier. Tout ça n'avait pas de sens, pour lui, objectivement, Roxanne méritait une correction, quelle qu'en soit les conséquences, mais Lucy... Lucy... Hermès était partagé. Soit il le faisait, prenait le risque, quitte à ce que Lucy lui en veule, et alors, peut-être qu'il pouvait tabler sur le fait qu'elle l'aimait quand même encore, et qu'elle pardonnerait ce geste, un jour, après des explications. Soit il considérait que ce serait le geste de trop qui pousserait sa meilleure amie à le sortir de façon définitive de sa vie. Cruel dilemme. Il ne pouvait pas laisser Roxanne comme ça, sa fierté le lui interdisait, s'il partait sans rien faire, il aurait l'air d'un con. Et c'était hors de question. En face de lui, la Verte et Argent était dans l'expectative d'une réponse de sa part, elle semblait nerveuse, et bien que cette pensée lui fasse plaisir, elle ne soulageait pas sa colère. Trop de réflexion, beaucoup trop. Il avait horreur de ça, être soumis à telle ou telle chose, à cause de telle ou telle situation, telle ou telle condition. Ce n'était pas lui. Oui il était plutôt bête, oui parfois il aurait aimé être plus intelligent, avoir plus de tact, plus de recul sur les choses, mais pas dans une situation comme celle-ci, non, là il voulait pouvoir se lâcher, se laisser aller. Mais dernièrement, toute cette histoire avec Lucy l'avait transformé, l'avait rendu plus réfléchi, et même si ça avait quelques avantages, c'était tout de même handicapant de temps à autres.
Son cerveau saturé, il trancha entre les deux solutions, ne pas la frapper, d'accord, mais ne pas repartir comme un lâche. Histoire d'expulser un peu  de sa tension, il poussa avec violence son vis-à-vis des deux mains sur les épaules, qui se retrouva le cul par terre, une ou deux marche plus haut. « L'excuse de Lucy te sauvera pas le derch' à chaque fois, crois-moi. » Il se retourna pour la laisser là, descendit quelques marches et lui lança par-dessus son épaule, la voix dure, « Et j'espère pour toi que Lucy n'entendra pas parler de tout ça, sinon j'aurais plus aucune raison de me retenir pour te foutre une dérouillée exemplaire pour de vrai. » Et il la laissa là. Sa colère bouillonnait toujours en lui, mais elle avait raison à propos du fait que Lucy lui en voudrait, alors il était coincé. Mais il se jura qu'elle paierait un autre jour d'être une garce comme elle l'était.

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MessageSujet: Re: Rancoeur → HEROX (terminé)   Rancoeur → HEROX (terminé) EmptyLun 5 Aoû - 1:25

hermès et roxanne


Ceux qui ont une propension pour la haine sont malheureux dans la vie. Ils rendent même malheureux ceux qui les entourent.

La blonde commençait à trouver la situation particulièrement ridicule et dangereuse pour elle. Non pas qu’elle craigne pour sa vie puisque le jaune et noir ne pouvait en aucun cas attenter à ses jours, seulement elle craignait plus pour son visage. Le blond avait une réputation bien ancrée dans la mémoire de la langue de vipère qu’était la Weasley et elle ne voulait pas vraiment vérifier si les dires de ses camarades étaient vrais ou non. Se faire frapper par un bourrin complètement débile qui ne sait parler qu’avec ses poings ne rentrait pas dans la liste des choses à faire que la demoiselle avait établie à son entrée à Poudlard. Aussi se passait-elle volontiers de ce risque, c’est pourquoi lorsque le jeune homme avait esquissé un mouvement en direction de son délicieux visage la vipère avait adopté une attitude de défense. Pitoyable. Comment pouvait-elle se rabaisser à ce point devant cet abruti en lui criant d’arrêter. La verte et argent avait pourtant plus d’estime que cela et cet abruti jouait avec ses nerfs, lui faisant perdre la raison. La peur de se faire frapper prenait le pas sur le reste mais bien assez rapidement la jeune fille retrouva une attitude normale, même si sa voix était moins acide et moins agressive qu’à l’accoutumée. Son objectif actuel n’était plus de convaincre le blond qui, de toute manière, n’avait aucune foi en sa parole, mais bel et bien de sauver sa peau et son visage sans avoir besoin de faire un tour à l’infirmerie pour avaler une potion au goût tout aussi détestable que de la crotte de Scroutt à Pétard. « De la cruauté dont tu viens de faire preuve envers moi, de celle dont tu fais preuve chaque jour de ta vie envers tout le monde parce que t'es rien qu'une petite emmerdeuse qui se prend pour la Ministre de la Magie, et qui prend plaisir à voir les autres souffrir. Psychopathe, t'es dérangée ma pauvre fille. » La verte et argent fronça les sourcils et ses lèvres se pincèrent en une expression outrée. Comment osait-il lui parler de la sorte, lui qui n’était rien d’autre qu’un bouffon dont le seul intérêt à ses yeux était d’amuser la galerie. Mais il valait mieux éviter de lui balancer ce qu’elle pensait de lui au risque de se prendre un crochet du droit en plein dans le nez. Et un nez cassé vous détruit tout le visage, autant vous dire que la blonde ne voulait pas prendre le risque d’être défigurée. Elle aurait tout le temps de se venger par la suite de ce bouffon qui confirmait la réputation de sa triste maison. Lui lançant simplement un regard noir mais ne répondant rien, la jeune fille préféra le convaincre du mieux qu’elle pouvait. Aussi attaqua-t-elle le point sensible. Lucy. Hermès ne devait pas douter de la véracité des menaces de la blonde. Il était de notoriété publique qu’elle n’hésiterait pas à aller tout répéter à Lucy, et au reste de Poudlard soit dit en passant, tout en embellissant la vérité pour se faire passer pour la pauvre victime de l’histoire. Le triste blaireau qui, fou de chagrin, s’attaque à la cousine de sa meilleure amie. Aucun doute possible, vu les derniers évènements la blonde était quasi-sûre de se faire croire par sa cousine, et ça le blond semblait en prendre conscience aussi. La blonde observait le blond avec attention, les sourcils froncés, les lèvres serrées, attendant avec une légère crainte sa réaction. Dans ce qui servait de cerveau à ce triste personnage semblait opérer une réflexion particulièrement douloureuse – après tout il ne devait pas avoir l’habitude de réfléchir, son cerveau devait être en surchauffe à l’heure actuelle.

Puis finalement il parût prendre une décision et ses yeux se posèrent sur le visage de la verte et argent. Deux secondes plus tard la vipère se retrouvait fesses contre terre. Le connard. « Putain » fut la seule réaction que la blonde fut capable d’avoir alors qu’elle levait un regard emplit de haine vers son interlocuteur. Comment osait-il. L’enfoiré. Il venait de la pousser. Il avait posé ses mains sur elle. Et l’avait poussé. Contre les marches. Elle allait le tuer, le dépecer, le torturer. Restant à terre, ses mains sur les marches glacées des escaliers, la blonde ne quitta pas le jaune et noir du regard, un regard noir et vénéneux. « L'excuse de Lucy te sauvera pas le derch' à chaque fois, crois-moi. » C’est ce qu’on verra. Pour l’instant cela marchait et la vipère comptait bien utiliser cette excuse et l’user jusqu’à la moelle. Même si elle ne se voyait pas recroiser la route du blaireau tout de suite, parce qu’une seule entrevue avec lui avait réussi à la faire le haïr. Puis le blond tourna les talons, descendant quelques marches. Enfin il la lâchait, enfin il la laissait tranquille. Certes il était désormais trop tard pour aller en cours mais au moins elle avait sauvé sa peau et gardé la tête haute, enfin légèrement. « Et j'espère pour toi que Lucy n'entendra pas parler de tout ça, sinon j'aurais plus aucune raison de me retenir pour te foutre une dérouillée exemplaire pour de vrai. » Ce furent les dernières paroles que le blond lâcha avant de complètement disparaitre du champ de vision de la demoiselle. Un soupir traversa alors les lèvres de la vipère qui ferma les yeux et posa sa tête entre ses mains, toujours assise sur les marches des escaliers. Pourquoi Merlin lui en voulait-il à ce point ? En ce moment-même, sa seule envie était de trouver Lucy et de lui peindre un portrait affreux et enjolivé de ce qui lui avait un jour servit de meilleur ami. Mais il était clair que si elle faisait cela, Hermès ne serait pas vraiment content et il allait lui faire payer. La haine et la colère montaient doucement dans le corps de la jeune fille qui rouvrit les paupières avant de se relever avec des mouvements flous. Puis elle attrapa son sac avec rage tandis que ses pensées tournaient à vive allure. Elle allait lui faire payer son comportement et son audace. S’attaquer à Roxanne Weasley était facile, il n’y avait pas de meilleure coupable qu’elle. Mais qu’il aille parler avec Lucy plutôt que de s’attaquer à elle. « Weasley ! » Et merde. C’était sa journée maudite ou bien ? Les pas de la blonde s’arrêtèrent au son d’une voix bien connue et elle se retourna vers son interlocuteur. « Tu devrais pas être en cours toi ? » Kensington la regardait de toute sa hauteur, sa baguette entre les doigts, un rictus collé aux lèvres et l’air visiblement très heureuse d’avoir attrapé un poisson dans ses filets. Tentant alors de prendre bonne figure, la blonde osa un léger sourire à la pionne avant de lui répondre. « Charleston m’a prise par surprise. Je retournais en cours là » Le sourire de la pionne diabolique ne fit alors que s’accentuer au nom du blaireau. « Charleston ? Et bien vu que vous avez l’air de bien vous entendre vous viendrez dans mon bureau tous les deux après les cours. Capiche ? » Et double merde. Se contentant d’acquiescer, la blonde regarda Kensington tourner les talons, lui criant de retourner en cours maintenant, et un soupir s’échappa de ses lèvres. Elle allait le tuer. Ce blaireau pitoyable ne perdait rien pour attendre. Le changement de camp de Lucy prenait désormais un tout autre virage, une nouvelle importance. Maintenant qu’elle savait à quel point ce changement avait eu de l’importance aux yeux de Charleston, elle allait l’utiliser plus qu’il ne faut. Et convaincre Lucy. Sa langue de vipère n’allait pas chômer, elle allait mettre tout en œuvre pour que la brune devienne l’une des leurs à part entière et elle viendrait narguer le blondinet. Là, il aurait une bonne raison de l’accuser d’avoir joué un rôle, et ce jour-là peut-être qu’il aura une excuse valable pour venir la frapper. Il avait voulu jouer, ils allaient jouer.

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