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 ezéckiel × je l'aurais un jour. je l'aurais. × terminé

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MessageSujet: ezéckiel × je l'aurais un jour. je l'aurais. × terminé   ezéckiel × je l'aurais un jour. je l'aurais. × terminé EmptySam 23 Juin - 12:09

imagine toutes les possibilités qui s'ouvrent à toi


Avançant dans la salle commune des serdaigles la préfète en chef esquiva toutes les personnes qui voulaient lui parler. Qui souhaitaient certainement se plaindre à cause des nouvelles tâches attribuées aux élèves plus âgés vis-à-vis des plus jeunes. Sauf qu'elle n'y était pour rien et ne pouvait rien y faire, il fallait qu'ils s'y fassent tous, un point c'était tout et qu'ils arrêtent de l'ennuyer pour un rien, cela ne servait strictement à rien. Mirka n'écoutait pas le fait que quelqu'un puisse avoir quelque chose à lui dire, surtout qu'elle n'en avait pas envie. Elle avait bien d'autres choses en tête comme comment gérer son fiancé qui risquait de lui demander la lune pour le deal qu'ils comptaient faire. Elle monta donc dans le dortoir des septièmes années qui était vide à son plus grand plaisir. La biélorusse allait pouvoir fouiller dans son armoire et sa malle sans que personne ne la dérange. Afin de se changer et choisir tranquillement les vêtements qu'elle allait mettre pour la soirée qu'elle avait prévue pour Ezéckiel Larsön. Alors qu'elle enleva son uniforme, elle prit commença pas choisir une robe qu'elle avait en réalité emprunté à Zofia et qu'elle ne lui avait toujours pas rendu. Remarque si elle la gardait elle pourrait voir si le serpentard s'en rendrait compte, la bleue et bronze était certaine qu'il l'avait déjà vu sa jumelle dedans. Mirka attacha sa crinière brune avec un ruban, parce qu'elle ne savait pas quoi faire en enlevant cette robe, elle fit de même avec quatre autres avant d'arrêter et de regarder ses vêtements étalés su son lit. Grognant dans sa langue maternel, un mot incompréhensible pour qui que soit s'aventurer dans cette pièce. Pourtant, quelqu'un le fit, sauf qu'elle ne vit pas l'élève arrivé, étant dos à la porte elle regardait son lit un grognant. La biélorusse avait aucune idée de ce qu'elle allait mettre pour retrouver son fiancé. « Je peux savoir pour qui tu te fais belle ? » Mirka sourit en entendant la voix du jeune homme, elle tourna sa tête vers lui en souriant. Cela lui faisait plaisir de le voir, bon d'accord, leur relation pouvait être assez chaotique, mais c'était comme ça. Il n'y avait plus rien à dire et pas de problème. « Désolée, tu n'es pas l'heureux élu. » Alors, la biélorusse n'était pas le moins du monde gênée qu'il la voit dans cette tenue, ce n'était pas la première fois, surtout avec le nombre de fois où elle avait soit dormi avec lui ou bien Andrew. « Je retrouve mon fiancé ce soir ... » Il serait la seule personne à qui elle le dirait, sa voix portait un ton de nonchalance assez amusante. « ...et j'ai aucune idée de quoi mettre, je ne veux pas qu'il rêve et qu'il se fasse des idées, j'ai craqué une fois, mais cela ne va pas se reproduire d'ici tôt. » Mirka se mit à rire tout en s'asseyant sur son lit. « Et je sais même pas pourquoi je te raconte tout ça. » La biélorusse sourit au jeune homme, elle sentait assez idiote avec la manière dont elle lui avait parlé. Depuis quand elle se souciait de ce qu'Ezéckiel pouvait penser ? Jamais et ce n'était pas prêt d'arriver un point c'était tout. Xander haussa les épaules en la regardant et ressortit de sa chambre comme si de rien était et surtout sans rien dire, il pourrait pas l'aider lui ? Ha non, c'est vrai, les robes c'est pas le truc du McClary. La jeune femme repensa à ce qui c'était passé juste avant qu'elle ne quitte son fiancé à la bibliothèque, ce moment, elle y pensait depuis la veille.

La biélorusse se leva de sa chaise afin de s'asseoir à califourchon sur les genoux du jeune homme, elle allait le traumatiser le pauvre chéri. Néanmoins, le rendre fou était tellement génial pour elle et plaisant, qu'elle pourrait y prendre goût à force de se retrouver dans ce genre de situations avec lui. « J'aimerais bien que tu arrêtes de la voir totalement c'est vrai, mais on peut y aller petit à petit si tu préfères. Alors, le deal comptera ce que tu veux en échange du fait que tu arrêtes d'avoir Spencer dans tes draps, puis progressivement autour de toi. » Mirka sourit, elle savait que faire un marché de cette manière avec Ezéckiel pouvait s'avérer dangereux dans un certain sens, mais elle aimait bien ce genre de défi. Et comme ça la sale gamine laisserait un peu tranquille son fiancé et elle serait enfin tranquille vis-à-vis d'elle. « Tu me demanderas ce que tu veux, je te laisse deux jours pour y réfléchir. » C'était plus ou moins généreux de sa part, enfin c'était ce qu'elle estimait, au moins, cela serait tout à fait sympathique pour lui de choisir sa partie du deal. Elle entoura de ses bras le cou du serpentard et l'embrassa de nouveau, trois baisers dans l'espace de cinq minutes devait être choquant pour tout le monde en y repensant, mais la jeune femme était heureuse de cette manière. Elle s'approcha de l'oreille du jeune homme et lui susurra. « Tu me donneras ta réponse demain soir, rendez-vous devant la grande salle. » Après, lui avoir dit cela, elle se leva, pris son sac et laissa son fiancé seul sur sa chaise, à se demander ce qu'il était en train de lui arriver.

Mirka repris son choix assez difficile et opta finalement pour une robe assez passe partout, noire et tout à fait simple. Quelque chose qui n'allait pas vraiment avec sa personnalité, mais elle estimait que cela lui suffisait et puis elle pouvait toujours s'amuser avec les accessoires et en prendre certains qui feraient ressortir ses envies. Elle défit sa coiffure et passa un moment à démêler sa chevelure qu'elle tressa et noua avec son ruban bleu. La biélorusse avait donc choisi la couleur de ses accessoires, cela suivrait les couleurs de sa maison, soit. Prenant des chaussures à talons de la même couleur que son ruban et de même pour sa veste où elle avait dû ajouter le blason des préfets, afin de montrer la place qu'elle avait au sein de l'école. Elle quitta donc sa chambre en rangeant à la va vite ses affaires. Afin de rejoindre la Grande Salle le plus rapidement possible. Elle s'assit aux côtés de son petit frère étrangement en faisant peur sans le vouloir aux amis qu'ils se faisaient qui se décalaient la fuyant. Timofei regarda son aîné avec un regard désapprobateur, ce genre-là, c'était la première fois qu'elle voyait sur le visage de son frère. Enfin lorsqu'il était dirigé vers elle, parce qu'en direction de leur aîné ce n'était pas rare, vu le nombre de fois où celui-ci ennuyait le dernier né de la fratrie.

La jeune femme releva la tête alors qu'elle venait de finir son repas en direction de la table des serpentards. Ezéckiel n'y était pas, elle regarda donc au niveau de l'entrée de la Grande Salle et l'y vit. Elle sourit, se leva après avoir un déposé un baiser sur le front de son petit frère elle se dirigea vers l'ouverture de la salle de repas. Arrivant dans le dos du jeune homme, elle était persuadée qu'il ne l'aurait pas vu, en toute conscience qu'un certain nombre d'élèves les verraient. Tant mieux. Mirka passa devant lui et lui sourit tendrement puis s'approcha de lui en déposant un baiser au coin de ses lèvres. Un amuse bouche qui lui ferait plaisir et qui ferait suffisamment parler de monde pour qu'elle soit tranquille un moment avec son frère. « Toi tu viens avec moi. » La serdaigle prit la main de son fiancé avec un sourire en coin et l'attira avec elle dans les couloirs, en marchant tout à fait normalement et calmement. Juste main dans la main avec Ezéckiel. Plusieurs têtes d'élèves se retournaient, certainement choqués de les voir ensemble comme cela. Ils montèrent jusqu'au deuxième étage et elle bifurqua à un couloir qui devait l'étonner certainement. Lorsqu'elle fut arrivée où elle le souhaitait, elle s'arrêta net et s'appuya le dos contre le mur d'une manière plus que nonchalante. Mirka attendait qu'il fasse le premier pas en l'attirant un peu vers elle, tout en prenant soin d'entremêler son autre main dans la sienne. La biélorusses avait plusieurs idées en tête sur ce qu'ils pourraient faire ici, mais c'était à lui de voir, puisqu'elle lui laissait carte blanche. Quelle chance il avait ce jour-là. On aurait pu croire que la brune avait complètement changé d'avis sur lui et se laissait donc avoir par son fiancé. « Enfin seuls. » Deux mots afin de lui préciser que maintenant elle était en quelque sorte heureuse de se retrouver toute seule avec lui. Mirka savait que cela le flatterait et c'était ce qui était bien, la meilleure des idées certainement qu'elle puisse avoir. « Tu as réfléchi à notre deal ? » Elle leva ses yeux bleus pour les poser dans ceux noisettes de son fiancé, elle devait avouer que oui, il ne lui faisait pas le même effet que son cadet, mais qu'il était tout de même à son goût. Sauf qu'elle ne lui dirait pas, un peu trop fière, pour cela. « Enfin si tu veux pas je comprendrais, mais dans ces cas-là je devrais te laisser maintenant. »


Dernière édition par Mirka A. Vladmirova le Jeu 2 Mai - 23:49, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: ezéckiel × je l'aurais un jour. je l'aurais. × terminé   ezéckiel × je l'aurais un jour. je l'aurais. × terminé EmptyDim 8 Juil - 11:39

Deux jours. Deux jours pour réfléchir. Ce n'était pas assez. Enfin, il n'arrivait toujours pas à se décider. C'était tellement...facile que ça en devenait inquiétant. Il suffisait d'accepter et d'imposer à sa dulcinée des soirées régulières dans une chambre. Mais accepter...Ez' avait remuer le deal dans tous les sens, ça l'avait obsédé durant les deux jours. Il avait même écopé d'un devoir supplémentaire pour inattention en cours, ce qui avait fait marrer Alistair. Il trouvait que quelque chose clochait. Et surtout, il n'arrivait pas à s'imaginer jeter Emily. Elle était une des rares amies qu'il avait et qu'il appréciait réellement. Il ne pouvait pas mettre fin à leur relation du jour au lendemain...ça lui manquerait, mine de rien. Mais d'un autre côté, il y avait Mirka. La Mirka. La parfaite Mirka. La fille qui le fait courir depuis tellement de temps qu'il a arrêté de compter. Il avait mis tellement de courage et de machinations pour arriver à ses fins qu'il ne pouvait décemment pas tout laisser tomber pour une tierce personne. Encore que ça ferait bien les pieds à la biélorusse que finalement il se rétracte. Il imaginait déjà son visage livide, sa main claquer contre sa joue. Ou peut-être que se serait un Avada. « Putain Larsön !» Ezéckiel tourna la tête vers l'imbécile qui venait d'assimiler son nom à une injure. Il jaugea du regard son compagnon de chambre et leva un sourcil d'incompréhension. Qu'est ce que ce rustre tout droit sorti d'une caverne lui voulait ? « Tu monopolises la place là ! Alors bouge.» « Et le mot magique ?» L'autre le fixa sans comprendre. Un ange passa, puis deux. Ez' souffla de dépit face à autant de débilité. Comment ce type pouvait être en classe préparatoire ? « Je vais t'apprendre quelque chose qu'on enseigne aux personnes ayant moins de cinq ans. Le mot magique - aucun rapport avec la magie - est "s'il te plait". Imprime-ça.» Sur ce, il n'attendit pas son s'il te plait et quitta la salle de bain.

La journée passa à une vitesse fulgurante à son grand damne. Il n'avait toujours pas pris de réelle décision et son cerveau fonctionnait à vive allure. Il avait tout de même échafaudait plusieurs demandes à faire, mais là aussi, il hésitait. Il ne savait pas s'il pouvait demander quelque chose de gros, d'immense. Sinon, là, il était en accord avec lui-même, elle quittait tous ses guignols d'amants et ne jurait plus que par lui - il lui laissait le droit de garder Ama. Ou alors, il lui demandait juste l'autorisation de se glisser sous ses draps régulièrement. Ou bien, il lui demandait un truc tellement improbable qu'elle deviendrait curieuse et le supplierait de savoir et là, il imposait un nouveau deal qui serait, cette fois-ci, à son avantage. Ez' souffla et enfonça sa fourchette dans un pauvre morceau de poulet qu'il s'attela à déchiqueter, en faisant d'innombrables petits morceaux. « Tu nous fais une purée de poulet ?» Le serpentard ne daigna même pas lever la tête vers l'intrus. À quoi bon ? Il connaissait parfaitement cette voix pour la côtoyer assez souvent à son plus grand malheur. « Ah, c'est du poulet. Je croyais que c'était ton visage.» L'autre ricana légèrement, s'installant en face de lui. « Tu es censé aimer et protéger ton petit frère.» Ez' leva finalement les yeux et les planta dans ceux bleu de son frère avec un mépris non-dissimulé. Comme s'il n'avait que ça à faire, se prendre la tête avec cet imbécile qui n'en valait même pas la peine. Il avait un dilemme à résoudre, là. Et puis quelques têtes curieuses les fixaient, surement en attente d'une dispute "made by Larsön". Extérieurement, ça devait être excitant...Vraiment, pensa avec amertume Ez'. Lui, ça le fatiguait, ça le mettait sur les nerfs et ça lui donnait des envies de meurtre. « Et tu es censé admirer et écouter ton grand-frère. Donc vois-tu, on n'obtient pas toujours ce que l'on veut dans la vie. Et tu me feras un plaisir de quitter cette table ou je risque de rendre mon repas à force d'être exposer à ta crétinerie et ta Poufsoufflerie.» « Pour une fois que je venais en paix. Mais bon, puisque tu ne veux pas savoir ce que Père m'a dit...» « Te fait pas languir. Ta troupe de gentils blaireaux t'attends.» Amadeus haussa les épaules et l'abandonna sans faire de vagues. C'était plutôt surprenant et agréable mais tout aussi inquiétant. Depuis quand obéissait-il ? Faisant-fi des états d'âmes de son frangin, Ez' abandonna son morceau de poulet et quitta la grande salle en emportant une pomme. Il n'allait pas partir le ventre vide pour affronter Mirka.

Avant de rejoindre sa fiancée, il fit un détour par les dortoirs des serpentards. Comme une pucelle avant son premier rendez-vous, il vérifia qu'il était parfaitement parfait. Et il roula des yeux en se rendant compte de ce qu'il faisait. Il était toujours parfait, même au réveil. Il lança un sourire confiant à son reflet qui le lui rendit en lui confirmant qu'il était beau, et remonta vers la grande salle, sifflotant une vieille chanson moldue. Sage et patient, il s'installa près de la porte en attendant sa jolie Mirka. Dans quelques heures - ou minutes- elle serait à lui. Et rien qu'à lui. Un sourire lubrique s'étira sur ses lèvres qui se transforma en un sourire ravi lorsqu'elle lui apparut devant les yeux. Il la jaugea rapidement du regard, ses pensées s'envolant rapidement vers le fait qu'il était tout de même chanceux. Premièrement, parce qu'elle était jolie. Deuxièmement, parce que leurs pères se connaissaient. Troisièmement, parce qu'il était l'ainé des Larsön (et non Ama). Elle déposa un léger baiser au coin de ses lèvres qui le fit sortir radicalement de ses pensées. Venait-elle à l'instant de l'embrasser ? Devant la grande salle ? Pleine d'élèves bruyants et mangeants ? « Toi tu viens avec moi. » Bête et discipliné, Ez' la suivit docilement, entravée par leurs mains jointes. Ils se tenaient la main. Comme deux personnes normales, sortant ensemble et s'aimant. S'aimer pouvait être optionnel aussi. Mais quoiqu'il en soit, c'était assez étrange. Et apparemment, les autres élèves étaient du même avis qu'Ez' aux vues de leurs regards s'attardant sur eux. Le changement brusque d'attitude de la biélorusse était assez suspect. La bibliothèque. Les baisers. Le deal. Et maintenant ça. Inconsciemment, Mirka venait de faire naitre une certaine méfiance chez le serpentard. Mais il s'en fichait présentement, mettant de côtés ses doutes, ils traversaient Poudlard main dans la main. « Enfin seuls. » Ezéckiel esquissa un sourire rempli de fierté. Elle était à lui. Elle avait craqué. Pour le coup, son égo avait atteint des sommets. Il se pencha vers sa fiancée et déposa un léger baiser sur ses lèvres. Soft. Mignon. « Tu as réfléchi à notre deal ? » Les orbes bleues se fixèrent sur lui, inquisitrices. Il faillit grimacer mais se retint de justesse, n'esquissant qu'une petite moue pouvant signifier n'importe quoi. De l'ennuie face à la question brisant son élan de fierté. Ou bien une intense réflexion. Ou encore, une tentative de faire languir sa réponse. « Enfin si tu veux pas je comprendrais, mais dans ces cas-là je devrais te laisser maintenant. »

« Oh non. Tu ne pars nulle-part.» Ez' délaissa les mains de sa dulcinée pour les poser contre le mur en pierre, coinçant ainsi Mirka. Elle n'allait pas s'échapper maintenant alors qu'il était si près du but. « J'y ai réfléchi.» Oh ça oui, il y avait réfléchi. C'était même étonnant qu'il n'en ait pas rêver durant la nuit. Enfin, rêver de Mirka était en soit, une chose intéressante. Il y était même habitué. Enfin, il s'égarait un peu là. Il se concentra à nouveau sur la vrai Mirka, pas celle de ses rêves, qui semblait attendre sa réponse. Sauf, qu'il n'avait pas de réelle réponse. Mais il pouvait mentir. Elle ne lisait pas les pensées sauf preuve du contraire. Sinon, il serait déjà enterré six pieds sous terre. « Et je suppose que tu connais déjà la réponse. Que ne ferai-je pas pour tes beaux yeux ?» Il ne l'avouerait jamais, mais il était vraiment prêt à tout pour qu'elle l'accepte comme son fiancé. Elle l'attirait irrémédiablement. Comme un aimant. Peut-être était-ce de l'amour ? Mais il en doutait fort. C'était différent à ses yeux. « J'accepte. Mais en contre-partie, je veux que toi, tu abandonnes tes amants réguliers. Tous. Je veux des soirées régulières. Et c'est non-négociable. Ou je retourne batifoler avec joie dans les draps d'Emily.» Il avait conscience que ce qu'il demandait était tout de même énorme. Implicitement, c'était une exclusivité totale qu'il voulait. Et ça, il doutait que ça passe. Mais il se devait d'être confiant, juste pour montrer qu'il ne se démonterait pas devant elle. Quoiqu'elle fasse. Un sourire en coin se dessina sur son visage. Calculateur. Inébranlable. Fier. Il espérait qu'elle éprouve un tant soit peu de jalousie à l'égard d'Emily. Il fit glisser son visage vers l'oreille de Mirka et dans un souffle, il termina sa petite tirade.« Parce que finalement, elle n'est pas si mal que ça et qu'elle accepte toutes mes propositions.» Toujours son sourire sur les lèvres, il déposa un baiser dans le cou de la biélorusse et s'écarta brusquement. « Alors ? Qu'en pense ma chère et tendre ?»
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MessageSujet: Re: ezéckiel × je l'aurais un jour. je l'aurais. × terminé   ezéckiel × je l'aurais un jour. je l'aurais. × terminé EmptyJeu 19 Juil - 3:42

Jouer avec les hommes ? Non jamais, la biélorusse n'oserait jamais le faire. Mensonge, pur mensonge. Elle aimait tant le faire. Leur tourner la tête leur faire oublier tout ce qu'ils ont à faire afin de se concentrer sur une seule chose. Elle. Mirka se faisait un malin plaisir de le faire, cependant, le plus amusant et le meilleur, celui qui réagissait le mieux à ce genre de jeu était Ezéckiel. Son fiancé. Le rendre fou, ce n'était qu'un vulgaire jeu d'enfant qu'elle adorait. Lui il était si simple à avoir un petit sourire révélateur, un baiser volé et c'était bon il était dans sa poche et elle faisait ce qu'elle voulait de lui. C'était tellement amusant pour la brune de le rendre fou et de le décontenancer. Il ne devait plus savoir ce qu'elle voulait, si elle voulait bien de lui finalement ou non. Lui faire croire qu'elle avait craqué, qu'elle était à lui, qu'elle lui appartiendrait à partir de maintenant. Pour toujours. Croire, espérer c'était les deux mots auxquels il fallait qu'elle s'assure que l'aîné des Larsön pense. Sinon, ce plan aussi machiavélique soit-il pourrait tomber à l'eau à tout instant, cependant il fallait qu'elle voit aussi ce qu'il voulait en échange dans leur deal. De son côté c'était simple, elle accepterait énormément de choses pour qu'il arrête de voir cette garce de cinquième année, bien trop jeune pour lui. Comment rendre folle la biélorusse ? Le voir avec elle, étrangement même si elle ne voulait pas lui, le lien entre eux étaient suffisamment fort pour qu'elle ressente de la jalousie, lorsqu'elle le voyait avec d'autres filles. Hormis sa soeur, non là c'était différent, c'était des envies de meurtres qu'il avait, Zofia étant trop crédule pour lui. Et donc le fait qu'il lui tourne autour ne plaisait réellement pas à la serdaigle qui était toujours très protectrice avec sa jumelle de gryffondor.

Cependant, se retrouver seule avec son fiancé n'était pas une mince affaire pour la biélorusse, puisqu'elle avait tendance à le détester plus que quiconque. Ne dit-on pas qui aime bien châtie bien ? C'était exactement ce qui se passait pour Mirka, au fond, même si elle ne voulait pas s'offrir à lui, elle commençait tout de même à bien l'aimer. Mais cela il ne le saurait pas, oh non, son égo remonterait trop haut et la préfète en chef ne pourrait pas le faire redescendre aussi facilement qu'elle l'avait fait monté de son pied distale. Venir le chercher de cette manière était étonnant de sa part, mais elle s'en fichait bien de ce que l'on pouvait penser. Elle voulait le rendre fou c'était aussi simple que cela. Une fois dans le couloir la provocation pour lui continua. La biélorusse craquait, mais l'irlandais le ferait tôt ou tard également. Le baiser qu'il lui offrit fut beaucoup plus tendre que ce à quoi elle s'attendait, mais elle ne dirait rien pour autant, cela lui plaisait tant de le rendre comme cela. De la part du serpentard, elle était loin de s'attendre à des élans de tendresses, mais au moins, elle serait tout de même tranquille avec lui.

« Oh non. Tu ne pars nulle-part. » La biélorusse savait que cela fonctionnerait, elle se retrouva coincée entre les deux bras du brun elle sourit. La belle regardait son fiancé, en se demandant ce qu'il comptait faire maintenant qu'il l'avait bloqué, il trouverait forcement une petite chose à lui faire non ? Ne serait-ce que pour la rendre un minimum jalouse, chose qui arriverait très facilement surtout s'il n'acceptait pas le deal qu'elle lui proposait. Attendant sa réponse en restant sage, étrangement sage, elle aurait pu lui sauter dessus afin de lui faire cracher le morceau, mais non. Elle restait là, contre ce mur qui ne servait pas à grand-chose. « J'y ai réfléchi. » Un sourire se dessina donc sur les lèvres de la serdaigles, maintenant, il ne fallait plus que la suite. Elle se demanda pourquoi il mettait autant de temps pour lui répondre et lui demande, ce qu'il voulait en échange. Mirka n'aimait guère le fait qu'il laisse des blancs entre ses phrases, cela la dérangeait et elle ne voulait pas attendre. Elle voulait savoir ce qu'elle devrait accepter en échange. Cela serait certainement assez difficile pour elle de dire oui à tout ce qu'il voudrait, mais bon elle verrait bien non ? « Et je suppose que tu connais déjà la réponse. Que ne ferai-je pas pour tes beaux yeux ? » Un petit rire sorti de la bouche de la belle du Larsön, cela pouvait se sentir qu'elle était gênée, même si elle était assez curieuse en même temps. Supporter l'attente, cela n'allait pas avec ce qu'elle voulait. Non elle ne supportait pas qu'il la fasse languir de cette manière, sauf que lui devait prendre un malin plaisir à la voir s'impatienter.

« J'accepte. Mais en contre-partie, je veux que toi, tu abandonnes tes amants réguliers. Tous. Je veux des soirées régulières. Et c'est non-négociable. Ou je retourne batifoler avec joie dans les draps d'Emily. » Sérieusement ? Tous ? Même Amadeus ? Il savait au moins pour Amadeus ? Bon il avait dû les voir ensemble lorsqu'ils étaient en couple, mais depuis est-ce qu'il savait qu'ils se retrouvaient encore de temps en temps sous les draps ? S'il ne le savait pas, il valait mieux qu'il l'ignore, parce qu'elle serait incapable de se passer du cadet des Larsön non pas lui. Lui qui la faisait vivre, qui la rendait heureuse, mais malheureuse aussi facilement. Bon Andrew, cela serait facile, puisque cela faisait un moment qu'ils ne s'était pas retrouvés seuls tous les deux, étant trop en froid pour cela. Ensuite Alistair, c'était le meilleur ami d'Ezéckiel si elle avait bien compris, mais il n'était pas au courant non plus enfin, ils ne se montraient guère souvent ensemble donc, cela était bon. S'ils restaient discrets encore il n'y aurait pas de problème. Mais elle était certaine que celui qu'il voulait qu'elle vire en priorité était Eros, sauf que lui, cela serait le plus difficile. Mirka était si bien avec le batteur, elle ne voulait pas le quitter non pas lui. Il lui faisait oublier tout ce qu'elle pouvait vivre avec les élèves et c'était tellement mieux avec lui. Eros, elle ne pourrait plus lui dire non. La biélorusse devait être blême à son plus grand damne, elle ne savait pas quoi faire et en plus cela devait l'amuser à Ezéckiel, puisqu'il devait adorer la réaction de sa fiancée. Il fallait qu'elle arrive à négocier, elle ne pourrait pas, pas eux, c'était impossible, ils n'étaient pas si nombreux, lorsque l'on connaissait son tableau de chasse, ceux qui revenaient dans son lit le plus souvent. Mais la dernière partie la tua, il fallait qu'elle puisse négocier, c'était hors de question qu'elle le laisse repartir dans les bras d'Emily et puis quoi encore, le deal était pour qu'il arrête de la voir elle. Pas qu'elle arrête de voir ses amants. Leur mariage prochain offrait un vrai décile de jeux et de mensonges de la part des deux partis afin de ramener l'autre dans son camps. Cela avait toujours été ainsi pourquoi cela changerait à vrai dire.

Mirka restait étrangement calme, si elle n'était pas à l'initiative de ce marché, elle se serait énervée, qu'il ose lui demander cela, alors qu'elle était certaine qu'il ne le ferait certainement pas, ce qu'elle avait demandé. Rester calme était très dur pour la serdaigle, elle devait penser à beaucoup de choses pour ne pas avoir envie de fracasser les parties intimes de son fiancé. Alors qu'il s'approcha d'elle, elle respira profondément, elle se demanda ce qu'il allait encore lui faire. « Parce que finalement, elle n'est pas si mal que ça et qu'elle accepte toutes mes propositions. » Ce murmure était de trop pour la préfète en chef, elle ferma les yeux le temps de sentir les lèvres de son fiancé dans son coup, mais il fallait qu'elle se calme, l'entendre parler d'Emily était la pire des choses pour Mirka, surtout de cette manière, c'était là la différence entre elles. La verte et argent était une fille facile et la bleue et bronze une séductrice, puisqu'elle ne disait pas oui à tout, peut importe qui le lui demandait. Elle ne disait pas non qu'à son fiancé, malgré ce qu'il pouvait croire, il n'était pas le seul à qui elle savait le dire, même parmi ses amants réguliers, ils pouvaient y avoir le droit. « Alors ? Qu'en pense ma chère et tendre ? » Mirka se mordit la lèvre inférieure pour se calmer, elle avait envie de le frapper, elle risquait de le faire de toute manière. Bon peut être pas aussi violement que dans des rencontres précédentes, mais il était possible que pour se calmer elle le fasse.

La biélorusse poussa d'un coup son fiancé, elle le regarda d'un air mauvais et lui donna un coup de poing sur le torse. Premier coup d'une longue grande série. « Ezéckiel Phineas Larsön tu es un horrible jeune homme ! » La brune lui offrit à chaque mot un coup de poing sur le torse, encore elle était gentille dans ce qu'elle lui avait dit, il ne fallait pas qu'elle gâche tout le travail qu'elle avait effectuée jusque là avec lui. « Je ne veux plus jamais t'entendre parler de cette sale garce ! JAMAIS ! » Mirka arrêta cependant de le frapper pendant qu'elle parlait sauf sur le dernier mot. « Tu sais que tu m'énerves ? » Bon d'accord, ce n'était pas le genre de réaction à laquelle il devait s'attendre, mais quoi il s'attendait qu'elle accepte comme ça sans broncher en lui sautant au cou ? Il fallait pas trop rêver quand même, c'était de Mirka dont l'on parle et il la connaissait suffisamment pour savoir qu'elle ne serait pas facile à avoir et encore moins de cette manière. « Tu veux l'exclusivité totale ? En échange de ne plus coucher avec ? Je ne t'ai demandé qu'elle et j'ignore combien t'en as, d'un côté j'ai vraiment pas envie de le savoir. Alors, pourquoi toi tu le demandes comme ça ? » La brune respira en le regardant elle avait juste envie de lui mettre un claque, mais elle ne le ferait pas. Il ne fallait pas, il n'avait pas dit quelque chose d'assez horrible pour qu'elle lui en mette une. « Si je te dis que je veux être avec toi ? Tu arrêtes de la voir ? Sans deal ? »


Dernière édition par Mirka A. Vladmirova le Jeu 27 Sep - 9:29, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: ezéckiel × je l'aurais un jour. je l'aurais. × terminé   ezéckiel × je l'aurais un jour. je l'aurais. × terminé EmptyDim 2 Sep - 4:18

Il avait ce sentiment indescriptible. Il ne pouvait pas mettre de mots sur ce qu'il ressentait exactement. Celui qui vous fait jubiler parce que vous savez et qu'en même temps vous êtes fier. Ez' la tenait. C'était plutôt certain, même sûr. Le petit jeu de Mirka semblait se retourner contre elle. Franchement, à quoi s'attendait-elle ? Un fiancé dévoué et obéissant ? Il n'avait jamais été très docile. Et le mettre au pied du mur, le forcer à choisir alors qu'il voulait autre chose, était un truc qu'il détestait par dessus tout. Il choisissait. Il était maître de sa vie. Et pas un autre. Faire une croix sur Emily...c'était juste tellement impensable. Il pouvait lui promettre de ne plus la voir mais elle n'allait pas le surveiller. N'est-ce pas ? Alors, s'il s'éclipsait de temps en temps, elle n'y verrait que du feu. Mentir n'était pas vraiment difficile lorsqu'on venait d'une famille de sang-pur. C'était un peu comme une deuxième nature. Un don inné qui vous ait offert à la naissance. Déjà petit, il n'hésitait pas à mener en bateau les domestiques pour qu'ils le laissent en paix. Puis il s'était aussi entrainé avec son frère même si ce dernier était aussi doué que lui - et ça, ça l'écorchait de l'avouer mais Ama lui ressemblait un peu sur certains points. Mais enfin. Voir Mirka perdre ses moyens était tout bonnement jouissif. La fière biélorusse, toujours si froide avec lui, arguant qu'elle se fichait éperdument de sa vie, lui faisait une crise de...il ne savait trop quoi. C'était marrant. Jalousie ?

« Ezéckiel Phineas Larsön tu es un horrible jeune homme ! » Un sourire se dessina sur les traits du jeune homme. Cette façon de le réprimander lui donnait des papillons dans le ventre. Utiliser ses deux prénoms, ça lui donnait juste l'impression d'être important aux yeux de la biélorusse. Un peu comme votre mère vous hurle dessus, souhaitant appuyer ses propos en utilisant LE prénom. Pas que Mirka ressemblait à sa mère, loin de là. En plus, jamais Mrs Larsön n'avait fait la moindre remarque à son fils ainé. Mais sortant de la bouche de sa fiancée, ça sonnait divinement bien. Puis...elle connaissait son deuxième prénom. Charming little wife. Avec calme et toujours un sourire aux lèvres, le serpentard encaissa les petits coups de poing sans broncher. Mirka était donc violente ? « Je ne veux plus jamais t'entendre parler de cette sale garce ! JAMAIS ! » Il ouvrit la bouche pour riposter, souhaitant défendre sa camarade qui n'avait rien d'une garce. Il n'avait jamais apprécié qu'on l'insulte et l'avait toujours défendu. Et Mirka, si belle soit-elle en ce moment toutes griffes dehors, ne dérogeait pas à la règle. On n'insultait pas Emily Spencer. C'était son amie. Mais sa réplique cinglante fut coupée vivement par la suite des paroles de sa dulcinée. Elle ne s'arrêtait plus. « Tu sais que tu m'énerves ? » Si avec tout ce qu'elle venait de lui dire et de lui faire, il n'avait pas compris qu'il l'énervait...il se permit de l'acculée une seconde fois contre le mur. Et si, leur conversation n'était pas aussi importante et n'allait pas jouer un impact majeur sur son avenir - et celui de ses futures héritiers - il en aurait rit à gorge déployée. Si ce qu'elle lui faisait là, n'était pas une mini-crise de jalousie, alors il voulait bien rejoindre les obscurs et se mettre un collier pour chien. « De toute façon, il en faut peu pour t'énerver. J'ai juste à venir te voir pour que tu grimpes sur tes grands chevaux.» Juste sa tête suffisait à la rendre de mauvaise humeur. Enfin, c'était ce dont il avait l'impression parfois. Ou bien, il avait tellement de chance que les rares fois où il arrivait à la coincer, elle avait ses règles. C'était une supposition. Ou alors, elle le détestait vraiment. Mais ça lui fendait le coeur tout de même. Toutes les filles l'aimaient. C'était inné chez lui. Alors pourquoi s'échinait-elle à être méchante ? « Puis arrête de dire que c'est une garce. Tu as une trop jolie bouche pour dire de telles horreurs.»

« Tu veux l'exclusivité totale ? En échange de ne plus coucher avec ? Je ne t'ai demandé qu'elle et j'ignore combien t'en as, d'un côté j'ai vraiment pas envie de le savoir. Alors, pourquoi toi tu le demandes comme ça ? » Peut-être parce qu'il crevait de jalousie de voir tous ces types tourner autour d'elle ? Peut-être parce que ça lui faisait mal qu'elle se refuse ? Peut-être parce que qu'il avait peur qu'elle ne le désire pas ? Peut-être parce qu'elle piétinait sans arrêt sa fierté et son nom ? Tant de raisons pour ce qu'il lui demandait de faire. C'était tellement minime à côté de tout ce qu'il ressentait et ruminait de loin. Parfois, il regrettait réellement que l'usage des baguettes soit interdit en dehors des cours. Merlin seul savait combien nombre de ses "amis' auraient fait de charmantes visites avec les lits de l'infirmerie. Et ils n'étaient vraiment pas confortables à son humble avis pour les avoir testé à plusieurs reprises. « Si je te dis que je veux être avec toi ? Tu arrêtes de la voir ? Sans deal ? » Oh ! C'était vile ça. Le prendre par les sentiments, lui faire convoiter les étoiles...pour mieux l'écraser ensuite ? Mirka n'était pas une sainte, loin de là. Alors, ce genre de proposition venant de sa bouche, c'était suspect. Un peu comme si du jour au lendemain, le Lord décidait d'inviter les Potter à déjeuner avec lui. Et que ces derniers acceptaient, emmenant même une bonne tarte aux pommes moldue pour le dessert...« Je veux l'exclusivité parce que tu es à moi. Et rien qu'à moi. Dans trois mois, nous serons mariés*.» Trois mois. C'était dans peu de temps, les jours allaient défilé rapidement et lorsqu'elle porterait son nom, qu'elle vivrait avec lui, une bague au doigt, elle ne pourrait plus rien dire. « Donc, il faut que tu t'habitues à me supporter.» Il imaginait déjà les scènes de ménage et en frissonnait d'avance. Ce serait pire que celles de ses parents, il le sentait. Ez' et Mirka étaient rarement sur la même longueur d'onde, l'un voulant toujours avoir le dessus sur l'autre. Comment allaient-ils bien pouvoir choisir la couleur de leurs draps ? Le prénom de leur fils ? L'emplacement des verres à pied dans le placard ? Le premier qui se doucherait ? Leur future maison ne ferait surement pas long feu. Il faudrait qu'il pense à prendre des potions anti-douleur. « Si tu sors avec moi, j'arrête de la voir.» Une de perdue, dix de retrouvées. N'était-ce pas l'un de ces dictons moldus ? Et puis, malgré tout, il ne comprenait pas pourquoi elle vouait une haine aussi féroce à la jolie Emily. Elles étaient plutôt semblables, se différenciant sur quelques points. Mais dans l'ensemble, Ez' trouvait qu'elles se ressemblaient. Bon, il avait une nette préférence pour la biélorusse mais ça, c'était juste son obsession qui parlait. Il n'était pas vraiment objectif. Et il devait lui-même s'habituer à Mirka. S'ils devaient vivre ensemble jusqu'à leur dernier souffle...« Pourquoi la détestes-tu tant ? T'aurait-elle volé quelque chose...ou quelqu'un ?» La question en soit, était débile. Elles étaient des filles. Et les filles ça se détestaient pour un oui ou un non. Chose qu'il n'avait jamais réellement compris. Et il savait parfaitement qu'elles réglaient leurs problèmes de façon mesquine et douloureuse. Achever l'autre en la détruisant intérieurement. C'était tellement vil qu'Ez' plaignait certaines. Et il remerciait Merlin d'être un homme et de pouvoir régler les conflits à coups de poing...ou de baguette.

Les mains dans les poches de son jean valant une petite fortune, Ez' recula de quelques pas, s'appuyant nonchalamment contre le mur en face de Mirka. Il n'avait pas remarqué qu'elle portait une jolie robe aujourd'hui. Peut-être s'était-elle faite belle rien que pour lui ? « Pourquoi cet endroit ?» De la main, il balaya le couloir miteux dans lequel ils avaient échoué. Il n'appréciait pas l'endroit. Encore moins l'ambiance. Il faisait sombre. Et personne ne fréquentait cet étage en général. « Nous aurions pu aller dans la salle sur demande...» Un sourire amusé naquit sur les lèvres du serpentard. Il y étais allé une fois avec Mirka. Et il en était ressorti comblé et heureux. « Tu aurais pu hurler toute ta jalousie et ta rancoeur avec tranquillité...» Le sourire amusé changea en un sourire mi-moqueur, mi-lubrique. « Et peut-être aurai-je pu offrir du plaisir à ma dulcinée ?» Il ressortait presque mots pour mots ce qu'elle lui avait dit à la bibliothèque pour montrer qu'il accordait un peu d'importance à ce qu'elle lui disait.

* On est en avril 2023 non ? Donc, c'est bon. Dans trois mois ils finissent les cours... ezéckiel × je l'aurais un jour. je l'aurais. × terminé 14256 ezéckiel × je l'aurais un jour. je l'aurais. × terminé 594477


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MessageSujet: Re: ezéckiel × je l'aurais un jour. je l'aurais. × terminé   ezéckiel × je l'aurais un jour. je l'aurais. × terminé EmptyJeu 27 Sep - 9:24

Le problème d'être fiancé si jeune était de devoir supporter la personne à qui on l'était beaucoup plus longtemps que s'ils s'étaient fiancés à plus de vingt ans. Sauf qu'ils avaient tous les deux moins de la vingtaine, certes Mirka pouvait encore décaler le mariage en passant une année en classe préparatoire, cela lui permettrait d'avoir une année en plus loin de lui. Néanmoins, cela ne serait peut-être pas possible, enfin il faudrait voir avec leurs géniteurs, si cela était possible elle n'en serait relativement pas contre. La jeune femme ne savait pas vraiment ce qu'elle devait faire face à lui ses derniers temps, les évènements allaient arriver trop vite pour elle et elle ne pourrait plus rien contrôler, ce que c'est dommage pour la biélorusse. Elle regarda l'irlandais qui était loin d'être son préféré, Amadeus lui le serait toujours et ensuite Eros, mais bon elle s'égarait là, elle était avec son fiancé et aucun autre homme il fallait se le mettre en tête c'était tout. Même si cela ne serait pas une mince affaire, elle devrait abdiquer un jour et le laisser l'avoir, le paternel Vladmirov ne la laissera pas faire et encore moins entaché leur nom. Il y a une chose que Mirka n'avait pas compris, pourquoi avait-il pris un sang-pur, avec le sang impur de sa fille, elle salirait le sang du jeune homme, alors que les parents de celui-ci prônaient leur statut dans les rangs du Seigneur des Ténèbres. Cependant, voir le serpentard jouer de cette manière avec elle l'insupportait, elle n'aimait pas cela et savait qu'il arriverait à l'avoir en jouant sur cette corde sensible entre eux. Et là c'était lui qui reprenait la danse de manière à la calmer et lui faire arrêter les coups de poings qu'elle lui offrait, il la coinça de nouveau contre le mur. Aucun mouvement possible pour la biélorusse. « De toute façon, il en faut peu pour t'énerver. J'ai juste à venir te voir pour que tu grimpes sur tes grands chevaux. » Il n'avait pas tors lorsqu'il disait cela, elle baissa les yeux instinctivement surtout pour rester le plus calme possible. En même temps, comment pouvait-il ne pas l'énerver, il était loin d'être le fiancé qu'elle désirait et donc, il fallait qu'elle le lui fasse comprendre. Cependant, elle releva vite la tête pour fixer le jeune homme un sourire aux lèvres. Il ne la laisserait certainement pas tranquille facilement, sauf qu'elle ne pouvait plus rien y faire, surtout avec le jeu dans lequel elle s'était lancée avec lui. « Puis arrête de dire que c'est une garce. Tu as une trop jolie bouche pour dire de telles horreurs. » Mirka roula des yeux, sérieusement des horreurs ? Elle ne faisait que dire la stricte vérité, il était incapable de le voir parce qu'elle était trop proche de lui. C'était tout là le problème, si jamais Spencer n'avait pas osé poser le grappin sur le fiancé de la biélorusse, elle n'aurait pas vraiment eu de problème, hormis peut-être le faire qu'elle ressemble trop à celle-ci et que la serdaigle n'aimait pas cela. Néanmoins, la prochaine fois qu'il oserait parler d'elle devant Mirka, elle boudera et tout ce qu'il aura réussi à faire ces derniers temps avec elle partiraient en fumée.

« Je veux l'exclusivité parce que tu es à moi. Et rien qu'à moi. Dans trois mois, nous serons mariés. » La jeune femme avait beaucoup de mal avec la notion de propriété, elle estimait qu'elle n'appartenait à personne, mis à part peut être Zofia et encore. Quoi que si sa jumelle était la seule à pouvoir se permettre de le dire, puisque c'était vrai en même temps. La gryffondor serait la seule vers qui Mirka reviendrait forcement toujours, peut importe qu'elles puissent se disputer toutes les deux ou non. Zofia était la seule personne sur laquelle la biélorusse comptait réellement, pour toujours. On ne pouvait pas briser ce lien si précieux des jumelles, c'était impossible. Le problème de ce qu'il disait, enfin c'était ce qui était dit sur le fait qu'elle serait sa femme dans moins de trois mois et cela était inquiétant. Certes, elle pouvait toujours penser au stratagème de le faire patienter encore un an en allait en classe préparatoire. Puisqu'il était dit que cela serait seulement à la sortir de la jeune femme qu'ils seraient mariés. Chose qu'il lui ferait tout de même gagnée une année sans avoir la bague au doigt, ce qui ne serait pas plus mal pour la brune. Elle sourit rien que d'y penser, mais ne dit rien, il fallait qu'elle lui garde la surprise. « Donc, il faut que tu t'habitues à me supporter. » Il avait toujours raison sur ce point-là, sauf qu'elle n'arriverait pas à s'y faire, pourtant elle était engagée dans ce pénible choix de leurs parents et ne pouvait plus rien y faire. Le retour en arrière ne fonctionnait pas dans leur situation, le pire c'est qu'il serait tellement heureux de pouvoir l'avoir enfin, seulement pour lui, parce qu'elle savait qu'un seul petit écart et leurs géniteurs le prendraient bien trop mal. A moins que les deux jeunes gens décident de travailler ensemble. « On peut toujours attendre un an tu sais. » Mirka regarda son fiancé dans les yeux, elle savait qu'il ne supporterait pas ce qu'elle était en train de dire. « Réfléchis, il est dit que l'on se mariera seulement lorsque je sortirais de Poudlard et tous les professeurs estiment que j'ai ma place en classe préparatoire. » Un petit sourire timide se fit sur ses lèvres, elle approcha doucement sa main vers la joue du serpentard et la lui caressa. Geste tendre auquel il n'était guère habitué en général elle préférait lui mettre une gifle à cet endroit.

« Si tu sors avec moi, j'arrête de la voir. » Ce coup-là était aussi vile que celui de Mirka en lui disant qu'elle pourrait facilement lui offrit l'exclusivité s'il lui promettait de ne plus la voir. En même temps c'était un mal pour un bien. Sauf que la jeune femme ne craquerait pas, elle ne dirait pas oui, il fallait qu'il le fasse en premier que ce soit lui qui annonce qu'il arrêtait de voir toutes ses conquêtes et pas le contraire. Mirka ne le ferait pas en premier. « Pourquoi la détestes-tu tant ? T'aurait-elle volé quelque chose...ou quelqu'un ? » Un rire sorti de la bouche de la jeune femme, sérieusement qui aurait-elle pu lui voler qui en vaille le coup ? Mis à part son fiancé, personne. Mirka détestait simplement cette fille, en partie parce qu'elle lui ressemblait trop ou bien plutôt tentait de lui ressembler autant qu'elle le pouvait. Le seul problème c'est qu'Emily n'y arriverait jamais et qu'elle s'attaquait à Sarah, chose à ne pas faire si on ne voulait pas avoir la biélorusse sur le dos. « Je ne vois pas qui elle aurait pu me voler, elle ne m'arrive même pas à la cheville, même si c'est-ce qu'elle tente de faire. De toute manière, je sais que j'ai gagné, ce n'est pas elle qui t'aura, tu préféreras m'avoir que l'avoir, là elle n'a aucune chance si elle tente ce coup. » Il devait tout de même avouer que sa fiancée avait raison que Spencer n'avait aucune chance face à elle, pour lui. Certes, Mirka avouait qu'elle le laisserait l'avoir, mais en même temps n'était-ce pas le contenu de leur marché à la base. Qu'elle le laisse l'avoir comme ça il serait heureux et elle n'aurait plus de problèmes.

« Pourquoi cet endroit ? » Mirka sourit, sérieusement une question comme cela n'avait pas vraiment de réponses, enfin elle était certaine qu'ils seraient tranquilles de cette manière et que personne ne pourrait les ennuyer. La seule qui pouvait le faire était Selena et encore elle avait dû comprendre que la biélorusse emmènerait le homme là-bas. « Nous aurions pu aller dans la salle sur demande... » Hors de question, la salle sur demande aurait fait forcement quelque chose dont Ezéckiel aurait voulu ce qui aurait quelque peu forcé la jumelle de serdaigle dans ses bras. Et Mirka n'était pas prête à lui laisser ce champ-là, pas encore il devrait attendre un petit peu et le mériter comme tous les autres. « Tu aurais pu hurler toute ta jalousie et ta rancoeur avec tranquillité... » Un petit sourire se dessine sur le visage de la préfète en chef, elle le regarda d'un air amusé. Sérieusement, il n'allait tout de même pas parler de ça, comme si elle était jalouse en plus, bien sûr que non, elle ne l'était pas, il ne devait tout de même pas rêver quand même. « Et peut-être aurai-je pu offrir du plaisir à ma dulcinée ? » Là pour le coup, elle ne put s'empêcher de rire, sérieusement ? Il comptait vraiment sur ce genre de moments pour qu'elle le laisse faire ? Et bien il était mal tombé quand même. Pauvre Ezéckiel, frustré par la seule jeune femme qui peut un tant soit peu le satisfaire.

La biélorusse regarda l'irlandais un instant, sa façon de se tenir contre le mur en face était étrange, il avait une chance inouïe qu'elle le laisse faire et il ne la saisissait pas. C'était une chose incompréhensible pour lui tout de même. Elle se rapprocha doucement de son fiancé, certes ils n'avaient jamais été proches tous les deux, mais il y avait tout de même leurs fiançailles qui les liaient pour toujours. Même si elle ne le supportait pas vraiment, Mirka pouvait avouer qu'elle aurait tout de même pû tomber sur pire qu'Ezéckiel. Effectivement, il pouvait y avoir mieux également, mais bien pire aussi, pour cela elle était tout de même ravie. Elle continua donc de s'approcher de lui, la serdaigle était une séductrice il ne fallait pas l'oublier. « J'avais juste envie de me retrouver seule avec toi et la salle sur demande montrerait trop ce dont on aurait besoin. » Elle fini de se rapprocher de lui en se mettant en face du jeune homme puis joua avec a chemise. « Tu m'en veux pas pour ta chemise ? Si tu veux je la remplacerais, ne t'inquiètes pas. » L'autre jour à la bibliothèque elle avait ruiné si l'on pouvait dire la chemise du serpentard, c'était amusant pour elle, moins pour lui. Mais pas grave il s'y ferait tout de même. « Ezéckiel, je crois qu'on a assez joué tous les deux tu ne crois pas ? » La biélorusse jouait avec le feu à ce moment-là, c'était certain qu'ils avaient suffisamment joué tous les deux à voir celui qui prendrait le dessus sur l'autre. Mirka était loin d'être une jeune femme docile, le genre d'épouse parfaite, ce n'est pas elle loin de là. « Tu crois qu'il est possible qu'il y autre chose que de la haine entre nous ? Enfin, au moins cela fait ressortir la passion c'est pas plus mal non ? » La jeune femme eu un sourire malicieux puis embrassa son fiancé.

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MessageSujet: Re: ezéckiel × je l'aurais un jour. je l'aurais. × terminé   ezéckiel × je l'aurais un jour. je l'aurais. × terminé EmptyDim 14 Oct - 1:46


‘‘On va tout faire voler... en éclat’’
Avez-vous un parachute ?



Deux Obscurs et pas des moindres. Quelle belle cible ! Surtout que l'un des deux n'était autre que la préfète en chef. Trois des Lapins se rapprochèrent. Ils allaient taper. En plus, ils étaient au beau milieu du couloir. Que les deux amoureux étaient beaux. Bien sûr, les trois personnes qui se tenaient là savait qu'ils étaient fiancés même si ça ne leur plaisait pas. Enfin, pas au deux. « Prêts ? Bon et je le rappelle, on annule l'opération de base. Lapin Crétin ne veut pas de mort. Elle me l'a bien fait comprendre. » La voix de Maman Lapin venait de se faire entendre. Elle avait décidé d'écouter un peu plus les autres lapins même si ça ne lui plaisait que moyennement. Papa Lapin et Lapin Assassin étaient en place, ils ne leur restaient plus qu'à attaquer.

« Maintenant ! » Les trois lapins attaquèrent. Alors qu'ils étaient très proche l'un de l'autre, les deux obscurs se retrouvèrent d'un coté et de l'autre du couloir suspendu dans les airs. Ce n'était plus au niveau du plafond comme prévu à la base et ils ne seraient pas blessé lorsque le sort se dissiperait mais ils y resteraient toujours un petit moment. Entre les deux flottaient un « CODE PHENIX » étincellent.


Shtoum (c)
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MessageSujet: Re: ezéckiel × je l'aurais un jour. je l'aurais. × terminé   ezéckiel × je l'aurais un jour. je l'aurais. × terminé EmptySam 10 Nov - 13:17



« On peut toujours attendre un an tu sais.» Ah. Ah. Ah. Quelle ironie. Comme s'il allait attendre. De toute façon, elle sortait de l'école à la fin de l'année. Et ce n'était pas négociable. Elle n'avait pas besoin d'une année supplémentaire. Au pire, elle resterait au Manoir pendant qu'il trainerait dans les couloirs du Ministère à faire semblant de travailler. Il était un sang-pur. Il était donc riche de part sa naissance. Non ? Puis, il ferait parti des mangemorts dans la logique des choses. L'idée en elle-même ne le réjouissait pas tellement. Jurer allégeance à un mégalo sans nez... Mais il était obligé s'il voulait la paix. Puis, un tatouage ne pouvait pas le forcer à tuer. On avait beau dire qu'il n'était pas un exemple de sociabilité et de gentillesse mais la perspective de devoir faire du mal à des gens qui n'ont rien demandé... Certes le sang avait de l'importance, mais les né-moldus avaient un potentiel magique qu'il ne fallait pas négligé. Ils pouvaient être de vrais sorciers. Mirka aussi ferait surement partie des rangs du Mage Noir. Ce qui, en soit, était étrange si on y réfléchissait bien. Sa mère n'était-elle pas auror ? Et elle-même une sang-mêlé ? Si elle tuait des moldus, ça revenait à renier une partie de sa famille... enfin, comme si Mirka était d'une logique implacable. Ezé avait arrêté depuis longtemps d'essayer de la comprendre. Puis, c'était une fille. Et tout le monde savait que les filles étaient égales à des OVNIs.* « Réfléchis, il est dit que l'on se mariera seulement lorsque je sortirais de Poudlard et tous les professeurs estiment que j'ai ma place en classe préparatoire. » Ezé esquissa une grimace. Il ne pouvait pas la blâmer. La classe préparatoire était un atout pour ceux ayant la chance de l'intégrer. Mirka tendit sa main vers son visage. Instinctivement, il recula légèrement le visage. Habituellement, il recevait toujours une claque. Et pourtant, se fut une caresse qu'elle déposa sur sa peau. « Effectivement. Mais tu peux sortir temporairement. Je suis sûr que ton père ainsi que mes parents peuvent s'arranger avec le Lord.» Une paire de mangemorts particulièrement dévoués et monstrueux ne pouvaient que recevoir de la sympathie de la part du Mage Noir. Ezé supposait amèrement que le sorcier serait invité. Connaissant ses parents, ils seraient plus ou moins fier d'exposer leur progéniture. « D'ailleurs... je suis sûr qu'il apprécierait qu'on lui envoie une invitation. Peut-être même qu'il accepterait de porter les alliances ? Qui sait ?» Un rictus moqueur s'orna sur sa bouche. Ezé l'imaginait plutôt refuser. Mirka n'était pas une sang-pur. Sa mère n'était pas une partisante. Elle et son sang moldu allait souiller la pureté des Larsön. Cette grande, parfaite, belle et monstrueuse famille si loyale et dévouée. En soit, on offrait à Mirka quelque chose de précieux. N'y voyait-elle pas l'intérêt ? Si les rôles étaient inversés...il n'aurait pas hésité. Il était intelligent. Il avait de l'argent et un nom. Dans ses veines coulait un sang-pur. Et il n'était pas repoussant. Loin de là. Alors qu'attendait-elle ? Le Ragnarok ?

« J'avais juste envie de me retrouver seule avec toi et la salle sur demande montrerait trop ce dont on aurait besoin.» Ez' darda vivement ses prunelles noisettes dans celles de sa dulcinée. Son oreille venait-elle de lui faire défaut ou...? Sous-entendait-elle qu'elle aurait éventuellement dit oui ? Ou peut-être était-ce un plan machiavélique pour le faire tourner en bourrique pour la Nième fois ? « Tu m'en veux pas pour ta chemise ? Si tu veux je la remplacerais, ne t'inquiètes pas. » L'information mit un certain temps à atteindre le cerveau du Serpentard. De quelle chemise parlait-elle ? Puis il se souvint du pauvre vêtement méthodiquement ruiné lors de leur rencontre à la bibliothèque. Il haussa les épaules signifiant par ce simple geste qu'il se fichait un peu du morceau de tissus. Dans les années qui allaient suivre, elle aurait tout le temps pour la lui "rembourser". Puis...il possédait des centaines de chemise au Manoir familiale. Une en moins, même si c'était un cadeau, ne le gênait pas réellement. Peut-être si c'était Ama le fautif, là, il serait en rogne. « Ezéckiel, je crois qu'on a assez joué tous les deux tu ne crois pas ? » Le jeune homme haussa un sourcil et ne pût retenir un ricanement. Assez jouer ? Il espérait sincèrement que c'était une plaisanterie. Lui, il ne jouait pas. Elle, elle le tourmentait. S'amusait. Se faisait désirer. Ce n'était pas lui qui la faisait courir. Non. Si ça ne tenait que d'Ezé, ils seraient en ce moment même dans un coin reculé du château à batifoler joyeusement. Et non dans ce couloir miteux à s'envoyer des sous-entendus plus ou moins sympathiques. « Je ne joue pas. C'est toi qui t'amuses. Si ça ne tenait que de moi, nous ne serions pas dans ce couloir miteux. Et je ne ferais pas tout ce que je fais. Tu es responsable de tout ce qui se passe, darling C'était sa faute s'il jouait avec Zofia. Ce sera de sa faute lorsqu'il lui brisera le coeur. C'était de sa faute si la relation entre les frères Larsön étaient de plus en plus désastreuse. Tout était de la faute de la biélorusse. Lui, il n'était que son partenaire de jeu. Son adversaire...elle le titillait, il répondait.

« Tu crois qu'il est possible qu'il y ait autre chose que de la haine entre nous ? Enfin, au moins cela fait ressortir la passion c'est pas plus mal non ? » Parfois, il souhaitait avoir le teint un peu plus mâte. Ça lui éviterait ainsi de blanchir considérablement face à certaines questions. Il était sûr qu'elle le faisait exprès. Ou alors, elle lisait dans son esprit. C'était pire. Quoiqu'il en soit, elle lui balançait ça, avec son sourire malicieux la rendant irrésistible et l'embrassait de son plein gré. Machinalement, il répondit à son baiser, son cerveau réfléchissant à vive allure. Autre chose que de la haine ? Il s'était déjà posé la question à plusieurs reprises. Que pouvait-il répondre ? Lui-même ignorait pourquoi il s'acharnait comme ça sur elle, pourquoi elle l'obsédait tant et pourquoi il aimait tellement la faire sortir de ses gonds...Il ne pouvait évidement pas avouer qu'il aimait...un peu. Habituellement, il répondait juste que c'était parce que c'était sa fiancée, point. Mais peut-être était-ce un peu plus profond que ça ? Est-ce qu'il l'aimait réellement ? Comme ces guignols de petits couples ? Répondre semblait impossible. Il n'avait jamais aimé personne. Enfin...sa nourrice mais c'était différent. Pour la première fois de sa vie, elle mettait le doigt sur un point qu'il ignorait. « Est-ce que... je t'aime ?» Même dans sa forme interrogative, dire "je t'aime" avait quelque chose d'horriblement horrible aux yeux du Serpentard. Oui, elle le passionnait. Et de part sa définition, être passionné, c'était aimé. Non ? Un amour destructeur. « Peut-être. Si je dis oui, tu sors avec moi et tu m'épouses en juillet ?» Un doute soudain l'assaillit. Et si... Mirka était du genre romantique ? À aimer les petites attentions ? Les mots d'amour ? Les cadeaux ? Les fleurs ? Les chocolats ? Elle et Zofia étaient soeurs. Elles devaient bien se ressembler sur quelques points... Et c'était peut-être pour ça qu'elle ne voulait pas de lui. Parce qu'il était trop... serpentard ? Et que la niaiserie ce n'était pas vraiment son point fort. Quoique qu'il se ramollissait avec l'âge. Il n'osait imaginé ce qu'il deviendrait à cette allure dans cinquante ans... Ou même dans dix ans. Il allait adopté un moldu. Se joindre aux abrutis de l'ordre du Phoenix. Tenter de tuer le Lord. Et se faire tuer. Il ne fit pas attention au sort qui les frappa, tout son être concentré sur les douces lèvres de Mirka. Il faillit hurler de surprise - un cri qui aurait surement semblé fort féminin - lorsque ses pieds se soulevèrent du sol et qu'il se retrouva la tête en bas, flottant. Il regarda avec horreur sa baguette glisser de sa poche et tenta en gesticulant de la rattraper. Malheureusement, elle tomba sur le sol devant les yeux meurtrier du serpentard. « Par Merlin...» Que se passait-il encore ? Il leva les yeux, cherchant Mirka du regard. Un sourire moqueur naquit sur ses lèvres, simple réflex. Elle aussi flottait dans les airs à l'autre bout du couloir et, entre eux... un brillant "code phoenix". Encore. Au début, Ezé s'était moqué de ces pseudo défenseurs. Mais il allait remettre en question ses convictions. On ne jetait pas de sort sur un Larsön. C'était une vérité générale. Un concept. Un arrêt de mort. De plus... « Je ne suis même pas partisan...» Il faisait parti de cette catégorie de personnes n'ayant pas de réel avis au sujet des clans. Le problème ? Il adhèrerait bien aux Obscurs à cause de son éducation et de certains idéaux qu'il partageait. Mais il partageait aussi l'avis des résistants sur quelques points. Donc, il avait choisi de ne pas choisir...quoique, choisir était en soit un choix. Il se tourna vers sa dulcinée, ses yeux lançant des éclairs. « Fais-nous descendre.» grinça-t-il de mauvaise humeur. C'était officiel. Il allait faire la peau à ses imbéciles.


* OH LA RÉFÉRENCE ! *PAN*


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MessageSujet: Re: ezéckiel × je l'aurais un jour. je l'aurais. × terminé   ezéckiel × je l'aurais un jour. je l'aurais. × terminé EmptyJeu 31 Jan - 12:27

Etre gentille avec son fiancé ? Oui c'était tout à fait possible pour la biélorusse aussi étrange que cela puisse paraître, elle en était tout à fait capable. Bon d'accord, elle devait certainement faire un effort considérable pour ne pas avoir envie de le frapper à chaque idiotie qui pouvait sortir des lèvres du serpentard, mais soit. Après tout, elle devait bien apprendre à la supporter, étant donné que la date fatidique où elle deviendrait sa femme, approchait de jour en jour. Et malgré tout ce qu'elle pourrait dire à son paternel, cela serait peine perdue, il n'accepterait jamais que sa fille n'épouse pas l'aîné des Larsön comme il avait été dit. Pour lui cet affront serait certainement le dernier qu'il laisserait faire à la serdaigle. Par conséquent, elle n'avait plus aucun autre choix que d'obéir au ministre, si elle ne voulait pas s'attirer ses foudres, comme elle le faisait si bien. Pour une fois, il la récompenserait peut-être, enfin, il ne fallait pas qu'elle rêve trop quand même. Mirka essayait tout de même de trouver un moyen afin d'éloigner un petit peu cette histoire de mariage, avec son entrée en classe préparatoire par exemple. Sauf qu'elle comprit bien vite que son fiancé ne laisserait pas faire cela, bien entendu, plus vite il l'aurait comme femme, plus vite il aura tout ce qu'il voudra d'elle. « Effectivement. Mais tu peux sortir temporairement. Je suis sûr que ton père ainsi que mes parents peuvent s'arranger avec le Lord. » Mirka regarda le serpentard en haussant les épaules, elle n'était pas de sang-pur, il y avait très peu de chance pour qu'elle sorte avec une permission. Peut importe le fait qu'elle soit la fille d'un ministre de la magie ou non. Elle y avait le droit lors de l'accident de son frère, mais cela ne changerait pas pour un vulgaire mariage qui ferait perdre son sang-pur à Ezéckiel. Elle secoua la tête, elle ne pensait pas que le Seigneur des Ténèbres la laisserait sortir ne serait-ce que pour cela. « D'ailleurs... je suis sûr qu'il apprécierait qu'on lui envoie une invitation. Peut-être même qu'il accepterait de porter les alliances ? Qui sait ? » Ce point-là il n'avait pas tort, leurs parents étaient tout à fait capable de leur demander d'envoyer une invitation au Lord. Sauf qu'elle se doutait bien qu'il ne ferait pas le déplacement. Mirka ne put pas s'empêcher de rire à la fin de la phrase de son fiancé. Il n'était tout de même pas sérieu cette fois ? Elle leva les yeux au ciel pour montrer qu'il était désespérant en pensant cela. « Mon sang n'est pas pur Ezéckiel, n'oublie pas. »

Cependant, la serdaigle estima qu'il était tant qu'elle passe à la vitesse supérieure avec son fiancé, bon certes lui faire croire qu'elle serait à lui pouvait être amusant. Surtout qu'elle n'avait pas prévu de l'être, du moins, pas tant qu'elle serait encore à Poudlard. Par la suite, elle verrait ce qu'elle ferait en fonction de comment se passera le mariage tant attendu par leurs parents. Rien que d'y penser la biélorusse avait seulement envie de fuir loin de lui, mais cela aurait été lâche et elle ne l'était pas. Sauf qu'obéir aussi facilement sans rien dire, n'allait pas avec son caractère non plus. Donc leur petit jeu devait cesser, ne serait-ce que pour leur santé mentale à tous les deux, à force cela pouvait devenir dangereux pour eux de se chercher de la sorte. « Je ne joue pas. C'est toi qui t'amuses. Si ça ne tenait que de moi, nous ne serions pas dans ce couloir miteux. Et je ne ferais pas tout ce que je fais. Tu es responsable de tout ce qui se passe, darling. » Mirka regarda son fiancé d'un air faussement outré, depuis quand cela n'était que de sa faute, il n'avait qu'à pas riposter s'il ne voulait pas que cela se passe. Pour la biélorusse, l'irlandais était tout aussi responsable qu'elle, voire plus dans certains cas. « Je n'étais pas prête à te laisser m'avoir c'est tout Ezéckiel, si tu arrêtais de penser que le monde t'appartient, je t'aurais peut-être laissé faire. Mais avec ta façon d'être non, je ne peux pas. » Jouer sur les mots, lui faire comprendre ce qu'elle ressentait ? Non, elle ne ressentait pas vraiment cela. Bon peut-être un petit peu quand même en y repensant. Mais elle était bien loin de se laisser avoir par le serpentard, même pour tout l'or du monde, elle ne le ferait pas. Il ne la possèderait pas autant qu'il voudrait, pas tant qu'elle ne le souhaiterait pas. Par la suite, cela pourrait très bien se passer en fonction des actes du serpentard.

Le sourire de la serdaigle s'élargit quand elle vit Ezéckiel se mit tout à coup à blanchir suite à sa question. C'était plutôt amusant, mais avant de le laisser répondre les lèvres de Mirka capturèrent celles du serpentard. Préférant garder elle le contrôle, cela serait tellement plus simple pour la préfète en chef, qu'elle garde les reines. Elle comprit vite que le silence qu'il laissa entre eux le temps de réfléchir était important, certes, elle ne fut pas si long que cela. Mais la jeune femme pu en profiter pour observer son fiancé. « Est-ce que... je t'aime ? » Euh ce point-là, Mirka ne s'y attendit pas, depuis quand il pensait directement à ce genre de choses lui, cela ne lui allait pas du tout de parler d'amour. Bon d'accord, la biélorusse pourrait s'y faire, mais tout de même partir sur ce sujet risquait d'être quelque peu délicat, surtout qu'elle malgré le fait qu'elle le repousse savait pertinemment qu'il n'était pas celui qu'elle aimait. Sauf que s'il apprenait qui était le jeune homme en question, la crise serait certainement fatale. « Peut-être. Si je dis oui, tu sors avec moi et tu m'épouses en juillet ? » Le peut-être fit prendre peur à la biélorusse elle ne s'attendait réellement pas ça venant de lui. Comment pouvait-elle réagir ? Surtout sans montrer quoi que ce soit. Mirka prit une petite moue plus ou moins amusée, tout ça pour cacher ce qu'elle ressentait. Elle cherchait ce qu'elle pourrait bien répondre à cela.

Cependant, avant que la serdaigle puisse dire quelque chose en réponse, les deux fiancés se retrouvèrent étrangement rapidement séparés. Ce coup-là, elle ne l'avait pas vu venir, la serdaigle chercha instantanément les coupables de ce sort, mais elle ne vit personne et vit en face d'elle, assez loin le serpentard pendu par les pieds. Elle réagit immédiatement, en tentant désespérément de tenir sa robe de manière à ce qu'il n'en profite pas non plus. Sérieusement ? Pourquoi il avait fallu qu'elle se décide à mettre une robe aussi ? Certes, elle pensait que ce couloir serait bien tranquille et que personne ne viendrait les déranger, mais apparemment ce « Code Phénix » n'en faisait qu'à sa tête. La biélorusse bougonnait en essayant de trouver un moyen de descendre de là. « Par Merlin... » Un soupir sorti la bouche de Mirka lorsqu'elle entendit son fiancé parler. Il n'avait que cela à dire, sérieusement, c'était désespérant. Ils se retrouvaient tous les deux la tête en bas, sans réellement avoir de champs d'action et lui il trouvait seulement à dire cette phrase. La biélorusse quant à elle, avait plutôt des envies de meurtres qu'autre chose à ce moment-là. « Je ne suis même pas partisan... » Non sans blague ? Ils s'en foutent, ils ont une obscure qui en plus est préfète en chef, quoi de mieux ? Sérieusement, elle se doutait bien qu'il devait être le cadet de leurs soucis, c'était elle, la cible pas lui, mais avant que le serpentard le comprenne. « Fais-nous descendre. » Parce qu'il n'était pas capable de se débrouiller tout seul ? Il fallait qu'elle en plus et bien si elle devait tout faire elle, elle se demanda qui porterait la culotte dans leur couple par la suite. « C'est pas censé être toi qui a quelque chose dans son pantalon ? » Bon d'accord, elle était méchante, mais c'était sous l'effet de la colère, en même temps elle se retrouvait presque complètement déshabillée dans cette tenue. Ce n'était pas comme si cela la dérangeait tellement qu'il voit ses sous-vêtements, mais tout de même.

Mirka devait se calmer afin de penser tranquillement et trouver un moyen de descendre de là, dans un premier tant, il lui fallait sa baguette. Le fait d'être une fille et d'être en robe avait un avantage, elle avait une certaine cachette pour sa baguette si jamais elle en avait besoin. Sachant qu'en dehors des salles de classes, les élèves n'avaient pas le droit de s'en servir, cela pourrait être assez mal vu de l'avoir à vue. Cependant, un sorcier ne pouvait pas se retrouver sans baguette. Elle se releva un peu afin de prendre sa baguette dans sa cachette et commença pas un sort simple. « Finite Incantatem. » Rien, bon d'accord, c'était stupide d'essayer celui-là, mais qui ne tente rien n'a rien après tout. « Liberacorpus. » Et tout à coup la serdaigle sentit le sol avec pieds chose qui lui fit du bien. Elle n'avait jamais aimé être dans les airs, c'était pas son truc. Mais sentir le sol, c'était quelque chose à ce moment-là. Remettant sa tresse sur son épaule et sa robe en place, elle s'approcha doucement de son fiancé. « Je devrais te laisser là tout seul en fait et te laisser te débrouiller tu ne crois pas ? » Tout en s'accroupissant pour attraper la baguette du serpentard, elle en profita pour déposer un baiser sur ses lèvres. Ce qu'elle venait de lui dire, elle n'était pas tout à fait capable surtout qu'elle prenait la baguette de Ezéckiel avec elle. Ne comptant pas lui rendre rapidement. « Cependant, je suis gentille. » Elle pointa sa baguette vers le jeune homme et défit les liens invisibles qui le pendaient par les pieds, un petit sourire au coin des lèvres de la biélorusse se dessina.


Dernière édition par Mirka A. Vladmirova le Mer 17 Avr - 2:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ezéckiel × je l'aurais un jour. je l'aurais. × terminé   ezéckiel × je l'aurais un jour. je l'aurais. × terminé EmptySam 30 Mar - 22:51

L'idée même de tomber amoureux un jour ne lui avait jamais effleuré l'esprit. Il avait toujours considéré ce sentiment comme inutile et affaiblissant. Aimer rendait complètement vulnérable. Alors, éprouver un semblant de sentiment à l'égard de la biélorusse le rendait malade. Parce qu'à ses yeux, c'était juste une aberration. Il avait toujours imaginé sa vie calquée sur celle de ses parents. Une famille frigide. Droite. Riche. Puissante. L'amour était optionnel. Totalement. Après tout, son paternel avait l'air de se complaire dans sa situation alors pourquoi pas lui ? Il n'avait pas besoin de petits mots d'amour niais et de gestes affectueux pour vivre. De l'air, de l'eau, de la nourriture. Rien de plus. Encore moins d'une sang-mêlé même si ce détail semblait lui échapper parfois. Mirka était parfaite à ses yeux, l'obsession qu'il lui portait obstruant ce léger défaut. Après tout, on ne choisissait pas ses parents. « Mon sang n'est pas pur Ezéckiel, n'oublie pas. » À son tour, il haussa les épaules avec désinvolture et ennuie. Temps qu'elle n'était pas une moldue ou une sang-de-bourbe, cela ne le dérangeait que très peu. Son propre sang rehausserait un peu la donne ainsi que son nom de famille. Puis, n'était-ce pas le but de ce mariage ?

« Je n'étais pas prête à te laisser m'avoir c'est tout Ezéckiel, si tu arrêtais de penser que le monde t'appartient, je t'aurais peut-être laissé faire. Mais avec ta façon d'être non, je ne peux pas. » Il en aurait presque grogné. Elle ne mâchait jamais ses mots, piétinant sans une once de pitié sa fierté et son honneur. Sale petite peste. Alors qu'il faisait tant d'efforts pour être un semblant poli et gentil. Il essayait. Il réfléchissait à ses mots, ses gestes, ses intentions. Tout ce qu'il disait était calculé avec minutie. Il ne voulait pas qu'elle se braque, qu'elle le piétine. Mais apparemment, cela ne marchait pas. Il n'y avait qu'à voir où il en était. Nulle part. Elle le détestait. Elle le voyait comme un nuisible à exterminer de sa petite vie parfaite. Il endossait le rôle du méchant fiancé, celui qu'on ne veut pas, qu'on exècre. Charmant. Parfois, il regrettait, imaginant ce qu'aurait été sa petite vie s'il avait été fiancé à Zofia ou si c'était Ama le fiancé. Et il ne pouvait pas concevoir sa vie sans Mirka. Qui lui hurlerait dessus puis l'embrasserait la seconde d'après ? Qui refuserait avec véhémence ses avances ? Qui le frapperait avec violence ? Sûrement pas Zofia et sa naïveté légendaire. Mirka s'était imposée au fil des années comme la femme parfaite. Il ne voyait personne d'autre prendre la place de Madame Larsön. Personne.« Si tu ne te voilais pas la face, tu te serais laissé faire.» Parce que c'était tout bonnement impossible qu'elle le déteste autant. Elle devait éprouver un semblant d'affection pour lui. Sinon, ils ne joueraient pas au chat et à la souris. Elle serait indifférente. La pire des choses qui pourrait lui arriver. Mais elle continuait de le voir. Elle acceptait de lui parler, de l'embrasser. Elle l'appréciait. Il en était sûr, et ça le rendait encore plus collant et entreprenant. Elle l'aimait. Rien qu'un peu, mais elle l'aimait. Ou du moins, l'appréciait.

La tête en bas, son sang battant sur ses tempes, il fixait avec haine le code phoenix. Stupides élèves. Stupides résistants. Stupide guerre. Quel était donc l'intérêt de lyncher des élèves ? Ils n'avaient pas de réel poids dans la hiérarchie. Ils étaient des petits pions. Des fils et filles de mangemorts. Rien d'autre. L'action de ces pseudo résistants n'aboutiraient jamais à quelque chose de concret. C'était impossible. Pas avec tous ces mangemorts parcourant le château nuit et jour. Ses yeux noisette se posèrent sur sa fiancée. Un sourire moqueur et appréciateur naquit sur ses lèvres. Elle portait de jolis sous-vêtements Mirka. Mais il n'avait pas vraiment envie d'apprécier pour le moment. Non. Peut-être plus tard, lorsque ses pieds toucheront le sol poussiéreux et que sa baguette aura retrouvé sa place dans sa poche. Et non sur le carrelage à quelques centimètres de sa main. « C'est pas censé être toi qui a quelque chose dans son pantalon ? » Mange-toi ça Larsön... Toujours aussi charmante et aimante. Il ne se lasserait pas des petites piques de sa fiancée. Il roula des yeux, expression qui ornait souvent son visage en ce moment, en soufflant. « Je peux te montrer si tu le souhaites. Ah... mais attends ? Tu as déjà vu ce que j'avais dans le pantalon...» Un sourire narquois étira ses lèvres. Quel doux souvenir ! Même s'il avait rêvé d'un réveil plus... sympa. « Je serai ravi de réitérer l’expérience.» Toujours souriant, il souffla sur une mèche de cheveux châtains lui obstruant la vue. Finalement, elle était plutôt jolie la tête en bas Mirka.

Il la regarda bouger pour récupérer sa baguette et lancer quelques sorts pour sa libérer. Ses yeux suivirent le mouvement de sa chute avec une légère pointe de déception lorsqu'elle se rhabilla correctement, robe en place. Il n'aurait pas été contre encore quelques secondes à l'envers. Ou quelques minutes. Elle jeta avec élégance sa tresse sur son épaule et s'approcha de lui. Instinctivement, il plissa les yeux, soudainement suspicieux. Et si... ? « Je devrais te laisser là tout seul en fait et te laisser te débrouiller tu ne crois pas ? » Il l'avait senti venir. Et il savait qu'elle serait capable de le laisser ici, la tête en bas jusqu'à ce qu'un élève passe. Saleté. Il la fusilla du regard, haineux. Elle n'allait pas oser... si ? Elle se saisit de sa baguette sous le regard inquiet du serpentard. Il trouvait que les choses prenaient un tournant trop dangereux. Il sentait qu'il allait regretter cette petite entrevue dans quelques secondes. Il suivit le chemin de sa baguette avec inquiétude. Peur. Même les lèvres de sa dulcinée de le rassurèrent pas. Au contraire. En l'embrassant, ses craintes s'étaient épaissies. Elle allait jouer avec lui. Comme d'habitude. Sauf que là, il y avait sa baguette. Objet existentiel à sa survie. « Cependant, je suis gentille. » Un sort à peine murmuré et il vit avec joie - et une pointe d'horreur - le sol se rapprocher. Les pieds enfin sur terre, il souffla et se rhabilla correctement, non sans passer une main dans ses cheveux indisciplinés. Droit comme un i, il tendit une main vers la jeune femme, le regard peu avenant. « Ma baguette.» Un silence s'installa dans le petit couloir. Son sang-pur ne fit qu'un tour en ne la voyant pas réagir. « S'il te plait ?»


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MessageSujet: Re: ezéckiel × je l'aurais un jour. je l'aurais. × terminé   ezéckiel × je l'aurais un jour. je l'aurais. × terminé EmptyJeu 2 Mai - 23:34

La relation entre les deux jeunes gens était des plus compliquées. Cependant, pour l'instant malgré ses complications entraînant de nombreux incompréhensions entre eux, il y avait tout de même une possibilité qu'ils se découvrent enfin. Enfin si Mirka décidait de se laisser avoir par son fiancé, il faudrait bien à un moment donné. Surtout avec le fait que les vacances d'été approchaient bien plus vite qu'elle ne le voudrait, elle se retrouverait mariée à ce jeune Larsön très vite. Quel dommage pour elle. Rien ne l'aiderait dans cette histoire à par se laisser faire, sauf qu'elle n'était pas encore prête à se laisser aller avec lui. Etrangement quelque chose repoussait encore et toujours la brune de son fiancé sans qu'elle ne sache vraiment ce que cela pouvait être. « Si tu ne te voilais pas la face, tu te serais laissé faire. » La jeune femme roula des yeux, comme si elle éviter de le voir, c'était impossible, elle était amoureuse d'un autre que lui son frère. Histoire bien plus compliquée qu'autre chose, mais ce n'est pas vraiment le problème enfin si c'était le fond de celui-ci. Enfin elle appréciait un tant soit peu son fiancé, même si elle essayait tant qu'elle pouvait d'éviter qu'il le voit, malheureusement pour elle cela ne fonctionnait pas aussi bien qu'elle le voulait. Il fallait juste qu'il comprenne qu'avec lui ce n'était pas aussi passionnel que cela pourrait l'être avec Amadeus, tout cela sans qu'il soit au courant des sentiments de la jeune femme. Bien compliquée cette histoire.

La situation ne s'arrangeait pas vraiment et cette entrevue que la biélorusse avait planifiée n'allait plus dans le sens qu'elle avait souhaité. Saleté de Code Phénix, ils ne pouvaient pas s'occuper de leurs affaires ceux-là sérieusement. La jeune femme soupirait pendant qu'elle était encore dans l'air la tête en bas, laissée pour compte aux regards de son fiancé. Elle venait de le tacler, il allait riposter, elle le savait, le prendre dans sa fierté dérangeait toujours le serpentard et il répliquait immédiatement par la suite, ce qui n'était pas plus mal. « Je peux te montrer si tu le souhaites. Ah... mais attends ? Tu as déjà vu ce que j'avais dans le pantalon... » Et voilà, si tôt dit, si tôt fait, c'était certain la brune fit une petite moue, oui il l'avait eu une fois, il avait eu de la chance ce jour-là. Ce n'était qu'à cause de Amadeus et rien de plus, elle voulait qu'il soit jaloux et cela n'avait pas vraiment fonctionné comme elle l'aurait voulut. Elle soupira rien que d'y penser après s'être retrouvée de nouveau dans le bon sens, la tête en haut. Encore heureux. « Je serai ravi de réitérer l'expérience. » Un sourire se dessina sur les lippes de la brune, cela arriverait, ils allaient se marier par conséquence après ce jour-là, il pourrait le faire autant de fois qu'il le souhaiterait. Et elle ne pourrait plus franchement broncher à cette idée loin de là.

Mirka se rapprochait de son fiancé avec un sourire sur les lèvres, une petite idée c'était glissée dans sa tête. Et si elle le laissait se débrouiller là ? Cela pourrait être amusant, cependant, sans-baguette, sinon elle ne voyait pas en quoi cette idée pourrait être enrichissante. Le pauvre serpent était aux prises de sa fiancée sans défense, elle l'embrassa néanmoins, il ne fixait qu'une seule chose, sa baguette que la biélorusse tenait entre ses doigts. La préfète en chef était cependant, bien trop gentille avec lui elle le détacha et ne le regarda même pas tomber. Elle avait la main, il était obligé de faire ce qu'elle voulait de lui. Ce qui n'était pas plus mal, le regardant rajuster ses vêtements, elle gardait son petit sourire en coin, il risquait d'avoir du mal à récupérer son petit bout de bois. Mirka avait été adorable en ne le laissant pas la tête en bas, le serait-elle en lui rendant sa baguette chérie. Cela risquait d'être plus compliqué pour elle de choisir, cependant un sorcier sans baguette, non impossible, tout dépendrait de la manière dont il lui demanderait, voilà elle choisirait en fonction de lui. Devant elle, se trouvait Ezéckiel qui tendait une main vers sa fiancée en la regardant. « Ma baguette. » Un haussement d'épaule de la part de la biélorusse et elle secoua la tête négativement, ce n'était pas de cette manière qu'il la récupèrerait. Elle ne réagirait pas tant qu'elle n'aurait pas une certaine réaction de la part du jeune homme. « S'il te plait ? » Mirka écarquilla les yeux, est-ce qu'il venait vraiment de dire ça ? Elle n'en était pas certaine, mais il était aussi désespéré que cela, merveilleux. A ce moment-là il pourrait la récupérer, elle serait compréhensive maintenant. Un sourire se dessina sur les lèvres de Mirka qui regardait son fiancé en se demandant combien de temps elle le tiendrait dans l'attente de sa baguette. Elle se rapprocha doucement de lui tout en gardant la baguette de celui-ci en main. « Tu vois quand tu veux, tu peux avoir ce que tu veux de moi. » Un léger rire sortit de la bouche de Mirka alors qu'elle s'approchait encore et déposa un baiser sur la joue du jeune homme en même temps que la baguette dans sa main. Il aurait deux prix, pour un seul, ce n'était pas si mal non ? Mignon petit Ezéckiel, qu'il en avait de la chance de devoir supporter sa biélorusse de fiancée. « On devrait rentrer dans nos salles communes avant qu'il nous arrive autre chose tu ne penses pas ? » Mirka regardait son fiancé en commençant à avancer, il fallait qu’ils quittent cet endroit, cela serait peut-être beaucoup plus simple pour eux par la suite après. Enfin, maintenant elle était plus accessible pour lui, voilà le changement. C’est qu’il en avait de la chance le serpentard. « A moins que tu ne veuilles pas m’accompagner jusqu’à celle des aigles ? » La brune se retourna pour lui sourire et lui faire un signe de se rapprocher d’elle en lui tendant sa main qu’il pouvait attraper seulement s’il le voulait. Chose qu’il fit et elle se retrouva dans les bras de son fiancé bien plus vite qu’elle ne l’aurait cru, tout en ayant le droit à un baiser bien plus intéressant que d’habitude.
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