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 CAMOLI ∞ BIG BLACK BOOTS, LONG BLOND HAIR. (terminé)

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MessageSujet: CAMOLI ∞ BIG BLACK BOOTS, LONG BLOND HAIR. (terminé)   CAMOLI ∞ BIG BLACK BOOTS, LONG BLOND HAIR. (terminé) EmptyVen 26 Oct - 5:28

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« I’M THE GIRL YOU DIE FOR »

Oli avançait dans les couloirs, remarquant qu’il faisait enfin beau. Ça faisait longtemps qu’il ne s’était pas posé dans l’herbe ou quelque part autour du lac, ou un peu plus loin dans la forêt. L’hiver avait été rude, et le bibliothécaire était frileux. Il avait souvent envie de se blottir dans un coin enroulé dans une couette avec un chocolat chaud, aussi le soleil qui réchauffait doucement l’herbe verte des grands jardins de Poudlard était la bienvenue. Il aurait presque été de bonne humeur, mais ce n’était pas particulièrement au programme. Pas tout de suite, du moins. Non pas que le début de la journée fut d’une quelconque horreur, ou dur à supporter, non, c’était juste fatiguant et il en avait marre d’être bibliothécaire, marre des élèves et marre de se dire qu’il n’allait même pas trouver un autre boulot pour l’année prochaine. Et puis maintenant qu’il avait des attaches ici, à quoi bon ? Il avait Will, il avait April qu’il commençait à apprécier. Il avait Sarah, dont il s’était fait la promesse de veiller sur elle d’une façon ou d’une autre. Il y avait son fidèle Eros, sa Grace rien qu’à lui… Bref, des genres de personnes qu’il considérerait presque comme des amis. Il n’aurait dit à quasi personne qu’il tenait à ses gens, mais l’intention y était vraiment. Et puis, récemment, il avait réussi à se rapprocher d’une jeune fille avec laquelle il avait été comme un livre ouvert quelques années plus tôt. Camélia Clarke, sa petite Camelote. Elle n’était pas aussi petite qu’il ne la voyait, en fait, loin d’être aussi innocente et naïve – il en avait fait l’agréable expérience – mais il ne pouvait simplement pas la voir comme autre chose que sa petite Camelote. Oui oui, j’insiste sur le pronom : la sienne. Si Oli était sûr d’une chose, c’était que personne n’avait intérêt à lui faire du mal ou il se taperait un aide bibliothécaire pour le moins têtu sur le dos jusqu’à ce qu’il y ait excuses ou mort. Tout dépendait du préjudice porté à la blondinette. Sortant quasiment en sautillant par la porte principale, Morgan regarda autour de lui pour voir s’il ne croisait personne qui aurait besoin de lui. A tous les coups, si Eros était là, il lui demanderait de venir faire une ronde avec lui. Théoriquement, il aurait dû être en train de ranger des bouquins au milieu des araignées, mais il faisait trop beau pour qu’il fasse son boulot. C’est en se demandant pourquoi il était encore en vie dans le château considérant son inutilité flagrante qu’il s’engagea sur le petit chemin qui faisait le tour de Poudlard et qui l’amènerait vers la cabane de la garde-chasse.

Il fallait se rendre à l’évidence : l’écossais avait oublié leur lieu de rendez-vous. La jeune membre du Phœnix avait dû lui crier dans un couloir à la dérobée, et il avait probablement fait semblant d’écouter et maintenant il avait oublié. Arrivant devant la cabane qui faisait office de genre de maison, il frappa à la porte et attendit un instant. La patience n’étant pas dans sa nature, au bout de moins d’une minute il décida de s’approcher de la fenêtre. Quoiqu’elle fasse, que ce soit intime ou pas, il n’en avait rien à faire. Il avait déjà tout vu, lui semblait-il. La cabane était vide. Frustré, il tourna les talons et se dirigea vers le lac, bifurquant sur son chemin pour jeter un coup d’œil du côté de la forêt. Mais elle ne lui aurait pas donné rendez-vous dans une forêt, hein ? Oli s’y perdrait à coup sûr. Fut un temps, il avait un bon sens de l’orientation et puis il avait disparu avec un bon million d’autre choses. Jetant un coup d’œil à la lisière de la forêt, il n’osa pas s’y aventurer un instant. Le métier de Camelote restait une incompréhension totale pour le mangemort. C’était quoi cette idée d’être « garde chasse ». Non mais franchement, comme si les plantes n’arrivaient pas à se garder toutes seules et comme si c’était nécessaire que quelqu’un fasse gaffe et s’aventure dans la forêt chaque jour. Non, c’était du suicide aux yeux du bibliothécaire. Déjà que son métier à lui comportait des risques, comme chutes de livre sur le crâne qui pourrait entraîner une commotion et la mort, ou rencontre d’araignée affamée qui pourrait entraîner un festin et la mort, ou dispute avec Grace qui pourrait entraîner femme en colère et la mort, ou lecture d’un sortilège bizarre qui pourrait entraîner un exercice malencontreux et la mort et… enfin vous avez compris l’idée : Oli Morgan Stoker vivait une vie dangereuse. Que dire, donc, de la vie de la blonde ? Une membre de l’ordre, se faisant passer pour une partisante du Lord, vivant à côté d’une forêt où il y avait des tonnes de trucs mortels. C’était d’un ridicule. Le brun aurait peut-être besoin de réviser sa promesse de toujours veiller sur elle. Ca allait peut-être devenir l’inverse, si ça continuait. Elle ne semblait pas avoir besoin d’une protection, elle était son propre ange gardien. Et c’est une des choses que Stoker adorait à propos d’elle. Elle ne quémandait rien, elle était naturelle, et avait tellement d’énergie à revendre qu’il était fortement possible qu’elle puisse se sortir de n’importe quelle situation.

Plissant les yeux pour arriver à voir l’autre côté de la surface plane du lac, le soleil en face de lui, il ne vit pas grand monde et déplora le manque d’intérêt des jeunes pour le soleil. Et pour la bibliothèque, aussi : non mais c’est vrai, c’était toujours les mêmes qui venaient. A croire que cet endroit n’était pas intéressant. Pourtant, il y avait pleins de trucs à voir dans le supposé lieu de travail du mangemort. Une jeune fille stricte et intolérante sur les règles de la bibliothèque, un silence si lourd qu’il devenait angoissant au bout d’une minute, des araignées poilues entre des rayons moisis remplis de livres ennuyeux. Le paradis, vous dis-je. Oli continua son épopée, décidant d’enlever son écharpe parce qu’il avait trop chaud. Il adorait se blottir dedans, ça lui permettait de passer quasiment inaperçu. Mais il fallait se rendre à l’évidence : une grosse écharpe de laine par ce temps, ça devenait ridicule. Passant sa main dans ses cheveux, Morgan chercha un arbre à l’ombre et fit un coussin avec son écharpe, la posant derrière son cou pour s’appuyer contre l’écorce. Il étendit les jambes et se rendit compte qu’il souriait comme un débile après une bonne minute de silence. Abandonnant la seconde d’après cet air niais, il attrapa une poignée de caillou et tenta de viser une plante un peu plus loin, se demandant s’il visait encore aussi bien que quelques années plus tôt. Avant, il était très bon aux fléchettes. Il lançait au centre de la cible à chaque fois, et n’en n’était pas peu fier. En tendant le bras droit, il visa la fleur et tapa au centre des pétales, là où il voulait exactement toucher. Il sourit fièrement, content de ne pas avoir perdu ça. C’est un cri qui le fit sursauter, une voix qui venait de derrière lui. « ASSASSIN ». S’il ne connaissait pas cette voix par cœur pour l’avoir entendu un bon milliers de fois, il aurait presque eu peur et aurait voulu demander comment elle savait que- bref. Mais non, c’était Camélia, qui devait probablement parler de la plante qui était réduite en bouillie au sol. Oli n’avait jamais aimé la botanique. Il aurait bien voulu dire qu’il n’avait pas fait exprès mais était trop fier de son lancer pour admettre que ce n’était pas lui qui en était responsable, alors il ne fit que sourire à la blonde qui lui rendit son sourire accompagné d’un clin d’œil. Elle s’assit par terre à côté de lui. L’aide bibliothécaire pourrait parier qu’elle allait bouger dans moins de deux minutes. C’était impossible qu’elle reste assise sans bouger plus longtemps de toute façon. Lui qui était si calme, il avait ici son opposé dans tous les sens du terme. Mais c’est plus intéressant pour discuter, non ? Le brun, content d’avoir retrouvé la blondinette et ne cherchant même pas à savoir si c’était bien ici qu’ils devaient se retrouver ou si elle l’avait vu et qu’elle l’avait rejoint, déposa un bisou sur sa joue et s’allongea par terre à côté d’elle avec un soupir. « T’as vu, il fait enfin beau. C’est vachement cool. » Fermant les yeux pour apprécier un peu le moment, oubliant qu’il était censé être enfermé dans la bibliothèque et pas en train de se détendre avec une amie, le jeune homme chercha une idée de conversation. Il voulait lui parler de quelque chose, mais il avait oublié depuis le temps.

Tant pis, ils trouveraient bien quelque chose, comme ils faisaient tout le temps. Se retrouver sans rien avoir à dire de particulier était plus que commun pour eux, ce n’était pas la première fois qu’ils en faisaient l’expérience. Plongés dans les souvenirs des après-midi qu’il avait pu passer, il laissa échapper un murmure, nostalgique. « Il manque plus qu’Ash. » Secouant la tête pour se sortir cette idée de la tête, il leva les yeux vers la jeune fille. « Alors Camelote, raconte moi ta vie. Tu te plais ici ? Parce que c’est pas le cas pour tout le monde. » Autrement dit, moi j’aime pas. « Les collègues et tout ? On parle jamais de Poudlard. » Morgan croisa ses doigts et passa ses deux mains sous sa tête. Repensant à sa réflexion devant la lisière de la forêt, il fit une petite grimace. « Ton boulot mortellement dangereux, t’aimes ? Sinon y’a une place d’aide bibliothécaire. » Souriant à la jeune fille, il s’imagina un instant ce que pourrait être la bibliothèque si Oli ET Camélia travaillait dedans. Un cirque. Bruyant. « J’suis sûre que je peux faire pression et dire que c’est nécessaire. Quoique Grace serait sûrement pas d’accord. Enfin bref. » Relevant la tête, le brun attrapa la main de la blonde et glissa ses doigts entre les siens, content d’y retrouver une prise qui, pendant un moment, avait toujours été là pour lui. Et puis il était parti. La deuxième fois qu’il la laissait, qu’il partait pendant qu’elle avait les yeux fermés. Et deux fois, lui semblait-il, elle lui avait pardonné. Il ne comptait pas valider le proverbe jamais deux sans trois ce coup-ci. Il n’y arriverait probablement pas. Camelote était son côté positif, et après avoir tenté de sauter de la tour d’astronomie – chose qui était restée secrète pour tous, bien évidemment – il avait bien besoin d’une main chaleureuse et d’un côté positif qui serait à côté de lui s’il avait besoin de l’attraper. « Tant que tu meurs pas en discutant avec des centaures ou des araignées, tout est ok pour moi. » Sentant que c’était nécessaire de rajouter, il ricana. « Mais si c’est des araignées, je crains que je pourrais pas venir te sauver. »
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MessageSujet: Re: CAMOLI ∞ BIG BLACK BOOTS, LONG BLOND HAIR. (terminé)   CAMOLI ∞ BIG BLACK BOOTS, LONG BLOND HAIR. (terminé) EmptyMar 30 Oct - 5:39

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« RELAX TAKE IT EASY »

« Bon comment t'expliquer ? Tu t'attaques à la flore, tu t'attaques à moi et si tu t'attaques à moi, tu signes ton arrêt de mort, gamine ! Tu crois quoi ? Tout ça parce que ses pauvres fleurs répondent pas, ça te donne le droit de leur marcher dessus ? ET BEN NON ! Tu vois moi je représente la voix des fleurs, des plantes, je me dois de t'interdire de leur marcher dessus ! » Camelote Clarke, la garde-chasse était en train de remonter les bretelles d'une première année à Poufsouffle. Vêtue de ses rangers, de son pantalon noir, de son t-shirt également noir et de son blouson en cuir noir, elle semblait terrifiante. Ses longs cheveux blonds volaient ou flottaient dans les airs tandis qu'elle s'exclamait. Il faut dire que pour laisser éclater sa colère, elle y mettait les gestes et elle bougeait beaucoup le visage ce qui avait pour conséquence le mouvement ample de ses cheveux. Néanmoins dans la bataille elle était magnifique, resplendissante même. Elle était telle la lionne qui protège ses petits, elle, elle protégeait les fleurs, les plantes, les arbres et toutes les petites comme les grosses bêtes qui abritaient l'extérieur de Poudlard. La gamine n'en menait pas large, ça non ! Elle était limite à genoux devant la garde-chasse. En tout cas elle avait mis ses bras devant son visage pour se protéger craignant recevoir une baffe. En même temps elle n'avait peut-être pas tort de se protéger car Camelote pouvait s'emballer pour tout et n'importe quoi quand ça avait un rapport avec la protection de la faune et flore. C'était étonnant car avant qu'elle n'arrive à Poudlard elle n'était pas aussi extrême par rapport à la nature, elle n'était même pas franchement écolo, non. Elle ne triait pas ses poubelles, laisser faner un bon nombre de bouquets de fleurs offerts par des prétendants. Le truc c'est qu'elle s'investissait à fond dans sa couverture c'était tout. Quand elle était serveuse aux Trois Balais, elle était toujours aux petits soins pour ses clients, la première à boire des shooters avec des clients qui donnaient de bons pourboires. Elle était comme ça Camelote, dévouait à son plan de rébellion. Elle s'était découvert une fibre écologique et elle adorait ça. Les pissenlits étaient devenus son emblème, enfin non ça restait le camélia vu son prénom mais le pissenlit arrivait pas loin derrière. Cet amour fou pour les pissenlits ne s'expliquait pas, il se vivait. Enfin bref, il ne fallait pas que Camelote oublie la gamine fautive. Ah non c'était hors de question ! « Bon alors qu'est-ce qu'on va faire ? Parce que tu vois je ne crois pas qu'un avertissement te suffise, je me demande si une punition ne devrait pas être appliquée pour te faire comprendre la leçon ! » La gamine enleva ses bras et commença à protester ou du moins supplier la clémence de la garde-chasse. « S'il vous plaît, j'ai compris, je le ferais plus, s’il vous plaît. En plus j'ai mon cours qui va commencer, si vous ne me laissez pas partir, je vais être en retard. » Camélia inspecta l'heure sur sa montre et constatant que c'était bientôt l'heure d'un début de cours. Elle laisserait couler pour cette fois mais la petite n'avait qu'à bien se tenir, Camelote n'oubliait jamais la tête d'un ennemi... Oui la tête de cette gamine était bien encrée dans son esprit et si elle recommettait une infraction, Camelote serait sans pitié. « Bon vas-y dégage mais que je ne t'y reprenne pas, tu m'as bien comprise ? » La gamine fit oui de la tête et partit sans attendre.

Camelote souffla un coup. Elle réalisa alors qu'elle devait rejoindre quelqu'un elle aussi. Elle devait rejoindre Oli au hangar à bateau mais elle était loin d'être en avance. Mon Dieu, quelle amie faisait-elle ! Elle était même pas fichue d'être à l'heure mais pour sa défense, elle avait été retenue par le boulot. Et puis de toute manière ne disait-on pas que les personnes importantes se faisaient toujours désirer ? Oli ne lui en tiendrait pas rigueur de toute manière. Les amis s'étaient fait pour ça. Enfin bref elle se mit alors en route, il n'y avait pas de temps à perdre. Elle hésita même à courir mais elle se dit que ça ne le ferait pas si elle arrivait à leur point de rendez-vous toute en sueur. Même si certains hommes trouvaient sexy, l'odeur de n'était pas et pas sûr qu'Oli apprécie. D'un côté ça lui changerait de l'odeur moisi des bouquins qui dataient de l'an 40 de la bibliothèque... Oui mais non, elle ne se mit pas à courir tout de même. Elle avançait donc telle une Grâce. Il n'y avait pas à dire, elle était magnifique ! Et dire qu'il y a deux jours à peine, elle avait envisagé de se faire couper les cheveux et d'arborer une coupe garçonne. Elle aurait commis un meurtre, une abomination ! Heureusement qu'elle avait changé d'avis parce que franchement ses boucles blondes lui faisaient pratiquement tout son charme ! Même si elle se défendait avec d'autres atouts.

Rien ne semblait pouvoir arrêter sa folle course lorsque soudain un détail attira son regard. Un criminel était sur son territoire. Instinctivement, la belle Clarke serait les points, montra les dents, attrapa sa baguette. La garde-chasse se préparait à livrer un duel sans merci, un duel jusqu'à la mort pour abattre ce criminel qui était en train de dégommer des fleurs à coups de cailloux. Qui faisait ça de nos jours ? Qui avait si peu de cœur pour s'en prendre à de se simples fleurs ? DES LACHES OUI ! Ca allait saigner, mettez-vous à couvert parce que Super Camelote la sexy garde-chasse allait faire de son adversaire de la pâtée pour hippogriffes ! A L'ATTAQUE ! « ASSASSIN ! » La personne se retourna alors et elle découvrit avec stupeur qu'il s'agissait de son grand ami Oli Stoker. Qu'est-ce qu'il faisait là ? Normalement ils étaient sensés se retrouver au hangar à bateau, il préférait tuer de pauvres fleurs ? Oli lui sourit et alors elle oublia tout ça, elle se contenta de lui rendre son sourire et en même temps d'ajouter un clin d’œil. Camelote vint alors s'asseoir à ses côtés. C'est vrai qu'ils étaient bien là. Ils avaient fait un affaire en fait de se rejoindre ici plutôt qu'au hangar à bateau. Il faisait beau autant en profiter. Avant qu'elle ne fasse quelque chose, Oli lui fit un bisou sur la joue avant de s'allonger dans l'herbe. Si elle avait été une adolescente en chaleur, elle aurait sûrement était toute rouge. C'est vrai, Oli était vraiment à croquer – tout le monde était au courant ou presque qu'elle adorait en particulier son derrière –. Hors un bisou sur la joue ça montrait un contact, un contact déjà plutôt intime parce qu'on ne faisait pas un bisou sur la joue à n'importe qui. En même temps c'était normal, ils étaient amis, ils étaient même meilleurs amis et avaient déjà couché ensemble donc ils étaient proches. « T’as vu, il fait enfin beau. C’est vachement cool. » Camelote était entièrement d'accord avec lui. Ne supportant plus l'immobilité, elle croisa ses jambes avant de répondre à Oli. « C'est vrai. Je commençais à plus supporter ce vent glacial ! » Camelote n'aimait pas spécialement l'hiver, non elle, elle préférait le printemps parce qu'il faisait doux et que même elle aimait bien la pluie. Depuis qu'elle était gamine, elle avait un passe-temps qui consistait à sauter dans toutes les flaques qu'elle rencontrait. Camelote était une éternelle gamine.

« Il manque plus qu’Ash. » Ash. Il complétait le trio, c'est vrai qu'il manquait. Ça serait tellement cool s'il bossait lui aussi à Poudlard. Ils seraient tous les trois, ils pourraient s'éclater encore plus et puis il pourrait aussi aider pour son super plan de rébellion. « Alors Camelote, raconte moi ta vie. Tu te plais ici ? Parce que c’est pas le cas pour tout le monde. » Camelote tourna son visage de façon à regarder son visage. De qui parlait-il par « c'est pas le cas pour tout le monde » ? Lui ? En même temps bossait toutes la journée au milieu des livres, ça ne devait pas être drôle tout le temps... « Les collègues et tout ? On parle jamais de Poudlard. » Et bien, et bien, il en avait des questions aujourd'hui ! Camelote ne savait même pas par où commencer pour lui répondre. Les collègues de boulot ? Avec certains ça se passait bien comme Eros, avec qui ça pouvait être torride des fois... William qui était son cousin, le cousin cool mais en même temps chiant, April sa super copine bon et puis avec d'autres c'était pas la même chose. Par exemple, Camelote ne s'entendait pas des masses avec Taylor et ne parlons même pas de sa relation avec le méchant professeur de potions, Declan. « Ton boulot mortellement dangereux, t’aimes ? Sinon y’a une place d’aide bibliothécaire. » Camelote se retint d'éclater de rire. Il était sérieux ? Il la voyait vraiment travailler au milieu des livres ? Bon certes elle serait constamment avec lui, ça serait sûrement bien mais elle n'aimait pas les livres. Elle était même nulle avec les livres ! Sa scolarité à Poudlard avait été médiocre et la seule lecture qu'elle avait fréquemment était la Gazette du Sorcier et encore. Elle serait bien incapable de guider les élèves, les engueuler elle pourrait le faire mais sachant que la plupart du temps ça serait pour leur dire de se taire et qu'elle était une vraie pipelette. Non, décidément elle n'avait pas sa place là-bas ! « J’suis sûre que je peux faire pression et dire que c’est nécessaire. Quoique Grace serait sûrement pas d’accord. Enfin bref. » Et cela montrait bien que Grace avait un peu de jugeote. Néanmoins elle trouvait ça mignon qu'il irait jusqu'à faire pression, ça la touchait sincèrement. Il vint alors lui prendre la main, la serrer dans la sienne. Camelote serra alors pour garder sa main dans la sienne, pas trop fort pour lui faire mal mais juste pour la garder dans la sienne. Ce contact avait un côté électrisant. Elle aurait aimé qu'il ne lâche jamais sa main parce qu'ensemble ils étaient plus forts. Peut-être qu'elle avait aussi peur de le perdre car déjà deux fois il était parti mais tout ça étaient derrière eux, non ? Si, c'était derrière eux. « Tant que tu meurs pas en discutant avec des centaures ou des araignées, tout est ok pour moi. » Camelote sourit. C'était vraiment mignon même si franchement elle était capable de se débrouiller comme une grande fille, elle aimait l'action et les centaures étaient vraiment cool quand tu étais cool avec eux. Il suffisait juste de savoir comment faire avec eux. Ils étaient pas mal potes maintenant bon ils n'en n'étaient pas au stade de boire des bièreaubeurre ensemble mais les centaures discutaient avec elle et n'essayaient pas de la tuer. C'était déjà énorme ! « Mais si c’est des araignées, je crains que je pourrais pas venir te sauver. » Elle se mit à rire avec lui. Oui s'il s'agissait d'araignées, il valait mieux pour elle qu'elle assure toute seule.

Camelote vint alors s'allonger sur le ventre à côté d'Oli, tenant toujours sa main. Elle commença alors une gymnastique des pieds, c'est-à-dire qu'elle les croisait, les décroiser etc. Au moins ça stimulait ses nerfs, ça lui permettait de ne pas bouger dans tous les sens pour au moins cinq bonnes minutes ce qui n'était déjà pas mal. Elle sourit avant de prendre une voix grave pour se donner un côté viril. « T'inquiètes moi je suis une grande fille. J'ai peur de rien, c'est pas des petites araignées de rien du tout qui vont me battre. » Elle reprit sa voix normal parce que c'était tout de même fatiguant de faire cette voix-là. « Et puis les centaures c'est des potes maintenant, je te les présente si tu veux mais pour ça il faut que tu sortes plus souvent la tête de tes livres. » Elle lui tira la langue avant de se mettre sur le côté. Finalement elle n'aura pas tenu cinq minutes. « Et même si j'apprécie sincèrement ta proposition et que ça pourrait être cool de bosser toute la journée avec toi, tu me vois vraiment à la bibliothèque ? Je serais toujours en train de parler, pire que les élèves. Grace péterait un câble et toi aussi tu finirais par péter un câble. Ouais je finirais par te saouler tellement que tu te laisserais tomber et tu me mettrais à la poubelle comme une vieille chaussette trouée. » C'était pas drôle si cela arrivait mais comment elle le racontait, ça l'était et puis de toute manière ça n'arriverait pas puisqu'elle ne travaillerait pas à la bibliothèque. «  C'est toi qui devrait venir travailler à moi, j'ai pas d'assistant et c'est un manque cruel ! Tu pourrais vivre ce que tu vis dans tes livres. On se ferait des explorations dans la forêt interdite. C'est vraiment cool et ça sent meilleur que du vieux livre qui moisit. » Ça ne lui ferait peut-être pas plaisir mais au moins c'était dit, Camelote était plus brute de décoffrage. « Et donc ça répond à l'une de tes questions, ouais j'aime bien mon boulot et ça ne me fait pas peur. Tu dois arrêter de t'en faire c'est moi qui doit m'en faire pour toi parce que si y a bien un lieu qui grouille d'araignées c'est bien la bibliothèque ! Mais la question c'est est-ce que toi t'aime ton job ? » Oui parce qu'apparemment entre eux celui qui n'aimait pas son boulot c'était bien Oli. Il manquait un point. Oui elle avait oublié de répondre à propos des collègues. Si elle commençait à les évoquer un par un, ils n'allaient jamais finir. « Concernant les collègues... La plupart sont sympas si on enlève le fait que ça soit des mangemorts mais y en a se sont de vrais psychopathes. Genre Taylor ! Elle fait peur celle-là, je te le dis c'est une grande folle ! J'ai entendu dire qu'elle était fiancée bah bon courage à son futur époux, je sais même pas comment il fait pour la supporter. Tu pourrais la supporter toi ? Non tu pourrais pas. Hein que tu pourrais pas ? Et le pire elle prend un malin plaisir à torturer les gamins. Bon moi aussi je suis pas toujours tendre avec eux mais pas au même point qu'elle. Elle est frappin dingue ! » Camelote s'arrêta parce qu'elle commençait à beaucoup parler et elle allait noyer Oli sous ses paroles. Cependant elle se rendit compte qu'elle avait oublié de dire quelque chose, quelque chose qui était vraiment important. Enfin ça dépendait de quel point vu mais Camelote, elle, avait besoin de leur dire ! « Enfin si ça se trouve tu l'aimes bien... Dans ce cas-là, tu seras forcément pas d'accord avec moi mais laisse-moi te dire que si tu l'aimes bien et bah tu fais une belle connerie ! Ouais et je te le dis parce que je suis ton amie. Cette fille est dingue ! Et puis bon si ça se trouve tu l'aimes pas, tant mieux si tu l'aimes pas, ça sera plus simple pour tout le monde, crois-moi. »
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MessageSujet: Re: CAMOLI ∞ BIG BLACK BOOTS, LONG BLOND HAIR. (terminé)   CAMOLI ∞ BIG BLACK BOOTS, LONG BLOND HAIR. (terminé) EmptyVen 9 Nov - 5:44


lazying on a sunny afternoon

Oli regardait les pieds de Camélia bouger dans tous les sens avec un sourire. Elle restait allongée : il fallait bien trouver autre chose pour bouger, sinon ça n’allait pas. « T'inquiètes moi je suis une grande fille. J'ai peur de rien, c'est pas des petites araignées de rien du tout qui vont me battre. » La voix grave que prit la blonde fit sourire Oli. Il se demanda un instant s’il devait le prendre mal, ceci dit. Il avait l’air d’une femmelette à côté. Mais bon, sa Camelote pouvait bien se moquer de lui. Si c’était elle, il ne dirait rien. Et puis il fallait faire face au problème : face aux araignées, il avait l’air d’une gamine de quatre ans. Dans tous les cas, ce n’était pas parce que la blonde était une grande fille qu’il ne fallait pas faire attention à ses animaux horribles suceurs de sangs, avec pleins de pattes et des intentions essentiellement démoniaques. « Et puis les centaures c'est des potes maintenant, je te les présente si tu veux mais pour ça il faut que tu sortes plus souvent la tête de tes livres. » Morgan fronça les sourcils. Après une courte réflexion, il décida qu’il n’avait pas vraiment envie de rencontrer les centaures. En même temps, ça serait une super expérience, mais c’était pas forcément une bonne idée pour faire durer sa vie. Si la forêt interdite s’appelait interdite, c’était pour une raison : et Oli ne comptait pas briser cette règle-là. Il en brisait suffisamment pour ne pas en plus mettre les pieds dans un truc sombre, dangereux et pleins… d’arbres. La jolie blonde lui tira la langue et se tourna, gardant son sourire aux lèvres. Le bibliothécaire l’écoutait attentivement, comme d’habitude. Elle parlait, bougeait, souriait pour deux. C’était parfait. « Et même si j'apprécie sincèrement ta proposition et que ça pourrait être cool de bosser toute la journée avec toi, tu me vois vraiment à la bibliothèque ? Je serais toujours en train de parler, pire que les élèves. Grace péterait un câble et toi aussi tu finirais par péter un câble. Ouais je finirais par te saouler tellement que tu te laisserais tomber et tu me mettrais à la poubelle comme une vieille chaussette trouée. » Le brun ricana. Il ne la laisserait probablement pas tomber comme ça – quoi qu’il l’avait déjà fait, mais c’était une histoire qui ne valait pas la peine d’être racontée – mais elle avait raison sur le fait que Grace ne supporterait pas sa présence très longtemps. Oli, même s’il était inactif et inutile, avait cette qualité d’être silencieux ou de parler tout seul. En gros, il ne dérangeait jamais personne. Mais il était toujours dérangé par un tas de truc, ce qui était le revers de ce point positif : bref, il se fondait parfaitement bien dans le décor de la bibliothèque.

« C'est toi qui devrait venir travailler à moi, j'ai pas d'assistant et c'est un manque cruel ! Tu pourrais vivre ce que tu vis dans tes livres. On se ferait des explorations dans la forêt interdite. C'est vraiment cool et ça sent meilleur que du vieux livre qui moisit. » Oli fit la moue. Elle n’allait manifestement pas souvent à la bibliothèque. ça ne sentait pas le vieux livre qui moisit. Bon, pas tous les rayons. D’accord, pas tous les livres. Mais jusqu’à preuve du contraire, les employés ne sentaient pas le moisi ce qui était bien, finalement, non ? « Je préfère travailler avec du moisi que des araignées géantes et des centaures. Et puis en plus, je lis même pas les livres. J’attends que le temps passe devant les toiles d’araignées. » Stoker n’était pas enjoué de son travail, mais c’était vrai : ça passait le temps et c’était l’essentiel. Quoiqu’un peu d’action changerait peut-être sa vie. Ca méritait réflexion. Et il doutait que quelqu’un voit une objection à sa mutation bibliothèque-forêt interdite. A part Grace, peut-être, qui perdrait un allié dans sa grande pièce pleine de silence. « Et donc ça répond à l'une de tes questions, ouais j'aime bien mon boulot et ça ne me fait pas peur. Tu dois arrêter de t'en faire c'est moi qui doit m'en faire pour toi parce que si y a bien un lieu qui grouille d'araignées c'est bien la bibliothèque ! Mais la question c'est est-ce que toi t'aime ton job ? » Il y eut un petit silence, qui était pour que le concerné réponde, mais il était en train de penser à changer de boulot alors il ne saisit pas tout de suite la question. Rigolant tout seul ironiquement, trouvant que ses pensées répondaient à la question sans qu’elle le sache, il hésita avant d’essayer de répondre, et quand il allait se décider, elle recommençait à parler. Tant mieux. « Concernant les collègues... La plupart sont sympas si on enlève le fait que ça soit des mangemorts mais y en a se sont de vrais psychopathes. Genre Taylor ! Elle fait peur celle-là, je te le dis c'est une grande folle ! J'ai entendu dire qu'elle était fiancée bah bon courage à son futur époux, je sais même pas comment il fait pour la supporter. Tu pourrais la supporter toi ? Non tu pourrais pas. Hein que tu pourrais pas ? Et le pire elle prend un malin plaisir à torturer les gamins. Bon moi aussi je suis pas toujours tendre avec eux mais pas au même point qu'elle. Elle est frappin dingue ! » Le bibliothécaire ria. Il n’aimait pas non plus Taylor, mais s’inquiétait actuellement de Camelote, qui avait manifestement oublié de respirer ce qui n’était pas conseillé. Elle finit par terminer sa longue tirade haineuse contre la pionne, et le bibliothécaire avait juste envie de hocher la tête à chaque parole. Enfin, sauf le truc sur les mangemort, ça c’était moins cool, mais il ne pouvait pas discuter de ça avec Cam : il n’aurait jamais raison c’était peine perdue. « Enfin si ça se trouve tu l'aimes bien... Dans ce cas-là, tu seras forcément pas d'accord avec moi mais laisse-moi te dire que si tu l'aimes bien et bah tu fais une belle connerie ! Ouais et je te le dis parce que je suis ton amie. Cette fille est dingue ! Et puis bon si ça se trouve tu l'aimes pas, tant mieux si tu l'aimes pas, ça sera plus simple pour tout le monde, crois-moi. »

Le brun se passa la main dans les cheveux en riant, et se tourna sur le côté pour faire face à Camélia. Elle avait l’air convaincue de ce qu’elle avançait. Le jeune homme haussa les épaules et finit par donner son avis, ça avait l’air d’intéresser son amie. « Pas de souci avec ça : Taylor ne fait pas partie de ma petite liste d’alliés à Poudlard. Ce qui tombe bien, parce que toi oui. » Il fit un grand sourire à la blonde, qui le lui rendit. Il ne savait même plus pourquoi il ne s’entendait pas avec la Kensington, mais ça n’avait jamais vraiment fonctionné ce qui apparemment n’était pas une grande perte. En tout cas il ne connaissait pas la jeune pionne et ne voulait pas la connaître plus : leur relation était close. « Mais en tout cas, je crois pas qu’elle aime beaucoup de monde. » Pour être honnête, c’était un point sur lequel Taylor lui ressemblait mais il ne précisa pas. Il aimait bien les gens qu’il fallait et le reste c’était tant pis pour eux : ils perdaient quelque chose. Enfin, c’était ce qu’il croyait. « Quant à mon boulot, je te réponds maintenant vu que tu m’as pas laissé parler » à ces mots, Camelote lui tira la langue pour la deuxième fois. Cette fois ci, il répondit aussi, tirant la sienne. « J’aimerais bien te dire que j’ai eu mieux, mais j’ai pas eu mieux alors je m’en contente. Mais non c’est pas la joie. Enfin j’ai jamais aimé lire, et je me perds tout le temps dans la bibliothèque. Et y’a des araignées. Mais le point positif c’est que y’a pleins de gens qui passent, pleins de gens à observer et tout. Et puis j’ai trouvé Fiki avec Sarah – tu connais Sarah ?, et ça c’était vraiment cool. Alors je regrette pas. » Réfléchissant un instant, il décida de ne pas approfondir le sujet Sarah avec Camelote. Ce n’était pas nécessaire et puis bon, il n’en avait pas vraiment envie. « Je te l’aurais bien présenté, mais une autre fois. Cette semaine c’est Sarah qui la garde. » En parlant d’animaux, il pensa à ses deux chats qui devaient tourner en rond dans son appartement. Il fallait qu’il les sorte, mais à chaque fois il avait peur qu’ils partent chacun de leur côté et qu’il n’arrive pas à les rattraper. Ou qu’un des deux se blessent, ou qu’il se passe un truc. Il avait besoin de renfort. Et il en avait sous les yeux. Avec un sourire, il reprit. « Je t’ai montré mes deux chats ? Je les ais depuis pas longtemps, tu voudras m’aider à aller les promener un jour ? » Si elle ne voulait pas, il demanderait à April. Elle serait probablement d’accord. La pensée de se balader avec April était bizarre pour le bibliothécaire. Il ne savait pas comment considérer la jeune fille, et il y avait de ça quelques mois elle le terrorisait encore. Maintenant ils se parlaient souvent, et il ne pouvait s’empêcher de se rappeler chaque fois qu’il la croisait de leur rencontre dans les cuisines, quelques semaines auparavant. C’était une collègue de plus avec qui il avait une relation très floue. En y pensant, il ne pensait pas connaître les amis de Camelote. Et ça l’intéressait, finalement. « Mais tu m’as parlé que de Taylor qui était pas très intéressante. Y’a qui que t’aimes bien ? T’as rencontré des gens hors de Poudlard ? Je sais jamais avec qui tu es. A part les centaures qui ont l’air super cool. » Le chemin de cette discussion était glissant, évidemment. Camélia faisait bien ce qu’elle voulait avec qui elle voulait, mais le bibliothécaire n’était pas tout à fait de cet avis. Si elle rencontrait quelqu’un, il fallait qu’il puisse faire un bilan négatif/positif et être bien sûr que cette personne n’allait pas faire n’importe quoi. Ça valait pour tout le monde, mais quand c’était un autre homme, le piquant sentiment de jalousie rentrait dans la balance et Oli n’était jamais vraiment très apte à juger objectivement si la personne était sympathique ou non.

Même en ayant perdu le contact pendant plusieurs années avec Camélia, le nombre de fois où il avait voulu aller la voir pour vérifier qu’elle ne faisait pas n’importe quoi, pour la surveiller de loin, ce genre de trucs, était élevé. C’était ce qu’il faisait quand ils se parlaient tous les jours, et ça lui avait manqué. Il n’avait jamais eu le courage au final, mais c’était le moment de reprendre les bonnes habitudes. S’il avait longtemps essayé de mettre Ash et Camelote ensemble, c’est parce qu’il savait qu’Ash était une personne géniale, et que Camelote aussi, et que lui il serait le témoin de mariage des deux et que tout finirait bien. Mais ce genre de sentiment à l’égard d’une personne proche de la blonde était rare, si rare qu’il se demandait s’il serait un jour d’accord avec ses autres fréquentations. Le pire était qu’elle n’en avait pas forcément des tonnes, mais bref : vous avez compris l’idée. Attendant calmement une réponse, Oli contempla la jeune fille dont le visage était à quelques dizaines de centimètre du sien. Elle était tellement comme un électron libre qu’il fallait bien que quelqu’un joue le rôle de l’ange gardien. Et Morgan le faisait volontiers, qu’elle apprécie ça ou non. « Un jour faudra que tu me présentes tous les gens avec qui tu traînais quand j’étais plus là. Histoire que je rattrape un peu, je suis à la traîne et c’est nul. »
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MessageSujet: Re: CAMOLI ∞ BIG BLACK BOOTS, LONG BLOND HAIR. (terminé)   CAMOLI ∞ BIG BLACK BOOTS, LONG BLOND HAIR. (terminé) EmptyLun 26 Nov - 3:40

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« RELAX TAKE IT EASY »

« Pas de souci avec ça : Taylor ne fait pas partie de ma petite liste d’alliés à Poudlard. Ce qui tombe bien, parce que toi oui. » Camelote sourit à pleine dent comme une gamine à qui on disait qu’elle était la préférée. En même temps c’est un peu ce que lui avait dit Oli, elle était sa préférée… Bon il avait dit par rapport à Taylor, peut-être pas par rapport aux autres femmes de Poudlard, et même de sa vie mais c’était un début, un très bon début encourageant. Camelote était bien décidée à être la numéro aux yeux du jeune Stoker de toute manière. Elle écrabouillerait toutes ses rivales et s’il le faut elle emploierait des moyens légaux mais elle ne s’envolera pas pour autant, enfin peut-être avec Oli, il y avait moyen de s’arranger… « Mais en tout cas, je crois pas qu’elle aime beaucoup de monde. » Elle était bien d’accord avec lui. Elle aimait sa petite personne et après ? Sûrement personne, peut-être son fiancé. Camelote ne pouvait pas le savoir elle ne l’avait jamais vu et puis bon, elles n’en parlaient pas vraiment toutes les deux avec Taylor. Pour ça il faudrait qu’elles soient de bonnes copines et ça n’arriverait sûrement jamais. En tout cas aucune des deux n’en n’avait l’envie pour le moment. « Quant à mon boulot, je te réponds maintenant vu que tu m’as pas laissé parler » Ce fut plus fort qu’elle, elle lui tira la langue. S’il n’était pas content, c’était pareil. Elle était comme ça, elle parlait beaucoup, tout le temps, sûrement trop mais elle ne pouvait pas le changer. En plus ce n’était pas sa faute si elle était excitée comme une puce de passer du temps avec lui. Elle avait vraiment l’impression qu’ils ne passaient pas assez de temps ensemble alors qu’ils se voyaient au moins une fois tous les jours vu qu’ils travaillaient ensemble. Camelote était gourmande, elle n’arrivait pas à se contenter de petites rencontres, elle le voulait plus. Elle voulait que leurs moments durent plus longtemps et qu’ils soient encore plus fréquents. Oui elle était vraiment gourmande mais qui peut lui en vouloir ? En plus être gourmand d’Oli Stoker ne gênait absolument pas votre ligne, au contraire. « J’aimerais bien te dire que j’ai eu mieux, mais j’ai pas eu mieux alors je m’en contente. Mais non c’est pas la joie. Enfin j’ai jamais aimé lire, et je me perds tout le temps dans la bibliothèque. Et y’a des araignées. Mais le point positif c’est que y’a pleins de gens qui passent, pleins de gens à observer et tout. Et puis j’ai trouvé Fiki avec Sarah – tu connais Sarah ?, et ça c’était vraiment cool. Alors je regrette pas. » Camelote fit une petite moue, ce n’était pas cool ce qu’il lui racontait à part la partie avec Sarah. Camelote connaissait bien Sarah, elle était mignonne et adorable cette gamine peut-être un peu trop naïve mais ça faisait son charme. « Je te l’aurais bien présenté, mais une autre fois. Cette semaine c’est Sarah qui la garde. » Oh là, ils étaient organisés tous les deux, ils faisaient des tours de garde. Ca donnait limite l’impression de parents qui avaient choisi la garde alternée pour leurs gamins. Camelote devrait-elle être jalouse ? Non, on parlait d’un animal c’est pas comme s’ils y avaient une parenté qui liaient Oli, Sarah et Fiki. Ca tournait un peu bizarre ces pensées-là, un peu du genre zoophile et pourtant elle était garde-chasse, elle s’y connaissait en bestioles en tout genre d’ici et venant d’ailleurs.

« Je t’ai montré mes deux chats ? Je les ais depuis pas longtemps, tu voudras m’aider à aller les promener un jour ? » Encore un mystère de plus, encore quelque chose qu’elle ne connaissait pas d’Oli, ses chats et vu comment il en parlait, ils avaient l’air de tenir une place importante dans sa vie. Ils avaient vraiment pris du retard, Camelote devait combler ce manque au plus vite sinon sa relation avec Oli en prendrait un coup, c’est comme ça que ça marchait. Pff, à chaque parole, elle avait l’impression que la tâche allait être bien compliquée. « Non tu me les as pas montrée mais je serais ravie de les promener avec toi. Tu sais bien, les animaux c’est mon domaine. » Elle compléta ses phrases par un clin d’œil. « Mais tu m’as parlé que de Taylor qui était pas très intéressante. Y’a qui que t’aimes bien ? T’as rencontré des gens hors de Poudlard ? Je sais jamais avec qui tu es. A part les centaures qui ont l’air super cool. » Il y avait tellement à dire, il n’avait pas peur de se noyer dans ses paroles. Non mais parce qu’en plus, lorsqu’elle parlait de sa vie, Camelote était du genre à donner pleins de détails, croustillants ou alors complètement insignifiants. Du moment qu’elle parlait, elle était heureuse. Il lui en fallait peu, elle pouvait être satisfaite très facilement. Oli la connaissait bien puisqu’il lui donnait l’occasion de s’exprimer librement autant de temps qu’elle voulait. Ou alors peut-être qu’il n’avait pas réalisé ce détail en lui posant ses questions. Tant pis, il avait qu’à faire attention, c’était à ses risques et périls… « Un jour faudra que tu me présentes tous les gens avec qui tu traînais quand j’étais plus là. Histoire que je rattrape un peu, je suis à la traîne et c’est nul. » Camelote ne put s’empêcher de rire, doucement mais rire quand même. Il trouvait qu’il était à la traîne mais il en était de même pour elle. C’est vrai que c’était nul mais ils travaillaient dessus pour refaire leur retard. Ils étaient bons tous les deux, ça ne serait pas si compliqué que ça, pas vrai ? « T’inquiète pas, on a le temps. J’ai pas prévu de partir en voyage et toi non plus je crois. » Après quoi elle lui fit un sourire doux même si au fond elle avait très peur qu’Oli fuit encore une fois, qu’il parte et qu’il la laisse sur le carreau. S’il partait une nouvelle fois, elle voulait être du voyage. Elle pouvait même squatter la valise si c’était le seul moyen qu’il ne l’oublie pas. Mais elle ne lui dirait pas tout ça, non pas maintenant. Faire des blagues, c’était plus facile.

Il lui avait demandé qu’elle lui donne des détails sur ses fréquentations, les personnes qu’elle aimait bien et il se trouve qu’elle n’avait pas encore répondu mais elle allait très vite réparer son erreur. C’est juste qu’elle ne savait pas trop par où commencer. Camelote était sociable, les gens l’aimaient bien en général enfin quand elle ne les épuisait pas. Après est-ce que c’était des amis ? Des bons copains plutôt, Camelote avait un peu de mal à s’attacher vraiment aux gens. Elle les aimait bien, ils rigolaient bien ensemble, ils pouvaient être fourrés tout le temps ensemble mais de là à ce qu’elle se confie à eux et qu’ils soient amis-confidents, c’était très différent ! Non quand on regardait vraiment bien, Camelote n’avait pas tellement d’amis. Ca semblait triste mais Camélia ne voyait pas les choses de cette façon. De toute manière elle ne pouvait pas avoir beaucoup d’amis du fait de son statut d’espionne, les deux ne collaient pas ensemble ! Et puis sa bonne humeur et sa joie de vivre empêchaient qu’elle déprime ! « Je suis d’accord Taylor est pas très intéressante, on en a bien assez parlé. Sinon tu connais bien Will ? Le prof de métamorphoses bah c’est mon cousin, il est sympa, un peu chiant mais je l’aime bien. On se chamaille mais parce qu’on est resté deux grands gamins, ça me fait rire d’ailleurs qu’il soit prof. Je veux dire il a pas le profil, il est trop bohème et bref je le vois pas prof. » Camelote fit une pause le temps de bouger quelques-unes de ses articulations. « Je m’entends bien avec April aussi, c’est une fille bien et sympa. En plus on est souvent amené à nous croiser pour être souvent fourrées dans la forêt interdite. Et puis bon, c’est une femme, elle comprend plus facilement des choses que toi par exemple même s’il y a pas photo, notre amitié n’est pas comparable avec ma relation avec April. » Remettre les pendules à l’heure, Camelote le faisait avec une franchise implacable. Ca ne la gênait pas du tout en plus, pourquoi devrait-elle l’être de toute façon ? « Eros est bien sympa aussi et puis il a l’avantage de se montrer affectueux si tu vois ce que je veux dire. On se comprend sur ce point mais il m’intrigue aussi tu vois, je peux pas m’empêcher de voir s’il peut faire parti du plan. J’ai des doutes mais mes recherches sont pas encore assez poussées pour que mon avis soit définitif. » Oli comprendrait sûrement ce qu’elle sous-entendait, il n’était pas un pré-pubère, c’était un adulte. Camelote n’était pas une nonne, elle avait des besoins comme toutes les femmes. Vu qu’Oli n’était pas encore disposé à les assouvir, elle se débrouillait avec les autres. Ne faîtes pas genre vous êtes choqués, vous êtes pareils !

Camelote fit alors une petite pause pour récapituler. Elle avait surtout parlé de ses fréquentations de Poudlard, enfin du moins rencontré par le biais de son travail mais il voulait aussi savoir les rencontres qu’elle avait faites pendant son absence. Un bon nombre de mecs, d’aventures sans lendemain mais elle était incapable de tous les énumérer. En plus, pas sûr que ça intéresse Oli. Il n’allait pas aller toquer à leur porte et leur demander à chacun comment s’était passé la nuit avec elle. Sauf s’il cherchait des avis pour la qualité… Déjà c’était un peu dégueulasse et quel intérêt quand on savait qu’il avait déjà testé la marchandise. Non mais c’est vrai, de ce côté-là, Camelote n’avait aucun secret pour lui. « Pendant ton absence, je me suis beaucoup rapproché d’une fille, Méryt-Ahmès Calloway, je ne sais pas si tu la connais, t’as dû la voir au moins une fois en tout cas. Elle travaille chez Honeyducke en tant que vendeuse. Un amour cette fille, on a bien rigolé et je dois avouer qu’on a bien bu aussi. Mon époque fleurissante du girl power, un truc de dingue, t’as raté quelque chose. » BIM dans ta tête. Camelote ne voulait pas lui faire regretter encore davantage son absence mais une telle phrase aboutissait quand même à ce genre de résultat. Camélia y pensa après coup. Elle se dit alors qu’elle devait changer un peu de sujet, histoire d’ajouter une note positive… Elle ne trouva alors pas mieux que de parler de son ex-petit ami décédé. « Oh et je t’ai pas dit ? Tu vois qui sait Gregory Hale ? Le fantôme ? Et ben figure-toi que c’est un ex à moi. Pas un coup d’un soir, non on est sorti ensemble quelques mois à Poudlard. Ça fait bizarre de le retrouver ici, surtout sous la forme d’un fantôme. C’est dommage, il avait beaucoup de potentiel mais en tout cas il n’a rien perdu de sa superbe, il doit faire craquer toutes les fantômes et même les demoiselles de Poudlard. » Camelote rit doucement, un sex symbol fantôme, c’était assez comique mais après tout, il avait bien le droit de s’éclater aussi. Maintenant qu’il était mort, il fallait bien qu’il en profite. Cependant Camelote se demandait comment les fantômes faisaient. Est-ce que c’était tout pareil que les adultes ? Ma fois, lors de sa prochaine discussion avec Gregory elle lui demanderait plus de détails. Elle était vraiment intriguer par la chose maintenant. « Et toi alors ? Quelles sont les personnes qui sont entrées dans ta vie et que je me dois de connaître ? Personne à ma hauteur j’espère ? » Elle sourit, elle n’était pas sérieuse. Enfin un peu dans le sens où elle voulait avoir la première place dans le cœur et dans les yeux d’Oli mais elle n’était pas prétentieuse pour prétendre être la personne la plus géniale de la Terre.
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MessageSujet: Re: CAMOLI ∞ BIG BLACK BOOTS, LONG BLOND HAIR. (terminé)   CAMOLI ∞ BIG BLACK BOOTS, LONG BLOND HAIR. (terminé) EmptySam 15 Déc - 11:23

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'cause that's what young love, is all about.

« T’inquiète pas, on a le temps. J’ai pas prévu de partir en voyage et toi non plus je crois. » Oli sourit, répondant au sourire de Camelote. Non, il ne comptait pas partir en voyage. Rien de prévu. Il restait près d’elle maintenant, hors de question qu’il ait à subir son absence encore une fois. Pas par sa faute, en tout cas. Hors de question. La jeune fille reprit, répondant à ses précédentes interrogations. « Je suis d’accord Taylor est pas très intéressante, on en a bien assez parlé. Sinon tu connais bien Will ? Le prof de métamorphoses bah c’est mon cousin, il est sympa, un peu chiant mais je l’aime bien. On se chamaille mais parce qu’on est resté deux grands gamins, ça me fait rire d’ailleurs qu’il soit prof. Je veux dire il a pas le profil, il est trop bohème et bref je le vois pas prof. » Morgan ricana. Pour un peu qu’il connaissait Will, c’était son meilleur ami ici. Il n’avait aucune idée que les deux personnes les plus importantes à Poudlard pour le bibliothécaire avaient du sang en commun. Mais en fait, quand on y réfléchissait, ça ne semblait pas très étonnant. Ils se ressemblaient sur certains points de caractère, ce qui était bien marrant en fait. Maintenant qu’il le savait, l’écossais était persuadé qu’il trouverait pleins de points communs entre les deux. Oli hocha donc la tête avec un sourire et attendit qu’elle continue l’inventaire de tous les gens qu’elle aimait bien. « Je m’entends bien avec April aussi, c’est une fille bien et sympa. En plus on est souvent amené à nous croiser pour être souvent fourrées dans la forêt interdite. Et puis bon, c’est une femme, elle comprend plus facilement des choses que toi par exemple même s’il y a pas photo, notre amitié n’est pas comparable avec ma relation avec April. » Le bibliothécaire ne put s’empêcher de sourire une fois de plus en entendant qu’elle aimait bien April. Ils avaient les mêmes goûts, ce qui n’étonnait pas du tout Morgan. Avec April, il avait une relation un peu plus compliqué, ceci dit. Et il n’avait pas particulièrement envie d’en parler, sachant très bien que c’était déjà flou pour lui, alors expliquer ça à Camelote ça serait encore pire. Ceci dit, il fit un nouveau signe de tête vigoureux. Une façon de donner son accord. Oui, April elle est cool. Non, tu peux pas test nous deux on est mieux. « Eros est bien sympa aussi et puis il a l’avantage de se montrer affectueux si tu vois ce que je veux dire. On se comprend sur ce point mais il m’intrigue aussi tu vois, je peux pas m’empêcher de voir s’il peut faire partie du plan. J’ai des doutes mais mes recherches sont pas encore assez poussées pour que mon avis soit définitif. » Ce coup-ci, Stoker fronça les sourcils. Eros. Camelote. Eros, Camelote. Non pas que ça l’étonne tant que ça : il connaissait bien Eros, il connaissait bien la garde-chasse. Rien de surprenant à ce qu’ils s’entendent pour des raisons particulières et très intéressées. Morgan, ceci dit, n’était pas forcément d’accord. Il trouvait surtout ça bizarre. Mais comme il aimait bien le batteur, il opina une troisième fois du chef en contemplant, pensif, le visage de Camélia.

Un long silence suivit, qu’il ne coupa pas. Il était encore en train de réfléchir à un moyen de faire comprendre à Eros que Camelote c’était la sienne, et en même temps il se disait qu’il n’avait jamais interdit et qu’il ne comptait pas le faire à sa meilleure amie de faire ce qu’elle voulait, ce qui était plus ou moins contradictoire. Mais quelque chose l’irritait dans la situation. Pourquoi Eros ? Lui il était là aussi. Bon, peut-être que c’était plus difficile que ça se passe comme ça, et puis toute façon ça serait étrange de remettre le couvert, mais quand même. « Pendant ton absence, je me suis beaucoup rapproché d’une fille, Méryt-Ahmès Calloway, je ne sais pas si tu la connais, t’as dû la voir au moins une fois en tout cas. Elle travaille chez Honeyducke en tant que vendeuse. Un amour cette fille, on a bien rigolé et je dois avouer qu’on a bien bu aussi. Mon époque fleurissante du girl power, un truc de dingue, t’as raté quelque chose. » L’écossais fit la grimace. Il ne savait que trop bien qu’il avait loupé tous les moments de sa vie où il n’était pas avec Camelote, et elle le savait. Pourtant elle en rajoutait une couche. Alors il faisait la moue, ne disant rien, ne faisant pas un signe. Restant immobile à côté d’elle comme si elle n’avait rien dit. Elle dû le sentir, puisqu’elle changea complètement de sujet, pour le plus grand plaisir du brun. Enfin, presque. « Oh et je t’ai pas dit ? Tu vois qui sait Gregory Hale ? Le fantôme ? Et ben figure-toi que c’est un ex à moi. Pas un coup d’un soir, non on est sorti ensemble quelques mois à Poudlard. Ça fait bizarre de le retrouver ici, surtout sous la forme d’un fantôme. C’est dommage, il avait beaucoup de potentiel mais en tout cas il n’a rien perdu de sa superbe, il doit faire craquer toutes les fantômes et même les demoiselles de Poudlard. » Le bibliothécaire grinça des dents. Gregory Hale, il voyait très bien qui c’était. Il avait été à Poudlard en même temps que lui, lui aussi. Et même que le maintenant fantôme n’avait pas hésité à draguer ouvertement sa meilleure amie de l’époque, aujourd’hui elle aussi décédée – comme quoi -, ce qui ne mettait pas l’ancien Poufsouffle sur un réel piédestal pour Oli. Voire pas du tout. Savoir qu’il avait fréquenté la Clarke le mettait en rogne. Une chose de plus sur laquelle lui en vouloir.

« Et toi alors ? Quelles sont les personnes qui sont entrées dans ta vie et que je me dois de connaître ? Personne à ma hauteur j’espère ? » Morgan tourna la tête pour regarder la garde-chasse. Ils étaient toujours allongés l’un à côté de l’autre, et Oli n’avait pas lâché la main de la blonde une seule fois pendant la conversation. Ce geste lui avait manqué de toute façon. « Will c’est mon plus fidèle allié à Poudlard. » Oli fronça les sourcils, et rajouta rapidement. « Après toi, bien sûr. Personne est à ta hauteur toute façon. » Avec un petit clin d’œil, il compléta sa pensée. « A tous les niveaux. » Profitant de l’occasion, il se vengea d’Eros la seconde d’après. « En parlant de ça, j’aime aussi beaucoup April. Beaucoup à tous les niveaux tu vois, dans le genre affectueuse on dirait pas mais en fait… si. Carrément même. » Il y eut un petit silence et Morgan se sentit immédiatement coupable. Il ne savait pas si ça avait vexé Camelote ou pas, mais il se sentait bête. Il n’avait jamais été doué là-dedans, et il considérait plutôt qu’aujourd’hui si quelqu’un s’intéressait à lui c’était du pur hasard. Camélia, ceci dit, l’avait connu à une époque où il avait une fille différente tous les soirs juste par pur amour du jeu. Ce n’était plus le cas, et il ne sentait plus aucun plaisir à rendre une fille jalouse. Surtout pas la blonde, et surtout pas comme ça. Alors il tenta de se rattraper, se décalant vers la jeune fille pour poser sa tête contre son épaule et lui lancer un regard suivi d’un sourire. « Mais pas mieux que toi, tu dois t’en douter. » Même si leur partie de jambe en l’air datait, Oli s’en souvenait très bien. Et c’était une prouesse, vu l’alcool qu’ils avaient alors dans le sang. Haussant les épaules, il finit par éluder la question d’un « et j’aime bien Eros aussi » qui n’avait rien d’enthousiaste. Soupirant un instant, Oli se souvint soudainement d’une partie des phrases de la blonde qui ne l’avait pas marqué sur le coup, mais qui venait de faire tilt. « Le plan ? Camelote. » Le bibliothécaire savait que la jeune fille avait toujours fait partie de l’Ordre, et qu’elle n’hésitait jamais à faire du zèle. Et dans un climat comme celui qui régnait à Poudlard, c’était pire qu’une mauvaise chose. Pire que la pire idée qu’elle ait jamais pu avoir, et elle en avait eu des vraiment mauvaises. « C’est pas ce que je pense ? Enfin, t’es plus. Aussi impliquée dans l’Ordre, hein ? » Il planta son regard dans celui de la blonde, essayant de déceler une réponse dans ses yeux. « C’est trop dangereux de l’être et t’arriveras à rien. » Il savait très bien qu’elle se débrouillait toute seule, et qu’elle n’avait pas besoin d’un garde du corps – surtout qu’Oli, à ce moment là, ne serait probablement pas le meilleur choix qu’elle aurait pu faire, mais il savait aussi qu’elle n’était pas peureuse et qu’elle ne faisait pas les choses à moitié. Et que dans Poudlard, il était très mal vu de montrer ce genre de penchant. Elle l’avait toujours caché, preuve était de sa relation avec Ash. Il était raffleur quand ils s’étaient connus, et jamais il n’avait soupçonné la belle. Mais tout de même, ça restait un sujet très délicat. « Tu fais gaffe à toi. Je veux pas que t’aies de problème à cause de ça, ça vaut vraiment pas le coup. » Tout à coup, la discussion était devenue beaucoup plus sérieuse. L’ambiance était retombée. Mais l’écossais ne doutait pas une seconde que la blondinette saurait faire repartir la conversation.
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MessageSujet: Re: CAMOLI ∞ BIG BLACK BOOTS, LONG BLOND HAIR. (terminé)   CAMOLI ∞ BIG BLACK BOOTS, LONG BLOND HAIR. (terminé) EmptyMar 18 Déc - 6:54

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« It makes me crazy when you act so cruel »

« Will c’est mon plus fidèle allié à Poudlard. » Si c'était pas de la coïncidence ça c'est que Camelote Clarke n'était pas ce qu'elle était ! C'était vraiment drôle et étrange enfin pas tellement, William et Camelote avaient des gênes en commun donc ils devaient bien se ressembler sur plusieurs points. Oli faisait d'une pierre deux coups avec la famille... « Après toi, bien sûr. Personne est à ta hauteur toute façon. » Camelote ne put s'empêcher de sourire à pleines dents tandis qu'Oli lui faisait un clin d’œil. Ça faisait toujours plaisir ce genre de compliments même si comme elle l'avait sous-entendu auparavant, elle n'en n’attendait pas moins venant de sa part. C'est vrai, elle en faisait de même pour lui. Oli c'était le meilleur à ses yeux, bien qu'Ash n'arrive pas très loin derrière lui, ils étaient quasiment au coude à coude. Le truc c'est que c'était un peu différent avec Oli, Camelote ne ressentait pas la même chose vis-à-vis d'eux mais elle n'avait pas partagé les mêmes choses avec eux non plus. Non avec Oli c'était plus fort mais bon d'un côté c'était normal, elle l'avait rencontré avant, même si les différences n'avait rien à voir avec ce détail. « A tous les niveaux. » Elle redoubla son sourire même si c'était peu plausible d'un point de vue scientifique tellement elle souriait déjà. Oli était vraiment charmant, il n'était pas parfait, nous n'irons pas jusque là mais il s'en approchait grandement. Il n'avait plus qu'à lui faire l'amour sur le champ et lui dire qu'elle était une déesse et qu'il l'aimait et là il serait parfait. Oui, oui c'est un fantasme, elle peut toujours rêver mais sait-on jamais... « En parlant de ça, j’aime aussi beaucoup April. Beaucoup à tous les niveaux tu vois, dans le genre affectueuse on dirait pas mais en fait… si. Carrément même. » Camelote perdit immédiatement son sourire et détourna la tête pour qu'Oli ne puisse pas voir son visage attaqué par la tristesse. C'était mesquin ce qu'il venait de lui faire ! Lui foutre en pleine figure son plan cul comme si c'était un trophée. Qu'est-ce qu'elle en avait à faire ? RIEN DU TOUT ! Il se tapait April et il aimait bien ça ? ET BIEN TANT MIEUX. Il prenait le risque de choper des MST avec qui il voulait. Qu'est-ce que ça pouvait lui faire de toute manière ? Elle, elle pouvait avoir du sexe bestial avec Eros à tout moment de la journée ou de la nuit. Il ne posait pas de questions si Camelote n'en n'avait pas envie, c'était l'amant parfait. Non, elle n'était pas du tout jalouse d'April qui rappelons-le était son amie à la base. Il avait qu'à aller la retrouver tout de suite puisqu'elle avait l'air d'être un si bon coup, Camélia s'en fichait. Carrément même, elle avait déjà couché avec Oli, elle savait déjà ce que c'était. C'était en aucun cas son problème ! Pourquoi il lui en parlait de toute manière ? C'est pas comme si ça l'intéressait et que ça avait de l'importance dans leur amitié... A moins que c'était sérieux ? Est-ce que c'était une manière de lui annoncer que ça devenait sérieux ? Non, April le lui aurait dit puisqu'elle s'était vue il n'y a même pas deux jours et qu'elles avaient passé la soirée ensemble. A moins qu'Oli voulait le faire ce qui expliquerait pourquoi April ne lui aurait rien dit. Oui Oli lui aurait dit parce qu'elle est sa meilleure amie et par respect pour elle. FAIT CHIER avec son respect ! Vous l'aurez compris, Camelote commençait à se faire tous les films inimaginables dans sa tête.

Enfin Camelote s'en sans rendre compte avait lâché la main d'Oli. Cela traduisait bien à quel point Camelote pouvait être furieuse et à quel point Oli pouvait être con à certains moments ! « Mais pas mieux que toi, tu dois t’en douter. » Pff il essayait de se rattraper comme il pouvait, bah c'était trop tard pour ça ! Camelote n'était pas une fille qu'on pouvait embobiner comme ça ! Il mériterait bien qu'elle le plante comme ça. Ouais elle avait qu'à retrouver Eros, tiens. Elle aussi elle pouvait jouer à être une idiote cruelle. Ouais parce qu'en plus Eros lui aussi avait un beau petit cul très agréable à regarder et à tâter même si elle préférait celui d'Oli. Alors comme pour se venger, Camelote répondit sur un ton tout à fait ordinaire. « T'étais pas trop mal non plus. » Insinuant donc qu'elle avait connu mieux. Aller savoir si c'était vrai...

« Le plan ? Camelote. » La demoiselle fronça les sourcils. Pourquoi il revenait là-dessus ? Le plan il établit, il avait pas de défauts et il était en marche. Le plan était bien pensé et Oli en faisait parti. Il n'allait pas faire comme s'il n'était pas parfaitement au courant. Oui, Camelote ne voyait vraiment pas où il voulait en venir. Il fallait vraiment qu'il soit plus clair. « C’est pas ce que je pense ? Enfin, t’es plus. Aussi impliquée dans l’Ordre, hein ? » Il se foutait d'elle ? Évidemment qu'elle était impliquée, autant qu'avant voir plus. Pourquoi est-ce que ses convictions auraient-elles changer ? Le gnome était toujours au pouvoir et tant que ça serait le cas, Camelote lutterait pour le dégager. Pourquoi Oli voulait qu'elle y renonce ? Lui aussi il finissait par penser comme elle, non ? Il était bien de son côté ? « C’est trop dangereux de l’être et t’arriveras à rien. » Quoi ? Commença elle n'arriverait à rien ? Il plaisantait ! Il ne croyait pas en elle ? Mais ce n'était pas possible. C'est vrai, si lui ne croyait pas en elle, qui croirait en elle ? ELLE ! Elle, elle croyait en elle et c'était ce qui comptait. Elle ferait changer Oli d'avis. Elle ne le laisserait pas insérer le doute en elle, non pas maintenant qu'elle était si près du but ! « Tu fais gaffe à toi. Je veux pas que t’aies de problème à cause de ça, ça vaut vraiment pas le coup. » C'était sérieux tout ça, vraiment sérieux ce qui n'était pas vraiment la spécialité de Camélia, non elle était une bonne vivante, une fille qui avait la patate et qui aimait rire. C'était vraiment mignon qu'Oli s'inquiète pour elle mais il n'y avait pas de quoi ! Elle était une grande fille qui s'en était très bien tirée jusqu'à présent. Personne ne lisait dans ses cartes et pourtant en la voyant on peut tout de suite avoir de gros doutes mais elle était douée, vraiment douée. Pourquoi Oli ne voulait pas croire en ça, plutôt ? En elle ? Jusqu'à présent elle avait réussi tout ce qu'elle avait entrepris, ou presque à quelques petits détails près. Elle était forte, elle n'était pas une petite poupée qui avait besoin d'être protégée et cajolée. Elle n'avait pas peur d'avoir des bobos ou de se salir les mains, elle était prête à donner de sa personne pour la cause qu'elle soutenait. Elle savait que c'était faisable mais elle avait besoin que son meilleur ami la soutienne, qu'il soit avec lui, surveillant ses arrières. C'est ce que les meilleurs amis faisaient.

Camelote attendit un peu avant de répondre, essayant de calmer sa fougue car sinon un flot de paroles aller se jeter sur Oli comme un tsunami... Malgré tous ses efforts, elle n'arriva pas à se calmer. (Préparez vous à une vague rouge) « Même si ton inquiétude est vraiment touchante, elle est inutile. Tu n'as qu'à donc la garder pour April puisqu'elle est si affectueuse. Moi je suis une grande fille qui sait ce qu'elle fait. » ET bim un petit pic histoire de bien lui montrer qu'elle se fichait royalement de ses parties de jambes en l'air. Oui, que ça lui serve de leçons ! « Comment peux-tu imaginer une seule seconde que je change de position à propos du plan et de l'Ordre ? Je suis dévouée à cette cause et il n'y a aucune raison que ça change ! Je veux dire, ça te plaît d'avoir une face de citron pour dictateur ? Moi pas ! Et c'est pas qu'une question de physique, non je suis sûr qu'il y a des personnes chauves, au teint cadavérique et qui n'ont pas de nez qui sont de bonnes personnes. J'ai pas d'exemple pour le moment mais je suis sûre que ça existe. Tu sais bien que je n'apporte pas d'importance qu'au physique, je suis quelqu'un de très ouvert. » Elle fit une légère pause voyant qu'elle se perdait un peu dans ses paroles. Décidément, son esprit forgeait des idées bien trop vite pour que la langue suive... « Enfin bref ce que je veux dire par-là c'est que mon opinion est la bonne j'en suis sûre ! Et tu ne me feras pas douter Oli Morgan Stoker. Tu étais avec moi, non ? Tu es de mon côté, oui ou non ? C'est dangereux c'est vrai mais est-ce que la vie vaut la peine d'être vécue si elle n'est pas un tantinet dangereuse ? Si ça en vaut le coup alors il n'y a pas de doute à avoir, il faut foncer ! Je suis pas faite pour rester sur le côté, assise sur le banc de touche et toi-même tu le sais, Oli. » C'était vrai elle était une femme d'action. « Alors bien sûr que ça en vaut le coup, Oli tu le verrais si tu te laissais convaincre sans penser à tout ce qu'il se passe à côté, tout ce qui compte c'est que tu crois en moi et que tu laisses ton esprit ouvert. N'aie pas peur Oli ! En tout cas il est sûr que je vais me défoncer pour ce plan ! Jusqu'à ce qu'il réussisse ou que je n'en n'aie plus la force. Donc la question c'est est-ce que tu seras avec moi ou... ? » Elle n'osa pas prononcer « ou contre moi » mais c'était un peu l'idée...


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MessageSujet: Re: CAMOLI ∞ BIG BLACK BOOTS, LONG BLOND HAIR. (terminé)   CAMOLI ∞ BIG BLACK BOOTS, LONG BLOND HAIR. (terminé) EmptyDim 23 Déc - 5:55

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you say you're looking for someone who's never weak but always strong, to protect you and defend you whether you're right or wrong. but it ain't me babe, no no no, it ain't me babe.

Oli doutait lui-même de son pouvoir de persuasion. Il savait que Camelote était à fond dans la résistance, et qu’elle ne comptait pas l’abandonner de sitôt. Mais quand même, ça l’inquiétait un peu. De son point de vue, que du mal pouvait sortir de cette histoire. C’était ridicule de se battre autant pour quelque chose qui ne semblait absolument pas essentiel au garçon. Bon, s’il était vraiment sincère avec lui-même il rejoindrait l’Ordre pour se venger. Tous les évènements importants de sa vie étaient plus ou moins de la merde, et c’était tout de la faute des Mangemort ou des idéaux du Lord. Et il était incapable de faire quelque chose à propos de ça. Il préférait rester dans son coin et attendre que ça passe. Et il avait trop peur que Camelote souffre d’être trop entreprenante. C’était une situation qui allait finir par arriver. « Même si ton inquiétude est vraiment touchante, elle est inutile. Tu n'as qu'à donc la garder pour April puisqu'elle est si affectueuse. Moi je suis une grande fille qui sait ce qu'elle fait. » Oli haussa un sourcil. La jeune femme avait retiré sa main de la sienne et tourner la tête. Morgan n’était pas doué avec les femmes, mais quand même, la base c’était qu’une réaction pareille démontrait qu’elle n’était pas particulièrement heureuse. Et qu’elle était volontairement méchante avec sa phrase. Le bibliothécaire essaya de faire fonctionner son cerveau. Il y avait une raison pour une remarque pareille, et en grand empoté qu’il était, il ne la trouvait pas. Tout ce qu’il retenait de sa phrase, c’est que ça l’avait vexé aussi. Non, il ne voulait pas s’inquiéter pour April. April n’avait pas besoin qu’on s’inquiète pour elle, il avait bien compris ça. Et elle méritait pleins de choses comme sa sympathie, mais pas son inquiétude. Pas April, c’était ridicule. Oli aurait fait quasiment n’importe quoi pour sa blonde préférée, y compris se ronger les sangs si elle disparaissait 5 minutes sans qu’il ne sache où elle était. C’est une chose qui n’arriverait probablement jamais pour April, même s’il l’aimait beaucoup et qu’elle avait ses moments où elle pouvait être adorable. Le résultat de cette réflexion intérieure fût que Morgan perdit le fil de la conversation et se mit à écouter la jeune fille au milieu d’une phrase. « (…) des personnes chauves, au teint cadavérique et qui n'ont pas de nez qui sont de bonnes personnes. J'ai pas d'exemple pour le moment mais je suis sûre que ça existe. Tu sais bien que je n'apporte pas d'importance qu'au physique, je suis quelqu'un de très ouvert. » Un immense point d’interrogation aurait très bien pu représenter les pensées d’Oli à ce moment. Il n’avait pas une seule idée de quoi elle pouvait parler. Et pourquoi elle était en train de dire qu’elle était tolérante face aux gens chauves sans nez. Déjà, ça avait l’air de faire peur. Morgan réfléchit un instant pour voir s’il connaissait des personnes sans nez, ce qui devait être fort peu pratique, et se rendit compte qu’il n’en n’avait vu qu’une qui rassemblait tous les caractéristiques. Et c’était quelqu’un qui, en effet, faisait peur.

Camelote parlait du plan. La petite pause qu’elle fit dans sa tirade permis au bibliothécaire de récupérer le fil et il grogna dans son coin. Elle était en train d’essayer de le convaincre de la rejoindre dans l’Ordre et de mettre Poudlard aux mains de bonnes personnes, en gros. Elle voulait exterminer les méchants. « Enfin bref ce que je veux dire par-là c'est que mon opinion est la bonne j'en suis sûre ! Et tu ne me feras pas douter Oli Morgan Stoker. Tu étais avec moi, non ? Tu es de mon côté, oui ou non ? C'est dangereux c'est vrai mais est-ce que la vie vaut la peine d'être vécue si elle n'est pas un tantinet dangereuse ? Si ça en vaut le coup alors il n'y a pas de doute à avoir, il faut foncer ! Je suis pas faite pour rester sur le côté, assise sur le banc de touche et toi-même tu le sais, Oli. » L’ancien Poufsouffle prit une grande inspiration et soupira. Le meilleur qu’il pourrait faire pour la jeune fille, ça serait sûrement d’être neutre. Mais il aurait toujours une marque à son bras qui lui rappellerait tous les jours qu’il était terrifié à l’idée de faire un pas dans le camp adverse. C’était quelque chose qui n’arriverait probablement jamais, et Oli s’en fichait. C’était peut-être important pour Camelote, mais plus pour lui. Il avait déjà trop perdu comme ça. Il avait fait le mauvais choix et c’était tant pis pour lui, mais maintenant il assumait totalement de ne pas vouloir changer. « Alors bien sûr que ça en vaut le coup, Oli tu le verrais si tu te laissais convaincre sans penser à tout ce qu'il se passe à côté, tout ce qui compte c'est que tu crois en moi et que tu laisses ton esprit ouvert. N'aie pas peur Oli ! En tout cas il est sûr que je vais me défoncer pour ce plan ! Jusqu'à ce qu'il réussisse ou que je n'en n'aie plus la force. Donc la question c'est est-ce que tu seras avec moi ou... ? » Il y eut un long silence. Morgan déglutit. Il ne voulait pas lui dire non, il savait que ça la blesserait un peu et il était manifeste qu’il l’avait déjà fait quelques minutes auparavant sans vraiment comprendre pourquoi. C’était toujours en réflexion. La question que lui posait la blonde sonnait comme un ultimatum, et il détestait ça. Fronçant les sourcils, il chercha à toute vitesse quelque chose à répondre. Oli soupira. « Cam. Je. » Il avait envie, simplement, de ne pas répondre. C’était stupide, mais c’est ce qu’il voulait faire. Elle savait ce qu’il avait vécu, et elle lui demandait de choisir. D’un côté, ça pouvait sembler logique, puisqu’elle pouvait utiliser ses malheurs contre lui et comme un argument, et en même temps c’était purement et simplement cruel. Camelote le fixait d’un air presque sévère. Morgan se releva pour échapper à son regard et s’assit en tailleur. La jeune fille continuait de le regarder, toujours allongée.

« Tu sais que je serais pas contre toi toute façon. Je peux juste pas être avec toi à 100%. » Avec un rictus mauvais, il lui lança avec un regard en coin. « T’as qu’à prendre Eros à la place. » Le déclic se fit instantanément. Il regarda la blonde avec un air de celui qui vient de comprendre une blague trois jours après. Il venait de faire exactement la même chose qu’elle. Il venait de lui envoyer à la figure sa jalousie, qui n’était pas très fondée au final, puisqu’ils restaient le préféré de l’autre. Enfin, Oli en doutait maintenant que Eros était si génial. Depuis quand, d’ailleurs, le batteur se tapait Camelote. Il était normal que Morgan n’en sache rien, ce n’était après tout pas vraiment ses affaires, mais d’un coup ça devenait peu agréable, cette sensation. Le silence dura un instant avant qu’Oli ne plante son regard dans celui de Camelote. « Je vois pas pourquoi je m’inquièterais pour April. Elle a pas des plans débiles elle au moins. » Le bibliothécaire boudait. Camelote l’avait cherché. La blonde ne le laisserait probablement pas être méchant avec elle comme ça, mais il ne pouvait pas faire autrement. « Et puis toute façon tu t’en fiches des gens, vu que c’est l’Ordre qui passe en premier. » Stoker tourna le dos à la jeune fille et fixa le lac devant lui. C’était quelque chose qu’il n’avait pas voulu dire à voix haute, même s’il le pensait depuis plus ou moins longtemps. C’était un coup bas, et de la méchanceté gratuite. Elle n’abandonnerait probablement pas Morgan pour son plan, mais il lui arrivait d’en douter et il détestait ça. Il savait aussi qu’il n’avait qu’à la rejoindre et il n’y aurait plus de problème, mais c’était au-dessus de ses forces. Croisant les bras sur sa poitrine, le bibliothécaire reprit. « Eros il est courageux, il est fort, il est beau, et puis apparemment il est même bon au lit alors je vois pas pourquoi tu t’embêtes avec moi au final hein. Vu que je suis pas trop mal non plus. T’as l’air de pouvoir compenser facilement, te prives pas surtout. » Oli se rendit compte de ce qu’il disait en même temps que les mot sortaient de sa bouche, et il en était désolé au fur et à mesure. Il avait envie de s’excuser, mais ça serait ridicule. Il voulait être énervé, mais il se rendit compte très rapidement qu’il était juste un peu triste mais incapable d’être en colère contre Camelote. Ce n’était pas faute d’essayer, ça n’était pas quelque chose de physiquement possible pour le garçon. D’un air contrit et chuchotant presque, il se rallongea à côté de la blonde et murmura un « désolé » à peine audible. Oli chercha la main de la blonde, mais elle avait posé son bras sur son ventre, et il n’osait pas faire le geste d’aller la chercher. Il voulait être sûr qu’elle ne lui en voulait pas trop d’être nul.
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MessageSujet: Re: CAMOLI ∞ BIG BLACK BOOTS, LONG BLOND HAIR. (terminé)   CAMOLI ∞ BIG BLACK BOOTS, LONG BLOND HAIR. (terminé) EmptyDim 23 Déc - 14:11

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« i don't want to lose you »

Le silence qui s'installait. Camelote en avait horreur mais que pouvait-elle faire ? Elle n'avait rien à ajouter pour le moment. Non c'était à Oli de parler, elle le savait, il le savait alors pourquoi il ne parlait pas ? Les mots ne lui venaient ? Pourquoi les mots ne venaient-ils pas ? Ce n'était quand même pas compliquer de dire « Bien sûr Camelote que je suis avec toi. Je suis tellement dingue de toi que je te suivrais partout où tu iras. Mon pays sera toi, ouh-ouh » Bon bien que la dernière partie n'était que fantasmes mais sait-on jamais. Comme on dit, tant qu'il y a l'espoir, tout est possible... Enfin bon le silence persistait et Camelote se sentait vraiment mal. Oui parce qu'elle se disait que ce silence n'était pas normal et s'il était là c'était parce que quelque chose n'allait pas. Qu'est-ce qui n'allait pas ? BON DIEU, Oli allait-il enfin parler ? Camelote était vraiment en train de stresser méchant ! C'était limite si elle ne se rongeait pas les ongles, chose qu'elle détestait mais qu'elle faisait tout le temps quand elle était inquiète. Elle l'entendit bredouillait quelques syllabes mais ce n'étaient pas des phrases concrètes, ça ! Pourtant Camelote ne pouvait s'empêcher de le regarder d'un regard sévère parce qu'elle attendait beaucoup de lui et qu'elle avait une réponse précise en tête. Malheureusement s'il lui répondait autre chose, elle allait vraiment être déçue. Ce n'était pas une blague, une réponse autre qu'allant totalement dans son sens serait pour elle un échec et une grande désillusion. Plus le temps passait et plus elle se disait justement que la réponse d'Oli n'allait pas lui plaire. Qu'est-ce qu'il allait lui dire ? Oui ça ne sentait pas bons. Oli s'assit en tailleur tandis qu'elle était toujours allongée. Devait-elle aussi s'asseoir ? Est-ce que ça faciliterait la communication ? Non parce que franchement elle ne savait plus vraiment ce qu'elle devait faire à présent. « Tu sais que je serais pas contre toi toute façon. Je peux juste pas être avec toi à 100%. » Et voilà, ça ne lui plaisait pas ! Comment ça il ne voulait pas être à 100% avec elle ? Mais le carnage ne faisait que commencer. « T’as qu’à prendre Eros à la place. » Camelote se redressa automatiquement. Pourquoi disait-il cela ? Elle n'avait aucune envie qu'Eros prenne la place d'Oli, jamais de la vie ! Elle n'avait jamais dit cela de toute manière. Non elle avait juste émis la vague hypothèse d'ajouter Eros à son plan et donc à tous les deux mais jamais il ne pourrait remplacer Oli. Pourquoi il disait cela ? Il était de mauvaise foi, comme elle avait pu l'être avant mais c'était différent. Lui il avait pris plaisir de lui balancer à la tronche qu'il s'envoyait en l'air avec April. Elle, elle avait parlé d'Eros parce qu'il lui avait demandé et de toute manière, elle en avait parlé de manière très détachée. Eros n'était rien à côté de sa relation avec Oli mais comme il l'avait blessée et bien elle avait cherché à en faire de même. C'était une réaction puérile mais la jalousie vous faisait faire des choses idiotes.

« Je vois pas pourquoi je m’inquièterais pour April. Elle a pas des plans débiles elle au moins. » Il était méchant ! Vraiment méchant ! Camelote n'aurait jamais cru qu'il le serait avec elle. Alors maintenant pour lui elle avait des plans débiles. Et bien au moins elle était fixée maintenant, elle savait ce qu'il pensait de ses idées. Ça faisait mal, affreusement mal même mais de toute manière c'était comme ça, elle ne pouvait pas choisir à sa place. Il était libre de penser ce qu'il voulait même si elle désapprouvait complètement. « Et puis toute façon tu t’en fiches des gens, vu que c’est l’Ordre qui passe en premier. » C'était faux ! Il était le mieux placé pour savoir que c'était faux ! Comment osait-il de toute manière lui dira ça ? Camelote se sentait limite insultée, en fait non ce n'était pas limite ! Ce qu'il disait c'était horrible. Il la faisait pour une égoïste, ce qu'elle n'était pas, loin de là. Et dire que c'était son meilleur ami qui disait ça. Est-ce qu'on pouvait se rendre compte de la tristesse que ça créait en elle ? Sûrement pas. Mais vu comment il était parti, il allait sûrement lui sortir encore d'autres insanités, plus blessantes que les unes. Elle le détestait dans ces moments-là ! « Eros il est courageux, il est fort, il est beau, et puis apparemment il est même bon au lit alors je vois pas pourquoi tu t’embêtes avec moi au final hein. Vu que je suis pas trop mal non plus. T’as l’air de pouvoir compenser facilement, te prives pas surtout. » Camelote ne savait pas si elle était plus énervée ou plus triste. Elle avait les larmes aux yeux par les paroles qu'il avait prononcées et en même temps elle bouillonnait de l'intérieur. Il n'était qu'un pauvre con ! Un connard même. Elle compensait facilement ? Elle allait lui botter le cul ! Il lui disait ça après tout ce qu'il lui avait fait ? Qui avait abandonné l'autre ? LUI ! Alors qu'elle avait toujours été fidèle, elle avait toujours été là pour et lui et c'était encore le cas à présent. Elle lui courait toujours après et pourtant c'était lui qu'il lui reprochait de compenser facilement. Il se foutait de la gueule de qui ? Camelote ne pouvait plus se contenir, il fallait qu'elle explose. Elle ne savait pas comment mais il fallait que ça sorte. Et là ce fut comme une évidence... Elle lui mit la plus forte gifle de sa vie. Oui c'était comme si sa main avait pris le contrôle et qu'elle n'avait rien pu faire pour la retenir. Elle était venue s'étaler sur la joue d'Oli en produisant un « clac » retentissant et provoquant une trace rouge. Malgré tout, Camelote ne se sentait pas le moins du monde coupable. Il l'avait mérité ! Si c'était à refaire, elle le referait oui. Il avait agi en parfait abruti, ça méritait une claque.

Dominée par sa colère, elle n'avait même pas entendu son « désolé ». De toute manière même si elle l'avait entendu, ça n'aurait rien changé parce que ce qui allait suivre n'allait pas être réjouissant et des plus agréables pour l'assistant bibliothécaire. De toute manière ce n'était pas forcément une mauvaise chose parce qu'elle gardait des choses pour elle depuis longtemps et ça méritait de sortir un jour. Bien sûr, le fait qu'elle soit en colère n'était pas une bonne chose pour que certaines choses soient dites de la bonne façon. « Tu sais quoi ? T'es un enfoiré en ce moment précis ! Et tu crois que je vais te laisser faire ? ET BEN NON ! Désolé, t'attends peut-être que je te dise 'C'est pas grave, Oli.' Hein, la bonne vieille Camelote, cette conne de Camelote elle me pardonne toujours tout. Tu crois que ça marche comme ça dans la vie ? ET BEN NON. T'es un enfoiré. » Pendant qu'elle parlait, des larmes coulaient sur ses joues. Pas tellement parce qu'elle était triste, même si c'était le cas mais c'était des larmes de rage ! Oui parce qu'elle était tellement énervée que ça sortait tout seule. Elle ne pouvait pas les retenir et de toute manière elle ne cherchait même pas à les essuyer d'un revers de la main. « Je compense facilement ? Moi ? Tu te fous de la gueule de qui là en disant ça ? Tu crois que t'es bien placé pour me dire ça ? Qui c'est qui a abandonné l'autre ? C'est toi, putin ! Tu m'as laissé derrière, sur le carreau. Qui encore a fait le premier pas vers l'autre en venant bosser à Poudlard ? C'est moi ! Alors regarde bien les choses et tu verras que si y en a un de nous qui ne compense pas, c'est bien moi. Tout ce que je fais c'est essayer de garder notre amitié solide parce que tu vois je tiens à toi, crétin ! » Voilà qu'elle laissait tout éclater, sa colère, ses sentiments qui venaient s'y mêler. Elle se fichait royalement que ses paroles plaisent ou non à Oli. Toute manière qu'il tente de l'arrêter en ce moment, qu'il ne cherche qu'à essayer. Il ne ferait que doubler sa furie. « L'Ordre passe en premier ? Après tout ça l'Ordre passe en premier ? Tu passes bien avant, sombre idiot ! Mais non ça ne suffit sûrement pas à monsieur Stoker ! Oh bah non parce que Monsieur Stoker préfère qu'on pense de lui que c'est un torturé solitaire que personne n'aime, un vilain petit canard ! Mais c'est faux, y a tellement de gens qui t'aiment. Moi la première mais ça ne doit pas suffire, hein. » Elle fit une légère pause avant de rajouter bien vite. « Mais c'est vrai, j'oubliais je suis tellement nulle avec mes plans débiles. Au moins mes plans débiles ils m'emmènent quelque part ! Au moins, j'ai quelque chose qui fait que tous les matins j'ai envie de me lever et que j'ai de l'espoir. Toi t'as quoi Oli ? » Elle ajouta alors railleuse et profondément meurtri remplie d'amertume. « Ah oui j'oubliais, tu as April. »

Elle s'arrêta le temps de reprendre un peu sa respiration. Elle avait débité tellement de mots qu'elle s'y perdait un peu. Avait-elle fini ? Non il restait une dernière chose qu'elle avait à dire ou du moins à éclaircir, le sujet épineux qui concernait Eros. Elle n'avait plus tellement besoin de se justifier vu comment tourner les choses mais elle voulait le faire pour montrer à quel point il avait été injuste avec elle. Mais aussi d'un côté elle voulait le faire parce qu'elle ne voulait pas le perdre. C'était son Oli même si ils traversaient une dure passe en ce moment. Sa perte lui serait vraiment insupportable même si parfois il pouvait être très con et que elle aussi des fois elle n'était pas maligne voir carrément stupide. « Concernant Eros, il est peut-être tout ce que t'as dit, je dirais pas le contraire. Il sait se montrer charmant et il me fait oublier un bon nombre de mes soucis. Alors comme tu l'as dit pourquoi je m'embête avec lui, hein ? Justement parce qu'il n'est pas toi et tu devrais le savoir ! Je sais pas ce qu'il faut que je fasse Oli, pour que tu comprennes que c'est toi que j'adore ? Depuis le temps qu'on se connaît, tu devrais en être convaincu. » Voilà elle avait fini. Elle était dans un sale état. Elle était au plus bas, elle se demandait ce qui l'empêchait de courir se réfugier dans ses appartements et de pleurer comme une madeleine en écoutant des chansons tristes et en mangeant une centaine de chocolats. Elle n'osait même plus regarder Oli alors que pendant son discours, elle l'avait regardé droit dans les yeux. Elle n'avait pas été tendre avec lui et elle s'en voulait un peu parce que même s'il n'avait pas été sympa avec elle, il ne méritait pas de subir ses foudres comme ça. Elle s'en voulait aussi de s'être emportée comme ça. Qu'est-ce qu'Oli allait penser d'elle maintenant ? Il allait la prendre pour plus folle qu'elle n'était déjà. Au pire qu'est-ce que ça ferait ? Si ça lui évitait qu'ils se séparent,qu'ils ne se parlent plus et bien tant pis, elle accepterait ce prix. Ce n'était pas grand chose comparait à la perte de son meilleur ami et tellement plus. Finalement elle sécha ses larmes à l'aide de ses deux mains pour se donner un aspect un peu convenable. Si des élèves passaient et qu'ils la voyaient dans cet état là, qu'est-ce qu'ils allaient penser ? Ça jaserait dans le château, elle n'avait vraiment pas besoin de ça, pas maintenant.
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MessageSujet: Re: CAMOLI ∞ BIG BLACK BOOTS, LONG BLOND HAIR. (terminé)   CAMOLI ∞ BIG BLACK BOOTS, LONG BLOND HAIR. (terminé) EmptyLun 24 Déc - 0:29

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anyone else but you.

La bonne nouvelle, c’était qu’au moins, il était fixé sur la pensée de Camelote et il n’aurait pas à deviner un sous-entendu vexé. La mauvaise, c’est qu’elle lui avait fait plus que mal en lui donnant une gifle retentissante. Il ne s’y attendait pas vraiment, même si après réflexion, c’était plutôt prévisible comme réaction. Sa propre main vint toucher la trace qu’avait laissée celle de la blonde. Le bibliothécaire fronça les sourcils, secoua la tête, ouvrit la bouche et la ferma. Il était sous le choc. Non pas parce qu’elle y avait mis toute sa force, mais parce qu’elle l’avait frappé. Et il ne se souvenait pas qu’elle l’ait déjà fait aussi fort. Peut-être pour le taquiner, ou quand ils faisaient semblant de se battre, mais ils savaient tous les deux que c’était pour rire. Là, ça n’avait rien d’un jeu. Rien du tout. Et c’était bien détestable comme sentiment, surtout que Morgan était partiellement sûr de comprendre pourquoi il avait reçu une tarte aussi violente. Bon, c’était pas gentil ce qu’il avait dit, et c’était sous le coup de l’impulsion, mais il s’était excusé. A voix basse, soit. Et il ne le pensait pas entièrement, certes. Quoiqu’il en soit, le bibliothécaire n’osait même plus regarder la blonde. Elle, pourtant, le fixait. « Tu sais quoi ? T'es un enfoiré en ce moment précis ! Et tu crois que je vais te laisser faire ? ET BEN NON ! Désolé, t'attends peut-être que je te dise 'C'est pas grave, Oli.' Hein, la bonne vieille Camelote, cette conne de Camelote elle me pardonne toujours tout. Tu crois que ça marche comme ça dans la vie ? ET BEN NON. T'es un enfoiré. » Oli releva finalement la tête, croisant le regard de la jeune fille. Des larmes coulaient sur ses joues. C’était pire que la claque. Il n’avait pas envie d’écouter ce qu’elle avait à lui dire, ça faisait trop mal de toute façon. Un enfoiré. C’était un degré au-dessus de connard, enfoiré, non ? Surtout que tous ces mots semblaient sortir du cœur. L’écossais déglutit, sachant que c’était loin d’être fini. Il avait envie de la rassurer, de lui dire que c’était faux, qu’il n’avait pas voulu dire ça, qu’il était désolé. « Je compense facilement ? Moi ? Tu te fous de la gueule de qui là en disant ça ? Tu crois que t'es bien placé pour me dire ça ? Qui c'est qui a abandonné l'autre ? C'est toi, putin ! Tu m'as laissé derrière, sur le carreau. Qui encore a fait le premier pas vers l'autre en venant bosser à Poudlard ? C'est moi ! Alors regarde bien les choses et tu verras que si y en a un de nous qui ne compense pas, c'est bien. Tout ce que je fais c'est essayer de garder notre amitié solide parce que tu vois je tiens à toi, crétin ! » Le garçon sourit, et puis perdit son sourire. Il ne savait même plus comment réagir à ce niveau-là. Il était content qu’elle tienne à lui. Le reste de la tirade, non c’était moins bien. Il savait déjà qu’il était parti et que ça n’avait fait du bien à personne, et il détestait qu’on lui renvoie ça à la gueule. Fixant la jeune fille, décidant de ne pas fondre en larmes non plus, il attendit qu’elle termine. De toute façon, son cas était fixé. Il avait foiré sur ce coup là, comme sur beaucoup d’autres, et il n’avait rien à dire pour sa défense. Alors il attendit qu’elle termine.

« L'Ordre passe en premier ? Après tout ça l'Ordre passe en premier ? Tu passes bien avant, sombre idiot ! Mais non ça ne suffit sûrement pas à monsieur Stoker ! Oh bah non parce que Monsieur Stoker préfère qu'on pense lui que c'est un torturé solitaire que personne n'aime, un vilain petit canard ! Mais c'est faux, y a tellement de gens qui t'aiment. Moi la première mais ça ne doit pas suffire, hein. » Oli fronça les sourcils. Encore une fois, des sentiments contradictoires menaient batailles. Mais le sentiment majeur, c’est qu’il en avait marre de se faire engueuler. Il détestait qu’on lui crie dessus. Une fois sur deux, il ne reparlait plus jamais à la personne, et là c’était Camelote alors il ne pouvait pas faire ça. Il aurait bien émis l’hypothèse que à ce point là elle s’en fichait, mais elle était en train de prouver le contraire alors il allait devoir faire un truc peu sympathique et dont il n’avait pas vraiment l’habitude : se remettre en question. Rien que d’y penser, ça le faisait chier. Il avait envie de partir loin plutôt que de subir l’horrible courroux de sa meilleure amie. Mais il avait la douce intuition que s’il tournait le dos maintenant comme s’il n’en avait rien à faire, ça passerait très mal. Et à tous les coups elle allait lui casser la gueule s’il bougeait, et quoiqu’on puisse en dire, Oli aimait bien son visage entier. Camelote pouvait être violente quand elle était lâchée dans la nature. « Mais c'est vrai, j'oubliais je suis tellement nulle avec mes plans débiles. Au moins mes plans débiles ils m'emmènent quelque part ! Au moins, j'ai quelque chose qui fait que tous les matins j'ai envie de me lever et que j'ai de l'espoir. Toi t'as quoi Oli ? » Morgan roula des yeux. Si elle n’acceptait plus les critiques, maintenant. Quant à l’espoir, Stoker n’en avait jamais voulu. Et il ne trouvait pas que ça lui manquait tant que ça. Bon, peut-être qu’un pessimiste invétéré c’était chiant à avoir comme ami, surtout s’il était aussi peureux que lâche, mais au moins il arrivait à vivre avec. L’écossais ouvrit la bouche pour se défendre, mais il fut coupé. « Ah oui j'oubliais, tu as April. » Oli referma la bouche et se renfrogna. Manifestement, ce n’était pas son tour de parler. De toute façon, après une réplique aussi basse, il n’avait rien à dire.

« Concernant Eros, il est peut-être tout ce que t'as dit, je dirais pas le contraire. Il sait se montrer charmant et il me fait oublier un bon nombre de mes soucis. Alors comme tu l'as dit pourquoi je m'embête avec lui, hein ? Justement parce qu'il n'est pas toi et tu devrais le savoir ! Je sais pas ce qu'il faut que je fasse Oli, pour que tu comprennes que c'est toi que j'adore ? Depuis le temps qu'on se connaît, tu devrais en être convaincu. » Le ton de la jeune fille s’était un brin radouci. Elle ne semblait plus autant en colère, mais surtout assez triste. Le bibliothécaire ne savait plus quoi faire. Il n’osait pas la prendre dans ses bras, il avait trop peur de se prendre un coup de genou s’il approchait. Il ne voulait pas rajouter quelque chose, alimenter le débat c’était peut-être pas une bonne idée. Mais voir les larmes de Camelote était une vision insupportable. Surtout qu’il en était la raison. Ils devaient se sentir aussi mal l’un que l’autre. Fidèle à lui-même, Oli baissa les yeux et chercha une solution pour fuir le problème. Alors sans hésiter une seconde de plus, il se releva et fit demi-tour, se mordant la joue pour ne pas pleurer. Il laissait Camelote derrière lui. L’écossais se sentait incommensurablement coupable de faire ça, surtout qu’il n’avait vraiment pas envie de partir. Encore une fois. Une petite voix dans sa tête lui disait que s’il faisait trois pas de plus il pouvait rêver pour revenir voir Camelote avec un sourire en mode ma meilleure amie coucou. Il fit deux pas, et volteface. La blonde le fixait. Il fixait lui aussi la jeune fille, incapable de partir plus loin. Jurant dans sa barbe, Morgan fit trois pas en avant et resta debout, planté là, à fixer la jeune fille qui était encore assise par terre. Au bout de plusieurs secondes de silence, Oli s’assit face à la blonde et tendit la main pour essuyer du pouce une larme qui avait laissé sa trace sur la joue de Camelote. Prenant une grande inspiration, il prononça cette fois à voix haute pour qu’elle entende distinctement. « Pardon. » Avant qu’elle ne puisse dire quelque chose d’autre, il reprit, prenant son courage à deux mains. « Pardon d’avoir été méchant, pardon d’être parti, pardon d’avoir failli repartir. Mais j’aurais pas osé partir plus loin je crois. J’en avais pas envie. Je suis juste comme ça, tu le sais toute façon. Tu m’engueules mais tu me connais. Si j’avais eu la force de revenir, je l’aurais fait au lieu de me terrer ici. Je comprends que ça excuse rien, mais c’était pas l’intention qui manquait. »

Le bibliothécaire décida que tant qu’à être sincère aujourd’hui, autant que ce soit mutuel. Et tout d’un coup, histoire que ça ne pète pas dans une semaine et qu’il y est la même scène. « C’est pas juste ce que tu fais. April, elle est rigolote et je balade mes chats avec elle. Toi t’es mille fois plus que ça. Je sais même plus comment te le prouver, de toute façon j’aurais beau essayé j’y arriverais probablement pas, mais t’es plus. Tu devrais le savoir. Je peux pas te compenser, c'est ridicule. Même en le voulant j'y arriverais pas. Et je veux pas. » Morgan baissa la tête, essayant d’organiser ses pensées correctement. Il ne savait même plus où la discussion le menait. Tout ce qu’il voulait c’est que tout aille mieux et qu’il n’y ait plus de souci. Qu’elle comprenne que sans elle il n’était pas allé mieux, voir l’inverse, et que le fait qu’elle soit revenue à Poudlard avait probablement été le meilleur moment de sa carrière de bibliothécaire. La voir revenir alors qu’il n’y croyait plus. « Tu sais je t’ai jamais oublié ou quoique ce soit. C’est toujours mieux quand t’es dans le coin. J’ai juste pas réussi à le faire moi-même, mais je suis content que tu sois revenue. Je suis même plus que content, t’aurais dû voir comment j’ai couru quand Will m’a dit qu’il y avait une nouvelle garde-chasse et qu’il t’as décrit. Je t’ai tout de suite reconnu, tu imagines bien. » Oli sourit à la demoiselle. Il se souvenait encore de la tête de Blake quand il était parti en courant sans rien répondre, avec l’espoir qu’il ne rêvait pas et que c’était bien la seule et l’unique, sa Camelote qui était venue. C’était comme un grand tournant. Poudlard avant, Poudlard après. « Ce que j’ai essayé de dire, qui est très mal ressorti, c’est que je veux pas que l’Ordre ou quoique ce soit passe avant. Et je voulais la certitude, je sais pas pourquoi j’en doutais, mais c’était le cas et maintenant je suis rassuré. » Avec un petit rire, il frotta sa joue. « J’aurais bien aimé être rassuré plus délicatement mais j’imagine qu’on peut pas tout avoir. » Oli fit un clin d’œil à sa meilleure amie et soupira. Il regarda autour de lui, se demandant si des élèves avaient vu la scène. Elle était d’anthologie, ça aurait été con d’avoir loupé une telle baffe. Mais il n’y avait pas d’étudiants dans le coin. D’un côté, c’était plutôt bien. Il y avait déjà assez de rumeurs comme ça. Et il avait déjà une réputation de fiotte, pas besoin d’en rajouter. « J’avais juste peur que tu changes de priorité. Alors encore une fois, pardon. » Avec un petit sourire timide, Stoker finit son discours qu’il espérait réconciliateur, parce qu’il n’avait plus rien en stock. Il était déjà fier d’avoir tenu sa position et d’avoir réussi à organiser ses idées pour ne pas être simplement sans mot face à la jeune fille. Ouvrant ses bras, hésitant, l’écossais contempla Camelote et lui envoya un regard gentil. « Câlin ? »
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MessageSujet: Re: CAMOLI ∞ BIG BLACK BOOTS, LONG BLOND HAIR. (terminé)   CAMOLI ∞ BIG BLACK BOOTS, LONG BLOND HAIR. (terminé) EmptyMer 26 Déc - 1:55

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« you're so charming, how could I not fall in love with you ? »

Il était en train de casser. Oui Oli était littéralement en train de filer à l'anglaise. Il le faisait devant ses yeux, il n'avait même pas pris la peine de faire genre « Regarde là-bas » tandis qu'il fuyait. Non là, elle pouvait le suivre pas à pas. Et chaque pas qu'il faisait était un déchirement en plus au cœur. Oui, elle savait qu'elle avait été dure mais qu'il s'enfuit s'était tellement douloureux. Voilà qu'il l'abandonnait une deuxième fois, en tout cas ça y ressemblait. Camelote avait l'impression que c'était deux fois plus douloureux cette fois-ci. Pourquoi ? Parce que s'il partait maintenant ça marquait comme un non-retour. Camelote ne reviendrait pas vers lui même si elle souffrirait énormément de son absence. Non elle aurait trop l'amertume de son abandon dans le cœur. Elle était rancunière, très rancunière, elle ne pourrait lui pardonner sa lâcheté. Non parce que la jeune femme ne souhaitait qu'une chose, qu'il se batte pour lui ! C'est ce qu'elle lui avait crié dans ses paroles. Elle voulait se sentir aimée par lui, se sentir importante à ses yeux. Certes il lui faisait toujours des compliments mais elle voulait plus. Demandait-elle trop ? Peut-être mais c'était le cadet de ses soucis. C'était Oli dont on parlait, pas de n'importe qui. C'était un être spécial à ses yeux, ça lui donnait le droit d'être exigeant et intransigeante avec lui, non ? Toute manière, qu'elle en ait le droit ou pas, elle ne pouvait contrôler ses sentiments et son sale caractère. Elle était comme ça la miss, personne ne pourrait la changer. Elle était partagée entre l'envie d'éclater en sanglots parce qu'il était en train de partir ou alors au contraire l'envie de lui sauter à la gorge et le ruer de coups, l'insulter de tous les noms et ce genre de choses très réjouissantes. Peu de temps après Oli faisait volte face et la fixait alors qu'elle était elle-même en train de la fixer. Il s'avança alors et resta planter là. Qu'est-ce qui se passait ? Camelote ne savait plus quoi penser, elle ne comprenait pas ce qui se passait dans la tête d'Oli. En ce moment même il était une vraie énigme pour elle. Ça avait été souvent le cas mais là c'était sûrement un record et elle détestait ça, ne pas savoir ce qui se passait dans sa tête. En effet, elle se sentait nulle dans ses moments comme ça parce qu'elle était sa meilleure amie et que donc elle devait forcément tout savoir de lui. Pourquoi à des moments, elle était complètement perdue ? C'était nul ! Elle avait limite de pleurer encore plus après ça. Alors qu'elle ne s'y attendait plus vraiment, Oli s'assit en face d'elle et sécha une larme qui était restée sur l'une de ses joues. Elle n'eut même pas le temps de faire quoique ce soit qu'il lui dit : « Pardon. » Elle releva un peu la tête pour mieux le regarder. Elle avait l'impression d'être ailleurs tellement elle ne comprenait plus vraiment ce qui se passait. Elle n'avait pourtant pas bu, elle n'était pas étourdie... Enfin si, elle était étourdie à cause de lui sûrement. Il la rendait dingue. Ça c'était extraordinaire car déjà qu'elle l'était à l'ordinaire, la rendre encore plus dingue relever de l'exploit... « Pardon d’avoir été méchant, pardon d’être parti, pardon d’avoir failli repartir. Mais j’aurais pas osé partir plus loin je crois. J’en avais pas envie. Je suis juste comme ça, tu le sais toute façon. Tu m’engueules mais tu me connais. Si j’avais eu la force de revenir, je l’aurais fait au lieu de me terrer ici. Je comprends que ça excuse rien, mais c’était pas l’intention qui manquait. » Il ne se rendait sûrement pas compte à quel point ses paroles avaient de l'importance pour elle. Bien sûr que ça n'excusait rien mais rien le fait qu'il le dise était un énorme progrès. Ça lui mettait vraiment du baume au cœur. Le fait aussi qu'il lui dise qu'il n'avait pas envie de repartir ça lui faisait bien. Elle avait l'impression comme ça que c'était comme une promesse qu'il ne l'abandonnerait pas. Oui pour elle c'était comme s'il lui promettait de ne pas partir sans elle. Il n'avait rien dit de ça mais elle avait beaucoup d'imagination. Elle pouvait analyser chaque mot et détourner complètement leur sens. Camélia Clarke pouvait faire ce genre de choses sans problème.

« C’est pas juste ce que tu fais. April, elle est rigolote et je balade mes chats avec elle. Toi t’es mille fois plus que ça. Je sais même plus comment te le prouver, de toute façon j’aurais beau essayé j’y arriverais probablement pas, mais t’es plus. Tu devrais le savoir. Je peux pas te compenser, c'est ridicule. Même en le voulant j'y arriverais pas. Et je veux pas. » April. Camelote aurait préféré qu'ils ne reviennent pas sur ce sujet. Déjà parce qu'elle se sentait coupable vis-à-vis d'April parce que c'était une bonne copine à elle et on n'était pas méchante à ce point sur une bonne copine même si elle couchait avec votre meilleur ami pour qui vous aviez des sentiments très forts. Ne revenons pas sur ce sujet épineux, Camelote n'aurait qu'à parler de ce petit détail avec April lors de leur prochaine discussion et lui demander d'aller se trouver un autre joujou et le tour serait jouer. Le reste par contre lui redonna le sourire. Ce n'était pas un sourire éclatant mais ça commençait à le devenir. Ils se disaient un peu la même chose tous les deux. Oui, ils se disaient qu'ils s'adoraient d'une façon extrêmement maladroite mais ils se le disaient et ils en profitaient pour se dire qu'ils ne voulaient pas ne pas être le préféré de l'autre. Ils exprimaient leur crainte de se perdre mutuellement en n'utilisant pas vraiment la manière la plus fine possible mais comment le faire alors qu'ils exprimaient des sentiments forts ? Et le plus important il ne voulait pas compenser, il ne voulait pas la remplacer. N'était-ce pas à agréable à entendre ? Oh que si ! Ça lui faisait tellement plaisir. « Tu sais je t’ai jamais oublié ou quoique ce soit. C’est toujours mieux quand t’es dans le coin. J’ai juste pas réussi à le faire moi-même, mais je suis content que tu sois revenue. Je suis même plus que content, t’aurais dû voir comment j’ai couru quand Will m’a dit qu’il y avait une nouvelle garde-chasse et qu’il t’as décrit. Je t’ai tout de suite reconnu, tu imagines bien. » Son sourire s’agrandit alors. Il ne lui avait jamais raconté cette anecdote auparavant. Elle était vraiment flattée qu'il ait couru rien qu'en entendant sa description parce que ça aurait pu être quelqu'un d'autre. Oui ce n'était pas une évidence que ça soit elle même si Oli lui disait que pour lui, si c'était une évidence. Si avec ça, elle n'était pas convaincue d'être irremplaçable... « Ce que j’ai essayé de dire, qui est très mal ressorti, c’est que je veux pas que l’Ordre ou quoique ce soit passe avant. Et je voulais la certitude, je sais pas pourquoi j’en doutais, mais c’était le cas et maintenant je suis rassuré. » C'était aussi simple que ça ? Quel grand bêta lui aussi ! S'il lui avait dit tout de suite que c'était ça qu'il voulait savoir, elle lui aurait répondu tout de suite. En plus franchement il l'avait d'une manière cruelle et même s'il s'était excusé à présent pour ça et bien Camelote l'avait encore un peu sur le cœur.

Comme elle l'entendit rire,elle le regarda et put constater qu'il se frottait la joue. Peut-être qu'elle avait frappé un peu trop fort en fin de compte. « J’aurais bien aimé être rassuré plus délicatement mais j’imagine qu’on peut pas tout avoir. » Camelote rougit un peu. Aïe, elle lui avait fait mal. En même temps, certaines fois elle ne contrôlait pas sa force surtout quand elle était en colère. D'habitude, ce n'était jamais Oli qui était l'objet d'un tel accès de colère mais bon vu comment les choses avaient virées... De toute manière même si elle était un peu coupable de lui avoir fait du mal, elle n'était pas désolée ! Comme elle l'avait déjà dit, il avait agi comme un imbécile, ça méritait une baffe et bien dosée ! Au moins avec cette baffe (et ses paroles tout de même) il s'était excusé et surtout le plus important il était resté à ses côtés. « J’avais juste peur que tu changes de priorité. Alors encore une fois, pardon. » Si elle ne se trompait pas c'était la cinquième fois qu'il lui disait « pardon » et Camelote ne pouvait s'empêcher de jubiler intérieurement. Il était désolé, il le lui avait dit bien assez de fois pour qu'elle ne se méprenne pas. Elle était heureuse, elle était toujours sa préférée, il lui avait dit qu'elle rendait toujours sa vie meilleure. Quelle femme à se place ne tomberait pas sous le charme d'Oli Stocker ? Certes il avait pas mal de défauts mais elle n'était pas parfaite non plus. De toute manière à ses yeux, il était certes pas parfait mais elle était convaincue que c'était celui qu'il lui fallait. Elle saurait le rendre complètement heureux, c'était une certitude. Elle ferait disparaître les ombres sur son cœur, il lui apporterait l'amour et peut-être qu'il la dompterait un peu, contrôlerait un peu toute cette vivacité qu'elle avait en elle. Ils étaient faits pour se compléter, c'était presque une certitude.

Lorsqu'elle le vit ouvrir les bras et dire : « Câlin ? » Camelote n'hésita pas une seconde et ne se fit pas prier. Sans rien dire, elle se jeta sans ses bras sans pour autant que ça soit violent, non bien au contraire c'était tendre, aucun risque qu'elle ne lui fasse, qu'elle lui casse deux-trois côtes au passage. Non là, Camelote était aussi inoffensive qu'une petite mouche. Dans les bras d'Oli elle oubliait tout. Ce qui s'était passé avant était un souvenir lointain, le fait qu'ils aient été séparés pendant quelques mois n'avaient jamais existé. S'il avait su qu'un câlin était tout ce qu'il suffisait pour neutraliser la blondinette, il l'aurait sûrement fait avant, non ? Enfin bref revenons-en à cette étreinte elle-même. Camelote avait à présent fermé les yeux et se contentait de ne penser à rien envelopper dans l'odeur charmante d'Oli. Une odeur à la fois virile mais qui était fortement imbibée par l'odeur des « vieux » livres de la bibliothèque. Camelote la trouvait exquise. Elle pourrait passer une journée comme ça sans bouger. Oui une journée dans ses bras, elle pourrait le faire même si elle était légèrement hyperactive... Elle pouvait toujours bouger ses pieds pour soulager ses nerfs dans ce genre de situations, même bouger ses orteils suffiraient. A chaque problème, une solution. Cependant, et Camelote le savait bien, toute chose avait une fin, même les plus agréables, surtout les plus agréables en fait. Camelote se dégagea alots des bras d'Oli à contre cœur et lui dit comme en écho à ses dernières paroles. « On fait la paix ? » Une trêve, la cessation des combats c'est ce qu'elle voulait. Elle demandait qu'on signe le drapeau blanc, qu'on signe l'armistice, qu'on aille boire un coup pour que tout aille mieux. Bref tout ce qu'elle voulait maintenant qu'elle savait que son Oli était là, c'était de pouvoir passer du temps avec lui sans qu'ils ne se prennent la tête comme ça et c'est apparemment ce que voulait Oli aussi. « Excuse-moi pour April, j'aurais pas dû rejeter toute la faute sur elle. C'est juste que j'avais peur, j'étais un peu jalouse que tu la préfères à moi mais maintenant que je sais que c'est pas vrai, je te promet de pas m'emporter comme ça. En plus je l'aime bien, c'est mon amie. On parle comme ça de ses amies. » Elle fit une petite pause avant de rajouter. « Pour la claque, excuse-moi, mais j'étais en colère et j'ai pu contrôler, c'est parti tout seul. Ça va aller ? Tu sais je peux masser ou t'apporter de la glace si t'as besoin. » Sa dévotion était belle à voir. Oli qu'attends-tu pour lui sauter dessus ? C'est la femme idéale ou en tout cas TA femme idéale. Dépêche-toi, quelqu'un pourrait te la prendre, sans citer de nom ton meilleur ami *sifflote*. « On a agi comme de vrais gamins, hein ? On fait la paire tous les deux. » Elle laissa échapper un petit rire. Comme pour conclure, elle dit : « Désolé. »
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MessageSujet: Re: CAMOLI ∞ BIG BLACK BOOTS, LONG BLOND HAIR. (terminé)   CAMOLI ∞ BIG BLACK BOOTS, LONG BLOND HAIR. (terminé) EmptyMer 26 Déc - 14:02

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thinking about her, thinkin bout me, thinkin bout us, what we gonna be, open my eyes. it was only just a dream. only just a dream.

Oli fut plus que ravi de voir que Camelote n’avait pas eu un instant d’hésitation. Il avait demandé un câlin le plus timidement et gentiment possible, et elle lui avait sauté dans les bras avec un sourire. Il ne demandait rien de plus que ça. S’il pouvait commencer toutes ses journées avec un câlin de la blonde, peut-être qu’il apprécierait mieux la vie, parce que c’était un facteur de bonne humeur. Définitivement. Le bibliothécaire était d’autant plus heureux qu’il savait qu’il pouvait lui en demander quasiment autant qu’il voulait sans qu’elle ne refuse, puisqu’elle avait l’air d’apprécier autant que lui. Et c’était réciproque, il avait toujours envie d’être là pour entourer la jeune fille de ses bras. Le jeune homme perdit son fil de pensée dans les bras de Camelote, oubliant la dispute instantanément et serrant dans une douce étreinte la personne la plus chère qu’il avait au monde actuellement. Oh, il tenait à bien d’autres gens, comme Will par exemple, ou Sarah, ou même, plus qu’il n’aurait voulu vraiment l’avouer – surtout pas devant Camelote – April, mais Camelote restait une marche au-dessus. Elle représentait tellement pour Oli, plus qu’une meilleure amie. Elle était plus ou moins celle qui l’avait remis sur pied, celle qui n’avait pas hésité une seconde à lui parler un peu plus que pour lui demander s’il était intéressé ou pas. Leur relation n’était pas forcément partie sur des bonnes bases, vu qu’il était fiancé quand ils se sont connus bourrés à une fête, et pourtant c’était bien celle qui avait tenu le plus longtemps. Morgan aimait à penser que le moment où il était parti sans donner signe de vie après la séparation forcée avec Clove et le fait qu’il se soit fait éjecté de chez lui n’avait été qu’une petite pause, un passage à vide qui allait être comblé en trois discussions et deux sourires. Tout allait redevenir comme avant, les soucis de la vie quotidienne en moins puisqu’il n’était plus mangemort en patrouille ce qui n’était plus dangereux, et leur lieu de travail était soudainement plus près. Il ne manquait plus, vraiment, qu’Ash. Mais son métier l’empêchait de se poser, et il aurait fallu qu’il en change pour pouvoir profiter de la compagnie des deux comparses. Et ce n’était pas sûr que ça arrive un jour. D’un côté, Oli se sentait coupable d’avoir brisé le trio de cette manière, en plaquant tout d’un coup. D’un autre côté, en tenant la blonde dans ses bras et en posant son menton sur ses cheveux, appréciant le calme et leur relation fusionnelle, Morgan se sentait coupable d’autre chose : de ne pas vouloir qu’Ash revienne. S’il revenait, ils retrouveraient tous les trois leurs habitudes, et ça serait un nouveau départ plus qu’agréable, mais ça voudrait qu’il partager Camelote, voire plus. Le mangemort avait passé plusieurs longs mois, peut-être même une année à essayer tant bien que mal de caser les deux ensembles. De considérer comme sa petite sœur la blonde derrière le bar et de rassurer le Rafleur quand elle lui disait qu’elle le voyait comme son meilleur ami ou son frère. Que non, il y avait encore de l’espoir et que de toute façon il finirait par arriver à les mettre en couple. Au fond de lui, il savait très bien la vérité : ils ne seraient jamais tous les deux. Oli n’avait pas d’explication précise, il savait seulement que le Pritchett et la Clarke, ça n’était pas quelque chose qui arriveraient. Et quelque part il en était ravi. Il ne se serait pas cru psychologiquement capable d’être la troisième roue par rapport à Camelote. Vraiment pas. Sans compter le fait qu’il était tout bonnement impossible pour Oli et la blonde d’être ensemble à l’époque, le garçon étant marié : les aventures d’un soir, Clove en était aussi coupable que lui, mais une amante régulière ça passerait probablement beaucoup moins bien. Enfin bref : le bibliothécaire se sentait coupable de ne voir qu’un bilan mitigé à la venue hypothétique d’Ash, et il se demandait pourquoi il pensait à tout ça par rapport à Camelote. Probablement à cause du câlin pour enterrer la hache de guerre qui durait.

« On fait la paix ? » La voix de la garde-chasse fit immédiatement redescendre le garçon sur terre. Elle se retira de ses bras et il la laissa partir, penaud. Lui ça ne le dérangeait pas de rester comme ça encore un peu. « Excuse-moi pour April, j'aurais pas dû rejeter toute la faute sur elle. C'est juste que j'avais peur, j'étais un peu jalouse que tu la préfères à moi mais maintenant que je sais que c'est pas vrai, je te promet de pas m'emporter comme ça. En plus je l'aime bien, c'est mon amie. On parle comme ça de ses amies. » Le brun sourit et haussa les épaules. C’était comme avec Eros, un malentendu. Après tout, ils se préféraient l’un l’autre et voilà. Ce n’est pas comme s’ils étaient mariés. Pas encore. S’ils se mariaient un jour (quandilsserontmariés), à ce moment-là seulement le sujet ‘eros et april’ devraient être clair. Pour l’instant tout allait bien dans le meilleur des mondes. « Pour la claque, excuse-moi, mais j'étais en colère et j'ai pu contrôler, c'est parti tout seul. Ça va aller ? Tu sais je peux masser ou t'apporter de la glace si t'as besoin. » L’écossais ricana et fit un clin d'oeil lourd de sous-entendus. « Je peux jamais refuser un massage tu sais, surtout pas venant de toi. » Camelote leva les yeux au ciel, alors le bibliothécaire déposa un bisou sur sa joue. « Mais ça va, merci. Tant que tu recommences pas. » « On a agi comme de vrais gamins, hein ? On fait la paire tous les deux. » La garde-chasse ria, ce qui eut pour effet d’agrandir le sourire de Stoker. Il ne pouvait pas être plus d’accord. Pour terminer, elle le regarda un instant et prononça le simple mot « Désolée. » Le bibliothécaire soupira. « Irrécupérables, c’est fou. » Regardant le château d’un air distrait, Oli se demanda ce qu’ils pourraient faire pour s’occuper. Il était temps de penser à autre chose, de changer d’endroit, de bouger un peu. De toute façon, s’il ne prenait pas l’initiative Camelote aurait à tous les coups envie de faire des tours de lacs en courant pour se dégourdir les jambes, et il était hors de question qu’Oli fasse ça. Surtout qu’il serait incapable de lui refuser et qu’il se retrouverait à faire du jogging contre son gré un après-midi alors que ce n’était absolument pas prévu. Bref, non. Morgan eut une soudaine idée, ce qui arrivait trop peu souvent pour ne pas en profiter. « Hé, tu veux faire un truc cool ? » La blonde fronça les sourcils, se préparant probablement au pire. « Enfin, moi je trouve ça cool et j’ai besoin de compagnie, alors je me dis que tu pourrais peut-être m’aider. » « Raconte. » Le bibliothécaire sourit et se leva, tendant sa main pour qu’elle l’attrape. Il l’aida à se mettre sur ses pieds, et ne lâcha pas sa main, la tirant vers lui pour passer son bras autour de ses épaules. « Tu veux m’aider à dresser mes chats à ne pas manger ma souris ? » La blonde ria et le contempla un instant. « Quoi ? Je rigole pas, Fiki risque sa vie avec mes deux nouveaux trucs poilus qui se baladent dans l’appartement en piquant ma bouffe. J’ai besoin d’une pro. Et puis ça va être drôle. » Sans attendre de réponse, sachant toute façon que Clarke viendrait avec lui au moins pour se foutre gentiment de lui et de la manière dont il allait éduquer Jekyll et Hyde, Oli se mit en marche vers Poudlard, rapprochant la blonde contre lui pour atteindre sa tempe, où il déposa un baiser. « Tu m’avais vraiment, vraiment manqué. »

RP TERMINE.
TO BE CONTINUED…
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