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 (camoli) MY BABY SHOT ME DOWN.

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MessageSujet: (camoli) MY BABY SHOT ME DOWN.   (camoli) MY BABY SHOT ME DOWN. EmptyVen 1 Mar - 14:53

(camoli) MY BABY SHOT ME DOWN. Tumblr_m64scbOj2Z1rp62eq
I was a broken boy and you fixed me. thank you.

Ultio. Oli se releva en sursaut, transpirant, une douleur lancinante lui traversant la tête de part en part. Un dixième de seconde plus tard, Victoire était devant ses yeux et bougeait sa main devant ses pupilles. Il voyait flou. Il avait mal. L’infirmière lui attrapa l’épaule et le repoussa en arrière pour qu’il se rallonge. La douleur ne se calmait pas. Oli ouvrit la bouche, aucun son ne sortit. En fait, il n’y avait aucun son. Oli n’entendait strictement rien, à part le boom boom boom bruyant de son cœur dans ses tympans. Son cœur battait au niveau de ses temps, et chaque battement lui arrachait une grimace tellement il avait mal. Boom boom boom, ultio. Comme un petit rythme. Le bibliothécaire battit des paupières un instant, combattit pour les garder ouvertes et finit par abandonner et replonger dans un sommeil agité.

April qui levait sa baguette. Un décor assez flou, qui semblait familier. Les yeux d’April. Le regard qu’elle lui envoyait. Son incompréhension, et puis une seconde plus tard, le sort qui sortait de sa baguette pour le frapper. Sans aucune erreur possible. Ce sentiment confus de n’avoir aucune idée de ce qui est en train de se passer, et puis ce sentiment effacé par la douleur soudaine. Les pieds qui lâchent, le bruit de l’épaule qui cogne le sol froid. Le silence de la salle. Les cris. Comprendre que les cris, c’est les siens. Hurler. Sentir des pics à l’intérieur de son crâne. Sentir un liquide chaud couler sur son visage et dans son cou. Essayer d’ouvrir les yeux. Hurler encore plus fort. Entrouvrir les paupières. Voir tout noir. Entendre une voix. Croiser le regard d’April. Ne pas la reconnaître. Voir le bras se baisser. Fondu au noir, rideau.


Oli déglutit et ouvrit une énième fois les paupières. Il n’avait aucune idée de où il était, de l’heure, de son état, de comment il était arrivait là, de qui était là et de quand il pourrait repartir. C’était un beau mystère, qui demandait un travail de son cerveau qui était loin d’être possible maintenant tout de suite. Déjà qu’il était en train de batailler pour tenir ses yeux ouverts, répondre à toute ses questions allait être un brin compliqué. Morgan réalisa qu’il y avait une nette amélioration depuis la dernière fois qu’il avait ouvert les yeux. Déjà, il n’avait pas sursauté, ce qui avait évité un mouvement brusque qui lui avait renvoyé une douleur horrible à la tête. Ensuite, il entendait un peu plus ce qu’il se passait. Une voix lointaine l’appelait, mais il ne comprenait pas ce qu’elle disait. En bougeant d’un millimètre la tête, Oli laissa échapper un nouveau grognement. Ce fut Ted qui fit son apparition au-dessus du garçon ce coup-ci. Morgan eut juste le temps de voir le regard gêné du Lupin, et son petit sourire compatissant avant d’avaler de force un liquide qui lui donna l’impression qu’on venait de vider son crâne de toute pensée quelle qu’elle soit. Quelques secondes plus tard, il se rendormait.

Le rêve du garçon fut plus confus cette fois ci. Il y avait plusieurs personnes, il y avait April, bien évidemment, puisqu’elle ne semblait pas vouloir sortir de ses rêves – et ce n’était que le début – mais il y avait aussi Camelote. Elle levait aussi le bras, comme la professeur de soins des créatures magiques. Et elle avait un peu le même regard, et elle disait quelque chose, et Oli se recroquevillait un peu plus sur le sol. Ensuite, il se faisait soulever par il ne savait trop qui, cette personne réalisant très vite que le bibliothécaire ne tiendrait jamais sur ses jambes. Le reste était flou, il y avait des flash de Vanessa, chose qu’il n’avait pas eu depuis plusieurs longs mois et qu’il n’avait absolument pas manqué. Une marque des ténèbres, le sourire d’un jeune homme dont il avait oublié le nom, et de nouveau April. Et de nouveau Ultio. Encore la douleur. Et encore le réveil. Cette fois-ci, le brun se réveilla en larmes. Il mit deux minutes à lever son bras pour essuyer un œil, avant que Victoire s’approche doucement et passe une main dans ses cheveux, pour décoller plusieurs mèches de son front brulant. « Va. Vanessa. » Victoire sembla s’activer d’un seul coup. Morgan se rendit compte rapidement qu’il avait donc bien parlé, et que ce n’était pas juste son imagination. Les voix semblaient lointaines, mais il entendait. « Oli ? Oli ? C’est Victoire. Tout va bien, tout va bien. Tout va mieux. Tu vas aller mieux. » Le bibliothécaire eût un frisson et sentit une larme couler sur sa joue et glisser dans son cou, roulant sur sa peau. Il était terrorisé. Complètement terrorisé, et épuisé aussi. Pourtant, il aurait donné n’importe quoi pour ne plus avoir à fermer les yeux une fois dans sa vie. Chaque fois qu’il clignait, il voyait April, ou Vanessa, ou son ex-femme. Il entendait plusieurs voix différentes qui disaient plusieurs sorts différents. Et puis une voix un peu plus proche, celle de Ted ce coup-ci. « Il s’en sort ? » Hochement de tête de Victoire. « Il émerge. Mais c’est pas que le sort, à ce niveau-là. Il devait déjà faire une sorte de crise de panique avant qu’on l’ensorcèle, parce que là, il délire clairement. Je crois qu’il fait des cauchemars. » Oli tenta d’opiner du chef, tentative infructueuse. De toute façon, il n’y avait pas besoin de son acquiescement, Victoire et Ted avaient tous les deux biens compris. Tout le monde n’avait pas réagi aussi violemment au sortilège, et ce n’était pas que la torture qui avait amené Morgan dans un état pareil. C’était tout ce que ça lui rappelait, et tout ce à quoi il évitait de penser le reste du temps. Tout en bloc, ça faisait un genre de traumatisme pas très agréable.

Victoire lui tendit une potion à boire. Elle lui fit comprendre que c’était pour dormir, ce qui fit instantanément reculer le mangemort. Il fit non de la tête, refusant de dormir une nouvelle fois et de refaire les cauchemars qu’il venait de terminer. C’était suffisant une fois. En plus, ça faisait une éternité qu’il n’avait pas fait ce genre de rêve horrible, où il voyait un mélange de son ancien bourreau, du jour où il avait eu sa marque et de son ex-femme. C’était un mélange explosif. Oli recommençait à paniquer, il sentait que son rythme respiratoire accélérait tout seul, comme s’il craignait que Neil, ou Clove apparaissent d’un coup en face de lui. Victoire lui attrapa la main. Un bruit sourd se fit entendre un peu plus loin dans la pièce. Morgan sursauta et s’enfonça dans ses couvertures. Victoire lui attrapa le bras pour le calmer, et le força à regarder qui venait d’arriver. Deux jeunes filles étaient arrivées comme des furies. Grace et Camelote. Grace atteignit le lit la première, faisant un bisou sur le front du jeune homme et lui envoyant un long sourire au passage. Oli se détendit d’un coup, se rendant compte qu’il était monté comme un ressort depuis tout à l’heure. Camelote ne tarda pas à arriver non plus, attrapant sa main, les yeux tous rouges. Le bibliothécaire ne comprenait ni ne voyait pas tout, mais ça lui faisait plaisir que les deux filles soient là. Victoire lui tendit la potion pour qu’il s’endorme. « Pense à quelque chose d’agréable. » Oli se força à approcher sa bouche et avala d’un trait le liquide. Il referma sa main sur celle de Camelote, la serrant un peu plus fort avant de s’endormir. La dernière chose qu’il croisa avant de sombrer fut le regard des deux filles les plus chères qu’il avait au monde juste au-dessus de lui. Morgan ne fit pas de cauchemars cette fois-là. Il se réveilla bien après, de longues heures après. Son sommeil avait fini par être reposant. L’écossais ouvrit les yeux avec un soupir, s’attendant presque à ce que la douleur reprenne. Mais non, elle s’était considérablement atténuée, ce qui était une très bonne surprise. Oli bougea le bras, espérant que sa meilleure amie serait toujours dans le coin. Sans surprise, elle lui tenait la main, comme si elle n’avait pas bougé pendant tout ce temps.

Morgan toussa et se releva pour s’asseoir dans son lit. Il avait mal partout. Surtout à l’épaule. En y jetant un coup d’œil, il y vit un bandage, et se demanda s’il était le seul à s’être trouvé si longtemps à l’infirmerie après le passage du Lord à l’école, où s’il était juste très instable. Le soleil était en train de se coucher, Oli pouvait voir les teintes rosées du ciel par la fenêtre. Tournant la tête de l’autre côté, il sourit à Camelote. « Cam. » Dire le début de son prénom était comme une délivrance pour Morgan. C’était qu’elle était là, et si elle était là tout allait bien. Le bibliothécaire sentit une boule monter dans sa gorge, ainsi que les larmes revenir dans ses yeux. Et il avait beau essayé de se mordre la gencive pour ne pas se mettre à pleurer devant la blonde, le plus il essayait et le plus c’était dur. Finalement, il abandonna, et il laissa les larmes couler. Ce n’était pas la première fois qu’elle le voyait en train de pleurer de toute façon. Oli avait toujours été un brin pleurnichard. « Est-ce que ça va ? » La voix chevrotante de l’écossais était basse, mais compréhensible. La blonde lui fit un petit sourire, ce qui le soulagea énormément. Il avait l’impression d’un rêve réalisé. Il était sûr de l’avoir appelé pendant son sommeil, et en ouvrant les yeux, elle était là. Parfait. Ted fit son apparition dans le champ de vision du brun. « Will est passé tout à l’heure, il devrait revenir, mais là c’est l’heure du dîner. Camelote est restée pour te tenir compagnie, et moi je vais aller chercher à manger, et rejoindre Victoire qui est déjà en train de se nourrir. Je peux vous laisser tous les deux un moment ? De toute façon ça vous fera que du bien. » Avec un petit sourire, l’infirmier n’attendit pas de réelle réponse. Il avait bien compris qu’être tous seuls était juste pile poil ce que voulait les deux. La porte de l’infirmerie claqua doucement derrière le Lupin. Oli inspira un grand coup. « Je suis tellement content de te voir tu peux pas savoir à quel point. » Utilisant le peu de force qu’il avait, épuisé, il tira le bras de la blonde pour avoir un câlin. Elle se leva, forcée, du lit d’en face qu’elle avait rapproché pour s’asseoir et entoura le garçon de ses bras. Ils restèrent comme ça un petit instant avant que Morgan lève le bras pour passer sa main dans les cheveux blonds de la garde-chasse. « Je sais pas ce que j’ai fait. Pourquoi ils m’ont fait ça ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Ils t’ont rien fait j’espère ? Je me souviens de rien. Je me souviens d’April. » A cette pensée, Oli eut un petit frisson. En se rasseyant, Camélia bougea sa main. Morgan crut qu’elle l’enlevait, aussi il l’attrapa un peu plus fort, paniqué. « Pars pas. Pars pas. S’il te plait. » Baissant de plus en plus le ton de sa voix, se rendant compte à quel point il était en alerte et qu’il n’arrivait pas à se détendre, il décida de se taire et de rester sans bouger jusqu’à ce que ça passe. Parce que ça allait bien passer, non ?
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MessageSujet: Re: (camoli) MY BABY SHOT ME DOWN.   (camoli) MY BABY SHOT ME DOWN. EmptyDim 3 Mar - 3:44

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Lean on me when you're not strong

Tout était un cauchemar. Camélia avait l'impression qu'elle était plongée en plein chaos qu'il n'y avait aucun moyen de s'en sortir. Elle avait peur, elle était même terrifiée. Oui maintenant qu'elle n'était plus sous l'adrénaline de la torture imposée par Voldemort, elle se rendait parfaitement compte de la situation. Ça chauffait pour ses fesses ! Il soupçonnait un traître, elle allait subir un entretien, comment ferait-elle pour se sauver de cette mauvaise passe ? Elle ne se faisait pas de soucis pour April, elle s'en sortirait très bien, personne ne se douterait que c'était une espionne, un agent double alors qu'elle... elle ne pouvait pas changer sa personnalité et c'est cette personnalité si enjouée qui lui avait attiré des soupçons. Elle savait que certains membres du personnel n'hésiterait pas à la pointer du doigt. Les prochains jours voir semaines allaient être horribles. Qu'allait-elle subir ? Elle n'en n'avait pas la moindre idée mais ça ne serait pas joli c'était sûr vu la mise en bouche qu'ils avaient subi aujourd'hui... Camelote avait tué un élève aujourd'hui tout ça parce que ça avait amusé un membre du Ministère. Elle avait tué un pauvre élève innocent, bordel ! Elle se sentait sale, honteuse et tellement mal dans sa peau. Sa haine ne faisait qu'augmenter pour toutes ses personnes et leurs idéaux des plus horribles. Ils représentaient une honte à eux tous. Pourquoi fallait-il qu'ils leur imposent ? Des jours meilleurs viendraient, il fallait l'espérer sinon c'était la fin de tout. Elle devait se montrer forte, ne pas baisser les bras. Tout irait bien, tout irait parfaitement bien. Surtout qu'aujourd'hui elle devait déjà subir une épreuve...

Camélia courrait en direction de l'infirmerie, elle avait fait aussi vite qu'elle avait pu. Si ça n'avait tenu qu'à elle, elle aurait foncé à l'infirmerie dès la fin de ce spectacle morbide dans la Grande Salle mais malheureusement on les avait tous retenus, enfin tout ceux dont l'état le permettait. Camélia avait du se coltiner la surveillance de Seth Macnair, le mangemort qui l'avait déjà forcé à tuer un élève avec le sortilège de l'Imperium. Camélia ne le connaissait que peu mais elle le détestait déjà, il représentait tout ce qu'il haïssait. Pourtant il était beau garçon, semblait intelligent et même, sûrement que dans d'autres circonstances ils auraient pu s'entendre mais là vu les circonstances, jamais ! Elle le tuerait si elle voulait. Oh oui, la demoiselle n'était pas forcément pour l'usage de la violence mais là elle voulait bien renier ses principes sans problèmes pour s'occuper personnellement de Seth Macnair. Il l'encombrait au moment où elle avait le plus besoin de solitude pour retrouver la personne qu'elle aimait le plus au monde... Oli. Il avait été blessé, gravement blessé par April alors qu'elle était soumise au sortilège de l'Imperium par un dénommé McGregor. Elle ne connaissait que son nom mais elle réclamait déjà vengeance ! Pourquoi avait-il forcé April à torturer Oli ? C'était l'un des leurs !!! Quel monstre faisait cela ? Torturer les élèves ce n'était déjà pas assez ? Camélia ne comprenait, elle ne voyait pas où était l'intérêt dans le fait de torturer Oli. C'était du grand n'importe quoi, elle l'aurait bien crier à la Terre entière si elle l'avait pu car malheureusement elle ne pouvait pas se plaindre sous peine de se faire tuer. Mais ça la tuait à petit feu de l'intérieur ! Ne pas défendre la vie de son bien aimé, même s'il ne l'aimait pas, c'était un échec personnel, une cruelle limite et contraignante ! Bon certes une limite était par définition contraignante mais quand même. C'était d'Oli dont on parlait, Camelote était forcément extrêmement touchée. Grace lui emboîtait le pas alors qu'elle se ruait vers l'infirmerie. Arrivée devant la porte imposante de l'infirmerie, Camélia explosa limite la porte. Elle hésita à l'ouvrir à grand coup de pied dedans mais elle se retint sachant très bien que ça ne serait pas bien vu. La demoiselle Clarke qui aperçoit Ted se rue se lui et lui demande sur un ton peu agressif : « Où il est ? » Ce n'était pas qu'elle avait quelque chose contre lui mais elle allait craquer si elle ne voyait pas Oli immédiatement. Mais elle le vit avant que Ted ne lui réponde, en effet Grace s'était dépêchée de rejoindre un lit, celui sur lequel se trouvait l'assistant bibliothécaire. Camélia se dépêcha aussi de rejoindre son chevet manquant au passage de se casser la figure contre une table de nuit. Elle attrapa immédiatement sa main pour lui montrer qu'elle était là. Elle se doutait bien qu'elle devait être dans un état lamentable car elle n'avait pu retenir ses larmes mais qu'importe, elle ne participait pas à un défilé de mode. Victoire administra une potion à Oli qui le fit s'endormir mais elle put sentir qu'il resserra son étreinte autour de sa main. Elle ne le quitterait pas, elle veillerait sur lui jusqu'à son réveil, personne ne la délogerait d'ici. Que personne n'essaye !

Vu qu'OLi dormait, Camélia aurait pu lâcher sa main, il n'aurait pas vraiment senti la différence et elle pourrait ainsi se mettre plus à son aise mais elle ne pouvait se résigner à lâcher sa main. Lui tenir la main la rassurait, ça lui montrait qu'il était encore vivant. C'était sûrement bête mais elle craignait à tout moment qu'il ne défaille. Elle ne pourrait pas survivre s'il trépassait, non la vie ne valait pas la peine d'être vécue s'il n'était pas là. Elle avait besoin de lui dans sa vie. Elle sentie alors quelqu'un s'approchait d'elle, il s'agissait de Victoire. « Tu devrais aller te reposer Camélia. Ça a été une dure journée pour tout le monde, on veillera sur lui et je te promet qu'on te fera chercher lorsqu'il se réveillera. » Camélia ne prit même pas la peine de se retourner et répondit immédiatement. « Non, je reste. Je ne partirais pas d'ici. » Victoire dut comprendre qu'elle ne pourrait en aucun cas faire changer d'avis la garde chasse car elle n'ajouta rien. Quelques heures s'écoulèrent alors, Camélia ne compta pas vraiment. Il lui sembla qu'elle s'endormit un peu mais ça ne devait pas être très longtemps car lorsqu'elle regarda de nouveau Oli, il dormait encore. Là encore il était beau. C'était vrai même salement amoché, Camélia le trouvait irrésistible. Avait-elle un problème ? Était-elle trop accro ? Peut-être mais c'était comme ça, elle avait Oli dans la peau. La demoiselle fixa de nouveau Oli, il était pâle. Ça ne la rassurait absolument pas, peut-être avait-il besoin de savoir qu'elle était là pour guérir d'avantage ? C'était une vision très naïve des choses mais après tout ça ne pouvait pas lui faire de mal. Elle se pencha alors vers lui et déposa un baiser sur son front. Bah oui elle n'allait pas lui rouler une pelle quand même. Un baiser sur le front c'est ce dont il avait besoin, c'était amical, c'était très affectif, c'était tout eux. Juste avant de se rassoir, elle ne put s'empêcher de lui murmurer : « Ne fais pas une chose stupide comme mourir parce je suis là, je reste près de toi et... et... » Camélia se rassit. Elle était en train de l'engueuler alors qu'il était à l'agonie, tu parles d'une amie ! Elle était terrible. Elle ferait mieux de se taire tout simplement et d'attendre, en silence. Oui c'était bien le meilleur qu'elle pouvait faire.

Camélia allait tomber de sommeil lorsqu'elle sentit du mouvement près d'elle, c'était bien Oli qui se réveillait ! La joie qui se peignait sur le visage de la jeune femme était tout bonnement indescriptible. Elle souriait comme une idiote, elle avait l'impression que tout allait déjà mieux. « Cam. » Son sourire s’agrandit encore plus, enfin en tout cas si c'était possible. Il se mit à pleurer mais Camélia n'en n'avait rien à faire, il lui semblait qu'elle aussi, elle se mettait à pleurer. Franchement c'était le cadet de ses soucis qu'il puisse pleurer, le plus important c'est qu'il aille bien. « Est-ce que ça va ? » Camélia laissa échapper un petit rire qui n'était en rien moqueur c'est juste qu'il lui demandait si elle allait bien mais c'était plutôt elle qui devait lui poser la question. Il ne changerait jamais. « C'est plutôt à moi de te retourner la question. Tu... » Camélia n'eut pas le temps de finir car Ted était près d'eux et leur adressait la parole. « Will est passé tout à l’heure, il devrait revenir, mais là c’est l’heure du dîner. Camelote est restée pour te tenir compagnie, et moi je vais aller chercher à manger, et rejoindre Victoire qui est déjà en train de se nourrir. Je peux vous laisser tous les deux un moment ? De toute façon ça vous fera que du bien. » Ni Oli ni Camélia ne dit quelque chose dans un premier temps mais dans sa tête Camélia remerciait Ted de leur offrir un petit peu d'intimité. Ils pourraient parler tous les deux et c'est tout ce dont elle avait besoin, tout ce qu'elle demandait. Quand Ted fut en dehors de l'infirmerie, Camélia ouvrit la bouche pour déverser un flot de paroles mais Oli l'a pris de court : « Je suis tellement content de te voir tu peux pas savoir à quel point. » Elle aurait pu dire exactement les mêmes mots. Ils avaient peut-être une transmission de pensées. Oli lui tira alors le bras signe qu'il voulait qu'elle lui fasse un câlin. Il n'avait pas besoin de demander deux fois ! C'est évidemment avec bonheur qu'elle s'approcha pour lui faire un câlin. Être tout près de lui c'était ce qu'elle préférait, elle pourrait rester des heures comme ça même si elle était légèrement beaucoup hyperactive. Alors qu'elle le sentait tout près d'elle, elle était bien. C'était comme si le chaos qui pesait sur Poudlard était un peu loin, comme s'ils ne les touchaient pas. Mais tout ce n'était qu'une utopie, tôt ou tard ils se feraient rattraper par la terreur et c'est Oli, le premier qui l'évoqua. « Je sais pas ce que j’ai fait. Pourquoi ils m’ont fait ça ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Ils t’ont rien fait j’espère ? Je me souviens de rien. Je me souviens d’April. » A l'évocation de tout ce qui avait pu se produire dans la Grande Salle, Camélia eut un goût bizarre dans la bouche et un peu la nausée, elle n'était pas très bien. Ce n'était pas la faute d'April, elle le savait même si imaginer un seul instant la brune torturait Oli dégouttait au plus profond de son âme Camélia. De plus Oli lui avait demandé s'il lui avait fait quelque chose, elle repensa bien sûr à l'élève qu'elle avait tué et ça lui donnait envie de pleurer et elle se détestait d'avoir commis un acte si horrible. Elle voulut donc se rassoir pour ne pas perdre l'équilibre car elle se sentait déjà fébrile. Mais alors Oli lui serra un peu plus fort la main en ajoutant : « Pars pas. Pars pas. S’il te plait. » Camélia ne lui répondit pas qu'elle n'avait nullement l'attention de le quitter parce que c'était inutile, ce n'était pas la meilleure chose à faire pour l'instant. Non elle se rendit vraiment compte qu'elle devait être forte pour lui, être un soutien et non lui montrer une larve. Même si elle souffrait, il souffrait plus qu'elle, elle devait prendre soin de lui. Sa petite personne et ses sentiments passaient après pour le moment. Oui ce qui comptait en cet instant présent c'était Oli, c'était le remettre d'aplomb car ce qu'il avait subi était grave et lourd. Il ne pourrait pas s'en remettre seul, c'est pourquoi elle était là ! C'est donc le plus assuré et affectueux possible qu'elle lui dit : « Je suis là, je reste avec toi, je te le promet. » Elle releva alors sa main qu'elle avait toujours dans la sienne et déposa un baiser dessus pour renforcer cette promesse qu'elle lui faisait. C'était une promesse très solennelle et très sincère. Camélia ne jouait pas avec lui, jamais elle ne le ferait.

Elle savait qu'elle devait parler de ce qui s'était passé dans la Grande Salle mais elle se demandait comment rester calme alors qu'elle était révoltée ? Elle savait qu'elle pouvait librement avec Oli mais tout de même, elle n'allait pas s'énerver alors qu'il n'était pas en forme. Il n'y était pour rien lui, bien au contraire. « Je sais pas Oli ce qu'il s'est passé, je ne comprends pas pourquoi ils ont forcé April à s'en prendre à toi. Par Merlin, ne sommes-nous pas sensés être tous dans le même camp ? C'est comme ça qu'ils traitent leurs alliés ? » Elle s'arrêta, essayant de rester maître d'elle-même. « Moi non... ça va. » Elle avait montré une petite hésitation mais elle espérait qu'Oli ne chercherait pas à découvrir ce qu'elle signifiait. Elle allait bien, elle physiquement. « Mais toi ? Tu vas bien ? Où as-tu mal ? Est-ce que tu as besoin de quelque chose ? Comment est-ce que je peux t'aider ou te soulager ? Ça a du être tellement douloureux là-bas... » Camélia ferma les yeux brièvement. Elle ne voulait pas y penser mais elle devait bien. En tout cas elle ne put s'empêcher d'ajouter : « Mais maintenant c'est terminé, je suis là, tout ira bien. » Elle savait bien que sa présence ne changerait pas grand chose mais prononcer ses mots l’apaisait et elle espérait que ça serait de même pour Oli.
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MessageSujet: Re: (camoli) MY BABY SHOT ME DOWN.   (camoli) MY BABY SHOT ME DOWN. EmptyDim 17 Mar - 9:51

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we're not broken, just bent.

Oli regardait autour de lui, peinant à garder les yeux complètement ouverts. De temps en temps, ils les fermaient un peu plus longtemps que d’habitude, et il les rouvrait juste avant de s’endormir, ce qu’il refusait radicalement. Surtout depuis que sa Camelote était arrivée. Il lui avait demandé de ne pas partir, et il voulait profiter qu’elle soit là pour penser à autre chose. C’était la seule personne qu’il avait envie de voir à l’instant. Rien qu’à l’idée qu’elle puisse partir avant qu’il ne replonge malgré lui dans le sommeil, il avait un creux dans le ventre. Sa présence était plus que nécessaire, et il voulait lui dire à quel point il était heureux qu’elle soit là, content qu’elle lui tienne la main et soulagé de voir son visage, mais c’était bien trop fort comme sentiment pour qu’il le décrive dans sa tête : le prononcer était donc une toute autre histoire. « Je suis là, je reste avec toi, je te le promets. » La promesse de la blonde fut un immense soulagement pour le bibliothécaire. Il savait qu’elle tiendrait sa promesse, elle tenait toujours ses promesses. Ce qui touchait le plus le garçon était qu’il savait très bien qu’il ne méritait pas une amie comme ça, une amie qui restait n’importe quand du moment qu’il ouvrait la bouche pour le demander. Elle aurait pu lui dire qu’elle revenait, qu’elle allait chercher à manger, qu’elle ne pouvait pas rester longtemps, ce qui était tout à fait légitime compte tenu du fait qu’elle était assise à côté de l’épave qu’il était depuis longtemps, mais non. Elle restait avec lui et elle le promettait. C’était tout ce que voulait entendre le mangemort, qui se laissa glisser un tout petit peu dans son lit. Une chose de moins à se soucier, la présence de Camelote était maintenant validée. Oli tourna la tête vers sa meilleure amie, qui releva sa main et déposa un baiser sur sa peau. La douceur et la chaleur des lèvres de la garde-chasse contrastait avec le reste de l’état de son corps, qui était froid, et douloureux. La jeune fille finit par redéposer sa main, sans la lâcher mais en gardant une pression sur celle-ci. Morgan fit un faible sourire. Camelote avait l’air plongée dans ses pensées, et Oli pouvait voir d’ici qu’elle cherchait ses mots, sans savoir pourquoi. « Je sais pas Oli ce qu'il s'est passé, je ne comprends pas pourquoi ils ont forcé April à s'en prendre à toi. Par Merlin, ne sommes-nous pas sensés être tous dans le même camp ? C'est comme ça qu'ils traitent leurs alliés ? » Le bibliothécaire grimaça. D’un coup, il comprenait pourquoi elle cherchait ses mots. Elle ne voulait pas péter un câble dans l’infirmerie, surtout pas à ce sujet maintenant. Oli ne voulait pas en parler, finalement. Il savait ce qu’en pensait Camelote. Mais au final, il était plus heureux que ce soit lui allongé sur le lit en train de se retenir de pleurer à chaque mouvement à cause de la douleur que la blonde. Il ne l’aurait pas supporté, et il aurait détesté ne rien pouvoir faire pour arranger ce qui se passait. Non, c’était très bien comme ça.

« Moi non... ça va. » Le brun fronça les sourcils, notant l’hésitation dans sa voix, et le léger tremblement. Il savait qu’elle ne mentait pas – elle n’y arriverait pas, toute façon, il la connaissait trop bien, mais elle n’allait pas bien. Oli se demandait si c’était juste à cause de son état, ou si elle cachait quelque chose d’autre. Dans tous les cas, il voulait savoir. Avant qu’il ne puisse protester et rétorquer, elle le coupa en reprenant, changeant de sujet. Le changement indiqua clairement à Morgan qu’elle n’allait pas aussi bien qu’elle le clamait. Et il voulait qu’elle aille à merveille, elle ne devait pas s’inquiéter. Il serait bientôt remis sur pied. C’était juste passager. « Mais toi ? Tu vas bien ? Où as-tu mal ? Est-ce que tu as besoin de quelque chose ? Comment est-ce que je peux t'aider ou te soulager ? Ça a dû être tellement douloureux là-bas... » Oli fit la grimace. Dire qu’il allait bien serait un mensonge. Il avait mal partout, il avait juste besoin qu’elle reste là et c’était suffisant. Et oui, ça avait été très douloureux. Plus qu’il ne l’aurait pensé. Il n’avait pas réalisé à quel point ça faisait mal quand c’était lui qui lançait le sort. Les conséquences de ses actes paraissaient d’un coup bien différentes. Mais c’était il y a longtemps, et il fallait qu’il évite de penser à ça maintenant. Il n’avait pas besoin des fantômes du passé en plus de tout le reste. « Mais maintenant c'est terminé, je suis là, tout ira bien. » Oli contempla le beau visage de la blonde avec un sourire perdu. Si elle disait que c’était terminé et que ça irait bien, alors c’était terminé et ça irait bien. Le bibliothécaire ressemblait à un petit gamin qui était rassuré parce que sa mère lui disait. De toute façon, il croyait Camelote sur parole quoiqu’elle lui raconte, du moment qu’elle ne mentait pas ouvertement. Idée de mensonge qui lui rappela le début avorté de conversation quelques minutes plus tôt. Le jeune homme se força à se relever dans son lit. Il planta son regard dans les yeux de la blonde et fronça les sourcils. « T’es sûre que ça va ? Que ça va vraiment ? » Il y eut un petit silence, après quoi Oli fit un petit soupir. « En tout cas, faut pas que tu t’inquiètes pour moi. C’est toi qui l’as dit, ça va aller. Et je vais me soigner et dans deux jours je serais de retour avec une bouteille dans ton appartement. » Le souvenir de cette soirée élargit le sourire du garçon. Même s’il la jeune fille n’en avait pas un souvenir aussi joyeux que lui, puisqu’il n’avait pas particulièrement dit ce qu’elle attendait, lui trouvait que ça c’était bien passé, vu qu’il n’en avait aucune idée.

Oli tourna la tête de l’autre côté, regardant par la fenêtre. Il avait envie de sortir et de se balader dans le parc avec Camelote et Will et ses chats. Il avait envie de revenir en arrière et d’embrasser Vanessa avant qu’elle parte en France. Il avait envie de garder Camelote pour lui ou de la présenter à Ash pendant la soirée, et pas après. Cette pensée là était un peu confuse. Essayant d’arrêter d’être nostalgique, Morgan retourna la tête et fixa ses pieds sous la couette. « J’ai faim. T’as pas à manger ? Sinon j’attends que Ted et Victoire revienne. Ou je fouillerais dans les placards quand je serais sûr de tenir sur mes pieds. » Camelote devait aussi avoir faim, tout le monde devait être en train de manger dans la Grande Salle à cette heure-là. Oli privait la blonde de son repas du soir. Ca, et le fait qu’elle se tenait là quasiment sans bouger depuis trop longtemps pour Camélia Clarke. « Tu sais, maintenant que je sais que tu pars pas et que tu reviendras si je te demande, tu peux aller manger. » En baissant les yeux, Morgan réalisa qu’il se sentait un peu con de la forcer à rester dans le coin. « J’espère que je te bloque pas ailleurs, si t’as autre chose à faire te sens pas obligée de trainer là surtout ! Surtout si je finis par m’endormir. J’ai pas envie que tu t’ennuies. » Le son de la voix du mangemort diminua encore un peu. « Et me voir comme ça c’est un peu nul. » Morgan réalisa qu’elle n’avait peut-être personne d’autre de mieux à voir que lui. Sans vouloir être prétentieux, plus dans le sens que la dernière fois qu’elle voulait voir un autre gars, il l’avait jeté de son appart sans lui laisser la possibilité de dire bonjour. « Tu devrais te trouver un copain et m’empêcher de le jeter de chez toi. J’pourrais même t’aider. Parce que je suis vraie plaie quand même, et c’est dommage pour toi parce que tu mérites trop mieux. » Avec un petit sourire, Oli releva la tête et déplaça une mèche de cheveux de Camelote derrière son oreille. Il était déterminé à l’aider si elle voulait vraiment, elle ne pouvait pas rester seule toute sa vie. Et puis comme ça, ça permettrait de la forcer à comparer Ash et les autres mecs et de voir à quel point Ash > les autres. D’ailleurs, s’il y avait bien quelqu’un qui manquait de l’autre côté du lit c’était le mangemort. Si Camelote se mettait à le fréquenter, ils seraient toujours tous les trois. Oui, Oli n’abandonnait pas son objectif. Ash et Camelote, c’était meant to be.
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MessageSujet: Re: (camoli) MY BABY SHOT ME DOWN.   (camoli) MY BABY SHOT ME DOWN. EmptyDim 24 Mar - 11:07

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Lean on me when you're not strong

Il se mit à sourire. C'était un bon signe. Rien ne ravissait plus Camélia que de voir Oli sourire surtout si c'était du à elle. Elle avait l'impression d'être utile et qu'il l'aimait dans le sens où elle voudrait qu'il l'aime. C'était bien stupide parce qu'on pouvait sourire à quelqu'un sans forcément être amoureux de lui mais laissons ses espérances à Camelote car de la part d'Oli c'est tout ce qu'elle avait pour l'instant, ses espérances. Elle le vit alors se relever dans son Oli et ça n'avait pas l'air d'être un moment plaisir. Il aurait mieux fait de rester allongé, non parce que s'il se relevait à cause d'elle, Camelote se sentirait coupable. Elle souhaitait que jamais Oli ne souffre à cause d'elle. Elle ne réussissait pas forcément grand chose dans sa vie mais elle voulait tenir parole de ce côté-là. Jusqu'à présent, elle avait l'impression de pas trop mal s'en sortir. « T’es sûre que ça va ? Que ça va vraiment ? » Et voilà il l'avait cramé ! Elle n'avait pas su cacher son émotion et son trouble à repenser ce qui s'était passé dans la Grande Salle. Cet enfant... Elle lui avait pris la vie. Rien qu'en pensant à la famille de cet élève, elle avait envie de vomir. « En tout cas, faut pas que tu t’inquiètes pour moi. C’est toi qui l’as dit, ça va aller. Et je vais me soigner et dans deux jours je serais de retour avec une bouteille dans ton appartement. » Les phrases d'Oli la firent sourire parce qu'elle prenait toujours plaisir à le voir débarquer chez elle comme ça, sans prévenir. Cependant la dernière fois qu'il était venu avait été plutôt triste aux yeux de la demoiselle Clarke. Ils s'étaient embrassés ce qui l'avait comblé de bonheur avant qu'il ne réduise tous ses espoirs à néant. Elle ne souvenait pas de la conversation en détails, elle n'avait que des brides parce qu'ils avaient bien bu. Elle avait mis du temps à s'en remettre et elle n'était toujours pas remise d'ailleurs mais elle faisait bonne figure. Elle ne pouvait pas se permettre de perdre la face. Il n'était pas amoureux d'elle, tant pis, elle devait faire avec... Pour l'instant. Oh elle ne perdrait jamais l'espoir qu'il tombe follement amoureuse, elle allait continuer de faire tout en son pouvoir pour que ça arrive. Mais là il était blessé, sur son lit d'hôpital, elle ne pouvait pas jouer les tigresses mais peut-être qu'elle pouvait se permettre de faire les infirmières sexys. Mouais ils étaient quand même encore en état de choc, la psychiatre sexy ? Ouais non ça sonne pas trop mal et elle a pas des lunettes, c'est les lunettes qui font tout le côté sexy. Non mais ne riez pas, Camelote avait lu dans un magazine très sérieux, vous savez dans le genre de Sorcière Hebdo. Camélia était une femme avisée, au courant de l'actualité. Bon elle faisait futile mais plus sérieusement, Camélia suivait l'actualité rien que ne serait-ce pour avoir des idées de ce qui se passait. Elle faisait partie de l'Ordre, ce n'était pas des conneries.

« J’ai faim. T’as pas à manger ? Sinon j’attends que Ted et Victoire revienne. Ou je fouillerais dans les placards quand je serais sûr de tenir sur mes pieds. » Camélia se mit à fouiller dans ses poches mais ne trouva rien. Prise par l'émotion et dans l'inquiétude pour Oli, elle n'avait pas pensé à prendre de la nourriture. Elle se fit un mémo mental pour se souvenir que la prochaine fois, elle devrait prendre de la nourriture. Bon bien sûr elle espérait qu'il n'y aurait pas de prochaine fois mais il fallait toujours prévoir. D'un côté ça lui faisait des blessures des guerres et ça impressionnait les filles... Camélia était impressionnée mais il ferait limite n'importe quoi, Camélia trouverait ça fantastique ! Elle était sa fan numéro un, pourquoi ne voulait-il toujours pas l'épouser ? Camélia se plierait à ses volontés et serait toujours à ses petits soins, qu'avait-il besoin de plus ? « Tu sais, maintenant que je sais que tu pars pas et que tu reviendras si je te demande, tu peux aller manger. » Camelote le regarda, elle était une grande fille, elle pouvait très bien s'occuper d'elle toute seule. Elle ne ferait pas de bêtise, jamais. Non mais puis elle avait du rab niveau nourriture, elle pouvait sauter un repas. De toute manière ça ne serait pas la première fois que cella arriverait. « J’espère que je te bloque pas ailleurs, si t’as autre chose à faire te sens pas obligée de trainer là surtout ! Surtout si je finis par m’endormir. J’ai pas envie que tu t’ennuies. » Il était trop mignon à s'inquiéter comme ça pour elle. Où voulait-il qu'elle aille ? Sa place était au près de lui et puis si elle allait quelque part d'autre, elle ne ferait que s'inquiéter pour elle. Elle se demanderait toujours s'il a tout ce qu'il lui faut, si tout va bien. Oh non, elle préférait largement être là. De plus le regarder n'était jamais source d'ennuis pour elle mais bon elle ne pouvait pas lui dire ça comme ça sinon il la penserait un peu folle. Ce qu'elle était un peu d'un côté mais enfin c'était charmant chez elle. « Et me voir comme ça c’est un peu nul. » Il ne devait pas dire de telles choses ! Ce n'était pas vrai en plus, ce n'était pas nul de le voir comme ça. Il n'avait rien fait, il n'aurait pu rien faire de toute façon. C'est pourquoi Camélia lui répondit très spontanément : « Ne pas dit pas ça ! Jamais t'es nul ! » Bon il n'avait pas dit que lui était nul mais pour Camélia ça revenait au même. Non, non elle ne le laisserait pas se rabaissait. « Tu devrais te trouver un copain et m’empêcher de le jeter de chez toi. J’pourrais même t’aider. Parce que je suis vraie plaie quand même, et c’est dommage pour toi parce que tu mérites trop mieux. » MAIS C'EST TOI QU'ELLE VEUT PATATE ! Camélia avait envie de lui crier qu'il pouvait l'aider en devenant son copain. Oui c'était pas plus compliqué que ça mais elle ne pouvait pas lui dire vu qu'il ne voulait pas d'elle. Elle ne voulait pas susciter sa pitié, oh non c'était pire que l'indifférence, la pitié à ses yeux. Et des fois on dit des conneries et on ne sait pas pourquoi mais aujourd'hui c'était le tour de Camélia... « Ne t'inquiète pas pour moi. Puisque tu abordes le sujet... J'ai pas encore eu le temps de t'en parler mais j'ai trouvé quelqu'un, enfin on sort ensemble. On s'est vu deux, trois fois mais je pense que ça peut vraiment marcher. » Et oui la demoiselle se mit à mentir.

Pourquoi se mettait-elle à mentir ? Pour ne pas à avoir à aborder le sujet pendant de longues minutes ? Peut-être. Pour le rendre jaloux ? Absolument. Elle n'avait pas encore testé cette technique, il fallait bien essayer. Bon c'est vrai qu'elle avait quelques remords parce qu'il était blessé et que ce n'était pas vraiment très sympathique quand on y pensait. Mais bon elle en avait marre d'être seule à l'attendre ! Elle espérait bien qu'il lui passe la corde au coup avant ses quarante ans ! Oh et elle voulait tellement porter un petit Stocker avant d'être ménopausée, elle n'avait pas de temps à perdre, vous voyez bien ! Enfin elle se dit que quitte à mentir, autant mentir à fond et rendre ça le plus réel possible. « Il travaille à Ste Mangouste en tant que médicomage. Ça m'a tout de suite touchée, tu sais qu'il soigne les gens. Il était tellement passionné par son métier, c'est comme moi ! Oh d'ailleurs, tu sais quoi ? Il adore les animaux ! Tu nous aurais vu aux Trois Balais, comparer toutes nos connaissances dans la matière. Il m'a promis une ballade en forêt la prochaine fois. » Ne saviez-vous pas que Camélia avait une imagination débordante ? Non et bien, vous le savez maintenant. Elle espérait vraiment susciter la jalousie chez lui sinon elle serait vraiment désespérée. Un pot de glace l'attendait au frais sinon. « C'est très gentil à toi de t'inquiéter pour moi mais je suis une grande fille ! Je suis la garde-chasse après tout, j'ai peur de rien. Il m'arrive d'être amenée à faire des rondes dans la forêt interdite de nuit. Quand t'as fait ça, tu peux tout faire. » Camélia sourit. Pour elle, la forêt interdite était juste une partie de plaisir mais c'était loin d'être le cas pour tout le monde. Ça lui apportait l'avantage non négligeable de connaître la forêt mieux que n'importe qui. Elle avait utilisé bien des fois cet avantage et si jamais un jour elle avait des ennuis, elle pourrait s'y cacher ou fuir par ce côté-là... Mais enfin n'imaginons pas le pire, il n'y avait pas de raisons que ça arrive.
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MessageSujet: Re: (camoli) MY BABY SHOT ME DOWN.   (camoli) MY BABY SHOT ME DOWN. EmptyDim 7 Avr - 6:03

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revenge is sweet. it's the aftertaste that's bitter.

En proposant à la jeune blonde de se trouver un petit ami, Oli n’avait pas réfléchi à la tournure que pourrait prendre la conversation. Bien évidemment, il savait bien que Camelote n’allait pas poireauter en robe de princesse en attendant qu’Ash ne vienne frapper à sa porte ou que Morgan se décide à voir les choses en face, mais de là à ce qu’elle se trouve un vrai petit ami, un que le bibliothécaire n’avait pas eu le temps de virer de chez elle à coup de remarques malpolies. Le brun avait mal à la tête depuis le début de la matinée, et apparemment, Camélia avait trouvé le remède magique. Maintenant, il avait mal au cœur. Bravo, c’est malin. J’ai pas encore eu le temps de t’en parler. Le garçon avait un petit rictus qui se voulait être un sourire style ‘cool pour toi poulette’ et qui ressemblait plus à un ‘il tient à sa vie ce couillon ou ?’, ce qui était un peu un échec. Au cas où, il ferait passer son évident mécontentement et son air dépité pour la douleur et pas les paroles de sa meilleure amie. Je pense que ça peut vraiment marcher. Oli avait instantanément envie de répondre que non, ça ne marcherait pas, parce que lui il ferait tout pour se mettre en travers de cette belle histoire qui commençait. Non et puis quoi encore ? La prochaine annonce ‘qu’elle n’avait pas eu le temps de lui dire’ ça serait un mariage ? Qu’elle avait un enfant ? Peut-être qu’ils étaient déjà fiancés, après tout, puisque Miss Clarke semblait avoir perdu tout sens de ses priorités. La blonde commençait à ouvrir la bouche pour reprendre le sujet. Oli avait envie de la couper pour lui crier BLABLABLA, mais il n’avait tristement plus cinq ans, aussi il était obligé de l’écouter comme si de rien n’était. L’écossais boudait, et elle allait le remarquer bien vite. Evidemment, elle le connaissait par cœur et ce n’était pas comme s’il était possible qu’il lui cache quelque chose.

« Il travaille à Ste Mangouste en tant que médicomage. Ça m'a tout de suite touchée, tu sais qu'il soigne les gens. Il était tellement passionné par son métier, c'est comme moi ! Oh d'ailleurs, tu sais quoi ? Il adore les animaux ! Tu nous aurais vu aux Trois Balais, comparer toutes nos connaissances dans la matière. Il m'a promis une balade en forêt la prochaine fois. » Plus elle faisait des éloges de monsieur, plus Oli lui trouvait déjà des défauts impardonnables. Et plus il se sentait con parce qu’il ne faisait pas la compétition. Après tout, il soignait des bouquins au mieux, quand les deuxièmes années les avaient abîmés. Il était mal placé pour dire qu’il se souciait de la vie et du sort des autres gens. Oli avait tendance à courir dans l’autre sens quand il voyait du sang ou un corps inanimé. Le seul point commun qu’il semblait avoir avec cette personne douteuse était le fait qu’il aimait bien les animaux. Bon, Oli aimait bien ses chats, mais c’était déjà un pas en avant vers le reste de la jungle. La balade en forêt fit ricaner silencieusement Morgan. Le garçon semblait niais. Une balade en forêt. Qui aimait les balades en forêt ? Marcher dans la boue, dans l’herbe humide, avoir peur de tout ce qui bouge, plus voir le soleil, se perdre et avoir faim. Ah ben si, Camélia aimait bien les balades en forêt. Oli se rendit compte qu’il ne partageait pas vraiment le style de vie de sa meilleure amie. C’était peut-être pour ça qu’elle cherchait ailleurs. « C'est très gentil à toi de t'inquiéter pour moi mais je suis une grande fille ! Je suis la garde-chasse après tout, j'ai peur de rien. Il m'arrive d'être amené à faire des rondes dans la forêt interdite de nuit. Quand t'as fait ça, tu peux tout faire. »

D’un coup, Morgan ne se sentait plus d’humeur à s’inquiéter pour la blonde. C’était vrai, elle était une grande fille, donc c’était bon, tout allait bien dans sa vie. L’inverse, c’était Oli, qui ne savait même pas s’il arriverait à se lever du lit dans lequel il était allongé comme une merde parce qu’il avait trop mal partout. Il n’avait pas de fille en vue, et rien que l’idée le faisait rire tellement c’était ridicule que lui trouve quelqu’un qui le supporte et lui conviendrait. Camelote était le genre de fille qu'Oli aurait pu épouser, comme Vanessa, mais bon. Camelote était avec un bouseux et promis à son meilleur ami. C'était un peu confus comme situation. Camelote était contente de son métier, Morgan avait envie de brûler – une deuxième fois – la bibliothèque pour ne plus être obligé d’y passer ses journées. Bref, un topo sur sa vie pas particulièrement attirant. « Ben c’est cool. » Il y eut un long silence. N’importe qui aurait pu dire que Morgan n’en pensait pas un mot. Camelote lui sourit comme si de rien n’était. Le mangemort était en train de réfléchir à tout ce qui était calme et reposant pour ne pas péter un câble et s’énerver sur la blonde. Après un petit moment de réflexion, il se rendit compte qu’il ne saurait même pas sur quoi s’énerver. Elle vivait sa vie, elle avançait, et c’était bien. Oli l’avait même encouragé. Mais maintenant que c’était le cas, c’était carrément moins drôle. Avec une moue dubitative, le bibliothécaire toussota et reprit. « Ouais super cool. Tu me le présenteras. » Un autre court moment de silence passa, laissant une impression de flottement à la fin de la phrase d’Oli. Comme s’il n’avait pas terminé ce qu’il voulait dire, que ce n’était pas tout à fait sa pensée finale. Et ce n’était pas le cas. En se tournant d’un coup douloureusement vers la blonde et en lâchant soudainement sa main, Morgan reprit.

« Tu sais, moi aussi j’aime bien les animaux, et si je fais un effort je veux bien aller faire une balade avec toi même si je déteste ça. » Oli cherchait le but de ses paroles, mais il n’arrivait pas vraiment à trouver ce qu’il voulait dire. Il évitait le regard de la blonde, sachant très bien que l’engueuler parce qu’elle avait trouvé un mec n’était pas la réaction qu’on attendait de son meilleur ami. « Mais bon il a l’air tellement bien que j’imagine t’as pas besoin de me forcer. Après tout lui il aime bien la forêt donc t’as raison tu devrais m’abandonner pour aller avec lui. » Bon, elle n’avait en aucun cas dit qu’elle l’abandonnerait, mais c’était le premier sentiment qui était venu. C’était vrai : d’abord elle resterait avec Oli et l’autre, et puis après Oli passerait au second plan – ce qui n’était pas censé arriver, jamais. C’était quelque chose qui serait progressif, Oli le savait pertinemment, il l’avait déjà vécu. « En fait tu sais quoi, j’veux même pas que tu me le présentes parce qu’il m’intéresse pas, il a l’air nul. » Si Morgan voulait cacher son amertume quand elle avait commencé à parler, c’était un peu raté. « C’est vrai, si ça avait été Ash ça aurait été cool parce que vous m’aimez bien tous les deux, mais lui il m’aimera pas parce que je serais insupportable avec lui, et tu vas devoir choisir et c’est lui que tu vas aimer le plus et ça sera une personne de plus qui m’abandonne pour quelqu’un d’autre et même venant de toi c’est NUL. » Oli parlait très fort. Il ne levait même pas les yeux vers la blonde, et une petite voix dans sa tête lui disait ferme ta gueule à répétition, et il l’ignorait à répétition. « C’est fou ça, je sais même pas pourquoi ça m’énerve parce que c’est normal, fallait bien que ça arrive. Laisse moi digérer l’info que tu n’as pas trouvé important de me dire avant et après je me calmerais. » Si Camélia espérait que Stoker se taise maintenant et rumine tout seul, elle se trompait. Il avait encore pleins de choses à dire et il en retenait la moitié, ce qui lui demandait un effort surhumain. Après tout, le nombre de fois où on lui avait dit qu’il y avait une différence entre honnêteté et méchanceté gratuite l’avait fait un peu réfléchir. « Parce que ouais, tu l’as rencontré et tu m’as rien dis ? Tu attends quoi pour m’en parler, le mariage ? Que tu sois enceinte de jumeaux ? Ahah, c’est qui le parrain ? Certainement pas moi j’imagine, vu que tu me laisses hors de tous tes projets avec d’autres gens. »

Le souvenir d’une discussion similaire avec Vanessa quand il était plus jeune refit surface dans la tête du garçon. La discussion s’était terminée sur une Vanessa bouche bée, qui ne s’attendait absolument pas à une réaction pareille. Elle venait d’annoncer à Oli qu’elle avait trouvé un petit ami en France, et il lui avait juste crié dessus sans lui laisser la possibilité de répondre, et puis ensuite il était parti en boudant. Au final, le lendemain, elle lui avait fait un câlin et c’était un peu passé, mais le fait de n’avoir pas pu avouer ce qu’il voulait vraiment dire à la blonde l’avait laissé un peu traumatisé de ce genre de situation. Il s’en était toujours voulu de ne pas avoir réagi plus vite, et de ne pas avoir avoué ce qu’il avait sur le cœur quand il en avait le temps : ça aurait pu tout changer, mais non, il avait eu trop peur pour dire quoique ce soit d’autre que il est sûrement bien mieux que moi de toute façon alors hésite pas à abandonner ton meilleur ami. Et ça c’était bien passé comme prévu : Vanessa avait petit à petit réduit le nombre de lettres qu’elle envoyait au brun, et puis le nombre de visite qu’elle lui faisait, et l’intérêt qu’elle lui portait, etc etc. Au final, c’était Joshua joshua joshua. Oli ferma les yeux un instant. « Ouh, j’aime pas revivre cette scène. » Sans se soucier du fait que Camelote ne savait probablement pas de quoi il parlait et à quoi il faisait référence, il se força à bouger ses jambes pour les faire glisser contre le lit, faisant finalement face à la garde-chasse d’un air mi colérique, mi déterminé. « J’espère qu’il embrasse aussi mieux que moi, et puis tu me raconteras comment il est au lit tant que t’y es, puisque tu prévois de me remplacer. Parce que je sais, ça commence par une balade en forêt et après ça termine par vivre dans la même maison mais C’EST MOI QUI PREND LA PLACE A GAUCHE DANS TON GRAND LIT CA A TOUJOURS ETE MOI IL A PAS LE DROIT. » Réalisant qu’il criait, Oli toussota à nouveau et baissa la voix. « Faut que je t’épouse en fait, c’est ça ? Pour rester ton préféré et pour pas que tu partes avec quelqu’un d’autre ? Non parce que demande vas-y, de toute façon les prétendantes se poussent pas de mon côté alors on a qu’à faire ça, je me force à faire une balade avec toi en forêt et en contre partie tu m’épouses comme ça j’aurais le côté gauche du lit pour toujours et tout ira bien. » Dans le feu de l’action, le problème Ash avait bien disparu, mais ça, Oli l’avait complètement oublié. Comme quoi, les priorités.
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MessageSujet: Re: (camoli) MY BABY SHOT ME DOWN.   (camoli) MY BABY SHOT ME DOWN. EmptyVen 19 Avr - 12:38

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SHIT SHIT SHIT

Mentir c'était mal, c'était contre la morale. Oui mais force de constater que mentir était nécessaire dans certaines situations. Cette situation était une situation de crise, la belle blonde avait donc besoin de mentir... CQFD (C'est ce qu'il fallait démontrer) Elle se donnait juste de quoi légitimer le fait qu'elle mente parce qu'objectivement, rien ne faisait qu'elle doive mentir. À part bien sûr le fait qu'elle était désespérée, complètement raide dingue d'amour et que bien sûr ça vous faisait faire un peu tout mais surtout n'importe quoi. Oh et puis de toute façon vu que c'était une femme, elle pouvait mettre ça sur le compte des hormones. Hormones pour une femme c'était un peu un mot magique. On pouvait le sortir pour n'importe quoi et ça refroidissait un mec. Il disait plus rien et en général abandonnait la partie. Conseil mesdemoiselles, n'oubliez jamais ce petit mot magique. « Ben c’est cool. » MALAISE. En français, ça signifie silence, grand blanc. Bon bah le contact était facile comme ça. Non franchement il n'y avait rien à dire, ils allaient beaucoup causé ensemble. La demoiselle soupçonna tout de même qu'Oli n'était pas sincère. Non ça avait à tout l'air d'un mensonge ce qui lui avait dit comme s'il trouvait pas ça cool. Enfin pendrait-il conscience de tout l'amour qu'il lui porte ? Finalement mentir c'était peut-être la solution à tous ses problèmes. Enfin il ne fallait pas non plus qu'elle s'emballe de trop, elle pourrait être déçue... Surtout que c'était l'un de ses problèmes majeurs, le fait de trop s'emballer alors fallait vraiment qu'elle redescende d'un étage. « Ouais super cool. Tu me le présenteras. » D'accord enfin Camélia ne savait pas vraiment s'il avait fini, elle était pendue à ses lèvres. Qu'allait-il dire ? Ah elle ne tenait plus, elle avait besoin qu'il précise le fond de sa pensée. Bon sang pourquoi fallait-il qu'il soit toujours ambiguë ? La jeune femme n'y comprenait rien. Qu'il s'explique ou elle rapplique... Oui non ça veut rien dire c'était pour la rime. Enfin il se décida car il se retourna subitement vers elle et lui lâcha la main. « Tu sais, moi aussi j’aime bien les animaux, et si je fais un effort je veux bien aller faire une balade avec toi même si je déteste ça. » Qu'est-ce que ça voulait dire ça ? Non parce qu'elle n'était pas bête, elle comprenait bien ce que voulait dire ce qu'il venait de prononcer mais elle se doutait qu'il y avait un sens caché. Encore une fois il faisait quelque chose d'ambiguë. Pourquoi faire simple quand on pouvait faire compliquer ? C'est évidemment ça qui rendait tout croustillant.

Le pire c'est qu'il ne la regardait pas donc elle ne pouvait même pas tenter de lire la vérité dans ses yeux. Parce qu'en général, elle arrivait à mieux le cerner quand elle le regardait. Elle aimait croire qu'elle était la personne qui le connaissait le mieux même si ce n'était sûrement pas vrai. Oui Ash devait avoir pris de l'avance sur elle et puis même, Oli regorgeait de secrets que Camelote n'avait pas encore percés. Elle n'abandonnerait pas, elle voulait tout connaître de lui et qu'enfin il soit sien. « Mais bon il a l’air tellement bien que j’imagine t’as pas besoin de me forcer. Après tout lui il aime bien la forêt donc t’as raison tu devrais m’abandonner pour aller avec lui. » Camélia se mordilla la lèvre. Ce n'était pas gentil ce qu'il lui faisait là. Une véritable crise de jalousie ! Bon d'un côté ça ravissait la jeune femme puisque ça traduisait la peur de la perdre mais d'un autre côté il interprétait comme il voulait ce qu'elle avait dit. Elle avait jamais parlé de l'abandonner, jamais elle le mettrait de côté. S'il voulait bien voir, il verrait qu'elle voulait au contraire être avec lui toutes les minutes qui composaient sa vie. Mais non lui, il restait insensible à ses cris du cœur comme s'il voulait qu'elle soit à lui mais sans s'impliquer. C'était monstrueux comme attitude mais il ne le faisait pas exprès alors comment pourrait-elle l'en tenir responsable ? Elle pourrait mais elle serait obligée d'être fâchée contre lui et ne pas lui parler hors ça lui était impossible, tout simplement. Elle était faible, trop faible. « En fait tu sais quoi, j’veux même pas que tu me le présentes parce qu’il m’intéresse pas, il a l’air nul. » Et voilà il se comportait tel un parfait crétin et comme un gamin. Non mais c'était quoi cette réaction ? Elle était énervée littéralement alors que le petit copain était imaginaire. Il faut le rappeler parce que là ça prenait des proportions dérisoires. Ils allaient finir par se taper dessus si ça continuait alors qu'ils voulaient juste la même chose : ne pas perdre l'autre... et avoir une bague et un bébé dans le ventre avant cinq ans pour Camélia mais c'était des souhaits raisonnables et tout à fait réalisables (a). [colo=sienna]« C’est vrai, si ça avait été Ash ça aurait été cool parce que vous m’aimez bien tous les deux, mais lui il m’aimera pas parce que je serais insupportable avec lui, et tu vas devoir choisir et c’est lui que tu vas aimer le plus et ça sera une personne de plus qui m’abandonne pour quelqu’un d’autre et même venant de toi c’est NUL. »[/color] Ce fut plus fort qu'elle : « Arrête avec Ash ! Il a rien à voir avec le sujet !! » Sans s'en rendre compte, ils avaient élevés la voix tous les deux. Ils allaient finir par faire trembler les murs du château. Pourtant tout portait à croire que les choses n'allaient pas s'arrêter là. « C’est fou ça, je sais même pas pourquoi ça m’énerve parce que c’est normal, fallait bien que ça arrive. Laisse moi digérer l’info que tu n’as pas trouvé important de me dire avant et après je me calmerais. » Maintenant tout était de sa faute, bah tiens ! C'était elle la gourdasse de meilleure amie qu'il devait se trimballer, c'est ça ? Celle qui ne lui disait pas les choses. Pour rappel et information, qui avait déserté l'autre ? C'était lui et pas elle alors les leçons sur l'amitié, il pouvait se les garder, il était vraiment mal placé pour en faire.

Plus la colère montait chez Oli, en même temps que son ton d'ailleurs et plus Camelote s'énervait aussi. Ça allait mal finir tout ça, c'était sûr. Leur amitié n'en ressortirait pas intacte c'était quasiment sûr. « Parce que ouais, tu l’as rencontré et tu m’as rien dis ? Tu attends quoi pour m’en parler, le mariage ? Que tu sois enceinte de jumeaux ? Ahah, c’est qui le parrain ? Certainement pas moi j’imagine, vu que tu me laisses hors de tous tes projets avec d’autres gens. » Il lui faisait vraiment du mal en disant cela. Il ne devait pas s'en rendre compte mais c'était un véritable poignard dans le cœur. Comment pouvait-il être si dur avec elle alors que les choses n'étaient pas aussi grave ? Surtout que c'était des mensonges. En plus si elle avait des enfants, elle ne voudrait pas qu'Oli soit le parrain, non elle voudrait qu'il soit le père et ce n'était pas faute de l'avoir pensé. Elle aurait voulu lui crier d'arrêter, de se taire avant qu'il ne dépasse les limites mais Camelote ne put le faire, non. Elle n'arrivait pas c'est comme si d'un côté elle avait besoin d'entendre tout ce qu'il pensait. Elle avait besoin au fond que tout soit clarifier entre eux. « Ouh, j’aime pas revivre cette scène. » Quoi ? Comment ça ? On pouvait pas dire que ça, ça aidait à clarifier ce qui se passait entre eux, non bien au contraire. « J’espère qu’il embrasse aussi mieux que moi, et puis tu me raconteras comment il est au lit tant que t’y es, puisque tu prévois de me remplacer. Parce que je sais, ça commence par une balade en forêt et après ça termine par vivre dans la même maison mais C’EST MOI QUI PREND LA PLACE A GAUCHE DANS TON GRAND LIT CA A TOUJOURS ETE MOI IL A PAS LE DROIT. » Elle était sur le cul, c'était tout. Est-ce que c'était sa manière à lui de lui dire qu'il l'aimait ? Non parce que ça y ressemblait. Il criait et lui parler de baiser et de place dans un lit mais elle, elle voulait y voir amour éternel, relation épique, destins liés. (Oui si vous n'aviez pas remarqué, Camélia était une grande romantique). Il ne manquait plus qu'il lui dise de le choisir lui à la place de l'autre et elle lui sautait dessus. Ils s'embrassaient comme des fous et après vous savez, ils feraient des choses censurées... Oli reprit alors la parole mais beaucoup moins fort. « Faut que je t’épouse en fait, c’est ça ? Pour rester ton préféré et pour pas que tu partes avec quelqu’un d’autre ? Non parce que demande vas-y, de toute façon les prétendantes se poussent pas de mon côté alors on a qu’à faire ça, je me force à faire une balade avec toi en forêt et en contre partie tu m’épouses comme ça j’aurais le côté gauche du lit pour toujours et tout ira bien. » C'était pire que tout ce qu'il avait pu dire, pire que tout. Il aurait mieux fait de se taire, de s'arrêter avant cette dernière prise de parole parce qu'il venait de faire plus de ravages qu'il n'avait pu en faire depuis qu'ils se connaissaient. Elle avait pu supporter le fait qu'il ne l'aime pas (dans l'immédiat), qu'il veuille la marier avec Ash mais là qu'il lui demande de l'épouser juste pour la garder mais pas en lui disant qu'il l'aimait, c'était horrible. Non mais sérieusement, c'était pire que l'indifférence !

Elle ne savait même plus quoi dire et quoi faire tellement elle était blessée. Elle avait envie de pleurer mais en même temps elle ne voulait pas s'abaisser à ça, elle voulait faire l'indifférence mais c'était dur. Pourquoi la touchait-il temps quand elle avait l'impression de n'avoir aucun effet sur lui ? La vie était cruelle, il était cruel ! Il avait marqué un grand coup aujourd'hui mais peut-être que le coup était trop fort même pour elle, même pour lui. « Tu te rends compte de ce que tu viens de dire ? C'est quoi ça ? Tu veux m'épouser par défaut parce que mon lit et confortable et parce que t'as pas de meilleures propositions ? MAIS VAS TE FAIRE FOUTRE OLI ! VAS TE FAIRE FOUTRE ! Tu crois quoi ? Que moi j'ai pas le droit d'avoir un mari qui m'aura épouser parce qu'il m'aime ? Je dois me contenter de toi qui s'intéresse à moi juste pour le côté gauche de mon lit ? T'es un salaud Oli, un beau salaud. » Un salaud qu'elle aimait comme une dingue mais un salaud quand même. « Et tu veux savoir ? Non j'ai pas de copain, j'ai tout inventé et tu sais pourquoi j'ai fait ça ? Parce que j'en ai marre de courir après quelqu'un qui m'aime pas et qu'on me case sans me demander mon avis. Tu crois que c'est déjà pas assez dur de subir ça au quotidien ? Et toi tu m'enfonces encore plus en te plaignant juste que je t'accorderais plus assez d'attention. C'est tout ce qui compte alors pour toi ? Que je reste à côté de toi, que j'écoute tous tes soucis et que tu viennes dormir dans mon lit quand t'as envie ? Et c'est tout alors ? C'est tout ce dont tu m’honoreras et tu pourras me donner ? Tu crois que c'est juste ? Tu crois que c'est ce que je veux ? Et bah non ! J'en ai marre moi tu vois ? Je veux plus ! » Oli ne comprendrait peut-être pas mais ça serait bien s'il comprenait un peu. On verra ça...
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MessageSujet: Re: (camoli) MY BABY SHOT ME DOWN.   (camoli) MY BABY SHOT ME DOWN. EmptyJeu 25 Avr - 1:24

help me, ‘cause i’m feeling shaking. tell me what’s wrong with my brain, ‘cause i seem to have lost it.


C’est en fermant sa grande bouche qu’Oli se rendit compte de tout ce qu’il avait balancé à la blonde sans réfléchir. Il n’y avait pas assez de mot pour expliquer à quel point il se sentait con et désolé. Il entendait sa propre voix dans sa tête lui faire passer un message entre ??????? et BRAVO OLI BRAVO WOW TU VEUX UNE MEDAILLE ? Le garçon avait explosé sans réfléchir, ce qui n’était pas si surprenant. Juste que d’habitude, il arrivait à se contrôler et à faire attention quand c’était Camelote, parce que c’était Camelote, et qu’il ne voulait pas la blesser ou lui crier dessus. C’était littéralement la dernière chose qu’il avait envie de faire, faire du mal à sa meilleure amie. Et maintenant il essayait de ne pas baisser les yeux vers ses pieds. Il ne voulait pas attendre que ça passe, il voulait subir la colère de la garde-chasse et comprendre les conséquences de parler avant de réfléchir. Intérieurement, il était déchiré entre s’en foutre et se dire que de toute façon ça lui passerait, et réfléchir sur ce qu’il venait de dire pour comprendre à quel point elle était importante pour lui, et que s’il avait dit tout ça spontanément, c’était pour une bonne raison, pas parce qu’il voulait garder juste la partie gauche du lit. Oli, habitué aux combats intérieurs depuis bien longtemps, attendit qu’elle lui répondre, puisqu’elle ne se laisserait sûrement pas faire. Ce n’était pas dans son caractère de pleurer et de partir en tournant le dos, comme lui l’aurait probablement fait. Camelote avait un sacré caractère, ce qu’il fallait, manifestement, pour supporter le bibliothécaire. Oli le savait, il ne fallait pas que les gens le laisse péter sa crise tout le temps, sinon il devenait vite ingérable. De plus, Morgan aimait bien qu’on lui tienne tête. Il appréciait qu’on le remette à sa place, pas dans le sens masochisme et soumis du terme, évidemment, mais dans le sens où il avait besoin de pouvoir compter sur des gens qui n’hésitaient pas à le secouer. Même s’il se plaignait quand on lui criait dessus, c’était avec ce genre de gens qu’il était sûr de pouvoir vivre normalement. C’était compliqué à comprendre, mais Camélia le savait sûrement, puisqu’il était rare qu’elle hésite à le reprendre. Et aujourd’hui n’était pas une exception. « Tu te rends compte de ce que tu viens de dire ? C'est quoi ça ? Tu veux m'épouser par défaut parce que mon lit et confortable et parce que t'as pas de meilleures propositions ? MAIS VAS TE FAIRE FOUTRE OLI ! VAS TE FAIRE FOUTRE ! Tu crois quoi ? Que moi j'ai pas le droit d'avoir un mari qui m'aura épouser parce qu'il m'aime ? Je dois me contenter de toi qui s'intéresse à moi juste pour le côté gauche de mon lit ? T'es un salaud Oli, un beau salaud. » A i e. La blonde aurait pu le frapper en pleine gueule que ça serait revenu au même. Le brun cligna plusieurs fois des yeux, accusant le coup, en ne rajoutant rien. Il devinait qu’il devait mériter un tel traitement, mais plus il fixait la blonde, plus il voyait qu’elle n’allait pas bien. Et que c’était sa faute, et qu’il ne faisait jamais rien pour qu’elle aille mieux. Et plus il se sentait mal, et il sentait dans ses tripes qu’il avait de quoi se sentir coupable et qu’il méritait ce qu’il se passait.

Le bibliothécaire ouvrit la bouche et la referma, se disant qu’il valait peut-être mieux qu’il se taise un petit peu, et qu’il laisse sa meilleure amie crier un grand coup. Il n’avait aucun droit de la couper pour mettre fin à l’engueulade. Et il n’allait pas particulièrement partir en courant, d’autant qu’il n’était même pas sûr qu’il pouvait marcher droit sur ses deux jambes. « Et tu veux savoir ? Non j'ai pas de copain, j'ai tout inventé et tu sais pourquoi j'ai fait ça ? Parce que j'en ai marre de courir après quelqu'un qui m'aime pas et qu'on me case sans me demander mon avis. Tu crois que c'est déjà pas assez dur de subir ça au quotidien ? Et toi tu m'enfonces encore plus en te plaignant juste que je t'accorderais plus assez d'attention. C'est tout ce qui compte alors pour toi ? Que je reste à côté de toi, que j'écoute tous tes soucis et que tu viennes dormir dans mon lit quand t'as envie ? Et c'est tout alors ? C'est tout ce dont tu m’honoreras et tu pourras me donner ? Tu crois que c'est juste ? Tu crois que c'est ce que je veux ? Et bah non ! J'en ai marre moi tu vois ? Je veux plus ! » Morgan était bouche bée. Il ne s’attendait pas à ça. Il s’attendait à ce qu’elle continue de râler et de le traiter de pleins de noms qu’il méritait, mais non. Oli se sentait encore plus bête qu’avant, et il n’avait pas pensé que c’était possible. Mais apparemment, si, et maintenant il était complètement perdu. Il ne savait ni quoi faire, ni comment réagir, ni quoi répondre. Il était petit à petit en train de réaliser qu’elle lui avait menti, qu’il n’avait même pas le droit d’être en colère mais qu’il n’avait qu’à réfléchir sur le pourquoi elle en était venu à lui mentir. et c’était douloureux et confus. Elle avait une bonne raison, elle ne mentait quasiment jamais. L’écossais réalisa aussi qu’il n’avait même pas réfléchi une seconde. Il ne s’était pas demandé si c’était un mensonge ou pas, lui qui avait toujours réussi à distinguer chaque mensonge que pouvait lui dire Camelote. Il la connaissait par cœur, et il avait tellement été choqué qu’elle lui balance ça comme ça qu’il n’avait même pas mis sa parole en cause, se visualisant simplement sa vie sans elle si c’était vrai. Le mangemort déglutit difficilement. Il planta son regard dans les yeux de la garde-chasse, qui était encore un peu rouge de s’être autant énervée. Ne suis pas tes impulsions. C’est jamais bien. Tu l’as fait y’a cinq minutes et maintenant elle t’as traité de salaud. Réfléchis et pose toi et excuse toi et fais toi tout petit. Le brun se passa la langue sur les lèvres. Il savait qu’il devait dire quelque chose, qu’il devait s’excuser et qu’il était temps de changer de sujet, et qu’il devrait garder les paroles de Camélia dans sa tête pour s’en souvenir la prochaine fois qu’il serait jaloux. Mais Oli ne faisait jamais ce qu’on lui disait, même quand c’était lui-même qui se le criait. Alors il décida de suivre ses tripes et les battements accélérés de son cœur.

Et il tendit le bras, attrapa le poignet de Camelote et la tira vers lui sans lui donner son avis, se relevant en même temps pour l’embrasser. Ce n’était sûrement pas 1) la réaction à avoir 2) la réaction que la blonde attendait 3) bon pour leur relation, mais 4) Oli en avait vraiment envie et il n’en avait vraiment rien à foutre de la bonne réaction, de celle de sa meilleure amie attendait et du tournant que prendrait sûrement leur relation. C’était une chose de l’embrasser en s’amusant quand on était complètement bourré, et une autre chose de décider spontanément qu’il était temps de passer à autre chose et d’accepter qu’on avait pas des papillons dans le ventre quand on voyait sa meilleure amie. Camelote fut légitimement surprise, puisque rien n’aurait pu vraiment préparer le geste d’Oli. Il l’avait simplement tiré à elle, et sans rien rajouter, avait déposé ses lèvres sur les siennes, intensifiant de plus en plus le baiser. C’en était un brutal, absolument pas tendre, ou gentil, non, c’était quelque chose d’intense, et de langoureux, et de violent, et Oli se rendit compte en l’embrassant combien il en avait eu envie avant, et à quel point il s’était privé sans s’en rendre compte parce qu’il ne pensait pas une seconde que Camelote en aurait envie aussi. Et si elle avait l’air surprise au départ, elle lui rendait son baiser maintenant avec la même intensité. Oli n’avait pas eu le temps de réfléchir au fait de peut-être qu’elle me mettra littéralement une baffe cette fois, mais il était tout de même un brin rassuré de sentir qu’elle en avait autant envie que lui. Il sentit un frisson le long de sa colonne vertébrale, et il savait qu’il avait la chair de poule. Sa tête lui faisait mal, mais il ne coupa pas le baiser avant qu’ils décident que respirer c’était pas mal aussi. Il continua d’agripper le poignet de la blonde, desserrant un brin sa prise sans la lâcher pour autant. Il inspira un grand coup et posa son front sur celui de Camelote. Il toussota et déposa un autre baiser, plus léger, sur ses lèvres. « Désolé, désolé, désolé. » Les mots se bousculaient dans la tête de Stoker, maintenant qu’il réalisait qu’il allait peut-être quand même devoir parler au lieu de l’embrasser pour régler le problème. « Je- » Un bruit retentit derrière les deux, qui se retournèrent en même temps. Oli releva la tête vers la porte, pour trouver une Victoire toute rouge à mi-chemin entre le rire et la confusion. Elle se pinça les lèvres et ressortit en claquant la porte sans que ni l’un ni l’autre n’ait le temps de dire quelque chose. Morgan se mordilla la lèvre inférieure et eut un petit sourire. En se retournant vers la blonde, il croisa son regard et fronça les sourcils, un air confus sur le visage. « J’ai… oublié ce que je voulais dire. »
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MessageSujet: Re: (camoli) MY BABY SHOT ME DOWN.   (camoli) MY BABY SHOT ME DOWN. EmptyJeu 25 Avr - 4:28

(camoli) MY BABY SHOT ME DOWN. Tumblr_lt9dq6tgCO1qhgcxgo1_500
Do you want to be my boyfriend (please) ?

Vous connaissez ce sentiment désagréable ? Celui que vous ressentez juste après avoir laissé parler votre cœur. Celui qui vous fait prendre conscience que vous auriez sans nul doute du vous retenir de parler parce que tout ce que vous avez pu dire va foutre un bordel inconsidérable entre votre meilleur ami et vous. Non parce que c'était ce que ressentait exactement Camélia Jacqueline Clarke. Bordel de merde, pourquoi elle l'avait ouverte sa purée de grande bouche ? TAIS-TOI, TAIS-TOI, TAIS-TOI ! Elle avait envie de s'en coller une tellement elle se trouvait débile. Elle savait parfaitement qu'elle n'était pas la fille la plus intelligente du monde, loin de là, mais là, pour le coup, elle avait joué un sacré coup ! Il ne lui manquait plus qu'une pancarte ou s'écrire sur le front : « OLI JE T'AIME, JE SUIS FOLLE DE TON CORPS ». Non parce que même si elle ne lui avait pas dit explicitement, tout simplement « Oli je t'aime », elle l'avait tellement insinué qu'il ne pouvait pas le rater. Et maintenant qu'allait-il faire ? Vous voulez que Camelote vous le dise ? Il allait l'abandonner, oui tout simplement. Il allait fuir parce que ça allait être trop fort pour lui, trop lourd à gérer. Elle le savait très bien parce qu'en plus il lui avait déjà dit qu'il ne l'aimait pas. Encore si elle ne le savait pas, le doute subsisterait et il y aurait encore une chance mais là, c'était peine perdue ! Elle plongeait dans un gouffre, provoquer sa propre fin et souffrance. Plus bête qu'elle ? TU MEURS ! Elle avait envie de se cacher loin, très loin. De partir, partir très loin. Et le silence qui s'installe, pire que tout ! C'est une torture des plus ardentes, mais elle l'avait méritée, elle ne pouvait pas s'en plaindre à Oli. Idiote, quelle idiote faisait-elle ! Mais d'un autre côté ce sentiment devait lutter avec celui de la rage, de la haine. Parce que ce sentiment n'était pas passé, Camelote était toujours aussi en colère. Cette colère n'était toujours pas digérée. Elle avait beau être folle amoureuse de lui, ça n'excusait pas tout. La façon dont il lui avait parlée, les choses qu'il avait dites, ce n'était pas rien. Ça faisait mal et il lui faudrait du temps pour l'oublier. Énormément de temps.

Ils en étaient donc là. Tous les deux perdus dans leurs réflexions ne sachant très certainement pas quoi faire. C'était insoutenable. Quelqu'un ne pouvait pas rentrer ? Ça serait le moment idéal afin que Camélia puisse se détendre. Elle pourrait alors fuir, trouvait un prétexte qui lui demanderait de quitter les lieux immédiatement. C'était lâche, c'est vrai et ça ne lui ressemblerait pas, elle qui était courageuse d'origine mais quelques fois la fuite c'était la meilleure des choses à faire. Mais soudain alors qu'elle vivait toutes les nuances de la gêne, Oli lui attrapa le poignet l'attirant vers lui et l'obligeant à lui faire face. Ça ne ressemblait déjà pas à Oli d'être aussi actif et violent dans un sens mais ce qui suivit, Mama Mia ! Jamais de la vie Camélia l'aurait prévu. Faut dire qu'à la base, elle n'est pas voyante mais bon ce n'est pas le sujet. Donc pour poursuivre, il l'embrassa. Oui, oui du verbe embrasser dont l'action consiste à coller vos lèvres sur celle d'une autre personne et si vous étiez un peu coquin, d'entrouvrir les lèvres pour aller titiller la langue de votre partenaire avec la votre. Ça n'avait rien de tendre, de gentil ou quoique ce soit dans le genre. Non c'était vraiment intense et Oh mon Dieu, que c'était passionné ! Camelote ne s'était vraiment pas attendu à cela, non jamais de la vie. Oli réussissait toujours à la surprendre, des fois en mal et des fois en bien et ce baiser... Forcément que c'était en bien ! Elle en avait rêvé dans ses rêves les plus fous, qu'il l'embrasse de cette manière. Surprise au début, Camélia ne réagit pas. Laissez lui un peu de temps... Il faut que l'information monte jusqu'à son cerveau. Néanmoins dès que ce fut le cas, Camélia répondit avec autant d'ardeur à son baiser que lui en avait. De sa main libre, elle vint saisir les cheveux d'Oli. Qui ne voudrait pas planter ses ongles dans cette soyeuse chevelure ? Cette divine chevelure même ! Parce que même si Camélia avait toujours eu un coup de cœur pour son postérieur, sa chevelure était l'une de ses choses préférées. Le baiser dura au plus grand plaisir de Camélia. Finalement il s'arrêta lorsque tous les deux n'eurent plus de souffle. Camélia ne savait pas quoi dire, tout tourbillonnait dans sa tête. Elle avait l'impression d'être dans une montagne russe, dans un train à grande vitesse qui ne s'arrêtera jamais. Elle ne sentait même plus la pression un peu douloureuse d'Oli sur son poignet. Elle ne s'en rendit compte en fait qu'au moment où il la lâcha et qu'il lui dit : « Désolé, désolé, désolé. » Désolé de quoi ? De la pression exercée sur on poignet ? Pas grave, c'était du passé. Pitié, que ça ne soit pas un « désolé » pour le baiser. Elle le suppliait de ne pas dire qu'il ne voulait pas et qu'il ne devrait pas. Non tout ce qu'elle voulait entendre à propos de ce baiser devait être positif. Elle avait vraiment besoin qu'il lui montre qu'il ne jouait pas avec ses sentiments sinon elle allait explosé et ça ne serait en rien libérateur.

Un bruit qui retentit alors. Oli et Camelote tournent alors la tête vers l'origine de ce bruit... Victoire toute confuse et gênée qui part alors en claquant la porte les laissant de nouveau tous les deux. Camélia devait faire le tri dans sa tête. Reprenons ce qui s'était passé... Elle avait gueulé sur Oli et il l'avait embrassé d'une manière, par Merlin. Elle s'était sentie désirée par lui, pourvu que ça ne soit pas le fruit de son imagination non parce que cette fois-ci elle ne pourrait pas s'en remettre. La douleur serait trop lourde. IL L'AVAIT EMBRASSE... FEYGBSFDDNFBDVFBNG. Laissez-lui le temps d'apprécier et de se remémorer ce sentiment merveilleux. Maintenant elle pouvait mourir en paix, enfin elle préférait mourir vieille, mariée avec Oli, mère de trois ou quatre gamins et avec une ribambelle de petits enfants autour d'elle mais c'était déjà une bonne chose, sincèrement. « J’ai… oublié ce que je voulais dire. » Cette petite phrase permit à Camelote de se reconcentrer sur Oli maintenant. Il ne savait plus ce qu'il voulait dire ce qui signifiait qu'elle devait encore faire le boulot. Par où commencer ? Avec sa finesse légendaire. « Ah quoi tu joues Oli ? » BIM dans ta face. Camélia se rendit elle-même compte de son ton assez accusateur et peu cordial ce qui la fit s'arrêter. Il venait de l'embrasser spontanément, si elle voulait que ça se reproduise, il ne fallait pas qu'elle le repousse. Elle souffla donc et reprit plus doucement. « Je veux dire qu'est-ce que tu me fais ? Non parce que tu sais pertinemment que j'ai très envie de t'embrasser encore (et encore) mais si c'est un jeu pour toi ou je ne sais quoi, ce n'est pas la peine. » Elle cherchait à lui faire comprendre qu'elle voulait se protéger mais en même temps si elle y allait trop fort, elle savait bien que ça allait faire fuir Oli. Il fallait qu'elle y aille progressivement. Oui mais c'était difficile pour elle. Non mais parce que d'habitude, elle fonçait dans le tas, mettait les pieds dans le plat et advenait ce qui devait arriver. C'était vraiment nouveau pour elle mais c'était important ce qui se jouait en ce moment : une possible relation avec l'homme dont elle était folle amoureuse et ça depuis déjà quelques temps. « Je veux pas de faux espoirs Oli. Le reste je peux le surmonter mais pas ça. Sois honnête avec moi Oli, je t'en prie. Ne fais pas telle ou telle chose parce que ça va me faire plaisir ou je ne sais quoi. » Elle l'implorait tout simplement. Dans ses paroles mais aussi dans son regard. Une nouvelle déception amoureuse ? Elle n'en n'était pas une près, si ? Bon ça ferait des ravages c'est vrai mais c'était toujours moins douloureux qu'un faux espoir parce qu'elle se connaissait, si Oli et elle commençaient quelque chose, elle allait s'y abandonner. Elle allait l'aimer de tout son cœur, c'est vrai que c'était déjà un peu le cas mais elle se retenait tout de même car il y avait la barrière de l'amitié mais là... Elle se retiendrait un minimum pour ne pas effrayer Oli mais elle allait l'aimer avec l'intensité qui caractérise tout ce qu'elle fait. Elle allait déborder d'amour alors si elle se rend compte que depuis le début, il fait ça juste pour pas la perdre et lui faire plaisir ça lui ferait trop de mal. Elle voulait qu'il l'embrasse, qu'il se mette avec elle parce qu'il le voulait, parce qu'il l'aimait. Après tout elle ne demandait pas grand chose, juste de la sincérité.
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MessageSujet: Re: (camoli) MY BABY SHOT ME DOWN.   (camoli) MY BABY SHOT ME DOWN. EmptySam 27 Avr - 2:49

it was too big to handle and too powerful to escape.


Confus était un bon mot pour décrire l’état d’Oli. Il n’avait aucune idée de ce qui venait vraiment de se passer, et de ce que ça allait engendrer, et il détestait ça. Pendant un moment, ça ne l’aurait pas dérangé, mais depuis quelques années il avait pris l’habitude de tout faire en réfléchissant aux répercussions pour pouvoir planifier son futur un minimum. Et là, il nageait dans un océan de confusion. Le pire étant qu’il ne savait même pas ce qu’il désirait voir se dérouler, il ne voulait pas savoir la réaction de Camelote, il voulait arrêter le temps et ne plus continuer. Oli fait face aux problèmes épisode 2938973764. Fuir était toujours la solution, et il ne pouvait pas fuir là maintenant, alors ça allait être bien problématique. Victoire venait de claquer la porte en partant, et Oli avait juste envie de hurler qu’elle le prenne avec lui. Parce qu’en relevant les yeux, il croisa ceux de sa blonde préférée, qui étaient devenus méfiants et curieux en même temps. Et, pour le plus grand désespoir du bibliothécaire, dans l’attente de quelque chose. Il allait donc devoir s’expliquer. « A quoi tu joues Oli ? » L’écossais essayait d’éviter le regard de la garde-chasse, mais ils étaient si près et il ne voulait pas qu’elle s’en aille, alors il allait devoir se faire violence. Elle se calma ceci dit pour continuer à parler, comprenant probablement qu’il ne valait mieux pas braquer Oli, et qu’elle ne sortirait rien de lui si elle était trop agressive. « Je veux dire qu'est-ce que tu me fais ? Non parce que tu sais pertinemment que j'ai très envie de t'embrasser encore (et encore) mais si c'est un jeu pour toi ou je ne sais quoi, ce n'est pas la peine. » Morgan toussota, mal à l’aise. Ce n’était certainement pas un jeu. Un jeu c’était censé être drôle et ça comme situation c’était tout l’opposé de drôle et agréable et détendant. Le fait qu’elle est encore envie de l’embrasser amena des sentiments partagés au brun. Il était relativement content qu’elle ne l’ait pas complètement rejeté, mais l’idée qu’il était censé savoir pertinemment que c’était quelque chose qu’elle avait envie de faire encore et encore devenait un peu flippante. Il ne savait pas la réponse qu’attendait Camelote, ni la réponse qu’il avait envie de donner. Il l’avait juste embrassée, plus d’explications étaient-elles vraiment nécessaires ? Lui n’avait pas réfléchi, il ne demandait pas à la Clarke d’en faire autant, même s’il imaginait bien qu’elle était une femme et que DE CE FAIT elle allait tout repenser et analyser et poser des questions ennuyantes. « Je veux pas de faux espoirs Oli. Le reste je peux le surmonter mais pas ça. Sois honnête avec moi Oli, je t'en prie. Ne fais pas telle ou telle chose parce que ça va me faire plaisir ou je ne sais quoi. » L’écossais fronça les sourcils, encore plus confus qu’avant. Il essayait de trouver pourquoi il ferait quelque chose comme ça juste pour lui faire plaisir. Manifestement, il avait dû louper des signaux qui auraient dû l’aidé dans sa quête de compréhension de sa relation avec la blonde. S’il savait combien il en avait loupé, peut-être qu’il comprendrait l’ampleur de la situation pour Camélia, mais ce n’était pas le cas, alors il se triturait les mains, désolé de n’avoir rien à dire.

Il avait fini par baisser les yeux sans s’en rendre compte, dans un mince espoir d’évincer la confrontation. En prenant une grande inspiration, il releva la tête et fit un petit sourire à sa meilleure amie, qui le lui rendit. Il se demanda si elle serait toujours sa meilleure amie. Il imaginait bien qu’il ne pouvait pas décemment lui dire je dors chez toi et j’ai le droit de t’embrasser quand je veux mais tu restes ma meilleure amie et rien de plus. Il avait ce sentiment que ce n’était pas la réponse qu’elle attendait. En même temps, il avait tellement peur de lui promettre plus et qu’il ne soit ni capable ni prêt à accomplir ses promesses qu’il se retrouvait bloqué entre deux feux. Il leva la main pour remettre une mèche blonde derrière l’oreille de la jeune fille d’un air absent. Finalement, il regarda de nouveau Camélia. Il ouvrait la bouche pour dire quelque chose, et il finissait par la refermer, et il se demandait combien de temps ça allait durer avant qu’elle abandonne. Oli se lasserait probablement avant. Il se sentait d’un coup incroyablement fatigué, et sa tête le faisait souffrir, et il voulait un câlin et une nuit de sommeil. « Cam… » Le mangemort faisait de son mieux pour mettre ses idées en place, et même si son honnêteté était ce que la blonde avait demandé, il ne voulait pas la blesser en parlant trop vite comme il en avait l’habitude. Et c’était bien compliqué. Au final, il décida qu’il ne pouvait pas expliquer plus clairement qu’en lui montrant sa vision des choses, alors il se concentra un instant et attrapa la main de Camelote pour la tenir dans la sienne. « La dernière fois que j’ai été dans un vrai couple, c’était une psychopathe, elle m’appelait Carl, on s’est marié, j’ai tué ma meilleure amie et j’ai failli finir défiguré et sans maison. » Il avait sorti ça d’un coup, sans y réfléchir plus longtemps, et d’un ton neutre. Il ne voulait pas que la garde-chasse s’apitoie ou se sente triste ou quoique ce soit, il énonçait juste des faits qu’il aurait dû énoncer il y a bien longtemps. L’écossais n’acceptait toujours pas la plupart des choses qui s’étaient passées dans sa vie avant, et il était sûr qu’il en avait volontairement supprimé pas mal de sa mémoire inconsciemment. De toute façon, il avait assez de mauvais souvenirs pour ne pas s’en rajouter plus. Camelote savait déjà tout ça, il avait suffisamment bu avec sa meilleure amie pour qu’elle ait gagné sa confiance et qu’il lui raconte sa vie en long en large et en travers. Mais ils n’en parlaient pas, parce qu’Oli n’amenait que rarement voire jamais le sujet, et que la garde-chasse l’évitait probablement aussi. C’était un sujet délicat, et ça pouvait déprimer le bibliothécaire pendant plusieurs mois. Bref, que des côtés négatifs. « J’ai besoin de toi Camelote et je veux pas faire une grosse connerie et te perdre, parce que t’es le seul truc dans ma vie qui est permanant et sur lequel je m’appuie et que j’ai aucune raison de perdre bientôt. » Oli sentait sa respiration s’accélérer, et il faisait de son mieux pour ne pas complètement paniquer. Mais plus il prononçait ce qu’il pensait, et plus il approfondissait la question, plus il étouffait. « Je. J’ai besoin de ma meilleure amie en meilleure amie, parce que je suis nul le reste du temps. Je suis même nul en meilleur ami, alors. Mais avec toi c’est toujours facile et je suis toujours bien avec toi. Et je sais pas si c’est une bonne idée de changer ça, mais je comprends que c’est nul, et je comprends aussi que t’es pas envie d’être ma meilleure amie toute ma vie ou de rester dans le coin pour voir si je vais bien tout le temps. » Il parlait à Camelote, mais l’image de Vanessa était bloquée dans sa tête depuis quelques minutes. Elle était partie elle aussi, et elle avait fait sa vie toute seule, et elle était heureuse avec quelqu’un d’autre, et au final il avait été tellement égoïste que ça c’était mal fini. L’idée de vivre quelque chose de similaire avec la blonde était au-dessus de ses forces. « Je veux pas te faire de mal. Et je veux t’embrasser. » Pour ponctuer ses propos, il déposa un baiser sur le nez de la jeune fille, puis sur ses lèvres. « Tu sais que je t’aime beaucoup, hein ? J’espère que tu le sais. »
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MessageSujet: Re: (camoli) MY BABY SHOT ME DOWN.   (camoli) MY BABY SHOT ME DOWN. EmptyVen 3 Mai - 11:46

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you're my person

Il sourit. Bon signe, ça, non ? Ou pas, peut-être pas. Peut-être que c'était une technique pour la faire patienter, pour détourner son attention de l'important. Ouais peut-être qu'il faisait ça juste pour trouver de quoi s'en sortir, un tour de passe-passe. Si c'était le cas... et ben ça marchait quand même pas mal. Oui parce qu'elle fondait tout simplement devant son sourire. Aaaaah... Non Camelote, arrête sinon la bave va sortir et ce n'est pas très glamour. Mais le silence continuait et ça, ça n'était pas bon signe du tout ! Camelote avait toujours eu horreur du silence parce qu'il n'était jamais évocateur de joie. Non il précédait souvent des mauvaises nouvelles ou exprimait un malaise. Elle préférait que les gens parlent, c'était sûrement pour cela qu'elle parlait autant. Elle n'en savait rien mais même si les gens lui disaient des atrocités, elle préférait qu'ils parlent plutôt qu'ils se taisent. Chacun ses petites inquiétudes. « Cam… » Cam quoi ? Elle aimait pas quand il commençait comme ça parce qu'à tout les coups, il cherchait quoi dire, donc ça n'allait pas lui plaire, donc il allait lui dire qu'il ne voulait pas sortir avec elle. Conclusion : la vie de Camelote était fichue, terminée. Amenez tout de suite se dernière demeure car elle se meure. Oui elle se meure de passion et c'est bien cela qui causera sa perte car telle l'aventurier solitaire, Camelote est la Reine de la Terre. Ouh la, ça part trop loin, surtout que ça ne veut rien dire. Bon encore, ça voudrait dire quelque chose, d'accord mais là, non ce n'était tout simplement pas possible et acceptable. Je dirais même, non tolérable ! « La dernière fois que j’ai été dans un vrai couple, c’était une psychopathe, elle m’appelait Carl, on s’est marié, j’ai tué ma meilleure amie et j’ai failli finir défiguré et sans maison. » Mais, mais, mais c'était quoi le rapport ? C'est pas si Camelote était une psychopathe... n'est-ce pas ? Han ce n'était pas ce qu'il était en train de dire, quand même ? Non. En plus elle l'appelait jamais, Carl. Non elle l'avait toujours appelé Oli parce que c'était son nom après tout et que même c'était Oli et pas quelqu'un d'autre. En plus Oli c'était un prénom cool et il n'y avait aucune raison qu'il en change. Et puis ce n'était pas parce que son premier mariage avait été foireux qu'il en serait de même pour eux, oh non, jamais ! Camelote vivant, elle ferait tout pour rendre Oli heureux parce qu'elle savait que c'était celui qui la rendrait heureuse, elle n'avait aucun doute. Pourquoi avoir des doutes de toute façon ? Oli était son homme parfait, même ses défauts, elle les aimait. Même quand il la mettait hors d'elle, elle trouvait ça charmant. Elle ne doutait pas, elle ne voulait plus qu'il doute. Il voulait qu'il la voie comme elle le voyait et qu'ensemble, ils vivent heureux jusqu'à la fin de leurs jours. Oli dit lui oui ! Mais c'est vrai que des fois, c'était une visionnaire, il fallait que les gens aient un peu plus de temps pour atteindre son stade mais enfin... cela faisait déjà tellement longtemps qu'elle attendait après lui, elle le voulait maintenant ! Merlin savait parfaitement à quel point elle le désirait, pourquoi ne pouvait-elle pas être satisfaite de suite ?Que fallait-il quelle fasse pour l'en convaincre ? Elle était prête pour lui à lui offrir un cadeau suprême... Troquer son blond sublime contre un brun ébène ou un roux flamboyant si c'est ce qu'il souhaitait. Hors tout le monde savait que son blond, elle en était fière. Mais que ne ferait-elle pas pour lui ?

« J’ai besoin de toi Camelote et je veux pas faire une grosse connerie et te perdre, parce que t’es le seul truc dans ma vie qui est permanant et sur lequel je m’appuie et que j’ai aucune raison de perdre bientôt. » Han que c'était beau ce qu'il lui disait ! Elle avait envie de lui répondre qu'il ne la perdrait jamais. Elle était contente d'être son roc, celle sur laquelle il se reposait. Elle aurait été vexée si quelqu'un d'autre avait eu ce rôle. Et donc si elle avait ce rôle pourquoi ne pourrait-elle pas devenir sa femme ? Non mais c'est vrai, ça serait la continuité. C'était parfaitement logique, il fallait qu'Oli arrête de réfléchir, arrête de paniquer, il fallait qu'il fonce ! Oui comme elle, même si des fois elle ferait mieux de réfléchir plus mais là il fallait foncer ! Camelote le sentait partout en elle qu'avec Oli, elle n'avait pas besoin de réfléchir aux conséquences parce qu'ils étaient faits l'un pour l'autre. Ils étaient des âmes sœurs, rien de moins. « Je. J’ai besoin de ma meilleure amie en meilleure amie, parce que je suis nul le reste du temps. Je suis même nul en meilleur ami, alors. Mais avec toi c’est toujours facile et je suis toujours bien avec toi. Et je sais pas si c’est une bonne idée de changer ça, mais je comprends que c’est nul, et je comprends aussi que t’es pas envie d’être ma meilleure amie toute ma vie ou de rester dans le coin pour voir si je vais bien tout le temps. » Il était bien avec elle alors pourquoi penser au reste ? Et il n'était pas nul, jamais il l'était ! Comment pouvait-il dire ce genre de choses ? Bon si elle était objective, elle reconnaîtrait qu'à certains moments il avait été nul *tousse* son lâche abandon (entre autre) *tousse*. Elle voulait rester au près de lui tout le temps. Elle voulait veiller sur lui et voir continuellement s'il allait bien et faire ça, c'était le mariage ! Elle voulait le chérir jusqu'à la moelle. Pourquoi continuait-il à douter ? Il savait bien pourtant qu'elle l'aimait, c'était pourtant clair. Elle lui avait montré tellement souvent. Parce que soyons honnêtes, la discrétion ce n'était pas vraiment une qualité que possédait Camélia Jacqueline Clarke. « Je veux pas te faire de mal. Et je veux t’embrasser. » Avant même que Camelote fasse quoique ce soit. Oli l'embrassa rapidement sur le nez puis sur les lèvres. LE PARADIS ! Elle en voulait plus, encore, encore, encore. « Tu sais que je t’aime beaucoup, hein ? J’espère que tu le sais. » Ah oui ? Elle avait envie de lui crier de le lui prouver et puis après elle avait envie de l’inonder d'un flot d'amour incommensurable mais Camelote savait que ce n'était pas une bonne idée. Elle allait le fuir plus qu'autre chose, elle le savait. Elle décida donc de rester calme.

Bon maintenant qu'elle était calme, que faire ? Peut-être dire quelque chose. Ça pourrait être pas mal si ? Pas trop non plus, être précise. « Je sais, je sais. » Elle déposa alors un léger baiser sur son front puis elle lui dit doucement. « Tu me fais un peu de place ? » Elle enleva alors rapidement ses rangers, ses chaussures de prédilection pour son métier de garde-chasse. Déjà pour le côté pratique mais aussi parce qu'elle avait la classe avec. Oui ça lui donnait un côté « badass trop sexy » et ça faisait tomber tout le monde... ou presque. Enfin bref après avoir posé ses chaussures, elle vint s'allonger au côté d'Oli. Elle colla son front contre le sien et ferma les yeux. Tandis que l'une de ses mains était sur l'épaule d'Oli. « Je serais toujours là pour toi Oli, toujours. Rien ne pourrait me retenir loin de toi. Rien. » Elle fit une pause, hésitant un peu. Elle ne savait pas trop comment dire cela, comment faire que les choses aillent dans le sens qu'elle voulait et le souhaitait. Oli était à manier avec des pincettes, c'était un peu une bombe à retardements. « Tu veux que je te dise, arrêtons de définir précisément les choses, d'accord ? Meilleure amie, petite amie ou je ne sais quoi, c'est compliqué et je suis persuadée que c'est pas bien adapté pour nous. Tu vois parce que tu formes un tout pour moi. Alors voilà ce que je te propose, tu es ma personne et je suis ta personne. Les gens comprendront pas sûrement mais moi je te comprends et tu me comprends, c'est pas le plus important ? » Elle fit une rapide pause, essayant de remettre ses idées en place elle aussi. Ce n'était pas simple tout ça en réalité. « Enfin tu vois, je suis là pour toi, tu es là pour moi. On veille l'un sur l'autre, on s'aime fort, on s'embrasse si on en a envie, on fait ce qu'on veut. Et je vais rester là jusqu'à ce que tu t'endormes, si je ne m'endors pas avant toi, comme ça tu n'as à t'occuper de rien. Occupe toi seulement de te reposer et de dormir. » Elle déposa un baiser sur son front et n'ajouta rien. Non parce que si elle parlait, jamais il ne dormirait.
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MessageSujet: Re: (camoli) MY BABY SHOT ME DOWN.   (camoli) MY BABY SHOT ME DOWN. EmptyLun 22 Juil - 5:58


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I fell for you like a child, but the fire went wild.

Oli était connu pour son honnêteté, ce qui pouvait être une qualité mais qui avec lui se tournait bizarrement en défaut les trois quarts du temps. Le problème avec être trop honnête, c’est qu’il n’arrêtait pas de l’être trop, ou de l’être quand personne ne lui demandait. Il ne connaissait juste pas d’autre moyen d’être. Et pourtant, sa petite tirade précédente sur son joyeux plein d’arc en ciel passé le surprenait lui-même. Il n’avait pas voulu que ça ressorte comme ça, et il ne voulait pas – surtout pas – comparer Camelote à Clove. Il espérait ne jamais avoir à comparer quelqu’un à Clove. Il ne voulait plus parler de Vanessa non plus, même si ça c’était un peu plus difficile. Ce qu’il voulait dire et qui était très mal ressorti, c’est qu’il était nul dans les relations humaines, et encore plus par rapport aux filles qu’il aimait. Soit il les choisissaient très mal – Clove, ou Sarah, dans un genre complètement différent – soit il foutait tout en l’air – Vanessa, qui était un plutôt bon exemple pour ‘tout foutre en l’air’ – et il ne voulait pas que ça arrive à Camelote. Déjà qu’en amitié, il n’était pas particulièrement un exemple, alors en couple… Il se trouvait bien trop instable pour faire quoique ce soit de toute façon. Et puis il sentait bien que c’était ce que voulait la blonde, il l’avait un peu compris depuis. Mais il avait peur qu’elle se trompe, qu’elle ait l’impression que c’était super et qu’il irait mieux comme ça, et qu’elle pense être faite pour lui, alors qu’il ne savait même pas lui lui-même ce dont il avait besoin. Il avait envie de lui dire que tout ça c’était mignon, mais qu’être en couple, ça serait de la pression et de la responsabilité et qu’aussi énervant que ça pouvait être, il ne voulait ni pression ni responsabilité en plus. Si elle savait à quel point c’était facile de coucher avec n’importe qui – April était encore une fois un bon exemple -, c’est parce que justement, rien n’était attendu de lui. Oli était un gros gamin qui voulait qu’on le laisse tranquille dans son coin sans rien lui demander. Et Camelote en attendait déjà beaucoup. Et il avait l’impression que ça faisait longtemps qu’elle attendait. La preuve, il était parti une fois sans se retourner, et elle était restée derrière à attendre. Il serait incapable de promettre que ça n’arriverait pas encore une fois. Après tout, il ne saurait jamais avant de se lancer, mais l’idée, d’un coup, de se lancer vraiment, semblait complètement stupide. Il avait envie de Will dans un coin pour lui donner des conseils, mais il n’était malheureusement pas là. Quoiqu’une petite voix dans sa tête lui disait que Will aurait été ravi d’apprendre que Camelote et lui, ça serait peut-être un truc. Oli termina en disant qu’il aimait beaucoup la blonde, parce que c’était vrai, et qu’il fallait qu’il se l’entende dire. Peut-être que la seule façon de pas tout foutre en l’air cette fois, c’était de rester auprès de Camelote et de faire ce qu’il avait vraiment envie : l’embrasser et lui tenir la main et lui faire un câlin et habiter avec elle et avoir son côté gauche du lit. Tout le temps. Réservé. Cette idée lui faisait plaisir.

« Tu me fais un peu de place ? » Morgan sortit de sa rêverie et sourit, se décalant pour laisser sa meilleure amie se hisser à côté de lui, jetant d’un geste distrait ses rangers à côté du lit. Elle était tout proche de lui, et en posant son front contre le sien, il sentit un frisson lui parcourir le dos. « Je serais toujours là pour toi Oli, toujours. Rien ne pourrait me retenir loin de toi. Rien. » Oli sourit. Il aimait bien entendre ça, même s’il n’avait aucun doute. Il ne doutait pas d’elle, il doutait de lui-même. « Tu veux que je te dise, arrêtons de définir précisément les choses, d'accord ? Meilleure amie, petite amie ou je ne sais quoi, c'est compliqué et je suis persuadée que c'est pas bien adapté pour nous. Tu vois parce que tu formes un tout pour moi. Alors voilà ce que je te propose, tu es ma personne et je suis ta personne. Les gens comprendront pas sûrement mais moi je te comprends et tu me comprends, c'est pas le plus important ? » L’écossais ne put s’empêcher d’élargir son sourire. C’était du Camélia tout craché. Quand elle n’inventait pas des trucs, elle inventait quasiment des mots pour définir ce qu’elle avait envie. C’était une des choses préférées d’Oli. Camelote trouvait toujours quelque chose. Toujours. L’idée était pour le moins alléchante, ça lui enlevait un peu la responsabilité d’être quelque chose pour la Clarke, même s’il se doutait bien que derrière personne se trouvait d’autres attentes. Ce n’était qu’un mot qui en remplaçait un autre. Mais il avait trop mal à la tête pour vraiment y penser. « Enfin tu vois, je suis là pour toi, tu es là pour moi. On veille l'un sur l'autre, on s'aime fort, on s'embrasse si on en a envie, on fait ce qu'on veut. Et je vais rester là jusqu'à ce que tu t'endormes, si je ne m'endors pas avant toi, comme ça tu n'as à t'occuper de rien. Occupe toi seulement de te reposer et de dormir. »

Le bibliothécaire ricana et serra un peu plus son étreinte autour de la blonde. Les câlins de sa meilleure amie étaient inégalables. Rien que pour ça, il aurait épouser la jeune fille. Avec un petit soupir, Oli hocha la tête. « D’accord. » Camélia releva la sienne. Morgan lui fit un sourire maladroit et haussa les épaules. Après tout, c’était sa Camelote, non ? Rien ne pourrait arriver de terrible. Et quand il se serait reposé, il lui ferait jurer de faire attention à ce qu’il ne se mette pas à faire n’importe quoi. Quand il aimait un peu trop, il faisait toujours n’importe quoi. Il était jaloux, possessif, et s’il était adorable une minute, il pourrait être un pure con la minute d’après. Il imaginait que la blonde le savait, et que ça devait valoir le coup quand même, si elle était prête à tenter. Pour être honnête, il était surtout content de valoir le coup, et qu’elle soit restée là aussi longtemps avec lui. Il aimait bien qu’on s’inquiète pour lui. « Tu peux parler si tu veux, ça me dérange pas. Juste t’étonnes pas que j’arrête de répondre à un certain point, j’ai encore envie de dormir. » Il sentit plus qu’il entendit le petit rire de Camélia. « J’espère juste que tu te trompes pas sur ce coup-là ma Camélia. Tu me connais. Bien. Ou trop. Ou les deux, je sais pas. » La belle ne répondit pas, et il se tassa un peu plus dans son lit, pensif. Il aurait bien continuer de discuter, mais elle avait raison : il avait besoin de se reposer. Le bilan de son après-midi était mitigé : en même temps elle n’avait pas de copain, ce qui était cool et rassurant, et maintenant… il était avec elle ? L’idée semblait toujours stupide. Personne ou non, il avait l’impression d’avoir fait un pacte assez délicat. Et pourtant tellement rassurant et plaisant. Il était content. Et il avait des papillons dans le ventre. Il se pencha pour embrasser le front de la garde-chasse. Quelques secondes plus tard, il sombrait une fois de plus dans le sommeil, le bras enroulé autour de sa personne préférée.
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