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 Et l'oiseau siffle sa dernière cloche (PV Benjamin)

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MessageSujet: Et l'oiseau siffle sa dernière cloche (PV Benjamin)   Et l'oiseau siffle sa dernière cloche (PV Benjamin) EmptyMar 29 Mai - 11:11

*Etrange étrangère impression*

Cet après-midi là, Grace avait vu de bien étranges choses. Entendu ce qu'elle n'aurai jamais dû sentir. Même si, c'était là son rôle et sa fonction, c'était là sa place dans le monde actuel.

*** *** ***
...De vert et de bleu, la plume entre les serres se meurt. Au dessus des rassemblements, l'apparence rend futile toute fuite, car le maître règne et les consignes sont posées. La sombre noire s'avance vers ce monde, l'accélération se fait immédiate malgré les alliances nouvelles. Un rayon. Un cri. La sensation de voler, et percer de son bec le coeur du minuscule. Toutes les couleurs se mêlent. Les cordes se retissent. Et, doucement, dans la brume obscure, l'avenir vient plus vite qu'à son tour. Le présent est déjà passé, demain n'est plus que la vague d'un souvenir...
*** *** ***


Comme si deux images se mêlaient, Grace avait du mal à interpréter certains signes. Tous à vrai dire, et, tremblante du sens donné aux mélodies temporelles, elle rouvrit les yeux...

La main délicate posa la plume sur le bureau, et, sous un épais cachet de cire, le texte disparu. Des questions, des nouvelles, et surtout, des informations qui, probablement, changeraient un peu sa vision de la matière. Son interprétation de ses temps méditatifs, parfois mêlés, étaient fatiguants. Mais, l'énergie noire était en route, cette masse, sans nul doute changerai la temporalité de toute chose, et la demoiselle était trop bien placée pour savoir qu'il était dangereux de toucher au temps, ou à l'espace dans lequel se lisait les êtres.

Sous son pas décidé, les marches de pierre s'inclinaient. Depuis les nouvelles consignes de la part de la direction, chaque signe se faisait important, et, c'est plus par obligation que par devoir que Grace décida d'informer son ancien Professeur du bouleversement à venir. Ses doigts emprisonnèrent la rambarde de bois, alors que le frouement de la volière emportait déjà son esprit. Les rayons s'infiltraient par la fenêtre et caressaient son visage alors qu'elle entrait tout juste dans la petite pièce... Sur les vielles branches entassées là se tenaient nombre de rapaces appartenant à l'école, et mis à disposition des rares personnes autorisées à communiquer avec l'extérieur. Quelques oiseaux, cependant, se tenaient perchés sur de belles tiges de fer forgés, missionnaires privés et tout aussi surveillés que leurs homologues de Poudlard. Il était d'une évidence folle que toute créature quittant Hogwarts ne pouvait qu'être contrôlées... la confiance avait un prix. Elle réfléchi un instant, car, les signes reçus, aussi angoissants et pénétrants soient-ils, n'avaient pas tous traits à la nouvelle ère à venir.
Était-ce une bonne chose que de parler ouvertement de sa dernière vision ? De cette impression étrange et nouvelle qui avait germé en elle ? tant de plaisir à voir la souffrance d'un être sans importance, de quelques plumes vertes mourant sur le sol... Le glas sonnait alors que la réalité perçait le moment.

Grace s'approcha de la fenêtre. Encore sous l'effet de son eau de Morvran, elle s'appuya sur le rebord et siffla son faucon, attendant son messager en respirant l'air du présent.
Le noble oiseau vint se poser sur le poing serré de la femme, et, murmurant quelques mots doux dans un breton tendre, elle noua autour de sa patte, la missive qu'elle s'apprêtait à envoyer. Le ruban de satin se fit plus discret que permis et se confondait avec la couleur des pattes et des serres. Son bec jaune d'or s'entrouvrit pour laisser échapper un petit happement de plaisir sous les caresses de sa maîtresse.
La tête de Grace arrêta de tourner, et les couleurs reprirent leurs places initiales. L'effet de la potion avait enfin pris fin, et, peut-être grâce aux échanges avec le pèlerin à son bras, elle se sentait emplie de tendresse aussi subitement que de peur quelques instants auparavant. Si chacun pouvait mesurer l'effet des animaux dans le monde magique, nul doute que les enjeux seraient différents en ce jour.

Le moment était venu, pour Anrev, d'accomplir son devoir, et c'est avec le parchemin si important qu'il pris son envol.
Comme sa gracieuse silhouette se détachait sur le ciel gris nuageux ! Son vol se faisait beau, et, l'espace d'un instant, la belle Dewis jura qu'il avait tourné la tête pour lui adresser un dernier signe. Il était être de confiance. Il était beau et connaissait son travail et sa route mieux que...

- Anrev que fais-tu ?

Lança la jeune femme, penchée un peu plus en avant que le bon sens ne le permettait. Le faucon venait soudainement de virer de bord et semblait chercher une chose invisible : il se rapprochait de la neige tombée sur le sol, feintait entre deux arbres, poussait ses habituels cris de chasse, et accélérait d'une étrange manière.
Des cris de chasse ? C'était donc ça, l'oiseau avait dû percevoir quelque chose qu'il pourchassait à présent, soit pour le plaisir, soit pour se nourrir. Ou les deux.
Qu'il fasse, après tout, il n'y avait nul doute sur le fait qu'il porterait message à son destinataire.

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Benjamin L. Geolia

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MessageSujet: Re: Et l'oiseau siffle sa dernière cloche (PV Benjamin)   Et l'oiseau siffle sa dernière cloche (PV Benjamin) EmptyLun 25 Juin - 3:33

Grace Ҩ Benjamin
« I came to win, to fight, to conquer, to thrive ; I came to win, to survive, to prosper, to rise. To fly. To fly »


Cet après-midi-là, les mains posées sur le rebord de la fenêtre, le front collé à la vitre, Benjamin regardait le ciel changeant, les yeux ne s'accrochant à rien, virevoltant au gré des courants d'air, attirés par mille détails. Il avait cette expression d'enfant lors d'un moment de joie volé par une photo. Cette expression de carte postale qu'on expose sur les marchés. Le Serdaigle avait passé l'après-midi enfermé dans une salle de classe à se forcer à écouter un cours dont il savait déjà tout, car il l'avait lu en bibliothèque. Et pendant que le professeur avait débité toutes ces choses, Benjamin s'était contraint de ne pas tourner la tête vers la fenêtre pour ne pas se donner envie, pour ne pas se torturer. Le bruit du vent dans les arbres dehors était bien assez perturbant et tentateur, il était inutile d'en rajouter en regardant les feuilles se balancer ou les nuages bouger à une vitesse plus élevée que la normale. Le ciel il le connaissait par cœur, plus besoin de l'apprendre. Le ciel c'était un peu sa seconde maison, après Poudlard mais avant la résidence des Geolia.
Alors, quand les cours avaient pris fin, il s'était précipité dans sa chambre pour poser ses affaires et enlever cette foutue robe de sorcier. Puis il s'était mis dans cette position étrange pour quiconque n'était pas dans sa tête.

Là où il était, et la façon dont il se positionnait, c'était pour se contenir. Pour se forcer à attendre et par conséquent, apprécier encore plus le moment de la transformation. C'était comme s'asseoir devant une glace terriblement tentante, un jour de grande chaleur, mais ne pas y toucher tout de suite, la regarder, la détailler, se rendre compte du point auquel on en a envie mais se retenir. Et ensuite, alors qu'on aurait envie de se jeter dessus poussé par une tentation dévastatrice, commencer lentement à la manger, avec une minuscule cuillère et se forcer à en savourer chaque détails ; texture et parfum.

Le bleu et bronze s'assura que personne n'était entré dans le dortoir depuis le début de sa semi-transe, tourna la tête à droite et à gauche, appela ses camarades un par un, puis voyant qu'il n'avait aucun soucis à se faire il ouvrit la fenêtre et ferma les yeux. Les mains le long du corps, concentré, il provoqua ce déclic caractéristique qui lui faisait des frissons dans tout le corps qui se terminaient le long de la colonne vertébrale. Les picotis dans ses bras, les pincements dans ses genoux, la sensation d'étirement sur son visage et le monde qui se rétrécissait autour de lui lui étaient familiers, il savait que tout fonctionnait comme il fallait.

Ses ailes prêtes à l'emploi il s'approcha du bord de la fenêtre avec ses petites pattes de volatiles, compte jusqu'à trois dans sa tête et sauta. Il attendit quelques secondes avant de déployer ses ailes, pour pouvoir savourer encore plus le moment où il le ferait. Et quand ce moment arriva, sublimé par la montée d'adrénaline, l'oiseau lança ses ailes au bord de l'orgasme. Ô joie ! Ô liberté ! Chaque fois qu'il le faisait, c'était comme le première fois, la première expérience de vol, alors que pas du tout. Le colibri avait fait surface bien longtemps auparavant et avait déjà procuré au garçon de nombreuses joies incroyables au petit garçon de l'époque mais c'était comme si chacune était différente de la précédente.

Pris dans les premiers tourbillons, l'oisillon se mit à rire, ce que les badauds du château entendirent comme un simple cri d'oiseau. Virage à droite, tonneau, virage à gauche, descente en piquet. À quoi servent les balais de ces guignols qui jouent au héros sur le terrain de Quidditch ? Voilà pourquoi Benjamin n'avait jamais été attiré par ce sport, il l'aurait trouvé trop fade. Il avait déjà trouvé les cours de vol trop fades en premières années alors qu'il n'était même pas encore animagus, alors vu sa situation actuelle, le Quidditch lui aurait sûrement royalement pompé l'air. Et il n'était pas du genre à vérifier si ce qu'il conjecturait était bien vrai, plutôt de celui à croire en sa parole, bien que quelqu'un lui prouve le contraire par A plus B.

À force d'être emmené de force par les bourrasques, parmi lesquelles il s’amusait comme un fou, Benjamin se retrouva dans le coin de la volière. Et si le vent lui paraissait pourtant idéal pour un petit tour, les chouettes et autres hiboux avaient déserté le ciel, peut-être trop vieux pour les mêmes acrobaties. Mais de toute façon il s'en fichait, même s'il lui arrivait souvent de s'amuser avec d'autres oiseaux, il prenait tout autant de plaisir à voler seul. Et alors que cette pensée lui traversait la tête, il entendit le plus affreux des bruit derrière lui : le cri de chasse d'un faucon.

Le Serdaigle n'avait jamais entendu de sa vie le cri de chasse d'un faucon ou de n'importe quel autre animal, son expérience n'était pas assez grande, et de plus il avait toujours volé dans des endroits sécurisés où le danger ne prenait qu'une infime part. Mais pourtant, son instinct lui avait crié de fuir dès que le cri s'était fait entendre. Il est incroyable de voir comme les animaux pouvaient être conduits par leur instinct de survie, au contraire des humains. Benjamin ne pensa pas à cela à ce moment précis, mais il était certain qu'il se ferait la remarque. Il plongea en piquet vers le sol, esquivant une première fois l'oiseau de proie à ses trousses, releva sa trajectoire puis fit un virage très serré à gauche durant lequel il put estimer la proximité de son assaillant : il était extrêmement rapproché. Sentant que ce-dernier ne cessait d'amenuiser la distance qui les séparait, le colibri tenta le tout pour le tout et fit demi-tour pour le surprendre. Ce qui fonctionna : l'oiseau fut tellement pris au dépourvu qu'il lança un cri de colère tout en perdant ses moyens. L'animagus vola aussi vite qu'il le pu pour essayer de semer l'adversaire et alors qu'il pensait l'avoir perdu de vue, le fourbe apparut juste devant lui, faisant par la même occasion valser le cœur de l'oisillon qui ne put échapper aux serres aiguisées de l'ennemi.

Benjamin était au comble du désespoir et de la peur. C'en était fini de lui, il allait mourir dans l'estomac d'un connard d'oiseau et personne ne le retrouverait jamais. Une fin peu glorieuse, pas à l'image de ce qu'il aurait souhaité. Un vrai à coup porté à son arrogance et son ego. Il cherchait un moyen de se libérer, gigotait comme un diable dans l'espoir de faire lâcher prise à ce mastodonte mais c'était comme pousser une montagne pour ce minuscule oiseau coloré. Il ne savait même pas où il allait être mangé, le faucon l'emmenait-il jusqu'à son nid dans un arbre de la forêt interdite ? Servirait-il à nourrir les petits fauconneaux ? Beurk, rien que d'y penser c'était dégoûtant. Et se retransformer était exclus : à cette hauteur il mourrait de toute façon.

Et alors que Benjamin semblait perdre définitivement espoir, le faucon se dirigea vers le château... Le château ?! Qu'allait-il faire au château ? Mon dieu ce que le garçon était confus, et être dans sa forme animale le fatiguait, ce qui l'empêchait de réfléchir correctement. Il vit que le gros oiseau l'emmenait, apparemment, vers le balcon de la volière où trônait une dame qu'il ne reconnu pas tout de suite. Celle-ci plissait les yeux pour essayer de comprendre pourquoi un faucon venait jusqu'à elle ou alors elle tentait tout simplement d'apercevoir ce que le faucon ramenait et dans ce cas il était à elle. C'était de sa faute ! Mais qui était-ce ? Plus la distance se réduisait, plus son visage devenait net... Mlle Dewis ?! Le professeur de divination, c'était vers elle que se dirigeait le faucon... Mais oui ! Benjamin l'avait vu lors du dernier cours, ce faucon perché sur son perchoir au coin de la salle, mon dieu !

Il fallait qu'il lui demande de l'aide, mais comment ? Arrivé au bord du balcon, alors que le faucon allait se poser, Benjamin décidé de reprendre forme normale, tant pis pour son secret, à quoi bon en avoir un quand on est mort ? Il activa sa faculté, et l'oiseau devint homme alors que l'autre oiseau poussa un cri de surprise tandis qu'il sentait sa proie enfler étrangement sous ses serres. Et comme il tombait lourdement sur le sol de la volière, Benjamin s'évanouit, dans un concert de cri d'étonnement d'oiseau et de femme.

Sous ses yeux qui se fermaient lentement, Benjamin aperçu le professeur qui se penchait sur lui, affolée, lui tapotait la joue et lui demandait s'il allait bien, mais il ne put répondre avant que le noir total l'emporte sur le reste.

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MessageSujet: Re: Et l'oiseau siffle sa dernière cloche (PV Benjamin)   Et l'oiseau siffle sa dernière cloche (PV Benjamin) EmptyDim 9 Sep - 6:59


Ce qu'il chassait, Anrev avait décidé de le ramener dans la tour. Sale idée. Un cadavre d'oiseau n'est jamais bienvenu dans un lieu où les âmes sensibles ne sont pas prévenues.
Mais, à l'approche de l'ouverture de pierre, juste un quelque chose d'anormal. Il chancèle, semble ne plus pouvoir tenir sa proie. Sa proie ? Comme si elle grossissait à vue d'œil !
Un corps se heurte sur les abords de la fenêtre, et, lourdement, vient s'étaler sur le sol de granit salit. Une tête brune, et le visage tourné vers le sol. Un corps tordu, dont visiblement la douleur du choc était maître... Beaucoup de surprise animait la Professeur mais pas de panique, juste de la peur pour ce jeune garçon. Et du contrôle. Grace saisit les épaules du jeune homme, et, l'allonga, face vers le plafond. Surprise, il s'agissait du préfet des Serdaigles, le charmant Benjamin Geolia. Si elle s'attendait à ça ! Ainsi il avait le don de n'être qu'apparence et de se fondre dans le ciel ? Qui était au courant ?

Grace chassa Anrev, qui, effrayé de toute façon, volait et virevoltait dans toute la pièce, amplissant la pièce de ses cris et de ses battements d'ailes affolés.

- Tu t'es fait avoir Diskuizh ! Maintenant va-t-en !

Le bel oiseau perça l'air d'un cri, face au nom dont il venait d'être affublé. Le noble rapace secoua ses plumes, entrouvrit son bec jaunit, puis, il s'échappa par l'ouverture dans le mur et partit accomplir la mission dont il était initialement investi. Grace reporta son attention sur le blessé et se souvint que le jeune homme était français, aussi, c'est en cette langue qu'elle tenta de le ramener à lui, tapotant doucement ses joues.

- Monsieur Geolia, réveillez-vous. Est-ce que ça va ? … Benjamin ? Benjamin ? Réveillez-vous !

Il respirait, il était juste sonné. Comme endormi, comme les princesses dans les contes d'enfants, comme dans l'attente du prince charmant... Quoi qu'avec la mine soucieuse et douloureuse. Ses cheveux bruns encadraient son visage à merveille, il avait un peu de ce charisme naturel si typique de la classe française. Quoi qu'une note très brittish dans sa tenue vestimentaire.
Elle l'avait déjà remarqué en cours, caché derrière son assurance et sa répartie. Mais il y avait dans ses expressions une pointe de fragilité infantile qui lui donnait un charme fou et surtout, qui imposait le respect lorsqu'on l'observait comme un outil de sa maturité.
Grace réfléchi. L'infirmerie ne serai pas un endroit approprié pour lui, comment expliquer à l'infirmière, qu'il avait surgit par la fenêtre après s'être transformer en oiseau ? Surtout si le sorcier ne souhaitait pas révéler son don... Ou alors ne rien dire, taire la vérité, juste dire qu'elle l'avait trouvé ainsi ?
Elle l'observa, et, le temps de se décider, et qu'il se réveille, elle sortit de son sac un mouchoir propre, l'humidifia de sa baguette, et nettoya doucement les petites plaies sur le visage du garçon. Elle prit la peine de soulever son T-shirt pour vérifier que les serres du faucon n'avaient pas entaillé la chair du sorcier... Et si. Il lui fallait mettre de l'onguent pour faire cicatriser les blessures au plus vite. Elle n'en avait pas dans son sac, et ne se voyait pas déplacer l'inconscient jusqu'à son bureau. Elle attendrait que le préfet soit réveillé...
Elle retira sa cape et en couvrit le corps du blessé, espérant, vainement, que ça l'aiderait un peu à récupérer.

- Benjamin, vous m'entendez ? Elle venait de se placer derrière lui, et de poser sa tête sur ses genoux joints. Benjamin, réveillez-vous.

Oui, Grace manquait cruellement d'imagination quand il s'agissait de ramener à la conscience un jeune homme de 17 ans. Elle regarda ses lèvres. Appétissantes. Mais il fallait qu'elle se concentre à le réveiller. Elle saisi sa baguette et d'un simple geste fit ruisseler un peu d'eau fraiche sur le visage du brun, espérant qu'il reviendrait vite à lui. En tout cas, avant que quelqu'un n'arrive.

- Alors comme ça, jeune français, vous êtes un petit colibri...

Colibri ? Vert, bleu, l'apparence rends futile toute fuite... un bec... Sa vision ! Rien n'arrivait par hasard... Si elle s'était attendue à ça !
Elle rendit l'eau plus fraiche encore, et, agitant doucement le sorcier par l'épaule, elle dit d'une voix plus vive.

- Benjamin Geolia, réveillez-vous par Merlin !

Ses paroles avaient-elles eu de l'effet ou était-ce une pure coïncidence ? Ses paupières s'agitèrent, ses lèvres également, et la couleur chaude de ses iris apparurent enfin. Il revenait à lui, enfin. Elle l'aida à se redresser doucement, elle imaginait la peur qui avait dû l'envahir à l'idée d'être proie de chasse, la douleur en son crâne suite à sa chute contre les dalles de pierre, et la piqûre lancinante des marques de serres dans sa peau chaude.

- Vous revoilà enfin. Comment vous sentez-vous ? … Pouvez-vous vous lever ?

Elle lui laissa le temps de répondre, continuant de le maintenir assis. Il semblait perdu... égaré...
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MessageSujet: Re: Et l'oiseau siffle sa dernière cloche (PV Benjamin)   Et l'oiseau siffle sa dernière cloche (PV Benjamin) EmptyVen 16 Nov - 7:42

Grace Ҩ Benjamin
« I came to win, to fight, to conquer, to thrive ; I came to win, to survive, to prosper, to rise. To fly. To fly »


Freud a dit « l'inconscient est métapsychique et nous le prenons simplement pour réel ». Si réel parfois que la confusion est pardonnable. Les rêves par exemple, ils sont à la fois si brouillons et pourtant si vivant, qui s'est déjà rendu compte qu'il rêvait au moment où il le faisait ? Qu'il se manifeste. L'on dit que les rêves sont liés à nos expériences, celles de nos vies ou de nos journées. Si vous voyez un tricot bleu quelque part, ne soyez pas étonnés de vous réveiller le lendemain en ayant rêvé de tricots ou de bleu. L'on dit aussi que ces rêves ont, par conséquent, une certaine signification. Peut-être auriez-vous aimé acheter ce tricot, peut-être l'avez-vous trouvé affreusement laid ou même affreusement cher ? Peut-être qu'il était très original. Il est ardu de tirer des conclusions d'un rêve que l'on a fait, toutes les donnés sont beaucoup trop obscures, et d'ailleurs, encore faudrait-il se souvenir des détails du songe en question. En résumé, les rêves, c'est toujours plus ou moins confus.

Et Benjamin, dans ce rêve étrange qu'il vivait, était pour le moins perdu. Où était passé cet oiseau énorme ? Il était au moins de la taille du château et il était d'un noir de jais, avec des yeux brillants comme des diamants et sévères comme ceux de son père. Il avait eut la terreur de sa vie mais tout avait pris fin subitement. Il ne savait pas où il se trouvait, il était comme dans un brouillard épais et étouffant, rien ne laissait place à rien, lui-même ne pouvait pas bouger, paralysé par la peur qu'il avait ressenti mais aussi par cette chose sans nom, venue d'ailleurs, au caractère onirique. Doucement, une légère panique s'installa en lui, progressive. Que pouvait-il faire ? Même penser était compliqué, il n'était maître de rien. Et pour ne rien arranger, une douleur lancinante lui lacérait profondément la hanche sans qu'il sache à quoi elle était due. Nonobstant tout cela, ce lieu bizarre lui inspirait un calme serein, une sécurité, comme si être arrivé ici après avoir échappé au danger le rendait confiant. Il ne savait plus réellement quel danger c'était, mais quoi qu'il en soit, il savait que l'affreuse douleur à sa hanche y était dû, ce qui redoublait sa reconnaissance envers cet endroit.

Mais tout à coup, tout le décor changea. Il était au près de sa mère... Sa maman. Elle lui parlait en Français comme elle avait l'habitude lorsqu'il était petit... et qu'elle était encore en vie. Ils étaient dans sa chambre, c'était le matin apparemment, le soleil se levait, brûlant, il semblait faire fondre les murs, rien n'avait de sens, tout était cassé autour de lui. Sa maman lui demandait de se lever avec un ton affolé « Monsieur Geolia, réveillez-vous. Est-ce que ça va ? … Benjamin ? Benjamin ? Réveillez-vous ! ». Pourquoi le vouvoyait-elle et pourquoi l'appeler monsieur Geolia ? Toute logique paraissait définitivement perdue ici, Benjamin n'était sûr de rien, pas sûr de réellement reconnaître les choses qui l'entouraient, était-il bien chez lui ? Où autre part ?

Sans crier gare il se mit à pleurer, il avait le visage humide, les larmes étaient fraîches et furtives, comme si elles étaient là sans l'être. Benjamin ne savait même pas pourquoi il pleurait, ni même s'il pleurait vraiment, mais c'était une impression si présente qu'il ne pouvait rien y faire. À cause des larmes, tout se brouillait autour de lui, il ne voyait plus grand chose et à l'instar du reste du décor, Benjamin pouvait voir sa mère s'éloigner, le quitter, à nouveau. Il se mit à crier dans son songe, lui demandant de rester, de ne pas le laisser, mais c'était comme frapper dans un matelas, les coups se perdaient sans efficacité. Pour ne rien arranger à son état, il eut tout à coup très chaud, et se sentit encore plus oppressé, quelque chose ne tournait vraiment pas rond. Hurlant de plus belle, il tenta de se dégager de cette force étrange pour pouvoir rejoindre sa mère qui lui répétait « Benjamin, vous m'entendez ? Benjamin, réveillez-vous. » sans qu'il comprenne pourquoi. Il lui répétait à son tour qu'il était réveillé, qu'il ne fallait pas qu'elle parte, mais rien n'y faisait et cela empirait l'état du garçon, il en aurait perdu l'esprit si cela n'avait pas uniquement eu lieu dans son inconscient.
Ses larmes redoublèrent. Enfin, elles semblèrent redoubler. À cause de la situation ? Sans aucune raison ? Il n'en savait rien, il ne pouvait que le constater. Le préfet, redevenu petit garçon, sentait l'humidité envahir ses traits, impuissant face aux flots de tristesse. Il se sentait perdu, abandonné et piégé tel un faon embourbé dans une flaque, abandonné par ses parents alors qu'un chasseur accourt. Oui, il avait à nouveau cette étrange impression d'être poursuivi par quelqu'un ou quelque chose de dangereux, qui lui voulait du mal.

Mais encore une fois, tout changea aussi vite et sans qu'il ne le commande à son corps, celui-ci enclencha la transformation d'animagus. Mais alors que d'habitude cette transformation était tout ce qu'il y avait de plus jouissive, là elle était terriblement douloureuse et un cri mourut sous ses lèvres scellées par cet enchantement inconnu qui le paralysait. Tout son corps le brûlait, et plus particulièrement sa hanche, pour il ne savait quelle obscure raison. Même cette eau si froide qui continuait à couler sur son corps et qui venait de nulle part ne l’apaisait pas. La douleur allait crescendo, s'insinuait partout ne laissant plus aucune place à la raison et la logique dans l'esprit de Benjamin jusqu'à ce que tout à coup, tout se brise comme un miroir. Et Benjamin se réveilla.

Quand il ouvrit les yeux, la première chose qu'il vit furent ceux, d'une couleur magnifique (oui c'est la première chose qu'il pensa) d'il ne savait qui. Mais reconnu vite la voix douce de son professeur de Divination, Grace Dewis, qui lui demandait comment il se sentait et s'il pouvait se lever... Il fallait dire qu'il n'en avait aucune idée. Comment se sentait-il ? Il se sentait dans les vapes, il n'était pas sûr de savoir où il était et même son identité n'était pas une chose dont il était encore certain. Ça tournait dans sa tête, il ferma les yeux et se frotta le visage pour reprendre ses esprits, et c'est alors que la douleur sur sa hanche le rappela à l'ordre et lui servit d'électrochoc : l'énorme oiseau, la chute, les serres et surtout, son secret maintenant découvert par Mlle Dewis ! Oh merde, merde, merde pensa-t-il, que pouvait-il bien inventer comme excuse ? Rien ne serait valable, elle ne croirait à un enchantement ou à une blague, il paraissait évident qu'il était animagus. De plus, si l'aigle qui l'avait attrapé était bien le sien, il n'y avait aucun doute qu'elle avait dû assister à la scène.
Benjamin bégaya quelques phrases incompréhensibles avant de se redresser, de manière à être assis et à rassembler ses esprits. Il se pinça l'arrête du nez et respira un bon coup, mais le moindre mouvement lui meurtrissait la hanche, raison pour laquelle sa main revint d'elle même jusqu'à la blessure vicieuse. « Vous avez tout vu, n'est-ce pas ? » demanda-t-il les yeux à nouveau ouverts, sans la regarder. La réponse lui était évidente, mais c'était le genre de chose que l'on demandait pour se donner une contenance, histoire de ne pas paraître trop affolé, et puis, il avait tout de même ce petit espoir que – peut-être – Mlle Dewis répondrait que non. Bien entendu ce ne fut pas le cas. Alors le préfet se retourna tant bien que mal et plongeant ses yeux dans ceux de Grace, pour donner le plus de poids possible à ses paroles, il murmura : « Je sais que je vais vous demander beaucoup, et je sais que c'est contraire à la loi, mais je vous supplie de garder ce secret, si on venait à l'apprendre ma vie ne serait plus la même, je n'aurais plus le droit d'utiliser ce don à ma guise et je vous assure que j'en ai besoin... Et... » mais il ne su quoi ajouter. C'était sûrement la première fois que Benjamin Geolia suppliait quelqu'un, la première fois qu'il paraissait faible, il détestait ça mais il n'avait pas le choix et de plus, quelque chose en cette femme lui inspirait confiance. Il attendit donc patiemment sa réaction, presque confiant à propos de ce qu'elle allait lui dire.
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