Deux ombres marchaient d'un pas pressé dans les rues sombres d'un quartier résidentiel de Bristol, mal éclairées. Les deux silhouettes étaient encapuchonnées et l'une d'entre d'elles avait un étrange paquet dans les bras. Ils se retournèrent plusieurs fois comme pour vérifier qu'on ne les suivait pas et finirent par s'arrêter devant une maison. L'un des individus toqua avec empressement grâce au loquet à tête de lion qui se trouvait incrusté au milieu de la porte en bois. Une dame quinquagénaire, baguette magique à la main, entrebâilla la porte et l'ouvrit en reconnaissant les ombres qui avaient ôté leurs capuches en l'espace d'une seconde. Elle les laissa passer. Ils entrèrent, mais ne la suivirent pas jusqu'au salon. La personne à la silhouette féminine qui tenait le paquet apparemment confectionné de tissus s'approcha lentement de la dame aux cheveux noirs parsemés de mèches blanches et lui tendit son bien. Les yeux de l'hôte s'écarquillèrent tandis qu'en soulevant un bout du tissus noir elle reconnut la tête ronde et joufflue d'un nouveau né. « Ernest ! » appela-elle soudain, tout en approchant le bébé de sa poitrine. « Ernest ! » répéta-t-elle impatiente car il n'était pas là deux secondes plus tard. Sans qu'il n'y ait eu le moindre échange de mots entre le couple et la dame, elle les avait compris et bien que ses sourcils s'étaient froncés en signe de désapprobation, elle caressait de l'un de ses longs doigts blancs la joue de l'enfant endormi. « Elle s'appelle Dalia » dit la silhouette masculine au moment où le-dit Ernest descendait les marches l'air grognon. Cependant, en reconnaissant le visage des deux invités, le sien s'éclaira. Il alla vers eux comme pour les embrasser, mais son regard se posa alors sur les langes que tenait sa femme. « Est-ce que...? » La larme qui perla au coin de l'œil de la femme suffit à lui répondre et il hocha la tête l'air entendu. Le silence dura quelques minutes quand soudain, la femme sembla chercher quelque chose dans les poches de sa cape. Elle finit par en sortir quelques parchemins qui semblaient officiels. « Voici l'acte de naissance et tout le reste. » Elle se retourna ensuite vers son mari qui hocha la tête. « On doit partir » dit-il d'un air faussement détaché. « On reviendra » ajouta-t-elle la voix tremblante. Elle se précipita alors pour embrasser le front de sa fille, geste que l'homme imita avec empressement avant de prendre le couple âgé dans ses bras et de les quitter. « Au revoir maman, au revoir papa. » déclara-t-il au moment de fermer la porte derrière eux.


« Qui est Harry Potter ? » La petite fille joua avec une mèche de ses cheveux qu'elle enroula autour de son index pendant qu'elle réfléchissait, choisissant ses mots avec soin. « C'est le Survivant, il n'est pas mort quand celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom a voulu le tuer alors qu'il était bébé. Après Harry Potter a voulu tuer tu-sais-qui mais il n'a pas réussit et il a du abandonner Poudlard. Mais ça reste le symbole de la Résistance. » En guise de réponse sa grand-mère lui ébouriffa le haut de ses longs cheveux bouclés. L'enfant sourit contente d'avoir satisfait la femme qui l'avait élevée. « C'est bien beauté ! Et tes parents qu'est-ce qu'ils font ? » Celle-là elle était facile et même pas besoin de ressortir une réponse par cœur. Depuis le temps qu'elle en posait des questions à ses grands-parents, elle avait toutes les réponses qu'elle voulait et celle-là elle l'avait mille fois tournée dans son esprit, grandissant les actes de ses parents pour en faire des héros. « Ils sont contre tu-sais-qui et ils se battent pour qu'il cède le pouvoir. Ils veulent que tous les sorciers soient égaux ! » a vieille dame assise à côté d'elle dans le jardin du petit pavillon lui plaqua une bise contre la joue, l'air très fière de sa petite-fille désormais âgée de neuf ans. Elle était très mignonne et ressemblait plus de jours en jours à sa maman. Les mêmes yeux verts pétillants, le même teint un peu mat, les mêmes cheveux bouclés...C'était elle d'ailleurs qui avait choisit ce nom de Dalia, peu courant, que ce soit chez les sorciers ou chez les moldus. La mère de la fillette ayant des origines à la fois anglaises et italiennes avait ainsi utilisé le prénom d'une de ses tantes. Après que les parents soient partis le soir où ils avaient laissé le nouveau né, Mme Amaryllis Harrison avait été surprise par ce prénom aux consonances peu britanniques, mais elle avait finit par l'apprécier et son originalité convenait finalement parfaitement à la petite fille que le bébé était devenu. « Grand mère ? Quand est-ce qu'ils reviennent ? » La femme soupira et posa la main sur l'épaule de l'enfant. « Je n'en sais rien ma puce...bientôt j'espère. » Dalia hocha la tête comme pour lui dire qu'elle comprenait. Elle finit par se lever pour aller jouer un peu plus loin. On ne lui avait jamais mentit, ses grands-parents trouvaient inutile de lui donner de faux espoirs et répondaient toujours avec autant de sincérité que possible à ses questions. Ce n'était certes pas l'enfance idéale, elle voyait très rarement ses parents, mais ça arrivait tout de même parfois qu'ils passent sans jamais prévenir, pour passer quelques heures, une journée tout au plus avec elle. Malgré cela elle ne manquait absolument pas d'amour car ses grands parents étaient très présents pour elle. Et même à l'âge de neuf ans elle comprenait, ou croyait comprendre, les raisons de leur absence. C'est dans la fierté de leurs actes qu'elle grandit. Dans les récits de la lutte contre Voldemort. Petit à petit elle devint la digne fille de ses parents. Ceux-ci faisaient de leur mieux pour être présents, mais étaient soucieux de lui offrir une certaine stabilité, ils ne voulaient pas la déstabiliser en faisant trop d'aller-retour et ils la savaient en sécurité là où elle était. Alors qu'elle venait de s'enfuir pour jouer, sa grand-mère décida de la suivre pour vérifier qu'elle n'irait pas faire quoi ce se soit de dangereux. Comme grimper à un arbre et jouer au cochon pendu sur une branche par exemple. Ou comme comme jouer à la guerrière et manquer de s'aveugler avec le morceau de bois qui lui servait d'épée. Finalement c'est de l'autre côté de la barrière du jardin qu'Amaryllis trouva sa petite-fille, chez les voisins qui avaient une fille, moldue, de son âge. Ca aussi c'était quelque chose de commun chez Dalia, grimper la barrière et rejoindre son amie Ludiwine pour jouer tout l'après-midi. Ca faisait toujours sourire ses grands-parents de la voir si active, si pleine de vie et heureuse, mais ils finissaient toujours par devoir lui dire d'en faire moins, de se calmer parce que non, zéro en mathématique et deux en dictée à l'école primaire n'étaient pas des notes acceptables. Elle finissait toujours par accéder à la classe supérieure, mais elle n'avait jamais d'excellentes notes. Les rendez-vous avec les professeurs se multipliaient, toujours pour des problèmes de discipline néanmoins. En effet, la fillette était très loin de se laisser faire face à ses petites camarades et il n'était pas rare qu'elle se retrouve au centre de violences verbales ou physiques. D'ailleurs très rancunière, il n'était pas rare qu'elle s'acharne plus ou moins sur les mêmes personnes. « Dalia ne rentre pas trop tard s'il te plaît » lança-t-elle à son attention. L'enfant hocha la tête et courut rejoindre son amie à l'intérieur. Évidemment elle n'en ferait qu'à sa tête.


« Dalia dépêche toi ils vont arriver ! » La jeune fille fit le dernier tour d'élastique pour boucler sa natte. Elle souffla un bon coup avant de sortir de sa chambre et de dévaler les escaliers, manquant de se rompre le cou. « J'arriiiiive  » lança-t-elle à la cantonade. Dire qu'elle était excitée à l'idée d'enfin aller à Poudlard était un sacré euphémisme. Tout l'été elle n'avait fait que penser à ça, elle était tellement pressée qu'on vienne la prendre et qu'on l'emmène enfin dans le monde magique, qu'elle puisse utiliser la baguette qu'on lui avait acheté. Elle voulait rencontrer du monde, s'amuser, aimer, se battre. Faire tout ce qu'on rêve de faire plus tard quand on a tout juste onze ans. L'idée que ce soit des Mangemorts qui viennent la chercher n'était pas vraiment fait pour la ravir et ses grands-parents encore moins, mais c'était une procédure contre laquelle on ne pouvait absolument rien faire. Évidement en ce grand jour pour elle, ses parents n'étaient pas de la partie, même s'ils avaient pris le temps de lui envoyer un petit cadeau : suffisamment d'argent pour s'acheter un bel animal pour lui tenir compagnie. Elle avait passé beaucoup de temps dans la boutique du Chemin de Traverse à hésiter entre rats, chats et grenouilles trouvant à chaque créature un intérêt, avant de finalement se décider pour un chat tigré très simplement appelé Tigrou. Plus tard elle allait regretter de lui avoir attribué un nom aussi ridicule, mais à ce moment-là elle avait trouvé l'idée excellente. Lorsque la petite fille arriva au bas des marches, elle fut attirée dans les bras de sa grand-mère visiblement émue à l'idée de la laisser partir aussi loin d'elle. Cela dépassait clairement la capacité de compréhension de Dalia, ils allaient se revoir n'est-ce pas ? Elle reviendrait très bientôt et écrirait souvent comme on le lui avait demandé. Et puis Poudlard c'était bien, non ? L'éloge qu'on lui en avait faite et qui datait de l'époque de ses grands-parents était encore bien valable, non ? Elle garda ses interrogations pour elle, mais tint à rassurer un peu la femme qui s'était si bien occupée d'elle à travers les années. « Grand-mère tu sais tout ira très bien et tu ne manqueras jamais de mes nouvelles.  » Son grand-père entra alors dans la pièce et se posta près d'elle. Il tendit un paquet à sa petite-fille. « Tiens ma chérie, j'espère que ça te fera plaisir. » Dalia ne perdit pas une seconde et déchira rapidement le papier qui recouvrait son présent. C'était une photo, une espèce de portrait de famille, mais en réalité c'était un montage. Jamais les cinq personnes représentées n'avaient été réunies suffisamment longtemps pour que quiconque pense à sortir l'appareil photo. On y voyait sa maman et son papa, issus d'une photographie qu'elle connaissait bien car elle trônait sur le dessus de la cheminée, ses grands-parents faisant des petits signes de la main et elle-même très souriante âgée de dix ans. Elle le savait parce qu'elle avait repérée le trou que plusieurs dents de laits tombées avaient laissé en plein milieu de sa bouche. Elle serra son grand-père dans ses bras pour le remercier de son présent et la petite famille s'assit sur le canapé en attendant l'arrivée de ceux qui l'emmèneraient à l'école de magie. Ceux-ci furent rapides et la conversation très brève et froide. La malle de Dalia était prête avec l'essentiel bien empaqueté. Elle dit au revoir à ses grands-parents la larme à l'œil et attrapa non sans une certaine réticence le bras que le Mangemort lui tendit.

«  Ellio, tu pourrais m'aider pour mon devoir de métamorphose s'il te plaît ? » D'ordinaire, elle n'aimait pas trop demander de l'aide, mais avec lui c'était différent. D'une part ils étaient suffisamment proches, pour qu'elle se le permette et d'autre part ce n'est pas tout à fait comme si c'était la première fois qu'il lui rendait un tel service. Elle n'était pas douée, c'était un fait admis, mais lui était excellent et jamais contre l'idée de lui donner un coup de main. C'était peut-être une des raisons pour laquelle elle l'appréciait tant, mais certainement pas la seule en tous cas. On pouvait trouver surprenant qu'elle désire réellement s'intéresser aux cours. Elle avait beau être nulle en cours et n'y porter aucun intérêt, elle voulait quand même être une sorcière digne de ce nom et être capable de lancer un minimum de sortilèges. Ellio accepta comme toujours, ce qui leur donna une nouvelle excuse pour passer plus de temps ensemble.

Forcément ce qui devait arriver arriva et ils finirent par devenir un véritable couple. Cela était partit d'un premier baiser plus ou moins initié par Dalia lors d'une leçon privée de sortilèges. Malgré leur jeune âge les sentiments présents étaient réels et forts. Et dans leur esprit comme dans celui des autres, ils étaient fais pour rester l'un avec l'autre. Elle avait rarement été aussi sûre de quelque chose dans sa vie. Inséparables et même carrément insupportables aux yeux de certains - en même temps Dalia était loin d'être le genre de fille tout en retenue - leur relation était aussi parfaite qu'elle aurait pu en rêver. Ils étaient sans arrêts ensemble, main dans la main comme au bon vieux temps ou s'embrassant carrément. Finalement elle suivait parfaitement le chemin qu'avant Poudlard elle s'était tracé dans son esprit, nul doute que ses parents auraient été fiers d'elle s'ils l'avaient su. Bien que moyennement populaire Dalia était très bien dans sa peau. Elle s'acceptait et s'assumait entièrement et pleine de fougue elle allait toujours au bout de ses idées. Elle avait son propre style pour tout, que ce soit les vêtements ou la façon de parler et d'agir. Véritable lionne pleine d'enthousiasme c'était à se demander ce qu'elle pouvait faire avec quelqu'un de réputation aussi calme qu'Ellio. En un sens peut-être que c'était ça qui faisait qu'ils s'entendaient et se comprenaient si bien, ils étaient si différents qu'ils se complétaient parfaitement. Outre sa relation avec lui elle était loin d'être seule malgré un caractère assez difficile à supporter. Elle avait pas mal d'amis principalement des Résistants car pour elle les clans étaient extrêmement importants. Toutes les maisons méritaient cependant son attention car elle était consciente qu'on pouvait trouver des perles partout. Elle se rapprocha tout particulièrement en deuxième année d'une Serpentard de son âge rencontrée un soir où elle était assise sur les gradins du terrain de Quidditch pourtant vide. Malgré une différence de caractère alarmante, Lullaby devint depuis sa meilleure amie, même si Dalia aime à penser qu'elle n'a nul besoin d'avoir ce genre de personne dans sa vie. Elle détestait être dépendante que ce soit de quelqu'un ou de quelque chose. Mais Lullaby lui rappelait beaucoup son ancienne voisine moldue avec qui elle s'entendait si bien.


« J'aimerais bien aller dans l'espace. » lâcha un jour son amie alors qu'elles étaient allongée dans le parc à la tombée de la nuit. Idée de Dalia évidemment. Elles observaient les étoiles en silence, exploit rarement accomplit de la part de la Gryffondor avant que la Serpentard ne le brise. Cela fit sourire la brunette qui se redressa un peu sur ses coudes. « Tu sais les moldus ont inventé un truc pour ça, c'est genre une fusée. » Sous le regard interrogateur et pressant de la blondinette elle expliqua. « C'est mon amie Ludiwine qui m'en avait parlé, elle adorait l'espace, les étoiles tous ça et elle voulait devenir cosmo-quelque chose... Cosmonaute je crois. C'est les gens qui vont dans l'espace dans une espèce d'avion mais fait pour aller beaucoup plus haut. » Pas de réponse. C'était probablement le mot « avion » qui posait problème à Annie-Brooklyn. « En gros c'est une machine pour voler, comme un balais sauf qu'il peut y avoir des centaines de personnes dedans. En fait c'est comme... Comme un train avec des ailes ! » Ravie de sa comparaison, elle se rallongea et leva les yeux vers le firmament. Elle devrait faire ça plus souvent, ça lui plaisait bien. Il fallait même - et c'était décidé - qu'elle y emmène Ellio, il ne pouvait pas rater un spectacle pareil. « Tu crois qu'un sorcier peut devenir cosmonaute ? » dit son amie après un moment de réflexion. Elle haussa les sourcils. « Bien sûr ! Quelle question. Enfin faudra pas que tu dises aux moldus que t'es une sorcière, mais sinon je pense que oui. Je pourrais demander à Ludiwine. Ah, mince non, elle sait pas ce qu'est un sorcier. » Et puis surtout, il y avait beaucoup de chance pour qu'elle ne revoit pas son amie moldue. Ca faisait déjà trois ans qu'elle ne le lui avait pas parlé et comme il n'était pas prévu qu'elle quitte Poudlard avant sa septième année il était fort possible qu'entre temps Ludiwine aussi ait fait sa vie, déménagé ou qu'elle soit partie à l'université. Bref autant qu'elle se fasse une raison. Elle ramena les mains sur son ventre et commença à triturer son t-shirt. Que ce soit en jupe, en pantalon ou en robe elle se faisait toujours remarquer, finalement peut-être que c'était l'uniforme qui lui réussissait le mieux. C'est vrai là au moins on ne lui reprochait pas d'être trop bizarre. Pourtant elle, elle les trouvait bien ses tenues un brin loufoques et Annie-Brooklyn aussi de toute évidence, puisqu'elle s'était mise à lui demander des conseils en matière de style. Un bruit tonitruant l'arracha soudain à ses pensées. L'orage. À peine eut-elle le temps de se rendre compte de ce que cela signifiait que la pluie commençait déjà à tomber sur les deux jeunes filles. Elles se prirent la main et coururent sans s'arrêter jusqu'au château pour se mettre à l'abri en riant.


Vu le statut de fugitifs de ces parents, Dalia était loin de faire partie de ces élèves qui avaient le droit de rentrer chez eux pour l'été. Elle restait coincée à Poudlard et bien qu'aimant le château, ses grands-parents lui manquaient terriblement. Avec la censure du courrier elle osait à peine leur envoyer la moindre lettre, mais se forçait à écrire parfois quelques lignes aussi peu bourrées de mensonges que possible pour les rassurer un peu. Même si certains avaient le droit de quitter l'école pour un certain temps, la plupart des élèves étaient dans une situation similaire à la sienne et elle n'était de toute façon pas esseulée. Tout allait donc aussi bien que possible malgré le contrôle de Poudlard comme de tout le monde sorcier par les Mangemorts. Bientôt cependant un événement vint entacher le tableau assez ensoleillé de sa vie. Un jour au retour des vacances - qu'elle avait bien sûr passé à l'école - survint la rumeur selon laquelle son cher et tendre avait quitté les Résistants. Elle eut d'abord énormément de mal à le croire, Ellio était loin d'être le moins engagé de tous, au contraire il était très impliqué et elle ne pouvait pas imaginer qu'il les abandonne ainsi. Qu'il l'abandonne elle de la même façon. Parce que quitter les Résistants c'était la quitter elle aussi puisque ça revenait à rejeter une part d'elle. Mais la rumeur ne fit que s'amplifier et lui fut finalement confirmée par ses amis Résistants même. La jeune fille en fut profondément bouleversée et choquée, elle se rendit d'ailleurs peu à peu compte qu'en plus de tout, alors qu'elle cherchait à tout prix des explications, il l'évitait. Elle était blessée par ce comportement inattendu et vexant, mais elle prit le partie de croire encore à la possibilité d'une explication raisonnable. Il avait peut-être des problèmes ? C'était peut-être une stratégie ? Bref tout plutôt que des croire qu'il les laissait réellement tomber. Elle finit par réussir à l'attraper en fin de cours pour lui en toucher deux mots et c'est très mal que la conversation se clôtura. C'était choquée et en larme qu'elle le regarda s'éloigner d'elle en ayant le sentiment que ce pouvait bien être pour toujours. Ils avaient rompu et il la laissait avec rien d'autre que la douleur de la séparation et la haine qu'elle ressentait à son égard à lui et à l'égard de celui dont elle était sûre et certaine qu'il était la cause de tout ça : Xander McClary. Un jour il allait lui payer d'avoir embrouillé ainsi l'esprit d'Ellio, de l'avoir ramené du mauvais côté puisqu'en effet, elle n'a pu s'empêcher de remarquer la rose noire désormais brodée sur la manche de son ex petit-ami. Ce fut pour elle l'ultime trahison et elle prit la décision de l'éviter autant que possible, très peu sûre de pouvoir se retenir si jamais elle le voyait. Aucun mélange n'est plus explosif que celui de la haine et de l'amour. En effet, des sentiments comme ceux qui l'animaient ne pouvaient disparaître si facilement et il est clair qu'elle l'aime encore malgré tout. Elle lui lance encore quelques regards quand il ne la regarde pas et finit par s'en vouloir à chaque fois. Peut-être aurait-elle tout de même trouvé plus facile de tourner la page si elle avait pu réellement pensé que c'était son choix à lui, parce qu'ainsi elle ne pourrait plus voir toutes les bonnes choses qu'elle avait su voir en lui, mais là ce n'était pas le cas. Elle savait qu'il avait été manipulé et ne pouvait rien faire. Le tableau ne pourrait être entièrement complet si on oubliait une pièce essentielle : la demi-sœur. Pas la sienne, non mais celle d'Ellio une garce antipathique de Serpentard que Dalia n'a jamais, jamais pu supporter. Elle l'a toujours haït, mais maintenant qu'elle n'est plus avec Ellio et que Cheryl prend un malin plaisir à redoubler d'effort pour la blesser le combat est encore plus acharné du côté de la brunette qui est prête à tout pour achever son ennemie. C'est encore la dernière victoire qu'elle peut compter avoir et elle n'abandonnera jamais.

Je t'aime encore pluuuus
(oui, je trouve ce scéna tip top !) Réserve moi un lien

Rebienvenue *o*

Re-Bienvenue ! *.*

Merciiii tout le monde (Adichou compte sur moi ).
Après avoir bien galéré à présenter tout ça (les images viennent pas toutes seules malheureusement ^^") j'ai fini ma fiche, j'attends tes commentaires ma Lu'

Bienvenue et amuses-toi bien sur D. !!

Merci vous deux
(Absolument ma Liloute ! on va y arriver (a) )

Re bienvenue

Merci !

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!

Hum.

Re-bienvenue, apparemment, et ravie que tu ai pris ce scénario <3

Merci z'êtes chous (oui oui même Cheryl (a) )

Et merci ma Lu même si tu me l'as djà dit (après m'en avoir fait baver )