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 « Un thé sur le divan bleu » ft. Matthew

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MessageSujet: « Un thé sur le divan bleu » ft. Matthew   « Un thé sur le divan bleu » ft. Matthew EmptyLun 23 Jan - 10:54

« Un thé sur le divan bleu » ft. Matthew 120115091750472901

« Les sixième année, par ici s'il-vous-plaît ! » Loin était le temps des cris joyeux et du remarquable désordre des sorties à Pré-au-Lard, mais cela n'avait pas l'air de choquer outre mesure les quelques Serpentard à avoir bravé le froid et le vent pour aller se réchauffer autour d'une bièrraubeure. Le plus souvent, ces enfants privilégiés avaient le droit à des permissions autres que celles prévues par les Mangemorts, ces dernières conservées non par bonté d'âme mais pour vider de temps à autres le château afin de procéder à des perquisitions ou des réunions, et ne prenaient que peu de plaisir à sortir de leurs dortoirs, surtout en ce mois de novembre qui s'annonçait particulièrement froid. Sixtine, emmitouflée des cheveux aux orteils, ne craignait pas le froid et s'était décidée à passer quelques heures hors des murs enchantés. Ce serait toujours du temps en moins où elle ne verrait pas Isaac. Il s'était montré moins brutal que la dernière fois, peut-être par peur des représailles quoiqu'elle en doute : il n'était pas du genre à craindre l'autorité. Peut-être tout simplement car il ne désirait pas récupérer Sixtine en mille morceaux, ou alors qu'il n'en avait pas eu l'occasion. Elle se promenait rarement seule, désormais, et avait donc moins de chance d'être soumise à la puissance de ses mains. Amy et Sophie, quant à elles, avaient rechigné car elles auraient préférer rester au chaud dans la salle commune à se raconter les derniers potins : mais quand Sixtine décidait quelque chose, il fallait la suivre. Et la dite Sixtine avait décidé que, pluie, neige ou brouillard, elle irait se changer les idées à Pré-au-Lard.

A peine franchies les portes du château, Sixtine se retrouva entourée de toute une clique de gens qui voulaient passer l'après-midi avec elle. De mauvaise humeur, celle-ci les rejeta avec une certaine brusquerie et suivit un Mangemort responsable d'un petit groupe dont il cherchait encore trois personnes. Une fois ses deux amies à ses côtés, le groupe partit en direction des calèches et la foule fut obligée de se disperser. Elle soupira : elle avait besoin de tranquilité. Mais Amy et Sophie ne l'entendaient pas de cette oreille et entamèrent une discussion animée sur les rumeurs concernant la petite Potter, ce Dom Juan de McClary, ou encore le nouveau professeur Ambroise de Sade. Elle écoutait distraitement, sachant qu'elle devait au moins retenir l'essentiel pour faire bonne figure mais ne trouvant aucun intérêt aujourd'hui à cette diffusion de mauvaise information. Étant donné qu'elle était souvent à la base de bon nombre de potins, ou qu'elle se retrouvait au centre de tous les réseaux un tant soit peu sérieux de Poudlard, elle savait reconnaître l'info de l'intox. « Sixtine, tu nous écoutes ? » Sophie avait osé déranger la jeune fille, inquiète de son silence mais retenue jusqu'à présent par sa conversation et par Sixtine en elle-même, qu'elle admirait et qu'elle craignait un peu. La concernée battit des paupières comme si elle se réveillait et reprit son air naturel, laissant s'esquisser un sourire nonchalant. « Si j'étais vous, je m'attarderais plutôt du côté de cette Vladmirova et de Lärson. » Elles se mirent aussitôt à chuchoter avec de petits gloussements pour manifester leur approbation. Est-ce qu'on ne les avait pas vu ensemble, l'autre jour ? Et Lärson restait si distant sur le sujet qu'il ne pouvait qu'y avoir anguille sous roche. Les voyant se préoccuper d'autre chose que d'elle-même, elle se remit à sa contemplation du paysage, entendant de temps à autres le Mangemort s'agiter sur le siège extérieur à la calèche à cause des soubresauts sur le sol caillouteux. C'était un choix de sa part de se tenir à l'écart, mais bon nombre de ses acolytes prenaient un malin plaisir à se tenir au milieu des élèves afin de se délecter du froid qui régnait dans leurs conversations. Ce n'était pas toujours le cas, surtout avec les rejetons des grandes familles qui connaissaient de visage ou du moins de noms ceux qui les accompagnaient, mais la plupart des groupes restaient silencieux jusqu'à leur arrivée dans la petite bourgade sorcière.

C'est sous la neige que Sixtine posa le pied dehors. C'était un peu tôt mais elle était reconnaissante au climat : elle adorait la neige. Enlevant son bonnet gris perle, couleur qu'elle avait choisie parce qu'elle s'accordait avec ses yeux, elle laissa le blanc s'amonceler sur sa chevelure dorée, s'amusant de voir les filandreuses dentelles se poser sur son nez. A ses côtés, ses amies grognaient sur le sol glissant et le froid qui régnait. Pour les faire taire et parce qu'elle sentait tout de même la morsure du froid sur sa peau sensible, elle désigna les Trois Balais de son gant. Si le lieu était presque aussi surveillé qu'Azkaban, il n'en restait pas moins l'un des uniques endroits chauds accessibles aux élèves. Laissant tomber son sac au sol, Sixtine leva une main hautaine pour attirer l'attention de la serveuse, pendant que les autres s'installaient sur les chaises libres. Un thé pour elle et deux bièraubeures pour Amy et Sophie. Lorsqu'elles s'étonnèrent de son choix, elle haussa les épaules. Elle savait que c'était une boisson fort appréciée, surtout qu'elle était le plus souvent bue ici et non ailleurs, mais elle se sentait d'humeur à changer radicalement ses habitudes. Comme si elle désirait présenter aux yeux du monde une nouvelle personne, comme si elle avait en horreur tout ce qu'elle avait été par le passé. Et pourtant, au contact des deux jeunes filles et libérée pour un temps de ses pensées sombres, elle reprit goût à la vie de Sixtine Simons, dorée et rayonnante. Plusieurs Serpentard et quelques Obscurs des autres maisons passèrent à leur table pour les saluer, échangeant les dernières nouvelles, se donnant rendez-vous dès que possible à la Marque pour le rassemblement visant à déstabiliser les Résistants encore sans chef. Elle était au centre des attentions et adorait ça, son humeur s'en ressentait et elle se sentait plus légère. Ce n'était qu'un délire passager. « Anna dit qu'ils font de grosses réductions à Honeydukes : tu veux venir ? » Elle releva la tête et toisa Sophie une seconde, réfléchissant à sa proposition. « Non, rapportez-moi plutôt quelques plumes en sucre et des chocogrenouilles, je vous rembourserai. Je garde la table, elles se font rares par ce temps. » Une fois seule, elle sirota son thé, pensive, les jambes élégamment croisées même si plus personne ne pouvait la voir. Elle espérait que l'attente ne soit pas trop longue, afin qu'elle n'ait pas à se montrer seule trop longtemps. Non qu'elle soit du genre à s'effrayer de la solitude, mais c'était une question de réputation : quelqu'un de seul était quelqu'un de trop peu intéressant pour attirer l'attention, ce qui n'était et ne devait pas être son cas.

Soudain, une silhouette familière se dressa derrière la vitre. McAdams. Il avait donc décidé de braver les éléments pour venir dans la jungle de Pré-au-Lard ? Elle ne savait plus trop comme réagir avec lui, depuis leur dernière conversation dans la galerie des armures. Parce qu'il l'avait surprise dans une position embarrassante, parce qu'elle avait consenti à rester à ses côtés durant un laps de temps trop long pour celui qu'il était au sein du château, et parce qu'il était McAdams, tout simplement. Mais Sixtine s'ennuyait et il n'était pas bon que Sixtine s'ennuie. D'un geste rapide, elle frappa à la vitre, attirant l'attention du jeune homme. Elle lui fit signe de rentrer, et cet appel était sans réplique. Elle se cala contre le dossier en l'attendant, tournant négligemment la cuillère dans son thé, faisant signe à la serveuse de lui en apporter un autre. Elle n'avait aucune idée de ce qu'elle allait pouvoir lui dire, et d'ailleurs elle s'en moquait. Elle voulait juste s'amuser et se changer les idées, et il fallait bien avouer qu'il était la victime idéale. Ce qui, en soi, était déjà un état d'esprit bien différent de celui qu'elle avait toujours adopté avec lui : mais mieux valait ne pas lui dire, elle ne l'aurait pas supporté.


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MessageSujet: Re: « Un thé sur le divan bleu » ft. Matthew   « Un thé sur le divan bleu » ft. Matthew EmptyVen 27 Jan - 0:03

« Un thé sur le divan bleu » ft. Matthew Tumblr_lwruetVyFz1qg5gbxo1_500
« Allez.. reste avec moi » dit la Gryffondor à Matthew. Erin était à la bibliothèque en train de faire un devoir important pour le cours de Métamorphoses et elle ne voulait pas rester toute seule, mais le Serpentard avait très envie d’aller se changer les idées à Pré-au-Lard. Cette semaine n’avait pas été des meilleures et il avait besoin de changer d’air. En plus, la plupart des années supérieures devaient rester au château pour travailler et il allait sans doute pouvoir être enfin tranquille. Dernière raison, c’était bientôt Noël et il voulait acheter un cadeau à Erin pour la remercier d’être son amie. Rien ne pourrait l’empêcher d’y aller, même pas la tempête Erin « Désolé Erin, j’ai vraiment envie y aller. Si tu veux, on se voit ce soir » La demoiselle haussa les épaules et acquiesça, elle n’avait pas vraiment le choix. Matthew se leva, fit le tour de la table, serra rapidement Erin dans ses bras pour lui dire au revoir et quitta la bibliothèque. Il se dépêcha de descendre les étages jusqu’à sa salle commune pour prendre son manteau et son bonnet afin d’affronter la neige avec sérénité. Il était déjà bientôt l’heure de partir pour Pré-au-Lard. Matthew se dépêcha, vérifia qu’il avait toutes ses affaires dans son sac et quitta le dortoir pour se rendre dans la cour du château. Une fois dehors, il fut surpris de la quantité de neige qu’il y avait. Il avait du rester trop longtemps à la bibliothèque et il ne comptait pas en faire une habitude. Mais bon, c’était pour soutenir Erin, lui s’en fichait un peu de ses devoirs. Dans la cour, les élèves s’attroupaient pour partir groupes par groupes à Pré-au-Lard. Matthew s’avança au hasard. Il n’avait personne avec qui y aller. Pourtant, il était content, cela faisait longtemps qu’il n’avait pas été là bas et être seul ne le dérangeait pas. Quelques minutes plus tard, Matthew monta dans une des calèches avec deux filles de Serpentard en quatrième année. Il passa la plupart du chemin à regarder le paysage enneigé. Mais quand il leva les yeux, il vit les deux filles en face de lui chuchoter et rigoler en le regardant, ce qui l’énerva « Vous avez un problème peut-être ? » Les deux filles arrêtèrent de sourire et affirmèrent le contraire. Elles ne s’attendaient probablement pas à ce que Matthew le loser de réputation leur réponde, mais quand on l’énervait, on le trouvait. Les deux filles ne se dirent plus un mot du voyage. Tant mieux, c’était mieux ainsi.

Arrivé à Pré-au-Lard, il retrouva une atmosphère familière – mis à part la neige qui était rare dans le paysage. Les deux filles descendirent bien vite de la calèche, suivies par Matthew. Quand elles furent à bonne distance, elles se tournèrent à nouveau vers lui pour raconter des choses qui avaient l’air très intéressantes pour elles. Matthew s’en fichait. Il se demandait ce qu’il pouvait acheter comme cadeau pour Erin, il n’avait pas encore vraiment réfléchi à la question. Matthew n’avait pas un grand budget, ses parents lui envoyaient parfois de l’argent de poche mais c’était très rare. En fait, à part à Noël et à son anniversaire, il ne recevait presque jamais rien. Erin devait aimer les sucreries, il se dirigea donc vers Honeydukes. Ce magasin était une vraie torture pour les gourmands, dont Matthew ne faisait pas vraiment parti. Il avait appris à être raisonnable et il préférait d’ailleurs le salé au sucré. Il trouvait d’ailleurs le magasin trop coloré. Il s’approcha de la caisse et demanda au vendeur un assortiment. Il s’en sorti pour une moyenne de 12 Mornilles, ce qui était assez abordable. Le vendeur mit dans un paquet cadeau des patacitrouilles, des chocogrenouilles, des dragées surprises, et beaucoup d’autres sortes de bonbons et chocolats. Ces sucreries patienteraient dans la malle de sa chambre jusqu’à Noël. Il y aurait sûrement une autre sortie à Pré-au-Lard organisée avant Noël pour qu’il puisse compléter ses achats, il aura sans doutes une meilleure idée de cadeau d’ici là pour Erin. Une fois ses achats faits, il sortit de la boutique un sac du magasin à la main.

Lorsque que Matthew passa devant la fenêtre des Trois Balais où il ne comptait pas s’arrêter, un bruit attira son attention. C’était le bruit de quelqu’un tapant contre une vitre. Quelqu’un voulait l’appeler lui ? Il tourna la tête vers la source du bruit et fut surpris de voir Sixtine. La belle blonde lui fit signe de rentrer. Il dut rester quelques instants sur place, sous le choc. Sixtine voulait qu’il vienne le voir, c’était elle qui l’avait demandé. Elle lui avait pourtant dit qu’elle le laisserait l’inviter à manger une glace quand il aurait changé. Certes, ce n’était pas un temps à manger une glace, mais il n’avait pas vraiment la sensation d’avoir changé. Il y avait eu cette histoire dans la forêt interdite avec le Sombrale où il s’était montré un peu plus courageux, mais il n’avait sans doute pas remonté dans l’estime des autres élèves. Il dut regarder autour de lui pour voir s’il ne rêvait pas et si elle ne s’adressait pas à quelqu’un d’autre, mais la rue était déserte car il faisait trop froid pour rester dehors. Il se mit alors à stresser. Elle voulait le voir et ils étaient en publique. Est-ce qu’elle était tombée sur la tête ? Faisant quelques pas en arrière, Matthew atteignit rapidement la porte de l’établissement. Il n’hésita pas longtemps avant de pousser la porte, il savait qu’il n’aurait pas cette chance deux fois dans sa vie.

Quand il arriva devant la table de la fille la plus populaire de Serpentard, il enleva son bonnet et s’ébouriffa les cheveux pour les remettre un peu en place. Il mit son bonnet dans son sac. Il fut étonné de voir que Sixtine était seule. D’habitude, elle ne sortait jamais sans sa horde d’amies toutes plus superficielles les unes que les autres. Matthew n’osa pas s’asseoir, de peur qu’elle ne veuille que se moquer de lui et que le signe qu’elle lui avait fait n’était pas une réelle invitation. Il dit prudemment « Tu n’es pas avec Sophie et Amy ? » Il aurait bien ajouté « tes deux pots de colle » mais il ne cherchait pas les hostilités. Matthew voyait bien qu’elle était seule, c’était une question bête mais puisqu’elle lui avait dit de ne pas s’excuser pour rien, il ne le fit pas. Il trouvait cela étonnant. Ce qui était encore plus surprenant, c’était qu’elle veuille lui parler dans un lieu publique. Il y avait d’autres élèves du château aux Trois Balais, il avait même aperçu les deux filles de quatrième année dans un coin. Si elles n’étaient pas en train de bavarder, elles seraient probablement en train de fixer la scène. C’était donc par précaution qu’il ne s’asseyait pas. Il ne voulait pas mettre la honte à Sixtine. Il ne le ferait que si elle le lui demandait. Matthew resta perplexe. Il se pencha vers elle et dit plus doucement « Tu es bien sûre que tu veux me parler, là, maintenant ? » Les amies de Sixtine pouvaient très bien arriver d’un instant à l’autre. Peut-être que la belle, dont il était toujours amoureux, l’avait simplement appelé pour lui dire.. de ne plus passer dans son champ de vision. C’était le genre de choses qu’elle était capable de faire. Il se permit d’ajouter « Tu sais que les gens vont parler ? » Il ne savait pas encore dans quel sens ils parleraient, sans doute en sa défaveur, mais des rumeurs pourraient apparaître. Il se demanda si des gens oseraient lancer des rumeurs sur Sixtine, elle était peut-être trop importante pour faire l’objet de rumeurs. Matthew était toujours debout devant la table de Sixtine et des regards commencèrent à se tourner vers eux. Sentant ces regards, il décida finalement de s’asseoir, il serait plus discret s’il était assis. Le regard du Serpentard descendit vers le thé de Sixtine « Je suppose que tu ne m’as pas appelé parce que tu as envie de manger une glace ? »
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MessageSujet: Re: « Un thé sur le divan bleu » ft. Matthew   « Un thé sur le divan bleu » ft. Matthew EmptyMar 7 Fév - 4:51

La serveuse posa le thé devant elle et Sixtine lui fit signe qu'elle pouvait partir. Cette serveuse était bavarde et semblait s'intéresser un peu trop aux histoires des étudiants pour être honnête. En tant qu'Obscure, elle ne disait rien, mais cela ne voulait pas dire qu'elle approuvait ces méthodes. D'autant plus qu'elle tenait à garder un semblant de vie privée. Elle regarda la tasse fumante devant elle et celle qu'elle n'avait pas encore fini. Bah, cela lui en ferait toujours un de réserve, ce qui lui donnerait l'occasion de ne pas rester immobile si ses amies tardaient après lui avoir permis de "sauver la face" après l'appel à McAdams : il ne manquerait plus que l'on pense qu'elle se focalisait sur lui. « Tu n’es pas avec Sophie et Amy ? » Le jeune homme était venu, et heureusement, car elle n'aurait pas supporté de voir son offre rejetée. Autoriser celui dont tous se moquaient à venir profiter de sa compagnie était un luxe qu'elle se permettait de s'offrir, mais être royalement ignorée par ce même individu était quelque chose qu'elle lui aurait fait payer jusqu'à la fin de sa vie. Sachant que Sixtine avait la rancune tenace, sa vie aurait été plutôt courte. Cela dit, pourquoi avoir eu peur de sa réaction ? Après tout il avait été amoureux d'elle, non ? Il était beaucoup plus facile de persuader des gens qui vous avaient été attachés. Il s'ébouriffa les cheveux et elle porta la tasse à sa bouche pour avaler une gorgée rapide. « Manifestement non, ta vue est excellente. » Les questions stupides l'agaçaient, tout comme les choses qui lui faisaient perdre son temps. Cependant, étant donné que c'était elle qui l'avait appelé, et bien qu'elle ne lui doive rien, qu'elle n'ait rien signé comme clause d'amabilité, elle crut bon de justifier sa remarque. « Elles sont à Honeyduckes, il paraît qu'ils font des réductions propres à faire acheter des produits sucrés à un allergique. » Ce qu'elle ne disait pas, c'est qu'elle adorait elle-même ce genre de choses, même si elle se cachait sous une apparence de fille "cool" qui picorait du chocolat en quelques rares moments de fête. Le fait qu'elle n'accompagne pas ses amies dévaliser la boutique faisait partie de son plan : Amy et Sophie lui achetaient ce qu'il fallait sans qu'elle ait besoin de se déplacer et de se montrer, et ne se rendaient pas compte que leurs réserves personnelles s'amenuisaient plus vite étant donné qu'une troisième main venait parfois visiter leurs sacs. Elles en distribuaient tellement souvent aux gens dans la salle communes qu'elles en rachetaient à chaque sorties ou en commandaient par hiboux sans se poser de questions.

Sixtine était tellement plongée dans ses réflexions qu'elle en avait oublié la présence du jeune homme. « Tu es bien sûre que tu veux me parler, là, maintenant ? » Elle releva les yeux et le regarda, perplexe comme le sont les gens qui n'ont pas l'habitude de voir leurs décisions contestées. « Pardon ? » Elle ne l'avait pas appelée pour lui dire aussitôt de partir, ce serait stupide. Elle aurait pu le faire en temps normal mais elle en venait à la conclusion que parler avec quelqu'un, même impopulaire, était mieux que de rester assise sur sa chaise. Elle pourrait toujours trouver un moyen de le faire partir plus tard en donnant l'impression qu'elle l'avait blessé, ou quelque chose comme ça. Il serait sûrement ravi d'avoir à jouer la comédie : à vrai dire il n'aurait pas vraiment le choix. « Tu sais que les gens vont parler ? » Elle consentit enfin à observer les gens autour d'elle et vit en effet quelques regards en coin dans leur direction. Pas encore toute une vague braquée sur eux, mais ils n'étaient pas totalement anonymes ici. Mais elle doutait qu'ils aient jamais de quoi alimenter une quelconque rumeur, ou du moins une rumeur convaincante. Sixtine Simons et Matthew McAdams dans un bar, l'un en face de l'autre, et alors ? « Comme ils le font toujours, tu devrais le savoir. Et personnellement je ne crois pas qu'il y aurait matière à ragot entre toi et moi. » C'était une simple constatation et Sixtine ne voulait pas être méchante, mais le sous-entendu pas si sous-entendu que ça était bien là : elle n'imaginait pas une seule seconde que l'on puisse voir dans cette scène et même dans leur "relation" un signe, si petit soit-il, de lien amical ou même d'amour. Malgré tout, elle se sentit nerveuse et se gifla mentalement pour ça. Elle n'était plus à ses premières années, elle ne pouvait pas risque de se faire détrôner par un simple vent de rumeur. Oui, mais si c'était le cas ? Si le statut de McAdams était trop lourd, trop négatif, et qu'il pouvait la toucher et la faire chuter avec lui ? Puis elle se rassura, il suffisait qu'elle ne fasse rien, qu'elle se contente de lui parler. Après tout il était à Serpentard. « Je te rappelle également que ce n'est pas en traînant avec des Gryffondor que tu vas pouvoir changer l'opinion des autres sur toi. L'étiquette de l'entente inter-maison a peut-être fonctionné un temps, mais ce n'est plus le cas aujourd'hui. » Elle but à nouveau une gorgée de thé, tranquillement, plissant le nez parce qu'il devenait tiède et qu'elle détestait ça. Elle voulait bien sûr parler de l'amie du jeune homme, Erin quelque chose, Gryffondor de son état. Si encore elle avait fait partie des Obscurs, le cas n'aurait pas été aussi grave, mais pactiser avec les rouge et or purs et durs n'était pas de ces choses qui vous font apprécier dans le monde très fermé des serpents. « Encore une fois ce n'est qu'un simple conseil, mais j'imagine que tu sais te débrouiller seul, comme lorsque tu as été obligé d'aller dans la forêt interdite. »

Il finit par s'asseoir, conscient que rester planté là devant elle n'allait pas l'aider à passer inaperçu. Nonchalamment, elle poussa la tasse de thé restante face à lui. « Joue le jeu jusqu'au bout, on ne s’assoit jamais sans une bonne raison. Et avec un peu de chance les gens penseront qu'il s'agit de poison. Je compte sur toi pour mimer la souffrance la plus extrême si jamais les gens se mettent à chuchoter en nous regardant. » Elle se renversa un instant sur son siège, les yeux éclairés d'une étincelle de malice à l'idée de jouer un tour à ceux qui se pensaient les maîtres du monde parce qu'ils déversaient rumeurs et ragots au château, puis se redressa et lissa sa jupe, ne voulant pas se départir de son apparence parfaite une seule seconde de trop. Les collants qu'on lui avait offert étaient si chauds qu'elle pouvait se permettre de ne pas adopter la mode des pantalons si peu seyants sur les silhouettes et elle en était très reconnaissante à celui ou celle qui lui avait fait ce cadeau. Même si elle ne se souvenait pas de son identité. « Je suppose que tu ne m’as pas appelé parce que tu as envie de manger une glace ? » Elle leva un sourcil et ses lèvres se tordirent en une moue ironique. « Décidément tu es perspicace : en hiver, pas de glace. » Elle savait qu'il ne s'agissait pas essentiellement d'une question mais qu'il y avait un contenu plus énigmatique, connu d'eux seuls. Non, elle ne l'inviterait pas à manger une glace, parce qu'il n'avait pas avancé dans sa quête de changement de personnalité. La question était : pourquoi alors l'avait-elle appelé ? N'était-ce pas lui accorder un avantage qu'il ne méritait pas encore ? A vrai dire, elle n'y avait pas songé mais il était fort probable que c'était le cas. L'inviter à manger une glace s'il était reconnu par ses pairs était, de plus, moins dangereux que de boire un thé avec celui qui était encore le looser de leur maison. Était-ce une tentative de tester, pour Sixtine, jusqu'où allait sa popularité, l'admiration que les gens lui portaient ? Si elle avait raison de se dire qu'elle pouvait s'en passer, que ce n'était pas tout dans la vie, qu'elle n'était pas dépendante de ce sentiment qu'elle pouvait être indispensable à certaines personnes ? Elle ne savait pas et ne voulait pas savoir, et changea aussitôt de sujet, interrogatoire plus que simple question donnant le choix entre répondre et ne pas répondre. Typique de sa façon d'être, même si elle ne s'en rendait pas toujours compte. « Où comptais-tu aller avant de venir ici ? Je t'ai dérangé ? »


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MessageSujet: Re: « Un thé sur le divan bleu » ft. Matthew   « Un thé sur le divan bleu » ft. Matthew EmptyJeu 9 Fév - 7:23

« Manifestement non, ta vue est excellente » Et oui, Amy et Sophie n’étaient pas avec Sixtine. Bien joué Matthew. Il se sentit encore plus stupide après cette remarque qu’il ne se sentait déjà une fois qu’il avait prononcé sa question. Sixtine avait l’air agacée au plus haut point. Il resta là, plus gêné qu’autre chose par sa propre idiotie en attendant que la jolie blonde parle à nouveau, lui ordonne de s’en aller ou quelque chose comme ça. Il ne dit rien, ne fit rien non plus. Comment pouvait-il passer encore plus pour un idiot à ce moment là ? Quelques secondes plus tard, elle exhaussa son souhait en répondant à sa question, brisant le silence qu’il avait créé « Elles sont à Honeydukes, il paraît qu'ils font des réductions propres à faire acheter des produits sucrés à un allergique » Content qu’elle lui ait répondu, il se mit à sourire. Il se demanda pourquoi Sixtine n’était pas avec ses amies à Honeydukes en train de choisir les sucreries qu’elle voulait. Sixtine était probablement traitée comme une princesse, ses amies devaient faire les courses à sa place, ce qu’il trouva un peu injuste. Préférant éviter une autre remarque idiote, il lui demanda pas ce qu’elle faisait là toute seule. La belle blonde lui aurait probablement dit que ça ne le regardait pas. Lui-même était allé à Honeydukes pour offrir des sucreries à Erin, en y repensant, il se rappela que la boutique était pleine de monde. Se disant que les copines de Sixtine allaient revenir dès la fin de leurs achats, il lui demanda si elle était sûre de vouloir lui parler. Elle le regarda comme s’il venait de parler une langue étrangère. Elle n’avait pas l’air d’apprécier la question « Pardon ? » Pour expliciter ses propos, il lui dit que les gens autour d’eux allaient parler. D’ailleurs, quelques regards indiscrets étaient déjà pointés vers eux. Le regard de Sixtine sembla parcourir la salle à contrecœur. Contrairement à Matthew, Sixtine avait l’air confiante. Il admirait cette force qu’elle avait de ne pas faire attention aux autres. Il faut dire qu’elle était si populaire qu’elle pouvait facilement se le permettre « Comme ils le font toujours, tu devrais le savoir. Et personnellement je ne crois pas qu'il y aurait matière à ragot entre toi et moi » Matthew commençait à connaître les petits piques de Sixtine envers lui et même si elle n’avait pas dit ça spécialement pour le rabaisser, il sentit quand même une attaque à sa fierté personnelle, déjà pas très développée. Sixtine n’avait pas tord. On ne les avait jamais vraiment vu ensemble en six ans, à part en cours et encore, ils ne faisaient pas la conversation. Rares étaient les personnes au courant du jour où Matthew s’était déclaré à la fille dont il était amoureux à l’époque, celle qui se tenait encore aujourd’hui en face de lui.

Avec Sixtine, Matthew ne savait pas comment agir. Elle était difficile à cerner et convaincre, il allait être encore plus difficile pour lui de se faire apprécier par elle, si c’était possible. Il était persuadé de valoir tellement mieux que d’autres comme Isaac. Quand Sixtine continua de parler, il la regarda à nouveau « Je te rappelle également que ce n'est pas en traînant avec des Gryffondor que tu vas pouvoir changer l'opinion des autres sur toi. L'étiquette de l'entente inter-maison a peut-être fonctionné un temps, mais ce n'est plus le cas aujourd'hui » C’était la première fois qu’il entendait Sixtine parler d’Erin, la meilleure amie de Matthew. C’était grâce à Sixtine, en quelque sorte, s’il était ami avec la Gryffondor. Elle lui avait remonté le moral après que la Serpentard l’ait rejeté sans pitié. Erin avait été admirable avec lui. Les jours et semaines suivants, elle ne l’avait pas abandonné et peu à peu il s’était reconstruit grâce à elle et il avait laissé Sixtine pour arrêter de s’en vouloir. D’ailleurs, dans un moment de faiblesse, il s’était retrouvé avec Cassiopée Cayrel. Une affaire qu’il valait mieux oublier « Erin est peut-être une Gryffondor, mais elle m’accepte comme je suis. Pourquoi voudrais-je arrêter de voir les rares personnes qui m’aiment bien au château ? » En plus tout comme lui, Erin ne prenait pas part à cette guerre incessante entre les Résistants et les Obscurs. On les appelait les Impartiaux, ceux qui ne se battaient ni pour l’un, ni pour l’autre. Il était content qu’on ne lui parle pas des différents camps quand il était avec elle. Matthew avait d’autres alliés, comme Apple, son ex-petite amie chez les Serdaigles et Résistante, Sarah chez les Poufsouffle à qui il se confiait, Résistante aussi, Lily aussi chez les Bleus, Résistante également. Les seules personnes qui semblaient le soutenir étaient en majorité dans ce camp là et il commençait à se poser quelques questions « Encore une fois ce n'est qu'un simple conseil, mais j'imagine que tu sais te débrouiller seul, comme lorsque tu as été obligé d'aller dans la forêt interdite » Matthew ne comprit pas bien ce que Sixtine voulait dire ou plutôt à quel point elle pouvait être ironique. Il avait beau ressentir de l’amour pour Sixtine, il voulait bien changer un peu, mais il n’était pas prêt à laisser ses amis pour elle. Alors elle pouvait se les garder, ses conseils. Il repensa au fameux jour où ils avaient fait une expédition dans la forêt interdite « Si ma mémoire est bonne, c’est toi qui a proposé à tout le monde d’y aller. C’est toi qui pense que je ne pourrais pas me débrouiller seul. Personnellement, j’aurais juste remis Alistair à sa place et je n’y serais pas allé » Ou bien Alistair l’aurait remis à sa place et dans un cas comme dans l’autre, ils auraient pu tous éviter ça.

Défiant légèrement Sixtine, mais aussi pour être plus discret aux yeux des autres, Matthew s’assit en face de la Serpentard. Cette dernière poussa une tasse de thé devant lui. Le regard du jeune homme passa de la tasse à Sixtine en se demandant pourquoi elle lui donnait son thé. Il aurait pu commander quelque chose. Ce n’était visiblement pas ce qu’elle souhaitait « Joue le jeu jusqu'au bout, on ne s’assoit jamais sans une bonne raison. Et avec un peu de chance les gens penseront qu'il s'agit de poison. Je compte sur toi pour mimer la souffrance la plus extrême si jamais les gens se mettent à chuchoter en nous regardant » C’était sans doute une sorte d’humour à la Sixtine comme il en avait déjà eu la démonstration la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Décidément, la belle blonde aimait jouer des tours aux autres. Il aimait bien cette facette de Sixtine même si elle lui faisait un peu peur. Matthew se contenta de sourire. Il n’entrerait probablement pas dans ce jeu là. Il n’avait pas envie de se ridiculiser pour elle en jouant la comédie. Il n’aurait définitivement pas la force de subir cette humiliation. Toutefois, si quelqu’un arrivait, il accepterait sans doute de dire qu’il s’était imposé à la table de la princesse. Il ne voulait pas ternir la réputation de Sixtine. Pour changer de sujet, il reparla de la glace qu’il devait un jour offrir à la jeune fille. Encore une fois, sa réaction fut typique d’elle « Décidément tu es perspicace : en hiver, pas de glace » Il but une gorgée du thé plutôt tiède et regarda ailleurs. Forcément, il était un peu déçu par son manque de réaction. Matthew savait qu’il n’avait pas changé par rapport à ce que Sixtine espérait. L’expédition dans la forêt interdite ne lui aurait donc pas été bénéfique ? Il avait pourtant eu le support de plusieurs Serpentards comme Roxanne ou Emrys. Il aurait espéré qu’elle l’appelle pour justement remplacer cette invitation. En plus, ce que Sixtine ignorait probablement, c’était qu’il avait commencé à s’entraîner avec le professeur de Sade pour développer son agilité et sa force au terrain de Quidditch. Matthew ne montait pas sur un balai mais il s’entrainait à taper les cognards même si pour l’instant, c’était les cognards qui avaient toujours l’avantage sur lui et qu’il gagnait d’autres bleus. Mais Matthew ne se décourageait pas, il savait qu’un jour ses efforts paieraient « Alors attends-toi à mon invitation dès la fin du printemps » Il lui offrit un sourire, un peu timide mais assez sûr de lui pour une fois, et but à nouveau le thé que lui avait donné Sixtine, sans feindre de s’empoisonner.

« Où comptais-tu aller avant de venir ici ? Je t'ai dérangé ? » dit Sixtine tout en changeant de sujet. Forcément, si le sujet ne lui plaisait plus, il fallait qu’elle parle d’autre chose. Matthew se demanda à quel point elle ne voulait pas penser au jour où il l’inviterait à manger une glace. Ce jour là, elle n’aurait pas intérêt à le rejeter comme elle l’avait fait deux ans plus tôt. Matthew était peut-être toujours fragile mais il avait grandi, beaucoup de choses s’étaient passées en deux ans « Je comptais seulement visiter d’autres boutiques, enfin plutôt regarder les vitrines.. j’ai déjà fait mes achats pour la journée » Il n’avait pas beaucoup d’argent et il ne pouvait pas se permettre d’acheter tout et n’importe quoi comme les gosses de riche. Il ne dit rien, ne voulant pas montrer du doigt Sixtine. Il ne connaissait pas sa famille, mais elle avait tout d’une gosse de riche : l’attitude, de beaux vêtements, des serviteurs. Pour Matthew, Sixtine avait eu une vie dorée et totalement différente de la sienne. Il avait peut-être tord mais ils n’étaient pas assez proches pour avoir ce genre de conversation et Sixtine n’était pas vraiment du genre à se confier. Matthew souleva le petit paquet qu’il avait posé par terre et le montra à Sixtine en guise de preuve, et aussi pour alimenter la conversation « J’ai acheté des sucreries à Honeydukes pour Erin puisqu’elle est restée au château à travailler. Je comptais lui offrir à Noël » Sixtine allait sans doute trouver que ce cadeau était nul et elle avait bien raison. Il fallait qu’il trouve autre chose à offrir à Erin, il ne pouvait pas se contenter de ça. Peut-être qu’elle allait lui donner quelques idées qui pourraient plaire à Erin. Mais le plus probable serait qu’elle essaye de lui dire à nouveau de laisser tomber sa meilleure amie. Matthew n’aimait pas qu’on lui dise avec qui être ami ou pas. Pour reprendre un peu le sujet et ne pas s’étaler sur Erin, il dit « Donc tu ne m’as pas dérangé, j’avais terminé » Il serait fou de dire à Sixtine qu’elle était un obstacle à ses plan, heureusement il ne faisait que dire la vérité. Il n’avait rien prévu. Être seul à Pré-au-Lard, ce n’était pas si marrant. Il ajouta, avec un peu d’humour en repensant à la fois où elle l’avait sauvé de l’armure « Tu m’as éventuellement sauvé du froid »

Matthew termina son thé froid, ce qui n’était pas vraiment agréable. Il envisagea donc de commander autre chose. Bien sûr, il paierait tout ce qu’il commandait. Après un instant de réflexion, il appela une serveuse et lui demanda tout en montrant sa tasse du doigt « Je pourrais en avoir un autre, s’il-vous-plait ? » Matthew tourna la tête et regarda la tasse de Sixtine. Il vit sa tasse vide. Il ajouta alors, croyant bien faire « ..deux autres, en fait ? » Le Serpentard plongea son regard dans celui de Sixtine, s’attendant à une réaction négative de sa part. Il ne savait pas vraiment pourquoi, mais il s’attendait toujours au pire avec elle. Pourtant, Sixtine faisait beaucoup plus d’efforts avec lui ces dernières semaines qu’au court des deux dernières années. Matthew attendit que la serveuse apporte les thés et se pencha vers Sixtine, pour être plus discret. Il parla à voix basse « Tu vas sans doute vouloir m’assassiner pour parler de ça, mais est-ce qu’Isaac s’est encore montré violent avec toi ? » Matthew était peut-être une des seules personnes au courant et il tenait beaucoup à Sixtine. Si elle avait besoin de parler, et comme il savait qu’elle ne le ferait pas d’elle-même, il en parla. Il essayait peut-être de lui prouver qu’elle pouvait lui faire confiance. Après tout, après leur dernière rencontre, il n’avait rien dit à personne.. sauf à Erin, mais elle était sa meilleure amie, il ne pouvait pas lui cacher des choses.
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