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 Don't be drag just be a queen ft. Benjamin

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MessageSujet: Don't be drag just be a queen ft. Benjamin   Don't be drag just be a queen ft. Benjamin EmptySam 31 Mar - 10:49

Don't be a drag
just be a queen
Ft. Benjamin & Eita

L'hiver était une saison que le professeur de défense contre les forces du bien appréciait tout particulièrement. La neige l'apaisait, il trouvait ça beau, et avait l'impression que l'épais manteau blanc de saison donnait un caractère particulier et unique aux paysages. Néanmoins, il n'appréciait pas Noël comme la plus part des gens d'ici. D'abord, parce qu'il n'y avait pas été habitué. Enfant, il savait juste que c'était une fête chrétienne d'occident, mais étant de confession Shintoïste on ne célébrait pas la Noël chez lui, seulement le nouvel an chinois. Et une fois arrivé ici à dix sept ans, quand il se rendit compte que Noël était une fête familiale il avait eu le cœur rempli de chagrin en pensant à sa mère qui lui manquait tant. Voilà bientôt dix ans donc, qu'il n'avait pas vu les siens, ayant fui son pays quelques jours avant un mariage arrangé pour ne pas que les Watanabe soient déshonorés par un fils Homosexuel incapable d’engendrer une descendance.

Soupirant longuement, déjà emmitouflé dans un manteau il enfila une écharpe noire et une paire de gants en cuir de dragon. En ce mercredi après midi Eita n'avait pas très envie de corriger des copies, qui seraient très certainement exécrables vu qu'elles étaient le fruit d'une interrogation surprise. Et puis ses élèves de troisième année étaient loin d'être excellents! Ils n'étaient qu'une bande de tir au flanc attendant que le cours passe... Comment voulez-vous donc que les résultats soient corrects? C'était tout bonnement impossible.
Nostalgique, le petit blond avait donc décidé de faire un tour dans le parc pour se changer les idées et admirer un peu la neige. Il songeait de plus en plus à s'acheter un chat pour avoir un peu de compagnie, quelqu'un à câliner, quelqu'un à qui parler. Car il avait beau s'être fait des amis ici, il ne se confiait pas facilement et avait besoin de quelqu’un à qui parler de tout, une épaule sur la quelle pleurer pendant ses soirs de déprime plutôt que de se jeter désespérément sur sa bouteille de whisky. Le mangemort se voyait mal parler de son mal du pays à quelqu'un d'autre qu'à Xander McClary qui rêvait d'aller au Japon pour être vénéré grâce à son statut de sang pur, appréciant tout particulièrement le fait que là bas, un impur ne regardera jamais un sang pur dans les yeux, s'écartera sur son passage en s'inclinant plus bas que terre en signe de soumission.
Un chat donc, ce serai bien. N'ayant pas de petit ami à câliner il se contenterai de cette boule de poils et lui parlerai en Japonais. Et généralement, les animaux sont plus reconnaissants et fidèles que les humains. C'était donc la meilleure solution selon le nippon, adopter un chat.

Sortant de son appartements situé dans les cachots, non loin de la salle commune des verts il se dirigea d'un pas rapide vers l'extérieur du château de Poudlard. Il y avait passé pas mal de temps, n'ayant jamais quitté la bâtisse depuis sa classe préparatoire. Une fois son unique année dans un système scolaire "normal" terminée il avait eu un poste d'assistant en défense contre les forces du bien avant d'être titularisé à vingt cinq ans après le départ à la retraite de l'ancien professeur. En accédant à ce poste, il avait également été nommé directeur de maison et avait dans l'idée d'instaurer une discipline stricte aux élèves qu'il trouvait un peu trop dépravés. Finit les jupes trop courtes, les uniformes mal mis, les élèves qui se pelotent dans les couloirs. La pudeur et la bienséance étaient de rigueur avec lui!
Saluant quelques élèves d'un signe de tête et d'un bonjour au passage l'asiatique finit par franchir les grandes portes en bois.

La température était fraiche dehors, mais après tout ça lui ferai du bien de respirer un peu d'air frais. ça lui changerai les idées, et il serai ensuite plus apte à réfléchir et à corriger les copies. Ses pas s'étouffaient dans l'épais manteau de neige qui recouvrait le sol en ce mois de Décembre. Dehors quelques élèves s'amusaient à se lancer des boules de neige, où à faire des bonhommes en rigolant. D'autre se promenaient tranquillement en discutant et certains se dépêchaient de rentrer au chaud. Même l'hiver il y avait toujours de la vie à Poudlard! Et au moins, même s'il n'avait plus de famille avec qui fêter Noël, il y avait des gens ici. L'école était devenue sa deuxième maison, sa deuxième famille. Souriant doucement en voyant un petit couple d'amoureux se donner la main il ne put s'empêcher d'être un peu jaloux. Lui aussi, il voulait quelqu'un dans sa vie, un homme à aimer. Mais le mangemort devait bien s'avouer que malgré sa jalousie, ces deux jeunes gens formaient un beau couple qui semblait être heureux. Soupirant longuement, sortant son paquet de cigarettes il en alluma une à l'aide de l'extrémité de sa baguette avant de tirer une longue bouffée dessus. Cigarettes mentholées, toujours. C'était ses favorites. Souriant doucement en coin de satisfaction, continuant de se promener paisiblement il aperçu au loin une silhouette qu'il connaissait bien. Celle d'un jeune Serdaigle de septième année, Benjamin Geolia. Il l'avait rencontré hors Poudlard, dans u bar pour sorciers gays. Ils avaient sympathiser en discutant autour d'un verre et depuis ils se côtoyaient à l'occasion pour discuter simplement de tout et de rien, de la pluie et du beau temps.

S’approchant calmement sans se presser du jeune homme en fumant sa cigarette une fois à sa hauteur le mangemort lui adressa un petit sourire amical, contrastant avec ce personnage si froid que la plus part des élèves connaissaient:

« Salut Benjamin. ça va? »

Visiblement, le préfet des bleus et bronze était seul. Peut-être l'occasion de discuter un peu avec lui? Après tout, Eita aimait beaucoup sa compagnie.
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Benjamin L. Geolia

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MessageSujet: Re: Don't be drag just be a queen ft. Benjamin   Don't be drag just be a queen ft. Benjamin EmptyDim 1 Avr - 4:20

Eita Ҩ Benjamin
« Don't be a drag just be a queen, Whether you're broke or evergreen, You're black, white, beige, chola descent, You're lebanese, you're orient, Whether life's disabilities, Left you outcast, bullied, or teased, Rejoice and love yourself today, 'Cause baby you were born this way »


Il était déjà quatorze heure, et Benjamin venait seulement de se réveiller. Il faut dire que sa nuit avait été courte : il en avait passé la moitié avec Ainsley Blackwood quelque part dans le château à faire ce que tous deux savaient faire le mieux quand ils étaient ensemble. Inutile de préciser, donc, que lorsque Benjamin s'était enfin allongé sous ses draps, il était tout bonnement épuisé. Inutile aussi de dire que Benjamin était d'une excellente humeur, comme chaque matin dont la veille avait été pleine de... sport. Et pour rendre le moment encore meilleur, il s'avérait qu'il neigeait ! Benjamin sourit en s'en apercevant, chuchotant pour lui-même que ces signes étaient de bonne augure. 
Il passa quelques minutes à se demander ce qu'il serait bon de faire en ce samedi matin si bien démarré et conclut qu'une balade dans le parc tout blanc pourrait être une excellente idée. 

Il se leva, s'approcha de son armoire et l'ouvrit pour composer une tenue, s'habilla chaudement, ajouta une écharpe en jaugeant la température extérieure puis sortir du dortoir sans écouter les remarques de Xander qui se pensait drôle. 

La neige avait toujours été synonyme d'excellentes après-midi pour le préfet car à l'époque où feu son père l'enfermait dans sa chambre pendant des jours, il pouvait regarder des heures par la fenêtre à admirer les flocons dans leur ballet aérien et tenter de deviner avec malice où chacun d'eux pourrait bien finir sa course et rejoindre les autres danseurs de glace pour se reposer de l'effort incroyable qu'il avait fournit au long de sa spectaculaire chorégraphie. Les enfants disposent de beaucoup d'imagination. Et même lorsqu'il avait grandit, la neige était restée une de ses bonnes amies : transformé en colibri c'était alors un plaisir de voler à contre-sens des rafales blanches ou de faire la course avec les cristaux. Enfin, quand ses jeux étaient terminés, il se reposait et collait son poitrail de volatile contre les troncs froids des sapins de sa propriété, cherchant à refroidir son corps après ses impressionnantes performances. La neige avait une facette magique aux yeux du garçon, quelque chose d'onirique qu'il était le seul à saisir, en tout cas c'était ce qu'il aimait à penser, que personne ou presque (et dans ce cas pas aussi bien que lui tout du moins) ne voyait les choses comme lui et aussi bien que lui. Son assurance n'avait d'égal que sa bonne humeur aujourd'hui.

Dans les couloirs les gens le regardait soit avec timidité quand ils ne le connaissaient pas, soit avec sympathie quand ils se savaient dans son cercle « d'amis », bien qu'ils n'aient d'amis que le nom, sans réellement le savoir. Benjamin aimait le statut qu'il occupait au sein du château, cette reconnaissance durement acquise, cette popularité qu'on lui enviait. C'était une force. Il est vrai que cela le plaçait aussi en bonne cible pour les ragots, les médisances et les méchancetés, mais il disposait d'assez de force, de répartie et, disons-le, de méchanceté à l'occasion, pour se défendre contre les actions fallacieuses de ses pairs. Cela ne le dérangeait aucunement et jusqu'ici, il en était toujours sorti vainqueur car rien n'arrivait à l'atteindre. Au détour de certains corridors il croisa des gens qu'ils n'appréciait guère, alors, ses yeux se firent noirs sans pour autant que son expression bouge d'un pouce. Le jeune homme avait cette capacité de faire comprendre beaucoup de choses en un seul regard, il savait parler avec ses yeux et pouvait être sûr d'être très bien compris. L'expérience lui avait fait savoir que ce qu'il aimait appeler son « don » marchait bien, il ne s'était donc jamais privé de l'utiliser. Ce qui en soit aurait été stupide. Bref, à ces gens ils lançait un regard explicite puis passait son chemin, oubliant à nouveau leur existence qu'ils avaient osé lui rappeler en le croisant.

Tout en parcourant le chemin qui le séparait du hall, il observait les gens, souriant. Benjamin était un garçon physionomiste, il n'oubliait jamais un visage. D'ailleurs il n'oubliait jamais grand chose. Raison pour laquelle il cherchait à apprendre le plus de choses sur le plus de monde possible. Ce trait de caractère, selon lui, était la seule chose qu'on pouvait associer à son homosexualité, le côté pouffe avide de potins – que peu de personne connaissaient de lui, d'ailleurs. Il exécrait le reste des préjugés qu'on créditait à tort aux gay et il était fier de pouvoir le prouver par sa propre existence. C'était aussi ce qui le poussait à apprécier (un tout petit peu, car il se refusait toujours à se lier) Ambroise de Sade, Eros Sturridge ou Alister Drew, qui étaient des garçons attirés par les garçons sans pour autant être des follasses caricaturales. Il ne pouvait s'empêcher de détester les homos trop féminins. Le seul qu'il tolérait c'était son professeur de défense contre les forces du bien, Eita Watanabe. Et cela parce que Eita était, de toute façon, un marginal. Il l'avait rencontré dans un bar gay quelques années auparavant – deux tout au plus - puis l'avait croisé dans Poudlard un jour. Le pauvre homme avait eu une frayeur telle de penser que Benjamin pourrait divulguer ce qui s'avérait être son secret qu'il l'avait presque supplié de tenir sa langue. Et après l'avoir gentiment rassuré, ils étaient devenus de bonnes connaissances. Bien que Eita soit plus âgé que Benjamin, celui-ci, de par le secret qu'il savait précieux, avait tendance à vouloir le protéger, se reconnaissant presque dans le garçon effrayé par la réaction des autres – chose que le professeur n'admettrait jamais. Ils appréciaient beaucoup leur présence mutuellement et aimaient à discuter de temps à autres lorsqu'ils se croisaient hors des cours. Soit dit en passant, Eita semblait parfois faire un léger favoritisme pour le bleu et bronze, ce qui était loin de déplaire à celui-ci, pour qui cette distinction renforçait encore son impression de supériorité face aux autres élèves.

Il arriva enfin dans le parc et, au milieu des amoureux et des élèves qui s'amusaient à se lancer des boules de neige, il vit arriver Eita, clope à la bouche. « Tiens, quand on parle du loup... » pense Benjamin.

« Salut Benjamin. Ça va ? » lui demanda-t-il avec un de ses sourires si rares.
« Ma foi, on ne peut mieux ! Et toi ? » répondit le garçon tout sourire.

Et alors que le nippon s’apprêtait à répondre, une boule de neige lui frôla le bout du nez. « Ouh, ça va chauffer... » se dit fébrilement Benjamin.
Un grand merci à century sex.


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