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 We were not meant to be together – ft. Apple

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MessageSujet: We were not meant to be together – ft. Apple   We were not meant to be together – ft. Apple EmptyDim 27 Nov - 10:57


« C’est facile, tu frappes le cognard, tu l’envois à l’autre bout du terrain » Plus facile à dire qu’à faire. Matthew se trouvait sur le terrain de Quidditch, seul avec Ambroise de Sade, une batte à la main. Le professeur avait décidé d’aider le jeune Serpentard à devenir plus fort. Il l’avait sans doute pris en pitié. Pour cela, il était en train de le former pour qu’il devienne batteur. C’était le premier entraînement qu’il lui donnait. Matthew avait des doutes sur l’utilité de la chose. Certes, il voulait développer ses muscles, mais il n’avait jamais pratiqué ce sport alors comment allait-il réussir à frapper cette grosse balle en fer ? Dans son quartier, le seul sport était le football et encore. Il n’avait même jamais joué au baseball. Quand Matthew avait parlé de Quidditch avec un élève une fois, ce dernier lui avait bien dit que les batteurs devaient avoir une grande force physique. C’était très loin d’être le cas de Matthew. Il commençait à avoir très peur « Prêt ? » Matthew sortit de ses pensées. Non, il n’était pas prêt. Il n’avait jamais joué au Quidditch et hop, on le lâchait dans la nature, comme ça. Ambroise dut le lire sur son visage car il ajouta calmement après avoir relâché un des deux cognards dans la nature « Oups.. trop tard. Allez, prépare toi ! » Les genoux fléchis, le regard déterminé, Matthew brandit sa batte avec le peu de conviction qu’il put rassembler et leva les yeux à la recherche du cognard. Aveuglé par le soleil, il avait du mal à y voir clair. Comment faisaient les joueurs de Quidditch pour s’y retrouver alors qu’ils devaient en plus contrôler un balai ? En première année, Matthew avait eu beaucoup de mal pendant ses cours à maitriser la bête. Soudain, le Serpentard entendit le cognard sifflé, signe de son rapprochement. Le temps qu’il brandisse à nouveau sa batte, Matthew se retrouva au sol, tordu de douleur. Le cognard l’avait percuté à l’épaule. Mais avec un peu de volonté, il se releva car le cognard allait revenir. Matthew s’entraîna un quart d’heure, le plus long quart d’heure de sa vie. Un quart d’heure où il s’était reçu le cognard une fois dans l’épaule, et deux fois dans le ventre. Matthew n’avait aucune coordination et on le voyait bien. Après ça, Ambroise de Sade décida qu’il était plus sage d’en rester là pour cette séance « Bon, c’est pas grave.. tu feras mieux la prochaine fois McAdams. Je crois que tu devrais continuer de t’entraîner de ton côté avec la batte et je te vois la semaine prochaine »

Matthew remercia le professeur et en allant se changer, il ne put s’empêcher de penser à ce qu’il faisait pour lui. Le Serpentard avait vraiment envie de faire des efforts et de s’opposer aux autres. Matthew était vraiment descendu très bas dans l’estime des gens de sa maison, et pas que de sa maison d’ailleurs, mais récemment, il essayait de remonter la pente. Il avait eu une petite discussion avec Sixtine, la fille dont il était tombé amoureux après Apple mais qui l’avait rejeté sans prendre de pincettes dans ce qu’elle lui avait dit. Il s’était rendu compte qu’elle n’était pas aussi froide qu’elle pouvait le prétendre. Matthew s’était aussi trouvé une nouvelle alliée chez les Serpentards en la personne d’Emrys, en échange il lui disait ce qu’il apprenait sur les familles de sangs purs, elle essayait de l’introduire un peu plus aux Serpentards. Il espérait qu’elle allait l’aider à l’intégrer dans cette maison et qu’il pourrait ainsi gagner un peu de respect grâce à elle. Matthew ne voulait plus être un loser, il voulait changer. Matthew le loser en avait marre d’être pris pour un moins que rien. C’était justement depuis cette conversation qu’il avait eu avec Sixtine qu’il avait réalisé ça, il voulait qu’on le reconnaisse et qu’on le traite comme un être humain. Il méritait au moins ça. Combattre la force par la force n’était pas la meilleure des solutions, mais s’il fallait qu’il batte un de ses bourreaux pour être reconnu, il le ferait. Voilà, Matthew était tout content d’avoir fait un pas vers le changement, même s’il allait avoir quelques bleus. Mais les bleus, il connaissait, il avait l’habitude d’être maltraité alors un bleu de plus ou de moins ne changeait pas grand chose. Le Serpentard regagna le château, avant de le laisser, Ambroise lui avait dit d’aller demander à Victoire et Ted un remède pour guérir plus rapidement des bleus. Il en était sûr, il en aurait besoin. Ainsi, le jeune homme se dirigea vers l’infirmerie. Il devait aller demander tout ça avant d’oublier et d’aller faire autre chose. Malheureusement, Matthew connaissait un peu trop bien Victoire et Ted, il avait fait un peu trop de séjours à l’infirmerie.

A ce moment là, en tournant dans un couloir du deuxième étage, Matthew aperçut Apple sortir des toilettes des filles. Il fut tout d’abord surpris de la voir et pensa un instant à faire demi-tour. Ils étaient sortis ensembles par le passé, et c’était lui qui avait rompu. Même s’ils s’entendaient bien à ce jour, il essayait parfois de l’éviter parce qu’il se sentait un peu mal à l’aise par rapport à ce qu’il lui avait fait alors qu’elle l’aimait et réciproquement. Mais en la regardant un peu plus attentivement, il remarqua que la belle Serdaigle était en train de sécher ses larmes, son visage était légèrement peu rougi par la tristesse. Il avait du mal à supporter de voir quelqu’un pleurer, et encore pire pour Apple. C’était décidé, il fallait qu’il intervienne, il fallait qu’il la console. Matthew s’approcha donc doucement de la demoiselle, pas trop vite pour qu’elle n’ait pas peur de surprise et pas trop lentement pour qu’elle ne croit pas qu’il hésite « Apple, quelque chose ne va pas ? » Matthew prit la jeune fille dans ses bras, sans lui laisser d’autre alternative, l’enlaça pendant quelques longues secondes et lui caressa un peu le dos pour la supporter. Il n’hésita pas puisqu’il n’y avait personne autour et que personne ne pouvait les voir. Il voulait se montrer rassurant dans ce moment là pour la réconforter. Le Serpentard se demanda ce qui avait bien pu se passer pour attrister la belle. Si quelqu’un avait osé lui faire du mal, il irait vite fait lui régler son compte. Matthew était comme ça, protecteur et impulsif. Il ne supporterait pas qu’on touche aux gens qu’il apprécie. Tout en libérant Apple de son emprise, il lui dit dans un murmure « Allez viens, on va dans notre endroit » En disant "notre endroit", Matthew eut un léger sourire incompréhensible et distant. Il savait très bien que ce n’était plus leur endroit, mais c’était toujours comme ça qu’ils avaient appelé la salle désaffectée. Il espérait qu’elle sècherait vite ses larmes et qu’elle lui explique tout.

Ils empruntèrent le passage secret se situant dans le couloir pas trop loin des toilettes, il les menait du couloir du deuxième étage à la salle désaffectée au quatrième étage. Matthew connaissait bien ce passage, il s’en servait souvent pour aller se cacher. Il ne savait plus trop d’où venait le bon tuyau, mais il remercia intérieurement cette personne de lui avoir un jour dit la combine, voyant sans doute qu’il en avait besoin plus que n’importe qui. Bon, ça marchait bien quand la salle désaffectée était vide, mais il lui était arrivé de s’attirer encore plus d’ennuis en voulant se cacher quand il avait débarqué dans la salle remplie de Serpentard plus âgés quelques années plus tôt. Il n’avait plus qu’à prier et espérer que personne ne viendrait les surprendre là. Heureusement, quand ils arrivèrent dans la salle, personne n’était là pour les attendre cette fois-ci. Dans le passé, Matthew et Apple étaient déjà venus dans cette salle assez souvent pour être tranquilles tous les deux et à l’abri des regards nuisibles, c’était à l’époque où ils étaient encore en couple. Ils y allaient si souvent qu’ils l’avaient appelé "leur endroit". Venir à nouveau dans cette salle avec Apple lui rappela quelques souvenirs. Il chassa tout ça de sa tête et aida Apple à s’asseoir – bien qu’elle n’ait pas vraiment besoin d’aide pour ça, Matthew avait toujours été du genre attentionné avec elle. Il s’accroupit devant la chaise de la jolie Serdaigle – avec une légère grimace due à la douleur des cognards qu’il s’était pris un peu plus tôt – et posa ses bras croisés sur les cuisses d’Apple. N’y voyez pas là un geste déplacé, c’était simplement qu’il était resté proche avec elle. Tout en levant la tête pour la regarder, il l’observa avec les yeux remplis de compassion. Avec les années qui étaient passées depuis leur histoire, Apple était vraiment devenue très belle, c’est la remarque qu’il se fit en la regardant « Raconte moi ce qui ne va pas » La belle Apple pouvait tout lui dire, il l’écouterait. Malgré que tout soit terminé entre eux, Matthew tenait beaucoup à elle. Avec Apple, il semblait retrouver un peu de confiance en soi.
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MessageSujet: Re: We were not meant to be together – ft. Apple   We were not meant to be together – ft. Apple EmptyJeu 8 Déc - 9:50

MATTHEW & APPLE — first love



« Et fais gaffe, la prochaine fois. Tu ne t'en tireras pas comme ça. » « Allez vous faire foutre, laissez-moi tranquille. » Enfin, ils daignent partir, mais leurs ricanements sournois résonnent encore pendant de longues minutes dans l'esprit d'Apple. Adossée au mur, elle ferme les yeux, lutte pour ne pas pleurer, se laisse glisser et s'assied contre la pierre froide. « salope, fais gaffe... fais gaffe. » Apple se relève d'un bond, empoigne son sac et se met à courir à perdre haleine. Sa cravate manque de tomber, son chemisier est un peu défait, mais que lui importe? Elle court, elle court jusqu'aux toilettes les plus proches, elle court et s'y réfugie, elle s'enferme dans une cabine et cède à ses pleurs douloureux.
Apple n'aime pas pleurer devant les autres, même si elle a les larmes faciles. Elle n'aime pas qu'on s'apitoie sur son sort, elle n'aime pas qu'on la prenne pour une faible. Pour une fille sans défense. Elle passe une main fébrile sur ses joues, essuie les sillons humides qui y ont tracé leur chemin, lève les yeux au ciel. Elle espère que son mascara n'a pas trop coulé. Apple tente de sourire, mais ne sait plus vraiment comment faire. Ses muscles n'obéissent que pour donner à son visage l'expression d'une grimace malheureuse. Elle se dit que ce n'est pas très grave, après tout, et pose sa tête contre le coin du mur. Sa respiration ralentit, elle se calme. La jeune fille serre contre elle son sac, très fort, comme pour le protéger d'une menace invisible. Soudain, elle entend un bruit et se raidit: ils ne vont pas revenir? Mais voyons, ce n'est qu'un bruit, un bruissement, un murmure. Ils sont partis, ils ne reviendront pas. « fais gaffe, fais gaffe... » La litanie malsaine ne veut pas partir, résonne très bien, un rythme doux, on dirait presque une complainte. Fais gaffe, petite Apple, fais gaffe. À trop te prendre pour une héroïne, tu pourrais bien en subir les conséquences...
Mais qu'a-t-elle fait?
La cloche retentissant, Apple rangea soigneusement ses affaires dans son sac, sourire aux lèvres. Elle avait la faculté de sortir de tous ses cours en ayant compris chaque notion abordée, et ça, c'était un luxe. Elle consulta son emploi du temps et constata qu'elle avait une heure de libre: une bonne occasion pour se mettre enfin à son devoir d'astronomie. Elle sortit de la salle d'un pas léger, ayant en tête la bibliothèque. Elle trouverait sûrement son bonheur, entre ces rayonnages qu'elle connaissait par coeur et qui, apprivoisés, se laissaient parcourir sans la moindre difficulté. Ramenant ses longs cheveux en un chignon souple, elle décida de faire un détour par les cuisines, histoire de voir si elle ne pouvait pas glaner une grappe de raisins juteux, ou mieux, une patacitrouille. Certes, pour ce faire, elle devait redescendre, mais elle n'était pas pressée. Elle emprunta les escaliers magiques, croisa quelques têtes connues déambulant elles aussi - Adrian, Lily, Blake - mais ne s'arrêta vraiment pour aucune d'entre elles. Ses amis avaient sûrement d'autre choses à faire en cette belle journée automnale. Le temps était clément, ce qui leur offrait une belle occasion et un excellent prétexte pour flâner dans le parc et échapper à l'atmosphère malsaine qui régnait dans le Château. Apple longea les murs avec mélancolie, songeant à l'époque que ses parents avaient connu, au début, lorsque Poudlard était un lieu enchanté synonyme de sécurité, de bonheur et d'épanouissement. Désormais, c'était le repaire des Mangemorts, des Obscurs endoctrinés. La loi du plus fort supplantait toutes les autres, au grand désespoir d'Apple. La jeune fille prônait depuis toujours l'égalité des hommes en droits et devoirs, et devoir obéir en silence aux directives dictatoriales ne la séduisait guère. Combien de temps cela durerait-il encore?

Lorsqu'elle arrive devant les cuisines, son enthousiasme est retombé, et après un instant d'hésitation, elle tourne les talons. Elle a des priorités. Alors, elle revient sur ses pas, fait le chemin dans l'autre sens. Les couloirs sont déserts, les tableaux silencieux. Apple frisonne, un froid glacial se répand sournoisement dans le Château. Elle presse le pas en direction de la Bibliothèque - elle sait ce qui va arriver. Elle a besoin d'être en sécurité. Mais les pas se rapprochent, la poursuivent, l'arrêtent. Une main se pose sur son épaule, Apple se dégage, on la plaque violemment contre le mur. Elle ne crie pas. Surtout, ne pas crier. « Alors Cartwright, on fait un petit tour dans les couloirs, impunément? » « J'vois pas en quoi c'est votre problème. » Ils gloussent, ces idiots. Tout ce qu'ils savent faire, c'est glousser. « Tu vois, ça? » Ils sont trois, le plus grand expose sa manche de chemise. Une rose noire, brodée, semble se mouvoir lentement comme sous l'emprise d'un maléfice. Elle acquiesce, muette. « Hé bien ça, c'est ce qui nous donne le droit de faire tout ce que l'on veut, quand on veut. Où l'on veut. Sur qui on veut. » Apple ferme les yeux, se force à ne pas vomir lorsque l'un d'eux passe sa main sur sa joue. « Tu ferais une bonne Obscure si seulement t'étais moins conne. » « Ne me parle pas comme ça. » « Je te parle comme je veux, espèce de Résistante à deux noises! C'est toi qui ne me parle pas sur ce ton! Baisse les yeux! BAISSE LES YEUX! » Elle refuse, il la gifle. « J'ai dis, baisse les yeux, Cartwright. Voilà, bonne fille. » « Laissez-moi tranquille. Je ne vous ai rien fait. Laissez-moi. » « D'accord. Mais tu diras à tes amis au phoenix que leur heure est bientôt arrivée. Nous, nous allons triompher sous peu. Vous allez être écrasés. Et là, tu nous suppliera de nous rejoindre. » « Je crois pas, non. » Deuxième gifle. « Salope. Surveille bien ton comportement... ça pourrait t'attirer des ennuis. » « Hé, mec, faut qu'on y aille, on a la réunion. » Ils se dévisagent un instant, elle brûlante de haine, lui mauvais et violent. « Et fais gaffe, la prochaine fois. Tu ne t'en tireras pas comme ça. » « Allez vous faire foutre, laissez-moi tranquille. » Enfin, ils daignent partir...
Elle ne sait pas combien de temps s'est écoulé, mais suffisamment pour que ses larmes aient séché. Elle se relève maladroitement, elle ne tremble presque plus. Ne daigne même pas sortir son petit miroir de poche, ne veut pas savoir de quoi elle a l'air - elle ira directement dans sa Salle Commune se mettre sous sa couette, tant pis pour le devoir. Elle sort d'un pas mal assuré, bancal et gauche. À quoi ça sert? Bien sûr qu'elle n'est pas faible, loin de là, mais elle ne sait manier que les mots avec dextérité et finesse. Les coups physiques n'entrent pas dans son domaine de prédilection- ce sont plutôt ses hystéries brusques qui sont impressionnantes, mais nullement ses frappes. Ses frères lui ont appris à se défendre, mais que fait un maigre coup de poing face à une montagne de muscles? Si en plus ils avaient de la répartie, elle pourrait se targuer de se battre à armes égales, mais de leur bouche baveuse ne sortent que des insultes et des phrases dures et cruelles. Désormais elle est une traître à son sang, ses frères sont des sorciers atrophiés, ses parents d'ignobles fuyards, des lâches qui méritent de passer devant le Magemagot. Qu'est-elle supposée répondre? Est-ce une gloire d'être sorti d'un sang noble lorsque nous vivons en infâmes? Que la naissance n'est rien où la vertu n'est pas?
Ce sont des porcs sans cervelle.
D'abjects petits prétentieux sans dignité aucune autre que leur fortune.
Un jour, elle se vengera.

Mais pour le moment, Apple se calme et sort des toilettes. À peine s'est-elle engagée dans le corridor qu'elle entend des pas derrière elle, et se retourne prête à se battre. En une seconde elle change d'avis, esquisse un sourire, blâme son coeur qui se serre.
Matthew.
« Apple, quelque chose ne va pas ? » Sans attendre il l'enlace, elle n'oppose pas de résistance. Un vague moment d'hésitation - par Merlin c'est quand même MATTHEW, SON MATTHEW - et elle se laisse aller, vaincue, pose sa tête dans le creux du cou du garçon. Elle sourit en retrouvant son odeur, sourit en se remémorant qu'un jour, ils se sont tenus de la même manière et des mots d'amour plein la tête. « Je... » Elle se mord la lèvre, l'heure n'est plus à la fierté. D'ailleurs, sa fierté est bien mal en point en ce moment, un peu plus un peu moins... « Un léger conflit d'intérêt. » Il la lâche doucement, elle esquisse un tendre sourire. « Allez viens, on va dans notre endroit » Leur endroit. Depuis longtemps cette salle n'était plus à elle, mais elle avait autrefois été témoin de leurs histoires amoureuses, puériles et innocentes. Acquiesçant, elle se laissa faire et le suivit - sa fausse attitude de guerrière venait de tomber en miettes et elle restait de toute façon trop choquée pour prendre une décision un tant soit peu rationnelle.
Un pas, puis deux, et ils pénètrent à l'unisson dans la petite salle voûtée. Un flot de souvenirs s'empare de sa mémoire, et les yeux d'Apple se parent d'un éclat nostalgique tandis qu'elle laisse Matthew guider ses mouvements. Ça semble irréel de revenir ici, avec lui, après tout ce temps. Elle le regarde l'installer en silence, un sourire calme étirant ses lèvres. Elle le regarde. Ses cheveux châtains sont toujours en bataille, son regard mi-saint mi-damné est toujours le même mais son visage porte désormais les traits d'une certaine maturité, une certaine virilité plus affirmée. Elle aimerait lui dire qu'il n'a pas changé et qu'elle le trouve beau mais aucun mot ne sort de sa gorge. Apple a toujours eu du mal avec ce genre de situation. « Raconte moi ce qui ne va pas. » « C'est... C'est encore un problème entre des obscurs et moi. » Elle évite soigneusement son regard - Apple ne se livre pas facilement. Et encore, Matthew est l'un des rares à mériter sa confiance, et à l'avoir. « Il semblerait que je ne corresponde pas à leurs attentes. » Elle se veut drôle mais son intonation manque de conviction. Elle ne veut pas éclater en sanglots. Elle ne veut pas. Et n'est pas du genre à se plaindre. « Je les ai énervés, ils se sont un peu... déchaînés. Verbalement », s'empresse-t-elle d'ajouter. Pas question qu'elle dise à quiconque qu'elle s'est faite gifler. Deux fois. Court silence, et puis elle soupire. Machinalement, par réflexe, elle pose ses mains sur celles du Serpentard. Et à demi-mots entrecoupés de points de suspensions, finit par lui expliquer les grandes lignes. Trois contre une. Septième année ou classe préparatoire. Pas de raison apparente. Cherchaient juste quelqu'un à embêter. Mauvais endroit au mauvais moment, pas de quoi s'affoler pour si peu. Elle aborde le sujet tout en restant évasive. Puis change brutalement de sujet sans transition, histoire de ne pas s'attarder sur son problème.
« Et toi, comment tu vas? Ça fait très longtemps qu'on ne s'est pas parlés. De cette manière, je veux dire. » Elle lui sourit, un sourire authentique - elle est vraiment remise de ses émotions et commence à se rendre compte de la merveilleuse bulle de sécurité que lui confère ce moment. C'est comme dans un rêve: elle est avec Matthew dans leur endroit, tous les deux, seuls au monde.
Elle a l'impression d'être retournée quelques années auparavant, et éprouve la même sensation de sécurité.
Et en cet instant, rien ne peut lui arriver.
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MessageSujet: Re: We were not meant to be together – ft. Apple   We were not meant to be together – ft. Apple EmptyVen 16 Déc - 0:52


Quand Matthew trouva Apple dans le couloir près des toilettes, elle semblait nerveuse. Son doux visage, habituellement accompagné d’un sourire angélique, reflétait cette fois une sorte de mal être. Elle s’était trop vite retournée en entendant du bruit derrière elle. Elle ne semblait toujours pas très à l’aise quand elle le vit. Le moment suivant, il l’avait prit dans ses bras. L’agitation de la jeune fille sembla s’atténuer et elle posa sa tête contre l’épaule du garçon. Il lui caressa le dos pour la calmer, c’était une technique qui semblait fonctionner en général. Il essayait de se montrer réconfortant. Au creux de son épaule, il entendit enfin la douce voix d’Apple pour répondre à sa question « Je.. » Elle hésitait à lui dire ce qui n’allait pas. Matthew ne se sentit pas vexé, ils avaient été ensembles mais cela ne lui donnait pas le droit de tout savoir. Aujourd’hui, ils étaient séparés, elle avait le droit de garder ses secrets. Mais il la voyait souffrir et il ne le supportait pas. Il voulait une explication pour ces larmes. Il voulait comprendre. Tout en attendant, il continua son geste. Il ne dirait rien si elle voulait pleurer ou s’en aller, mais il voulait tout de même savoir. Quelques instants plus tard, avant qu’il ne se mette à insister un peu, elle continua « Un léger conflit d'intérêt » Un léger conflit d’intérêt, c’était assez clair pour qu’il s’y intéresse un peu plus, mais assez vague pour qu’il ne sache pas vraiment de quoi elle parlait. Cela pouvait être un conflit d’intérêt pour n’importe quoi et avec n’importe qui. Il fallait qu’il en sache plus pour qu’il puisse l’aider. Matthew ne se sentait habituellement pas d’une grande aide pour les autres, mais il était persuadé qu’il fallait qu’il aide la Serdaigle. Celui qui avait osé faire pleurer Apple allait entendre parler de lui. Matthew proposa à la belle Apple d’aller dans leur endroit et la libéra doucement de ses bras. Quand il vit le tendre sourire sur le visage de la jeune fille, un poids sembla se libérer en lui. Bien sûr, il répondit à son sourire par un autre sourire « Tu vas me raconter tout ça » Il ouvrit le pas, elle le suivit. Matthew entra le premier dans la salle désaffectée et aida Apple à s’installer sur une chaise. Il s’accroupit devant elle et se mit à l’observer. Ses cheveux avaient poussés, ses traits s’étaient affinés, elle avait grandie. Sa féminité n’avait jamais été aussi belle. Le sourire calme de la demoiselle l’apaisait, il avait l’impression d’être de retour sur un nuage, nuage qu’il avait quitté le jour où ils s’étaient séparés.

Matthew demanda à Apple de lui raconter ce qui n’allait pas. Elle pouvait lui faire confiance, il ne ferait rien sans son accord. Le Serpentard était du genre à s’emporter facilement, il était très impulsif. Au contraire, Apple était un peu plus calme que lui. Ils avaient toujours fonctionnés ainsi, Apple calmait Matthew par sa simple présence et de simples mots. Quand ils s’étaient quittés, Matthew avait commencé à se battre un peu plus souvent que d’habitude. Ils étaient seuls, rien ne pressait. Matthew avait tout son temps, il n’avait plus rien de prévu après l’entraînement. Il avait même déjà oublié qu’il devait aller à l’infirmerie pour prendre quelques médicaments, plus rien n’existait autour d’eux en cet instant précis « C'est.. c'est encore un problème entre des obscurs et moi » Ah mince, ils existaient donc toujours ceux là. Matthew sortit instantanément de son nuage et releva la tête vers Apple. Cette dernière semblait éviter de croiser le regard du Serpentard. Il valait peut-être mieux qu’elle ne le regarde pas, parce qu’elle aurait vu un visage pas très content et des sourcils froncés. Il fallait toujours que les Obscurs gâchent tout. Matthew ne les supportait vraiment pas. C’était d’ailleurs avec les Obscurs qu’il était le plus en conflit, mais aussi parfois avec les Résistants. Il ne faisait parti ni d’un camp, ni de l’autre et il en subissait parfois les conséquences. Etre quelqu’un d’impartial à cette guerre n’était pas gratuit par ces temps là. Pour le moment, Matthew se contenta de se taire, il voyait bien qu’Apple n’avait pas fini de raconter son histoire et il ne voulait pas l’interrompre, mais il commençait légèrement à bouillir « Il semblerait que je ne corresponde pas à leurs attentes » Cette phrase eut au moins pour résultat de faire légèrement sourire Matthew, mais pas d’arrêter sa colère. Apple ne correspondait pas aux attentes des Obscurs, c’était normal, elle était Résistante et de sang-mêlé, elle avait aussi un caractère bien trempé quand elle le voulait. Les Obscurs n’aimaient pas beaucoup qu’on leur réponde et il en savait quelque chose. Matthew se demandait toujours pourquoi Apple avait versé des larmes « Je les ai énervés, ils se sont un peu.. déchaînés. Verbalement » Les sourcils de Matthew se froncèrent un peu plus. De quel droit ces saletés d’Obscurs s’étaient déchaînés contre la pauvre Apple ? Le Serpentard était énervé à présent, pas du tout contre Apple mais contre ces idiots. Il se voyait déjà leur mettre une leçon. Ce n’est que quand Apple posa ses mains sur les siennes qu’il se calma à nouveau « Dis moi qui ils sont et j’irais personnellement leur apprendre les bonnes manières » Doux euphémisme pour ne pas dire ce qu’il avait réellement envie de faire à ces grosses brutes, il voulait les étriper. Apple le connaissait bien et elle savait sans aucun doute ce qu’il voulait réellement dire par cette phrase. Il referma ses mains sur celles d’Apple, le regard de Matthew était très sérieux.

Après un soupire, la belle demoiselle commença à lui raconter en réalité toute l’histoire. Ils étaient trois élèves plus âgés contre une fille toute seule et sans défense. Ces gars là étaient vraiment des lâches et après c’était Matthew qu’on venait traiter de loser. Apple semblait assez calme avec le recul par rapport à cette situation, un peu comme si c’était une fatalité. Avant même qu’il n’ai le temps de réagir à son histoire – et dieu seul sait qu’il en avait envie, Apple changea totalement de sujet « Et toi, comment tu vas? Ça fait très longtemps qu'on ne s'est pas parlés. De cette manière, je veux dire » Matthew secoua faiblement la tête pour la réprimander sur son changement de sujet. Mais puisqu’elle n’avait plus envie de parler de cette agression pour le moment, il respecterait son choix – mais il était déjà persuadé d’aborder à nouveau le sujet un peu plus tard, on ne pouvait pas ignorer ces choses là. Forcé de constater que quand on s’attaquait à lui, il trouvait cela normal mais quand on s’attaquait aux autres, et en particulier aux personnes qu’il apprécie, ça le mettait hors de lui. Le Serpentard tenait toujours les mains d’Apple dans les siennes, c’est vrai que cela faisait un moment qu’ils ne s’étaient pas parlés si intimement. Le sourire de la Serdaigle illumina la pièce « Pour moi, tout va pour le mieux » Matthew n’aimait pas étaler ses problèmes devant les autres, il avait une certaine fierté, même si tout le monde semblait au courant dès qu’il faisait un pas de travers. Les gens aimaient bien faire de lui une cible, mais il ne s’en plaignait pas. Il était rare qu’il accepte de l’aide également, seules quelques personnes avaient sa confiance comme Apple, le professeur de Sade ou Sarah. Tout n’allait pas vraiment pour le mieux, sa famille lui manquait, il n’avait pas beaucoup d’alliés à Poudlard, il avait laissé partir une fille parfaite en la personne d’Apple et la fille qu’il avait aimé ensuite n’avait pas voulu de lui et ne voulait d’ailleurs toujours pas de lui. Sixtine était une jeune fille très mystérieuse, elle le détestait mais peut-être pas autant qu’elle ne pouvait le prétendre devant les autres, elle lui avait dit que s’il changeait, elle accepterait qu’il l’emmène manger une glace. Même s’il pensait en avoir fini avec elle, cette éventualité l’avait touché « Si tu veux que je te raconte une histoire drôle, j’en ai une pour toi. Ce matin, le professeur de Sade a essayé de m’entraîner au Quidditch, au poste de batteur. Et oui.. moi » Rien qu’entendre batteur devait vraiment être drôle, il ne put s’empêcher de sourire. Matthew passait son temps à se battre mais il n’avait aucune force, il ignorait comment il allait acquérir une certaine force grâce à ce poste mais le professeur de Sade le lui avait promis. Pour une première séance d’entraînement, ça avait vraiment été un fiasco. Le but n’étant pas de faire de lui un joueur de Quidditch mais plutôt de l’aider à s’affirmer « Enfin, c’est plutôt le cognard qui m’a couru après, j’ai des courbatures partout » D’ailleurs, Matthew n’était pas vraiment sur de pouvoir se relever s’il l’avait voulu, maintenant qu’il était accroupi près d’Apple, mais il préférait rester à ses côtés « Inutile d’ajouter que je ne suis pas non plus monté sur un balai ? »
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