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 Juste une heure. Enfin, on croyait. △ Aspen . Andrew

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MessageSujet: Juste une heure. Enfin, on croyait. △ Aspen . Andrew   Juste une heure. Enfin, on croyait. △ Aspen . Andrew EmptyJeu 28 Juil - 7:02

    Aspen Trent △ Andrew Clensen △ Lily Potter

    Juste une heure. Enfin, on croyait. △ Aspen . Andrew Robbiewadge072 Juste une heure. Enfin, on croyait. △ Aspen . Andrew Rachel_hurd-wood_in_twtwb_43 Juste une heure. Enfin, on croyait. △ Aspen . Andrew Photo_57542615_avatar_8 Juste une heure. Enfin, on croyait. △ Aspen . Andrew 5863_1308194096_100_100 Juste une heure. Enfin, on croyait. △ Aspen . Andrew Th_rachel-hurd-wood-fadedpresence1 Juste une heure. Enfin, on croyait. △ Aspen . Andrew Robbie_Wadge_



Lily avait toujours critiqué son frère. Albus, celui qui fait des farces ratées, Albus, le joueur, Albus ceci, cela. Mais en fait, la jeune Potter vient de se rendre compte qu'il a beaucoup de mérite. Oui, oui, du mérite. Il a le courage et l'intelligence d'inventer des farces géniales, et il ne se fait pas prendre. C'est un pro.
À part quelques petites blagounettes en compagnie des deux soeurs Weasley Molly et Lucy, Lily n'avait jamais vraiment pratiqué cet art, noble selon son cher frère. Il a beau avoir essayé, elle ne s'était jamais engagée jusqu'au cou. Sauf que là, vraiment, c'était trop tentant. Lucy, Molly et elle avaient préparé le coup avec minutie, et, malheureusement, le tir à la courte paille a décidé que Lily se mettrait "en danger". Fichue paille !
Le danger consistait à aller poser l'armement dans la salle des profs, et à attendre que le forfait soit commis. Facile ? Eh bien, non. Justement, c'est ici qu'intervient ce cher Albus.
Tout en pensant comme lui, enfin, en essayant, Lily s'aventura donc dans la salle des profs. Dans son sac bombé, une tasse à thé mordeuse, des bombabouses et quelques friandises à effets divers pour remplacer les biscuits dans l'armoire.
La porte de la salle grinça cyniquement et elle la referma avec le plus de précaution possible derrière elle. Lily rejeta ses longs cheveux roux et se lança dans son activité illicite.
Avec un plaisir évident, elle disposa la tasse à thé mordeuse aux côtés de la cafetière, les bombabouses collés sur les sièges, et elle remplaça les biscuits par les farces dans leur armoire. Tout était PAR-FAIT.
Son sourire s'agrandit de plus belle quand elle signa son méfait avec un canard en plastique jaune, le truc le plus moldu qu'on puisse imaginer pour faire enrager les mangemorts.
Lily comprenait désormais à quel point c'était jouissant de faire des farces aux profs. Il faudra que j'aille m'excuser auprès d'Albus, pensa-t-elle.
Elle se félicita elle-même en silence avant de revenir sur ses pas, et de fermer la porte. En se retournant, elle rencontra avec horreur les yeux de Miss Teigne, la chatte de Rusard. Non ! Pas là, pas maintenant...
Le sang ne fit qu'un tour dans les veines de la jeune Potter avant qu'elle s'enfuit en courant, manquant de perdre sa chaussure dans sa précipitation. Quelle idée d'avoir mis des ballerines, aussi !
Elle s'élança donc dans les couloirs tout en cherchant à la hâte le sifflet censé prévenir les deux autres si cela ne se passait pas comme prévu. Avec un soupir de soulagement, Lily le trouva et souffla de toutes ses forces dedans. Le son strident retentit à ses oreilles tandis qu'elle commençais à fatiguer. Ses cheveux collaient sur son visage moite de sueur, et ce fut presque avec soulagement qu'elle s’arrêta au détour d'un couloir. Ses yeux s'arêtèrent avec terreur sur celui qu'elle redoutait : Rusard.
Elle lui adressa un sourire gêné et tenta de passer devant lui en faisant semblant de rien. Évidemment, Lily trouva derrière lui Miss Teigne, un diabolique... Sourire ? sur les lèvres ? Bref, Miss Teigne.
Rusard se retourna et accosta Lily avec suspicion :
    - Qu'avez-vous fait encore Miss Potter ?

Son sourire sans dents était vraiment dégoutant à voir. Beuuh.
Qu'avez-vous fait... Non mais vraiment, quel idiot celui-là. Lily fulminait. Elle n'allait quand même pas crier dans un micro qu'elle avait piégé la salle des profs, quand même ?! Ah la la, vraiment... Et puis, le encore était un peu forcé, hein. Dans toute sa scolarité, elle n'avait jamais eu beaucoup d'heures de colles, ni de forfaits à son actif.
Elle tenta un faux-semblant presque vain.
    - Mais... Rien, monsieur. Je vous jure, je n'ai rien fait ! Je courais parce que, voyez-vous, il y en a qui font une bataille d'eau dehors et...

Sa voix se brisa. Lily se maudis elle-même. S'il y avait une chose dans laquelle elle n'était pas douée, c'était bien les mensonges ! Ah, quelle calamité, pensa-t-elle avec désespoir.
Pourquoi ne suis-je pas Albus, se demanda-t-elle avec déception. Son cas était tellement désespéré qu'elle voulait être Albus, c'est pour dire.
Rusard la regarda avec suspiçion et lança sadiquement, tandis que retentissait au loin la preuve de mon méfait :
    - Mademoiselle Potter, vous aurez une heure de retenue. Pour avoir piégé la salle des professeurs. Oui, Potter, Miss Teigne vous a vu. Elle ne ment pas ! Je sait ce que vous avez fait ! Ne mentez pas ! Et le bruit que nous entendons là le prouve bien. Vous serez donc en retenue une heure, voir plus si je trouve un autre motif. Vous pouvez être heureuse que je sois de bonne humeur...

Et, là dessus, il s'éloigna en marmonnant.
Le coeur de Lily remonta dans sa poitrine avec joie. Une seule heure ! Ce n'était pas la mort. Au pire, avec un livre ou des devoirs, cela serait vite fini.
C'est donc avec soulagement qu'elle se rendit quelques heures plus tard à la salle de retenue.
Le soleil s'était couché depuis peu, et le repas copieux l'avait plongée dans une torpeur pas désagréable. En arrivant devant la salle, un long bâillement lui décrocha la mâchoire.
Elle découvrit avec amusement que d'autres élèves attendaient aussi devant la salle.
La première, puisque c'était une fille, était Aspen Trent.
Cette fille là, Lily la trouvais louche depuis longtemps et les deux filles ne s'aimaient pas particulièrement. Mais, pensa Lily, on pouvait passer outre pendant une heure, histoire de ne pas gagner des retenues jusqu'à la fin de la semaine.
Le deuxième élève était Andrew Clensen. Un Serdaigle. C'est lui que Lily avait surpris en train de fricoter avec Mirka Vladmirova. Pas clair, celui-là. Mais pas bien méchant, répondis la voix de la raison dans la tête de la Serdaigle.
Elle s'avança et attendit patiemment le surveillant, après un bonjour aussi discret que rapide. Andrew lui adressa un signe de tête et Aspen lui rendit un regard sombre.
Les trois collés attendirent quelques minutes, et, avec prudence, Lily risqua d'une voix hésitante :
    - Salut... Vous êtes là pour quoi, vous ?

Le surveillant arriva peu après et ils entrèrent tous dans la salle.
Après s'être installé, le surveillant proposa un jeu. Pff, encore un truc idiot, pensa Lily avec sarcasme.
Le surveillant leur proposa, ou plutôt les obligea, à jouer à ni oui ni non. Lily cligna des yeux d'un air surpris.
Il ajouta devant trois airs incrédules, que le gagnant sera libre de partir et le perdant sera obligé de rester et de faire les trois heures cumulées. Lily se mordit les doigts, puis rigolait.
    - Tiens, on va bien s'amuser, dit-elle dans une très bonne imitation de sa voix normale.

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MessageSujet: Re: Juste une heure. Enfin, on croyait. △ Aspen . Andrew   Juste une heure. Enfin, on croyait. △ Aspen . Andrew EmptyJeu 4 Aoû - 3:02

« Des soucis, des névroses,
Des ecchymoses, j’en connais la cause.
C’est la vie que j’ai choisie.
Par temps de rage … »
Ma ligne de mire – La canaille.

« Clensen, tu as une semaine. » Après lui avoir bazardé une baffe, le Serpentard lança l’ultimatum. Un nième pour Andrew, ce n’était pas le premier et ce ne serait probablement pas le dernier. Le Serdaigle avait perdu quelques paris avec ce type, et il lui devait une certaine somme d’argent. Bien entendu, elle n’était pas aussi conséquente que celle qu’il devait à Johane. Mais elle était assez gênante pour le mettre mal à l’aise et pour lui procurer quelques claques. « Sinon … » Sinon ? Haa, ces Serpentard, toujours à vouloir l’ouvrir. Mais au final, ce n’était que du vent. Andrew en était persuadé, il n’aurait rien d’autres que des baffes. Ils n’étaient bons qu’à ça de toute façon, et puis, c’était presque devenu une banalité à ses yeux. D’autant plus que le Serdaigle pouvait en tirer le meilleur : il arrivera bien à recueillir du réconfort et quelques papouilles auprès de Mirka ou de Billie en fonction de leurs disponibilités. C’était une belle technique qu’abordait le jeune homme : toujours positiver, même dans les moments critiques. Ce serait la surprise pour la semaine prochaine …

Voilà une semaine, et les coups ne s’étaient toujours pas abattus. Andrew commençait presque à croire, ou à espérer, que ce Serpentard sans cervelle l’avait oublié. Enfin, il avait jusqu’à la fin de journée pour tomber sur le dos du Serdaigle et à présent, ce n’était que l’heure du repas. La grande salle était comble, tout le monde avait déjà entamé son déjeuner alors que les professeurs arrivaient à leur tour. Lorsqu’un grand craquement, puis un bruit sourd retentirent. Chacun arrêta de mâcher sa nourriture et tourna la tête en direction du bruit et de la table des professeurs. L’un d’entre eux était au sol, la chaise s’était effondrée sous son poids. Les rires éclatèrent dans la grande salle.

Andrew jeta un rapide coup d’œil en direction de la table des verts et argents. Décidément, Andrew aurait mieux fait de garder la tête sous son oreiller. L’intéressé le fixait, ce sourire si narquois, si malsain, aux coins des lèvres. Le Serdaigle sentait peu à peu la supercherie arriver, et il commençait à deviner les aboutissants de cette petite blague. La colère parcourait peu à peu son corps. Une nouvelle fois, il allait passER un sale quart d’heure auprès d’un professeur. Puis il écoperait de quelques heures de retenues. Une fois de plus, c’était presque devenu habituel. « CLENSEN ! Rejoignez moi ici et maintenant. » Oh que oui, Andrew voyait le piège se refermer autour de lui. L’assemblée observait le Serdaigle, qui n’eut même pas le temps de s’asseoir et de commencer à manger, avec incompréhension. Ce dernier sentait à présent la gêne montait jusqu’à ses oreilles. Tandis que sans un mot, il sortit du rang et partit en direction de la table des professeurs. Après avoir franchi l’estrade, Andrew se posta face à son professeur qui venait de se relever. « Pouvez-vous m’expliquer ceci ? » Il mit à la vue du jeune homme un bâton de bois qui s’apparentait à un pied de la chaise. Après examination de l’objet, il était évident qu’il avait été scié pour voir le professeur s’effondrer. Ce dernier mis le bout de bois de telle sorte qu’Andrew puisse y lire son prénom, ainsi que son initial. Etait-il vraiment nécessaire qu’il se défende ? Après tout, il n’avait pas payé sa dette dans le temps imparti. « Vous irez en colle cet après-midi. Le surveillant se chargera de vous donner le nombre d’heures que vous y resterez. Prenez ça et fichez le camp. » Sans un mot, Andrew prit le bâton et quitta la salle. Pour le coup, il n’avait plus faim. Le Serdaigle pouvait s’estimer heureux, des heures de colles à la place de quelques baffes. Ce n’était pas le bonheur, mais il s’y en approchait !

Quelques heures plus tard, Andrew se rendit comme prévu au sixième étage pour purger sa peine. Une élève était déjà présente devant la salle de retenue. Il s’agissait d’Aspen Trent. Malgré sa popularité, elle n’avait jamais été une proie du Serdaigle. Pourtant son physique était plutôt agréable à détailler. Mais pour être franc, Andrew avait légèrement peur de cette fille. Elle avait tenté de lui mordre le bras une fois ! Aussi incroyable que vrai ! Le Serdaigle se demandait si elle ne faisait pas preuve de cannibalisme. Pourtant, aucun élève n’était annoncé manquant dans les couloirs du château. Cette fille restait un mystère pour lui, un mystère qu’il ne valait pas approcher. Par politesse, Andrew lui esquissa un simple sourire lorsqu’une seconde jeune femme arriva. Il s’agissait de Lily Potter. Le jeune homme fut étonné de la voir s’arrêter à leur hauteur. Elle ? En retenue ? C’était une blague ? Admettons, qu’avait-elle fait ? Andrew ne lui avait jamais réellement parler, mais elle restait dangereuse à ses yeux. En effet, la jeune fille l’avait surpris dans une position peu présentable en compagnie de Mirka. Elle était la seule à savoir leur relation, et pouvait exercer cela comme moyen de pression sur ce faux couple de Serdaigle.

Lily parla alors d’une voix hésitante, probablement dû à l’inhabituel de la situation. « Salut … Vous êtes là pour quoi vous ? » La phrase de la jeune Potter eut le mérite de faire sourire le Serdaigle. Ils étaient comparables à des détenus d’Azkaban qui comparaient leurs peines. Andrew se contenta d’hausser les épaules et de lui répondre simplement : « Tu n’étais pas là au déjeuner ? » Il esquissa un faible sourire en sa direction tandis qu’il tenait toujours entre ses mains le bâton de son crime.

Leur surveillant, leur bourreau ou leur lieutenant aux choix, arriva à son tour et leur ouvrit la salle. Ils lui emboitèrent le pas tandis qu’il proposa un jeu pour gagner leur liberté. Andrew voyait ça d’un bon œil. Si cela pouvait le laver de cette injustice ! Cependant le jeune Serdaigle ne put s’empêcher de critiquer la proposition. « On est pas des gamins non plus … » Andrew tourna le dos à ses trois accompagnateurs et partit en direction de l’une des fenêtres de la salle. Il n’avait pas envie de s’asseoir pour le moment. Son regard se baladait dans le parc du château, faisant tourner le bâton de bois entre ses doigts. Décidément, il aurait préféré passer l’après-midi avec Billie dans les bras. La tête enfouie dans ses cheveux blonds comme les Lys. « Tiens, on va bien s’amuser. » Le Serdaigle prit une profonde aspiration, puis se retourna vers eux. « Tu mords toujours Aspen ? » Les hostilités étaient ouvertes, un sourire amusé se dessina aux creux de ses lèvres. Andrew évita volontairement d’en rajouter auprès de Lily, probablement par peur qu’elle en dise un peu trop sur sa relation avec Mirka.
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MessageSujet: Re: Juste une heure. Enfin, on croyait. △ Aspen . Andrew   Juste une heure. Enfin, on croyait. △ Aspen . Andrew EmptyJeu 4 Aoû - 7:03

Aspen esquissa un sourire faussement désolé. « Vous comprenez, j'avais des choses plus urgentes à faire. » Pour prouver ses dires, elle montra ses mains. Ses ongles étaient joliment vernis de rouge et d'or, patriote qu'elle était de sa maison. Voilà l’excuse qu'elle avait trouvé pour ne pas rendre son devoir de botanique. Ce n'était même pas une excuse, c'était simplement la vérité. Elle n'avait eut aucune envie de faire ce fichu devoir et avait préféré se faire une séance de manucure en compagnie d'une autre fille de sa maison. Au pays de la superficialité, Aspen se sentait comme un poisson dans l'eau. Sur le coup, elle se savait provocatrice. Elle aurait pu avoir la décence de s'excuser ou de trouver un prétexte qui aurait fonctionné mais non. C'était tellement lassant de devoir d'écraser devant les Mangemorts et professeur que pour une fois elle avait envie de faire la rebelle. Et ça ne pouvait que faire du bien à sa réputation ; depuis quelques temps, les gens la trouvaient étranges. Si elle arrivait à repeindre proprement sa façade de fille superficielle, tout irait pour le mieux. « Une heure de retenue Trent. Et vous me rendrez non pas vingt, mais quarante centimètres pour ce devoir. » Le professeur parut satisfait de sa punition, un immense sourire sadique plaqué sur les lèvres. Aspen ne broncha pas, l'ayant bien cherché. Elle entendit ses camarades murmurer quelques secondes, avant que le silence ne revienne pour le début du cours.

C'est ainsi qu'elle se retrouva plus tard plantée entre Lily Potter et Andrew Clensen. La première ne lui attirait aucune sympathie. Aspen n'aurait pas été jusqu'à dire qu'elle la détestait mais en tout cas les deux filles ne s'appréciaient pas, c'était clair. Lily était trop coincée pour qu'on l'apprécie. L'autre, Andrew, était un Serdaigle de sixième année. Il aurait pu passer inaperçu à ses yeux, sauf qu'elle était tellement attirée par lui qu'elle avait envie de le bouffer. Littéralement. Il faisait ressortir son instinct de loup et elle détestait ça. Il ne fallait pas qu'il s'approche de trop près sinon elle risquait encore de perdre ses moyens. Elle adressa un regard un peu noir à l'un, un sourire discret à l'autre.

« Salut … Vous êtes là pour quoi vous ? » Aspen faillit lui répliquer méchamment qu'elle était là pour cueillir des fraises et manger une banane. Quelle idiote cette fille ! Et non, ce genre de réflexion intérieur n'avait rien à voir avec sa mauvaise humeur. Ce n'est pas parce qu'elle savait le mériter qu'elle était heureuse d'être là. Elle n'avait qu'une hâte : partir. « Tu n’étais pas là au déjeuner ? » Elle se tourna vers Andrew qui ne la regardait pas. Le déjeuner ? De quoi parlait-il ? Personne ne l'avait prévenu qu’il s'y était passé quelque chose. Le nombre de personne auxquelles elle avait parlé entre temps était limité mais quand même ... Les potins on devait lui raconter à elle ! Qui était-elle en deors de la fille superficielle à laquelle on raconte toutes les histoires inintéressantes ? Personne. Alors si elle n'était même plus cette fille, elle n'était rien.

Puis le surveillant leur expliqua en quoi allait consister l'heure de coller. Aspen écouta d'une oreille un peu distraite au départ, puis se prit d'un intérêt soudain lorsqu'elle comprit ce qu'il disait. Un jeu ? « On est pas des gamins non plus … » Aspen voulut faire un sourire compatissant à Andrew mais il lui tourna le dos. Ni oui ni non ? Pourquoi pas faire une partie de dames ou jouer aux billes tant qu'on y était ? Ridicule. Elle regarda Andrew, posté près d'une fenêtre, Lily qui ne semblait pas trop où savoir se mettre et le surveillant, qui regardait les trois protagonistes avec un étrange sourire. Aspen le trouvait plutôt pas mal. Il était plus âgé qu'eux mais cela lui donnait un air mûr tout à fait charmant. Peut être y avait-il un moyen de sortir de cette salle autre que le jeu stupide proposé ...

« Tiens, on va bien s’amuser. » Elle disait ça pour rigoler sans doute, mais Aspen eut une irrésistible envie d'arracher la tête à Lily. Finalement, elle se sentait parfaitement capable de détester cette gamine même si elle ne lui avait rien fait. « Tu mords toujours Aspen ? » Elle se tourna vers Andrew, le regard assassin. Comment osait-il ressortir cet évènement devant tout le monde ? Elle était affreusement gênée, énervée et inquiète. Si le Serdaigle avait dût le prendre pour une folle, peut être que Lily ne serait pas si naïve. Ou que le surveillant, si il était au courant, pourrait balancer toute l'histoire. Elle les regarda à tour de rôle mais ils n’avaient pas l'air d'avoir comprit de quoi Andrew parlait. Merde, n'y avait-elle qu'elle pour voir l'indice énorme sur sa lycanthropie que cachait cette phrase ? Apparemment oui, et c'était mieux même si légèrement désespérant pour l'esprit réfléchi des autres. Andrew avait un sourire amusé sur les lèvres mais Aspen n'avait aucune envie de rire. « Tu te crois drôle Clensen ? » lança t-elle sèchement. Ce n'était pas parce qu'elle était attirée par lui qu'elle avait envie d'être sympathique avec lui. Surtout depuis cet évènement. Quel toupet il avait de le relancer.

Elle se désintéressa de ses deux camarades et sortit une plume et un morceau de parchemin de son sac. Elle y inscrivit brièvement : "Laissez-moi sortir et je vous offre un verre." et se dirigea vers le surveillant. Elle lui tendit le mot. Elle ne tenait pas à ce que ses deux compètes comprennent ce qu'elle voulait faire. « Qu'en dites-vous ? » Elle avait un sourire charmeur sur les lèvres et faisait un regard de biche, ce dont Lily et Andrew ne pouvaient se rendre compte car elle était dos à eux. Le surveillant lu le papier et ricana sans discrétion. « Bien essayé ma belle mais ça ne prend pas. Retournes jouer avec tes camarades. » Le rouge lui monta aux joues, gênée par le refus, et énervée d'être traitée comme une gamine. Elle était une femme enfin ! Boudeuse, elle partie dans un coin de la salle, non loin d'Andrew et s'assit sur une chaise, bien décidée à laisser les deux autres jouer pour partir tranquillement au bout d'une heure, n'ayant ni perdu ni gagné. Elle avait toujours été nulle aux jeux de ce genre, inutile de s'y risquer.
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MessageSujet: Re: Juste une heure. Enfin, on croyait. △ Aspen . Andrew   Juste une heure. Enfin, on croyait. △ Aspen . Andrew EmptyJeu 4 Aoû - 9:15

Lily se rendit compte à quelle point elle était bête quand elle surprit le regard noir d'Aspen en réponse à sa question... idiote.
« Tu n’étais pas là au déjeuner ? »
Andrew avait lancé sa réponse d'un ton sec, plein d'amertume, et en même temps, Lily pensait qu'il n'avait pas grand chose à faire d'une retenue. Non, répondit-elle en silence, je n’étais pas là, ou alors j’étais trop dans ma bulle pour avoir remarqué ce dont tu parles.
Lily pensa à elle. Elle se demanda si tout le monde la voyait comme une intello stricte, trop sèche et sérieuse pour avoir une heure de colle. Trop sérieuse… Tout cela devait changer, cela devait changer sans délai.
Elle se reporta à ses compagnons de galère et regarda attentivement les deux, puis ils entrèrent à la suite du surveillant. Il leur expliqua rapidement le jeu qui allait se dérouler... Et qui sembla frapper chaque étudiant différemment.
Lily sortit quelque chose de débile, tout comme sa première parole. Elle s’en voulu à la première seconde qui suivit ses paroles, mais elle préféra ne pas aggraver son cas en tentant de se rattraper.
Andrew sembla un peu exaspéré, mais content.
« On est pas des gamins non plus … »
Eh bien, si. On est encore des gamins à leurs yeux, espèce d'idiot ! Lily avait pensé ça très fort et elle s'en voulu un peu. Il devait sans doute critiquer juste pour la forme. La jeune Potter fit l’effort de se débarrasser de ses à priori et le regarda d’un peu plus près. Elle se surprit à penser qu’il était plutôt beau garçon. Avec ses cheveux courts, son air rebelle et ses beaux yeux, Lily ne s’étonnait pas qu’il ait fini sur le tableau de chasse de cette Vladmirova. Elle renifla de dédain. Oui, malgré les apparences, elle la détestait pour ses manières, ses pensées, ses idées, son camp, tout.
Aspen, quand à elle, n'eu presque pas de réaction. Vraiment étrange, cette fille. Lily la regarda avec curiosité, mais elle se rappela le regard meurtrier de la lionne et reporta son regard sur Andrew, qui observait le parc à travers la fenêtre.
Très mal à l'aise, Lily eu soudain une idée. Elle allait changer complètement. Maintenant. Elle allait gagner ce « ni oui ni non », et faire changer l'opinion que ces deux là portaient sur elle. Ils ne l'avaient pas connue jeune, et ils seraient surpris de voir ses ... bêtises de petite fille.
« Tu mords toujours Aspen ? »
En voyant le regard qu'Aspen lança à Andrew, Lily frissonna. Si les regards pouvaient tuer, le pauvre aurait été grillé sur place. Mais lui, alors qu'elle le dévisageait avec une rage froide, affichait un sourire amusé et vainqueur. Lily n’aurait pas aimé être à sa place. Aspen pouvait être effrayante, parfois, et si Lily ne prêta pas plus attention que ça aux paroles de Clensen, elle les trouva curieuses. Mordre ? Pour de vrai, ou bien en sens figuré ? Mais, là, se fut Lily qui se mordit les doigts. Sans se contrôler, elle avait réagit comme le ferait une vraie intello de première classe. Elle s’était demandé le sens, presque la grammaire et la conjugaison, enfin, bref, Lily se mordit les doits et se força à penser à autre chose.
« Tu te crois drôle Clensen ? » lança Aspen d’un ton sec.
Les éclairs se lançaient à travers la pièce, et Lily sentait la pression augmenter. À son tour d'entrer en jeu. Elle hésita entre la méthode calculatrice, manipulatrice et méthodique et la méthode d’improvisation, de « joyeux-lurons » et de surprises. Niveau « joyeux-lurons », elle avait de quoi. Dans sa poche, un deuxième canard attendait sagement qu'on l'utilise. Il côtoyait le sifflet qui lui avait servit à prévenir Lucy et Molly. Elle le faisait tournoyer dans sa poche, tout en pensant à sa tactique. Elle n'arrivait pas à se décider. Elle allait complètement perdre la face devant eux, elle en était certaine. Lily n'avait jamais trop montré qu'elle avait le sens de la fête, et qu'elle aurait aimé être « une fille populaire, jolie, provocatrice et aimée ».
Elle avait presque choisi la technique manipulatrice lorsqu'un faible conciliabule lui fit relever la tête. Aspen montrait un morceau de parchemin au surveillant, mais, au grand désespoir de Lily, elle était de dos et la Serdaigle ne vit donc pas son expression. Elle n'entendit pas grand chose, mais l'air amusé du surveillant lui arracha un sourire. Il ricana d'un air mauvais et remua les lèvres sans que rien n'atteigne Lily. Il ne pouvait pas utiliser un micro ?!
Malgré tout, ce fut un peu cela qui la décida. Avec un grand soupir et un regard circulaire autour de la pièce, Lily se lança. À fond, à fond. Elle se lança sans frontière, sans retenue, se débarassa d’un haussement d’épaule d’une culpabilité et d’une responsabilité qui lui avaient vraiment pesé durant sa scolarité. Elle oublia les cours, la colle, les trois heures, tout. Elle se lança dans un délire, un délire d’ado, un truc qu’elle aurait fait avec Molly dans leur dortoir. Quelque chose, qui, d’ordinaire, serait resté entre Molly et elle. Lily se jeta dans le bain, et espéra avec force qu’elle ne se brulerait pas les ailes qu’elle osait enfin déployer.
Elle sortit son sifflet, ôta ses chaussures et monta sur une table. Avec une peur bleue du ridicule, elle souffla dans son sifflet bleu et lança avec bonne humeur :
« Bon ! Arrêtez ces têtes d'enterrement, lançons nous dans ce jeu dangereux avec le sourire aux lèvres ! Je commence. Aspen ? »
Lily se tourna vers la Gryffondor qui la regardait, abasourdie. Lily la comprenait, mais elle s'amusait elle-même de la situation et c'était l'occasion rêvée de faire éclater son image d'intello. Un regard en coin l'informa qu'Andrew avait quitté son poste près de la fenêtre pour la regarder avec des yeux ronds. Même le surveillant, qui ne la connaissait pas, semblait surpris. Il n'intervint pas et ne posa pas de questions, regardant la scène insolite qui se déroulait sous ses yeux.
« Aspen, première question. Ensuite, je passerais à Andrew. As-tu déjà embrassé un prof ? »
Lily avait sortit une débilité de plus, elle en était consciente, mais elle espérait qu'en plus de s'amuser, de casser son image etc, qu'elle déstabiliserait Aspen au point que celle-ci se laisserait prendre facilement... Ou presque.
Avec un sourire de condamnée, elle se demanda si un jour elle arrêterait de penser. Si un jour, elle agirait sans réfléchir, comme ça, d’un coup. Si un jour elle ne mesurerait pas chaque solution avant de faire ou dire quelque chose. Si, un jour, on la prendrait pour une rebelle pure et dure. Si, un jour, on verrait qu’elle tenait bien d’Albus. Tout cela, elle se le demanda tout en regardant une Aspen déconcertée dans les yeux.

(Je me suis bien amusée à écrire ça. Juste une heure. Enfin, on croyait. △ Aspen . Andrew 644995)
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MessageSujet: Re: Juste une heure. Enfin, on croyait. △ Aspen . Andrew   Juste une heure. Enfin, on croyait. △ Aspen . Andrew EmptySam 6 Aoû - 2:16

(moi aussi, je le trouve fun ce RP Juste une heure. Enfin, on croyait. △ Aspen . Andrew 644995 je me suis arrangée avec Andrew, c'était mieux si je répondais avant lui là :))



Aspen ne prêtait attention à rien, se dessinant sur les ongles avec sa plume. Elle avait réussit à faire une réplique très miniature et assez fidèle du blason de Gryffondor, ainsi qu'une boule de cristal qui ressemblait à une grosse bille. Elle esquissa un sourire fière et un son de sifflet la sortit de sa torpeur. Pour on ne sait quelle raison, Lily venait de souffler dans un sifflet, pieds nus sur une table. « Bon ! Arrêtez ces têtes d'enterrement, lançons nous dans ce jeu dangereux avec le sourire aux lèvres ! Je commence. Aspen ? » Aspen regarda Lily, stupéfaite. Depuis quand la gamine coincée pouvait se montrer aussi ridicule ? Elle ne savait pas trop comment qualifier son attitude : amusante ou simplement pathétique ? Ca avait au moins le mérite de calmer les tensions et de mettre un peu d'ambiance. Peut être que la petite Potter pourrait gagner son respect après tout. Il y avait sans doute quelque chose à faire d'elle, de la sortir de son minable statut de première de la classe qui ne lui attirait aucune sympathie de la part des autres élèves. Personne n'aime les premiers de la classe, personne. La Gryffondor était partagée : était-ce une facette de sa personnalité que Lily leur montrait, ou était-elle juste en train de péter un câble ? Question qui méritait réflexion.

« Aspen, première question. Ensuite, je passerais à Andrew. As-tu déjà embrassé un prof ? » Ses yeux devaient sûrement donner l'impression de sortir de sa tête, comme un poisson. Quelle mouche avait piquée la Potter bon sang ? Aspen n'aurait pas été étonnée qu'elle commencer à chanter une chanson "j'ai une pêche d'enfer, la banane au lèvres ...". Hallucinant ! Mais elle ne prit pas trop la temps de réfléchir et se ança dans sa réponse, trop surprise pour faire attention à ce qu'elle disait. « Bien sûr que n.. » Elle se stoppa juste à temps, se rendant compte qu'elle était à deux doigts de perdre le maudit jeu. « Hum ! Joli coup. Aucun professeur ne m'attire, cela répond à ta question ? » Elle mentait car certains de leurs professeurs étaient carrément beaux. Mais le jeu ne stipulait nullement qu'ils devaient dire la vérité. Elle ne tenait pas à passer pour une trainée nymphomane qui ne pensait qu'au sexe. C'était un peu étonnant mais Aspen avait un léger sourire sur les lèvres en regardant Lily. Elle n'avait jamais doutée de l’intelligence de la gamine, sans aucun doute supérieure à la sienne mais elle s'étonnait de sa ruse. Lily aurait eut sa place à Serpentard apparemment.

Aspen décida soudain que rester dans un coin de la salle pendant une heure était encore pire que de ne pas essayer de se sortir d'ici, quitte à perdre. Séduire le surveillant n'avait pas marché. Mais il n'était pas la seul homme présent dans la salle ... Le regard de la brune glissa jusqu'à Andrew. « Si tu permets Lily, je vais prendre le relais, chacun son tour. Alors, Andrew ... » Lily ouvrit la bouche comme pour dire quelque chose - peut être protester ? - mais le surveillant lui ordonna de se taire et de ne plus bouger jusqu'à nouvel ordre. La confrontation entre Aspen et Andrew devait être un spectacle plus amusant pour lui. La Gryffondor se leva de sa chaise et tourna le dos aux deux autres en s'approchant de lui. Son regard accrochait le sien avec intensité et elle abordait le sourire le plus joli qu'elle avait en stock, à mi chemin entre le sourire charmeur et le sourire amical. Elle sentait que les deux autres les fixait avec intérêt. Elle ne s'arrêta pas devant Andrew à une distance qu'on pouvait qualifier de réglementaire. Au contraire, elle se colla presque à lui, leurs deux corps se frôlant. Elle se pencha vers lui et murmura à son oreille : « Fais-moi sortir d'ici, je te promets que tu ne le regretteras pas. » Lily et le surveillant n'avait pas dût entendre et comme il ne pouvait pas voir exactement ce que Aspen faisait, celle ci se permit un geste assez révélateur de ses intentions. Elle mordit le lobe de l'oreille d'Andrew avec délicatesse et sensualité, morsure qui n'avait rien à voir avec celle qu'elle lui avait faite sur le bras. Aspen était aguicheuse, à la limite de la vulgarité. Mais Andrew l'attirait : si elle pouvait l'avoir et sorti r d'ici en même temps, elle gagnerait sur tous les tableaux. Elle se recula légèrement, le fixant droit dans les yeux et se mordant la lèvre inférieur, l'air à la fois provocatrice et enfantin paradoxalement. « Alors Andrew, as-tu envie de me faire sortir de cette salle ? » demanda t-elle d'une voix assez forte pour que les deux autres entendant également.


Dernière édition par Aspen B. Trent le Jeu 10 Nov - 7:58, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Juste une heure. Enfin, on croyait. △ Aspen . Andrew   Juste une heure. Enfin, on croyait. △ Aspen . Andrew EmptyMer 26 Oct - 7:05

« Tu joues seulement pour gagner, à ce jeu sans règles,
Ou seulement les tiennes qu’il faut déchiffrer,
Comme les os d’un griot dans les clous que tu sème derrière ton dos,
Qui me transforme en statue de plaies sur laquelle tu jettes du sel,
Et tu disparais dans l’aveuglante douleur. »
Pour gagner – Mano Solo.

Aah ! En heure de colle, il y avait toujours cette petite ambiance champêtre qui donnait son charme : des camarades exécrables, ou un surveillant pitoyable. Ce n’était pas la première fois qu’Andrew atterrissait dans cette salle, malgré lui, et ce ne serait probablement pas la dernière. La sanction était d’autant plus cruelle que le jeune Serdaigle n’était même pas le fautif de la faute qui lui était reproché. Le jeu proposé était d’autant plus traitre pour lui : déjà qu’il n’avait rien à faire ici, il allait prendre le risque de rester deux heures de plus entre ses quatre murs. Et ça, au profit de l’idiote Potter ou la mystérieuse Trent. Andrew était toujours face à la fenêtre, et tournait donc le dos à ses petits camarades. Son regard balayait d’un air rêveur la pelouse du parc, lorsque le ton assassin de la rouge et or vint le tirer de son imagination. « Tu te crois drôle Clensen ? » Un sourire narquois vint se peindre sur le visage du beau brun. Oui, il se croyait drôle. C’était bien connu : le Serdaigle était un petit clown de service. Billie et William ne diraient pas le contraire. Même s’ils voyaient chacun Andrew faire le pitre d’une façon différente.

La jeune Clensen suivit la Gryffondor du regard. Elle semblait vouloir tenter un premier coup de poker. Elle griffonna rapidement quelque chose sur un bout de parchemin, et s’en alla murmurer quelque chose à l’oreille du surveillant. Ce dernier ria au nez de la jolie brune, et la renvoya dans ses seize mètres. « Bien essayé ma belle mais ça ne prend pas. Retournes jouer avec tes camarades. » Andrew suivait toujours Aspen du regard. Son attitude la faisait rire : draguer le lieutenant, qui les tenait en otage, était une belle tentative. Le Serdaigle se dit que s’il avait été une femme, il aurait fait mouche, lui. Mais passons, Andrew ne mettait pas encore de talon haut. Aspen partit s’asseoir à une table assez proche de lui.

L’animation se déporta vers la petite rouquine. Cette dernière dénuda ses pieds de toutes chaussures et monta précipitamment sur l’une des tables de la salle de retenue. Lily sortit un sifflet de sa poche et souffla un grand coup dedans. Le son fut tellement strident qu’Andrew faillit s’en boucher les mains. Elle s’exclama alors : « Bon ! Arrêtez ces têtes d’enterrement, lançons nous dans ce jeu dangereux avec le sourire aux lèvres ! Je commence. Aspen ? » Andrew dut faire des yeux aussi gros que ceux d’Aspen. Qu’arrivait-il à la petite Potter ? Il ne l’avait jamais vu ainsi. De ce qu’il en savait, elle était plus du genre intello, première de la classe, sage et obéissante. Que bordélique, et imprévisible comme la Gryffondor et le Serdaigle venait de le voir. Andrew resta silencieux, et bouche-bée. « Aspen, première question. Ensuite, je passerais à Andrew. As-tu déjà embrassé un prof’ ? » La situation pouvait devenir intéressante pour Andrew. Enfin, non, pas vraiment. Mais il pourrait éviter de perdre si les deux filles qui l’accompagnaient se lançaient dans un duel. Le Serdaigle ne se jugeait pas assez malin pour pouvoir les battre. Surtout Lily à vrai dire. Tandis qu’Aspen devait être de son niveau. Autant laisser la Gryffondor perdre, lui tenir compagnie pendant une petite heure et prendre la fuite à son tour. « Bien sûr que n.. » Le Serdaigle lança un furtif regard en direction de la rouge et or. Déjà ? Elle allait déjà se laisser surprendre par la rouquine ? A la fois surprenant, et rassurant pour le jeune Clensen. Malheureusement pour lui, la jolie brune ne termina pas sa phrase, et se reprit. « Hum ! Joli coup. Aucun professeur ne m’attire, cela répond à ta question ? » Dommage.

Le petit cinéma entre Lily et Aspen était terminé, ou plutôt mit entre parenthèse. Le regard de la belle Gryffondor se déplaça lentement sur lui. Andrew savait qu’il devrait probablement répondre à une question des plus surprenantes, mais il avait tout le temps de se préparer maintenant qu’un premier tour de jeu s’était déroulé. « Si tu permets Lily, je vais prendre le relais, chacun son tour. Alors, Andrew … » Lily sembla vouloir protester, mais le surveillant la fit taire d’un geste de la main. Aspen se leva de sa chaise et s’approcha du Serdaigle. Mine aguicheuse, regard charmeur, elle avançait doucement, jusqu’à venir se coller tout contre lui. Il sentait son ventre contre le sien, sa poitrine contre son torse. Andrew jeta un rapide regard en direction des deux spectateurs, se faire allumer en public n’était pas vraiment dans ses habitudes. Il sentit la respiration de la rouge et or se reporter en direction de son cou, jusqu’à ce qu’elle lui souffle : « Fais-moi sortir d’ici, je te promets que tu ne le regretteras pas. » Les lèvres d’Aspen vinrent enrober le lobe de son oreille, jusqu’à y déposer une petite morsure pleine de sensualité. La bouche du jeune Serdaigle s’entrouvrit, comme pour répliquer directement. Mais l’image obscène d’Aspen partageant le même oreiller que lui avait déjà fait irruption dans l’imagination du beau brun. L’attitude de la Gryffondor correspondait parfaitement à la signification du lys rouge : ose m’aimer. Andrew n’était pas si malin que ça, mais il voulait tout de même peser le pour et le contre. « Alors Andrew, as-tu envie de me faire sortir de cette salle ? » Elle parla d’une voix plus forte. Croyait-elle vraiment l’emporter aussi rapidement ? Andrew était tout de même un peu méfiant.

Le Serdaigle arrêta de jouer avec le bâton de bois. Son regard se baladait entre le surveillant et Lily tandis qu’Aspen était toujours accolée à lui. La Serdaigle semblait faire une petite moue, voyant que l’intérêt général ne se trouvait pas sur elle. Il était pourtant difficile de voler la vedette à quelqu’un qui jouait avec un sifflet pieds nus sur une table. Le surveillant devait tant qu’à lui trouver la scène entre Aspen et Andrew des plus intéressantes. Après quelques secondes d’hésitations et de réflexions, le jeune Clensen posa délicatement et à contre cœur le bout de son bâton en bois contre le ventre de la rouge et or. Il maintient une minuscule pression de manière à la repousser de quelques centimètres. Aspen devait déjà voir la défaite se dessiner devant elle, et pourtant elle en était loin. Qu’elle laisse son rire jaune éclater pour le moment ! Le Serdaigle plongea ses iris sombres dans les siennes, adoptant par la même occasion cette attitude si charmeuse, qui lui était si fidèle. Il lui répondit alors dans un murmure : « Et quelles sont mes garanties ? Si je me laisse perdre, tu vas me laisser pourrir ici deux heures de plus, et je n’entendrais plus jamais parler de toi. Ça ne vaut pas le coup. » Un haussement de sourcil accentuèrent ses interrogations. Andrew reporta une seconde fois son attention sur la petite assemblée, avant de répondre à la question entendue par tous. « Ahem … Je ne sais pas encore. » Le beau brun pencha alors son visage en direction de celui de la rouge et or, et poursuivit dans un murmure provocateur. « A force de me mordre, je vais finir par fuir ton agressivité. A moins que … » Le Serdaigle laissait planer le doute. Il voulait voir jusqu’où Aspen était capable de le faire languir pour quitter cette pièce. Il ne savait pas s’il la récompenserait. Après tout, Andrew pouvait bien passer son temps avec Mirka. Et peut-être avec Billie, bientôt. Mais ceci n’était que dans ses fantasmes les plus fous pour le moment. Histoire de laisser méditer la Gryffondor paisiblement, il reporta son attention sur Lily. « Tiens, Lily, tu arrêtes de réfléchir parfois ? » Son regard charmeur adressé à Aspen disparut aussitôt pour laisser une attitude intriguée se dessiner sur son visage. « Tu nous as pas raconté pourquoi tu étais là, d’ailleurs. » Un sourire narquois apparut sur ses lèvres, alors qu’une main discrète vint se poser sur la hanche d’Aspen. « Tu as répondu de travers à un prof’ ? » L’idée de la jeune Potter aller à l’encontre d’un des mangemorts du château ne semblait pas convenir à son château. Il n’y avait pas de réels pièges dans les questions d’Andrew. Mais sait-on jamais, sur un malentendu.
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MessageSujet: Re: Juste une heure. Enfin, on croyait. △ Aspen . Andrew   Juste une heure. Enfin, on croyait. △ Aspen . Andrew EmptyDim 6 Nov - 3:36

Le regard étonné d'Aspen était tellement drôle que Lily ne put s'empêcher de rire. Ses yeux semblaient lui sortir de la tête. On aurait dit une chanteuse avec le micro dans la main mais qui aurait oublié les paroles de sa chanson. D'ailleurs, c'était presque ça pour la Gryffondor. Tellement déconcertée, elle regarda Lily et ne réfléchit pas une fraction de seconde avant de répondre.
« Bien sûr que n.. »
Le sourire qui avait commencé à apparaître sur le visage de Lily, un sourire vainqueur, s'éteignit. C'était trop facile ! Elle aperçu tout de même Andrew, dans son coin, qui les regardait d'un air intéressé. Après tout, il devait observer les deux filles pour décider laquelle serait plus à même à se faire piéger et à perdre. Il sembla un tantinet rassuré cependant quand Aspen se reprit.
« Hum ! Joli coup. Aucun professeur ne m'attire, cela répond à ta question ? »
Un sourire aux lèvres, Aspen lança un regard amusé à Lily. Cette dernière lui sourit en retour, murmurant un simple « Oui ». La Serdaigle se sentait envahie d'un sentiment d'allégresse. C'était étrange, mais c'était comme ça. Oui, elle était heureuse car la Gryffondor, si elle avait réussi à ne pas se faire prendre, semblait avoir reconsidéré Lily comme une Potter, et non comme une intello.
Mais la Gryffondor se dirigeait désormais vers le deuxième Serdaigle présent dans la salle, Andrew. Tout en le regardant d'un air de chat qui vient de trouver sa proie, elle lança par dessus son épaule :
« Si tu permets Lily, je vais prendre le relais, chacun son tour. Alors, Andrew ... »
Lily ouvrit la bouche, mais le surveillant lui ordonna d'un air sérieux de se taire. Elle se renfrogna, mais une petite voix se manifesta dans sa tête et lui murmura, comme une morale, qu'elle n'était pas le centre du monde et qu'Andrew et Aspen avaient bien le droit de se parler sans qu'elle intervienne. La curiosité l'emporta et Lily cessa alors de fixer ses chaussures. Aspen s'était rapprochée d'Andrew, si près que Lily ne put s'empêcher de repenser à la scène qu'elle avait surprise entre lui et Mirka Vladmirova. Aspen se colla à lui, et lui murmura quelque chose au creux de l'oreille. Mais Andrew ne semblait pas si perturbé que ça. La jeune femme rajouta, plus fort, histoire de clarifier les choses :
« Alors Andrew, as-tu envie de me faire sortir de cette salle ? »
Quelques secondes de réflexion suffirent à Andrew pour repousser simplement la Gryffondor. Il la regarda comme on aurait regardé un appétissant festin, l'air de s'excuser. Il plongea son regard dans celui d'Aspen, et lui répondit dans un murmure si faible que Lily ne comprit pas bien. Cependant, elle devina le ton qu'il avait employé. Un ton charmeur, celui qu'il maîtrisait le mieux... Mais un regard vers Lily, qui les observait tout en jouant machinalement avec son sifflet, assise sur sa table, et vers le surveillant qui semblait très intéressé par cet échange le ramena à la réalité. Il s'éclaircit la gorge puis répondit sans trop se mouiller.
« Ahem … Je ne sais pas encore. »
Cependant, il se rapprocha encore une fois, faisant marcher son charme, et murmura à la Gryffondor quelque chose. Lily commençait à s'impatienter, car les murmures ne lui parvenaient pas et que se rapprocher discrètement aurait été aussi facile que de se transformer en canard sans baguette.
Andrew sembla pourtant lire dans les pensées de Lily puisqu'il reporta son attention sur elle, tout en laissant le temps à Aspen de répondre. Celle-ci semblait mesurer le pour et le contre, mais peu importait à Lily puisque le séduisant garçon lui posa une question délicate.
« Tiens, Lily, tu arrêtes de réfléchir parfois ? »
Il semblait intrigué. Lily rougit. Il avait touché juste. Très juste. En plein milieu. Elle ne put cacher son trouble et se prépara à répondre. Mais Andrew n'en avait pas fini. Il rajouta, comme si il voulait faire regretter à la pauvre jeune fille ses paroles :
« Tu nous as pas raconté pourquoi tu étais là, d’ailleurs. »
Lily se sentit rougir encore plus, et se demanda si elle avait jamais été aussi rouge. Le sourire narquois d'Andrew ne semblait pas vouloir l'épargner ou la ménager, et la jeune fille se sentait vraiment mal à l'aise. Il était devin, ce gars, ou quoi ? Comment avait-il réussi à lui poser deux questions aussi délicates d'un coup ? Bon, la deuxième était simple, mais la première, c'était exactement ce que Lily s'était demandé quelques minutes auparavant. Elle avait d'ailleurs réussi à l'oublier, du moins à la caser dans un coin de sa tête pour y repenser plus tard.
« Tu as répondu de travers à un prof’ ? »
Lily eu envie de taper Andrew. Pas méchamment, non, comme elle taperait Albus après qu'il l'ait taquinée. Elle comprit que Clensen ne voulait pas la piéger. Il devait se dire qu'une fille comme Lily ne se ferait pas prendre comme ça. Alors, il avait sans doute choisi de la déstabiliser. Comme quoi, il était plutôt intelligent ! Andrew méritait d'être à Serdaigle, c'est maintenant que Lily le comprit. Elle se concentra un peu pour répondre avec retenue aux questions du Serdaigle, tout en jetant un coup d’œil inquiet au surveillant, et à Aspen. Cette heure de colle n'était pas aussi paisible qu'elle l'aurait cru !
« Tu vois, il m'arrive en effet d'arrêter de réfléchir. Étrange pour une fille comme moi, tu ne trouve pas ? Je sais ce que vous pensez tous de moi. Mais vous ne me connaissez pas. »
Elle survola la petite assemblée du regard. Elle se sentait étrangement calme. Comme si elle prenait de l'importance, et que son âge avait soudain augmenté de quelques années. Comme si ils étaient égaux par l'âge.
« Si je suis en colle aujourd'hui, c'est pour une raison qui va vous étonner, mais qui ne rendrait Albus que mort de rire. »
Lily fit une petite pause. Personne ne parlait, c'était le silence total. Ils semblaient pendus à ses lèvres. Sans doute que dans leurs esprits, des stratagèmes se formaient Mais elle ne s'en préoccupa pas et continua ses explications. Elle avait décider de tout détailler.
« Voyez vous, avec Molly et Lucy, on a décidé de... faire une petite blague aux professeurs. »
Un regard vers le surveillant l'informa qu'il se fichait complètement de ce qu'elle disait.
« J'ai été désignée pour placer nos farces dans la salle des profs. Tout c'est bien passé, jusqu'au moment où je suis sortie. Miss Teigne se tenait devant moi, vous savez, avec ce regard dément qui rend coupable ! Je me suis enfuie, tout en prévenant mes cousines grâce à ce sifflet. »
Elle leva sa main qui tripotait encore le sifflet bleu.
« Dans les étages, je me suis trouvée nez à nez avec Rusard, qui heureusement pour moi était de bonne humeur. Je n'ai écopé que d'une heure de retenue, à mon grand soulagement. Mais je ne me doutait pas que... Que nous serions plusieurs et que nous allions jouer à ce jeu. »
Elle releva la tête. Andrew la regardait d'un air intéressé, Aspen semblait réfléchir. Le surveillant quand à lui était plutôt ennuyé, vu sa tête. Lily sourit à ses deux compagnons d'un air anxieux. Comment allaient-ils réagir ?
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MessageSujet: Re: Juste une heure. Enfin, on croyait. △ Aspen . Andrew   Juste une heure. Enfin, on croyait. △ Aspen . Andrew EmptyMar 22 Nov - 23:39

Aspen n'aurait jamais pu imaginer plus situation étrange pour une heure de retenue. Le petit jeu du surveillant étant étonnant mais également traitre : il aurait été tellement plus simple d'effectuer la retenue puis de sortir tranquillement. Mais, une épée de Damoclès lui tournait au dessus de la tête, lui rappelant qu'elle devait être sur ses gardes avec ses camarades, et si possible qu'elle devait leur tendre un piège. Piège qui avait peut de chance de marcher étant donné qu'elle était en présence de deux Serdaigles qui à priori étaient plus intelligents qu'elle. Elle ne s'était jamais considérée comme réellement idiote ou bête mais ses capacités intellectuelles n'étaient pas sans limites.

EN COURS (a) ♥

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MessageSujet: Re: Juste une heure. Enfin, on croyait. △ Aspen . Andrew   Juste une heure. Enfin, on croyait. △ Aspen . Andrew Empty

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