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 All the world is made of faith, and trust, and pixie dust ★ (mad in louis)

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MessageSujet: All the world is made of faith, and trust, and pixie dust ★ (mad in louis)    All the world is made of faith, and trust, and pixie dust ★ (mad in louis)  EmptyMar 28 Mai - 6:40

mad in louis
Watch the stars, and see
yourself running with them
Maddie attendait, les yeux fixés sur le ciel d'un noir d'encre. Elle n'avait pas réussi à trouver le sommeil. Après s'être retournée un bon milliard de fois dans son lit, elle s'était levée, avait enfilé sa cape et quitté le dortoir le plus silencieusement possible pour ne réveiller ni Maddison, ni Nara, ni cette abrutie de Lucy, ni les autres filles du dortoir. Elle avait hésité un instant à se faufiler chez les septièmes années pour réveiller Juyne et passer le reste de la nuit à délirer avec elle, mais elle avait fini par quitter l'antre des Poufsouffles, seule. Elle n'avait pas hésité longtemps avant de rejoindre la tour d'astronomie, son endroit de prédilection, son petit jardin secret. Dés son arrivée à Poudlard, elle avait décidé que la tour d'astronomie serait son refuge, et depuis, elle n'hésitait pas à dégager les couples qui se bécotaient un peu trop bruyamment à son goût alors qu'elle était là, à admirer les étoiles. Les étoiles ... Mad avait toujours aimé ça. Si elle était plutôt moyenne en cours et pas très appliquée, elle était la meilleure en Astronomie, et ce depuis le premier jour de sa première année. Les étoiles, et tout ce qui avait un rapport avec l'étranger, l'inconnu. Elle aimait les cultures étrangères, elle aimait apprendre de nouvelles langues, apprendre les us et coutumes d'autres pays, elle aimait lire, puis raconter à son tour, des mythes d'anciennes civilisations comme les grecs, ou les aztèques, ou d'autres encore moins connues. Elle était passionnée par toutes ces choses qui n'intéressaient personnes d'autres qu'elle, et ils étaient peu à comprendre cette passion. Louis la comprenait. Un sourire fleurit sur les lèvres de la Poufsouffle. Oui, Louis était bien l'un des seuls à pouvoir rester des heures allongé à ses côtés, dans l'herbe humide, à l'écouter énumérer les noms des différentes constellations. Louis était le seul à avoir assez de patience pour lui enseigner le français, une langue qu'elle trouvait compliquée et que pourtant, elle s'obstinait à vouloir maîtriser. Louis était le seul à l'écouter raconter sa dernière découverte en matière de mythologie grecque, et l'un des seuls qui savait qu'à Noël, elle préférait de loin un nouveau livre de mythes et légendes qu'un nécessaire à balai ou une robe de soirée. Bref, Louis était sans aucun doute la personne qui la connaissait le mieux au monde et elle savait depuis bien longtemps qu'elle ne pouvait se passer de lui. Quelque soit le fil de ses pensées, tout la ramenait toujours à Louis, parce qu'il était toujours là. Omniprésent. Il était une partie entière de sa vie, peut être même la plus importante. Et aujourd'hui plus que tout autre jour, il occupait ses pensées.

La journée ne s'était pas très bien passée. Bon, outre le fait qu'elle s'était levée en retard, qu'elle avait oublié de faire son devoir de Potions, et qu'elle avait donc fait perdre 30 points à sa maison et écopé d'une heure de retenue dés la première heure de cours, la mauvaise surprise était arrivée un peu après le repas de midi. Elle était rentrée dans Cassiopée Cayrel. Franchement, y'a pas mieux pour vous mettre de bonne humeur. Et devant l'air et les remarques hautaines de cette blonde décolorée, Maddie n'avait pu s'empêcher de rétorquer et ça avait un peu dégénéré. Car bien sûr, le sujet Louis avait été abordé. Madelyn revoyait la scène d'ici. « Tu sais rien de lui ! Tu ne sais pas de quoi il a besoin, tu ne sais pas ce qui est bon pour lui ! Tu ne le connais pas comme je le connais, Cayrel, et moi, je sais que tout ça, ce n'est pas bon pour lui, ce n'est pas ce qu'il lui faut ! Il a pas besoin de toi, il aura jamais besoin de toi ! » « Mais peut-être que tu ne le connais pas aussi bien que tu le crois, Rosebury. Peut-être que Louis est bien avec moi, bien mieux qu'il ne l'a jamais été avec toi. Bien plus heureux, bien plus libre, bien plus lui-même. Alors arrête de me faire la leçon et va voir ailleurs si j'y suis. » Maddie avait eu envie de l'étriper. Vraiment. Mais quelques élèves avaient débarqués dans le couloir, puis un pion, et elle avait laissé tomber. La relation de Cayrel et Louis était encore secrète et elle ne voulait pas être celle qui révèlerait tout. Les deux sixièmes années s'étaient donc éloignées, chacune de son côté, mais Maddie n'avait pu oublier les mots prononcés par Cassiopée de la journée, et cela la tuait que la Serpentard ait atteint son but : la déstabiliser, la blesser. Mais elle devait bien avouer, blessée, elle l'était. Imaginer que Louis puisse être heureux dans les bras de cette traînée, plus heureux qu'à ses côtés, à elle, sa meilleure amie, c'était beaucoup trop douloureux. A cet instant encore, assise sur le sol froid de la tour d'astronomie, elle repensait aux paroles de la Cayrel, c'était pour dire. Serrant les dents, elle accrocha son regard aux étoiles illuminant le ciel et sa respiration s'apaisa presque automatiquement. Elle reconnut la Petite Ourse, et à sa gauche, la constellation ... Cassiopée. Par le caleçon de Merlin, tout la ramenait à cette espèce de veracrasse, même les étoiles ! Elle arrivait même à s’immiscer dans ce qui d'habitude arrivait à l'apaiser en n'importe quelle circonstance !

De plus, après la rencontre avec Cayrel, la journée ne s'était pas spécialement bien poursuivie. Déjà, elle s'était tapée un T en Histoire de la Magie. Elle qui réussissait plutôt pas mal dans cette matière d'habitude ! Mais là, elle avait perdu les quelques notes qu'elle avait prise sur le sujet et puis, elle avait complètement oublié le devoir prévu par le prof ... Bref, même si elle avait reçu sa note sans étonnement aucun, ça l'avait mis plutôt en rogne. Surtout que Cayrel, elle, s'était tapée un EE. La vie était vraiment injuste parfois ! Et puis, elle n'avait pas pu avoir un moment en tête à tête avec son Loulou de la journée. Mais ce qui l'avait le plus secoué avait sans doute été la nostalgie qui l'avait envahi en rentrant dans son dortoir après les cours. Ça faisait longtemps qu'elle avait appris à ne pas trop penser à sa maison au risque de tomber en dépression tous les quarts d'heure, mais là, en fouillant sa valise, elle était tombée sur un cadre photo. Cela faisait une éternité qu'elle n'avait plus revu de photo de ses parents, de sa maison... Elle préférait ne pas trop en voir à vrai dire, cela lui rappelait trop de choses, et elle sentait souvent la colère l'envahir, colère contre ceux qui les privaient de revoir leur famille pendant tant d'années. Elle se disait alors que ce traitement n'était tout simplement pas humain, avant de se rappeler que Lord Voldemort n'avait en effet absolument rien d'humain. Bref, elle était tombée sur une photo de ses parents. Et elle avait senti une vague de nostalgie l'envahir. Ce n'était pas fréquent chez Maddie. Elle, elle avait plutôt tendance à courir partout, à rire tout le temps, à faire le pitre, à s'amuser quoiqu'il arrive, à faire sa forte tête. Mais avec la mauvaise journée qu'elle venait de passer, il lui en avait fallu de peu. Elle avait passé une heure allongée sur son lit, la tête enfouie dans son oreiller, les yeux humides, et la photo serrée contre son cœur, à imaginer le bruit des vagues qui lui manquait tant, à essayer de se rappeler la voix de ses parents. Elle avait tenté de les imaginer maintenant. Cela faisait six ans qu'elle ne les avait pas vu. Ils n'avaient pas dû changer énormément, mais tout de même. Maddie avait tenté de reconstituer leur portrait dans sa tête, puis elle avait rajouté une ride par-ci, une autre par-là. Puis elle avait essayé d'imaginer leurs retrouvailles. Si tout allait bien, il ne lui restait plus que deux ans, avant de les revoir. Que se passerait-il alors ? Elle avait tellement changé ... et à la fois si peu. Mais six ans ... Six ans sans revoir ses parents, ça lui avait sans doute paru énorme. Elle avait songé alors à sa jeune sœur. Elle, Maddie, grâce à sa joie de vivre, et grâce à Louis, surtout, avait plutôt bien vécu son entrée à Poudlard, mais en y repensant, à onze ans, on est tout de même jeune... Très jeune. Comment sa sœur avait-elle vécu tout cela ?

Puis tout était passé et Maddie avait retrouvé sa joie de vivre. Mais elle gardait le souvenir de cet instant où elle s'était soudain sentie comme une petite fille qui avait encore besoin de ses parents. Elle était descendue manger avec Nara et Maddison. Elle aurait voulu manger avec Loulou mais elle ne l'avait pas vu à la table des Poufsouffles et elle s'était donc installée avec ses deux amies. Puis en rentrant dans la salle commune, elles avaient décidé de ressortir leur vieux jeu de cartes explosives. Juyne et Sarah s'étaient vite jointes à elles pour leur bataille, et cela avait achevé de rendre toute sa gaieté à Madelyn.

Et finalement, elle se retrouvait là, dans la tour d'astronomie, en se disant que la journée avait mieux fini qu'elle n'avait commencé. Elle adorait ses amies, et elle adorait Poudlard pour cela. Parce que Poudlard, malgré toutes les choses horribles qui s'y passaient parfois, malgré la dictature instaurée par Lord Voldemort, c'était le meilleur des endroits pour passer son adolescence selon elle. Le meilleur endroit pour rencontrer des gens qui te suivront toute ta vie.

Soudain, alors qu'elle était perdue dans ses pensées, des bruits de pas retentirent. Maddie grimaça, et se glissa dans l'ombre du mur. Si c'était un pion ou un prof, elle était mal. Elle n'avait aucun droit de se trouver ici. Elle risquait de chopper une ou plusieurs heures de retenue ... voir pire, suivant sur qui elle tombait. Mais qu'elle ne fut sa surprise quand elle reconnut la silhouette qui s'approchait. « Louis ?! Qu'est-ce que tu fais ici ? »


Dernière édition par Madelyn Rosebury le Lun 29 Juil - 5:48, édité 2 fois
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Louis Weasley

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MessageSujet: Re: All the world is made of faith, and trust, and pixie dust ★ (mad in louis)    All the world is made of faith, and trust, and pixie dust ★ (mad in louis)  EmptyMer 24 Juil - 15:16

All the world is made of faith, and trust, and pixie dust ★ (mad in louis)  Tumblr_mivxr4SlH51roa7ojo2_500

Le front plaqué contre la céramique entourant une des douches des garçons de Poufsouffle, Louis inspira profondément, sentant le jet d’eau bouillante couler dans son dos inlassablement. Il emplit ses poumons jusqu’à sentir son torse lui faire mal, son diaphragme se plaignant du mouvement anormal mais pourtant déstressant que lui infligeait le sixième année. C’était un truc tout simple, plus que facile d’accès, et qui avait un certain pouvoir sur Louis, comme certainement sur d’autres personnes d’ailleurs.  Le garçon se rappellerait toujours de la première fois qu’il avait inspiré de cette manière en vue de se calmer. Il avait onze ans, il devait être dans les alentours de dix-neuf heures. Il s’était orienté comme beaucoup de ses camarades de classe vers la Grande Salle en vue de prendre son dîner mais était tombé sur un groupe de Serpentard qui lui avait fait des misères. Rien de très exceptionnel en soit. Dès son entrée à Poudlard, Louis avait été ciblé, et malheureusement pour lui, il avait faillit à la tâche de faire en sorte de ne pas se faire systématiquement marcher sur les pieds. Il s’était glissé dans la peau de la victime parfaite, qui ne se plaint pas et encaisse tous les coups bien trop docilement. Il était le souffre-douleur, le punching-ball. Il était devenu Louis Weasley, la loque, le solitaire, le faible. Et d’une certaine manière, il se complaisait dans ce rôle, s’assurant lui-même d’une façon des plus malsaines qu’il le méritait. Au collège de sorcellerie, à chaque fois que Louis posait les yeux sur quelqu’un, il se sentait forcément moins bien, moins bon. Quiconque possédait un pouvoir dévalorisant vis-à-vis du jeune homme. Et promptement, il avait perdu tous ses repères pour n’en retrouver que très peu. Lucy s’était faite une masse d’amis en un temps record, et tous ses cousins déjà présents dans l’établissement avaient déjà leur vie et ne semblait pas vouloir s’enquiquiner de leur cadet. Sa sœur Dominique se fichait impeccablement de lui, comme d’habitude. Et mis à part sa meilleure amie Maddie, Louis se sentait purement lâché dans une jungle qui pourrait facilement lui être fatale. Par ailleurs, contrairement à la jeune Rosebury, Louis n’avait jamais pensé que le château était l’endroit parfait pour grandir. La première chose à laquelle l’attrapeur fantasmait par rapport à leur école était de pouvoir s’y échapper. Quoi qu’il en soit, cette fameuse soirée-là, après avoir essuyé coups et insultes de la part de Serpentard haineux, Louis n’avait pas eu le courage de continuer sa route vers la Grande Salle comme si de rien n’était pour y avaler un quelconque repas. Plutôt, il s’était dirigé vers les étages inférieurs, son pas s’accélérant de manière exponentielle jusqu’à ce qu’il se mette littéralement à courir aussi vite que ses jambes le lui permettaient. Il avait finit par ouvrir brusquement la porte de l’infirmerie où il espérait de tout son cœur qui battait tant la chamade qu’il avait dû mal à respirer convenablement que sa sœur s’y trouve. Celle-ci avait sursauté, occupée à ranger des potions dans leurs armoires respectives et avait même laissé filer un flacon de ses doigts qui s’était répandu sur le sol dans un halo bleuté. Mais Victoire n’avait pas prêté attention aux dégâts occasionnés par sa surprise mais par son petit frère complètement paniqué de l’époque. Surprotectrice comme elle l’avait toujours été, elle s’était ruée vers lui pour le prendre dans ses bras et le consoler sur tous les sujets qui lui passaient par la tête, ignorant de quelle mésaventure le benjamin de sa famille venait de se glisser. Pendant une bonne vingtaine de minutes ils étaient restés comme ça, jusqu’à ce que l’infirmière estime le Poufsouffle inconsolable et lui somme de respirer aussi profondément qu’il le pouvait pour qu’il se calme et ne finisse pas par tomber dans les pommes. Après une petite dizaine de minutes, Louis avait finit par se calmer, même si les larmes ruisselaient toujours  sur ses joues.  Puis il s’était enfin assoupi dans un lit de l’infirmerie, sa sœur n’ayant pas le courage de renvoyer son frère dans cet état dans ses dortoirs. D’ailleurs, sa sœur n’avait jamais vraiment eu le courage après ça de le rediriger vers son propre lit dès que Louis apparaissait dans l’infirmerie à une heure avancée ou qu’il s’y attardait assez longtemps pour que la nuit couvre tout le domaine de Poudlard. Victoire lui avait toujours autorisé à rester avec elle, même si elle était occupée, et dans ces cas-là, Louis se contentait généralement de rester dans son coin, près du bureau de l’infirmière, à faire ses devoirs ou lire un livre. Il n’avait pas besoin de grand-chose, juste de sa grande sœur, de son première grand repère, de cette figure maternelle qui prenait toujours soin de lui, l’écoutait, l’aimait quoi qu’il arrive ou quoi qu’il fasse. Sa sœur aînée avait toujours été là, peu importe le jour, l’heure ou la raison qui le poussait à apparaître dans son champs de vision. Elle avait toujours été là pour lui. Et maintenant, elle était à Azkaban. L’infirmerie était déserte, le sol était jonché de matériel de soins qui témoignaient tristement de la lutte entre les mangemorts et les deux membres du personnel qui se faisaient jeter dans cette terrible tour obscure qui abriterait, tout le monde le savait, les futurs traumatismes des deux adultes. A l’heure qu’il était, Louis ne pouvait s’empêcher de penser que sa sœur se faisait torturer. Il avait toujours visualisé Victoire comme une femme forte, déterminée, courageuse. Mais une partie de lui savait pertinemment que sa sœur était en réel danger quand il l’avait vu fondre en larmes devant la torture puis l’assassinat de William Blake, leur ancien professeur catalogué d’espion pour le compte de l’Ordre du Phénix. Louis pouvait encore sentir les larmes de sa sœur couler dans son cou, ces larmes chaudes comme l’acide qui lui avait brûlé la peau tant le Poufsouffle les avait abhorrées et aurait tout donné pour que jamais il ne les voie. Sa dernière vision de Victoire avait été ce visage rougi et inondé de larmes et peu importe ce que pouvait faire le sixième année, cette image demeurait indéniablement encrée dans son cerveau. Dès qu’il fermait les yeux, c’était tout ce que le Poufsouffle était capable de voir. Il ne revivait plus la scène à laquelle il avait assistée durant laquelle sa sœur et Ted avaient été emmenés à Azkaban. Il voyait les larmes de sa sœur. Il entendait ses cris devant la brutalité des mangemorts. Puis il l’entendait prononcer une dernière fois son prénom dans un ton qu’il ne pourrait même pas expliciter, un cri dans lequel sa sœur espérait qu’il comprenne tout ce qu’elle avait sur le cœur, craintes comme espoirs. Qu’il assimile sa détresse mais aussi sa prière qu’il s’en sorte. Qu’il comprenne ses paroles de consolations et d’espoir tout comme sa mise en garde et son ordre de redoubler de méfiance envers qui que ce soit. Qu’il comprenne combien elle voulait qu’il reste fort et se batte, même si elle aussi, elle commençait à ne plus y croire. Louis avait voulu lui hurler qu’il ferait tout ça, qu’il irait la chercher à Azkaban, quoi qu’il lui en coûte, mais aucun son n’avait pu sortir de sa bouche. Les mots demeuraient piégés au fond de sa gorge, créant une abominable boule douloureuse qui le faisait presque suffoquer. Il n’avait pu que rester-là, complètement immobile, prodigieusement choqué, certaines parties de son corps douloureuses quand un mangemort l’avait distancé du couple infirmiers et bien fait comprendre qu’il valait mieux qu’il ne se mette pas entre eux et émette quelconque résistance envers leurs agissements.

Louis se redressa. Ca faisait bien quinze minutes qu’il était sous la douche et il se sentait toujours aussi mal. Comme si cette journée avait laissé sur lui une épaisse couche de malheurs nauséabonds de laquelle il ne pouvait pas se débarrasser. Il ne pouvait s’empêcher de se blâmer pour ne pas avoir tenter de s’interposer pour libérer sa sœur. C’était un combat perdu d’avance, il le savait. Le Louis du passé pétrifié dans l’infirmerie comme celui abattu dans la douche. Ca n’aurait sans doute rien changé, peut-être même cela aurait été pire. Peut-être serait-il mort à l’heure qu’il était. Néanmoins, le Poufsouffle se sentait coupable. Il se sentait lâche, il se sentait traître vis-à-vis de sa propre sœur. Elle avait essuyé tant de larmes sur les joues de son petit frère, et en retour, lui, n’avait pu adoucir aucune de ses peines. Le seul moment où Victoire avait eu besoin de lui, il n’avait été capable d’émettre le moindre geste en sa faveur, refusant de croire en la scène qui se déroulant devant ses yeux, ignorant l’horreur de la réalité. Le jeune homme inspira une nouvelle fois avant de finalement sortir de la douche. La température à l’extérieur de cette-dernière le fit frissonner et réaliser à quel point sa peau était rougie par la chaleur à laquelle il l’avait exposé sans même s’en rendre réellement compte, sans même lutter contre elle. L’adolescent passa une main dans ses cheveux en guise de peigne et s’habilla nonchalamment, son esprit toujours avec Victoire.

Alors qu’il était désormais vêtu de son uniforme et qu’il boutonnait sa chemise pour la troisième fois tant il était ailleurs, le garçon se refusait de penser à toutes les autres mauvaises choses qui se passaient dans sa vie. Il ne voulait pas imaginer ses parents à Azkaban comme l’annonce l’avait décrété. Une partie de lui espérait secrètement et fortement que cette information soit fausse. Qu’il s’agisse d’un leurre pour les effarer plus qu’autre chose. Après tout, comment tous les Weasley auraient pu se retrouver emprisonner si facilement ? Sa famille était grande, possédait des contacts. Ils pouvaient se défendre, se protéger, fuir… D’autre part, sa mère pouvait facilement s’échapper. La France refusait de prendre part au régime du Lord et Fleur était d’origine française. Elle pourrait retourner chez ses parents, avec son père. Ils pourraient vivre en paix là-bas, heureux, sains et saufs… Si seulement Louis ne savait pas que bien sûr, jamais sa mère n’abandonnerait Bill et jamais Bill n’abandonnerait sa famille… Dans leur loyauté, ils y verraient leur perte. Jamais ses parents ne s’exileraient en France. Peut-être même était-il trop tard. Puis il lui vint l’image de ses grands-parents, Molly et Arthur Weasley, dans deux cellules différentes, soumis aux terribles détraqueurs, et l’attrapeur ne voulait pas voir ça, il ne voulait pas imaginer ça. Il préférait chasser ses pensées, ses futurs cauchemars qu’il vivait déjà alors qu’il était complètement éveillé. Il ne voulait pas visualiser tous les membres de sa famille du côté des Weasley enfermés et torturés. Et il ne voulait pas non plus se désoler en se disant que peut-être qu’il serait le prochain, peut-être que bientôt, les mangemorts viendraient le chercher lui, et ses cousins, comme objets de pression sur leurs parents. Louis aurait aimé les voir, ses cousins. Cependant il se rappelait à quel point il était seul, de toute façon. Albus était toujours en colère contre lui et lui-même ne voulait plus le voir. Depuis l’histoire du Code Phénix, Louis s’était senti tellement trahi qu’il s’était juré de ne plus leur adresser la parole. Fred, Albus et Lucy avaient monté leur petit groupe sans même juger bon de l’y insérer alors que durant toute sa scolarité, la seule chose que Louis se battait pour, c’était les Résistants. Malgré tout, ses cousins ne l’avaient pas jugé assez bon pour le mettre au courant de leurs plans. Ils avaient préféré lui mentir en plein visage. Et le pire, c’est qu’ils avaient invité Hermès et Adrian dans leur stratagème. Cette révélation avait été telle une dague en plein cœur pour le sixième année. Lucy avait préféré choisir son meilleur ami et son ex-petit ami que lui, son cousin, son soi-disant meilleur ami, qui avait au moins prouvé son appartenance aux Résistants à de nombreuses reprises depuis son entrée à Poudlard et même avant. Mais non, Louis avait été mis de côté. Comme d’habitude. Il n’avait plus personne, maintenant, si ce n’est que peut-être Maddie. Le Poufsouffle ne voulait même pas se risquer à penser à sa meilleure amie. Il ignorait si elle resterait sa meilleure amie, il savait à quel point elle n’appréciait pas qu’il fréquente Cassiopée et comment elle souhaitait que Louis rompe avec elle, même si elle avait eu le tact de ne jamais le lui demander en face. L’apprenti sorcier avait peur que Maddie lui réserve le même sort que ses cousins. Qu’elle lui tourne le dos, qu’elle n’ait plus confiance en lui, qu’elle pense qu’il ait changé alors que ce n’était pas le cas. Louis craignait que sa meilleure amie, la seule qui semblait lui rester pour l’instant, parte comme tous les autres et qu’il se retrouve seul. Une nouvelle fois. Sans même Victoire cette fois-ci.

Refusant malgré les nouveaux règlements plus que strictes de partir se coucher dans son dortoir docilement, Louis décida qu’il irait faire un tour. A chaque fois qu’il affrontait une crise, il se retrouvait sur les toits, ou sur la tour d’astronomie, peu importe tant qu’il était en hauteur. Etrangement, le plus haut qu’il était, le mieux il parvenait à gérer ses problèmes, le mieux il arrivait à respirer sous son angoisse. Là-haut, il avait le sentiment de dominer tous ses problèmes, d’avoir des solutions à portée de mains. Et sombrement, une partie de lui se disait toujours que s’il rencontrait un mangemort il pourrait toujours sauter et éviter de se faire tuer par celui-ci. Même si pour ce dernier cas, Louis ne l’avait jamais dit à personne. Il paraissait déjà peu jovial et assez déprimé, s’il se mettait à déclarer ce genre de pensées, il l’enfermerait et le cataloguerait de suicidaire. Ce qu’il n’était tout de même pas. Se déplaçant rapidement vers la tour d’astronomie, son choix ayant été fait quand il avait entendu des pas sur le chemin menant vers les toits, Louis força son esprit à demeurer alerte et chasser tous les mauvais souvenirs récents qu’il avait emmagasinés bien malgré lui. Il finit par gravir les escaliers de la tour quatre à quatre si bien que lorsqu’il parvint au sommet de celle-ci, il dû prendre cinq bonnes minutes pour retrouver son souffle. Alors que sa respiration était de nouveau normale, le garçon s’avança vers l’extrémité de la tour, les yeux rivés sur le ciel sombre et sans lune. Brusquement, il ne put s’empêcher de penser que sa sœur regardait peut-être le ciel, elle aussi, et que celui-ci n’était même pas capable de lui offrir une lune pour éclairer sa première cauchemardesque nuit. Louis inspira profondément, puis sursauta alors qu’il entendit une voix féminine rompre le silence qui régnait sur les lieux. « Louis ?! Qu'est-ce que tu fais ici ? »

Pendant deux bonnes minutes, le Poufsouffle fixa sa meilleure amie comme s’il avait l’impression de rêver, comme s’il ne la reconnaissait plus, comme s’il n’était pas sûr que Madelyn était bien là, devant lui, à le regarder avec des yeux ronds comme des soucoupes. Finalement, alors que son interlocutrice fronça les sourcils et s’apprêtait à dire quelque chose de plus, le jeune homme s’installa promptement à ses côtés. Il avait une large entaille au-dessus d’un sourcil et une ecchymose apparaissait déjà au niveau de sa mâchoire. Pourtant,  l’adolescent ne sentait rien et n’avait même pas prit le soin de nettoyer sa plaie, si ce n’est qu’avec son tour sous la douche. Toujours aussi silencieux, le sixième année finit par tourner la tête, fixant l’immensité de la nuit, se concentrant sur sa respiration pour la faire paraître la plus calme possible. Il était terrifié, souverainement terrorisé. Il ne voulait rien en dire à Madelyn ni le lui faire transparaître, même si une partie de lui se doutait que la jeune Poufsouffle comprenait bien que Louis était complètement choqué. Elle aussi, devait l’être, ne put s’empêcher de penser rapidement le garçon, si bien qu’il tourna vivement la tête vers sa meilleure amie, craignant presque qu’elle ait disparu. Il scruta quelques instants la sixième année, s’assurant quasiment que c’était toujours bien elle, puis finit par prononcer d’une voix cassée : « Maddie… » Il se stoppa, fronçant les sourcils dans une expression de tristesse qu’il ne pouvait retenir plus longtemps. C’était horrible à dire, c’était purement égoïste, il en avait conscience, mais il ne voulait pas qu’elle s’en aille, il ne voulait pas qu’elle décide de le rayer de sa vie comme les autres avaient pu le faire si aisément. C’était sa meilleure amie, il l’aimait, elle était une des rares personnes à le connaître totalement, elle était comme une sœur pour lui. Il venait déjà d’en perdre deux, avec Lucy puis Victoire. Il ne voulait pas en perdre une troisième. Et Maddie le comprenait, ce que quasiment personne, pour ne pas dire personne, ne parvenait à faire. «  Est-ce que tu vas t’en aller, toi aussi ? » L’attrapeur avait fait son possible pour que son ton soit le moins implorant possible. Il priait tous les sorciers et sorcières célèbres défunts et désormais présents sur toutes les cartes de chocogrenouilles commercialisées de lui laisser sa Maddie. Mais il ne pouvait pas non plus l’obliger à rester avec lui si elle ne le souhaitait pas. Si elle voulait faire comme les autres. Il ne pouvait pas la retenir, il ne pouvait pas lui ordonner de faire quoi que ce soit. Tout comme il refusait également qu’elle lui serve mensonges et silences comme l’avaient fait ses cousins. Le garçon aurait aimé déclarer à la jeune Poufsouffle que tout le monde était parti, et que si elle voulait le faire, elle était libre. Qu’il ne lui en voudrait pas. Qu’il comprendrait. Louis baissa tristement les yeux, retenant des larmes de glisser le long de ses joues pâles. « Je comprendrais si tu ne veux plus de moi. Si tu ne me fais plus confiance à cause de Cassiopée. Si tu préfères rester avec tes autres amis. » Louis déglutit difficilement. Bien sûr, Madelyn avait des tas d’autres amis. Naranja, Maddison, et tant d’autres. Lui, il était le solitaire qui n’avait personne. Le peu de gens qu’il avait autour de lui venaient de se faire enfermer à Azkaban ou ne voulaient plus de lui dans leur vie, manifestement. Le garçon inspira de nouveau profondément. Madelyn était impartiale, peut-être lui en voulait-elle moins d’être amoureux de Cassiopée. Par Merlin que Louis voulait que sa meilleure amie reste sa meilleure amie. Il donnerait tant pour ça. Il donnerait tant pour qu’ils puissent jouer comme ils avaient l’habitude de faire chez leurs parents, enfants. Avec leurs aventures aussi folles les unes que les autres, leurs histoires à dormir debout, leur quatre cents coups, leurs confidences, leur langage rien qu’à eux que personne d’autre ne comprenait vraiment. Louis aimait tellement Madelyn, il l’avait toujours tellement affectionnée. Il avait été le garçon le plus heureux du monde lorsqu’il avait apprit que sa meilleure amie irait à Poudlard tout comme lui. Ca avait été comme s’il amenait son petit trésor à l’école. Il avait beau être très proche de Lucy aussi à cette époque, la relation qu’il avait avec sa voisine était royalement différente. Madelyn était en quelque sorte l’amie qu’il avait choisi, l’amie qu’il s’était fait lui-même. Ils avaient grandi ensemble, se voyant tous les jours, ayant les mêmes centres d’intérêts, traversant leurs mauvais moments en se serrant les coudes quoi qu’il arrive. Ils avaient leur petit jardin secret, orné de mauvais tours et secrets plus que privés. Ils avaient leurs passions, leurs fous rires. Ils s’avaient l’un l’autre. Louis ne pouvait pas imaginer sa vie sans Maddie. Même s’il n’avait pas pu s’imaginer sa vie sans Lucy non plus et que celle-ci l’obligeait à le faire. « Je peux comprendre que tu ne veuilles plus me voir, avec tout ce qui s’est passé. Avec ma relation avec Cassiopée. Avec… » Louis se tut, grimaçant. Il n’était pas sûr pouvoir parler de Victoire et de son emprisonnement récent si facilement. Il n’était même pas sûr vouloir en parler. Le garçon se mordit la lèvre inférieure, retenant ses larmes qui brouillaient déjà sa vue. « Lucy a choisi les Obscurs, tu sais. Et avant ça, ils ont fait leur Code Phénix entre eux. Entre cousins. Lucy, Fred, Albus. Ils m’ont pas prit avec eux. Ils ne me font pas confiance. » « Je suis pas assez bien pour eux » pensa Louis, sans pouvoir néanmoins le déclarer à voix haute. « C’est ma famille, et ils ne me font pas confiance. » Louis se mordit de nouveau la lèvre, sa voix tremblait malgré tous les efforts qu’il faisait pour garder une certaine prestance devant sa meilleure amie. Ce n’était pas vraiment de la fierté, il s’était déjà retrouvé dans toutes les situations embarrassantes possibles et imaginables devant la jeune femme. C’était surtout qu’il ne voulait pas faire pitié. Qu’il ne voulait pas que Maddie le prenne en pitié et lui promette de rester avec lui alors qu’elle compte faire comme tous les autres. Une partie de lui se maudissait tout de même pour penser que Madelyn puisse faire comme les autres. Il connaissait sa meilleure amie, elle était loyale. Elle était franche. C’était pour ça qu’il l’aimait tant, entre beaucoup d’autres traits de sa personnalité. Mais il avait aussi pensé que Lucy était franche et sincère, et elle l’avait mené en bateau. Elle avait menti à tout le monde. Et avait trahi Weasley et Potter en rejoignant les Obscurs. « Alors si tu veux faire pareil. Si tu veux plus me voir. Si tu penses que c’est plus prudent pour toi parce que je suis un Weasley. Juste… Dis-le moi ». Louis tourna de nouveau la tête vers son interlocutrice. « Dis-le moi seulement, s’il-te-plaît. Que je le sache. » L’attrapeur fronça les sourcils. Son cœur martelait douloureusement la poitrine et il ne pouvait décoller son regard de son interlocutrice. Il espérait si fort que Madelyn ne lui fasse pas faux bond. C’était tout ce qu’il voulait pour le moment, il voulait garder sa Maddie. Il voulait conserver sa meilleure amie à ses côtés et cette amitié qu’il chérissait tant. Il désirait savoir s’il avait sa place aux côtés de la jeune Rosebury et s’ils affronteraient toutes les horreurs qui les attendaient en se serrant les coudes comme lorsqu’ils étaient enfants, ou si au contraire, si ce temps était désormais révolu.
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MessageSujet: Re: All the world is made of faith, and trust, and pixie dust ★ (mad in louis)    All the world is made of faith, and trust, and pixie dust ★ (mad in louis)  EmptyVen 2 Aoû - 4:31


....mad in louis ∞ « watch the stars, and see yourself running with them »
Il était là ... Il était là et il semblait tellement mal que Madelyn eut envie de pleurer. Il la regardait, il ne la lâchait pas du regard comme pour s'assurer que c'était bien elle, qu'elle était bien là et pendant ce temps, le cerveau de Maddie tournait à cent à l'heure. Son Louis ... Il paraissait si fragile, ainsi, debout, illuminé par le clair de lune, ses yeux perdus dans les siens. Il paraissait si triste ... Quoi de plus normal après tout. Quand elle pensait à ce qu'il avait enduré ... Quand elle pensait qu'il avait vu sa sœur se faire emmener par les mangemorts, sous ses yeux ... Elle n'avait pas été là. Du moins, elle n'était arrivé qu'à la fin, attiré par les bruits de couloir, elle n'avait pu faire qu'une chose, contempler la détresse de Louis. Et elle avait entendu son cri, elle avait entendu son meilleur ami crier le prénom de sa sœur d'une telle façon que ça lui avait brisé le cœur. Elle s'en voulait tellement de ne pas être arrivé à temps. Elle savait qu'elle n'aurait rien pu faire, mais elle aurait tellement voulu être là, avec Louis, pour affronter les mangemorts. Pour les repousser, pour leur dire qu'ils ne pouvaient pas emmener Victoire. « Louis ... » murmura-t-elle pour elle-même, d'une voix rendue faible par l'émotion. Elle le vit se détourner soudain, plonger son regard dans le vide, dans la nuit noire, puis revenir sur elle. Comme pour s'assurer qu'elle était toujours là. Et Madelyn n'arrivait pas à parler, Madelyn ne savait pas quoi dire. Elle s'en voulait tellement ... Tellement. Elle s'en voulait de cette distance qui avait été installé entre eux depuis qu'elle avait appris pour Louis et Cassiopée. Elle s'en voulait de ne pas avoir été plus présente, de ne pas avoir vu la détresse de Louis, de s'être concentrée sur elle-même plutôt que sur lui. Quelle égoïste elle avait été pendant ces derniers jours depuis la mort de Blake et la capture de Victoire et Ted ! Elle n'avait pensé qu'à elle. Elle s'était trouvée des excuses, prétextant attendre d'aller mieux pour pouvoir réconforter Louis, mais elle savait qu'elle n'aurait pas dû. C'était son meilleur ami avant tout. Elle, elle était forte, elle, ce n'était pas sa famille qui était en cause. Mais lui... Elle avait tellement peur pour lui... Il était fragile, il avait besoin d'être entouré, supporté, et elle ne pouvait pas le laisser ... Elle avait besoin de lui, oui, mais il avait encore plus besoin d'elle. Maddie avait Nara, Maddison, Juyne ... Louis, lui, avait eu Victoire. Avait eu Lucy. Aujourd'hui, il n'avait plus qu'elle. « Maddie… » Cette voix, ce regard ... «  Est-ce que tu vas t’en aller, toi aussi ? » Maddie sentit les larmes lui monter aux yeux. Oh Louis ... Elle avait tellement l'impression de le revoir enfant, comme quand ils dormaient tous les deux dans la tente, sur la plage, et qu'il se réveillait parce qu'il avait fait un cauchemar. Elle le prenait alors dans ses bras, bien qu'elle soit bien plus petite que lui, déjà, à l'époque, et elle lui murmurait des paroles dans leur langue à eux, des paroles douces et apaisantes qu'il était le seul à pouvoir comprendre. « Je comprendrais si tu ne veux plus de moi. Si tu ne me fais plus confiance à cause de Cassiopée. Si tu préfères rester avec tes autres amis. » Non, non Louis, comment peux-tu penser ça ? Comment peux-tu ne serait-ce imaginer que ... Maddie voulut l'interrompre, mais il n'avait pas fini. Il était là, toujours debout, et s'il essayait tant bien que mal de cacher son chagrin, elle le lisait dans ses prunelles. Elle les voyait, ces yeux humides, elle l'entendait sa voix tremblante. Elle comprenait que ce qu'il lui demandait là, c'était une supplique. Une prière. « Lucy a choisi les Obscurs, tu sais. Et avant ça, ils ont fait leur Code Phénix entre eux. Entre cousins. Lucy, Fred, Albus. Ils m’ont pas prit avec eux. Ils ne me font pas confiance. Je suis pas assez bien pour eux. C’est ma famille, et ils ne me font pas confiance. » Elle les détestait. Elle les détestait tous. Lucy, Fred. Albus, même lui. Elle le détestait plus encore qu'au moment où elle avait récupéré Nara à la petite cuillère dans leur dortoir après leur rupture. Elle avait beau savoir que les relations entre Louis et lui n'étaient pas au beau fixe, elle le détestait. Et Lucy. Cette garce. Cette conne. Si elle lui faisait confiance pour une chose, une seule chose, c'était bien le bonheur de Louis, et voilà que même pour ça, elle la décevait. Et elle. Maddie. Elle se détestait de le voir comme ça, de le laisser dans cet état. Son Louis. Ils ne le méritaient pas, tous. Louis, c'était un ange tombé du ciel. Il était tellement mieux que eux tous. Tellement mieux qu'elle. Et pourtant, c'était sur lui que le sort s'acharnait. Elle aurait tellement préféré qu'il soit heureux, et que tous ses malheurs lui arrivent à elle. C'était peut-être étrange, mais c'était vrai. Pour Louis, c'était vrai. Maddie aurait tout fait pour lui, plus que pour quiconque. Plus que pour Nara, plus que pour Maddison, bien plus. C'était inexplicable. Elle même ne pouvais pas l'expliquer, elle même ne comprenait pas pourquoi c'était comme ça, mais elle préférait mille fois souffrir plutôt que de le voir souffrir lui. Et en cet instant, elle souffrait le supplice de le voir ainsi. « Alors si tu veux faire pareil. Si tu veux plus me voir. Si tu penses que c’est plus prudent pour toi parce que je suis un Weasley. Juste… Dis-le moi... Dis-le moi seulement, s’il-te-plaît. Que je le sache. » Elle pleurait à présent. De chaudes larmes coulait sur ses joues, tandis qu'elle se relevait. Sa gorge était si serrée qu'elle doutait de pouvoir dire quoique ce soit, alors elle se contenta de s'approcher doucement de lui... Avant de franchir les derniers pas qui les séparait en se jetant à son cou. Il était si grand à présent, et elle si petite en comparaison, pourtant, elle avait toujours l'impression de voir cet enfant qu'elle aimait tant. « Oh Louis ... Tu me fais pleurer, espèce d'idiot ! T'as réussi à me faire pleurer ! » Elle eut un hoquet et elle enfouit sa tête dans l'épaule de son ami, en le serrant fort dans ses bras. Elle avait besoin de le sentir contre lui. Là, entier, vivant. Avec elle. Toujours. « Louis ... Comment tu peux croire ... Comment... » Il fallait qu'elle se calme. Elle se détacha de lui, passa l'une de ses mains sur ses yeux. Respira longuement. Puis leva de nouveau le tête vers lui. « Louis. T'as pas compris, encore ? Ils t'ont peut-être tous laissé, mais moi je ne le ferai jamais. Je ne peux pas Louis. » Elle attrapa sa main, la serra fort. « Tu es ... Tu es toute une partie de ma vie. Tu es ma vie. Je ne peux pas vivre sans te voir, sans être avec toi, sans te parler. Sans te savoir heureux. Je t'aime, Loulou. Tu pourrais devenir le pire des saluds, tu pourrais devenir le bras droit de Voldemort que je t'aimerais quand même. » De nouveau, des larmes lui venaient aux yeux et elle lâcha un petit rire nerveux comme pour cacher son trouble. « Alors, oui, c'est vrai, je ne supporte pas ta relation avec Cassiopée et j'avoue, je n'ai qu'une envie, que t'arrêtes de la voir. Mais c'est pas pour ça que je ne veux plus te voir. C'est pas pour ça que je ne t'aime plus. Ça, c'est impossible, Louis. Je t'aimerai toute ma vie. Je serai toujours là, toujours. Je peux pas me passer de toi. C'est peut-être égoïste, mais sans toi je n'y arriverai pas. » C'était vrai. Même s'il la rejetait, même si il ne voulait plus d'elle, elle ferait tout pour le récupérer. Elle aurait pu se mettre à genoux pour lui, elle aurait pu tuer pour lui. Tout plutôt que de vivre sans Louis. « Alors Louis, ne repense plus jamais que je peux te laisser tomber. Quelle idée débile. Maddie sans Louis, t'as déjà vu ça, toi ? » finit-elle par demander, la voix tremblante, mais un sourire aux lèvres. Puis elle se redressa. Elle se mit sur la pointe des pieds, et elle posa son front contre le sien, celui de Loulou. Ses yeux dans les siens, elle finit par murmurer. « Mainetant, Louis, tu vas tout me raconter, tout ce qui va pas. Ca fait trop longtemps qu'on a pas parlé. Dis-moi tout Louis, j'ai besoin de savoir. Parce que si tu vas mal, je vais mal. Si tu tombes, je tombe. » Et elle resta là, comme ça, son front contre le sien, sa main dans la sienne, le suppliant d'un regard de se confier. De tout lui dire. Elle en avait besoin.
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MessageSujet: Re: All the world is made of faith, and trust, and pixie dust ★ (mad in louis)    All the world is made of faith, and trust, and pixie dust ★ (mad in louis)  EmptyMer 4 Sep - 17:32

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Une douloureuse sensation de vide s’installait dans les entrailles de Louis. Ce même sentiment qu’il avait auparavant expérimenté lorsqu’il était placé dans des situations particulièrement effrayantes ou inconfortables. Cette impression de vide, de liberté indésirable. Comme si l’on venait de couper tous les liens qui le nouait à une source sûre, à un environnement serein et agréable. Comme si l’on venait de l’abandonner et que sa vie était en danger, qu’il était désormais seul contre tous, qu’il n’avait plus qu’à se battre pour survivre, maintenant que tout le monde venait de le laisser derrière eux, empruntant leur route propre et si divergente de l’opinion qu’il se faisait du garçon. Louis se sentait impuissant, prodigieusement vulnérable. Peut-être était-il là son plus grand tort. Cette facilité à se sentir si facilement en danger, cette négativité innée, cette peur éternelle, qui lui attiraient peut-être tant de problèmes. Le jeune Weasley aurait tant aimé changer ça chez lui. Il avait toujours rêvé devenir comme son père, devenir comme Victoire. Un individu brave, combatif, optimiste et surtout, qui refuse de s’avouer vaincu. Louis n’avait jamais présenté de telles caractéristiques, si ce n’est que dans la réalisation de ses devoirs ou lorsqu’il voulait venir en aide à quelqu’un. Il n’avait jamais su militer pour son propre bien. Il n’avait jamais su s’imposer, se relever instantanément après un échec. Il possédait ce don de toujours faire les mauvais choix selon lui, même s’il y pensait durant de longs moments avant d’agir. Il avait toujours cette impression détestable que quoi qu’il fasse, il se trompait. Il avait toujours le sentiment d’être enfermé, emprisonné par son propre cœur comme sa raison.

Il avait tant agit en fonction des autres. A Poudlard, il avait tout fait pour ses cousins, pour ses rares amis. Maintenant, Louis avait la persuasion qu’il n’avait commit qu’erreurs. Que lorsqu’il dirigeait ses agissements pour plaire aux autres, il se mentait non seulement à lui-même, mais se blessait directement. En plus, cela ne lui apportait même pas de bénéfices auprès de ses proches, car vus les événements récents, ceux-ci ne lui faisaient même pas confiance. Louis avait été un sombre idiot, un imbécile de première qualité. Il s’était détruit à petit feu, tout en misant sur des relations qui ne le désiraient même pas. Il aurait tant aimé être proche de Fred et d’Albus, ces deux cousins figures de la Résistance, représentant parfaitement la génération future Weasley et Potter et invoquant leurs valeurs. Louis aurait souhaité être comme eux. Le Poufsouffle aurait tant aimé recevoir des missives de ses parents lui sommant de faire attention, d’arrêter de défier l’autorité, qu’il n’était pas le temps de s’opposer au personnel de Poudlard mais de faire profil bas pour rejoindre l’Ordre à sa sortie de Poudlard. Louis aurait aimé être ce garçon qu’on envisage lorsqu’on prévoit d’attaquer les Obscurs. Il aurait aimé être cet élève qu’on estime pour sa soif de vaincre et sa volonté de faire d’étouffer les idéaux infâmes de leur Directeur. Toutefois, Louis ne pouvait pas se leurrer. Il ne serait jamais Albus, il ne ressemblerait jamais à Fred. Il était celui qui les protégeait, dans l’ombre, et celui qu’on oubliait, si vite. Il n’était rien de plus. Uniquement un pion dont on oublie l’existence et dont parfois on jouit l’agissement pour s’éviter des réprimandes quelconques. Un sujet qu’on ne remercie même pas, qu’on ne considère même pas, qu’on n’estime même pas. Un invisible, un fantôme, une option superfétatoire à laquelle on n’accorde pas la moindre importance. Voilà ce qu’il était pour sa famille. Voilà ce qu’il composait aux yeux des élèves de Poudlard. Il n’était qu’une tapisserie qui parfois peut relater de bons conseils, qui souvent essuie coups et blessures, qui jamais n’est vouée pour quelconque valeur.

Cependant, Louis avait cessé de rêver. Il avait stoppé ses fantaisies d’être un autre homme, de chasser un naturel qui reviendrait de toute façon quoi qu’il tente. L’attrapeur était peut-être un minable personnage, il était aussi incapable de mentir, que ce soit aux autres ou à lui-même. Alors, il avait fait de son mieux pour avaler sa réalité. Cassiopée l’avait beaucoup aidé là-dedans. Elle l’avait sauvé, réellement. Elle n’avait pas rendu le petit garçon jovial, farceur, ouvert que Maddie avait connu durant toute leur existence avant leur entrée à Poudlard. Mais elle l’avait aidé à devenir un jeune homme plus sûr de lui, un adolescent capable de regarder la réalité en face et même de la gérer. Un homme qui étouffait ses rêves pour répondre à ses ambitions et réaliser ce qui lui jugeait bon. Un Weasley qui poussait ses limites dans le sens qu’il souhaitait, sans se calquer sur qui que ce soit ou s’interroger sur ce qu’on allait penser de lui. Un Poufsouffle qui avait enfin commencé à revivre. D’une certaine manière, Louis se disait que Cassiopée avait fait de lui l’homme qu’il aurait dû être si Poudlard ne l’avait pas tant détruit. Elle l’avait permit de renouer avec le Louis enfant qui était bien dans sa peau, pour le faire grandir en le Louis d’aujourd’hui qui était certes loin d’être parfait et complet, mais qui avait déjà beaucoup plus de force que celui des autres années d’étude au collège de sorcellerie.

Le garçon inspira profondément. Son cœur lui dictait de regarder Maddie, mais il ne pouvait se résoudre à lui obéir. Il savait que s’il croisait le regard de sa meilleure amie maintenant, celui-ci lui briserait le cœur irrémédiablement. De plus, il se refusait à avoir ce souvenir comme le dernier de la longue relation qu’il avait entretenu avec la jeune femme. Le sixième année avait beau se maudire de systématiquement pencher vers des idées noires, mais il avait si peur que la jeune Rosebury imite ses derniers proches, qu’il ne pouvait s’empêcher de vouloir parer la situation en l’envisageant déjà. Se protéger du pire, en quelque sorte. Même s’il ne pouvait pas s’imaginer le futur sans elle. Il pouvait s’imaginer cette soirée, Madelyn lui formuler ses adieux. Toutefois, il ne pouvait pas se faire à l’idée de la vie après sans elle. Il était incapable d’associer Maddie à la perte.

Madelyn constituait véritablement son tout. Personne ne pourrait jamais la remplacer. Elle était celle qui non seulement le connaissait sur le bout des doigts, mais aussi le comprenait parfaitement. Elle était la jeune femme qui pouvait se vanter pouvoir prévoir sans la moindre erreur Louis, celle capable de lire en lui tel un livre ouvert. L’adolescente était celle qui savait comment agir avec lui, savait comment le rendre heureux, savait comment lui rendre son véritable sourire en moins d’une seconde. Elle était la fillette qui avait su le consoler chaque jour de leur enfance mais aussi suivre ses raisonnements, ses jeux, ses craintes. Par ailleurs, non seulement elle avait su les assimiler, mais elle les partageait également. Maddie avait composé l’unique personne capable de faire ressentir à Louis qu’il pouvait être aimé en étant prodigieusement lui-même. Sans la moindre réticence, sans le moindre artifice. Il pouvait être Louis Weasley à 100%. Il n’avait pas à réfléchir à son comportement, il n’avait pas à calmer la moindre de ses ardeurs. Il n’avait qu’à être lui pour être avec Maddie. Et dans un monde où Louis avait cru que pour survivre, il était nécessaire de toujours porter un masque et se retenir d’être soi-même, Madelyn était son escapade, sa salvatrice, son pilier. Il pouvait vivre en ne suivant que son cœur et ses instincts avec la jeune femme. Il pouvait passer des journées à être que lui, que Louis. Et tout ça représentait une valeur inestimable, un joyau dans une vie. Madelyn était cette personne qu’on ne rencontre qu’une seule fois dans une vie, et cela encore qu’uniquement si l’on est naît sous une très bonne étoile. Perdre la Rosebury détruirait tout sens et liberté à l’existence de Louis, il le savait. Mais il avait conscience également qu’il ne pouvait pas retenir sa meilleure amie. Qu’il ne pouvait pas aller à l’encontre de ses propres souhaits et décisions. Si la Poufsouffle préférait tirer un trait sur leur histoire, il ne pouvait pas l’en empêcher, même avec toute la volonté du monde. Si Madelyn souhaitait l’évincer de sa vie pour son nom de famille, ses agissements, les récents événements dans le monde magique, il ne pouvait que respecter sa décision, et espérer un jour apprendre à vivre avec. Trouver la force de vivre sans elle.

Puis, l’adolescent sentit les bras de Madelyn s’entourer autour de son cou pour l’étreindre aussi sincèrement qu’affectueusement. Le cœur du sixième année rata un battement puis lui donna la sensation de tomber comme une pierre au fond de son estomac. Le garçon était si heureux, que ça lui en faisait un choc. Sombrement, il s’était résolu à l’idée que sa meilleure amie d’enfance ne pouvait que lui tourner le dos. Et voir à quel point il avait tort lui mettait du baume au cœur, lui rendait confiance en la vie. L’adolescent enlaça solidement la Poufsouffle, si soulagé, si heureux. Maddie n’aurait jamais pu lui faire un aussi beau cadeau que de lui affirmer si fermement qu’elle restait à ses côtés aujourd’hui. Après tout ce qui s’était passé, après tout ce qui allait se déroulait, la jeune femme ne pouvait pas lui donner plus magnifique que ça. Le garçon inspira profondément, sentant toutes les larmes qu’il avait retenu depuis tant de jours couler sur ses joues. Elles ne coulaient même plus sous l’effet de la tristesse, mais simplement sous l’impact que la jeune femme avait toujours eu sur lui. Celui qui lui permettait d’être lui-même, de faire ce qu’il avait à faire, et non pas tout enfermer au fond de lui jusqu’à ce que ses propres démons le dévore. « Oh Louis ... Tu me fais pleurer, espèce d'idiot ! T'as réussi à me faire pleurer ! » Leur étreinte se resserra, un fin sourire étirant les lèvres du Poufsouffle. Il ne voulait même plus quitter Madelyn, il voulait juste la conserver comme ça, dans ses bras, à tout jamais. La sentir proche de lui aussi longtemps que cela était possible, avoir cet être humain formidable contre sa personne si misérable. Cette adolescente qui lui invoquait bonheur et espoir à la fois. « Louis ... Comment tu peux croire ... Comment... » La jeune femme desserra doucement leur étreinte pour lui faire face. « Louis. T'as pas compris, encore ? Ils t'ont peut-être tous laissé, mais moi je ne le ferai jamais. Je ne peux pas Louis. » La sixième année lui attrapa la main, la serrant solidement. « Tu es ... Tu es toute une partie de ma vie. Tu es ma vie. Je ne peux pas vivre sans te voir, sans être avec toi, sans te parler. Sans te savoir heureux. Je t'aime, Loulou. Tu pourrais devenir le pire des salauds, tu pourrais devenir le bras droit de Voldemort que je t'aimerais quand même. » Un maigre sourire apparut sur le visage du garçon. Il partageait tant les paroles et émotions de son interlocutrice. Le souffle court, le jeune homme passa grossièrement ses mains sur ses joues, effaçant le plus gros de ses larmes, même si d’autres perlaient déjà au coin de ses yeux. « Alors, oui, c'est vrai, je ne supporte pas ta relation avec Cassiopée et j'avoue, je n'ai qu'une envie, que t'arrêtes de la voir. Mais c'est pas pour ça que je ne veux plus te voir. C'est pas pour ça que je ne t'aime plus. Ça, c'est impossible, Louis. Je t'aimerai toute ma vie. Je serai toujours là, toujours. Je peux pas me passer de toi. C'est peut-être égoïste, mais sans toi je n'y arriverai pas. » Le garçon planta son regard dans celui de l’adolescente. Il pouvait tant lui dire, mais il savait que le mieux était d’écouter pour le moment. « Alors Louis, ne repense plus jamais que je peux te laisser tomber. Quelle idée débile. Maddie sans Louis, t'as déjà vu ça, toi ? » Un prompt rire nerveux fila entre les lèvres du Weasley, tandis que la jeune blonde collait son front contre le sien, comme pour le raccrocher à sa réalité, à leur réalité. « Maintenant, Louis, tu vas tout me raconter, tout ce qui va pas. Ca fait trop longtemps qu'on a pas parlé. Dis-moi tout Louis, j'ai besoin de savoir. Parce que si tu vas mal, je vais mal. Si tu tombes, je tombe. » L'adolescent prit de nouveau Madelyn dans les bras pour un énième câlin d’au moins une bonne minute, lui avouant qu’il l’aimait aussi, qu'il l'aimait tant, avant de s’installer sur le sol de la tour d’astronomie, à ses côtés.

Pendant quelques instants, Louis réfléchit à ce qu’il pourrait bien confier à Maddie quant aux récents événements qui avaient sordidement animé sa vie. Globalement, sa meilleure amie était déjà au courant de tout. Elle savait pertinemment que Victoire était désormais à Azkaban, pour être arrivée sur les lieux lorsque la sœur aînée du garçon était quasiment partie du château, déjà entre les griffes des sbires de leur macabre Directeur. Concernant le Code Phénix et ses ressentis à son propos, il lui en avait aussi donné un aperçu pas plus tard qu’il y avait quelques minutes. Et puis, pour ce qui était de l’avenir de sa famille, il était assez bien dessiné par les nouveaux affichages de Voldemort. Dépité, l’adolescent débuta ainsi : « Tu sais déjà tout, en fait. Sur ma famille… Et tout. » Le Poufsouffle baissa les yeux, triturant ses doigts nerveusement. Il s’appliquait bien à chasser du mieux de ses pensées les derniers souvenirs qu’il avait de Victoire. Il ne voulait même pas s’insurger contre ces derniers agissements. Il voulait juste attendre que ça passe, attendre de pouvoir digérer. Et puis, il se sentait horriblement seul et impuissant. Il ne voulait plus faire affaire à ses cousins, du moins Lucy, Albus et Fred. Sa famille était en danger réel. Il imaginait plus probable de voir d’autres de ses parents enfermés plutôt que de libérés de la prison des sorciers. Ils avaient perdu, sans doute. En tout cas, lui, commençait à baisser les armes. « Je n’ai plus vu mes trois cousins depuis leur Code Phénix et puis pour le reste… » Le sixième année déglutit, évitant soigneusement d’évoquer ouvertement Victoire. Parce que cela rendrait son emprisonnement si réel, parce qu’une partie de lui espérait naïvement que tout n’était qu’un mauvais rêve. Qu’il pouvait encore se réveiller dans un monde juste et honnête, où personne n’était persécuté, où aucune famille menacée, où aucune sœur incarcérée. « Je n’ai même pas envie de les revoir, tu sais. J’ai juste envie de me séparer d’eux, comme eux m’ont déjà évincé, de toute façon. Et puis côté famille il y a toujours Lily… Et Dominique même si on se bat tout le temps. » Un sourire sans joie apparut sur les lèvres de l’apprenti sorcier, qui s’évanouit assez brièvement. « Pour mes parents et mes oncles et mes tantes et tout le reste, je sais pas comment ils vont faire. » Les yeux toujours baissés, faisant le triste compte-rendu de la situation familiale, Louis finit par interroger : « Combien de temps tu penses on peut survivre à Azkaban ? » Le jeune homme leva doucement les yeux vers son interlocutrice. Il posait la question sans réellement vouloir savoir. Il aurait préféré demander à Madelyn comment elle pensait qu’un garçon de seize ans pouvait s’échapper de Poudlard et libérer sa sœur aînée de l’emprise des détraqueurs, mais une mission suicide ne lui paraissait pas très judicieux. Même si, techniquement, aucune mission ne lui semblait potentiellement fructueuse. « Tu crois qu’il y a assez de  Résistants dehors ? Ou que cette guerre est déjà gagnée d’avance ? » Les lèvres de l’attrapeur s’étirèrent en un rictus avant qu’il ne baisse de nouveau le regard. « Désolé. Ce n'est pas vraiment des questions que l'on veut entendre. Ou auxquelles on veut répondre. » Un court silence s’installa, avant que le Weasley ne change de sujet. « L’année prochaine tu risques de me voir doubler ma dose de cours de Potions. Je vais essayer de tout faire pour pouvoir devenir médicomage. » La cruelle pensée de suivre les pas de sa sœur et de peut-être avoir un jour à la remplacer humidifia davantage les yeux du garçon, si bien que celui-ci passa ses mains sur ces derniers afin d’en assécher les larmes avant d’interroger, cherchant désespérément une issue de secours à tant de souffrance. « Mais toi ? Dis-moi tout, quoi de neuf dans ta vie ? Je veux tout savoir. » Louis tenta d'offrir un sourire à sa meilleur ami, avant d'avouer avec toute la sincérité qu'il contenait : « Je suis tellement content que tu sois là, Maddie. Tu peux pas imaginer à quel point tu comptes pour moi. »
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MessageSujet: Re: All the world is made of faith, and trust, and pixie dust ★ (mad in louis)    All the world is made of faith, and trust, and pixie dust ★ (mad in louis)  EmptyLun 16 Sep - 10:19


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Seize ans. Seize ans de vie, et presque autant d'années qu'elle passait à ses côtés. Elle pouvait se vanter de le connaître par cœur, de le comprendre parfaitement. Elle pouvait même se vanter d'avoir toujours été là pour lui. Et l'inverse était vrai bien entendu. Parfois, quand elle repensait à tous ces moments qu'elle avait passé avec lui, tout ce qu'ils avaient vécu à deux, elle en avait le vertige. Parce qu'une journée, une nuit, une semaine ou un mois ne suffirait pas pour raconter tous leurs souvenirs communs. Tous leurs moments de complicités, tous leurs fous rires, toutes leurs disputes. Toutes leurs réconciliations. Car ils s'étaient toujours réconciliés. Quoiqu'ils disent, quoiqu'ils fassent. Ça lui était arrivé de le frapper, de lui dire des choses blessantes... Mais toujours vrai. C'était comme ça, entre eux. Ils se disaient tout. Leurs reproches, leurs rancœurs. Pas de faux semblants, pas de non-dit, pas de mensonges. Pas de secrets. C'était comme cela que ça fonctionnait. Et la preuve en était, seize ans après, que ça marchait toujours. Parce qu'ils étaient toujours là. Maddie et Louis, ensembles. Ensembles. Comment avait-il pu en douter un seul instant, Madelyn se le demandait. Comment Louis avait-il pu croire qu'elle le laisserait. C'était tellement inconcevable ! Dans son esprit, une vie sans Louis ne valait pas la peine d'être vécue. Même si elle avait Naranja, ou Maddison. Même si elle avait sa sœur et ses parents. Même si elle avait ses autres amis, Sarah, Juyne, Marloes, Albus, James... Sans Louis, sa vie lui semblait tout simplement impossible. Impossible parce que moins belle, moins lumineuse, moins claire. Moins évidente. C'était son repère, son phare. Et le fait même qu'il ait pu douter d'elle... Ça ne la vexait pas non, mais ça la rendait presque triste. Pour lui. Parce qu'elle avait peur pour lui, peur pour son moral. S'il en était à douter de leur amitié, à eux, alors il n'allait pas bien. Du tout. Ce qui était compréhensible, vu les derniers évènements. Le code Phénix. L'enfermement de Victoire. La mort d'Harry. De Ronald. De Percy. D'Angelina. Tout s'enchaînait à une allure folle, et les Weasley tombaient comme des mouches. Chaque jour, Maddie se levait avec la peur au ventre, peur de découvrir les gros titres et de lire le nom de Bill ou de Fleur. Parce que si Louis était forcément touché par la mort de ses oncles et tantes, Madelyn ne pouvait s'imaginer ce que cela serait si les Mangemorts se décidaient à exécuter sa mère. Ou son père. Maddie priait pour que les parents de Louis aient la merveilleuse idée de se réfugier en France, pourtant, elle savait que ce ne serait sûrement pas le cas. Elle savait, parce qu'elle le comprenait, que Bill voudrait rester auprès de sa famille. Et que Fleur ne le quitterait pas. Et puis, Maddie avait peur pour sa propre famille aussi. Elle n'était pas suffisamment naïve pour croire que, simplement parce qu'elle ne portait pas le nom d'un des héros de la dernière guerre, ses parents étaient à l'abri. Nara en était la preuve vivante. Sa sœur avait été assassiné quelques mois plus tôt, et sa meilleure amie venait à peine de l'apprendre. Depuis, elle était entrée dans un mutisme dont elle ne voulait pas sortir, associé à une sérieuse grève de la faim. Maddie était inquiète. A tel point qu'après avoir passé toute une soirée à lui crier dessus, elle avait décidé de la harceler de lettres. Lettres où elle s'était montrée plutôt violente dans ses propos et qu'elle avait immédiatement regretté, mais au moins, Nara avait répondu. Enfin bref. L'essentiel était que Nara, comme Louis, n'allait pas bien, et Madelyn se sentait impuissante au milieu de tous ces gens qu'elle aimait et pour qui elle ne pouvait rien faire. Elle était affreusement consciente que toute la bonne humeur et la joie qu'elle pourrait déployer ne suffirait pas à effacer, même pour un instant, le chagrin de ses amis, et ça la faisait souffrir. On pouvait parfois croire que ce n'était qu'une image qu'elle se donnait, mais Madelyn était réellement une personne particulièrement altruiste. Et lorsqu'il s'agissait de ses amis, les voir souffrir, les voir malheureux, c'était une véritable épreuve pour elle. Bien sûr, avec Louis plus qu'avec les autres, parce qu'ils étaient si proches qu'elle ressentait la douleur du Poufsouffle comme la sienne, mais c'était aussi le cas avec Nara, Maddison, tous... Elle n'aimait vraiment pas les voir mal, et faisait toujours tout pour arranger leurs problèmes, parce que son propre bonheur dépendait du leur. En ce moment donc, ça n'allait pas pour Maddie, qui ne savait plus où donner de la tête, entre Nara, Louis, Albus, tous...

Voir son Loulou lui faisait donc le plus grand bien. Même si son cœur c'était brisé en l'entendant lui demander si elle voulait encore de lui, même s'il l'avait fait fondre en larmes, cet idiot, passer un moment à ses côtés, c'était ce qu'il lui fallait. Au sommet de la tour d'Astronomie, qui plus est. Se jeter à son cou, tout simplement, et rester là, c'était quelque chose d'incroyablement réconfortant. Elle l'avait rassuré, elle lui avait montré à quel point ses paroles étaient insensées, elle lui avait dit qu'elle l'aimait. Puis il l'avait de nouveau pris dans ses bras, et elle s'était réfugiée dans son étreinte solide et chaleureuse, cette étreinte si différentes de leurs câlins de gosses, et pourtant toujours la même. Et au creux de son oreille, il lui avait dit qu'il l'aimait, encore et encore, et Maddie s'était sentie envahir par un doux sentiment de plénitude et de bien-être. Elle se sentait tellement bien avec lui... Mieux qu'avec personne d'autre.

Finalement, ils se laissèrent glisser au sol, côte à côte. Maddie cala son dos contre l'épaule de Louis, sa tête reposant sur son épaule. Puis elle lui prit la main. Après tout ce qu'il lui avait dit précédemment, elle s'était décidée à ne pas le lâcher de la soirée. Ils restèrent là un moment, silencieux, profitant simplement de la présence de l'autre. Elle lui avait posé une question, mais elle n'était pas pressée d'entendre la réponse. Elle savait que ça viendrait. Et ça ne manqua pas. « Tu sais déjà tout, en fait. Sur ma famille… Et tout. » Oui, oui, bien sûr qu'elle savait. Mais elle voulait l'entendre de sa bouche. « Je n’ai plus vu mes trois cousins depuis leur Code Phénix et puis pour le reste… » Le cœur de Maddie se serra. Pour le Code Phénix, cela ne l'étonnait pas. Mad connaissait suffisamment Louis pour savoir ce qu'il ressentait à cet instant à l'égard de ses trois cousins. En particulier Lucy. Ce qu'elle craignait, c'était bien ce qu'il avait nommé "le reste". « Je n’ai même pas envie de les revoir, tu sais. J’ai juste envie de me séparer d’eux, comme eux m’ont déjà évincé, de toute façon. Et puis côté famille il y a toujours Lily… Et Dominique même si on se bat tout le temps. Pour mes parents et mes oncles et mes tantes et tout le reste, je sais pas comment ils vont faire. Combien de temps tu penses on peut survivre à Azkaban ? » Madelyn se retourna vivement, pour le regarder dans les yeux. Comment faisait-il pour briser ainsi son cœur en simplement quelques mots ? Comment faisait-il pour lui faire ressentir toute sa douleur en seulement une question ? « Tu crois qu’il y a assez de  Résistants dehors ? Ou que cette guerre est déjà gagnée d’avance ? » « Louis ... » Une fêlure dans la voix, un tremblement, un sanglot refoulé. Elle n'avait pas le droit de lui mentir, elle le savait. « Désolé. Ce n'est pas vraiment des questions que l'on veut entendre. Ou auxquelles on veut répondre. » Maddie cherchait ses mots. Elle voulait lui répondre, elle ne pouvait juste pas le laisser comme ça. Seulement, il changea de sujet avant même qu'elle n'est le temps de dire Quidditch. « L’année prochaine tu risques de me voir doubler ma dose de cours de Potions. Je vais essayer de tout faire pour pouvoir devenir médicomage. » Une lueur d'étonnement brilla un instant dans le regard de Maddie, avant de s'éteindre aussitôt. Médicomage. C'était le métier parfait pour lui. Elle le voyait tellement dans ce rôle que c'en était effrayant. « Mais toi ? Dis-moi tout, quoi de neuf dans ta vie ? Je veux tout savoir. Je suis tellement content que tu sois là, Maddie. Tu peux pas imaginer à quel point tu comptes pour moi. »

Maddie se sentit fondre, et elle voulut à nouveau le prendre dans les bras. Elle se contenta d'attraper de nouveau sa main, et de la serrer. Fort. « Louis... Si, je peux imaginer. J'imagine parfaitement, même, parce que c'est pareil pour moi. T'as souvent l'air de croire que c'est toi qui a besoin de moi, mais le contraire est vrai aussi. Sans toi je sais pas ce que je ferais Louis. Tu comptes plus que tout. » C'était effroyablement guimauve et cliché, auraient dit certains. Mais pas entre eux. « Louis... Pour te répondre, tout-à-l'heure... Je ne sais pas où tout ça va nous mener. Je ne sais pas combien de temps on peut résister à Azkaban. Je ne sais pas si nous avons notre chance dans cette guerre. Mais je sais qu'il y a toujours de l'espoir. Parce que ta sœur est l'une des plus fortes personnes que je connaisse, tout comme Ted. Parce que la Résistance ne se laissera pas détruire sans réagir. Parce qu'il y aura toujours des gens pour protester. Voldemort ne peut pas tous nous tuer Louis. C'est impossible. Et un jour, je te promets, un jour on réussira à ce que le monde sorcier connaisse de nouveaux des jours de paix. Je ne sais pas quand, ni comment. Mais on réussira. » Madelyn n'avait jamais parlé ainsi. Contrairement à Louis et aux autres Weasley, elle était impartiale. Parce qu'elle pensait que cette histoire de camps divisaient Poudlard, et les élèves, et qu'elle n'aimait pas cela. Mais aujourd'hui, après tous ces évènements, elle sentait une nouvelle force en elle, une nouvelle envie. Celle de se battre. Et si ce n'était pas le moment pour analyser cette envie-là, Maddie se promit d'y revenir plus tard. « Pour le reste... Médicomage, ça te va tellement bien Louis. Et pas parce que c'est ce qu'a choisi ta sœur... Simplement tu feras un formidable médecin, j'en suis absolument convaincue. » Elle lui offrit un sourire radieux. « Quand à moi... »

Que pouvait-elle lui dire ? Lui aussi savait déjà tout. Tout ? Non. Il y avait un point qu'elle n'avait jamais abordé avec lui. Auparavant, parce qu'il n'y avait rien à dire, tout simplement. Depuis Stefan, parce qu'elle en avait affreusement honte et qu'elle essayait simplement d'oublier cet épisode. Personne ne savait. Pas même Louis. Mais aujourd'hui, Thiago avait fait son apparition, et il était peut-être tant de ressortir tout cela. D'autant plus qu'elle était complètement paumée et qu'elle avait besoin de conseils... « Oui... Il y a quelque chose... Je... » Comment lui avouer qu'elle fréquentait un Serpentard obscur quand elle lui reprochait de sortir avec Cassiopée ? Comment lui avouer que depuis le milieu de sa cinquième année, elle lui avait caché sa mésaventure avec Stefan ? « Je vois un garçon en ce moment. Tu... Tu vas me trouver gonflée de te reprocher ta relation avec Cassiopée... Il s'appelle Thiago. Il a un an de plus que nous et il est à Serpentard... Un obscur. » C'est sûr que si elle présentait les choses comme ça, il allait être vachement rassuré. « Il... Je sais même pas ce que je fous avec lui. On sort pas ensembles... Pas vraiment... Il me drague depuis plusieurs semaines et quand il est avec moi... Il m'attire vraiment, je n'ai jamais ressenti ça pour personne, quand il est là, je ne peux pas résister. Il y a quelques jours, je l'ai embrassé. Le lendemain, on a eu une petite discussion, il m'a dit ne pas vouloir s'engager, mais... je l'ai... enfin, il a fini par m'inviter au bal. Je voulais y aller avec toi, mais quand il m'a demandé ça... Je n'ai pas pu refuser. Je ne sais pas ce que je fabrique avec lui Louis ! C'est un dragueur, un don juan, tout ce que je déteste, mais je n'ai pas envie d'en finir là ! Je ne sais pas quoi faire... Je suis complètement perdue et tout ça doit te sembler bien futile à côté de tout ce qui se passe en ce moment, mais ça me prend la tête, et je ne sais pas comment me comporter ! J'ai l'impression que ce n'est pas moi, tout ça, et en même temps... J'en ai envie. Je ne sais pas de quoi j'ai envie exactement, mais j'en ai envie. Sauf que j'ai peur aussi, à cause de sa réputation, et parce qu'il a tendance à se comporter comme Stefan et... » Stefan. Il allait bien falloir qu'elle lui explique cela aussi. « Ah et... ça aussi il ne faut pas que tu m'en veuilles. Je... Il y a quelque chose que je t'ai pas dit Louis. A propos de Stefan... C'est un peu... délicat... Je crois que c'est la première chose que je te cache de ma vie. » Elle eut un rire crispé. Comment lui expliquer ça ? Il allait péter un câble. Elle savait très bien comment elle réagirait à sa place. Et puis, elle ne voulait pas le dire. Elle ne voulait pas revivre ça à travers ses paroles. C'était la première fois qu'elle le racontait et elle ne voulait pas le revivre.

Maddie sortit soudain sa baguette. Elle effectua un petit moulinet et n'eut qu'à attendre quelques secondes avant qu'un discret pop retentisse, et qu'une petite silhouette ratatinée se matérialise devant eux. « Mademoiselle Madelyn a appelé Twinkie ! Twinkie accourt quand mademoiselle Madelyn, son amie, l'appelle ! » Maddie eut un sourire amusé. Twinkie, petite créature avec qui Mad s'était liée d'amitié trois ans plus tôt, suite à une escapade dans les cuisines, et qui depuis, lui rendait de nombreux services. Souvent illégaux, d'ailleurs, comme aujourd'hui. « Twinkie, je suis désolée de te déranger à une heure pareille, mais j'aimerais... Pourrais-tu nous apporter une ou deux bouteilles de whisky pur-feu s'il te plaît ? » Puis à l'attention de Louis elle ajouta. « Je sais que j'ai pas l'habitude de boire mais là je crois que je vais en avoir besoin. » Après quelques protestations, comme quoi si son amie Madelyn se faisait prendre, son amie Madelyn allait recevoir de vilaines corrections de la part de ses vilains maîtres les mangemorts, Twinkie finit par disparaître... Pour revenir à peine deux minutes plus tard avec... Une caisse remplie de dix bouteilles de whisky dans les bras. « Dix ? Mais Twinkie tu... » « Twinkie s'est dit que comme cela, mademoiselle Madelyn et son ami auraient des réserves. » Maddie manqua d'éclater de rire. Elle remercia chaleureusement la créature, qui disparut dans un dernier pop, avant d'attraper une bouteille, de l'ouvrir, et d'en boire une gorgée. « Aaah, ça brûle. Bon... On en était où ? » Puis Maddie tendit la bouteille à Louis, bien consciente que si elle avait réussi à dévier la conversation pour un moment, il faudrait bien qu'elle finisse par aborder ce sujet sensible qu'était un certain Serpentard de 7ème année.
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Louis Weasley

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MessageSujet: Re: All the world is made of faith, and trust, and pixie dust ★ (mad in louis)    All the world is made of faith, and trust, and pixie dust ★ (mad in louis)  EmptyVen 7 Fév - 10:48

Parfois, lorsque Louis parlait à Maddie, il avait l’impression de jouir de la même liberté que lorsqu’il écrivait dans son journal intime. Il avait cette confiance inébranlable en elle, cette aisance à lui énoncer tout ce qui lui passait par la tête, tout ce qui lui transperçait le cœur, sans avoir peur qu’elle ne le juge, qu’elle se moque de lui, ou qu’elle trahisse sa confiance en allant rapporter ses propos à quiconque.  Si bien que souvent, Louis ne se rendait même pas compte de la portée de ses confidences. Toutes les interrogations qu’il adressait à la sixième année, tous les commentaires qu’il lui délivrait, il les pensait sincèrement et la plupart demeuraient coincés dans son esprit depuis assez longtemps vus les derniers événements, néanmoins, le garçon oubliait justement que Maddie n’était pas son journal, que Maddie pouvait lui répondre et surtout, qu’elle pouvait ressentir ses émotions aussi bien que lui et qu’en ce moment-même, il ajoutait une couche à cette rencontre déjà pesante. Il ajoutait des malheurs à la vie de sa meilleure amie qui le ne les méritait aucunement. Il se permettait d’imposer du poids sur ses épaules égoïstement. Et pour cela, Louis se sentait coupable. La jeune Rosebury n’avait en aucun cas à supporter toutes les mésaventures du garçon et devoir les gérer. C’était sa vie, et vouloir l’infliger de cette manière à Maddie était injuste. Ainsi, l’adolescent préféra changer de sujet, espérant que son interlocutrice mordrait à l’hameçon et ne tiendrait pas rigueur de ses dernières honteuses répliques. La dernière chose qu’il souhaitait était bien de rendre la Poufsouffle plus malheureuse qu’elle ne l’était déjà. De lui ajouter des soucis alors qu’elle s’inquiétait pour Naranja, notamment. Cependant, vue la tête que la sixième année avait, Louis avait l’horrible impression qu’il avait bien faillit à sa tâche.

Ainsi, l’adolescent rechercha pendant quelques secondes les conversations neutres ou heureuses qu’il avait entretenues récemment, au milieu de cet océan de malheurs qui s’était abattu sur sa vie sans ménagement en l’espace de seulement quelques semaines. Il repensa à sa discussion avec Cassiopée, durant laquelle il lui avait confié ses plans de devenir médicomage. C’était un pouvoir de la part de la Serpentard. Lorsque tout le monde estimait Cassiopée nocive au Weasley, il s’avérait qu’elle le rendait plus fort, plus ambitieux, ou du moins, c’était ce que Louis voulait croire. Avant, le jeune homme ne pensait qu’à fuir du château, il ne voyait qu’un avenir sombre et comblé de pertes et désarrois. Mais maintenant, au milieu de ces méandres obscures, il avait un plan de carrière, il avait emmagasiné assez de force pour vouloir finir non seulement sa sixième année, mais également sa septième année puis tenter d’entrer en classe préparatoire, ce qui s’avérait en soit un grand défi étant donné son nom de famille. Louis envisageait de reprendre sérieusement ses cours et de récupérer son niveau d’excellent élève qu’il avait laissé à la porte avec tous les derniers événements qui avaient incité sa moyenne à chuter brutalement. Toutefois, en voyant que seuls ses plans concernant la médecine magique constituaient quelque chose de positif et récent, le Weasley redirigea l’attention vers son interlocutrice, l’interrogeant sur sa vie à elle. Après tout,  il avait l’étrange sensation qu’il ne connaissait plus grand-chose de la vie de Maddie depuis des mois. Ils se parlaient chaque jour, bien entendu. Ils allaient en cours ensemble, mangeait souvent assis côte à côte dans la Grande Salle, mais il était rare que les deux Poufsouffle se parlaient vraiment, comme ils le faisaient tant avant.

« Louis... Si, je peux imaginer. J'imagine parfaitement, même, parce que c'est pareil pour moi. T'as souvent l'air de croire que c'est toi qui a besoin de moi, mais le contraire est vrai aussi. Sans toi je sais pas ce que je ferais Louis. Tu comptes plus que tout. » Le garçon sourit, heureux mais aussi rassuré de savoir qu’il avait toujours quelqu’un sur qui il pouvait compter. Son journal intime vivant et parlant. Il ignorait véridiquement ce qu’il adviendrait de lui s’il venait à perdre Madelyn. Elle avait toujours été là pour lui, composait un réel pilier dans sa vie. Bien que le sixième année craignait parfois d’être un poids pour son interlocutrice, il fallait avouer qu’il l’aimait tant et avait tant confiance comme besoin en elle qu’il était très ardu pour lui de se stopper dans ses ardeurs. C’était naturel pour le garçon d’aller chercher des conseils et une oreille attentive chez la jeune Rosebury. Il avait fait ça depuis sa plus tendre enfance, depuis qu’il savait parler. Depuis qu’il était ami avec sa Maddie. « Louis... Pour te répondre, tout à l'heure... Je ne sais pas où tout ça va nous mener. Je ne sais pas combien de temps on peut résister à Azkaban. Je ne sais pas si nous avons notre chance dans cette guerre. Mais je sais qu'il y a toujours de l'espoir. Parce que ta sœur est l'une des plus fortes personnes que je connaisse, tout comme Ted. Parce que la Résistance ne se laissera pas détruire sans réagir. Parce qu'il y aura toujours des gens pour protester. Voldemort ne peut pas tous nous tuer Louis. C'est impossible. Et un jour, je te promets, un jour on réussira à ce que le monde sorcier connaisse de nouveaux des jours de paix. Je ne sais pas quand, ni comment. Mais on réussira. » Le garçon baissa les yeux. Les propos de Madelyn était habités de tout l’espoir dont il nécessitait, toutefois, une partie de lui avait tant de mal à y croire. Cette partie qui commençait à s’habituer à ce que son clan, sa famille, encaisse des coups durs. Cette partie qui trouvait ça presque normal. Si bien que désormais, une part de lui voulait se résoudre à la perte de sa sœur, à la part de sa famille, à l’idée qu’il soit « mal né », du mauvais côté de la barrière. Mais d’un autre, il désirait tant pouvoir se bercer aux messages éclairés de sa meilleure amis. Cependant, il avait le cœur si lourd, que ses mots lui provoquaient plus de larmes que de joie. « Pour le reste... Médicomage, ça te va tellement bien Louis. Et pas parce que c'est ce qu'a choisi ta sœur... Simplement tu feras un formidable médecin, j'en suis absolument convaincue. » Un sourire faible étira les lèvres du Weasley qui saisit délicatement la main de son interlocutrice afin de la tenir. Il se refusait encore de regarder en face Madelyn, pour ne pas trahir la puissance de ses états d’âme, pour ne pas attrister encore plus l’apprentie sorcière, mais l’adolescente lui mettait du baume au cœur, c’était certain. « Quant à moi... Oui... Il y a quelque chose... Je... » Le sixième année haussa finalement son regard, intrigué par le temps hésitant de Maddie, enfermant toujours sa main de la sienne. Qu’avait-il bien pu se passer que son amie hésitait à lui confier ? Elle qui normalement, n’hésitait jamais à tout lui dire ? L’inquiétude s’installa derechef chez le garçon. « Je vois un garçon en ce moment. Tu... Tu vas me trouver gonflée de te reprocher ta relation avec Cassiopée... Il s'appelle Thiago. Il a un an de plus que nous et il est à Serpentard... Un obscur. » Sans réellement comprendre, un léger rire – plus nerveux qu’amusé - fila entre les lèvres de l’adolescent. Étrangement, il se fichait bien que Madelyn sorte avec un garçon Obscur, du moment que ce dernier ne lui fasse que du bien. C’était la seule chose qu’il demandait : Madelyn pouvait être en couple avec son pire ennemi, si ce dernier n’apportait que du bonheur pour sa meilleure amie, Louis l’accepterait. Par ailleurs, il fallait avouer que l’attrapeur trouvait cela assez amusant que Madelyn éprouve tant de timidité à lui avouer qu’elle sortait avec un garçon. « Il... Je sais même pas ce que je fous avec lui. On sort pas ensembles... Pas vraiment... Il me drague depuis plusieurs semaines et quand il est avec moi... Il m'attire vraiment, je n'ai jamais ressenti ça pour personne, quand il est là, je ne peux pas résister. Il y a quelques jours, je l'ai embrassé. Le lendemain, on a eu une petite discussion, il m'a dit ne pas vouloir s'engager, mais... je l'ai... enfin, il a fini par m'inviter au bal. Je voulais y aller avec toi, mais quand il m'a demandé ça... Je n'ai pas pu refuser. Je ne sais pas ce que je fabrique avec lui Louis ! C'est un dragueur, un don juan, tout ce que je déteste, mais je n'ai pas envie d'en finir là ! Je ne sais pas quoi faire... Je suis complètement perdue et tout ça doit te sembler bien futile à côté de tout ce qui se passe en ce moment, mais ça me prend la tête, et je ne sais pas comment me comporter ! J'ai l'impression que ce n'est pas moi, tout ça, et en même temps... J'en ai envie. Je ne sais pas de quoi j'ai envie exactement, mais j'en ai envie. Sauf que j'ai peur aussi, à cause de sa réputation, et parce qu'il a tendance à se comporter comme Stefan et... » Les sourcils légèrement froncés, Louis tentait tant bien que mal d’assimiler toutes les informations que Madelyn lui délivrait assez promptement. D’ailleurs, elle n’avait pas terminé. « Ah et... ça aussi il ne faut pas que tu m'en veuilles. Je... Il y a quelque chose que je t'ai pas dit Louis. A propos de Stefan... C'est un peu... délicat... Je crois que c'est la première chose que je te cache de ma vie. » Un silence s’installa entre les deux amis pendant lequel Louis ignorait s’il devait dire quelque chose ou pas. La phrase de la Poufsouffle suggérait qu’elle n’avait pas finit, néanmoins, la sixième année sortit au lieu de cela sa baguette magique, invitant une elfe de maison à leur conversation. « Mademoiselle Madelyn a appelé Twinkie ! Twinkie accourt quand mademoiselle Madelyn, son amie, l'appelle ! » Louis sourit, saluant la créature d’un geste de la tête. « Twinkie, je suis désolée de te déranger à une heure pareille, mais j'aimerais... Pourrais-tu nous apporter une ou deux bouteilles de whisky pur-feu s'il te plaît ? » Intrigué, le garçon n’eut cependant pas le temps d’émettre le moindre commentaire que Maddie reprenait : « Je sais que j'ai pas l'habitude de boire mais là je crois que je vais en avoir besoin. » Après quelques protestations et plusieurs mises en garde de la part de l’elfe de maison, cette dernière disparut pour revenir à peine deux minutes plus tard avec une caisse de bouteilles d’alcool. « Dix ? Mais Twinkie tu... » « Twinkie s'est dit que comme cela, mademoiselle Madelyn et son ami auraient des réserves. » Les deux adolescent eurent un léger rire, accompagnant le départ de Twinkie. Bien vite, les deux Poufsouffle avaient une bouteille de whiskey pur-feu entre les mains. « Aaah, ça brûle. Bon... On en était où ? » Aussitôt, Louis répondit : « Stefan… Mais Maddie, je sais que ce n’est pas de mes affaires, mais concernant Thiago… » Le jeune homme prit une inspiration suivit d’une gorgée de whiskey. Il redoutait assez que Madelyn lui rétorque qu’il ne se mêlait pas de ses affaires, mais il désirait donner son avis sur la question. « Je comprends parfaitement ton dilemme. Je veux dire, moi aussi j’en ai un peu marre de suivre religieusement le même chemin depuis des années. Surtout après Louise, en fait, parce que vu que je n’ai jamais réellement su pourquoi elle m’avait quitté, je m’étais dit que ça ne servait à rien d’être trop moi. Et puis avec tout ce qui s’est passé, j’ai voulu changer, devenir un peu plus « cool », comme Fred, Albus… Mais finalement, ces gens-là ne sont pas moi. Je demeurais sans doute toujours le garçon coincé, et tout ce que j’ai gagné, c’est des mauvaises notes et un retard à l’école. Je ne m’en plains pas, mais tout ça pour dire que je comprends ton goût pour le changement, pour l’aventure, et je suis rassuré parce que tu vois aussi bien le danger que n’importe qui, peut-être même mieux. Mais si je peux me permettre de te donner un conseil… Je te dirais de choisir une personne qui te fait te sentir bien, qui te fait évoluer comme tu désires l’être de toi-même. Tu peux t’entourer des personnes à qui tu veux ressembler, mais tu te sentiras peut-être plus inconfortable et le naturel risque de revenir au galop. Tu peux pas changer du jour au lendemain. Je dis pas que tu veux changer, mais par exemple, je pense pas que Thiago représente le garçon que tu as toujours voulu comme petit copain dans ta vie. Et ce que je veux dire, c’est que je n’ai rien contre le fait que tu sois avec Thiago ou non, du moment qu’il te fasse aucun mal, mais ce que je refuse, c’est que tu te fasses du mal toi-même. Tout ça pour te demander… Sois prudente, s’il-te-plaît. Tu sais que je suis toujours là si tu as le moindre souci, mais je veux pas que tu te fasses briser le cœur ou que tu te perdes dans une histoire comme ça. C’est peut-être hypocrite parce que ton histoire ressemble assez à la mienne, avec Cassiopée, et je dis pas que la tienne est vouée à quelque chose de mal nécessairement, je te souhaite complètement le contraire, en fait. Je veux juste que tu sois prudente, et que tu fasses rien que tu ne voudrais pas faire pour lui, tu comprends ? S’il tient à toi, il te forcera pas à faire quoi que ce soit. Mais bon, après, je dois t’avouer que je dois sans doute devoir en connaître plus pour te donner de vrais conseils là-dessus ou une vraie opinion. » Le garçon leva sa bouteille à Maddie, trinquant celle-ci en la cognant légèrement contre la sienne.  « Qu’est-ce qu’il s’est passé, avec Stefan ? J’ai l’impression que les Serpentard ont la côte chez les Poufsouffle en ce moment »  ajouta le garçon d’un ton humoristique. Avec lui qui sortait avec la jeune Cayrel et Maddie qui s’entourait de deux d’entre eux, il fallait dire que l’animosité qui pouvait d’antan régnait entre eux semblait être de mise. Après une bonne bouteille de whiskey écoulée, Louis prit de nouveau la parole. « Tu sais, Maddie, je ne suis pas sûr qu’entre Cassiopée et moi, ça va durer. » Le Poufsouffle venait de confier cela à sa meilleure amie d’un temps si ordinaire qu’il aurait très bien pu parler du temps qu’il allait faire demain. En fait, comparé à tout ce qui s’était passé, Cassiopée semblait si distante. Un peu comme si le Weasley vivait désormais dans deux mondes différents : celui où il était Louis Weasley, le garçon Résistants dont la famille se fait massacrer. Et celui où il était le copain de Cassiopée, où il prenait plaisir à vivre et se faisait parfois prendre dans des situations stupides. « Le problème c’est qu’après le Code Phénix, j’ai été la voir. Et je ne suis pas d’accord avec ce qu’elle en pense. Enfin, si, pour une partie, mais il y a quelque chose que je n’approuve pas.  Je ne lui ai rien dit, parce que je ne voyais pas l’intérêt. Mais d’un côté, ça m’a montré un truc que j’avais jamais vu chez elle, ou plutôt, dans notre couple. Je l’aime, mais je sais pas si notre histoire peut durer, vu la situation, vu le monde dans lequel on est aujourd’hui, vu la guerre au-dehors. Je l’aime tellement, et elle a tellement changé pour moi, elle m’a tellement aidé, elle m’a tellement donné. Il n’y a personne qui a eu ce pouvoir sur moi, cette bonne influence, mais je crois pas que ça peut durer. Peut-être dans un autre monde, mais dans notre monde, je ne suis pas sûr. J’aurais aimé qu’on vive autrement, mais je ne peux pas me leurrer non plus. Elle m’a fait aimer Poudlard, elle m’a fait aimer ma vie. Mais dans deux ans, on ne sera plus dans ce château, j’ai l’impression que je vais passer d’otage sous protection à prisonnier sous interrogations. » L’adolescent sourit, entamant sa deuxième bouteille de la soirée. « Enfin bref, je ne dis pas ça pour plomber l’ambiance une nouvelle fois, mais je voulais juste te mettre au courant de la situation. Quoi qu’il en soit, on a décidé d’aller au bal ensemble, et de rendre notre relation officielle  à ce moment-là. Assez ironique vu ce que je viens de dire, je sais. Mais c’est pas vraiment de l’hypocrisie, je veux rester avec elle, mais je sais juste que je pourrais jamais rester avec elle après Poudlard. Que ma relation avec elle est damnée. » Le garçon sourit faiblement, proposant une autre bouteille à Maddie. « Et dis moi, d’où te vient ton nouvel amour pour l’alcool, Miss Rosebury ? »

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