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 (flashback) you can't always get what you want ► maddibus

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Albus S. Potter


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Albus S. Potter


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MessageSujet: (flashback) you can't always get what you want ► maddibus   (flashback) you can't always get what you want  ► maddibus EmptyMer 24 Juil - 4:20





HOW I WISH I COULD SURRENDER MY SOUL
SHED THE CLOTHES THAT BECOME MY SKIN
SEE THE LIAR THAT BURNS WHITHIN MY NEEDING
► tears and rain, james blunt.

RP SE DÉROULANT EN MAI, JUSTE APRES LE CODE PHENIX


Ils avaient été cinq. Tymers, Charleston, deux Weasley et un Potter. Des noms d’élèves âgés de seize à dix-huit ans. Scolarisés à Poudlard, dans les maisons de Godric Gryffondor et Helga Poufsouffle. Ensemble, liés comme les cinq doigts de la main. Soudés. Prêts à tout affronter. Ils s’étaient cachés de tous, s’étaient promis de ne rien révéler à personne. Pas même à leurs petites amies (pour Fred et Albus), pas même à leurs meilleurs amis. Cette aventure, ils la commenceraient à cinq et la termineraient à cinq. C’était le moyen le plus sûr de ne pas se faire démasquer. Et quand leurs opérations seraient couronnées de succès, ils se tourneraient ensemble vers la Résistance pour leur avouer que, depuis le début, ils avaient eu raison. Que depuis le début, même s’ils avaient été contrés par les Résistants, même si Lily Potter, la chef les Résistants était elle même contre le fait de passer à l’action, ils avaient été dans le vrai. Jamais ils n’avaient voulu faire du mal, bien au contraire. Ils faisaient ces actions clandestines dans le seul but d’améliorer les choses, de les faire progresser. Parce que, depuis le temps… Tous cinq avaient l’impression de stagner. Pire : tous avaient l’impression que les Obscurs gagnaient du terrain. Et quand bien même ce ne serait qu’une impression, les faits étaient là : tous les membres du personnels, sans exception étaient du côté du Lord.

Mais aujourd’hui, c’était bel et bien terminé tout ça. Une élève de septième année, une Obscure évidemment, les avait démasqués. Elle les avait d’abord fait tourner en bourrique, leur avait fait du chantage, avant d’aller tout balancer. Leur orgueil en avait prit un sacré coup. Autant dire que maintenant, ils avaient intérêt à prendre sur eux pour ne pas sauter à la gorge de Voldemort, qui avait surement l’intention de les rabaisser, de les torturer. De les tuer même, peut-être… Ils ne s’imaginaient pas encore à quel point la présence de Voldemort, à quelques dizaines de centimètres d’eux, leur ferait froid dans le dos. En tous cas, Albus était déterminé à le buter dès qu’il détournerait le regard. Il était bien loin du compte, le lionceau.

Albus trouvaient qu’ils avaient déconnés à partir du moment où ils s’en étaient attaqués à Marcus Cauldwell, un Impartial, qui était aussi le petit frère de sa meilleure amie. Il s’était emporté contre Fred, le co-fondateur du Code Phénix, ce jour là. Ce fut leur première dispute. Et même à son issue, ils n’avaient pas réussi à se mettre d’accord. Albus n’avait pas fermé l’œil de la nuit qui a suivi, perché sur les toits, à penser encore et encore à l’avenir de leur petit groupe. A partir du moment où ils n’étaient plus d’accord sur tout… Ils couraient à leur perte. Albus avait redouté qu’avec leurs caractères bien trop identiques, bien trop tête-brûlés et impulsifs, ils ne soient en route vers la catastrophe.  La discrétion, la patience, étaient loin d’être des caractères qui leurs étaient communs. Comment alors être sûr qu’ils pourraient rester secrets ? Il leur avait fallut redoubler de vigilance, mais il faut croire que ça n’avait pas suffit.

A présent, ils étaient tous les cinq, comme au premier jour, au détour d’un couloir. Mais ils n’attendaient qu’une chose : que Voldemort les invite à entrer dans son bureau, la peur au ventre.

*
* *

« Et bien, et bien ce sont donc nos petits fouteurs de trouble. Je ne sais pas si on doit saluer votre courage et votre organisation ou vous réprimez jusqu'à la mort. Quoiqu'il en soit, j'en jugerais après vous avoir parlé seul à seul. Et comme nous sommes anglais, soyons gentleman, la demoiselle d'abord. »

Lucy resta pendant que les autres s’éclipsaient. Albus regarda Lucy longuement et tenta de lui adresser un mot, un sourire, quelque chose de rassurant, mais ce fut comme si ses muscles faciaux, plus particulièrement les quatorze nécessaires au sourire étaient figés. Fred l’obligea à sortir. Aucun des quatre ne prononça un mot. Aucun des quatre n’osait imaginer ce qui se passait là dedans. Albus tendait l’oreille, mais c’était vain : aucun son ne sortait des murs. Il attendit donc, sans avoir trop le choix, sans oser croiser le regard de ses camarades, en fixant ses chaussures. Il ne sut combien de temps s’était passé. Une heure, cinq minutes ou trente secondes. Tout ce qu’il savait, c’était que les secondes paraissaient des heures et que l’angoisse qui l’avait animé ne l’avait pas quitté.

Il aurait aimé rajouter quelque chose de rassurant aux autres. Il aurait aimé avoir la force de leur dire qu’ils étaient toujours ensemble, peu importe les épreuves. Albus ne s’en sentait pas la force. « Cette aventure, ils la commenceraient à cinq et la termineraient à cinq. » C’était plutôt seuls, qu’ils la finiraient.

Lucy sortit, droite comme un piquet, l’expression changée. Hermès fut convoqué à l’intérieur. Puis Fred. Puis Adrian.

*
* *

Albus sortit, blafard, avec des sueurs froides. Il n’avait jamais eut aussi peur de sa vie. Et pourtant, il en avait vu des choses, dans la forêt interdite… Il avait déjà affronté une ou deux fois son épouvantard par le passé mais… jamais il n’aurait imaginé que se retrouver face à Voldemort, seul à seul, vulnérable pourrait l’effrayer à ce point. Personne ne l’attendait à la sortie. Après tout, mis à part les quatre autres, personne n’avait été au courant. Personne n’était là pour le rassurer. Les autres étaient surement bien trop secoués de leur côté ; il avait été le dernier à passer. Il tituba, erra, longuement, cherchant un endroit où il pourrait s’assoir tout en étant seul. Il demandait ce qu’il, ou plutôt ce qu’ils allaient devenir, tous les cinq. Il était persuadé que rien ne serait plus jamais comme avant. Qu’ils n’allaient pas s’adresser la parole pendant un bon moment. Qu’ils allaient tous changer, plus ou moins radicalement. Qu’Albus allait devoir prendre de nouvelles résolutions dans sa vie, de nouvelles mesures. Il ne trouva nulle part où s’asseoir. Après avoir longuement cherché, il s’adossa à un mur au détour d’un couloir et se laissa glisser le long du mur, la tête dans les genoux. Qu’allait bien pouvoir en dire Lily ? Déjà que ces temps-ci, avec Blackwood, ça n’allait pas… Et puis… Blake. Ou pire : Nara. Elles risquaient toutes deux de piquer leur crise. Albus ne préférait pas y penser. Ce qu’il avait vécu dans le bureau de Voldemort était déjà assez perturbant. Il avait besoin de se… de… il avait besoin d’oublier, tout simplement. Il avait besoin de prendre un moment pour remettre toutes ses idées en place. Pour savoir comment réagir le lendemain, quand au petit matin, on annoncerait que les cinq lapins avaient été démasqués. Il se sentit profondément triste et seul. Une tristesse et une solitude dont il ne voulait pas. Que pouvaient bien penser Fred et les autres en ce moment ? Que devaient ils bien faire ? Ils devaient surement être dans le même était que lui, entre faiblesse, impuissance, découragement et chagrin.  

Il se prit la tête dans les mains, pour essayer de calmer un mal de tête qui ne passait pas, pour essayer de contrôler ses mains tremblantes. Rien à faire. Il était foutu. Il n’apportait que des emmerdes. Il ne servait à rien.  Albus Severus Potter. Un être aussi misérable que lui ne méritait pas de porter d’aussi grands noms. Une main se posa sur son épaule et quelqu’un s’installa à ses côtés. Albus ne leva pas la tête. « Dégage de là » grommela-t-il, maussade. Peut importe la personne que ça devait être, Obscur ou Résistant, si c’était un ami, ça ne devait plus l’être. En tous cas, ça ne le serait plus demain matin, en apprenant les nouvelles. Voyant que l’autre ne bronchait pas, il soupira puis ajouta un ton plus fort : « Pars j’te dis. » sans daigner de relever la tête. Il détestait les fouineurs. Il détestait ceux qui se réjouissaient de la souffrance des autres. Et tout compte fait, il détestait aussi ceux qui voulaient le consoler, parce qu’il se sentait bien trop faible à côté.



Dernière édition par Albus S. Potter le Lun 3 Mar - 10:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (flashback) you can't always get what you want ► maddibus   (flashback) you can't always get what you want  ► maddibus EmptyVen 2 Aoû - 5:16


..maddibus ∞ « tears stream down on your face and I will try... to fix you »
Et une journée de plus à Poudlard. Comme tous les matins, Madelyn avait été réveillé par l'une de ses deux meilleures amies, puis le trio de Poufsouffles avaient pris ensembles un petit déjeuner, en bavardant, comme à leur habitude. Elles n'avaient pas cours et l'après-midi, et avaient donc décidé de se donner rendez-vous dans le parc de Poudlard, juste à côté du lac, pour prendre un peu le soleil et profiter d'un moment toutes ensembles. La matinée s'était déroulée sans encombres, si ce n'est que Maddie avait été surprise en pleine sieste par le prof de Potions, puis qu'elle avait enchaîné par un cours de DCFB, où elle était en binôme avec Roxane Weasley. Cela durait depuis leur quatrième année et Madelyn commençait sérieusement à en avoir marre. A croire que la prof le faisait exprès. La Serpentard et la Poufsouffle n'arrivaient tout simplement pas à s'entendre, et sous prétexte qu'elles avaient eu une bonne note lorsqu'elles avaient été obligé de faire un devoir commun, deux ans plus tôt, Löfgren avait décidé de ne plus les séparer. Résultat ? Elle passait ses cours de DCFB à se chamailler avec cette abrutie. Bon certes, au moins, elle ne dormait pas, et pour prouver à la Serpentard que les Poufsouffles n'étaient pas que des cancres, elle travaillait même plus que dans la plupart des autres matières. Toutefois, si c'était pour voir sa classe manquer d'exploser à chaque cours à cause des chamailleries des deux filles, Maddie ne voyait pas vraiment ce que gagnait la prof à les laisser en binôme. Surtout que Löfgren, comme la plupart des mangemorts de ce château, n'était pas du genre à se soucier de la réussite des élèves, lui semblait-il. Bref. Le cours de DCFB avait donc été agité, comme d'habitude. Heureusement, elle avait fini par en sortir, et elle avait alors kidnappé Louis - oui, oui, carrément. elle ne lui avait absolument pas laissé le choix - pour le repas de midi. Les deux meilleurs amis avaient mangé en tête à tête, et le repas avait été plus que joyeux. Bien sûr, le sujet Cassiopée avait été soigneusement évité, ce qui avait grandement contribué à cette atmosphère légère, et finalement, Maddie avait rejoint ses deux meilleures amies dans le parc. Elle était à présent assise au bord du lac, ses doigts de pied trempant dans l'eau sombre, Maddison à ses côtés, tandis que Nara bronzait un peu plus loin, allongée dans l'herbe. « Vous croyez que si je reste un long moment comme ça, le Calmar Géant pourrait venir me chatouiller les pieds ? » finit-elle par demander, faisant éclater de rire Maddison et pouffer Nara. « Franchement, je me suis jamais posé la question, Mad ! » lui répondit Nara en riant, et Madelyn finit par sortir de l'eau, attraper Maddison par la main et rejoindre l'espagnol dans l'herbe. Elles s'allongèrent chacune à ses côtés. « Regardez. On dirait un lapin. » Maddie hocha la tête en fixant le nuage qui passait au dessus d'elle. « Et là, un gryffon. » désigna encore Nara. Mad, malicieuse, se redressa sur un coude pour regarder sa meilleure amie. « Comme Albus ! » Elle vit clairement l'espagnol rougir, ce qui la fit éclater de rire.

Bref, l'après-midi se passa bien. Plus que bien. Une après-midi de joie, de rire, comme Madelyn les aimait tant. Pourtant, elle finit par prendre congé de ses amis. Elle était censée rendre un devoir de Métamorphose le lendemain à 8h et comme d'habitude, elle ne l'avait pas fait. Elle l'aurait bien abandonné mais elle avait promis à Loulou de le faire, après lui avoir emprunté ses notes. Et les promesses qu'elle faisait à Louis, elle les tenait. Elle avait donc laissé Maddison et Naranja au bord du lac, et elle marchait maintenant dans les couloirs, en essayant de rédiger dans sa tête ce devoir digne d'un veracrasse. Par le caleçon de Merlin, c'était quoi le sujet déjà ? Ah oui. La Métamorphose dans le temps, ou le progrès de la magie. Un truc comme ça. Bon, déjà, il fallait se baser sur l'histoire, c'était pas plus mal. S'il y avait bien une matière où elle était un peu meilleure que dans le reste, c'était l'histoire, parce qu'elle adorait remonter le temps pour comprendre ce qu'il s'était passé avant. Toutefois, c'était aussi un devoir purement théorique, et ça, elle aimait beaucoup moins. Plongée dans ses réflexions prise de tête, Maddie ne remarqua pas qu'elle s'était soudain arrêtée en plein milieu du couloir, jusqu'à ce qu'une voix retentisse non loin d'elle. Enfin, une voix. Un espèce de sanglot, ou un grognement, elle ne savait pas trop. Elle scruta le couloir des yeux. Personne. Si ce n'est un élève, recroquevillé dans un coin. Un élève que Maddie reconnut tout de suite, parce qu'elle le voyait depuis un bout de temps déjà dans les bras de sa meilleure amie. Elle murmura, si bas qu'il n'entendit pas. « Albus ... ? » Puis elle s'approcha de lui, posa une main sur son épaule pour faire savoir sa présence et s'accroupit à ses côtés. « Dégage de là » Oui, bon, sans doute que si elle avait été à sa place, elle aurait fait de même. Mais c'était Albus. Un garçon qu'elle connaissait depuis sa plus tendre enfance, des réunions Weasley, et qu'elle avait toujours vu heureux de vivre. Alors le voir ainsi... Et puis, surtout, c'était le copain de Nara. Elle se devait de savoir ce qui n'allait pas, de le réconforter, parce que s'il allait mal, Nara irait mal. CQFD. « Pars j’te dis. » Ainsi la réponse de Maddie fusa, claire et nette. « Non. » Bon, il fallait qu'elle argumente quand même. « Albus, c'est Maddie ... Madelyn. Je sais que je me mêle de ce qui me regarde pas mais ... En fait, si ça me regarde. De un, parce que j'aime pas voir les gens tristes. Surtout toi, parce que tu l'es jamais, alors... Ça doit être quelque chose de grave. De deux, parce que t'es le copain de ma meilleure amie, Potter. Et que si t'es triste, elle est triste. Et que si elle est triste, je suis triste. Donc ça me concerne. Et comme de toute façon, Nara va tout me raconter, autant gagner du temps. » Bon, c'était violent, mais ça avait le mérite d'être clair. La Poufsouffle s'installa un peu mieux aux côtés du Gryffondor, puis passa son bras autour de ses épaules. « Allez, Albus ... Dis-moi ce qu'il va pas ... Je pense que ça peut que te faire du bien ... Puis de toute façon, t'as bien vu, t'as pas le choix. »


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MessageSujet: Re: (flashback) you can't always get what you want ► maddibus   (flashback) you can't always get what you want  ► maddibus EmptySam 21 Sep - 2:23





SO WAKE ME UP WHEN IT'S ALL OVER
WHEN I'M WISER AND I'M OLDER
ALL THIS TIME I WAS FINDING MYSELF
AND I DIDN'T KNOW I WAS LOST

► wake me up, avicii.
Ce n’était pas le moment de le déranger. Il venait tout juste de se faire humilier et torturer par Voldemort en personne et n’allait pas tarder à l’être en publiquement. Si on l’emmerdait, il était capable de se battre, même à la moldue. Mais il perdrait surement lamentablement tant les forces lui manquaient.

Malgré les grognements significatifs du Potter, son interlocuteur eut l’audace de répondre par la négative. Albus soupira, d’agacement, mais il éprouvait aussi un peu de soulagement…C’était tout simplement Maddie. Et s’il y avait quelqu’un qui ne faisait jamais de mal à personne, c’était bien cette Poufsouffle au cœur d’or. Il ne pouvait pas douter de la sincérité de ses intentions. Il savait qu’elle ne se moquerait pas de lui, qu’elle n’irait pas crier sur tous les toits qu’elle avait vu Albus Potter en pleine dépression. « Albus, c'est Maddie ... Madelyn. Je sais que je me mêle de ce qui me regarde pas mais ... En fait, si ça me regarde. De un, parce que j'aime pas voir les gens tristes. Surtout toi, parce que tu l'es jamais, alors... Ça doit être quelque chose de grave. De deux, parce que t'es le copain de ma meilleure amie, Potter. Et que si t'es triste, elle est triste. Et que si elle est triste, je suis triste. Donc ça me concerne. Et comme de toute façon, Nara va tout me raconter, autant gagner du temps. » Albus finit par lever la tête et la hocher, pour montrer sa désapprobation. Il se crispa en entendant le nom de sa copine. Il ignorait comment elle allait réagir en apprenant la nouvelle. Devait-il le lui dire avant l’annonce publique ? Ce n’était peut-être pas nécessaire. En fait, la question était surtout, en avait-il encore seulement le courage ?
Albus s’était muré dans un silence. Il n’avait pas la force de répondre à ça, même si les arguments de Maddie étaient vraiment limites et qu’il n’aimait pas trop le ton résolu qu’elle avait pris. Elle avait raison tout de même… car même si Nara ne le lui disait pas, Maddie le saurait forcément, comme tout Poudlard. Il n’empêche qu’il n’appréciait pas la manière dont elle lui voulait lui tirer les vers du nez. Elle avait beau dire, la vie d’Albus ne regardait que lui. Il était triste s’il le voulait. Et elle ne le connaissait pas assez pour affirmer qu’il ne l’était jamais. L’envoi de son père à Azkaban, James qui quitte Poudlard, la rupture de Blake et Pete, Lily qui s’éloignait d’elle et qui avait des fréquentations douteuses…Cette année avait été chargée en émotions pour Albus qui avait fait de son mieux pour paraître au mieux. Mais avec le Code Phénix, c’était le coup de grâce (lol t’as encore rien vu). Tant pis pour Maddie, elle n’a qu’à rebrousser chemin si elle ne veut pas le voir consterné. Et puis elle n’avait pas à se mêler du couple de son amie. Ca, ça ne la regardait définitivement pas. Maddie passa son bras autour de ses épaules ; Albus ne se dégagea pas.


« Allez, Albus ... Dis-moi ce qu'il va pas ... Je pense que ça peut que te faire du bien ... Puis de toute façon, t'as bien vu, t'as pas le choix. » Franchement, Maddie tais-toi. Pff « pas le choix » et puis quoi encore. Ce n’était pas ton indiscrétion qui le pousserait à se confier à toi, mademoiselle je-sais-tout. Mais dans le fond elle avait sûrement raison. Ça lui ferait du bien d’évacuer tout ça. Ca faisait des semaines qu’il amassait les soucis à la pelle sans pouvoir rien faire pour y remédier. Il avait bien besoin d’un avis extérieur. Mais se confier à Madelyn ? Une des meilleures amies de sa petite amie ? ALERTE ROUGE. Il s’apprêtait à faire une grosse connerie. Il n’était pas assez con pour ignorer qu’entre elles, Maddison, Madelyn et Nara se disaient tout. Peu importe. Quelque chose lui disait qu’il pouvait lui faire confiance. Il avait toujours été en de très bons termes avec elle, pas comme avec Maddison qui avait semblé voir sa relation avec Nara d’un mauvais œil. Madelyn était toujours souriante, un sorte de Sarah en un peu moins naïve. Elle amenait la bonne humeur partout autour d’elle… Mais dans l’état où Albus était, même son aura apaisant ne pouvait l’atteindre.


Il s’apprêtait à la rembarrer lorsqu’il se rendit compte qu’il n’en n’avait pas vraiment envie. Aujourd’hui, Maddie voyait Albus comme quelqu’un de plutôt bien. Demain, elle le verrait, comme des centaines d’autres personnes, comme un menteur et un lâche. Surtout elle, qui était très proche de ses amis… Parce qu’il avait caché le Code Phénix à Nara et que cette dernière ne prendrait certainement pas la nouvelle avec le sourire. Il ferait peut-être bien d’argumenter, de défendre sa position… Pour que Maddie puisse éventuellement le défendre plus tard devant Nara ? Non, pour qu’au moins quelqu’un le comprenne et sache qu’il n’était pas dans le Code Phénix avec de mauvaises intentions.


« D’accord, d’accord. » Souffla-t-il, en fixant ses chaussures. « Promets-moi de rien dire à qui que ce soit. Surtout pas à tes meilleurs amis, encore moins à Nara. » Avec son pouce et son index, il se massa le front. Il avait un putain de mal de crâne qui ne le lâchait pas. Sa rencontre avec Voldemort était loin d’être oubliée, en plus de la baisse de moral que la fin de leur groupe de rébellion avait créé. Voldemort n’avait pas attendu longtemps avant d’utiliser un endoloris. Il devait y avoir sous son uniforme scolaire des  marques rouges voire du sang témoignant de la torture physique qu’il avait dû subir. Albus tentait de ne pas trop bouger pour oublier la douleur. Il attendit que Maddie acquiesce avant de continuer : « Je fais partie du Code Phénix. » Dit-il, allant droit au but (for you baby) évitant les détails inutiles. En lui révélant ça, les battements de son cœur s’accélérèrent. Il guetta la réaction de Madelyn, qui tardait à venir et qu’il redoutait. Il reprit : « Enfin, plutôt ’faisais partie’, sinon tu te doutes bien que je te l’aurais pas dit. » Il avait l’impression quelque part de trahir les autres. Ils s’étaient juré de ne dire à personne qu’ils appartenaient au Code Phénix… Même si demain tout le monde saurait ce qu’il en était vraiment, le révéler de la sorte lui faisait un peu plus réaliser qu’ils avaient gaffé et qu’ils ne pouvaient plus retourner en arrière. « Voldemort nous a démasqué. » Il ignorait si Maddie pouvait entendre/prononcer le nom du Lord. La fratrie des Potter avait été élevée en banalisant ce nom. Il trouvait ça presque ridicule de dire « Tu-sais-qui ». Cela dit, en passant une heure dans son bureau en tête à tête, il avait pleinement réalisé d’où venait la crainte qu’il inspirait. Il suffisait de croiser son regard pour sentir son sang se congeler. « Demain sera faite l’annonce officielle. » Il marqua une pause. « Demain, nos proches comprendront qu’on leur menti, trahi... tout ça. » Il ajouta, en grommelant : « Je n’ose même pas imaginer comment Nara réagira. » Il aurait aimé éviter d’en parler, mais quitte à se confier, autant le faire jusqu’au bout. « Et la Résistance... ça va être la merde. » Il avait prévu à la base de se défendre, mais au final il n’arrivait qu’à exposer les faits et ses conséquences. Maddie était une impartiale. Elle n’allait peut-être pas s’énerver… Mais ils avaient bien attaqué Marcus, qui n’était engagé nulle part. D’accord, Albus avait été contre, mais ils étaient un groupe, et il devait assumer les conséquences qui s’en suivaient. Si elle se levait et commençait à lui gueuler dessus, il ne devait pas s’étonner ni s’énerver. Il avait bien mérité mille réprimandes. Il sentit une douleur lui lacérer l’abdomen, séquelle de son entretien avec Voldemort –il se plia en deux pour tenter de la calmer.

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